Qui est responsable de la crise ?
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91 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 27 JANVIER 2012”
J’ai une réponse pour monsieur Jorion. L’économie comme toute science humaine qu’elle soit molle ou dure n’est pas neutre. Elle est ce que l’on en fait. Si on la met au service des inégalités de patrimoine et de revenus et bien non seulement elle aidera à leurs mises en oeuvre mais en plus elle les optimisera et c’est de cela que l’on traitera dans les écoles et les universités. Contrairement à ce que vous pensez les économistes jusqu’à présent ont donc fait du super boulot. Voila pourquoi l’économie doit être soumise à la chose politique et je dirai même mieux à un projet politique lui même découlant d’un projet de société. On dit d’abord ou l’on va et l’économie nous dit comment on y va. Pas l’inverse. L’économie doit être au service du citoyen. Pas l’inverse. Voila pourquoi je ne comprends pas le but d’une « constitution pour l’économie ». A l’heure actuelle le projet de société vers lequel nous mène l’économie existe mais il n’est pas révélé car il n’est tout simplement pas avouable.
Effectivement, ce qu’on enseigne comme économie
pour l’essentiel n’est pas une science,
mais une technique mise au service de la classe dominante,
en ce moment la classe capitaliste.
J’ai souvent l’impression que le libéralisme sauvage tel que nous le connaissons aujourd’hui, n’est qu’un système de justification pour les plus prédateurs d’entre nous. Purement et simplement!
En opposition aux plaisirs que je qualifierais pacifiques, cohabite chez l’être humain des plaisirs pervers qui le poussent à prendre, s’emparer, voler, mentir, tricher, user de tous les stratagèmes moraux ou non, tuer même, afin de se sentir vivant, puissant… et quelque part… semblables aux Dieux!
Donc, à ce titre, les grands bénéficiaires de ce régime de rapports de forces ne changeront pas. Il se camperont au contraire pour préserver leurs intérêts jusqu’au conflit final et décisif.
Ce qu’on peut espérer, entre-temps, c’est que l’accumulation des crises de tous genres pour lesquelles nous sommes dépourvus de moyens, nous met devant l’obligation de s’unir afin de survivre, et que les positions orgueilleuses des uns et des autres tombent! Et qu’enfin, la générosité, l’entraide, le partage du pouvoir et des richesses triomphent.
monsieur Paul Jorion,
si j’ai bien compris
nous sommes dans un avion
et il n’y a pas de pilote
au secours
dites moi que c’est une fiction!
C’est un drone…
Je tombe sur les dernières sats USA :
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/usa-croissance-un-peu-moins-vive-que-prevu-au-4e-trimestre-59441
Deux extraits pris « au hasard » :
Ici, au Québec, des hordes de libertariens avec leurs idées rétrogrades et leurs propos agressifs sont rendu à monopoliser les médias et les blogues.
Sur le blogue de Jean-françois Lisée (parti souverainiste), ils se déchaînent depuis quelques jours à propos des statistiques et classements sur le taux de suicide, qu’ils voudraient interpréter selon leur idéologie néolibérale et conservatrice :
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/
c’est inquiétant…
Si on y pense bien, la « Science Economique » n’est-elle point à nos sociétés ce que la Théologie enseignée dans les facultés était au monde médiéval : un appareil intellectuel de justification de l’ordre existant?
Et donc, les « craignants-Dieu » des temps modernes éructent bien logiquement :
« Il n’y a de dieu que le Marché, et Friedman est son prophète »
Quelque part sur la Terre, on s’inquiète.
Messe blanche.
Bienvenue à Davos
Monsieur le premier minos,
Pour voir de plus près vos maîtres
Et ne plus nous reconnaître.
Bienvenue dans le Grison
Et dans le téléphérique,
Pour saluer ces barons
Qui orgasment dans le fric.
Y a Jésus de Seattle
Et Judas pas loin,
Et ce n’est pas rien
Y a même un Beatle.
Bienvenue dans le blizzard
Chers élites du temple vide,
Bienvenue les milliards,
Bienheureux les cupides.
Rendez-vous demain
Peut-être à Zurich
Où il y a tant de fric
Qu’on y manque de mains.
Monsieur Jorion,
Vous appelez à la compréhension de ce qui se passe et à la préparation d’une alternative. Vous appelez à la sortie du cadre actuel de pensée.
Dans ce cadre, le capitalisme actuel est indépassable. Dans ce cadre, Fukuyama a parfaitement raison. Dans ce cadre, les seuls à pouvoir faire quelque chose sont les économistes.
Je me permets de penser que ce cadre contient l’idée « morale » du bien et du mal suivant : « Ce qui rapporte est bon. Ce qui coûte est mauvais ».
Les économistes que vous dénoncez respectent cette idée. Avec elle, j’obtiens l’homo oeconomicus. J’obtiens les modèles mathématiques de Milton Friedmann. J’obtiens le marché idéal d’Arrow-Debreu. J’obtiens l’immense valeur de la concurrence. J’obtiens un cadre de pensée du monde extraordinairement versatile, adaptable à tout ce que je peux toucher. Tout cela se déduit assez aisément d’une seule hypothèse.
Cette hypothèse peut se vérifier expérimentalement en faisant la fête, en s’offrant une prostituée et je ne sais pas quoi d’autre. Tout le reste s’ensuit.
Cette hypothèse implique que les relations humaines entre individus à peu près égaux sont possibles. Une confiance minimale entre les individus doit exister. Sans cela, un escroc ne peut plus trouver de pigeons, un financier des débiteurs, une banque des garanties. Etc… Cette hypothèse me donne un sens à l’expression « coeur du capitalisme ». Je pense y être avec mon hypothèse.
Elle implique que le seul frein à l’abus de confiance est la sanction de la clientèle. Cela n’est possible que dans des conditions analogues ou proches à celles d’un marché Arrow-Debreu. Dans cette utopie, tout le monde est égal à tout le monde. Personne ne peut influencer le marché.
Tout ce qui fait sortir le monde de ce modèle mathématique permet des manipulations. En théorie, elles sont réglées par des arbitrages. Toujours en théorie, ces arbitrages doivent suffire à corriger toutes les distorsions. Je n’y crois pas.
Plusieurs auteurs se sont attaqués à ce genre de théorie de façon convaincante. Par exemple, Mandelbrot a montré que les marchés financiers ne suivent pas le modèle classique. Cette idée a un bémol. La plupart du temps, sur de très courtes périodes, le marché financier est décrit par cette théorie. Supposer que cette théorie marche aussi pour les longues périodes est une grosse erreur. Le modèle de marché d’Arrow Debreu aurait été discuté par John Nash pour arriver à deux conclusions fort intéressantes. D’abord, toutes les conditions de départ admettent un grand nombre d’équilibres. Ensuite, les marchés choisissent toujours l’équilibre avec la plus mauvaise répartition possible (Je pense à Pareto). L’inégalité serait (si je ne me trompe) totalement naturelle au capitalisme.
Cela a un effet assez « amusant ». Il y a automatiquement des gagnants et des perdants dans le jeu du capitalisme. Les perdants ne peuvent plus fournir aux gagnants les rendements espérés. Leur argent va s’immobiliser ou se transformer en or. Les perdants ne peuvent plus croire les gagnants quand ceux-ci leur promettent des emplois, de la richesse, de la croissance etc… Ce sera toujours une baisse de revenus pour eux. Toute évolution (les fameuses « réformes structurelles » courageuses) devient une baisse de revenus pour les plus pauvres jusqu’à éviction complète du système économique. Les gagnants (aujourd’hui, ils se posent en créateurs d’emplois) veulent absolument garder la proportion de gains qui a fait d’eux des gens riches (donc bons). Ils vont mettre la pression sur les perdants (donc mauvais) pour que les rendements qu’ils veulent leurs soient accordés (toujours les réformes structurelles courageuses qui libèrent le potentiel de croissance bloqué par les archaïsmes). Pour les gagnants, il faut absolument détruire tout ce qui les gênes dans l’augmentation de leurs gains. Il faut absolument qu’ils soient remboursés de tous leurs prêts au taux qui les arrange. Sinon, ils cessent tout prêt et c’est l’implosion. La fameuse confiance des investisseurs qui sert, entre autres à Cameron, à justifier la rigueur est ici. En face, faute de moyens disponibles, on résiste. Ce n’est pas du courage, juste l’absence de l’argent nécessaire pour s’acheter des produits.
Le système est bloqué. Le coeur du capitalisme a fondu sous l’effet de ses dettes et des inégalités qui s’ensuivent.
La guerre devient un moyen de débloquer la situation. Le massacre des plus pauvres élimine des gens sans perspective. Les destructions font disparaître ce qui est obéré par une dette qui en devient caduque. Je déteste infiniment cette option.
Dans mon idée de la situation, tout ce qui précède peut se ramener à l’affirmation « Ce qui rapporte est bon. Ce qui coûte est mauvais ». C’est une histoire. C’est un mensonge. Il nous a mené dans une impasse sévère. L’effondrement nous guette. Je vous rejoins ici complètement pour vous dire qu’il y a urgence.
Je pense que tout cela démarre avec une histoire que nous nous racontons tous les jours. Il nous faut une autre histoire à nous raconter. Elle devra nous raconter comment différencier le bien du mal.
Vous demandez un système où le comportement vertueux est récompensé. Je suis votre homme pour cette idée. Je vous pose la question : Comment est-ce que je reconnais un comportement vertueux ?
Il y a le « Donner. Recevoir. Rendre » qui serait possible. Sa faiblesse est l’absence de lien avec le bien et le mal. Il ne me permet pas de dire si un acte est bon ou mauvais. Je ne vois pas comment dire sur sa base (donner, recevoir, rendre) si un acte est vertueux et donc offrir une récompense à son auteur.
Il y a la décence commune d’Orwell. Sa faiblesse est sa dépendance de la culture locale. Le bien dans un lieu pourrait ne plus l’être dans un autre. C’est ce qui a détruit l’influence des religions sur nos vies.
Il y a le « Aime ton prochain comme toi-même ». Que signifie s’aimer ? Que signifie aimer ? Des bibliothèques ont été remplies avec ces questions. Elles ne donnent pas la réponse.
Il y a « Voir la paille dans l’oeil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien ». Je l’aime bien celui là. Si je trouve que quelqu’un fait un mal, cela signifie que je fais le même mal ou ai tout ce qui faut pour le faire ou pire. Je trouve qu’il peut s’appliquer au bien. Si je vois un bien chez mon voisin, alors ce bien est chez moi. Sa faiblesse est qu’il est trop personnel.
Les recherches continuent.
Nous voilà servi , malgré le manque d’intérêts des intervenant sur votre remarque sur le pedigre de Monsieur charles Dallara !
Merci monsieur Jorion d’avoir pointé ce manque sur wiipédia !
Charles Dallara
Carrière :
* 1982-1983 : Administrateur remplaçant au FMI
* 1983-1985 : Assistant du Secrétaire du Trésor des États-Unis chargé des questions monétaires internationales
* 1984-1989 : Administrateur (executive director) au FMI
* 1985-1988 : Assistant du Secrétaire du Trésor des États-Unis chargé de la politique économique internationale
* 1988-1989 : Conseiller du Secrétaire du Trésor des États-Unis
* 1991-1993 : Managing Director de JPMorgan Chase, il est dirige Morgan’s investment and commercial banking business pour l’Europe de l’Est, l’ancienne URSS, le moyen orient, l’Afrique et l’Inde.
* 1993-: Directeur de l’Institut international de la finance
Divers :
* Charles Dallara est membre du Council on Foreign Relations (CFR) ……
* Charles Dallara a participé à la conférence Bilderberg de Baden-Baden, Allemagne en 1991
Je sais le temps qu’il fait.
Il fait froid, et j’ai bien peur d’avoir déja dis ça hier.
Et quand je vois que dans le ciel, il n’y a que des nuages, parfois rouges, parfois, noir, ou encore roses, j’ai bien peur de devoir me répéter demain. Je ne sais même plus ce que c’est le soleil.
Cordialement
J’ai l’impression que vous vous êtes trompé de blog. Essayez plutôt celui-ci:
http://blogs.tv5.org/
Monsieur Jorion,
serait-il possible que vous développiez un petit peu cette idée selon laquelle la BCE ne devrait pas être confiée à des mécanismes démocratiques.
Est-ce que vous limitez l’explication a un problème de compétences ?
Ne pensez vous pas que les implications de cette position sont profondes (peut-être les institutions démocratiques sont-elles incapables de piloter des sociétés aussi complexes que les nôtres) ?
Je ne vous lis pas depuis longtemps peut-être avez vous déjà développé ces idées quelque part…
Le lien pour le torrent de la vidéo : ici
Je pose le lien très en retard, parce que je n’ai pas disposé de connexion de vendredi à ce matin…
Cher Monsieur Jorion
Je veux Bien que les économistes soient les responsables. Mais quand même! Les politiques qui de puis plus de trente ans financent les retraites, l’assistanat, la sécurité sociale, etc; etc. avec de la dette, ne croyez-vous pas que les politiques qui sont très conscients de leur laxisme sont encore plus responsables. approuvez-vous la démagogie permanente des homes politiques de gauche comme de droite? N’est-ce pas leurs mensonges qui nous ont mis dans le mur?
Monsieur Jorion, dites-moi que les politiques ont plus de responsabilités que les économistes.
il ne faut pas avoir fait l’ENA pour comparer 2 chiffres: recettes, dépenses.
Auto-Démantèlement d’une centrale à charbon EDF, au Havre, en ce moment même.
Ce matin à 8h20, un incendie s’est déclaré dans la salle des machines de l’unité 2 de production de la centrale EDF du Havre, en Seine Maritime.
Les sapeurs-pompiers (SDIS 76) ont été immédiatement appelés.
A 10h00 ce matin, il n’y a pas de blessé identifié. L’ensemble du personnel présent sur le site a été évacué. Ce qui représente plus de 300 intervenants.
L’origine de l’incendie n’est pas encore connue. Les huiles qui brûlent ne présentent aucune toxicité pour les riverains et ni pour l’environnement.
Par mesure de précaution les unités de production n°1 et 4, alors en fonctionnement, ont été arrêtées. L’unité de production n°3 ne fonctionne plus depuis les années 90.
Dès le départ de l’incendie, la Préfecture a été informée ainsi que la Ville du Havre et les maisons de quartiers de l’Eure-Brindeau et des Neiges.
Le Plan d’Organisation Interne a été déclenché. Il permet de réunir et mettre en œuvre les compétences nécessaires à la gestion de la situation.
L’arrêt de la centrale n’aura aucun impact sur l’alimentation en l’électricité des clients.