Billet invité
Comment s’orienter dans l’opacité d’un système financier ne retrouvant pas son équilibre ? À quels indices se raccrocher pour évaluer sa situation réelle ? Observer les commentateurs papillonner en allant de l’un à l’autre, s’y perdant souvent, renvoie à une autre question : comment confier son destin à un système qui dérape et dont le fonctionnement même vous échappe ?
Tous les taux, indices et notations sont sollicités, mais en pure perte. La bourse joue au yo-yo et ses sautes d’humeur ne sont plus significatives que d’un seul événement : la chute des valeurs financières. Le marché obligataire se tend, obéissant à une tendance lourde, mais l’on sait ses taux biaisés par les interventions des banques centrales. Le gigantesque marché monétaire obéit à des opérations financières obscures. Enfin, les notations des agences sont censées exprimer au mieux les anticipations des marchés, mais elles sont décriées pour cause de prophéties auto-réalisatrices.
Les économistes, quand ils veulent être sérieux, sont à la recherche d’indices donnant la mesure indirecte des phénomènes qu’ils tentent d’appréhender, quand l’information manque ou n’est pas crédible. Du temps où les jeunes pousses de la croissance étaient vainement recherchées, un grand cas était fait du Baltic dry index, qui exprime l’évolution du cours des prix du transport maritime des matières sèches. Afin de déjouer les pièges des statistiques chinoises, considérées comme manipulées et peu crédibles, les chiffres de production de l’énergie électrique sont régulièrement scrutés, donnant faute de mieux une mesure indirecte de l’évolution de l’activité industrielle. Quel analyste n’a pas son indice préféré et ses statistiques révélatrices ?
Mais, quand il s’agit de la finance, c’est une toute autre affaire. Tout le monde est plongé dans le noir et cherche à tâtons à se reconnaître. L’ampleur des dépôts à la BCE effectués par les banques sert de révélateur, de même que le volume des crédits obtenus à prix d’ami. Nous laissant incapables d’évaluer les marchés du shadow banking qui font l’objet de transactions de gré à gré dont les volumes notionnels sont gigantesques, les acteurs pas identifiés et le risque qu’ils représentent incalculable. C’est le cas pour le marché des CDS. En désespoir de cause, nous nous rabattons sur les données fournies parcimonieusement par la Banque des règlements internationaux, par les analyses des banques, ainsi que sur des sources qui n’offrent que des aperçus à la sauvette, comme si l’on regardait par le trou d’une serrure. L’habitude aidant, faut-il s’en satisfaire ?
Avec ces données partielles et estimées, nous ne percevons que les effets secondaires de mystérieux mouvements sous-jacents qui s’apparentent à ceux des plaques tectoniques : quand elles se rapprochent l’une de l’autre, des séismes en résultent. Nous vivons ainsi sur un imprévisible volcan en activité dont il vaudrait mieux s’éloigner, mais comment ? Le fait de devoir utiliser des analogies est significatif du dénuement dans lequel nous nous trouvons, lorsque nous cherchons à expliquer ce que nous n’observons pas.
Dans ce brouillard persistant et entretenu, un indice fait loi : celui des taux du marché obligataire. Car la crise de la dette souveraine met en danger tout l’édifice, comme auparavant l’ont fait les produits financiers issus de la titrisation ou les CDS, censés diluer le risque et qui l’ont au contraire accru. Les obligations d’État sont un point d’appui essentiel pour les acteurs financiers, leurs produits et leurs transactions, mais elles ne sont plus assorties du « risque zéro » qui faisait tout leur charme.
Des signaux rendent compte des dérèglements qui en découlent. Le collatéral, ces actifs apportés en garantie qui permettent au système financier de fonctionner, ne serait plus disponible en quantité suffisante, soit en raison des suspicions des investisseurs échaudés, soit pour cause de qualité insuffisante. Le nombre de transactions successives réalisées avec le même actif aurait diminué (voir le billet de Paul Jorion). Le rendement général du système en serait atteint, en raison de la contraction de l’offre des fonds disponibles, créant une compétition pour s’en procurer, aboutissant immanquablement à une hausse des taux d’intérêt.
On en voit les effets pour les banques, qui éprouvent des difficultés à réaliser leurs programmes de refinancement. Si le risque sur la dette souveraine devait se généraliser, le phénomène s’accroîtrait encore, comparable à un lent étouffement. Si la dette souveraine américaine était touchée, cela aboutirait à la paralysie, puisqu’elle est le référent par excellence du système.
La machine a produit trop de dette, elle est grippée en raison des défauts de paiement dans le secteur hypothécaire, ou qui menacent sur le marché de la dette souveraine. Le roulement de la dette est de plus en plus perturbé. En réaction, les établissements bancaires rencontrent la désaffection des investisseurs, qui craignent que les États ne soient plus en mesure de les aider, ils rencontrent des difficultés à emprunter.
Demander aux États de reprendre le droit chemin est la seule réponse qui est envisagé. Noué, le mécanisme reste infernal. L’espoir est que la dette souveraine puisse rejouer son rôle et que tout reparte comme avant. Une véritable gageure.
140 réponses à “À QUEL SAINT SE VOUER QUAND ON EST ATHÉE ? par François Leclerc”
Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! »
Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé :
« Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions d’euros affluent tous les jours. »
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#!
Nous sommes embarqués dans un grand bateau appelé « ZONE EURO ».
Or, que voyons-nous ?
Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train d’entasser leurs richesses dans des canots de sauvetage.
Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train de fuir le bateau « ZONE EURO », pour aller mettre leurs richesses dans les banques privées suisses : la banque Pictet, la banque Lombard Odier, etc.
Nous voyons les passagers les plus riches qui s’éloignent du bateau « ZONE EURO », et qui mettent à l’abri leur épargne en-dehors de la zone euro.
C’est un signe qui ne trompe pas.
C’est un signe qui montre que le bateau « ZONE EURO » est en train de couler.
Le club privé des supers riches , et quel vocabulaire magique; montée en force, tripler, quadrupler des fortunes en cinq ans, , camper sur des milliards , plus-valus inouies, formidable , énorme profit, se frotter les mains, racheter à tour de bras les noms réputés etc etc ..tous apprécient beaucoup les rives du Léman, ce qui permet au canton de Vaud d’accueillir 49 supersupersuperriches, dont la fortune totale s’élève à 87,4 milliards de francs! Deuxième, Genève, avec 47 membres du club qui pèsent 53,5 milliards. Montant presque identique pour Zurich, mais pour 60 personnes. Quant à Zoug, il est quatrième, avec 15 milliardaires, qui pèsent «seulement» 26,9 milliards « les pauvres » petits derniers.. Pictet qui valait entre 9 et 11 milliards de francs, combien demain??? « » cette année la fortune des 300 superriches a progressé de 23,3% , soit la modique somme de 46 milliards de francs, pour un total de 420 milliards (répartis inégalement, puisque les 101 milliardaires concentrent 83% de cette fortune, dont 20% pour les 7 premiers). Ces 420 milliards, c’est à peu près la totalité des avoirs de toutes les caisses de pension de Suisse, avec lesquels il faudra payer la retraite de quatre millions d’actifs. C’est plus que le PIB helvétique » …..un autre monde ….
Puisque la Suisse attire les capitaux mondiaux et du coup offre un excellent niveau de vie à ses nationaux, on peut se demander …
1- …pourquoi les autres pays font exactement l’inverse
2- …ou alors pourquoi la France ne prend pas des mesures coercitives contre ses émigrés fiscaux qui continuent néanmoins à gagner de l’argent en France .
par exemple pourquoi elle ne pénalise pas très durement ceux qui font évader leurs capitaux en les emprisonnant quand ils reviennent en France, car l’évasion fiscale est extrêmement grave . Elle est responsable des moindres rentrées fiscales, de l’abandon par l’Etat endetté de pans entier de la recherche médicale, de la chute de 75% des budgets sociaux, bref de la misère et de la mort des plus défavorisés en période de crise de l’emploi .
3- …pourquoi les lois françaises permettent aux Français qui ont choisi d’émigrer vers un paradis fiscal de continuer à gagner du fric sur la France. Je pense aussi aux chanteurs et acteurs dont les chansons, les films et les vidéos auxquels ils participent devraient être énormément taxés, (même au téléchargement) vers la France, pour compenser l’évasion fiscale et dissuader leur clientèle . Ce serait d’autant plus dissuasif pour les acteurs et les chanteurs francophones dont la clientèle se trouve essentiellement en France .
Or, la France semble au contraire favoriser ceux qui pratiquent l’évasion fiscale, à croire que ceux qui rédigent les lois aiment cette pratique.
ils en profitent peut etre ??
@Mianne :
Pourquoi ? Solidaité sainte de l’oligarchie qui est aussi une diaspora qui se rit des frontières.( La France comme l’écrasante majorité des états de la planète est gouvernée par des personnes – de gauche ou de droite- faisant partie de cette oligarchie)
@pladao
«
Je crains bien que votre hypothèse ne soit la bonne .
Donc c’est là-bas qu’il faudra aller mendier
Il y aurait une solution pour taxer ces évadés fiscaux, c’est de surimposer leur patrimoine resté en France, appartements parisiens, villas en bord de mer ou à la montagne, châteaux , vignobles réputés etc, etc…..avec, bien sûr, la chasse aux prête-noms….
A quel saint se vouer quand on est athée ?
Après le moyen âge et sa folie religieuse sont venus les temps modernes où la science et la technique étaient là pour remplacer dieu et améliorer la condition humaine, on y a cru d’autant plus avec les fulgurants progrès techniques du XXème, la machine allait libérer l’homme, en fait la machine a surtout libérer encore plus les profits puisqu’il ne fut bientôt plus question d’avoir besoin de main d’œuvre. Les sciences et les techniques qui portaient espérance nous ont trahi au lieu du service du plus grand nombre, elles se sont placés au service d’une minorité, et l’espoir qui ne croit plus ni en Dieu ni en la Science is dead.
SHOW MUST GO ON
En 1900, il fallait 1200 heures de travail pour produire une tonne de blé, aujourd’hui il faut 3 heures…
ET au Canada :
Il s’agit des activités de «banque privée» pour la clientèle fortunée, c’est-à-dire les particuliers ou les ménages à revenus élevés et qui ont aussi plus de 1 million de dollars en actifs investis, en excluant leur résidence.
«Le nombre de ménages fortunés au Canada est en croissance soutenue. Il doublera au-delà d’un million d’ici la fin de la décennie et environ 20% sont au Québec. C’est un marché attrayant mais aussi très concurrentiel»
«Les clients fortunés comptent pour 2% de la clientèle des banques mais pour les deux tiers (66%) des actifs des particuliers. Cette proportion devrait grimper aux trois quarts (75%) des actifs au cours des prochaines années»
La Suisse continue à fonctionner : salaires 2 à 3 fois plus élevés qu’en France et pourtant pays exportateur. Comment font-ils (à part attirer les capitaux étrangers) ? ?
Ah BA, depuis le temps…
Un jour tu auras raison mais seras-tu encore vivant ?
Les riches ont peut être tout simplement peur qu’on leur ponctionne une partie de leur cassette parce que les choses changent et pas dans leur sens. Quand les nazis ont suivi le même chemin c’était effectivement un signe qui ne trompait pas, mais visiblement pas celui de tes rêves…
A quel saint se vouer? A Sainte Rita et/ou à Saint Jude, pour les causes désespérées: d’autant plus si l’on est athée…
Je pencherais pour Saint-Emilion, Saint-Estèphe ou Saint-amour.
Toujours accompagnés par Saint-Marcelin ou Saint-Nectaire.
A ceux qui vont par paire, les doux seins de ma belle.
Et cintre à zibule bien sûr…
http://www.youtube.com/watch?v=vAWFEY6WZFM
Et méfiez vous des faux-amis et faux saints des vrais moines copistes comme des vrais habits et vrais cintres des faux moines copieurs du Bienheureux Francis….
http://www.jepoeme.com/forum/poeme-humour/La_verite_sur_trazibule_le_bienheureux_et_autres_e/349278/1.html
Ouiiii! Et entre amis!
Faisons des stocks de vins!
A quel saint se vouer quand on est athée ? Si l’on n’a pas trop de scrupules, se déclarer saint soi-même, grand gourou, et lancer une nouvelle religion bien lucrative , prêchant la pauvreté par l’abandon de tous les biens des adeptes en votre faveur, et appelée secte jusqu’à ce qu’elle compte un nombre suffisant d’adeptes pour mériter le nom de religion .
Anticipons!
A quel thé se vouer quand on est atteint ?
Au thé tounu ?
Pour le bout du tunnel, à la Saint-Glinglin
Au risque se se montrer malsain ?
Vu l’état de santé mentale actuelle, je propose Sainte Anne et son site web :
http://www.ch-sainte-anne.fr/site/soins/urgences/presentation.html
Stress « Saint Profit »
@ Bruno
Musicalement, c’est de la soupe. De quoi regretter amèrement l’époque Double Pact.
@Julien Alexandre
Je n’ai pas dis que j’aimais: c’était pour le titre lié au nom du « groupe », son seul intérêt!
Pour me faire pardonner?
Quelque chose de très original: un fado (portugais), bien connu « Alfonsina y el Mar« , en version japonaise, style bandonéon/tango, qui a… « du style » 😉
Très beau, mais ce n’est pas un fado ! C’est une zamba argentine, enregistrée pour la première fois par Mercedes Sousa.
Merci pour ces précisions, François: l’ayant dans ma collection de cd de fados, interprété par Cristina Branco, et n’étant pas portugais d’origine, j’ai fait l’erreur!
D’où l’interprétation bandonéon-tango, qui n’est pas absurde, cette chanson étant d’origine sud-américaine.
Pas brésilienne, donc écrit Mercedes Sosa, dite La Negra, de Tucuman
http://www.youtube.com/watch?v=WyOJ-A5iv5I&feature=related
@ Bruno et François
Il s’agit de Mercedes Sosa (par Sousa) :
http://youtu.be/elFfCLa6wNM
@ François :
Puisque l’on parle de saints et que l’on dit toujours qu’il veut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints, une chanson de circonstance donc :
Solo lo pido a dios
Solo le pido a dios
Que el dolor no me sea indiferente
Que la reseca muerte no me encuentre
Vacia y sola sin haber
Hecho lo suficiente
Solo le pido a dios
Que lo injusto no me sea indiferente
Que no me abofeteen la otra mejilla
Despues de que una garra
Me araño la suerte
Solo le pido a dios
Que la guerra
No me sea indiferente
Es un monstruo grande
Y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente
Solo le pido a dios
Que el engaño
No me sea indiferente
Si un traidor
Puede mas que unos cuantos
Esos cuantos no lo olviden facilmente
Solo le pido a dios
Que el futuro
No me sea indiferente
Desahuciado esta el que tiene que marchar
A vivir una cultura diferente
Solo le pido a dios
Que la guerra
No me sea indiferente
Es un monstruo grande
Y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente.
Yo tengo la culpa.
Merci François,
mieux que d’habitude encore, vous donnez la véritable mesure de la « semoule » dans laquelle pédalent allègrement ceux qui sont en charge des « affaires » publiques. Comme les concepts de bien public et de bien commun leurs sont par construction étrangers, nous, insignifiantes variable d’ajustement, avons beaucoup de soucis à nous faire pour l’avenir (proche, trop proche).
de quel avenir parlez vous ?
de celui de vos descendants ou du vôtre ? vous parlez d’avenir ou de destin ?
notre destin sur terre est ce que nous en faisons dans le temps qui nous est imparti, cad pas grand chose et plus on avance et plus on s’en rend compte ( normalement ). les limites de notre libre arbitre sont déterminées par des lois physiques ; le temps qui s’écoule, votre capital génétique, le milieu dans lequel vous êtes nés, j’en passe et des meilleurs mis une chose est certaine : il y a un début et une fin et moi qui ne suis pas athée, même si je ne crois pas au Dieu qu’on essaye de nous vendre depuis longtemps et sous différentes sauces, je crois que de l’autre côté du miroir qui est très proche il y aura un bilan . On fera le point sur la façon dont on a utilisé tout ça et dans quelles mesures on est digne de confiance pour repartir sur d’autres formes de projets.
quand à mon avenir sur terre je sais dèjà ce qu’il sera avec vue éternelle sur le fond d’un cercueil.
Néanmoins, il nous reste la parole et les idées, avec nos questions pour très lentement éveiller nos proches. Cela se distille, peu à peu, et l’effet est de surprise, même si c’est posthume.
On oublie les legs pour la postérité. Soyez éthique dans vos actes, oubliez Dieu, restez à votre hauteur d’homme et montrez les bienfaits d’une âme sans cupidité, sans vanité. Où qui tente chaque jour d’en ajuster les excès.
Dieu vous reconnaitra par vos attitude humble et d’humilité.
Et lisez , et relisez « Tu seras un homme mon fils ».
Bien à vous et à nous.
Fred.
Le vrai nom du bateau « zone euro « d’aprés les Anglois c’est le Titanic ! et l’Angleterre est isolée comme un voyageur ayant manqué le départ de ce magnifique vaisseau ( L’Enfer est pavé de bonnes intentions « ) et seul sur le quai de Southampton !
Qu’ils sont perfides ces Albions! En restant sur le quai, ils vont encore s’en sortir?
Moi je pense qu’on est entrain de se prendre une grande claque et que ce qui va ressortir de tout ça, c’est la nécéssité pour l’homme de revoir son jugement sur sa prétendu maitrise des choses: un bon article: vers l’humilité
Pas de doute,nous nous sommes fracassés sur le gigantesque glacier du cartel- banque.
Pour la suite :
Conduite à tenir ,pas de souci : même les athées ont toute la confiance de Dieu ou d’Allah. ».
…Ceux qui croiront en mon Nom seront sauvés… » (Le Livre)
Quant aux manoeuvriers « Illuminés » ,ils pourront toujours s’adresser au guichet des causes perdues.
pour l’argent,bruno, c’est au petit jésus de prague qu’il faut s’adresser !!!
http://tubeaessai.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/02/01/c-est-scientifiquement-prouve-si-on-remplacait-les-traders-p.html
Tout cela a si peu de sens…sauf la misère que cela crée. Je me sens démunie face à tout cela aussi.
@ Sam Suffit
Excellent lien . Je fais suivre .
Oui, c’est désolant
J’imagine que l’équipage du vol Air France de Rio à Paris a du se trouver dans les mêmes interrogations que vous ( nous) quand les défaillances des sondes Pitot n’ont plus causer que de l’information incompréhensible et inexploitable .
Il lui manquait la procédure d’urgence adéquate pour éviter le plongeon final .
j’espère que la procédure « restructuration mondiale de la dette, reprise des accaparements privés sans causes et obscènes , interdiction de pari sur les fluctuations de prix , mécanisme de type Bancor et caisse de compensation mode PSDJ ,démocratisation d’une gouvernance mondiale à renforcer, en clair abandon d’urgence des procèdures mode capitalisme financier » , évitera à l’avion planète Terre la même fin .
Facile la question !
Abandonner saint Systémique aux calanques chinoises (comique de répétition)
et s’arréter a la derniere station du calvaire avant la déroute : sainte énergie .
HS mais !!
CERN scientists find signs of Higgs boson, the missing link of particle physics, but stop short of claiming discovery
« A quel saint se vouer quand on est athénien ? «
Trouvé! A Saint Michel le Jardinier: http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7453/Saint-Michel-le-Jardinier.html
Alors que Nicolas Le Jardinier, serait connu pour ses reniements
« comment confier son destin à un système qui dérape » ?
La réponse est dans la question !
Passager d’un automobiliste ivre (de vanité), ne sachant où il va, accélérant à toute allure (des réformes et des impositions diverses), accroché à son portable (n’écoutant que les injonctions de ses amis banksters), changeant de direction à tout bout de champ, vous demandant de la « fermer » (sic le référendum prévu pour la Grèce) …. et qui désormais dérape !
Que feriez-vous ?
Quand l’ex-patron de Jérôme Kerviel prévoit l’Apocalypse
Saint Michael ?
« J’ai discuté récemment avec Michael Milken qui est un très brillant esprit, même s’il n’a pas fait que des choses bien. » Milken est l’inventeur des Junk Bonds, qui fut condamné à dix ans de prison et en fit deux. « Il m’a rappelé que la formule la plus importante d’Albert Einstein n’était pas e=mc2 mais celle des intérêts composés ».
Vérification faite, il s’agit bien d’une règle, sinon établie au moins popularisée par Einstein, dite « des 72″, soit le nombre qu’il faut diviser par le taux d’intérêt attendu pour obtenir le nombre d’années nécessaire au doublement du capital. Les financiers vivent décidément sur une drôle de planète où l’on affirme sans rire que la théorie de la relativité n’est pas le plus important apport théorique du génie scientifique. »
C’est deja noel (pour certains) !! La rémunération des patrons a bondi de 17 % en Europe en 2010 http://bit.ly/rTd52b (source: lefigaro)
Ah, les saints patrons
Faut aller plus loin que se qu’imaginent certains, comme Lordon. Préparer une économie parrallèle, dépendante le moins possible du système. Sur une idée simple : en cas de panne de la gestion des systèmes de paiement, on se démerdera. Et c’est reparti sur le troc, la solide hilarité, l’entraide, la démerde, le vivre avec peu… mais avec indépandance.
La pauvreté se partage bien mieux que la richesse. Et puis il faut faire ça tant qu’on a encore la pèche, la santé, à bouffer… après ce sera trop tard.
Quant aux crétins endimanchés qui nous ont mené là, soit on les ignorera… soit on leur fera la chasse.
Une monnaie SELidaire via les Systèmes d’Échanges Locaux (S.E.L.) beaucoup plus fiable que l’or et l’argent ! L’or (métal) ça ne se mange pas, l’argent, on voit ce que ça a donné : des endettés paraît-il jusqu’en 2042 !
L’intérêt, c’est la relation humaine tout simplement !
Merci Mouloud
L’intérêt des S.E.L.? Sans intérêt (ni d’ailleurs de T.V.A…).
L’inconvénient? En AUCUNE manière, bien évidemment pour des raisons fiscales, avoir comme activité rémunérée en SEL, son activité professionnelle (ou ayant un rapport avec). Par exemple un informaticien n’a pas intérêt à donner des cours informatiques en échange de SEL!
D’après un article du Courrier International, il y a des milliardaires américains qui sont prêts à financer leur fuite en sous-marin si les choses tournent mal.
http://www.linternaute.com/actualite/personnalites/folies-milliardaires/sous-marin-prive.shtml
Ils savent vraiment plus quoi foutre de notre pognon…
« ils veulent éviter le défaut pour sauver leur honneur… et surtout les banques, ils auront le défaut, les faillites bancaires, et le déshonneur en prime. »
http://www.les-crises.fr/regnault-la-crise-n-18-sav/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Enfin une prime digne d’eux!
Merci!
En période de décroissance, euphémisme, on a les primes qui correspondent.
Non, la dette souveraine américaine ne sera pas touchée. Tout comme la japonaise. La raison en est simple : contrairement à la zone euro, les dettes souveraines américaines ou japonaises sont libellées dans une monnaie souveraine, c’est-à-dire dont les États correspondants émettent la monnaie, donc dont ils ne peuvent être à court. Il n’y aura pas d’inflation notoire, encore moins d’hyperinflation, parce que la dette souveraine de ces États ne sert plus qu’à gérer les taux d’intérêt par leurs banques centrales (et éventuellement à leur faire croire qu’ils ont besoin de se financer).
Je l’explique plus complètement dans ce billet, et n’hésitez pas à lire ce qu’en dise les experts de la BRI (lien dans le billet) si vous n’êtes pas convaincus que la dette des États n’est pas inflationniste.
il y a de l’inflation dans votre microscope, avant d’aborder la shadow banking le détour du kaléidoscope de Riley soulage de bien des déconvenues http://www.youtube.com/watch?v=HVu6XvTHous&feature=related
« En quoi une dette est plus susceptible de faire défaut ou d’être dépréciée par l’inflation si elle est détenue par des mains étrangères plutôt que nationales ? »
A mon humble avis c’est assez simple:
Le dollar est une monnaie d’échange de réference internationale. Les USA s’endettent en dollars. Ce qui veut dire que le monde entier achète leur dette en dollar.
Peut importe alors le cours du dollar ou l’état de la planche à billet de la Fed.
Celui qui va perdre, c’est le couillon qui achète de la dette en dollars et qui se trouve dans la zone euro! Les USA peuvent utiliser la planche à billet, cela ne changera rien pour eux, meme s’ils obtiennent une baisse du dollar face au yen, euro, etc…
C’était le problème de l’Argentine ou par extension de tous les pays qui empruntent au FMI: Ils remboursent en dollars, peut importe le niveau de leur propre monnaie. En cas de baisse de leur monnaie, leur dette explose. Bien sur ils peuvent emmettre de la monnaie pour compenser. Mais cela provoque une nouvelle attaque exterieure contre leur monnaie, le systéme s’emballe.
C’est le processus Weimar, argentin, et celui de pratiquement tous les pays aidés par le FMI ne pouvant pas rembourser leurs dettes.
Alors bien sur, il faut décider à un moment donné, la convertibilité unilatérale de sa monnaie avec le dollar, comme le font les chinois. Dans ce cas l’Argentine rembourse sa dette avec sa monnaie au taux qu’elle décide, et non pas celui du marché. Le marché considère ceci comme un défaut, du vol, une rupture de contrat etc…Et jure par tous les noms qu’on ne pretera jamais rien aux argentins et que si un avion argentin atterri à New-York il sera saisi par les huissiers de « justice ».
Le cas de l’Italie revient au meme: Soit elle reste dans la zone euro, mais au prix d’effort désespéré contre son peuple, et les huissier de la Zone, comme Mario Monti conduisent le pays pour le dépecer, car c’est cela dont il s’agit. Ou le peuple révolte décode de quitter la zone euro. En ce momment la, la parité unilatérale lire/euro est instituée par l’Italie, pour rembouser sa dette en Euro. Au vu des banques de la zone euro cela se nomme un « défaut ».
Par contre l’Italie sera libre d’utiliser la planche à billet, ce qui fera encore plus horreur à la zone euro, car la valeur de sa dette déja dépréciée de 40% pourra descendre jusqu’à 30% de sa valeur!
Au grand soulagement des italiens…
J’ajoute: La parité lire/euro ainsi obtenue, n’est qu’une parité unilatérale:
Si vous voulez acheter de l’euro avec vos lires vous devrez passer par le marché…
Par contre si vous devez rembourser des dettes contractées avant le « défaut » vous les remboursez en une lire=un euro. Ce qui est juste non? Le rapport de force inversé.
Ce n’est pas la chose stupide faites par le néolibéral Menem en s’obligeant a maintenir la parité avec le dollar contre les marchés, en obéissant à la loi du marché!
Pourtant le rentier italien le voudrait, il voudrait qu’une lire soit échangée en un euro. Ce qui est évidement ubuesque.
Mais la loi du rentier et du marché sont ubuesques d’inconséquences.
Vous mélangez tout, Izarn. Détenir une obligation promettant une somme en monnaie étrangère n’est pas la même chose que de l’émettre : dans le premier cas, vous recevez cette somme, dans le second, il vous faut d’abord vous procurer cette somme pour la donner à celui à qui vous avez vendu la dette. Dans le premier cas, pour peu que ce soit l’émetteur de la monnaie dans laquelle est libellée la dette et l’émetteur de la dette elle-même soit la même personne, alors il n’y a pas de défaut possible techniquement, si ce n’est volontairement, arbitrairement. Dans le second cas, il n’est pas dit que vous parveniez à exporter ou à réemprunter la somme étrangère promise, donc vous pouvez être contraint de faire défaut, malgré vous. Le premier cas, c’est la dette souveraine américaine libellée en dollars, le second la dette souveraine argentine libellée en dollar. Rien à voir.
Mieux vaut acquérir ses devises étrangères par le change et par l’exportation que par l’emprunt, trop dangereux. Quitte à croître plus modérément au début.
Mais nous dérivons. Constatez la situation actuelle : jamais l’État fédéral américain n’a été aussi endetté (du moins en temps de paix), pourtant l’inflation est encore très faible et il ne fait toujours pas défaut. Simplement, il est vrai que sont taux de change est en berne, mais ce n’est ni un défaut, ni de l’inflation, seulement un problème pour ceux qui comptent échanger de monnaie maintenant. Il leur reste manifestement préférable d’avoir un bon du Trésor avec des intérêts, que du cash sans versement d’intérêt.
Dans le cas particulier de la sortie de la zone euro, je recommande l’euthanasie instantanée de la dette comme je l’explique dans mon dernier billet. Enfin, je n’aime pas la dévaluation qui ne fait que reporter la nécessité du déficit, je préfère des taux de change flottants et des contingentements douaniers.
On peut se vouer aux seins de l’actrice Pakistanaise Vina Malik, qui dénonce à poil le fait qu’ISI est Al Qaeda et Al Qaeda est ISI en couverture de FHM INDIA de décembre.
Un drone MQ9 Reaper, dit « la faucheuse », conçu pour être capable de voler jour et nuit dans l’attente d’une cible à déglinguer s’est crashé à l’atterrissage au Seychelles. C’est vrai que la misère est moins pénible au soleil, mais bon, en ce moment ils tombent comme des mouches.
Ce modéle de drone est utilisé pour surveiller la frontière mexicaine et repérer les immigrants illégaux. Bientôt pourrait-il être armé pour tirer à vue comme font les rednecks fantasmés du « Machete » de Robert Rodriguez?
En attendant des militaires attendent leur soldes et autres primes :
http://adefdromil.org/17959
« Les obligations d’État sont un point d’appui essentiel pour les acteurs financiers, leurs produits et leurs transactions, mais elles ne sont plus assorties du « risque zéro » qui faisait tout leur charme. ».
Le système financier a perdu pour longtemps son airbag anti-crack fiancier : les obligations d’état. Et rien à l’horizon pour le remplacer. C’est un véritable séisme. A quoi se raccrocher pour pondérer ses prises de risques sur le marché des actions ?
Il est question de CAC (clauses d’action collective) associées à l’emission de toutes les dettes souveraines à partir de juillet 2012 :Ces clauses définissent le % de créanciers qui votent les conditions de restructuration qui s’appliquent à tous, si nécessaire. Finies les négociations avec toutes les banques comme pour la décote de 50% de la dette grecque ! Plus d’unanimité obligatoire.
Non décidemment on est pas prêt à un retour au ‘business as usual’ !
Faites comme si je n’étais pas là…
Ne savoir plus à quel saint se vouer.
C’est une plainte fréquente chez les gens qui ne croient pas aux saints et qui sont incapables de former pour eux-même un voeu quelconque de sainteté. A ceux-là, je conseillerais saint Expedit qui a l’avantage sur les autres saints de n’avoir jamais existé. Ce prétendu martyr dont l’histoire est introuvable fut inventé, je crois, dans les vingt dernières années du dernier siècle. On l’invoquait pour les affaires qui ne marchaient pas et dont l’expédition rapide était désirée.
Une image édifiante qui se vendait dans une boutique pieuse, aux environs du Bon Marché, le représentait brandissant un glaive, sur la lame duquel était écrit le mot « hodie », aujourd’hui et foulant aux pieds un noir corbeau qui exhalait en phylactère le haïssable adverbe « cras » significatif de demain. Si donc on avait une échéance pour aujourd’hui, on était immédiatement tiré d’affaire par saint Expedit. De même, si le train avait du retard et qu’on eût besoin d’arriver le jour même, il suffisait d’invoquer saint Expedit et on pouvait être sûr de voir le train entrer en gare à minuit moins cinq. Si une rosserie quelconque menaçait d’être infructueuse après le coucher du soleil, saint Expedit intervenait aussitôt. Ainsi de toutes les choses et jusqu’aux moindres. Un coup de poing en pleine figure ou un coup de pied au derrière arrivait avec la même promptitude qu’une lettre chargée ou une épouse vagabonde, et le corbeau sinistre expirait en croassant.
Il est infiniment regrettable que l’autorité ecclésiastique ait condamné cette dévotion si bien assortie à l’intelligence et à la taille de nos bourgeois!
Léon Bloy – Exégèse des lieux communs – Deuxième série – 1913
Votre Saint Expedit me plait beaucoup . Evidemment, il était trop sympa avec les pauvres pour échapper au courroux de l’autorité ecclésiastique .
Ouf, nous pouvons évoquer aujourd’hui un nouveau Saint Paul, Saint François, Saint Julien … tous d’une efficacité redoutable dans leur mission de dézinguer les idoles, en particulier le Veau d’Or ou le dieu Marché
J’ai un ancien camarade de classe Julien Jerphaghon, qui disait toujours, que ceux qui sont athées sont dans l’erreur, parce qu’il croient que Dieu n’existe pas, mais ils ne peuvent pas davantage prouver qu’il n’existe pas.
Merci François Leclerc pour vos excellents billets, dont je ne peux plus me passer, je dois bien vous l’avouer!
Professait-il le même discours au sujet du Père Noël, des fées, des fantômes ou des extraterrestres ?
Les hommes ont créé beaucoup de Dieux et Pères Noels, l’inverse reste à prouver…
On ne peut jamais prouver que ce qui n’existe pas n’existe pas . Donc tout existe, génial !
On n’a pas à prouver que ce qui n’existe pas n’existe pas, c’est un axiome: Axiome de l’ensemble vide (en français ordinaire ça se dit: suffit d’y croire.)
Je pense que la plupart n’en non rien à foutre que ( ) existe ou pas. Et c’est tant mieux, z’avons d’autres chats à fouetter.
Sur ce bonne musique :
Abed Azrie & Ana Felip – Suerte Live in Berlin 2006
Merci Idle,
C’est mon cas, je ne suis tellement pas croyant que je ne suis même pas athée…
Je pense même que je ne dois pas toujours croire mes yeux,mes oreilles ni tous mes sens, pas plus que ma mémoire…
Cela me rappelle le dialogue suivant entre un élève et son maître bouddhiste Zen
– Maître, je sais que je ne sais rien.
-Prétentieux…
Paul
@ Paul
Merci pour la facétie Zen. C’est exactement ma réponse. Il est rare qu’elle soit partagée.
Je formule aussi la relativité de nos connaissance de cette façon:
– Je ne prétends pas plus comprendre l’univers qu’une fourmi ne peux prétendre connaitre les crus de Bourgogne.
« Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense. »
Pierre Dac
D’ailleurs les croyants sont aussi dans l’erreur, parce qu’ils croient que Dieu existe, mais ils ne peuvent pas davantage prouver qu’il existe.
L’esprit de l’homme, comment sait-il s’il se trompe, qu’il est dans l’erreur si ce n’est face à la vérité qu’il contient mais ne peut formuler ?
Prouver n’est pas une nécessité . Ne pas se perdre en est une. Possible qu’il faille se perdre pour se retrouver et avoir en soi quelque preuve ?
On n’a pas besoin de prouver qu’un jour nous ne serons plus là . Ni que nous serons ailleurs. On verra bien en temps utile . On est dans ce temps, le temps passe, patient .
De quoi disposons nous pour comprendre ce qui se passe ? pas grand chose , certainement . On est bien démuni devant l’universel . Et pourtant, on le conçoit . On le dessine ou le chante . On le dit .
Nous sommes des êtres réduits à peu: une conscience , un corps et un cœur. N’ôtez aucun de ces éléments , sinon rien ne tient. Que ce soit pour une personne ou pour un ensemble .
Il est tout à fait possible que nous ne sachions pas notre problème , notre question existentielle ou essentielle . Existons nous ? Ou ne sommes -nous qu’un rêve fumeux qui sera forcément oublié par Tout ?
Mais une chose semble assez sûre, humainement, on n’accepte de réponse que selon la réponse que l’on s’est donné .
C’est très bien ainsi , cela permet à chacun de garder son être , sa liberté , de se « former » ? d’être soi-même son « créateur » . ce qui, en principe, en toute logique, et pour le mieux que nous puissions concevoir ne peut , ni doit être un mur pour l’Autre . Normal, sinon, cet emmurement , serait aussi le nôtre .
difficile de savoir dès lors qu’il y a un Mur de quel côté on se situe 🙁
Ce qui revient à dire que l’homme est pour lui-même son dieu , et que celui-ci ne peut vivre que si les autres le sont aussi . ce qui nous redonne un ensemble , une totalité vivante à laquelle nous participons : nous faisons partie du Jeu . ce Jeu , plus grand que nous , c’est Nous qui lui donnons vie . bref, nous donnons Vie à cette entité non nommée , difficilement nommable qu’est Dieu .
ce qui n’est pas tout à fait comme ce qu’on rend à César …
La pure valeur d’échange.
Avec le développement du capitalisme industriel, il est évident que la valeur d’échange a fini par diriger l’usage, ou, pour le dire autrement que le profit a fini par commander non seulement le mode de production mais bien la production elle-même, en inondant le marché de marchandises compensatoires, de gadgets et d’ersatzs.
Quand la surproduction est devenue patente, la logique de la marchandise a fini par créer de pures valeurs d’échanges, c’est-à-dire des produits qui ne sont plus concrets. C’est ainsi que les produits financiers ont cotoyé les voitures, les écrans plats et autres terminaux, avec pour ambition de rapporter plus.
Ces produits financiers n’ont plus besoin d’ouvriers et leur productivité atteint des sommets depuis que l’informatique permet aux capitaux de faire le tour du monde en moins de 80 secondes.
Le problème est que ces produits sont encore moins durables que les dernières sortes de marchandises réelles.
Avez-vous lu cette interview d’Emmanuel Todd ?
http://www.marianne2.fr/Todd-la-France-n-est-pas-l-Allemagne-ce-n-est-pas-germanophobe-de-le-dire_a213561.html
Un intéressant essai d’anthropologie culturaliste économique.
Dès ses premiers écrits Emmanuel Todd nous a proposé des thèses dépassant de beaucoup les analyses des politiciens ou des journalistes français.
Il réitère dans dans son analyse, l’exploit de nous surprendre avec ici une thèse qui nous force à sortir des schémas étriqués des commentateurs dans le vent…
Je pense qu’on peut aussi mettre dans la même catégorie Jeremy Rifkin, qui a lui aussi une analyse iconoclaste bien que clairvoyante de l’évolution des sociétés contemporaines.
Son dernier livre « Une nouvelle conscience pour un monde en crise » aborde le sujet de l’empathie, sujet trop négligé par les partisans de l’économie de marché pure et dure dont le crédo est la défense des intérêts personnels à tout prix, ce qu’une analyse plus fine des comportements humains met à mal. Tous nos actes ne sont pas uniquement guidés par la « maximisation des gains » et la minimisation des coûts » idée fondamentale de la « rationalité économique chère aux économistes libéraux et néolibéraux.
Paul.
J’ai retrouvé les coordonnées du livre de Jeremy Rifkin, « Une nouvelle conscience pour un monde en crise »
En anglais « The empathic civilisation »
C’est sur AMAZON .FR mais je n’y vais souvent que pour y chercher des renseignements; voir ici les commentaires sur ce dernier livre de Jeremy Rifkin
http://www.amazon.fr/nouvelle-conscience-pour-monde-crise/dp/2918597279/ref=cm_cr_pr_product_top
A mon avis un livre à lire pour renouveler nos idées.
(on remarquera que tout n’est pas mauvais dans le commerce sur le net: les consommateurs (ici lecteurs) peuvent commenter et donner leurs avis. On peut s’en servir dans les deux sens pour se faire une idée avant d’acheter, et pour dire ce qui nous a plu ou déplu à propos d’un produit (livre ou autre) A mon avis un changement discret mais considérable dans les relations vendeurs acheteurs.
Le fait que des personnes prennent un long moment pour donner un avis, sans avoir à attendre rien en retour est une illustrations de l’idée de la société empathique décrite par Rifkin.
Que faisons nous d’autres aussi sur le blog de Paul Jorion, que de rédiger des commentaires sans gain autre que celui de participer à un groupe social?
Paul
Dans l’idée de la civilisation de l’empathie, je signale la création d’un groupement d’organisations sans buts lucratifs dont les activités touchent les services sociaux aux personnes les plus vulnérables en Europe.
Ce groupement s’appelle « Social Services Europe » toutes les associations offrant ces services sont des organisations sans but lucratif.
Je n’ai pour le moment le texte complet qu’en anglais. Voici traduite en français l’e-mail que j’ai reçu d’une des associations du groupement: SOLIDAR.
« Social Services Europe » rassemble sept réseaux européens d’associations sans buts lucratifs proposant des services sociaux ou de santé et ayant tous une histoire solide dans l’offre de services de valeur, aux personnes les plus vulnérables dans nos sociétés. Prenant en compte l’accroissement des pressions sur les associations proposant services sociaux et les services de santé, dans toute l’Europe, « Social Services Europe » vise à protéger la spécificité de l’offre de tels services par des organisations sans buts afin que ces services soient reconnue et que les conditions économiques, sociales et légales soient mises en place, afin que puissent exister des services sociaux et de santé de qualité
“Les organisations membres du réseau ont l’expertise en tant que fournisseurs de services à grande échèle dans le domaine social et la santé dans le cadre non lucratif. Avec l’augmentation de la demande pour nos contributions, tant en consultations et dans des forums publics, tels que le forum 2020 sur les services sociaux d’intérêt général, organisé sous la présidence Belge de l’UE, nous avons décidé de nous transformer en un groupement formel.
Social Services Europe représente 100,000 services sociaux et de santé à travers l’Europe, promouvant l’ inclusion et la cohésion sociale. Ce secteur, qui emploie 10% de la force de travail an Europe, a des engagements à long terme envers les personnes vulnérables et est en permanence à la recherche de solutions innovantes et efficaces au niveau des coûts.
Je rajoute que comme il s’agit d’organisations sans but lucratifs, ces innovations et réductions de coûts bénéficient aux usagers et non à faire faire des profits à des investisseurs privés.
Comme quoi il peut y avoir une autre Europe que celle des marchés et des financiers.
Paul
« On est passé de la servitude volontaire à la servitude tout court. » = il prend surtout ses rêves pour la réalité, il projette ses fantasmes…
@ oddfuture,
Merci pour ce lien oddfuture.
Emmanuel Todd fait une très brillante analyse. A lire et à méditer.
Et naturellement, cela ne m’empêche pas d’aimer l’Allemagne, bien au contraire.
Pour illustrer l’ambiance genre » c’est quand qu’on va ou ? » il y a aussi cet exemple récent :
http://www.youtube.com/watch?v=GYeFdp8S2Qk
on dira, puisqu’il est si difficile et pour cause, que la shadow banking aurait un clown, qu’il enverrait disséquer cette finance dans une cave, vous imaginez les protagonistes, le fantôme passé par la porte dérobée en haut aurait une chaire livide
On paye aujourd’hui la facture du siècle des Lumières et de la Révolution de 89 qui montre leur vrai visage: le matéralisme qui revient à favoriser l’argent (la bourgeoisie), donc la société de consommation (pour faire court), le Veau d’or des temps modernes…. et à ce jeu là, le capitalisme est de loin le meilleur gestionnaire ou du moins le plus efficace; il y a de temps en temps des factures à payer, et certains la payent plus chère que d’autres, voilà tout. « Homo festivus » (cf Philippe Muray) a ce qu’il mérite!
Je suis d’accord. Avant l’effondrement du bloc de l’est la propagande (je n’avais pas réalisé à l’époque que c’en était une) du bloc de l’ouest dénonçait le matérialisme communiste. Paul Jorion insiste, ama avec raison, sur le fait qu’il s’agit de deux aristocraties matérialistes, l’une bureaucratique, l’autre financière. Dans les deux cas l’homme n’y est qu’une variable d’ajustement, un paramètre formel. Il faut (et ama il suffit) de (re?)mettre l’homme au centre du débat. En tentant d’éviter les dérives humanistes signalées par J.P. Sartre (La nausée?).
Plus facile à dire qu’à faire.
Allusion à Areva?
« pour faire court », c’est plus que court… inepte…
Mais à quoi bon défendre les Lumières et la Révolution ? A-t-on besoin de défendre la lumière contre l’obscurité?
Comme pseudo choisissez Nadir plutôt que Zenith, plus approprié à votre commentaire.
@ Zenith
Vous avez raison, on aurait dû conserver les rois, l’Eglise et le système indo-européen des 3 castes (noblesse, prêtres, tiers-état). Quel bonheur ! Au lieu de cela, il y eu les droits de l’homme (et de la femme ?), les pauvres qui veulent être les égaux des riches, et puis quoi encore ?
Merci à Jean Meslier de nous avoir ouvert les yeux (curé athée et révolutionnaire, 1664-1729).
Je réponds puisque j’ai dit que j’étais d’accord avec zenith.
J’ai dit seulement qu’il était nécessaire et suffisant de remettre l’homme au centre du débat. Je l’espère mais je n’en suis pas sûr.
J’ai pris conscience du problème en lisant « L’homme sans gravité » du lacanien Charles Melman: « La barbarie consiste en une relation sociale organisée par un pouvoir non plus symbolique mais réel ». Il est clair que nous sommes en pleine barbarie.
Peut-on organiser une relation sociale stable sans pouvoir du tout? Sans pouvoir symbolique?
Avant 1789 il y avait clairement un pouvoir symbolique. Le problème est qu’il était relayé par deux pouvoirs bien réels, celui du roi et celui de l’église, transformant la relation sociale en double barbarie.
@Enrique: perso je suis d’accord avec Zenith. Il faut déépasser le microcosme français pour comprendre pourquoi. Les « ting » scandinaves de l’ére viking (env. 800-1300) permettaient de gouverner de façon démocratique et tout en garantissant une démocratie décentralisée mais en permettant à un pouvoir central d’instaurer des normes, de diriger des politiques normalement efficaces seulement au niveau d’un pouvoir centralisé (= non féodal ni régional). Les femmes avaient les mêmes droits que les hommes. En Europe, au Moyen-äge lisez des manuscrits, par ex. celui de Christine de Pise pour voir que les femmes y avaient les mêmes droits que les hommes; en France les femmes tenaient des places au sein des corporations, elels avaient des héritages qu’elles transmettaient. Le futur président américain Jefferson remarque dans ses carnets de voyage qu’en Languedoc il est saisi d voir des femmes travailler dans des fonctions qu’occupent des hommes en Amérique et de tenir des commerces, des entreprises etc….Durant Louis XIV (et jusqu’à Louis XIV) n’importe qui pouvait venir sans rendez-vous s’adresser en personne au roi et lui soumettre une requête de type administrative ou erreur judiciaire ou autre. De plus durant Louis XIV, de nombreux décrets en témoignent, les femmes comptent dans les census comme des foyers au même titre sur le role des impôts que les hommes.
Plus récent: les pays scandinaves sont TOUS des monarchies constitutionnelles ET il n’y a PAS de séparation entre l’Eglise et l’Etat: ainsi chacun paie des impôts à l’église, à moins de demander d’en être exempté, ce qui est accordé. Malgré tout et malgré une éventuelle exemption, toute personne bénéficie des services de l’Eglise, qui sont tout d’abord TOUTE l’administration civile. Personne n’est dérangé ni par cet impôt ni par ce fonctionnement qui choquerait en France (je précise: les musulmans, les juifs, enfin bref tous les non-chrétiens sont obligés d’aller à l’église de la paroisse déclarer naissances, morts etc… il n’y a que le mariage qui peut se faire en version laïque). Toute personne peut demaénder une audience au/à la régent(e)et de même peut approcher tout ministre sans avoir à supplier ni passer par un député ni attendre des années sans réponse. Au contraire, il existe des normes de délais de réponse pour toute chose et si elles ne sont pas respectées, le coitoyen peut avoir recours au système du ombudsman. Les établissements bancaires y ont fait des bévues comme ici, mais ce qui est plus inquiétant là-bas (à mon opinion) c’est que les théories monétaires qui pointent sont que l’euro serait en fait la raison du problème et non pas sa solution….
Pour en faire l’évaluation finale: le Danemark est placé en numéro un par Transparency International. De même les habitants y signalent dnas les sondages une grande satisfaction et un grand sentiment de sécurité et de certitude de vivre dans un pays où règne la juste et l’équité. le système social, bien différent du nôtre, coûte moins et couvre de façon universelle et ne demande aucune administration de la part des bénéficiaires.
Ainsi mettre en cause la monarchie, mettre en avant la Révolution de 89 comme soit les raisons du problèem, soit les solutions, c’est profondément fallacieux, même s’il est vrqi que le problème de la révolution de 89 c’est qu’elle n’a pas, comme la Commune ou les lois de 1930 (Léon Blum) bénéficié aux pauvres mais uniquement fait émerger une caste de bourgeois enrichi par des biens confisqués (et pas aux nobles ni au clergé contrairement à ce qu’on croit). Ainsi des villes entières, considérées contre-révolutionnaire se sont retrouvées entièrement dépouillées des biens de tous leurd habitants, sans chercher à savoir qui pensait quoi. C’est pourquoi on nomme cette période ‘La Terreur », il fallait prouver qu’on était innocent, la présomption d’innocence a été supprimée officiellement.
Sur ces bases c’esté levée une société habituée à « jouer » avec un argent qui n’avait aps été acquis apr le labeur et qui donc donnait plus facilement cours à courir des risques boursiers. Napoléon remarque déjà dans un de ses ouvrages, que ce sont els banquiers qui « tiennent » un pays, et on oublie de mentionner que les énormes dettes accumulées sous Louis XV et transmises à Louis XVI ne provenaient pas, non, des dépenses de la cour, mais avaient servi à financer la défense de rfançais émigrés au Canada et à financer ensuite (sous Louis XVI) l’insurrection des Insurgés américains contre les anglais, alors possesseurs de l’Amérique qui était une de leurs colonies, la logique française étant, l’ennemi de mon ennemi étant mon ami.
Seul problème: les Tiers n’ayant pas été concertés, la Noblesse souhaitant récupérer les fonds prêtés à l’Etat (Louis XVI) pour financer cette guerre, et la haute bourgeoisie sentant son heure de gloire arriver par le biais d’une révolution qui lui permettrait de se retrouver à pied d’égalité avec la noblesse (à cause du financement et des prêts concédés au royaume), toutes les conditions étaient réunies pour des intriques ou des complots. La révolution de 89 n’a rien de particulier en ce sens que « les droits de l’homme » ont été régulièrement bafoués depuis, ci-inclu des persécutions religieuses de même ampleur que durant les guerres de religion en particulier durant la période de la révolution à env. 1840 (protestants contre catholiques). Il y a aussi la prise de pouvoir anti-constitutionnelle de 1940, les lois de Vichy anti-juives comme l’interdiction de travailler, qui sont profondément anti-constitutionnelles aussi et qui sont apssées avec l’accord des députés, de droite comme de gauche. Preuve qu’en soit, « la » révolution de 89 n’est pas une garantie de rien.
La France a connu des périodes de paix et de prospérité sous de nombreux rois, des périodes de persécutions internes et de guerre civiles sous différentes républiques et de même des krachs boursiers ou leur équivalent (léffondrement de la valeur de la monnaie à différentes périodes du moyen-âge, et l’effondrement de la valeur de l’or à son importation massive par les Espagnols suite à la conquête des Amériques). L’économie virtuelle d’aujourd’hui n’en est qu’une avriante aprmi d’autre, dès lors que la valeur monétaire ou d’échange concernant des biens réels (matériels ou non) + ses coûts de transaction dépassent la valeur financière d’un potentiel gain financier en faisant « travailler » l’argent par la spéculation (boursière ou ses dérivés autant qu’immobilière), l’économie déraille.
A noter qu’un premier signe d’une économie où le jeu économique entre réalité et virtualité va dérailler en faveur d’une dangereuse virtualité, c’est déjà quand les grands acteurs, grands importateurs, fabricants spéculent sur le cours des denrées premières. Il y a là de tels gains potentiels à réaliser que la valeur du travail est diminuée et renvoie à une économie d’assistanat (plutôt que de revoir ses préférences en termes contractuels sur le amrché du travail) et le pouvoir d’acaht diminue (inflation) pendant que nombreux sont ceux qui vont se brancher sur les dérivés de cette spéculation (tous les produits innovants inventés à ce titre) ne pouvant eux-même agir en tant qu’importateurs etc…
C’est trop facile d’essayer de revenir à des frontières, des pouvoirs symboliques etc… le pouvoir existe, il est, certains diront aux mains des banquiers, je dirai plus tôt qu’il est aux mains de tous ceux qui sollicitent des banquiers ou des traders un revenu supérieur à celui du travail: clubs de boursicoteurs, boursicoteurs solo, entreprises qui veulent améliorer leurs résultats autrement que par les opérations,rentiers divers.
A mon opinion ce dont aprle Zénith (c’est ainsi que je le lis) la révolution de 89 contrairement à ses prétendus objectifs à surtout crée une société de rentiers, petits comme gros. Le rentier ne veut pas travailler ni réellement investir dans une entreprise, juste assurer ses rentes et conosmmer. Sa consommation se fonde sur un besoin de reconnaissance sociale de par une « caste » à laquelle il n’appartient pas par tradition. Pas besoin même de lire la littérature économique ou politique, lisez Victor Hugo et pas seulement ses romans, aussi ses nombreux essais statistico-politiques.
De telles sociétés existent bien sûr en dehors de la France: des rentiers ont acquis des biens ayant appartenu à l’Etat à un moment où son démantèlement était imminent et une information précoce permettait d’investir au bon moment. Des sociétés de rentiers existent dans tous les pays, à priori très pauvres, où l’on a découvert du pétrole dans le sous-sol. Ces sociétés, lorsqu’elle comprennent l’éphèmère richesse et ont investi à temps dans des industries (de la valeur productrice) vont tirer leur épingle du jeu.
Les banques françaises ou autres qui ont perdu de l’argent (de l’épargne d’épargnants et du gain promis à ces épargnants) en investissant dans des financements de prêts qui ne seront pas honorés ont eprdu beaucoup d’argent. Se rattrapper ensuite en misant au lotto boursier et à ses dérivés emmène encore plus loi.
Le problème est d’ordre financier et pas de gouvernance. La couronne danoise (la devise) se porte admirablement. Les libertés aussi: les femmes ont eu droit de vote au début du 20ième siècle (accordé par le monarque) alors que dans notre belle république française il a fallu attendre tout de même l’après-guerre et des femmes résistantes. Dans les années 60 une femme française pouvait travailler de nuit et être mal-payée mais pas ouvrir un compte bancaire sans la permission de son conjoin, son homologue danoise travaillait avec des conditions réglementées et des salaires définis par des accords syndicaux respectés à la lettre – et ouvrir un compte bancaire. C’est ça « le droit des femmes » de la république?
Le mal français c’est de aprler politique, gouvernance, de se disputer vainement au sujet des abus de monarques défunts pendant que d’autres ont gouverné avec excellence, alors que els problèmes sont économiques et indépendant du type de gouvernance. Par contre, leur résolution passe par un arbitrage qu’une république mal assise sur des pourcentages et une majorité insuffisante ne peut pas assurer.
Depuis la naissance de la république, le vrai problème français, c’est l’intolérable tendance, quel que soit le gagnant des élections à refuser des gouvernements de coalition et l’intolérable vanité de l’opposition, quelle que soit son appartenance, à dénigrer et détruire au lieu d’apporter une contribution utile.
@Netmouse
Quelle démonstration réctionnaire vous nous faites là ! Comme tout était merveilleux dans le passé et l’est encore en Europe du Nord.
Vous dites : « alors que les problèmes sont économiques et indépendant du type de gouvernance » . Comme si cela n’était pas lié. Les gouvernants défendent les intérêts des plus riches. Ce fut vrai avec les rois en France ou ailleurs et cela est vrai avec la « démocratie » (version république à numéros comme en France ou version monarchie constututionnelle comme en Europe du Nord ou en Espagne ou ailleurs).
Ni dieu ni maître, vous connaissez ?
@ Enrique: votre commentaire en réaction au mien reflète vos lacunes en ce qui concerne les pays scandinaves. Mais contre l’ignorance, même les dieux se battent en vain, disaient les Grecs. « Reactionnaire » ça veut dire quoi? C’est juste un terme, un cache-sexe pour dissimuler vos manques de connaissances.
Quelques chiffres scandinaves: taux de syndicalisation approchant 90-98% selon les professions, dans celles où le taux est plus bas c’est que les acquis sociaux sont tellement optimalisés et verouillés, que les salariés choisissent de ne plus payer le syndicat. Taux de propriétaires plus élevé qu’ici et les salaires les plus hauts du monde, accès au logement social sans problèmes majeurs, pas de sdf dans les rues dans le sproportions de la France, une fiscalité bien plus basse qu’ici et une couverture universelle pour tous, immigrés et réfugiés politiques inclu.. Accès libre pour tout un chacun à poser une question (de chiffres, de statsitiques, de budget, de contestation personnelle) à un ministre ou de demander une audience à la cour. N’importe quelle question posée par un citoyen à un ministre est soumise à un débat au Parlement et à partir de la requête, l’administration doit fournir la réponse du ministre en 48 heures. Résidents érangers autorisés à voter aux eléctions régionales, ce qui est primordial, car ce sont les régions qui votent lâ fiscalité et les dépenses et gèrent tous les budgets de santé, sociaux, d’éducation (jusqu’à l’université) et d’infra-structures…
Vous contestez quoi, exactement? vous trouvez « réactionnaire » que je sois pour l’accès à voter pour les résidents d’un pays, qui y paient des impôts, ressortissants du pays ou non, chose impensable dans la Belle Republique française…Et pourquoi peut on en France travailler sans avoir le droit de voter? Avoir le droit de voter et le droit de ne pas travailler? Est-ce républicain? Si ceux qui ne travaillent pas sont rentiers et qu’ils demandent à leurs banques de leur fournir des produits d’investissement toujours plus audacieux, peut-être comprenez vous pourquoi Zenith ou des gens comme moi soutiennent que nous « payons la facture du siècle des Lumières »…la facture des utopies.
Vous êtes contre la parité des salaires? Se battre pour l’égalité des salaires c’est être réactionnaire?
Vous êtes contre la couverture sociale et médicale universelle et gratuite (sans avance d’argent et remboursements et lourde administration pour les malades)?
Vous êtes contre la transparence bancaire, la transparence publique (publication des budgets de dépenses publiques et de leur financement, tout de même d’actualité avec la notation financière….)
Vous êtes contre la transparence politique et économique notamment au sujet du débat (qu’il n’y a pas en France) sur la pertinence (l’exactitude mathématique) de l’indice des prix, sachant qu’on peut faire tout dire à un indice des prix et ainsi cacher pendant longtemps une inflation rampante mais constante et une érosion du pouvoir d’achat ou au contraire cacher des baisses de prix et une angoisse des entreprises? Ce qui veut dire qu’un jour la population française ne comprend aps d’om surgit Standard and Poors et pourquoi la France est « mal notée » alors que pendant des années on a dit aux français que « la » croissance allait bien et que « l’inflation » n’existait presque pas et que personne n’osait contredire, surtout pas la presse économique.
Ce qui m’inquiète c’est de savoir que des gens qui réagissent en rugissant n’importe quoi et sans cible vont voter…..Pas étonnant que notre république soit en mauvais état.
Enfin bref, vous parlotez politico-philosophico-théorie mais ne suggérez rien pour que le système financier retrouve son équilibre, vous ne faites que vômir plus de désarroi sur moi qui ait osé parler d’un pays où vous n’avez certainement jamais travaillé comme économiste d’un gouvernement socialiste (!) Permettez moi de rire de vos commentaires….Que vaut-il mieux? Vivre et voter (ou ne pas voter) dans une république des affaires, opaque, aux gouvernements successifs dont les affaires (meurtres politiques inclus) font froid dans le dos et sont bien loin d’un idéal républicain, inclu la mise en danger des plus grandes banques françaises et de l’économie des citoyens qui construisent le pays…. ou vivre (et voter) dans une monarchie constitutionnelle avec des fondements socio-démocrates si solides qu’ils persistent durant des décennies de gouvernance de droite, et où le résultat final est richesse, stabilité, prospérité et le temps pour vivre en paix?
A vous lire, vous êtes passéiste ou romantique: préférez vous vous réffugiez dans des livres de Marx plutôt que de parler économie (économie=construction économique et pas juste des institutions, du pouvoir etc…) ?
P.S. Retour à ma question du début. « Réactionnaire » mis à aprt d’être la signature du débatteur à bout d’argument et qui crache son dernier venin, ça veut dire quoi en termes économiques? Car c’est la troisième république et notamment Jules Ferry qui ont entrainé la France dans « l’aventure » coloniale. C’est républicain « ça »? Comment cela correspond-il (le colonialisme et son infâmie) à vos idéaux et à la Charte des Droits de l’Homme? Peut-être faut-il encore une fois rappeler que Voltaire, tout de même symboliquement le penseur majeur du siècle des Lumières était favorable à l’esclavage car il défend dans son Encyclopédie notamment des thèses racistes répugnantes au sujet des Africains et notamment fondées sur ce qu’il considère être l’infériorité des « races » non-européennes. Jamais aucun roi n’avait rédigé de telles oeuvres; ainsi on ne peut pas dire que la République ni Les Lumières soient les garants du Bien Moral. Les abus perpétrés de tous temps le sont par des personnes qui refusent d’être humanistes et cela n’à rien à voir avec le système de gouvernance en soi mais avec la qualité humaine des gouvernants et de ceux qui les choisissent.
Les Lumières se sont surtout interessées à se libérer d’une emprise étatique, d’une étouffante bureaucratie, qui se sont recréés sous une gouvernance républicaine et qui aboutissent dans diverses « affaires » et opacités financières, dettes et impôts payées par les plus pauvres et défiscalisation pour les plus riches.
Remettre la finance sur de bons rails requiert de redéfinir les indicateurs de croissance du PIB et d’intervenir avec une régulation des produits dérivés et rester unis dans l’euro permet (1) de limiter la casse car 360.000 personnes ou plus partageant la même devise ça pèse énormément dans le monde avec notre niveau de revenu et ça garantit un pouvoir d’achat qui de totues façons va s’érode encore plus sans l’euro et (2) ça permet s’il y a une réelle volonté politique parmi les 26 (exit l’Angleterre) de définir des stratégies pour juguler les effets des produits financiers trop dérivés de la réalité. Permettre à la Banque Centrale Européenne de faire des prêts directement aus états dans la zone euro seraient très certainement aussi une façon de rvenir à un système bancaire plus sain car plus sous la gouvernance des états et moins livré au aléas des marchés et des intermédiaires de prêts.
Moi je crois en dieu et plus que jamais et je me voue à vous, Saint François et Saint Paul.
Merci de consolider ma foi en apportant chaque jour que je vous lis, la vérité.
dieu? Dieu…