Les vidéos de mon intervention devant l’Association des diplômés HEC sont disponibles (merci Thierry !)
(suite) Korben.info invite à tester o3 sur des problèmes de maths : « Pour comprendre l’ampleur de l’innovation, imaginez un mathématicien…
*Godot est mort !*
Les vidéos de mon intervention devant l’Association des diplômés HEC sont disponibles (merci Thierry !)
(suite) Korben.info invite à tester o3 sur des problèmes de maths : « Pour comprendre l’ampleur de l’innovation, imaginez un mathématicien…
@Ilicitano Et pendant ce temps-là…on néglige totalement l’énergie que peuvent produire les êtres humains(« l’huile de bras », et d’imagination combinée à…
@Khanard, J’ai été surpris d’être sur la liste alors que personne ne m’avait sollicité. Probablement mes travaux sur l’intrication quantique…
@Minibox ah ça pour être classique! elle en est même devenue conservatrice ! On soupoudre cette liste de noms soi…
@Vincent Rey bonjour, ne vous êtes vous jamais posé la question comment en présence d’une IA et dorénavant une IAG…
Une intelligence humaine contemporaine « normale » (disons la mienne) va commencer par calculer les premières valeurs de e(n) (ou les faire…
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185 réponses à “L’HEURE H, Où va le monde ?, mercredi 14 décembre 2011”
Où on va, papa?
c’est quand qu’on va où? par Renaud
Je m’suis chopé 500 lignes :
« Je n’dois pas parler en classe »
Ras l’bol de la discipline !
Y’en a marre c’est dégueulasse !
C’est même pas moi qui parlais,
Moi j’répondais à Arthur
Qui m’demandait, en anglais,
Comment s’écrit No Future
Si on est punis pour ça
Alors je dis : ‘Halte à tout ! ‘
Explique-moi, Papa,
C’est quand qu’on va où ?
C’est quand même un peu galère
D’aller chaque jour au chagrin
Quand t’as tell’ment d’gens sur Terre
Qui vont pointer chez « fous-rien »
‘vec les d’voirs à la maison
J’fais ma s’maine de soixante heures,
Non seul’ment pour pas un rond
Mais en plus pour finir chômeur!
Veulent me gaver comme une oie
‘vec des matières indigestes,
J’aurais oublié tout ça
Quand j’aurai appris tout l’reste,
Soulève un peu mon cartable,
L’est lourd comme un cheval mort,
Dix kilos d’indispensable
Théorèmes de Pythagore !
Si j’dois avaler tout ça
Alors je dis : ‘Halte à tout ! ‘
Explique-moi, Papa,
C’est quand qu’on va où ?
L’essentiel à nous apprendre
C’est l’amour des livres qui fait
Qu’tu peux voyager d’ta chambre
Autour de l’humanité,
C’est l’amour de ton prochain,
Même si c’est un beau salaud,
La haine ça n’apporte rien,
Pis elle viendra bien assez tôt
Si on nous apprend pas ça
Alors je dis : ‘Halte à tout ! ‘
Explique-moi, Papa,
C’est quand qu’on va où ?
Quand j’s’rais grande j’veux être heureuse,
Savoir dessiner un peu,
Savoir m’servir d’une perceuse,
Savoir allumer un feu,
Jouer peut-être du violoncelle,
Avoir une belle écriture,
Pour écrire des mots rebelles
A faire tomber tous les murs !
Si l’école permet pas ça
Alors je dis : ‘Halte à tout ! ‘
Explique-moi, Papa,
C’est quand qu’on va où ?
Tu dis que si les élections
Ça changeait vraiment la vie,
Y a un bout d’temps, mon colon,
Qu’voter ça s’rait interdit !
Ben si l’école ça rendait
Les hommes libres et égaux,
L’gouvernement décid’rait
Qu’c’est pas bon pour les marmots!
Si tu penses un peu comme moi
Alors dit : »Halte à tout »
Et maint’nant, Papa,
C’est quand qu’on va où ?
Si tu penses un peu comme moi
Alors dit : »Halte à tout »
Et maint’nant, Papa,
C’est quand qu’on va où ?
« Docteur Jorion and Mister Keynes »
!
l’heure H , c’est maintenant que la bombe va exploser.
Si les états et les banques avaient pu se désendetter ils l’auraient fait depuis 2 ans , hors rien , ils en sont incapables.
L’heure H à donc sonné.
à 15 h affolement général des chefs d’état , de la bce…..
Des dettes et ils ne s’entendent pas…………….résultat certain.
Nous sommes le 18 et rien n’a pêter, l’heure H est reportée.
Et si le pêt devait durer une décennie,
L’heure H E C, vous voulez dire.
à 16 h , la BCE refuse les interventions massives…………….
à X+ heures , les états européens se déchirent………
à X + jours , les états européens se séparent en plusieurs groupes………….
à X+ 1 semaine , 15 gos banques ferment………..
On réimprime de la monnaie locale.
C’est fini.
A Bertrand « hors rien ». Or, or, or…
L’or vaut il un clou quand il s’agit d’assembler deux planches de bois ?
N’importe quoi. Il n’y pas de crise de la dette souveraine. C’est un acte volontaire et politique de la City et de Wall-Street pour nuire à l’euro.
Il suffit de lire quelques statistiques économiques de la Grèce pour s’en persuader:
La Grèce avait depuis 1995 jusqu’en 2008 une dette de l’ordre de 100% du PIB. Or depuis 2008 la dette a monté à 145% en 2010.
A qui la faute? Et bien a la crise systémique de la finance, bien sur!
http://www.google.fr/publicdata/explore?ds=ds22a34krhq5p_&met_y=gd_pc_gdp&idim=country:gr&dl=fr&hl=fr&q=gr%C3%A8ce+dette+publique
Autre source, l’inflation:
http://fr.global-rates.com/statistiques-economiques/inflation/indice-des-prix-a-la-consommation/ipc/grece.aspx
On remarque, que c’est la Grèce seule, avec sa monnaie qui combattu son inflation, avant le passage à l’euro. depuis l’inflation a très peu variée.
De fait au contraire de ce que l’on dit la Grèce a été bien mieux gérée que Lheman Brothers!
Bref les agences de notations disent absolument n’importe quoi. C’est de la propagande auto-réalisatrice. Ce sont tout simplement des criminels économiques.
La notation est un acte politique. Une volonté de nuire à l’euro de la part du dollar et de la Livre.
Il ne s’agit pas de comptabilité bidon sur les dettes souveraines.
C’est le nouveau grand truc la propagande auto-réalisatrice… Comment la combattre?
Comment peut on croire que la France mérite un triple A
Le problème n’est pas que les agences abaissent leur note, le problème c’est qu’elles attendent que les pays soient au bord de la catastrophe pour le faire, le seul atout de la France c’est l’épargne des français mais franchement se servir de l’épargne des français comme garantie pour emprunter quand on est au bord d’une récession , faut être extrêmement tordu pour y voir des raisons de maintenir un triple A. On a vu comment fonctionnent les agences elles donnent du triple A a Enron jusqu’a la faillite, Eh bien donnons le triple A a la France jusqu’a la faillite mais le gouvernement va râler contre qui Après? Bien sur les Us devraient aussi être dégradés, mais bon noter une classe de cancres c’est toujours délicat il y a toujours ce qu’on appelle le taux de morbidité, quelque soit le niveau de la classe, les agences tordent leurs outils d’évaluation depuis des années pour éviter de dégrader la France et les US mais quand des élèves rendent des copies pleines de fautes au bout d’un moment ça devient difficile de leur mettre vingt sur vingt même si c’est les parents qui financent l’école.
En effet ! Où va-t-on?! Regardez-ca !
Moody’s abaisse la note de la Belgique de deux crans !!!
L’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé, vendredi 16 décembre, la note attribuée à la dette de la Belgique de deux crans, à “Aa3“. Moody’s a invoqué la détérioration des conditions de financement pour les Etats de la zone euro, les risques pour la croissance de l’économie belge et le coût budgétaire que pourrait avoir le sauvetage de banques, dont Dexia.
Lire la suite de l’article…
Tiens, bizarre, les raisons invoquées pourraient parfaitement s’appliquer – entre autres -, à la France: et elle en est à garder son triple A…
Jusqu’après les élections?
@ Dette Belgique
Dégrader la France relève du rôle de S+P. Ça va venir.
Les agences chassent en meute, ces temps-ci et ne vont pas cesser de faire pleuvoir avertissement et sanctions jusqu’à la fin de l’année que leurs maîtres souhaitent la plus basse possible en zone euro.
Pour la France, on attend le moment où l’annonce fera le plus de dégâts possibles.
La Belgique, ça devenait urgent, elle commençait à voir ses taux se détendre.
C’est pour faire pression sur Jorion, l’histoire de la Belgique 🙂
ci joint un texte piqué dans le blog attali -quand il avait sa commission-
voyez le cynisme
64. Le samedi 29 septembre 2007 à 22:56, par Leon
Réponse aux critiques « des délocalisations et des responsables-coupables présumés ».
Je me présente :
Mon nom est Léon, DERMAYERS Léon, je suis Allemand mais de mère Française, j’avais 8 ans en mai 1945 et je me rappelle des bombardements de ce printemps 45. – Ceux sont mes souvenirs principaux de mon enfance, des souvenirs de fin du monde, de l’apocalypse, de la vision d’un enfant sur de nombreux trépas violents dans l’effondrement de l’immeuble.
Puis ce ne fut pas la fin, et la vie a repris, ainsi que la frénésie de construire, de bâtir toujours plus, d’oublier cette guerre, d’avoir été à l’Ouest plutôt qu’à l’Est. – Vivre dans la joie. –
Après les trente « glorieuses » j’ai démarré « l’expatriation », la découverte d’autres mondes.
Dans une équipe de vente d’infrastructure industrielle en Iran au et Moyen Orient.
L’entreprise ayant eu quelques difficultés de non-paiement, je me retrouve à 52 ans sans emploi
Après quelques échecs d’embauches (déjà trop vieux), un Bâtisseur d’Empire dans l’équipement automobile, visionnaire et en avance sur tous ses concurrents, ma confié une mission fort lucrative que j’ai mené d’abord avec professionnalisme puis avec « passion ».
– Il m’avait surtout embauché pour la connaissance des langues étrangères –
J’étais devenu un des premiers « délocalisateurs » à la suite de la chute du mur de Berlin.
Pour devenir un « bourreau efficace », il fallut d’abord être une « victime bien consciente de la nature humaine ».
– C’était mon cas, et cela été très utile –
Mais pour répondre aux nombreuses critiques, je ne pense pas faire parti des gens qui manquent de courage, bien au contraire, surtout à fréquenter de si « nombreux lâches » qu’ils soient diplômés ou non.
Je vais donc vous compter l’histoire d’un « Système », vu par un qui était fortement impliqué (moi-même) puisque j’ai organisé la fermeture de 8 usines en Europe Occidentale, soit 1100 emplois, mais j’ai aussi contribué à la croissance de 12 usines à l’Est Hongrie, Tchéquie, Pologne, Ukraine, Émirats, Turquie, Mexique, Chine, Afrique du Sud, puis Roumanie, Inde, Brésil soit la création de 3000 emplois et plus aujourd’hui.
Et je n’ai pas l’intention d’avoir des remords ni des regrets, j’ai fait un métier, et je ne me suis pas embarrassé de considérations métaphysiques ou philosophiques.
Certes mon salaire pour cette prestation était à la hauteur de mes talents qui s’affinaient au fil du temps.
Les pleutres, les sans-courages c’étaient les employés des entreprises-cibles dans leur grande majorité, des victimes-nés pour la plupart.
Eh oui, comme disais un de vos « blogeurs » : 10 % de collabos, 80 % de majorité silencieuse ( si silencieuse que je n’ai jamais su s’il y avait un seul courageux dans le tas) et 10 % de rebelles pour qui j’avais finalement le plus d’estime, car ils tentèrent de vaines résistances.
Résistances réprimandées par mes subordonnés si obéissants, qu’ils anticipèrent des actions sans que j’eusse seulement à les exprimer ni oralement, ni clairement !
Le plus surprenant, j’ai pratiqué cela dans 4 pays différents avec toujours une résistance faible mais identique d’un site à l’autre, avec peut-être une particulière mollesse en Allemagne.
En résumé : Tous les 18 mois fermer un site industriel de production en silence mais dans les délais, faire envoyer la production vers un pays ou les gens sont peu rémunérés, donc accroître sensiblement les marges bénéficiaires. – C’est pourtant un but simple et compréhensif : gagner de l’argent « Viel, gut und schnell » –
Voici la « Méthode » :
1) Être nommé pompeusement par le « patron de la holding » : CEO de l’entreprise cible.
2) Vite distinguer les employés des catégories extrêmes : les collaborateurs et les rebelles
3) Promouvoir les collabos, ménager un peu les rebelles au début, puis les laissez aux mains des directeurs si obéissants.
4) Communiquer : expliquer la situation économique, mondialisation, coût concurrence, marchés émergeants, Joint-Venture, croissance à deux chiffres, nouveaux besoins, etc.…Bla-bla ….
5) Choisir soigneusement les employés intéressés par un voyage, une découverte vers un pays lointain : de préférences des « petits chefs ». Les amener vers le pays « d’accueil ».(Ils deviennent importants, cela faisait longtemps que personne n’avait finalement observé leur qualité.)
6) Placer les quelques rebelles ayant survécus aux « purges » vers les fonctions commerciales avec des ambitions de croissance telles qu’ils se réjouiront bientôt de produire dans les « Low Costs ».
7) Faire envoyer progressivement une production partielle déficitaire, puis une autre moins déficitaire etc..
8) Transformer le site de production en « Center of Competence », cela donne de l’importance au Directeur Général promu et favorise le transfert.
9) Annoncer un déficit chronique du site de production, le provoquer si nécessaire.
10) Réduire l’effectif par tranche de 15 %, avec la complicité des 85 % momentanément encore en place.. « Kleinmutigkeit der Leute »
10 bis) Réitérer ceci tous les 4 à 6 mois
11) Lorsqu’il n’y a plus de production, fermer la « boutique », car un nouveau COC a été mis en place sur le site de production d’accueil. Les Tchèques ayant une grande tradition industrielle, ils se sont finalement vite adaptés à produire, innover et à développer. – Ils travaillent plus et coûtent moins chers –
12) Déplacer les quelques commerciaux restant vers un site de taille réduite, et vendre le site à des promoteurs immobiliers. – The End –
– En Europe, l’Allemagne l’a initié, la France a suivi le mouvement. –
Voici en 12 points, les grandes lignes d’une délocalisation réussie.
Coût : de 6 mois à 10 mois de masse salariale annuelle + frais liés aux transports et déménagements – vente des terrains de constructions.
Gain une marge bénéficiaire remontée de 2 à 35 points soit un retour d’investissement (ROI ) inférieur à 18 mois.
Ceci est valable si vous les premiers à le faire et si vous êtes leste.
Ceux qui arrivent après les autres peuvent se retrouver rapidement en posture plus délicate et si le processus de délocalisation s’éternise, le « Return Of Inversement » peut se rallonger dangereusement.
Donc n’est pas « Délocalisateur qui veut », c’est un métier ou la connaissance de la psychologie humaine est primordiale. C’est la gestion de la décroissance d’un lieu et de la croissance d’un autre lieu.
Bien sûr, j’ai été décrié, mais finalement si peu et surtout rarement en face.
J’ai eu droit à tous les surnoms, « Le Bosch », en France, « Joé » : allusion à Joé Dalton dans Lucky Luke, Le « Ballafré » ma cicatrice au visage d’avril 1945, « Terminator », « Exterminator », « Délocalisator » , « Special winner, serial killer », « Louis de Funès » en Allemagne seulement parce que je parlait aussi le Français, etc…. Mais tout cela m’était égal.
J’étais un élément d’un « Système », et je comprenais les motivations de mon « Employeur » qui s’est adapté à la croissance d’un monde en mouvement, qui pensait sincèrement maintenir son empire par la construction de sites de production dans les pays émergeants, et qui avait au fond moins d’empathie pour ses trop « gâtés » compatriotes d’Allemagne que pour les populations d’Asie.
Et il avait compris que dans ce système, il fallait jouer en premier et rapidement.
La responsabilité de ce « Système » est collective. :
La « classe économique dirigeante » : pour un maintient de ses Empires ( un Empire par définition est vaste, et la terre est finalement si petite, – moins d’un jour de voyage d’un endroit à n’importe quel autre – )
La « classe politique » : pour préserver une illusion d’un maintient du niveau de vie à leurs électeurs. – repousser le problème dans le temps, comme votre « Louis XV ».
Les « consommateurs-électeurs » qui recherchent le meilleur rapport qualité-coût.
Et moi bien sûr, qui était doué pour être un acteur de ce « Système »e, – ne soyons donc pas modeste -, qui a vécu très confortablement, qui a goûté la bonne chaire dans tous ses aspects, qui pourra mourir sereinement car si j’ai connu l’enfer des bombes dans ma prime jeunesse, j’ai connu une fin paradisiaque, égoïstement certes, et avec une pointe de cynisme, mais c’était si exaltant.
Dans votre littérature j’ai retenu deux choses que je cite :
Élie Wiesel : Il y a des bons et des mauvais partout, ce qui est dangereux c’est l’indifférence de la grande masse qui laisse faire.
Et
Les riches sont cyniques … et …. les pauvres sont résignés et pour cause.
Ou encore une troisième sur notre sujet :
Le « Système » des délocalisations ressemble à la vente pyramidale, quelques gros bénéficiaires audacieux et lestes et beaucoup de « Loosers » qui subissent individuellement et dans l’isolement ». Avec la participation de la « lâcheté du plus grand nombre, qui s’accrochent à juste encore survivre quelques temps »
– Rajoutez encore un régime de terreur dû à une situation de guerre qui s’enlise, et vous imaginez ce que cela peut produire. – Rien de neuf sous le soleil, après tout
Requête :
Ce qui m’intéresserait, c’est de vous rencontrer, vous, les 43 membres de votre commission.
J’ai lu vos CV, des parcours fort intéressants, une belle équipe, peut-être un peu éloigné du terrain, trop habitué aux conforts attribués aux « Élites » .
J’ai eu affaire à tant de personnages et d’en comprendre leurs mécanismes, leurs vrais motivations, leurs peurs profondes si bien dissimulées, que je pourrais faire la synthèse des résultats de votre commission avant même que vous les synthétisés. Cela dépend de vos natures profondes ( si vous êtes courageux et sincères ou si …)
C’est aussi cela le talent du « Delocalisator ».
Je vous laisse mon adresse e-mail et me tient à votre disposition.
Je sais que la probabilité de cette rencontre est très faible, et c’est dans la « normalité humaine ».
En fait pendant mes missions, j’ai promu tellement de monde à des rôles de direction « Geschäftführer », « Plant Manager » « Diretor da manufatura » « Président Directeur Général», que j’ai une connaissance approfondie de la nature des plus ambitieux.
Plusieurs années après la fermeture de leurs sites, ils sont restés amicaux avec moi, et me souhaitent une « Bonne Année » et même un « Joyeux Anniversaire ». – Les niais ! –
Mes « victimes sans grades» se sont retournées parfois contre les cadres collaborateurs, jamais contre moi.
Comme votre plus célèbre des Français d’aujourd’hui, je disais la vérité dès le départ, et il est vrai que beaucoup ne voulaient tout simplement pas entendre la vérité.
– C’est quand même extraordinaire –
Im letzten Monat war ich in einer Fabrik im Osten, und ich habe gehört, was ein Franzose über eurem neuen Präsidenten erzählt hat zu die Mitarbeitern.
« Unser Präsident ist der französische …. Leon DERMEYERS“ – Ist daß nicht wunderbar ? –
Bis bald, vielleicht !
Maintenant, je suis cependant conscient d’un emballement du « système » et de ses funestes conséquences possibles.
C’est aussi pour cela que j’ai eu beaucoup plus de respect pour les « Rebelles » et ceci très rapidement, dès le début de ma carrière d’ « Exterminator ».
– Mais est-ce surprenant ? –
A couche tôt… J’aurai voulu écrire « A Mr Dermeyers »…
On trouve aussi, sur ce blog, si on le connaît depuis longtemps, un conformisme ambiant.
Conformisme bien défini par la propre régulation du blog. Ce qui est normal, et sans importance… C’est un blog
Je veux dire par là que ce « phénomène hiérarchique » est banal, humain.
Je sais depuis mon adolescence, et mes bourlinguages divers, que cet état des choses (les pulsions humaines en fait) ne changera pas de sitôt.
Je ne connais qu’un début de solution : supprimer les méta ensembles (pays, entreprises, banques..)
Il y a une hiérarchie naturelle (individu, famille, tribu/village/quartier) qui devrait être et rester à la base des décisions humaines. Dès qu’on va au delà, c’est du calcul inhumain….
Je paraphrase souvent Cioran en rappelant sans cesse que les individus qui « montent » dans ces hiérarchies, sont ceux qui se rapprochent le plus (mais eux sont persuadés du contraire) du singe dévoyé et pervers… que nous avons tous potentiellement en nous
Hélas
Quel savoir-faire !
Fascinant.
Je ne sais pas pourquoi mais ce personnage de « delocalisator » me rappelle celui d’un total « exterminator », pour le compte : Maximilian Aue, le personnage-clé dans Les Bienveillantes, de Littell. N’y aurait-il qu’une simple différence de degrés ? …après tout, ces procédures, perfides mais assumées, de délocalisation causent des souffrances sans nombre et des morts, de quelques à beaucoup.
Quand, au XXIIe siècle, pourvu que les archives restent en ordre et accessibles, on fera la balance des morts dues aux divers totalitarismes, on devrait trouver des masses équivalentes : communisme = 100-200M (sur 80 ans) ; capitalisme = 100-200M (sur deux siècles) ; colonialisme= 100-200M (sur plus de 4 siècles) ; fascismes (fascisme, nazisme, militarisme impérial nippon) = 40 à 60 M (en 2 décennies ; plus intenses mais fugaces car suicidaires).
L’Homme en ses oeuvres. Quel tableau de chasse pour le prochain système ? …nos arrière-arrière-petits-enfants sauront… la nature est prodigue et l’humanité n’est qu’un grouillement d’asticots desquels s’élèvent parfois de gracieux papillons… tricolores ou …multicolores…
Leon DERMEYERS
Un maître dans l’art de la subversion. Cet homme me fait penser au mythe de Faust . Ayant survécu à l’enfer, il finit par vendre son âme au diable.
Mais ne semble pas assumer ce choix en totalité.
Les « Rebelles » n’ont que faire du respect d’un individu qui à bâti son oeuvre de vie sur les ruines de beaucoup d’autres. En toute lucidité. Nul ne peut dire de lui « pardonnez lui il ne savait pas ce qu’il faisait ». Il savait
Sa lecture de la psychologie humaine est limitée, elle ne va pas au fond des choses, elle s’arrête à ce avec quoi sa conscience peut s’accommoder pour justifier son choix.
Son appétit de « lion », à eu raison de son humanité. Maudit est celui que le » lion » domine.
Cet homme ignore une chose, le lien intime qui le lie avec ceux dont il a contribué à boulverser l’existence, en bien comme en mal.
Le « Système » en guise de feuille de vigne pour dissimuler l’objet du pêché. Voile de fausse pudeur sur une conscience qui n’est pas dupe.
Cet homme à choisi son « Maître », qu’il l’assume. Son choix, ses paroles, ses actes, leurs conséquences lui appartiennent.
J’étais acheteur dans las années 95-2000 et j’ai découvert le parcours des délocalisations à travers le prisme du marché des colliers dit Atlas, les colliers en cuivre qui fixent au mur les tuyaux d’eau.
A ma connaissance c’est un marché franco-français (belge?), avec une fabrication locale à cette époque par des PME avec de beaux catalogues et 40% de remise chez tout le monde tout va bien que le meilleur gagne.
D’un seul coup, mes vendeurs m’alarment, nous sommes 20% trop chers…
J’appelle mon fournisseur, il m’explique qu’un concurrent avait délocalisé le premier en Europe de l’Est (je ne sais plus quel pays) ce qui expliquait cet écart mais ils étaient sur le point de réagir etc.
A peine un mois après, j’ai 55% de remise car ils avaient délocalisés eux aussi mais encore plus à l’Est.
Après deux-trois ans j’avais 80% de remise,+10% par quantités +3% en payant cash et tout le monde fabriquait en Chine.
De déménagement en déménagement, ils n’ont même pas pris le temps de refaire leur catalogue.
Les colliers avaient perdus la moitié de leur épaisseur, les filetages étaient à moitié foireux, les plombiers gueulaient mais TINA, personne n’avait de qualité différente, seul le prix comptait.
Aux dernières nouvelles notre fabricant a sauvé sa peau en devenant une marque.
Je ne sais pas ce qu’il aurait pu faire d’autre.
Deshabiller Kurt, pour habiller Jan, quel progrès, quelle mirifique création !!!
D’autre disait: Pour les uns le pain, pour les autres la mort..
Il n’est pas trop tard, il y a des métiers comme médecin urgentiste de nuit, au Burundi, pour se racheter
j’aime assez la notion que la masse la plus grande (la plus détestable) est celle des consommateurs-électeurs (j’ajoute : et petits bourgeois-capitalistes). Le système est bien pourri par cela le consommateurélecteur qi veut toujours le prix le plus bas et qui spécule (spéculait !) et fait mine d’ être outré choqué lorsque d’autes le font mais sur une échelle macroscopique et non plus microscopique. Exterminator De Funès peut être approché « cliniquement » et le parcours qu’il nous conte ne contient probablement pas les motifs les plus déterminant de son appréhension de li même et du monde qui l’entoure……mais il me semble qu’il est fondamentalement banal au sens de compréhensible….. Il n’y a de salut que dans l’extrême et non dans le moyen/milieu (médiocre au sens propre)
Reptilien ?
C’est plutôt rassurant. Vu son respect pour les « rebelles », ici dans le sens « qui refusent d’obéir aux ordres », on sent un certain regret de n’avoir été, malgré tout son relatif talent, qu’un simple exécutant résigné ayant accepté le confort qu’on lui offrait.
Mais pourquoi tu couches là?
Allemagne année zéro, c’est le topo?
Le temps de tout revoir, c’est toujours après: y’a pas d’avant, y’a que des après….
http://www.youtube.com/watch?v=5K96zKy68qM
L’association des anciens d’HEC, dans les locaux du Salons de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris,se demande où va le monde ? C’est une forme de comique de haut niveau à mon goût. Presque de l’humour anglais. Qui va tenir le rôle de Leslie Nielsen ? 😀
@Dr Georges Clownet
Voilà un cadre qu’il est beau, HEC et Chambre de commerce et d’industrie ,il faut pas le casser, il est trop joli et j’adore l’ancien .Le premier Hautes Etudes ,voilà de la carte de visite dorée sur la tranche ou comment ne rien bouger aux choses ,le deuxième Chambre de Commerce et d’Industrie ,le seul endroit ou vous arrivez avec une question, et lorsque ont vous a répondu , vous ne savez plus la question que vous avez posée .Cela me rappel la maison qui rend fou Asterix, bonne chance P.J
Hi et … ouille.
« Why The UK Trail Of The MF Global Collapse May Have « Apocalyptic » Consequences For The Eurozone, Canadian Banks, Jefferies And Everyone Else »
Extrait :
« Simply said: when one truly digs in, MF Global exposes the 2011 equivalent of the 2008 AIG: virtually unlimited leverage via the shadow banking system, in which there are practically no hard assets backing the infinite layers of debt created above, and which when finally unwound, will create a cataclysmic collapse of all financial institutions, where every bank is daisy-chained to each other courtesy of multiple layers of « hypothecation, and re-hypothecation. » In fact, it is a link so sinister it touches every corner of modern finance up to and including such supposedly « stable » institutions as Jefferies, which as it turns out has spent weeks defending itself, however against all the wrong things, and Canadian banks, which as it also turns out, defended themselves against Zero Hedge allegations they may well be the next shoes to drop, as being strong and vibrant (and in fact just announced soaring profits and bonuses), yet which have all the same if not far greater risk factors as MF Global. Yet nobody has called them out on it. Until now. »
http://www.zerohedge.com/news/why-uk-trail-mf-global-collapse-may-have-apocalyptic-consequences-eurozone-canadian-banks-jeffe
Britain Suffers as a Bystander to Europe’s Crisis
By SARAH LYALL and STEPHEN CASTLE
http://www.nytimes.com/2011/12/08/world/europe/britain-suffers-as-a-bystander-to-europes-crisis.html?nl=todaysheadlines&emc=tha2
If the euro falls, Britain will sink, but if Europe forges a closer unity among the euro zone countries, then Britain faces being ever more marginalized.
Lisez bien à quel point on se moque de nous
Puisque la Banque centrale européenne ne se décide toujours pas à garantir les dettes de la zone euro, la Réserve fédérale américaine peut aussi bien s’en charger, plaide Dean Baker, co-directeur du Center for Economic and Policy Research à Washington. Ses explications, recueillies en interview conjointe avec le Financial Times Deutschland.
Les banques centrales des Etats-Unis, du Canada, d’Angleterre, du Japon et de Suisse sont intervenues mercredi en coordination avec la BCE, est-ce ce que vous demandiez pour sauver l’euro?
L’intervention de ce mercredi est surtout symbolique. Elle répond au manque de dollars des banques européennes. Il est important aussi que les Chinois signalent qu’ils réalisent ce qui est en jeu pour eux dans cette crise de l’euro. Mais cette intervention des banques centrales ne suffira pas pour faire face à la spirale d’endettement dans laquelle sont pris des pays comme l’Italie. Avec une dette qui atteint 120% du PIB, l’Italie ne pourra pas supporter longtemps un taux d’intérêt de 7%.
Si la Banque centrale européenne continue à tergiverser, vous suggérez donc une intervention de la Réserve fédérale américaine?
Oui, il n’y a que trois acteurs qui ont les poches assez profondes: la BCE, la Fed ou la banque centrale chinoise. La BCE pourrait intervenir seule, comme elle l’a fait d’ailleurs dernièrement en rachetant des emprunts d’Etat de pays en difficulté. Le problème est qu’elle a ensuite sapé sa propre intervention en faisant savoir qu’elle ne s’engagerait pas systématiquement. Les Européens essaient encore d’arracher des concessions à l’Italie. Mais il serait temps que la BCE cesse ses jeux, qui aggravent la situation et occasionnent de vrais dégâts dans l’économie réelle. Pour cela, plutôt que de laisser la BCE assister à la debâcle de l’euro, je dis que la Réserve fédérale américaine pourrait aussi intervenir. Elle pourrait garantir la dette italienne. Dans un premier temps, elle pourrait racheter les titres italiens dès que les taux dépassent les 6%. Ce n’est certainement pas la meilleure solution possible, mais l’effet serait le même que si la BCE s’en chargeait. La Chine l’a fait dans les années 1990 quand elle achetait d’énormes quantités de bons du Trésor américain et contribuait ainsi à maintenir les taux américains très bas. Ce qui avait d’ailleurs contribué à entretenir la bulle immobilière. Alan Greenspan (alors président de la FED, ndlr) parlait d’”énigme”: il augmentait les taux au jour le jour et les taux d’intérêt à long terme restaient stables ou même baissaient.
Serait-il acceptable aux Etats-Unis que la Fed vole au secours de l’euro?
Il est clair que ce serait très controversé. La Fed se charge maintenant de l’Europe, après avoir déjà secouru Goldman Sachs et Citigroup, dirait-on. Ce ne serait pas une position très confortable pour Ben Bernanke, le président de la Fed. Mais si l’alternative ce sont des taux italiens qui montent jusqu’à 10% et un effondrement économique complet, qui se répercute aux Etats-Unis, il pourrait le faire. L’intervention de ce mercredi est un premier pas dans cette direction. Ce que Bernanke doit faire c’est préparer le terrain: reconnaître ce qui est en jeu pour les Etats-Unis en cas d’effondrement de l’euro.
Les Etats-Unis ne contribuent-ils pas aussi à la crise européenne en rapatriant leurs capitaux exposés en Europe?
Il est vrai qu’il y un très large reflux des dépôts américains en Europe. Les nouveaux “stress tests” que la Fed veut imposer aux banques américaines sont si rigoureux qu’ils contribuent aussi à resserrer le crédit. Le “pire scénario” envisagé par les stress tests de 2009 s’est finalement avéré plus optimiste que la réalité… Cette fois-ci, on table sur un chômage qui monterait jusqu’à 13%, le Dow Jones passant en dessous de la barre de 6000 points… C’est là vraiment imaginer un scenario extrêmement noir en Europe et cela revient à dire à nos banques qu’elles doivent être très prudentes.
L’administration Obama fait-elle tout ce qu’elle peut pour aider les Européens?
Obama doit exercer le plus de pression possible sur la BCE pour qu’elle agisse. Pour cela, je ne sais pas s’il faut le dire ouvertement ou pas, je ne sais pas ce qui est le plus utile. Ce qui est sûr c’est que les Etats-Unis peuvent tordre des bras, quand ils le veulent…
Les Etats-Unis ne bloquent-ils pas aussi l’idée d’un renflouement de l’Europe par le FMI?
Pour augmenter les ressources du FMI, il faudrait passer par le Congrès américain. Les républicains y prendraient Obama en otage, en exigeant des contreparties… Sachant que la dette italienne atteint maintenant les 2000 milliards d’euros, il faudrait assembler une somme considérable. Quant à mettre en place un fonds qui ne passe pas directement par le FMI mais qui y soit adossé, je ne sais pas combien de temps cela prendrait.
Ne regrettez-vous pas déjà Dominique Strauss-Kahn à la direction du FMI?
Disons que Christine Lagarde a une approche plus conventionnelle. Dominique Strauss-Kahn jouerait sans doute un rôle plus énergique, il était prêt à secouer les institutions. Ce n’est pas le cas avec Christine Lagarde.
Propos recueillis par Lorraine Millot et Sabine Muscat (Financial Times Deutschland)
http://washington.blogs.liberation.fr/great_america/2011/12/index.html
Great America: décembre 2011
washington.blogs.liberation.fr
L’Amérique à deux voix, par nos correspondants Lorraine Millot à Washington et Fabrice Rousselot à New York
(Commentaire mal placé (N° 8). supprimé et mis en réponse à couchetot mais signalé comme doublon)
Ca vaut de l’or ce merdier là, c’est vrai, verdekalla noch a mal et goth verdutch oder/ou comment transformer le plomb en or (et réciproquement à terme).
Plus sérieusement et concrètement, un ami m’expliquait au sujet des délocalisations, qu’il les avait vécu sur le terrain et même y avait participé malgré lui (encore un) en démontant soigneusement les machines de production pour les emballer et les expédier à Léon peut être. Il m’en parlait avec beaucoup de regrets et avait du effectuer sa tâche sans enthousiasme (rime avec …).
Autres temps, autres époques, il y a un bail déjà je démarrais ma première année de LET et le premier mois les cours de techno étaient consacrés à l’installation des machines outils dans les ateliers.
Le LET était flambant neuf et devait former les futurs cadres et techniciens de la grande usine auto proche; en face de notre établissement nous pouvions voir s’ériger les cages à lapins ou à poules qui devaient abriter certains de ces techniciens et aussi les ouvriers, souvent immigrés.
Aujourd’hui l’usine dégraisse, sans doute parce que les autos sont plus fiables.
Bonjour,
j’aimerais savoir ce que les lecteurs pensent du livre de Kindleberger, Histoire mondiale de la spéculation financière ? Vaut-il ses louanges ?
Merci d’avance.
Bon bouquin, essentiellement factuel: il faut prendre la derniere édition en anglais.
merci !
je serais ravi de le lire en anglais, mais si je le fais circuler, je ne suis pas certain que cette langue enchante tout le monde :). Donc la dernière réédition n’a pas été traduite…
y aura-t-il Emmanuel Faber ?
Mauvaise question.
Le monde, bien arrimé à son soleil se déplace vers Vega dans le système de la Lyre.
Quant à savoir où va l’humanité ?? Certainement à sa perte qui ne le sera pas pour le restant de la galaxie.
non, mais nous, nous y perdrions la notre .
Fatalitas :
« Ce qui nous distingue de nos prédécesseurs c’est notre sans gène à l’égard du mystère. Nous l’avons même débaptisé, ainsi est né l’absurde. » (Cioran)
L’heure H…H. Oui, le temps de l’autocritique de l’humanité est arrivé et avec lui, celui de maintes décisions qui ne peuvent plus être reportées à plus tard, au risque de voir les horloges s’arrêter, c’est à dire d’aller vers un monde sans conscience, sans humanité.
Où va le monde? Comment va le monde? Des questions que seul l’Homme peut se poser et le fait qu’il se les pose peut être une indication qu’il doute, enfin!
Ici, un court-métrage de 50 ans d’histoire du nucléaire civil (condensé en 11 min) et qui illustre une bonne part de la vraie nature de l’homme et de ce qui le motive: la volonté de puissance.
Cette volonté de puissance, il devra assez rapidement apprendre à l’accorder avec ce dont il dépend : » le monde » , c’est à dire la liberté de l’Homme dans l’enceinte des incontournables lois naturelles et morales.
Le père Noel passe cette année en Belgique:
Les salaires belges vont bondir.
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/378095/les-salaires-belges-vont-bondir.html
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/378094/400000-belges-toucheront-700-en-plus-par-an.html
Pendant ce temps-là, à Athènes, les chaussures fabriquées généralement en Grèce, Portugal, Italie, coûtent entre 90 et 200 euros. On trouve très peu de 40-60 euros.
Donc on parle d’une paire de chaussure (« normales », dans une rue « normale » où les gens ont l’habitude de venir pour le shopping) qui coûte 1/2 mois de salaire moyen.
Bien sûr, on peut aussi trouver des chaussures made in china, dans les 20-40 euros. Mais on trouve les mêmes modèles de qualité « plastique » dans d’autres pays pour 10 euros…
Mermet nous livre ces derniers jours ses interviews du peuple grec, aujourd’hui avec Médecins du Monde.
@Dissy,
C’est peut-être pour ça qu’ils sont dégradés de 2 crans , ces inconscients, non?
Vaste thème de discussion.
Ma longue expérience de prévisionniste à IBM me conduit à penser que contrairement aux chants des sirènes de la technologie informatique, nous n’allons pas vers une « Société de l’information », porteuse d’un avenir meilleur pour tous grâce aux bienfaits des processeurs informatiques de plus en plus puissants et aux réseaux télématiques de plus en plus accessibles.
Je pense au contraire que nous allons vers un ère de la désinformation. Désinformation : au sens scientifique du mot information: information =-réduction de l’incertitude.
Notre époque vit une augmentation constante de l’incertitude, liée à des évolutions technologiques accélérées, incontrôlées et incontrôlables d’un côté et des changements géopolitiques eux aussi incontrôlés et incontrôlables, et en partie au moins suite à l’influence des technologies de l’information et de la communication : téléphones portables avec fonctions photo et vidéo, réseaux sociaux, accessibles même dans les pires dictatures…
De ces évolution incontrôlées et incontrôlables découle l’augmentation du désordre et de l’incertitude: une augmentation sans précédent de l’entropie, dont on sait que la formule est l’inverse de celle de l’information: Information = « néguentropie » (Erwin Shroedinger),
De cette incertitude généralisée découle l’imprévisibilité, dont la gouvernance se ressent à tous les niveaux dans toutes les organisations. Que ce soient les marchés ou les systèmes réglementés l’imprévisibilité les empêchent de fonctionner de manière adéquate.
Je sais bien qu’on aimerait pouvoir trouver des coupables pour assumer la responsabilité du manque de choix stratégiques, à quelque niveau ce ce soit: du simple consommateur aux plus grands stratèges industriels et commerciaux, et au niveau des gouvernements. Je pense sincèrement qu’elles et ils ne savent pas où les prochaines années les conduiront.
Dans une telle situation, investisseurs privés ou gouvernementaux semblent incapables de faire des paris sur le futur dans l’économie réelle celle qui donne des produits, des services et des emplois.
J’ai proposé une expérience par la pensée (Thought experiment) à un ami économiste qui avait fait ses études avec moi et qui a fait une carrière brillante dans une grande banque d’affaires, et donc connaissant bien le sujet des investissements économiques.
Voici la question que je lui ai posée:
« Imagine que je sois un très riche mécène et que je te propose 100 millions d’Euros à deux conditions seulement :
1/ Tu me rends cette somme brute, sans intérêts, mais dans sa totalité dans 5 ans
2/ Avec cette somme tu investis dans des activités de l’économie réelle de manière à créer 5000 emplois.
Acceptes tu cette proposition?
Comme c’est un grand professionnels, il a réfléchi un bon moment avant de me dire « Non, à 5 ans je ne serais même pas assuré de te rendre le capital initial. »
Je pense que les banquiers et les investisseurs dont on a vilipendé les turpitudes, se sont souvent en fait retrouvé devant des décisions de ce genre, fuyant alors les investissements dans l’économie réelle pour se réfugier dans des investissements spéculatifs à court terme qu’à tort ils pensaient plus prévisibles.
Reprenant ma casquette de prévisionniste, je pense que dans les conditions actuelles de fonctionnement de l’économie et de la géopolitique mondiale, il n’existe pas de techniques de prévision et donc de modélisation appropriées à 5 ans. Or le vieil adage « Gouverner c’est prévoir », lui, reste de mise.
Ces techniques de prévision et de modélisation restent à inventer.
Mais il s’agit là de considérations pour le long terme:
Pour le court et moyen terme il me semble que certains auteurs proposent des stratégies ayant un sens, au moins à court terme.
Je pense par exemple aux proposition concrètes de Pierre Larrouturou dans son livre « Pour éviter le Crach Ultime » NOVA Editions Paris 2011.
Ce livre contient des données pertinentes et des propositions qui en sont les conséquences.
J’ai aussi souvent cité sur ce blog le livre de Martin Ford: « The lights in the tunnel » qui aborde le problème de la baisse de la part du travail dans la valeur ajoutée des états de l’OCDE et maintenant du monde entier: l’automatisation de plus en plus poussée des productions de biens et de services ont réduit de manière dramatique la place du travail dans l’économie. Réduisant par la même occasion la demande finale; moteur des économies capitalistes, qu’il s’agisse d’un capitalisme privé ou d’un capitalisme d’état.
Bien cordialement.
Paul T.
Merci Paul Trehin pour votre interessant et pertinent point de vue .Vraiement ce blog a une qualite d’intervenant remarquable ,merci a tous!
@paul Thérin, c’est peut être parce que le monde du fait de son ouverture médiatique sans précédent s’est rempli trop facilement de faux prophètes et d’imposteurs ceci d’autant plus que personne n’attendait que progrès ne soit considéré seulement que comme source de plus de profit au lieu et place de source de bien être. C’est la grande trahison des temps modernes, il nous faut changer d’époque, mais comment quand la plupart des gens n’ont même pas identifié d’où vient exactement le malaise de l’époque et se fourvoient encore au temple de la consommation comme drogue et quand ils ne peuvent plus c’est pire encore…
Il faut du courage et de la volonté pour sortir du système
« Rodrigue as-tu du coeur? »
@ trehin.
100 millions € pour 5000 emplois ……c’est beaucoup trop = 200000 €/emploi.
Alors que salaire moyen 2000 €*12*5 ans= 120000 €
Autant les payer à ne rien faire.
Faudrait un peu compter quand même.
Merci, de votre commentaire,
Les 100 millions d’Euros semblent être une somme très élevée.
mais n’oublions pas
– d’un côté, que les salaires sont soumis à cotisations sociales salariales et patronales, ce qui double à peu près votre estimation
– Il faut aussi tenir compte des diverses taxes TVA, Impôts sur les dividendes,et des assurances diverses.
– Et d’un autre côté que des emplois ne sont pas crées sans un investissement en capital fixe: murs et machines ou équipements divers, nécessaires à la production de biens ou à la mise en place de services. Il faut aussi rajouter les investissements en formation professionnelle, rendus d’autant plus nécessaires avec la rapidité de l’évolution technologique.
C’est probablement dans ces investissements nécessaires à la création de 5000 emplois qui seraient le plus difficile à évaluer. En effet il n’y a pas que les technologies de l’information et de la communication qui évoluent très rapidement, de très nombreux processus de production ont considérablement étés modifiés et certains investissements matériels faits il y a seulement 3 ans se retrouvent dans une situation d’obsolescence technologique impliquant un réinvestissement, à la fois en matériels et en formations des salariés.
N’oublions pas aussi que certains investissements fondés sur une automatisation de plus en plus poussée des processus productifs pourraient limiter le nombre de salariés nécessaires dans l’entreprise, rendant le second terme du contrat (5000 emplois) difficile à satisfaire.
Je n’ai pas non plus parlé des risques que la mondialisation et du désordre géopolitique ambiant font courir à tout investissement industriel ou commercial.
Comme mon ami, grand spécialiste des investissements industriels et commerciaux, je ne serais pas preneur d’une offre de 100 millions d’euros soumis aux deux conditions imposées: remboursement intégral et création de 5000 emplois…
La même problématique serait applicable à des investissements publics financés par des fonds publics, dont le minimum serait de conserver le capital d’état et de créer des emplois. D’où les difficultés à se lancer dans des politiques néo-Keynesiennes : dans quoi investir pour que l’argent public soit fait avec « rigueur » (dans le sens propre de ce mot et non le sens galvaudé par les néolibéraux, pour lesquels « rigueur = restrictions budgétaires sans discrimination)
Bien cordialement.
Paul T.
Vous auriez du proposer les 100 millions à Jducac .
@Paul Tréhin
Il me semble de toute façon difficile de créer 5000 emploi avec seulement 100 millions €, même si il n’y avait pas la contrainte de les rendre au bout de 5 ans, à moins que ce ne soit pas des emplois directs. Même dans ce cas cela voudrait dire que l’on peut résorber le chomage avec 50 Milliards €, à peine un cinquième du budget de l’état.
J’accepterais peut être la propositon avec 500 Millions, dans ce cas je construirais des STEPs chimiques c’est à dire capable de produire du carburant de synthèse en utilisant l’électricité pendant les heures creuses. Le produit n’a pas de problème de débouché puisqu’on va vers une pénurie de pétrole, le réseau électrique a besoin d’être régulé et je proposerais à EDF de construire des usines qui utilisent de l’electricité effaçable ce qui lui facilitera la gestion des pointes et l’introduction de productions intermittantes comme celles des Eoliennes. En contrepartie je demanderais un tarif préférentiel bien sûr. Je pense qu’au bout de cinq ans je serais capable de rembourser en faisant un prêt (les installations commenceront à peine à être rentables). C’est juste une idée de principe.
Je pense que mr Trehin a parfaitement raison dans une estimation moyenne de 200.000 euros/an/salaire. le côut d’un salarié « moderne » (I.E. technico-scientifique avec Bac +5 ou 8 par exemple) varie entre 150 et 250.000 euros par an tout compris
Paul Tréhin :
« Imagine que je sois un très riche mécène et que je te propose 100 millions d’Euros à deux conditions seulement :
1/ Tu me rends cette somme brute, sans intérêts, mais dans sa totalité dans 5 ans
2/ Avec cette somme tu investis dans des activités de l’économie réelle de manière à créer 5000 emplois.
Acceptes tu cette proposition?
5 ans pour rembourser une telle somme après avoir investi dans l’économie réelle de manière à créer 5000 emplois, c’est un peu court non ?
Pourquoi un banquier ne serait-il pas à même de proposer une telle somme avec des exigences de remboursement à plus long terme et avec des intérêts à peine supérieurs à l’inflation ?
La soif de bonus rapides et les exigences des actionnaires ?
J’ai proposé une période de 5 ans car en l’état actuel de l’évolution technologique, 5 années » c’est déjà du long terme.
Mon exercice mental aurait été encore plus difficile si j’avais parlé de 20 ans pour rembourser la somme initiale, même sans intérêts et une création de 5000 emplois.
Les entreprises elles mêmes ne savent plus investir à moyen et long terme les fruits de leur autofinancement. Beaucoup se sont réfugiées dans des investissements spéculatifs purement financiers et non productifs, ni de biens et de services ni d’emplois.
Je reprends une phrase de Pierre Larrouturou, si je me rappelle bien « Si la crise aggrave le chômage et les inégalités sociales ce sont le chômage et les inégalités qui ont été à l’origine de la crise: moins de salaires entraine moins de demande et moins de demande finale, entraine une baise de l’activité économique, donc encore plus de chômage.
Relire le livre de Joseph Stiglitz « Le triomphe de la cupidité » qui décrit très bien le mécanisme de la crise de 2008, de même que les livres de Pierre Larrouturou « Crise, la solution interdite » ou plus récent « Comment éviter le Crach Ultime »
Il es évident que les inégalités dans la redistribution des gains de productivité au cours des 40 dernières années constitue le nœud du problème. En effet dans la longue période 1850 1960, au moins une partie des gains de productivité horaire du travail avaient été redistribués sous forme d’augmentation du pouvoir d’achat des ménages modestes, augmentation assez faible, mais une légère augmentation tout de même, le tout accompagné d’une réduction modeste du temps de travail, hebdomadaire, annuel et tout au long de la vie.
Il y avait tout de même eu une augmentation de la productivité horaire du travail d’un facteur 2 en un siècle et on état passé de plus de 48h de travail par semaine aux 40 à 44 heures par semaine en 1960. Durant cette période sont apparus les congés payés obligatoires et le SMIG débaptisé en SMIC par la suite assurant un plancher aux rémunérations des salariés..
Les logements avaient gagné en confort par rapport à 1850.
Dans la période 1970 2005 l’augmentation de la productivité horaire du travail a varié d’un facteur 5(source Pierre Larrouturou) or le niveau de vie moyen de ménages n’a pratiquement pas augmenté, les salaires non plus et les 35 h sont une miette au niveau du temps libéré. Les logements sont plus chers, etc. Il n’y a donc pas eu de redistribution des gains de productivité: la cupidité des investisseurs s’est accaparée ces gains.
Tant qu’il existait un part de redistribution des gains de productivité, l’économie était alimentée en emploi et en revenus, cela a été ce qu’on a appelé les trente glorieuses: de 45 ou 46 à 73 ou 75 selon les historiens.
Aux USA aussi cette période a vu une augmentation relativement importante du niveau de vie des ménages. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur cette période aux USA, elles et ils trouveront sur la toile la déclaration de Philadelphie, rédigée un peu avant les accords de Bretton Woods, texte presque intégralement repris dans le préambule de la charte de l’Organisation Internationale du Travail. Entre nous il n’y aurait pas besoin de continuer à faire des G8, des G20 et autres « Davos » si les dirigeants de la planète essayaient de mettre en œuvre les idées exprimées dans ce préambule de la charte de l »OIT, auquel il ne manque qu’une partie concernant la protection de l’environnement nécessaire à tous les travailleurs du monde.
Déclaration concernant les buts et objectifs de l’Organisation Internationale du Travail
La Conférence générale de l’Organisation Internationale du Travail, réunie à Philadelphie en sa vingt-sixième session, adopte, ce dixième jour de mai 1944, la présente Déclaration des buts et objectifs de l’Organisation internationale du Travail, ainsi que des principes dont devrait s’inspirer la politique de ses Membres.
Je cite ce texte ci-dessous, ce sera plus facile que d’aller explorer la toile…
*******************************************************************************
La Conférence affirme à nouveau les principes fondamentaux sur lesquels est fondée l’Organisation, à savoir notamment:
a) le travail n’est pas une marchandise;
b) la liberté d’expression et d’association est une condition indispensable d’un progrès soutenu;
c) la pauvreté, où qu’elle existe, constitue un danger pour la prospérité de tous;
d) la lutte contre le besoin doit être menée avec une inlassable énergie au sein de chaque nation et par un effort international continu et concerté dans lequel les représentants des travailleurs et des employeurs, coopérant sur un pied d’égalité avec ceux des gouvernements, participent à de libres discussions et à des décisions de caractère démocratique en vue de promouvoir le bien commun.
II
Convaincue que l’expérience a pleinement démontré le bien-fondé de la déclaration contenue dans la Constitution de l’Organisation internationale du Travail, et d’après laquelle une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale, la Conférence affirme que:
a) tous les êtres humains, quels que soit leur race, leur croyance ou leur sexe, ont le droit de poursuivre leur progrès matériel et leur développement spirituel dans la liberté et la dignité, dans la sécurité économique et avec des chances égales;
b) la réalisation des conditions permettant d’aboutir à ce résultat doit constituer le but central de toute politique nationale et internationale;
c) tous les programmes d’action et mesures prises sur le plan national et international, notamment dans le domaine économique et financier, doivent être appréciés de ce point de vue et acceptés seulement dans la mesure où ils apparaissent de nature à favoriser, et non à entraver, l’accomplissement de cet objectif fondamental;
d) il incombe à l’Organisation Internationale du Travail d’examiner et de considérer à la lumière de cet objectif fondamental, dans le domaine international, tous les programmes d’action et mesures d’ordre économique et financier;
e) en s’acquittant des tâches qui lui sont confiées, l’Organisation internationale du Travail, après avoir tenu compte de tous les facteurs économiques et financiers pertinents, a qualité pour inclure dans ses décisions et recommandations toutes dispositions qu’elle juge appropriées.
III
La Conférence reconnaît l’obligation solennelle pour l’Organisation internationale du Travail de seconder la mise en oeuvre, parmi les différentes nations du monde, de programmes propres à réaliser:
a) la plénitude de l’emploi et l’élévation des niveaux de vie;
b) l’emploi des travailleurs à des occupations où ils aient la satisfaction de donner toute la mesure de leur habileté et de leurs connaissances et de contribuer le mieux au bien-être commun;
c) pour atteindre ce but, la mise en œuvre, moyennant garanties adéquates pour tous les intéressés, de possibilités de formation et de moyens propres à faciliter les transferts de travailleurs, y compris les migrations de main-d’œuvre et de colons;
d) la possibilité pour tous d’une participation équitable aux fruits du progrès en matière de salaires et de gains, de durée du travail et autres conditions de travail, et un salaire minimum vital pour tous ceux qui ont un emploi et ont besoin d’une telle protection;
e) la reconnaissance effective du droit de négociation collective et la coopération des employeurs et de la main-d’oeuvre pour l’amélioration continue de l’organisation de la production, ainsi que la collaboration des travailleurs et des employeurs à l’élaboration et à l’application de la politique sociale et économique;
f) l’extension des mesures de sécurité sociale en vue d’assurer un revenu de base à tous ceux qui ont besoin d’une telle protection ainsi que des soins médicaux complets;
g) une protection adéquate de la vie et de la santé des travailleurs dans toutes les occupations;
h) la protection de l’enfance et de la maternité;
i) un niveau adéquat d’alimentation, de logement et de moyens de récréation et de culture;
j) la garantie de chances égales dans le domaine éducatif et professionnel.
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http://www.ilo.org/ilolex/french/constq.htm
Certains passage datent énormément, mais dans l’ensemble les recommandations sont positives pour les travailleurs.
Paul
Je l’accepte!
Je créé 5.000 emplois dans un (ou même plusieurs) pays du type Viet-Nam ou Madagascar (cela demandera une faible portion de la somme indiqué), à, par exemple, officiellement s’occuper de pseudo activité plus ou moins « caritative »: ce type d’activité, par exemple (à forte main-d’oeuvre, et à faible savoir-faire / valeur ajoutée…).
Le reste de la somme, je le place « dans la spéculation », ce qui me permettra sans problème, à 5 ans, de tenir le « contrat ».
Créer des emplois, quelle drôle d’idée !
Les organisations de la société qui ont précédé le capitalisme avaient pour règle le refus du changement. Elles s’opposaient de manière forte et constante aux changements concernant la production des biens essentiels tels que la nourriture et même de la production des biens moins indispensables qu’elles ne produisaient très souvent qu’en faible quantité (les jeux du cirque à Rome, les temples égyptiens et les tombeaux de ses pharaons étant des contre-exemples.).
Je ne suis nullement expert en ce qui concerne la lenteur des évolutions techniques mais ça ne semble pas nécessaire pour constater par exemple qu’il a fallu des siècles pour que de petites améliorations concernant. les labours se répandent ou pour constater que les corporations d’artisans étaient des freins très efficaces contre les changements.
Le capitalisme au contraire est basé sur le changement.
Le progrès (réel ou supposé) lui sert de justification en même temps que de moteur (c’est le progrès qui justifie la concurrence.) En favorisant le changement il favorise forcément le fait produire plus en travaillant moins. Démonstration par l’absurde, si nécessaire: il s’oppose inévitablement à l’inverse, qui serait de produire moins en travaillant plus.
Ceci étant dit il n’y a aucune raison pour que le capitalisme s’accompagne d’un pouvoir politique capable de réorganiser la société en fonction des changements qu’il provoque.
Cette réorganisation se produit dans certains cas, par exemple pour l’armée qui à cause de la production industrielle d’armes très efficaces est passée de la conscription à l’armée de métier et pour laquelle le recours à des entreprises privées semble être en train de se développer.
Réorganiser la société pour l’adapter à une forte augmentation de la productivité est une tâche très difficile!
Ça supposerait soit de créer des emplois qui ne servent à rien (comme par exemple une plus abondante bureaucratie de fonctionnaires) soit des emplois utiles. Il me semble assez facile d’imaginer des emplois utiles, par exemple pour mieux s’occuper des enfants, des malades et des vieillards dont les besoins semblent presque infinis) mais il y a quelques raisons d’hésiter avant de confier ce genre de tâches très liées à la philia (φιλία) à des entreprises capitalistes…
Créer des emplois dans le seul but de compenser les augmentations de productivité me semble une idée très bizarre.
A mes yeux une telle idée résulte du fait qu’il y a une incompatibilité entre la version actuelle du capitalisme et notre organisation de la société.
Souvenons-nous des «promesses» formulées lors du traité Maastricht .
http://www.marianne2.fr/Souvenons-nous-des-promesses-formulees-lors-du-traite-Maastricht_a213323.html?TOKEN_RETURN
La monnaie unique a eÌteÌ une erreur, mais il n’est jamais trop tard pour rectifier une erreur.
http://www.chevenement.fr/La-monnaie-unique-a-ete-une-erreur-mais-il-n-est-jamais-trop-tard-pour-rectifier-une-erreur_a1303.html
Point de vue très intéressant Paul.
Difficile en effet de prévoir où va le monde. Comme beaucoup ici je m’interroge, je cherche, je lis…
Sur ma table La Boetie, Chamfort, Valery. Le premier Discours de la servitude volontaire porte déjà en 1546 les stygmates de la compléxité du monde à avenir. Chamfort avec ses anecdotes, cherche dans la continuité de l’ami de Montaigne où ira la société au XIXe. Paul Valery dans son livre Regard sur le Monde actuel (publié en 1945 mais avec des textes-essais de 1929) porte une pensée audacieuse sur la situation du monde et en particulier sur la notion de Progrès. Il est d’ailleurs plus qu’intéressant de lire comment un type comme Valéry parle du progrès. Castoriadis, Chomsky, et Morin dans son dernier livre écrit à quatre mains avec S. Hessel propose des directions vers Le chemin de l’espérance. N’y-a-t-il qu’un chemin, d’ailleurs, je m’interroge déjà sur le titre.
Où va le monde ? Faut-il encore s’entendre sur le sens du monde ? A t -il un sens ? Une direction ? Une Histoire ? Ou est-ce tout simplement une idée et une question ? Sachant qu’il y a des questions qui n’auront pas et jamais de répondre, cette question a-elle un sens? une utilité? une valeur? Est-ce une bonne question? Est-LA question à poser en Ce moment crucial, formidable et singulier.
« … l’intuition, un moment, s’est imposé à nous que la civilisation est un processus à part se déroulant au dessus de l’humanité, et nous restons toujours sous l’empire de cette conception. Nous ajoutons maintenant que ce processus serait au service de l’Eros et voudrait, à ce titre, réunir des individus isolés, plus tard des familles, puis des tribus, des peuples ou des nations, en une vaste unité : l’humanité même. Pourquoi est-ce une nécessité ? Nous n’en savons rien… »
(Sigmund Freud : Malaise dans la Civilisation)
parce que nous étions morts avant . on ne voudrait pas que ça r’commence
Comment arrivez-vous à trouver le temps de bosser avec toutes ces interventions ?
Après demande expresse, je viens « d’envoyer une lettre au père Noël »: « Le Capitalisme à l’agonie », de P.J.!
Judicieux, par les temps qui courent, non?
HEC… On s’approche doucement des usines formatrices de la pensée unique de nos zélites.
Vous aurez gagné, cher Paul, quand on vous invitera pour forumer à l’ENA! 😉
Alors c’est déjà gagné Vincent 😉
http://www.pauljorion.com/blog/?p=1377
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2146
A la bonne heure.
Maintenant, il reste à espérer qu’il ne faudra pas attendre que cette génération d’heureux récipiendaires de la bonne parole n’atteignent pas les postes décisionnaires par disparition progressive des élites actuelles ainsi que de leurs concepts zombies avant d’entamer les réformes indispensables..
Heeeu… non, Vincent.
Pour avoir eu des profs communs avec des HEC, en avoir toujours côtoyé dans le milieu professionnel, je peux te dire que le commercial (ou dirigeant) doit toujours être à l’écoute de ses opposants.
Afin d’analyser et retourner tout argument qui pourrait lui nuire. (le fameux « proactif »…)
Ainsi, quand en 1999, travaillant dans une multinationale américaine, je vois arriver une « charte d’éthique des affaires », voit le résultat actuel par la crise…
Il faut bien comprendre que « faire de l’argent » ne peut se faire à moitié. Et donc, le moindre obstacle doit être abattu. Avec le TINA actuel, tu constates comme moi, je suppose.
De plus, la richesse donnant les moyens, la boucle est bouclée.
Rétrospectivement, et n’ayant accordé que très peu d’intérêt à cette charte, je me rends compte que j’ai été particulièrement idiot, d’ailleurs.
Car le « BESOIN » de devoir draper des pratiques sous une apparence de vertu aurait dû me questionner. Mais bon. Un opposant ou simple contestataire vit rarement vieux, dans le privé.
Yvan
Ta remarque est très pertinente à propos de l’écoute du commercial à l’affut des moindres transformations sociales et politiques. Je connais personnellement un diplômé d’HEC, il va même sans doute se rendre à la conférence de Jorion. Je lui avais recommandé le blog il y a plus d’un an. A l’époque il m’avait dit, c’est intéressant, mais il avait aussi prononcé le mot « prophète », ce qui semblerait indiquer que Paul Jorion propose tout autre chose qu’une simple « charte éthique des affaires » ! Depuis je ne sais pas trop où en est l’état de sa réflexion mais je compte le savoir bientôt. 😉
@ Yvan,
Bonjour,
Touche d’espoir peut être pas illogique:
La victoire « totale » du TINA way of life, élites supers citrons à la presse et nous pour le jus (citronus minus), les place en situation de paradoxe et de « mort subite ».
L’ire de peuples est maximale, et ça pue la guerre, de ces « dernières » dont on ne se relève pas.
La solidarité de corps des élites (peut être leur seule force d’exercice de pouvoir en forme de caste-classe) les épuise, syndrome highlander totalitaire et fou, et augmente exponentiellement les risques, en sus de nous tuer et diviser à petit feu.
Leurs épuisement est le nôtre, paradoxalement et réciproquement vrai ?
Leur pertes peuvent être considérables ou totales, jusqu’à la vie par guerre civile, ce modèle répressif existant est infirmé par le mauvais fonctionnement expérimental des pseudos démocraties dans un monde multipolaires ou le principe du plus fort se démontre..non rentable, à tous niveaux.
Le coopératif est en poupe, une certaine idée de ce que démocratie peut signifier au réel des pratiques individuelles rénovées reprend des couleurs, fécondes de possibles évolutions de formes de sociétés et rapports de valorisations autres.
Nos volontés en forme de « début de preuves », et tous ces nuages sombres..la messe est dite !
Sauf bombe..Enfin plus ça va, moins j’y crois perso, autant crever que les nourrir en peines gratuites en moi et satisfactions maudites pour eux (au subjectif), enfin l’injustice et la dureté pétrie d’hypocrisie est allée trop loin.
Quand j’en pourrais vraiment plus, si je suis assez con, j’irai me cramer devant chez monsieur le président, pour le remercier et lui réchauffer le coeur, lol !
En tout cas fini leur mensonges gênés et insupportables, j’aime mon pays, pas nos pratiques. Je veux coopérer, et basta des rapports de force perdus d’avance qui brise-lamine mon palpitant. Ma joie ne veut plus ni servir à rien, ni servir comme ça? Fuck the power as it is..the end ?
We’ll see man..acting fair. For fair people and fair business ? Obama est en campagne, avec son Nobel, si il retourne pas ses mensonges en actes, passage à l’acte ? Ou crucifié, plus original et parodique, sans énerver notre sainte merde qui bouge son cul que dans celui des petits..Eux aussi y nous en doivent une grosse, d’aide !
Là, Pierre-Yves, je connais déjà sa réponse.
Car ce sont mes ennemis.
Il éludera en te parlant de généralités, soit au contraire flattera la qualité de la réflexion mais sans donner vraiment le fond de sa pensée quant à ce qui l’obsède VRAIMENT.
Ce qui l’obsède est qu’il voit que « son » système roule sur la jante et est prêt à voter pour le premier prophète qui trouvera le bon angle pour faire survivre ses revenus.
Car il est conscient des deux risques que sont l’hyperinflation et la révolte des peuples.
Au stade où en est son machin, il FAUT qu’il trouve une solution surtout partielle, car une solution trop radicale ruinerait ses « revenus ». Donc, solution partielle : c’est tout bénéf.
Meuh, je suis globalement d’accord avec toi.
Et même que j’ai trouvé ton cadeau de nowel : un extincteur.
J’explique : t’as raison de t’enflammer mais ton commentaire est une anarchie encore pire que ce que je fais habituellement.
D’ailleurs, ça me fait penser que le systémique me manque. Pareil que j’étais drogué aux pubs pour cartes vertes qui polluaient le net jusque … 2008. A pu. Disparutent. Hors, le vert me calmait sur le net. Et le rouge continue de m’énerver car j’ai déjà crever mon écran par trois fois en baissant les cornes.
Tort un, tort deux,…
Et là, systémique me manque cruellement. Passé de mode, sans doute. Merzutputarg… me plaisait bien, ce mot de psychologues.
Aidons les psychologues à trouver d’autres mots, sioux play…
Help !!!!!!
J’en profite, com’d’hab….
Le systémiquage de la crise est proactivement une défiance confiancièque d’investissards rétroactifs.
Conseledise.
Voire aussi les autres.
Dedieu, j’ai encore fait une faute de frappe avec « hors »…
Désolé d’être exclusif, mais mes « con-génères » qui ne vivent QUE par le fric, ça me GENE UN PEU!
Et yenna un paquet ici.
Merci à ces enfoirés de crever discrètement en voyant votre « fortune » disparaître, ce sera toujours ça de gagner pour les autres. Et surtout, ça vous évitera de crever par vengeance des 99%.
Julien va encore pas comprendre…
A cette heure là, elle prendra certainement son crayon de la même main,
A cette heure là, ils feront toujours de mêmes sommets pour paraitre bons,
A cette heure là, la petite vieille dame sortira de nouveau son chien dans la rue,
A cette heure là, il et elle se retrouveront devant un café c’était de jeunes irlandais,
A cette heure là, ce sera encore un autre conseil d’administration de la même sorte,
A cette heure là, les moins chanceux sentiront déjà la chose mais pas encore la cruelle,
A cette heure là, le petit épicier du coin se demandera comment il fera pour régler factures,
A cette heure là, l’autre coiffeuse d’un quartier fera de nouveau la tête envers la clientèle,
A cette heure là, beaucoup de jeunes se diront un peu partout la même chose en tête,
A cette heure là, le Paulo tentera tant bien que mal de faire un peu mieux que la veille,
A cette heure là, on essaiera de vous la faire de nouveau mais ça passera moins aussi,
A cette heure là, j’aurais pu continuer mais j’ai préféré plutôt mettre la clé sous la porte,
A cette heure là, une autre petite vieille ne pourra plus mieux faire avec son petit chat,
A cette heure là, c’était encore hier et je me souviens lorsqu’elle encore à coté de moi,
A cette heure là, beaucoup de choses deviendront de plus en plus intenables pour beaucoup,
A cette heure là, l’atome aura certainement fait un plus grand quota de chiffres au Japon,
A cette heure là, je serais sans doute comme un autre que l’on préfère mener à l’abattoir,
A cette heure là même la plus bête du monde se fera de nouveau tirer les cartes en vitesse,
« Oh vous savez j’aurais pu me faire bien plus d’argent mais non je ne suis pas com ça. »
Oui même à cette heure là je ne pourrais plus rien faire de plus pour vous en témoigner autrement,
Savez-vous pourquoi j’ai choisi le prophète Jérémie, et bien tout simplement parce qu’il me semblait être le prophète qui porte le plus la poisse du charpentier dans les écritures mais pas seulement envers la première alliance voyez-vous,
A cette heure là regarder le ciel c’est comme regarder le passé,
C’est comme un rideau un livre qu’on déroule, je vois des arbres au loin, des petits très décharnés et d’autres beaucoup moins, je vois des feuilles. Le vent passe, ça ressemble à quelque chose que j’ai déjà vu dans les premiers livres d’histoire, mais je n’en suis pas bien sur, c’est très difficile à expliquer pour le plus comptable des êtres surtout à cette heure là. Oui ce sont bien des arbres mais de toutes sortes, les arbres passeront et puis les maudits rechercheront toujours à faire autant de mal aux choses !
Que voulez-vous c’est le temps qui se dérègle, c’est le progrès, c’est l’histoire, à cette heure là je comprendrais même mieux le pourquoi, je suis déjà si grave à voir comme ça.
A cette heure là même le ciel me demandera de m’y préparer au plus tôt sans armes ni bagages.
Putain la poisse le Jérémie.
Din ch’Nord, un di nin ach’teur, un dit maintenant. Car nous sommes éduqués afin de répondre à chaque demande d’un humain quel qu’il soit et quelque soit sa condition.
Cette solidarité s’explique par le terrain industriel qui fut le notre et largement exploité.
Toute religion étant individualiste, chacun comprendra que cette domination n’est plus acceptée et donnera bientôt des conflits régionaux tout à fait normaux et salutaires du fait de notre laïcité.
US, go home.
Bonjour à tous
J’allais mettre en lien un article de Zero Hedge mais Bossuet l’a fait. Cependant j’insiste sur la lecture de l’article en entier car il démontre les mécanismes financiers fous utilisés à Londres.
Voilà ce que produit la dérégulation accouplée à l’avidité et à une certaine intelligence!
l’heure H!
Cordialement
Est-ce que le monde va vers un nouveau Marathon contre l’imperialisme financier, un marathon où Paul Jorion y jouerait le rôle de Miltiade le jeune, préfigurant ainsi la naissance d’une nouvelle démocratie?
🙂 😉
« l’automatisation de plus en plus poussée des productions de biens et de services ont réduit de manière dramatique la place du travail dans l’économie »
Dramatique? Oui, plutot pour la société industrielle capitaliste issue de la machine à vapeur. Ce cher Marx, parlait de la propriété des biens de production.
Les biens de productions n’arretent pas de baisser en cout, et deviennent de plus en plus à la portée de tous. Le portable IBM pourtant ancien dont je me sert à l’instant est plus puissant que les machines IBM des années 60, qui étaient dans les banques, les centres de recherche, ou pour calculer la fusée lunaire Saturn V…
Peut-etre l’avenir c’est la réappropriation des biens de production par l’individu, ce qui serait en effet la mort du systéme de production industriel actuel…
C’est le petit rat dans son terrié qui a survécu aux dinosaures, incapables de s’adapter à une changement de climat brutal…
« Small is beautiful »
Non?
si !
Heure presque H pour Mr Ackermann président du directoire de la Deutshe Bank que l’on a tenté d’assassiner (Voir dépeche AFP, ca tourne en boucle sur les médias d’information allemands).
Donc n’oubliez pas de rappeler à ces têtes surement bien faites, que l’essentiel on ne le fait qu’avec le cœur.
S’ils croient exécuter l’œuvre de Dieu, ce n’est peut être pas toujours avec son assentiment.
Le refoulé revient toujours.
AFP: BERLIN – La lettre piégée contenant un dangereux explosif, adressée au patron de Deutsche Bank, a été revendiquée par une organisation anarchiste de gauche italienne, la FAI «Federazione Anarchica Informale» a indiqué jeudi la police allemande.
Et selon Augsburger Allgemeine, deux autres « enveloppes » explosives auraient également été envoyées.
Pourquoi se soucie-t-on de savoir où va le monde , à HEC ?
Et de quel monde parle -t-on quand on est à HEC ?
Pourquoi y a -t-il de « hautes » études dans ce bas monde ?
Parce que c’est « du sérieux » – tu parles !si ça l’était, le monde ne serait pas ainsi !
Chevènement parle de monnaie commune mais pas (encore) de bancor :
« Une approche responsable en cas de défaut d’un grand pays serait d’avoir prévu et organisé par avance le retour à une monnaie commune utilisable dans les transactions internationales, les devises nationales flottant dans une proportion définie au départ et renégociée périodiquement sur la base de la compétitivité relative des différents pays membres de ce SME-bis. »
Encore un effort !
(ceci dit, il est chaud partisan d’un bon QE des familles, aussi …)
Zébu.
Chevènement est un type de droite.
Je te le rappelle…
La solidarité lui est donc inconnue.
Tout comme pour les « socialistes », d’ailleurs.
Vivement un parti : « social-démocrate-égalitaire-populaire-américain ».
Arg… grillé par le FN.
Depuis que Paul va à HEC, d’autres savent où on va apparemment 🙂
http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20111205.CHA7793/quand-l-ex-patron-de-jerome-kerviel-prevoit-l-apocalypse.html
@fisch
10 milliard de pertes chez UNICREDIT et une déclaration comme celle-là en public, m’est avis qu’il va pas faire long feu dans la banque, ce M. Mustier.
qu’a-t-il à perdre ?
Euh, c’est 20€ l’entrée…quand on voit que des tas de gens font des tas d’évènements à prix libre (donc gratuit pour qui ne veux pas ou ne peux pas et on cherche pas à savoir). S’ils sont pas fichus d’ouvrir grandes les portes nos HECistes, alors, ils ne méritent pas un détour pour essayer de leur faire entendre des trucs inaudibles dans leur monde.
J’attendrai la vidéo en ligne.
« L’heure H – Où va le monde ? »
Il y dans la presse de plus en plus d’évocations de risques de guerre.
On ne peut ignorer certaines nouvelles du moyen orient voire d’orient. Au delà, des analyses géopolitiques plus générales et plus globales montrent de grandes reconfigurations en cours, et des frottements quasi tectoniques.
De grands ensembles étatiques politiques, économiques, financiers, militaires (Otan, Pentagone, etc …) semblent avoir du mal à adopter un comportement cohérent et conséquent. Pensez à un pays ayant fait ces derniers temps l’actualité (sur une ou quelques années), et demandez vous quel « progrès » il a bien pu réellement enregistrer.
Je crois savoir que des guerres se sont déclenchées dans des situations semblables à celles que nous vivons ou que nous nous apprêtons à vivre. Il se pourrait qu’une conflagration majeure, si elle ne nous anéantit pas, soit une solution à la crise, comme pour bien d’autres crises antérieures (la parole est aux historiens).
Nous subissons déjà une guerre économique et financière. En cas de conflit d’une autre nature, je me doute que les intérêts des puissants (hors les politiques) sont déjà placés de tous les « bon » côtés ; est-ce que ce pourrait être un frein ?
Je me demande si on pourrait « mimer » une guerre, par exemple en produisant à grande cadence des armes, ou de préférence n’importe quoi d’autre, en grande quantité, afin de les détruire (1) à la même cadence. A moins qu’il ne faille aussi et absolument sacrifier nombre de vies humaines …
Note 1 :
– on procédera de préférence à des déconstructions, en vue de recyclage,
– alternativement (mais c’est trop horrible) on pourrait procéder à des redistributions.
L’ Histoire nous enseigne qu’en général lorsque les différences de richesse entre groupe sociaux deviennent insupportables, cela débouche sur des révolutions et des guerres.
Des révolutions car ceux qui bénéficient de la situation ne veulent rien lâcher, voire en veulent plus encore au détriment des plus pauvres.
Et des guerres car lorsque la diplomatie a échoué pour résoudre les conflits d’intérêts entre nations, la solution de facilité pour les classes dominantes, c’est d’envoyer les pauvres de chaque pays se massacrer les uns les autres. Et ce pendant que ces mêmes classes dominantes récoltent les gains procurés par les ventes d’armes.
C’est d’autant plus vrai que maintenant la guerre est quasiment privatisée. Voir ce qui s’est passé aux Etats-Unis ces dernières années pour l’ Afghanistan et l’Irak. Toute une industrie de la sécurité et de la sous-traitance aux armées s’est développée pour le plus grand profit de la classe dirigeante US (politico-financière). De sorte que lorsqu’il y a des catastrophes ou des guerres les bourses montent.
(Paul Valéry)
Depuis six mille ans la guerre
Depuis six mille ans la guerre
Plait aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Les conseils du ciel immense,
Du lys pur, du nid doré,
N’ôtent aucune démence
Du coeur de l’homme effaré.
Les carnages, les victoires,
Voilà notre grand amour ;
Et les multitudes noires
Ont pour grelot le tambour.
La gloire, sous ses chimères
Et sous ses chars triomphants,
Met toutes les pauvres mères
Et tous les petits enfants.
Notre bonheur est farouche ;
C’est de dire : Allons ! mourons !
Et c’est d’avoir à la bouche
La salive des clairons.
L’acier luit, les bivouacs fument ;
Pâles, nous nous déchaînons ;
Les sombres âmes s’allument
Aux lumières des canons.
Et cela pour des altesses
Qui, vous à peine enterrés,
Se feront des politesses
Pendant que vous pourrirez,
Et que, dans le champ funeste,
Les chacals et les oiseaux,
Hideux, iront voir s’il reste
De la chair après vos os !
Aucun peuple ne tolère
Qu’un autre vive à côté ;
Et l’on souffle la colère
Dans notre imbécillité.
C’est un Russe ! Egorge, assomme.
Un Croate ! Feu roulant.
C’est juste. Pourquoi cet homme
Avait-il un habit blanc ?
Celui-ci, je le supprime
Et m’en vais, le coeur serein,
Puisqu’il a commis le crime
De naître à droite du Rhin.
Rosbach ! Waterloo ! Vengeance !
L’homme, ivre d’un affreux bruit,
N’a plus d’autre intelligence
Que le massacre et la nuit.
On pourrait boire aux fontaines,
Prier dans l’ombre à genoux,
Aimer, songer sous les chênes ;
Tuer son frère est plus doux.
On se hache, on se harponne,
On court par monts et par vaux ;
L’épouvante se cramponne
Du poing aux crins des chevaux.
Et l’aube est là sur la plaine !
Oh ! j’admire, en vérité,
Qu’on puisse avoir de la haine
Quand l’alouette a chanté. »
Victor Hugo
Toujours d’actualité, c’est ce que font les démagogues de tout poil.
Vu que la technique nous a donné les moyens de tout dévaster – par la puissance de destruction de nos arsenaux – à la surface de cette planète, la guerre ne devrait plus être une option pour résoudre nos différents. Si nous le faisons, si nous persistons à n’avoir d’autre intelligence « Que le massacre et la nuit », alors comme disait le grand Albert Einstein:
Il est à noter qu’Albert Einstein, n’était pas très optimiste quant à l’intelligence humaine (l’intelligence collective de l’espèce en tout cas), car il envisageait qu’après le cataclysme les hommes continueraient encore à se battre même avec des pierres.
Pour finir la chanson de Boris Vian « Le petit commerce »
http://www.youtube.com/watch?v=JFbR6QbF90Q
Dans l’espèce de brouhaha du monde on oublie ou passe de façon malheureuse ou malencontreuse à côté de la douceur du désir .
ben oui, un peu au dessus des besoins, ou des envies, des appétits de toutes sortes, le désir est cet appel irrésistible du vivant vers la terre, la terre qui appelle quelque chose, et évidemment en règle générale se concrétise, quelles que soient les formes.
Quand cette douceur n’atteint pas son rêve, les forces contraires se lèvent assez méchamment .
c’est curieux .
bon, le bouddhisme, ou le peu que j’en connaisse, indique qu’il faut se délivrer de son désir, de ses attachements. Je crois au contraire qu’il n’est pas mal de le laisser parler, s’épanouir, et bien le comprendre pour ne pas en être l’esclave . ceci pour ceux qui n’ont pas vocation à s’enterrer dans un monastère , ce qui est le lot commun .
Il y a une dimension Héroïque dans Éros. , forcément par ce qu’il combat en lui pour y voir clair .
Israel contre Iran, l’un avec armes nucléaires, l’autre le pétrole et tous les musulmans de quoi enflammer le monde.
L’auto-destruction, Prends pitié de nous.