Billet invité
Il y a deux ans, « l’inventaire de demain » était lancé sur le blog, pour recueillir à ce jour 276 contributions au fil des semaines. Il était proposé de constituer « une collection d’un genre particulier. Un simple inventaire des idées ou des pratiques qui pourraient contribuer, une fois regroupées, à dessiner l’esquisse d’une société alternative, cette utopie d’hier qui désormais pourrait être qualifiée d’utopie réaliste. »
L’inventaire a-t-il tenu toutes ses promesses ? La vérité impose de dire « pas tout à fait » ! Faut-il y voir une appétence particulière pour les seules idées générales ou une méconnaissance d’initiatives prises dans le silence et de manière éparse dans nos sociétés ? Est-ce la conséquence de l’intériorisation de l’idée que, de toute façon, rien ne pourra être changé et que notre malheureux destin est tout tracé ? Au lieu d’épuiser le sujet, à la manière de Georges Perec, nous nous sommes finalement détournés de l’exercice. De notre production collective, il n’est pas encore ressorti cette esquisse de la société de demain que l’on espérait en voir surgir…
Nous sommes pourtant en retard sur l’événement. La crise elle-même a déjà produit des réactions qui auraient mérité de figurer dans un inventaire qui n’est pas, il s’en faut, terminé. Ceux que l’on a appelé « les indignés » en Europe, et depuis « les 99 % » aux États-Unis, ont par leurs pratiques collectives et leurs slogans ravageurs illustré non seulement ce qu’ils rejettent mais aussi ce à quoi ils aspirent.
Dans un réflexe de survie élémentaire, sous les coups d’une austérité qui touche rudement les plus démunis, les exemples ne manquent pas non plus de solidarités et de débrouillardises, de nouveaux modes de vie, d’échanges, de consommation et de logement, faisant de nécessité vertu et amplifiant au passage un monde informel, c’est à dire coupé d’un État qui ne joue pas son rôle. À leur manière, ces pratiques-là aussi se projettent dans l’avenir et sont à retenir. La créativité des pauvres surpasse celle des nantis, car ils ont tout à y gagner.
Peut-être faut-il aujourd’hui poursuivre autrement la même démarche, quitte à continuer d’alimenter en parallèle l’inventaire ? C’est le sens de cet Appel à contributions, lancé comme une bouteille à la mer suivant la formule consacrée.
Toutes celles et tous ceux qui voudront s’atteler à la tâche pourront formuler leur vision du socle des grands principes d’une nouvelle société, en rupture avec celle qui est aujourd’hui entrée dans une crise de longue durée et ne s’en remet pas. En s’attachant à dégager ses valeurs, ses mécanismes, les comportements sur lesquels elle reposerait. Pour ne plus se contenter de dénoncer l’absurdité de l’emprisonnement mental du TINA (there is no alternative, il n’y a pas d’alternative), et entrer enfin dans le vif du sujet.
Le réalisme n’est pas du côté de ceux qui voudraient que tout redevienne comme avant, afin de préserver leurs intérêts : les « réactionnaires » de toujours et leurs compagnons de route. Le réalisme est partagé – tel un mot affreux ! – par tous ceux qui savent que rien n’est intangible, et que seule une absence d’imagination peut faire obstacle à la formulation d’un nouveau dessein humain.
Longueur maximum : 1.500 mots – Date limite d’envoi des contributions : 31 décembre 2011, à minuit GMT.
222 réponses à “APPEL À CONTRIBUTIONS, par François Leclerc”
Excellente initiative, mais je vois là un problème majeur: il manque une (seule) grande idée susceptible de mobiliser les gens. C’est le grand problème que rencontrent les partis de gauche. Le communisme/socialisme étaient, au cours des années 30 à 60, un formidable moteur de mobilisation contre l’injustice sociale. Depuis la chute du mur et la victoire du néoliberalisme, la population concernée par la « fracture sociale » est sans orientation et donc sans force de frappe.
A mon avis, un tavail fondamental devrait être accompli, un travail sur un nouvel ordre, en proposant des critères et mesures concrètes. Non pas une réligion ou croyance, mais une nouvelle et solide conception d’une société réhumanisée.
moyen âge : dieu paradis dans l’au delà
temps moderne : la science et la technique ont remplacé dieu pour offrir aux hommes un avenir meilleur
XXI ème la grande désillusion : la science et la technique se sont retourné contre l’homme pour l’asservir et le paradis n’existe plus
on peut s’interroger sur la phrase de Malraux dont je ne connais le contexte si quelqu’un sait : le XXI ème sera spirituel ou ne le sera pas
Malraux disait aussi, c’est était en 1975 si je me ne trompe, que le régionalisme jouera un rôle de plus en plus important, car il serait une réponse à la mondialisation. Cette mondialisation n’est pas gérable pour un individu qui besoin d’une appartenance, d’une tribu à laquelle il appartient, avec son totem. Le « spirituel » y jouera évidemment un rôle prépondérant. Les gens sont à la recherche de quelque chose qui est dehors du « matérialisme vulgaire » (K.Marx). Les expos d’art par exemple ont un succès fou.
Bonjour à tous
@Liervol, Kercoz
Vous confondez l’hominidé et l’humain.
Pour quoi faire?:
Abolition de la propriété privée immobilière – transformée en baux héréditaires sous conditions
Interdiction du prêt à intérêt
Interdiction de l’obsolescence programmée
Pour la dimension religieuse:
Pour tout apprenti entrepreneur, politique ou économique: nécessité d’obtenir des certificats de non nocivité économique , de santé psychique, d’altruisme et d’empathie délivrés à la majorité des 2/3 par les présents bloggers et de non -idolâtrie délivré par Yvan!
En conséquence de l’application des mesures ci dessus: formation obligatoire et en urgence de tous les citoyens français et autres résidents au métier des armes pour résister à tous ceux qui voudront très rapidement nous interdire même la plus brève expérimentation sociale différente .
Cordialement
Petit bémol
Sans remettre en cause la pertinence de l’initiative (voir ci-dessus), prenons conscience qu’elle s’inscrit dans une conception de l’action qui n’est pas neutre et qui appartient à un contexte temporel, spatial et culturel loin d’être universel.
La croyance que toute action claire doit être précédée par une réflexion claire, dans laquelle elle prend racine, la croyance que des principes peuvent constituer un socle pour une action efficace… sont des croyances (en la puissance de l’intellect) qui ont elles aussi montré leurs limites.
Cela ne m’empêchera pas de me livrer à l’exercice proposé.
Je trouve ce petit rappel essentiel.
justement le cœur n’a pas trouvé sa place à côté de la raison . curieusement le féminin bafoué , le peu de voix au chapitre sauf si elles empruntent des habits d’hommes . en ce sens, il semble que les lignes bougent bien . mais cette amorce doit continuer . Mars et Vénus , ce n’est pas insignifiant .
un temps pour Mars, les temps passés à ne faire que cela ou presque . Prédation, guerre en tous genres , sur tous les registres . La femme comme femelle pondeuse et repos du guerrier . Étrange rapport entre deux mondes clos ou presque . Yin séparé du Yang .
enfin, on verra…
Bonsoir ami d’ outre Quiévrain
Bien sur que c’est connoté!
J’oeuvre avec des chinois de Malaisie et crois moi,ce genre de discussion les confond!
Eux ne se sentent pas en crise e t voient enfin la fin de leur infériorité à l’occident barbare!
Cordialement
D’abord, nulle fonction ne donne lieu à un quelconque privilège matériel.
ensuite, il n’y a pas d’immunité face au droit, personne n’est au dessus des lois .
un président , c’est un juge . il ne fait qu’exécuter en conscience selon les lois .
puis , il y a l’aspect moral . ça se complique parce que là, chacun est roi en sa basse cour .
il n’y a pas de roi sans reine . ni de sociétés sans un ensemble de rois-reines qui ne règnent que sur eux mêmes mais sont cependant qualifiés pour instruire une morale acceptable , et une beauté pourvoyeuse d’un sens aux choses . Sens qui n’est jamais définitif, mais qui dépend des « »météos » » » . nieriez vous l’imprévisibilité , ou la difficulté de lire les signes ? croyez vous que nous sommes seuls dans ces univers ?
rien avant , rien après, rien là haut, rien dessous ?
alors pourquoi tous ces devoirs de mémoire ?
il y a quelque chose à trouver quelque part , en notre intérieur ou en dehors de nous .
là, pas de doute . mais re-doutable si on ne trouve pas. si on ne cherche pas .
parce qu’on cherchera des choses à côté de notre vie . on passerait à côté . et on y entrainerait le monde . Comme ça se passe à cette heure .
la beauté qui nourrit l’âme et éclaire le monde . pas trop rationnel, mais allez le dire à un papou .
Voici un autre texte qui respecte les 1500 signes:
POUR UN REVENU MINIMUM DE DIGNITE POUR TOUS
Situation actuelle
Un revenu inconditionnel n’est pas lié à un travail en particulier. Prélevé sur le produit national via un impôt « de solidarité », il est évidemment lié au travail, comme par exemple les retraites ou le revenu du capital.
Pouvons-nous nous le permettre? Dans les conditions actuelles, cela semble difficile, car, le budget de l’état n’est plus en mesure de se financer des impôts actuels.
Le RMD semble « jouable » si nous supprimons les revenus du capital. Ceci serait justice, rappelons que les revenus du capital sont prélevés sur le travail, seule source de richesse (en dehors de la nature). Le revenu du capital provenant exclusivement du travail est encaissé largement par les capitalistes, et peut-être un peu par les bénéficiaires de transferts sociaux.
La monnaie actuelle engendre le capitalisme, inique et instable
Mettre le capital à la disposition des travailleurs (ils remboursent via leur travail) est ce par quoi opère le prélèvement de ce que Marx a nommé la « plus-value », à savoir le mécanisme de l’exploitation du plus grand nombre par les capitalistes.
Cette rente n’est pas liée à la seule production en usine et inclut toute création de richesse.
La rente capitaliste est due au départ, quels que soient les gains de la production grâce à ce capital. Cela souligne le caractère inique et son instabilité, car, précisément, quand le rendement n’est pas au rendez-vous, il y a un risque de perte de capital, et cela entame sa confiance et son désir de l’avancer à nouveau. La crise économique résulte de cela, il s’agit d’une crise de confiance généralisée générée par l’instabilité systémique.
La monnaie telle qu’elle est lui confère la qualité d’être moyen d’échange et de réserve de valeur ! Son origine, d’être construite comme un objet n’ayant pas de changement nominal dans le temps, provient de l’or, indestructible.
La monnaie actuelle en papier conserve cette même qualité, selon la fiction qui préside à son émission. Physiquement, il n’en est rien ; l’instabilité des sociétés humaines fait le reste pour nécessiter de temps en temps une révocation des monnaies pour les remplacer par une autre, générant tout autant d’instabilité, à cause de la fiction d’éternité. Cela déstabilise toujours les échanges.
Comment imaginer un échange « équivalent » entre deux grandeurs incomparables ? La dégradation des biens et services est liée strictement au temps, mais le temps est forclos de la construction monétaire ! Et ce qui est ainsi forclos devra être rajouté de l’extérieur sous forme d’intérêts! Ainsi, tous les biens et services, autrement dit le travail humain en général, « nourrissent » l’avidité monétaire !
Le capital monétaire reste fictivement stable dans le temps et incorpore la part de dégradation inhérente à tous les biens et services sous forme d’intérêts. Autrement, la monnaie ne « consentirait » pas à opérer. Ce chantage permanent s’applique impersonnellement.
Ce n’est pas une « intention diabolique » au départ ! L’effet diabolique est indéniable, et nous le constatons à tous les tournants, cela remonte à la nuit des temps et n’a jamais été révisée !
L’instabilité périodique de l’ordre économique nous tombe dessus comme un tsunami, inéluctable et imprévisible ! Il suffirait d’une monnaie construite autrement pour résoudre ce problème : la monnaie fondante. Les crises économiques ne seraient plus qu’un souvenir!
Cette mécanique est méconnue par les théoriciens de la monnaie, l’opinion et les partis politiques. A l’exception de Silvio Gesell et de ceux qui suivent son raisonnement. Keynes n’a pas méconnu le problème sans aller au fond. Il n’ pas été suivi dans ces questionnements.
La forclusion de la dimension temporelle de la monnaie lui confère un côté fou au sens où elle finit par renier les raisons mêmes de son émission. Une monnaie que leurs détenteurs refusent à proposer à l’échange ! Cela s’observe avec la montée spectaculaire des détentions liquides chez les détenteurs de capitaux. La baisse des valeurs boursières et immobilières est la preuve d’une profonde évolution déflationniste des actifs : la préférence liquide est toujours un ralentissement des transactions.
La fiction qui fonde la monnaie comme ce qui préserve son détenteur du risque lié au temps, la distingue de tous les objets issus de la fabrication humaine et ne se compare qu’avec des objets de valeur refuge, comme l’or et les pierres précieuses. Ou encore, avec la propriété foncière.
La monnaie a même un degré supplémentaire d’avantage lié au fait d’être l’échangeur universel et d’être impliquée dans toute transaction. Son caractère institution publique lui confère ce poids et ce pouvoir.
La monnaie révèle cette capacité de valeur refuge dans sa dimension de capital.
On ne prête que moyennant intérêts. On agit ainsi parce que la monnaie impose un tel fonctionnement. Si le capitaliste A, par « gentillesse », veut renoncer aux intérêts qu’il pourrait exiger, l’emprunteur B exigera d’un autre C les intérêts auxquels A aurait renoncé ! C’est pourquoi, d’ailleurs, les investissements dits « éthiques » ne changent absolument rien à la nature capitaliste de la monnaie actuelle.
La monnaie actuelle est la racine du capitalisme et génère ses conséquences.
Les comportements plus ou moins « scandaleux » ou sans scrupules de certains acteurs « capitalistes » ne sont qu’un épiphénomène, et rien ne changerait avec cette monnaie, même si tous les capitalistes étaient des idéalistes chrétiens ou communistes. Le fonctionnement capitaliste est amoral !
La monnaie fondante permettrait une économie de marché sans capitalisme
La monnaie fondante, inventée par Silvio Gesell, stabiliserait les échanges en toute circonstance.
Ce n’est pas compliqué, mais ce paradigme semble si nouveau qu’il rappelle les grands événements de l’histoire humaine !
L’idée remonte à Proudhon qui avait remarqué qu’il y a une dissymétrie fondamentale dans l’échange. Sa réponse des banques d’échange, en conférant aux biens et services une qualité se substituant à la monnaie en instaurant du troc fut un échec parce que l’on ne peut changer la nature des choses physiques !
Par contre, proposer une monnaie dont le représentant, le billet, serait affecté d’une dégradation temporelle équivalente aux biens et services changerait radicalement la réalité économique :
1) La monnaie est une fiction ayant un poids réel.
2) Elle compare les marchandises et les services dans les prix.
3) La dégradation temporelle des biens et services varie fortement selon l’objet, et il n’est guère possible de la définir « en général ». Il s’agira donc de procéder par tâtonnement. Avec une certaine pertinence, Silvio Gesell proposait un taux de dégradation autour de 5% annuels pour l’unité monétaire. Un pragmatisme empirique d’affinerait ce taux dès que l’on aurait accepté son principe.
4) La monnaie est une fiction, la variation des prix est statistiquement observable. L’exigence de Gesell, entre temps devenue aussi celle des grandes banques centrales, est l’indice stable. Cela détermine la quantité de monnaie centrale émise.
5) La monnaie fondante est exclusivement circulante sans fonction « réserve de valeur ». Gesell obtient cet effet par l’impression sur le numéraire une date de réactualisation périodique de la valeur nominale à effectuer par son détenteur.
6) Cela inciterait à se débarrasser autant que possible de la détention liquide. La monnaie s’offrirait avec la même urgence que les marchandises et les services qui, achetés ou non, subissent la dégradation du temps. La monnaie la subissant, l’équivalence dans l’échange entre biens et services contre monnaie serait établie.
7) L’échappatoire serait soit l’achat de biens ou services soit l’épargne bancaire. Le retour des liquidités vers les banques pousserait vers une baisse des taux d’épargne et du prêt. La trappe aurait disparu du fait des frais causés à toute détention liquide.
8) Toute monnaie (fondante) émise par la banque centrale circulerait sans générer des rétentions liquides importantes. La masse M0 serait entièrement disponible pour réaliser les transactions ; les ralentissements conjoncturels disparaîtraient.
Peut-on financer un RMD ?
Facilement. La monnaie fondante affecterait les placements financiers ! La rente capitaliste ne serait plus, car il serait impossible d’exiger un intérêt pour une monnaie qui, restée chez le prêteur lui occasionnerait des frais. L’argent en banque génèrerait des taux minimes, mais aurait l’avantage de prémunir de la « fonte ».
Les surplus des banques, du fait de la faible détention liquide générale et de la circulation rapide, retourneraient aux banques centrales, la quantité de monnaie circulante nécessaire serait sensiblement moindre qu’actuellement.
La stimulation générale des transactions ramènerait à l’état des rentrées fiscales conséquentes qui permettraient de financer le RMD.
Les intérêts ne disparaîtraient pas d’un coup, car ils sont à la fois monétaires, productifs et liés aux risques. Mais la composante monétaire nette, la composante principale des taux d’intérêt, disparaîtrait.
La rente du capital se réduirait d’autant, on ne s’enrichirait plus « en dormant ».
Les grandes fortunes fondraient lentement et généreraient une sensible amélioration du revenu des autres. L’instauration du RMD serait alors la redistribution de la part du revenu du travail déclarée abusivement « revenu du capital ».
Pour en savoir plus : contacter johannes.finckh@wanadoo.fr
Euhhh… François, y’a maldonne, 1 500 mots c’est beauuuucoup trop, enfin en tout cas pour du Finckh…
Merci, toujours aussi aimable!
c’est creux! deux mots me suffisent pour vous répondre!
L’idée d’un revenu universel existe depuis longtemps, elle remonte à Adam Smith. Un notable entrepreneur allemand, Götz Werner, demande l’instauration d’un revenu universel (je l’ai déjà mentionné sur dans ce blog récemment) pour toute personne exclue durablement du marché du travail, à raison de 1500 euros par mois, toutes préstations sociales (hors frais médicaux) incluses.
Je suis un fervent partisan de ce projet.
Si l’on pose que le RUS permet à un individu d’assurer ses besoins de bases , j’en arrive peu à peu à préférer l’idée que c’est la puissance publique qui assure directement ces besoins de bases , sans RUS stigmatisant ou potentiellement inéquitable ( on ne vit pas de la même façon avec 1000 € à Lyon ou dans la Creuse ).
je sais bien, je ne revendique pas en être l’inventeur, évidemment. Mon texte propose tout juste les conditions de son financement.
On ne peut pas en même temps gaver et goinfrer les riches des riches et espérer une meilleure distribution des revenus du type d’un revenu universel de dignité.
@ johannes finckh 29 novembre 2011 à 18:09
Que faites-vous des travailleurs qui sont devenus capitalistes? Ceux qui ont préféré restreindre leur consommation au strict nécessaire et, petit à petit, épargner jusqu’à se constituer un capital. Devenus capitalistes par leur travail, ils ont investit leur capital dans des moyens de production qui permettent de réaliser nettement plus de travail qu’un travailleur qui en est dépourvu.
N’est-ce pas normal que ces travailleurs capitalistes récoltent une part du fruit de l’accroissement de productivité que leur consommation modérée a ainsi permis ? De plus, grâce aux moyens de production mis en place, ces travailleurs capitalistes permettent à d’autres travailleurs de travailler et d’obtenir de meilleurs revenus.
Ces travailleurs capitalistes doivent être montrés en exemple. Il en existe depuis que l’homme est homme et c’est grâce à eux que les pays développés ont pu permettre à leur population de faire évoluer leur niveau d’enseignement, de santé et leur niveau de vie en général.
Avez-vous réellement bonne conscience à l’égard de ces travailleurs qui savent faire travailler leurs gains afin de permettre à d’autres travailleurs de travailler et à nos pays développés de progresser encore ?
Préférez-vous que ce soient des travailleurs de pays en développement comme la Chine où l’on épargne 50% de ses revenus plutôt modestes, qui investissent chez-nous et exigent de nos travailleurs qu’ils travaillent aux mêmes tarifs, et mêmes protections sociales que les leurs ?
Ben , pour les travailleurs qui sont devenus capiatlistes , ils sont capitalistes , et ce sont les gros capitalistes qui vont les ruiner , puisque c’est de ça qu’ils survivent .
Je n’ai aucun problème avec cela!
Dans le contexte actuel, devenir capitaliste est pour les ouvriers que vous citez très méritant et j’admire sincèrement.
ce que j’essaye d’exposer ne vise pas spécialement cet aspect de la question mais celui qui fait que l’épargne, le gain ou toute autre ressource puisse accéder au statut de capital. Si vous m’avez bien suivi, vous aurez compris que le « système » que je propose fonctionne sans capitalistes. Que l’on peut être ou devenir riche à souhait, c’est une chose, mais cela s’opère, un moment donné, par le biais de rente du capital (mérité ou non), en est une autre.
Pour ma part, la rente du capital, toujours prélevée sur les revenus du travail d’autres, reste toujours inacceptable.
@ juan nessy 30 novembre 2011 à 16:26
Il faut pousser le raisonnement plus loin. C’est la performance qui permet de survivre. Dans un monde d’échanges généralisés, c’est celui qui offre le meilleur service au plus faible coût qui élimine ses concurrents moins performants. Il faut donc réduire le coût, par l’innovation et en jouant sur la production et la distribution en très grands nombres.
Des petites structures peuvent heureusement tirer leur épingle du jeu, pour peu que les impôts et taxes ne les pénalisent pas trop au regard de leurs concurrents étrangers.
En France, ce sont les charges entraînées par l’existence d’importants effectifs non productifs (fonctionnaires et assistés sociaux) qui renchérissent les coûts de production nationale et empêchent les PME d’atteindre la taille suffisante pour s’imposer à l’export.
Ceux qui se font élire grâce au fonctionnariat et aux assistés sociaux, sont-ils prêts à le reconnaître et à corriger le tir ? On peut en douter.
@ johannes finckh 30 novembre 2011 à 21:26
Expliquez-nous donc comment il est possible de constituer un capital avec une monnaie fondante qui s’auto détruit ? Qui peut accumuler de la valeur dans ces conditions ?
@Jducac :
Je connais un patron de PME qui m’est cher qui ne s’est jamais plaint du coût des fonctionnaires ( il aurait ramasser une taloche ! ) , mais beaucoup de la sur-èvaluation de l’Euro et du Dollar , et de la frilosité de sa banque .
Parfois aussi de la rapacité de ses actionnaires .
Ceci étant , je vous ai déjà répondu sur ma vision (qui n’est pas manichéenne ) du fonctionnariat . Comme vous avez bonne mémoire et de l’ordre dans vos archives , vous allez retrouver tout ça , que vous n’avez visiblement pas bien lu et compris .
A ce props , il semblerait que même à l’UMP , on s’interroge sur la méthode RGPP ( qui , au passage fout en l’air , tout ou partie des quelques bonnes idées qu’il pouvait y avoir dans la LOLF ).
à judac:
Bien volontiers!
Quand je propose la monnaie dite « fondante » que j’ai renommée « signe monétaire marquée par le temps », c’est précisément pour pouvoir expliquer que rien n’a à « fodcre » véritablement!
En effet, la réforme proposée propose juste que la monnaie liquide doit être réactualisée à intervalles réguliers par celui qui détient à la date dite le numéraire entre les mains.
La perte de masse est, par contre, à restituer intégralement par la banque centrale en continu. Car le but, c’est le maintien des rapports de change (les prix) stables entre monnaie et marchandises.
Cette restitution se justifie du fait que le travail « restitue » aussi de son coté ce qui est perdu par le temps qui passe et qui dégrade toujours tous les biens, services et biens d’équipement: c’est ce que l’on appelle l’amortissement. Puisque la richesse produite est renouvelée, l’argent doit l’être aussi.
Dès lors, il est évident que les sommes épargnées (le « capital » de l’épargnant) reste parfaitement protégé de toute fonte. Le résultat de tout cela est que le capital épargné ainsi préservé et non rémunéré (seulement restitué intégralement au terme convenu) reste disponible pour les opérations de crédit que la banque est amenée à faire pour ceux qui investissent. Dès lors, les taux de crédit seront aussi assez bas, car la banque n’a aucune envie de garder les sommes en dépôt, vu que ce serait elle qui devrait alors réactualiser les billets, ce qui lui occasionnerait un coût.
Il en résulte encore que le capital investi pourra obtenir autant de gains productifs (les profits productifs) que maintenant, mais la part intérêt monétaire net aura disparu.
Il est évident encore que tout ce système SMT vise surtout la suppression de la rente du capital qui est toujours une soustraction du revenu salarial.
A terme, l’argent servira bien sûr, comme actuellement, pour réaliser les investissement de toute sorte, il servira aussi, comme maintenant, comme moyen de réserve quand il est épargné en banque, et un individu qui s’arrête de travailler et d’épargner aura toute liberté de consommer peu à peu tout ce qu’il a accumulé, cela va de soi. Par contre, son magot ne pourra plus l’enrichir en dormant comme c’est le cas actuellement.
Pour finir, je dirais que ce système sécurisera très largement les dépôts bancaires, car rien ne poussera plus les banques à faire des opérations à haut risque (et à haute rémunération), car il ne se trouvera plus personne pour payer des intérêts extravagants quand on peut se réfinancer ailleurs pour pas cher.
Un désendettement, à la fois public et privé, deviendra dès lors possible, toujours, évidemment, au détriment de la rente du capital qui dévore, je le rappelle, au moins 25% du revenu national, probablement bien plus, au seul bénéfice des plus riches.
Je rappelle que la croissance exponentielle du capital placé actuel empêchera toute réduction « normale » de la dette, seule une restructuration entraînant des pertes massives pour les épargnants, pourra le faire, ce qui pose pas mal de problèmes.
Pigez-vous un peu mieux?
@johannes finckh 1 décembre 2011 à 18:11
Merci de vous être donné la peine de m’expliquer. Malgré cela, je dois vous avouer ma grande difficulté à voir un intérêt à ce type de monnaie. Elle ne me semble pas aller dans le sens de la simplicité, ce qui ne peut qu’entraîner l’introduction de prestations supplémentaires donc de consommations supplémentaires.
Quand un ouvrier vient de toucher sa paie en SMT, il a tout intérêt à la consommer le plus vite possible afin d’en obtenir le plus possible pour son argent. Je vois mal ce type de monnaie intervenir comme un instrument de modération de la dépense, en permettant de favoriser l’épargne, laquelle contribue à réduire la consommation.
L’épargne rend possible l’investissement, par exemple, dans les économies d’énergies. En final, l’épargne contribue à la préservation de la planète. De plus, l’épargne est une constitution de stocks permettant de faire face aux inévitables aléas de la vie. Votre SMT place l’argent en flux tendu, rendant les individus encore bien plus vulnérables qu’ils ne le sont. Vous voulez les rendre aussi dépendants des aléas que la plupart des animaux, lesquels ne stockent pratiquement rien hors de le propre corps.
En incitant à la dépense afin d’éviter de subir la « fonte » cette monnaie me semble plus néfaste qu’utile.
Ok, je complète ma réponse:
vous écrivez:
2 décembre 2011 à 10:41
1) judac écrit à @johannes finckh 1 décembre 2011 à 18:11
« Merci de vous être donné la peine de m’expliquer. Malgré cela, je dois vous avouer ma grande difficulté à voir un intérêt à ce type de monnaie. Elle ne me semble pas aller dans le sens de la simplicité, ce qui ne peut qu’entraîner l’introduction de prestations supplémentaires donc de consommations supplémentaires. »
jf:
Où est le problème? Imaginez qu’un billet subisse une actualisation de 2% de sa valeur faciale tous les trois mois par exemple! Avec les moyens électroniques actuels, cela est faisable dans tous les points de commerce sans beaucoup de frais.
2) judac:
« Quand un ouvrier vient de toucher sa paie en SMT, il a tout intérêt à la consommer le plus vite possible afin d’en obtenir le plus possible pour son argent. Je vois mal ce type de monnaie intervenir comme un instrument de modération de la dépense, en permettant de favoriser l’épargne, laquelle contribue à réduire la consommation. »
jf: Ce n’est pas vrai! Il suffit qu’il laisse l’argent en banque pour ne pas subir l’actualisation. Dès lors, la banque dispose de l’argent pour des crédits. Je rappele que seul le numéraire est SMT!
Le mode de consommation de ceux qui ne peuvent épargner, faute de revenus insuffisants, ne sera nullement affecté par les SMT.
3) judac:
« L’épargne rend possible l’investissement, par exemple, dans les économies d’énergies. En final, l’épargne contribue à la préservation de la planète. De plus, l’épargne est une constitution de stocks permettant de faire face aux inévitables aléas de la vie. Votre SMT place l’argent en flux tendu, rendant les individus encore bien plus vulnérables qu’ils ne le sont. Vous voulez les rendre aussi dépendants des aléas que la plupart des animaux, lesquels ne stockent pratiquement rien hors de le propre corps. »
jf: C’est totalement faux! Dès qu’un individu épargne en banque, c’est la banque qui devra s’occuper du numéraire (SMT). Evidemment, la banque ne gardera pas en coffre ces billets, à cause de l’actualisation. Elle proposera des crédits bon marché et des plan d’épargne peu ou pas rémunérés. Je rappelle que la marge bancaire est pour l’essentiel le différentiel en taux d’intérêt d’épargne et taux de crédit, histoire de financer le fonctionnement de la banque et de faire des profits. Les individus ne seront pas plus en « flux tendu » qu’actuellement, car leur éapargne en banque est très bien protégée. A ceci près qu’lle n’est plus rémunérée en échange d’une possibilité d’obtenir des crédits bon marché.
Vous signaler au passage « les aléa de la vie. Il me semble qu’il faut distinguer deux choses:
L’individu qui ne consomme pas tous ses revenus épapargne et se prémunit contre les aléa de la vie ainsi, histoire de dépenser plus le jour où il a besoin.
D’autres individus consomment plus qu’ils ne gagnent, histoire de rembourser ensuite, histoire de consommer alors moins qu’il ne gagnent jusqu’à l’extinction de leurs dettes. Cela se passe ainsi pour le jeune couple avec enfants qui achète une maison à crédit et rembourse ensuite en réduisant sa consommation.
Il reste que, sur le plan macroéconomique, l’épargne n’existe pas, car toute la production est toujours immédiatement consommée. La production aujourd’hui détermine la consommation aujourd’hui. Quand les USA consomment plus qu’ils ne produisent, c’est parce que la Chine consomme moins qu’elle ne produit.
Somme: nulle.
Nous sommes toujours très dépendants de la production présente.
4) judac:
« En incitant à la dépense afin d’éviter de subir la « fonte » cette monnaie me semble plus néfaste qu’utile. »
jf: la monnaie fondante (le SMT) n’incite pas spécialement à la consommation, au contraire, elle pousse à l’acquisition de biens durable et finira, à terme, par stabiliser toute production nouvelle, car les individus auront souci à se protéger des aléa de la vie avec des biens durables.
Comprenez-vous mieux?
Une contribution d’en haut :
Nicolas Sarkozy, 29 Novembre 2011.
@ Vigneron,
Bonjour,
S’la mettre? koi ? où ça ? c’est ki l’mètre ?
Hé, t’a longs toi-même ! Spread à l’or !? Essentiel, nom d’un barril atomique t’as nerf !
Il voulait dire, en fait : « Non, sky faut, c’est l’y mettre » (en prison, le djeun de 12 ans qui fait rien qu’à récidiver) 29/11/2011
Cest pas évident tel qu’est structuré la réaction à un billet d’en faire un inventaire.
Une structure, un plan, une esquisse, une arborescence, une table, il faut un support, qui peut être modifiable.
Nous laisser face à une feuille blanche, c’est un peu nous renvoyer à nous-même (une peu comme donner moi trois de vos qualités lors d’un entretient d’embauche).
faudrait au moins des sous-billets avec des thèmes (par exemple: social, finance, écologie, ou des questions….)
Et hiérarchiser une peu les commentaires (de façon partielle un peu comme agoravox), si vous souhaitez qu’un soit lu en premier (ou tout simplement des ouvrages une chanson, qui donne une tonalité à l’orientation de cette partie de l’inventaire).
Pour un appel à sortir du cadre , la page blanche est la condition première !
Après , on écrit ou pas .
Seul . Librement .
En pensant à soi et aux autres .
C’est le début du citoyen et de la République .
Le soucis de la feuille blanche (comme pour l’entretient d’embauche), c’est la confiance (pas celle des marchés, qui ne rassure que ceux qui ont, mais l’humaine, celle qui manque déjà aux parents pour la transmettre à leurs enfants).
Ceux qui ont peu de confiance, la page reste blanche et c’est toujours les mêmes qu’on lit (et tant mieux l’objectif est l’addition non la division).
Mais peut-être qu’avec une esquisse, un commentaire s’ajoute, car un tel à vécu tel expérience sur tel domaine et s’autorise à donner son avis.
Mais, il peut avoir trop de doute pour tout englober.
Commencez comme vous le sentez .
Il n’y a pas de note ou d’embauche à la sortie .
Juste le plaisir d’avoir écrit soi-même quelque chose qui « est » soi .
C’est déjà une première (re)-conquête sur les pratiques d’un monde futur , tel qu’on peut le souhaiter .
Dans l’inventaire, on pourrai faire une place à l’entropie, j’aime bien appliquer le théorème thermodynamique (plus on injecte d’énergie, plus l’entropie augmente) au système (d’où une certaine méfiance à la révolution, amène tel un monde meilleur ou la terreur?). Plus vite on casse les codes passés et moins on n’en sait.
L’intérêt c’est de faire bouger les lignes, sans donner trop d’appel à la nostalgie (des fois on réveille les Grecs et le Sénat, d’autres fois la religion, un roi, voir un empereur).
Bref changer les choses pour qu’elle reste changé.
(pour cela l’idée d’un moratoire est très bonne, elle laisse le temps de digérer le choc, « on n’est pas solvable », dans nos quotidiens)
Sinon, puisque je suis en plein dans la propriété (paysan je crois), c’est à la fois, une garantie financière (ce n’est pas rien, c’est un capital social bien plus conséquent pour un fournisseur qu’une SA avec un nombre avec des zéros), un outil de travail (la photosynthèse à encore besoin de support, surtout si on l’intègre dans un écosystème), une garantie de retraite (pour la génération en retraite et celle en activité). La mutualisation de tout ça peut sembler plus simple (si on gère la bureaucratie, déjà la Caf c’est compliqué, j’imagine même pas les injustices des logements HLM, ce n’est pas que la propriété est juste, mais elle a un prix, elle hérite des ainés).
On zappe toujours la passante, zombie, du livre de Paul sur le capitalisme et le danger exprimé par Freud (et la course aux « petites victoires de la vie », d’un escalator ou d’un rang hiérarchique, faut bien que l’égo apparaisse).
En fait la réponse est, par quoi on remplace ce désir de propriété (qui au delà de la subsistance, incite au vol, à la corruption, au truc d’initié, ou simplement une matérialisation de l’angoisse, comme un ancrage sur le présent, ce qui n’est pas rien dans un monde complexe ou l’autarcie est une régression humaine, même les ermites ne sont que des oppositions).
Je vais exagérer les solutions:
Il y a les arts, mais cela à aussi un prix, ou une reconnaissance qui symbolise un pouvoir (je voudrai dire à Mon public…).
Il y a l’éducation, mais on a besoin de diplôme validant une échelle, qui justifie l’absence de réflexion futur (sauf pour des anthropologues ou des philosophes, dissidents).
Il y a l’amitié, mais on passe une bonne partie de sa vie: entre inconscience de notre propre lourdeur, mélangé à un « trop bon, trop con ».
Il y a l’amour, mais la loi valide le crime passionnel (j’ai précisé que j’exagère, un peu plus haut).
J’ai pas de solution, pour compenser cette propriété simplement, on est pas loin d’appeler une épée « durandal », faudrait déjà pouvoir l’appeler « une épée »
(pour préciser: j’aime bien matérialiser l’irrationnel humain, comme une épée magique, doté de pouvoir qui nous rassure et dont on la nomme pour ce prévaloir de ce pouvoir, une sorte d’Iphone qui nous donne la voie à suivre).
Les inventaires, je trouve ça emmerdant.
Sauf ceux de Prévert. Evidemment.
Eh bien Martine, on dit des gros mots maintenant. Allons, allons. Ressaisissez-vous !
I
@ PYD :
C’est de la poésie !
A y regarder de plus loin, on y voit une hémoustache.
Au poing, ‘de Prévert’.
Evidemment.
@Pierre-Yves D.
J’adore casser mon image ! 😉
Attention aux histoires de miroir !
Le socle, me semble tout trouvé, celui que nos avons sous les pieds, notre planète et ses ressources, l’inscrire au patrimoine de l’humanité. Cela dit l’humanité tous le monde en parle ,mais existe t-elle?
En finir avec la notion de productivité par une course éperdue à une croissance exponentielle qui conduit aux gaspillage des ressources et aboutit à la pénurie. En supprimant le bas de gamme qui consiste à transformer de la matière, consommer de l’énergie , pour des produits inutiles dont la mauvaise qualité les fait passer du producteur à la déchèterie par un bref passage du vendeur au consommateur. Activité stérile,qui, sous prétexte de faire baisser les coups en créant des emplois misérables, est rémunérée par un pourboire en guise de salaire pour produire de la daube. C’est une atteinte à la dignité humaine ,une dévalorisation totale par un dévoiement du travail. Gaspillage de matière d’énergie, de temps En un mot DEBILE!!
A l’autre extrémité, le luxe. Energivore, pour financer le superflu du superflu des uns, il faut produire quantité de merdes par et pour les autres. IDIOT! En finir.
Produire du milieux de gamme et du haut de gamme. De sorte à répondre à la demande. Considérer comme un délit l’obsolescence programmée. Produire de la qualité du durable, du « réparable ». Entretenir et réparer sont de nobles tâches.
Recycler est une bonne chose , mais ne doit pas servir d’alibi pour produire de l’inutile, car recycler demande de l’énergie et pollue également ,quand en trop grande quantité.
Relocaliser les productions, pour des économies d’energie et de temps dans le transport et les déplacements. Pour ce qui est de l’alimentaire favoriser l’autonomie des nations, n’exporter que le surplus, n’importer que ce que l’on ne peut produire pour des raisons géoclimatique.
La règle d’or à inscrire dans les constitutions est celle qui préserve les équilibres, laissant le temps au renouvellement de la matière, des ressources, à l’absorption des déchets. Celle du respect sacré de la dignité humaine. Il n’est pas de collectivité saine qui existe au prix de l’atteinte à la dignité des individus. Et vice versa.
Il est insensé de surproduire de l’inutile, de l’accessoire , d’employer le génie humain pour créer des besoins artificiels au point de ne plus pouvoir répondre aux besoins vitaux élémentaires.
Trouver un équilibre entre l’accessoire,le superflus et le nécessaire. Taper dans les ressources vitales des uns pour préserver le superflu des autres est un crime contre l’humanité. Car l’on porte atteinte à la santé physique, morale et mentale des personnes. Il y aurait une sous-humanité au service d’une sur-humanité…….CRETIN!
On ne peut pas grands chose contre les caprices et les fureurs de la nature, mais générer les conditions qui produisent des catastrophes naturelles ou autres est un crime.
En fait tout doit être recalibré, il nous faut redéfinir le principal et l’accessoire. En inscrivant la vie et les conditions de celle ci au patrimoine de l’humanité. Toute l’activité humaine doit être orienté dans ce sens. L’Economie et son langage doivent être entièrement réinventés et réorientés en ce sens, de même que l’activité humaine.
La notion de travail en tant qu’emploi n’a pas de valeur. Il y a tant à faire et suffisamment de monde pour répartir les tâches et la charge, en fonction des aptitudes . Le travail ne se limite pas à une activité salariée. La vie est un travail quotidien, point n’est besoin d’en faire un labeur, il peut s’accomplir sereinement.
La distinction travail et loisir est une absurdité, tout travail peut être loisir, tout loisir peut être travail.
Une vie humaine est sacrée, son temps est compté. C’est pourquoi l’énergie et le temps des individus doivent être respectés et ne pas être gaspillés. Dilapider la vie des individus pour la gloire,la renommée, la fortune des autres est un crime qui ne veut pas s’avouer. La collaboration de tous pour la vie et le bien être de tous, voilà le but qui fait la valeur de l’effort. Bâtir, embellir, entretenir, améliorer ensemble et transmettre.
En finir avec ce rapport mortifère au travail.
L’énergie de la multitude bien investi peut produire des miracles. Sans qu’il soit nécessaire que certains se tuent à la tâche.
L’urbanisation est à repenser. Bref du boulot pour des générations et des générations,de quoi mobiliser les talents, les intelligences et les corps pour des siècles et des siècles.
Cela ne signifie pas renoncer à la science, à la recherche, à l’innovation. Cela signifie les orienter dans des applications plus judicieuses.
La mondialisation place la pensée capitaliste en conflit avec la loi des équilibres qui régit le vivant. Le temps des marché est en conflit avec le temps de la matière, le tempo du vivant.
La tentation est grande de tripatouiller les horloges. Mais par une obscure et infinie relation de causes à effets , le retour de balancier pourrait aboutir à la destruction totale du miraculeux « mécanisme ».
Avant de finir, une expression que je ne supporte plus dans la bouche des disciples du capitalisme c’est « l’aléa moral ». Cet abominable euphémisme pour désigner les vies broyées d’une multitude sacrifiée par des joueurs de casino. Insupportable….. crasse.
C’est un peu brouillon et d’une littérature basique, pas le temps de faire dans la dentelle.
.
Supposons une communauté humaine limitée à 10 personnes. Mais on pourrait complexifier la réflexion sur un groupe de 10 000 000 000 de personnes.
Donc ce groupe de 10 est isolé, localisé sur la planète à un endroit fort approprié à la survie du groupe : il y a là les moyens et les ressources pour faire vivre les 10. Les moyens et les ressources disponibles sont les forêts, les semences, les outils, les champs et l’irrigation largement suffisants pour produire la nourriture, l’habillement et le logement des 10. Il faut y apporter simplement la part du travail humain pour disposer de ce qui est nécessaire à la vie et à l’avenir de cette société.
La part du travail équivaut à l’activité de 2 personnes à temps plein. Si 2 personnes travaillent à temps plein, ou 4 à mi-temps, la société des 10 pourra vivre.
Mais il y a la règle selon la quelle « La distinction travail et loisir est une absurdité, tout travail peut être loisir, tout loisir peut être travail. ». Il se trouve qu’aucun des 10 ne trouve du plaisir à travailler pour produire la nourriture, les vêtements, le logement. Le hasard veut que les 10 préfèrent tous composer des vers et chanter des chants mélodieux.
Question : comment sera distribué le travail qui est nécessaire à la vie de cette société ? Y aura-t-il contrainte ? Par qui et comment ? Abandonnera-t-on la règle selon la quelle « La distinction travail et loisir est une absurdité, tout travail peut être loisir, tout loisir peut être travail. » ?
Quand ils en auront marre d’être sales, de sentir mauvais, d’être couvert de poux et de puces, de manger des racines ils s’organiseront.
Une peine partagée est une demi peine, un plaisir partagé en vaut deux. Le plaisir dans le travail vient des conditions dans lequel on l’accomplit et dans le bien être qu’il nous apporte.
Dans le cadre du respect du Bien Commun, et du respect de la dignité humaine. Toutes les tensions , les litiges trouvent une solution.
Il est impossible de produire des pièces de monnaie constituées d’une seule face..
Vous avez repondu a votre question vous meme:
A 10 c’est un ‘hasard’ A 10.000.000+ Il se trouvera suffisament de ‘gentils’ pour ‘travailler’ et faire vivre le reste, ils en trouveront probablement du plaisir car finalement ils n’auront pas a ‘travailler’ comme vous le concevez aujourd’hui – ou comme pouvaient le concevoir les serfs du moyen age pour notre vie d’aujourd’hui… La notion de ‘travail’ est a revoir dans la vie futur, la production de biens ou services pour l’humanite dans son ensemble pourrait etre consideree comme une ‘promotion sociale’..
Actuellement , on va plutot chercher des immigrés pour faire le 10e
Bonjour à tous
Comme dit Vigneron: » Skyfo, c’est s’y mettre ! » Skynon dans vingt ans nous y serons encore à palabrer…..
Souvenez vous de Lacan … » Je fonde aujourd’hui…. » C’est passer à l’acte….
Vu les derniers développements légaux aux US – lois sur la sécurité, impunité des fraudeurs banksters, disparition des témoins gênants dans l’affaire dessaisies immob. etc…, , je crois que le lieu propice pour cette fondation symbolique est, déjà, Valmy!
Pour faire plaisir à Martine Mounier, on pourrait demander à Marianne James de chanter nos inventaires.
Cordialement
Diviser un gros problème en plusieurs petits problèmes. A propos de celui de l’intérêt… quitte à me faire lyncher
Le capital constitué de « surplus » (PJ: L’argent) disponible pourrait être mis à disposition d’organismes (banque? organisme d’état?) qui le prête aux individus ou entreprises moyennant un intérêt.
Rien de neuf sauf que cet intérêt serait constitué de plusieurs parts:
x % pour les frais de fonctionnement de l’organisme
x % de commission (bénéfice de l’organisme)
x % pour l’Etat
x % prime de risque (pour une assurance ou l’Etat)
En cas de non paiement du crédit, le bénéficiaire du % prime de risque rembourse le capital non payé
Le propriétaire du capital prêté ne reçoit aucun intérêt, mais l’Etat lui verse un montant correspondant à la perte due à une éventuelle inflation (s’il y en a), au travers de la déclaration fiscale annuelle.
Je sais qu’il y a là des mots tabous et qu’on ne sort pas véritablement du cadre.
On évite seulement l’accumulation d’intérêt avantageant le capitaliste, tout en favorisant une épargne privée de « bon père de famille ».
Je considère ceci comme un embryon d’idée à retravailler… ou à jeter.
Empoignade sévère ce matin sur France Culture entre Paul Jorion et Brice Couturier. Brice Couturier a provoqué Paul Jorion sur l’air de « le capitalisme en a vu d’autres et il s’en remettra ». Paul Jorion dit que la machine économique est cassée, que la capitalisme n’est qu’une variante de machine à concentrer le pouvoir et qu’à un moment donné elle s’emballe, comme c’est le cas actuellement, et qu’à l’image des réacteurs nucléaires, le coeur fond, qu’il est fondu et qu’il ne faut plus rien attendre de ce cadavre.
Que faire pour échapper à la reconstitution d’une nouvelle oligarchie ou ploutocratie? Voilà le défi auquel il nous propose de nous atteler.
Quelques pistes:
Revisiter la notion et le droit de propriété privée.
Le Bancor pour limiter les phénomènes éventuels de concentration à l’échelle d’un état et non de la planète, avoir plusieurs machines plutôt qu’une seule.
Johannes propose sa SMT sans pour autant réussir à convaincre que les phénomènes de concentration ne se joueront pas ailleurs que sur la monnaie. Il me semble que sa proposition revient à placer toute initiative importante, tout investissement important dans les mains des pouvoirs publics (ce qui est peut-être souhaitable dès lors que ces pouvoirs publics ne peuvent se constituer en bureaucratie).
Constituer un droit de l’entreprise qui est inexistant et n’a rien pu faire face au corporate governance, c’est à dire le pouvoir absolu de l’actionnaire. C’est ce que proposent Blanche Segrestin et Armand Hatchuel dans
"Pour un nouveau droit de l’entreprise »,
dans le livre collectif Refaire Société. Il s’agit d’un sous chapitre de la remise à plat du droit de propriété.Le concept « refaire société » interroge .
Si on se réfère au regne animal , on ne peut faire ou refaire société qu’avec des espèces qui ont fait le « deal » du « contrat social » ..et ça a pris un max de temps , mais ….peut on refaire société avec des moutons ?
Le mouton ne veut pas refaire société ! il veut rester en troupeau éclairé , chauffé , nourrit , dirigé et avoir sa pitance offerte …ou une allocation de vie !
pour sortir d’un cadre il faut un autre .
mais c’est comme les trains, qui peuvent aussi en cacher un .
Le nombre de drogués de l’argent sur ce blog est révélateur de la crise de prise en otage actuelle.
Pour se libérer de l’argent, il suffit aussi parfois de faire confiance en ses enfants pour qu’ils bossent comme nous l’avons fait.
A condition de les avoir BIEN éduqués, … bien sûr.
http://blog.lesoir.be/geek-politics/2011/11/29/contribuer-pour-se-desintoxiquer-bernard-stiegler%C2%A0-%C2%AB%C2%A0le-temps-est-venu-de-passer-d%E2%80%99un-consumerisme-toxique-a-une-economie-de-la-contribution%C2%A0%C2%BB/#more-494
Que faire en attendant une (r)évolution…….
Qu’il soit possible qu’on puisse modifier le cours de choses en passant par le haut , en changeant de calife ou meme de structures …je ne le sais pas . Ce que je sais c’est que ça va prendre du temps , et peut etre du sang et des larmes , plus certainement des angoisses et des troubles .
De celà on est plus ou moins certains . Que faire en attendant les troubles ?
Il me semble qu’il est encore temps de faire un pas de coté . un pas du coté de chez sois ..du coté de sa sécurité et de son égoisme …sans bouleverser forcément ses liens au « système » : s’éloigner des villes qd on le peut au niveau boulot …pour un chomeur c’est facile ! viser une autarcie tres partielle au début . En ruralité le terrain se loue tres bon marché ou plus souvent se prète pour qqs part de récolte . des 3e ages sont pres a vous confier un potager qu’ils ne peuvent plus faire …ils seront juste chiants au niveau des conseils ..
Rechercher la polyactivité ..apprenez des competences basiques qui seront toujours indispensables ….
Essayez de transférer son activité sur ces lieux ou en changer … la distance de sécurité par rapport a une ville , a mon sens est d’env 30 à 50 km …une petite ville est plus sécurisante .
Ces précautions ne seront peut etre pas necessaires , mais on y trouve de toutes les façon d’autres interets .
oui, que faire ?
d’un côté on a les tenants de l’Histoire qui ne sauraient lâcher leur os et de l’autre des foules qui semblent à l’aise dans cette anesthésie générale où l’on voit passer des charriots de veaux pour les abattoirs, sans que nul ne s’en émeuve outre mesure.
Aurions nous définitivement perdu toute flamme ? et serions soumis à ces lois de purs qui stérilisent tout ce qu’ils touchent ? sans issue , nulle part, ni ici, ni au-delà : ici, suppose un certain courage, un gout de vivre comme Bacchus ; et l’au-delà, au moins un minimum d’enseignements et de transmissions .
le meilleur des mondes est un entre deux horrible , et muet . hygiénique et maladif .
psychotique ?
sortir du cadre , des techniques qui sont sur écoute , des téléphones etc , des radios qui sont autant de toxiques mentaux , bref, voir où est la vie et la rejoindre .
En fait , sortir du cadre est a la fois tres dur et tres facile …comme arreter de fumer ……on se maudit de ne l’avoir pas fait plus tot…..si facile !
pas tout à fait d’accord . parce qu’il faut toujours prendre sur soi . le vivant est la chose la plus rude qui soit . et comme on est dans la redoute , on vit dans des protections permanentes construites au cours du temps , enfin… si on appelle ça vivre .
il y a un abime entre écrire sur un blog, et parler aux gens . surtout à ceux qui sont hostiles et pleins d’arrières pensées .
c’est la même différence qu’il y a entre celui qui est exposé aux intempéries et celui qui les voit à travers la vitre d’un bunker .
Il y a aussi ceux qui ont été longtemps exposés aux intempéries et à la parole journalière à ceux qui attendaient de ,et apportaient beaucoup à ,leur mission , et qui trouvent nécessaire et sain d’écrire sur un blog , même un peu immobilisé dans leur salon .
les formes que nous vivons à l’heure actuelle , ces choses en réseau sont bien de la collectivisation . du stakhanovisme .
ça suppose toute une mise en œuvre , une sorte d’emprise digne de Brazil .
est-ce pour mieux nous libérer ? ou trouver des voies personnelles ou une mise au format ?
la seconde nature technologique n’est peut être pas pire que la première ? quoique , nous ne verrons pas de rhino qui tapent sur leurs claviers .
Je partage une réflexion qui tourne autour des Systèmes distribués (en informatique) et j’essaye d’en faire une analogie.
Le système est le protocole bittorrent que vous connaissez peut-être qui est devenu très utilisé. Je vais essayer d’expliquer brièvement les grands principes afin de pouvoir faire une analogie avec la société :
Chaque personne se connectant à ce système se voit dans l’obligation de partager afin de recevoir.
Tout commence avec une personne possédant une donnée : la graine (dans son intégralité).
Si deux personnes souhaitent obtenir cette donnée, elles peuvent entrer en contact avec la graine afin de récupérer la donnée.
La graine va alors partager une première moitié de la donnée avec une personne, et la seconde moitié avec l’autre.
Les deux personnes vont ensuite s’échanger la moitié manquante.
Chose importante : comme l’échange est obligatoire, si une personne ne possède pas encore la donnée, elle ne peut pas partager.
Il y a donc un seuil minimum avant de pouvoir partager.
En essayant de faire l’analogie :
J’ai remplacé « la graine » par une personne ayant un patrimoine très important, admettant que son patrimoine est excessif (supérieur à un certain seuil ?), il se doit de le partager.
Les « personnes » sont ceux n’ayant aucun patrimoine, cependant, un seuil minimum est obligatoire avant de pouvoir partager.
Aussi, les partimoines importants ne peuvent partager qu’avec des personnes n’ayant pas un patrimoine supérieur à ce seuil (l’échange entre patrimoines importants est impossible).
Le partage prendrait pour notion « le travail ».
Le professeur a terminé son cours sur une interrogation : le problème de ce système informatique est qu’on ne peut empêcher une graine d’arrêter de partager (qu’elle ne quitte le système).
La seule réponse que j’ai trouvé pour l’instant est : le lien invisible. Par lien invisible, je veux dire aussi bien la proximité familiale que les amis, le travail, la culture locale, la langue, l’attachement à sa région, son pays. C’est quelque chose de non programmable car de non concret.
Autre chose, dans ce même cours, j’ai appris la notion de réseau social au sens de l’expérience de Stanley Milgram.
Les 6 degrés de séparation entre 2 individus (qui sont je pense, un peu plus faibles maintenant grâce aux nouvelles technologies) que vous connaissez sans doute peuvent-ils aussi jouer un rôle dans le nombre de personnes prenant des décisions au nom de la population ?
Je veux dire, plus il est simple d’entrer en contact avec une personne « importante », plus la corruption se fait facilement ? Le goulot d’étranglement reste tout de même le nombre de personnes au sommet, il suffirait de réduire ce nombre. Je reste cependant démocratique bien entendu, il faudrait trouver un juste équilibre entre représentation de la population et le lien avec son représentant.
Voilà, j’espère avoir écrit à peu près clairement ma pensée sur ce sujet et que cela pourra aider à la réflexion…
Bonne soirée
C’est une analogie ‘scabreuse’,a mon avis,car vous la basez sur une notion de ‘possession’, de ‘patrimoine’. Il n’est pas sur que cela soit la solution du futur, au moins je l’espere, car cette notion de ‘propriete privee’ nous a amenee a la situation presente ne trouvez-vous pas? Il est difficile de sortir de la pensee dominante.
Droit de propriété sur les semences : l’agro-industrie obtient sa redevance
PAR NOLWENN WEILER (30 NOVEMBRE 2011)
Après un débat vif, les députés ont voté la loi sur le certificat d’obtention végétale, qui supprime le droit de ressemer librement sa propre récolte sans verser de taxe. Les élus UMP, et le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ont rejeté tous les amendements proposés par l’opposition de gauche. L’industrie semencière peut être satisfaite, tandis que la Confédération paysanne appelle à l’abrogation de la loi, et à son boycott.(Basta!)
Lau,
oui, il y a les semences et aussi tout le reste, c’est dans le film très instructif de Coline Serreau, Solutions locales pour un désordre global.
En complément, un documentaire que j’ai apprécié. En avons nous déjà discuté sur le blog ?
La révolution des sols vivants
trente députés présents ont voté mais où étaient les autres?(d’après « semons la biodiversité »)
Pour un enjeu aussi majeur que de disposer de ses récoltes…
Et les transnationales des semences , c’est à qui qu’elles paient des droits sur les gènes qu’elles étudient dans la nature -ou sur les variétés léguées par 8000 ans voire plus, de jardinage empirique -et quelles brevètent?
Plusieurs brevets sur des gènes de teneur en sucre des melons déposés cette année par Monsanto et Syngenta, leur ouvrant droit à des procédures pour contrefaçon, je présume, si par aventure ce gène se trouve dans d’autres melons que les leurs.
Si ma famille détient depuis plusieurs générations des variétés traditionnelles de melon je vais devoir payer une taxe pour ressemer ces variétés .
Grande tristesse
http://www.alimentons2012.fr/
Oui, Juan Nessy, je signe. Je soutiens aussi l’ITAN (Institut Technique d’Agriculture Naturelle) et les cultures en sol vivant qui sont durables et rentables, beaucoup plus que l’agriculture productiviste qui est à bout de souffle écologique et économique, ne produisant plus que des valeurs ajoutées dérisoires, voire négatives si on compte les dégâts sanitaires et écologiques pris en charge ou subits par la collectivité.
Michel,
Nous nous verrons autour de ce sujet prochainement.
Bien à vous
@Michel Martin :
Merci .
La privatisation du vivant.
La lutte contre les privatiseurs du vivant est une lutte de classes qui est une lutte pour la vie.
Kokopelli : Libéralisation des semences et de l’humus
Je n’aime pas me faire de la pub, mais si vous êtes intéressé, j’ai écrit sur mon blog un article sur ce sujet.
http://cogimo.fr/WordPress3/?p=363#more-363
Des start-up américaines offrent un nouveau modèle de consommation…
Voudriez-vous vraiment échanger votre femme avec un e…….é ? Voudriez-vous vraiment vivre dans un monde ou plus rien n’appartiendrait à personne, pas même votre vie, votre temps, moi je crois surtout que les excès capitalistiques n’entraîneront que d’autres excès en retour.
Nous ne voulons plus nous envivrer chacun chez soi, nous voulons bien plus nous enivrer dans le tout, pour mieux aller d’un point A à un point B. C’est encore untel qui pense le nouveau comportemental sociétal à ma place.
Quand bien même nous aurions un rapport différent à la propriété, nous nous montrerons jamais réellement prêts
à faire une plus grande croix sur le meilleur des mondes.
Et moi si je ne veux plus du tout de musique, ni même bouger de place, quand bien même nous irions tous au point B je deviendrais pas moins con que la première échangiste de la terre.
Jérémie,
je vous aime bien, mais quel ronchon vous faîtes tout de même ! 😉
Personne ne vous demande d’aller au point B. Si vous voulez rester au point A, restez y, on viendra vous rendre visite si ça vous dit.
Seulement que ceux qui le voudraient puissent le faire sans devoir s’acheter une automobile ; on rencontre des gens qu’on connaît ou bien qu’on connaît pas encore, c’est la vie quoi, non mais !
Chouette!
Si on fondait, là tout de suite, la même chose ici sur le blog et puis on pourrait l’ élargir 🙂
Moi, je sais faire des bijoux… Et vous???
Passons à l’ ACTE, il n’est que temps……
Toujours suite à Fujisan,
je connais certaines personnes qui vivent -dans une petite ville- déjà comme cela…(Un petit groupe, il est vrai).
C’est vraiment formidable : tous donnent à qui en a besoin ce qu’ils « sont » (doués en mécanique ou pour la pédagogie ou le repassage ou l’informatique……..) ou ce qu’ils possèdent (objets, machines et outils divers, place, temps, écoute, talents, voiture, argent……..).
C’ est une sorte d’ évidence lorsque c’ est mis en pratique.
Tout fait sens.
Et on sent très bien qu ‘ils sont très heureux… Et c’est TRES contagieux 🙂
(Merci Lise et Steve petit hommage perso)
Oui, et il est très probable que d’autres endroits comme celui-là existent déjà ailleurs, au niveau d’un quartier, d’une rue, d’un immeuble.
C’est ce que préconise kercoz avec sa parcellisation.
C’est le moyen de reprendre sa vie en main.
Le problème c’est que beaucoup de gens sont pris dans une spirale infernale, non pas pour s’enrichir mais pour simplement survivre.
Courir dès potron minet pour laisser les gosses à la crèche, pour aller au(x) boulot(s), trouver trois sous pour payer le loyer, edf…….., pour que le compte repasse dans le rouge avant la date fatidique qui vous entraîne à l’interdit bancaire etc, etc…………
Pouvoir enfin se poser, parler aux voisins, mettre en place des systèmes simples de partage de tout, pour ne plus dépendre de la société de consommation.
Et lorsque de telles choses arrivent à s’organiser on s’aperçoit vite que chacun a une place et prend sa place.
Comme les pièces d’un puzzle, oui, tout le monde, même celui qui semble-t-il est un parasite de première, un jour se découvre un talent et peut participer à sa façon, et puis même si cela ne se produit pas, ben il reste dans sa fonction de parasite et puis c’est tout !
Mais franchement, dans le cadre de ce que décrit lau , qui , sur ce blog, serait capable de dire :
« Moi, je vais habiter dans cet endroit et je me fais servir par tout le monde ! » ?
ça mérite attention , mais ,à chaud , deux bémols :
Je crois avoir lu que lesdites starts up sont déjà cotées et très (trop) fortement valorisées en bourse . A qui profite la » nouveauté » ?
Ce n’est là qu’un sytème structuré de troc , comme les SEL . La question concernant ces deux expériences , est la perte de revenu pour la collectivité ( pas de ressources via la TVA par exemple ) . Pourquoi pas , mais comment remet on à niveau la balance des ressources publiques ?
Dans le cas des start up , ce serait presque plus simple à règler, car on peut imaginer un impôt massif sur une valorisation des transactions forcément numérisées ( au truandage près ) . On peut cependant penser que leur cotation en bourse aurait alors tendance à plonger .
De façon générale , c’est l’éternel problème de l’assiette des ressources de l’Etat .
Je suis un peu réticent à des systèmes de troc sans mesure , et sans refonte gllobale de la fiscalité .
L’Albanie est un bon mauvais exemple de ce qui se passe quand le marché noir , ou le troc généralisé , privent la puissance publique de moyens de partage , redistribution et investisement dans les secteurs sociaux ou de biens publics .
@ Juan nessy,
ce n’ est pas du troc, c’ est du don.
D’ ailleurs ce n’ est pas non plus du ‘don’. C’est juste exister ensemble. Vivre ensemble.
C’ est juste être heureux d’ être utile et de savoir qu’ ensemble on trouve des solutions à tout.
Ca n’ a rien d’ « autarcique », c’ est de l’ entraide, et du bonheur de se sentir une place.
Ceux qui sont sans travail gardent les enfants, ceux qui travaillent paient le mazout… et tout à l’ avenant.
C ‘est si simple… Trop peut-être pour être simplement entendu et pratiqué?
@Lau :
je n’ai pas évoqué l’autarcie , mais si , comme on peut le penser , en schématisant le trait , ceux qui travaillent paient le fuel de ceux qui gardent leurs enfants , le troc est bien là , à moins que ceux qui gardent les enfants des autres soient aussi ceux qui travaillent .
Je n’ai pas parlé d’autarcie ;
Je persisite dans le troc cependant , car je ne connais pas de situation où l’on ne peux que donner sans jamais recevoir .
Même dans les unions réussies .
Excuses pour la redondance , mais j’avais cru être passé à la trappe la première fois .
Au passage : » … l’on ne peuT que donner …. »
Le mensonge.
Il est temps de revenir à des impératifs moraux catégoriques et en premier lieu de bannir le mensonge, qui ne doit pas être compris seulement comme intention mais comme réalité.
Qui n’a jamais menti dans sa vie ?
Qui n’a jamais gauché le moment venu ?
Qui donc n’a jamais fait le mal dans ce monde ?
Qui donc a réellement réussi à bannir totalement le mensonge en soi ?
Lorsque tant de premiers prèfèrent bien plus avoir une double vie, mais qui donc n’a jamais voulu me planter un clou ?
Pour mieux faire reculer le mensonge en l’autre, il faudrait déjà moins faire aimer le mensonge à nos petits enfants, pourquoi recherchons-nous sans cesse à leur transmettre la même bétise comportementale des premiers décideurs économiques de ce monde.
Oh tais-toi Jérémie de toutes façons depuis que tu manges plus que des sauterelles, tu divagues c’est vrai il n’y a plus rien qui m’emballe, tout devient si fade et prévisible partout.
Je vois trop le mal politique des gens de droite ou de gauche, je voudrais bien plus devenir aveugle et boiteux.
» Bannir le mensonge »
ça n’en est pas un ?
les mots écrits sont à la longue de sel fade .
La parole est une action comme on sème . souvent la terre est noire et donne de la peine , c’est démesuré . parfois, c’est l’inverse et heureux . jamais ou presque nos mots collent aux choses .
est-ce fondamental ? on ne peut qu’essayer de bannir son mensonge , ce ne serait pas si mal . et qui sait , redonnerait à la vie tous les sens qui lui sont dus. On ne peut pas, n’est-ce pas, lui en attribuer un sans priver les autres, même le non sens érigé en dogme, en sens unique.
est-ce que seule la pensée est menteuse , les mots eux, finissent par avouer ?
Vu sous un angle différent, l’impératif catégorique est de construire des formes d’organisation sociale qui rendent le mensonge moins nécessaire ; c’est clair que si le travail est organisé de façon militaire, les travailleurs auront tendance à mentir de façon à l’éviter le plus possible d’en souffrir. De même, si tu confies à un syndicat l’objectif de te libérer du travail aliéné ; c’est sûr que tu baigneras dans un océan de mensonge jusque quand les poules auront des dents .
Quoi que je sois radicalement t contre la « néospiritualité décroissantisme humaniste », je souscris, à l’impératif catégorique « tu rendras ta trace écologique la plus légère qu’il te sera possible « ( Sloterdick – tu dois changer tavie ) ; c’est une simple question de survie .
êtes vous tout contre elle 😉 ?
passons discret …
Le mensonge est un contrepouvoir …le seul quand il n’ y en a pas d’autres .
La seule façon de l’ inhiber c’est de faire partie du pouvoir .
🙂 tout contre en effet, en même temps quand tu vois un bisounours, tu penses à des câlins, pas à des baffes en principe, ou alors des petite tapes type premiers secours.
à Jean-Luce,
Nous sommes, sur le fond, d’accord.
Ma formulation abrupte était destinée à susciter des commentaires dont certains auraient pu être évités.
Descartes.
je vous laisse Machiavel (« verità effetuale delle cose » – la « vérité effective des choses »)…
Le premier risque, c’est de se mentir à soi-même et notre égo ne nous aide pas beaucoup à surmonter cet écueil.
http://www.facebook.com/profile.php?id=100000699283889&ref=tn_tnmn#!/pages/Peter-Sloterdijk/106182399412763
Depuis qu’il se fait 3 amis par semaine sur FB, faut engager!!!
Cornelius Castoriadis, Une société à la dérive (1993), Seuil (2011 [2005]) p. 320-1
le système cherche à se maintenir en injectant de plus en plus de contraintes
Pour contribuer, pour moi le problème qui nous fait face tient a notre conception du monde humain transcendantale ou empirique . Pour nous développer la transcendance est la bonne idée c’est la capacité de l’Être humain a s’extirper du monde animal. Et nous avons inventé la religion la philosophie l économie l argent. Et grâce a cette conception les barbares que nous sommes ont découvert l ‘Amérique et la bombe nucléaire.Mais que nous dit l’empirique qui est juste l’observation des faits. Dans l’observation premières c’est que la radioactivité tue, c »est une belle découverte mais c’est extrêmement dangereux. La découverte de la radioactivité ne date que de 100 ans ces victimes suite au différent accident Tchernobyl et Fukushima dureront pour des millier d’année. c’est les fait. L’euro une bonne idée tous le monde d’accord unification des peuples génial la transcendance.10 ans après que constatons-nous l ’empirique les faits nous sommes incapable de nous entendre, nos intérêt sont divergent comme notre culture et notre langue . Quelle conclusion a tous ceci je ne suis pas contre les échanges mais quand on on demande de changer de culture pour x argent ou je sais quoi je demande solennellement tous respect de toute culture sauf l’américaine belliqueuse et imbécile qui est en train de nous mener au trou
Faudrait peut-être se demander dans quels plans de financements nous habitons…., et ensuite pourquoi nous n’habitons pas ici!
Et si nous aimerions habiter ailleurs…, à moins que puissent se trouver ici quelques morceaux d’ailleurs.
S’il fut « La ville n’est pas un lieu », un essai urbanistique tellement marxiste (1975~,…il faut dire que cela tranchait singulièrement avec la revisite à la François Loyer de la ville du XIX°siècle communément admise désormais) alors je dois m’excuser auprès son auteur avoir perdu l’ouvrage et toutes ses références, même si s’étaient marquées là quelques idées fortes, qui engageraient à la suite :
« l’Internet n’est pas un lieu ».
…peut-être parce que la possibilité de l’expulsion trouve place aux deux endroits!
Donc à la suite un article rédigé pour ici, apparu ici, …puis disparu d’ici.
Transféré aussi là:
http://zenblabla.canalblog.com/archives/2011/12/01/22855785.html
(Sans doute un peu suspect l’article, s’agissant de choses concernant les finances guère plus qu’en modes hypothécaires, …mais inexorablement foncières pour cause!)
Il faut absolument revoir désormais l’approche de la propriété foncière des territoires.
Il ne faut plus baser le parcellaire foncier sur de la surface de terrain, car les spéculations de toutes envergures engagent désormais des conflits mondiaux…, pour cause de références financières, de considérations hypothécaires!
(Comment ne pas s’étonner de la prolifération d’enseignes bancaires en nos villes, pour des locaux vides de personnel !!!, c’est remarquable, visible, évidant bien autres occupations)
Il faut baser l’hypothèque foncière sur les volumes, déjà pour commencer…
C’est simple constat!
Marre d’insister!
ça semble insoluble puisque avec le temps les inégalités ne peuvent que s’amplifier . et comme cela concerne tous les domaines, plus on a plus on reçoit : savoirs, culture, etc. ascenseur en panne ?
qu’est-ce qui permettrait une évolution ? et une moindre dégradation des milieux ?
comme me le signalait un ami, les cités sont des gros ventres qui avalent tout , se nourrissent de tout et ne rendent pas grand chose. Sauf des déchets ? et malheureusement .
Ma contribution : « de l’utopie réaliste à l’anticipation politique »
http://conscience-sociale.blogspot.com/2011/12/de-lutopie-realiste-lanticipation.html
@ la modération
Existe-t-il un moyen d’ accès à ses propres commentaires? Par exemple en tapant son pseudo dans le moteur de recherche du blog.
Il m’arrive en effet de faire des apartés avec d’autres commentateurs. Or les billets défilent (et s’enterrent donc) de plus en plus vite, avec de plus en plus de commentaires. J’en arrive en effet à abandonner de passionnantes discussions uniquement parce que j’ai perdu mon fil.
personnellement , j’utilise mon historique , il me renvoie directement au message posté .
L’historique de quel logiciel ?
mozilla
BasicRabbit:
La recherche, sur google, de:
pseudo http://www.pauljorion.com/blog/
donne toutes les citations de votre pseudo sur le blog: vos commentaires, mais aussi les billets où votre pseudonyme est cité.
Le moteur de recherche du blog ne donne pas de résultats satisfaisants selon mon expérience.
Par ailleurs je ne dispose plus des options de « google avancé » depuis quelques semaines: quelqu’un peut-il me dire pourquoi ?
Retrouver ses propres commentaires dans une discussion
(Windows) – En maintenant la touche Ctrl enfoncée, taper une fois sur la touche f ouvre une petite fenêtre (elle est souvent située en à droite de l’écran) il suffit alors d’y entrer basicrabit (mais basic ou rabit suffiraient) et de cliquer sur la flèche vers le bas pour aller d’une intervention à l’autre.
f c’est la première lettre du mot find et ce « control find » marche en principe dans tous les logiciels.
(Mac) – l’équivalent de la touche Ctrl du clavier c’est les touches Command situées juste à gauche et à droite de la bare d’espacement.
Et linux (Ubuntu)?
Retrouver les discussions où on a fait des commentaires
La recherche Google leboutte site:pauljorion.com/blog permet de retrouver les interventions de Leboutte où il discute du ou du modérateur (modo(s)) et/ou emploie l’expression « grosso modo », etc.
La recherche Google « g l » « 7 décembre » site:pauljorion.com/blog retrouve et place en tête mon intervention précédente (!)
@Leboot et BasicRabbit
A propos de la dissipation de la mémoire par son nomenclaturiste, même Le Figaro s’en inquiète ici et là.
En Cutts langue cela donne cela :
(source : http://www.seomoz.org/google-algorithm-change )
Comme une morsure de la mémoire vivante par la mémoire morte, comme une hystérisation progressivement objectale de la mémoire.
Cela mériterait un billet de Julien Alexandre, non pour qu’il s’offre à la lapidation, mais parce qu’il est sans doute au centre de requêtes sur les requêtes, comme à la charnière des demandes des usagers du blog et des possibilités de celui-ci.
Une première version du Manifeste pour le Développement Agile de la Démocratie
est disponible ici :
http://citizen-in-europe.blogspot.com/p/manifeste.html
Vos commentaires sont les bienvenus.
Destinataires: Paul Jorion & François Leclerc
Expéditaire: Johan Leestemaker
Amsterdam, 31 décembre 2011
Déclaration Universelle des Choix Humains.
1. La liberté se trouve dans le choix humain pour faire ce qui est bon.
2. L’égalité se trouve dans le choix pour la répartition de ce qui est bon. Chaque inégalité de la répartition de ce qui est mauvais, dangéreux ou nocif implique une compensation additionnelle de ce qui est bon.
3. La solidarité se trouve dans le choix pour la répartition de la participation active aux prises des décisions sur ce qui est bon, et sur l’accès à ce qui est bon.
4. Ce qui est bon, c’est de choisir pour la répartition honnête et pour l’accessibilité complète et universelle de la liberté, de l’égalité et de la solidarité. Cela c’est la croissance de la liberté.
5. Choisir ce qui est bon, égale le choix pour la croissance de la connaissance et de la perspicacité, ainsi renforçant la croissance de la liberté, de l’égalité et de la solidarité dans ses interconnexions et dans ses dépendances mutuelles.
6. Choisir ce qui est bon, est fondé sur la reconnaissance de la vulnérabilité de la terre et de la vie, dans sa relation unique avec le soleil et avec l’univers. Choisir ce qui est bon implique le choix pour les voies pacifiques de la résolution de conflits, bienque cela nécessite des gros efforts, des douleurs et des sacrifices.
7. Choisir pour la liberté, se base sur les limites de la disponibilité des ressources sur la terre, au même temps que la reconnaissance du don permanent de la radiation solaire et de la photosynthèse, définnissant le rythme de base pour le taux de croissance de toute la vie et de l’approvisionnement en énergie.
8. Choisir pour la croissance de ce qui est bon, implique le choix pour la croissance accelérée de la qualité du travail, le choix pour la croissance de l’éducation permanente de tout le monde et le choix pour la croissance de la qualité du temps libre.
9. Choisir pour la croissance de qui est bon, nécessite impérativement la croissance accelérée et permanente de la qualité et des systèmes de la participation active aux prises de décisions sur n’importe quel terrain de tous.
10. La liberté, c’est faire le choix pour l’humanité humainement croissante d’une façon cordiale et chaleureuse, avec de la compassion et avec de l’empathie. La patience et l’exercise de la patience sont des choix nécessaires aussi, comme l’être humain est jeune dans l’évolution des mammifères, ayant plusieurs systèmes de gouvernance dans son corps et dans son cerveau, pas encore bien calibrés ou équilibrés.
Johan Leestemaker