J’étais l’invité de Marc Voinchet. Pierre Haski en parle dans un article à lire sur Rue89.
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
*Godot est mort !*
J’étais l’invité de Marc Voinchet. Pierre Haski en parle dans un article à lire sur Rue89.
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
On utilise pas des bombes nucléaires pour détruire des abris souterrains! Détruire des abris souterrains où seraient en fabrication des…
« Vladimir Poutine montre qu’il cherche à évoluer dans un cadre légaliste écrit normatif » Mais oui bien sûr ! Louis XIV…
C’est un missile balistique de portée intercontinentale, destinée uniquement à transporter des armes nucléaires. Qui n’a jamais été utilisée lors…
» Il va maintenant jouer sur la terreur, la perte de repères, l’identification à lui seulement, la mise en scène…
Je crois que vous confondez « prise de pouvoir » où la séduction par l’intelligence ou la perversité est un choix stratégique…
C’est la méthode descendante (top-down) : avec un LLM en arrière-plan de chaque personnage, répliquant dans chaque instance, un humain…
Il y a de la concurrence : New Paper: Stanford researcher discovers how to clone human personalities and inject them…
« en urgence en Ukraine » ??? Cuba, l’urgence = quelques mois ; Ukraine, l’urgence c’est 2014, 2022 … ainsi que, sachant…
Je le crains aussi, c’est le pendant à l’invasion de Taiwan. Cuba va connaître de nouveau « ses années ’30 » :…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
643 réponses à “FRANCE CULTURE, « LES MATINS », mercredi 30 novembre de 7h40 à 9h00”
Monsieur Jorion = Monsieur je sais tout mieux que tous les autres, mais ne veux surtout pas répondre aux questions.
Nous voilà bien avancés.
Sérieusement, je ne connaissais pas ce Monsieur, je n’avais aucun préjugé, j’ai entendu l’émission par hasard, mais j’ai été assez atterré.
Peut être effectivement un positionnement marketing, après tout, en ces temps incertains, il peut encore rafler la mise.
Content que vous ayez tout de même trouvé le chemin jusqu’au blog. Peut-être à la lecture des papiers changerez-vous d’avis.
http://www.lepoint.fr/economie/la-situation-financiere-s-est-fortement-aggravee-selon-noyer-30-11-2011-1402258_28.php
hum..la mise sincère de l’atterrement sans préjugé aucun, un marketing incertain, après tout, nous voilà assez bien avancés ?
Auriez-vous des réponses, par hasard, sérieusement ?
http://www.lefigaro.fr/marches/2011/11/29/04003-20111129ARTFIG00746-faciliter-l-acces-des-citoyens-aux-emprunts-d-etat.php
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201771952574-crise-les-banques-centrales-du-g7-s-unissent-256459.php
Et si la panique poussait au va-tout la spéculation ( accumulation de positions vendeuses à terme, transformant la perte de cours en gain spéculatif de trésorerie scripturale, via des personnes morales – « acteurs » – interposés )?
Les exceptions comptables bancaires, l’existence ferme des paradis fiscaux comme zone de non-droit rend les citoyens esclaves des spéculation d’accaparement des moyens financiers, cela vous paraît-il efficient, par Etats, désunion européenne et BCE interposés ?
Nous n’avons pas l’armée, la planche à billet où l’influence politique des Etats-Unis, les économies de la République populaire de Chine ou sa taille, ou bien même la vigueur relative des pays bénéficiaires de la mondialisation des échanges et investissements.
http://auxinfosdunain.blogspot.com/2011/11/defaut-ou-inflation-faites-votre-choix.html
http://leblogalupus.com/2011/11/30/baisse-de-la-notation-des-plus-grandes-banques-americaines-et-de-letat-us/
Les notes de Bank of America, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Citigroup et Wells Fargo ont notamment été abaissées..
« »
La plupart des notes des banques européennes et notamment françaises étaient inchangées.Parmi celles qui ont vu leur note modifiée, l’espagnole Banco Bilbao Vizcaya Argentaria a vu sa note abaissée (A+ contre AA-), de même que la britannique Barclays (A contre A+ auparavant) ou la banque suisse UBS (A contre A+).
Les banques publiques chinoises ont vu leur note relevée pour mieux tenir compte du soutien gouvernemental, qui diminue la possibilité de faillite: Bank of China a vu sa note passer à A contre A- et China Construction Bank à A contre A-.
« »
Nouveaux critères et nouvelles notations d’ici le 15/12
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111128trib000667336/les-etats-unis-et-l-europe-veulent-renforcer-leur-cooperation-pour-la-croissance.html
L’ISDN qui n’active pas les CDS, ça vous cause ? Les finesses d’écriture comptable des banques, et l’ignominie des bonus et des écarts de revenus, l’accaparement des patrimoines et la dislocation du modèle productif sous la litanie du grigri croissance-PIB, la crise est politique, mondiale, et majeure, et oui, c’est effectivement atterrant de voir les G20 servir à temporiser.
Les enjeux sont comme les budgets militaires, silencieux et en hausse, pendant que le reste s’écroule. On stigmatise à tout va, en attendant l’élection, et le prophète.
http://ftalphaville.ft.com/blog/2011/11/30/773951/the-dollars-for-euro-collateral-crunch/
« »
Back in September 2010, the European Repo Council’s survey of the European repo market noted a striking anomaly.
The European repo market – worth approximately €6,979bn – had seen a near doubling in the amount of repo being used for dollar funding.
What’s more, the boom seemed sudden and mostly unexplained, with dollar funding surging very suddenly to 28.3 per cent of the market in June 2010 versus 15.9 per cent in December 2009
« »
« »
So what changed?
The only thing that comes to mind is that in the interim much of the euro collateral pledged may have started to lose its value, a fact which would either have resulted in significant margin calls for additional collateral or the return of the US dollar funding outright.
We know from the statistics what happened next. By June 2011, most of the exceptional dollar trades had been unwound. In which case, did banks move elsewhere to satisfy their dollar funding needs? Perhaps the currency swap markets direct?
Or did some struggle to find workable alternatives at all?
Whatever the case, the June 2010 dollar repo boom potentially gives us an indication of the size of the US dollar funding deficit in Europe – a number that’s far too close to $1,000bn for comfort.
« »
« ne veux surtout pas répondre aux questions »? Lisez ce blog avant de dire de telles bêtises, svp.
Non c’est vous qui savez tout mieux que les autres.
Les autres contreparties de notre intelligence..Ma dame, d’une image de douceur vous invite à nous préparer.
Que la la justesse des sensibilités s’unisse en liaison empirique.
Par l’exemple indivi-duel, nous rire l’existence.
Désolé, mais Paul a répondu à toutes les questions. Réécoutez, vous verrez..
ps : « Je ne sais pas » est une réponse. Pas celle que vous attendez sans doute, mais Paul n’était pas à l’oral du bac ! Il a le défaut d’être honnête, c’est tout.
Standard & Poor’s abaisse la note de la Flandre.
L’agence de notation Standard & Poor’s a décidé d’abaisser la dette de la Flandre de AA+ à AA, quelques jours après avoir abaissé la note de la Belgique.
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-11-30/standard-poor-s-abaisse-la-note-de-la-flandre-880649.php
« Sarkozy et Merkel sont un obstacle à la survie de l’Union européenne »
Guy Verhofstadt s’en est pris à « l’incapacité de Merkel et de Sarkozy à aboutir à des solutions » face à la crise persistante de l’euro.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2011-11-30/sarkozy-et-merkel-sont-un-obstacle-a-la-survie-de-l-union-europeenne-880646.php
La corruption renforce la crise de l’euro, selon Transparency International.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/160947/la-corruption-renforce-la-crise-de-l-euro-selon-transparency-international.html
Brillante prestation de M. Jorion.
Vous entendre moucher propre et net ce type de « journaliste » est un réel bonheur, vous avez été royal : clair, concis pugnace à souhait face à ces olibrius si nombreux aux manettes dans nos médias, les propos que vous exposez sont étayés par une ligne de pensée solide et sans détours.
Les chiens de garde du système tapent sans relâche sur leur clou (défense du système en place), à leurs contradicteurs de faire de même avec des arguments construits et sans appel, vous avez accompli cette tâche avec brio.
A renouveler aussi souvent que possible. Bravo.
Hollande : « dans le couple franco allemand, Merkel décide et Sarkozy suit » .
http://www.lalibre.be/actu/international/article/703564/hollande-dans-le-couple-franco-allemand-merkel-decide-et-sarkozy-suit.html
Removing capitalism… 99%… please wait…
Monsieur Jorion vous avez été excellent.
L’entrée de monsieur Couturier à été pénible. Se hissant comme sur une quelconque estrade, sur les tombes des sacrifiés des deux dernières guerres pour lire son devoir de classe avec l’arrogance des ignorants .
Ce garçon n’est probablement pas méchant mais un tantinet bas de plafond, comme disait mon grand-père. Difficile d’élever et d’élargir le champ de vision et le débat.
Ses derniers tentatives de vous contrer en cherchant dans les débris de ses leçons bien apprises, quelques arguments pour défendre ce qui s’apparente à une croyance, face à une réalité qu’il ne veut pas voir, furent pathétiques.
Amenant sous des airs faussement innocents sa question sur le système que vous préconiseriez, comme on jette son filet de misère afin d’attraper quelque menu fretin dont il aurait fait ses agapes.
Point n’est besoin de revenir sur l’intervention de cette dame dont je n’ai pas retenu le nom. Du même calibre que votre contradicteur. Il est des personnes qui ont des oreilles mais qui n’entendent pas. Incompatibilité de formats. Le votre est au sens large, le leur est au sens strict
Ces gens sont à la recherche d’une aristocratie nouvelle à laquelle amarrer leur coquille de noix. Votre idée selon laquelle le nouveau système serait le fruit d’une réflexion partagée ne répond pas à leur attente. Ils sont dépités et le font savoir, bêtement.
Vous n’êtes pas un prophète et ne voulez pas régner.
Une question Paul, nos concitoyens (oligarques et aristos (au sens moderne) compris) ont-ils un désir de cacocratie ? …pour ensuite provoquer une nouvelle révolution ?
Mr Jorion, j »ai apprécié votre fermeté et votre façon de clouer le bec à ces personnes de mauvaise foi, On ne peut affirmer sans mauvaise foi, avec tant d’assurance et de mépris, que vous n’êtes qu’un vilain pessimiste puisque dans cette chute vertigineuse parvenue à quelques centimètres de l’arrivée au sol, « pour l’instant, tout va bien ».
C’est vrai que chaque révolution n’a fait que remplacer une aristocratie par une autre et qu’après le renversement de celle-ci, il faut définir avant tout un cadre, une réglementation qui empêche toute aristocratie de se constituer .
Le ticket d’entrée dans les médias Européens a un prix du côté des sujets qui peuvent être abordés. Paul, vous me paraissez avoir choisi il y a longtemps déjà de payer ce prix en connaissance de cause, qui est celui du silence radio sur un ou deux fondamentaux et aussi maintenant sur les solutions émergeantes, forcément politically incorrect qui déjà frémissent et crèvent partout la surface, encore indiscernables au coeur de la cocotte-minute sociale de l’indignation. Peut-être même n’avez-vous finalement pas perdu votre âme ce faisant, avec cette aptitude à plier sans rompre, c’est-à-dire sans vous coucher. Et bien-sûr, nous le savons bien tous quelque part, l’invitation à rejoindre le royaume de dieu, c’est tout sauf une boutade, surtout à une époque où on est même obligé de le rappeler à un curé, à un rabbin et un imam.
Bravo pour l’emission !
En meme temps les marches sont » rocketing »
Peut on dire que les marches saluent les banques centrales, comme la foule aplaudissait Daladier au Bourget a son retour de chez Hitler ?
2007, 2008, 2009, 2010, 2011, … et la fin du monde prévu en 2012. Tout va bien, je retourne danser. Dire que je sors tout juste d’une dépression de 5 ans! Voici qu’on entre en… dépression n’est-ce pas? Si le coeur de notre Société a fondu, faisons peut-être appel à la physique quantique… ça danse dans les molécules, dans les atomes. Notre moissoneuse batteuse est en panne. Observons un peu la nature : les aigles arrivés à la quarantaine, se cassent le bec, et doivent attendre que le nouveau repousse pour vivre 2 fois plus longtemps. Observons la nature, que nous dit-elle? Dépression, tremblement de terre, pour l’instant nous sommes dans le coeur …. du cyclone? Ce que j’aime chez Jacques Attali c’est son livre qui m’a appris à faire des labyrinthes… faut savoir se perdre pour se retrouver (y en a jsutement dans mon blog). Et cette moissonneuse batteuse, ne serait-elle point un labyrinthe dont nous devons tous sortir à présent?
Je retourne danser.
Je rentre et je lis une avalanche de commentaires. Je suis surpris de voir une écrasante majorité de commentaires défendre Paul Jorion, même si je sais qu’ils sont « modérés ». Plutôt filtrés ? Je verrai bien si le mien passera. Aurais-je mal entendu, mal compris, ce qui s’est passé hier matin ? Face à cette interrogation, j’ai décidé de réécouter les 50 minutes de son intervention, stylo à la main. Et là, surprise. C’était encore pire que ce que j’avais retenu du direct :
La pensée économique de Paul Jorion :
« Un État ne peut pas faire faillite. » « Un État, on peut toujours faire rentrer les impôts. » « On appelle ça une dépression (…) une entrée en fanfare dans la dépression (…) on est bien partis pour le faire. » « Sur quoi on débouche ? On débouche sur l’hyperinflation, comme ça a été le cas en Allemagne. » L’hyperinflation n’est pas là. Mais qu’est-ce qui nous prouve que ce ne sera pas là pour demain ? »
Le système d’argumentation de Paul Jorion, lorsqu’il le développe seul :
« 50 % de chances que ça ne tienne pas 15 jours » « Fin et sortie du capitalisme. Plus que jamais. » « Le système financier américain qui est terminé. » « Ce processus peut continuer une semaine ou deux, pas plus. » « C’est la panique au sommet. » « On le voit bien. » « Ce n’est pas vrai qu’il n’y a personne dans le monde qui ne sait pas. » « La machine est cassée. » « Ces marchés, ça n’existe plus. » « Les marchés, c’est un cadavre. » « Ils savent que la machine est cassée. » « Toutes ces mesures ne servent à rien. » « Le cœur est fondu » « Ça ne marche plus. » « Toute cette machine s’est arrêtée. » « Tout ça ne marche plus. Il faut s’informer mon cher monsieur, il faut savoir. »
Les réponses de Paul Jorion aux questions posées :
« Vous n’écoutez pas la télé, vous ne lisez pas les journaux, vous n’écoutez pas la radio. Vous ne parlez pas aux banquiers, ni aux politiques » « Vous m’appelez ‘prophète’. Les gens qui n’arrêtent pas de se tromper, on les appelle ‘experts’ et ceux qui disent ce qui se passe depuis plusieurs années, on les appelle les ‘prophètes’ » « Vous comprenez ce que ça veut dire ? » « N’essayez pas simplement de mobiliser le temps de parole en disant n’importe quoi. » (Son interlocuteur s’étonnait d’entendre Paul Jorion affirmer que l’URSS n’était qu’une variante du capitalisme et il a dit « Alors, si tous les systèmes se valent ») « Continuez à faire votre barrage ! Vous m’interrompez à chaque phrase » (Après un quasi monologue de 10 minutes sans interruption, c’est assez gonflé).
Les références de Paul Jorion :
« Parlez à des banquiers plutôt. Vous allez savoir, vous allez comprendre comment ça fonctionne. Eux savent comment ça marche. »
Le cœur de la pensée de Paul Jorion, au-delà de « Ce système est grippé. Cette machine ne marche plus. » :
« Je fais partie du petit nombre de gens qui sont en train de travailler à essayer de proposer autre chose, qui ne soit plus le capitalisme qui est complètement fini. »
Je suis très heureux d’avoir accès à la pensée d’un membre de cette petite élite visionnaire, mais la suite est moins claire :
« Pourquoi me demandez-vous quel système ? Moi je ne vous pose pas cette question-là. Je vous pose pas… Pourquoi me demandez-vous l’autre système ? »
(BC : le capitalisme a permis de faire sortir 150 millions de chinois de la misère) « On peut faire la même chose d’une autre manière »
BC : « Laquelle »
Marc Voinchet (comme pour atténuer cette insolence qui consiste à demander « laquelle ? ») : « c’est ça qui nous intéresse, laquelle ? »
Paul Jorion : « Mais ne répétez pas ça comme un disque rayé. C’est parce que vous m’appelez ‘prophète’ que vous croyez que vous pouvez me poser des questions de ‘prophète’ ? »
Paul Jorion affirme son autorité :
« Je fais partie des gens qui réfléchissent à ce qu’il faudrait mettre à la place. » « Je fais partie des experts qui savent comment ça fonctionne. » « Vous êtes du côté de cette Histoire qui se termine. Je sais pas pourquoi je la (sic) continue à discuter avec à ce sujet-là. Vous êtes, vous êtes… »
« Je fais des analyses. Et ces analyses ont quelque chose de supérieur à ce que l’on peut entendre ici et ailleurs : elles sont exactes… »
« J’ai les yeux un peu plus ouverts que d’autres personnes et je vous dit ce qui est en train de se passer. » « Je fais partie des gens qui ont les yeux ouverts. Je suis un Diogène si vous voulez, qui est là… »
Paul Jorion règle définitivement son compte aux États-Unis, dont les jours sont comptés :
« Il n’y a que parce que les gens utilisent encore le dollar que ce système peut fonctionner. » (Merci pour cette révélation lumineuse. Et il n’y a que parce que les gens respirent encore que tout le monde est vivant.)
Paul Jorion est altruiste :
« Il y a un certain nombre de gens qui, Dieu merci (…) disent que cette machine ne marche plus. C’est important que le peuple sache que cette machine ne marche plus. » (Le peuple vous remercie de vos lumières.)
La conclusion de Paul Jorion, qui approfondit encore un peu plus sa pensée :
« Il est urgent de penser au système qui se mettra en place. » « Non pas de cette manière, mais d’une autre manière. Et c’est ça qui faut faire. »
Et le pire, c’est qu’il ne s’agit que de citations fidèles.
Vous avez raison, il y a filtrage : une demi-douzaine de commentaires de félicitations confondaient enthousiasme avec propos excessifs à l’égard des autres participants à l’émission et sont passés à la trappe. À part ça, veuillez compter comme un seul vote le critique qui hier a cru astucieux d’intervenir sous de multiples pseudos, comptez votre propre message comme défavorable – même si, comme vous le dites très bien, il ne s’agit que de citations littérales – et vous obtiendrez un décompte représentatif des auditeurs qui me soutiennent, d’un côté, et de ceux qui pensent comme vous, de l’autre. Gardez le moral quand même !
Merci,
Je n’ai aucun problème avec le fait d’être minoritaire, ou même à contre-courant.
Bonne journée.
Cela vous poserait quand même un petit problème, si tout le monde venait faire devant votre porte, vous savez la minorité n’est pas toujours plus soucieuse d’une meilleure hygiène de vie.
Bonne odeur chez vous.
Et croyez moi je ne suis pas plus le premier admirateur de Paul,
Evidemment si vous ne préférez retenir que cela de son intervention, je peux comprendre alors qu’il vous ait grandement déçu, c’est devenu tellement important la bonne com.
Votre commentaire est très peu compréhensif à l’égard de Mr Jorion, surtout lorsqu’on sait à quel point les premiers tenants du système préfèrent noyer le poisson à longueur de temps.
Personnellement je me sentirais pas plus à l’aise devant tous ces gens si bien rodés à la langue de bois,
Il est bien évident qu’à force d’être invité je peux comprendre alors que Paul se sente parfois insulté dans le fait de se faire traité d’abord de Prophète, super l’introduction pour Jérémie.
Ca bien sur ça ne vous aura pas trop dérangé, quand bien même l’interviewé afficherait une meilleure mine de premier de la classe, la plupart des médias continueraient à vouloir nous la faire, quel grand décalage de conduite avec le reste de la société.
A sa place aurais-je vraiment fait mieux ? Bien plus proche en réalité et en conduite du premier réel des gens, se fichant d’ailleurs pas mal du qu’en dira-t-on, faudrait-il être toujours bien convenable dans l’intention de pouvoir mieux faire essayer de changer les mentalités des plus grippe-sous de la terre.
Evidemment pour les plus pingres de la terre aucun autre mode de penser ou d’expression possible, c’est la liberté tant promise dans la rigueur, c’est la tendance serais-je moi aussi un mal pensant, un trop mal communiquant pour mon prochain ?
Vous êtes surpris, car c’est bien plus cela que vous avez préférez retenir de son intervention, alors que vous savez très bien comment se passe les choses dans ce genre d’émissions préparés à la va vite, les bonnes conventions médiatiques qui ne laissent pas mieux passer
la parole de Pierre, Paul ou Jacques quand bien même les choses se déliteraient à l’usure.
La prochaine fois Paul demandez leur de mettre une limite à leur quota, car trop de questions posés à la va vite n’amène pas mieux à faire passer autre chose dans le même temps.
Si une seule chose, moins de café le matin Paul vous n’avez pas besoin de ça, faut
pas non plus être jaloux si l’autre a plus d’admirateurs que moi.
Dieu merci Paul ne recherche pas toujours à occuper la première place dans ma tête
comme dans la tête des gens, il y a déjà pas mal de médias comme ça sur la terre.
Commentaires:
« Un État ne peut pas faire faillite. » Oui, et ? Expliquez nous comment il le serait?
« La machine est cassée. » « Ces marchés, ça n’existe plus. » « Les marchés, c’est un cadavre. » « Ils savent que la machine est cassée. » « Toutes ces mesures ne servent à rien. » « Le cœur est fondu » « Ça ne marche plus. » « Toute cette machine s’est arrêtée. » Ah, et vous, vous trouvez qu’il se porte comme un charme le système? Vous faites donc partie de ceux qui continuent inlassablement de nous dire que ce n’est qu’une secousse de plus, que le capitalisme en a vu d’autres…Oui, ceux sont surtout les peuples qui voient bien de quoi il s’agit, dans ces cas là
Son interlocuteur s’étonnait d’entendre Paul Jorion affirmer que l’URSS n’était qu’une variante du capitalisme et il a dit « Alors, si tous les systèmes se valent » L’interlocuteur en question n’a donc pas compris ce que disait Paul Jorion: l’URSS n’avait pas un autre système (économique) mais bel et bien un capitalisme…d’Etat (ou d’apparatchiks) donc ce ne sont pas deux systèmes qui se valent puisqu’un seul est mentionné.
« Pourquoi me demandez-vous quel système ? Moi je ne vous pose pas cette question-là. Je vous pose pas… Pourquoi me demandez-vous l’autre système ? » Paul Jorion n’est ni un prophète (même si il ne donne pas cher de l’euro par exemple, ce sur quoi je ne suis pas d’accord, mais bon), ni madame Soleil/Irma, ne lit pas dans les cartes….contrairement aux zéconomistes de tout poil qui ne se lassent jamais de nous prédire/prescrire…une bonne dose de purge, de serrage de ceinture parce qu’ »on a vécu au dessus de nos moyens »…
(BC : le capitalisme a permis de faire sortir 150 millions de chinois de la misère) « On peut faire la même chose d’une autre manière » de la même manière que ce n’est pas un système particulier, bien scientifique tout ça qui les y a fait rentrer, dans la misère, mais bon. Quand les dominants décident/comprennent qu’ils ont tout à coup à gagner à ouvrir les frontières aux investissements étrangers, et enrichir une partie de la société en exploitant l’autre partie. A l’arrivée, le PIB global augmente meme si le PIB par tête, lui, reste bien bas. Mais surtout, c’est parce que les chinois pragmatiques n’ont pas adopté un système, mais adapté en faisant un tri sévère, les recettes qui leur convenaient. Maintenant, avec la hausse de l’inflation, le ralentissement des exportations, n’est ce pas un signe de plus de la fin d’un système mondial à bout de souffle.
Paul Jorion règle définitivement son compte aux États-Unis, dont les jours sont comptés :
« Il n’y a que parce que les gens utilisent encore le dollar que ce système peut fonctionner. » (Merci pour cette révélation lumineuse. Et il n’y a que parce que les gens respirent encore que tout le monde est vivant.) Je suis bien aise que vous trouviez cela lumineux (sic), car manifestement peu d zéconomistes ont eu cette révélation.
@ Michel : je prends très mal votre commentaire car la transcription des propos de Paul Jorion consiste à nous dire en soft ‘ben voyons, avez vous bien entendu ? » ou autrement dit en hard et en français direct « bandes de crétins, vous ne vous rendez même pas compte de ce que raconte Paul Jorion »
Vous savez, ici on respecte, on lit, et on apprend aussi (c’est mon cas en tout cas – merci encore François Leclerc). Alors vos commentaires à deux balles, méprisants, qui au fond n’apportent rien, ….
Tiens, pas un mot sur « casser la machine à concentrer la richesse, à reproduire des aristocraties ». Révélateur ?
Abolir à jamais les privilèges de toute aristocratie quelle soit de marchands, de bureaucrates, de technocrates, de médiacrates… ? N’y pensez-pas !
« Vous êtes du côté de cette Histoire qui se termine. » j’aurais dit : « Vous êtes du côté de cet Ancien Régime en décadence qui a fait preuve de son incompétence, qui fait tout son possible pour se discrétiter, se rendre ridicule ».
Michel « rentre et lit une avalanche… » à 08h49 sur rue89 (et devient « Nouvel inscrit » sur ce site) et Michel « rentre et lit une avalanche… » à 08 h 37 sur le blog de Paul Jorion. Michel est un spontex matinal.
@Michel :
Relisez vos propres notes( quelle ….patience! ) dans 3 mois , et revenez nous dire où vous en êtes .
Pour ce qui est de « la pensée » , la définition que vous en donnez , et ,en application numérique , la vôtre ,dans la mesure où elle n’est pas la déclinaison de la »pensée » d’autrui , pourrait utilement complèter l’appel à contributions qui fait l’objet d’un billet de cette page .
Même s’il s’ agissait d’un plaidoyer convaincant pour le statu quo .
@ Michel
Mais enfin, monsieur Michel, pourquoi prenez vous la peine d’écrire ce que j’ai déjà entendu ?
Hola! Il y a un Michel de trop ici… Je vais changer de label.
J’ai horreur des confusions.
Cordialement.
Michel G.U
Mon bon, comme aurait dit Mme de Sévigné
Permettez- moi d’opposer ma lecture « simpliste » à votre répertoire sommaire.
Début d’émission description de la situation actuelle par l’interviewer :
Réponse de P.J
– On n’a pas résolu la crise de 2007
Donc réponse inadéquate à la crise systémique du système bancaire.
Question, comparaison situation banques/Etats ?
Réponse P.J
– même en crise un Etat bénéficie toujours de rentrées.
Mais la réaction actuelle des Etats est de diminuer les impôts, exemple des USA ; les Républicains veulent supprimer les recettes.
De plus comparaison euros/dollars : L’Europe ne peut faire fonctionner la planche à billets comme aux USA. Explication du risque encouru par cette solution pour les USA.
Nous sommes au bord d’une dépression mondiale
Question sur l’euro en référence au discours d’Attali.
Réponse de P.J
– Je me refuse à faire des prédictions, tout est possible mais l’activation du FESF = même type de réponse qu’à la crise de 2007 et ça ne marche pas.
Question : que préconisez-vous ?
-Réponse P.J
– reconstruire un nouveau système financier.
J’abrège :……………………………………………………….
Questions de B. Couturier :
Vous êtes « le prophète de l’Apocalypse »…
Mon commentaire :
Voilà l’encagement stratégique, prophète donc presque gourou, implication d’une approche de secte ;
Nous sommes dans un processus d’invalidation.
En finale P.J., qui a argumenté à partir d’analyses fondées, se refuse à se laisser enfermer dans le rôle imposé de « prophète » et de proposer « une offrande » à la machine en jouant les oracles.
Le journaliste se croyait à Delphes. Voilà où en est le système actuel , à l’incantation TINA, TINA, BOUDINTINA ,BOUDANANA, NANA …
Je n’ai plus l’envie de poursuivre, c’est tellement cousu de fil blanc, le reste est à l’avenant.
[…] LES MATINS J'aimeJ'aimeSoyez le premier à aimer cet […]
clap-clap-clap.
tout est dit.
Merci pour le partage de cette interview.
J’imagine la fatigue après 1 heure passé ainsi…
Surtout continuez !
MERCI Paul JORION de nous aider à comprendre les évènements …mille mercis.
Ces notions de « concentration des richesses » et de « crédits »…aux fins de continuer à accumuler la richesse pour les Etablissements prêteurs (Etablissements financiers ou Banques) + les Industriels vendeurs de biens de consommation pas forcément vitaux….me font conclure qu’ils ont tous généré « eux même » leur propre DESTRUCTION ..puisqu’ils n’ont pas su s’arréter dans leur spirale infernale !
Politique de courtes vues… car en contribuant à une surconsommation + en prétant de manière trop risquée…ils se sont « pilonnés » eux même….et les Politiques en les renflouant sont sortis du bois…en montrant qui les finançaient ou qui ils privilégiaient….mais en se pilonnant eux même également par le recours à la dette Publique !
J’ai été passionnée par la lecture de votre livre « LE CAPITALISME à L’AGONIE »…passionnée également par une lecture de notre MONDE à la lumière des phénomènes de DOMINANCE (Konrad LORENZ).
J’en conclu que l’espèce humaine, de par son intelligence conceptuelle supérieure a hélas DEMULTIPLIE au sens de VICIE, toute possibilité de retour à l’équilibre qui existe dans les sociétés animales où le CHEF veille à un équilibre de survie …même s’il choisit (de par la supériorité reconnu de sa dominance) la meilleure part du festin et la plus belle femelle !
Je fais un PARI…Positif….néanmoins……………
Éparpillé façon puzzle le Couturier. Hahahaha
Du très bon Paul Jorion comme on l’aime, chapeau
Pour en revenir à la séquence de France Culture elle même, je n’ai qu’à moitié été surpris par la virulence des propos de Brice Couturier, en ayant toujours en tête son même acharnement (sa même mauvaise foi ?) à défendre le nucléaire face à Corine Lepage, quelques jours auparavant.
Sans tomber dans un racisme primaire je dirais :
« Méfiez-vous de ceux qui se prénomment Brice ! »
Merci pour l’info. J’ignorais qu’il se faisait également le chantre de l’industrie nucléaire. Rien de très étonnant, hélas. Les crises nucléaires déjà observées, toujours en cour au Japon ET en Ukraine (les coriums ont la peau dure et les risques de criticité tardive ne s’effaçant pas selon le bon vouloir des médias sous tutelle) prenant leur source dans les mêmes préceptes aberrants que la crise économique évoquée ici.
Issues du même bouillon d’inculture. Je pense que l’une des choses à faire dès à présent, avant de penser à des propositions de monde alternatif, serait de pointer systématiquement du doigt et par tous moyens disponibles ces sicaires ligués contre le bon sens le plus élémentaire.
Il est urgent d’en finir avec ces spécialistes qui n’en sont pas. Brice Couturier étant, en économie, à Paul Jorion (entre autre) ce qu’un physicien d’Areva est à un Michio Kaku (entre autre). C’est une question de compétence et donc de crédibilité.
Cette incartade nucléaire est certes une digression en regard des sujets abordés ici mais reste un sujet suffisamment grave pour qu’on puisse y faire référence. Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas :
Michio Kaku, physicien : http://www.youtube.com/watch?v=QQa2Ivz8i8I&feature=related
Arnie Gurdensen, ingénieur nucléaire : http://www.youtube.com/watch?v=jDIBuPrLV-0
Chris Busby, expert en rayonnements ionisants : http://www.dailymotion.com/video/xlehxl_le-pr-chris-busby-a-propos-de-fukushima-vostfr_news#rel-page-1
Ce qui vous changera de nos « médecins malgré eux ».
(A noter qu’il semble falloir parler l’anglais et se brancher sur CNN (!!!) pour s’informer sur la situation à Fukushima par la voix de spécialistes reconnus.)
On devrait lire plus souvent Brice Couturier. Voici une citation de son blog, qui concerne les solutions -lui il en a !- pour sortir de la crise.
On y admirera le « QUE trois issues ». Et on se demandera si l’auteur a fait des études d’économies…
« il n’existe que trois issues au problème posé : 1° le retour d’une croissance supérieure ou égale à 3 % (qui permettrait de renflouer les caisses de l’Etat par l’augmentation arithmétique des rentrées fiscales) : mais on vient de le voir, même avec une économie sous perfusion, cette croissance reste molle ou nulle en Europe. 2° une politique de rigueur, misant à la fois sur de fortes hausses des impôts et cotisations et le bloquage des dépenses publiques. Mais c’est le plus sur moyen d’étouffer la croissance. 3° Un soudaine bouffée inflationniste, qui permettrait aux Etats de rembourser leurs dettes avec de la monnaie dévaluée. Mais dans la zone euro, c’est inconcevable : jamais la “fourmi” allemande, qui n’a accepté la monnaie unique qu’à condition qu’elle reste solide n’acceptera de laisser la valeur de l’euro dégringoler rien que pour venir au secours des “cigales” du “Club Med” (dont la France fait partie). Et on voit mal les Chinois, qui détiennent les trois-quarts des Bons du Trésor américains accepter de bonne grâce de se faire ainsi spolier.
@mercier
« Et on se demandera si l’auteur a fait des études d’économies… »
Ben si, justement, on dirait qu’il en a fait. 1° La confiance reviendrait si l’Etat ne devait pas arroser, 2° L’Etat ne donne plus aux pauvres et prend aux riches, mais ça tue la confiance, 3° On dévalue notre monnaie, mais le producteur intérieur veut une devise forte et le producteur extérieur veut une devise faible.
On peut se gratter le bulbe longtemps et faire de grandes carrières avec ces deux double bind, l’un public/privé et l’autre autochtone/allochtone. On peut même les présenter sous les titres « Problème », puis « Solution ».
Il existe quand même de sacrées planques. Comme quoi, on voit mieux la couture du point de vue de la mercerie.
Au moins il ne nie pas l’impasse dans laquelle se trouve le système. Mais il peine à en faire le deuil. Encore un effort monsieur Couturier !
Tiens, il n’envisage pas la solution du défaut pur et simple. Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas étonné. 🙂
Magistral, je dis magistral. J’espère que nos hommes/femmes (politiques ou pas) étaient réveillés. S’ils ne l’étaient pas, Paul Jorion s’est chargé de le faire.
Je vais peut-être apporté un voix dissonante, mais je pense que les saillies de Brice Couturier on été bénéfique au final même si tel n’était pas le but.
En effet, elles ont permis à Paul Jorion d’expliquer pourquoi il n’a pas de solution pré-machée à livrer en pature à des adeptes béats. Je trouve cela salutaire pour tous.
Ensuite entendre la dame (perdu son nom) déclarée que Paul a des certitudes, alors qu’il venait de s’évertuer à dire le contraire est aussi surréaliste.
Ces gens là sont probablement sourd!
@tchoo
Bien vu , j’avais peur d’être victime d’un gourou parfois , mais il est indéniable et très sain de savoir que Paul ne connait pas l’Après , et c’est logique puisque non étant encore…à nous de réfléchir et de mettre en commun et en débats.
Je relis les anciens (Socrate , Platon , Smith , Marx…) mais mon dieu que c’est touffu ! S’ensuit un vague concept ….mais comme dit l’autre « je sais que je ne sais rien ».
Ne pas oublier que la caméra est pointée sur l’invité.
Il y a des faits et gestes de la part des personnes, dans son environnement, que nous ne voyons pas.
Pour illustrer mon propos, lors d’un champ large où l’on voit les protagonistes et parfois les spectateurs, lors d’une émission en public,
on peut apercevoir, un haussement d’épaule de l’une, un sourire d’une autre, un certain regard jusqu’à un « non » de la tête…
Cela peut irriter et déclencher une vive réaction surtout face à une personne qui vous attend au tournant.
Car vous savez que selon l’invité, les questions… ne seront pas les mêmes.
Ces personnes sont employées par la station mais citoyennes aussi et devraient pouvoir, au moins reconnaître les aberrations que la politique dérégulée a entrainée.
Point de départ :
1913, USA – l’emprunt d’État sur les marchés avec intérêt et la création de la FED – Banque privée…
1973, France, il aura fallu 60 ans pour l’emprunt sur les marchés. Si ce n’est pas un Vol, ça lui ressemble. Merci MM. Pompidou et Giscard.
Il n’y aurait pas la dette actuelle.
De quoi dire « Silence radio(s) », en passant.
Un pesant de cacahuètes pour l’article de l’Express qui dit que l’on nous avons « TOUS » été complices… Une honte.
une honte, certes, et surtout un « élément de langage » pratiqué ici même par certains …c’est dire !
il s’agit de ceux qui, probablement, ont mis largement la main dans le pot de confiture …et qui voudraient y engluer
les autres = ceux qui ont toujours payé leurs impôts – sans aller chercher des contournements par le biais de conseillers fiscaux largement rémunérés pour ce faire – et ce, sans barguigner, car pensant
qu’une Société équilibrée était une Société adepte d’une juste redistribution …et que , si l’on « banquait » à un moment de sa vie où, avec un peu de chance, nul besoin de sécu, nul besoin d’indemnité chômage…etc, sachant que cela servait à d’autres, dans le besoin, et que , peut-être – mais quand on est jeune, on n’y pense pas – cela nous serait aussi utile un jour …
Si, si, il y a des gens qui pensent encore cela …et les turpitudes des petits malins les écoeurent.
Remise à plat, et Société d’économie mixte : voilà qui est la construction de nos ancêtres, ce dont nous pouvons être fiers =) cela veut dire équilibre ET liberté !
Ayyyy, qu’ai-je dit ! Horreur ! liberté et équilibre ! =) voilà ce qui dérange fort les neocon-neolib !
et donc le fascisme financier !
Dans Le Monde de dimanche 27/lundi 28 novembre 2011, page 2, il y a un article sur la Commerzbank inventant la finance kamikaze. C’est exactement ce que Paul Jorion décrit dans son livre « le capitalisme à l’agonie », sur les « options toxiques ».Pour ceux qui ont trouvé Paul Jorion virulent : arrêtons de prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Il l’est (virulent) pour tous ceux qui ne le sont pas. Pour toutes les couleuvres que nous avalons quotidiennement il n’y a pas assez de bicarbonate de soude (note : le bicarbonate de soude favorise la digestion). Nous devrions tous autant que nous sommes être au moins aussi virulents que Paul Jorion, dans notre quotidien, face aux banquiers, face aux politiques, face à ceux qui se sont engraissés sur notre dos et que nous laissons faire. Les « occupy Wallstreet » ont raison.
@ Mr Alexandre
bonjour, je crois que mes deux magnifiques (lol) commentaires ont été modéré… Bon ce n’était rien de très pertinent, je réagissais à votre débusquage de ce Troll pathétique et au commentaire de Mr Jorion sur « l’effet tunnel ». J’ai sûrement dû être maladroit dans mes propos (mes récriminations s’adressaient à Mr Couturier, et non à Mr Jorion), mais veuillez croire que l’intention était bonne.
Je ne suis pas un contributeur « important » et mes commentaires sont loin d’avoir la pertinence ou le niveau de ce qui se fait ici, mais je suis ce blog depuis trop longtemps pour que cette modération me laisse indifférente…
Cordialement
B. Giroux
@ fatso
C’était juste bêtement bloqué dans le filtre du blog… En ligne !
Ok, je me sens tout couillon maintenant…
Merci en tout cas !
@ Brice Couturier.
Brice Couturier, Jean Pierre Elkabbash même combat .
@ Paul Jorion
SVP ne changez rien. S’il vous arrive d’avoir des moments de découragements (qui n’en a pas?), dites vous que des milliers d’anonymes et même aussi des pas-anonymes vous admirent. Merci.
Bien…
Il faudra en savoir gré à Paul Jorion de ne pas formater le débat avec ses propositions, qui auraient vite trop de poids, ce qui permet à chacun de formuler les siennes, à cette place laissée vacante, à la manière de Socrate, de l’accoucheur d’âmes qui ne propose rien justement…
L’utopie qui vient et qui est destinée à devenir réelle, n’est pas une Walkyrie qu’il s’agit de coucher toute en armes dans une Constitution, avec violence d’articles ; « She is on her way », comme le dit Arundhati Roy. Et puis cessons de faire semblant de ne pas la voir. Demandez à chacun ce qu’il souhaite comme contrat de travail, tous veulent être fonctionnaires et il faudrait tout simplement l’entendre, et entendre ce que cela signifie.
Au lieu de se poser des questions sur le capital, si l’on se posait des questions au sujet du contrat de travail ? Car là, ce que veut chacun est excessivement clair. Et il faut réaliser l’équilibre macro-économique qui permette cela.
Et j’en profite pour réhabilité le fonctionnariat, très à la mode partout au 19è siècle, en Russie, à Prague, et en France également avant qu’on s’acharne à le détruire pour effacer justement tout embryon d’utopie possible et en effacer le souvenir. Car c’est bien simple, tout le monde veut être fonctionnaire, demandez-leur ! Et encore une fois si moi je ne dis pas certaines choses évidentes, quand-est-ce qu’elle vont refaire surface dans la conscience ? Il faut bien commencer par entendre ce que disent les gens ?! Eh si !
La Poste avant qu’on la réduise au libéralisme, ne marchait pas si mal, donc il ne faut pas dire que tout ce qui est administré au niveau étatique ne fonctionne pas seulement nous sommes submergés qu’on le veuille ou non par l’idéologie stupide libérale.
La Poste remplissait pendant des décennies sa mission de service publique, avec des lettres qui arrivaient dans les temps à J + 1 dans toute la France : Un service, une mission, des contrôles et tout cela fonctionnait parfaitement bien, au profit des usagers et des salariés.
Donc ce que je veux dire est que le fonctionnariat est une possibilité. Et j’ajoute que la Poste n’augmentait pas ses tarifs, bref on me dira qu’elle n’était pas en équilibre en tout cas peu importe.
Imaginons un poissonnier à l’avenir, il sera fonctionnaire et aura la mission de service public de « vendre » du poisson et ceci à mi-temps, ce qui lui laissera la possibilité de vivre et de ne pas être aliéné comme il l’est à présent ! Car maintenant le travail aliène trop de temps et détruit l’homme ; avec un salaire défini par Xian, et aucun prix nulle part n’augmentera comme cela a été possible à la Poste, et ce qui évitera au poissonnier de se livre à l’escompte sordide du commerçant, voir comment il peut extorquer plus d’argent à son prochain, le voler en douce un peu plus, bref, il aura une mission, et ces missions pourront changer avec la formation etc. et il sera contrôlé sur cette mission qui lui laissera le temps de vivre. Et il sera le plus riche des poissonniers alors qu’on n’objecte pas qu’il sera malheureux parce qu’il ne peut augmenter les prix et se livrer à la rapine capitaliste il aura du temps ! Il ira à la faculté apprendre ! Chacun ne sera pas poissonnier une fois pour toute, justement.
Voilà mais pour l’instant c’est un film de Godard dont le début consiste en l’histoire de tout ce qu’on a oublié, le lieu dans la forêt, que nos pères savaient encore, les rites, que nos grands pères savaient encore, la manière de faire du feu etc
Et nous ici oublions ce qu’à été la fonction publique gloire de la 3è république, et pourtant les gens dans la rue, eh bien eux ils savent ! Et c’est par le contrat de travail qu’il faudrait peut-etre commencer, et remplacer cette « vente » qu’est le salariat, on se vend soit même, par une autre relation.
Finalement ce n’est pas si compliqué et on se demande pourquoi tout le monde bloque, refus d’obstacle comme un cheval devant la barrière.
VERS UNE ÉCONOMIE DE LA CONTRIBUTION : « Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. En 2005, parmi d’autres voix peu écoutées alors, une association française, Ars Industrialis, lancée par quatre philosophes et une juriste, avait sonné le tocsin. A l’époque, leur manifeste décrivait les dangers d’un capitalisme “autodestructeur” et la soumission totale aux “impératifs de l’économie de marché et des retours sur investissements les plus rapides possibles des entreprises” et notamment celles actives dans les médias, la culture ou les télécommunications… » Encore un prophète qui n’y connait rien…