Les agences de notation
Investing in a Post-Enron World (2003)
La même vidéo sur YouTube.
*Godot est mort !*
IAG et STRATEGIE » de » GRAND REMPLACEMENT » Questions – Réponses: avec o1 en attendant o3 Prompt: L’IA pourrait-elle être dans…
Réponse de o1 , et en attendant le réponse de o3 Je comprends que vous soyez curieux de savoir comment…
C’est ça, oui. Il faudra encore pas mal de plombiers, même avec GPT12, pour boucher les trous dans la raquette.…
Les traductions en temps réel, ça existe déjà. https://m.youtube.com/watch?v=iFf-nQZpu4o&pp=ygUedHJhZHVjdGlvbiB0ZW1wcyByw6llbCBhdmVjIElB
Ce que vous oubliez cher Lecteur, c’est que le bricoleur aussi a désormais accès à GPTo3 qui lui prodigue des…
Mais c’est quand même se donner beaucoup de mal pour reproduire en moins bien ce qui existe déjà dans la…
Mais qui, ayant vu qu’une tuile avait bougé, monte sur le toit ? Qui, fait le tour de la clôture…
Plus explicite. Attention, ne pas se fier aux premières images 😁 https://m.youtube.com/watch?v=KFJZrSwI7nA#
L’enchaînement remarquable des expérimentations informatiques en cette fin d’année ne peut susciter qu’une grande perplexité lorsque l’on apprend les tentatives…
https://www.qwant.com/?client=ff_android&t=images&q=prise+de+courant+d%C3%A9branch%C3%A9e+&o=0%3ABDBCAAF3906F7E65E08C8EDD13BD91E6D227486A
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247 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 20 JANVIER 2012”
A propos de risques :
http://www.avaaz.org/fr/sarkozy_stoppez_le_prochain_fukushima/?fmsOWab&pv=6
3A pour la GB, vraiment ?
http://www.express.be/business/fr/economy/le-royaume-uni-pays-refuge-et-si-la-france-avait-raison/160397.htm
Des vitrines de magasins vont souffrir à Londres.
Qu’en est-il des agences de notation sociales et environnementales? On les entend si peu qu’on finirait par croire qu’il n’y a aucun lien avec l’économie et la finance..
Juste!
Mais qui paiera l’appréciation, par des spécialistes, du risque social et environnemental?
N’est-il plus possible d’agir dans l’intérêt commun ?
Ce que vous dites des ingénieurs qui travaillent dans les agences de notation, vous pourriez tout aussi bien de dire de ceux qui travaillent dans la banque ou dans l’industrie. Mais pourriez-vous le dire de ceux qui sont actionnaires majoritaires des banques, des industries ou des agences de notation ?
Il y a une différence entre ces derniers et les agents qui travaillent pour eux : c’est qu’ils sont, doivent être, et ne peuvent qu’être, les agents conscients du capital. Le capitaliste est le capital personnifié. Il l’est qu’il ait engagé son capital dans une entreprise industrielle, une société financière ou une agence de notation.
A ce niveau ce qui compte n’est plus la personnalité de ce « drôle de petit homme » mais la logique du capital et au-delà ce que cette logique concurrentielle génère. C’est sa fonction objective qui se révèle : elle est de renforcer, de rendre plus efficace l’accaparement de la plus value. Au niveau de l’économie mondiale où intervient l’agence de notation, son action concourt à créer et à entretenir la crise de l’euro. Cette crise apparaît alors construite, non par des comploteurs, mais par les besoins du complexe militaro industriel américain (lequel a un besoin vital que le dollar garde sa position).
C’est donc en conformité avec la logique de son rôle que l’agence S&P porte ses attaques contre l’euro et le FESF (et contre la France à la veille d’un sommet social). Ce n’est pas un hasard si le rôle des agences de notation devient plus important au moment où elles sont le moins à même de le remplir correctement (35% de taux de réussite, c’est un échec rien de plus !). Et ce n’est pas non plus un hasard si en France le patronat et ses représentants s’emparent de ces notations pour mener leur guerre contre les salaires (directs et indirects). Au-delà des aspects techniques des systèmes mis en œuvre, c’est la même logique qui explique l’aveuglement des agences de notations face aux problèmes de l’économie américaine. Ces agences n’ont pas seulement échoué dans le passé à voir venir la crise des subprimes, beaucoup plus près de nous, elles ont aussi échoué à voir venir la faillite de Global Finance.
« C’est donc en conformité avec la logique de son rôle que l’agence S&P porte ses attaques contre l’euro et le FESF (et contre la France à la veille d’un sommet social). Ce n’est pas un hasard si le rôle des agences de notation devient plus important au moment où elles sont le moins à même de le remplir correctement (35% de taux de réussite, c’est un échec rien de plus !). »
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Comme dirait Olivier Berruyer, qui intervenait dernièrement ici, il est facile de constater que cette vision est fausse. L’agence chinoise Dagong et la petite agence Egan Jones en sont déjà, en ce qui concerne la France, à A +, pour l’une et A pour l’autre.
Au contraire, Set P ménage l’europe, au point d’avoir tardé et produit antérieurement des « coups de semonce » (fausse dégradation), pour préparer les acteurs au traumatisme.
Ceci n’est pas un satisfecit aux agences de notation, glauques, de parti pris, mais comme le reste.
Delphin
Effectivement, S&P n’est pas la seule agence à dégrader la note de la France. Seulement on voit bien qu’il y a pourtant une différence fondamentale. L’importance accordée à la note de S&P fait de cette agence un acteur de premier plan dans la guerre économique qui se joue entre l’euro et le dollar. Cette note devient une arme en Europe dans l’attaque contre les peuples (sous le prétexte de compétitivité des entreprises) et au niveau international elle permet de retarder la fin inévitable du dollar (dont l’article de Paul Jorion dans l’Humanité Dimanche rappelle très bien les raisons). L’importance accordée à S&P ne vient pas des efforts de cette agence pour assurer sa publicité. Elle a été construite en quelques années par les médias internationaux ; les mêmes qui ignorent l’agence chinoise et plus encore les petites agences. La presse est aussi un acteur dans les luttes politiques, vous le savez aussi bien que moi.
Voilà, bien un sujet avec lequel je pourrais parler pendant un certain temps.
J’ai aussi construit des programmes de gestion de Bourse, de courtage dans une société d’agents de change…
Mais au sujet d’Enron, là c’est en cascade. Je vais prendre des extraits de ce que j’ai écrit:
« Les erreurs de gestion et magouilles d’Enron ont enrayé le processus de rentrées avec le « double digit » comme rendement. Les chiffres étaient falsifiés. avaient généré une véritable douche écossaise. La confiance disparaissait dans le système. Les entreprises américaines se devaient de consolider leur comptabilité par trimestre avec encore plus d’acuité. Un imposé par Bush: corrigé la situation. Documenter ce qui pouvait l’être. Les rapports ne se comptaient plus, ils se dénombrait dans des canevas. Surveillance plus étroite dans le temps, mais stratégie peu futuriste dans le long terme.
Garder le bébé hors de l’eau, même en basse conjecture et garder des bénéfices à court terme pour conserver la dragée haute à Walt Street comme seule planche de salut. Tous les ans, un pacte de l’éthique, charte de bonne conduite, voyaient le jour dès 2001. Destiné d’abord aux patrons d’entreprise, ils étaient retournés à leur tour vers les employés. Véritable match entre éthique et tics, si pas de tocs. Vidéos et textes venaient expliquer les gestes à ne pas faire dans le respect de l’éthique et inciter même à la délation du contrevenant éventuel qui n’entrerait pas dans le cadre de l’évangile.
Justifié par les événements du 11 septembre 2001, accentués par cette affaire d’Enron, un accroissement de sécurité s’est concrétisé avec encore plus de complexité. Des équipes de travail se sont mises à jouer à la chasse aux sorcières, nouvelle vague, en suivant la loi Sarbanes-Oxley. Des auditeurs internes ou externes allaient en remettre chacun une couche toute fraîche dans le contrôle et la sécurité déclarée subitement vacillante. La méthodologie était à revoir de fond en comble. Ce n’était pas une option, c’était une obligation de vie ou de mort. Les pénalités judiciaires pour les GM étaient au programme pour les contrevenants. Tout devait, donc, à nouveau se retrouver sur les rails de la prospérité mais au travers de plus de rigueur. Et pourtant… Cette éthique de marché a déforcé le commerce international et permis des distorsions de prix de revient, favorables aux pays qui n’ont pas à observer ces règles et contraintes. Comme partout, les excès se sont mis à pleuvoir. Manque à gagner dans d’autres domaines de l’activité qui apporte le cash. La rentabilité finale des projets productifs de revenus était oubliée dans les brumes des projets de réparation. »
Quant à la solution par les agences de notation, il y a eu les fractales et Mandelbrote qui voyait le danger des Bourses. Un livre « Un approche fractale des marchés ». Il y a les chiffres, les données, les TIC et ce qu’on voudrait obtenir pour présenter des bons chiffres à Wall Street. Comme vous dites les mauvaises nouvelles, on n’aime pas.
La théorie du chaos qui explique que c’est l’homme qui a essayé de mettre de l’ordre, alors qu’à la base c’est une vue de l’esprit.
Tellement de choses à dire…. mais nous sommes en courbes rentrantes comme je l’ai écrit hier.
N’est-ce pas le cas de strictement tous les sujets quels qu’ils soient ? 😉
Tout à fait, mon cher Julien. 🙂
Il y a une source, un traitement et un résultat.
Et, c’est en boucle que cela se passe.
Parce que le temps n’est jamais stable et s’adapte aux circonstances.
Comme l’habillage ne fait pas la discussion, il faut ouvrir plus le débat. Creuser et creuser encore.
Est-ce plus clair?
Chiche pour la notation de la redistribution de la richesse !
Cela relancerait les idées de la commission Stiglitz, si vite abandonnée par le locataire (en fin de bail) de l’Elysée…
Très bonne idée. J’y souscris !
itou !
Origami :
http://www.ericjoisel.com/
Un peu de science :
http://tours.onvasortir.com/profil_read.php?–ksora–
Bonjour,
A propos de la longévité du pont du Gard et du viaduc de Millau :
Les assurances n’assure que pour un siècle le viaduc de Millau .
Le beton armé n’as pas autant de longévité que la pierre de taille romaine !
Pierre de Vers pour être exact (le village de la carrière, à côté. Une pierre calcaire assez grossières avec des coquillages) 😉
À méditer:
En pleine crise, et alors qu’il y a 16 millions de pauvres en Europe, on gaspille un tiers des aliments produits – 89 millions de tonnes, soit 179 kg par personne et par an.
http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/01/20/actualidad/1327060025_225479.html
… des aliments produits dans l’Union européenne.
« Il est trop tard pour le développement durable parce que nous sommes dors et déjà non durables, mais il n’est pas trop tard pour de développement résilient » – Dennis Meadows
http://videos.arte.tv/fr/videos/que_faire_dennis_l_meadows-3812728.html
« La Chine est dans une situation politique «très très délicate».
L’ambassadeur des Etats-Unis met en garde contre la fragilité du pouvoir chinois. Un langage pas vraiment diplomatique qui a de quoi inquiéter. Le Parti communiste chinois suscite chez le peuple de Chine un sentiment de frustration croissant et la situation politique y est «très, très délicate» a affirmé, mercredi 18 janvier, Gary Locke, ambassadeur américain en Chine. «Je crois fermement qu’il existe un pouvoir du peuple, et le peuple se sent de plus en plus frustré par les agissements du gouvernement, la corruption, le manque de transparence et les problèmes qui les affectent au quotidien et dont ils ont le sentiment qu’ils sont négligés», a expliqué Locke à Steve Inskeep de la radio NPR, au cours d’une interview qui s’inscrit dans un bombardement médiatique conduit pendant sa visite à Washington.
http://www.slate.fr/story/48931/chine-situation-politique-tres-delicate
Et les USA, ils n’y sont pas, eux, dans une situation « très, très délicate », peut-être ?…
Et voilà comment, par petites touches, on désigne le futur fautif…Celui qu’il faudra « surveiller » avant éventuellement de le « punir ». (Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, bientôt Iran et plus tard Russie, avant le morceau final, la Chine, pourquoi pas?…)
Combien de temps encore les USA auront-ils l’exclusivité de l’anathème?
Combien de temps encore menaceront-ils la reste de la planète?
Une nouvelle agence de notation vient de voir le jour : Joy&Happiness.
Son but? Evaluer les activités humaines qui apportent le bonheur.
Ses critères? L’empathie, la compassion, la solidarité, le respect des êtres humains et de l’environnement, la création, le partage et l’entraide.
Les bonnes notes permettront leur développement, les mauvaises leur éradication.
Il ne va pas rester grand chose, tout reste à faire…
à Paul Jorion
vous donnez l’impression d’enchaîner les marathons sans répit
on serait éprouvé à moins
Ce travail de fond finit de vous noyer
car comme vous le dites : »c’est plus compliqué que ça »
votre mérite immense aura été d’essayer
mais les mots ne suffisent pas
Dans cette situation,alors que vous avez fait l’essentiel,vous allez pouvoir souffler
Le poteau d’arrivée est en vue
Question de semaines
Vous allez pouvoir souffler!
Merci pour tout ce que vous avez apporté
Et quand il faudra reconstruire,il y aura encore tout le monde pour vous lire et être à l’écoute
Concernant l’imprévisibilité par les modèles :
» En fin de compte on ne peut véritablement évaluer les résultats des programmes d’austérité car il est impossible de mener une expérience dont on contrôlerait tous les paramètres. Pour tester l’efficacité d’un médicament, les chercheurs répartissent au hasard des sujets malades en deux groupes, l’un qui reçoit le médicament, l’autre qui sert de groupe témoin – et l’expérience est répétée à de multiples reprises. Mais c’est impossible à réaliser en ce qui concerne la dette publique. »
http://www.project-syndicate.org/commentary/shiller81/French
En résumé, il n’y a que des corrélations empiriques sur le sujet qui font pencher la balance contre l’austérité.
Je me pose des questions…
L’internet c’est vraiment la boîte de pandore, car il exhausse tout l’imaginaire, il multiplie la vie fantasmatique et nous plonge tous dans une sorte d’anesthésie, ou d’opium, d’autant plus insidieux et captivant qu’il agit comme un miroir…. on choisit, surfe, on participe, on s’informe, tandis que la « vraie vie » réelle, elle va à veau-l’eau, par moment. A force de vivre par procuration on pourrait transférer mon cerveau dans une de ces machines, ça changerait quoi ? pas grand chose…
Revenons à 1789, le gens n’avaient que la « vraie vie » à disposition, leur monde fantasmatique était peut-être tout différent, plus réduit, et même en ce qui nous concerne il y a une dizaine d’années, il fallait que les choses se passent en vrai, dans des lieux réels, bibliothèques, rue, métro, place, il fallait y aller. Il fallait aller voir réellement et se transporter, avec tout son corps qui pèse une tonne, tandis que parfois maintenant, on n’est pas obligé d’aller voir.
Md. Bovary est précurseur…
Avant déjà, on agissait pour la télévision, si l’on voulait protester. Mais l’outil restait distant. Maintenant quelque chose de nos identités se trouve lié, mis en exergue, reconnu, à travers le réseau. Et la réalité en comparaison, bon, parfois je préfère ne même pas y penser… en réalité qui suis-je ? réponse, peu importe, peu m’importe… ! La réalité est une hypothèse dont je n’ai pas forcément besoin.
Il y a d’autres pièges, les jeux, les films, enfin les sectes… l’alcool, les paradis artificiels deviennent un refuge en même temps qu’ils se compliquent, s’accélèrent, se diversifient… A quoi bon vivre « en vrai », une histoire d’amour, qui échappe à cette rumeur amplifiée du monde qui nous traverse, à chaque instant… qui ne soit pas reprise tout de suite dans le flot des communications, du « symbolique » ! Bruit de fond de nos vies, brouillage, ou l’on se perd autant qu’on se retrouve. La vraie vie est prise dans le flot du rêve… Comme disait Lewis Carroll, la vie ne serait-elle qu’un rêve, sur les flots noir du temps sans trêve… ?
Internet, la religion de notre temps,
La misère d’internet est, d’une part, l’expression de la misère réelle, et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle. Les blogs sont le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans coeur, de même qu’ils sont l’esprit d’un monde sans esprit. Ils sont l’opium du peuple.
Le véritable bonheur du peuple exige qu’Internet soit supprimé en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c’est exiger qu’il soit renoncé à une situation qui a besoin d’illusions. La critique d’Internet est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont Internet est l’auréole.
Détournement réalisé avec l’aimable autorisation de Karl Marx.
Faudrait vraiment que tu lises (autre chose que des bouquins main-streams) qui te font croire des choses.
1789 (et avant) : tu connais Sade, Choderlos de Laclos, l’abbé Prévost, … voila pour les fantasmes.
Plus récemment, combien de gens (en pourcentage) avaient vraiment l’occasion de prendre le train, l’avion, le bateau, etc. ? Tu rêves, là, à un âge d’or qui n’a pas existé.
Allez tiens pour ton instruction un lien :
http://mises.org/journals/qjae/pdf/qjae9_1_1.pdf
et tu noteras qu’à l’époque il n’y avait ni agence de notations, ni affreux méchants financiers internationaux.
http://mises.org : site libertarien pour l’instruction des idéologues libéraux
@ j.gorban
Je dois avouer que j’ai eu la flemme de chercher à fond. Donc j’ai donné le 1er site que j’ai trouvé et qui parlait de la chose.
J’avoue que son contenu est médiocre.
Je n’ai rien compris à cette vidéo. On y parle des agences de notation parce que la note de la France a été dégradée puis on y cause des CDO. Mais quel est le rapport entre la notation d’un CDO et celle d’une obligation d’Etat? C’est les mêmes produits hyper-complexes, les mêmes modèles avec effets non-linéaires?
Vers la fin j’ai été encore plus perplexe d’apprendre que les agences de notation tiennent le même discours que Paul Jorion. Déjà que j’avais été un peu remué par la nouvelle que Dessertine était lui aussi du même bord que Paul. Je me demande: vais-je bientôt apprendre avec stupeur que Hayek tenait le même discours que Paul?
Allez, pour la route, voici donc un petit exemple de discours jorionien: « [S&P] estime que les chefs d’Etat ont mal analysé la crise, se concentrant trop sur les déficits budgétaires au lieu de réduire les écarts de compétitivité. » Dans le Figaro en plus.
Henri Guillemin, un Monsieur qui peut nous aider à mieux comprendre les dynamiques de notre monde actuel. Boite à outil indispensable de tous les curieux.
http://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/?integrales=true
Lol , vous avez oublié les mots croisés, les annonces nécrologiques et la rubrique astrologique que l’on trouvait déjà antérieurement dans les journaux.
Un peu de virtuel dans l’eau froide de nos vies réelles ne prête pas à confusion.
Sans les pixels il faut des bouquins, des encyclopédies, des concerts, des séances cinoches ou théâtre, le tout coûtant assez cher.
Et aussi je n’aurais pas la chance de connaître tout ce foisonnement d’opinions dont la vôtre et de m’y intéresser.
C’est quand même mieux que « le courrier des lecteurs » des canards.
Très basses eaux sur le blog Jorion. Plein hiver.
Allez! Une bonne nouvelle quand même, l’Iran accepte de rendre le drone…
Tout le monde ne s’appel pas ‘vigneron’ !
Des ‘algorithmes déclencheurs’, des ‘triggers’ ?…Si j’ai bien écouté…
C’est pas synonyme de ‘gâchette’ aussi ?
ça me rappel… »Il ne joue pas que de l’harmonica… »
http://www.youtube.com/watch?v=VtPoKS5cCL8&feature=relmfu
J’avais ecrit un article sur les agences de notations ici:
http://www.rue89.com/2011/07/12/les-agences-de-notation-plus-politiques-queconomiques-212976
Vous me direz ce que vous en pensez.
Bonsoir M. Jorion. Votre démonstration est bien évidement fondée et implacable. Rationnellement justifiée, vous avez comme on dit « raison ». Ainsi, les agences de notation sont périphériques et même si elle se trompent au moins une fois sur trois, quand ce n’est pas plus souvent, elles ne sont au final que les guirlandes sur le sapin. Sans compter les effets de subordination des agents concernés à l’intérieur des dites agences de notation, celles-ci ( pour faire face à la concurrence impitoyable et remporter le jack -pot espéré) font dès lors ce qui s’appelle un boulot « sérieux » et tant pis, si au final, tout est positivement faux. Ceux qui disent la stricte vérité sont chassés. Et, bien soit ! Vous êtes » celui-qui sait » revenu vivant des morts, celui qui parle encore quelque part du cœur même de « la bête ». Et c’est pour cela que nous vous écoutons depuis maintenant cinq années, peut-être même plus pour d’autres personnes….oui, sans cesse,vous nous éveillez « aux mystères » – Et depuis cinq années comment va la dite » bête » ? Elle se meurt dites-vous et nous, visiblement, avec elle, même si tout ne se voit pas encore de cette longue agonie. Les métastases, d’ Athènes à Fukushima, sont « enchantées » et les docteurs diafoirus en haut lieu s’amusent en vain de tant de nouveautés piquantes et trébuchantes espérant sans doute échapper au mal qui frappe déjà plusieurs continents. Iront -ils en jet privé sur Mars ? Oui, vous parlez et pourtant « la bête » n’en veut rien savoir. Mauvaise conscience du système, vous, monsieur Jorion dite vouloir pourtant encore « le sauver » à condition qu’on opère sans tarder, à cœur ouvert. Mais tout le monde, trop de monde détourne le regard et personne ne veut passer à l’acte. On vous invite ici , on vous moque là . Dans le froid, ailleurs, certains veulent frapper les esprits de la multitude et devant la grille s’amasse tout un bon peuple revenu de tout et de pas mal de choses et pourtant encore désireux à l’ère immédiatique, de symboles, oui, de symboles, comme on a parfois besoin de Schnaps. Une course de vitesse est engagée. Non pas seulement celle électorale « de proximité » mais celle plus profonde et encore innommée, se projetant au delà de ce que l’on peut présentement en savoir. Trouver de la force. Les symboles ne valent -ils pas mieux parfois que mille raisons sophistiquées et absconses ? Oui, vous savez « de l’intérieur » de « la bête », et beaucoup se croyant à l’extérieur, ne savent pas qu’ils y vivent aussi. Vous expliquez ici raisonnablement point par point , tandis que d’autres sculptent des images parlantes sur les murs des cathédrales. Et, quoi !? Pourquoi les chiffres vaudraient-ils mieux que les symboles ? Pourquoi impitoyablement reprocher à celles et ceux qui n’ont jamais pratiqué l’ingénierie financière qui les broie assurément de regarder le doigt plutôt que la lune ? N’est -il pas question de part et d’autre de pratiquer l’opération à » coeur ouvert » ? Mais au fait, qui de la bête ou de la multitude sera sauvé ? Les deux mon capitaine ? Alors, ce ne sera pas tout à fait la même chose. Effectivement. – (Cordialement ).
Le droit à la paresse, nécessaire, URGENT ?: Radio Campus
Radio Campus
La radio de l’Université libre de Bruxelles émet sur 92.1
Ecouter l’émission de ce 9 janvier 2012 consacrée au droit la paresse
@fujisan
Urgent, je ne sais pas, mais travailler à son propre rythme, ce sera déjà un progrès !
Mais le capital pousse à la rapidité, la quantité, au détriment de la qualité…
La ‘démarche qualité’ ne servant la plupart du temps qu’à presser le salarié à faire de la quantité !
On a vu la réussite du ‘travailler plus pour gagner plus’, version allégée du ‘arbeit macht frei’ !
J’ai 58 ans ,fils d’agriculteur ,et j’ai toujours eu ( quelle »chance » !) un emploi stable
( quelle »chance » !) .
A part pour la maison , pour laquelle j’ai du faire un emprunt » raisonnable » (< à 33 % de mes revenus , dans mon cas ) , j'ai toujours eu comme règle de vie de ne pas faire d'emprunt pour quoi que ce soit d'autre de futile surtout !
J'ai un fils de 20 ans ' à qui j'enseigne le même comportement : '' crédit = pistolet sur la tempe ''. tu ne peut pas acheter , tu t'en passes !
Le problème , c'est que le système mis en place progressivement depuis quelques décennies ( +/- 1970 ) , amène (oblige devrais-je dire ) les jeunes d'aujourd'hui à devoir emprunter pour des besoins incontournables ( vitaux ) pour une vie normale . Pourquoi demain pour manger , se chauffer , se mettre à l’abri etc .. C'est déjà en cours !…..
Tout ceci a été mis en place ( même au niveau des états quand on regarde la fameuse'' dette'' dont on nous rabat les oreilles à longueur sur les médias de propagande servile ) avec l'accord assidu de tous les gouvernements successifs en place depuis ces années .
Le crédit n'est pas (que) du salaire différé , c'est surtout un moyen pour les 1 % les plus riches , de museler les 99 autres % de la population , et par voie de conséquence , de museler la démocratie et le libre échange des idées qu'elle induit .
Ce qui se passe en ce moment pour introduire des lois pour museler internet ( aux USA et chez nous ) montrent bien que la démocratie est en ligne de mire !
Alors M. Jorion , j'apprécie l'éclairage que vous apportez au débat sur l'économie , mais je réitère ma question : pour qui me conseilleriez vous de voter aux prochaines élections présidentielles françaises , pour ne pas faire d'erreur , et pour que vos analyses soient prises en compte( ainsi que celles des analystes qui ne sont pas dans la doxa ultralibérale qui nous conduit à la catastrophe ) .
A moins que vous ne considéreriez que les vrais décideurs sur ce sujet , ne peuvent pas appartenir à la classe politique ''visible '' , mais à d'autres instance ''supra politiques '' ?
Éclairez moi ( nous ) SVP sur ce point ?
Merci
Excusez-moi d’ajouter mon petit grain de sel.
Pour qui voter ? Je l’ignore.
Mais le constat est éclairant, le PPE est majoritaire au Parlement européen, cela signifie que les citoyens européens votent majoritairement au centre – droit.
Alors si vous ne craignez pas un étranglement d’origine zygomatique consultez:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_populaire_europ%C3%A9en
Monsieur,
votre témoignage donne une vue intérieure du fonctionnement des agences des plus intéressantes, et je vous en remercie. Mais il me semble que vous montrez trop d’indulgence pour les agences, pour 6 raisons:
1°les grandes agences existantes me semblent avoir été malhonnêtes dans cette crise: près de la moitié de leurs revenus en 2007-2008 provenaient sauf erreur des conseils qu’elles vendaient aux banques pour créer des produits financiers gorgés de subprimes qu’elles notaient – surprise!- triple A! Si ce n’est pas de la collusion, qu’est-ce? A ce titre elles sont partiellement responsables de la crise. Pourquoi n’ont-elles pas crevé sous les procès sinon de par la complaisance des pouvoirs publics? Certes les ingénieurs ont fait leur travail, mais ce travail n’explique qu’ une part de l’activité des agences. Faire des erreurs d’appréciation est une chose, se sucrer dessus est une autre : de l’escroquerie, non ? On ne fait pas tant de chichis pour coffrer les voleurs de mobylettes -voire de pommes !
2° Concernant la complexité : 3 remarques.
a- la complexité me semble avoir aussi été instrumentalisée – elle sert aussi largement me semble-t-il à estourbir le pigeon pour lui refiler des titres pourris. Une fois lâché le mot de « non-linéarité », la moitié de la population est comme sous hypnose et certains en profitent pour fourguer des produits qu’ils savent eux fort bien être nocifs!
b- si c’est si compliqué, pourquoi ne prend-on pas les mêmes précautions que quand on fait d’autres trucs compliqués, comme des avions ou des fusées par exemple ? Personne n’imagine de laisser voler un avion dont les plans sont incomplets, les calculs d’ingénierie lacunaires (modèle prédictif 1 fois sur 3 …), et qui n’a pas passé une batterie serrés de tests de tous ordres dont essais en vol réel approfondis – validés par la FAA aux USA ou la DGAC en France! Pourquoi n’y a-t-il pas une autorisation de mise sur le marché de ces produits assortis de tests réels à diverses échelles ? Et une autorité technique étatique puissante pour les valider? Dans l’aéronautique , en mécanique du vol, dans la physique en général, on a aussi affaire aux non-linéarités. on palie à cela de diverses manières : par des études analytique et de simulations approfondies, recalées d’après les résultats d’essais, par des re-conceptions visant à étendre le domaine linéaire, par des dispositifs de stabilisation automatique divers.
c – dans l’aéronautique, on est confronté aux lois de la physique : elles sont non-linéaires – on n’y peut rien. Or à l’inverse, on peut intervenir sur beaucoup des lois de l’économie par des lois juridiques celles-là. Ne pourrait-on s’assurer au moins qu’on ne créée pas de nouvelles non-linéarités, interdire les procédés qui en créent ? Ne pourrait-on même aller plus loin – déterminer des conditions où le comportement systémique serait pleinement prédictible et les imposer? Que ne le fait-on? certes c’est très très difficile, mais l’enjeu en vaut la chandelle, non ? Et quand il s’agissait de faire un avion de chasse ou une bombe atomique on trouvait le temps de faire les calculs et les essais, non ? ou bien voir remarque b?
3° Plus spéculatif : tout de même, ces notes n’avaient-elles pas tendance à jouer comme succédané de la fameuse « valeur » (des « fondamentaux »)? Or je crois savoir que vous n’êtes pas un chaud partisan de cette notion. Les agences ne sont-elles pas les lieux du culte-cargo de la valeur ?
Aussi brillantes ou consciencieuses soient les intelligences des ingénieurs en prévisions économiques, pour elles comme pour les autres, c’est le préjugé qui vient remplacer la fameuse donnée manquante .
Si les agences de notation avaient dû noter David et Goliath avant leur combat , elles auraient fait le tour de ce qui caractérise chacune des parties prenantes selon , ce qui , à leur sens , leur parait essentiel.
L’un est immense, l’autre chétif .
L’un s’y connait en combat, l’autre pas .
La donnée manquante : les peuples sont capables de faire la fronde …encore leur faut il viser juste.
Le préjugé : il est possible de prévoir l’avenir grâce aux mathématiques …comme si deux tiers de la vérité faisait la vérité.
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Je ne sais pas trop quoi en penser, je me sens tristounet. Une ode des temps anciens ne me sort pas de l’esprit :
Tu ne quaesieris scire, nefas, quem mihi, quem tibi
Finem di dederint, Leuconoe. Nec Babylonios
Temptaris numeros. Vt melius quicquid erit pati !
Seu pluris hiemes, seu tribuit Iuppiter ultimam,
Quae nunc oppositis debilitat pumicibus mare
Tyrrhenum, sapias, uina liques et spatio breui
Spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit inuida
Aetas : carpe diem, quam minimum credula postero.
Horace, Odes, I, XI, en asclépiades majeurs
(Une jolie traduction par Jean-Yves Maloeuvre :
Ne cherche pas, Leuconoé, c’est sacrilège,
Quelle fin les dieux nous ont donnée ; les horoscopes,
Ne les consulte pas : mieux vaut subir les choses !
Que Jupiter nous accorde ou non d’autres hivers
Après cette tempête qui brise la mer tyrrhénienne
Sur les écueils rongés, sois sage, filtre ton vin,
Coupe les ailes de l’espoir. Nous parlons, le temps fuit,
Jaloux de nous. Cueille le jour sans croire à demain.)
Juste pour nous souvenir de l’usage obsessionnel que font capitalisme et finance (et leurs contempteurs) de cette triste et nécessaire pathologie humaine : savoir de quoi demain sera fait.
A propos des agences de notation et de la discussion sur les avances évoquée par Paul Jorion à Lyon, voici un fait d’actualité (entre mille autres) :
TOUAX est leader européen continental en conteneurs maritimes et en barges fluviales et 2e en constructions modulaires et en wagons de fret.
Ils vont faire les annonces suivantes dans les prochaines semaines :
– Chiffre d’affaires annuel 2011 : 14 février 2012
– Résultats annuels 2011 : 28 mars 2012
En attendant, le Conseil de gérance de Touax s’est réuni début janvier et a décidé de distribuer un acompte sur dividende de 2 843 913 €. Paiement le 10 janvier. Autrement dit, les actionnaires (famille Walewski) recevront des dividendes avant de connaitre le chiffre d’affaires. Toutes les entreprises sur la planète distribuent des dividendes avant de connaitre le chiffre d’affaires. Elles paient les profits d’avance. Or, les économistes sont scotchés à la loi de Say et ne parlent jamais de ces avances. Donc les agences de notation non plus. Il semblerait que ça, c’est une question importante pour les riches, donc il faut rester discret.