Billet invité
Le bras de fer engagé à propos de la restructuration de la dette publique grecque se poursuit, après trois semaines de marathon. En discussion, le taux auxquel seraient assujettis les titres émis en remplacement des obligations actuelles, destinées à subir une décote de 50 %, ainsi que le volume présenté volontairement à l’échange de ces dernières. De la combinaison de ces deux paramètres résulteront des pertes données pour les créanciers qui y participeront et une réduction déterminée de la dette publique.
Sont en lice le gouvernement grec et l’Institute of International Finance (IIF), lequel représente les créanciers présents dans la négociation. Mais un troisième larron est intervenu, s’octroyant le statut d’observateur, qui est avec le gouvernement allemand à l’origine des rebondissements actuels. Le FMI a considéré insuffisante la réduction de la dette grecque, au vu des taux proposées par l’IIF pour les nouveaux titres, car ils aboutissent selon lui à mettre en cause la viabilité du nouveau plan de sauvetage dans son ensemble – restructuration de la dette et prêts – empêchant le fonds d’y participer en raison de ses contraintes réglementaires.
L’IIF ayant déclaré être au taquet de ses concessions, le FMI maintenant que l’adoption de taux plus faibles est indispensable, les négociations ont bloqué ce week-end et d’autres solutions sont activement recherchées. Dès lundi, les ministres des finances de la zone euro ont déterminé une nouvelle date butoir pour celles-ci : le 3 février prochain. Ce mercredi, les créanciers devaient se réunir à Paris sous les auspices de l’IIF, et il est prévu demain à Athènes la reprise des négociations.
Tout le monde se tient par la barbichette dans cette affaire, rendant l’exercice scabreux. Dans un premier temps, il a été envisagé de demander à l’Union européenne d’augmenter le montant de son prêt de 130 milliards d’euros pour compenser la réduction moindre de la dette, solution qui a été immédiatement rejetée par les impétrants. Les regards se sont également tournés vers la BCE, qui détient avec l’Eurosystème environ 45 milliards d’euros de titres grecs, à qui il a été proposé de s’associer à l’opération afin que le niveau de réduction de dette réclamé par le FMI soit atteint (120 % du PIB à l’horizon 2020). Permettant d’augmenter le nombre des anciens titres échangés pour ne pas diminuer le taux des nouveaux et satisfaire l’IIF.
Mercredi, Christine Lagarde est intervenue au nom du FMI pour proposer que les créanciers publics s’associent aux privés, afin que le compte y soit, désignant implicitement la BCE. Depuis le début, cette dernière est clairement opposée à toute implication de sa part dans l’opération, au prétexte que cela reviendrait à financer les États, ce qui lui est interdit comme on ne l’ignore pas. Elle a toutefois recherché en interne ces derniers temps des biais possibles pour y contribuer, sans résultat connu.
Si elle se joignait au club, la BCE devrait supporter une perte d’environ 20 milliards d’euros, qu’elle partagerait avec les 17 banques centrales nationales de l’Eurosystème. Ce qui ne serait pas insurmontable, puisqu’elle pourrait rééquilibrer son bilan en créant de la monnaie, ou en se retournant vers ses actionnaires, les BCN donc les États européens, pour être recapitalisée comme elle l’a déjà fait en décembre 2010.
Sa crainte est ailleurs. Elle réside dans le danger d’être associée à un tel précédent. Jean-Claude Trichet avait tenté de s’opposer au principe même d’une restructuration, faisant valoir que cela déclencherait une réaction virulente inévitable des marchés. Les faits ne lui ont d’ailleurs pas donné tort, de ce point de vue. Réputée sans risques, la dette souveraine doit sans exception le demeurer aux yeux des investisseurs qui ne supportent pas qu’il puisse en être autrement. Ils ont besoin de points d’appuis pour construire leurs pyramides et ne se contrôlent plus lorsque ceux-ci leur font défaut.
Mais le mal étant fait, il est désormais redouté que d’autres pays demandent à leur tour à bénéficier de la même faveur. Une éventualité à laquelle BNP Paribas a voulu porter dès le départ un coup d’arrêt définitif en clamant que la restructuration grecque était un cas unique, qui ne serait en aucun cas renouvelé. Mais pourquoi l’Irlande et le Portugal, mais aussi l’Espagne et l’Italie, ne bénéficieraient-elles pas demain de ce que la Grèce a obtenu, si leur situation devenait à son tour aussi dramatique ? Pour le coup, une telle demande exaucée ferait sauter la banque (le système bancaire), et il n’est pas exclu qu’elle se présente… La BCE voudrait donc tourner au plus tôt la page pour ne plus y revenir.
Il existerait bien une solution qui permettrait de contraindre tous les créanciers à participer à l’échange afin d’en finir, mais elle est à double tranchant. Non pas tellement parce qu’elle déclencherait l’activation des CDS – un “événement de crédit” constaté, étant donné les volumes limités qui semblent avoir été émis – mais parce que la mise en place d’une clause d’action collective serait également contraignante pour la BCE. On tourne en rond.
Dans l’immédiat, il va falloir ruser pour aboutir à un accord. Trouver des montages financiers plus ou moins rocambolesques et inventer des contreparties qui ne se refusent pas. Personne ne recherche l’échec, mais ce n’est jamais une garantie de succès. Il faut savoir terminer une restructuration…
Si la Grèce est un laboratoire, c’est aussi parce qu’elle permet d’expérimenter en grandeur réelle une première restructuration de dette. Ce qui n’est de toute évidence pas une réussite, étant donné l’écheveau de contradictions d’intérêt. Il n’y a pourtant que deux issues possibles. Soit de tenter d’ouvrir une voie, comme Mario Monti s’y essaye, qui supposera de trouver un relais avec la BCE et le FMI, soit de se résoudre à poursuivre les restructurations de dette, ce qui ne sera pas sans lourdes conséquences pour les banques européennes.
“Les contours d’une possible voie de sortie de la grave crise qui a touché l’Europe commencent à prendre forme”, a déclaré le président du conseil italien. A condition de ne pas être rattrapé par la dynamique de la crise qui ne lui laissera pas nécessairement le temps de l’emprunter.
Dans l’immédiat, c’est en Espagne que les signes de craquement se multiplient, le gouvernement incapable d’atteindre ses objectifs de réduction du déficit alors que le dossier des banques devient prioritaire pour n’avoir été qu’effleuré. Il se confirme par ailleurs au Royaume-Uni, où la récession est de retour et la dette continue d’enfler, que le plan Cameron est un échec amenant la Banque d’Angleterre à annoncer de nouveaux rachats massifs d’actifs obligataires.
84 réponses à “L’actualité de la crise : CETTE TRÈS CHÈRE DETTE, par François Leclerc”
C’est assez rare (sur les analyses tout du moins) mais je ne suis pas forcément d’accord.
Une restructuration créerait un précédent, et d’autres pays pourraient souhaiter en bénéficier, soit.
Mais un événement de crédit (même si il a été anticipé pour la grèce) créerait aussi un précédent, l’IIF me semble dans une situation de relative faiblesse qu’elle que soit la solution envisagé. Je pense d’ailleurs qu’ils vont céder et ils tentent seulement d’y impliquer le plus d’organisme possible pour ne pas être seul sur le devant de la scène à tous les coups.
Extrait du journal La Tribune :
Cette déclaration récente montre qu’elle ne voit qu’un crise financière là où nous voyons une crise systémique; elle espère toujours que, la crise surmontée, l’économie repartira « business as usual ». Elle envisage l’extension de l’€uro à toute l’UE.
C’est un cas de myopie grave : les ressorts de la crise de 2007-2008 sont toujours en place (marchés non régulés, pas de séparation banque de dépôt-banque d’affaire…), la zone euro qui n’est pas aujourd’hui une zone monétaire optimale ne le sera surement pas lorsque nous y serons 27 (ou 24 si le trio UK – DK – SU reste à l’écart), et j’ai du mal à croire qu’un jour les mêmes impôts, recouvrés aussi efficacement, existeront en Grèce et en Allemagne.
Refusant de vois les différences considérables qui le séparent des autres européens, les Allemands nous enferment dans un problème sans solution.
Les gouvernements britannique, danois, suédois et polonais sont-ils à ce point suicidaires de vouloir réellement adhérer à la zone euro, alors que la situation actuelle leur permet beaucoup plus de marge de manoeuvre?
Une marge de manoeuvre que regagnerait instantanément tout pays qui abandonne leuro!
On entend les délires les plus variés, un des derniers en date étant celui de l’OIT, l’organisation internationale du travail, qui accuse l’Allemagne et sa modération salariale epuis dix ans d’être la cause de la misère européenne et de vouloir imposer cette « recette au Sud de l’Europe.
Cette analyse est totalement insuffisante, car elle néglige le fait que le principal avantage compétitif allemand vient du fait que l’euro, la monnaie allemande, ne peut pas s’apprécier quand l’Allemagne génère des excédents d’exportation, comme pouvait jadis le faire le Mark.
La vérité est que l’euro est une monnaie, dès le départ, trop faible pour l’Allemagne (plus Pays-Bas sans doute) et beaucoup trop forte pour les autres pays, et sans convergence réelle (les critères étaient largement truqués, pas seulement pour la Grèce!), ces déséquilibres se sont évidemment aggravés depuis dix ans.
L’optimisme irrationnel et spéculatif a fait le reste en poussant les pays du Sud à aggraver les déséquilibres, et les conditions monétaires d’une monnaie trop forte et inadaptées à leurs besoins a largement ruiné ce qui restait d’une production marchande et exportatrice dans ces pays.
Quand comprendra-t-on qu’une monnaie forte ruine un pays?
L’histoire l’a largement prouvé cependant. Chaque fois qu’un pays est confronté à une monnaie trop forte, la ruine est inéluctable.
A contrario, la « force » des USA est précisément lié au fait qu’ils peuvent affaiblir librement le dollar en cas de besoin. La Chine se colle au dollar et veut bénéficier ainsi d’une monnaie artificiellement faible pour doper l’exportation.
Idem pour l’Allemagne, où les autres pays d’Europe se chargent d’affaiblir l’Euro pour le plus grand bénéfice de l’industrie exportatrice allemande.
« La vérité est que l’euro est une monnaie, dès le départ, trop faible pour l’Allemagne… »
et plus loin vous écrivez:
« …les autres pays d’Europe se chargent d’affaiblir l’Euro pour le plus grand bénéfice de l’industrie
exportatrice allemande. »
Alors, un bien ou un mal (pour l’Allemagne) un euro faible (ou un euro fort)?
Completement d’accord avec cette analyse. Le problème de la monnaie unique est totalement sous estimée en regard des économies nationales. François leclerc, lui aussi semble ne pas lui donner la priorité qu’il mérite.
L’erreur à été de créer la zone monétaire,avec monnaie unique, avant de créer une zone fiscale, sociale, budgétaire, bref, une zone solidaire.
Ne pas le reconnaitre ne fera qu’augmenter les tensions jusqu’à l’éclatement de la zone Euro. Il n’y a guère d’échappatoire possible: Peut-être un fédéralisme imposé, sans contrainte démocratique, qui amènerait encore plus de mécontentements sociaux et lui enlèverait la perennité necessaire.
L’euro faible (pour l’Allemagne) favorise les exportations allemandes, bien sûr. Mais cette extravagante exportation allemande n’est pas très bonne pour les travailleurs et les consommateurs allemands, car ils sont maintenus dans un état de sous-consommation relative.
Cela se traduit, en Allemagne notamment, par une politique familiale désastreuse et un vieillissement de la population, car les allemandes semblent faire la « grève du ventre » pour maintenir le niveau de vie. A moyen terme, c’est quelque peu inquiétant bien sûr.
Si la politique familiale et sociale était meilleure – tout est relatif … aux standards d’un pays qui étaient bons avant en Allemagne et qui se dégradent au nom d’une productivité améliorée à court terme) – la consommation intérieure serait meilleure et les excédents d’exportation moindres, et donc, les déficits des autres aussi moindres.
La question que je me pose: est-ce que la France la veut, cette Europe fédérale? N’est-ce pas le véritable problème (vu du côté des autorités françaises)?
C’est un des problèmes. Le fond du problème, aujourd’hui, c’est l’euro pour la France et qui contribue à enfoncer la France. On ne se pose pas assez la question pourquoi la croissance des années Jospin s’est arrêtée début 2002 au moment de l’introduction de la monnaie unique, plus encore, pourquoi, en 1993, après la politique de Bérégovoy, entre septembre 1992 et mars 1993, au moment où le franc était fortement attaqué et au moment où Mitterand et Bérégovoy ont défendu la monnaie pour éviter la hausse du Mark, la France avait 600 000 chômeurs de plus en six mois!
Les socialistes ont alors eu la cuisante défaite électorale parfaitement méritée!
Non, il n’y avait aucune raison économique valable de défendre le franc autant à l’époque, la raison en était le délire de la future monnaie unique!
Bon c’est juste une négociation, la BCE va lacher une fois de plus du milliard à gogo et on va trouver un accord, avec des pertes pour tout le monde rassurez-vous.
Le deal BCE-Banques-Etats va repartir pour un tour (qui d’autre que la BCE pour prêter aux banques, qui d’autre que les banques pour acheter de la dette souveraine UE) et maintenant aux politiks de rapatrier par l’impôt l’argent inutile (et néfaste car spéculatif) accumulé par les parasites et les vampires pour financer une nouvelle croissance, juste et durable.
En auront-ils le courage, c’est une autre question.
Si non, la redistribution se passera autrement, la BCE finira asséchée, arrêtera les prêts aux banques et les Etats de l’UE ramasseront les miettes bancaires par nationalisation avec grosses pertes pour les actionnaires et les rentiers.
Puisque je suis en veine de prédictions, la monnaie papier actuelle sera annulée et remplacée par du nouveau papier, afin d’obliger les détenteurs frauduleux à subir une décote voire une annulation sur leurs avoirs ayant échappés au fisc, que ce soit par fraude fiscale, trafic en tous genres etc.
Bien sûr, on honore nos créances envers nos fournisseurs et on échange leurs anciens euros contre des nouveaux
Une sorte de reset, jouable à mon avis si la zone euro est suffisamment unie.
Proposition :
IIF, BCE, FMI, FESF, MES, FED, BRI…etc
pourquoi pas imaginer le GAEP (Grand Atelier d’Epistémologie Populaire) ?
Si j’ai bien compris Paul Jorion, a la tele belge
Il faut annuler les dettes ou bien
Laisser tout exploser en revolution du peuple
Ce qui finira par annuler les dettes mais avec beaucoup plus de degats
Ai je bien compris?
Bonjour !
Quand je vois les taux grecs et ceux des autres… Ce pays est l’arbre qui cache la foret et paie pour les suivants !
Quand l’étau se resserre, les taux montent, surtout au pays de Léto…
Vivement la prochaine éruption solaire !
Faut pas dire des choses comme ça, peut-être même que l’écran total ne suffira pas plus à protéger la Pécresse.
Vous avez tort de vous inquiéter, François : « les contours d’une possible voie de sortie » de la crise commencent à prendre forme. Bon, d’accord ; il aura fallu presque quatre ans pour l’esquisse. Quatre de plus, et la voie sera dessinée. Encore quatre, et on pourra l’emprunter. Pas de raison de paniquer 🙂
C’est vraiment pathétique de voir ces efforts de maintenir la fiction d’une solvabilité avec les volumes actuels des dettes.
Ce sont les conditions mêmes qui transcrivent les dettes et créances en continuelle hausse, car toute échéance n’est financée que par un endettement nouveau. Tous semblent s’accorder continuellement sur des décotes toujours insuffisantes, afin que le service de la dette et l’extorsion de richesses auprès des plus pauvres se continue.
Ce climat de récession entretenu renforce toujours et encore les positions de force acquises et organise la précarisation du plus grand nombre.
Dans les faits, nous assistons à une concentration des richesses et du pouvoir entre les mains d’une oligarchie toujours petite mais de plus en plus puissante.
Au fond, il est à parier que les créanciers les plus prospères sont tout à fait conscients que le capital est largement perdu, mais cela ne les empêche pas pas de vouloir obtenir en « dédommagement » le maximum de dommages pour tous les autres.
Nous assistons à la guerre des riches qui veulent se partager entre eux la quasi-totalité des actifs profitables.
Alors que les gouvernements souverains auraient tout à fait le pouvoir d’en finir en déclarant unilatéralement une cessation du service de la dette en émettant par exemple une monnaie nationale nouvelle.
Contrairement à ce que distillent toujours et encore les représentants de la Finance, cela ne sera absolument pas dramatique, car une faillite actée a encore toujours pu se gérer pour un coût infiniment moindre que celui représenté par un refinancement sans fond (et bientôt sans fonds sans participation directe des banques centrales, comme c’est à nouveau montré en Angleterre)..
Acter le défaut n’est pas « horrible », sauf pour les esprits bornés qui nous gouvernent.
Evidemment, il faudra dès lors admettre que certains avoirs rentiers seront lourdement impactés, mais qu’est-ce que ça peut bien foutre si on « confisque les richesses (très partiellement) des plus fortunés?
OK mais imagine un peu l’annonce:
« Dans 2 mois, chaque pays reprends sa monnaie nationale. »
Tout les francais un peu malin vont immediatement deposer leur argent en Allemagne car le franc sera devalue immediatement apres son retour. Ce sera un bank run et tout le systeme de transaction s’ecroulera !
C’est un risque à courir. Il me semble, cependant, que ce risque peut être limité, car la transition peut être beaucoup plus rapide si on veut.
Une question que je me pose est la suivante : dans le cas d’un retour aux monnaies nationales, les banques centrales ne reprendront-elles pas les seuls billets qu’elles ont émis, et refuseront les autres? Donc la BuBa ne va-t’elle accepter que les billets au n° de série commençant par un X, De Nederlandsche Bank, ceux commençant par un P, etc…?
Sachant que l’on trouve dans nos portefeuilles des billets de toutes origines, ça va faire un sacré bordel, non?
C’est un point de droit, certainement.
Mais cela doit être soluble, il suffit que les banques centrales retournent ensuite les billets là où ils doivent aller, je suppose.
Un nouvel euro, après avoir fait un hair cut sur les dettes et créé une harmonisation dans l’UE?
On peut toujours recommencer une telle bêtise.
Il faut quand même savoir alors que les impôts acceptés par les populations de certains pays devront l’être de la même façon qu’ ailleurs, l’abandon des traditions et des coutumes sera conséquent, mais, au fond, si on organise de vraies structures fédérales qui compensent les budgets très régulièrement sans générer des dettes, on peut iamginer une monnaie fédérale, comme de dollar aux USA ou jadis le Mark en Allemagne (ou le Franc en France, où les zones riches compensaient, via le budget de l’état, la faiblesse des autres).
De toutes façons Mr Leclerc les premiers poseurs de plâtre de la terre auront toujours une longueur d’avance, car plus on suit le grand jeu à la télévision et moins cela se voit dans le réel beaucoup moins évident à suivre.
Pour nos élites mondiales qui vivent surtout sur une autre planète, il faudrait surtout pas plus s’en émouvoir s’ils n’ont plus guère la cote, des gens si courageux, ayant parfois un train de vie aussi égal aux plus mal lotis des bidonvilles.
A tous les dirigeants privés ou pas de la terre, j’aimerais moi aussi leur dire qu’il ne faut pas du tout baisser les bras, quand bien même nous aurions tout essayé de manière pacifique, aussi bien le pauvre Dédé de manière pas trop vulgaire, histoire qu’ils ne vivent pas trop quand même sur une planète plus éloignée que la votre à force.
Mais qui donc n’a jamais menti un peu pour pouvoir conserver le pouvoir et la domination commerciale des grands groupes sur autrui ? Il y a déja tant de réelle déformation professionnelle dans les rapports marchands, oui ce serait vraiment malhonnête de ma part de vouloir encore essayer de tromper les opinions publiques.
Des élites mondaines pensant si bien la chose à votre place, ah si seulement il y avait un peu plus de gens
comme Mr Dassaut et compagnie en société. Je crois surtout que si cela se présente mal, c’est bien peut-être parce que le véritable adversaire politique se trouve d’abord en chacun de nous, là je crois que ce serait déjà moins démagogique de vouloir faire entendre cela à son prochain sur les ondes, dans ces propres organes de presse.
Et sinon que vous inspire la plus pitoyable du moment ? Dans un monde qui s’abêtit partout faudrait suivre constamment le grand non sens marchand. Non moi j’aurais vraiment du mal à m’adapter totalement à une plus grande connerie humaine, sans doute que je ne dois pas être le seul.
Enfin à chacun sa propre connerie sur terre, tant de renards dans les ruines, comme des vautours sur le malheur des gens. Oui ils suivent bien la raison et la conduite des gens les plus pingres. Mangent-ils vraiment bien du sable et des graviers toute l’année mon Dieu ? Mais qui sont donc les premiers poseurs de plâtre de ce monde ? Des gens comme Jérémie, des gens toujours bien cantonnés aux dernières places strictement partout.
C’est sur les grands de ce monde ont vraiment des visions plus saines que la plupart de tous les prophètes de l’histoire. Mon Dieu mes semblables veulent de nouveau construire un mur sans moi, sans ma mauvaise pierre, oui je dois grandement puer de la gueule dans le même temps.
Comme une chose, une toute petite chose insignifiante qui faudrait tout de suite s’empresser de cacher sous le tapis, enfin vous voyez le truc c’est la grande comédie du monde à l’image.
Vous savez ce qu’ils se disent bien tous, et bien que cela n’arrivera jamais de leur vivant, jamais à l’image, toujours pour des jours très très lointains. C’est en réalité le principal dicton des grands de ce monde.
Et encore ça va je suis dans mes bons jours à leur égard.
@ l’exeat oui…l’un ou l’autre. Le deuxième étant violent et dangereux pour tout le monde.
@G@et
merci de ta reponse
mais finalement ne pas rembourser la dette, c’est seulement penaliser ceux qui se sont deja gavé
ceux qui ont deja recolté, et qui attentent seulement de recuperer leur mise de fond.
alors il me semble que si j’etais aux mannettes je n’aurais aucune, aucune , hesitations.
et si ça pete , les non decisionnaires seront responsable , pour avoir voulu proteger les capitaux et non le peuple.
les privileges contre l’aspiration de la plupart.
effectivement cela me rappelle quelque chose,…..ah oui Versailles…..!!?
Voilà un articule intéressant.
Plus intéressant en tout cas que le journal de 20H de Marie Drucker lorsque l’animatrice, le regard noir, subjuguée d’avance par la bombe journalistique qu’elle s’apprête à lâcher, nous informe en live (accrochez vous bien) de l’évolution de la dette publique française depuis 18h… le jour même ! Ecoutez plutôt : « Vous découvrez à quelle vitesse se creuse la dette…[…] 36 millions d’euros de plus en 2h… !! » Effectivement Marie, c’est énorme ; mais quel est ton propos dis-nous ? Certainement nous expliquer en quoi consiste cette dette, quelle est sa structure, à quoi sert-elle, et puis qui la détient dans le monde ? Non ?
La suite sur le lien suivant: http://lespoir.jimdo.com/2011/09/03/dieu-est-il-keyn%C3%A9sien/
Amicalement
C’est bien pire que ça François :
1) La BCE, toutes choses égales par ailleurs, ne ferait pas une perte au bilan de 20 ou 22 milliards si elle était associée au défaut volontaire puisqu’elle se fait encore un bénéfice équivalent, voire supérieur, rien que sur les 200 milliards de dettes souveraines qu’elle a à son actif et sur les probablement près de 1 000 milliards qu’elle va prêter au total aux banques à 1 % sur 3 ans (avec l’émission du 28 janvier).
2) Il serait assez croustillant de constater que la seule Big banque qui non seulement ne perdrait rien sur la restructuration de la dette grecque, mais encore ferait du fric dessus, s’avérât être la BCE… Sachant qui plus est qu’on entend estimer à au moins 30 % la décote que la BCE aurait appliquée au moment de leur achat sur le prix nominal des titres grecs.
Alors ok, je sais bien que le vrai problème n’est pas grec mais espagnol, italien, français et surtout lié à l’infinie fragilité du système financier européen, insoluble donc, mais quand même…
Nous allons une fois encore payer la facture…
BCE et banques : plus de 100 milliards de pertes sur la dette grecque
La BCE est menacée par des pertes énormes suite à la faillite de la Grèce. 100 à 150 milliards pourraient être abandonnés par les banques sur la dette grecque. Les institutions créancières doivent abandonner plus de 70% de leur argent en incluant les pertes d’intérêts, afin de réduire la dette de la Grèce à 120 pour cent du produit intérieur brut. La participation « volontaire » des créanciers privés va être décrétée par une loi grecque, « c’est ça ou on ne rembourse plus rien du tout » dixit Papadémos…
http://www.news26.tv/econmie/1597-bce-et-banques-plus-100-milliards-de-pertes-sur-la-dette-grecque.html
Hi,
Portugal Reenters Bailout Radar As Traders Realize Greek « Rescue » Model Is Not Feasible Here
« Unlike Greece, where the bulk, or over 90%, of the bonds are under Local Law, and thus have no bondholder protections (a fact about to be used by Greece to test the legal skills of asset managers who can retain the smartest lawyers in the world and generate par recoveries on their bonds in due course), in a generic Portuguese Euro Medium Term note Programme prospectus we find the following »
« ooks like the Greek Modus Operandi of dealing with its uber-leverage problems will be quite hindered (read impossible) when its comes to Portugal, where a substantial portion of its sovereign debt actually does have significant creditor protections. It also means good luck not only trying to enforce a coercive cram down, but also attempting to layer on a primed piece of debt with liens on top of the EMTNs (i.e. IMF bailout capital), without every asset manager in possession of these bonds suing the country into oblivion at a London court of law. »
http://www.zerohedge.com/news/portugal-reenters-bailout-radar-traders-realize-greek-bailout-model-not-feasible-here
Question technique.
Imaginons le cas des français qui ont des assurances vie (ou autre placements dans lesquels on trouve des obligations d’état)et donc des obligations grecques.
1 – Leur banquier peut-il leur annoncer qu’ils ont perdu « tant » vu la décote adjugée sur la dette ?
Si c’est non, la question suivante n’a pas lieu d’être et cela voudrait dire que les pertes sont portées par qui ? Et oui, s’il y a décote et que personne ne perd d’argent, ça devient …abstrait tout ça…..virtuel pour tout dire. Comment cette perte va-t-elle se faire sentir ?! Qui va la payer et par quel biais plus discret que celui d’une perte sèche sur le compte de petits souscripteurs ?
Si effectivement des pertes vont alléger les souscripteurs d’assurances vie, voici une autre question :
2 – Pour éviter le « réveil » des CDS, tout ce petit monde a choisi l’option du libre consentement de la décote…..mais certains français (vous, moi, n’importe qui) peuvent-ils porter plainte et demander à être rembourser via cette assurance que son les CDS ?
Qui a contracté ces CDS ? La direction des assurances, des banques ? Ou cela fait-il partie du contrat que je signe si je souscris une assurance vie ?
En gros, puis-je, moi, demander à faire fonctionner ces CDS ou est-ce la primeur de grandes institutions ?
Des Cds sur vos ass-vie ? Vous voulez les payer vous les primes d’assurance sur la dette grecque à 5 ans (plus de 100 % du nominal assuré), l’italienne, l’espagnole ou même la française ? Je rêve…
C’est mort les ass-vie. Même la Cour des Comptes vient de le confirmer, après les marchés qui n’autorisent plus qu’un rendement atteignant désormais difficilement ceux de l’épargne réglementée, et sans doute moins pour cette année en cours. Et il faut savoir que les ménages du dernier décile détiennent les deux tiers de l’encours de plus de 1 400 milliards €, et un quart pour les 1 % les plus riches.
Et franchement, 100 % de rendement depuis 10 ans pour les contrats en euros, 80 % pour ceux en unités de compte, ça ira p’têt ? Ça suffira ? Non ?
http://www.boursorama.com/actualites/la-cour-des-comptes-favorable-a-une-refonte-de-l-assurance-vie-2e115d6d4cc8f244cafbe210cc3cd5a0
Vais vous dire mon avis. Rien que sur le bel os des mille milliards d’ass-vie des un français sur dix les plus riches, y’aurait beaucoup, beaucoup de bon gras à ronger, pour le bien de tous. Perso, c’est l’os entier que je récupérerais, tout de suite, avant qu’il se barre.
J’entends Hollande qui apparemment ne veut s’en prendre fiscalement qu’aux 1 % ou quasiment. Ça suffira pas. Et Mosco qui se plaint des 75 milliards de cadeaux fiscaux qui seraient supportés par les seules « classes moyennes »… Et « les Autres », monsieur Moscovici, ceux qui sont en dessous de la ligne de flottaison et de votre champ de vision électoral, ils les payent pas ces 75 milliards ? Au prix fort ?
Chacun sait que les ass-vie permettent la dette….elles sont là pour çà……..seule manque la décision de virer d’un compte à l’autre.
Cà va venir , en petits coups ou lors du trépas …………Amen le fric.
Si j’ai bien compris, les CDS, c’est une assurance en cas de défaut.
Les souscripteurs, je parle des petits, quand ils signent un contrat (personne ne lit les petites lignes et personne ne comprend rien au contrat de toute façon)….est-ce qu’ils prennent une assurance, donc un CDS ? Et il serait logique que les français auxquels on annonce des pertes, veuillent récupérer leur argent et demandent donc la mise en action des CDS ?
Non, c’est pas logique ? Pourquoi est-ce que ce serait uniquement les représentants des banques qui pourraient décider si oui ou non on fait marcher cette assurance ?
On a vu des avocats défendre pire comme idée, non ?
Un collectif de français se sentant floué pourrait-il exiger de récupérer son argent par l’intermédiaire de ces fameux CDS ?
Je ne demande pas une analyse sur le « bien ou le mal » de tels placement. On sait tous ou nous mène le système.
Non, c’est voir jusqu’ou peuvent nous mener les institutions sans porte de sortie.
Réponse à Bertrand : ll y a encore beaucoup de gens qui ne savent ou va leur argent.
J’ai vu faire les banquiers, et ils savent endormir ceux qui n’y comprennent rien, du genre « mais monsieur duchmol, votre argent est sécurisé puisqu’il est placé en euro ! »….aucune explication sur ce qu’est une obligation ou autre…..il est certain que vu l’ampleur de la crise, les français sont plus nombreux à ce poser des questions….mais ils s’en posent quand le système est à sa fin, et cela a permis effectivement de générer ainsi de la dette pendant des décénies !
Réponse à pample :
soit ils baissent les rendements des placements (il ne reste pouratnt plus grand chose, lol), et on paie de façon déguisée, sans pouvoir avoir recours à une assurance. Un français auquel on annonce une baisse de rendement, n’a aucun recours il me semble….Du coup, les banques ne perdent pas sur la décote de la dette….
Sinon, si les CDS sont activés….heu….c’est à peu près la même chose….
Non, d’un chien, c’est compliqué tout ça !!!!
Merci en tout cas pour vos réponses.
Je vais tenter de répondre :
1/Etant donné la valeur de la perte sèche grecque comparée à leur encours, je pense qu’il est demandé aux banques de prendre ça sur leur marge… donc les épargnants ne devraient pas être directement touchés.
Par contre indirectement peut être, car les banques et organismes de gestion vont peut être « vouloir se refaire » et abaisser les rendements futurs d’AV et autres placement, afin de récupérer le manque à gagner.
2/Dans le cas où des CDS seraient activés, ce sont les institutions elles-mêmes qui en se verraient remboursées. Au final pour vous c’est transparent.
Ce n’est que mon explication, qui ne vaut pas grand chose finalement. Si je me trompe, qqn corrigera sans doute.
Ils brassent allégrement les milliards à coup de signature et de fausse monnaie alors que 60 millions de français sont arcboutés chaque matin pour extraire 200 millions de leur vie et les donner chaque année à ces dirigeants escrocs.
Nous pouvons maintenant tirer un bilan de la crise économique et financière pour la zone euro : les années 2009-2010-2011 ont montré au monde entier un secret bien gardé.
Ce secret, le voici :
La zone euro a la particularité de prendre appui sur une soi-disant “solidarité européenne” … qui n’existe pas.
La situation de la zone euro et de ses 17 Etats n’est donc pas comparable avec la situation de la France et de ses 22 régions.
En France, la solidarité nationale, ça existe.
La situation de la zone euro et de ses 17 Etats n’est pas non plus comparable avec la situation de l’Allemagne et de ses 16 lander.
En Allemagne, la solidarité nationale, ça existe.
Mais en revanche, dans la zone euro, la solidarité supranationale, ça n’existe pas.
Il n’y a pas de solidarité entre les Etats du nord de l’Europe et les Etats périphériques.
Par exemple, il n’y a pas eu de DON d’argent en 2009 pour sauver la Grèce, ni en 2010, ni en 2011.
Il n’y a pas eu de DON pour sauver la Grèce.
Il y a eu des PRETS, qui sont venus s’ajouter aux PRETS qui écrasaient la Grèce.
Il y a eu des PRETS, qui sont venus s’ajouter aux PRETS, qui sont venus s’ajouter aux PRETS, qui sont venus s’ajouter aux PRETS, qui accentuent la destruction de la Grèce.
Ce que les années 2009-2010-2011 ont montré au monde entier, c’est justement l’absence de DONS des Etats du nord de l’Europe aux Etats européens périphériques.
Ce que les années 2009-2010-2011 ont montré au monde entier, c’est l’absence de solidarité en zone euro.
Les Etats européens riches ne veulent pas payer pour sauver de la faillite les Etats européens pauvres.
L’idée européenne est morte.
entièrement d’accord, L’Europe est une chimère!
Ah ouais ? Peut-être, mais entre une chimère et un cadavre, celui de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Angleterre, de lEspagne, etc, etc, j’hésite pas une nano-seconde au moment de choisir avec qui passer la nuit.
Les Anonymous se trompent de cible, et me semble bien populiste:
Le salaire des ministres n’est pas si élevé que cela, ni aux US, ni en Europe. C’est les actionnaires et les CEO qui travaillent eux moins que les ministres et qui empochent bcp plus.
Mathieu, la LEGION des anonymes raconte n’importe quoi, mais vous aussi :
«De son côté l’INSEE défini les très hauts salaires(THS) comme les 1% de salariés à temps complet les mieux rémunérés et qui perçoivent un salaire annuel brut, en 2007, supérieur à 124 573 €
Ce dernier centile représente 133 000 personnes qui ont perçu, en moyenne, un salaire brut de 215 600 €, soit trois fois le salaire moyen des « hauts salaires »(les salariés situés juste en dessous, entre le 9e décile et le 99e centile, 70 659 € ) et près de sept fois le salaire moyen de l’ensemble des salariés à temps complet du secteur privé (près de 32 000 €). «Les très hauts salaires du secteur privé», Michel Amar, division salaires et revenus d’activité Insee Première N°1288 – avril 2010.
Cette étude chiffre aussi le nombre des très hauts revenus d’activité (THRA) non salariés équivalents à 160.000 personnes (professions libérales, 160.000 personnes (professions libérales, commerçants, chefs d’entreprise et chiffre celui des hauts fonctionnaires atteignant cette tranche à environ 1.500 personnes.
Ce sont donc environ 300.000 personnes actives qui disposaient en 2007 d’un revenu d’activité annuel égal ou supérieur à 124 574 €.»
1500 personnes…
http://blogs.mediapart.fr/blog/mars7/140510/recherche-riches-desesperement
Prendre une affirmation, sur l’ensemble de ce communiqué est un peu réducteur, est-ce uniquement cela que vous retenez?
Personnellement je veux bien leurs salaires, et leurs indemnités, et … leurs retraites…
Avez-vous seulement prit connaissance des fameux projets de lois qui ont déclenchés l’ire des Anonymous? (Et non pas mégaupload, qui n’a été que l’allumette) Vous êtes vous informés sur les mouvements de contestations physiques (en opposition avec virtuel) sur ces sujets qui ont lieu dans le monde? (Hongrie, brésil, etc.)
Si, le téléchargement (pour lequel je ne contribue pas, puisque n’est rien téléchargé depuis bientôt 7ans) participe tant que ça à la paupérisation de la culture, pourquoi les salles de cinéma françaises enregistrent une fréquentation record en 2011?
Les anonymous ne se trompent pas de cible, ou alors vous cautionnez que les gouvernements soient à la botte des actionnaires et des CEO… Oui, ils ont raison de s’en prendre aux gouvernements et aux élus : eux seuls ont le pouvoir (que nous leur avons donner par nos voix) de réguler tout ce bordel. Sauf que pour ça il faut un minimum d’intégrité et ne pas céder aux lobbies.
Quant à leur méthodes, certes pas toujours recommandables, je ne les trouve pas plus néfastes que :
– Placer un technocrate à la tête d’un pays : est-ce démocratique?
– Faire payer les égarements d’un système quasi anonyme (ce qu’on reproche aux anonymous) au peuple, (Qui sont les actionnaires, qui sont les CEO, qui sont derrière les Hedges funds, etc???)
– Financer les banques, en grand partie responsables de cette crise, pendant que ces même banques n’octroient plus de crédit, même à titre professionnel (cas personnel),
– etc…
Arrêtons de regarder les problèmes par le trou de la serrure. Replaçons les mots « humain », « travail », « respect » au centre des débats, alors peut être sortirons nous de cette spirale infernale.
L’Humanité a raté une marche et perdu son « H », quand, pourquoi, comment, … je ne sais pas! Tout ce que je sais, c’est qu’à continuer ainsi, nous sommes littéralement en train de scier la branche… non, l’arbre (!) sur lequel nous sommes tranquillement (?) assis!
Utopiste, peut être un peu… Mais l’espoir fait vivre…
Bonne journée.
Populiste: « Qui est partisan du populisme, qui défend les intérêts des couches populaires. »
Populisme: 1. » Mouvement politico-social (qui s’est formé en Russie dans les années 1860) qui voulait entraîner l’ensemble de la paysannerie, du peuple, dans la lutte contre le pouvoir tsariste. »
2. « Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu’entité indifférenciée »
Merci pour ce message.
Hors sujet.
Revenu universel
http://www.bastamag.net/article2056.html
Et pendant ce temps là…ouverture d’une enquête judiciaire sur une possible faillite frauduleuse de 100 millions d’euros de Pétroplus Petite Couronne…Petroplus Alsace ne posséderait que 3 millions d’euros sur les 30 estimés nécessaires pour dépolluer le site. Le gouvernement serait le payeur en dernière instance…Le coût de cette dépollution variera selon son niveau exigé par un éventuel racheteur, et la destination des terrains…
Source: Les Echos de ce jour
Très intéressante controverse (point de vue Irlandais), illustrative du fonctionnement de la démocratie, version Bruxelles et Francfort. En résumé Il y a un petit cercle de gens « intelligents » (ce n’est pas nous) qui prennent les « bonnes décisons » pour les peuples.
Version anglaise :
http://www.youtube.com/watch?v=HAf7J4a_T1g&feature=player_embedded
Version sous-titrée en Français (quelques problèmes de lecture ?) :
http://www.dailymotion.com/video/xnz79t_journaliste-contre-bce-vostfr_news
@ François
» I’ve a dream….. »……..vous avez envoyé ce lien à PUJADAS & consorts…….dites-moi que c’est vrai..!
L’Espagne veut renégocier son déficit pour 2012 avec Bruxelles.
http://www.elpais.com/articulo/ultima/hora/ajuste/deficit/espanol/marca/cita/hoy/Rajoy/Merkel/elppor/20120126elpepu_1/Tes
« Oubliez la Grèce. C’est le Portugal qui peut détruire l’euro ».
http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/olvidense_de_grecia._es_portugal_quien_puede_destruir_al_euro
L’impôt sur les sociétés rapporte en Espagne un quart de l’impôt sur le revenu, et un tiers de ce qu’il rapportait en 2007.
http://www.elconfidencial.com/economia/2012/01/26/las-grandes-empresas-le-hacen-un-agujero-de-miles-de-millones-a-hacienda-91507/
Air France entre les entreprises qui pourraient faire faillite en 2012
http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3697832/01/12/Las-cinco-companias-internacionales-que-podrian-quebrar-en-2012.html
Le déficit du football européen s’aggrave encore. Les pertes nettes cumulées des clubs européens de première division ont atteint 1,6 milliard d’euros en 2010, selon l’UEFA.
http://www.challenges.fr/sport/20120125.CHA9653/le-deficit-du-football-europeen-s-aggrave-encore.html
Rajoy négocie avec Bruxelles en allant voir Merkel a Berlin. Bon ba c’est bien.
Tu ne savais pas que Bruxelles est une ville récemment annexée par l’Allemagne? 😉
Ce n’est pas à un bras de fer auquel nous assistons, mais à une pantomime à fonction expiatoire qui pathologiquement refuse, une fois de plus, de considérer comme systémique, irréversible et tragique la situation historique que nous vivons.
David M. Rubenstein, codirecteur du fonds d’investissement américain Carlyle, a prédit la mort du capitalisme occidental « dans trois ou quatre ans », plombé par la dette et les déficits, si rien n’est entrepris pour redresser la barre. « Je pense que nous avons trois ou quatre ans dans les pays occidentaux pour améliorer notre modèle économique, sinon nous aurons perdu la partie face au capitalisme des pays émergents ou au capitalisme d’Etat » en Chine, a-t-il ajouté. « Si nous n’agissons pas rapidement, quand nous nous retrouverons ici (à Davos) dans trois ou quatre ans, le type de capitalisme que beaucoup d’entre nous ont connu et que nous avons cru être la meilleure forme de capitalisme, aura vécu », a-t-il dit. M. Rubenstein, 62 ans, l’un des fondateurs du groupe Carlyle, vient de recevoir un dividende de 134 millions de dollars à l’issue d’une année très profitable. M Rubinstein, ce grand timide, est entrain de nous dire d’une façon détournée, qu’il est prêt à accepter une augmentation de son taux d’imposition de 15% à 50% pour sauver le capitalisme occidental.
Tout ça pour ça ?
Destiné à, ou produit par, des gens immatures gavés d’infos people ?
@wildleech : n’ai pas compris ni à qui s’adresse votre commentaire, ni à quoi vous faîtes référence…
@Vigneron : Peut être vous faudrait-il aller faire un tour sur les IRC pour discuter avec de vrais anonymous, et pas juger sur les reportages de FR2, avant de vous permettre de dire qu’ils disent n’importe quoi… D’ailleurs à quel propos sont-ils dans le faux? Merci d’avance.
Matttthieuh…euh… euh. Ce texte signé de la LEGION anonyme est une pure daube, du délire cyberpunk bouffi de bonne conscience et de politiquement corect à un demi fifrelin, point. Leur masque Vendetta à la con est encore trop beau pour eux, c’est dire… Sont même pas dignes du concombre masqué, tes légionnaires de mes deux, tes pure-players de l’agit-prop contre-conspi webesque parfaitement compatibles avec le système, dignes rejetons et derniers avatars du système néolib en fait.
Comme Monsieur Joffrin, vous feriez mieux de parler de ce dont vous connaissez.
Votre discours à leur égard, et indirectement au mien, est particulièrement injurieux. De plus je n’ai relevé aucun argument dans votre dernier commentaire. Commentaire digne du langage puéril et du discours débile (au sens premier de la définition) de nos politiques.
De plus, vous les qualifiez de « rejetons », pour leur âge? Si oui, je me répète, mais aller discuter avec eux sur les IRC afin de vous rendre compte par vous même que la plupart travaille, ont des postes et des niveaux hiérarchiques divers et variés… Comme les commentateurs de ce blog.
Enfin, « pure daube », « délire cyberpunk », etc… Merci d’étayer cette opinion. Pour ce faire je vous (ré)invite à préciser « à quel propos sont-ils dans le faux »?
Ps: la comparaison avec l’agitprop est peut être le seul point « positif » de votre commentaire. 😉
Ps² : Internet et votre pseudonyme ne vous autorise pas à déformer mon prénom de manière irrespectueuse. Voilà pourquoi Anonymous existe, simplement pour faire respecter les bases élémentaires de ce que je qualifierais de la « cyber bonne éducation », donc vous semblez cruellement manquer.
Ps3 : Dernière question -> ACTA, SOPA, Hadopi, loppsi, ça vous parle? Ou juste des « a priori »?
Tu poses un texte atterrant émanant censément de ta LEGION d’anonymes, alors j’t’en cause, monsieur Matttthieuh… euh…euh. Et ça valait pas la peine que j’entrasse dans les détails d’exégètes, ni que tu te mettasses dans des états pareils…
Ce texte est truffé de banalités, d’énièmes appels à la démocratie soi-disant populaire, de bonne conscience citoyenne et écolo de publicitaires au rabais, de délires conspis, de contre-vérités, de mensonges, etc, le tout noyé dans un flou idéologique et politique dont n’émergent qu’une revendication suprême pour la Liberté, une ode à l’individu souverain, une dénonciation des « gouvernements qui taxent » (les carburants !!! Arf…), des monopoles, des « confréries » obscures supra-tutellaires, etc, etc, etc. Du petit lait pour ultralibs, tes cyberneuneus. Du genre à mouillier devant le rêve monétaire hayékien du Bitcoin…
Qu’il s’occupent de faire respecter les espaces de liberté et d’Égalité sur le net. Ok. Pour le reste, tous ceux qui s’alignent derrière ton texte vérolé, moi vigneron je te dis : qu’ils aillent se faire foutre.
Et çà continue, encore et encore….
http://www.liberation.fr/depeches/01012385930-les-cliniques-veulent-gerer-les-hopitaux-publics-en-deficit
Personnellement je ne vois pas comment on peut sortir de cet infâme bordel. Tout protectionnisme étant interdit selon le dogme libéral libre échangiste, les ajustements ne peuvent se faire qu’en nivelant le coût du travail vers le bas, vers les niveaux chinois ou indiens.
Du coups, la consommation des ménages va plonger, la récession va s’approfondir comme en Grèce, et la dette publique va continuer à se creuser.
S’il faut attendre pour que la croissance reparte que nos salaires aient atteint les niveaux des émergents, alors tous nos systèmes de protection sociale ont le temps de se désintégrer.
L’attitude des dirigeants libéraux de l’Europe et des pays européens (de gauche ou de droite), ressemble à la position du Vatican, qui refuse le préservatif au nom du dogme, alors que cela pourrait permettre de sauver des vies en évitant de contracter le SIDA. Nous sommes gouvernés par des intégristes du marché, qui préfèrent couler l’Europe, plutôt que de renoncer à leurs dogmes intangibles, c’est hallucinant !
parfaitement d’accord, si le projet européen avait été un projet poupulaire progressiste, si nous avions fixé des tarifs douaniers aux frontières des Etats-membres ( de l’ouest), pour se protéger des importations des pays à bas salaires, si nous avions mis en place l’euro comme monnaie commune de réserve, tout en gardant nos monnaies nationales, l’Europe se porterait comme un charme et n’aurait pas ses problèmes de dette. Seulement voilà le projet européen basée sur « la concurrence libre et non faussée, ne profite qu’aux banquiers, aux multinationales, et démolit les peuples, il semble impossible de reformer cet Europe-là à 28 membres. Ne vaudrait-il pas mieux pour l’intérêt général qu’elle disparaisse purement et simplement…
Qu’il est tragique de cibler le concept flou qu’est le capitalisme alors que la crise s’explique tellement plus facilement. Nous sommes au plateau de production de la ressource maîtresse nr 1 (le pétrole). Et comme l’avaient prévu dans les grandes lignes ceux qui insistent là-dessus, nous sommes confrontés:
– aux limites physiques de l’exploitation (Biofuels / Deepwater Horizon)
– aux limites écologiques de l’exploitation (Gaz de schistes)
– aux limites économiques de l’exploitation (Trop cher le pétrole ne se vend pas / Trop peu cher il ne se produit pas)
– à la pénurie (encore limitée à certains pays)
– aux limites à la croissance économique suite aux limites physiques (qui s’accumulent)
– à la fin du crédit et à l’évaporation de la finance
– à la destruction de la demande en générale
– à la destruction du pouvoir d’achat via l’inflation et la destruction de l’activité économique via la déflation
– à la désindustrialisation et à la démondialisation
– à des tensions politiques et au populisme
– à des révoltes et des révolutions
– à des tensions géopolitiques et à des guerres
Et cela arrive dans un monde qui n’envisage pas de contraindre la demande car il n’y aurait rien de mieux qu’une demande qui croît. L’homme abdique des ses responsabilités comme il sait si bien le faire et laisse le marché (soi-disant libre) ajuster la demande à une offre qui montre ses limites. Et pire, l’homme fait l’inverse de ce qu’il faudrait faire en stimulant la croissance de la demande par le natalisme (économique ou religieux) et par l’augmentation du niveau de vie (politique keynésienne).
We’ve hit « peak oil »; now comes permanent price volatility
http://arstechnica.com/science/news/2012/01/weve-hit-peak-oil-now-comes-permanent-price-volatility.ars