Lorsque je dis « 2001 » au début de la vidéo, il s’agit bien évidemment de « 2011 ». Ce n’est pas une vidéo d’archive « prophétique » réalisée 10 ans plus tôt, juste un peu de fatigue !
La vidéo est aussi disponible sur Youtube pour celles et ceux qui rencontrent des difficultés avec Dailymotion
190 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 16 DÉCEMBRE 2011”
Monsieur Jorion,
merci et courage!
Très Cher et Très Respecté Monsieur Jorion,
Le seul problème, c’est que les USA n’accepterons jamais le déclassement du $.
Ils ont fait la guerre pour cela. Et ils referront, c’est une certitude, la guerre pour défendre, et si necessaire pour imposer à nouveau, le statut du $ US.
Très respectueusement.
Bonjour,
@Dimezzano
M. Jorion est bien conscient de tout cela, et c’est d’ailleurs de cela qu’il nous parle lorsqu’il évoque des diversions avec un grand D et l’avantage des solutions simples dans ses précédents billets.
Malheureusement je partage votre avis sur l’inéluctabilité de ces choses, certains évènements récents impliquant un ancien directeur du FMI me confortant dans l’idée que rien ni personne ne doit se mettre en travers de leur route.
En réalité, la naïveté consisterait à croire que la guerre n’a pas déjà commencé. Nous sommes déjà entré dans une guerre larvée depuis des années mais de nature polymorphe : guerre de l’information (de l’image et du numérique), guerre économique, guerre financière et guerre biotechnologique (OGM, biotech, nanotech… ). Les guerres en moyen-orient pour le contrôle des ressources énergétiques ne sont que la partie émergée d’un iceberg dans lequel fonce tout droit le monde entier, tel le Titanic.
Mais l’équipage est trop occupé à rechercher de soi disant dangereux terroristes à bord du bateau pour s’apercevoir de la menace réelle qui se profile droit devant.
Tout faux, Dimzzi !!
Les ricains plongeront avec délices dans le bancor ou son équivalent SI ET SEULEMENT SI CE NOUVEAU SYSTÈME EST PLUS RENTABLE QUE LE PRÉCÉDENT. Ils ne sont plus très loin de le penser.
Pour cela, il leur suffit de se poser quelques questions très simples.
(A droite, les bonnes réponses 🙂
1) Est-ce que j’ai plus à perdre qu’à gagner de le faire ? ==> NON
2) Est-ce que si je ne le fais pas, je vais dans le mur ? ==> OUI
3) Est-ce que si je le fais, j’évite le mur ? ==> OUI
4) Ai-je d’autre alternative ? ==> NON
Au, fait, vous n’aviez pas noté que les ricains se désengageaient des théâtres d’opération parce qu’ils n’ont plus les moyens de les financer ? Vous pensez qu’ils vont y retourner alors qu’ils viennent d’en prendre pendant 10 ans ?
Un nouvel ordre monétaire mondial certes, mais sans thésaurisation possible des monnaies..
Sinon ce sera un jeu de monopoly plus grand, rien de plus ..
Merci Paul
Ménagez-vous un peu plus autant que possible… on a bien besoin de vous.
Vous aviez commencé l’opération « piqûres de rappel ». Je suggère que vous remettiez en ligne la vidéo sur la Grèce où vous aviez dit aux instances européennes d’agir sans tarder. Pour 15 milliards d’euros alors et que sinon on en sera là où nous en sommes aujourd’hui.
Voilà qui doit clore le débat entre prophètes et experts ! Ya pas photo!: vous et quelques autres comme François Leclerc êtes les seuls experts mais, comme vous l’avez déjà dit, pour nos économistes néolibéraux les faits ne comptent pas…
Et tous les hommes politiques que nous avions alerté en ce temps peuvent en témoigner à l’image du sénateur et du député, proche de FH actuellement à qui j’avais transmis l’alerte de Paul.
Merci aussi à Paul pour cette mise au point essentielle, primordiale.
Pas d’excès, le dimanche est jour de repos, de détente pour se ressourcer.
Bonjour Paul,
Soignez-vous bien, votre voix me rappelle en accéléré celle de l’auteur de Socialisme.
Durant le journal de France Culture de mercredi midi : http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-12h30-journal-de-12h30-de-antoine-mercier-2011-12-14
Placer le curseur au temps 7:08. Sont abordés
1 – Le rapport annuel du Conseil économique et social sur l’état de la France. Un exemple : la part des revenus captée par le petit club des français les plus riches – 0,01% de la population – a augmenté de 26% entre 2004 et 2007. La part des revenus de 90% des ménages français a régressé de 1%.
2 – L’Allemagne, statistique officielle : les citoyens les plus pauvres ont vu leur espérance de vie baisser très sensiblement ces 10 dernières années, 2 ans de moins pour la partie Ouest et jusqu’à 4 ans pour la partie Est. Les causes : les mesures d’austérité mises en place par Schröder et le recul du départ à la retraite qui touchent en priorité les plus faibles revenus et ceux qui exercent les emplois les plus pénibles.
Et ce changement monétaire va-t-il se jouer dans les bois bretons ?
(« Breton woods ») ?
Une convocation du gratin de la finance dans les bois de Brocéliande, un beau compte de fée pour démarrer 2012.
ça c’est de la Vannes! ;o)
Pour l’instant, les arbres se sont couchés sous la rafale et barrent la route de la porte du nouveau monde.
Après l’éruptif Québec, La Rochelle se refuse…..Chris d’osti d’tabarnak ! Oh l’est tout’ un symbole !
C’est à quelle adresse de ma belle ville, et à quelle heure qu’il me sera enfin possible de vous offrir décroissant ?
…. Bien qu’les fleurs soyent plus présentables . 🙂
Était-ce nécessaire de sacrer? D’ailleurs, ça ne vous va pas!
Deux-Montagnes Québec
@Iorimera
Voilà se qui arrive quand on sacre maltapropos…… Cré vin diou ! (Altération de sacrés vingt dieux avec aphérèse; L’altération de la prononciation permet d’éviter le blasphème, tout en créant un juron plaisant imitant les anciens jurons par euphémisme.)
J’ai mangé les décroissants aux amendes tout seul. 🙁
J’veux pas d’ces gens-la cheu ma!
Bonjour,
Le mot technologie est l’expression même de la religion de progrès.
La technologie devrait signifier « étude de la technique », comme la biologie est l’étude du vivant. « Technologie » a donc pris la place de technique, parce que le mot semble plus noble, comme « biocarburant » signifie abusivement « carburant issu du végétal « ou «agrocarburant ».
(cf. Jacques Ellul, « le bluff technologique »)
La philosophie décroissance ne rejette pas la technique, elle remet le dieu totalisant technique à sa place.
Il est regrettable que se propagent des fausses idées sur le sujet, colportées par des médias manifestement ignorants et mal intentionnés, aidés par tout ce qui s’amalgame malencontreusement par opportunisme affectif à cette idéologie.
Il est facile de comprendre que dans notre monde d’intégrisme technique, la tentative de pensée décroissance soit « l’homme à abattre » car derrière la célébration technicienne se profile les profits illimités. Ces profits qui font les crises. Autrefois, l’écologie était présenté par les mêmes « démarche baba cool ».
Serge Latouche n’a rien d’un survivaliste. Il gagnerait à être lu, pour au moins se faire une idée.
Amicalement,
Delphin
Je partage complètement votre point de vue ! il faut distinguer en effet la technique, plus généralement les sciences sous-jacentes, de l’utilisation qui en est faite, aussi bien d’un point de vue materiel que politique (à savoir le prétexte du progrès technologique pour justifier n’importe quelle connerie ou n’importe quel profit)
Tout à fait d’accord.
De plus je pense que dans tous ces débats nous passons systématiquement à côté de la question fondamentale : « Vers quoi voulons nous aller ? »
Nous n’avons aucun objectif, nous voulons simplement aller de l’avant.
Aller de l’avant c’est aller où ?
Bien qu’ayant beaucoup de sympathie pour Mr Jorion que je pense sincèrement bien intentionné , je crains que sa compréhension du système et de ses vices ne puisse aboutir au mieux, s’il est écouté, qu’à réparer le vaisseau amiral qui ne va nulle part, mais en faisant des dégâts irréversibles à son environnement.
Si nous déterminions et affirmions nos objectifs, peut-être pourrions nous alors créer les outils adaptés à leur réalisation.
On ne plante pas des fraises avec une tronçonneuse.
Eh bien justement Ellul explique qu’on ne peut pas distinguer la technique de son usage, parce que la technique fait système (les techniques interagissent les une sur les autres dans un effet de feedback permanent. Par exemple, on est passé du téléphone et du pc au smartphone qui combine les deux, et son usage a un impact sur le fonctionnement de la société avant même qu’on le décèle, différent de celui du pc et du téléphone, ce qui entraîne de nouveaux problèmes et de nouveaux fonctionnement auxquels la technique va répondre).
Il faut bien voir que la technique doit être appréhendée au sens large. Les titres subprimes sont une technique donnée, comme les CDS. Le management est un ensemble de technique.
Conclusion : la technique en tant que système est autonome (même si aucun système n’est jamais clos). L’usage est donc largement inclus par les techniques à notre disposition, techniques qui se modifient et modifient le corps social. Nous sommes donc transformés par les techniques avant de pouvoir y réfléchir et agir dessus, ce qui limite notre capacité à agir.
M. Jorion, quand vous dites qu’il faut simplifier la finance, vous prônez donc la décroissance. Ce qu’il faut retirer à toute technique, c’est son caractère sacré. Il faut se désenvouter de la finance comme du reste (la bourse « qui monte tours », « on n’a jamais rien perdu tant qu’on n’a pas vendu », le nucléaire « abondant, sûr et bon marché », par exemple. Cela ne veut certainement pas dire supprimer la technique et faire régner l’obscurantisme. Ou alors c’est vouloir faire régner l’obscurantisme que de vouloir interdire les CDS nus (par exemple).
à Lharmas et Axel,
La technique et son usage,
Je pense que Jacques Ellul a mis le doigt sur une réalité fondamentale : la quasi totalité de la recherche scientifique et du développement des techniques n’existent que pour qu’il en soit fait usage.
Le détail, si j’ose dire, c’est que, dans le monde qui nous contient, la valeur d’échange, c’est-à-dire le profit, dirige l’usage.
Je vous laisse conclure.
La première chose que j’aie envie de dire, c’est que j’ai trouvé Paul Jorion fatigué. J’espère qu’il trouvera le temps de se reposer pendant ces fêtes. Son travail, sa constance, son authenticité sont remarquables. Paul Jorion a accompli en 2011 un job fantastique. Je n’ai qu’un mot à dire : bravo et chapeau !
Imaginons en 2012 la venue d’un nouveau Bretton Woods. Il ne changera pas les processus moteurs de la dynamique planétaire : science -> technique -> économie -> profit.
Il n’affectera pas le développement de l’informatique, ni les fraudes et le banditisme financier.
Il n’impactera pas le développement de l’intelligence des machines ni leurs performances.
Les mathématiques et la physique continueront d’améliorer les armes.
Les nanotechnonologies, les sciences biologiques, la manipulation de la vie et de l’humain ne seront pas touchés par ce nouvel accord.
Avec ou sans ce nouvel accord, l’humanité, associée au développement de ses machines constituera, volens nolens, un mega-organisme hybride anthropo-bio-informatique-mécanique…d’une complexité inouïe et je me demande ce méga-organisme-mondial apportera plus de prosperité que de misère ou plus de misère que de prosperité.
Au final, et pour faire court, les vraies questions qui se posent à nous aujourd’hui ne sont-elles plus politiques – au sens large – que simplement économique ? Selon moi nous sommes davantage devant une crise politique majeure que d’une grave crise économique. Pas relu.
Un nouveau « Bretton Woods » ne serait-il pas l’acte 1 d’une volonté politique de reprendre la main et de mettre l’économie au pas en insérant une vanne (Vannes ?) entre économie et profit ? Si ce dernier est étranglé, les dérives qui n’ont que le profit comme but, y trouveraient déjà moins leur compte. Il me semble que c’est bien de cela dont nous parle Paul Jorion.
C’est bien cela:
S’il y a une unité de compte du coté de l’économie, comment rendre compte, du coté de la politique, de la multiplicité des intentions si elles en sont?
-Par exemple, du coté de la politique, on entendra fustigé « l’infâme » métissage.
-Tandis que du coté de l’économie, on entendra l’histoire du marché mondial.
Quelque chose ne tourne pas rond, qui ne peut pas tourner rond….
D’accord avec Paul Jorion, l’idée qu’il suit d’une renaissance (ou d’un nouveau départ comme avant l’après- guerre) au moins du coté de l’économie, pour que la politique ne soit pas un vain mot!
Tout le reste n’est que spéculation n’est-il pas?
« La main qui sert est plus haute que la main qui reçoit », j’ai lu ici, fort à propos!
Vous mettez le doigt sur un grand vide……
Non pas politique, mais démocratique.
Les choix politiques ont été fait il y a déjà belle lurette.
Le dernier des Mohicans ne sert plus à rien.
Paul Jorion n’est pas le dernier des Mohicans, il est le premier!
😉
Lisez ou relisez les billets consacrés au bancor, vous découvrirez alors qu’au contraire cela change le cadre. Le développement technique est aujourd’hui orienté par le tout marché capitaliste, avec l’émergence de pôles compétitifs, avec ce que cela implique de destruction de ressources locales et individuelles. Avec le bancor (puis d’autres mesures : interdiction des paris sur les fluctuations de prix, cours de bourse discontinu …) les besoins sociaux peuvent s’inscrire dans une logique, beaucoup moins court-termiste, si bien que les citoyens peuvent reprendre en main ce qui est en train de leur échapper, le temps de vivre. Si il se dégage des possibilités qui n’existent plus aujourd’hui de s’associer et de s’organiser à l’échelle locale, pour inventer, vivre, les produits de consommation tendront à voir leurs caractéristiques les plus nuisibles disparaître.
@Pierre Yves D
J’ ai fait un commentaire a ce sujet dans le billet des F. Leclerc de ce jour. J’aimerais savoir ce que vous en pensez .
Qu’est-ce que le bancor changera à la concurrence interne de chaque pays ? Pas grand chose puisque c’est une monnaie de transactions internationales, ainsi je suppose que rien n’est réglé quant à la compétition, interne et aussi externe, et donc tous les problèmes sont reconduits, bancor ou euro.
Litsztfr
Le bancor à lui tout seul ne résout pas tout, j’ai même indiqué entre parenthèses qu’il doit être accompagné d’autres mesures pour qu’effectivement s’accomplisse une mutation du système.
N’empêche qu’avec le bancor se met en place un système de sanctions qui pénalise les économies tournées vers l’exportation. Un pays ne pourra plus instrumentaliser sa monnaie pour financer ses folies par le reste du monde. Bref, la pression concurrentielle s’amenuisant au niveau international, le rapport de force en interne peut s’affaiblir d’autant libérant un nouvel espace pour des solidarités nouvelles. Les problèmes ne disparaissent pas d’un coup, mais on va vers un rééquilibrage … c’est tout de même un bon début, indispensable, non ?
Sinon, vous voyez quoi à la place ?
@Pierre-Yves D.
Bien une sorte de communisme.. une variation (supportable) du communisme, comme Heinrich Heine et autres Huxley déjà en avaient l’intuition, ou plutôt la crainte, en leurs temps. Pour Heine il ne faisait aucun doute que l’avenir serait communiste, il y avait l’image d’un progrès technique et social allant ensemble vers un dépassement de l’ancienne société… une sorte de d’assomption à la rationalité sur tous les plans, et à ce titre le communisme intégrait cette dimension d’une utopie rationnellement fondée.
Je suis logique : Je vois qu’une entreprise est un système fondamentalement déséquilibré, parce qu’il crée plus d’offre que de demande. C’est ça le problème…. C’est pourquoi je dis que ce n’est pas complexe, le problème tient en 1 ligne.
Mais, il n’y a pas de « mais » après ça. Une entreprise (capitaliste) est un système déséquilibré au regard de l’économie. C’est tout.
Y a-t-il un remède à cela ? Probablement pas, car il est impossible, et on s’y essaie en ce moment même, de rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande, en soutenant la demande.
à Pierre-Yves,
Certes, mais comme la Cité n’existe plus, les citoyens doivent tout reconstruire et d’abord leur Cité, c’est à dire un rapport social entre des personnes qui ne soit pas médiatisé par les marchandises et leurs images.
Par ailleurs, je ne pense pas que ce soit « en train de leur échapper », je pense que tout cela nous l’avons déjà perdu.
Mais ne faut-il pas se perdre pour pouvoir se retrouver ?
@ Lisztfr
Pour moi il est bien évident que la mutation du système équivaut une sortie du capitalisme. (une transition donc vers autre chose, que je n’appellerais pas communisme car celui-ci fait la part trop belle au commun alors qu’il s’agirait plutôt de permettre une meilleur articulation de l’individuel au collectif. Utopie rationnellement fondée en ses principes d’accord, mais pour autant qu’il ne s’agisse pas de rationaliser tous les secteurs de la vie sociale et individuelle sans quoi nous tombons dans une forme de totalitarisme auquel il s’agit justement d’échapper.)
Le rôle social de l’entreprise est donc de facto redéfini. Je pense également indispensable l’introduction d’une réelle démocratie au sein de l’entreprise qui n’existe évidemment pas aujourd’hui. Ne me demandez pas comment cela se fera, tout ce dont je suis sûr c’est que pour que cela puisse se faire il faut changer le cadre général et cela passe l’adoption de nouvelles règles régissant les rapports entre les nations. Après c’est à nous de faire ce qui est en notre pouvoir pour que les choses changent. IL n’y a pas de système clé en main de rechange !
@ Marlowe
Malheureusement ou heureusement nous n’avons pas le choix, tout doit se faire en même temps, et les nouvelles règles du jeu et le changement des rapports sociaux. Les « images » oui, mais celles-ci ne font pas système par elles-mêmes. Les nouveaux rapports sociaux quels qu’ils soient seront portés par une certaine représentation du monde. En ce sens je ne pense pas qu’il puisse y avoir disparition des images en tant que telles. Il y aura toujours médiatisation des rapports sociaux par les images. Il n’est pas possible d’établir une communication entre deux êtres humains sans passer par des représentations, des figures, des images. Je souscris à l’analyse de Debord sur la société du spectacle mais sans faire du concept une hypostase. Le spectaculaire intégré n’a pas et ne peut accomplir complètement son programme, il y a toujours dans notre société des images qui échappent à la logique du système. Les images ont aussi leur dissidence. Un historien de l’art comme Didi Hubermann a très bien étudié cela. Sans quoi les sociétés jamais n’évolueraient, de même Guy Debord n’aurait pu dire ce qu’il a dit. Après tout il a lui-même tourné des films, c’est qu’il pensait pouvoir échapper à la société du spectacle. Bref, les images vont continuer de médier les rapports sociaux, mais différemment, dans le meilleur des cas dans un sens moins aliénant. Ce sera le rôle des institutions que de permettre de nouveaux régimes de circulation des images entre les hommes, avec des institutions pour les produire, les reproduire, les stabiliser et donc permettre de nouveaux rapports sociaux.
@marlowe
« Mais ne faut-il pas se perdre pour pouvoir se retrouver ? »
Tout à fait
à Pierre-Yves,
Tu te doutes que je ne suis pas d’accord avec toi au sujet des images au sens « des rapports sociaux médiatisés par des images ».
Ce pourra être l’objet d’une discussion approfondie qui va intéresser un autre commentateur.
A bientôt.
Le bancor et la monnaie fondante,
Certes une monnaie commune à tous, indépendante des monnaies locales, régionales, nationales ou fédérales, paraît indispensable mais n’est pas suffisante.
Je pense aussi que cette monnaie, comme les autres, ne doit pas pouvoir s’accumuler.
à Pierre-Yves,
Guy Debord et les images.
« Sur le plan des techniques, quand l’image construite et choisie par quelqu’un d’autre est devenue le principal rapport de l’individu au monde qu’auparavant il regardait par lui-même, de chaque endroit où il pouvait aller, on n’ignore évidemment pas que l’image va supporter tout : parce qu’à l’intérieur d’une même image on peut juxtaposer sans contradiction n’importe quoi.(…) »
Commentaires sur la société du spectacle. Gallimard, pages 36 et 37.
Marlowe
Cette citation de Debord confirme tout à fait notre désaccord et va me permettre de préciser celui-ci.
Pour Debord peu importe le contenu des images elles-mêmes, c’est leur existence même en tant qu’elles médiatisent les rapports sociaux qui est la nuisance.
Cette proposition me semble très problématique, car s’il est vrai qu’ »à l’intérieur d’une même image on peut juxtaposer sans contradiction des éléments divers — je garde le « n’importe quoi » pour la suite de mon explication –, cela n’implique pas pour autant que cette image n’ait pour seule pouvoir que d’opacifier le rapport de l’individu au monde, à nos congénères.
Le monde debordien des images est celui des ombres portées au moyen d’un artéfact de la caverne de Platon. Les images produisent sur ceux qui les regardent l’illusion qu’ils ont devant eux la réalité du monde, ce qui fait d’eux des captifs, subjugués qu’ils sont par leur pouvoir, un pouvoir qui n’est que l’effet d’un dispositif technique imaginé par d’autres.
Je soutiens que si les images sont construites par d’autres, néanmoins, en vertu même leur plasticité qui fait que l’on peut sans contradiction y associer des éléments très divers, elles possèdent peu ou prou un pouvoir qui excède leur condition de production.
Autant dire que je conteste l’idée debordienne qu’il y aurait juxtaposition de « n’importe quoi ». Ce que debord nomme un « n’importe quoi » n’est en réalité jamais n’importe quoi. Les images, toutes les images, s’insèrent dans un donné social de nature dynamique, voire conflictuel, aussi les images elles-mêmes peuvent-elles être l’objet d’un conflit des interprétations. Or la façon dont on reçoit et interprète les images, n’est pas arbitraire. L’interprétation que nous en avons se détermine en fonction de ce que nous savons et connaissons individuellement du monde des images circulantes, ce qu’elles doivent à une certaine histoire, de même en rapport à un contexte particulier, celui afférent a ses différents aspects que sont les champs du social, du politique, de l’art, de l’économie. (étant bien entendu que ces différents champs ne sont pas sans rapports les uns avec les autres.)
Voilà pour la façon dont est effectivement appréhendé le « n’importe quoi ». Mais il il y a encore en amont le ce à propos de quoi on interprète. Or ce qui constitue l’image, qui est une synthèse du divers, et non pas une juxtaposition non contradictoire (comme le pense Debord), puisque l’image dans sa matérialité n’est pas de l’ordre du discursif, le discursif n’intervenant qu’en amont lorsqu’il s’agit de l’interpréter, est de nature significative et signifiante. IL y a donc toujours un aspect symptomatique dans une image. Les images ne signifient pas à la manière d’un langage articulé, mais elles font sens. Sens étant ici à comprendre dans son double sens de sensible et de significatif.
Nonobstant, Debord dit tout de même quelque chose d’intéressant du monde des images en régime capitaliste. IL est un fait qu’une quantité envahissante d’images est produite pour ses besoins propres, c’est à dire la production et la circulation des marchandises. Et cela a des effets, et même une grande efficacité. IL y a bien entendu celles de la publicité, mais également toutes celles produites par les industries du divertissement, en passant par le cinéma d’Hollywood, jusqu’à celles des talk-show où bien souvent les propos tenus par les invités servent une rhétorique mise en scène par le dispositif d’une émission et de son animateur plus que l’émission ne sert les dits propos.
Mais, encore une fois, ce ne sont pas les images elles-mêmes qui sont en cause, en tant qu’elles nous empêcheraient de voir le monde comme il est, c’est à dire la production historique d’un certain système, mais un certain type d’institution humaine — ou plus exactement l’absence de l’institution qui humaniserait une économie encore à l’état de nature, qui confère cette efficacité particulière aux images en tant que celles-ci participent d’une certaine cadence infernale qui est propre à la structure du système dans son ensemble.
La preuve en est que dès que l’on fait en quelque sorte un « arrêt sur images », parce que l’on occupe une position sociale qui nous permet d’avoir un rapport décalé à l’image, nous permettant alors de nous extraire du rythme général, où plus simplement pour certaines raisons personnelles liées à notre vécu, il est possible de déceler, y compris dans les images les plus fabriquées du système, les symptômes d’un hiatus, du problématique, ou ce que Roland Barthes nommait la fonction obvie des images.
à Pierre-Yves
Si tu le veux bien, nous poursuivrons notre discussion en d’autres lieux, le détective ayant terminé son enquête.
PS. Il faudrait que tu lises les pages 36 et 37 en totalité
Bien à toi.
Pierre-Yves D. & Lisztfr.
D’accord avec la peur du « communisme », qui structurerait….
Mais cela structure quoi, après tout, tellement cela remonte on ne sait pas trop où, ni quand dans les passés?
Pourquoi faillites et sauts de crises n’existeraient-ils pas « sans failles » et suivant la commodité que s’octroie le système capitaliste pour une engeance faite par ordinaire à un état supportable….?
Les marchés rabâchent les états être insupportables!
On le voit bien…
Mais le temps gouverne:
Cela m’a surpris, au récent décès de mon père, recevoir pour lui une gerbe du PCF…
Il y avait une sorte d’antiquité, mais prégnante solennité.
Mon père n’était que mathématicien, si serviteur en longue lignée de l’état, et formait à priori tous les « algo-rithmiciens »!!!
Il faisait cela sans faillir à cette tâche, que cela conduise aux infâmes destructions, ou pas …,peut-être!
Il avait de quoi être furieux, dans le peut-être, et il l’était!
« Fourbit moi quelque chose à vendre » était l’injonction du commerçant!
Entre intimation et injonction, doit y avoir la vie…
C’est un golden-informaticien qui me dit un jour l’apparition de la technique, comme elle pu l’être avec le simple couteau:
Le couteau taille-t-il en viande vive, en viande morte?
@flamonline
Je suis plus optimiste que vous concernant les mathematiques. Il y a les mathematiques de la maitrise (celle qu’ utilisent les physiciens), de plus en plus inintelligible. Il y a des mathematiques de l’ intelligibilité.
A Basicrabbit,
C’est évident !
@flamonline
La révolution est déjà faite: l’organisation en réseau est meilleure que l’organisation hirerarchique. Il ne reste plus qu’ a en prendre conscience et a en tirer les conséquences politiques. Un proverbe chinois dit: le poisson pourrit par la tête. Il est urgent que la jeunesse, qui a compris qu’on peut très bien s’organiser sans hierararchie prenne la place (je n’ai surtout pas dit le pouvoir) des hiérarques actuels. Sinon je prédis que cette guerre des idées, déjà gagnée par la jeunesse, se termine dans le sang. Mais les anciens ont la sagesse. Ils sont prês de la mort. Pourquoi tiraient- ils surfeurs propres enfants!
Nous sommes a un basculement de l’ histoire. Nous passons d’ une société de conquête, ou une organisation hiérarchique était plus efficace, a une nouvelle organisation. Je fais une prophétie optimiste: le prochain président de la république sera une jeune femme .
» Je fais une prophétie optimiste: le prochain président de la république sera une jeune femme ».
Ouf ! Vous m’avez fait peur sur le coup ! Je suis rassuré……
Étant donné qu’aucune » jeune » femme ne se présente à la magistrature suprême en 2012, il n’ y aura donc personne au poste, si bien sûr on suit votre prophétie « néoféministe ».
Un peu comme en Belgique pendant toute une année. A part le roi, il n’ y a pas eu de gouvernement national ( et personne à la tête de l’ État en voie de dépérissement) pendant plus de 12 mois si je ne m’abuse…
Vous êtes sûr que vos vues sont toujours autant optimistes, du coup ? Je m’interroge… Ne me dites pas que Goldman Sachs va nommer une petite jeunette au commande de la France ?
Iphone en voiture (pas au volant quand même): scusi fautes d’accent et de frappe.
Tout se passera alors par la légitimité des réseaux….
Le contrat…, entre nombreux constitués!
(refondre quand même, à un moment si dépassé, le code civil)
Tandis que la légitimité de l’individu est quasi évidente…
Mais la réunion des individus pour quelconques lynchages pose la limite des réseaux…
Autant que le suicide celle de l’individualité…, mais tellement plus!
Le lynchage, c’est un effet de réseaux patent, c’est l’obstacle important!
Heureusement les effets de réseaux ne sont pas que lynchages…
Mais distinguer quelconque lynchage c’est remettre à plat, en éthique pour réseaux, l’idée de concurrence…
C’est très loin, c’est pas dans les tuyaux, et c’est remise en croyances!
Comment aider nos enfants, petits enfants, leurs vies en leurs réseaux?
D’accord, établir de nouveaux financements par l’hypothèque faite sur une déclaration de réseau, bien mieux que foncière?
Moi oui, une fois oubliées les faveurs du lynchage!
Peu probable à court terme trop d’élections en vue(France et USA en 2012,Allemagne en 2013).Les américains n’accepteront de perdre leur pouvoir qu’au tout dernier moment quand ils n’auront plus le choix soit entre 2015 et 2020.Seul un Lehman 100ème puissance peut accélérer l’agenda.
«On est en train de réamorcer la pompe à récession»
Le PIB français baissera en 2012, prédit l’Insee. Directeur analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Xavier Timbeau met en garde contre la «spirale infernale» austérité-récession.
http://www.liberation.fr/economie/01012378084-on-est-en-train-de-reamorcer-la-pompe-a-recession
@ dissy
« Ce que seule une intervention massive de la BCE peut réussir. »
Encore un qui veut faire tourner la planche à billet.
Réécoutez PJ de ce vendredi, il est clair et définitif sur le sujet.
Et oui, certains écoutent et citent Paul Jorion quand çà les arrangent, mais là, pas de bol, il a clairement dit ce qui était par ailleurs évident : on ne peut pas faire tourner la planche à billet ; c’est dangereux et çà sert à rien, et effectivement les Allemands n’ont rien de « méchants » ; Faut donc arrêter de croire au père noel avec ces histoire d’interventions massives de la BCE ou du FMI ou d’autres Etats etc…il faut réfléchir, innover, être courageux et se mettre à bosser (et aussi arrêter de gueuler sur les chinois, car ils n’en n’ont rien en foutre et donc çà aussi çà sert à rien).
Et quand je pense que certains autres aussi lisent Jorion pour essayer de faire des placements financiers…ah les petits malins (non pas malins Pascal, cretins !!)
« Nous sommes entrés en « dettocratie »…. … « Le courage, ce n’est pas d’annoncer aux peuples comment et pourquoi on va les prendre à la gorge. Le courage politique, c’est de tout faire pour libérer les peuples de la tyrannie des marchés. Le courage politique, c’est le fait de cesser de parler de la « crise de la dette » quand il s’agit d’une crise systémique et de mettre tout en oeuvre dans l’intérêt des peuples et non pas des créanciers ». Lire à ce sujet : http://www.placeaupeuple2012.fr/equateur-le-courage-politique-pour-dire-aux-diktats-des-marches/
Pour le » petit filet de voix » , ne pas parler le matin avant quelques heures , ne boire ni trop chaud ni trop froid et boisson tiède au citron et au miel …
Et pastilles « Homeovox » (si ça existe toujours)…
Mon Père était conférencier, parfois sujet à des extinctions de voix, et il ne jurait que par ça…
(je dis ça, c’est juste pour aider…)
@ pierrot123
Oui, Homeovox existe toujours. Je l’utilise avant chacune de mes interventions publiques.
Activox pas mal aussi
Sans « parler » de Vox-Populi .
Je trouve que Monsieur Jorion dit vrai: il faut un nouveau Bretton Woods, il est grand temps, pour se mettre d’accord sur un nouvel ordre monétaire mondial. L’europe seul ne pourra pulvériser l’avalanche qui se dirige vers nous. Tant ce nouvel modèle ne sera pas défini et mis en oeuvre, les investisseurs achèteront plutôt des biens de valeur, au lieu d’investir dans la production.
Il faudra aussi trouver un commun plan d’action concernant le chômage de masse qui ne reculera pas, car ce fléau est le résultat du progrès technologique, de la mondialisation et de la surpopulation de la planète.
@ Germanicus
Amsterdam, 16 Décembre 2011
Le problème avec l’analyse que vous présentez, est que je n’y suis pas d’accord ni avec la logique que vous présentez ici. Les implications en sont considérables.
Vous dîtes: « le chomage de masse est le résultat du progrès technologique, de la mondialisation et de la surpopulation. »
Je ne suis pas le seul pour vous proposer une autre entrée au terrain.
Le cadre de la production capitaliste contemporaine NECESSITE des « pockets » de pauvreté relative (et absolues), ceux-ci se traduisant en chomage et en « sur »-population, c’est à dire en « sur »-population relative, puisque, relatif à la qualité et à la redistribution oui-ou-non équitable de leurs de moyens de survivre.
Le progrès technogique, évidemment lui-même définit quant au caractère de qualité par le cadre de la production capitaliste contemporaine, tout court est justement et toujours et par définition source de la plus-valeur distribuable.
Deux problèmes alors:
1. Qui définit le cadre de l’économie (maintenant: capitaliste) et alors le caractère du progrès technologique?
2. Comment définir les systèmes de distribution de plus-valeur?
C’est pour cette raison que le prof. Jorion nous a demandé de venir (en max 1.500 mots) avec des contributions à une Constitution de l’Economie.
(Vous me permettez? N’oubliez pas la participation aux décisions…)
Je vous donne le garanti que la grande plupart de nous tous ici au BLOG parviendront à la conclusion du plein emploi, très probablement avec beaucoup plus de temps pour les études et pour la récréation.
Uuummmm, je pense que je connais un candidat pour un petit congé bien mérité: le prof. dr. Paul Jorion et famille.
Je connais encore une belle petite île en Colombie où il n’y a que poissons, plantes et quelques personnes locales aimables et déstressées.
🙂
Bien à vous tous!
Johan Leestemaker
To: Johan Leestemaker
Hello,
merci pour vos objections. Permettez d’abord une remarque: mes commentaires ici ne sont pas des analyses. Je suis en actif qui voltige entre la politique et l’économie, je ne suis donc pas un théoreticien qui passe son temps à faire des analyses.
Je suppose vous faites allusion au rapport récent édité par l’OECDE intitulé « Divided We Stand – Why Inequalitiy Keeps Rising ».
Il est vrai que le chômage est bénéfique pour les employeurs, qui affirment que cela renforce leur compétivité. D’ailleurs le rapport cité fustige en particulier l’Allemagne qui, aussi grâce à ces mesures sociales (diminution des droits des chômeurs et de certaines catégories de salariés) fait un énorme bénéfice sur les marchés asiatiques et ailleurs.
Il serait en effet louable d’approfondir la question car chômage de masse et les déficits des états sont étroitement liés.
En d’autres termes: il faudrait en même temps combattre l’inégalité sociale, plus précisement le dèséquilibre criant en terme de revenus et fortunes.
@ Germanicus,
Merci beaucoup pour votre conclusion que je partage à 100 %.
Mes remarques théoriques se basent sur mon passé de 35 ans d’etudes et de pratiques. Théoriquement je me trouve très proche d’Immanuel Wallerstein, mais encore plus de Giovanni Arrighi, qui nous a quitté malheureusement il y a deux ans.
Beverley Silver, sa femme, nous donne toujours des perspectives superbes quant à ses analyses de distributions de revenus, de capitaux/patrimoines, de pouvoirs et de prises de décisions. Veuillez noter que Beverley Silver, comme son époux Giovanni Arrighi, ont toujours lié directement, c.à.d. au coeur même des entreprises, théorie et pratique. Bien entendu: renforçant les positions des travailleurs, et les supportant dans la ré-conquête des pouvoirs gestionnaires, que les 4 grands (PWC, KPMG, E&Y, Anderson etc) les avaient volés ou qui avaient vendu aux travailleurs qu’il faut des spécialistes en gestion pour gérer des entreprises.
(John Hopkins University, Baltimore, EEUU).
Une autre source très importante de telles études se trouve à Helsinki, Finlande, à l’université des Nations Unies, UNUWIDER (voir http://www.wider.unu.edu/ ).
Bien à vous tous!
Johan Leestemaker
Il faut surtout faire disparaitre l’ordre mondial crée à Bretton Wood, qui fut catastrophique.
Nixon ou pas Nixon, les propositions de J/M.Keynes furent toutes rejetées dés le début.
Un Bretton Woods positif n’a jamais existé!
Il est temps de fiche Bretton Woods dans les poubelles de l’Histoire, comme le pacte de non agression Hitler-Staline.
Créons autre chose…
absolument contre tout ce qui a été dit dans cette vidéo, un ordre monétaire mondial, mondial de quoi ? il y a deux semaines un open bar en dollars à été organisé par qui ? les banques centrales elles sont ou ces banques centrales, dans les pays du nord, les pays dit occidentaux chine comprise c’est fini.
La décroissance bien sur que oui, la terre a été crée il y a des milliards d’années offrant des matières qui ne sont donc pas illimité au mieux réutilisable, de tout façon il n’y en a pas assez pour tout le monde.
Concernant le remplacement du pétrole, le remplacer par des matières de surface, exploitation des champs pour du bio-diesel ou marine vous croyez que les nouveaux maitre du monde, les pays du sud vont les faires pousser chez eux ou chez nous ??
Jolie bouillie…
Que proposez-vous, alors?
Sur terre contrairement à ce qui se dit aujourd’hui et ce que disait le club de Rome en 1970, tout est
réutilisable avec de l’intelligence et de l’énergie,
l’énergie est renouvelable grâce au soleil et à la vie sur des surfaces favorables,
elle est aussi stockable comme les hydrocarbures des algues qui ont produit le pétrole grâce à un processus géologique que l’on peut remplacer par une aquaculture puis un raffinage adapté
2013, d’accord avec rien, ok, mais faites au moins l’effort d’être pas trop en désaccord avec la syntaxe, ma morphologie, la grammaire, l’orthographe, le français quoi. Pis, accessoirement, quant au fond cette fois, en accord avec le sujet du jour…
Je dois en convenir: Le Yeti a raison, à votre lecture, c’est bien le moyen-âge qu’on voit poindre dans un peu plus d’une année…
Le Moyen-Age post-post-moderne ! N’importe quoi ! Vous les voyez où les cadres sociaux ou culturels qui accompagneraient l’émergence de cet âge « néo-médiéval » ou « néo-féodal » ? Du millénarisme ou du catastrophisme pur jus ouais, that’s all.
@ Vigneron
La création de nouveaux espaces territoriaux (com. de com. etc) encadrés par des potentats locaux fort peu démocrates me semble constituer une présomption d’indice d’une possible néo-féodalisation à venir. En tout cas le cadre est prêt.
Non Archao, ça c’est le délire inversé, localo-catastrophiste, à Morlie. Des pseudo-structures administratives locales même associées à des mafias locales ne peuvent constituer un terreau symbolique suffisant pour une régression moyenâgeuse. C’est du même ordre que les visions décroissantistes sur le thème des 100 000 communautés-cités démocratiques et autonomes…
@ arkao :
La féodalité existe déjà et ce depuis les différents mouvements de ‘déconcentration’ et de décentralisation. Depuis la déréliction de l’Etat par applications successives des remèdes néo-libéraux, les préfets ne sont plus que des comtes qui rendent compte au Roi-Président, la rémunération prise sur la bête et les missi dominici en moins, face aux duchés régionaux, lesquels ont pour vassaux les barons départementaux, lesquels ont pour vavasseurs les intercommunaux. Chacun tient son fief du serment d’allégeance qu’ils font à leurs suzerains, ce serment permettant de recevoir l’adoubement pour la lutte des places lors des tournois-élections.
A ce titre, le grand féal que fut Frèche est un exemple en la matière, qui ne reconnaissait comme seul serment celui qu’il prêta à Mitterrand.
Pour couronner l’ensemble, nous avons nos merdiacrates, clercs libéraux qui propagent, urbi et orbi, le catéchisme libéral définit par la Très Sainte Eglise Apostolique de Francfort-sur-le-Main.
Les pouilleux, entre taille, dime, gabelle et autres bans d’austérités redondants ne participent plus depuis longtemps lors des Etats Généraux à la définition des impôts.
On y trafique tout autant la monnaie quant à son ‘juste poids’, ainsi que les défauts souverains.
On y est déjà.
Mais n’empêche …
Tout ceci n’est qu’une féodalité potemkine.
La vraie, la bonne et belle féodalité a ses duchés dans les grandes banques internationales, lesquelles ont pour vassaux les états débiteurs qu’elles créditent (lesquels ont pour vassaux les ‘collectivités territoriales’), banques autour desquelles gravitent des alleus plus ou moins indépendants sous forme de Hedges-Funds, le tout organisé autour de principautés monétaires aux doux noms de Fed, BCE, Bank Of England, le tout sous la coupe de l’empire capitalistique.
Cela EST la féodalité.
L’autre n’est qu’un artefact, mais un artefact ayant néanmoins sa propre réalité.
PS : on a une vision assez ‘objective’ de la féodalité, au travers des emprunts dits ‘toxiques’, fourgués par les duchés bancaires aux vassaux territoriaux, lesquels (sauf les plus grands) font appel à l’Etat-vassal pour les protéger mais lequel n’en pouvant mais, ayant lui-même fort à faire avec celles-ci.
Et les gueux (les ‘citoyens’), de payer.
Quelle est la meilleure preuve du pouvoir de ces féaux et de l’existence, réelle, de cette féodalité ? Simplement qu’ils ont pu échanger un serment de vassalité entre l’Etat et les collectivités territoriales sur la base d’un serment de crédit public par un serment à des banques privées, qui plus est fondé sur des produits financiers dont la logique même est d’être … livrée à l’arbitraire des marchés financiers. L’arbitraire !
Une des causes de la fin de la féodalité fut la volonté de la bourgeoisie de ne plus dépendre de l’arbitraire des seigneurs (ou des seigneurs de leur Roi en Angleterre), en sollicitant des Chartes auprès de leur suzerain, qui permirent au Roi de France de reprendre le terrain perdu sur les grands féaux.
A vu de nez, on devrait alors se situer à la fin du 11ème siècle …
@ Zébu
Toujours un plaisir de vous lire.
Je suis d’accord avec vous sur le constat que nous sommes déjà dans une forme de système qu’on pourrait qualifier de féodal (d’ailleurs, les journalistes ne disent-ils pas en parlant de tel ou tel député maire qu’il retourne dans son fief – pour ceux-là, la fin de la République est déjà actée). Vous conviendrez néanmoins que ce système s’est mis progressivement en place, ou tout du moins accéléré à partir des années 80. Nous serions alors au coeur du processus. Vous êtes plus radical que moi sur le constat. Gare aux foudres de Vigneron.
Pour le reste, l’avenir nous dira s’il y aura une nouvelle accélération dans ce sens, ou pas.
@ Vigneron
Les élus locaux n’ont plus qu’un seul mot en bouche, qu’une antienne qu’ils répètent en boucle: Territoire.
Les SCOT, ça vous dit quelque chose ?
@Arkao.
Pour une fois je vais défendre Vigneron (qui en a bien besoin en ce moment !) .
Je ne sais si j’interprete bien sa pensée , mais par terreau symbolique , je pense qu’il veut dire que plus on va vers des systèmes localisés , de petites dimensions , de territoires proches de l’individu , moins il est facile de faire de gros béneff et qu’une obscénité économique trouvera plus facilement un contrepouvoir pour la freiner sinon la supprimer …
Ca rejoint ma démarche qui promeut la parcellisation. DS un modele morcelé l’agressivité est limité , diluée et inefficace économiquement , puisque ds un local proche , la valorisation de l’individu passe par la réalité de son etre et non par des artefacts ostentatoires .Plus on descend vers les unités de base, moins le stock et la capitalisation est rentable en terme de « valeur » .
P.S. En raison de la période de « retraite » que je m’accorde régulièrement (consacrée à la lecture au coin du feu, sans accès à Internet), je ne pourrai pas poursuivre avec vous ces passionnantes discussions durant les deux semaines à venir (n’allez pas croire que je boude ou que je me défile).
Fait vraiment un temps à attraper la maladie.
Votre voix m’a fait penser, tout le long de la vidéo, que vous aviez là des intonations à la Léon Zitrone, tant le rhume transforme votre élocution.
Coïncidence miraculeuse peut-être, puisque ainsi, avec sorte d’analogie par les formes, se rattache en vos propos une extraordinaire solennité…
D’ailleurs cela le vaut bien!
Je vous souhaite les meilleures parmi les formes.
Et peu importe le filet de citron!
Bonjour Monsieur Jorion,
le nouvel ordre monétaire dont vous parlez suppose t-il une monnaie commune mondiale ?
Je me souviens que le président russe Medvedev avait montré lors du G8 en 2009 un projet de monnaie mondiale, qui supplanterait le dollar comme monnaie de référence. Une monnaie supranationale. Selon vous cette solution est-elle viable ou ne fait-elle que renforcer la crise du libre échange que nous connaissons actuellement.
Merci pour tout ce que vous faites et courage !
En lien l’article du telegraph sur cette monnaie mondiale
http://www.telegraph.co.uk/finance/currency/5796892/Russian-President-Dmitry-Medvedev-pulls-new-world-currency-from-his-pocket.html
Oui, c’est le principe du bancor de John Maynard Keynes, idée que nous soutenons et qui nécessite la mise en place d’une chambre de compensation internationale.
Alors que les médias français relaient cette information : « Fukushima: arrêt à froid décrété »,
une phrase durant le journal de France Inter de ce midi par exemple (après le passage de l’économiste Saint-Etienne, hummm) il faut lire cet article du Mainichi :
(Le journaliste indépendant Tomohiko Suzuki a passé plus d’un mois en tant qu’ouvrier dans la centrale, chapeau bas !)
‘Absolutely no progress being made’ at Fukushima nuke plant, undercover reporter says
Conditions at the Fukushima No. 1 nuclear plant are far worse than its operator or the government has admitted, according to freelance journalist Tomohiko Suzuki, who spent more than a month working undercover at the power station.
« Absolutely no progress is being made » towards the final resolution of the crisis, Suzuki told reporters at a Foreign Correspondents’ Club of Japan news conference on Dec. 15. Suzuki, 55, worked for a Toshiba Corp. subsidiary as a general laborer there from July 13 to Aug. 22, documenting sloppy repair work, companies including plant operator Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) playing fast and loose with their workers’ radiation doses, and a marked concern for appearances over the safety of employees or the public.
For example, the no-entry zones around the plant — the 20-kilometer radius exclusion zone and the extension covering most of the village of Iitate and other municipalities — have more to do with convenience that actual safety, Suzuki says.
« (Nuclear) technology experts I’ve spoken to say that there are people living in areas where no one should be. It’s almost as though they’re living inside a nuclear plant, » says Suzuki. Based on this and his own radiation readings, he believes the 80-kilometer-radius evacuation advisory issued by the United States government after the meltdowns was « about right, » adding that the government probably decided on the current no-go zones to avoid the immense task of evacuating larger cities like Iwaki and Fukushima.
The situation at the plant itself is no better, where he says much of the work is simply « for show, » fraught with corporate jealousies and secretiveness and « completely different » from the « all-Japan » cooperative effort being presented by the government.
« Reactor makers Toshiba and Hitachi (brought in to help resolve the crisis) each have their own technology, and they don’t talk to each other. Toshiba doesn’t tell Hitachi what it’s doing, and Hitachi doesn’t tell Toshiba what it’s doing. »
Meanwhile, despite there being no concrete data on the state of the reactor cores, claims by the government and TEPCO that the disaster is under control and that the reactors are on-schedule for a cold shutdown by the year’s end have promoted a breakneck work schedule, leading to shoddy repairs and habitual disregard for worker safety, he said.
« Working at Fukushima is equivalent to being given an order to die, » Suzuki quoted one nuclear-related company source as saying. He says plant workers regularly manipulate their radiation readings by reversing their dosimeters or putting them in their socks, giving them an extra 10 to 30 minutes on-site before they reach their daily dosage limit. In extreme cases, Suzuki said, workers even leave the radiation meters in their dormitories.
According to Suzuki, TEPCO and the subcontractors at the plant never explicitly tell the workers to take these measures. Instead the workers are simply assigned projects that would be impossible to complete on time without manipulating the dosage numbers, and whether through a sense of duty or fear of being fired, the workers never complain.
Furthermore, the daily radiation screenings are « essentially an act, » with the detector passed too quickly over each worker, while « the line to the buzzer that is supposed to sound when there’s a problem has been cut, » Suzuki said.
Meanwhile much of the work — like road repairs — is purely cosmetic, and projects directly related to cleaning up the crisis such as decontaminating water — which Suzuki was involved in — are rife with cut corners, including the use of plastic piping likely to freeze and crack in the winter.
« We are seeing many problems stemming from the shoddy, rushed work at the power plant, » Suzuki says.
Despite the lack of progress and cavalier attitude to safety, Suzuki claims the cold shutdown schedule has essentially choked off any new ideas. The crisis is officially under control and the budget for dealing with it has been cut drastically, and many Hitachi and Toshiba engineers that have presented new solutions have been told there is simply no money to try them.
In sum, Suzuki says what he saw (and photographed with a pinhole camera hidden in his watch) proves the real work to overcome the Fukushima disaster « is just beginning. » He lost his own inside look at that work after it was discovered he was a journalist, though officially he was fired because his commute to work was too long.
« The Japanese media have turned away from this issue, » he laments, though the story is far from over. (By Robert Irvine, Staff Writer)
A book by Tomohiko Suzuki detailing many of his experiences at the plant and connections between yakuza crime syndicates and the nuclear industry, titled « Yakuza to genpatsu » (the yakuza and nuclear power), was published by Bungei Shunju on Dec. 15.
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/20111216p2a00m0na002000c.html
Déjà qu’en Europe on est pas foutus de faire un Bancor européen, après moult sommets plus décisifs les uns que les autres, alors pour un Bancor mondial…Hum…
On est pas obligé de se sentir foutu ici!
Pas plus que s’obliger à se sentir foutre partout!!
On n’est pas non plus obligés de rêver.
@ fnur…. (le drôle)
Ainsi parlez-vous du rêve, le rêve qui en rien ne vous oblige, pas plus peut-être qu’il ne vous incite, comme avant et ensuite il inciterait, tandis qu’en l’autre il vous remet….,benoîtement, terriblement!
Faut-il rire?
la décroissance ? je suis pour la décroissance des dépenses militaires : près de 40 milliards d’€ dont 7 à côté de chez moi presqu’Ile de Crozon pour « moderniser » les armes nucléaires,
je suis pour la décroissance des emballages inutiles, des besoins crées par les pub, etc…
je suis pour la croissance des salaires et de la culture locale bio et pas chère, je suis pour la croissance des écoles, centre culturel…
la Décroissance en soit ne veut rien dire !!
Le 14 décembre 2008, le président de l’Équateur, Rafael Correa, prenait la décision simple et ferme de ne plus payer la part « illégitime » de la dette publique et de suspendre le remboursement des titres de la dette. Retour sur une réussite politique, sociale et économique.
http://www.placeaupeuple2012.fr/equateur-le-courage-politique-pour-dire-aux-diktats-des-marches/
Mobilisation pour un audit citoyen de la dette publique
http://www.audit-citoyen.org/
la dette c’est chouette !!
http://www.dailymotion.com/video/xmv5ob_la-dette-c-est-chouette_creation?start=0#from=embediframe
Selon LEAP/2020 l’Europe est sur la bonne voie!
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-60-est-disponible-Crise-systemique-globale-USA-2012-2016-Un-pays-insolvable-et-ingouvernable_a8454.html
La « Crise de l’euro » est un leurre agité par la finance anglo-saxonne:
« Cette exigence est d’autant plus forte que les sphères médiatiques et financières sont totalement parasitées par le « leurre » que constitue la « crise de l’Euro », destiné, comme nous le soulignons depuis deux ans, à cacher la gravité de la situation au cœur du système financier mondial, à savoir à Wall Street et à la City. Le retentissant échec de David Cameron à Bruxelles la semaine dernière illustre d’ailleurs l’affolement qui règne au cœur de la finance anglo-saxonne. »
Do you agree guys ?
Il ne changera donc jamais, Franck Banchieri, à enfoncer toujours le même clou des méchants américains ! N’avait-il pas prédit la faillite de la Fed en 2009 ? A trop vouloir jouer les prophètes, avec « son équipe » et « ses recommandations »…
Chacun joue sa carte, lui comme les autres. Ni plus ni moins.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25011
http://www.pauljorion.com/blog/?p=18577
« …La BCE et la Fed ne se contentent pas de partager un statut de sauveur du système financier. Toutes deux ont été amenées à soutenir les Etats, chacune dans son contexte et avec les outils dont elle dispose, car les sorts de tous sont liés. Une dernière similitude importante s’impose entre elles : le gonflement impressionnant de la taille de leur bilan, assorti d’interrogations sur la valeur des actifs qui y ont contribué. Amenant des experts es-banques centrales à s’aventurer en terre inconnue, afin de déterminer si oui ou non une banque centrale peut faire faillite… »
Affirmer et laisser entendre ne sont pas la même chose, je l’accorde.
Se tromper d’heure ne change rien, ces temps-ci…
Ne pas être dupe bien sûr, mais surtout de soi.
Merci pour le boulot.
J’ai l’impression que certains ont de la difficulté à sortir du cadre. 🙂
Bonjour,
Je lis régulièrement les posts de votre site (bravo pour le travail!) mais je suis un peu surpris par votre commentaire concernant LEAP qui me paraît très partial. Leur publication GEAB ne parle pas de « méchants américains » mais de Washington/wall Street ! Ce qui est très différent du peuple américain. D’ailleurs, leur site a une audience mondiale avec 1 à 2 millions de lecteurs aux Etats-Unis. Il suffit d’aller sur les sites publics de mesure de trafic pour constater que LEAP a une audience tout-à-fait inhabituelle aux USA pour un site non américain: comme quoi leur analyses sur les USA trouvent un écho important dans le pays même.
Cela permet de rappeler que quelque soit l’intérêt du blog Jorion, il est uniquement un lieu de débat franco-belge; ce qui réduit quand même pas mal sa capacité à comprendre la complexité d’une crise mondiale. La modestie doit être de mise ici aussi!
Bien à vous
HB
@ Bazaine
Merci de ce tout premier commentaire cher « lecteur régulier ». Il est dommage que seule la mention du Leap vous ait poussé à nous faire profiter de vos lumières, parmi les innombrables sujets autrement plus sérieux traités ici.
Dans votre lecture régulière, il vous a sans doute échappé que le blog de Paul Jorion était disponible en français ET en anglais et qu’il était consulté dans plus de 150 pays.
Cher Monsieur Alexandre,
Je suis surpris de votre réponse car elle n’est pas très factuelle.. En matière d’audience des sites, je me contente de refléter les faits tels qu’on peut les constater sur un site comme Alexa.com (qui classe les sites mondiaux: voir http://www.alexa.com/siteinfo/pauljorion.com# ). Leurs chiffres sont clairs : 93,8% du trafic du site est franco-belge. Le reste du monde : 6,2% sans même un détail des pays, ce qui prouve qu’il est donc marginal partout ailleurs). Je maintient donc que l’indéniable intérêt de ce forum ne doit pas masquer ses limitations notamment qu’il est un forum franco-belge; ce qui impacte son aptitude à saisir la complexité globale de la crise. Et je maintiens aussi que LEAP a une audience aux Etats-Unis qui est au contraire très importante pour un site non US ( http://www.alexa.com/siteinfo/leap2020.eu) et que ce fait cadre mal avec les critiques d’être anti-américains.
Il y a sans aucun doute de nombreuses critiques à faire sur leur travail; mais celle-ci est injustifiée comme le montre les éléments de trafic. Un point c’est tout!
Pour le reste, ça n’est pas moi qui ait créé cette discussion sur LEAP. Mais comme je n’aime pas qu’on m’indique quels sont les sujets « sérieux » auxquels je devrai plutôt m’intéresser, soyez sans crainte je retourne à mon mutisme.
HB
Cher Monsieur Bazaine,
Pas très « factuelle » ma réponse ? Les analyses de Xiti et de Google Analytics, elles sont pas « factuelles » ? Ah, par contre, le vieux site pourri d’Alexa, dont l’indice de fiabilité est inférieur à 50 % et dont le mode de collecte des données repose exclusivement sur les remontées des utilisateurs de l’Alexa toolbar (jamais rencontre une personne qui avait installé ce truc là) qui sont extrapolées à la louche américaine par Alexa, ça c’est du « factuel » que l’on peut exposer pour en remontrer, en faisant assaut d’interprétations pas piquées des hannetons du style « les Américains le lisent, donc ce n’est pas anti-américain » ?
Monsieur le spécialiste du trafic en ligne qui met fin aux discussions avec « un point c’est tout » en se basant sur un site bidon, comment expliquez-vous donc que les « 1 à 2 millions » de visiteurs que vous revendiquez pour le Leap représentent donc MOINS en proportion des utilisateurs du net selon Alexa-côté de la plaque que les 150.000 visiteurs/500.000 visites du blog de Paul Jorion ? Je vous cite les chiffres :
– 0,00355 % pour Paul Jorion sur les 3 derniers mois ;
– 0,00262 % pour Leap sur les 3 derniers mois.
Je vous laisse à vos indignations à géométrie très variable sur les sujets que vous estimerez à l’auto-unanimité de vous-même après concertation individuelle « sérieux », avec les guillemets de rigueur.
Les Grecs craignent la faillite, le soutien au gouvernement s’érode.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/161717/les-grecs-craignent-la-faillite-le-soutien-au-gouvernement-s-erode.html
.. s’hérode : voir Hiper (inflation).
VERS UN NOUVEAU MOYEN-ÂGE
Tout à fait d’accord, Paul : un nouvel ordre monétaire est indispensable. Et je dirais même inévitable. Par mise en défaut inévitable du modèle en cours.
Mon interrogation concerne plutôt l’adjectif accolé à ce projet : un nouvel ordre monétaire « international ».
Je crois, je suis même persuadé, et j’espère encore plus que ce nouvel ordre international ne se mettra JAMAIS en place via les instances dirigeantes actuelles. Quatre raisons :
1/ celles-ci sont totalement dépassées, engluées dans une logique has-been ;
2/ certains refuseront ce changement, à commencer par les États-Unis comme le souligne ci-dessus Dimezzano ;
3/ d’autres, émergents ou cherchant à le devenir, tenteront de profiter de cette refonte pour tenter d’assurer un leadership inacceptable pour les autres ;
4/ si aujourd’hui, l’oligarchie politico-financière défaite trouvait moyen de rétablir une situation compromise, alors nous entrerions dans une longue période de ténèbres totalitaires.
Entre l’Empire romain et la Renaissance, il y eut le Moyen-âge. C’est vers un nouveau Moyen-âge, me semble-t-il que le monde se dirige aujourd’hui.
Ce qui caractérise le Moyen-âge, (je veux dire le premier ), ce n’est pas une longue traversée des ténèbres, comme on voulut longtemps nous le faire accroire, mais une atomisation des pouvoirs. On dirait aujourd’hui une « relocalisation » des pouvoirs.
Celle-ci, dans notre Moyen-âge nouveau, se fera au niveau politique, économique, mais aussi financier. La longue période de troubles que le monde va traverser, verra une atomisation et une relocalisation des ordres monétaires, contraints et forcés.
Cette atomisation et cette relocalisation s’accompagneront hélas d’affrontements entre les différents systèmes en ébauche. Le nouvel ordre international appelé de nos voeux se mettra en place cahin-caha sur fond de conflits.
Combien d’années, de péripéties, pour déboucher sur une nouvelle Renaissance mondialisée ? Tout dépend de la sagesse ou de la folie des hommes.
Mais il n’est pas sûr que la Renaissance mondialisée nouvelle soit si souhaitable que cela. Ce qui caractérisait l’Empire romain et la Renaissance était la centralisation des pouvoirs autour d’oligarchies dominantes, soucieuses d’étendre leur domination sur leurs sujets et leurs voisins.
Aujourd’hui, nous arrivons à la fin d’un autre système mondialisé, celui d’une oligarchie politico-financière au moins aussi décadente que les empereurs romains de l’Antiquité finissante.
On remarquera pour finir que contrairement à ce que prétendent les assoiffés de pouvoirs impériaux, le Moyen-âge fut loin d’être uniquement une période d’obscurantisme.
Il serait bien sûr irresponsable d’idéaliser une telle époque. Mais au moins se préparer sereinement à essayer d’en développer les aspects les plus positifs. Comme celui d’ordres monétaires juxtaposés. Et non internationaux.
Décidément, on parle beaucoup du Moyen Âge ces derniers temps sur le blog de Paul Jorion 😉
On oublie aussi souvent que le Moyen Age, de fait à partir de l’an 1000, fut à l’origine de la première révolution industrielle.
L’Europe se mit à construire en pierre, ce qu’elle n’avait plus fait depuis la chute de l’Empire, 5 siècles plus tot.
Au 19ime siècle, la machine à vapeur nous a fait faire un bond en avant.
Au 11ieme siècle, c’était la force hydraulique, ou le vent.
Plus besoin d’esclaves, ni meme de force animale:
Meunier, tu dors, ton moulin va trop vite…
Si l’on est d’accord avec PJ sur le constant, alors la conséquence logique est a mon sens plus un moyen age qu’un nouvel accord international.
Mais je ne suis pas sur d’etre complétement d’accord avec PJ. Evidemment il y a des fenetres d’opportunité qui se referment, evidemment qu’il y a des décisions qui seraient absolument optimales. Mais, de là a ne pas essayer de faire l’inverse de ce qu’il faudrait, parce qu’on prendrait alors le risque de ne pas améliorer la situation, je ne souscris pas.
Malheureusement, beaucoup de gens a beaucoup d’époque ont postulé soit la refondation, soit rien ; et ils ont souvent rien eu.
Il reste dans le domaine du possible d’avoir des infras financées par de la dette pour relancer … il faut amorcer la pompe dans l’autre sens.
Quand on veut la chaîne et la montre, on a que l’heure…
Bon, ben finalement, en creusant, j’en ai fait un petit billet de mon commentaire : Vers un Moyen Âge post-capitaliste ?
Post très intéressant. Il serait temps que toutes ces contributions rejoignent une même plateforme pour essayer de construire ensemble des réflexions.
Pour une fois je suis en phase avec Héty…sauf pour la fin : La dynamique globalisatrice est inhérente aux civilisations (Meme chez le Navajos)…mais elle n’a pu etre aussi perverse que grace ou a cause de l’énergie gratos …….qui ne pourra plus l’ etre …gratos ..
Donc si une tentative de collage au modèle consumériste-Mondialiste persiste ou veut renaitre ce sera avec des KW humains plus qu’avec du petrole ou du charbon .
@u Yéti
Ah ! Le Moyen-age…
Cette époque bénie où chacun était tenu à sa condition ou à sa terre et où seuls pouvaient se déplacer les clercs, les marchands et les financiers.
Je crois que vous venez de (re)découvrir le rêve du camp d’en face. Est-ce une raison pur s’y soumettre ?
Pourquoi la monétisation entrainerait elle automatiquement de l’hiper inflation?
L’amiral prenait deux p.
Parce qu’elle ne serait pas en rapport avec l’évolution de la richesse créée (bien plus de monnaie créée que de richesse en plus). Paul Jorion en parle dans sa vidéo de la semaine.
Une formule (de base) à connaître: MxV = PxQ
Autrement dit: Masse monétaire x Vitesse de rotation (V de R =croissance) = Prix (inflation) x Quantité (de produits et services)
Cette formule (de Fischer, un économiste de l’entre-deux-guerres), n’est pas proprement dite calculable, mais est une réalité: si on augmente l’un – ou les deux-, des paramêtres d’un côté, l’un des paramêtres de l’autre côté – ou les deux -, augmente, EN PROPORTION.
===> Si on augmente M (la quantité de monnaie en circulation, par la « planche à billets »), sans augmentation proportionnelle de la Quantité de marchandises et services produits, ce seront les prix (l’inflation), qui augmenteront, en proportion…
Cette formule est « basique », mais fort utile à garder en mémoire.
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Irving_Fisher
Le probleme avec cette formule, c’est qu’elle ne tient pas compte du profit spéculatif.
94% de la finance s’auto-entretien sans plus passer par l’industrie: Les prix et la consommation.
16 000 milliards de la Fed dans les banques, et il ne se passe rien du tout selon le BDI (Il parait que l’indice est dépassé, mais je ne le cois pas. Car ce qui nous fait vivre, ce ne sont pas les CDS, mais la production de biens matériels.)
Formidable planche à billet en direction de la finance non?
Ou se trouve l’inflation?
Thèse: L’économie néolibérale a fabriqué le gène Terminator du capitalisme.
La finance désormais, détruit toute richesse, et la monnaie.
La monnaie produite disparait dans le néant!
A force d’etre concentrée, la richesse se transforme en trou noir, d’aprés Einstein…
L’effondrement du capitalisme est comme un effondrement gravitationnel.
A Izarn
Je ne peux pas dire le contraire.
Mais il y a une troisième possibilité à la formule: que si M (la masse monétaire) augmente, V (la croissance) – située du même côté -, diminue, en proportion 😉
Et bizzarement, on serait plutôt pour le moment dans ce cas de figure…
Sans miracle genre fusion ou autre, la fin du pétrole sera catastrophique pour l’humanité. Tenter de remplacer le pétrole par les biocarburants est un rêve irréalisable sans un énorme sacrifice démographique, pas assez de terre. Je ne sais plus dans quel article j’ai lu l’information suivante: Sans pétrole, seul un tiers de la population mondiale actuelle survivrait. Je pense que c’est vrai.
Pour le pétrole la solution est simple:diviser le nombre des consommateurs par deux,multiplierait nos réserves par deux!
Mettons les camions sur les rails comme en Suisse !
Cela fera de considérables économies de pétrole, les camions n’engorgeront plus les routes, les autoroutes ou les » rocades » et nous seront moins asphyxiés.
De plus, il y aura moins de CO2 dégagé dans l’atmosphère et cela remplira les normes en lien avec le réchauffement climatique. Il faut entre 3 & 5 années pour arriver à cet objectif économo-écologique d’avenir . Faisons-le !
Aux armes ,citoyens!
Le réchauffement planétaire du aux activités seraient peut être un mythe:
http://s2.e-monsite.com/2009/12/20/08/resize_550_550//Variation-relative-de-la-temperature-moyenne-.jpg
http://lecons-cdf.revues.org/docannexe/image/205/img-7-small580.jpg
Le thème du réchauffement est une des plus grandioses arnaques de ces 40 dernières années !
Le réchauffement climatique est arrivé tip-top au bon moment pour justifier la nécessité du nucléaire .
Les petits secrets , gardez-les avec soin , les grands seront très bien gardés par l’incrédulité publique (Mac Luhan) Je ne guillemette pas car la citation n’est pas exacte mais le sens est là .
Dans les années 1970 en Angleterre (c’est l’origine de cette histoire de climat , la chambre des lords ayant d’ailleurs commis une enquête , à l’époque , dont la conclusion était qu’il n’y avait rien de probant à propos du réchauffement ) la mère Thatcher , trop contente de pouvoir en finir avec les mineurs ( de charbon) , s’est jetée sur le » réchauffement climatique » comme la vérole sur le bas-clergé breton .
Opération réussie au prix de pas mal de morts quand même …
Puis vint Tchernobyl, annus horribilis , 1986 , coup d’arrêt sur le nucléaire et rebelote sur le réchauffement climatique… On nous pompe l’air … puis plus tard le film de Al Gore et son tissu de conneries … spectacle mondial quand même !
Puis vint Fukushima … et là ça commence à se corser …
Ceci n’empêche pas de penser que le réchauffement est p’têt réel , dans une certaine mesure , comme un développement du climat de la terre , comme une de ces variations mises en évidence par le schéma de AAA , ci-dessus )
Yen aurait encore long à dire mais c’est déjà ça , à la louche !
Décroissance de quoi ?
Si on parle du PIB on sait qu’il n’est pas ou plus une mesure du bonheur d’un peuple, ni même simplement de son efficacité. Alors je ne vois aucun inconvénient à ce qu’il baisse.
Si on parle des prélèvements sur les ressources naturelles non renouvelables , alors oui, sans hésiter. Tôt ou tard cette décroissance nous sera imposée; il vaut mieux l’anticiper et utiliser au mieux ce qui reste dans nos champs de pétrole et nos mines plutôt que de la gaspiller comme nous le faisons aujourd’hui. Je me demande souvent ce que mes petits enfants (l’aînée a 1 an) penseront de notre génération qui a construit et fait voler des dizaines de milliers d’avions pour que les plus riches de la planète passent des vacances au bout du monde. Satisfont – ils un besoin ou un caprice ? pour moi la réponse est simple.
Quand au rôle de la BCE, il ne s’agit bien sur que de faire survivre le système jusqu’à sa refonte qui comportera nécessairement un nouvel ordre monétaire. Et je crois qu’elle peut beaucoup pour cette survie temporaire/.
Bien sûr, l’abus planche à billet mène au désastre. Mais ceux qui demandent une intervention de la BCE espèrent surtout dissuader les marchés de jouer la hausse de taux sur la dette souveraine. Si la BCE laisse entendre qu’elle achètera cette dette quand on taux dépassera, par exemple, 2,50% personne n’espèrera plus voir un taux supérieur. Comme il y actuellement des sommes considérables qui cherchent des placements sûrs en euros, les investisseurs se porteront sur ces dettes et la BCE n’aura quasiment pas à intervenir.
On peut décrire cette situation de deux manière :
Économique Les émetteurs souverains se trouveraient dans une position d’oligopole capable d’imposer son prix : soutenus par la BCE les Etats diraient au marché : vous prenez notre dette à 2,45% ou vous ne la prenez pas !
Mathématique : « l’équation » qui détermine le taux des emprunts d’États admet deux solution : l’une, inférieure à 3%, qui conduit à un régime stable où les dettes sont régulièrement remboursées pendant des années grâce à de nouveaux emprunts; l’autre, très élevée (cf. les taux actuels pour les pays de l’Europe du sud), qui conduit à une divergence; les taux élevés font douter de la qualité de la dette et appellent des taux encore plus élevés pour prendre en compte le risque de défaut. Cette solution conduit donc au défaut comme cela a été dit mainte fois. Le rôle de la BCE est de faire que les marchés choisissent la bonne solution.
Brûlure d’estomac (plutôt que synops pyrrhogaster…), vos « manières de voir » « économiques » ou « mathématiques », franchement… Paul parle de Politique là. De projet politique global, i.e. un nouvel Ordre Monétaire Mondial sans passer par la case TWO WORLD WARS à l’apéro…
Dites qu’il est irénique ou utopiste si ça vous chante, mais encombrer le fil avec ces énièmes considérations « aisément quanitativistes », please, please, please…
@Vigenron
Et vous l’amenez comment le nouvel ordre mondial ? Il faut d’abord s’extraire de l’emprise des marchés financiers et je ne vois pas comment on peut le faire sans récupérer l’émission de monnaie. Une fois la situation stabilisée à l’échelle de l’Union, on lance les propositions. Quand Nixon a fait flotter le dollar, il n’a demandé l’avis de personne. Aujourd’hui l’Union est la première puissance économique mondiale. C’est maintenant ou jamais…
J’ai l’impression que de proposer un nouveau Bretton Wood, aujourd’hui, en 2011, est totalement inenvisageable sans changer nos « Politiques » et leurs « politiques ».
Nous sommes devant un réel problème de démocratie confisquée, notamment en Europe.. N’exprimer que le projet « économique » (régulation mondial de la finance) sans en même temps mettre en avant en parallèle la reconstruction de la démocratie me semble une demie-mesure.
Je crains que l’un ne puisse aller sans l’autre.
Comment penser que ceux qui organisent, imposent l’austérité et se refusent dans les faits à réguler les marchés, pour le plus grand profit de quelques-uns, pourraient s’engager dans la voie d’un nouveau Bretton Wood ?
Il serait intéressant pour tous de ne pas laisser ces 5 derniers paragraphes sans réponse longue , précise et argumentée………..surtout dans un contexte de récession quasi certaine , voire de déflation à terme……
@Pyrogaster
Je suis assez d’accord avec vous. Je ne vois pas comment s’échapper du chantage des marchés sans disposer du pouvoir régalien de frapper monnaie. Les américains ne viendront jamais d’eux-même à la discussion d’un nouveau système monétaire. L’Union peut par un choix unilatéral forcer cette discussion. Mais il faudra pour cela l’outil de la BCE. Paul Jorion a donc raison en disant que la solution de fond , c’est un nouveau système monétaire, mais à mon avis tort en pensant qu’on pourra se passer d’abord d’une action d’un bloc politique pour amener à la discussion…
Il faut sortir du cadre disiez vous lors d’une de vos interviews.
Nous y voilà!!
Le projet d’un nouveau Bretton Wood doit se faire !! Une monnaie unique mondiale, un effacement des dettes et un cadre où solidarité et initiative individuelle ne soit plus opposées mais complémentaire pour tendre vers un monde plus juste.
Pour en savoir plus : glassthink.over-blog.com
Vous oubliez une bonne nouvelle qui j’espère ne dérange personne:
http://fr.news.yahoo.com/la-procédure-darrêt-à-froid-fukushima-été-menée-071820290.html;_ylt=AtFpG39PHuYeg43DO7sN7Jj.fcl_;_ylu=X3oDMTNsNmYzdmNxBG1pdANUb3BTdG9yeSBGUARwa2cDYjI1ZGIxODUtOGY5Yy0zMjMwLWI3ZWMtZTU2YTQzZDVjNDQ2BHBvcwM2BHNlYwN0b3Bfc3RvcnkEdmVyAzVkZWQwNzMwLTI3YmUtMTFlMS05ZmZmLTI0NjY4OGRjMWI4OA–;_ylg=X3oDMTFyaHV1cGw5BGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANhY2N1ZWlsBHB0A3NlY3Rpb25zBHRlc3QD;_ylv=3
Il y a de la part de Tepco et du gouvernement japonais un abus de langage. L’arrêt à froid permet dans une centrale en exploitation de procéder à des opérations de maintenance, ce qui n’est pas le cas. A Fukushima Daiichi, le combustible nucléaire a fondu, créant un corium à 3000° qui a percé les cuves et se trouverait au fond de l’enceinte de confinement de trois réacteurs, selon des calculs car il est strictement impossible de s’y rendre en raison de la radioactivité. Toute la communication fait l’impasse sur ce petit aspect des choses !
Et on parle de 30 à 40 ans (!) avant de pouvoir intervenir efficacement…
Moyennant quoi : « tout est sous contrôle »…Tu parles Charles!….
Oui mais pourquoi il n’y a pas eu de réaction en chaine genre Hiroshima ? Rappel, il n’y avait dans cette bombe à fission, que la masse critique de 6 kg d’uranium, or là c’est des tonnes de choses, et sans modérateur.
>Listz
Parce que l’uranium que l’on utilise dans les centrales n’est pas enrichi à 80% comme pour les armes nucléaires.
Daiichi génère 10.000 tonnes de liquide radioactif par mois, sans compter les tonnes qui fuient des tranchées fissurées vers les nappes phréatiques…et il n’y a pas encore de fin en vue.
D’après les experts, des milliers de personnes devront être appelées à travailler sur le site, pendant une trentaine d’années au moins, jusqu’à ce que tout le combustible puisse être enlevé et la centrale démantelée. (The Wall Sreet Journal)
Il faudra ensuite compter 240.000 ans jusqu’à ce que la nappe phréatique de Fukushima Daiichi retrouve à peu près son état initial (http://fairewinds.com/updates).
Cette planète viable de nos ancêtres, nous l’empruntons en fait à ceux qui nous suivent, à nos enfants, pensons-y tant qu’il est temps.
à quelqu’un,
Sans rapport, en apparence, mais quand même et toujours à propos des enfants, du monde que nous allons leur laisser et du type d’enfants que nous allons laisser à ce monde, comme disait Jaime Semprun dans le livre L’abîme se repeuple (Editions de l’Encyclopédie des nuisances) :
A lire : les « psychopates » arrivent, un adieu à « l’ère du narcissime »sur
http://palim-psao.over-blog.fr
En ce qui concerne l’enfance , il est interessant de ce pencher sur le caractere NEOTENIQUE de l’espece humaine qui lui a permis de développer la cogntion grace a un retard du ppassage a la maurtité :
http://books.google.fr/books?id=_XIleX2yh7UC&pg=PA18&lpg=PA18&dq=concept+n%C3%A9ot%C3%A9nie&source=bl&ots=_ijxHWWf2e&sig=Q9hzDLHGGw5sZQ6SZFwGUEWZ8RY&hl=fr&sa=X&ei=t9fsToTiCceJhQf8ibndAw&ved=0CGcQ6AEwCQ#v=onepage&q=concept%20n%C3%A9ot%C3%A9nie&f=false
Malgres tout si ce caractere « nidipare » a eu ce coté positif , on observe depuis peu un emballement déviant de celui ci ….. L’absence de maturation arrange tout le monde . Et l’individu qui peut continuer a jouer , ET le système qui obtient des sujets plus assujettis et malléables ..et plus créatifs ……..mais est ce bien sans danger ?
D’accord, cette fois.
Un peu moins sur la création des Eurobonds, car tous les pays d’Europe seraient logés à la même enseigne et les agences de notations ne pourraient plus faire varier les taux pays par pays, en enfonçant encore plus les plus faibles.
Paul, il serait temps de mettre un peu d’ordre à votre pilosité faciale; la Belgique a enfin un gouvernement!
Pour un nouveau ‘Breton Woods » il faudrait que certaines conditions, existantes en 1945, soient historiquement réunies:
1) Une puissance mondiale archi dominante incontestable et incontestée (USA en 1945);
2) Un monde à reconstruire avec un réel potentiel (Europe en 1945);
3) Un investissement fort de (1) dans (2) symétriquement profitable (Plan Marshall en 1945).
Je ne vois pas ces conditions encore réunies.
Et de plus EOLE, il faudrait ressusciter les morts et rendre aux victimes, donc les descendants ainsi qu’a tous les laissés pour solde de tous comptes ce qui leur appartient de droit…Tout un programme! …Vive Noël, je sens que mes cadeaux arrivent à grands pas.
Quand on parle ici d’un « nouveau Bretton Woods », on tient compte ici, de ce que voulait précisément Keynes – participant à l’établissement de ces accords -, à l’époque: le Bancor (monnaie internationale), ce qui, à l’époque, n’a pas été réalisé.
Un nouvel ordre monétaire mondial est sans aucun doute souhaitable, mais ne faut-il pas aussi un nouvel ordre commercial mondial, dans l’esprit de la charte de la Havane:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_La_Havane
Quoi qu’il en soit, dans l’attente de ce nouveau cadre, il faut bien apurer le passé et pour ce faire on a le choix entre saigner les peuples ou s’attaquer à la rente.
Pour moi le passé ce sont des impôts qui ne sont pas rentrés en temps et en heure, ce ne sont pas des hôpitaux qui ont trop soigné, des profs qui ont trop enseigné, des retraites indument perçues…….. Aussi je pense que « la planche à billets » c’est peut-être (1) la meilleure façon de faire un reset, même si ce n’est pas indolore (je crois que c’est Keynes qui parlait de « l’euthanasie des rentiers et du capital oisif » quand il évoquait cette solution).
(1) C’est un sentiment, pas une conviction et encore moins une certitude