Billet invité
Symbole de la situation, l’attente de la dégradation de la note AAA de la France, qui pourrait être suivie de celle du Royaume-Uni, se poursuit et le profond mal-être des banques se confirme.
Les dépôts au jour le jour à la BCE de ces dernières accumulent les records, en dépit d’un taux de rémunération de 0,25% inférieur au 1% payé pour emprunter les mêmes fonds. 489 milliards d’euros ont été empruntés et 452 milliards ont été déposés dans les coffres de la BCE pour la nuit de mardi à mercredi : il est plus sûr, en attente des grosses échéances de remboursement des banques du trimestre à venir, de conserver les fonds à l’abri, quitte à perdre de l’argent avec cette solution d’attente, que d’investir ici ou là. Les banques font donc le pari que le dysfonctionnement du marché interbancaire est durable, déjouant les pronostics de ceux qui les voyaient investir sur le marché obligataire ou développer le crédit à l’économie. Rendez-vous est maintenant pris au 29 février prochain, pour la deuxième opération de prêt à trois ans.
Le gouvernement italien vient certes de passer haut la main le test de deux émissions obligataires à six mois et à deux ans, qui ont vu les taux spectaculairement diminuer de moitié. Mais la mariée est trop belle et il n’est pas difficile de deviner qui sont les investisseurs de cette opération miraculeuse. Il ne faut probablement pas chercher plus loin que les banques nationales de l’Eurosystème, car il est significatif qu’en dépit d’une demande très forte, destinée à faire baisser les taux, le trésor italien n’a placé ses obligations que pour un montant s’inscrivant dans le bas de la fourchette qu’il avait annoncé. Une émission à dix ans aura lieu demain jeudi. Deux chiffres résument la précarité de la situation italienne: elle va devoir trouver 450 milliards d’euros sur le marché, dont la moitié durant les quatre premiers mois de l’année à venir, elle va continuer d’être en récession au long de celle-ci, la prévision actuelle étant une contraction de 0,4%.
Sur le départ du conseil des gouverneurs de la BCE à la fin de l’année, Lorenzo Bini Smaghi a de son côté mis les pieds dans le plat en s’étonnant des “discussions quasi religieuses à propos de l’assouplissement quantitatif, si la déflation menaçait la zone euro”. Ajoutant que la BCE avait “un devoir d’action” pour assurer la transmission de sa politique monétaire (le subterfuge inventé par Jean-Claude Trichet pour justifier les achats sur le second marché) et que si ce n’était pas le cas actuellement, il ne voyait pas pourquoi “un instrument taillé pour les caractéristiques de la zone euro ne devrait pas être utilisé” si cela changeait.
En attendant que ce tournant se réalise le cas échéant, l’application du plan “A” se poursuit, et ses conséquences ne changent pas. Emanation des mégabanques, l’Institute of International Finance (IIF) voit son rôle et autorité continuer de croître et pronostique une contraction économique de 1% de la zone euro l’année prochaine. Il se révèle plus pessimiste que l’OCDE, la Commission européenne et la BCE, dans l’attente de la révision prochaine des anticipations de la FMI, qui table encore sur 1,1%.
C’est dans ce contexte que Mario Monti, le président du conseil italien, a commenté l’adoption de son plan d’austérité, selon lui la condition préalable à un “travail énorme pour libérer l’économie italienne des freins qui depuis trop longtemps ont ralenti sa croissance”. A l’entendre, la croissance serait donc là, à l’état naturel en quelque sorte, il suffirait de supprimer les obstacles lui faisant obstacle, d’abattre les totems, suivant l’expression d’Elsa Fornero, la ministre des affaires sociales.
Fortement engagée dans les pays entrés dans la zone des tempêtes, la mise en cause de “l’État providence” se généralise progressivement. Tous les secteurs sont touchés : aides sociales, pensions, prestations maladie. Le filet de protection se rétrécit partout, au prétexte de la faible croissance et d’une évolution démographique qui n’a pas été anticipée.
Dans le laboratoire européen que représente la Grèce, la situation va de mal en pis. La troïka va revenir à Athènes le mois prochain pour faire le point, le gouvernement ne parvenant pas à remplir ses engagements et envisageant de nouvelles mesures d’austérité. “L’avenir du pays se décidera entre le 16 janvier et les deux ou trois semaines suivantes, au cours des négociations sur le nouveau programme d’aide”, a prédit Loukas Papademos, le premier ministre. Mais comment le pays pourrait-il sortir de la spirale descendante dans laquelle il a été engagé dans ces conditions ?
La même question se pose à propos de l’Espagne, qui a pour l’instant évité d’entrer dans cette logique dévastatrice qualifiée de sauvetage. La crise de la dette s’y exprime dans toute sa dimension, associant vulnérabilité du système bancaire ne pouvant plus être dissimulée et conséquences d’une austérité budgétaire sans cesse accentuée. A peine sorti de la récession début 2010, le pays s’apprête à y replonger au dernier trimestre 2011, ce qui va à nouveau peser sur un taux de chômage établi officiellement à 21%. Les conséquences de l’éclatement de la bulle immobilière sont loin d’être toutes reconnues et maîtrisées, les banques étant durement atteintes et rebelles à la solution d’une bad bank envisagée par le gouvernement.
Au Royaume-Uni, le vice premier ministre Nick Clegg a formulé ses bons vœux, tout en précisant que “l’année prochaine, chacun en Grande-Bretagne va être confronté à de nombreuses et grandes épreuves”, puis en ajoutant “mais cette mission de sauvetage de l’économie n’est pas encore terminée et nous devons encore en faire beaucoup plus”. En guise de consolation, il a conclu en faisant remarquer : « il suffit de regarder ce qui se passe à notre porte, dans d’autres pays en Europe, pour voir où l’on pourrait en être arrivés ».
La compétition au sein de l’Union européenne était au moins-disant fiscale, elle a changé de nature pour se placer sur le terrain des mesures de rigueur budgétaire. En s’y inscrivant avec autant de fougue, le malade va finir par mourir guéri.
236 réponses à “L’actualité de la crise : SOLUTIONS D’ATTENTE, par François Leclerc”
5ème paragraphe, il manque quelque chose ?
« Il se révèle plus pessimiste que l’OCDE, la Commission européenne et la BCE, dans l’attente de la révision prochaine des anticipations de la FMI, qui table encore sur 1,1% »
Sur 1,1% de croissance je suppose ?
Merci pour tout votre travail !!!
Ce qui compte c’est la croissance au niveau mondial! Chez nous, populations vieillissantes, on décroît et c’est normal, c’est le cycle naturel… 😉
Nous devrions aller dans leur sens c’est le seul moyen de les abattre jouer à fond la récession arrêter de consommer, ainsi plus de recette du tout pour les états ni en impôt direct ni en impôt indirect quitte à se faire presser autant que ce soyons nous même qui décidions d’être citron.
une vraie grève, un vrai mouvement des indignés, quelque chose qui les touche vraiment et non pas ce folklore post 68 qui ne sert plus à rien dans ce monde mondialisé qu’il convient d’arrêter avant qu’il ne se referme encore plus sur nous. La mondialisation ça a été ça, déshabiller Paul pour habiller Pierre sauf que Pierre il se contente de loques pour l’instant mais il permet de faire peur à Paul, diviser pour mieux régner, c’est maintenant alors que les économies émergentes ne sont toujours pas prêtes à remplacer les endettés du nord qu’il faut agir, après il sera trop tard et comme disait Keynes à long terme nous serons tous morts.
Si tout s’effondre aussi brutalement c’est justement parce que beaucoup ont décidé de ne plus consommer, par éthique. et même ceux ayant de l’argent. C’est mon cas, je dépense le strict minimum pour vivre. Mes seuls plaisirs sont les sorties avec les amis pour se retrouver ensemble. Ah si il y a tout de même la carte UGC illimité (mais bon ce n’est que 19, 80 euros par mois) car fan de cinéma. Pour les fringues, je trouve largement mon bonheur dans les friperies (et je vois beaucoup de filles mannequin y faire leurs emplettes). Bref, la société de la surconsommation c’est terminé depuis longtemps… 😉
pourtant DB, les magasins de jouets font toujours le plein,
Et il y a des bouchons pour accéder aux stations de sports d’hiver. Vous prenez vos désirs pour des réalités.
Vous devez parler du bobo parisien qui « réduit » sa consommation….. mais qui ne peut se passer de son supermarché fétiche (monop ou le bon marché)
Ouvrez un journal et vous verrez que les soldes (boxing day) font un carton outre Manche et outre Atlantique.
Les pauvres consomment moins, mais pas par choix.
Oui à la croissance pour ceux qui n’ont pas atteint un niveau de vie décent, pour les autres décroissance, décroissance…
Si les gens ne consomment pas, ce n’est pas par éthique:
13 milliards d’euros par mois distribués en crédit aux ménages et aux entreprises en 2011…
C’est dix fois plus faible qu’en 2007 et quatre fois plus faible qu’en 2000!
Ce n’est pas qu’une question psychologique, mais physique.
Ce que démontrent les courbes du BDI. La corrélation est trés bonne.
Si l’argent n’était qu’une question psychologique, il n’aurait pas cette importance.
On cherche a « individuer » le citoyen…
Non, de fait il s’agit d’une question de pouvoir et d’argent bien physique.
Les petites grèves d’un jour sont décidées par les syndicats car en Belgique (et je suppose dans beaucoup d’autres pays) à partir du 2e jour se sont eux qui doivent payer. Une grève d’un jour ne coûte rien aux syndicats, ce sont les travailleurs (encore eux) qui perdent leurs salaires.
Bref les syndicats font donc un jour de grève par ci, un jour de grève par là (aucun frais pour eux)
En plus, les grèves embêtent les « faibles » et coûtent aux « citoyens »
Ce serait mieux de faire des grèves du genre « TRANSPORTS EN COMMUN GRATUITS, SITTING DEVANT LE PARLEMENT…. » DES GRèVES QUI EMBÊTENT NOS DIRIGEANTS
Mais, HéLAS, c’est INTERDIT Sont pas cons les politiques
non les cons c’est nous de ne pas savoir nous unir et passer outre.
En France,ni patron, ni syndicat ne payent les jours de grève, seul les salariés supportent la perte…pourquoi, y-a-il eu tant de grèves de quelques jours (de 1 à 4 jours) en France… parce que les patrons ne perdent pas d’argent avant le 5e jour…pendant ces quelques jours, les stocks sont éliminés, les salaires pas payés…quand le travail reprend, la demande aussi…c’est le bénef assuré pour les patrons!!!
Bonsoir lievrol.
Une vraie grève, mais qui va la déclencher? Cela fait bien longtemps que les syndicats ne vivent plus des cotisations de leurs adhérants. Ils sont financés à 80% par l’état!
Pour prendre un exemple lié directement aux mesures d’ausrérités mais cette fois-ci pour soulager la grande peine voir la grande détresse dans laquelle se trouve les créanciers, le barême des cotités saisissables sur salaire, incrites dans le code du travail et là les syndicats sont concernés au premier chef, vient d’être modifié. Pour 2012, il ne sera plus tenu compte des personnes à charge. 1 million de français surendettés vont se retrouver encore plus dans le besoin. PAS UN MOT pour un combat qui aurai dû être mené comme une cause nationnale.
Qui voulez-vous faire bouger dans ce pays, tout le monde a peur et serre les fesses en attendant les prochaines élections. Un fusible sautera (peut être), un autre sera mis en place.
Un pélerinage à Lourdes me semble tout indiqué pour une population qui n’a toujours pas compris qu’au lieu de faire brûler un cierge il valait mieux foutre le feu à l’église.
Il se dit souvent n’importe quoi au sujet des syndicats.
Dans les discussions, ceux-ci sont désignés tantôt, comme co-responsables, co-gestionnaires de la crise, voire, complices du patronat , des gouvernements et freineraient donc volontairement es luttes; tantôt irresponsables,ringards, preneurs d’otages, terroristes etc …
La réalité est plus complexe.
Pour la comprendre, il ne suffit pas de critiquer de l ‘extérieur.
Il faut cotiser, s’investir, militer, prendre des risques pour son emploi, sa carrière, sa vie de famille …
Et oui, quelquefois, on compte les jours de grève non payés car cela pèse à la fin du mois .
D’autre fois, on fait plusieurs semaines de grève dures décidées collectivement, avec des résultats aléatoires ..
Alors abstenons nous de donner des leçons, regardons nous dans une glace et résistons déjà individuellement dans nos actes quotidiens sur le terrain, en essayant de convaincre autour de nous.
@ Tur
Il ne s’agit pas de critiquer les limites de l’engagement des syndiqués à la base.
J’en ai l’expérience, à la CGT, chacun faisant ce qu’il peut.
Par contre, les dirigeants, c’est un fait freinent les luttes.
Ils sont acquis au système dont ils profitent,
jusqu’à fricoter avec les grands capitalistes, dans le club Le Siècle par exemple.
Ils sont aussi liés aux partis de gauche du Théatre de l’Alternance.
C’est ainsi qu’ils ont nous ont conduit à la défaite sur les retraites,
avec leur vieille technique des mobilisations saute-mouton,
puis la condamnation de la perspective de grève générale.
@tur
Voir aussi le comportement des états majors des syndicats français ( pas des syndiqués ) durant la grande grève de 2009 en Guadeloupe menée par le collectif Liyannaj kont pwofitasyon.
Oui, je connais le discours qui , in fine, conforte la thèse du complot.
Certes, les instances dirigeantes syndicales ne sont peut-être pas toujours à la hauteur, voire pour certaines un peu trop proches du pouvoir.
C’est notamment flagrant pour les organisations patronales ou certains syndicats de police …
Malgré tout ce n’est pas évident d’assumer cette responsabilité .
Celle-ci suppose, en démocratie, d’être en contact permanent et de composer avec toutes les parties en présence : gouvernements, autres OS, adhérents, non adhérents etc …
Et quoi qu’on pense d’eux ou quoi que puisse dire les responsables syndicaux , le dernier mot revient toujours à la mobilisation ou non des salariés et plus largement du peuple.
C’est là que réside la vraie difficulté, le véritable enjeu.
Il est fini le temps où les mots d’ordre étaient balancés d’en haut et suivis le doigt sur la couture.
@Charles A.
Le mouvement sur les retraites prenait une tournure révolutionnaire avec le blocage des dépôts de carburant : c’est là que les syndicats ont mis le frein alors qu’on pouvait aller à l’affrontement, qui aurait au moins laissé des traces et construit un espoir.
pour répondre aux différents commentaires ; il y a un non-dit évident ( pour moi ) quipourrait plus simplement expliqué la situation sociale : il n’y a plus de mouvement social qui s’appuie sur le fait qu’un autre monde est possible.
ce qui freine totalement actuellement , c’est la TINA. L’aventure stalinienne a tué l’idée d’un autre monde possible à la grande joie des capitalistes ET à la grande joie des « socialistes » qui ont depuis 1914 baissé les bras ! ( faut il rappeler les tueries des social-démocrates allemands envers les spartacistes pas encore bolchevicks et , surtout, l’assassinat de Rosa Luxemburg qui était déjà opposante à Lénine.
le deuil de l’aventure stalinienne n’est toujours pas fait et l’horizon est toujours aussi bouché. Là se trouve le noeud du problème social.
bien entendu, vu la dégradation économique, les révoltes sont sûrs mais sans doute pas dans le sens de l’émancipation sociale.
Socialisme ou barbarie
@ Gorban
Le sens que prendront les révoltes dépend de nous.
Les politiciens d’alternance risquent de faire Union sacrée avec la bourgeoisie
autour du « Produisons français » et du nationalisme,
façon classique de détourner de la seule alternative: la démocratie réelle.
Le risque est là ,car le désastre du stalinisme pèse encore sur les projets d’émancipation.
Ce que Daniel Bensaid a souvent fort bien exprimé, ici dans « Une lente impatience », paru en avril 2004 (Stock, Un ordre d’idées, 478 pages) :
@ Charles A.
nous ferons notre devoir et …. aussi ce que l’on pourra; mais je crains fort que nous ne soyons broyés tellement le mouvement social est moribond.
la question que je me pose de plus en plus est : faut il participer à la future lutte qui risque d’être, pour nous les militants de l’émancipation sociale, une boucherie ou faut il , à la base, construire les alternatives qui seront l’expérance future par l’exemple qu’elles donneront.
PS merci pour l’extrait de bensaid
Toujours aussi intéressants vos articles.
Je me demande à quel point tout cela n’est pas voulu et dirigé de main de maître.
Nous n’allons pas vers de beaux jours et le pire reste à venir, oui en bon français je suis un pessimiste ;-).
Je suis salarié d’une grosse société du CAC40 je me situe dans le grand râteau des n-4 du PDG, il se trouve que cette société à une dette énorme que le bénéfices net est ridicule, il y a des plans de licenciement (oups pardon, des départs volontaires), nous vendons certaines branches d’activité pour faire rentrer de la liquidité, nous vendons également toutes nos activités dans certains pays. Tout cela pour (au dire de notre patron) nous recentrer sur notre coeur de métier, et cela en faisant de l’année 2012 une année sociale.
Ma question est jusqu’à quand nous allons être infantilisé et que ces « incombrutis » qui nous dirigent et nous gouvernent vont nous servir des discours aussi lamentables.
Pour les augmentations et les primes on va encore avoir droit au discours : « tu sais cette année c’est difficile » ça fait 20 ans que je l’entend.
Je pense sincèrement que tout ceux qui se prenne pour l’Elite alors qu’il en ait rien, il faudra un jour les descendre de leur petit nuage et leur faire manger de la poussière, je ne vois pas d’autre solution, en venir aux mains.
Je pense que nous devrions revenir a des société à taille humaine et démanteler ces multinationales, avec de vrais patrons ceux qui savent combien le travail est une valeur, pas les rond de cuirs ENA, HEC, X … de la consanguinité à tout va.
Un petit coup de gueule qui fait du bien même si vous refusez de le publier 🙂
Je ne sais pas ce qu’il en est dans votre entreprise, mais j’ai assisté à la prise du pouvoir par les financiers dans celles que j’ai connu. Ils affichaient un total désintérêt pour les métiers qui y étaient pratiqués et les savoir-faire qu’ils nécessitaient, n’ayant qu’un seul intérêt: celui de la bottom line. Cela n’a pas été contribué à la motivation des cadres, dont la seule satisfaction dans le travail n’a plus alors reposé que sur leurs salaires et primes.
C’est exactement ce qu’il se passe, à tous les niveaux, les nouveaux responsables de services sont des « cost killer », et plus personne ne se souci du travail bien fait et de la satisfaction client.
Et le moral est au plus bas, aucune reconnaissance et nous les cadres nous nous demandons même à quoi nous servons, puisqu’au final, nous ne faisons que produire des fichiers « Excel » avec le potentiel d’économie à réaliser.
L’objectif premier de tout cadre est de rester visser à son fauteuil et surtout « SURTOUT » ne pas faire de vague pour garder sa place, et pour devise « en ne faisant rien, on a peu de chance de se faire des bêtises préjudiciables ».
Et juste pour information, le rapport de salaire entre le n et certains n-4 dont je fais parti est de 52 fois, cherchez l’erreur.
N’oubliez pas que la finance est là pour faire du fric vite fait presser le citron et le jeter pour passer au suivant. c’est pour ça qu’ils sont payés pour le marketing dans lequel ils vous emballent tout cela.
Pas que, il y a aussi la voiture de fonction; plus grosse, plus belle, plus récente avec plus de gadgets que celle du concurrent qu’il soit cadre de la même société ou d’une société concurrente. Il y a encore la taille du bureau et son emplacement, ou encore l’autorisation de l’accès aux médias,…. enfin bref beaucoup de nobles et grandes causes.
Comme disaient les Guignols de l’info dans les années 1990 à travers la marionnette de Patrick Sabatier : » Qu’est-ce que t’en na péter ? Qu’est-ce que t’en na foutre ? Tu prends le pognon et casse-toi. »
Cette prise de pouvoir, je l’ai également vue dans des entreprises de taille bien plus modeste (SSII), dès le début des années 2000. Un effet de mode en quelque sorte.
Les objectifs devenaient trimestriels, et la fidélisation du client un concept frappé d’obsolescence. Peu importe que vous risquiez de perdre votre plus gros client, si votre compte de résultat du trimestre dépasse celui du trimestre précédent. Le plus étonnant est que, tout le monde ayant adopté ces concepts à peu près en même temps, le client s’y est rapidement habitué et a cessé de les sanctionner.
Avec le recul, j’en suis arrivé à me demander: tous ces virtuoses de la finance ne pressentaient-ils pas, au moins dans leur inconscient, que ces techniques aux résultats fastes n’étaient pas pérennes, les poussant ainsi à « en croquer le plus possible tant qu’il y en a » ?
Qu’en aurait pensé Freud & Lacan ?
Nous sommes tous d’accord, il faut rendre le pouvoir aux professionnels (gens de métiers) et virer ces financiers vampires. Chez Michelin, on faisait passer les dirigeants, les ingénieurs par différents stades: ouvriers, chef d’équipe etc. avant de leur confier des postes de responsabilité plus importants (je ne sais pas si cette bonne habitude y existe encore?). On commande autrement mieux (sur tous les plans: technique, humain, éthique etc.) quand on est passé par les tâches qu’on fait faire aux autres. Un vrai dirigeant doit connaître le travail, doit pouvoir même enlever la veste et mettre un bleu de travail pour résoudre un problème technique; si c’est le cas il est autrement considéré par les gens qu’il dirige.
@Noursix : eh oui les vrais managers, ceux que l’on voudrait suivre aveuglement parce qu’on les admire et qui brillent par leur competence n’existent plus en revanche ceux qui en ont reellement les capacites sont ecartes immediatement. Pour monter dans la hierarchie il ne faut pas de competence particulieres juste être un requin et savoir lire des tableaux de chiffe et communiquer positivement aupres des marches. Qui connait la part des managers et cadre dans les grosses entreprise par rapport aux vrais producteurs de valeur pour ces memes societies ?
Attention aux mots Icare : un manager pas définition ça n’a rien d’un créateur d’entreprise qui a réussit et qui a la passion de son entreprise, le deuxième a du talent, tandis que le premier a seulement reçu une vulgaire formation d’une école de commerce ou équivalent BTS, ne rigolez pas en dehors du snobisme le niveau n’est pas loin et je me souviens d’un ami HEC tout étonné qu’on supprime des postes dans sa belle multinationale où il parlait si bien l’anglais, il avait beau être délégué syndical de la dite société, rien n’a empêché les suppressions pour plus de profit ailleurs. On leur enseigne uniquement le profit dans ces écoles là et rien de la qualité de vivre ensemble et ça donne notre monde où même le marketing n’arrive plus à cacher la misère au propre comme au figuré.
Je suis d’accord pour dire que les entreprises sont désincarnées.
En réaction à leur politique sociale (« ah, tu sais (snif snif…), cette année est difficile, nous ne pourrons pas augmenter les salaires… »), au-dela des discours de facade, les salariés se désintéressent complètement de ce qu’ils font. On ne peut pas systématiquement servir de variable d’ajustement et continuer à croire au culte de l’entreprise.
Il n’y a que certains postes en N ou N-1 qui jouent encore le jeux car via certains types de rémunérations, leurs intérêts ont été alignés sur ceux des actionnaires.
Pour tous les autres, il faut naviguer dans la culture du résultat. Il ne faudrait pas grand chose pour changer ces comportements : passer à la culture du bilan.
Ah le politiquement correct… On ne dit plus « se restructurer », on dit « se recentrer sur notre coeur de métier ». C’est beau les mots.
Oui mais ils n’ont plus de cœur de métier seulement les bijoux de famille à vendre mais cela ne se dit pas comme carrefour qui vient de vendre au grand bonheur de son actionnaire Bernard pour les intimes qui perdait de l’argent et qui entend bien se rattraper à la manière du fils Giscard avec le club med mais quand on a vendu les actifs il ne reste plus grand chose sauf à trouver un pigeon qui a un effet levier à faire valoir à qui revendre le reste et faire rouler la dette jusqu’à l’implosion finale… c’est ça le capitalisme financier, rien d’autre que de la cavalerie et on vous explique qu’en bas vous n’êtes pas assez intelligent pour comprendre et pour mériter un salaire décent…
Sans indiscrétion, vous êtes dans quel type de service ?
« Une grosse société du CAC 40 qui vend toutes ses activités dans certains pays » ?
Je pense à Veolia, qui brade sa branche transport au Maroc par exemple.
Nous connaissons tous,à peu près, ce qu’est un cancer.
On peut dire que généralement c’est un groupe de cellule qui sont sous influence de nous ne savons trop quoi, qui du jour au lendemain ou depuis longtemps, on ne sait trop encore, décident soudainement de se déclarer organe très important du corps.
Elles s’en donnent tout les aspects, si bien que toutes les autres cellules du corps sans se rendre compte du subterfuge décident de contribuer volontairement à l’édification de cette très importante structure.
Notez ici la transition nous venons de passer d’organe à structure, pour accélérer un peu.
Personne ne c’est aperçu encore que la structure (organe) n’a vraiment pas de rôle vital important. Mais quand même tous contribuent en bon prolétaire endormie (pléonasme ici utile) à alimenter la structure pour que toujours elle continue à crôitre.
Toujours est-il que la croissance de la structure ralentie. La structure exige dorénavant des mesures (austérité) visant à ce que son approvisionnement ne diminue en rien quitte à affaiblir considérablement l’ensemble de la société.
Peu importe tout le monde s’y met, tout les types de prolétaires de l’universitaire à l’ouvrier, politiciens, banquiers, et financiers tous sous le même soporifiques s’acharnent à corps perdus pour que la structure complètement parasitaire et destructrice puisse par sa seule fonction, utile seulement à elle même, surveiller comptabiliser, noter, ponctionner pour son profit toutes les activités de la planète entière Est-il besoin d’aller plus loin pour expliquer ce cancer sociétal.
.
C’est le spectacle auquel nous assistons, nous sommes par contre très peu de spectateurs comparativement aux acteurs, prolétaire. Trop peu pour interrompre ce spectacle désolant dans un sens mais hilarant tellement il est stupide et idiot.
En passant, cher prolétaire à quelle acte le réveil?
Faut s’amuser un peu.
Bravo maitre dong ….
@alain audet : bel exemple . Et comment fait-on en general pour guerrir d’un cancer, on detruit les cellules cancereuses, on ne les alimente pas. Seulement toute la structure sans trouve afaiblie pour reprendre des forces petit a petit.
Inox, ce sont tous des techniciens de surface vous savez surtout les DHR.
He he Veolia!
Ils ne se sont pas remis de leur victoire (à la Pyrrhus) sur Suez lors de l’appel d’offre de la région parisienne?
Sinon Icare, mon impression est similaire à la votre. Travaillant pour une multinationale américaine (qui gagne plein d’argent par contre), en France, je constate que la seule préoccupation de l’entreprise, c’est la bottom line. Toujours plus de fric pour l’actionnaire, et bonus et stock option hallucinants pour la classe dirigeante (le râteau des n-2 du PDG).
Pour les autres salariés, ce sont plans sociaux et 1 ou 2 % d’augmentation pour les autres.
La société utilise des moyens pour défiscaliser; elle a créé des sociétés bidons en Suisse ou au Luxembourg par lesquelles transitent virtuellement les produits qu’elle achète ou produit puis vend: par ce biais, tout le profit est fait dans des paradis fiscaux.
@Baric : Ca ne m’étonne pas du tout ce que vous me dites au sujet de votre entreprise. je pense que toutes les multinationales ont les capacités de faire fructifier leur argent sans produire, rien que sur les marché et les lessiveuses pour le rendre plus blanc que blanc. Un peu comme la City (mais attention big brother is watching you !!!)
Dans un service de traitement de l’information appartenant à une entreprise qui, l’année prochaine, va se recentrer sur son coeur de métier. Une merveilleuse future synergie, une de plus. Ça bouge en ce moment.
Grosse discussion en 1989 avec un ami manager d’une grosse multinationale pharmaceutique américaine à propos du nouveau directeur général. Celui-ci avait formation et expérience financière mais aucune formation scientifique, contrairement aux précédent grands patrons.
Je disais à mon ami que j’observais ce choix pour la 3e fois, parmi les firmes de mes clients internationaux. Cela me mettais mal à l’aise par rapport aux objectifs des firmes.
Déjà fin des années ’80 la machine était en route pour faire fructifier les capitaux plutôt que la fonction originale des entreprises.
De mes amis ET’s
Science et recherche
Votre approche scientifique des problèmes, malgré une pauvreté intrinsèque de conception tout à fait banale pour une espèce au sortir de l’ignorance, a effectué, depuis les années 80 un glissement préoccupant vers une très mauvaise virtualité.
Jusqu’à récemment les améliorations de votre techno science ont été spectaculaires et le moteur des chercheurs était la simple passion pour faire progresser le bien-être de tous, voire la défense d’un pays, ou d’un idéal. Cette vision, très limitée, était déjà à ajuster. Mais quand, quelques dizaines d’années plus tard on peut remarquer que la motivation principale de la recherche est devenue l’argent, c’est à dire cette sempiternelle réaction pulsionnelle d’accumulation avide de biens, on peut affirmer votre recherche fondamentale a disparu.
Il n’y a presque plus de quête gratuite. La recherche fondamentale est toujours désintéressée.
Comme vous êtes en plus dans une phase ou les modèles (+votre science ne fait que de présenter des modèles qui doivent correspondre une réalité x ou y 100) deviennent dictatoriaux, à l’instar des courants de pensée, votre recherche fondamentale tourne à vide depuis quelques dizaines d’années. Elle ne se fait plus que par des teams qui ont des objectifs et travaillent sur des pré-programmes et des pré-jugements. Elle a des oeillères. Il y a aujourd’hui certains chercheurs qui se sont mis la communauté scientifique à dos pour de simples raisons de pouvoir et d’appareil mais aussi, et, ce devrait être plus préoccupant pour vous, pour de vulgaires motifs psychologiques. Ce qui ne va pas sans nous étonner dans la mesure ou leurs travaux – reproductibles – paraissent, dans les balbutiements de votre science primitive, de nature à vous faire progresser. Vous devriez vous en préoccuper.
Bonjour,
Icare, merci pour votre commentaire…
« Le coeur du métier » … Peugeot? 😉
De même, sans rentrer dans les détails, je suis dans la prévention des risques professionnels et le management par la sécurité (bien, personne, environnement). Je me bats régulièrement avec les fameux « costs killer » dont vous parlez : du travail inutile à la vision courte. Puisque le « lean management » actuel entraine un certain nombre de vices sur le long terme :
– Diminution des coûts en tout genre -> baisse qualitative du produit fini,
– Diminution du nombre de salarié -> explosion des AT/MP -> coût supérieur au gain,
– etc…
Le fait d’avoir écarté les notions de : travail, humain, client, etc. des méthodes de management moderne n’a que pour effet d’augmenter les bénéfices « actionnaires »… en délaissant le produit, et le client. Et plonge les entreprises dans des déséquilibres énormes. Peut-on faire de la cuisine Georges V en allant se fournir au lidl du coin? Je ne pense pas…
C’est tout le système, de la base au sommet, qui est vérolé par un discours formaté, incapable d’une vision à long terme, qui entraine des pertes à tout les niveaux!
Bonne journée.
Ps: je suis intéressé quant à rencontrer vos n+1 pour leur (ré)expliquer la bêtise de leur raisonnement (qui ne tente rien… n’a rien 😉 )
@roger : vous prenez la composition du cac et vous ordonnez la variation annuelle du plus mauvais au meilleur et vous aurez la response en tete de liste 🙂
@matthieu : peine perdue d’essayer de donner a boire a un ane qui n’a pas soif 🙂
Tout le systeme est a l’image de la politique on met des gens en poste non pas pour leur competences mais pour leur capacite a faire du -20% sur tout, au risque de fortement degrader le service ( et de faire couler les petites societes de service prises a la gorge) et leur capacite a parler sans reel contenu et a balancer la palate chaude sur les collegues afin de ne pas s’exposer face aux clients.
On a cette drole d’impression que tout le monde est perdu, c’est une grande partie de poker on bluffe et on attend de voir le jeux des autres, il y a une certaine addiction a ce jeux lorsqu’il n’y a plus rien dans les caisses on gratte les tiroirs pour trouver des sous. ils arriveront peut-être un jour a mettre un pix sur les salaries pour faire des ventes d’organe au detail.
@icare , mathieu et toux ceux confrontés aux costs killers et aux désastres du lean management
Le président d’une société reçut un jour des billets pour assister à un concert où devait être exécutée la « Symphonie Inachevée » de SCHUBERT. Empêché de s’y rendre lui-même, il donna ses billets à son Conseil en Organisation (spécialisé dans le Lean Manufacturing) à qui il demanda, le lendemain, ce qu’il avait pensé du concert. Le consultant, au lieu de quelques commentaires plausibles, lui remit la note suivante :
1. L’orchestre comporte quatre hautbois qui n’ont rien à faire pendant de longs moments. Leur nombre pourrait être réduit et leur travail mieux réparti tout au long du concert.
2. Le nombre de douze violonistes jouant à l’unisson pourrait être également réduit. Si l’on désire cependant un volume sonore d’une certaine ampleur, il sera toujours possible de placer des amplis électroniques.
3. D’importants efforts ont été consacrés à l’exécution de triples croches. Il semble qu’il y ait là un excès de raffinement et qu’on doive conseiller de ramener toutes les notes à la double croche: il serait alors possible d’utiliser des exécutants stagiaires ou de niveau inférieur.
4. De nombreux passages sont trop souvent répétés. Il est curieux par exemple que les instruments à vent reprennent une mélodie déjà jouée par les violons. Après élimination de tous les passages inutiles, il serait possible de jouer le concert en vingt minutes au lieu des deux heures actuellement nécessaires.
Conclusion : Il est vraisemblable que si l’auteur SCHUBERT Franz avait travaillé de façon plus rationnelle, il serait parvenu à achever sa symphonie.
Bonjour,
@Icare : J’aimerai croire, encore un peu, au bon sens humain, et au fait que l’on peut faire comprendre ces choses, si importantes au final…
@hytte : Merci beaucoup pour votre exemple… J’aime toujours illustrer mes propos, je pense que je me permettrai, sauf avis contraire de votre part, de vous citer de temps à autre.
Bonne journée.
Cordialement.
@ hitte
Je propose le Boléro de Ravel en 3 minutes à l’harmonica !
On le mélange avec diverses symphonies ( 5 minutes maxi chacune ) à la flûte à bec .
Cela nous fait un excellent « panier musical » que l’on peut vendre sur les marchés .
Je propose même une assurance au cas où mon panier n’aurait aucun succès !
Ah! J’entends mon téléphone sonner … Je crois que c’est Goldman Sachs .
hytte,
Génial!
En achetant une voiture d’occasion, je me suis penché sur les déboires de certains constructeurs face à l’informatisation des moteurs, habitacle, freinage etc…
En lisant les blogs, je me suis aperçu que souvent, il s’agissait de pannes « virtuelles », c’est à dire de mauvais connecteurs informatiques. De basse qualité. Une sonde qui défaille et le moteur s’arrête…
L’incompétence généralisée, veut qu’on remplace une pièce à 400 euros, alors qu’ils ne s’agit qu’un bout de fil cassé…Mais aussi parce que chercher une panne pendant 6 heures coûte plus cher que de changer une pièce…
Ces économies de bout de chandelle ont du coûter des milliards, mais les gugusses qui en ont eu l’idée géniales sont toujours la. Faire des économies c’est bien, mais les commerciaux sont totalement incapables avec leurs tableaux Exel et autres, de gérer ceci correctement.
Faire du bon marché, économique et fiable, ne dépends pas de la finance. Il s’agit de technologie. Et souvent de haut niveau.
On se souvient du câble d’accélérateur de basse qualité de Toyota qui restait bloqué…
De telles erreurs sont incroyables vu les technologies modernes…
La finance est totalement incompétente pour gérer la société industrielle. Plus celle-ci se complexifie, plus ces pauvres financiers sont largués.
Nous n’avons qu’à observer leurs résultats pathétiques en ce moment…
juste une remarque : votre « idéal » qui semble partagé fait fi de l’histoire : des patrons connaissant le boulot du prolo ça existait dans le passé et le capitalisme n’était pas plus doux pour ceux d’en bas !
peut être les niveaux intermédiaires dont vous faites partie ( et moi aussi ) étaient ils plus considérés , mais le capitalisme est le capitalisme et il a des règles d’airain ( marx et d’autres ont beau être vieux ils n’en ont pas moins démonté ce système d’exploitation.
alors si vous êtes vraiment soucieux aussi de vos n-4 que vous souhaiteriez que votre n soit soucieux de vous , pauvre n-4, réflechissez un peu à la logique capitaliste ( pas besoin d’adjectifs type familial ou financier , l’objectif est le même )
Socialisme ou barbarie
[…] 28 décembre 2011 à 14:18 […]
La politique anti-sociale, notamment dans la périphérie de l’euromark-land, se développe brutalement. Comment expliquer la relative acceptation de l’opinion?
Aux Etats-unis media, pouvoir et argent achèvent leur fusion
par Robert W. McChesney et John Nichols, août 2011
Aperçu
http://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/MCCHESNEY/20845
Le pouvoir UMP s’ouvre à la nomenklatura médiatique
http://www.acrimed.org/article2699.html
La dérèglementation , condition à la formation de groupes multi-media multinationaux, P.Musso
http://www.acrimed.org/article1166.html
La presse quotidienne que l’on dit gratuite, par Jean Perès
http://www.acrimed.org/article3731.html
Parce l’opinion est lobotomisé, elle n’a peur que d’une chose qu’on lui supprime sa carte bleue, elle ne se souvient même pas que le liquide c’est mieux
la carte bleue, la télé ET les jeux !
La carte visa ou mastercarte c’est pire que la rolex de Séguéla si tu l’as pas t’es foutu dans la petite tête des gentils moutons.
A propos de la faillite de MF Global: bien pire qu’une faillite frauduleuse!
Du déjà vu mais je trouve cette analyse bien faite.
http://www.daily-bourse.fr/analyse-De-l-Euro-de-la-dette-et-de-Ponzi-chez-MF-Global-vtptc-14205.php
Extrait:
« Si encore MF Global n ‘était qu’ un cas isolé , on pourrait considérer l’ affaire classée . Mais c ‘est loin d’ être le cas , puisque l’ article de Reuters cite de nombreuses institutions financières utilisant les mêmes pratiques . Nous sommes en réalité face à une autre forme de bulle totalement méconnue du grand public , et qui semble également être partiellement à l’ origine de la faillite de Lehman en 2008 . Parmi les institutions financières concernées apparaissent les noms de Goldman Sachs , Morgan Stanley , Oppenheimer Holdings ou encore Interactive Brokers , plus proche d’ une clientèle européenne . Je vous invite à découvrir l’ univers de la re-hypotécation via l’ article de Reuters , puis à effectuer quelques recherches sur Google à ce propos …… »
« J’ ignore quelles sont les lois européennes en la matière , mais l’ article de Reuters que je vous invite à lire est particulièrement clair , net et sans équivoque . Toute somme déposée sur les comptes de certains géants financiers US et UK par des firmes ou des particuliers de ces 2 pays peut à tout moment être saisie suite à une erreur de management du broker en question . C ‘est la mésaventure qui est survenue à des milliers d’ investisseurs , du particulier actif sur les marchés au cultivateur du Minnesota qui ne cherchait qu’ à garantir les prix de vente de ses récoltes futures . Ceux ci ont vu disparaitre le fruit de leur labeur via une simple décision de justice ; puisque ces brokers ( ici MF Global dans ce cas de figure ) peut utiliser l’ ensemble des actifs ( cash , titres , Or , etc ) déposé au sein de sa structure pour garantir ses propres opérations financières sur les marchés. »
Il me semble qu’en France les dépôts (compte courant et livrets) ne peuvent pas être saisi à hauteur de 100 000 euros.
pour les comptes titres, c’est à hauteur de 70 000 euros.
Maintenant, pour les comptes titres il est possible de mettre le cash ou les titres en collatéral (recevoir du cash avec des titres en garantie) ou en pension (uniquement pour les titres de taux). Si la contrepartie fait faillite, on a plus les titres mais on garde le cash….
Moi j’ai lu que c’étaient les établissements financiers qui abondaient des caisses de garantie et que, vu l’état de leurs versements, seuls les 10.000 premiers environ seraient servis.
Toujours cette légende des 100.000 Euros en sécurité. J’ai été voir les textes. Le fonds de garantie a droit à 6 mois (3 mois renouvelables) pour rembourser. En 6 mois on peut multiplier par… disons 100 la quantité de monnaie en circulation. Dans ce cas, au bout de 6 mois tout le monde récupérera ses Euros, mais la baguette de pain vaudra alors 100 Euros. Et la dette sera passée de 1600 milliards à 16 milliards en valeur d’aujourd’hui. Je m’arrête là, allez voir le texte de loi vous-mêmes.
Très drôle… C’est le chien qui se mord la queue…
http://www.boursorama.com/actualites/les-banques-europeennes-nourries-par-la-bce-stockent-leur-argent-chez-elle-12db0638e9d389fe46424b3700993f2d
Même pas drôle on devrait tous être dans la rue dans toute l’Europe en setting à faire de la musique et du sur place et à attendre que cela change !!!
Ne pas consommer est aussi une révolte silencieuse et bien plus percutante 😉
La décroissance est très en vogue par les temps qui courent… 🙂
@DB : je suis entierement convaincu que ne consommer que le strict necessaire serait une bonne idee mais nous irons encore plus vite au fond du gouffre. Essayons tout d’abord de consommer sans credit 🙂
Je ne consomme déjà que le nécessaire mais nous ne sommes pas assez nombreux pour faire chuter le système, il faut arrêter de travailler et tous en sitting la révolution silencieuse comme dans un film de science fiction toute l’europe à l’arrêt mieux que Gandhi.
mais hélas le dilemme du prisonnier de Nash, la finance l’a bien assimilé à nos dépends…
Et après ça ? Maintenant que la bourse est bien basse, que les actifs européens sont jugés pourris ou à risque, reste à dévaluer l’euro pour refléter cette situation. Puis, logiquement, à faire baisser le CAC puisque les actifs en euros baissent. Bon, et après ? Je baisse, tu baisses, nous baissons tous ? Demain, j’enlève les 3 « s » en trop de ce qui précède, c’est beaucoup plus drôle…
et je te rachète tout ce qui reste pour une poignée de dollars tout frais pondu de ce matin,
et 145mrds MRO de cash pour 7 jours et 171 banques en sus
http://www.ecb.int/mopo/implement/omo/html/20110151_all.en.html
ces opérations de LTR finissent pas représenter peu en face des opérations fréquentes et ponctuelles de survie du système… ça rappelle furieusement les opérations repo105 des entreprises US au moment des bilans trimestriels pour maquiller la réalité comptable
Le capitalisme, pour survivre sous nos latitudes en est réduit à détruire les systèmes sociaux des différents pays riches en voie de paupérisation: pour pouvoir maintenir un taux de profit satisfaisant.
Mais ce faisant ils va se mettre à dos la majorité des populations qui ne le supportaient que moyennant ces contreparties sociales.
Sous nos cieux le capitalisme ne survit que sous assistance médicale, il est effectivement à l’agonie. Même s’il survit et se développe encore pour un temps indéterminé dans les pays émergents, où les conditions d’exploitation sont dignes du XIXième siècle.
Leclerc catégorique : 🙂
« Il ne faut pas écouter les commentaires à la petite semaine », a estimé le patron de l’enseigne Leclerc qui fustige les agences de notation : « Il faut flinguer tous ces mecs qui viennent nous donner des leçons… »
« On vit le début de la répercussion de la crise financière », a estimé le patron de l’enseigne Leclerc. « Depuis 30 ans que je suis dans le métier, je n’ai jamais vu les consommateurs avoir un comportement aussi rationnel… »
Pourquoi les Etats ne revendent-ils pas leur réserve d’or pour faire face à leur endettement ?
Le metal jaune reste une garantie de premier choix pour les banques centrales.
Les états europeens et les états-unis possèdent les réserves les plus importantes d’or.
S’ils devaient les revendres rapidement celà pousserait les cours à la baisse à moins de trouver des accords bilateraux hors marché comme le FMI l’a déjà fait.
Même si depuis 1971 l’or est une « relique barbare », il reste un lien fort entre l’or et la monnaie, liquider ses réserves d’or pour payer ses dettes aurait sans doute pas mals d’effets colatéraux.
Quand les État ont cessé de garantir une monnaie fondée sur le fiat, la confiance, l’or, c’est la monnaie – roue de rechange : une marchandise qui vaut… son pesant d’or. C’est très mauvais signe !
Je ne peux pas m’empêcher d’être fasciné par cette fascination (justement) pour l’or.
Sans vouloir déborder sur l’autre discussion en cours (psychanalyse) à laquelle je me refuse de participer, je me demande quand même si ce n’est pas là qu’il faudrait chercher des réponses.
L’or est un métal sympathique qui a des tas de propriétés physico-chimiques intéressantes, mais qui n’a rien à voir avec la monnaie ! Sauf d’un point de vue historique. (Qui plus est bêtement historiques : facile à travailler et non oxydable).
Alors pourquoi ce mythe perdure ?
@Léoned
« Alors pourquoi ce mythe perdure ? »
Je travaille dans un secteur qui souffre depuis quelques annees de la crise – les effets etaient presents bien avant 2008 – . Meme si les restaurants de haute cuisine francaise sont toujours apprecies aux USA, les clients se font de plus en plus rares ainsi que les benefices qui stagnent.
Imaginez un mois complet de pertes et quelques jours de gains.
Je suis tout a fait conscient de la situation dans laquelle nous nous trouvons et ne recherche en aucun cas une richesse extraordinaire mais la vie de tous les jours est la, et bien la.
Des alternatives existent, j’observe d’ailleurs que beaucoup de mes collegues reduisent le personnel et la qualite de leurs etablissements pour faire face a la crise, je ne souscris pas a une perte de nos connaissances pour favoriser la finance.
j’ai herite de l’or de mon grand pere qui collectionnait, et les mois de vaches maigres, j’ai eu la chance de pouvoir survivre professionnellement et personellement en usant de cet or comme collateral sans le perdre, j’achete du temps dans une periode incertaine ou l’argent liquide part a l’egout.
Psychanalyse ou mythe, faites-en ce vous voulez, et ce meme or sera probablement de retour a son statut de collection un jour, mais pour l’instant il est salvateur.
NB: J’emprunte sur l’or a des particuliers, sans interets et ne rembourse que la somme originale sans prendre compte des cours. Une chance que je souhaite a beaucoup sans pour autant pousser a son achat.
@ leoned ,
c’est comme le diamant , ce n’est que du charbon ..
Au train où on y va dans les monnaies, la relique barbare n’a peut-être pas dit son dernier mot …L’avenir dira qui a raison!
@beaufou
Soyons bien clairs : je ne dis pas que l’or ne vaut rien, ni même qu’il n’ait pas servi et serve encore de valeur de réserve ! Je dis juste que ça n’a rien à voir avec le problème de la monnaie.
Ravi pour vous que votre grand-père vous ai prémuni, moi ce fut (modestement) mon beau-père, hélas j’ai divorcé !! 🙂
Je répète : l’or et la monnaie ne sont qu’accidentellement concomitants. C’est là l’important.
@DB
Sauf erreur de ma part, il y a environ 2600 tonnes d’or en ‘stock’ à la Banque de France, le kg étant à 40000 euros, ça fait donc 100 milliards… Seulement !
Avec 100 milliards t’a plus rien !
Si l’once d’or est multiplié rien que par dix, on est sauvés ! Exigeons-le !
Et encore, si Sarkozy ne s’était pas débarrassé d’une partie des lingots quand le cours était au plus bas…on aurait pu consentir à un peu moins qu’un décuplement…
la France gage l’or de la Banque de France :
http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/12/scandale-la-france-gage-lor-de-la.html
@ Hubert de la pâte feuilletée
Positivons: cela veut dire qu’il est encore dans les coffres de la BDF.
Signé: le chevalier Franz Von Katzenblumenswichundwaggenplaftenbom (je cite de mémoire, 40/45 ans d’âge!).
@ basicrabbit :
plaisir d’apercevoir des connaisseurs sur ce blog ! de mémoire c’est pas mal, plus dur
que les sorciers Marée-Basse et Y-Pleuh !
Eh oui, double scalp, c’était le bon temps!
L’or est une valeur refuge en temps de crise; surtout lorsque les planches a billets chauffent.
Quelle monnaie de singe voulez vous en echange des lingots de la Banque de France?
ils attendent de passer les élections pour économiser 90 milliards par an soit 5% de tva en plus.
@ Bertrand… Je n’ai pas compris la réponse… 🙁
Pourquoi en Belgique, il n’y a que 38 ministres?
Parce que s’il y en avait 40 on appellerait le roi « Ali Baba »
@ DB le commentaire 11 ne s’adressait pas à votre question 10.
Les réserves d’or bien plus faibles que 1700 milliards sont gagées en contrepartie de la monnaie en circulation.
Ils devraient prendre les assurances vies qui sont exactement le pendant des dettes mais ils ne l’osent pas.
Ils pourraient déclarer ne plus rembourser le capital de dettes mais ils ne l’osent pas.
Ils pourraient vendre une partie des départements à leurs voisins mais ils ne l’osent pas.
Ils pourraient faire tout ce qu’ils veulent mais ils ne l’osent pas.
Ils ne font donc rien ou très peu , ils sont là uniquement pour préserver les positions.
Pas pour le bonheur des populations.
il ne faut surtout pas vendre l’or.
il nous sera utile lorsqu’on aura fait défaut.
En fait les puissants n’ont pas pour objectif de régler la situation, que ce soit en créant un nouveau cadre, ou en vendant des actifs (or par exemple). L’objectif est de maintenir en place les rentes de situation le plus longtemps possible, en faisant payer le peuple le plus longtemps possible.
Un puissant de 70 ans n’a rien à gagner à assainir le futur. En revanche il a tout à gagner à maintenir coute que coute un bilan bidon dans son entreprise pour spéculer une année de plus et ajouter une année de revenu à sa fortune.
Un tas d’or, c’est une contrepartie nécessaire à une spéculation avec levier. Si on se débarrasse du tas d’or, on a moins de dette, mais on ne dispose plus de la contrepartie pour spéculer. Il vaut donc mieux (pour le puissant) augmenter la TVA de 5% et garder l’or, que de vendre l’or.
@Sergio
Pourquoi le coq est l’emblème de la France?
Réponse: parce que c’est le seul animal qui crie victoire, les deux pieds dans la m… (histoire française, de Belgique).
« C’est dans ce contexte que Mario Monti, le président du conseil italien, a commenté l’adoption de son plan d’austérité, selon lui la condition préalable à un “travail énorme pour libérer l’économie italienne des freins qui depuis trop longtemps ont ralenti sa croissance”. A l’entendre, la croissance serait donc là, à l’état naturel en quelque sorte, il suffirait de supprimer les obstacles lui faisant obstacle, d’abattre les totems, suivant l’expression d’Elsa Fornero, la ministre des affaires sociales.»
Même chose avec l’histoire de faciliter le chômage partiel qui permettrait à la France de rattraper l’Allemagne et diminuer de façon importante son taux de chômage.
Aux USA, pays de la flexibilité par excellence, le chômage demeure très important. Alors, est-ce là la réponse ?
En parlant de nos amis britanniques, je ne résiste pas à signaler le gag du jour : La GB fermera ses frontières si l’euro tombe afin de se prémunir de la horde de riches eurolandais qui, en allant mettre leur pognon à l’abri de la City Of London, propulseraient la livre à un taux intenable pour leurs exportations…
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/politics/4023794/Britains-borders-close-if-euro-goes.html
C’est la première fois sur le blog que quelqu’un renvoie à une page de Sun (merci chers lecteurs !). J’espère en tout cas que c’est la dernière.
Ah zut! J’allais en poster une du Daily Mirror!
La fermeture des frontières de la Corée du nord avait le même motif officiel : Éviter d’être envahi par les hordes d’envieux souhaitant bénéficier des conditions de vie exceptionnelles de ce pays.
Les commentaires de cet article sont édifiants…
Les solutions existent depuis les années 20 (étouffées par les affreux)
http://www.michaeljournal.org/finsain3.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clifford_Hugh_Douglas
Quand les applique t’on ?
Après les flots de sang ?
On en a déjà beaucoup parlé. Dans une discussion où Douglas présentait son système, Keynes lui a montré que son raisonnement était circulaire.
Certes et la forme la plus répandue dans l’univers n’est elle pas la sphère et le mouvement le plus répandu, la rotation circulaire ?
Nous n’allons tout de même pas nous accoquiner avec une usure de 5 à 50% dite bienveillante sous l’angle du profit!
Et ne faut il pas goûter la soupe avant de l’évaluer ? L’expérience étant Reine..
Le monde des mots n’est certes pas le monde des actes !!
Des millions d’yeux d’enfants nous regardent avec Espoir !!
@Imagine :
Le cercle , comme le carré n’existent pas dans l’ univers .
Je vous le concède Kercoz, disons la courbe donc et n’est ce pas la ligne droite qui n’existe pas ?
@ Kercoz
Mais on a eu Cicéron et Poincaré.
Si la Grèce d’aujourd’hui est un laboratoire, comme l’a été l’Espagne de 36,, où sont les Brigades Internationales ?
Pourquoi ne pas créer un mouvement, non pas armé mais agissant pacifiquement, par exemple, en luttant contre les expropriations ou même en forçant les portes des maisons saisies, comme OWS aux Etats Unis ?
Pourquoi pas un mouvement citoyen, international, disons les Indignés en plus structuré, avec des actions communes dans tous les pays ? Après tout, les frontières sont encore ouvertes à l’intérieur de l’Europe. C’est le moment d’en profiter.
C’est peut-être idot, sans doute irréaliste, mais en ce moment je me sens prise dans le récit Matin Brun. Etre solidaires, c’est notre intérêt à tous.
Eh ! les gars, vous voyez comment sont les gens qui ont réussi leur analyse ! Est-ce que ça ne vaut pas la peine ?
Oui… mais ça marchera pas… la société est devenue trop individuelle… surtout en France…
Pour faire bouger, les choses, je propose plutôt le raisonnement par la logique .
Exemple :
Problème : envolée du chômage
Solution possible : essayer dans la mesure du possible d’acheter européen où rendre la vie plus difficile aux sociétés hors européennes.
Exemple détaillée : Aujourd’hui le marketing a une force ENORME ! et le E-MARKETING de plus en plus… (google, facebook etc….). Et dans le E-MARKETING, nous européens on est a la traine.
Bref, un exemple concret :
Les personnes préfèrent les fast foods américains au fast food européens, car ils ont un marketing et des revenues bien plus GROS. (exemple : Mac Donald’s (US) / Quick (Belgique) )
Quand on va au Mc Do, tout le monde met son plateau après avoir terminer son repas. Au début, Mac Do a eu beaucoup de mal de faire « avaler » ses « bonnes manières » au Français. Les Français avaient l’habitude de prendre son temps en mangeant, de boire un verre de vin et de ne surtout pas débarrasser. On voyait même des gens mettre une petite pièce (un Franc) sur les plateaux Mc DO au début…
La force du Marketing (un simple MERCI sur les poubelles).
Imaginez le nombre d’emploi créer en France si vous mettiez pas votre plateau à la poubelle.
Imaginez la croissance de Fast Food Européen si vous les privilégiez !
Cet exemple est reproductible pour tout secteurs d’activités.
Mais, ne rêvons pas, le Marketing EST bien plus fort que NOUS.
Eh bien ! Je suis flattée, M’sieur Jorion. J’espère que vous ne vous moquez pas ? Parce que ce n’est pas bien de rire des analysés besogneux 🙂
Ah oui, et le jour où un énergumène osera taguer » La chair est faible » sur la bidoche – EN ÉNORME – p’têt que ça fera moins envie d’en bouffer de cette merde. Le 0-MARKETING doit nécessairement dégoûter quelques-uns qui dégoûterons beaucoup d’autres ?
@nathalie
« analysé besogneux »
I love you…’re pleonasm !
Égoïstement, quel est mon intérêt personnel (/celui de mes enfants /celui de ma famille)? Me retrouver fliqué, sans travail, handicapé par un tir de flashball un peu trop tendu? Ou orienter au mieux la répartition de mon épargne, en espérant, caché derrière mes murs, passer entre les goutes?
Comme 90% de la population formatée par notre système scolaire, tant que j’ai quelque chose à perdre, je regarderai les émeutes à la télé et viendrai poster ici pour me donner bonne conscience.
là vous avez trouver la phrase qui tue, pertinente à souhait :
tant que j’ai quelque chose à perdre, je regarderai les émeutes à la télé et viendrai poster ici pour me donner bonne conscience.
c’est fou comme on s’attache à ce qui rend malheureux, l’être humain est maso.
Une vidéo DE LA DAMNATION A L’INSURRECTION (Athènes, décembre 2011 en 8mn).
Des rencontres et des débats en soutien au peuple grec à Port-de-Bouc (Marseille) du 12 au 14 janvier 2012.
Ce n’est pas idiot Nathalie et la stratégie des malvellants a toujours été la même, séparer et attaquer isolément
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2002.cavalla_c&part=54105
Il y a longtemps qu’on le sait. Pourquoi cela se répète-t-il toujours ? N’apprenons-nous jamais ?
S’indigner ne suffit pas.
Partout où il a pris forme, le mouvement des indignés n’a rien changé. Espagne, Italie, Grèce, USA avec occupy Wall Street, tout ceci n’a rien changé dans les faits.
Dans les esprits, on s’indigne mais ça manque de structuration des idées; ça part dans tous les sens, trop anarchique.
« C’est le moment d’en profiter »
Vous avez le chic pour casser l’ambiance.
Occupy Wall Street oui, mais en Europe on ne voit que des indignés isolés dans leurs petits coins.
C’est à dire qu’on a vendu une Europe solidaire et de la Paix, depuis les années 50.
De fait ce n’était qu’une Europe du Charbon et de l’Acier, puis un marché unique, puis une monnaie unique…
Quand au reste, on n’a vu que du dumping social scandaleux…
Une telle Europe on le voit désormais, n’a fait que diviser les peuples.
Quand on lit les blogs mais aussi la Presse, ou les allemands ont déclaré que les Grecs n’avaient qu’a vendre leurs iles pour rembourser leurs dettes…
On proposera bientot à l’Italie de vendre la Sardaigne. L’Espagne devrait vendre Ibiza, et nous Tahiti au plus offrant…
60 ans de construction européenne pour aboutir à de tels égoismes?
Votre solution est bonne, mais héla, hélas, hélas…
Les généraux en retraite de l’Europe des marchés sont toujours la…
Je n’ai évidemment pas la solution pour lancer un tel mouvement mais je suis convaincue que bientôt il sera trop tard. Pas seulement parce que les états seront tenus par des gouvernements autoritaires. Surtout parce que, bien avant, les gens se seront refermés sur eux mêmes, dans un individualisme farouche, un sauve qui peut violent et sans espoir.
C’est maintenant qu’il faut convaincre les peuples que nous sommes tous solidaires.
Bon, c’est la fin de l’année, je me calme.
A l’année prochaine
Leclerc veut « flinguer » les agences de notation
28-12-2011 à 15h34- Mis à jour à 15h38
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Michel-Edouard Leclerc veut « flinguer tous les mecs » des agences de notations, tandis que la France est toujours menacée de la perte de son triple A. Le PDG des supermarchés Leclerc a estimé mercredi 28 décembre, sur Europe 1, qu’ »il faut flinguer tous ces mecs qui viennent nous donner des leçons alors qu’ils n’en rendent à personne ».
En vue de la présidentielle de 2012, il appelle les politiques à « arrêter d’écouter ce monde financier, ces agences de notation. Ce sont des types anonymes, n’ont aucun engagement pénal, aucune responsabilité, ils ne sont pas assermentés, ils veulent faire la pluie et le beau temps. Ce sont des mecs qui se sont trompés ! […] Quand on [les] écoute, il faudrait mettre tous les Français à la diète ».
Le patron poursuit : « On doit se regrouper pour ne pas se faite bouffer par ces types […] Je prendrais position, y compris par des voies de communication pour qu’on ne laisse pas ces types-là nous voler notre débat public. Il faut que nous re-maitrisions notre destin, et ça, c’est l’affaire de tous ».
En vue de l’élection présidentielle de 2012, Michel-Edouard Leclerc promet de prendre la parole aux côtés d’autres acteurs de « l’économie réelle ».
« Tout le monde agite une dramatisation shakespearienne […] Jusqu’ici, ça touchait la sphère financière mais à partir de 2012 ça va se répercuter sur l’économie réelle […] Je suis très inquiet […] La menace, aujourd’hui, c’est la perte de pouvoir d’achat. Et donc plus gravement une consommation qui pourrait passer à la récession« , estime-t-il.
Oh là là, qu’est-ce qu’il va faire ? A qui il veut vendre des boulles Quies ? Pebereau, Sarkosy, Musca, Junker, Draghi, Weidmann ????
Combien de temps tenez vous sereinement sans électricité chez vous ?
Quand j’étais petit je vivais en banlieu le courant ne passait pas encore dans ma rue
je ne me rappelle pas en avoir souffert
Beaucoup plus tard j’ai vécu aux comores (8 ans) là pas de courant si ce n’est quelques heures par mois
J’ai 62 ans je vis à madagascar nombreux délestages
La bière n’est pas toujours très fraîche mais qu’est ce que ça peut faire
Seul problème: sans énergie, je ne peux pas lire Paul, François et vous tous
Je penserai à vous chaque fois que ma bière sera tiède
Ils parlent de Michel-Edouard le patron de l’enseigne d’hypermarchés pas de François… 😉
la récession la récession la récession
un an de pâtes pour tous mais qu’on mette cette merde financière aux égouts.
http://www.europe1.fr/Flashs/Leclerc-sur-les-agences-de-notation-il-faut-flinguer-tous-ces-mecs-E1-881405/
M E Leclerc roule pour son fond de commerce. Il fait feu de tout bois contre les agences de notation, la finance, les politiques… Ça semble partir un peu dans tous les sens comme le font certaines personnes voyant leurs repères disparaitre. Alors il joue les bons apôtres se posant comme le champion d’une espèce de morale en voie de disparition lui le représentant de la grande distribution… Personne n’est dupe. La noirceur peut prendre plusieurs masques, celui de la vertue étant le pire d’entre eux…
Evidemment, Michel-Edouard Leclerc prêche pour sa paroisse.
Il a bien compris que si l’on met les français à la diète, c’est-à-dire si l’on organise la récession ( voire la dépression ! ), alors ses magasins ne vendront plus rien.
Il vient de poser le théorème suivant:
portefeuille vide + salaires en baisse = magasin plein d’invendus + caddies vides.
La belle affaire !
Sur les agences de notation, il se réveille bien tard. Et l’économie réelle a déjà été touchée depuis longtemps au cas il ne s’en serait pas rendu compte. ll débarque!
Si ce n’est pas un coup de gueule d’opérette, ça y ressemble.
Pour finir, il faut arrêter de faire une fixation sur les agences de notations.
On a pas besoin d’elles pour se rendre compte que les finances de beaucoup de pays sont catastrophiques !
Un peu de bon sens suffit, quand même !
Le Groupement d’achats des centres Leclerc (Galec) a été condamné à une amende civile d’un million d’euros, le 22 novembre, par le tribunal de commerce de Paris. Le jugement devra être publié dans Le Monde, Le Figaro, Les Echos, et sur les sites internet du groupe Leclerc et de Michel-Edouard Leclerc.
Le groupe avait demandé par courrier à ses fournisseurs de lui rembourser les sommes importantes qu’il avait été obligé de leur verser par la justice, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Versailles, le 29 octobre 2009, condamnant le procédé dit des « marges arrière », qui oblige les fournisseurs à reverser une commission aux hypermarchés (lire notre article ici).
Le tribunal de commerce de Paris estime qu’il s’agit d’une « tentative de les soumettre (NDLR: les fournisseurs) à un déséquilibre significatif de leurs droits et obligations », et enjoint Leclerc « de cesser les pratiques susvisées ».
Article paru dans Médiapart le 25 Nov 2011
@ Tano
« Il [M. E. Leclerc] vient de poser le théorème suivant:
portefeuille vide + salaires en baisse = magasin plein d’invendus + caddies vides. »
Pour moi les hypermarchés sont comme les hyperbanques: le syndrome de la maladie de notre société qui nous force à passer par des cols bien gardés (grandes surfaces, banques) alors que nous n’en avons nullement le besoin (et plus, que cette obligation légale -banques- ou quasi-légale -grandes surfaces- rigidifie et donc fragilise ladite société).
Pourquoi payer notre pain quotidien en dollar?
Fernand Raynaud avait déjà montré le ridicule de la situation il y a 50 ans: Allo, New York? Yes.
Vous voudriez pas me passer le 22 à Asnières!
Sauf que Edouard Leclerc fait parti de eux qui nous mis dans le trou avec ce fumeux concept du » pouvoir d’achat » alors que les choses se retournent contre ceux là…
Nouveau plan de comm …
Il est vrai que Michel Edouard jouant la vierge effarouchée à quelque chose de tragi-comique. Il faut croire que certains y adhèrent…lui peut être mais pas sûr.
Il n’a qu’à déjà nettoyer chez lui…
La grande-distribution française, ce sont les écuries d’Augias.
Ces propos? Un simple plan marketing, pas plus, pas moins
Populisme entrepreneurial.
Tout est dit :
http://www.dailymotion.com/video/xnaf72_le-moment-est-venu-message-du-mouvement-occupy-wall-street-a-l-humanite_news
Pourquoi ne pas développer le concept de TAZ (Temporary Autonomous Zone) d’Hakim bey. Je ne connais pas l’homme ni les controverses qu’il peut y avoir à son sujet. Mais cette idée de TAZ, des zones provisoires d’action concertée me plaît beaucoup. Il se rapproche des smart mobs, cela me semble la réponse face à des formes de répressions, d’agressions ou des stratégies de pourrissement qui visent les mouvements divers de protestation altermondialistes ou non violents, tels OWS …
La théorie est là, les outils aussi. Il manque juste les idées (ça devrait quand même être possible, il y a de la matière !!), et puis les gens (mais si les idées sont bonnes, bien réalisées, ça devrait marcher également…).
On commence quand ??
Lu dans « Regards »:
Banques : les folles rémunérations des dirigeants de BPCE
Les dirigeants du groupe Banque populaire-Caisses d’épargne (BPCE) ne connaissent pas la crise. Leurs mirobolantes rémunérations donnent le vertige. Aperçu des émoluments avec l’aide d’un document publié par le Syndicat unifié-Unsa BPCE: En tête du classement des patrons de Caisse d’épargne les mieux rémunérés, celui d’Ile-de-France, Bernard Comolet, touche pas moins de 691 000 euros annuels (part fixe et variable cumulées). En deuxième position, Alain Lacroix, patron de la caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse, empoche 624 800 euros. Pas très coopératif pour une banque de l’économie dite sociale…
Il y a « plus coûteux pour nos comptes », ajoute le syndicat : « M. Pérol [François Pérol imposé par Sarkozy] émargeait en 2010 à 1,6 million par an (+ 240 % par rapport à l’année précédente mais il semblerait que l’augmentation soit plus modeste en 2011). Pire, M. Mignon [Laurent Mignon], le patron de la calamiteuse banque Natixis, émargeait pour la même année à 2 millions (1,2 de part fixe et 800 000 euros de part variable), ce qui est cher payé pour une catastrophe industrielle. »
Le taux et le plafond du Livret A doivent les faire mourir de rire. Pendant ce temps là, on s’attaque au système de protection sociale au motif que « l’on vivrait au dessus de nos moyens ».
Arrghh… à la lumière de ces chiffres, je propose que l’objectif mensuel des donations du blog passe de 3.000 € à 3.001 €.
Ben oui , mais vous n’êtes pas raisonnable non plus 🙂
Vous avez vu la partie rentable et out of fiscalité de Dexia, j’ai nommé celle de la city luxembourgeoise a été vendue et à vitre trouvé preneur. encore une fois privatisation des profits et nationalisation des pertes, c’est qu’il y avait des sous sous chez Dexia au lux…
Le preneur étant le Qatar ?
Mais les résultats du groupe BPCE au 3ème trimestre 2011 sont magnifiques… Si l’on en croit la com’ officielle : http://www.bpce.fr/content/…/4184/…/BPCE_3T11_Resultats_FR_VF.pdf
Et cela mérite bien quelques carottes (pas trop cuites quand même).
C’est sûr qu’il ne faut pas trop regarder les détails de ce document…
ça reste une zolie histoire à raconter à mes enfants pour les faire rire 😉
Pour finir sur la déconstruction de notre modèle social, on réduit le plafond du salaire pris pour base pour les indemnités journalières versées par la sécurité sociale en cas de maladie, il faut donc tomber malade avant le 1er janvier 2012 (cf. décret 2011-1957 du 26 décembre 2011).
En revanche, n’oublions surtout pas de réévaluer le barème des montants de salaire saisissables (alors qu’officiellement l’inflation n’existe pas) au 1er janvier 2012 (décret 2011-1909 du 20 décembre 2011). C’est marrant comme ce barème augmente chaque année avec une régularité de métronome, ce qui n’est pas le cas de celui des rémunérations minimales, des indemnités kilométriques, etc….. mais je persifle 🙂
De même, on veillera à développer un accompagnement encore plus « personnalisé » aux demandeurs d’emploi par Pôle Emploi (Convention Etat – UNEDIC – Pôle Emploi du 2 décembre 2011 pour 2012-2014). C’est super, sauf que dans les détails :
– contacts directs entre demandeurs et employeurs par base de données des offres d’emploi (économie de postes) ;
– on passe d’un délai de 5 à 10 jours pour le premier entretien (entretien d’inscription personnalisé),
base du PPAE…
C’est sûr en matière de personnalisation et d’efficacité, pas sûr que ce soit un progrès, en revanche pour réduire les effectifs et la pression sur les référents….
Jusqu’ici tout va bien…
CM
Il ne faut pas oublier que ces banquiers ont des femmes et des enfants à charge !
Pitié pour eux….
On doit manquer de riches. Or ce qui est rare est cher….
en cherchant bien vous devriez constater qu’ils touchent aussi des primes proportionnelles à la réduction des pertes.
Réduction pas suppression.
Il faut dire que l’année 2010 était l’année de la fameuse reprise ultra-bidon.
On voit ce qu’il en est en 2011. Les banques attaquées par les marchés. A juste titre.
Les banques en 2011 n’ont injecté en crédit aux entreprises et à la consommation que 13 milliards d’euros par mois, soit 4 fois moins qu’en 2000 et dix fois moins qu’en 2007….
Un économiste moyen ne peut qu’observer qu’il n’y a jamais eu de reprise nulle part, et que les Pérol et autres voyous banquiers n’ont profité que des aubaines en s’aidant des normes comptables légalisant des bilans absurdes….
Remarquez: Plus il y a danger que ces PDG fassent de la taule pour fraude comptable, plus ils se font payer cher…Si on admet cette logique, c’est humain….
Hahahaha!
En tout cas ce n’est pas en allant voter que nous allons changer quoi que ce soit, la gauche comme la droite c’est le même désastre, dont nous payons le prix.
Faut lire les programmes… L.O. dit qu’ils exproprieront les banques…
Il ne peut y avoir de démocratie sans expropriation non seulement de banques,
mais du capital qui monopolise les richesses,
donc le pouvoir, qu’il soit législatif, exécutif ou judiciaire.
Cette expropriation, c’est ce que refusent les politiciens professionnels
qui vendent la soupe d’une « révolution citoyenne »,
après avoir soutenu des gouvernements privatisant plus que la droite !
Ne vous inquiétez pas. Si vous n’allez pas voter, d’autres , pour que rien ne change, auront moins de scrupules. La gauche, la droite…ça tangue. Votez judicieusement, pour une fois.
Je ne pense pas que ce soit possible.
mais çà n’empêche pas d’essayer
Bin voyons… De quelle ‘gauche’ parlez-vous?
Arrêtez de dire que c’est blanc bonnet et bonnet blanc!
Les socialistes, ce n’est pas la gauche, la vraie. Le PS, c’est l’aile gauche de la droite. Mais il existe aussi une alternative de gauche!
Et s’abstenir…
Pendant que les victimes du système s’abstiennent, les autres, ceux qui y ont encore quelqu’intérêt, ils votent. Et donc, le pouvoir reste aux mains des agents dudit système.
Génial, comme stratégie!
Bonsoir à tous
La désindustrialisation de la france débutée après le premier choc pétrolier s’accélère.le nombre d’usines qui disparaissent augmente.C’est çà qui pose problème, pas le niveau de la dette!
C’est là le résultat d’une longue politique étatique: remplacer la production de biens par des services ( cheap)
L’accent mis sur les formations hôtelières en dit long sur l’avenir: la france un camp de vacances pour riches russes ou chinois ou moyen orientaux!
au « Printemps » il n’y a plus que les russes et les chinois pour acheter – selon une vendeuse avec qui j’ai discuté il y a un mois: français niet nada : Gaston ya plus person qui répond!
les Morvandelles et Bretonnes pourront bientôt se replacer comme nourrices mais pas à paris: à Pékin , à Shanghaï ou à Moscou…..Merci les politénarques!
En comparaison l’UK a une prédominance de la City, la moins régulée des plateformes financières, voir affaire MF Global.
Cordialement
Vous vous trompez ce n’est pas le choc pétrolier le responsable, mais bien le dollar et le pétrodollar qui a permis avec de la monnaie de singe d’investir partout pour délocaliser ensuite.
N’oubliez pas de remercier Nixon et toute la clique !!!
oui mais avec des nouvelles chaines de fabrication ultramoderne employant peu de main d’œuvre (automates et robotiques ultra développés avec très peu d’ouvriers dans des pays à bas coût).
HYPER CAPITALISME
fiat monnaie quasi illimitée + investissement dans de nouvelles usines dans des pays « hors » zone + une augmentation logarithmique de la productivité industrielle grâce à la techno-science avec réitération rapide du cycle (investissement + usine nouvelle) pour créer une pression de prédation (grâce à la fiat monnaie). Politique néo-coloniale généralisée (suppression de la notion intérieur, extérieur, des frontières).
Contrôle de tous les moyens de communication et de la machinerie guerrière basée sur la techno-science
=
NOTRE CRISE
Steve
Nous avons tous les réseaux, transport, adduction d’eau, assainissement, électriques, communication, tous les services, santé, aide sociale, toutes les infrastructures en places, finies, nickel, au top du top.
Comment voulez vous que ça se passe ici, comme ailleurs ou il n’y a rien de tout cela ?
Comme dirait Olivier Berruyer : « Vous voulez le retour de Maurice Chevalier ? »
Le modèle des trente glorieuses n’est plus applicable chez nous, c’est tout. La normalité aujourd’hui, pour des raisons notament énergétiques, c’est autour de 0 % de croissance en attendant moins : A nous de trouver un système en équilibre dans ces conditions (sans perdre de temps à courir après des fantomes)
Pour les Morvandelles et les Bretonnes, par contre rassurez vous : le rêve des neos-millionnaires exotiques est, comme au XIXeme, un apartement dans les beaux quartiers de Paris !
@ Thomas
Tentant de vous croire…..
……mais……..et si je vous annonçais que j’avais découvert le principe du moteur à eau de mer………??
Cela existe depuis belle lurette, ya kas baissé, les plans sont sans secret sur internet.
http://www.youtube.com/watch?v=UdSv3WAfBr8
C’est simplement l’énergie libre de Tesla dont la principale manifestation sont les éclairs durant les orages.
Pentone, Jorion, même combat contre la concentration du pouvoir.
http://www.youtube.com/watch?v=g6lLtWO2MGs&feature=related
L’Eurosystème est une institution européenne, qui regroupe la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales (BCN) des États membres de l’Union européenne ayant adopté l’euro.
Au vendredi 23 décembre 2011, le capital et les réserves sont de 81,481 milliards d’euros.
Les soi-disant « actifs » de l’Eurosystème sont de 2733,235 milliards d’euros.
En clair : le capital et les réserves de l’Eurosystème constituent seulement 2,98 % des « actifs » de l’Eurosystème.
Sur ces soi-disant 2733 milliards d’euros d’ « actifs », combien de dizaines de milliards sont en réalité des actifs pourris ?
Regardez la rubrique « Titres détenus à des fins de politique monétaire » : 273,041 milliards d’euros !
http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2011/html/fs111228.fr.html
Les actifs pris en contrepartie par la BCE ne peuvent pas être pourris. Par définition ils valent le prix de leur émission même s’ils sont émis par la Grèce. C’est le pouvoir quasi miraculeux d’une banque centrale que d’opérer ce genre de résurrection. Le seul pendant négatif de l’opération, c’est la dépréciation de l’euro à plus ou moins court terme et une relance de l’inflation.
Au crédit Mutuel de Bretagne c’est le monde à l’envers, les salariés dans un élan de responsabilité en sont arrivés à devoir se mettre en grève pour tenter d’infléchir les tentations mercantiles de leurs dirigeants.
http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2011/10/07/dixieme-jour-de-greve-au-credit-mutuel-de-bretagne/
Heureux d’apprendre que c’est en train de prendre forme.
On en avait déjà parlé ici.
Mon interrogation: « Mais que fait la police? » (pour le dire sous forme imagée, à l’égard de ce « montage de toute pièce »…).
Ces nouvelles ne sont pas de toute première fraicheur… La grève a duré 10 jours, et ça se passait début octobre.
Bon alors, les Humains, quand allons nous mettre en sourdine notre mental et concrétiser l’Amour émanant de notre coeur ?
Brave Abraracourcixacadabranteximaginintox.
pour Abraracourcixacadabranteximaginintox
pas de camomille avant la prière du soir
RDV avec Vigneron à propos des poncifs éculés : la Hongrie réduite à l’état d’émetteur de » junk bonds ».Réf. sur ce blog 23 Juillet 2010 /Dans quel camp le FMI est-il ?
Hi,
The Tide Is Turning Against SOPA … And We Might Actually Succeed In Stopping It
http://www.zerohedge.com/contributed/tide-turning-against-sopa-…-and-we-might-actually-succeed-stopping-it
Et une pétition sur le site de la casa bianca :
VETO the SOPA bill and any other future bills that threaten to diminish the free flow of information
« the more freely information flows; the stronger that society becomes » President Obama http://tiny.cc/rh5b1
By allowing free conversation it is so easy to drop a link
http://i.imgur.com/TD4Kq.jpg
It would be ridiculous for an ISP to block the entire whitehouse.gov domain on court order because a single user posted a link. It is difficult for any web administrator to know which links to copyrighted material are done with permission. This will kill the free flow of information and conversation on the internet.
SOPA is too blunt. Please veto.
https://wwws.whitehouse.gov/petitions/%21/petition/veto-sopa-bill-and-any-other-future-bills-threaten-diminish-free-flow-information/g3W1BscR
merci pour ce billet bien utile Francois !
Je suis vraiment effare de constater que la BCE prête 480 milliards d’euros aux banques a 3 ans a un taux d’intérêt de 1% quand dans le meme temps les états européens (et notamment du sud de l’Europe) sont en train de sacrifier leur modèle social (i.e. leur modèle de société … le « comment vivons nous ensemble ») pour pouvoir emprunter, si dieu veut (i.e. Goldman & Co), a 4-6% auprès des marches !!!
Il serait bon qu’un media, quel qu’il soit, prenne le temps d’expliquer le pourquoi du comment d’une telle situation …. dans le cas contraire, on verrait rapidement des Le Pen & Co aux pouvoirs des « démocraties » européennes !
Pourquoi la BCE ne peut elle pas prêter directement aux états (a 1%, comme aux banques) ? C’est écrit dans les traites, soit. Mais pourquoi nous priver de cette alternative ? Quels en sont les inconvénients ? Il me semble que le shmilblik avancerait un chouilla ….
Il n’y a pas d’inconvénients, mais qu’est ce que vous croyez vous êtes à ce point intoxiqué par le discours néo libéral ? Il a seulement la boite de pandore ouverte, le principal fond de commerce des banques la fameuse dette des états sur laquelle elles s’engraissent depuis et au bout la remise en question des fameux intérêts payés à ceux qui avaient déjà de l’argent de trop.
Parce que je vais vous dire, je me souviens d’un type mort en 2009, il avait une boite à Monaco pour pas payer les mêmes sommes qu’en France, car il n ‘y a pas que les impôts qui sont moindre à Monaco il y a aussi les charges sur les salaires rien que les retenues sont de 11 à 12% seulement entre le brut et le net, donc il avait une boite et il avait donc gagné un max de sous, et il était entrain de discuter sur les placements en assurances vies qu’il faisait à coup de 400 000 ou 500 000 euros pour 1000 euros qu’il devait payer à son courtier, il en était là radin jusqu’à la fin de ses jours, étouffé par le fric, alors que ces 1000 euros s’il n’avait pas été un gros con il aurait fait une petite fête dans un restau pour les claquer et même un peu plus, enfin il est mort et dans sa tombe il n’a rien emporté cet âne et ses assurances vies dorment toujours ….car les héritiers étaient déjà archi blindés.
La 12:15 du Monde du 28/12 signale un rapport du FMI. »Année 2011 en revue : 4 vérités difficiles »
Par Olivier Blanchard, Conseiller économique et Directeur, Département des études, FMI
http://www.imf.org/external/french/np/blog/2011/122111f.htm
« Quelle différence une année peut faire … Nous avons débuté l’année 2011 sur le mode de la reprise, faible et inégale, certes, mais il y avait malgré tout de l’espoir. Les enjeux paraissaient plus gérables : comment sortir de l’endettement hypothécaire excessif aux États-Unis, comment assurer l’ajustement des pays à la périphérie de la zone euro, comment faire face à l’afflux de capitaux fébriles dans les pays émergents, et comment améliorer la réglementation du secteur financier. »
4 dures vérités mais aussi 4 grandes leçons à en tirer.(beaucoup d’auto-réalisations).
En conclusion :
« Tout espoir est-il perdu? Non, mais il sera plus difficile de remettre la reprise sur les rails qu’il y a un an. Cela nécessitera des plans de redressement budgétaire crédibles, mais réalistes. Cela nécessitera des injections de liquidités pour éviter les équilibres multiples. Cela nécessitera non seulement l’annonce de plans de redressement, mais aussi leur mise en œuvre. Et cela nécessitera enfin une collaboration beaucoup plus efficace de toutes les parties prenantes.
J’espère que c’est ce qui va se produire. L’hypothèse inverse est vraiment trop déplaisante. »
Bon courage, l’espoir fait vivre.
USA : La loterie de l’espoir : http://www.itele.fr/video/usa-la-loterie-de-lespoir
Merci pour toutes les réponses que j’ai eues sur l’or 🙂