J’étais l’invité de Marc Voinchet. Pierre Haski en parle dans un article à lire sur Rue89.
@BasicRabbit en autopsy Il semble que les ondes électromagnétiques soient vectorielles et orientées (polarisées) alors que les ondes sonores sont…
*Godot est mort !*
J’étais l’invité de Marc Voinchet. Pierre Haski en parle dans un article à lire sur Rue89.
@BasicRabbit en autopsy Il semble que les ondes électromagnétiques soient vectorielles et orientées (polarisées) alors que les ondes sonores sont…
@ilicitano C’est peut être pour ça qu’il faut faire à la Chine un costard de grand ennemi. La population semble…
@Hervey Les physiciens modernes expriment les vibrations sonores en longueur d’onde alors qu’ils expriment les vibrations lumineuses en fréquence. Pour…
@PJ (« Annie, je lis ceci : qu’en pensez-vous ? ») Annie n’est plus là, mais il reste ChatGPT. (…
@PHILGILL (« Il vaut alors la peine que je me pose la question : et si cette image était le portrait-robot…
Moi: « define the precise shape of a single photon » est-ce que « shape » désigne quelque chose de précis en QED ou…
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643 réponses à “FRANCE CULTURE, « LES MATINS », mercredi 30 novembre de 7h40 à 9h00”
Je n’ai aucune illusion sur Brice Couturier et ses contorsions laborieuse qu’il estime probablement géniales…Je trouve souvent C Héliachef plutôt fine, mais là, quelle bêtise suffisante que sa remarque sur la fatigue et les certitudes de P.J …Oui nous avons là de petits
aristocrates bien au chaud dans leurs héritages culturels et peut-ëtre matériels aussi, quelle méconnaissance de ce monde finissant. France culture dérive depuis de longues années et je l’écoute de moins en moins tant elle s’ est dégradée. Les états d’âme de tous ces cultureux narcissiques encombrent les ondes…les inserts musicaux sans intérêt et le bavardage.. »L’économie en question » c’est à pleurer. Comment faire ?
Pierre
Ouaip, travailleurs de France Q, usagers de France Q, je vois plus qu’une solution. Occupation, Réquisition, Autogestion. Récupérons les ondes et France Q me semble un bon début.
Attention, cet appel s’adresse à tous ceux et à toutes celles qui sont prêtEs à contrer les idéologies toutes faites et mal faites
Et même que les questions cons seront les bienvenues et traitées avec fraternité (sans condescendance ni ironie).
Les oisifs sont priés d’aller loger ailleurs.
Le salaire de Hubert Beuve-Méry était cinq fois celui du plus modeste employé du Monde , c’est ce qu’il avait toléré . Qui aurait imaginé pouvoir faire entonner à ce spartiate « Monsieur le Marquis tout va très bien » ? .Le journalisme a connu d’autres moeurs pour défendre son honneur et son bonheur .
Bof bof. …Tout cela n’est guère constructif. Fatigué de ces dialogues de sourds et de ces joutes verbales narcissiques. Fatigué de ces grandes envolées lyriques et de ces théorisations fumeuses.
Vous saurez quoi faire de cette heure trente la prochaine fois qu’elle se présente.
@ Jules
Si vous avez bien écouté, ce qui était reproché à PJ, c’était justement de ne pas faire de grande théorisation fumeuse.
Quant aux joutes, je les préfère largement à un consensus mollasson, séné-rhubarbe, qui évite de regarder la réalité en face.
Cher Paul Jorion, jamais vous n’avez été meilleur. La précision de votre propos, la manière exacte de vous situer (chargé comme tout le monde de l’après-capitalisme, mais pas plus), votre colère contre Teinturier qui en effet ne voulait que vous faire taire, votre manière d’articuler ce qui se passe avec une conception d’ensemble des crises (quand l’aristocratie monopolise plus de 60% des ressources), et une conception claire des solutions inutiles… Merci, et bravo.
Je le dis d’autant plus volontiers que je vous trouve parfois un peu expéditif, imprécis, ou blasé. Ce matin, tout était juste.
Faudrait savoir, c’est Teinturier ou Couturier qui s’est fait tailler ?
Que Teinturier me pardonne, c’est quelqu’un que j’apprécie. Non, j’en avais, tout comme Paul, à Couturier.
M Jorion je viens de vous écouter sur France culture et je propose un doudou pour rassurer les marchés.
Serge Gainsbourg, Cargo culte (Histoire de Melody Nelson)
Certainement son meilleur album
j’ai immédiatement pensé à cette chanson 😉
je me raccroche au train citoyens ici présents. En vous écoutant ce matin je vous soutenais » vas-y citoyen, reste ferme !!! » . On passe à la question ceux qui détiennent les éléments pour dire, affirmer que oui, la Terre est ronde . La Terre est plate pour des chroniqueur de l’Olympe tel Couturier !!! Que de procès en sorcellerie monsieur Couturier, que d’arguments archaïques, quelle ignorance ostentatoire !!!
Bonjour Paul,
Vous avez fait une très bonne intervention.
Votre message sur le travail intellectuel à fournir est passé: remedier à la concentration des richesses, la reproduction des oligarchiques.
Peut être auriez vous pu citer l’idée de Bancor comme exemple concret d’une base pour le futur monde à construire. (même si vous avez cité Keynes).
Couturier se pose souvent expert et contradicteurs non constructif experts sans mouiller le maillot, abrité par son statut supposé neutre de « Chroniqueur », plutôt que d’aider l’invité à développer ses idées. Couturier veut vous cadenasser mais vous sortez du cadre 🙂 et le remettez parfaitement à sa place..
L’auditeur sait se faire son opinion.
Et tant pis pour les salles gosses dans la cour de récré:
(notamment Eliacheff et Baraud dénigrent sans avoir l’air d’y toucher, puisque leur copain Brice s’est pris une bonne mandale, venant de la première il ne fallait pas s’attendre à autre chose ; l’enfance c’est son fond de commerce, face au second et sa pédanterie, l’élégance de votre réponse était imparable).
Bonjour,
Ca fait maintenant des années que je lis vote blog et que je participe selon mes moyens a sa vie, c’est la premeière fois que je laisse un commentaire. J’ai écouté votre intervention, c’était plus agréable de JF Coppé hier matin 😉 . Je crois que il y a oeuvre de pédagogie à faire, je ne pense pas que Couturier soit fonciérement de ceux qui croit le discours lénifiants des « ca va remarcher », il est un peu comme nous tous, ils regardent autour et ne voit pas de direction… je pense qu’il faut préciser que les prophétes selon la tradition hébraïque n’était pas ceux qui annoncait le malheur mais ceux qui montrait la réalité sous un autre angle, et enoncait les conséquences même si c’est dans un langage poétique. Par exemple Samuel, qui répond au peuple quand il veulent un roi pour les diriger, il met en garde sur les conséquences plus lointaines. Je pense que la seconde partie était plus interessante quand vous avez donné des pistes : la redistribution, le retour à l’économie du réel, la reflexion sur le moyen d’affaiblir ou de faire disparaitre l’oligarchie possédante, ou les conséquences de notre fonctionnement. La on a trouvé des convergences, des interrogations. Je partage tout à fait le choix de reflexions, de travail sur ce système qui ne fonctionne plus et qui nous entraine dans l’abime mais le cadre actuel médiatique propose une sorte d’affirmation évidente a toute les choses, comme les expressions à la mode : « je vais répondre très clairement », « en toute simplicité », « on peut affirmer » qui sont censé rendre simple la complexité . Remettre du doute, du « je ne sais pas », du « on pourrait essayer » c’est s’ouvrir l’avenir que l’on veut nous proposer entre austérite et continuité et ces questions nous obligent à chacun de nous à devenir acteur, à participer. Merci pour ce travail et vos éclairages.
— p a r f a i t , m e r c i — Paul un p’tit Eminem? Mos Def, Black Thought & Eminem Freestyle (Subtitulado Español) http://www.youtube.com/watch?v=BITmSJlhid4&feature=related
La tension de l’émission trouve son origine dans le discours trop bien rodé de Brice Couturier qui se contente de rabâcher les arguments déjà entendu X fois par exemple dans la bouche de J.M. Colombani, « La mondialisation a permis de sortir de millions de gens de la misère », et ceci n’est pas un signe d’originalité, même si B. Couturier a des origines polonaises qui pourraient le le rendre proche. Ce n’est pas le cas ici :
1) Rabâchage d’arguments sans aucune originalité, à la suite une chronique au ton ironique assaisonné d’imparfait comme si la question était déjà réglée, et la crise dépassée. Tout cela asséné avec un parfait aplomb comme si l’on était spécialiste, alors qu’on n’est rien moins que cela, face à justement quelqu’un qui l’est. B. Couturier se comporte de telle façon qu’il ne peut que provoquer l’irritation chez son interlocuteur…. (mieux ?)
2) Tentative pour acculer Jorion vers le TINA : Vous n’avez pas d’alternative, et lui faire avouer qu’il ne sait pas et donc, que tout puisse continuer.
En tout cas la fin du débat m’a parue véritablement de bon aloi, honnête et importante pour la suite. Et je ménage mes compliments.
Je suis surpris par les propos souvent désobligeants et très sectaires des contributeurs; traiter les journalistes de France-Culture de tous les noms ne me semble pas très intelligent .
Quant à Paul Jorion, je trouve qu’il donne dans la facilité: dire que tous les maux viennent du fait qu’une caste prenne le pouvoir sur le reste du peuple est d’une bien grande généralité.
Généralités, il y en a beaucoup chez Jorion et je lui recommande de lire de plus près Raymond Aron pour apprendre que le réel doit être analysé avec méthode et rigueur mais que hurler avec les loups en multipliant les ennemis bouc-émissaires ne fait pas avancer les choses.
Pour se faire applaudir par des lecteurs, oui. Mais j’ai un peur pur que vous ne preniez, Paul Jorion, la posture du gourou -qu’un méchant journaliste de FC a osé contredire. Crime de lèse-majesté !
Dumanoir, c’est un Challenge de vous répondre (petite blaguounettes pour les anciens).
Non, en fait, vous prenez le drame à son terme, et donc ne comprenez pas la posture de ses protagonistes : c’est qu’ici, sous vos yeux, ça bosse dur et précis depuis trois ans. Tandis qu’à FC BC radote et pérore péremptoirement (et confusément : droit de la personne = droit de l’individu, libéralisme et néo-libéralisme, comme si l’un n’était en rien l’enfant de l’autre, le libéralisme purement et simplement identifé aux Lumières -arraisonnement plutôt typique de Slama, etc.
Fréquentez, consultez les archives, faites vous votre propre jugement. A bientôt.
Une généralité qui a conduit à 1789. Je suppose qu’une analyse menée avec méthode et rigueur en tirerait quelques conclusions raisonnables…
Cela m’aurait étonné qu’on ne nous resserve pas du Raymon Aron…
Monsieur, Raymond Aron souscrirait certainement à l’analyse de Mr Jorion (ceci soit dit en passant: un disciple de C-L Strauss a t-il des leçons de méthodologie à recevoir de Mr Aron., référence pour référence?). En effet, Mr Jorion est bien plus fidèle à ses méthodes de travail, ainsi qu’à ses vues politiques et morales, n’en déplaise (!), que les éditorialistes de la revue Commentaire (pour ne citer qu’eux) qui, à de rares exceptions près, n’ ont strictement rien compris tant à l’esprit qu’à la lettre.
Soyez gentil de ne pas nous faire la leçon. Beaucoup sur ce blog ont certainement consacré plus de temps et d’énergie à la pensée de Mr Aron que vous ne le ferez jamais.
« Quand tous vont vers le débordement, nul n’y semble aller. Celui qui s’arrête fait remarquer l’emportement des autres, comme un point fixe. »
P.
Mais non Dumanoir, Il ne peut y avoir posture du gourou, car il n’y a pas d’adeptes … seulement des gens contents d’entendre une autre voix que celle du club des « bienpensants » régnant en grande majorité sur toutes les ondes … pas toujours très claires 😉
D’ailleurs si vous faites l’effort de remonter le temps à travers ce blog, vous constaterez que certains n’interviennent plus et sont remplacés par d’autres, ce qui ne veut pas dire que les billets ne sont plus lus par les premiers.
Que faudrait il faire pour ne pas que vous considériez que Paul Jorion adopte « la posture du gourou » … suivre la parole béate qui dans un même chœur chante depuis 30 ans les louanges de ce qui nous a amenés dans le mur aujourd’hui ?
M.rdalors, pour le coup ce serait « sectaire » comme attitude 🙂
Edith,
mauvais exemple
@Tikarol
Je ne pense pas que ce soit un mauvais exemple.
Ayant horreur de toute forme d’addiction (les gourous ne vivent que grâce à cela),
je me félicite que ce lieu soit le reflet de la liberté, on vient, on intervient, on croise le fer argument contre argument, on désapprouve ou on approuve, puis on se ballade ailleurs.
Exactement le contraire de ce que veut un gourou, car faut il le rappeler, ma réponse s’adressait à une critique de Dumanoir qui parlait de « posture du gourou ».
» dire que tous les maux viennent du fait qu’une caste prenne le pouvoir sur le reste du peuple est d’une bien grande généralité »: oui, généralité qui dure depuis toujours. C’est vrai que ce n’est pas très original de la part de Paul Jorion (j’ai failli écrire Jaurion, pensant subrepticement à Jaures) mais la réalité est têtue. Malheureusement.
» je lui recommande de lire de plus près Raymond Aron « : je me doute que Brice Couturier l’a lu de très près puisque c’est sa principale voire unique référence. Je lui conseille, moi, d’élargir ses lectures.
« multipliant les ennemis bouc-émissaires »: ah ben avec Couturier, c’est sûr, pas de risque de multiplication de bouc-émissaires: c’est toujours le même. La Gauche. C’était devenu tellement caricatural, jusque dans la formulation des sujets de l’emission Du grain à moudre, que je n’écoutais plus. Même quand de temps en temps, il touchait juste.
Bonjour
Non!
Ce n’est ni la gauche, ni la droite, boucs émissaires; ou au contraire portées aux nues !
C’est l’art de préserver l’Empire » qui compte !
Et Mr Dumanoir ne le vois pas non plus.
Après avoir lu R. Aron, lire « Comprendre l’empire » de Alain Soral !
Vous trouverez, à priori, moins « chic » de lire Sorel que Aron, mais comme « les fleurs du mal » c’est toujours possible en cachette le soir au lit !!!
Bon, OK Julien, je suis allé trop loin dans le vulgaire… OK, mais personne n’a encore réagit au soralien et je peux pas répondre autrement que « à censurer, pour son propre bien »… Vigneron, Schizo, timitoa, … quelqu’un quoi vient faire un tour ici s’te plaît…
@Vincent Wallon, le 1 décembre 2011 à 11 h 25
T’inquiète Vincent, pas besoin de dégainer, si tu cliques sur son pseudo tu vois « Raël », pourquoi tuer un mort ?
Je viens d’écouter le podcast et lire les commentaires. Grosso-modo je suis d’accord avec l’avis général : bonne prestation de Paul. Nonobstant, je pense que les axes de progrès de Paul pour donner encore plus de souffle à son travail existent : primo, rester calme, ne pas accélérer le débit ni tomber dans l’énervement. Deuxio préparer les alternatives au TINA en mettant en ligne sur son blog sa position et ses propositions (secteur par secteur). De fait il pourra donner l’URL aux journalistes virulents, tout en continuant, tranquillement à pitonner son argumentation. Tertio, avoir en bandoulière, des cartouches pour répondre du tact au tac aux journalistes style Couturier.
Le maître mot c’est la préparation. ET surtout rester calme, utiliser l’humour, donner des sources, utiliser les silences, poser sa voix…Facile à dire plus dur à faire mais on peut toujours apprendre et progresser.
Je ne suis pas d’accord et je dis pourquoi 🙂
Je suis pour que les choses se fasse suivant la voie du moindre effort; le seul effort à faire étant l’intégration de la situation, les questions qui se posent et ensuite vogue la galère.
Monsieur Jorion, dans sa crainte de voir la merde actuelle être remplacer par encore pire, voudrait faire du proactif…
N’ayant aucune pitié particulière pour l’humain qui n’a que ce qu’il mérite et comprenant naturellement que la survie saura faire trouver le bonne attitude, je désigne fermement mes ennemis et regarde passer leurs cadavres au fil de la rivière sans autre effort que de m’asseoir sur la berge. 🙂
Merci M. Jorion pour votre intervention ce matin sur France Culture.
Vous avez fort bien insisté sur le mécanisme auto-destructeur du capitalisme : la création d’une aristocratie qui concentre la richesse et l’utilise à des fins spéculatives. Tant que le monde tournera de cette façon il n’y aura pas de salut.
En tant qu’auditeur lambda je me permets cependant de vous donner mon impression sur la tenue du débat, je pense que vous donnez trop de prise à vos contradicteurs et ils ont beau jeu de souligner vos « certitudes ». Vous ne devriez pas essayer de convaincre vos interlocuteurs directs, mais le public qui vous écoute. Convaincre des Brice Couturier de la justesse de vos analyses est peine perdue, essayez plutôt d’utiliser leurs arguments comme point d’appuis pour faire votre démonstration. Je pense que s’enfoncer dans un dialogue de sourds est contre productif, ceux qui sont déjà convaincus de vos arguments passent un bon moment, mais pour les autres je me pose des questions.
Ce n’est que mon point de vue, les conseilleurs n’étant pas les payeurs, je vous le donne en toute modestie, d’autant plus que je suis bien incapable de réaliser une prestation comme celle que vous nous avez offerte ce matin.
Merci encore.
Alain-Gerard Slama, celui qui ne dit volontairement que de toute partie des choses afin d’être dans le non-dit, « le pouvoir d’achat a doublé depuis 1960 », il est content en plus de s’arrêter là. En 1960, les charges incompressibles étaient de loin moins larges et diverses. Je ne parle pas d’impôts, mais de tout les biens matériels que nous devons utilisaient pour non pas faire société, mais être de cette société.
Il indique une crise des formations qui ne sont pas liés à la finance en prenant un air étonné, le bel hypocrite, je lui laisse le doute d’une intelligence, mais pourquoi dans un monde basé sur l’argent, se plaindre que les futurs « élites » visent les formations menant aux fonds disponibles.
Le billet politique, on touche le fond, la France est une démocratie imparfaite, faisons fi d’un idéal et donnons comme unique non-choix aux citoyens le fait de voir la souveraineté diminué. La chronique ne parle même plus de démocratie. A quand la proposition de réinstaurer le suffrage censitaire.
La crise des subprimes, les journalistes pensent ils sincèrement que tout les titres ont été annulés ? Incroyables, ils ont oubliés que c’est seulement mis de coté ?
L’introduction du chroniqueurs, qui ne croit pas à la chute possible, se vantant de trouver des « économistes sérieux » jouant les « montres arrêtés », je l’enverrais bien à la BNF relire les journaux de 1788, personne dans l’élite n’aurait misé un kopeck sur la révolution, et encore moins sur la décapitation du roi. Si le concept de temps maturation « Rome ne c’est pas faite en un jour », est communément admis, je ne sais pas pourquoi, son corolaire, « Rome n’a pas chuté en un jour », lui ne l’ai pas. Il y’a dans tout les médias cette volonté, délibérée, de ne pas regardé les événements historique dans la continuité, mais de se fixer sur une date, et d’opposer cette fixation à toutes personnes qui expliquerait les phases de déstructuration du système actuel.
« Les certitudes », y’a bien que les politiques et les membres de la doxa qui en ont, le problème c’est quand ce moment, quand Barouin annonce que ce sera blanc, jetez vous sur le noir.
Le plus drôle, quand Dexia c’est vautré, l’unique réponse fut « Dexia n’est pas réellement une banque ». So what, un établissement bancaire, vu comme une banque, faisant activité de banque, mais comprenez ce n’est pas une banque, cela aurait été une banque, Dexia n’aurait pas chuté, CQFD. J’aime pas cette mode depuis quelques années de ces chroniqueurs, à la Ruth, qui déballe une doxa institutionnelle, dont apparemment ils se foutent, puisque si le lendemain la doxa change, pas grave, ils racontent l’exacte contraire.
Merci pour cette émission. j’étais atterré par l’introduction de Couturier qui était non seulement parfaitement discourtoise et méprisante mais ridicule. Quand il se moque de Caillois en prenant le ton d’un chroniqueur des années trente pour dire un texte de 1938 annonçant une apocalypse… et que la seconde guerre mondiale débute un an plus tard, on doute pour le moins de la pertinence de sa « critique ». Bravo d’avoir protesté contre ces interruptions incessantes, une pratique omnirépandue depuis quelques années. On vous pose une question et on vous coupe par une remarque ou une autre question avant que vous n’ayez fini de répondre. Insupportable. Et les questions de M. Voinchet qui demandent généralement une traduction n’arrangent rien, même si ce matin il essayait désespérément de recoller les morceaux. Couturier s’était déjà fait vertement remettre en place par un défenseur de Négawatt il y a trois jours. D’où sortent ces animateurs de radio?
Il ya bien une parade. Tout est dans le ton: un rien solennel, méprisant avec l’interviewer, du genre qui ne supporte pas de réplique, et un propos très structuré. Sinon il y a la méthode Lordon, mélange de pitrerie/facétie et de phrases à la structure complexe qui obligent l’interviewer à demeurer extrêmemnt attentif pour ne pas perdre le fil (s’il le perd et qu’en plus il interrompt Lordon, il sait que les auditeurs ne le lui pardonneront pas, parce qu’il auront également été perdus aussi).
Le problème avec la première méthode, c’est que vous passez alors pour un énième expert suffisant, stéréotypé, et éloigné des gens. Le message ne passe pas, et l’exercice ressemble à un monologue. C’est un exercice vraiment difficile.
Merci …
Paul, vos contradicteurs n’ont pas tous la lucidité et le cynisme d’un Warren Buffet. La plupart ont cru au système. Ils ont été dans les meilleures écoles, et ont leur a enseigné la « science économique ». Quand ils se retrouvent au micro d’une grande radio, en tant qu’experts, c’est qu’ils y ont consacré leur vie, d’une certaine façon…
Aujourd’hui, ils tournent affolés autour de la moissonneuse en panne – excellente image – et sont prêts à tout pour une parole de réconfort, une perspective quelconque, pour minimiser l’atroce souffrance de leur distortion cognitive.
Il souffrent, Paul, il faut être charitable!… 😉
C’est possible, mais alors, qu’ils ne nous fassent pas un clivage, aidons les à passer ce cap douloureux, mais sans complaisance.
De plus, être charitable, c’est bon pour les religieux, pour ma part, je préfère la fraternité.
Décidément, l’ironie, ça ne passe jamais!
@Marc Peltier
Désolé, et ne vous bilez pas Marc, j’avais reconnu votre ironie, mon message précédent n’était pas une ruade contre vous, C’était une tentative de lecture personnelle de cette ironie.
Très juste,
et cette incapacité de penser librement la situation et de choisir ainsi l’interprêtation qui s’accorde le mieux aux faits, dans l’actualité et dans la perspective historique,
s’exprime fréquemment,
comme je peux le vérifier dans ma famille, autour de moi,
par une terrible agressivité, une athentique volonté de ne pas prendre en compte, voire de supprimer, un refoulement diraient certains,
celle de ceux qui se sont engagés et qui se sont trompés car ils réalisent que,
bien qu’engagés, ils font partie du problème .
Ouf, du contenu, des idées, du courage! Un grand merci à France Culture de vous avoir donné l’opportunité de vous exprimer relativement posément. La présence des chiens de garde était probablement inévitable, mais vous vous en êtes pas mal sorti et vous avez eu le temps de faire passer pas mal d’idées. Bien sûr, un stage de communication, de marketing politique ainsi qu’un relooking vous seraient utiles pour assurer une meilleure présence à l’antenne, mais peut-être avez-vous autre chose à faire? En tout état de cause, comme toujours, on reproche à l’auteur du constat d’échec de ne pas fournir une solution clé en main, mais je suis bien convaincu que le simple fait de faire le constat que tout le monde tait en public et approuve en privé (je connais aussi des banquiers) est tout à fait nécessaire et salutaire. Vous ne prêchez pas dans le désert, même si la lecture / audition (voire vision) des mass media pourrait donner l’impression du contraire.
Continuez. Merci à vous PJ!!
Bravo Jorion !
Vous nous avez dit:
– La capitalisme traverse une crise: bravo pour votre clairvoyance !
– Le modèle soviétique n’est pas bon: bravo pour votre audace !
– Par quoi les remplacer? Vous vous êtes fâché tout rouge et vous avez menacé de partir si on continuait à vous poser question si sotte: Bravo !
– Et vous avez même eu le cran de vous en sortir par une belle pirouette sur le miroir brisé en citant René Thom (qui utilisait cette image pour de toutes autres raison) : Bravo !
je vous ai senti énervé au début de cette émission suite à l’accusation de prophétie, ce qui s’est révélé très improductif en terme de débat, vu que la plupart de vos propos allaient dans l’accusation personnelle. Je suis heureux que les 5 dernières minutes aient servi à discuter des réels problèmes. Par contre, j’ai du mal à voir ce que l’on peut faire de plus que de donner à la BCE la possibilité d’émettre de la monnaie (avec un ensemble d’autres mesures). Maintenant que vous réfutez cette dernière idée, du fait du statut de l’Euro, je me sens assez démuni en terme de solutions. Ensemble, il faut construire un monde meilleur, éviter un système qui concentre les richesses, soit. Mais quelles pistes explorer ? Un socialisme à la Chavez ?
J’aurais aimé que vous montriez ce qu’il faut au moins éviter de faire, s’il n’est pas possible de proposer des mesures constructives.
Bonjour, le podcast de l’émission sur le site de France Culture semble incomplet, je ne parviens pas à accéder au débat, qui devrait se situer entre 8h20 et 8h40 (à 8h16, on a Couturier pendant 3 minutes, puis on doit passer à la tranche suivante, qui commence à 8h40). S’agit-il d’un bug, ou le podcast des « Matins » est-il systématiquement amputé au bout de 2 jours ? Peut-on trouver/écouter ce débat ailleurs ? Merci.
Faut lancer les matins a 6h et avancer jusqu’a 8h20
Couturier, la Qulture française radiophonique du matin vient de subir si forte chute d’image que votre patron pourrait bien vous chiffrer un congé, et vous permettre de redécouvrir le point de croix des formulaires de pôle-emploi, aux moyens ternes du réel, dès qu’on posait.
Pas d’inquiétude, ce n’est qu’un mot farci de jeux, vide coquille, toth allitère les qualités oblitérantes.
http://www.jukebo.fr/serge-gainsbourg/clip,cargo-culte,3mkvf.html
Je sais moi des sorciers qui invoquent les jets
Dans la jungle de Nouvelle-Guinée
Ils scrutent le zénith convoitant les guinées
Que leur rapporterait le pillage du fret
Sur la mer de corail au passage de cet
Appareil ces créatures non dénuées
De raison ces papous attendent des nuées
L’avarie du Viscount et celle du Comet
Et comme leur totem n’a jamais pu abattre
A leurs pieds ni Boeing ni même D.C. quatre
Ils rêvent de hijacks et d’accidents d’oiseaux
Ces naufrageurs naïfs armés de sarbacanes
Qui sacrifient ainsi au culte du cargo
En soufflant vers l’azur et les aéroplanes.
Où es-tu Melody et ton corps disloqué
Hante-t-il l’archipel que peuplent les sirènes
Ou bien accrochés au cargo dont la sirène
D’alarme s’est tue, es-tu restée
Au hasard des courants as-tu déjà touché
Ces lumineux coraux des côtes guinéennes
Où s’agitent en vain ces sorciers indigènes
Qui espèrent encore des avions brisés
N’ayant plus rien à perdre ni Dieu en qui croire
Afin qu’ils me rendent mes amours dérisoires
Moi, comme eux, j’ai prié les cargos de la nuit
Et je garde cette espérance d’un désastre
Aérien qui me ramènerait Melody
Mineure détournée de l’attraction des astres.
» Tu t’appelles comment ?
– Melody
– Melody comment ?
– Melody Nelson. »
Serge Gainsbourg-Cargo culte .1971
http://www.youtube.com/watch?v=v8myiPb233E
Keynes : Le renard libre dans un poulailler libre… tout est dit, dans le registre de l’humour, et de la fable. Pourtant cette image, aussi lumineuse que celle de la moissonneuse batteuse de P. Jorion, qui reste en mémoire comme un tableau van Gogh, de bon matin, un monstre de ferraille abandonné à l’arrêt, cette image contient le fait que l’économie fonctionne comme une écologie : Lorsque les poules sont en extinction, le renard meurt de famine.
Lisztfr, vous avez en mémoire un tableau lumineux de Van Gogh d’une moissonneuse batteuse ??? 😉
J’aurais dû mettre l’adjectif « anachronique » !
Il y a des moulins sinon…
Et la faucille de la lune ce soir, si belle, m’évoque :
…. et Ruth se demandait,
Immobile, ouvrant l’oeil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l’éternel été,
Avait, en s’en allant, négligemment jeté
Cette faucille d’or dans le champ des étoiles.
Victor Hugo (1802-1885)
Un petit billet de Pierre Haski sur Rue89:
Extrait:
Au moment où l’Europe apprend qu’elle est entrée en récession, où les perspectives de croissance pour 2012 sont désormais proches de zero (0,3% pour la France selon l’OCDE, alors qu’elles étaient encore à 1,75% il y a deux mois), on pourrait peut-être écouter les « prophètes de malheur » sans nécessairement ricaner.
Et quand Paul Jorion dit qu’il faut « casser la machine à concentrer la richesse, à reproduire des aristocraties », il remporterait un référendum haut la main si on interrogeait les citoyens sur une telle idée. Plus que sur l’idée que le système actuel a un petit coup de mou qu’on va rafistoler et faire repartir à l’identique. »
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/30/paul-jorion-le-prophete-contre-les-sceptiques-de-france-culture-227072
Et un autre blog (je ne sais pas qui) qui conclue:
« Ce comportement est ahurissant, affligeant de bêtise, on avait l’impression d’assister à une sorte de joute entre celui qui dit quelque chose et celui qui veut faire croire qu’il a quelque chose à dire. Monsieur B. Couturier doit se reprendre et apprendre et mettre en pratique l’une des vertus majeures, celle de l’humilité. Nous y gagnerons tous, il devrait, à son âge, l’avoir déjà appris lui qui ne manque jamais de nous faire la leçon.
Transmis évidemment à la rédaction de france Culture. »
http://www.pumpernickel.fr/article-monsieur-b-couturier-vs-monsieur-p-jorion-sur-france-culture-90683845.html
Bonjour,
Il n’y a que 14 commentaires sur le site de France-Culture, il ont dû en recevoir davantage.
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-economie-de-quoi-l%E2%80%99europe-est-elle-capable-2011-11-30#comment-374728
Je viens de laisser celui-ci,
Bien avant que Monsieur Jorion demande à pouvoir finir ses phrases, je criais dans ma cuisine : "Mais laissez-le parler !" Mais vous ne m'avez pas entendue, comme vous n'écoutiez ,ni n'entendiez Monsieur Jorion.Monsieur Couturier , en revanche apparaît sous toutes ses coutures face à un invité pertinent; il va falloir ravauder grave. J'avais honte qu'un invité chez moi, car il parlait chez moi, soit maltraité par vous. France-Culture n'est plus capable d'écouter une analyse qui bousculerait ses apriori , c'est dire l'ampleur du discours uniforme dans lequel baigne la sphère médiatique . Faîtes les comptes, vous restez sans voix en face de Marine Le Pen et vous interrompez sans cesse Paul Jorion.Vous en déduisez quoi ?
J’allais laisser un commentaire et puis à quoi bon. Le vôtre, de commentaire, recadre bien le débat : plus que pertinent – CINGLANT avec ce qu’il faut comme humour pour supporter hypocrisie et niaiserie journalis-tique. Ce qui est intéressant avec cette crise c’est qu’elle nous dénude, les mots pour chacun d’entre-nous deviennent comme un vernis qui craque de partout.
Beaucoup vont y laisser leur slip et rien d’autre ne peut servir de cache-sexe.
c’est la révolution d’octobre
Tikarol,
Le slip, dernière station avant l’inconscient ?
Merci Louise! Bien envoyé.
N’empêche que j’ai découvert Jorion en l’entendant sur FC il y a 2-3 ans et que depuis, même en écoutant FC très irrégulièrement, je l’y ai entendu mentionné plus d’une fois.
Je ne peux pas écouter l’émission. Vous avez réellement dit que vous n’étiez pas favorable à l’intervention de la BCE en raison des risques d’hyper-inflation, comme me l’a signalé Jean Quatremer ? J’ai du mal à y croire tout de même…
@ Nicks
L’émission est dispo en vidéo dans le billet maintenant.
Soyons précis : Paul dit qu’il est évident que la FED peut faire faillite, et que penser perpétuer la fuite en avant en se limitant à la planche à billet pourrait bien sûr à terme entraîner une hyper-inflation. En fin d’émission, lors de la question directe sur le sujet, Paul ne fait que dire que c’est la solution du « désespoir, la dernière cartouche » et que oui, l’euro n’ayant pas le même statut que le dollar, cela entraînera plus rapidement la montée en flèche de l’inflation.
Est-ce que ça signifie qu’il ne faut pas que la BCE intervienne dans l’urgence pour éviter l’effondrement en Europe ? Évidemment non !!! Mais ce n’est pas une « solution », c’est simplement acheter du temps, et le temps ne servira que s’il est utilisé à modifier en profondeur le cadre.
@Julien
Oui c’est bien ce que je pensais et je suis d’accord sur le fait que la BCE ne représente pas la solution mais un outil dans la nécessaire restructuration du secteur financier.
Bonjour,
je vous ai découvert ce matin, j’ai été impressionnée par votre aplomb face à DC. Merci qd mm à france Culture de nous faire découvrir ce type de pensée hors Tina ; on en trouve peu en dehors de Là bas si j’y suis
Monsieur Jorion,
J’ai trouvé très drôle que vous réclamiez de parler alors que France-Culture vous accordait plus d’une heure. Très drôle et ridicule. La prochaine fois, parlez seul: vous ne risquerez pas d’être contredit. J’ai trouvé que vous ressembliez à un enfant gâté et trépignant: laissez-moi parler ! laissez-moi parler !
@ Soliman / Pierre Legrand / Hehe / Dumanoir / Jules Renard / Hemster
Juste une précision utile pour ceux qui croiraient que les critiques se multiplient : vous n’êtes qu’une seule et même personne, vous avez débarqué sur le blog aujourd’hui, et vos seuls interventions ont été des critiques idiotes sur l’intervention de Paul Jorion sur France Culture.
C’est ce que l’on appelle un joli service commandé. Mais l’honnêteté intellectuelle m’impose de le faire savoir.
Bien essayé !
Julien,
Cela s’appelle un troll. Tu es très patient !
Non. Cela s’appelle des opinions (qui ne vous sont pas favorables). Mais il est vrai que vous ne supportez pas la contradiction et vous l’avez montré ce matin de façon éclatante.
Il est en effet plus simple d’épater le pékin avec des propos catastrophistes et de l’inflation verbale (notez quand même que depuis 2005 vous prédisez la fin du système financier pour la semaine prochaine… vos semaines sont un peu longues, non?)
@ Dumanoir
Vous n’avez pas pu vous en empêcher, « un petit dernier pour la route ». Allez, dans ma grande mansuétude du jour, je vous le passe.
Les derniers clowns célèbres qui s’étaient illustrés dans l’exercice de la multi-intervention sous différents pseudos pour donner l’impression d’être plusieurs, c’était les Bogdanov pour défendre leurs thèses absconses. Et eux aussi s’étaient fait prendre comme des bleus par leurs adresse IP.
Belle filiation ! Ne vous embêtez plus à poster.
lol
Il serait amusant de l’afficher publiquement sur le site, au « tableau d’honneur », comme un grand. Surtout que l’adresse ip permet l’identification. La honte totale.
Just kidding. Mouahahaha
>Julien Alexandre
C’était pas une thèse ce qu’avait écrit les Bogdanov, même pas de la science fiction…
@ blob
Je sais, j’ai été un de leurs contradicteurs et je les ai piégés sur plusieurs points.
Merci Julien de mettre à jour ce genre d’imposture. Quelle honte quand même pour cette personne, dommage qu’on ne puisse connaître sa véritable identité. 😀
« Les Bogdanov »: sérieux?
@ Dumanoir. Il y a ici des dizaines de milliers de pages, sans parler des ouvrages, qui traitent de ces questions de manière argumentée et limpide. Rien ne vous empêche d’y aller voir. Vous êtes de mauvaise foi.
Si c’est un débat de fond que vous cherchez, vous pouvez l’avoir. Mieux: je suis sûr qu’une restitution intégrale des échanges qui s’ensuivaient peut se retrouver en première page. Après tout pourquoi pas?
Permettez que je vous encourage. Car il va vous en falloir, du courage, du talent, et de la ténacité, pour affronter des arguments polis et repolis par des centaines de personnes venus d’horizons divers, à tous points de vue,
– qui consacrent souvent plusieurs heures par jour à l’étude de ces questions (sous tel ou tel aspect particulier relevant plus particulièrement de leur intérêt ou de leur compétence: du droit à la comptabilité en passant par l’ingénierie financière, l’anthropologie , l’éthologie humaine, la philososphie, la théologie, la géopolitique, l’histoire, la gestion…),
– ceci depuis plusieurs années déjà (et avant même que vous ne connaissiez l’expression « crise des subprimes »: de quand date le blog au fait?),
– et qui plus est régulièrement en désaccord les unes avec les autres, et donc condamnées à travailler la matière brute pour « trancher » aussi scientifiquement que possible entre ces différentes interprétations de la réalité,
Nous sommes nombreux ici à n’accepter que la contrainte de l’argument le mieux fondé, en dehors de tout argument d’autorité., et il vous faudra donc tout redémontrer, sans aucun raccourci, pas à pas. Mais si vous jetez une lueur jusqu’ici inaperçue dans le débat, je suppose que la plupart des lecteurs du blog vous en seront gré, et intègreront ce nouvel aspect à leurs réflexions, auxquelles vous pouvez d’ailleurs parfaitement contribuer de manière productive.
les Bogdanov? mince, j’ai loupé ça. Je ne savais pas qu’on avait ce genre de visiteurs renommés sur le blog. lol.
Et Dumanoir: la pékine, auditrice lambda de France culture, vous savez ce qu’elle vous dit?!
@ Lou
Ce n’était pas sur le blog les Bogda, mais sur Wikipédia 😉
Bravo monsieur Jorion, et soyez patient. Plus le fond sera vrai et pertinent, et plus on vous attaquera sur la forme. Vous commencez à énerver la pensée unique, c’est une très bonne étape.
Merci Julien, bon boulot!!
MDR, merci du debunk
Du goudron! Du goudron!… Et des plumes, pour que le trublion ait, au moins une fois, du panache.
Eh oui, soit! Nous reproduisons, nous aussi les mêmes schémas… De vindicte populaire.
Mais, bon… Quand on en tient un… C’est pas désagréable. 😀
@ Paul Jorion
J’ai beaucoup apprécié l’intervention de Paul Jorion sur France Culture, ce matin, parce que je l’ai trouvée empreinte de mesure et de prudence . Surtout parce qu’il a incité à la réflexion de tous à partir de l’analyse des faits en invitant tout le monde à en faire autant, y compris son contradicteur opposant par principe.
L’un des points sur lequel il me semblerait utile de réfléchir, concerne le bien fondé ou non, pour la BCE, de faire marcher la planche à billets comme la FED. L’Allemagne a eu raison de ne pas s’y rallier tout de suite afin de bien faire comprendre aux pays européens par trop laxistes, la nécessité de se corriger. Mais une fois cette « leçon » bien comprise et appliquée, il me semble que c’est la voie la plus aisée pour résorber les dettes, même si cela est injuste vis-à-vis des petits épargnants qui, pour moi, incarnent la vertu.
Disons que les petits épargnants sont « prudents » (ou pas) et « honnêtes » ou à tout le mois « de bonne volonté ».
Dire qu’ils sont vertueux, c’est peut être aller trop loin. Il est vrai que Machiavel a tenté de fusionner les deux, brouillant des cartes qu les penseurs classiques avaient si bien séparées. C’est une confusion dont nous n’avons hélas pas fini de payer le prix fort.
« la voie la plus aisée pour résorber les dettes, même si cela est injuste vis-à-vis des petits épargnants qui, pour moi, incarnent la vertu »: et annuler une partie, ce n’est pas plus aisée, et ce, sans risquer l’inflation?
@ jducac
il me semble que c’est la voie la plus aisée pour résorber les dettes, même si cela est injuste vis-à-vis des petits épargnants……….
J’ai aussi le sentiment (pas la conviction car en économie je n’y connais rien) que payer les créanciers avec de la monnaie de singe est la seule façon de faire un reset. Mais si cette solution est appliquée je pense que rien ne sera définitivement réglé, il faudra de profondes réformes, si possible à la maille européenne:
– fiscalité
– reconquête du tissu industriel et agricole
– équilibre des échanges commerciaux (on ne peut pas à mon sens consommer durablement plus que ce qu’on produit sans subir un recul du niveau de vie moyen).
@ argeles39 30 novembre 2011 à 17:22
Tout à fait d’accord avec vous. L’harmonisation de la fiscalité, la reconstruction de notre tissu industriel sont indispensables. Quant à l’équilibre des échanges il s’impose au niveau de chaque entité d’administration qui veut vivre en autonomie souveraine.
Si par exemple la France apporte à l’Europe son bouclier nucléaire civil, militaire, nataliste et son véto à l’ONU, il faut que d’une manière ou d’une autre, elle facture ses services à ceux qui veulent en bénéficier, à l’Allemagne par exemple. On ne peut pas vivre sous un même toit si chacun ne consent pas à partager les frais d’investissement et de fonctionnement.
Le mieux est quand même de fonder un couple dans lequel on met tout en commun sans tenir de comptabilité mesquine, puis d’adopter petit à petit des enfants qu’on invite à se soumettre aux mêmes règles en n’ayant pas peur d’édicter des interdits et d’infliger des punitions pour éviter de voir la famille se désintégrer.
Le laxisme s’est installé partout depuis 1968 et on voit bien où il a conduit. Il est grand temps que les 68ards le reconnaissent tant qu’ils vivent encore. Ils peuvent se grandir en oeuvrant eux-mêmes au rétablissement de ce qu’ils ont contribué à détruire, à savoir, la rigueur, qu’on ne peut atteindre sans ordre, sans discipline, sans morale, sans sens du devoir, sans rétablissement des interdits qu’ils ont tant voulu interdire.
@jducac. Régler le problème de la dette c’est urgent mais cela ne régle en rien le problème de base, à savoir que nous rentrons dans un monde où il va y avoir pour longtemps un déficit d’offre par rapport à une demande hypertrophiée et avide. Et comment on explique cela aux peuples pour préserver un semblant d’Etat et de démocratie ?
@ Eg.O.bsolète 1 décembre 2011 à 12:17
Des offres il en existera encore, car il reste suffisamment de ressources à exploiter sur terre par les peuples qui ont su rester performants. Ce qui manquera à nos pays développés ce sont les moyens d’y accéder.
Ils faudra leur dire que le rôle de chacun sur terre, ça n’est pas de vivre pour soi, en jouissant au maximum de tout ce que l’on peut, mais d’agir de telle sorte que la vie puisse se perpétuer en laissant à ses descendants les moyens matériels et moraux dont-ils auront besoin.
La génération de mes parents qui avait connu les crises des années 30 et des années 40 m’a transmis ses consignes de conduites qui s’exprimaient, au plan économique, par un slogan qui permettait de vivre en ayant bonne conscience. « Travailler beaucoup et bien, tout en consommant le moins possible »
Ma génération, qui a connu les crises des années 40 et des années 50 (guerre d’Algérie) a enseigné les mêmes consignes. Mais elles ont été considérées comme dépassées et ringardes face aux discours propagés par les générations suivantes qui, n’ayant jamais connu d’épreuves, ont prétendu faire table rase des enseignements du passé. En France elles ont renvoyé chez lui l’homme grâce auquel le pays tient encore un certain rang dans le monde par suite des grands programmes qu’il a initiés : l’industrie nucléaire civile et militaire, les industries spatiales et aéronautiques, le TGV.
Vous évoquez l’Etat et une démocratie. Mais que peuvent encore représenter ces mots de nos jours quand au plan individuel, chacun à perdu conscience de ses propres devoirs, de sa propre mission lors de son court passage sur terre ? Chacun ne pense qu’à tirer égoïstement profit de ces institutions afin d’en jouir le plus possible en leur donnant le moins possible. Il faut non seulement reconstruire des moyens industriels, mais aussi et surtout des bases et des pratiques morales, partagées par tous. Il ne faut pas les voir manquantes chez les autres, mais avant tout, chez soi.
Quand une génération qui ne pensait qu’à jouir, pas seulement sur le plan sexuel, s’est employée à consommer et surconsommer la vie par tous les bouts, arrive à devoir passer le relai à ses enfants et petits enfants, c’est le moment qu’elle leur fasse part des conclusions qu’elle peut tirer d’une vie. Qui de nos jours est encore capable de s’interroger sur le sens de sa vie, sur son rôle dans l’enchaînement des générations ? DSK peut-être.
Bravo Paul, ce genre d’exercice est très difficile, garder le débit, les arguments pertinents devant un flot de piques plus ou moins de bon aloi, est toujours casse-gueule. A moins d’adopter la stratégie politique qui consiste à temporiser avec des « Ecoutez, » mais qui laisse peu de place au fond du discours.
J’ai pris le temps d’écouter l’émission et de lire les commentaires. Je ressens très fortement une dimension nouvelle qu’il faut absolument prendre en compte. Le barrage que vous dénoncez n’est rien d’autre qu’un blocage psychologique face à une situation des plus incertaines.
Etant confronté à une situation un peu similaire, je ne peux m’empêcher de penser à la théorie des paradigmes de Thomas Kuhn. Un paradigme est une représentation du monde. L’être humain a besoin d’un paradigme pour vivre, sans doute pour supporter ces angoisses de mort. Ce paradigme évolue mais la difficulté se situe dans le changement de paradigme : on ne peut abandonner un paradigme sans que celui qui le remplace soit complet.
Le paradigme du capitalisme n’est plus viable, mais qu’est-ce qui va venir après ? L’admettre nécessite un travail de deuil et de se faire une représentation, même vague et individuelle, de ce qui vient après. L’insistance de vos interlocuteurs (à vous poser la question ou à vous reprocher vos certitudes) ou encore à d’autres occasions la confusion entre fin du capitalisme et retour du communisme soviétique, montre à mon avis bien l’angoiisse devant ce vide.
Vos propositions et celles évoquées sur ce blog sont variées et souvent détaillées et précises, mais nécessairement incomplètes car elles ne forment pas un véritable paradigme. On attend de vous que vous nommiez ce nouveau système, mais cela est impossible puisqu’il n’a jamais existé. On espère même de vous un véritable programme politique qui aurait le grand avantage de prendre place au sein du système actuel. Bien sûr, ceci est impossible car beaucoup trop simpliste.
De plus en plus vous allez (nous allons) rencontrer ce genre de blocage, et plutôt que de vous énerver, pensez à renvoyer vos interlocuteurs à leur angoisse de l’inconnu. Ils s’accrochent au capitalisme car ils n’ont rien d’autre, ils vous agressent parce qu’ils attendent que vous les rassuriez. Pour se faire, prenez le recul historique qui fait votre force : sur le long terme, le mieux-vivre y a toujours gagné.
Le « paradigme » en façon de linguistique, ne serait-il pas simplement une « forme » en monde réel, ce monde advenu désormais mais pas plus toujours qu’imaginable?
(Lire alors P. Sloterdijk: Sphères, Écume…)
Comment peut-être financé un monde multi-forme, composée d’une multitude de formes, d’une écume, peut-être allant vers une multitude de « cadres » comme invoqués par PJ dans l’émission radio.
L’écume est là, mais le capitalisme explose parce qu’il n’envisage, n’écrit de loi ou ne concentre autrement cette écume, sinon qu’elle ne soit composée autrement que d’une seule bulle…., un seul « cadre » (?).
Tantôt celle-ci, puis celle-là…et soit sauve « l’aristocratie » qui se peut encadrée.
Étrange conception du temps en vérité, en nos épopées d’arrivages cybernétiques!
L’écume est déjà là, elle ne s’invente pas, elle est…
Mais quand donc la doctrine saura-t-elle se scinder en milliard de doctrines, et le financement en milliard de financements?
Est-ce une voie pour terrible division, est-ce là trop oser?
Ou bien, est-ce un « partage circonstancié », la répartition de l’initiative dans l’écume?
On ne saute pas d’un paradigme l’autre, et seul le langage, à propos, rend compte mais après coup.
Alors, je comprend l’énervement de notre hôte, lorsqu’on lui reproche de ne pas fournir, comme pour preuve d’une insensée bonne foi, une solution « clef en main » pour que soit sauve toujours l’éthique sensible du consommateur….
Comment peut-on oser réclamer à un contradicteur les mots qui relaieraient notre discours contredit?
Pire, il se peut qu’il y en aille autant de l’éthique du marchand, celui désormais toujours hurlant plus que lui soit fourni quelque chose à vendre!
Si les deux éthiques se rejoignent, la libre concurrence non faussée promet pas plus qu’éliminations…., vastes éliminations en regard cohérent comme il est cadré par de vastes dettes!
Alors, Brice Couturier m’a semblé regarder par le vasistas!!!
Il regarde dans le jardin, mais il se présente à la cave.
Je souscris à l’impatience de Paul Jorion s’occupant du jardin, hameçonné depuis la cave et devant couvrir les voix caverneuses….
J’ai cru deviner ce matin un certain nombre d’éléments camouflés d’un débat confus:
– oui beaucoup sont d’accord le capitalisme a des difficultés telles que l’on peut considérer qu’il agonise ;
– les précédents historiques montrent (la chute de l’empire romain comme celle des Mayas) que les écroulements de civilisation n’interviennent pas en un jour, ni même en une décennie mais qu’il y a des transitions parfois très longues et douloureuses ;
– la question qui se pose inévitablement est donc double : sait-on vers où se diriger et que fait-on pendant la période intermédiaire ? Faut-il jouer systématiquement la politique du pire et de la terre brûlée en disant que plus fort on tape sur le système plus vite le nouveau émergera ? Ne doit-on pas craindre qu’il en résulte un désordre complet engendrant pour à peu près tous misère et terreur ? Dès lors est-ce une position réactionnaire de penser que tant qu’on ne sait pas vers où aller il est prudent d’essayer de « rafistoler » le vieux système aussi mauvais soit-il car tout vaut mieux que le néant ?
Voilà me semble-t-il des questions qui auraient pu émerger du débat confus et presque violent de France Culture ce matin si Paul Jorion n’avait pas refusé avec une vraie détermination d’écouter les questions qui lui étaient posées dans un lieu où il avait pourtant été certainement invité parce qu’on pensait qu’il avait des choses intéressantes à dire.
L’autre jour, dans un débat autour d’Edwy Plenel, il a fait l’apologie de la sérendipité, pour les surprise émergentes. J’ai trouvé cela naïf. La sérendipité, pour prendre des exemples radiophoniques, c’est l’emprise du nazisme, le génocide programmé au Rwanda par la radio des « 1000 collines ». Effectivement les gués historiques sont propices à des émergences monstrueuses qu’il faut craindre. D’ailleurs nous avons surnommé l’époque actuelle, le Tératocène; le Moloch financier n’en est que le dernier avatar et s’il est à terre, comme le pense Jorion, il nous est tombé dessus! Aller, pour rigoler tapez Bohemian Grove sur votre Google préféré et regardez la cérémonie autour de Moloch qui fait fantasmer nos élites.
Vous questionnez
Les réponses sont simple et elles ont été donnée:
Sait on où se diriger?
Non.
Que fait-on pendant la période intermédiaire?
On se recentre (la « boutade » du Royaume de Dieu)
Quand on ne sait pas quoi faire, on ne fait rien, on se recentre.
C’est la base de la stratégie, càd la conduite des armées. Ainsi on est prêt quand vient l’heure du mouvement.
Le recentrage concerne tout les groupes sociaux à tous les niveaux comme un individu.
Relire la Grande Étude de Maitre Kong (Confucius pour les intimes)