Billet invité
Tout étonnés de bénéficier d’une accalmie dans la tourmente (tout est relatif), les dirigeants européens en profitent pour avancer leurs pions, espérant que cela finira par tourner à leur avantage. Afin de faire bonne figure, les discours avantageux peuvent se multiplier dans les salons du forum de Davos, tandis que l’austérité étend son ombre qui grandit.
La baisse des taux italiens à court terme (ainsi que celle des taux espagnols à dix ans sur le marché secondaire) alimente leur optimisme, les banques du pays puisant dans les crédits de la BCE sans prendre trop de risques, puisque les maturités sont inférieures à la durée de ses prêts. Il est désormais espéré la poursuite des bienfaits du LTRO – l’opération de prêts à trois ans de la banque centrale – puisqu’elle va elle-même être renouvelée, ce qui procurerait aux gouvernements le répit qu’ils n’ont jamais trouvé, pouvant même leur faire trop vite croire que c’est gagné ! En oubliant qu’ils créent eux-mêmes les conditions de nouveaux rebondissements.
Leur durcissement va dans l’immédiat atteindre la Grèce, où le coût de la restructuration de la dette que les banques privées ont refusé de régler dans son intégralité fait l’objet de conciliabules de la dernière heure afin de le répartir. Celles-ci étant, comme Josef Ackermann de la Deutsche Bank l’a fait suavement remarquer, déjà bien bonnes d’accepter presque 70% de pertes sur leurs créances, elles n’iront décidément pas au-delà et il ne reste plus qu’à se partager ce qui a été qualifié par Jean-Claude Juncker de “petit ajustement”, soutenu par la Commission. Celui-ci pourrait quand même représenter quelques 11 milliards d’euros – qui viendront s’ajouter au prêt de 130 milliards d’euros – une fois accepté l’accroissement du ratio dette/PIB du pays à 125% en 2020 au lieu de 120%.
Les gouvernements allemand et français accueillent fraîchement la perspective de devoir augmenter leurs garanties financières au FESF, non sans espérer pour certains que la BCE se résolve à boucler le dossier à leur place, si les banques ne bougent pas. Dans tous les cas de figure, cela impliquera d’imposer des sacrifices supplémentaires aux Grecs, afin de rester dans l’épure du second plan de sauvetage, pour ne pas y revenir une troisième fois, est-il expliqué, ou pour gagner suffisamment de temps, est-il intérieurement pensé.
Le commissaire européen Olli Rehn a annoncé “un train de mesures qui ouvrira la voie à une solution viable pour la Grèce”, que les Grecs qui en ont pris connaissance par la presse ont immédiatement qualifié de “dix commandements” : coupes dans les pensions complémentaires, nouvelle hausse de 25% des impôts sur l’immobilier, mesures de dérégulation du marché du travail débouchant sur des baisses de salaires dans le secteur privé, suppressions d’organismes et d’emplois publics (150.000 d’ici 2015)… et réduction des crédits militaires.
Afin de respecter leurs objectifs 2012 de diminution du déficit public, en dépit de la récession et du chômage qui ne cesse d’augmenter, les Espagnols sont aussi sommés de monter en première ligne. En visite à Berlin, Mariano Rajoy semble avoir été convaincu de cette nécessité, après avoir envisagé de renégocier l’objectif établi à 4,4%, avec comme contrepartie significative “l’extraordinaire respect” de la chancelière. Devant la douleur des autres, on s’incline.
Fin 2011, l’Espagne comptait officiellement près de 5,3 millions de chômeurs, soit un taux de 22,85%. Plus d’un jeune sur deux de moins de 25 ans n’a pas d’emploi et le nombre de foyers dont tous les membres actifs sont au chômage est de 1,5 millions. 3 à 4% du PIB sont dépensés pour soutenir et encadrer les chômeurs, qui se réfugient quand ils le peuvent dans l’économie informelle pour survivre.
Très endettées, les 17 régions espagnoles ont lancé ces derniers mois de sévères plans de rigueur afin d’assainir leurs finances, amputant notamment leur budget santé et éducation. Mais au troisième trimestre, leur déficit global était encore de 135 milliards d’euros et elles doivent atteindre l’objectif du déficit zéro à l’horizon de 2020, de même que l’État.
Les fonctionnaires manifestent par dizaines de milliers dans les régions les plus touchées, les pharmacies qui approvisionnent les hôpitaux baissent leur rideau pour protester contre les impayés, de nombreux établissements d’enseignement ne sont plus chauffés.
Des coupes budgétaires de 8,9 milliards d’euros ont par ailleurs été annoncées à Madrid, ainsi que des hausses d’impôt de 6,3 milliards d’euros. Mais, pour parvenir à réduire comme promis le déficit à 4,4% du PIB cette année, 40 milliards d’euros devront être trouvés alors que la Banque d’Espagne prévoit une chute de 1,5% du PIB.
La situation n’est pas meilleure au Portugal, les deux économies étant très interdépendantes et le transfert au budget de l’État des fonds de pension des employés des banques ayant permis de respecter les objectifs de réduction du déficit de 2011. Mais cette opération ne pourra pas être renouvelée en 2012, alors qu’une contraction de 3,2% du PIB est officiellement envisagée pour cette année. Le retour sur le marché étant prévu pour 2013, un second plan de sauvetage pourrait se révéler vite nécessaire, afin d’obtenir de nouveaux prêts en plus des 78 milliards d’euros du premier. Car le rendement de la dette à dix ans, dont la note est maintenant dans la catégorie “spéculative”, est monté à 14% sur le marché obligataire, et le niveau des CDS a atteint 1.305 points de base (correspondant à une prime d’assurance contre le défaut de 1,3 millions d’euros par an pour un emprunt de 10 millions d’euros sur 5 ans).
Enfin, signe de l’ampleur des difficultés que rencontrent les Portugais, l’Université de Porto vient d’estimer que l’économie informelle représente désormais 25% du PIB du pays et ne cesse de croître, aboutissant à une diminution des recettes fiscales de l’État. Dans ce contexte, une restructuration de la dette pourrait aussi s’imposer, qui toucherait à nouveau les banques allemandes et françaises, les banques espagnoles détenant surtout la dette privée, beaucoup plus importante.
La Grèce pouvait jusqu’à présent être présentée comme le mouton noir de la famille, une exception. Cela ne va plus être le cas.
176 réponses à “L’actualité de la crise : LES COMMANDEMENTS DE LA RIGUEUR, par François Leclerc”
SOS EUROPE FROM EX GREEK COMMISSIONER TO ROMANO PRODI:
Ex Commisioner and Greek Minister of Education Anna Diamantopoulou Sends “Europe SOS” Letter To Romano Prodi
http://greece.greekreporter.com/2012/01/26/minister-of-education-sends-europe-sos-letter-to-romano-prodi/
“We need to react now and enhance the voices of important EU leaders by creating a ‘Europe SOS’ movement that will provide us all with new prospects before it is too late. Let’s take action now” wrote Mrs. Diamantopoulou in her letter.
« … before it is too late » :
fermer les marchés spéculatifs at once + déclarer l’état d’urgence et bloquer les mouvements de capitaux aux frontières de l’Union Européenne en nationalisant d’office les chambres de compensation Euroclear et Clearstream.
mise en oeuvre : réquisition des data centers par l’intervention de la police.
Ce serait « Méga » rigolo.
Euroclear et Clearstream, fermées comme les officines de vulgaires fraudeurs aux dividendes des ayants droits d’auteurs.
Au moins avec de telles propositions on ne s’ennuie pas!
C’est une excellente idée. Au lieu de se prendre la tête avec Merko pour voir éclater l’Europe et farfouiller dans des comptes hypothétiques pour diminuer la dette de façon substantielle, il suffit de chercher là, et redonner aux « investisseurs » (multinationales, fonds, banques et grandes fortunes) le fric qu’ils ont volé et planqué.
Les bienfaits d’une telle action ne s’arrêteront pas là.
Déjà, pour mettre en place une taxe sur les transaction financière, je ne vois pas d’autre façon de contrôler l’ensemble des flux.
« Monti déclare la guerre aux fraudeurs fiscaux italiens. Les contribuables indélicats font perdre quelque 300 milliards d’euros chaque année au Trésor public de la Peninsule. »
http://www.lefigaro.fr/international/2012/01/26/01003-20120126ARTFIG00723-monti-declare-la-guerre-aux-fraudeurs-fiscaux-italiens.php
Houch ! Pablo, ils viennent d’essayer ici en Belgique de faire pareil, regardez ce que cela à donné !
Directement les concernés parlent de jalousie !!!….Pour l’Unizo ( équivalent medef mais cependant, n’oubliez pas que vous êtes en BE et que donc qu’Unizo représente le medef du nord de notre pays )
« Les employeurs ont le sentiment qu’ils sont dépeints comme des suspects, des fraudeurs. Il y a beaucoup de jalousie envers les employeurs et cela se ressent dans l’accord de gouvernement »,
http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/715718/l-unizo-critique-vertement-le-gouvernement.html
Ca vous situe directement sur leurs intentions !
Monti…Python ?
Spam, spam, spam…
http://www.dailymotion.com/video/x3a5yl_mp-spam-srtfr_fun#rel-page-5
Sourire, un « spot publicitario »
http://www.youtube.com/watch?v=PvQhnfddNtI
Je propose aux services du fisc de particulièrement visiter le quartier des diamants à Anvers…la fraude fiscale et à la tva y serait gigantesque et bien connue de tous.
Pour les PME italiennes j’ai cru comprendre que la fraude fiscale est un cercle vicieux:
– le travail au noir cohabite difficilement avec le respect des lois, ceux qui ne fraudent pas risquent de ne pas pouvoir résister à la concurrence de ceux qui fraudent
– les taxes sont calculée en fonction d’un « certain » niveau de fraude
– les fraudeurs sanctionnés ne peuvent en général pas survivre.
Je ne sais pas dans quelle mesure tout cela est exact (mais qui cherche à le savoir?), je suis par contre persuadé que ces arguments sont souvent avancés avec sincérité par ceux qui sont à juste titre effrayés par les menaces qui planent sur eux. Les élus de base (cité, régions) n’ont aucune raison d’aider à luter contre la fraude correspondant à des taxes dont leur budget ne bénéficierait pas, bien au contraire (imaginez la tête du maire de Cortina d’Ampezzo, de ses administrés et mêmes des employés au sort le moins enviable quand un nuage d’agents du fisc s’est abattu sur cette opulente station de ski pendant les fêtes.)
L’application des sanctions semble confiée à des entreprises privées (Berlu est passé par là) qui commettent beaucoup d’erreurs et ne sont assurément pas mues par le souci de l’intérêt général.
Le genre de situation qu’on ne redresse pas en un clin d’oeil…
Vendredi 27 janvier 2012 :
Les taux des obligations du Portugal battent leurs records historiques.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 17,177 %.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 21,111 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 19,822 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 15,220 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
L’agence de notation Fitch abaisse la note de la dette souveraine de cinq pays de la zone euro, dont l’Italie et l’Espagne.
L’Italie est ainsi rétrogradée de « A+ » à « A- » avec une perspective « négative ».
L’Espagne passe de « AA- » à « A », avec une perspective « négative ».
La Belgique est abaissée de « AA+ » à « AA », perspective « négative ».
Chypre passe à « BBB » à « BBB-« , la perspective étant aussi « négative ».
La Slovénie est rétrogradée de « AA- » à « A », avec une perspective « négative ».
L’Irlande est confirmée à « BBB+ » avec une perspective « négative ».
Pauvre BA, avec le dix ans espagnol qui passe sous les 5% et le dix Italien sous les 6%, le WE va être bien difficile.
Tu te dis qu’il reste les agences de notation pour te raccrocher aux branches, mais plus les notes sont mauvaises et plus les taux baissent. Comme toujours, les agences ont des mois de retard alors que les marchés ont des mois d’avance.
Même la France dégradé par SP se finance sur des plus bas quasi historiques et continue ainsi a diminuer le taux moyen de sa dette.
Le sentiment du risque est en train de baisser et l’Europe en profite.
Le pire n’est pas certain.
Dormez en paix, tout va bien !
Oui, mais on va finir par se ‘réveiller en guerre’ !
En attendant : http://www.youtube.com/watch?v=D4_QxuR6ZnM
Oui tout va bien, la solidarité internationale fonctionne, nos euroïques concitoyens soutiennent les modestes fonctionnaires californiens, j’ai craint un instant de l’ironie subliminale de votre part.
« L’Italie et l’Espagne dégradées par Fitch
L’agence de notation dégaine après Standard and Poor’s mais épargne la France.
L’agence d’évaluation financière Fitch a abaissé vendredi la note de l’endettement à long terme de cinq pays de la zone euro, dont l’Italie et l’Espagne. La note de l’Italie a été abaissée de deux crans à « A-« , celle de l’Espagne de deux crans à « A », celle de la Belgique d’un cran à « AA », celle de la Slovénie de deux crans à « A » et celle de Chypre d’un cran à « BBB-« .
http://www.lepoint.fr/economie/l-italie-et-l-espagne-degradees-par-fitch-27-01-2012-1424570_28.php
Normal, « Fitch est sous le contrôle du holding français Fimalac »…Mais je ne vous apprend rien…
Ils vont patienter encore un peu !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fitch_Ratings
Justement, à propos de la France, je me réjouis de partager cela…
La dette de la France, un secret bancaire ?
Ivan du Roy
http://www.cadtm.org/La-dette-de-la-France-un-secret
@Charles A.
Et la France, comme d’autres pays, détient beaucoup de créances !
Vis à vis de la Cote d’Ivoire par exemple… Alassane Ouattara en visite à Paris Cette semaine…
http://www.challenges.fr/entreprise/20120127.REU8214/fitch-abaisse-les-notes-de-cinq-pays-de-la-zone-euro.html
Comme çà, Paul, de nouveaux fonds de pension vont pouvoir se gaver.
en bref, le prêt géant fait aux banques privé par la BCE ne vise qu’a gagner du temps, très bien mais on se demande toujours pourquoi faire?
pour faire accepter aux peuples la politique éclairée des marchés ?
Zoé Varrier sur France Inter, 20h – 21h ce vendredi :
« La fausse révolution démocratique de l’Islande »
La pauvreté cachée, le pouvoir des banques en train de se reconstituer.
Amicalement,
Delphin
@Delphin
Oui, belle émission hebdo, une des rares choses encore audible sur Inter !
Joli générique, et titre ‘NOUS AUTRES’ inspiré d’un livre de Eugène Zamiatine de 1920, traduction française 1971,et réédité en 2012 !
Roman de science-fiction étonnant, un ‘avant 1984’…
Lecture conseillée ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Nous_autres
Allez les Vikings !
Ce samedi, sur France Culture, Terre à Terre (7h-8h), émission de Ruth Stégassy consacrée au Japon de Fukushima.
Mycle Schneider, consultant en énergie, fondateur de Wise Paris qui revient du Japon :
« Le Japon est sur une situation non pas de sortie, mais d’abandon du nucléaire. A chaque arrêt annuel d’un réacteur pour rechargement, la population ne veut plus qu’il redémarre. »
« Les zones de contamination évoluent, car la radioactivité déposée dans les montagnes redescend dans les plaines cultivées. »
Delphin
Voir aussi l’article de Sophie Verney-Caillat interrogeant le même auteur, paru dans Rue 89: « Accidents nucléaires au Japon : « Ça dépasse le pire cauchemar » »
http://www.rue89.com/planete89/2011/03/14/accidents-nucleaires-au-japon-ca-depasse-le-pire-cauchemar-194827
Je suis allé voir dans wikipédia la note sur le roman de SF « Nous autres », écrit en 1923 par un soviétique qui s’est exilé en France car son roman a été interdit (cf.wikipédia).
Ca donne envie de lire, effectivement , ce roman sur la normalité.
Merci de l’info Paco 76
Delphin
@ Francois
« le rendement de la dette à dix ans, dont la note est maintenant dans la catégorie “spéculative”, est monté à 14% sur le marché obligataire, et le niveau des CDS a atteint 1.305 points de base »
Cela veut-il dire que le taux de la dette a 10 ans est de 14% et qu’en plus, on rajoute 13% pour l’assurance CDS ?
Un investisseur qui veut s’assurer contre le risque de ne pas être remboursé d’une obligation qu’il a acheté doit payer une prime, tandis que l’émetteur d’une obligation doit payer un coupon: un intérêt pour les fonds qui lui ont été prêtés.
et les cds non activés, sont remboursés à leur souscripteurs ?
zzz..
Bonsoir Francois,
j’aurais une question qui me taraude concerant ces fameux CDS, et je pense que bon nombre de lecteurs de ce blogs se la posent également: est il obligatoire de souscrire a un CDS lorsque qqun ou une institution »achète » de la dette souveraine, ou cela est il facultatif ?
par avance merci
Bonjour,
Cette assurance-là n’est pas obligatoire !
Romain, absolument pas. Malgré l’explosion du marché des Cds sur les dettes souveraines – essentiellement celles de la zone euro – depuis début 2009, manifestation première de la spéculation sur les obligations sous-jacentes, le volume notionnel brut (le montant total « assuré » par les Cds). est sans commune mesure avec l’encours des dettes souveraines lui même. Et ce malgré toutes les positions à nu pour lesquels l’acheteur de protection n’est pas exposé à la dette au niveau du montant « assuré ».
Quant au notionnel net, l’exposition réelle sur un Cds après compensation, c’est encore plus négligeable. Il dépend, je dirais, du niveau de maturité de la spéculation sur les dettes sous-jacentes grâce à ce marché des Cds. Plus cette spéculation est « mûre », voire tombée de l’arbre, moins le notionnel net, l’exposition réelle baisse en valeur absolue comme en pourcentage du notionnel brut. Et inversement bien sûr…
Ainsi à ce jour, le net sur les Cds grecs enregistrés par la chambre de clearing DTTC (qui rassemblerait d’après le FMI 75 % des Cds) ne représentait que moins de 5 % du brut, 3,2 milliards $ sur 68 milliards, alors que le Cds souverain le plus important au monde au niveau de l’exposition nette, le français, voit son notionnel net représenter 20 % du brut, 22 milliards $ sur 116 milliards… pour une dette sous-jacente de 2 100 milliards $ (1 600 milliards €)…
Les 1000 plus gros Cds au monde, souverains et, surtout, corporates :
http://www.dtcc.com/products/derivserv/data_table_i.php?tbid=6
C’est possible d’être plus clair Vigneron et de minimiser les termes techniques financiers pas très clair pour beaucoup?
Merci
Tchoo, désolé, mais je vois pas comment faire plus clair, plus « clearé »…
Un organisme de clearing centralise, supervise, effectue les compensations entre acteurs, etc, sur un marché donné, ici c’est le DTCC, Depositery Trust & Clearing Corporation pour les Cds. Les bonds corporate sont les obligations émises par des entreprises privées. Le notonnel est ici le montant « assuré » par Cds, montant brut, sans compensation des positions qui s’annulent entre acheteurs et vendeurs, ou net, après compensation, soit l’exposition nette réelle et totale des vendeurs de Cds vis à vis des acheteurs en cas de défaut.
Peut-on s’assurer contre le risque de ne pas être remboursé par un CDS sur le défaut d’un obligataire ?
Non je dis ça parce que le taux d’intérêt étant en théorie la juste appréciation de la confiance accordée à l’emprunteur, ce taux demandé sur certaines obligations au delà d’un certain seuil appelé seuil critique, entre de facto, par faillite irrémédiable, la mise en action du principe de la compensation négative, elle même entraînant obligatoirement la mise en route du CDS. Et le mouvement peut s’emballer par effet de contagion selon le principe de la cascade ou encore plus précisément par « effet réseau » le volume devenant d’une importance notable rendant l’action même du CDS nulle et donc défaillant. C’est inquiétant pour le moins et c’est le risque qui devrait être corrigé rapidement pour tenter de stabiliser le système.
Il faudrait en fait, selon moi, même si je n’ai pas de religion définitive en la matière, en venir à deux options véritablement efficaces, qui permettraient une assurance réelle qui ferait que l’obligataire emprunte l’équivalent de sa dette à un tiers, la dette « miroir », afin de garantir l’emprunt initial. En rendant cette action continuelle de manière annuelle par exemple, sans qu’un des acteurs concernés ne puissent refuser cette garantie totale, et ce n’est pas dans son intérêt bien compris, puisque tout le système est ainsi garant, on assure ainsi la perpétuation de la garantie sans limite et sur l’intégralité du montant, rendant toute compensation fiable et certaine. Ou alors deuxième option mais trop radicale, ne pas prêter à celui qui emprunte. C’est un ensemble d’actions et d’interactions avec parfois des cycles de rétroactions dont les tenants et les aboutissants inspirent l’étonnement pour le moins.
@ Dr Georges Clownet
« Peut-on s’assurer contre le risque de ne pas être remboursé par un CDS sur le défaut d’un obligataire ? »
L’étape suivante serait de se garantir à nouveau contre la défaillance de cette assurance…
Ça me semble proche d’une pyramide de Ponzi. Au mieux on pourrait viser à une très forte répartition du risque, par exemple on pourrait imaginer un système où quand un pays fait défaut sur ses obligations les détenteurs d’obligations de tous les autres pays contribuent à annuler la perte par une (faible) contribution. En réalité un tel système ne pourrait pas fonctionner puisqu’il permettrait de prêter n’importe quelle somme à n’importe quel pays (de même que les préteurs des subprimes ont voulu croire que le risque était tellement dilué qu’il n’existait plus.)
Une compagnie d’assurance automobile peut à son tour s’assurer (réassurance) contre une variation inhabituelle du nombre de sinistres qu’elle rembourse mais ça n’a de sens que si le réassureur est nettement « plus gros » que le compagnie en question.
Les CDS ne sont pas réellement des assurances. Les assurances sont basées sur une connaissance préalablement acquise de la fréquence d’un grand nombre de petits sinistres. Il n’est ni possible ni d’ailleurs souhaitable de s’assurer contre le réchauffement climatique ou l’épuisement des ressources pétrolières.
GL Vous croyez ? Tout de suite les gros mots. Mais pas du tout. Parce que vous vous êtes donné la peine de lire ce petit développement concernant la réassurance permanente sans limite et obligatoire étendue à tous, je vais vous révéler un secret, dont très peu d’initiés ont connaissance. C’est un truc simple que tout le monde connaît et qui s’appelle l’empathie, une des clés retenue par l’évolution et qui a permis à notre espèce de devenir dominante dans sa niche écologique. En favorisant cette attitude, en augmentant son effet dans le système vous le stabilisez et le rendez pérenne. Rappelez vous enfant, du jeu, je te tiens, tu me tiens par la barbichette ! Mais en plus fin.
Etonnant non ?
décidément, quand la folie de l’Euro maintenu nous tient, on y sacrifie tout, et on accepte le retour au sousdéveloppement!
@johannes finckh
Toutes proportions gardées, ça me rappel la politique du « Franc fort » des années 1990 avec feu Bérégovoy…L’Histoire se répète ?
Et Laval surtout dans les années 30, la bonne nouvelle c’est que le front populaire est proche dans un premier temps…par contre la suite fut nettement moins joyeuse.
http://www.alternatives-economiques.fr/1935–laval-choisit-la-deflation-_fr_art_81_7937.html
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/03/09/apres-la-deflation-laval-la-deflation-trichet/
Cela confirme surtout que les politiques et surtout les économistes ne comprennent pas comment peut et doit fonctionner la monnaie au service de l’homme. Ils soutiennent, plus par bêtise et ignorance que par « méchanceté », la monnaie instrument du grand capital.
Cela confirme la phrase de Lacan:
« L’erreur de bonne foi est de toutes la plus impardonnable ».
Comment justifier un jour de plus de verser toutes ces sommes de « sauvetage » qui ne tentent de « sauver » que la rente du capital? C’est d’autant plus aberrant que cela prolonge peut-être un peu les flux des intérêts versés dans les poches des plus riches, mais cela appauvrit toujours davantage les victimes de cette politique aberrante sans aucun espoir.
Le seul espoir viendrait d’un homme qui se lèverait, en Grèce, au Portugal, en Italie, en Espagne, voire en France et qui dirait:
« Allez vous faire foutre, nous émettons une monnaie nouvelle, nous suspendons pour deux ans les paiements de la dette, nous relançons notre économie, et nous verrons alors comment nous pourrons reprendre nos engagements sur des bases nouvelles. Et si cela ne vous plait pas, ce sera la même chose! »
Les traités qui nous enchainent à cette aberration qu’est l’euro, il suffit de s’assoir dessus! Franchement, qu’est-ce que cela peut bien foutre, il suffit de le faire, car il faut en finir avec cet esclavage maintenu au seul bénéfice des déjà plus riches!
@johannes finckh
« L’erreur de bonne foi est de toutes la plus impardonnable ».
Oui, et : « Qu’est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi ? Et qu’est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c’est pour la bonne cause. » J. Prévert
http://www.youtube.com/watch?v=RiasT-KmxDE
Montand – qui s’est trompé plus souvent qu’à son tour ( il a passé sa vie à se tromper et à culpabiliser …et à le faire payer aux autres. Mais on l’aime bien quand même, avec ses défauts…).
Francis Lemarque, qui ne s’est pas trompé car il est resté un chanteur (engagé).
Manque plus que Mouloudji, le petit émigré si attachant avec son mauvais caractère.
Delphin
Il parait qu’ils sont à deux doigts de la sortie de crise 🙂
http://www.liberation.fr/economie/01012386225-crise-de-la-dette-accord-imminent-entre-la-grece-et-ses-creanciers-prives
Deux doigts au fond de la gorge alors !
C’est des foutaises!
Van Quickenborne :
La baisse de la note de la Belgique décidée par Fitch « prouve que davantage de réformes sont nécessaires, non seulement en Europe, mais aussi en Belgique ».
« Nous devons rester sur le chemin de l’orthodoxie »
« stimuler la croissance au travers de réformes structurelles sur le marché de l’emploi, mais aussi dans le domaine des pensions »
En quoi le domaine des pensions peut il bien stimuler la croissance??
mais c’est pourtant bien évident : il faut REMETTRE LES GENS AU TRAVAIL, ces feignasses…
De toutes façons,dites vous bien que,que ce soit le domaine des pensions où d’autres domaines,il n’y a plus grand chose d’important (économiquement parlant) à « libéraliser » .Les domaines agissant réellement sur l’économie globale d’un pays ayant déjà été vampirisés,ceux qui restent ne doivent pas peser bien lourd sur le PIB…
Lorsqu’on voit qu’en Italie,on en est à vendre des licences de taxi…Je n’habite pas là-bas mais si c’est comme en France,où on prend un taxi tout les 36 du mois,ça ne va pas agir beaucoup sur le budget des ménages : Le pouvoir d’achat restera en berne (et tout ce qui en dépend aussi par la même occasion . )
Ça ressemble plus à du grattage de fonds de tiroir idéologique qu’à une vraie politique réfléchie.
C’est les soldes : Tout doit disparaitre avant fermeture définitive…
[…] background-position: 50% 0px; background-color:#222222; background-repeat : no-repeat; } http://www.pauljorion.com – Today, 10:25 […]
Faillite ce soir de Spanair, deuxième compagnie aérienne espagnole après Iberia (avec 22 % de parts de marché et 2 500 employés). En 2011, elle a transporté 12,5 millions de passagers.
http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/01/27/catalunya/1327682057_912827.html
@Pablo75
C’est un ‘signal’ envoyé aux ‘marchés’ par Luis de Guindos…
Effrayant, ils sont tous en train de devenir dingues !!
http://www.elpais.com/articulo/economia/Espana/sera/dura/Bruselas/regla/deficit/cero/elpepueco/20120127elpepueco_30/Tes
Non, c’est une histoire (une de plus) de mauvaise gestion dans une Autonomie, en l’occurrence celle de la Catalogne. Si tu veux comprendre la raison de la faillite, lis les commentaires incendiaires des lecteurs de La Vanguardia (le journal catalan très proche de CIU, le parti de centre-droite qui gouverne la Catalogne en ce moment).
http://www.lavanguardia.com/economia/20120127/54245474471/spanair-deja-volar.html
Oui Pablo ils sont cinglés et en plus tous ces projets ne seront jamais menés à bien.Le problème est que 90 pct de la population ne s’y intéresse pas ou n’y comprend rien.Ils s’en rendent compte trop tard quand les lois sont votées et quand ils ont moins de salaire ou de retraite dans leur poche ou sur leur compte.
@Pablo75
Merci pour l’info, un peu plus dur avec les commentaires en Catalan !
De toute façon, d’une manière générale, les lignes intérieures sont de plus en plus concurrencées par le train, ce qui provoque pas mal de perte d’activité pour toutes les compagnies…C’est aussi le cas de Air France !
Le FMI demande à la Belgique de reconsidérer l’indexation des salaires
Voici enfin c’est dit c’est officiel:“La Belgique est membre de la zone euro donc elle n’a pas la possibilité de dévaluer sa monnaie. La pression se fait dès lors sur le marché du travail. » (fmi)
Preuve absolue que l’Euro c’est la peste et le choléra et que vous êtes le variable d’ajustement qui remplace la dévaluation.Leur objectif, on doit atteindre les salaires chinois.
Pour relancer l’économie sans doute?
La grève générale est plus que jamais d’actualité et cela sera la première d’une longue série madame Lagarde.Occupez vous de vos banques en faillite.
Lundi 30 janvier sera à marquer dans l’histoire sociale de l’Europe comme son jour le plus noir et espérons le début d’une révolte véritable.
Chez le dégradé de l’Elysée voici le menu pour dimanche soir:
-fin des 35 heures et donc des rtt
-tva sociale enfin tva medef de 2 pct
-une sois disant compensation pour les bas salaires, genre 20 euros net en plus par mois, mais ils vont vous prendre 20 fois plus sur un an avec la tva et le nouveau ‘travailler plus pour gagner moins voire plus rien du tout’.
-chômage à temps partiel développé mais sans grand budget
-et un pseudo plan logement qui mettra des années à se réaliser, histoire de détourner l’attention.
Soit le dernier cadeau de Sarko à Me Parisot et son MEDEF avant (espérons) le départ du locataire de l’Elysée.
Ils appellent ça la ‘compétitivité’, moi je dirais plutôt la précarité généralisée.
Ou il est suicidaire ou les Français sont des moutons.
On le saura vite.
Un grand moment de télévision en perspective avec JM Sylvestre en spécialiste économique(on ne rit pas)…et tous les journalistes aux ordres sur pas moins de
6 chaines de télévision( tv moscou du temps de l’URSS est battue).
Allez bon week end malgré tout.
On a pas fini de rire.
Plus c’est gros plus ils osent….
»Ou il est suicidaire ou les Français sont des moutons. »
Les français dont je suis sont :
De gentilles brebis déléguant les mouvements sociaux à d’autres.
Nous l’avons vu lors des grèves pour les retraites où nombreux sont ceux qui ralaient mais bien vite le plus important fut d’avoir de l’essence pour partir en vacances.
Les salariés de Total étant qualifiés de »privilégiés » qui bloquaient le pays.
Et dire que le réforme des retraites nous avait été vendue pour maintenir le triple A.
Les français en sont réduits à prendre dans la poche de leur voisin de palier et de ce fait épargnent les véritables bénéficiaires du système.
L’avant dernier cadeau du dégradé : le service minimum dans le transport aérien.
@fujisan,@dissy,@jeanpaulmichel
Si tu ne viens pas à Lagarde, Lagarde ira à toi !
« L’avant dernier cadeau du dégradé : le service minimum dans le transport aérien »
On peut aussi considérer que ce sont des signes ‘avant-coureur’ de la chute du ‘système’, ils ne savent plus quoi faire pour le maintenir…
Les français ne sont ni plus ni moins ‘moutons’ que les autres, pour la majorité, nous essayons de nous débrouiller au mieux, au ‘jour-le-jour’, mais pas comme les ‘taux’ !
Le chômage à temps partiel c’est mieux que rien, mais ça ne peut pas durer très longtemps.
Et alors arrive NAIRU, de Franco Modigliani et… Lucas Papademos :
« On tendra donc l’oreille vers cette multitude éparse de cris étouffés, de gémissements feutrés, de drames que couvre le silence. A défaut de pouvoir y mettre un terme – ni magiquement ni réellement –, on reconnaîtra au moins, dans un premier temps, être réellement désemparé par cette souffrance. Avant de se dire qu’elle porte la révolte, comme la nuée porte l’orage. »
http://www.actuchomage.org/2012012619022/La-revue-de-presse/tous-desempares-face-au-chomage.html
Des terroristes, puisque c’est la maréchaussée qui vous le dit !
La-bas si j’y suis, C’est de la faute à Milton ! partie 11 😉
On dirait que l’abandon de l’euro deviendra bientôt un souhait très majoritaire!
Tant mieux, car, avec une nouvelle monnaie nationale, la croissance reviendra instantanément pour quelque temps, après ces années de crise.
Même si je souhaiterais plutôt une monnaie de type SMT, une monnaie nationale vaut malgré tout mieux que l’euro qui nous enchaîne autant que jadis l’étalon or!
@johannes finckh
Détrompez-vous, l’abandon de l’euro ne sera rien d’autre qu’une rétroaction positive de la décroissance.
Croyez-vous que nous pourrons continuer à nous offrir toute l’énergie nécessaire à la bonne marche de nos économies quand on aura rien plus que de la monnaie de singe, du chocolat, des frites et des bières à échanger sur le marché internationale ?
La fin de l’euro veut aussi dire une inflation dingue pour tout qui se lance dans cette voie-là. Et c’est pas réjouissant.
C’est du grand n’importe quoi!
Il n’y a aucune raison de faire une inflation avec une nouvelle monnaie.
Et ce ne sera pas une monnaie de singe quand je acheter quelque chose avec!
Si on émet une monnaie nouvelle, je vous l’apprends sans doute, il suffit de papier, d’encre, d’une bonne imprimerie et c’est parti.
Si on verse les salaires dans cette nouvelle monnaie, ceux-ci achèteront aussitôt ce que le marché offre.
C’est bête comme chou.
C’est ainsi que l’on avait fait en Allemagne en 1948, et cela avait donné une très bonne monnaie, le DM.
Chaque fois qu’un pays fait faillite, il suffit d’émettre une monnaie nouvelle pour que cela reparte très bien.
Il me semble, du reste, que la nouvelle monnaie n’est pas indispensable après avoir déclaré faillite, mais elle l’est en zone euro, car nous ne pouvons pas continuer avec une monnaie unique sans les compensations d’une Europe fédéral, car les déséquilibres industriels et commerciaux s’aggraveront inévitablement encore entre l’Allemagne, les Pays Bas et le Luxembourg d’un coté et tous les autres pays de la zone de l’autre.
@johannes finckh
Il n’est pas question de faire de l’inflation pour de l’inflation, mais l’inflation des produits étrangers sera instantanée à chaque fois que nous dévaluerons notre monnaie.
Si nous payons notre pétrole peu cher c’est grâce à l’euro fort (même si il a évolué à la baisse et a donc fait monter le prix du pétrole récemment), et l’euro est fort car nous sommes rattachés à la machine allemande qui est une des rares à être performante en Occident, en tous cas c’est l’image qu’elle renvoie aux yeux de la communauté des nations et aux yeux de la finance.
Qui dit euro faible, dit pétrole cher. Et qui dit sortir de l’euro, dit avoir une monnaie dévaluée par rapport à l’euro (une monnaie moins forte que l’euro), et donc un pétrole bien plus cher.
Et alors! tant mieux si le pétrole se renchérit. On se lancera enfin dans la technologie qui économise des produits pétroliers, ce sera mieux pour nous et la planète. Nous pourrons produire local et stimuler les emplois locaux. Il est grand temps de diminuer notre dépendance extravagante du pétrole trop bon marché.
C’est vrai que les produits d’importation se renchériront, on achètera moins aux allemands et on relancera le production dans le pays, c’est bon pour les équilibres commerciaux. Et puisque les produits seront moins chers à l’exportation, on vendra plus aux allemands, etc. etc. Avancer le renchérissement du prix du pétrole, matière première, comme un argument contre le retour à une monnaie efficace et adaptée aux pays c’est vraiment faire preuve d’une ignorance totale des mécanismes économiques du commerce mondial.
Sans doute êtes-vous économiste pour débiter autant d’âneries!
chouette, comme cela, après, on pourra monter la TVA après sans craindre l’inflation (qui tue le rentier et dégrade la compétitivité)
et, le belge, tu dois choisir entre l’euro et l’indexation, tu prends quoi ?
« Pour parvenir à réduire comme promis le déficit à 4,4% du PIB cette année, 40 milliards d’euros devront être trouvés alors que la Banque d’Espagne prévoit une chute de 1,5% du PIB. »
C’est pourtant simple: le système délirant des 17 Autonomies coûte à l’Espagne entre 30 et 50 Mds € chaque année. Il suffit, donc, de le démanteler, ce qui se fera tôt ou tard, tellement les Espagnols en ont ras la casquette (à cause de son mauvais fonctionnement, et des inégalités, du gaspillage et des fraudes en tout genre qu’il a généré).
Au moment ou Hollande promeut plus de régionalisation, et observant que les länder allemand ont plutôt l’air (je dit bien ont plutôt l’air) bien gérés, peut-on en savoir plus sur ce qui n’a pas marché en Espagne: Une étude , un article, …?
C’est très simple: dans les peuples bordéliques (pour rester poli) du Sud de l’Europe, quand vous multipliez pas 17 les centres de pouvoir (et je vous rappelle que les régions espagnoles sont beaucoup plus autonomes que les françaises, allemandes ou anglaises – l’Ecosse inclue), vous multipliez par 17 les gaspillages, la corruption, les irresponsabilités, l’incompétence, la frivolité politique, les fraudes, la démagogie, les fanatismes nationalistes de type chimérique (comme le catalan) ou raciste (comme le basque), et, en dernière instance, la bêtise pure et dure. C’est ce qui s’est passé depuis 30 ans en Espagne (et sans distinction de couleur politique). Il y a un siècle le grand Unamuno disait que « le mal de l’Espagne est l’impunité dont jouit l’ineptie » (“El mal de España es la impunidad de que goza la inepcia.”). Il suffit de lire la presse espagnole chaque jour pour se rendre compte que c’est de plus en plus vrai.
@Pablo76
Et il y en a encore pour prôner la décentralisation en France. Ils doivent aimer les inégalités et la désunion. Mais bon c’est l’Etat leur grand ennemi…
@ Nicks
Étant donné que le problème est toujours la nature du Pouvoir (« Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ». Lord Acton), il est clair que plus on multiplie les centres de Pouvoir, et plus on multiplie la corruption et les gaspillages.
(Petite piqûre de rappel: « Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est, sous prétexte d’utilité publique, et au nom de l’intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! « (Pierre-Joseph Proudhon. Idée générale de la Révolution au 19e siècle)
@ Paco76
Troisième interlocuteur qui mélange nos pseudos…
Nicks, rien que les près de 600 milliards € de fonds structurels européens alloués et redistribués rien que pour la période 2000 à 2013 à la politique regionale, t’en fais quoi sans décentralisation, sans régionalisation ? Et tu crois vraiment qu’il resterait plus de monde au fin fond de la Creuse, de l’Ille et Vilaine, du Périgord ou de la Lozère sans la régionalisation, la décentralisation et l’action de l’UE ?
T’as pas connu les années 50/60, moi non plus, mais on m’a raconté. Et la fameuse « diagonale du vide » française, je crois pas qu’elle date de la régionalisation et je crois pas plus quelle ne se serait pas étendue sans régionalisation et transferts structurels européens, sans parler des fonds encore plus massifs de la PAC…
@Pablo75
Désolé pour l’erreur d’une unité dans le chiffre.
Pour le reste, l’anarchie est pour moi le pire de ce qu’on peut proposer en tant que système politique, précisément parce que ça n’en est pas un. La nature ayant horreur du vide, elle finit par s’organiser elle-même sans se préoccuper de l’idée d’égalité. Mieux vaut la devancer. Le gouvernement des hommes est nécessaire, mais ses formes ne sont pas figées et encore moins à établir une fois pour toutes.
@Vigneron
Ben c’est bête mais je suis issu de cette diagonale du vide. Quand je l’ai quittée, il y avait encore des services publics et on ne parlait pas de concurrence entre territoires, à coups de budgets comm’ mirobolants. Quant aux fonds structurels, on a vu comment ils ont été brillamment utilisés en Grèce, entre autres, à l’insu du plein gré des institutions européennes bien évidemment. Alors laissez tomber monsieur le girondin submersible ! Les faits ne plaident pas pour le régionalisme en ce moment. Mais monsieur habite peut-être un château bordelais, auquel cas le féodalisme est peut-être sa grande passion…
@Vigneron
Et une fois pour toutes, être jacobin ne veut pas dire être anti-européen. Il n’y aura simplement pas d’Union sur le modèle actuel, c’est tout. On le constate tous les jours il me semble non ?
En Espagne, chute de la consommation des ménages en 2011 (-5,8 % ), après celle de 2010 (-1,7%). Dans les moyennes et grandes surfaces la chute des ventes est de -7,2 %.
http://www.eleconomista.es/espana/noticias/3701433/01/12/Las-ventas-del-comercio-minorista-bajaron-un-58-en-2011-.html
Projet au rabais
Au final, le projet français pourrait donc s’inspirer du système britannique, qui consiste à taxer les actions en prenant en compte non pas le critère de territorialité comme le prévoit le texte européen, mais celui de la nationalité du titre, en l’occurrence française. En clair, l’acheteur devrait s’acquitter d’une taxe pour l’achat d’une action d’une entreprise française, quel que soit l’endroit où l’ordre est passé et quelle que soit la nationalité de l’acheteur. À noter, dans le cas du «stamp duty» de Londres, que 70% des acquéreurs sont de nationalité étrangère, ce qui ne pénalise pas les opérateurs de la City.
http://www.lefigaro.fr/impots/2012/01/27/05003-20120127ARTFIG00430-paris-envisage-de-taxer-les-actions-et-produits-derives.php
Le chef de l’État s’apprête à annoncer des mesures «fortes» et «impopulaires», notamment une hausse de la TVA pour alléger les cotisations patronales, mais aussi la fin du temps de travail obligatoire. Pour faire passer la pilule, il devrait aussi annoncer un dispositif d’amélioration du salaire net. «Il va faire du Schröder à la française, ce sera quelque chose de fort», prévient l’un de ses interlocuteurs.
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/01/27/01002-20120127ARTFIG00505-sarkozy-reprend-l-initiative.php
Passage en force avant une défaite aux élections ?
Toute loi peut être ‘défaite’ ou ‘non appliquée’, comme le CPE par exemple…
Par contre ‘la loi pour l’égalité des chances’ a été maintenue, ce qui est une arnaque de langage, puisque ‘l’égalité des chances’, c’est qu’on soit lièvre ou tortue, la ligne de départ est la même, c’est donc une ‘inégalité’ ! (sauf dans la fable…)
Avant, on parlait ‘d’égalité’ tout court, mais maintenant c’est juste un mot écrit sur la façade des mairies…
L’article indique en parlant du LTRO: « sans prendre trop de risques, les maturités sont inférieures à la durée de ses prêts ». C’est en partie correct mais cela induit en erreur. Les prêts LTRO de la BCE sont des prêts sur trois ans (cette partie là est correcte) mais pas à taux fixes. Le taux est variable et le montant d’intérêts est revu chaque semaine (http://www.ecb.int/press/pr/date/2011/html/pr111208_1.en.html). Le taux final ne sera connu que à la fin des trois ans. Les banques qui investissent dans de la dette gouvernementale en empruntant à la BCE (et je pense qu’il y en a pas beaucoup) ne prennent pas de risque de liquidité mais prennent un risque de taux (de transformation).
http://citoyennaif.blogspot.com/2012/01/prets-de-la-bce-beaucoup-de-liquidites.html
Merci de ces précisions !
Citoyen naïf, vous plaisantez je suppose ? Vous savez très bien que le taux final payé par les banques sur le LTRO sera au maximum de 1 %, sachant que la BCE est alignée sur la politique de taux de la FED avec un différentiel de taux de 100 bp max. Et il ne vous aura pas échappé que les marchés US comme européens ont applaudi bruyamment l’annonce de Bernanke de ne pas toucher aux taux directeurs dans les 3 ans qui viennent. Cqfd.
La « collaboration » entre autorités monétaires est « exemplaire ».
Le risque de taux est nul pour les centaines de banques qui sont passées au guichet du LTRO. C’est une bénédiction pure et simple. Et du trois ans à 1 % collatéralisé qui plus est avec de la daube, c’est pas du financement court terme, mais bien du moyen terme, surtout sur de la dette bancaire, et du moyen terme à prix imbattable. Suffit d’aller voir le coût des Cds sur les dettes de marché des banques françaises, comme leurs coûts et leurs besoins de refinancement, globaux et surtout court terme pour se faire une idée du cadeau. Ce LTRO est loin d’être suffisant pour resolvabiliser ne serait-ce que les banques françaises, ces grandes malades (il n’est que de voir BNP perdre en 2011 21 milliards € en décollecte et décote sur ses fonds européens de gestion collective et laisser du coup le leadership à JPMC sur ce marché, idem pour Axa, Crédit Mutuel, Aviva, Natixis, SG,…), ok, mais la liquidité à court terme est sacrément boostée, ça c’est sûr. Un peu d’air frais. Point.
http://www.agefi.fr/documents/1/380/201201/Y07F8338_Gestion.gif
Vigneron, je suis en partie d’accord avec vous, trois ans de liquidité pour des institutions qui en ont besoin c’est une aubaine. Mais je ne suis pas sur que les banques qui ont ce besoin de liquidité vont se servir de cet « air frais » pour acheter des obligations d’états à moyen terme. Si une banque à un bilan suffisamment solide pour faire ce genre de jeu, elle peut le faire pour moins chère et je ne suis pas d’accord avec vous sur le terme de « prix imbattable ». Si une banque est suffisamment solide elle peut emprunter dans le marché interbancaire sans collatéral ou avec collatéral à des taux bien inférieurs. Le taux sans collatéral au jour le jour Eonia (http://www.euribor-ebf.eu/euribor-eonia-org/about-eonia.html) était de 0.377% hier et le taux avec collatéral Eurepo (http://www.euribor-ebf.eu/eurepo-org/eurepo-rates.html) était de 0.246%. Bien inférieur aux 1% pour les emprunts à l’ECB (et plus proche des 0.25% pour les dépôts à l’ECB).
Du trois ans à 1 % ???? T’es pas naïf mon gars, t’es à la masse. IN-TROU-VA-BLE, pour personne en ce bas monde, personne. Et t’oublies que les probables 1 000 milliards des deux émissions LTRO arrivent et arriveront en surplus de liquidité pour plus des trois quarts de l’encours et surtout au secours des marchés interbancaires qui se grippaient sévère. Et faudra m’expliquer où tu vois une quelconque « solidité » par exemple des banques françaises submergées d’endettement à maturité particulièrement courte…
Tu vis sur un nuage rose mon gars.
Vigneron,
je ne suis pas sur à quoi vous faites références pour le taux de 1% sur trois ans. Le taux des LTRO de trois ans de la BCE est variable et le taux final ne sera pas de 1%. Mais pour une banque (pas un particulier) avec un bilan solide, le taux de 1% n’est pas impossible à trouver. Par exemple il est possible d’emprunter au jour le jour (taux Eonia qui, comme mentionné, était hier de 0.377%). Pour arriver à un taux à trois ans, on peut renouveler l’emprunt sur trois ans et se couvrir du risque de taux avec un swap Eonia. Le taux pour le swap Eonia deux ans était hier de 0.421% (chiffres public disponibles sur http://www.euribor-ebf.eu/eoniaswap-org/eoniaswap-rates.html). Il n’y a pas de chiffre officiel similaire pour le trois ans; mais de gré à gré il est possible d’obtenir un taux entre 0.45% et 0.50% pour cette durée. Il y a aussi des états solides qui empruntent à trois ans à des taux encore plus bas (l’Allemagne paie 0.39% à 3 ans ; la Hollande et la Finlande ne paient que légèrement plus).
Pour ce qui est de la solidité des banques, j’ai utilisé le terme dans une phrase au conditionnel car il est clair, comme vous le dites, que beaucoup de banques sont fragiles. Mais il reste quelques banques qui ont un bilan solide et un surplus de liquidité. Les « marchés interbancaires qui se grippaient sévère » (pour utiliser votre terme) sont le reflet de cette dualité où une minorité riche en cash et avec un bilan solide pense que « pour manger avec le diable il faut une longue fourchette » (et utilise la BCE comme fourchette) et une majorité pauvre en cash et avec un bilan fragile qui a besoin de sa dose quotidienne de drogue dure auprès de l’ECB.
D’après l’agence Reuters, l’Allemagne demande au gouvernement de Papandemos d’abandonner son indépendance fiscale.
http://www.reuters.com/article/2012/01/27/us-eurozone-greece-germany-idUSTRE80Q1ZF20120127?feedType=RSS&feedName=businessNews&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&dlvrit=56943
Donc, on a un gouvernment non élu à la tête du pays avec 2 neo nazis dedans (union nationale) et l’Allemagne nous demande d’abandonner notre indépendance et dans la même période on nous annonce que les futures élections doivent être repoussées.
Ca promet.
Souvenons nous en 2002: l’Euro et l’Europe, le plein emploi, la croissance infinie, la richesse, le bonheur garanti etc…blablabla…
Pendant ce temps là, quelque part aux usa
Téléchargez le Programme 2012-17 de l’UMP ( Doc de 25 pages – N°55 4e trimestre 2011)
Sautez à la page 20, colonne 3 en bas.
C’est le même programme, en version vassale mi-franco-allemande, en allégeance au même pool financier (créancier, programme euro-obligations PS-UMP) que les fabrications prétendument « américaines », le commanditaire de Charles H. Dallara, maître d’IIF.
Avec les dynastes descendants de leurs grands-parents et parents,
c’est le remeuleu de 1908-1913 et 1936-39, en pire.
Plus d’étalon d’or, un océan d’eurodevises incontrôlables par les Etats, une Zone_€ pure fiction, des valets dits « de gouvernement » aveugles, mimétiques, pas même conscients d’être des traitres contre 99,99%
A noter tout de même que l’inflexion de la BCE se poursuit. :
«Le premier mandat de la BCE est la stabilité des prix; cela s’entend dans les deux sens, à la hausse et à la baisse. L’inflation doit être de 2%», d’après Draghi, qui envisage une baisse des taux pour soutenir l’activité, en considérant la déflation comme le principal danger actuel. Cela devrait faire réagir l’Allemagne, qui se trouve de plus en plus isolée.
Source : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/27/20002-20120127ARTFIG00546-bce-mario-draghi-prepare-une-baisse-de-taux.php
Depuis 2000 ans ils élisent des représentants qui les grugent.
Faudra – t il attendre encore 2000 ans pour que les peuples prennent leurs responsabilités personnelle?
Droite gauche centre extremes ….tous incapables.
Vous seuls etes capables de gérer votre vie.
Purée oui, deux planches, trois clous, deux milles ans de ‘civilisation’…!
Quand il n’y aura plus que des moutons noirs, le dernier mouton blanc se montrera plus hésitant…
Le génie des alpages
http://www.iro.umontreal.ca/~simardm/LeVoila.gif
De F’Murr.
j’ai lu quelque part que les pays de la zone euro devraient transformer l’euro en « monnaie commune » (et non pas « unique ») de référence, basée sur l’or, ce qui permettrait une politique monétaire souveraine ajustée pour chaque état membre, et leur permettre de sortir d’une asphyxie inéluctable.
quelqu’un pourrait-il expliquer ?
Oui, c’est un mécanisme qui a été évoqué par une série d’économistes comme offrant une alternative au retour pur et dur aux monnaies nationales. Pour ce que j’en comprends, les variations des cours de monnaies, les unes par rapport aux autres, sont un mécanisme qui permet de rééquilibrer les évolutions divergentes des économies les unes par rapport aux autres. Par exemple, si l’Allemagne augmente son excédent commercial vis-à-vis de ses partenaires, sa monnaie s’apprécie rendant ses produits moins compétitifs par rapport à la production locale. De ce fait, l’allemagne importe plus et exporte moins, et l’on revient vers un équilibre.
Ce mécanisme correcteur est bloqué par l’existence de la monnaie unique, qui fige les taux de change à un instant donné, et ne permet plus les variations de cours.
D’où l’argument d’un certain nombre de personnes qui souhaitent retrouver cette forme de stabilisation automatique, soit par le biais d’une sortie de l’euro, soit par un mécanisme de monnaie commune où coexistent les monnaies nationales et l’euro, à un cours donné, mais révisable à intervalles réguliers pour tenir compte des évolutions divergentes.
Ah oui, j’oubliais… une telle monnaie ne peut être basée sur l’or, puisqu’il s’agit justement de permettre les variations de cours…
Ce que j’ai cru comprendre:
– la monnaie commune est à considérer comme fixe (d’où probablement l’idée de la baser sur l’or…)
– cette monnaie permettait d’avoir des prix en euro stables pour les échanges entre les pays de la zone concernée
– le taux variable des monnaies de chaque pays, décidé par l’autorité compétente, permet de freiner les exportations de ceux qui exportent trop et les importations de ceux qui importent trop et, symétriquement, de favoriser les exportations de ceux qui exportent pas assez et les importations de ceux qui n’importent pas assez.
On conçoit facilement que les grecs achètent moins de Mercedes à l’Allemagne (prix en drachmes plus élevés) et que les allemands se précipitent en Grèce pour leur vacances quand la drachme est dévaluée et le mark réévalué sans que les prix (exprimés en monnaie commune) varient. Ça permet en même temps de ne rien changer aux échanges entre le Luxembourg et la Finlande (dont je suppose que la monnaie ne bouge pas.)
Si on suppose que le prix a été établi en euro, les importations de pétrole dépendent du taux du taux euro / drachme et euro / mark donc il baisse en Allemagne et augmente en Grèce sans varier au Luxembourg dans l’exemple choisi.
Pour les flux financiers je ne sais pas trop, même si on constate que le gouvernement grec doit pour rembourser sa dette extérieure percevoir des impôts dont le montant en drachmes est plus élevé et que les créanciers étrangers qui ont prêté des euros à la Grèce ne sont pas lésés dans l’opération (sauf les allemands?).
Les rentiers n’ont-ils plus accès à l’euro? y a-t’il un contrôle des changes empêchant ou au moins limitant leurs placements en monnaie étrangère? qu’en est-il pour les entreprises? et les banques dans tout ça?
Ce que je n’ai pas compris c’est qui est cette autorité compétente et comment elle procède pour imposer ses décisions sachant que les variations de cours, dans un sens comme dans l’autre, ont toujours provoqué une vive indignation de ceux qu’elles lésaient quand elles étaient le résultat d’une décision gouvernementale et des lamentations répétées quand c’était les marchés qui les avaient constatées.
Nous devrions tous être dans la rue afin de demander la démission de ces incapables, comme l’on fait les Islandais.
Mais non, nous restons le cul sur notre canapé, lobotomisés par la TV.
Nous sommes tous des MOUGEONS ( 50% mouton, 50% pigeon ).
Le mougeon, vous pouvez lui raconter n’importe quoi, il gobe tout et se laisse tondre sans broncher.
Oui et au bout d’un moment; il mue en pi-ton et là tu pourras plus lui raconter la « belle histoire », il t’a serré le kiki…
:-)))
Pour ceux qui aiment les Iphone et autres Ipad:
« Apple : loin des promesses, l’accablante réalité des usines Foxconn.
Au fil d’une enquête au long cours, le New York Times décrit les relations d’Apple et de ses fournisseurs, remettant en cause l’apparente bonne volonté de la société américaine d’améliorer les conditions de travail des ouvriers chinois au profit d’une meilleure rentabilité. »
http://www.01net.com/editorial/553834/apple-loin-des-promesses-laccablante-realite-des-usines-foxconn/
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 17,177 %.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 21,111 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 19,822 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT5YR:IND
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 15,220 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
Elle est belle l’Europe des marchands et des lobbys…
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/01/27/nouveau-conflit-d-interets-a-l-autorite-europeenne-de-securite-alimentaire_1635511_3244.html
@Pablo75,
Eh oui, malheureusement…
L’ EFSA ou la FDA ou l’AFSSAPS… Laissez moi rire…
http://www.youtube.com/watch?v=Gpp7b0oCjI4
« Tarifs bancaires: palmarès 2012 des banques.
Comme chaque année, l’association de consommateur CLCV et le magazine Mieux vivre votre argent publient le palmarès des tarifs bancaires. Ce millésime a apporté une bonne nouvelle: les prix ont baissé en moyenne, de 0,46%, 1,46% et 2,35% selon le profil retenu. En effet, l’étude établit le coût annuel pour un usager bancaire, selon trois profils: un petit client utilisant peu de services, un couple « actif » utilisant plusieurs services, et un couple de boursicoteurs, gros consommateur de services bancaires.
Une bonne nouvelle? Pas forcément pour tout le monde. Car la moyenne des 133 établissements étudiés masque, comme chaque année, de fortes disparités. Selon le profil, l’écart entre l’établissement le moins cher et le plus cher étudié atteint 164% pour le premier profil, 75% pour le deuxième et 67% pour le troisième. Et encore, ces chiffres mettent de côté les banques en ligne, dont la plupart des services sont entièrement gratuits. Ainsi, pour l’usager faible consommateur de services bancaires, le coût annuel varie de 35 à 92,4€, avec une moyenne à 63,54€ en France métropolitaine (et hors banques en ligne). Au global, selon l’étude, « le petit consommateur verra sa facture augmenter dans 63 de ces 124 banques. Pour un consommateur moyen », il faudra compter 216 euros en moyenne. »
http://www.huffingtonpost.fr/2012/01/27/tarif-bancaire-palmares-2012_n_1236147.html?ref=france
et aucun candidat pour réformer cela ça rapporte en tva alors que les agios non
Les frais bancaires c’est la moitié du chiffre d’affaire de l’activité banque de détail, soit entre 40 et 50 milliards €. Mais les services bancaires facturés avec tva, sur les paiements, packs et autres, c’est une infime partie du total. Le gros du CA des frais bancaires pour les banques de détail c’est, je suppose, les frais de gestion sur les comptes-titres et les pénalités et agios sur incidents de paiement et découverts…
Les « services financiers ».
Il serait très instructif de connaître le montant total du chiffre d’affaire, dit de service d’un côté, et d’un autre côté le montant des intérêts versés respectivement par les particuliers, les entreprises et les communes.
Dossier instructif de Que Choisir sur les frais bancaires entre 2000 et 2010…
http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=6&ved=0CDEQFjAF&url=http%3A%2F%2Fwww.quechoisir.org%2Fdocument%2Ffrais-bancaires.pdf&ei=8-IjT4TwEqqj0QWm3uzNCg&usg=AFQjCNGJM4XjhSEjS13OUkyGduwJ3sOQVA