Un grand vent d’espoir se lève sur le monde
Discours d’investiture le 4 mars 1933, par Franklin Delano Roosevelt
La vidéo, si vous voulez la voir plutôt sur YouTube.
*Godot est mort !*
Un grand vent d’espoir se lève sur le monde
Discours d’investiture le 4 mars 1933, par Franklin Delano Roosevelt
La vidéo, si vous voulez la voir plutôt sur YouTube.
Dans le même ordre d’idée, l’instantanéité a été mesurée ! Elle correspond au temps mis par deux particules pour s’intriquer…
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481 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 6 JANVIER 2012”
Vous avez raison : il faut passer à l’action. Pierre Larrouturou propose un diagnostic sans doute moins profond que le vôtre, mais néanmoins fort clair et argumenté. Il débouche sur un ensemble de mesures claires et applicables tout de suite dans le cadre des traités existants. Il est largement parallèle à vos propres propositions à moyen terme me semble-t-il. Je suis convaincu qu’appliqué, il fournirait une solution au problème, au moins à court moyen terme. Ceux que ça intéresse peuvent s’en faire une idée en 3 minutes :http://www.dailymotion.com/video/xlzj4x_manifeste-pour-eviter-l-effondrement_news. Pierre Larrouturou propose un rassemblement sur ces idées le 4 Février à Paris, voir http://www.lekairos.fr/.
Il manque quelque chose à Larrouturou, il ne tient pas compte de la capacité de support de la planète face à notre croissance exponentielle.
Il règle à cout terme,oui, mais il repart dans le même cadre, il étire la sauce rien de plus, il ne tient pas compte de la disponibilité des ressources.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=32432#more-32432
C’est vraiment long de réaliser et apprendre de nos erreurs.
Vous avez raison. Mais ne faut-il pas commencer par quelque chose ? Et vite, avant que ça pète ! Si vous attendez une solution absolument complète, n’allez-vous pas laisser passer nos dernières chances avant la 3ième (guerre mondiale) ? Ce que PL propose me semble bien calibré pour l’action. Pour un résultat – limité certes. Mais très souhaitable et pour tout le monde!
Comme tous les politiciens de gauche,
qu’on a d’ailleurs tous vus à l’oeuvre dans le combouis du caviar,
du rafistolage du capitalisme,
toujours effectivement à « étirer le cadre »‘,
pour surtout ne pas sortir du capitalisme,
et éviter le passage de l’indignation à la révolution.
Bref, une crise en retard, et totalement has been.
Has been Larrouturou ? M’ouais, moi je veux bien, mais faut -il encore le lire et l’écouter sans trop s’exciter les neurones à penser » révolution-tion-tion « ……
Sinon, dites-moi, vous les avez , vous, les armes ?
Car et oui ! Pour faire la révolution, faudrait-il encore qu’il y ait des révolutionnaires, Hein ! Après on peut cracher sur tous les » Larrouturou » qu’on veut mais faut tout de même pas charrier…….
Sinon, dites-moi, vous les avez, vous, les armes ?
( « Has been » , c’est pas un concept néolibéral ça ? )
Belle virulence! Peut-on vous demander ce que vous en faites quant à l’action?
Jeff.
Va voir un peu le post 53
Ce sont les circonstances qui font les révolutions,
et donc les révolutionnaires.
En attendant, ils sont rares, précieux et bienheureux…
Dans la crise qui vient ils seront des millions,
y compris les actuels rêveurs réformistes,
quand les circonstances ne leur laisseront plus le choix.
(« has been » est une expression relativement courante,
qui veut dire dépassé, ici en retard d’une crise,
soit vieux social-démocrate)
Louise M.
Comme aiMe, comme Merci.
Honnêtement, quand j’entends parler les ‘français de base’ un peu partout (et cela m’arrive sans cesse pour diverses raisons), je perçois bien un peu de grogne, comme toujours dans notre pays (je parle de la France), mais rien qui ressemble à une mentalité ‘révolutionnaire’ ou ‘prérévolutionnaire’, plutôt un état d’esprit petit bourgeois, égoïste, consumériste à mort, replié sur soi et sa petite famille (ah les fêtes de Noël et leur narcissisme inculqué aux petits enfants, soigneusement préformatés en consommateurs !). Bien entendu, si la crise en vient à un paroxysme cela peut changer (diminution vraiment massive des salaires, des retraites, de la protection sociale), mais pour l’instant je n’entends rien venir de la sorte. Rien que les traditionnels grommellement contre les politiques (et du reste généralement pas contre les véritables ‘riches et puissants’ : on critique Sarkozy à tout va mais guère les véritables détenteurs de la richesse…).
Louise M.? Mais voyons: Louise Michel!
» S’il y a une coupable à vos yeux, c’est moi, et moi seule. J’ai fanatisé tous mes amis. Je ne vois que la révolution. C’est elle que je servirai toujours. C’est elle que je salue. Puisse-t-elle se lever sur des hommes au lieu de se lever sur des ruines. » (1883)
Mes voeux pour 2012: Won’t get fooled again ( les qui ? )
« We’ll be fighting in the streets …
…
…
Meet the new boss
Same as the old boss »
La corde sensible…
http://www.youtube.com/watch?v=zhFcBGQLehw&feature=related
Jules Massenet
Montaud, près de Saint-Étienne, 1842 – Paris 1912
… est aussi une corde raide …
Très beau discours. Espérons qu’il sera suivi par des faits.
Et se souvenir encore et toujours de La Boétie:
« Ils ne sont grand que parce que nous sommes à genoux »
Ou
Ils ne sont grands que parce qu’ils sont juchés sur nos épaules…………sont lourds.
Faites ce que vous souhaitez de ce lien qui me semble enrichir la réflexion
http://www.revuedeslivres.fr/%C2%AB-nous-assistons-a-l%E2%80%99ecroulement-d%E2%80%99un-monde-des-forces-immenses-sont-sur-le-point-d%E2%80%99etre-dechainees-%C2%BB-entretien-avec-frederic-lordon/
Je m’abstiendrai de tout commentaire, celui ci étant régulièrement censuré.
C’est peut-être parce Charles c’est mon pseudo ici!
Ne cherchez pas plus loin!
Remarque, même les paranos ont des ennemis, en cherchant bien.
Paul Jorion, Revisite l’excellent film de Kubrick 2001 l’odyssée de l’espace.
L’ordinateur HAL prend le pouvoir
mais ne sommes-nous pas M. Jorion nous en tant qu’individu que la somme génétique de quelques gènes de nos parents, qui forment notre réceptivité,
cette réceptivité recevant des informations que nous accumulons et qui forment notre mémoire , lorsque nous disparaissons « mourons » c’est notre mémoire qui disparaît en tant qu’individu, nous n’existons plus!
les religieux prétendent que notre « âme » survit pour exploiter au mieux notre peur de mourir…….
reste que nous sommes 1 espèce …. en voie de??..
Etudiez le travail de Terence Mckennan
connaissez vous
Michel Drac ?
particulièrement cette vidéo sur la( parafrénie )
http://www.dailymotion.com/video/k6lPKdajnmuceC1uHds#from=embed
Intellectuel de la droite identitaire c’est à dire à la droite de l’extrême droite mais sa vision anti-complotiste est correcte.
Intéressant, ce Michel Drac…
Merci.
Si son discours est « à la droite de l’extrême droite »…C’est « adroitement tourné », en tout cas…(j’avoue bien humblement que j’y vois que du feu…)
Source wiki:
Fondateur du site Scriptoblog, Michel Drac intervient de manière récurrente sur les sites et les journaux liés à la mouvance dite « identitaire », à l’extrême droite dure, au courant national-sioniste et au catholicisme de tradition, comme Novopress, Radio Courtoisie, Enquête et débat, Radio Notre-Dame, le Centre Saint-Paul (lié à l’Institut du Bon Pasteur dirigé par l’abbé Guillaume de Tanoüarn). Le site Fdesouche, pour sa part, lui ouvre fréquemment les colonnes de son annexe économique Fortune
Tous les anti-capitalistes ne sont pas fréquentables.
Très intéressant .
Je vais acheter ses livres . merci
Monsieur Jorion, merci pour cette belle video, pleine d’espoir pour un monde meilleur …
Seulement si vous tapez du point sur la table on vous enverra les CRS pour vous calmer 😉
Il faut attendre que les Policiers et Militaires ne soient plus payés pour qu’ils se joignent à la cause des citoyens et là on aura les moyens de discuter d’égal à égal, d’homme à homme, les yeux dans les yeux. On pourrait même se faire plaisir, en leur demandant des comptes.
Et puis on prendra 2 ou 3 fourches histoire de ….
Un jour, j’ai fait un rêve !!!! et en me réveillant, je me suis dit qu’il valait mieux que je me rendorme.
Belle année à vous
Tiens justement, à propos de militaires pas payés…
http://www.rmc.fr/editorial/207799/des-milliers-de-militaires-attendent-leur-salaire/
pas de bol pour l’option « militaire ». Moi j’ai choisi l’option « social » et pour le moment c’est rubis sur l’ongle comme jamais, à croire que le président a quand même un oeil sur la cocotte minute. Ma mère me le disait : la cocotte minute c’est pratique mais y’a quand même eu des accidents !
Les militaires pas payés, c’est assez simple à expliquer…
Vous prenez l’info discrète selon laquelle le déficit public de la France a diminué au troisième trimestre (source Insee). Puis, en creusant, on se rend compte que cette diminution est due à des rachats ou des remboursements de dette obligataires. Pour ce faire, ils ont utilisé l’excès de trésorerie que l’Etat avait à sa disposition. Donc chute de la trésorerie qui sert notamment à la paye des fonctionnaires. En attendant début janvier pour aller lever suffisamment de fonds sur les marchés, l’Etat se serre la ceinture pour respecter ses objectifs de déficit.
l’Etat et son bras armé l’Agence France Trésor ont des raisons que la raison ignore…
@ Mr. Paul Jorion
Je suis avec attention et plaisir votre blog depuis pas mal de temps et j’y trouve beaucoup d’infos utiles et d’idées que je partage. Je trouve TRèS intéressant le fait de « transformer » les slogans bidons en slogans justes (par ex: VOUS avez vécus au dessus de NOS moyens)
Dans le même ordre d’idée, lors de votre dernière vidéo, vous avez dit à propos du tiers monde: « c’est NOUS qui les avons mis dans le trou »
Ne serait-ce pas plutôt les responsables « politiques » d’exploitations commerciales et autres?
Ne pourrait-on pas trouver une « formule » plus juste?
Au plaisir de vous lire.
Sergio , à propos du tiers monde:
me paraît être une expression tout à fait pertinente ;
qui donc pourrait s’affranchir de toute responsabilité ?
J’avais bien remarqué que votre intervention auprès des HEC avait changé radicalement de nature, avec un saut quantique vers le discours sur l’espèce. Elle me rappelait certaines interventions vulgarisatrices de Michel Serres, à mon humble avis un tantinet trop optimiste sur les développements de la civilisation depuis le néolithique et ses dégâts provoqués et subis par la planète.
J’aime les propos de votre video, avec vos sursauts de colère rentrée (c’est ce que j’ai ressenti), exprimés dans le langage agréablement vulgaire: « foutre notre planète en l’air, ils sont dans la merde jusqu’au cou, à quel point on est dans la merde, pisser dans un violon…..)
Où en sommes nous de l’Utopie Réaliste et de sa genèse dans le cerveau collectif ?
Bonne année à ce cerveau où j’occupe une nanopartie
cerveau collectif …….
Oui, l’Espèce Humaine, mais aussi toutes les espèces depuis un milliard d’années…
En 1787, bien malins ceux qui avaient prévus la naissance des USA, puis la Révolution française.
Ce que j’ai compris de Paul Jorion dans son optimisme envers l’Espèce Humaine…
Pourquoi devine t-on le mal, mais très- très peu le bien?
Un caractéristique de nos cerveaux?
Je me demande ce que répond Paul quand le boulanger ou le facteur lui disent « Bonne année »
cette année pour ma part, j’ai opté pour un changement de formule ; j’ai souhaité a mes proches « une putain de bonne année » !
Merci.
« Transformer les difficultés en nouvelles opportunités » un petit billet plein d’humour….
Paul,
Faites comme-moi, au lieu de parler de l’argent, de l’économie, remontez le temps, écrivez votre biographie. C’est fou ce qu’on apprend. Puisque nous avons le même âge…. 🙂
Euro cauchemard de la Grèce : le plus dur est à venir vu que les chiffres sont plus mauvais que jamais.
Tiens le disciple n’a plus droit à la parole?
Bien gentiment, je vous laisse vous contenter de faire de la pub pour votre blog (bien gentiment, notez), mais si cela ne suffit pas et que vous commencez à recopier vos tartines ici, il faudra attendre ma bonne résolution de 2013 (être encore plus gentil) pour que ça passe.
C’est bien ce que je croyais. Il y a le disciple en chef qui est intervenu. Lui, il est dans les cimes de l’espoir pour un jour remplacer le chef sioux. Hug…
🙂
Pas l’intention de réinventer la roue.
Je sens une pointe de jalousie L’enfoiré… Vous auriez aimé avoir des disciples c’est ça ? 😉
Moi, jalousie des disciples. Vous me faites rire.
Je ne suis pas là pour caresser dans le sens du poil avec mon pseudo.
Je crois que vous aussi, vous devriez écrire votre biographie.
Mais peut-être vous êtes un peu trop jeune pour avoir beaucoup de choses à dire.
Peut-être pas de job en background, aussi 🙂
Racontez-nous vos anecdotes au boulot. Cela m’intéresserait. Moi, j’y suis passé à la moulinette pendant 40 ans.
Depuis je suis en stand-alone et bien content de l’être. Donc, c’est pas de ce côté qu’il faut chercher.
Je ne suis pas payé au clic, ni aux nombres de commentaires.
Plus rien à prouver
😉
Non, vous êtes là pour troller, tuer le temps et faire de la retape pour votre blog…
Oui, bien sûr. Je nourris ma famille en volant sur les étals, c’est bien connu. Et je suis « trop » jeune. Vivement que j’ai 65 ans pour ouvrir un blog où je m’appellerais « le connard » et je répandrais ma logorrhée sur des kilomètres. J’irais faire de la retape chez vous pour tuer le temps à ce moment là.
🙂 Julien Alexandre !! enfin quoi, ….vous nous l’avez décoiffé la !
« Moi, j’y suis passé à la moulinette pendant 40 ans. »
Doit-on rire, doit-on pleurer ? Vous autorisez les deux mon capitaine ?
« Vivement que j’ai 65 ans pour ouvrir un blog où je m’appellerais « le connard » »
Excellent!
Que les cornards qui ont égaré plus d’un clic sur le lien foireux de l’enfoiré lèvent le doigt…
Julien,
L’enfoiré a la gentillesse de nous faire partager ce que son expérience lui a enseigné. Ton hypothèse qu’il devait débiter les mêmes platitudes quand il avait vingt ans, aussi plausible qu’elle soit, ne pourra jamais être prouvée.
julien a surtout mis le doigt sur un reste névrotique sensible; rien de grave, dans un quart d’heure ce sera oublié.
En réaction à ce vent d’espoir proposé par P. Jorion, je tiens que la population (française) est très ouverte aux idées libertaires socialistes qui sont devenues plus pertinentes que jamais. Malgré toute la propagande des milieux d’affaires et des médias, hors des milieux intellectuels, la population est restée fidèle à une attitude traditionnelle. En France, plus de 80% des gens considèrent que l’iniquité est inhérente au système économique et que le système politique n’est que fraude, servant non pas les intérêts du peuple mais ceux de certains groupes d’intérêts. Le nombre de gens qui se disent d’avis que les travailleurs n’ont pas assez de contrôle sur les affaires publiques ; que le gouvernement à la responsabilité d’aider les gens qui se trouvent dans le besoin ; que les dépenses en matière d’éducation et de santé doivent avoir la préséance sur les coupes budgétaires ; que les propositions UMP ne visent pas à favoriser la population mais les riches; ce nombre atteint en 2012 une étonnante majorité.
Mais cette majorité est représentée par personne. Je pense – j’espère du moins – qu’une « organisation » de cette majorité va prochainement voir le jour pour concevoir et réaliser une politique dans laquelle les travailleurs auront le contrôle sur les affaires publiques, l’éducation, la santé, l’économie, l’énergie, le transport, …
Je crois comme P. Jorion que la conjoncture actuelle est à la fois de mauvaise augure et porteuse d’espoir.
Le résultat qui s’ensuivra dépendra de ce que nous ferons des occasions qui se présenteront à nous et des occasions que nous saurons nous créer. La priorité en 2012 c’est l’action, tangible, concrète, immédiate, déterminée, pour organiser cette majorité – nous sommes majoritaire – et engager où nous sommes (dans nos écoles, nos entreprises, nos villes et villages) des actions pour aider les gens dans le besoin, les jeunes, les malades, pour favoriser les plus faibles, les plus pauvres, les plus démunis. Il est temps d’engager un mouvement social en France pour balayer l’esprit du temps (le profit) et le remplacer par l’esprit de l’espérance, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Vive la nouvelle république française. Vive la France.
en chine, les gens chantent l’hymne de leur entreprise avant de commencer leur journée de douzeur , alignés, en rangs . quel modèle , quelle perspective , purée !
Pas d’avenir sans espoir , c’est le baba.
C’est je crois le plus grand problème de nos sociétés , les jeunes , les adultes , les + agés ne veulent rien.
Lorsque j’étais gamin je voulais à toutes forces faire quelque chose de ma vie , mais je voyais nombre d’élèves qui ne savaient jamais ce qu’ils voulaient.
Vouloir est le plus important.
Il suffit de vouloir pour obtenir.
AYEZ LA VOLONTE DE CHANGER LE MONDE.
Nous créons le monde .
Ce n’est pas le monde qui nous crée.
Courrez , volez , portez la bonne parole , juste et honnête et détruisez l’injuste et le malhonnête.
C’est beau la volonté.
Exact.
Moi je vois plutôt les choses comme ça (mais je vais encore me faire traiter de demi-troll..) :
(Le Monde Diplomatique, janvier 2012, p. 11)
J’en profite, avec retard, pour souhaiter une bonne et heureuse année à tous, malgré tout !
Entre parenthèses c’est l’année du Dragon qui se profile en Chine, ça ne devrait donc pas être une année de tout repos. 😉
Tous les espoirs sont permis. Lire ou relire Foucault : le pouvoir n’est pas une chose dont on dispose et que l’on conserve comme un capital mais une chose beaucoup plus diffuse, un tissus de relations d’interdépendances et toutes les représentations qui leur sont associées. Il n’appartient donc qu’à nous de nous construire une nouvelle carte de ces représentations qui font le pouvoir. Désormais une carte qui ne théorise pas une impuissance, mais un formidable potentiel pour une mutation à venir ! Pour ce qui est de l’apathie de nos contemporains elle résulte d’un sentiment d’impuissance, mais ce sentiment aura une fin, car en profondeur se dessine une nouvelle carte qui dans les esprits produira des effets décuplés lorsque les contradictions sociales inhérentes à la crises deviendront insupportables.
La carte n’est pas le territoire.
Monsieur Jorion,
J’aime beaucoup le mot « espérance ». Il me de continuer à agir avec espoir quelque soit la noirceur du tunnel.
Un adversaire redoutable est, à mon avis, nos limites. La méthode de Descartes est efficace et elle exclut radicalement que nous puissions comprendre tout ce qui nous touche. Elle a tant produit dans tant de domaines que j’en ai perdu la maîtrise.
Dans mon cas, cela signifie que je n’ai les moyens de m’occuper que d’une zone de plus en plus étroite de la connaissance ou d’être de plus en plus superficiel dans ma connaissance du monde. Cela me semble vrai même quand les informations sont à un seul clic de moi.
Je me retrouve alors en état de dépendance radicale envers d’autres personnes qui me semblent plus expertes que moi dans un sujet qui me concerne. Le mot clé est « dépendance ». Je le crois correct et pertinent. Cela va même plus loin. Comment choisir rationnellement un expert plutôt qu’un autre.
Les critères de choix deviennent purement irrationnels. Je vais prendre la personne qui me plaît le plus, qui me fait la meilleure impression. Je vais prendre la personne qui me raconte la plus belle histoire. Je vrais prendre l’histoire la plus simple à comprendre.
La valeur de la personne choisie n’a plus aucune importance. La première fois que j’ai entendu parler d’Obama était un commentaire favorable parce qu’il avait un joli costume et qu’il était beau. La vérité de son histoire n’entre pas en ligne de compte. Il est beaucoup plus simple de considérer que nous avons vécu au dessus de nos moyens que de chercher ce qui ne vas pas avec l’Euro. La tentation de carrément mentir pour obtenir un avantage politique ou financier en devient très importante. Il y a risque de bénéfice pouvant être gros. La punition pour le mensonge me semble très faible.
Les opposants se sentent soit incompétents (ils se taisent), soit doivent passer un long moment à repérer le mensonge, le comprendre, retrouver ce qui est vrai et faux et à expliquer pourquoi c’est faux, en plus il faut être convainquant dans l’explication. Cela fait un long moment de silence et quand la réponse vient la cible du mensonge a de toutes façon passé à autre choses car elle s’est soumise au menteur et est rassurée par l’explication simple et claire que le menteur lui a donnée. Les chances pour que la victime prenne la peine d’écouter la vérité sont très faibles. Ce serait se mettre en position désagréable et nous sommes tous très occupés.
Nous nous retrouvons dans une sorte de soumission aux experts. Je suis toujours fasciné par le nombre de choses que j’ai avalées durant mes études sans les vérifier. Je n’avais simplement pas le temps de les vérifier. Les moyens étaient là. J’avais autre chose à faire.
La solution actuelle à ce problème me semble être de confier notre vie à des experts qui font référence à un ensemble de savoir relevant plus de formules magiques que d’un savoir scientifique. Quand je connais la première, je peux l’employer sans la comprendre. La seconde est beaucoup plus exigeante, notamment en temps. En utilisant des formules magiques ou des baguettes magiques comme cet ordinateur, je peux fonctionner dans ce monde.
Ce truc tient tant que les différents experts sont honnêtes. Seulement cela signifie qu’aucun d’eux ne cède à la tentation du mensonge citée plus haut. Cela signifie que chacun est prêt à accepter les conséquences d’une erreur dans leur carrière. Cela m’apparaît de moins en moins probable. Cela signifie que ces experts se montrent modestes. C’est peu probable pour cause de concurrence. Cela signifie aussi que tout le monde décide de s’arrêter à ce qu’ils comprennent. Les CDO et ceux au carré montrent que ce n’est pas vrai. Au grand moment de ces trucs, j’ai entendu parler de la « Grande Modération ». Tout allait bien et cela allait durer éternellement, le DJIA serait à 36000, l’histoire était arrivée à un plateau. Il fallait aller toujours plus vite. Tout cela me fait douter de l’honnêteté de tous les experts.
Un bon expert doit être capable de raconter une histoire simple qui raconte un truc compliqué de façon catégorique avec énergie et enthousiaste. C’est ce que l’on nomme un entrepreneur, je crois. Des gens vraiment pas recommendables me viennent à l’esprit et qui correspondent à ce portrait. Le pire est que je les crois sincères. Confier nos vies à ce genre de personnes nous assure la catastrophe. Ils nous apparaissent comme des guides.
Ça m’ennuie.
Il faudrait corriger le tir. Il faudrait changer l’approche de ce problème. Il faudrait changer de cadre. Je crois que cela passe par un autre critère de bien et de mal que celui du bas de la colonne des bénéfices. Cela ferait sauter mes objections à l’honnêteté des experts. Cela leur permettrait plus de modestie. Cela leur permettrait d’admettre des erreurs sans se suicider socialement. Cela permettrait de trouver comme experts des gens avec une carrure, une personnalité. Ils pourraient même avoir des idées en dehors du cadre. Ils pourraient être jugés par le tout un chacun. Ce serait un truc démocratique.
je suis convaincu que cela passe par un critère commun de ce qui est bien ou mal. Sans ce critère, mes objections à l’honnêteté des experts tiennent. Je ne peux pas leur demander de détruire leur carrière. Il ne reste en lice que les plus menteurs et les plus manipulateurs. Les autres sont éliminés par les critères de qualité du « bon expert ». Sans ce critère, je ne peux choisir que sur la base de réactions inconscientes (c’est le fond de commerce de la publicité qui est si efficace de nos jours). Je me retrouve totalement livré à toute manipulation (la théorie du complot relève plus d’une sensation correcte d’être manipulé que d’un complot mondial). Ce critère du bien et du mal se nomme morale.
Je sais que cela emmerde du monde. Vu où nous en sommes et où je nous vois très bien aller, je suis d’accord de vous emmerder. J’aimerais être autre chose qu’un survivant dans ce monde. J’aimerais avoir autre chose que peur du lendemain. J’aimerais avoir une raison de faire confiance aux politiciens. J’aimerais avoir autre chose que l’impression d’être manipulé. J’aimerais qu’une rencontre avec un inconnu soit l’occasion d’une relation par l’occasion de me faire taper, rouler, manipuler quand ce n’est pas pire. Pour ces raisons, j’accepte d’emmerder du monde.
Et j’espère bien que ceci n’est qu’un début.
@DidierF
L’adversaire le plus redoutable n’est pas lié à nos limites. Notre adversaire est dans nous, dans la croyance que nous avons (et que nous a fabriqué le pouvoir dominant et minoritaire en nombre) que nous ne pouvons pas changer les choses.
Inversement, dès que nous prendrons conscience que nous sommes majoritaires et que nous pouvons changer les choses l’espoir dont parle Paul reviendra et les choses changeront.
En fait c’est très simple. Pour redonner cet espoir, il faut évidemment que des Roosevelt, des de Gaulle, des Churchill …mais aussi des Zola, des Mirabeau,…se lèvent. Bref que des consciences courageuses, généreuses, altruiste parlent au nom et pour le bienfait des gens (le peuple quoi !) et non pas pour une minorité de riches.
Pour cela, qui et quoi de mieux que le FDG???
Je bisse LFDP (même si « peuple », faut arrêter avec un mot si vague et douteux -croire qu’on se comprend lorsqu’on l’emploie, c’est pas très sain).
flamonilne,
« des consciences courageuses, généreuses, altruistes » ???????
Comment repérez vous ces trucs ? Moi, il me faut un critère de bien ou de mal.
Le découragement, ce que je comprends comme le pire ennemi possible, vient de tout ce qui a été transformé en « science » (attention aux guillemets) par un expert plus ou moins autoproclamé. Expliquez moi pourquoi vous refuseriez un fait « scientifique ». Comment reconnaissez vous à un fait ou un raisonnement une valeur ?
Il y a de très bonnes raisons de se décourager. L’expertise au sens actuel du terme en est une. L’expertise exclut « des consciences courageuses, généreuses, altruistes ». Je me dis qu’il y a une autre façon de regarder le monde qu’au travers de leurs yeux. Je me dis qu’il y a une façon de juger les experts pour ne pas se laisser écraser par leur science.
Je ne connais pas le FDG. Mon expérience des socialistes me rend sceptique, je l’admets, à priori.
En lisant en diagonale, DidierF, votre texte fait montre d’un réel souci, … mais je dirais qu’il faut aussi changer VOTRE cadre :
séparer une expertise d’une non expertise, c’est refuser l’idée d’un « système associé »
(vous savez, je suis le Stieglerien de service), d’un système avec une dose de réciprocité importante. Exemple sur la langue : on n’a pas besoin de demander son diplôme à quelqu’un pour être sûr de se faire comprendre sur des choses assez compliquées quand même (« la baguette un peu plus cuite à gauche au fond de votre panière monsieur s’il vous plait »).
Je couple ce genre de constat Simondono-Stieglerien (n’ose plus y ajouter du Michea après les perles indiquées par Schizo) au Richard Sennett qui vous explique que l’activité technique humaine *individuelle*, fût-elle celle d’un artisanat très élargi (Linux compris) peut engendrer des situations nonréciproques, et vous avez alors, avec tout ça un peu mouliné, des outils pour faire la part du respect, de la réciprocité et de l’incommunicabilité en fonction de la technicité, de l’individualisme ou au contraire du degré systémique (collectif) du système d’information qui se présente à vous.
Il faut repenser le système pour ne diminuer ses bénéfices de massification que marginalement, mais éviter que le côté systémique collectif ne devienne kafkaïen à tout bout de champ (« bureaucratique » si vous voulez), comme on le voit sur nombre de sujet non technique (l’éducation, la recherche) ou technique (les prothèses mammaires, les OGM, les LEDs). (y aurait un zeste de choses à la Bruno Latour à dire aussi, mais ce n’est pas encore au point… lui ou moi).
Peut être des versions très prosaïques de la question générale de « la vérite et de la réalité » , dailleurs ? (je rêve à ligne haute)
Le cadre de la production des richesses peut bien, dans ce cas, ne pas être très capitaliste, la « valeur » se nichera dans le degré de réciprocité, l’absence de réciprocité étant en termes économiques une très vilaine externalité, juste un peu vicieusement décalée dans le temps (comme nous faisons avec la planète : » à crédit et en stéréo »)
(si qqn veut poster la video d’Eddy Mitchell… un brave …)
http://www.ina.fr/divertissement/chansons/video/I07176966/eddy-mitchell-a-credit-et-en-stereo.fr.html
J’ai trouvé l’air conditionné
Dans l’automobile que j’ai louée.
La ceinture de sécurité
Est en prime on me l’a donnée.
J’ai fait installer la radio
A crédit et en stéréo.
J’ai un nouveau téléviseur
Avec les trois chaînes en couleur
Radio, réfrigérateur
Qui peut aussi me donner l’heure.
Ma vie se résume en ces mots :
A crédit et en stéréo.
Tous mes impôts sont prélevés
Sur mon compte bancaire si léger.
Il reste alors dans mon chéquier
Des chèques en bois de peuplier.
Ils sont dépensés aussitôt
En crédit et en stéréo.
Pourtant un jour j’ai essayé
De mettre de l’argent de côté.
Sur la vie je me suis assuré,
Mais mes quittances sont impayées :
Tant pis je vais mourir idiot
A crédit mais en stéréo
Totalement obscur…
Trop fatigant à lire…
Ce n’est pas du Roosevelt…
« La « valeur » se nichera dans le degré de réciprocité, l’absence de réciprocité étant en termes économiques une très vilaine externalité, juste un peu vicieusement décalée dans le temps »
Vous vous relisez? C’est totalement n’importe quoi.
timiota,
Vous êtes dans mon cadre avec tous les noms que vous me citez. Ma question a trait aux personnes que j’accepte comme influentes sur ma pensée.
Votre exemple de système associé est vraiment hors de ma question. Le boulanger et vous parlez français. Il n’y a aucune expertise particulière de chacun de vous. En plus, j’accepte des échanges entre des experts et des non experts. Ce qui m’ennuie est qu’ils sont plus de nature magique que rationnels.
J’accepte sans la moindre difficulté les énormes succès du système. Je suis très ennuyé par l’expertise financière. Nous lui avons donné le pouvoir. Je pose la question : Comment le lui reprendre ?. Répondre à ma question nous donnerait un outil pour le leur reprendre.
Vous m’avez présenté Stiegler. Je suis d’accord avec l’idée que la machine influence les humains. Je refuse l’idée que l’inverse n’existe pas. Simplement le fait que des humains la conçoivent, la fabriquent me fait refuser cette idée. Je vous rappelle que c’est votre interprétation de Stiegler (dans ce que j’en ai compris) qui est ici.
J’ai suivi le lien de Schizosophie. J’ai lu ce texte en diagonale. C’est une illustration superbe de ce que Michea critique. Il est tout à fait normal que cette personne rejette Michea. Pourquoi cette personne est meilleure que Michea ? C’est encore une fois ma question. Elle est importante.
Qu’est-ce qui vous permet de dire que tel « expert » est dans le vrai et tel autre « expert » est dans le faux ?
@ izarn
Désolé, mais je cherche à dépasser les choses rebattues et à inspirer des liens « grande distance » entre idées, qui n’essaye rien n’a rien.
Et je ne me relis certes pas autant qu’il faudrait , mais je maintiens cette phrase en particulier.
.
C’est en gros de valeur humaine que je parle. La réciprocité est ce qui fait qu’un artisan ne pourra pas vous faire le coup de M. Mas avec ses prothèses PIP au silicone d’enfer. IL sera grillé dans les semaines qui suivraient, car les objets de l’artisanat font l’objet d’un »amatorat » réciproque entre client (qui s’humanise) et artisan. Ne me rendez pas poujadiste ou maurrassien ou Michéen, des Stiegler et des Sennett, que je cite beaucoup, nous disent que la communauté Linux est une communauté qui a le même type de réciprocité, chaque auditeur peut à son tour être contributeur . Pour répondre à DidierF, sur mon sujet du boulanger, l’expertise en tant que savoir à sens unique est un être bancal, les gens auxquels elle s’adressent n’auront pas grand chose à en construire une fois l’expertise reçue.
Certes, le jour où votre santé est en jeu, vous vous remettrez aux mains de l’expertise médicale, et dans ce cas, il y a eu un circuit long, entre vous citoyen qui accepte le principe de l’éducation et de la Fac de médecine, et vous comme patient du moment. Dans ce cas, l’expertise est validée et revalidée quotidiennement, au moins dans 98% des cas. Les Mediator et autre PIP sont des dérives néo-libérales qui incarnent le manque de réciprocité et nous empoisonnent dans tous les sens du mot.
Et donc quand les circuits longs de la réciprocité ne fonctionnent pas, on en souffre, mais on le sait peu à l’instant t, des « experts » vous tiendront des discours rassurants. Les ennuis viendront après, ce sont des externalités au sens économiques, des coûts qui n’apparaissent pas dans le calcul « local » des bénéfices de tel ou tel choix, ainsi le CO2 qu’on rejette, la mer qu’on peut polluer « un peu », les centrales nucléaires qui sont « sûres » mais qu’on démantèle si rarement qu’on a du mal à savoir de quoi on est sûr (procédure + déchets…+ risques d’appropriation par des états voyous de matière radioactive « sale ») , etc.
merci Izarn, et puis vous me consolerez ou pas si vous me dites comment vous comprenez la prose de PSDJ, où sujet verbe (être) et complément sont bien en place, mais où moi j’ai du mal à suivre que ce soit en mode intuitif ou en mode « logique ».
@ Timiota,
Complètement d’ accord avec votre conception de la valeur, mesure ? Produit ? de la réciprocité courte.
Une image pour moi est celle de sujets qui se tiennent la main et qui résistent à l’ afflux et au reflux du fleuve monnaie, sans jamais se disloquer.
Nous sommes en phase de reflux.
Ceux qui imposeront un nouvel ordre à l’ ancien capteront la valeur.
Ceux qui y résisteront, continueront à se la partager.
Il ne faut pas céder aux forces qui divisent, il faut rechercher la convergence si nous voulons garder notre seule richesse : celle des hommes et femmes qui se tiennent la main.
@ DidierF
Quand on lit le commentaire de Timiota , il y’a beaucoup de noms propres dedans.
Il n’ additionne pas tout ce que disent ces noms propres ( l’ addition de ce qu’ ils disent n’ est pas une operation stable, le résultat sort sans arrêt du cadre et est incompréhensible dedans).
Il procède autrement.
Il construit son « idée ».
Cette construction, converge au delà des paradoxes, avec celles (les constructions) exprimées dans ce que disent ces noms propres.
Il procède par touches successives et prend ce qui convient à chaque fois pour concevoir son idée.
Il peut se tromper ( à la manière qu’ a Michéa de se tromper sans doute), mais pas de beaucoup : il converge avec les autres.
Certains bifurquent.
Ils ont une idée (sans guillemets, à la manière de Platon ) dure. Ils ne construisent rien.
Tout ce qui menace d’ écorner cette idée est insupportable.
L’ idée est parfaite, existante en dehors d’ eux, surtout pas « en construction » comme un site web (ne serait pas parfaite).
Il n’ a pas pu s’ empêcher de citer Michéa , tout en y associant schizo pour neutraliser « ce qui n’ est pas vrai dedans ».
C’ est la bonne méthode : croire celui qui peut croire ?
Merci Tigue.
En effet, je me sens « constructeur-pas-satisfait-de-ce-qu-il-trouve », et la dialectrique du « pharmakon » (poison/remède) me convient donc parfaitement. La biologie elle-même n’est pas très causale, elle n’est causale que via des chaines invraisemblables de molécules agonistes/antagonistes, des chaines de « pharmaka internes, » si j’ose dire.
Anecdote : je me souviens, jeune adolescent, avoir demandé à un marchand du Bd Sébastopol qui bradait des montres à 5 ou à 7 rubis (c’était le début des montres à quartz : 1976 je crois) qu’est-ce qu’il y avait vraiment de bien à en avoir 7 plutôt que 5. Evidemment, il vendait sans se préoccuper de la « valeur technique », donc je fus le bec dans l’eau et le suis encore si souvent.
Bref, je me plait à trouver une cohérence globale chez tel ou tel auteur,même, ou surtout, floue et Stiegler m’a assez satisfait, peut être parce qu’il n’est presque pas prosélyte aussi. N’ayant pas un avis favorable sur les psychanalystes, je constate qu’un Stiegler ne fait pas appel à la machinerie oedipienne quand il mentionne l’énergie libidinale (ouf), ou que PJ fait appel à Freud ou Lacan pour leur intuition (pas le bon mot sorry) suivant laquelle sous le langage il y a le côté « système complexe intelligent ayant assez d’autonomie par ses degrés de libertés internes et dont les rouages internes peuvent nous aliéner ». La « pensée symétrique » des Nuers ou d’autres ouvre une fenêtre (un peu mal fichue sans doute) là-dessus.
Un bon nombre de mes heures passés en électronique le furent à réparer les kits des autres.
D’un côté, je ne suis pas fier du manque de fermeté de mes armes conceptuelles jamais stables (me revient Braudel citant un italien à Paris : « Qui, il tempo non ha ne stabilita ne fermezza), d’un autre côté, c’est ainsi que vivent bien des artisans qui n’ont pas créés leur propre technique : en accompagnant celles du moment.
Pour finir, bien que j’apprécie les critiques (celles de Schizo sur Onfray, indirectement sur Michéa), il me semble y avoir aussi un intérêt à butiner sur un ensemble pour en extraire une série de choses globalement constructives.
Par exemple, mettre ensemble l’énergie libidinale de Stiegler, le « conatus » de Spinoza, quelques autres idées glanées du même style chez les neurbiologistes et/revisitées par des J Généreux, ou encore de me dire que N N Taleb ne fait « que » se focaliser sur les émergences collectives les plus grandes de ces « élans de l’âme ».
Je vous garde en réserve un couplet sur l »aïdos » et « dike » (La vergogne), c’est amusant de voir comment un Finkielkraut en fait un bouquin.
Mes découvertes du moment seraient en anthropologie (Todd, Picq…) au sens de la transmission sur les temps longs, « vaste question », surtout quand l’accélération technique rend la transmission sur une génération « inutile »…
@timiota, le 6 janvier 2012 à 23 h 41
J’apprécie que vous appréciez, mais si vous pouviez citer mon pseudo en entier, ne serait-ce que pour la mémoire, j’apprécierais. Je sais que ce troncage est d’intention sympathique, comme une sorte de tutoiement, mais qui fera le lien ? Pas Google en tout cas.
Capich, Schizosophie (d’ailleurs c’est un pseudo « pharmakologique »).
Notez que quand j’ai choisi mon pseudo, je me suis préoccupé de son « ergonomie », faciliter à le taper (sur clavier AZERTY au moins) et indication de genre pas claire, c’est choisi…
@timiota, le 8 janvier 2012 à 01 h 59
Roger « pseudo « pharmakologique » », pas mal vu : poison/antidote ; dote/… ; etc., wilco.
@ Tigue.
J’approuve des deux mains votre post du 7 janvier ci-dessous.
Je vais aller voir l’émission.
Mais dans un certains nombres de cas (qui tendent à marquer les esprits…) il y a logique de rapport de force, et le mode « éventails de compréhensions larges qui se rencontrente et se comprennent » ne marche pas.
Ce mode n’est possible que dans un « système associé », forcément métastable, et pour lequel on n’a pas de route toute faite pour reconstruire quand il s’est « empoisonné… ».
Stiegler parle « d’organologie ». En tout cas, je ne pense pas qu’une doctrine unique soit jamais applicable. Dans ce sens, kercoz a un peu raison (peut être pas sur le bon plan), mais ce que la nature construit pour devenir robuste/flexible/susceptible d’évolution, est du « bricolage un poil trop compliqué », des chaines d’agonistes/antagonistes par exemple pour les hormones et les protéines, qui introduisent assez de complexité pour échapper au Vrai/faux de la logique binaire, et qui fait dérailler l’esprit des hommes quand ils ne comprennent pas quelles sont les vis foireuses dans ce bricolage.
Remarquez, c’est ce qui est arrivé à Windows en une décennie, et c’est aussi ce qui est arrivé dans certains cas de désordre neurologiques ou trouble du développement , je pense en parlant de bricolage incompris aux psychanalystes (français) qui projettent sur l’autisme des catégories « orthogonales » (soyons charitables) à ce que la neurobiologie a permis d’y comprendre (cécité sociale d’origine génétique, à laquelle on s’aperçoit ces temps-ci qu’une molécule aussi « passe-partout » que l’ocytocine remédie au moins superficiellement, je ne cherche pas à polémiquer ceci dit).
Ce que j’ai compris de votre texte, c’est que les experts sont la parfaite démonstration de la division du travail. Un expert ne connait qu’un tout petit bout de qu’il lui faudrait savoir pour réellement tout comprendre.
C’est fait exprés. C’est une stratégie de domination.
La division du travail sert à dominer d’autres hommes.
L’homme nait libre. Le mettre dans une boite pour passer le restant de sa vie à faire une seule chose n’est pas naturel. Donc un jour, il se révoltera…S’il devient un Honnete Homme.
« La peur du lendemain »: Cette situation provoque de l’angoisse, devant l’inconnu au sortir de la boite, et beaucoup y preferent y rester au chaud…
La liberté c’est aussi la Connaissance.
Pour Izarn,
dans l’ émission ci après on voit un journaliste qui fait son travail pour faciliter la construction d ‘ une connaissance pour le public.
Il n’ y a pas d’ indécence dans la façon de donner , recevoir, rendre la parole.
Les participants de l’ interview ne cherchent pas à détruire la construction d’ un autre participant, mais de puiser dans cet autre propos, ce qui fait « écho » à leur intime construction.
On sent beaucoup d’ humilité des intervenants face à ce que nous ne comprenons pas encore, mais dont nous commençons a comprendre que ce n’ est pas une chose « extérieure à nous », en dehors de nous, qui s’ imposerait comme une vérité extérieure indépendante de nous, que c’ est plutôt une chose que nous construisons par touches successives.
Il existe une autre logique en œuvre que celle binaire d’ aristote qui nous maintient dans le cadre limité par l’ enclos du vrai / faux. Ce qui est vrai dans un cadre conceptuel peut être faux dans un autre cadre conceptuel tout aussi valable : à partir du moment ou la solution n’ existe pas dans le cadre on est obligé de sortir du cadre et d’ inventer une solution.
On voit en filigrane à la fin , la solution qui se dessine en terme d’ allocation de ressources limitées pour atteindre un meilleur résultat en terme de santé publique.
On n’ aurait pas pu arriver a ce résultat avec le journalisme classique consistant à couper la parole au moment critique d’ une démonstration.
Cette émission est comme une pièce artistique théâtrale : je suis ravi de l’ avoir vécue et souhaite la faire partager.
C’ est un début de méthode pratique pour le tissage des connaissances dont nous avons besoin ici aussi.
http://www.thierryjanssen.com/videos/arte/128-arte-thema-comment-etre-acteur-de-son-bien-etre
Izern,
Oui. Nous sommes d’accord et je cherche une sortie à cette difficulté. Toutes les idées sont les bienvenues.
Tigue,
Vous me fournissez un exemple positif de constitution de connaissance pour le public. Vous énoncez aussi quelques conditions pour arriver à collaborer sérieusement entre eux. Merci.
Monsieur Jorion,
c’est un beau discours, mais vous demandez un peu trop aux gens: de refléchir, d’être imaginatif, de prendre l’iniative pour amorcer un changement……
Les gens refléchiront quand le gouvernement leur prendra une partie substantielle de leur salaire pour rembourser la dette publique, quand on va chercher les lingots d’or des nantis, quand il n’y aura plus d’autre issue que d’augmenter radicalement les impôts sur les gros salaires et les fortunes………….. Il n’y aura pas de répit en 2012, les investisseurs ne sont pas du tout rassurés ni tranquillisés.
Les « marchés » feront pression sur la zone euro, et notamment sur la Grèce, en réclamant une baisse des salaires, du niveau de vie des gens, de mettre à plat le système social, ou de ce qu’il en reste, et tout cela pour être « plus compétitif ». A nos jours, il faut être « bankable » pour avoir le plein droit d’existence.
A mon avis, les jeunes sont davantage perméables à ce genre de discours. A cette période de la vie, l’instinct de survie est encore très prononcé, la vie est devant soi.
J’ai eu l’occasion récemment de parler avec un chercheur qui connait les pays arabes depuis une trentaine d’années; il m’a dit, en parlant de la révolution dans ces pays, que ce n’est jamais « le peuple » qui fait la révolution, mais certains groupes sociaux, dans ce cas les jeunes. Transposé à notre contexte européen, ce seront ceux qui n’ont plus rien à perdre et tout à gagner: les jeunes et les déclassés.
Germanicus,
« c’est un beau discours, mais vous demandez un peu trop aux gens: de refléchir, d’être imaginatif, de prendre l’iniative pour amorcer un changement…… »
Absolument. Qui peut réfléchir aujourd’hui? Qui en a le temps?
Ceux qui travaillent ? Entre metro-boulot-dodo-bébé et parfois les amis à recevoir?
Nenni.
Pourquoi cela peut changer pourtant?
Parce qu’il y a des gens qui perdent leur emploi. Retraités, chômeurs et ouvertures d’esprit. De zombie, ils deviennent des hommes.
Croyez-vous que j’ai eu le temps de réfléchir à autre chose qu’au boulot?
Vous auriez pu réfléchir sur le fait que vous n’aviez pas le temps de réfléchir à autre chose qu’au boulot.
L’enfoiré
Je trouve ce que vous dites est vrai. Mais je crains que la révolte ressentie par les populations que vous citez restera majoritairement muette, elle s’exprimera plutôt par une abstention aux élections, par une une attitude de refus, comme on peut le lire sur des blogs. Ou par un vote protéstataire en faveur de l’extrême droite/gauche.
Mais non, Béotienne, il ne pouvait pas, il n’avait justement pas le temps de réfléchir…
Toutes ces réflexions sont réfléchissantes
@ Bruno
Même pour les bogues il existe des rustines.
Ah Béotienne, ce plaisir d’avoir le dernier mot…
Compte tenu de la pyramide des âges en France, ce serait plutôt aux vieux (i.e. > 50 ans) de prendre le pouvoir, naturellement, par le simple jeu de la représentation. Dans ce cas, on n’est pas sorti de l’auberge et notre lapin duracel a encore un beau quinquennat devant lui.
Mieux vaut pas en ce moment, quand on est « fauché », trop exhiber sa richesse en Italie, buon Natale e felice anno nuovo ! :
« Ignorant les protestations des édiles et commerçants locaux et de plusieurs responsables conservateurs, 80 inspecteurs du fisc ont débarqué dans la localité des Dolomites le 30 décembre.
Ils y ont recensé 251 voitures de luxe dont 42 appartenant à des individus « pouvant à peine boucler leurs fins de mois » et 16 autres dont les revenus déclarés n’excédaient pas 50.000 euros. »
« L’Italie, soumise à une cure d’austérité sans précédent par le cabinet de Mario Monti pour réduire la dette publique, a l’un des taux de fraude fiscale les plus élevés au monde, qui coûterait au pays quelque 120 milliards d’euros par an, quatre fois le montant du dernier budget d’austérité du gouvernement. »
« Les transactions en liquide ont été plafonnées à 1.000 euros et des chiens capables de renifler des billets de banque ont été installés aux frontières afin de repérer les adeptes de l’évasion fiscale. »
http://www.lexpress.fr/actualites/2/actualite/le-fisc-italien-touche-le-gros-lot-a-cortina-d-ampezzo_1068630.html
Comme quoi, faire appliquer les lois existantes, ça serait un bon début, n’est ce pas Mrs les présidents européens ?
Des toutous inspecteurs du fisc, sont très forts ces italiens…
Qui a dit que l’argent n’a pas d’odeur ?
fnur
Allez voir en Grèce, c’est encore pire. De (très) nombreux grecs ont planqué leur fortune « détaxée » en Suisse ou à Londres. De plus, certains lobbys – les chauffeurs de taxi, les avocats, et cétéra, les syndicats aussi, forment des bastions socio-professionnelles influents, sans lesquels le gouvernement ne peut prendre des décisions, en tout cas pas facilement, il risque d’être bloqué sinon. Par conséquent, même le fisc se montre clément envers ces groupes d’intérêt. En politique, tout est une question de rapports de force.
Bah, la France n’est pas en reste, et a plutôt diminué ses bataillons de lutte contre la fraude fiscale.
Merci Sarko, le génie de Toulon. Merci pour les pigeons.
Le corporatisme est la clé du lobbying, tant qu’un potentat à la Chavez ou Castro n’aura pas donné un coup de pied dans la fourmilière…
C’est malheureux, mais il semble inévitable que seuls des allumés comme Orban de Hongrie soient à même de
battre les cartes à nouveau, avec tous les désagréments consubstantiels. Comme ce qui se passe à Gyöngyös-Pata, travaux forcés et tsiganes brimés, qui sont pourtant les seuls à avoir une démographie croissante, donc à présenter l’avenir :
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/79231-comment-endiguer-la-violence-anti-roms
Pendant ce temps on nous saoule avec les détails techniques de la finance auxquels la plupart n’entravent que couic, même ceux qui la produisent. Mais c’est le saint graal de la connaissance, très hype. Sauf que la plupart s’en foutent comme de leur premier slip.
La Grèce, j’y suis allé, la fraude fiscale c’était manifestement le modus vivendi, un game, à tous les étages de la société. Un truc inévitable à voir, même pour un con de touriste comme moi.
Moi, j’ai rien dit, considérant que c’était leur problème à résoudre.
Bon, au pied du mur, ils vont commencer à y réfléchir, bien que tous leurs problèmes ne viennent pas que de là.
@Germanicus: « De (très) nombreux grecs ont planqué leur fortune « détaxée » en Suisse ou à Londres. »
Que voulez-vous dire?
1) Réellement que de très nombreux grecs ont une fortune?
2) Ou vouliez-vous dire que de très nombreux grecs fortunés ont planqué leur fortune en Suisse?
Je veux juste savoir qu’elles étaient vos intentions en énonçant cette phrase qui est évidemment littéralement fausse. Est-ce une erreur de formulation, une fausse croyance ou une tentative volontaire de faire passer une information fausse?
De surcroit, j’ai un peu fréquenté les hongrois lors de relations d’affaires, et la culture y est assez virile, on parle fort, on tape du poing sur la table, on bluffe. Bref, au début, j’étais un peu réticent, mais j’ai joué le jeu, estimant ça comme une comédie et que ses acteurs montraient d’autant plus de frime qu’ils étaient sans munitions, et que je me rendais compte que j’en avais bien plus qu’eux,
J’ai fait le faible qui se soumet, alors que j’avais 3 coups d’avance.
J’ai bien fait, car à postériori personne n’y a perdu. Et les hongrois m’accueillent toujours bien.
Et je suis toujours content de les rencontrer et de leur balancer 2 ou 3 vannes en hongrois, du type
büdös majom, auxquelles ils ne se privent pas de me répondre.
On peut trouver ça misérable, mais c’est l’état du monde.
Moi
T’es dans une impasse en voulant couper les cheveux en quatre alors que tu sais bien le problème, à savoir des grecs pleins de flouze qui fuitent de partout, comme partout ailleurs.
Il y a un manque de plombiers pour éviter les fuites :
Tuttle Heating Engineer at your service
http://www.youtube.com/watch?v=VNFuySgwQ30
Moi
Avant d’accuser quelqu’un indirectement de faire passer une fausse info, je vous demande de refléchir avant d’écrire une chose pareille.
Je ne suis vraiment pas le seul à constater qu’un certain nombre de ressortissants grecs ont transféré leur capital à l’étranger, et ils sont nombreux. Je n’ai pas dit que tous ou la majorité des grecs possèdent des fortunes, soyons sérieux.
Mon cher Paul,
Vous devriez mettre des titres explicites sur le contenu de vos vidéos sur Youtube, plutôt que de mettre en titre le nom de votre rubrique « Le temps qu’il fait ».
Pourquoi? Tout simplement parce que la communauté Youtube fonctionne avec les Buzz, vous auriez donc beaucoup plus de chance d’atteindre des personnes qui ne vous écoutent pas actuellement.
Votre discourt n’aurait que plus de portée auprès de personnes qui ne sont pas des habitués.
« Paul Jorion nous parles de la prophétie Maya » ==> 50 000 vues sur youtube.
C’est marrant, mais c’est précisément pour éviter les 50.000 débiles fanas des prophéties Maya que l’on évite 😉
Consommons français, et mettons en avant les prophéties de Paco Rabanne.
@ Julien Alexandre
Les Mayas faisaient des calendriers (objet vital pour savoir quand semer d’où la prise de pouvoir de prêtres astronomes dans presque toutes les civilisations antiques), les prophéties ils y sont pour rien. Leur vision du temps « fractale » du cycle de développement d’une graine (d’après ce que j’en ai lu sur un site de débiles qui disaient que c’est en fait en octobre 2011 la vrai date de changement de cycle) à défaut d’être ni plus ni moins judicieuse qu’une autre n’en reste pas moins fort poétique. Moi en cas, j’ai fais un long crédit (donc petite mensualité) pour acheter une grosse voiture presque neuve et si tout vas bien je la revendrai le 22 décembre, à chacun son survivalisme, et n’oublions pas qu’un grand vent d’espoir se lève sur le monde 😉
@ P.Jorion
Pour donner une réalité et des actes à cet espoir, organisez ici et maintenant un mouvement social capable de combattre et contrecarrer les pouvoirs économiques et financiers. Commencez par exemple par créer un mouvement social de chômeurs (vous en trouverez plusieurs centaines de milliers), un mouvement social de jeunes (idem), un mouvement social de travailleurs précaires,… Mettez en place des outils (outils de communication social et collaboratifs, wikis, blogs), capables d’organiser des rassemblements massifs et importants sur le lieu d’exercice du pouvoir en place (conseil général, mairies, entreprise) afin de peser sur l’avenir. Organisez l’installation des NRF (Nouvelle République Française), créez des échanges avec l’Espagne, l’Italie pour « cloner » ses mouvements sociaux, décidez des actions à fort impact (style GreenPeace), lancer des souscriptions pour lever des fonds et lancez des campagnes de communication et des médias alternatifs à très fort potentiels.
Ayez confiance en vous et aussi dans nous, nous qui sommes des milliers et demain des millions. Je ne vous demande pas de vous immolez mais d’engager ici et maintenant des actes pratico-pratiques porteurs et symboles de cet espoir.
Et vous croyez vraiment qu’on lui laisserai faire tout cela ?
Avant de descendre dans la rue et exiger des changements il faut savoir ce qu’on ne veut plus et savoir par quoi remplacer ce qu’on ne veut plus.
Quand il y aura quelque chose de crédible à proposer, en lien avec un nouveau cadre, qui évidemment n’aura pas de référence avec le cadre actuel si ce n’est que pour en éviter les erreurs, à partir de là on pourra descendre dans la rue, pas avant.
En voici l’embryon:
Posté le31 décembre 2011 à 21:22
»Paul Jorion
31 décembre 2011 à 11:38
* Relever les bas salaires bas, plafonner les hauts salaires
* Interdire les stock options
* Ne pas imposer le travail, uniquement le capital
* Prêt à la consommation = service public = prêt sans intérêt
* Plafonner la part des dividendes par rapport aux bénéfices
* Fixing quotidien pour le prix des actions »
Etc.
Sur le coup j’ajouterais, toujours en fonction de la disponibilité des ressources et de la capacité de la planète à ne pas supporter notre croissance exponentiel..
*Basé une économie non pas sur la création d’emploi mais sur le principe de moins travailler, plus vous travailler plus vous utiliser de ressources. Pour ce faire favoriser , voir inciter fermement, la fabrication d’objets à durée de vie décuplé.(les techniques existent)
*Implanter graduellement dans cette dynamique le revenu de base
Ect.
Au risque de lasser :Cf. semaine de 32 heures de P.Larrouturou pour commencer. L’augmentation de productivité a été telle depuis 1970 (n*10 fois supérieure à celle de 1900 à 1970, période où la durée du travail a été divisée par 2) que le chômage devient un problème en soi.
Création du canal Rhin-Rhône. Et oui, stratégique, à mon avis.
Le politique qui prend l’engagement de le faire: je vote pour lui.
C’est pour dire…
Travailler n’est pas synonyme de consommation de matière, l’éducation par exemple.
Monsieur Jorion,
Tout d’abord je voudrais vous souhaiter une bonne et heureuse année et ensuite vous remercier pour cette vidéo pleine d’espérance, ça fait du bien.
Deux petites remarques en passant ; vous avez une plante derrière vous qui a l’air de trouver que la vie est belle, ensuite, je suis déçu quand je vous vois sans un de vos pulls marins, j’ai l’impression d’être en pays connu quand vous en portez un.
Amicalement.
Il est l’heure de remettre Léo sur la platine:
Il n’y a toujours plus rien, toujours + de plus rien
Un moment de grande lucidité : Léo Ferré, il n’y a plus rien ….
Chacun sa pierre.
Imposons une loi qui retire aux banques
l’exclusivité des virements des salaires
un référendum fera l’affaire
Comment on fait pour imposer ?
Tant qu’on ne verra pas devant chaque maison, une télé dans une poubelle, aucun espoir .
Peut être également, si on veut bien adopter le conseil de Paul Jorion, devrait on, ajouter a la poubelle la playstation et autre nitendo qui n’aident pas les p’tits a « apprendre a réfléchir ».
Condition nécessaire mais pas suffisante.
Une éducation populaire comme le voulait Christiane Faure ?
Combien de temps cela va-t-il prendre ?
http://www.dailymotion.com/video/xcl1va_inculture-franck-lepage_fun
Des fois, à la télé, on voit Paul Jorion…
Pour moi l’espoir est incarné dans Anonymous. Ils montrent l’exemple de la résistance.
Qui n’a pas encore eu son moment Peak Oil ?
The 99% seraient-ils sur le point de l’avoir ?
Forum Post: Peak Oil: The Real Problem ?
et ben ca ne serait pas du luxe. Même ici on refuse de voir la réalité en face. C’est pourtant clair comme de l’eau de roche
Même ici on refuse de voir la réalité en face. pfffffffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!
C’est faux, Paul en a parlé dernièrement devant les diplomés HEC.
Mais il ne fait pas que cela, car limiter le débat sur la crise à la crise énergétique est tout à fait réducteur. La crise énergétique doit être pensée en relation avec la crise de la complexité des systèmes techniques et celle de la concentration des richesses. Faute de le rappeler les piquistes manquent la figure d’ensemble et se privent d’une globale du problème, pourtant indispensable pour sortir de l’ornière.
@Pierre-Yves D.
C’est bien d’évoquer le pic pétrolier mais ce serait encore mieux de faire le lien avec les limites à la croissance dans ce contexte de crise de la croissance mondiale (>crise de la dette>crise du crédit>crise économique>crise politique>crise sociale>crise culturelle).
Sinon il est vrai, les piquistes considèrent la crise comme avant tout énergétique car selon eux l’énergie conditionne bien trop de choses (complexité, technique, civilisation, culture, économie, mode de vie, …). Toute tension sur ce marché ne peut que se traduire par des perturbations majeures à tous les niveaux.
Ils aimeraient que tout le monde prenne la mesure de la dépendance inquiétante construite autour d’une offre énergétique qui ne peut que décroître avec plus ou moins de discontinuité. Les piquistes s’intéressent à la fin de l’âge thermo industrielle et à la fin de la civilisation la plus complexe qu’aucune débauche énergétique n’avait encore jamais permise. Ils considèrent que la complexité d’une société ou d’un système est d’abord fonction de l’énergie disponible.
Quand on se dit que le pétrole a permis au désert de devenir blanc, bleu, vert …
Les Mayas n’ont pas « reussi leur tournant de civilisation » dans la mesure où ils se sont pris dans la gueule la Rencontre conquérante d’une civilisation qui leur apparue quasiment « de 3eme type », et qui chariait avec elle, outre des chiens mangeurs d’enfants et des canons, des miasmes inconnus des corps indigenes. Ce choc viral et bactérien provoca une veritable ecatombe. De l’ordre de 20 milions de morts en quelques decenies; les chiffres sont indemontrables…
@Sylvain
Vous ne seriez pas en train de confondre Mayas et Aztèques? Il me semble que la civilisation maya est antérieure à la conquête des Amériques, ainsi que sa chute.
Dissonnance : non.
Pas de confusion
Les mayas disparraissement mystérieusement (et personne pour les remplacer ?) ou bien en fait le calendrier maya est FAUX, 2012 c’est du FLAN, et en fait les mayas ont disparu a l’arrivé d’une civilisation plus avancée : la notre.
Et d’un coup plus de disparition mystérieuse, mais un génocide effacé, et un calendrier décalé pour une explication bidon.
@Yoananda
Pourquoi de sinistres comploteurs auraient-ils masqué le génocide des Mayas et laissé celui des Aztèques en pleine lumière? Votre explication ne tient pas la route en l’état, je le crains.
L’espoir de 2012 :
Cette maladie apparut à la fin du printemps 2012. Les corps se desséchaient jusqu’à la mort des victimes. Au début aucun lien ne semblait unir les victimes, puis petit à petit des constantes revenaient.
Au début, on a cru à des foyers de contagion dans le XVI, Neuilly, Genève, Los Angeles, Manhattan, Shanghai.
C’est vers le début de l’été que le monde stupéfait, comprit que seuls les plus riches mourraient de cette maladie : Son nom était trouvé la maladie des 1%.
Ce fut alors la ruée, les 1% voulurent donner une bonne partie de leur argent pour éviter la contamination, mais personne ne voulait accepter celui-ci, même pas les dirigeants des états…la peur d’être maudits à leur tour.
Les 1% allèrent même jusqu’à abandonner la totalité de leur fortune dans la rue, mais personne n’osait la prendre….comme la peste au moyen âge, la peur de la contamination était la plus grande.
Mr Jorion et autres économistes qui avaient prédits que l’accumulation de l’argent allait tuer le système furent enfin écoutés : l’embryon du nouveau système se mit en place à partir de l’automne 2012.
Le 21 décembre 2012, le dernier 1% mourut à Lausanne…
C’était mon conte de fin d’année.
🙂 a lire dans toute les maternelles, avant d’en arriver a Guy Moquet.
Confondez pas les Aztèques avec les Mayas.
Ces derniers étaient avant les premiers. 🙂
Non je ne confonds pas , mais les azteques, les Incas, et les nombreuses autres ethnies furent decimées
Sylvain vous confondez bel et bien, vous évoquez la rencontre des mayas avec des conquérants venus d’ailleurs alors que la civilisation Maya a disparu de nombreux siècles avant la conquête espagnole et en aucune façon sous l’effet d’une quelconque conquête militaire.
eh bien non Gruau,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_espagnole_du_Yucatan
En aparte, le premier peuple rencontré furent les Caribes de l’ile de Cuba…
Il est vrai que la stature et l’histoire de Moctezuma a beaucoup contribué à la mytification des azteques
Rien ne dit qu’ils n’ont pas réussi leur tournant de civilisation, ils sont peut être sorti du cadre et ont abandonné leurs cités, comme un exode rural à l’envers. Si l’on considère qu’ils ont raté leur tournant c’est que l’on résume la civilisation au regroupement d’êtres humains autour de structures architecturales ; c’est peut être un peu réducteur. Pour mettre d’accord tout le monde :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peuple_maya
http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_maya
Il semble donc que les trés vielles structures architecturales abandonnées depuis longtemps à l’arrivée des conquistadors ( Palenque etc. : V et VI èmes siècles) aient abrité les ancêtres des différentes peuplades mayas qu’on rencontrés les espagnols en arrivant.
@Dup
La civilisation ne peut certes pas « se résumer au regroupement d’êtres humains autour de structures architecturales », mais sans ce facteur là, parle-t-on encore de civilisation? Peut-on par exemple parler de civilisation des Huns?
C’est marrant j’avais pensé le mettre en exemple, pour moi la réponse est oui, d’ailleurs on hésite moins à parler de civilisation Amérindienne. La recherche google donne :
« Amérindiens – Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Amérindiens
Un Amérindien, ou Indien d’Amérique, est un des premiers occupants du continent … les Mésoaméricains ont développé de véritables civilisations, tant dans la …
Amérindiens au Canada – Amérindiens aux États-Unis – Nord-Amérindiens »
Alors que la recherche sur les Huns donne :
« Attila – Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Attila
Bloquer tous les résultats de fr.wikipedia.org
La littérature et la transmission du savoir des Huns étaient uniquement orales, ….. à faire d’Attila la figure stéréotypée du barbare s’opposant à la civilisation, … »
Ceux que l’on a vaincus étaient des Civilisés et les autres des Barbares, il semble bien que seul l’adversaire vaincu ait droit à de la considération même 1000ans plus tard 😉
Un lien qui à l’air sympa sur la Mongolie que j’ai trouvé en chemin :
http://www.courrierdessteppes.com/-Geographie-
Dire qu’on n’en serait pas à ergoter ainsi si seulement Paul avait choisi de parler de l’Empire romain plutôt que maya, avec le double avantage que dans ce cas, personne n’aurait eut ni la possibilité ni même sans doute la volonté de crier au génocide du petit poucet par le vilain colonisateur, et qu’en terme de ratage civilisationnel, il aurait tout aussi bien illustré le propos… 😀
Au regard de l’ échelle des temps , les « civilisations » (les spécialistes en dénombrent 5) peuvent etre considérées comme des excroissances ou essais de systèmes « organicistes » . Essais en échecs et ne concernant qu’une tres petite quantité d’individus , depuis tres peu de temps .
L’ optimisation des individus est loin d’y etre démontré , en tant qu’entité. les pyramides ou ecrans plats ne sont obtenus qu’avec la servitude de nombreux esclaves ou de KW qui bousillent ET nos descendances ET le milieu ou est sensé vivre notre espece .
Je lis un gros pavé sur les prédynastiques Egyptiens . L’auteure vente le « miracle » de ces groupes qui sont passés en seulement 1000 ans du chasseur ceuilleur a la structure etatique/Dynastique sans presque passer par la case « agricole » .
Ils etaient en retard de plus de 2000 ans sur les groupes voisins qui etaient deja « paysans » et ….sans etat …. Au lieu de magnifier le concept « miracle » de ce qui peut etre considéré comme une perversion , l’auteure aurait , me semble t il pu faire un chapitre sur ces peuplades qui ont vécu 5000 ans au moins sans état !
Ce qui est passionnant c’est cet attrait pour le centralisme , l’ urbis , né sans doute du pouvoir que procure le nombre d’une structure hypertrophiée . L’esclavage ou le servage est necessaire au développement d’une structure parasite centralisée sur une structure existante morcelée ….L’energie gratos a permis de remplacer l’esclave par les KW ….avec la pénurie d’abondance on devra remorceler le modèle ou …….utiliser plus d’esclaves .
Merci Paul, pour ce grand vent qui m’a bien fait rire !
Un autre vent qui nous a bien fait rire :
http://www.wat.tv/video/031111-g20-nicolas-sarkozy-4el47_2eyr9_.html