J’étais l’invité de Marc Voinchet. Pierre Haski en parle dans un article à lire sur Rue89.
Cet extrait des « Fleurs du mal » figure dans « Topologie et signification », juste avant que Thom expose les grandes lignes de…
*Godot est mort !*
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643 réponses à “FRANCE CULTURE, « LES MATINS », mercredi 30 novembre de 7h40 à 9h00”
Bonsoir,
J’ai essayé de laisser un commentaire sur la page de monsieur Couturier. Sans succès.
J’ai essayé de laisser un commentaire sur la page de monsieur Marc Voinchet. Sans succès.
C’est finalement normal (dans leurs normes), s’ils n’écoutent pas qui parle, pourquoi devraient ils accepter de lire qui écrit ?
Juste excellent.
Sauf que Jorion cause une heure durant dans l’émission de Voinchet grosso-modo deux fois par an; sauf que ce même Voinchet lit ce blog de temps en temps – en tout cas suffisamment pour être un des seuls dans les « grands » médias à citer le boulot de François Leclerc, au moins de loin en loin; sauf que Couturier a eu invité lui aussi Jorion dans Le grain à moudre; sauf encore, j’ose le croire, que les deux ont lu, au moins en diagonale, quelques bouquins du même Jorion. Sauf tout ça, alors oui, ils n’écoutent pas les gens qu’ils invitent à parler, ils ne lisent pas les livres ou les articles et billets des auteurs qu’ils convient, un revolver sur la tempe j’imagine…
vous pouvez écrire à france culture qui normalement transmet; mais ces types d’animateurs font leur cinéma puis basta; ils retournent butiner dans leur réseau d’ « amis » ; d’ailleurs,france inter/(culture) est devenu une poubelle où règnent les collusions
Il s’est passé quoi là au niveau de la bourse? Ca a flambé +4% d’un coup à 14h00 c’est du grand délire de robots? Quel monde de merde.
La machine a Dollar s’est mise en route faute de liquidité sur les marchés financiers…insolvables.
Un compte demo de trade en ligne vous donne une idée des pertes et profits que peuvent générer de telles fluctuations (avec des leviers de « pecno » du net soit 400 ça fait déjà son effet ), m’est avis que depuis quelques mois quelques initiés doivent se faire des c….. en or, tandis que les simples quidam aux tuyaux percés se les …..
Créer un max de volatilité pour maximiser les profits afin de permettre aux spéculateurs (en premier lieu les banques) de se refaire pour amortir la crise serait il le un choix stratégique de nos gouvernants??? Si oui un beau pari pascalien ma foi. Une chose est sure c’est que depuis le temps qu’ils se concertent pour stabiliser les choses ils y sont arrivé : ils ont stabilisé l’instabilté, pas pour rien que c’est des experts 😉
Près d’un point critique nonlinéaire, l’accrochage sur des fréquences sous- ou sur-harmonique de la réponse en boucle linéaire n’est pas tout à fait une surprise.
Des attracteurs nouveaux peuvent donner assez longue vie à ces oscillations.
Il faut qu’entropie ou énergie les rattrape pour qu’il s’arrêtent, couic.
Entrer en raisonnance ????
Bravo!
Mission accomplie et un grand moment de radio.
L’indignation et la véhémence vous vont très bien.
Un grand virtuose de la parole à la manoeuvre.
Magnifique.
Et bravo pour une pédagogie par l’exposition d’un cas concret exemplaire.
Peut-être ne l’avez-vous pas voulu ainsi, mais vos protagonistes ont montré que la peur d’affronter un avenir encore inconnu paralyse des intelligences par ailleurs confirmées.
La peur du grand saut mais aussi la bonne vieille idéologie conservatrice :
» vous n’avez rien de concret à présenter donc vos critiques sont malvenues. »
Triste de voir cet étrange stupeur face à une époque qui se termine. Adieu intelligence, finesse d’analyse, tout ce vernis superficiel qui fonde une réputation.
Ne reste que des cul-de-plomb impotents.
Mais je crois que vous leur avez inoculé ce doute créateur et généreux qui les fera évader
de leur prison mentale.
Je le souhaite, à défaut…
Cher Monsieur Jorion,
bravo pour votre prestation. Je me souviens avoir vu de vos interventions en contexte hostile il y a un an et demi à deux ans, où j’avais trouvé que vous n’étiez pas assez incisif. Tel n’est plus le cas, et vous avez fait pour le mieux aujourd’hui, face à quelqu’un qui vous cherchait noise. J’espère que les gens des médias seront plus prudents à l’avenir.
Magistral, c’était tout simplement magistral.
Une première partie sereine et riche.
Une seconde partie où les mots avaient un sens, un langage clair et net qui hérisse les poils.
« La machine est cassée, il faut reconstruire un système financier », comment de tels propos peuvent ils encore surprendre.
Il y a des vérités qui dérangent, qui obligent à sortir du cadre.
Combien d’efforts et de temps pour qu’enfin on écoute, on doute, on réfléchisse, on comprenne, on critique, on remette en cause et enfin on reconstruise.
Avec certaines de nos connaissances nous sommes aussi confrontés à ce type de résistance où les quolibets et sourires entendus ne sont pas absents.
« Carpe diem » ou solliciter les neurones et les doutes.
Ayant suivi la soirée consacrée à l’amiante la veille sur ARTE, des rapprochements s’imposent avec la situation de la crise et aussi le dossier du nucléaire.
Combien savent et pourtant se taisent et surtout agissent à contre-sens
« Otez de mes oreilles cette vérité qui m’effraie » croit on entendre chez trop de citoyens.
Comment peut on taxer les responsables lucides et informés de cassandres face aux preuves da la justesse de leurs analyses passées ?
J’ai apprécié les derniers échanges qui portaient une lueur d’espoir, mais il va falloir ramer.
Vive la poésie, j’avais d’ailleurs illustré mon info à mes correspondants sur la soirée, en l’illustrant par le billet de Jean-Claude Guillebaud publié dans le Nouvel Obs du 17/11 et intitulé « Mais que disent les poètes ? »
Extraits et conclusion
« Mieux vaut se tourner vers les poètes et les créateurs, ces -voyants-, seuls capables d’apercevoir encore et d’exprimer l’inexprimable ».
Voyant, par opposition à borgnes ou aveugles, sourds et mal-entendants, n’est pas prophète.
« Ecoutons donc les créateurs! Eux savent ce qui manque aux peuples d’Europe insupportés par les bavards et les tricheurs ».
Après la soirée Taddeï au cours de laquelle un Emmanuel Todd, bien dans son rôle, a également asséné quelques vérités qui défrisent même un jeune ou futur ministre
J’ai pu y découvrir un économiste qui démystifie et révèle un monde opaque : Pierre-Noël Giraud.
« Economiste, discipline qu’il enseigne à l’école des Mines Paris Tech, et à l’université Paris Dauphine où il occupe la chaire « Finance et développement durable ». Après « L’inégalité du monde, économie du monde contemporain », « Economie : le grand satan ? », il publie 2001 « Le commerce des promesses – petit traité sur la finance moderne », grand prix Turgot 2001 et prix européen du livre d’économie de la même année. C’est dans ce « commerce des promesses », réédité en 2009, où il part du principe que La finance n’est que l’activité qui consiste à vendre des promesses sur une richesse qui sera peut-être créée plus tard. Elle propose d’acquérir et de vendre des droits qui pourraient s’avérer être en excès a posteriori. »
Voir et entendre la partie « Débat – La dette » (vers la 25′).
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1505
En tous cas bravo pour cette intervention où vous avez su mettre toute votre énergie et votre pédagogie pour lever des voiles qui nous empêchent de voir l’essentiel.
Et aujourd’hui, tout va très bien…….., la bourse affiche + 5.
A lire, cet article d’Henri Maler » Autopsie de l’extrême-gauche par des animateurs cultivés « qui, en 2006, épinglait le discours et la pratique de certains journalistes – dont Brice Couturier – à propos de La parution de « L’extrême gauche plurielle, entre démocratie radicale et révolution, » de Philippe Raynaud,
Le site d’ACRIMED
Salut Paul,
Un bon combat au moment où il fallait le livrer.
Tes amis sont à France Cu et tu as su leur dire : le pied dans l’entrebâillement de la porte, c’est maintenant – Ils n’ont pas compris, mais c’était maintenant.
Ta réponse qu’ils attendent pour la tuer, ils ne l’on pas obtenue – tu as su dire capitalisme ou communisme = similitudes mortifères – mais maintenant ?
La gueule de bois et ensuite ?
La « morale » prise on ne sait où (?), mais qui dit:
1) En matière économique, ce qui ne peut être saisi par un citoyen moyennement intelligent et cultivé, n’a aucune raison de lui être exposé pour avoir son avis = limite absolue de la démocratie;
2) Dans le domaine de l’étique, je plussois à l’idée que « le bonheur est ce qui met un point d’arrêt à la fuite en avant du désir. » (Paul Ricoeur)
Merci, Paul, d’avoir su être toi.
Hi, J’aurais aimé placer le montage photo mais ne sais comment procéder.
Atlas was permitted the opinion that he was at liberty, if he wished, to drop the Earthand creep away; but his opinion was all he was permitted.–Franz Kafka
« Atlas pouvait penser qu’il avait le droit, s’il le voulait, de laisser tomber la terre et de partir en catimini : mais il n’avait pas le droit d’avoir plus que cette pensée. » Franz Kafka
http://www.zerohedge.com/contributed/atlas-mugged
Monsieur,
Je suis extrêmement sensible aux discours de vérité que vous tenez dans vos textes comme dans vos vigoureuses interventions médiatiques. Je suis comme la plupart des gens, complètement ignares des questions économico-financières mais très angoissée par la gravité de cette crise planétaire. Comment ne le serait-on pas ?
En dépit de cette ignorance regrettable (on peut penser qu’elle a contribué à l’aggravation du problème par défaut de vigilance des peuples), c’est la question du statut de la vérité dans nos consciences qui est au coeur du problème. A cet égard, vous me paraissez un très honnête homme. C’est pourquoi, je me permets de porter à votre attention ce qui suit.
A la retraite aujourd’hui, hélas, j’ai toujours été une enseignante consciente des causes réelles qui ont dévasté notre système scolaire, au-delà des difficultés inhérentes à ma propre discipline. Très jeune, depuis la fin des années 60, j’ai vu et su de quel côté le vent tournait. Et lorsque vous dites sur l’antenne de FC, que ceux qui détiennent peut-être des solutions à la crise actuelle, ce sont les experts inconnus, les vrais, se trouvant à l’intérieur du système financier mais qui n’ont aucun moyen pour se faire entendre, cela fait écho à mon parcours personnel au sein de l’EN..
Je transpose vos propos, et je vois exactement la même chose pour la crise scolaire. Il y a de vrais experts, très rares malheureusement, qui savent la vérité de la question, c’est-à-dire la réalité du diagnostic et les remèdes sérieux à y apporter. Depuis plus de trois ans, anonyme que je suis, je tente de solliciter un rendez-vous auprès de responsables politiques pour leur expliquer ce qu’il ne savent pas de cette crise scolaire ou peut-être ce qu’ils refusent par cynisme de reconnaître. Jamais de réponse, jamais.
Je vous envoie quelques extraits de mes courriels, tous voués à l’échec, pour confirmer dans un autre domaine, celui de l’école, la vérité de vos propos.
Je vous remercie de votre attention et je vous adresse, Monsieur, mes très cordiales salutations.
Evelyne Delmas
Mme Evelyne DELMAS
Professeur agrégée d’éducation musicale et chant choral, à la retraite
Docteur en Musicologie (Paris IV)
Membre du GRIP entre 2005 et 2010
A l’attention de Madame Eva Joly
Madame,
Depuis plus de trois ans, je tente de contacter un député pour évoquer les causes réelles (et donc les vrais remèdes) qui ont contribué à l’effondrement de l’Ecole de notre république. Tout le monde s’entend à reconnaître que l’école est le fondement de notre société et que, à ce titre, elle mérite la plus grande attention dans les réformes nécessaires à engager. Or, depuis Pétain, toutes les politiques ont participé à la casse systématique, méthodiquement organisée de l’école, chacune aggravant davantage la situation sous l’emprise idéologique du sociologisme et du pédagogisme.
Dans le cadre de « l’Instruction publique », nous avions le meilleur système scolaire, en un temps où il ne s’était pas encore fourvoyé dans l’imposture d’ »Education ». En nous alignant sur un modèle américain terriblement défaillant, déjà mis en oeuvre depuis des décennies, nous avons chamboulé et dévasté tout l’édifice pédagogique français de la maternelle à l’université, détruisant du même coup les principes fondateurs des enseignements.
Aujourd’hui, quel député, quel sénateur, quel ministre, quel homme politique de quelque obédience que ce soit, connait, considère avec sérieux les analyses de Michel Delord, de Rudolf Bkouche ou de Gilbert Molinier, parmi d’autres obscurs, sur la question de l’école française ?! Qui a le courage de lire les analyses de ces éminents spécialistes, pourtant disponibles sur internet ? Il semble bien que les discours de vérité n’intéressent guère, et pendant ce temps l’école poursuit sa débâcle…
Voici, parmi d’autres, quelques demandes de ma part, adressées à de nombreux responsables politiques (F.Bayrou, V.Peillon, M.Valls, J.L.Mélanchon, M.Aubry, O.Besancenot, J.F.Copé, J. Cahuzac, X.Darcos, D.Decoings, etc.), toujours sans réponse, aucun retour, une fin de non recevoir. Quelques extraits de ce que je leur adressais :
« J’ai 59 ans, je suis professeur d’Education musicale au lycée Marie Curie de Tarbes ainsi qu’au CNED de Vanves, docteur en musicologie (Paris IV) et membre du GRIP (Groupe de Réflexion Interdiciplinaire sur les Programmes).
Je souhaiterais vous faire part de vive-voix du désastre scolaire et vous apporter un témoignage très éclairant. L’Ecole française est aujourd’hui moribonde, personne ne s’en occupe avec sérieux, excepté quelques associations ou quelques rares initiatives isolées, personne ne veux prendre la mesure de la gravité peut-être irréversible de la situation.
Compte tenu d’une longue expérience professionnelle, d’un investissement personnel considérable, de multiples réflexions qui ont accompagné toute ma carrière, j’ai pu mesurer combien l’Institution avait été, et est toujours, la principale responsable de cette véritable catastrophe. C’est de cela dont je voudrais vous entretenir…
En espérant une réponse favorable, je vous adresse Madame, mes très cordiales salutations.
Evelyne Delmas »
« Monsieur Bayrou,
A propos de la déchéance de notre système éducatif et de l’efficacité de remèdes simples et immédiats à lui apporter, j’ai un message de toute première importance à vous transmettre. Bien qu’anonyme, j’ai acquis une expérience d’enseignante hors du commun, et je sais aujourd’hui en fin de carrière tous les efforts que nous devrions, que nous devons mobiliser pour reconquérir les principes fondateurs de l’Instruction publique adaptés à notre temps. Ils ont jadis prévalu sous la IIIème République, comme vous le savez mieux que quiconque. A cet égard, je vous signale les travaux remarquables de Michel Delord et ceux de Rudolf Bkouche, mais pas seulement, qui oeuvrent depuis très longtemps pour promouvoir ou sauvegarder les valeurs fondamentales du génie français républicain issues de l’Instruction publique.
Dans un souci de vérité totale, il y a trois causes essentielles qui ont contribué à la faillite de l’Education nationale, car cette faillite est avant tout institutionnelle :
– Le refus de réhabiliter avec sérieux l’autorité des enseignants dans l’exercice de leur mission, un refus qui dure depuis plus de 40 ans.
– Un système administratif et hiérarchique de type stalinien qui conduit aux comportements serviles des enseignants ou bien à leur lynchage méthodique, arbitraire, exemplaire, à l’interdiction factuelle d’acquérir une vraie et réelle liberté pédagogique (rôle catastrophique exercé par l’inspection, l’administration, mais pas seulement).
– Des programmes déplorables, déstructurants, arbitraires, segmentés, incohérents, sous l’emprise de théories mal comprises dangereusement utilisées (comme le structuralisme, la linguistique par exemple), détruisant toute possibilité de progression efficace.
Monsieur Bayrou… tant que nous refuserons l’approche sérieuse de ces trois causes en matière d’éducation, l’exigence de Vérité que vous appelez de vos voeux demeurera sans consistance, sans prolongement pertinent.
Je souhaiterais rencontrer l’un(e) de vos collaborateurs (trices) pour pouvoir exposer très brièvement le bien-fondé de ces troix causes. En la matière, les décisions politiques eficaces dépendent d’un vrai diagnostic, loin des mensonges ou de l’idéologie à la Philippe Meirieu par exemple. L’adéquation entre un vrai diagnostic et des remèdes enfin efficaces devient une urgence de salut public.
Vous remerciant d’avance pour l’attention que vous voudrez bien porter à ce message et la suite que vous voudrez bien lui donner, je vous adresse, Monsieur Bayrou, mes plus respectueuses salutations.
Evelyne Delmas »
Par ailleurs, je joins à mon courriel trois fichiers correspondant à des textes éclairants de M.Delord et de R.Bkouche, deux vrais experts cités précédemment, qui vous permettront de mesurer la qualité de réflexion exercée sur ce problème gravissime.
Je souhaiterais vous expliquer de vive-voix cette réalité que personne ne veut aborder avec sérieux, avec courage, et je ne vous parlerais surtout pas de la question de la suppression des postes, de la paersonnalisation des parcours scolaires, des projets pédagogiques… autant de fadaises nous détournant de la réalité du désastre. Car cette réalité est tout simplement la conséquence ultime d’une catastrophe programmée par nos élites républicaines depuis très longtemps, toutes appartenances politiques confondues ; le moment étant naturellement opportun pour liquider l’épineuse question, déficit public oblige.
Je vous remercie pour toute l’attention que vous aurez bien voulu porter à ma demande de rendez-vous, et je vous adresse, Madame Eva Joly, mes très cordiales salutations.
Evelyne Delmas
Oui, le porte-plume, les coups de règle sur les doigts, les textes ânonnés, cela avait du bon, Madame. Nous sommes en 2011, hélas. Le monde a bien changé, et les jeunes qui y vivent aussi. Les outils qu’ils emploient, du portable à l’ordinateur, demandent d’autres méthodes pédagogiques. Beaucoup d’enseignants l’ont compris.
Avec les méthodes à la Meirieu, les enseignants ont su intéresser nombre de jeunes qui se détournaient autrefois de l’enseignement et les mener à une formation solide. Allez, voir en Finlande, en Autriche, … comment on obtient des résultats scolaires d’excellence. Vous écrirez une autre lettre à votre retour.
Alain, l’enseignement est un domaine où vous avez une quelconque expérience ???
Pourquoi choisissez-vous comme exemple des pays où les enfants sont issus d’une seule culture, deux au maximum, donc où les enseignants peuvent s’appuyer sur des références communes à tous pour avancer rapidement dans le programme ?
J’aimerais bien voir les enseignants finlandais ou autrichiens à l’oeuvre dans nos classes multiculturelles où il n’y a pas plus de trois ou quatre élèves qui partagent les références culturelles de l’enseignante pour savoir immédiatement de quoi elle parle et qui comprennent certains jeunes qui n’acceptent pas, culturellement, l’autorité et l’enseignement d’une femme .
Je suis d’accord avec ce que dit Mme Delmas sur la casse de l’école en France après que l’Instruction Publique, exemplaire, se fut retrouvée affublée du .nom d’ » Education Nationale » , à l’Américaine . Il y a maldonne . C’est le rôle de la famille d’éduquer et de socialiser l’enfant avant son entrée à l’école pour que l’école puisse accomplir sa tâche de l’instruire au sein d’un groupe. Sinon, c’est le bazar . Instruction Publique , pas « éducation ».
@ Alain V
Le porte-plume, avec les pleins et les déliés, obligeait à former les lettres dans le bon sens et empêchait dès le départ toutes ces écritures maladroites et illisibles que l’on trouve aujourd’hui sur des copies de Baccalauréat .
Seuls les cancres se prenaient, une seule fois, un coup de règle sur les doigts, pas les élèves qui avaient de réelles difficultés . . Ensuite, les cancres se mettaient au travail .
C’était aux élèves de faire l’effort de s’intéresser à leur travail, de faire l’effort de comprendre des cours d’un niveau élevé pour les préparer à la vie professionnelle . Ce n’était pas aux professeurs de jouer les démagogues et d’abaisser le niveau de leurs cours au ras des pâquerettes pour les rendre « ludiques » , en supprimant toutes les difficultés,
Enfin, les parents ne déresponsabilisaient pas les enfants pour le travail scolaire . Ils exigeaient que l’enfant rapporte de bons résultats, c’est tout . A lui de faire le nécessaire, sans aide, à lui de faire seul ses devoirs .
Aujourd’hui les ensseignants se crèvent à prémâcher le travail scolaire à l’extrême, les parents se crèvent à trouver des stratégies pour que l’enfant délaisse un instant la console ou les chats sur Facebook pour faire ses devoirs Ils fl’aident un max, font pour lui les recherches. Le seul qui ne fait rien ou le minimum, c’ est l’intéressé, l’élève .
Les outils de l’élève d’aujourd’hui, comme l’ordinateur, demandent aussi du travail et il n’est pas simple pour un enseignant isolé de contrôler pendant le cours le travail de 35 élèves sur leur ordinateur. Un sur deux recopie le travail du voisin en ne prenant même pas la peine de le modifier un peu . Les classes ne sont pas toutes équipées en informatique, hélas .Espérons que ces équipements , après la crise, pourront être maintenus en bon état à l’école et dans les entreprises .
Et Mme Delmas, retraitée, serait encore plus choquée aujourd’hui par les tonnes de paperasses d’évaluation des compétences de l’élève que l’enseignant doit remplir pour chaque correction du moindre paquet de copies et qui, avec la multiplication des réunions en soirée, ne laissent plus le temps de préparer les cours .
En tant qu’enseignant en primaire, puis au collège et au lycée (dont 7 ans en Allemagne), j’ai toujours pu et su aménager un espace de liberté dans mon enseignement. Devenu universitaire et comparant nos méthodes d’enseignement avec celles de beaucoup d’autres pays, je puis vous dire que les recherches de Philippe Meirieu et les propositions qu’il a faites aux enseignants correspondent largement à ce qui se pratique ailleurs, en particulier dans les pays qui arrivent en tête dans les enquêtes de l’OCDE.
J’ai répondu par l’humour, mais d’autres commentateurs n’ont peut-être pas compris en quoi les propos de « Evelyne Delmas » envers l’Education Nationale et Philippe Meirieu, dont elle ne semble pas avoir lu les livres, étaient diffamatoires. Les deux auteurs qu’elle cite sont des prof de math, presque inconnus, et totalement ignorés de la communauté scientifique.
Il est à craindre en particulier que ceux qui ne connaissent pas Philippe Meirieu, enseignant exigeant qui n’a pas hésité à aller travailler dans des lycées techniques ‘difficiles’, éminent chercheur de réputation mondiale, soient désinformés sur son œuvre, largement reconnue par les enseignants francophones et anglophones. Ses recherches ont porté entre autres sur l’intérêt et les limites du travail en groupes d’élèves (cf. Wikipedia). Le dénigrement de ses propositions émane d’un groupe restreint, mais très actif, de conservateurs et de gens d’extrême-droite. Ils ont l’habitude de rejeter à la fois l’enseignement public et Meirieu. « Evelyne Delmas » ne le sait peut-être pas, ou trop bien.
On ne peut nier qu’il y ait besoin de réforme en France, qu’il faille donner plus de liberté pédagogique aux enseignants du primaire et surtout qu’il soit proposé à tous les enseignants une vraie formation, au moins égale à ce qui se pratique ailleurs dans le monde. Mais de là à parler de stalinisme, c’est diffamer de très nombreuses personnes qui ne le méritent pas. Parler d’idéologie à propos de l’œuvre de Philippe Meirieu, alors qu’il ne fait que des propositions qui ont pour effet de donner plus de liberté pédagogique aux enseignants, c’est affirmer le contraire de la réalité, c’est peut-être tout simplement colporter des ragots dont on connaît l’origine et les buts.
D’ailleurs, si les politiques ne répondent pas à « Evelyne Delmas », ce doit être pour une bonne raison.
PS : Merci à Julien Alexandre pour le difficile travail que vous effectuez. Merci à Paul et à François de nous aider à interpréter les événements. Grâce à vous, nous avons plus de force dans la lutte syndicale et politique. Et nous trouvons des arguments pour convaincre.
@gruau, 30 novembre 2011 à 21:24
Oui, en septembre, j’ai fait ma 44e rentrée, les 10 dernières à l’université; mes recherches portent sur le travail d’enseignants en collège et lycée : avec mon collègue, nous suivons la recherche-action d’une vingtaine de professeurs de toutes disciplines. Leurs méthodes de travail sont modélisées et comparées, lors de colloques internationaux, à ce que font d’autres enseignants sur les cinq continents. Si vous saviez comme les méthodes et les programmes convergent ! Dans de nombreux pays, nos enseignants ‘conservateurs’ ne seraient même pas embauchés.
Gruau, j’ai aussi deux enfants en fin de collège et suis délégué parent, si bien que je connais encore ce qui se passe dans l’Education nationale. Quant aux étudiants (90% de boursiers !) à qui j’enseigne les bases de l’économie en allemand, ils ont un niveau très faible à leur arrivée, mais en fin de licence, ils sont meilleurs que ceux d’il y a 10 ans. C’est, à mon avis, parce qu’ils ont surtout appris à apprendre (méthode de travail), au détriment peut-être d’un certain nombre de connaissances factuelles. N’est-ce pas plus important ?
@Evelyne Delmas,
Je crois que vous vous trompez de cible et que les pédagogistes, comme vous les appelez, recherchent en effet à placer l’élève au centre du système éducatif, formule que vous haïssez pour ne pas en comprendre la portée. Écouter ne veut en aucun cas dire obéir, c’est seulement prendre en compte les réalités, faire avec. Notre école est encore marquée par l’histoire de ses débuts héroïques afin de rompre la reproduction sociale et former des citoyens doués de jugement et de raison. Son autorité pour laquelle vous avez une nostalgie et votre ambition louable pour nos enfants vous maintiennent dans la voie sans issue d’un autoritarisme viril aujourd’hui devenu impuissant.
Bonsoir Evelyne,
Malheureusement , on peut faire la même analyse dans beaucoup de domaines. On vit globalement dans un monde de plus en plus faux, et cela m’est personnellement (mais je ne suis pas tout seul) insupportable.
Sur l’éducation , j’avais assisté à un débat, l’an dernier, dont le principal orateur était M. Alain Planche, qui m’avait ouvert les yeux sur les principaux problèmes de l’éducation en France, il devait écrire un bouquin pour renforcer son analyse et pouvoir diffuser plus large, peut être que vos témoignages et réflexions peuvent l’intéresser.
Vous pouvez faire référence à la conférence qu’il a donné au Café Economique de Pessac (33), et puisque maintenant, Paul s’en réfère aussi à Dieu, Inch Allah.
Je crois que c’est le minimum qu’on peut faire , faire circuler les infos, élargir la base de ceux qui comprennent comment marche (ou plutôt ne marche pas) notre monde.
http://cafeeconomique.aliceblogs.fr/blog/_archives/2010/12/16/4705091.html
Cordialement
Bravo Madame, persistez à l’image d’Irène Frachon, la victoire est peut être au bout.
L’éducation de notre jeunesse aux valeurs fondamentales est incontournable, essentielle, primordiale et participera au renouveau, à la (R)évolution comme le prône le mouvement « Colibris » par exemple.
Anecdote musicale :
Le dernier de mes instituteurs, un homme modeste mais néanmoins remarquable et à qui je dois beaucoup (règle de 3, poursuite des études secondaires, initiation à la rando…….) nous a aussi initié à la musique classique.
Comment :
Il apportait 1 x par semaine son poste radio perso en salle de classe et le branchait, de mémoire vers 14h00,sur une émission musicale de F. Musique sans doute.
Je me souviens d’avoir ainsi écouté Pierre et le loup et d’autres chefs d’oeuvre.
Le temps a passé et ce n’est que vers l’âge de 40/50 ans que je me suis pris de passion pour la musique classique, la graine a mis du temps à germer mais elle a germé
Papimam,
Je crois que tu te trompes de cible à soutenir cette ancienne hussarde noire nostalgique d’une époque révolue. Non pas que je sois contre l’autorité, mais la piste des pédagogies actives compte assez de succès pour être poursuivie. Le mamouth centralisé a fait son temps depuis longtemps, il doit se ranger aux lois de l’évolution!
Contre vents et marées, contre la société de l’époque, les Hussards Noirs soutenus par les institutions ont érigé une Muraille de Chine entre la société et l’école afin que l’héritier soit remplacé par le citoyen rompu à l’exercice de la raison et assez érudit pour faire ses propres choix sans être influencé ni par son rang, censé ne plus exister, ni par l’église. Ce choix courageux et raisonné est parfaitement bien argumenté par les Cinq mémoires sur l’instruction publique de Condorcet (1791) qui est sans doute un des meilleurs penseurs de l’instruction de l’époque et dont beaucoup d’arguments demeurent valides aujourd’hui (pour les pressés, son
discours, en 2 pages sur l’instruction, présenté à l’assemblée législative en avril 1792).
On peut facilement comprendre qu’à l’époque, l’école ait eu à lutter contre des forces contraires considérables et qu’elle ne serait pas parvenue à s’imposer sans cette poigne de fer. Toutefois, cette sanctuarisation virile de l’école au service du citoyen et donc de la république, a eu comme inévitable effet d’ériger l’autorité de l’école et de ses maîtres, en aveuglement et en obstination. Tout d’abord, la porosité entre l’école et la société n’est pas nulle quoi qu’on décide, et le mieux est d’en tenir compte et de la gérer plutôt que de l’ignorer. Ensuite, l’héritage social n’est pas mort à la révolution malgré tous les espoirs et les efforts qu’on a mis sur l’école. Le livre de Bourdieu « Les héritiers » atteste de cette persistance sociale. Enfin, l’école est demeurée sourde au rôle de l’écoute en éducation et en instruction, tantôt en s’abritant derrière une confusion entre écouter et obéir, refusant d’écouter sous prétexte de refuser d’obéir, tantôt en revendiquant l’impossibilité matérielle à prendre en compte chaque individualité.
D’autre part, le progrès qui sous-tend toute l’architecture de l’autorité de l’école, qui fonde la société du progrès et de la raison s’étiole sous nos yeux. Toutefois, nous y croyons encore un peu, bien que nous ne soyons plus tout à fait certains que nos efforts d’aujourd’hui apporteront une vie meilleure à nos enfants. Saurons-nous marier l’écologie et le progrès afin de replacer nos actions dans un cadre responsable et enthousiasmant? L’école a besoin de cette assise du sens sans laquelle son autorité est comme en apesanteur.
La démocratie s’est progressivement étendue à la famille et l’émancipation de la femme nous conduit naturellement de l’autorité paternelle à l’autorité parentale. C’est que la femme passe progressivement du statut de servante à celui de compagne. Cette modification est en cours et est encore bien mal maîtrisée, laissant bien souvent les enfants devenir la proie de leurs pulsions, devenir des « sauvageons ». Sans compter que même dans les familles maîtrisant bien la conduite de l’autorité parentale et où la complémentarité fructueuse du père et de la mère apporte une éducation efficace à l’enfant, l’écoute a pris une grande place, attestant ainsi de la meilleure prise en compte des valeurs féminines. L’école ne saurait ignorer ces évolutions touchant l’éducation des élèves qui lui sont confiés.
Si on peut toujours être d’accord avec les principes de sanctuarisation de l’école afin qu’elle ne soit le jouet d’aucun groupe d’influence (famille comprise), il n’en demeure pas moins qu’elle ne peut ignorer ces évolutions dont elle est en partie responsable grâce à son rôle positif dans l’émancipation féminine, la pénétration de la démocratie dans la famille et l’application de la raison. De plus, de nombreuses expériences de pédagogie active ont montré que l’instruction pouvait s’appuyer efficacement sur le dynamisme des élèves sans pour autant que l’école sombre dans le laxisme ni qu’elle soit la proie ou le jouet de groupes d’influence externes. C’est une question de définition des domaines d’action et de responsabilité et non une question globale. Il est tout à fait possible de s’inspirer des principes de la sociocratie (mariage de la hiérarchie, de l’écoute et de la participation), comme l’a expérimenté Kees Boeke* pour définir au sein de l’école qui est responsable de quoi et mobiliser efficacement l’énergie des élèves sans pour autant que la direction abandonne le moins du monde ses responsabilités de direction, mais au contraire s’y consacre pleinement. Mais il faudrait que l’état s’engage dans cette voie et donne aux directeurs et aux enseignants le droit de s’organiser selon ces principes éprouvés et au fond de bon sens, qu’elle les reconnaisse responsables dans leur domaine, afin qu’eux-mêmes sachent susciter et baliser la responsabilisation progressive des élèves, c’est à dire qu’elle les accompagne dans leur devenir adulte citoyen. Mission qu’elle manque aujourd’hui dans les faits et qui est pourtant une de ses principales prérogatives, à cause de cette conception autoritaire unilatérale et sourde, omnipotente et finalement paralysante et de cette hiérarchie bureaucratisante et infantilisante.
* Kees Boeke (1884 – 1966), psychosociologue et pédagogue Hollandais reprit le terme « sociocratie » inventé par Auguste Comte pour décrire un mode d’organisation basé sur l’équivalence des participants et la prise de décision par consensus, mode d’organisation qu’il a expérimenté au sein de la Werkplaats Community School in Holland. Kees Boeke formula pour cela trois règles
fondamentales :
1. Les intérêts de tous les membres sont pris en considération, chacun acceptant de se soumettre aux intérêts de la communauté
2. Une solution n’est adoptée que si elle est acceptée par ceux qui vont la mettre en oeuvre
3. Tous les membres sont prêts à agir conformément aux décisions prises unanimement
« Depuis » inclusif ou exclusif ? Direct au panier votre bafouille en arrivant à cet endroit là, Madame SLECC (Savoir Lire Ecrire Calculer Compter…).
Et franchement, Madame le Professeur, il me parait suffisamment bien en cour votre Michel Delord et amplement soutenu en haut lieu son (comme votre…) GRIP, non ?
Tu papes un peu trop vite et tu te trompes de cible …Je connais un peu le gus et il est plutot passionné , marginal et « génant » pour l’institution …
http://michel.delord.free.fr/ll-dernieres.html
Ici il défend Laurent Laforgue qui se fait lourder .
S’ils ont pu mettre en place ce genre de labo , c’est plus pour les mettre sur la touche qu’autre chose . Réutiliser les marginaux pour faire du créatif , c’est meme intelligent !
Du coup j’ai une idée de logo pour le blog : Une moissonneuse, ou alors un cerf-volant ou bien Dalida. Une sorte de Marianne bis, il venait d’avoir 18 ans, il était beau comme un enfant etc.
Exellent ! drôle ! et observé avec attention ! beaucoup d’esprit !
Croyez-moi, je ne cherche plus rien dans le Pariscope.
Vous voulez du Kierkegaard ? 🙂 ou du Say ? Attendez….
Autre chose…
En entrant dans le salon, Tchitchikof dut un instant clignoter, tant l’éclat des bougies, des lampes et de la parure des dames était redoutable. La pièce en était tout imprégnée de lumière. Les habits noirs voltigeaient çà et là, séparément et en essaims, comme on voit les mouches fondre sur un beau sucre raffiné, en été, dans un chaud mois de juillet, quand la vieille ménagère le met en morceaux devant une fenêtre large ouverte ; les enfants de la maison s’assemblent alentour, et suivent avec la vive curiosité de leur âge le mouvement des rudes mains de la vieille, qui lève et abat le marteau sur les fragments qu’elle réduit en petits cubes irréguliers, et les escadrons aériens manœuvrent habilement la gaze de leurs ailes dans le courant d’air, s’abattent hardiment sur la table en vraies commensales reçues, et, profitant de la myopie de leur hôtesse et du soleil qui lui blesse la vue, envahissent, les unes l’amas des cubes confectionnés, les autres les galeries que forme l’entassement des gros fragments à réduire. Rassasiées, sans ce secours, des mille richesses de l’été, mets friands que le ciel prodigue en tout lieu à ces filles de l’air, elles sont venues là moins pour se nourrir que pour voir de près le cristal sucré qui brille, pour aller et venir dans tous les passages que forme un monceau de sucre, pour se faire voir, pour se voir, pour se frotter les unes aux autres les pattes de devant et celles de derrière, et pour s’en chatouiller à elles-mêmes la poitrine sous leurs ailes légères, pour tourner sur elles-mêmes, s’envoler et de nouveau venir s’abattre et s’ébattre avec de nouveaux bataillons. (Gogol)
Ou encore une version à nous du « culte du cargo » des polynésiens
Dans le feu de l’action, Paul Jorion a fait une petite erreur (gênante tout de même pour un anthropologue) : le « cargo cult » ne concerne pas la Polynésie, mais la Mélanésie (hors Nouvelle-Calédonie) et la Papouasie. Il resterait encore actif sur l’île de Tanna (secte John Frum) dans le Vanuatu (ex-Nouvelles Hébrides).
Il est vrai que, depuis quelque temps, les anthropologues et autres ethnologues ont tendance à insister sur les ressemblances voire l’unicité originelle de ces deux grandes aires culturelles du Pacifique, que sur leurs différences.
Personnellement, je ne trouve pas le culte du cargo plus ridicule que tant et tant de croyances chrétiennes, musulmanes, hindouistes, bouddhistes, etc.
Je voudrais revenir a la faillite possible de la Reserve Federale.
La FED echange les sommes qu’elle cree contre des bons des entites qui recoivent ces sommes.
Donc, si un nombre de banques fait faillite, elles entraineraient la FED avec eux?
je vois pas comment une entité qui peut battre monnaie peut faire faillite, je dois dire.
Elle le pourrait si le Dollar devenait une monnaie de singe.
en tout état de cause, personne ne peut s’assurer du contrôle des commentairres. Je suis sûr que Julien Alexandre fait du bon boulot et est très honnête, mais j’aimerais que des remarques telles que
soient étayées, par souci de transparence. Il serait simple d’avoir le ratio de messages acceptés / messages reçus affichés, par exemple. Trop d’éloges tuent l’éloge, à mon humble avis
27 mails de félicitations, 2 « très bien mais… », 1 de réprobation. Je vous cite un passage de ce dernier.
« Monsieur Jorion, vous êtes très rarement invité sur des médias alors, de grâce, lorsque vous l’êtes, respectez les journalistes qui vous invite même s’ils ne sont pas d’accord avec vous. France Culture est des rares médias où les invités ont du temps pour s’exprimer. Pour les écouter depuis des années se sont d’excellents professionnels dont leur métier est de proposer un débat contradictoire pour faire progresser la réflexion. Alors Monsieur Jorion ne vous les mettez pas à dos, ne chercher pas à les attaquer quant vous n’avez pas d’argument, c’est vain et contre productif car vous serez ostraciser par le système que vous dénoncez ! »
😉
Ostracisme !!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=1F1wEyZhJ14
merci de votre souci de transparence, j’en suis honoré. Je vous avoue qu’avec du recul, je suis plutôt du côté des 27 bien que mes premiers commentaires se placent dans les 2 « bien mais ». Comme l’ont bien expliqué certains, et comme je le conçois aisément moi-même, l’exercice radiophonique est très difficile, encore plus dans un contexte hostile, et je préfère mille fois un homme qui doute et avoue qu’il ne sait pas quand il ne peut pas répondre qu’un homme imbu de certitudes et manquant de nuances. Donc, avec du recul, et les éclairages de Ken Avo, merci encore !
D’ailleurs je revenais sur le débat Lordon Slama aux matins le 5/5 de cette année, et la présentatrice était largement plus ouverte au débat, même si Slama bouillait de rage…
Félicitation mr jorion,
Paul , j’ai découvert à force de recherche de média libre, une radio où je pense que vous pourriez faire votre vidéo du vendredi par exemple.
Ou peut être même une émission!
Enfin la libre antenne de cette radio, ainsi que certaine émission conforte en mille points vos dires par moultes témoignages et réflections.
Voici le lien : sachant qu’il n’ y a aucune publicité sur cette radio, juste la participation d’auditeurs.
http://icietmaintenant.com/index.php
Au plaisir de vous y entendre sans énervement ….
@ tchigo
Difficile de vous inviter à relire tous les message de cette fil vu le nombre. Mais vous verriez qu’il y a des critiques, parfois dures, simplement il y en a peu. Les seuls messages qui ont été modérés proviennent du troll qui a utilisé 10 pseudos différents pour répéter les même arguments, et que j’ai signalé ici.
Quand c’est bien, c’est bien, c’est tout !
Je vous ai senti très dépité Paul,
Et vous avez bien raison de vous en alarmer, car tous ces gens bien installés dans les médias ne se rendent pas vraiment compte de la situation réelle d’un bon nombre de leur concitoyens.
Bouleversant, alarmant ! Les premiers communiqués tenteront de rassurer les opinions mais en réalité rien n’y changera surtout dans les premiers moments.
La Chine à moitié dans le ceci et cela en montre bien le premier exemple de conduite au monde, et encore vous n’avez pas du tout un propos 100% religieux à la Jérémie, alors imaginez un pur prophète extra-terrestre.
Imaginez déjà un monde qui se sentirait constamment obligé de fonctionner partout et cela 24/24 sous l’accablement de la faim, de la soif, de la chaleur, de la peur, l’esclavage et l’enfer graduellement sur terre, la folle matrice.
Les vieillards, les enfants, les femmes seront forcément les plus touchés, beaucoup s’en mordront les doigts aussi bien les personnes les plus dures et les plus ricanantes si ce n’est pas déjà ça à certains moments.
Quand bien même le climat de détraquerait, mais non on rechercherait encore à se voiler la face sur les ondes, faut pas réfléchir, faut pas s’arrêter, faut pas penser, faut même plus prendre le temps de prier son prochain.
Tout commencera un jour, un beau matin et dans un temps médiatique guère peu différent à ce que nous avons si souvent l’habitude de voir, cela ne touchera pas que l’ensemble du secteur bancaire, beaucoup même n’accepteront pas plus l’impensable.
Les problèmes se répandront il y aura de moins en moins de situation idéale, à ce moment là même les plus fous chercheront à amasser sans cesse de l’argent et de l’or. Au fur et à mesure les bons moments en famille deviendront rares, la vie dans le monde ne sera pas plus facile autre part.
Nous nous approchons peu à peu en fait d’un monde complétement nouveau, merveilleux, euphorique, complétement livré à la folie de grandeur, d’ivresse et de pouvoir des premiers pingres de ce monde dans les affaires humaines.
Parole du prophète Jérémie.
Salut Paul,
Un bon combat au moment où il fallait le livrer.
Tes amis sont à France Cu et tu as su leur dire : le pied dans l’entrebâillement de la porte, c’est maintenant – Ils n’ont pas compris, mais c’était maintenant.
Ta réponse qu’ils attendent pour la tuer, ils ne l’on pas obtenue – tu as su dire capitalisme ou communisme = similitudes mortifères –
mais maintenant ?
La gueule de bois et ensuite ?
La « morale » prise on ne sait où (?), mais qui dit:
1) En matière économique, ce qui ne peut être saisi par un citoyen moyennement intelligent et cultivé, n’a aucune raison de lui être exposé pour avoir son avis = limite absolue de la démocratie !!!!
2) Dans le domaine de l’étique, je plussois à l’idée que «le bonheur est ce qui met un point d’arrêt à la fuite en avant du désir. » (Paul Ricoeur)
Merci, Paul, d’avoir su être toi.
çà mouline dans le noir, pas d’accès à la vidéo. Il semble que ce soit juste chez moi…
Au secours
Echo parfait des analyses de Paul ce matin, le début de l’artlcle de Lordon dans le Monde Diplo de Décembre:
http://www.monde-diplomatique.fr/2011/12/LORDON/47026
Je n’aurais qu’un mot Paul : EXCELLENT !
« On ne remplace pas une aristocratie par une autre ! »
Merci. De l’air frais, une brise matinale, un souffle de vie. Sur l’antenne, sur les ondes, merci.
Où doit-on s’inscrire pour leur botter le cul ? J’ai des chaussures de sécurité à coque renforcée, et la jambe alerte, je peux tomber du boulot.
.
Après cet interview , le chroniqueur s’interroge :
« Demander à un invité que vous recevez à votre micro par quoi au juste il entend remplacer le système actuel dont il prophétise la fin imminente ne me paraît pas excessif.*** »
Cà fait deux fois que cette question dérange notoirement l’hôte de ces lieux .
C’est l’occasion de comprendre que la réponse « le royaume de dieu » était une façon de dire aux interlocuteurs d’alors :
» c’est pas parce que je sais des choses que je sais tout , mais vous qui prétendez savoir tout , dites nous donc …. »
N’empêche le rabbin avait raison : « la fluidité de l’argent est nécessaire à toute économie , sinon on a une économie de troc » .
Ce qui veut dire que le capitalisme ne meurt pas , il mute .
Même si la fluidité de l’argent par trop restreinte le fait toujours, à terme , capoter .
Sauf à sortir du cadre et donc repenser l’argent….. auquel cas il (le capitalisme)meurt pour de bon .
Idée intéressante !
Pour réver quel type de société seraient engendrées par cette sortie du cadre :
« Sans la monnaie, la distribution des biens ne peut se faire que de trois façons :
* le don ;
* la réquisition ;
* l’échange sous forme de compensation : troc de marchandises, ou paiement de prestations en nature ou « au pair ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_monnaie
Repenser l’argent ne signifie pas faire sans mais plutôt se demander a quoi il sert et l’adapter a sa finalité soit l’échange et non pas l’accumulation comme c’est le cas aujourd’hui. Je ne suis pas chantre de la monnaie fondante mais je retiens la démarche. J’avoue honteusement que je ne l’ai pas lu mais l’argent mode d’emploi doit jeter pas mal de base pour une telle réflexion.
Tu demandes une réponse, tout en sachant qu’elle n’est pas encore née.
C’est ainsi à chaque modification importante de la société.
C’est la même chose que ce que fait le journaliste avec Mr Jorion dans cette émission, en fait ils nous demandent tout simplement de spéculer, un comble 😉
@ Pym
Il s’est passé quoi ?
Une rumeur ? Un démenti ? un contre-démenti ?
Tiens, ça devrait donner des idées à Nathan et aux autres créateurs de jeux de société pour inventer celui qui succédera au Monopoly .
Une idée de jeu pédagogique pour Noël :
Contenu de la boîte de jeu :
-Un dé, une plaque de carton représentant les petites cases numérotées d’un parcours bordé d’entreprises du CAC 40 et de multinationales avec, inscrit sur chacune, son pourcentage d’augmentation de valeur ou de baisse de valeur
– un paquet de cartes de rumeurs et de démentis à tirer au hasard
– Une boîte nommée « Bourse »
– Une bonne quantité de monnaie de singe en billets de 500, 100, 50, 10 dollars ou euros ( au choix de l’éditeur)
Règle du jeu :
Au départ, chaque joueur tire aux dés son ordre de passage et reçoit 10 000 euros ou dollars, au choix de l’éditeur, en monnaie de singe . Chacun dépose 5 euros ou dollars sur chacune des entreprises pour lancer le jeu .
Une caisse, dénommée « Bourse », tenue par un joueur, encaisse les pertes des joueurs ou leur remet leurs gains ,
Quand c’est son tour de jouer, le joueur lance les dés et arrive sur une case qui lui donne le choix entre les deux entreprises situées de chaque côté de la case pour investir une certaine somme ou au contraire retirer .une partie de sion investissement . Puis il prend la carte du dessus du paquet « rumeurs » .
Si la carte mentionne une ‘bonne » nouvelle ( « les bénéfices ont augmenté de 30% » ou encore « l’entreprise vient d’annoncer 20 000 licenciements, donc de bons gains de productivité en vue » )ou le démenti d’une mauvaise nouvelle , le joueur empoche ce qu’il avait misé, augmenté du pourcentage inscrit sur la case de l’entreprise en question .Son gain lui est remis par la Bourse .
S’il avait désinvesti, il perd le pourcentage indiqué et le remet à la Bourse .
SI c’est une « mauvaise » nouvelle ( » l’entreprise a dû embaucher 300 salariés de plus » ou encore « le CA de l’entreprise a décidé une augmentation des salaires ») ou le démenti d’une bonne nouvelle, , le joueur reprend sa mise diminuée du pourcentage inscrit.
S’il avait désinvesti, il gagne ce pourcentage .
Si le joueur tire une carte catastrophique, comme la carte » le directeur financier s’est enfui avec la caisse et la femme du PDG » ou encore » toute l’équipe de direction est en prison pour trucage des comptes » ou encore » l’entreprise se déclare en faillite », le joueur perd toute sa mise .
Le jeu continue jusqu’à ce que l’un des joueurs soit complètement rincé
Un jeu pédagogique, quoi .
Juste une correction à cette excellente idée : « Le jeu continue jusqu’à ce que tout le monde soit rincé et qu’il n’en reste plus qu’un qui empoche toute la mise.
Tout le monde veut être celui-là, et quand par chance, malheur, hasard, il le devient, il se retourne et n’a plus que des ennemis…
Un jeu pédagogique, tout à fait…
@Paul Jorion
Avec tout ça j’espère que vous n’oubliez pas de continuer à réfléchir (avec la skholé – le temps suspendu – que ça demande), d’une manière qui puisse laisser trace sur des livres.
Même si nous vivons « dans l’urgence d’une imminence », votre rôle naturel semble plutôt être celui du recul. Là où vous pouvez être le plus utile, c’est en radicalisant votre réflexion fondamentale.
Il me semble qu’il faut donc développer une école (de militants-pensants), telle que d’autres puissent faire entendre votre voix (vous ne pouvez pas vous épuiser dans ces temples du crétinisme que sont les plateaux de télé/radio – vous pouvez y laisser vos plumes mentales)
(Bon, n’ayant pas encore pu lire dans le détail les autres commentaires – je vais m’y mettre, comme chaque jour -, je m’excuse si je répète sans le savoir des choses déjà dites par d’autres)
Tout à fait d’accord, cela manque de délégation,d’organisation, bref de stratégie. Ce qui est tout à fait normal en regard du caractère précipité des évènements. Difficile, bien évidemment, de passer, dans un délai aussi court, d’un statut d’expert et chroniqueur économiste à celui d’un (et même plusieurs) fédérateur efficient. On en est un peu au stade du » De Gaulle, débarquant tout seul à Londres ». Là, c’est sûr, ça n’est pas encore gagné… Il reste encore du chemin à faire avant d’acquérir l’audience, le conseil national de résistance, la reconnaissance. En clair, conquérir une stature suffisante pour avoir sa place et son mot à dire dans « l’après » (sauf que le phénomène actuel ne concerne pas qu’un seul pays). Exemple historique assez comparable dans le processus, en fin de compte. La France libre n’ambitionnait certes pas de battre l’Allemagne à elle toute seule. Comme il ne s’agit pas ici de convaincre les septiques et détracteurs en place ou de les pousser dans leur retranchements… La force des évènements s’en chargera probablement très rapidement. (Notons, toujours à titre de comparaisons imagées, que les radios pétainistes continuaient à pérorer lors que les carottes étaient radicalement cuites .) Indécrottable condition humaine, force des certitudes, surtout lorsqu’elles sont erronées. 🙂
concernant les beaux parleurs, j’ai réécouté lordon avec slama, le 5 mai dernier dans les matins également, c’était jouissif !
Je redonne le lien à ceux qui l’auraient manquée. ca commence à la 86ème minute environ.
D’ailleurs, ce qui est assez amusant, c’est que Couturier comme Slama ont tenté de les piéger en demandant quelle était l’alternative possible.
C ‘est la GLOIRE !!
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/30/paul-jorion-le-prophete-contre-les-sceptiques-de-france-culture-227072
Alleluiyah !!
Moi qui ai toujours cru que les prophetes etaient des escrocs !!
Pour les riches
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/30/l-assemblee-vote-la-suppression-de-la-taxe-sur-les-nuitees-d-hotel-de-luxe_1611335_1471069.html#xtor=RSS-3208
Pour les moyens
http://www.foxytradingclub.com/vcc-hidden/actualites/vite-cest-chaud/le-figaro-social-vers-une-baisse-des-indemnites-maladie
@valy
Bienvenue
voilà enfin un intervieuw dont il sort quelque chose de clair.
1) la machine est cassée.
2) la colle des hommes politiques ne colle plus.
3) le pot de colle est vide.
bonne soirée quand même.
se souvenir ,en direct, VERGES traitant B.Teinturier de « p’tit con » il l’avait bien cherche avec des accusations stupides genre facho et ainsi de suite
Je vous ai écouté ce matin sur France Culture. Je tiens à
vous dire que j’approuve totalement le fond comme la forme de votre
intervention. Cela est rassurant d’entendre un discours indépendant s’écartant
du « médiatiquement correcte » de certains qui critiquent docilement le système
car ils en attendent égoïstement quelque chose. Brice Couturier est un spécimen
emblématique du dogmatisme économique, il nous abreuve tous les matins de ses
injonctions libérales. Face à vous, il a fait preuve d’un pauvreté (si ce n’est
d’une malhonnêteté) intellectuelle qui donne envie d’écouter une autre radio.
Votre argumentation, contrant son affirmation selon laquelle le capitalisme
serait la raison de l’émergence des « pays pauvres » alors que celui-ci
s’engraisse sur leur croissance tout en précipitant le monde dans le chaos l’a
laissé sans voix et sans arguments. Il vous a alors questionné sur le système
que vous proposez après la chute du capitalisme, comme si vous étiez le prophète
qu’il dénonçait auparavant. Merci de l’avoir remis à sa place! (je ne parlerai pas des commentaires déplacés d’Olivier Barrot au cours de sa chronique de 8h50!)
Vous avez pourtant clairement posé le problème: l’argent n’est pas là où il devrait être et ne
sert pas à ce dont il devrait servir! C’est ce diagnostic qui fâche et c’est
celui qu’il faut admettre si l’on désire réfléchir collectivement aux solutions
qui sont certainement très complexes. Conservez votre liberté de parole!
Pour souligner à quel point l’exercice médiatique est un pouvoir et que même une antenne comme France Culture n’échappe pas à la règle en devenant un porte-voix à un discours dominant où certains hérauts jouissent d’opportunité pour célébrer les mêmes antiennes… Il y a quelques temps (à la rentrée je crois), j’ai eu le déplaisir d’entendre M. Raphael Enthoven enfiler quelques chroniques sur deux trois semaines qu’on aurait pu résumer ainsi : Circulez y’a rien à voir ! C’est à dire : les indignés ? z’ont rien compris, c’est trop facile, ça casse pas une patte à un Heidegger… J’avais lu un article de son oeuvre dans la revue Philosophie… donc finalement en me le remémorant je ne m’en étonnais guère. La teneur de ce papier : l’Utopie ? Gross Katastrophe… Voire une déviance mentale proche de la démence. Non, vraiment n’allez pas par là, c’est sans issue. Bref un bon discours petit bourgeois propre sur soi, les pieds au chaud dans les pantoufles, sûr que l’Histoire lui donne raison… (« les cocos, les fachos… tous des utopistes mes amis ! » voyez où ça a mené…).
J’imagine la tronche qu’ils ont dû tous faire quand Paul Jorion a répondu à M. Couturier « le Royaume de Dieu » comme substitution au système capitaliste actuel… Mais ont-ils seulement compris ?
@Stéphane
le dénommé Enthoven n’est pas un philosophe: un philosophe est quelqu’un qui fait des recherches et (surtout) des « découvertes » en philosophie (i.e. des reconfigurations, voire des inventions conceptuelles utiles pour les penseurs qui suivent – pour y arriver il faut se lever tôt), lui n’en fait pas et donc n’en est pas (je défie quiconque de me trouver l’ombre d’un concept que lui ou son triste beau-père trilitère, le bavard de haut lignage, auraient offert à la communauté philosophique). Il y a pourtant en France actuellement des philosophes dignes de ce nom (mais généralement les non-techniciens ne connaissent pas leurs noms). Par contre celui dont vous parlez est très bien placé dans la hiérarchie, fort structurée, des parasites culturels majeurs: comme tel il a, cela se comprend, un devoir de veto, dont vous m’apprenez qu’il use (le père au fils de l’épouse du Président)
Raphael Enthoven, c’est la fille de BHL qui en parle le mieux.
Superbe !!!!
C’est bien dommage que vous devez avoir du mordant pour simplement faire passer un message sur la logique à bout de souffle du capitalisme !!!!
Incroyable , vivement une société plus humaine !!!! J’ai envie de faire partie dans la création de cette société
Au plaisir de vous lire
Ils vous ont convaincu dans les faits au delà de vous avoir convaincu par leur facilité de conversation et leur élégance ?
Non il n’ont convaincu que les cons vaincus./