J’étais l’invité de Frédéric Taddéi.
Merci à Dominique Larchey-Wendling pour le montage ci-dessus.
La vidéo de l’émission en intégralité est aussi disponible ici.
*Godot est mort !*
J’étais l’invité de Frédéric Taddéi.
Merci à Dominique Larchey-Wendling pour le montage ci-dessus.
La vidéo de l’émission en intégralité est aussi disponible ici.
@Régis Pasquet Merci de ce plan on ne peut plus sensé… Mais, pour que les citoyen-ne-s assurent « une partie de…
Je propose que l’on offre aux Ukrainiens un missile balistique intercontinental vide et qu’on le balance en plein centre de…
Ah, parce qu’un coup de semonce, ce n’est pas une escalade militaire ? Régulièrement, Poutine rajoute un degré de plus…
@François M Ce qui montre qu’il ne s’agit pas d’une escalade militaire, mais au contraire d’une gesticulation retenue dans une…
Bonjour Régis, il y a du vrai dans v/com. et à son sujet, j’avais écrit, il y a quelques temps,…
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Bonjour Hervey, votre message est plein de bon sens et de sagesse d’ailleurs ancestrale, c’est la terre qui nous apporte…
Bonjour Hervey, votre message est plein de bon sens et de sagesse d’ailleurs ancestrale, c’est la terre qui nous apporte…
Bonjour, cette question/remarque, je me la posais à propos d’une personne qui a emprunté (pour terrains et construction d’une maison),…
Fin du chapitre XI : « un système intelligent se conduit très exactement comme un être humain, puisqu’il s’arrête de parler…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
216 réponses à “FRANCE 3, CE SOIR (OU JAMAIS !), MARDI 13 DÉCEMBRE À 22h40”
Peut-être aura-t-on l’occasion de signaler le jeu malsain des grandes banques et de la nécessité d’agir. Si les politiques ne le font pas, pourquoi ne pas commencer ?
Attac propose un mode d’action très simple, en France comme en Allemagne :
« Pourquoi j’ai changé de banque » :
http://www.attac.org/en/node/2946
« Bank wechseln – Politik verändern »
http://www.attac.de/bankwechsel
Groggy du flux cathodique ,six cafés tu prendrais au Procope ou ailleurs, et tu pourrais écouter, ou pas ,couler le fluide glacial de l’écrin bardé d’ numérique, et va savoir suivre le souffle chaud d’une parole happée dans les vapeurs du volcan des images cadencées. Simple hypothèse. Séquence ?
Princesse évaporée( Murat ) :
http://www.youtube.com/watch?v=ZgPUMALdSro&feature=youtube_gdata_player
Comme d’habitude, Monsieur De Closet distingue à l’intérieur d’un même système, le bon grain de l’ivraie.
Mr Taddei le rend conclusif.
Le système est imparable, s’y distinguent les bons et les mauvais….
Et revoilà l’argument moral: « Ah, si tout le monde était, au moins (encore plus dur!) pensait comme moi…. »
(Le système serait sauvé!)
Quarante et plus quelques années que Mr De Closet détruit les grands esprits, dont Descartes, rien qu’en en délivrant la « séduction » au grand nombre, en la remisant à l’illusion comune, et pourvu qu’elle en reste là!
On l’a bien vu remisant la « science » économique, finalement à la comptabilité….
Je trouve que la deuxième partie de l’émission aurait dû se focaliser sur le sexe des anges plutôt que sur le blasphème 🙂
C’était, paraît-il, la discussion à Constantinople alors que la ville était encerclé par les turcs.
Dans les grands moments, ceux où l’histoire bascule, et où l’homme s’interroge sur son avenir, il fait appel aux dieux?
Je suis prêt à parier que le contenu des médias, ainsi que la nature des débats politiques « mainstream », en ce moment même, sera vu par les historiens du futur comme nous voyons aujourd’hui les discussions byzantines sur le sexe des anges dans Constantinople assiégée…
Je ne parle pas de la seule crise de la dette, comprise comme un évènement spécifique, mais de toutes les menaces qui se profilent simultanément, et qu’il faudrait comprendre de façon systémique.
ée
y atil un moment où l’histoire ne bascule pas ? non , sauf en de rares occasions qui ne sont pas notées dans l’histoire, des moments cools , enfin, presque .
bon, alors ?
alors les hommes ont toujours eu la foi , non ? bonne ou mauvaise, là n’est pas la question . mettons pour la bonne, on est en droit d’y croire. et ceux que ça concerne , ont aussi le droit d’avoir posé leur question et d’avoir eu leur réponse , une réponse en fonction de leur dieu et qui les soutenait dans leur histoire. peu importe la façon .
ce n’est pas simple quand tout est devenu compliqué . il n’y a pas loin de l’homme à son dieu . exactement comme la vie et la mort sont enchevêtrées, si proches l’une de l’autre . d’ailleurs, qu’entend on par mort, si on n’entend pas la vie ?
voilà, les problèmes commencent par là , on passe à côté de la vie .
c’est plus direct , que de faire appel à un Dieu extérieur et supérieur à l’homme . Dont il est dit , à la lecture de tous ces écrits témoins du siècle passé, que Dieu a abandonné les hommes, voire trahi, et s’est montré ignoble en fait ? laissant faire tous ces massacres .
est-ce à cette instance suprême de régler nos problèmes ? de venir, avec une baguette magique anéantir les forces de destructions massives ? ou les masses de productions qui souillent la planète et laissent les gens sur leur faim ?
ou rendre bons les méchants ? faudrait savoir d’abord qui sont ces méchants , ou ces perversions, ce qui pourrit le monde . et encore, cela me semble impossible de pouvoir être juge .
le problème du jugement juste implique de connaitre les causes de A à Z .
non, ce qu’il est possible de dire, c’est quand une porte s’ouvre , il ne faut pas manquer d’y entrer .
Bonjour Mr. Jorion,
Je vous ai vu et écouté tout comme vos interlocuteurs. Vos interventions furent très intéressantes sur tous les sujets évoqués. Toutefois, si je peux me permettre un conseil, essayez de parler plus doucement. Je sais que le temps de parole est compté dans une émission de télé et cela incite à en dire un maximum dans un minimum de temps. Là est le piège, car à vouloir donner plein de détail aussi importants en parlant vite, on perd vite le fil. Vous avez dit des choses trés vraies, de Closet à, à son habitude, monopolisé le temps de parole, tout n’était pas faut mais beaucoup de blabla. Sa force réside dans sa faculté de capter l’attention de son auditoire. Il est donc écouté malgré tout. Sans donner dans le même style (pitié non), pensez à l’impact pédagogique du discours et du débit de parole pour vos prestations télévisuelles ou la cible est une population ne vivant pas dans mêmes sphères.
Merci pour votre conseil, Jef, que j’ai bien noté. Une petite remarque à mon tour, si vous me le permettez. J’ai pu constater, dans les commentaires relatifs à ma performance dans les émissions de radio et de télévision, que les commentateurs qui objectent à la forme : à mon style, se révèlent rapidement, si l’on engage la discussion, des adversaires sur le fond. Vous êtes probablement à ce point de vue une exception.
Amitié= sincérité…
Jef
@ Jef :
Oui, j’ai aussi noté que le débit de Paul augmente en proportion du temps d’intervention disponible : rien à voir avec les autres interventions récentes (je pense à Ars Industrialis par exemple) où le temps long permet d’en maîtriser le débit, de poser naturellement ses idées.
Je crois que c’est ainsi, à la fois pour ce type de média mais aussi pour ce type d’émission et plus particulièrement encore pour une revue de presse, où les thématiques (6 de mémoire) se succèdent, ce qui implique la logique de ‘percussion’ : pour percer un mur de béton, une simple perceuse avec un bon foret n’est parfois pas suffisamment efficace, dans le laps de temps imparti pour se faire et qu’il vaut mieux, dans ce cas là, utiliser une perceuse à percussions, pour faciliter le perçage de neurones (lol) …
J’ajoute qu’à contrario, un débit rapide est plutôt en faveur de Paul pour le coup, pour une raison simple : cela va à contre-effet des sanglots longs des violons de l’austérité qui blessent mon coeur d’une langueur monotone et que joue à longueur d’années De Closets et pas qu’en automne.
Vérité de La Palisse : qu’est-ce qu’on se fait chier, quand on est monotonisé (j’allais ajouter, eu égard à l’âge de De Closets et de ses partisans, quand on n’est pas sonotonisé) !!
Pour le reste, cette émission est ‘compliquée’ à gérer car elle s’adresse à un public assez particulier, à la fois en recherche d’émotions intellectuelles (genre le ‘débat’ sur les ultra-cathos) mais sans non plus être des intellectuels.
De sorte que, lorsque Paul, fort à propos, cite en fin d’émission après la très bonne ‘sortie’ de l’acteur à ses côtés (pardon, j’ai oublié son nom mais c’est parce que j’ai une mémoire de poisson rouge blond) sur le retour de la lutte des classes la citation de Warren Buffet, cette citation tombe pile poil … pour ceux qui connaissent Warren Buffet.
Et De Closets d’en profiter, parce qu’il ‘sent’ médiatiquement qu’il existe une ‘lacune’ sur ce point (ce vieux briscard) pour donner le mot de la fin avec sa précision sur l’identité de Warren Buffet … Car je ne suis pas persuadé que nombre de personnes regardant cette émission connaissent qui est Warren Buffet.
C’est tout le problème donc de ce genre d’émission : on peut y parler de sujets assez spécifiques, qui demandent au public un certain niveau d’écoute mais dès que l’on entre dans les ‘détails’, alors il devient nécessaire sans cesse de préciser … au risque de manquer de temps !!
Forcément casse-gueule, surtout avec De Closets qui monopolise le temps de parole …
Bref, il me semble que le public devrait avoir retenu les idées force suivantes présentées par Paul :
– un moment de refonte du système a été possible fin 2008 (identifié par le discours de Sarkozy)
– depuis, rien n’a été fait si ce n’est des bouts de papiers collants, du scotch, des rustines
– donc tout ceci ne peut que continuer à s’aggraver
– le double quitus de De Closets sur deux points : les investisseurs ne prêtent que s’ils savent qu’ils pourront récupérer leurs mises (avec + ou – de prime de risque) ; les investisseurs n’ont rien à voir avec les spéculateurs
– le retour de la lutte des classes
– faire attention à ce que la réaction émotionnelle des gens ne soit pas utilisée par l’extrême droite
Mais bon, j’ai une mémoire de poisson rouge blond …
Bingo !
De la réduction du ‘coût’ du travail …
« En raison des allégements de charges sur ceux-ci, l’employeur d’un salarié au smic ne paie aujourd’hui que 2 % de cotisation maladie-vieillesse-famille sur les 28,1 % appliqués normalement aux salariés. Les entreprises de moins de 20 salariés en sont même totalement exonérées. Le transfert de ces deux points se traduirait par un gain d’à peine 20 euros environ par mois et par salarié pour l’entreprise. »
Faut savoir qu’en France, grosso modo, on a 30 milliards d’euros par an (oui oui, lisez bien : 30, par an) d’exonérations sociales intégralement compensées (en fait pas si intégralement : 2 à 3 milliards chaque année ne le sont pas, par ‘exception’, ce qui contribue par ailleurs au déficit de la Sécu).
Maintenant, si vous faites le calcul de toutes ces exonérations depuis un bon nombre d’années, vous avez, aussi, en partie, l’explication de l’existence du déficit public en France.
Sans pour autant que tout ce pactole pour les employeurs (i.e., le capital) ne vienne à renforcer la compétitivité des entreprises, notamment face à l’Allemagne.
Et encore moins, sans que cela ne vienne, of course, augmenter les salaires : z’allez tout de même pas croire que ces exonérations servaient à augmenter les salaires, non ?!
La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées … libérales.
Vive les exonérations de cotisations sociales, vie la République et vive la France !!
NB : plus largement, c’est 140 milliards d’euros par an que l’Etat coupe dans ses recettes ou augmente en dépenses.
http://www.liberation.fr/economie/0101616114-quand-l-etat-exonere-c-est-140-milliards-qu-il-perd
http://www.liberation.fr/economie/0101616124-sarkozy-a-multiplie-les-niches
PS : arghhh … Ce post devait être à la suite de celui-ci : http://www.pauljorion.com/blog/?p=31887#comment-270514 (dans le bon fil de l’idée)
« le double quitus de De Closets sur deux points : les investisseurs ne prêtent que s’ils savent qu’ils pourront récupérer leurs mises (avec + ou – de prime de risque) ; les investisseurs n’ont rien à voir avec les spéculateurs »
Sauf que de Closets a raconté une énormité (1ère vidéo @ 16:25) : « Quand les marchés financiers [qu’il qualifie d’investisseurs] augmentent les taux d’intérêt, ce n’est pas la même chose que lorsque les spéculateurs jouent la chute d’un pays [CDS, vente à découvert…]. Il y a les 2 phénomènes qu’il ne faut pas confondre »
Mais non, ces deux phénomènes sont directement liés. Quand un spéculateur vend à découvert, ça fait baisser le cours de l’obligation, ce qui est directement lié au taux d’intérêt qui augmente. Rendement et prix de l’obligation sont en fait la même chose, sous deux formes différentes. Voir Le Prix, p. 248-250.
De même les CDS sont liés au taux. Paul Jorion avait signalé qu’il rédigerait un billet là-dessus…
Moi j’ai percuté à :
1/ « 80% sont allés au 1% ». (sentiment d’injustice)
2/ Il faut sortir du cadre (les gens qui sont dans le cadre ne feront rien pour en sortir) et il faut empêcher que le bord du cadre soit pris par les anti-démocrates,extrémistes en tout genre. mais j’aurais pu me poser la question si je ne venais pas sur ce blog ou n’avait lu Paul Jorion, c’est quoi le cadre.
3/ Warren Buffet « la lutte des classes, c’est nous qui l’avons gagnée » (stupéfaction, mélangée avec de la résignation, de l’incompréhension (mais y a personne qui réagit) et de la révolte).
Par contre j’avais déjà oublié le discours de Toulon. Mais au fait pourquoi serait-il trop tard pour tout changer ?
@ Fujisan :
Oui, tu décris la relation de cause à effet pour un certain type d’outils et d’actions. Mais dans ce que De Closets montrait, c’était plutôt la nature des relations qui importait, afin de bien distinguer deux types différents d’intentions : l’un parie sur le fait que son argent lui reviendra avec un bénéfice, l’autre parie uniquement sur les fluctuations.
Sauf que dans les faits, l’un peut être la figure de l’autre et vice-versa.
@Jef,
« Ce n’est pas le rince-doigt qui fait les mains propres, ni le baise-main qui fait la tendresse. » Léo.
Il m’a semblé tout de mème que De Closets faisait écho aux propos de Paul Jorion, mais il a enfoncé le clou plus fortement pour le grand public, que Paul, qui comme nous le connaissons, nuance plus les choses en profondeur.
En ce qui concerne les grands médias télevisuels, journaux etc; je suis convaincu qu’ils refletent un consensus mou sur la crise, comme une large majorité de gens; à savoir que le bateau fui mais ne coulera pas ! Pour eux l’analyse de Paul Jorion reste trop radicale, pas vendable au grand public des J.T. Le mythe de l’homme providentiel pour les élections à venir hante encore les esprits!
Quant on fait l’autruche…………………
@ Jef
Pas vu l’émission, mais me rappelle de la même question avec Védrines.
Pour une émission aussi « live », il faut garder aussi la spontanéité…
donc éviter une technique qui ne serait pas assez naturelle à PJ par exemple.
Il y a aussi le fait de ramasser de l’intérêt de la part d’un public qui n’est pas le public moyen de l’émission, c’est un peu élitiste, mais pour élargir la base du blog, je pense qu’il y a encore de la réserve chez les intellos, du « gisement » pour en extraire plus !
Vous avez changé d’avis sur le cadre, Mr Jorion?
L’émission est en ligne. Vous serez rassuré.
Bonjour,
Il faudrait faire un sort à cette fâcheuse antienne : « Nous avons vécu au-dessus de nos moyens ».
Pour désarçonner l’orateur qui dit cela, lui dire que l’erreur est sans doute dans le « nos », pas tant que ça dans le « moyen ».
Je pense, plus clairement, à l’audit de la dette telle que les partis de gauche y pensent, mais il serait bon d’avoir une ligne de contestation plus « philosophique » de cela.
Des gens en charge de formaliser, gérer, prévoir les entrées et sorties de ces moyens montrent surtout, quand ils disent cela, qu’ils ont œuvré aveuglément dans un cadre qui n’était pas celui qui était narré dans leurs discours officiels.
D’où ma ligne de conduite suggéré : à story-telling, story-telling et demi…
@ Bossuet et Timiota :
Non, à mon sens, il faut s’appuyer dessus.
Pour démontrer que oui da, ‘on’ a bien vécu au-dessus de nos moyens, pour la bonne et simple raison que les dits moyens se sont vu … raccourcir.
En clair, que pour pallier aux politiques de déflation salariale mises en oeuvre dans les années 80 pour lutter contre l’inflation (et donc protéger les épargnants, soit, les rentiers), on a bien évidemment développé le recours au crédit, sans lequel tout ce barnum se serait cassé la gueule vite fait mal fait.
Et que forcément, quand on vit à crédit, il arrive un moment où les sommes dues deviennent vite intolérables, quand elles doivent être remboursées.
Et de déclarer alors : ‘on’ a vécu au-dessus de nos moyens !!!
Mais ‘on’ (faire attention : pas le même ‘on’ 😉 ) a tout fait pour que l’on continue à produire pour vendre et que ce faisant, on devait forcément faire en sorte que ‘l’on’ puisse continuer à acheter.
Au final, ‘on’ en arrive aux subprimes …
Tout ceci n’est rien tant que logique.
Il faut donc au contraire s’appuyer sur ce genre d’antienne et l’utiliser comme un boomerang.
Ceux qui l’utiliseront ne verront pas le coup venir et s’en prendront plein la tête.
Ehe.
Mmm, zébu, la déflation salariale… surtout sous forme d’inégalité, pas tant que ça dans la moyenne.
D’après Lordon, la part de salaire dans la richesse n’a pas tant baissé que ça. La baisse invoquée de 10% dans beaucoup de diatribes prend pour références des années exceptionnelles (vers 1979 ou 1983 je crois) de quasi 5% sur les années d’avant, ce qui s’explique par l’inertie du système d’indexation des salaires sur l’inflation, si j’ai bonne mémoire. Lordon donne la baisse sur le temps long plutôt à 3-4%, cela déduit.
Question intéressante, qu’il faut de plus savoir décliner sauce grecque, sauce à la menthe, etc. pour contrer un interlocuteur doué en moyenne de quelques neurones…
A vos marques, prêt…
« Question intéressante » = la question de quoi répondre à « au-dessus de nos moyens »
On a surtout vécu au-dessus des moyens de la planète, qui n’en peut plus. Crédits, pour maintenir la croissance, pour créer des emplois…à temps partiel/précaires…On se mort la queue.
@ Timiota :
« C’est donc essentiellement la dégradation des termes de l’échange qui pousse à la hausse, au début des années 80, la part de la rémunération du travail.À partir de 1983, l’écart entre rémunération réelle et productivité, apparu en 1975, se réduit pour s’annuler en quatre ans, sous l’effet notamment de la politique de modération salariale. »
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es323d.pdf
L’étude de l’INSEE a été réalisée juste 10 ans avant le rapport Coti, de la même INSEE et a l’avantage de se projeter quand même sur 37 ans (1960-1997).
Les évolutions sont très nettes : de 58% en 1960 à 69% en 1983 puis chute avec retour au niveau de 1960, en montrant notamment le poids croissant des politiques de l’emploi depuis 1993 sur les exonérations de cotisations sociales, qui viennent réduire la masse salariale. On est bien sur une perte de -10% depuis 1983, dont le gain a été progressivement obtenu en fonction de différents éléments de contexte, notamment les accords de Grenelle, les chocs pétroliers et l’inflation.
Le tournant est très nettement 1983. Pour quelle raison ?
Parce qu’à partir de cette année-là, les salaires ne furent plus indexés sur l’inflation.
Or, si l’inflation fut ‘maîtrisée’ en quelques années, pendant toute cette période, les salaires ont donc subi l’inflation de plein fouet alors qu’ils progressaient auparavant, sous l’effet de l’indexation (logique, puisque l’inflation augmentait).
Il faudrait prolonger cette étude sur les 10 dernières années, avec les mêmes méthodes.
(cf. article de Ruffin, citant Huchon : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507#nh3).
Si on raisonne comme Lordon en termes de temps long et que l’on en retrace des moyennes, on gomme alors toute l’évolution de la question des rapports de forces sociaux dans ce partage de la richesse, rapports de force favorables aux salariés jusqu’en 1983, date à laquelle les politiques de désinflation ont conduit à la désindexation des salaires, à la mise en oeuvre croissante des politiques d’exonération de cotisations sociales et de ‘modération salariale’.
3 ans seulement après le début de la ‘politique de rigueur’, l’inflation est passée de 9,6% à 2,7%, soit quasiment le niveau actuel (+/- 1% depuis 25 ans).
Les salaires, qui ont été ‘modérés’ (chômage de masse aidant), ont donc subi l’érosion de l’inflation brutalement tandis que la rente reprenait des couleurs, avec la chute de l’inflation et le retour à un différentiel taux/inflation positif de manière importante, chose qui ne s’était pas produite en France depuis l’après-guerre de 14-18 (sauf exception des années 30 de dépression), et ce pendant plus de 10 ans (1985-1999) mais à un niveau supérieure à la moyenne longue (>3-4%) :
« Bien que l’inflation fût maîtrisée dès 1985, les taux d’intérêt à long terme demeurèrent élevés jusqu’au milieu des années 1990. C’est seulement après 1995 qu’ils retrouvèrent leur écart moyen (de 3 à 4%) par rapport à l’inflation constaté au 19ème siècle.
Ainsi, alors que les détenteurs d’obligations avaient été accoutumés au 19ème siècle à un rendement décent (compte tenu du faible risque du produit) et à une volatilité faible, la Première Guerre Mondiale ouvrit pour eux une période de 70 ans de rendements faibles (et généralement inférieurs à l’inflation). Dans les années 1990 ils bénéficièrent de la baisse des taux d’intérêt. Enfin, depuis la fin des années 1990, les taux d’intérêt comme l’inflation ont retrouvé leurs faibles niveaux du 19ème siècle (cf. graphique 7). »
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/evolution-prix-immobilier-friggit_cle0c611b.pdf (p.9)
Résultat ?
Depuis la fin des années 90, le partage de la richesse est revenu au même niveau que celui des années 60, soit l’annulation pure et simple des acquis de rapports de forces sociaux obtenus pendant plus de 20 ans en faveur des salaires.
D’abord brutalement, en l’espace de 3 ans.
Puis progressivement, en 10-15 ans, avec un différentiel positif taux/inflation avant que de revenir à la ‘normale’ : celle du ‘rendement décent’ du 19ème siècle.
Retour à l’âge d’or du capitalisme.
Fin de l’histoire, par effet circulaire.
Bonne nuit les petits (épargnants).
Sauf qu’à la fin des années 90, on dérégula tout le binzz et on entra dans l’ère glorieuse de la globalisation financière.
L’inflation tint bon, à son rythme ‘moyen’ demandé (+/-2,5%) et les profits explosèrent, en même temps que la masse des crédits, la part des salaires dans la richesse restant identique (mais avec des disparités croissantes au sein même des salaires).
Puis, tout s’effondra, alors que la part des salaires dans la richesse était restée stable.
C’est donc qu’on avait vécu ‘au-dessus de nos moyens’.
Il n’y avait pas d’autres explications …
Moi je dirai : « les riches ont vécu au-dessus de nos moyens » !
Bonour M Jorion
Le problême dans cette émission c’est que l’on passe rapidement d’un sujet à un autre, souvent très différent sans que le fond puisse être abordé, c’est un peu un café du commerce de bon niveau. Certains invités de qualités dans leur domaine me paraissaient faire de la figuration
J’ai trouvé aussi qu’il y avait trop de sujets traités, du coup rien n’est approfondi.
Lorsque cela devenait intéressant à propos de la crise il a fallu passer à autre chose, Paul a même lâché un : « c’est bien dommage ! »
Les émissions qui font date sont celles où l’enjeu de la discussion est palpable, et cela passe forcément par une certaine dramatisation, qui ne peut être feinte.
Lorsque Paul avait interrogé Woerth alors ministre du budget, et prévoyait l’austérité pour bientôt, s’entendant répondre en substance que c’est de la blague et Paul d’énumérer alors les raisons qui lui font penser que c’est dans la logique d’une certaine politique, l’explication était limpide, percutante, non seulement parce que les arguments s’enchaînaient avec une logique implacable mais aussi parce qu’ils ne faisaient pas que décrire un cours des évènements mais étaient une prise de position nette et tranchée, engagée, l’émotion dans la voix en faisant foi.
Hier soir j’ai eu un peu le sentiment que l’on discutait de la crise assez gentiment comme entre amis sur une terrasse de café. Les arguments n’étaient pas absents mais on ne sentait pas vraiment l’enjeu. Les gros nuages noirs sont en vue, mais on y croit pas encore. Peut-être est-ce une phase transitoire avant le découragement complet comme aujourd’hui en Grèce ou à l’inverse avant le sursaut !
PS. J’ai visionné hier le débat Stiegler-Jorion. C’est à voir, vraiment très intéressant. L’on peut y saisir la quintessence de la pensée joronienne, y entrendre le Paul professeur d’anthropologie, avec des exemples concrets à l’appui tirés notamment de son étude à l’île de Houat, nous parlant de l’importance des structures pour la compréhension des phénomènes sociaux et le rôle de l’individu dans ces structures. Autrement dit le rapport structure – sentiment, notion empruntée à Needham.
J’ai noté : « l’approche structurelle est se représenter les êtres humains à vol d’oiseau, le sentiment, la manière de conceptualiser sa propre place à l’intérieur de ces systèmes…. Le poids des structures sur les individus est négligé. Pas seulement entre les hommes et les institutions, mais aussi vis à vis des objets qui constituent le monde. »
Puisse Taddeï inviter spécialement Paul Jorion pour expliquer ces quelques notions aux téléspectateurs car elle ne sont pas sans importance pour une bonne compréhension du cadre dans lequel se déroule la crise ainsi que son dépassement.
C’est possible de la voir sur Youtube?…
Trop de pépins dans le Dailymotion?…. je trouve aussi!
Seulement un ordi sur cinq relaie Dailymotion chez moi…, un vrai mystère.
Ici, on a tenté de m’expliquer les manœuvres, ….c’est fenêtres impossibles!
J’en profite pour passer une message personnel à Vigneron-Thor.
On aurait besoin de ton marteau magique (le verbe !) pour pêter les murs et les cloisons de la propriété : fais nous un billet, ça urge.
Moi, j’ai plus la force, les chevaux-légers s’épuisent …
Thor-boyau ?
J’espère qu’il ne sera pas Thor-du
http://fr.wikipedia.org/wiki/François_de_Closets
c’est bien ce que je pensai de lui, la bonne génération tout pour ma G.
François de Closets = pére 68garche
Compte-gouttes, le seul qui vaille.
Piéplu, Dubillard
Vous aviez raison hier soir. Moi aussi qui ne suis ni économiste ni politicienne et encore moins diplômée j’étais persuadée en 2008 qu’une nouvelle crise allait se produire dans les 4-5 ans à venir. Et je ne me suis pas trompée. C’est ce qui me fait penser que c’est plus qu’une crise, c’est un besoin de cannibalisme, de boucherie sociale.
Je me demande à quoi servent l’éducation, l’histoire, les témoignages, l’intelligence, la conscience quand on voit que les mêmes causes produisent les mêmes effets, en pire.
Je tremble quand je vois ce beau jeune homme blond aux yeux bleus, avec un beau pull bleu ciel, qui sous sa cape divine cache en réalité ses pulsions sataniques. Combien seront-ils demain ? Et après demain ? Dans les années 30 c’est ce genre de pingouins que hitler plaçait sur les lieux stratégiques en attendant la grande nuit. On connait la suite. Et tout çà pendant que les politiciens de personne faisaient leurs cuisines internes sans rien voir sans rien entendre, payés à ne rien faire.
J’ai beaucoup plus peur de ces intégristes crétins que des autres fous de dieu. Et comme disait Léo Ferré « si dieu existait il faudrait s’en débarrasser ».
Paul Jorion et Cinthia Fleury et autres, ne croyez vous pas que le moment est venu de vous organiser et de vous démarquer de la classe intellectuelle dominante plus terre à terre que terre ? C’est de personnes comme vous que nous avons besoin pour ne pas sombrer dans l’indifférence bestiale dans laquelle on patauge de plus en plus mal. La Grèce se meurt à nos yeux et ce même destin nous attend si on ne réagit pas à temps.
Bonjour Monsieur JORION,
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas posté un commentaire sur votre très bon blog sur la matière économique. Et pourquoi ?
Le désaccord. Evidemment politique. Un désaccord croissant entre vos opinions politiques qui traversent tantôt vos bon textes et les miennes.
Je tiens à vous dire qu’hier j’étais impatient d’entendre vos arguments pour que l’audimat puisse, et ne serait-ce qu’un tout petit peu, s’éclairer sur la sphère économique – et ses quelques, ses nombreux plutocrates.
puis, il est venu un représentant de civitas; et là, votre politique à parler, je le crois. Vous étiez de parfait bord de la pensée unique et droit de l’hommiste.
j’ai été frusté de vos propos. Déçu. Je vous sais plus averti que ça; que d’user de raccourci sur la seconde guerre mondiale.
alors j’ai une question pour vous, une seul – et en espérant recevoir une réponse sincère, c’est-à-dire respectueuse et franche.
Que faites-vous donc des lecteurs, de vos lecteurs fondamentalement, organiquement, temporellement et eternellement patriotes et respublicain, qui ne veulent de l’Europe, de l’Europe de tout court ?
avec tout mon respect
Un jeune rochelais
Du mal à suivre… Sous prétexte que vous voulez pas « de l’Europe tout court », et que vous lisez le blog, il faudrait donc que Paul aille prôner la « bonne » parole régressiste du repli nationaliste sur soi, afin de faire plaisir à toutes les sensibilités ?
Petit florilège : « pensée unique et droit de l’hommiste », « raccourci sur la seconde guerre mondiale », « patriotes »… ne vous fatiguez pas trop, on bien saisi la nature du désaccord « politique » !
Julien Alexandre,
enlevez le on et parlez à la première personne.
Que vient faire le mot nationaliste ici ?
raccourci sur la seconde guerre mondiale, oui; qui étaient les premiers résistants ? les menbres de l’action française; qui étaient les principaux collaborateurs ? les socialistes et les pacifiques -comme vous je dirais si j’étais une très mauvais langue-.
Il faut s’informer avant de venir interpeller importunément les gens Julien Alexandre.
Je ne demande qu’une simple réponse à Monsieur JORION qui, je le répète encore et encore, ma grandement éveillé et instruit (le mot n’est pas trop fort) sur la matière économique de nos temps pauvres.
Si dès qu’une vision est contraire à la votre vous la tournez en dérision et la moquer fortement, et bien je partirai du blog.
Nationaliste, patriote… et révisionniste ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Action_fran%C3%A7aise
Bon vent, et merci de fermer la porte en sortant.
L’Europe, certes, est un sacré progrès. Dommage qu’il soit uniquement néolibéral…
Heureusement, Paul Jorion fait très bien la distinction entre Europe des marchands -devenue aussi peu fréquentable que le nationalisme- et Europe des citoyens!
Je ne conçois pas en quoi s’éloigner d’une Europe fanatico-mercantile, c’est à dire de l’Europe actuelle, serait une régression.
Parce qu’une frange hystérique-débilos de national-fafs s’en réjouirait avec nous?
@ Cyberpipas
Vous aurez noté évidemment que je répondais au « pas d’Europe tout court » et aux caractéristiques dont s’affublait notre commentateur « patriote », par opposition précisément à l’Europe des citoyens que tout oppose à l’Europe des marchands.
Oui à une Europe différente, non à pas d’Europe du tout. Est-ce plus clair ?
Au jeune rochelais. Sont fermées les corderies royales par chez vous, non ? Fabriquent plus de cordes j’veux dire, pasqu’à vous lire on a l’impression qu’il en sort encore des cordes royales de Charentes Maritimes, du genre de celles qui font la trame de votre prose d’apprenti maurrasien…
Et l’Action Française en primo-résistante, moi j’veux bien, mais kikcé qu’a crié
en 40, a inspiré la « révolution nationale » vichyste et fut « l’intellectuel organique » de la collaboration malgré son antigermanisme ? Si ce n’est le Pape et Prophète de l’AF, Maurras soi-même ?
Alors ok, de Gaulle l’a presque absout (Je mets le « t » final moderne pasque ça l’aurait énervé le Maumau de ne pas voir le « s » classique…) avec son célèbre
Il est même allé jusqu’à nous pondre une cinquième République aussi maurrassienne qu’il était humainement possible de l’imaginer, mais quand même…
Alors lisez Maurras plutôt que Jorion si ça vous chante, vous aurez au moins ça en commun avec Proust, mais de grâce,n’oubliez pas ce qu’en disait Gide :
La surdité c’est toujours trop tôt, ok, mais à 19 ans…
Continue de rester dans le cadre mon pote. 😀
Sauvez les citoyens avant les banques !
La crise de la zone euro est une crise bancaire qui a pris la forme d’une série de crises des dettes souveraines. Une crise aggravée par des idées économiques réactionnaires, une architecture défectueuse et un climat politique toxique. Comme la crise américaine, elle est le fruit de politiques de prêts laxistes destinés à des emprunteurs fragiles : le logement en Espagne, l’immobilier commercial en Irlande, le secteur public grec. Les banques européennes ont profité des effets de levier offerts par les actifs toxiques américains.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/12/sauvez-les-citoyens-avant-les-banques_1617474_3232.html
J’ai trouvé de Closet excellent .Le ton dramatique bien à propos, vu le merdier ambiant.Un paul Jorion un peu ramolli de la caisse ,long dans ses phrases ,papillonnant avec ses mains,n’ayant pas la formule du coup de poing.Peut-être la fatigue du colporteur d’idées en fin de soirée.N’est pas tribun qui veut.
Oui, de Closet est un vieux singe des plateaux TV, il est sûrement plus habitué à placer la phrase qui tue au bon moment… cependant on juge la forme ou le fond ?? Fond qui dans cette nouvelle version de l’émission n’a plus guère de place et devient du pur divertissement. Malgré tout Paul Jorion était là, ces 2 ou 3 interventions percutantes, dans des sujets qui lui sont familier ou moins et c’est ça l’important. Les téléspectateurs intéressés pourront poursuivre ici !
C’est aussi mon avis et puis il y avait décidément trop de monde , trop de sujets, trop de divertissements, on étouffait tout de m^me dans cette émission.
Bonsoir,
J’ai trouvé Mr de Closet comme quelqu’un disant, certes avec séduction, tout et son contraire.
Il énonce démagogiquement les excès et les dangers de la rigueur, tout en défendant son idée principale qu’on a vécu au-dessus de nos moyens, qu’il faut honorer coûte que coûte la dette et qu’il n’a a pas d’autre alternative que la rigueur; reprenant à son compte le TINA de Thatcher (There Is No Alternative).
Il est de toute évidence un démagogue falsificateur, qui avance habilement masqué et est en fait un chantre (j’ai hésité entre le « t » et le « c ») de l’ultra-libéralisme.
Les ultra-libéraux qui eux au moins annoncent clairement la couleur méritent quelque respect.
Cordialement.
>Klaki
Les gens qui ont un reste de culture classique appelleraient Monsieur de Closet un Sophiste.
Je crois que le moment le plus intéressant de l’émission est venu de la discussion autour du centrisme.
La thèse que l’historien (je ne me souviens plus de son nom) a exposée au sujet du centrisme est assez intéressante, même si elle peut paraître inexacte.
Quand Paul Jorion faisait remarquer que les centristes étaient en fait des gens de droite, il disait vrai mais omettait de préciser que cette réalité était spécifique au centrisme en Europe occidentale et aux USA depuis l’après-guerre. Les centristes ont préféré s’allier à la droite dans un contexte de guerre froide où ils avaient une peur bleue des communistes. Ils considéraient que s’allier avec les socialistes et les communistes, c’était prendre le risque de se faire bouffer par eux et finalement d’ouvrir démocratiquement la voie à une dictature communiste. Comme fondement philosophique, il y avait l’idée que le communisme stalinien était un totalitarisme et que par conséquent, s’allier avec les communistes relevait du même type d’erreur que le Zentrum avait commise en 1933 en donnant son soutien à Hitler.
Donc les centristes d’après-guerre sont bien dans une logique d’exclusion des extrêmes.
Quand il évoque ces mouvements qui réussissent à puiser aussi bien dans l’extrême-droite que dans l’extrême-gauche, il peut paraître inexact. En fait, la question n’est pas de savoir si les Nazis pourchassaient ou non les membres du parti communiste, mais plutôt de s’interroger sur la nature intrinsèque du nazisme ou de celle du bonapartisme (il ne me vient pas à l’idée ici de les comparer). En fait, ce genre de centrisme ne se manifesterait que dans des périodes troubles voire révolutionnaire où les élites traditionnelles ont échoué, où les clivages au sein de la population semblent irréconciliables. Un moment propice où l’esprit du peuple, atteint de schizophrénie, aliène sa volonté au profit de partis qui souhaitent représenter l’esprit du temps
Peut-être que mettre en exergue le nazisme pour décrire ce type de centrisme est une mauvaise idée voire contre-productif, notamment parce que le nazisme est une expérience fondamentalement criminelle (à moins que l’on suppose que le contexte et les traumatismes de la guerre et de l’après-guerre aient pu rendre criminel le peuple allemand…mais ce serait aller vite en besogne)
Rien à redire, c’est extrémement clair, si j’osais je dirai m^me que Napoléon était au fond un homme de gauche issu du siécle des lumiéres, en ce sens il n’a jamais prêché la guerre totale car il avait plus de considération pour
l’esprit que pour l’épée.
et pour la finance…
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. » Napoléon Bonaparte
Avant de parler du Nazisme, ne faudrait-il pas plutôt parler de National Socialisme? Cela expliquerait cette théorie où les extrêmes se rejoignent, non?
Mis à part cette réflexion, je trouve que l’intervenant qui était le plus clair dans ses propos, et le plus attachant, est le comédien André Wilms.
Et la pire était la philosophe Cynthia Fleury (que je ne connais pas) et dont les propos sur les idées fondatrices de l’Europe m’ont parus bien ineptes. J’ai pas trouvé un gramme de philosophie dans ses propos.
A part cela, ça reste un « talk-show »…
Forget David Cameron’s veto, another eurozone crisis is only weeks away
Leaders in the European Union will not take the measures towards fiscal union that would save their ailing economies.
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/8953775/Forget-David-Camerons-veto-another-eurozone-crisis-is-only-weeks-away.html
Révélateur:
Devinez qui Time Magazine a élu la personalité de l’année…
http://www.time.com/time/person-of-the-year/2011/
Ne laissons plus les banques battre monnaie.
http://www.liberation.fr/economie/01012377211-ne-laissons-plus-les-banques-battre-monnaie
Pendant le pillage la vente continue !
Sur la page de FR3 ou l’on peut voir la vidéo de l’émission, il y a aussi coïncidence juste un peu cynique la pub pour:
iForex
(Ltd. autorisée et régulée par la Commission des titres et des changes de Chypre)
(http://paradis-fiscal.fr/europe/chypre.html)
la République de Chypre est la seule internationalement reconnue. Elle dispose d’un siège à l’ONU et est membre de l’Union européenne (UE). Elle est réputée exercer sa souveraineté sur l’ensemble de l’île cependant elle ne contrôle en pratique que la partie méridionale (environ 50% du territoire, 10% étant contrôlés par la Grande-Bretagne (Wikipédia)
Bref ! À qui profite le crime ?
Le Luxembourg ne veut pas inscrire la « règle d’or » dans la Constitution.
Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, par ailleurs chef de file des ministres des Finances de la zone euro, a déclaré mercredi qu’il ne voulait pas inscrire la « règle d’or » de l’équilibre budgétaire dans la constitution de son pays. Lors du sommet des 8 et 9 mars à Bruxelles, 26 des 27 dirigeants européens, parmi lesquels M. Juncker, se sont mis d’accord pour que cette « règle d’or » –selon laquelle les budgets nationaux doivent être à l’équilibre sur un cycle économique- –, soit introduite dans les systèmes juridiques nationaux « au niveau constitutionnel ou équivalent ». La Cour de justice européenne devra, elle, vérifier la transposition de cette règle au niveau national.
A transmettre à Merkozy.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-12-14/le-luxembourg-ne-veut-pas-inscrire-la-regle-d-or-dans-la-constitution-883783.php
Déclaration de Jean-Claude Juncker relative aux conclusions du Conseil européen
14-12-2011 (et non 14-12-2012, comme dans le lien ci-bas) :
…A cette occasion, il a annoncé qu’il ne souhaitait pas que cette règle soit inscrite dans la Constitution luxembourgeoise, mais dans un texte de loi spéciale qui ne pourra être modifié qu’à la majorité des deux tiers de la Chambre des députés….
http://www.gouvernement.lu/salle_presse/actualite/2011/12-decembre/14-juncker/
on voit d’ici les mesures drastiques que Mr junker envisage d’appliquer au Luxembourg et on imagine les mesures de contrôles inflexibles qui vont être prises à l’encontre du secteur financier luxembourgeois.
Luxembourg : 500000 habitants, le secteur financier représente le quart du PIB et emploie 47000 personnes.
Déclarations de Mr junker
« La solution … n’est pas une solution définitive,…C’est un pas dans la bonne direction »
« Les décisions portant sur la mise en place de sanctions plus automatiques dans le cadre de la procédure de déficit excessif portaient la marque des gouvernements du Benelux. » ( ah oui c’est vrai je crois que la belgique a un gouvernement désormais)
il a également plaidé «pour une implication accrue du secteur bancaire dans la résolution des crises ». (étonnant)
il émet le souhait que la « règle d’or » soit inscrite dans un texte de loi spécial plutôt que dans la constitution. (Pourquoi pas ? dans les conditions générales de banque par exemple)
« l’introduction d’eurobonds aurait pu faire partie de la solution» (on ne perd rien pour attendre car la solution n’est pas définitive)
Et enfin :
« l’Europe dont le poids démographique a fortement diminué aura tout intérêt d’être solidaire. »
Suivons donc les conseils de Mr junker
Marchons et repeuplons l’Europe.
On en reparle quand le Luxembourg fera cinq millions d’habitants.
“Il faut lire Marx sur la finance”
Par François Chesnais
La dite «crise de la dette publique» et celle de nombreuses banques dans la zone euro mettent en lumière l’actualité du Capital de Marx. Il y indiquait que la dette publique est un moyen essentiel «de la capitalisation de la richesse et de l’expropriation des masses» ainsi que de l’essor de la «bancocratie moderne» et des «jeux de la Bourse».
http://alencontre.org/economie/il-faut-lire-marx-sur-la-finance.html
>Charles A
Je vous casse souvent du sucre sur le dos, mais pour une fois je vous plussois! Il faut lire François Chesnais!
Les critiques qui viennent du camp du travail sont plus que bienvenues,
elles sont indispensablesl.
Les autres méritent la critique des armes…
Localisation d’Alternatives de Transition Ecolocale en Réseaux Relationnel Ethique et Coopérant.Je reste persuadé que la clef du rebond planétaire est dans un outil populaire, mondial, solidaire et éthique(application mobile de la puissance de Facebook, de Google et qui rapportera aux UTILISATEURS) , qui groupera la puissance des citoyens, et partagera de façon dynamique les fruits de l’activité humaine , pour qu’ils transforment leur quotidien en une autonomie écolocale solidaire…
1-rassemblement dans une fondation mondiale des consom’acteurs.
2-création et gestion d’un outil de partage.
3-autofinancer et accélérer les transitions ecolocales des foyers.pour tenir une feuille de route impérative, moins de:pollution, de consommation énergétique, de déséquilibre économique et social.Amitiés.Patrick Renald Josset.
Entièrement d’accord avec plusieurs commentateurs. Depuis que l’émission est hebdomadaire les sujets défilent et sont survolés. Hier le temps consacré à la crise a été particulièrement court alors qu’il s’agit du problème essentiel du moment. Reconnaissons à F Tadéï de faire appel à des visions plus diversifiées que les émissions de grandes écoutes ou les différences sont souvent à la marge. Mais après 22 H 30 le risque de provoquer le réflexion et l’esprit critique des spectateurs est moins grand. Je comprends que les intervenants saisissent toutes les occasions et il faut reconnaître que ceux qui sortent des clous, qui ne font pas partie du point de vue formaté sont plus souvent présents … le débat s’ouvre, même timidement. Toujours heureuse de vous voir sur les grandes chaînes quelque soit l’heure.
Bonsoir,
Je n’ai pas vu toute l’émission mais j’ai l’impression qu’il n’y avait personne pour argumenter contre Mrs Jorion et De Closets, ce qui est toujours dommage dans une émission de ce type.
Mais ce n’est pas plus mal, car que peut-on apporter comme arguments objectifs (autres que le constat d’échec, d’incompréhension et d’incompétence) face à des économistes, philosophes, anthropologues et autres gens cultivées (on peut faire de la langue de bois et de la démagogie contre d’autres politiciens qui se prêtent au jeu par intérêt ou par bêtise, ici n’importe quel politicien se serait senti bien inférieur …)
Rien n’a été fait en 2008-2009 et pourtant les Français attendaient des actes et étaient prêts pour un changement de paradygme économique pour conserver le cadre social. Malheureusement on a gardé le cadre économique et on est en train de détruire le cadre social (et on va de toute façon perdre le cadre économique …).
Bref, si nos élites dirigeantes ont ‘raté l’occasion’ en 2008 et si ils continuent à patauger en 2012…On nous distribuera bientôt des brioches… ?
Courage, il existe encore quelques « Incorruptibles » dans ce bas monde ! mais en face, ce n’était pas ce bon vieux Al Capone, mais l’hydre Goldman… alors Tintin avait à faire à rude partie !
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/13/nick-dunbar-ou-tintin-dans-la-finance_1617993_3234.html#ens_id=1569464
http://videos.arte.tv/fr/videos/eliot_ness_contre_al_capone-4298184.html
Eliot Ness né à Chicago de parents norvégiens.
Belgique:
Les syndicats veulent rencontrer le gouvernement Di Rupo. Ils remettent en cause les mesures d’austérité qui pèsent principalement sur les plus démunis. Laissant planer une menace de grève générale.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-12-14/les-syndicats-menacent-de-partir-en-greve-generale-883801.php
Di Rupo à la nage.
http://www.youtube.com/watch?v=4VPDWPuEsmQ
Un très bon billet au sujet de l’austérité sur les plus démunis en Belgique, intitulé « les chômeurs braqués par le gouvernement »: http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5924