Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Dans Le capitalisme à l’agonie (2011), j’attribue à la crise un certain nombre de causes : 1) une fragilisation du système financier due à l’existence de longues chaînes de crédit, la présence toujours croissante de celles-ci étant due à la concentration de la richesse, laquelle elle-même est due à l’existence du prêt à intérêt, 2) l’évolution des règles comptables, qui ont de plus en plus facilité la distribution de gains futurs imaginaires aux actionnaires (et aux dirigeants d’entreprises par le biais des stock-options), 3) le développement de la spéculation, d’énormes volumes de capitaux ne pouvant plus aller de placer dans la production, le pouvoir d’achat de la grande masse de la population étant devenu trop faible du fait, là aussi, de la concentration de la richesse, 4) la complexité en général, reflet de la complexité des produits financiers « innovants », depuis la fin des années 1970, mais aussi, purement et simplement, en raison de la quantité d’interactions permises par l’informatique, comme on le constate par exemple dans le High Frequency Trading, les opérations financières à très grande vitesse.
C’est l’existence de ces facteurs là qui m’avait fait écrire en 2004-2005 La crise du capitalisme américain (2007 ; 2009) et annoncer une catastrophe à venir d’une ampleur inégalée.
Les quatre facteurs que je viens de mentionner n’étaient pas invisibles en 2004-2005, ni leur existence controversée. Comment se fait-il alors que c’est à la même époque que se développe au sein de la finance internationale la thèse de l’Âge d’or ? Les discours d’Alan Greenspan, alors en fin de carrière à la tête de la Federal Reserve américaine, en sont extrêmement représentatifs, qui décrivent une finance une fois pour toutes en vitesse de croisière, des banquiers centraux maîtrisant des méthodes de gestion ayant atteint la perfection, une diversification du risque, grâce à des instruments financiers innovants, ayant pratiquement éliminé celui-ci.
Qu’est-ce qui explique cette différence radicale d’interprétation à partir des mêmes faits : « fin de l’histoire », d’une part, chez les théoriciens de la finance et les économistes, poudrière, d’autre part, dans mon propre livre ?
Le recul qu’autorise l’écoulement de six années entre 2005 et 2011 me fait dire : « une différence de culture ».
Les théoriciens de la finance et les économistes ont lu dans la diversification et en particulier dans la dissémination du risque par la titrisation et les Credit-default Swaps, un système de sûreté, alors que j’y ai vu moi une machine infernale.
La « théorie du portefeuille » élaborée dans les années 1950 par Harry Markowitz, et raffinée dans les années 1970 par Eugène Fama et d’autres dans la théorie de l’« efficience » des marchés, a conduit à ce sentiment de sécurité : plus un portefeuille est diversifié plus il est sûr, plus le système financier est complexe, plus il est sûr.
Mon sentiment personnel était très différent. J’ai une bonne connaissance de la théorie des graphes, acquise à l’époque où je modélisais par l’algèbre des systèmes de parenté. J’ai également une bonne connaissance du comportement des réseaux, acquise quand j’étais chercheur en intelligence artificielle (le réseau que crée le logiciel ANELLA, écrit par moi pour British Telecom, est un graphe orienté et pondéré auto-généré). Dix-huit années passées sur le terrain de la finance, dont treize sur celui de la titrisation, m’ont par ailleurs procuré un bon sentiment intuitif des effets non-linéaires (et donc inattendus) liés à la complexité.
Là où les théoriciens de la finance et les économistes croyaient observer la disparition du risque parce qu’il s’émiette au sein d’un énorme réseau, je voyais moi le risque se reconstituant localement avec une haute concentration (un des enseignements d’ANELLA). Je voyais surtout dans le réseau lui-même, une autoroute ouverte aux effets de contagion, au risque systémique. Là où les théoriciens de la finance et les économistes voyaient de la robustesse, je lisais moi de la fragilité.
Si je vous raconte tout cela, c’est qu’un récent article par Mark Buchanan pour l’agence Bloomberg : « Credit-Default Swap Risk Bomb Is Wired to Explode », la bombe du risque de Credit-default Swap est connectée pour exploser, attire l’attention sur un article par Stefano Battiston et quelques autres (dont Joseph Stiglitz), mettant en évidence, à l’aide de simulations, que si la diversification commence par accroître la sûreté, la complexité croissante fait que celle-ci diminue ensuite, la connectivité du réseau produisant une reconcentration du risque, alors que la contagion potentielle augmente.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
360 réponses à “DEUX CULTURES”
on peut et doit se référer aux règles de la biologie : » plus un système est complexe ,plus il est fragile « .Cela est aussi valable pour un système mécanique, biologique et même sociologique ou
financier.
Retour à l’unicellulaire ? Encore que ce soit déjà diablement compliqué un unicellulaire …
Les éléments auraient mieux fait de rester sagement là où Mendeleiev les avait rangés au lieu de se livrer à leurs partouzes moléculaires.
La complexité est aussi le résultat d’une optimisation visant à la résistance aux perturbations :
Highly Optimized Tolerance: Robustness and Design Complex Systems
J. M. Carlson, John Doylein
The complexity which arises in EOC/SOC, as well as more generally in statistical physics, is a generic property. Features associated with sets of measure zero in configuration space are disregarded. This traditional approach leaves out some of the most fundamental properties of the complex systems which arise in biology and engineering, and which tend to have all the features of the HOT state. Here only sets of measure zero are retained as systems are refined through design or evolution towards states of increasing complexity. As our simple percolation model suggests, such designs need not be deterministic or globally optimal, but can result from stochastic local and incremental evolution that characterizes natural selection as
well as most engineering innovation.
In advanced systems, designed features are so dominant and pervasive that they are easily taken for granted. While generic complexity emerges from a featureless substrate, the complexity in designed systems often leads to apparently simple, predictable, robust behavior. Domain specific models of such systems are often complicated, with a great deal of built-in structure included to reproduce the extreme robustness and sensitivities of these systems.
Thus while the forest fire analogy in this paper is useful pedagogically, our models have limited direct relevance to real forest fires. Nevertheless, rare, structured, HOT states must be the building blocks of any theory of complex systems which is of relevance to biology and engineering.
http://authors.library.caltech.edu/1523/1/CARprl00.pdf
il serait louable de définir la fragilité pour les systèmes biologiques. Le béton, c’est dur, relativement stable et fragile.
« la théorie de l’« efficience » des marchés, a conduit à ce sentiment de sécurité : plus un portefeuille est diversifié plus il est sûr, plus le système financier est complexe, plus il est sûr. »
Là, je détecte une chaîne théorique qui n’est pas logique. On passe de la diversité à la complexité, qui n’est pas la même chose.
Sur un territoire dangereux on peut multiplier les échappatoires, les sorties pour ceux qui sont obligés de se rendre, de travailler là-bas : c’est la multiplicité. L’offre, la probabilité de sortie si danger, sera réelle. L’efficience – si on dit que l’efficience correspond à de multiples portes (produits financiers) est réalisée.
Toujours dans le même espace, si on propose différentes sorties en assortissant leur utilisation d’un certain ordre ou en fonction d’une certaine position sur le territoire – au nord, au sud, à tant de degrés.. -, on aura la complexité. Au plan financier, cela revient évidemment à donner la possibilité de varier son capital avec des produits à paramètres très différents, voire contradictoires – actions et obligations, produits à échéance fixe ou au contraire variable tels que futures ou warrants – . La sortie possible sera labyrinthique…
Donc, la marché et ses tenants analystes ont commis là un abus de logique, en posant comme équivalent des situations théoriques qui ne le sont pas. Comme on sait que le marché est performatif en grande partie, il provoque ce qu’il dit, ces divergences théoriques sont sans doute déjà à l’origine des sorties de route bien réelles
Malgré l’omniprésence obscène de l’argent, les mots gardent une certaine valeur; Rassurant.
Je suis d’accord avec vous : la diversité peut rester simple et non complexe. Par exemple, si vous prêtez 100 $ à 10 ménages pauvres au lieu d’un, vous divisez bien le risque et vous ne modifiez pas l’environnement financier.
La complexité apparaît quand il y a rétroaction et dérivation de produits financiers : avec 1.000.000 de ménages empruntant 100.000 $ et la titrisation, là il y a rétro-action, modification de l’environnement et diffusion de risques non calculables.
Je pense que Paul Jorion croit aussi la division du risque possible. Mais la titrisation menait à autre chose.
Effectivement, il me semble que P. Jorion croit le risque possible. Mais c’est à mon avis du même ordre que Fukushima. Le risque est trop grand, quand une catastrophe survient nos moyens ne nous permettent pas de la maîtriser, comme le montre cette crise née en 2007 et toujours en train d’irradier.
Par aileurs, plus largement le principe de pouvoir jouer institutionnellement, parier sur des hommes, des activités, des Etats, comme des canassons, me semble immoral.
Dernière chose, la Bourse, même sans spéculation attire des investissements qui devraient légitiement, économique et socialement, aller dans les rémunérations, la recherche, etc. Il faut fermer les Bourses.
Pour comprendre la racine de la crise du capitalisme et ses perspectives:
Crise de suraccumulation mondiale ouvrant sur une crise de civilisation
Par François Chesnais
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=859
Depuis le temps que les diverses sectes troskystes demandent une grande crise économique, leurs membres doivent bénir les temps actuels.
A mon avis la plus grande secte c’est quand même celle qui s’est complue, sans le moindre état d’âme, dans un système consumériste et inégalitaire sans envisager ses terribles conséquences.
Eh bien pas vraiment en tout cas, pas ici.
Puis votre énoncé » demandent une grave crise, etc, ne fait pas sens, soyons sérieux ou comiques, mais soyons-le. Les lénistes qu’ils soient trotkistes ou autres n’ont pas le vent en poupe, d’ailleurs c’est le cas de l’ensemble des tenants du mouvement ouvrier (la gauche, l’extrême-gauche). Ces mouvements que, bien sûr vous traitez complaisament de « sectes »( en quoi l’église est-elle supérieure ou plus désirable que la secte ?), ne peuvent plus rassembler, ni susciter une quelconque dynamique (cf le parti anti-capitaliste…). Ils se heurtent- eux-aussi– à l’impossibilité de réorganiser la société sur la base du travail car ce sont des partis, des mouvements socialistes, et le problème c’est qu’il est impossible d’affirmer la centralité du travail sans, ipso facto, affirmer le capital face à lui et le dominant, exactement : l’exploitant.
Le socialisme comme auto-exploitation du travail et le socialisme c’est celà, c’est fini, et c’est tant mieux,.
A vrai dire c’est exactement le contraire:
personne dans le camp du travail ne souhaite de crise économique.
Les travailleurs et les militants du mouvement ouvrier ont toujours été
les premiers à payer le coût insensé des crises régulières du capitalisme.
La première et la deuxième guerre mondiale en sont les principaux exemples.
Cette fois-ci, il dépend de la capacité des travailleurs,
défenseurs de la planète, et tous ceux qui ne sont pas le 1 % profiteur,
de résister, s’organiser et agir ensemble.
CRISE/Zone euro: la BCE appelée de toutes parts à la rescousse (synthèse)
« Bruxelles (awp/afp) – La pression monte pour que la Banque centrale européenne (BCE) fasse davantage pour sauver la zone euro face à la crise de la dette, le ministre polonais des Finances ayant mis en garde lundi contre « un désastre » si elle ne s’y résout pas. Le président de l’institution de Francfort, Mario Draghi, l’a encore répété vendredi: la crédibilité de la BCE, qui agit « en toute indépendance », repose sur une politique monétaire visant avant tout à maîtriser l’inflation.
Autrement dit, pas question dans l’immédiat de faire ce que beaucoup souhaiteraient: qu’elle joue le rôle de prêteur en dernier ressort en rachetant de manière illimitée des obligations d’Etats européens fragiles, afin de freiner la hausse des taux d’emprunt.
Cette position est soutenue par l’Allemagne, viscéralement attachée à l’indépendance de la banque centrale et qui craint que la création de monnaie induite par une telle intervention ne favorise l’inflation.
« Aucune de ces pistes qui sont avancées dans le débat public ne sont un remède miracle contre la crise », a déclaré lundi le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert.
Pour soutenir les Etats en difficulté, M. Draghi a renvoyé au Fonds européen de stabilité financière (FESF), s’étonnant au passage qu’il ne soit toujours pas opérationnel sous sa forme renforcée avec une force de frappe portée à 1.000 milliards d’euros.
Mais pour le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, dont le pays préside l’Union européenne, il est déjà trop tard pour que le FESF soit utile.
« Les dangers de contamination sont aujourd’hui plus grands que jamais, et les sommes dont nous avons besoin pour les stopper ont grandi car nous n’avons pas agi assez rapidement », a-t-il dit dans une interview au journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Dans l’ordre des horreurs, l’alternative est la suivante: soit une intervention massive de la BCE, soit la catastrophe », selon lui. Il n’est pas le seul à le penser. »
La suite ici
http://www.romandie.com/news/n/CRISEZone_euro_la_BCE_appelee_de_toutes_parts_a_la_rescousse_synthese211120111411.asp
Sans muselage et bridage de la BCE, point de salut !!
Il va falloir inventer notre propre monnaie, en ignorant l’euro devenu rare car enfermé en masse comme « un bien immangeable » dans les coffres poussiéreux, sans jouer son « rôle de lien pour les échanges de la vie »
Plus on croit à la sécurité de son systeme plus on prend de risques.
C’est d’ailleurs pour çà qu’on améliore la sécurité , pour prendre encore plus de risques ?
Non çà devrait être pour en prendre moins.
Mon exemple : Trichet à autorisé l’augmentation de la durée des prêts hypothécaires au delà de 20 ans , on peut penser à priori que c’était une bonne décision pour baisser les mensualités et permettre un accès plus facile , eh bien le détournement c’est la spéculation immobilière que çà à entrainé.
Les junkies veulent leur dose de liquidité….
Culture mafieuse :
On November 18, Director of Federal Drug Control Service of the Russian Federation Victor Ivanov will give a speech in the Center for Strategic and International Studies
http://www.fskn.gov.ru/includes/periodics/eventsmain/2011/1116/012115810/detail.shtml
Voilà ce qu’il y a dit entre autre :
« Les affirmations sur le rôle prévalant de l’argent de la drogue dans la crise globale sont aussi confirmées par de nombreuses autres preuves, , y compris par les données dont dispose notre Agence. Il est également évident, et les analyses le confirment, que le système financier existant, qui met en œuvre de nombreux instruments financiers de plus en plus répandus comme les options, les contrats à terme, les swaps et autres dérivés venant emplir la ’bulle de savon financière’, ne peut plus subsister sans les injections d’argent sale. »
« l’argent et le trafic de la drogue ne sont pas seulement des atouts précieux pour le système monétaire, mais, en tant que fournisseur de liquidité en dernier ressort, ils en sont une composante indispensable et vitale ».
….Déjà que je suis presque clocharde, que ma banque à fait faillite, voilà que mon gouvernement qui n’était pas encore né après plus d’un an ( portée d’éléphant )…vient de re-re-re voler en éclats.:-(
..Ardéchois, votre proposition de m’accueillir dans votre beau pays, …..Dites, elle tient toujours ? 😉
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-11-21/di-rupo-se-rend-chez-le-roi-pour-demissionner-878238.php
L’Ardéche a toujours été et le restera ,une terre d’accueil
L’Ardèche peut-elle accueillir toute la misère du monde? 😉
Martine,
Juste pour toi de la part d’un belgicain qui partage tes inquiétudes… Voilà c’est pas Madame la Marquise pas de quoi en faire une île au large de l’espoir… C’est un autre texte de notre grand Jacques. Juste pour garder le suréalisme de notre chez-nous « évanescent »…
Non, Martine, t’es pas tout seule
Mais arrête de pleurer
Comme ça devant tout l’monde
Parce qu’un demi-vieux
Parce qu’un faux blond
T’a relaissée tomber
Non, Martine, t’es pas toute seule
Mais tu sais qu’tu m’fais honte
A sangloter comme ça
Bêtement devant tout l’monde
Parce qu’un trois quarts cretin
T’a claqué dans les mains
Non, Martine, t’es pas toute seule
Mais tu fais honte à voir
Les gens se paient not’ tête
Foutons l’camp de c’crottoir
Viens, Martine, viens, viens, viens!
{Refrain:}
Viens, il me reste trois sous
On va aller s’les boire
Chez la mère Françoise
Viens, Martine, viens
Viens, il me reste trois sous
Et si c’est pas assez
Ben il m’restera l’ardoise
Puis on ira manger
Des moules et puis des frites
Des frites et puis des moules
Et du vin de Moselle
Et si t’es encore triste
On ira voir les filles (et les garçons c’est selon ;o) !)
Chez la madame Andrée
Paraît qu’y en a d’nouvelles
On r’chantera comme avant
On s’ra bien tous les deux
Comme quand on était jeunes
Comme quand c’était le temps
Que j’avais d’l’argent
Non, Martine, t’es pas toute seule
Mais arrête tes grimaces
Soulève tes cent kilos
Fais bouger ta carcasse
Je sais qu’t’as le cœur gros
Mais il faut le soulever, Martine
Non Martine t’es pas toute seule
Mais arrête de sangloter
Arrête de te répandre
Arrête de répéter
Qu’t’es bon à t’ outre à l’eau
Qu’t’es bon à te pendre
Non, Martine, t’es pas toute seule
Mais c’est plus un trottoir
Ça d’vient un cinéma
Où les gens viennent te voir
Viens, Martine, allez viens, viens!
{Refrain:}
Viens, il me reste ma guitare
Je l’allumerai pour toi
Et on s’ra espagnols (Heu oui, c’est peut-être pas mieux, mais bon ;o) !)
Martine, viens, viens
Comme quand on était mômes
Même que j’aimais pas ça
T’imiteras l’rossignol
Martine,
Puis on s’trouvera un banc
On parlera d’l’Amérique (De la dette encore de la dette !)
Où c’est qu’on va aller, tu sais
Quand on aura du fric
Martine, viens
Et si t’es encore triste
Ou rien qu’si t’en as l’air
J’te raconterai comment
Tu d’viendras Rockefeller
On s’ra bien tous les deux
On r’chantera comme avant
Comme quand on était beaux
Martine,
Comme quand c’était l’temps
D’avant qu’on soit poivrots (fébéralisé ?)
Allez viens Martine, viens
Ouais! Ouais, Martine, ouais, viens!
Bon aller d’accord je débloge ;o).
@Martine-Bxl : si vous désirez un vrai budget d’austérité, il y a aussi l’Espagne où vous pouvez émigrer.
Que cela doit être chiant d’être riche!
(Fab avait raison finalement)
Rires !! C’est effectivement la première leçon de la vie:
« sans coeur, être riche est chiant »
Le pire.
Le pire c’est de ne pas être assez riche pour être riche à moins que ce ne soit le fait de ne pas être assez pauvre pour être pauvre.
En d’autre temps cette situation générait le malaise des cadres. On disait aussi que la classe moyenne avait « le cul entre deux chaises ».
Heureusement les vrais riches veillent : bientôt il n’y aura plus que des pauvres, donc tous seront heureux ensemble !
Différence de cultures …
Je rentre d’Allemagne, de Hamburg plus précisément, où j’ai assisté à une messe (protestante) hier…. le ton chaleureux du pasteur était frappant, et finalement par delà tout ce que l’on peut dire au sujet de la religion, de la sécularisation etc. Ce qui m’intéresse c’est plutôt notre façon de parler, par exemple le discours référentiel (Jakobson) le discours d’un individu qui parle, pas au sens lacanien d’où il parle, non… la façon de s’adresser aux autres, et ses implications.
Ce qui se passe dans une église n’est pas rien, et peut être d’un grand intérêt même pour un non croyant. Car le diagnostic posé est excellent, même si l’on refuse les réponses, – peu importe les réponses si on a envie d’y croire, à quelque chose de magique, et si cela réconforte.
Par exemple hier, après avoir écouté un sublime motet de Brahms, « Warum ist das licht gegeben den mühseligen », OP74, 1, il a commencé à élaborer sur le fait que notre temps est compté, chaque heure… et qui pourrait le contester. Mais justement, ce qui se passe là, dans ce lieu si oublié aujourd’hui qu’est l’église, en s’adressant à un groupe, est de souligner la communauté de destin des « ouailles ». Voilà ce qui s’est passé. Ailleurs l’on s’agrège librement, on parle « d’agrégats » sociologiques, avant de parler de groupes au sens propre, mais souvent même en cours par exemple, un cours magistral qui reprend pourtant le même dispositif n’est qu’un agrégat. Le syndicat, éventuellement, dans une lutte peut se forger en groupe fortement lié.
Bref, cette façon de parler dans une église, à la collectivité est toute différente de la façon séculaire ensuite d’un Descartes par exemple de proclamer son « Cogito » : ici nous avons un seul qui s’adresse à une multitude anonyme, indéfinie, voire à personne de précis. Descartes peut être lu ou pas, par quelques-uns, les « happy few » comme dit Stendal, – on soliloque autant qu’on parle. Et bien sûr vous voyez tous poindre là, « l’individu »
Et notre façon de parler ou de râler ici pourtant ne nous fait pas prendre conscience de ce qui nous lie et qui est bel et bien transcendantal, une communauté de destin. Et cette communauté risque de ne pas apparaître dans l’internet, elle est peut-être davantage compatible avec d’autres dispositifs de communication, d’autres « habitus ». L’habitus scolastique était celui prôné par Bourdieu, pour gagner en rationalité grosso modo, dans cette perspective des Lumières selon laquelle il suffit d’expliquer pour que l’on comprenne.
Bref ce qui permet la communication pourrait être aussi obstacle, en fait je pose juste la question.
Je tisse aussi un lien entre le processus de la sécularisation et la naissance de l’individu, son apparition sur la scène mondiale…. le « Je pense », c’est tout le contraire d’une sorte de communion qui se crée dans une église, ou l’on sait que chacun mourra, et sera sauvé par le Christ, bref c’est une seule et même histoire qui vaut pour tous, et finalement quand-même, le Christ partage son corps, n’est ce pas le plus grand des « partageux » ? Une seule histoire, une seule vérité pour tous, la fin est connue et tout le monde y participe.
Par rapport aux philosophies du grand tout style Bouddha, ça n’a pas grand chose à voir. Ce sont des philosophies de l’ataraxie et de la dissolution du sujet sans doute, tandis que dans le christianisme une histoire dramatique ne trouve qu’une solution toujours plus espérée que réalisée….
Je ne prône pas un retour à la religion, je crains que si l’on perd de vue quelque chose de plus grand et de plus sublime que la façon d’organiser le présent et le réel, je ne sais pas si ça en vaut la peine. On n’entend que des individus qui râlent partout, mais coupés de toute idée de communauté supérieure comme déjà ce que je rappelais avec Kierkegaard, il leur manque une véritable détermination. Et ça n’a rien de rationnel, avec la raison nous restons tous des individus isolés et immobiles, ou légèrement mobiles, il faut une autre fonction du discours pour reprendre Jakobson, que le discours référentiel, et même la fonction conative…parmi les 6 fonctions qu’il avait mises en avant comme par hasard, aucune qui permette une révolution. La fonction poétique oui…
C’est pourquoi sans doute toute la sociologie échoue à corriger le monde.
La véritable force révolutionnaire se trouve dans l’église mais ils ne le savent pas, – parce qu’ils s’adressent aux autres comme à une communauté, le dispositif institue la communauté, qui est liée de façon sublime, par l’histoire. Mais partout ailleurs on s’englue dans un discours et un monde rationaliste qui ne connait que les moyens, « Homo faber » comme disait Max Frisch… et qui a perdu toute force d’agir, et comme tout est « désenchanté » n’est-ce pas ?
S’il n’y a plus rien de transcendant alors il n’y a en effet plus que des individus qui s’ennuient dans leur coin, dans un monde Heideggerien du fragment, sorte de d’Épicure à l’envers (Épicure introduit le fameux clinamen (paregklisis), qui est une déviation spontanée, spatialement et temporellement indéterminée, et qui permet aux atomes de s’entrechoquer), ou Leibnitzéen des monades « sans portes ni fenêtres ».
Merci lisztfr, je lis que vous vous portez mieux.
Warum ist das Licht gegeben dem Mühseligen und das Leben den betrübten Herzen? Warum?
Die des Todes warten und kommt nicht und grüben ihn wohl aus dem verborgenen;
die sich fast freuen und sind fröhlich, daß sie das Grab bekommen. Warum?
Und dem Manne des Weg verborgen ist, und Gott vor ihm denselben bedecket? Warum?
Pourquoi donner à un malheureux la lumière et la vie à ceux qui ont l’amertume au coeur
qui aspirent vers la mort sans qu’elle vienne, fouillent à sa recherche plus que pour un trésor?
Ils se réjouiraient en face du tertre funèbre, exulteraient s’il atteignaient la tombe.
Pourquoi ce don à l’homme qui ne voit plus sa route et que Dieu cerne de toutes parts ? (Job 3/20-23) http://www.youtube.com/watch?v=x-pZ8faa2ew
Hé bien, parce que…mon âme et mon coeur sont en confiance, paisibles et tranquilles…sans doute….getrost ist mir mein Herz und Sinn, sanft und stille.
Merci pour la traduction.
Pour ma première intervention sur ce blog (je l’ai découvert cet été, et dévoré « le Capitalisme à l’agonie » le mois dernier), je tiens à saluer cette intervention qui donne la part juste à ce que peut apporter l’Eglise (je suis catholique pratiquant) ou tout autre communauté religieuse au tissu social, surtout lorsque ce dernier est agité de soubresauts aussi inquiétants. Il n’y a bien sûr pas de « miracle », la religion (quelle qu’elle soit) n’a pas pour vocation de répondre sur tels aspects du monde de la finance, de l’économie, de la politique ni à se substituer aux preneurs de décisions (ou alors c’est clairement un abus)… Mais elle peut proposer des stratégies efficaces pour solidariser les « bonnes volontés » et rassembler énergies et compétences, au niveau local aussi bien qu’au niveau global, pour renverser le courant matérialiste et individualiste qui aboutit malheureusement trop souvent au dépérissement de la personne dans la solitude et la désespérance. C’est ce discours à la fois volontaire, optimiste et réaliste proposé par ces « agrégateurs sociaux » que sont les communautés religieuses qui me plaît et me nourrit lorsque je vais retrouver celle à laquelle j’appartiens, que ce soit à la messe ou toute autre réunion, rencontre, échange dans le cadre religieux. Après cela, bien sûr, il s’agit de rassembler des personnes qui ont toutes leurs qualités et leurs défauts… Et ça concerne tout le monde : pasteurs et fidèles, allant du simple pékin comme moi jusqu’aux responsables de haut niveau comme les évêques, le pape…
Je ne trouve pas du tout inintéressant de relire à ce titre le discours prononcé par le pape Benoît XVI devant le Bundestag le 22 septembre dernier*.
Avant de prendre le feu nourri des anticléricaux, je précise que je ne cherche pas du tout à faire de prosélytisme! Je suis revenu doucement dans le giron catholique après 15 ans de rejet total de toute forme de croyance, j’en assume les forces et les faiblesses, ne me sens ni inférieur ni supérieur aux autres, respecte les croyances de chacun et m’efforce de rester modéré dans mes propos! Etant plutôt scientifique et rationnel (et c’est en cela que le livre de Jorion m’a passionné), je ne suis pas vraiment du genre « bigot »…
Merci en tout cas à vous, lisztfr, pour ce témoignage (qui m’a encouragé à vaincre ma timidité), et merci à Paul Jorion, François Leclerc et toute l’équipe pour ce regard acéré et passionnant sur la crise actuelle. Votre blog est une source d’eau claire à laquelle il fait bon s’abreuver.
*une analyse intéressante de ce discours ici :
http://www.terredecompassion.com/2011/10/05/le-discours-du-pape-devant-le-bundestag/
le discours lui-même :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2011/september/documents/hf_ben-xvi_spe_20110922_reichstag-berlin_fr.html
Bienvenue au club, Geoffroy 😉
J’irai à la messe le dimanche , dès que le prêtre reprendra chaque dimanche , le prêche du vendredi de Paul Jorion .
On cherche des caisses de résonnance .
Le pape fait des progrès .
Peut mieux faire .
Je pensais qu’on me tomberait dessus avec Franco etc
En plus J.P Deconchy a toujours insisté sur le rôle de contrôle social du dispositif… La religion est toujours vue du côté de la répression ! Et pourtant… Durkheim lui fait jouer un rôle positif, pour lutter contre l’anomie. Vite oublié.
@Renaud Bouchard
Merci pour ce Motet que je n’osais même pas réécouter…
Ben mon vieux…
Moi j’appelle ça du passéisme, vos émois, dans le sens ou vous privilégiez le positif d’un vieux dispositif. Hi.
C’est réconfortant bien sûr, la messe. Ne serait-ce que d’un point de vue épidermique. On est propre, on s’est habillé de frais, rasé de près, on est vertueux, ou prêt à l’être, on s’arrête pour une heure – sans trop de danger pour le reste de la semaine. Et il y a un type qui parle dix minutes dans ce bazar, avec rien d’autre à faire que d’aligner quelques sentences honnêtes – enfin, dans le meilleur des cas.
Les églises n’ont pas fini de se remplir les jours de guerre ou d’incertitude !
Mais bon. Dans les défis que nous pose l’avenir, le présent en fait, il y a une laïcité chaude et vivante, et poétique, qui reconnaît l’inconnaissable et la transcendance, qui n’a pas grand chose à voir avec la laïcité organisée d’aujourd’hui, une laïcité merveilleuse à la Prévert, et par pitié, n’entretenons pas la nostalgie du fait religieux!
Le point commun que je vois entre la fréquentation des églises, la fonction poétique, et ce qui permet ou pas la communication c’est avant tout celui de l’encombrement de l’esprit. Dans ces moments le « sujet » sort de lui-même. Il s’abandonne. L’homme a malgré tout un cerveau limité et l’idée qu’il se fait de l’ »étendue » est toute conceptuelle, prétentieuse. Le cerveau de l’homme est littéralement encombré et occupé par toutes sortes de choses (la liste serait fastidieuse, de la névrose aux conditionnements familiaux voire ataviques sans oublier la puissance des concepts et les compulsions répétitives). La place est limitée. Pour qu’autre chose soit vécu et expérimenté il faut donc faire un peu de place. Elle se libère quand on accepte de fonder son identité sur autre chose que ce qui prend tant de volume dans de si petites boites craniennes.
Hmm s’il n’y a plus d’échelle comment changer de paradigme ?
On crie, on proteste, on force partout à gratter principalement la terre. A force on éclate alors en sanglots, on fulmine, on gueule, on hurle à mort, on en veut à tout le monde.
On proclame partout faut changer la fosse, faut changer de lieu car ça sent déjà la fumée, le soufre. On voudrait partout moins avoir mal par le biais de ceci ou cela, hélas rien n’y fait, pas toujours plus évident à la longue et pour l’individu de pouvoir encore discerner la petite échelle, histoire quand même de passer un meilleur plan d’existence moins douloureux tant pour soi que pour autrui.
Faut aimer la norme celle du meilleur des mondes, on se juge même davantage les uns les autres pour pouvoir bénéficier d’une meilleure place, et toutes ces choses qui se révèlent en fait de plus en plus vaines et catastrophiques pour les petits enfants qui naissent dans les ténèbres, la grande obscurité c’est l’ambiance.
Puis un jour c’est déjà la menace de perdre votre triple AAA, alors dans la crainte d’avoir à perdre autre chose tout le monde se jette plus violemment dessus, c’est la grande mélée générale, de nouveau la grande lutte des corps.
C’est l’échange principalement marchand faut partout l’emporter, écraser l’autre, hélas ceux qui réussissent le plus dans un tel monde de fous, et toutes sortes de bêtes, vers quelle direction dirigent-ils principalement les êtres quand bien ils en finiraient par devenir de plus en plus habiles et bons à l’image ?
Bien sur le seul langage marchand, celui de tout ceci et cela des mass médias ne montrent pas toujours mieux non plus l’envers du décors c’est l’Amérique, toujours fière et toute imbus d’elle même, combien déjà dans la fosse depuis le début de la crise ? Sans doute pas encore assez pour mieux faire de nouveau fonctionner la machine à plein régime, à mieux faire exceller pour les enfenrs, c’est bon pour la multitude.
Au final seul le plus fourbe se frotte bien les mains il n’aura rien perdu.
L’église est une communauté homogène (par rapport au reste), c’est l’idée à conserver si on veut créer une société qui fonctionne, il faut de la cohérence : des valeurs communes, des règles spontanément respectées, et un but commun.
L’individualisme petit bourgeois a détruit ces éléments, la disparition en cours de la classe moyenne permet l’apparition des indignés et le retour de ces valeurs communes.
Je pense que l’état-providence a fait son temps, il devrait devenir état-parapluie pour protéger des communautés-providence, à créer localement.
La seule chose que votre pasteur du nord de l’Allemagne ne puisse pas faire – c’est d’accoucher. Une femme peut le faire.
Le couteau et la fourchette au sein de l’église voilà une chose d’une platitude morbide : Je ne ferais pas 100 mètres pour aller prier dans ces lieux de perditions. Par contre, l’idée d’une église intérieure me donne plus de champs libre. M’enthousiasmerait presque : faut voir.
Toujours avec un temps de retard sur le monde vivant et sensible les curés.
Vous savez, dans ces « lieux de perdition » comme vous dites on y fait parfois de curieuses choses.
Lisez plutôt ceci : Les frères et les soeurs se rebiffent
@ Pierre-Yves D.
Les choses curieuses et curieuses choses ?
Demandez à Julien Alexandre. Un spécialiste des choses curieuses.
Un spécialiste du message tronqué. 😉
Les ravages provoqués par l’effondrement du système risquent d’être bénéfiques pour les prometteurs d’au-delà et autres marchands de rêves. La déchristianisation est allée de pair avec la construction de l’Etat social; qu’en sera-t-il avec la destruction de ce même Etat social?
Avoir la foi, croire en Dieu ou pas. Je ne l’ai pas. Je me consulte régulièrement, je ne l’ai toujours pas. Foi pas foi. : je ne peux décidément pas me mettre à la place de ceux qui éprouvent cette foi. Me mettre en situation je peux. Inférieure parce que n’ayant pas la foi ou supérieure ? Selon quels critères à part une certitude, la foi pour les uns, la raison pour les autres ? Comme si ceux qui ont la foi ne pouvaient connaître la raison et ceux qui raisonnent ne pouvait éprouver la foi.
Il me semble que le doute est valable pour celui et celle qui croient ET celui et celle qui ne croient pas en un Dieu. Sans le doute partagé il n’y a pas même d’alternative. Âme et conscience contre esprit et raison. Violence du TINA. Ne peuvent rester que la suspicion, la dé-fiance, la mé-fiance.
La déchristianisation est allée de pair, aussi, avec l’émergence puis la suprématie de l’homo oeconomicus, celui de la religion de l’argent et des couleurs complotistes du tous pourris; de la « nature » sanctifiée et ses sélections naturellement sociales et économiques. TINA et suspicion. Il m’arrive de penser qu’en mettant les religieux avec la foi à distance en la couvrant du ridicule de la non intelligence, sans prendre garde, sans foi et beaucoup de lois, à la manière des fondamentalistes, nos républiques laïques ont banni progressivement la confiance..
foi, fier, con fier (avec foi) confiance. Ce blog vit grâce et par la confiance et le don La liberté de donner, la liberté de recevoir sans pré requis ni de foi ni de religion.
La liberté et la confiance se monnayent-elles ? La liberté et la confiance sont-elles dissociables ?
@ Baleine
Encore une question d’avoir demain peut-être,
Pas étonnant avec la médecine très cartésienne et mécanique d’aujourd’hui,
Lentilles ou pas Lentilles, choucroute ou pas choucroute aujourd’hui,
Encore une question de pouvoir, je n’en serais jamais capable, c’est trop dur la foi de l’autre pour moi, c’est comme vouloir changer le banquier avec bien peu de foi.
Se mettre en situation de ne plus pouvoir dépendre du salariat partout sur terre, aussi bien dans les corps, les ames, les esprits, plus personne n’y croit en réalité envers le pauvre Jérémie, quelle bien piètre foi.
A vous lire vous seriez bien plus agnostique je pense. Vous savez la foi et la raison peuvent très bien s’accorder, bon c’est vrai je vous l’accorde en ce moment j’ai pas trop la forme en matière de foi.
Quelle juste parole, c’est vrai je ne suis pas non plus très tendre et doux avec mon prochain.
Pas de doute à avoir envers le Pauvre Jérémie beaucoup trop irrécupérable comme ça.
Pas de doute à avoir envers le Commerce Mondial, c’est bien trop mal parti,
Pas de doute à avoir lorsqu’il s’agit de mieux venir en aide à son prochain,
Allons, allons pas un bon argument de vente et d’alternative je trouve.
Pourquoi vouloir toujours dissocier et opposer les choses.
Pas seulement la confiance mais aussi la foi, l’amour, le réel don, oui bien peu prudent.
Ne rêvez pas trop quand même car je ne serais pas toujours là pour vous dire cela.
Combien de fois j’ai donné de ma personne et de mon temps et combien de fois vous m’avez donné réellement la pièce, allors que vous étiez tellement affairé à parler des choses de la finance, combien pas un seul en réalité et en vérité, c’est comme pour l’humain qui passe bien après tout le monde ? Oui vous aimez beaucoup recevoir de la part du religieux, du brave type de plus en société, du jérémie, mais en fait on n’en pense pas moins avec raison, oui ce blog continuera peut-être à vivre pour plus de collectif socialiste sur terre, mais moi il n’est pas sur que je sois toujours en vie demain.
Et comme par hasard voilà qu’on me rappelle déjà à l’ordre aujourd’hui évidemment dans un tel contexte « social » je vois mal comment les gens pourraient réellement changer avec un peu moins la peur au ventre.
Quand homme blanc retrouver chemin de la messe … bourse être dans la merde.
Confucius
Merci lisztfr pour votre intéressante réflexion qui en appelle tant d’autres !
Merci aussi à Baleine (ci-dessus) de cette intéressante mise au point.
Juste un détail pour lisztfr : je ne crois pas que le bouddhisme soit une philosophie du grand tout, ce serait plutôt la compréhension religieuse, intuitive, pratique, bouleversante, de l’inconnaissable, inatteignable car premier (Rien ou Mu). Le sujet ne disparait pas, il existe, comme phénomène transitoire, manifestation légitime à son niveau. Ce n’est pas plus une philosophie de l’ataraxie ou alors, peut-être, au sens stoïcien de suspension du jugement et de la discrimination, ni un quiétisme ou une purgation des passions (peut-on les purger et qui prétend le faire ?). Le bouddhisme (zen) serait plutôt une stratégie de libération individuelle (un comble en Orient) mais qui doit ouvrir parfaitement à la communauté (sangha ; boddhisatvas).
Lisztfr.
En effet, parfois, ici, j’ai la désagréable impression d’une volonté de remplacement d’une religion par une AUTRE religion.
Hors, je ne vois ABSOLUMENT pas l’utilité d’une « force supérieure ».
Il y a déjà la Justice pour cela.
Et des Lois qui DEVRAIENT être bien faites, soit empêcher un trop grand individualisme.
Mais bon. A priori, l’Humanité a du mal à devenir adulte…
L’homme est un animal mystique.
Lisztfr devrait fréquenter les offices à Londonderry…….
L’humanité est vielle, elle retombe en enfance. Privée de ses prothèses et de ses mémoires mortes elle serait sourde et aveugle.
Ses cauchemars enfouis lui revennent
lisztfr
« Par rapport aux philosophies du grand tout style Bouddha, ça n’a pas grand chose à voir. Ce sont des philosophies de l’ataraxie et de la dissolution du sujet sans doute … »
Peut-être je me trompe, mais plus que d’une dissolution du sujet s’agit-il d’un processus d’identification de l’individu avec une entité plus grande que sa simple personne. S’identifier à l’humanité entière reste une démarche libre et volontaire de la part de l’individu.
Ceux qui sur ce blog se soucient (sincèrement) du bien commun ne font après tout pas autre chose.
On ne peut pas dire que l’individualité est dissoute dans la mesure où cela laisse à penser penser qu’elle disparaît.
@Listz.fr:
//// C’est pourquoi sans doute toute la sociologie échoue à corriger le monde. ///
La sociologie n’a jamais eu ce but ! (c’est un « ie » pas un « isme » )…Son seul but est d’ étudier , de dé-voiler nos modes de fonctionnement … Elle a pour but d’étudier les interactions entre les individus …et les individus et non pas les individus et leurs interactions (Goffman ds son intro aux rites interactifs )…
Elle se veut science exacte a contrario de la philo et de la psycho. Et c’est une science maudite car la necessité d’un discours exhaustif ne la rend accessible qu’ à ceux dont elle est sensé dé-voiler les mécanismes de leurs abus de pouvoir (Bourdieu)
Je pense aussi que l ‘ église est nécessaire ….meme si c’est une escroquerie . Nécessaire en tant que liant et en tant qu’explication simple , réductrice et poétisée de comportements vertueux issus des RITES millénaires qu’elle squatte et exploite et qui sont necessaires a la satisfaction et survie du groupe , de la civilisation , voire de l’ espèce . Sans ce lien , nos actes vont immédiatement a la satisfaction immédiate et celle ci est souvent contradictoire avec les interets du groupe , de la civilisation (groupe ds le temps) et de l’espece .
En tout cas un certain nombres de sociologues se sont inscrits autrement dans la réalité sociale, par exemple A.Touraine qui voulait fournir un éclairage aux groupes auxquels il participait, par exemple Bourdieu qui s’est engagé en 1995. Il y a clairement la tentation en sociologie de changer les rapports sociaux, les rapports de dominations. Pensons à Foucault, à Marx… une tendance à combiner savoir et action, ou de légitimer l’action d’autrui. Dénoncer est déjà une forme d’engagement…
Quant à l’église, comme dirait le dalai-lama, regardez ce qu’il y a dans votre tradition avant de venir me voir. On y parle de l’universel de l’homme, au contraire de l’individualisme moderne…
Ce qui m’interroge ce matin est la certitude qu’avait Nietzsche de pouvoir accomplir une révolution totale, rien qu’en abolissant la religion. Il pensait vraiment qu’avec l’un de ces petits livres, il allait comme avec le slogan « sous les pavés la plage », bouleverser la société. Lui et Voltaire voient dans la religion un mal, si ce n’est LE mal absolu, pour différentes raisons, Voltaire plutôt pré-marxiste, ayant en vue l’oppression de l’Ancien Régime, et Nietzsche justement ayant à l’esprit une forme d’oppression morale…
L’Eglise comme tout autre pouvoir a voulu étendre son emprise sur l’ensemble de la société… c’est quelque chose d’humain. On le voit partout, chaque service d’hôpital, chaque bureau ne pensent qu’à croître et à s’étendre ! Si mon chef en avait eu les moyens il aurait transformé la moitié de l’hôpital en bibliothèque, étendant ses livres peu à peu comme des avants-postes, au coins de couloirs, des salles de gardes, etc. Il en va de même pour chaque particule du social, qui n’est limitée que par des contraintes externes, jamais par une logique interne.
D’autres choses ont été appelées pour remplacer le religieux, l’utopie en 1968, l’Art pour Bataille, le romantisme, le cinéma, la philosophie avec Sartre, la poésie, Prévert, la sociologie ! tout ce qui fait rêver un instant la société, une « mythologie » diverse et chamarrée, qui vise toujours une « utopie » à venir ! c’est toujours plein de « promesses », on n’écrit que des préambules à ceci et à cela. On « croit » finalement à chaque instant, à quelque chose de non encore réalisé. Mais dans l’église, on y croit en commun, enfin un groupe est réalisé et interpellé, unifié par l’histoire, le culte. C’est ce que ne voulait pas Kierkegaard d’ailleurs… en tant que philosophe il avait le souci de vouloir intégrer chacun en particulier dans le dessein supérieur, d’où son regard qui se penchait sur chaque individu distinctement, il me semble….
Oui, religion = tout faux, obscurantisme, oppression etc. Mais, on y parle d’une destinée commune, d’un universel humain et lorsqu’on y est dans cette église il est indéniable que nous sommes tous égaux et partageons le même sort… Le lieu et le culte. Qui disait que l’homme religieux ne pense pas, car il est l’homme universel ? Il y a de ça, Bossuet peut-être… lorsque chacun s’égaille dans la nature ensuite, la communauté est perdue.
Lisztfr, « Voltaire pré-marxiste » ? Pauvre Voltaire… le voilà réduit par Lisztfr à bien peu de chose. S’il suffit d’avoir développé l’esprit critique à travers l’Histoire selon l’idéologie théocratique judéo-chrétienne ou les vues leibnitziennes pour se voir élever au rang enviable et définitif de pré-marxiste, voire, tant qu’on y est, « pré- matérialiste historique historique », fermons le ban, et écoutons religieusement les prêches kiekegardo-dépendants de monsieur Lisztfr….
Marx est mort et enterré – paix à son âme – Voltaire lui ricane encore… cherchez bien, même dans les tableaux d’Avida Dollar, et Liszt pleurniche.
@ Litstz
Non, elle s’accomode fort bien des inégalités et peut même déboucher sur l’apartheid: les élus et « les autres ».
Finalement chacun croit à ce dont il a besoin pour vivre.
Est-ce si difficile d’accepter notre finitude, notre appartenance à la grande communauté humaine.
Approfondir notre simple humanité est déjà la quête de toute une vie digne de ce nom.
Le communautarisme dans les religions, est basé sur un acte d’allégeance individuel.
Je me préserve des bergers ( qui gardent les moutons) et des commissaires du peuples .
Ils me sont inutiles pour vivre la fraternité humaine.
Hors sujet : la Hongrie
http://www.rtbf.be/info/monde/dossier/europe-itineraires-de-sortie-de-crise/detail_crise-de-la-dette-la-hongrie-appelle-l-ue-et-le-fmi-a-l-aide-par-precaution?id=7111243
http://www.rtbf.be/info/opinions/detail_hongrie-5-banques-etrangeres-contre-970-000-menages-et-quelques-centaines-de-communes?id=7112143
Il y a également un effet intéressant avec les systèmes complexes. Plus ils se complexifient, plus ils deviennent abstraits. Plus ils deviennent sensibles à la psychologie de ceux qui les gèrent et les observent.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/les-neutrinos-transluminiques-dopera-continuent-de-defier-einstein_34705/
En fait c’est ça. Il faut que les 99% deviennent des « neutrinos » transperçant le mur des 1%. :0)
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/21/la-zone-euro-nouvelle-victime-du-consensus-de-washington_1606979_1581613.html#ens_id=1268560
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/11/21/aux-etats-unis-cyberattaque-contre-une-station-de-pompage-d-eau_1606821_651865.html#xtor=RSS-3208
les rois du poker
http://www.reuters.com/article/2011/11/17/us-nasdaq-cyber-idUSTRE7AG2NU20111117
et versus mégalo, de l’ego pour héros, 100 millions d’euros aux éclats; Dieu pour actionnaire
http://owni.fr/2011/11/21/jean-baptiste-descroix-vernier-jbdv-portrait-cnn-rentabiliweb-sarkozy/
Bonjour à toutes et tous!
Petit HS quant au billet du moment, mais somme tout dans l’air des débats actuels :
Petite pause dans ma journée « boulot boulot » (comme d’hab). J’viens faire un petit tour sur le blog et j’ouvre le cac40 en direct, histoire de voir… Et là…
Cac40 à 2907 (-3%) à 16h39…
Dites moi… Ca peut descendre jusqu’où? Ne dit-on pas que les 3000 pts sont le « seuil critique »? Est-ce (enfin) le début de la fin?
Merci d’avance.
Ps : je cherche juste à savoir quand dois-je courir faire le plein de conserves, et vider le peu d’argent que j’ai sur les comptes…
Je crois qu’il y a un support majeur autour de 2800 points.
on vient quand même de 6168 en mai 2007 , sur la terrasse de l’immeuble a faire bronzette , 2900 on est a la cave , et le support majeur y doit être dans les fondations ? A force de creuser on va tomber sur les chinois c’est sûr !!!
Il n’y a pas de limite basse, enfin si, une : zéro. Mais il est peu probable qu’on l’atteigne.
Si t’as des actions il est encore temps de les vendre, si t’en as pas, qu’est ce que ça peut faire que le CAC et autres indices chutent de moitié?
Un excellent article de Berruyer, autrement + intéressant que des prévisions sur le cours de la bourse : les-crises.fr/ca-sent-le-sapin/
Tiens ou est passé ‘optimiste’?
>dissy
Optimiste? Il cherche a prévoir quand la semaine dernière le CAC 40 a atteint 4500 point…
Déjà passé plusieurs fois par 2500 pts, voir réponse de 19h37 à Bertrand 12h41… (n°22)
A mon avis, ‘vider’ ne sert pas à grand chose…. Acheter de la ‘pierre’ est plus fiable…
Enfin, normalement !
Ca dépend pour qui.
Car pour un « investisseur », ce n’est pas le « bon » moment car l’immobilier va baisser.
Différence de culture entre le cowboys et l’Européen.
Le cowboys considère sa maison comme un simple objet de spéculation.
D’autant qu’il vit souvent à cheval ou en camping-car…
Les cow-boys vont arriver
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/21/la-zone-euro-nouvelle-victime-du-consensus-de-washington_1606979_1581613.html
Les problèmes de dette sont de l’enfumage !
Pourquoi l’etat ne rembourse-il pas ses emprunts par anticipation ??
La fance est pourtant détentrice d’un stok d’or important ? le 4eme je crois … 2450 Tonnes ! au prix du marché (je vous laisse faire le calcul a 24000 le kilo !) , ils vont encore nous casser les $%%$… longtemps avec leur histoire de dette ? L’Italie idem 2500 T ; l’allemagne 3400 …
Donc on efface tout , on paye par anticipation (vente or ou transfert d’or aux banquiers ils seront content) et on recommence à zero.
On peut même proposer aux Français un grand emprunt à valoir sur remise d’impôt et garantie or !!!
@ Apo
2450 tonnes d’or à 24.000 € le kilo, ça fait un tout petit 58,8 milliards d’€. On est assez loin des 1.700 milliards d’€ de dette publique.
Pardon, mais pourquoi écrivez-vous « à 24.000 € le kilo », n’est-il pas à 40000?
A 24.000 euro le kilo je suis preneur 🙂 on est a environ 40.000 euros http://www.gold4ex.be
Alors, à vos pioches, gamelles et tamis !
« On peut même proposer aux Français un grand emprunt… », on pourrait demander à VGE ou Balladur d’étudier ça!
😉
Tout va biennnnnnnnnnnnnnn.
ECB: crisis has spread from periphery to EU’s core
Moody’s issues downgrade warning on France
US markets sink as Congress fails to agree
European markets slide as Spain’s Rajoy takes office
Spanish bond yields rise on doubts over new government
Hungary asks IMF and EU for financial assistance
daily telegrap breaking news
Un sujet sur la complexité et pas encore un seul post de Kercoz ?
N’est il pas un peu abusif de parler de différence de cultures quand il s’agit de deux appréciations différentes de la complexité.
Pour moi , nourri d’une approche physicienne de la complexité ( cf Univers en e^pansion ) , je suis convaincu que la complexité frée l’occasion d’alea , qui peut être :
– un désordre mortel
– ou l’occasion d’échapper à la contingence et la mort .
Comme un poison peut tuer ou guérir .
Jamais trop .
Une fois de plus ( ce qui va finir par faire trop ) .
C’est au petit bonheur la chance ?? .. Sourires !!
La probabilité d’exister dans un univers de 15 milliards d’années est infime si nous considérons notre durée de vie personnelle égale à 90 ans, non ?
p = 90/15 000 000 000 infime donc, sauf si nous augmentons considérablement le numérateur !!
Une question : vivre dans ce monde jusqu’à l’âge de 90 ans : est-ce optimiste ou pessimiste ?
Je sais que le bouddhisme est un ensemble de recettes, pour ne plus y revenir !!
Mais bon c’est toujours intéressant de faire l’expérience de la matière..
dans le malheur, on souhaite que cela en finisse le plus vite possible . pas facile d’être heureux en ce bas monde .
en fait il nous manque l’éternité . je ne plaisante pas .
c’est un « sentiment » . si vous voulez . plus qu’une notion liée au temps .
et même, dès lors qu’on a quelques instants d’éternité , on n’en a pas assez
» je meurs de ne pas mourir » disait une sainte Thérèse, je crois .
partant de là, on mesure l’impatience des hommes, leurs soifs et appétits divers . et les manipulations dont ils sont l’objet .
Xian, c’est plus une expérience de la séparation que de la matière .
c’est également plus un lieu où l’on apprend la mort , à chaque fois, l’inconnu, l’oubli . mais c’est la matière qui le permet .
échappe -t-on à la matière ? pas sûr 😉
@Bernard James : 500.000 personnes qui vivent 100 ans ou 1.000.000 de personnes qui vivent 50 ans, qu’est-ce qui est mieux?
Si quelqu’un peut répondre, 😉
Ouais!
Dans UN milliard d’années, la surface de la Terre sera à 800 degrés centigrades. (Les étoiles se réchauffent lentement au cours de leur existence – C’est dans le délicieux Bonnes nouvelles des étoiles, de J.-P. Luminet et Elisa Brune)
Ça reste loin, mais c’est déjà plus proche que l’extinction de notre soleil dans 4,5 milliards d’années !
Ben là, en ce qui concerne pour la vie, c’est notre tour à nous!
Youpi!
@ Xian
Les boddhisatva libérés de tout attachement, reviennent en ce monde pour oeuvrer à la libération des autres. Quel attachement !
L’erreur pour ceux qui créent des systèmes complexes est de croire que les lois mathématqiues et physiques les rendront forcément maîtrisables .
Or , il en est de tous les systèmes complexes la même chose : plus on s’élève dans le niveau de complexité , plus les forces qui en relient les items sont faibles .
A ce niveau les liens deviennent fragiles et rendent vulnérables l’ensemble de la structure , surtout s’il y a des items qui « trichent » .
Dans l’univers , c’est cette caractéristique de la complexité permise par le refroidissement lié à l’expansion , qui rend d’ailleurs les « mutations » , les bifurcations , possibles . Ces bifurcations peuvent être l’anéantissement d’une galaxie complète , ou l’apparition de la vie sur terre .
On cherche Un Alexandre pour trancher le noeud gordien d’un système capitaliste sauce HFT et coulisses sombres ,qui cumule à la fois la tare d’être une erreur conceptuelle et un monstre hors contrôle .
L’ »Alexandre » s’appelerait par exemple « troupeau de 2 milliards de moutons en colère » piétinant les bergers malveillants du système..
L’autre erreur fondamentale du système financier que l’on a voulu et veut encore nous vendre comme un système de société , c’est de vouloir précisément s’assurer de façon absolue contre LE RISQUE .
Mais le rsique est inhérent aux lois de la physique et plus encore à ce niveau de complexité extraordinaire auquel nous appartenons : la biologie . Tout scientifique honnête saura reconnaître que sa science comporte une part d’inconnue résiduelle , quand bien même les axiomes qui la fondent ne se sont pas encore révélés faux .
Les élus ont trahi le jour où ils ont cru que le risque et l’incertitude de la gestion des peuples , pouvaient être supprimés s’ils se calquaient ( se confondaient ) avec la gestion réputée absolue des risques financiers .Double erreur :
– Le risque financier subsistait et croissait en même temps que la complexité même non frauduleuse , des trics tracs financiers , d’une part .
– D’autre part ,et c’est plus immoral de leur part , le risque est le domaine de la politique qui doit d’abord reconnaître que c’est là que réside la liberté de l’Histoire .
Tous les choix stratègiques pour faire avancer l’humanité en général et un peuple en particulier ne sont pas automatiquement la résultante d’éléments objectifs connus : ce serait une politique-gestion dont je crains bien qu’elle ait été le seul crédo des élus ( ici et ailleurs ) ces …..dernières années .
LA politique c’est :
– de mettre à disposition toutes les informations ,
– de souligner publiquement les » risques » qui ne sont pas arbitrables par les données dont on dispose , pour une projection dans le futur ,
– de proposer à l’arbitrage démocratique un » pari » aussi motivé que possible pour un horizon raisonnable , sur lequel on s’engage personnellement .
En refusant le risque comme le carburant et le moteur de l’engagement politique , trop heureux de s’abriter derrière le bouclier du marché qui ,soit disant , savait gérer tous les risques de façon absolue ,nos élus ont trahi l’esprit même du choix démocratique .
Mais tout cela confirme que la démocratie ne peut pas vivre sans le savoir partagé et le repérage des zones sans certitudes qui devront précisèment être présentées au suffrage universel .
On a le sentiment que le savoir qui n’est plus dans la classe élue , doit revenir au pouvoir par le peuple , ou des blogs comme celui ci .
Pour que les risques irréductibles ou auto-créés soient arbitrés par des hommes et des femmes et non pas par des systèmes vulnérables .
Et que le risque soit assumé par celles et ceux qui en recevront le bénéfice ou la sanction .
Il s’agit donc bien finalement de deux attitudes , sinon 2 cultures ) différentes :
– ceux qui reconnaissent le risque et parient ,via le suffrage démocratique .
– ceux qui reconnaissent de façon oligarchique , le risque , et pensent à tort se prémunir de façon absolue contre lui par des mécanos trop complexes qui ne font qu’augmenter le niveau de risque .Leur seule intelligence est de pouvoir se garder à l’abri des retombées quelques mois de plus , en faisant payer au plus grand nombre la sanction d’un risque qu’il n’a même pas arbitré , ni même connu.
+ 1, rien à ajouter, tout un monde à changer.
l’homme est un pari risqué . il pourrait bouleverser l’ordre universel , l’harmonie cosmique. D’ailleurs, il perturbe déjà le climat terrestre, il pourrait changer l’axe des pôles, ses pouvoirs, sa capacité de détraquer sont sans limites, quoique pour l’heure sont encore restreintes circonscrites à sa sphère.
Il y a une cohérence et une continuité de pensée entre le début et la fin .
il n’y a plus de hasard possible .
faut voir, aime -t-on par hasard ? et quel est le rôle, le sens de l’amour ?
l’argent se confond -il avec l’amour ?
je délire ? pensez donc , pourquoi la science ne pourrait-elle pas « tout » savoir , et par conséquent pouvoir agir ? mais selon quel fin ? une fin qui ne cesse de repousser ses limites.
depuis que l’homme est sur terre , il a exercé ses pouvoirs sur la nature, et sur les autres hommes, menés et dirigés tel un démiurge ou un tyran , au sein d’un ensemble organique ou organisé inconscient , tout en faisant en sorte de ne pas s’éteindre dans son ensemble , mais éliminant certains de ses membres qui ne vont pas dans le sens dicté , imposé . et dont nul, a priori ne connait les desseins .
Avancer , sans aucun doute, c’est le motif de l’homme , mais vers où ?
allons nous vers notre liberté , vers un plan de conscience supérieure ? vers un état où les complications sont minimales, et l’amour au sommet en nous ? sur une planète qui pourrait être un Eden . faut voir .
@He Las:
Faut pas voir . Faut parier .
Parier au sens de Pascal . Lui pariait sur l’existence de Dieu .
Je crois profondément que la race humaine est condamnée ( c’est la part de déterminisme et de nécessité ) , à parier sur sa survie et les moyens qu’elle peut créer pour survivre ( » le plus longtemps possible , avec le plus grand nombre possible , dans les meilleures conditions matérielles et psychologiques possibles » – je radote- ) et c’est là la part de la liberté , du « hasard » , d’au delà .
Mais il n’y a qu’une façon éthique et bénéfique d’alimenter ce pari : la démocratie ( toujours au sens de Paul Ricoeur – je reradote),l’arbitrage ensemble .
Certainement pas en laissant confisquer ce pari et l’Histoire par de pseudo-règles du marché , surtout quand elles sont elles même confisquées par quelques mains intéressées , Ô combien , aux résultats des règles , étant ainsi juge et partie.
La démocratie doit servir la qualité du pari en s’appuyant sur l’outil du marché dont elle doit elle même contrôler les règles , par nature non -divines , ni strictement mathématiques ( l’aspect divin-absolu des mathématiques a d’ailleurs facilité son accaparement du système financier ).
Pas d’avenir ni de pari profitable sans démocratie aboutie .
Hélas et lasse et l’as de pique, d’ac ou pas d’ac ? Moi, dacodac avé Dac, sans aucune ambiguïté :
Restons en là.
« Un sujet sur la complexité et pas encore un post de Kercoz? »
C’est chose faite. Il a attendu le 22 (vla Kercoz). Son post a comme d’hab été suivi d’un commentaire de notre vigneron ven(dan)geur.
Quant à moi je n’allais pas non plus rater ça. Pour changer un peu je renvoie cette fois-ci à Petitot au lieu de Thom.
« Contre toute attente » (moi aussi j’aime bien cette expression), l’austérité au Portugal produit une récession prévue de 3 % en 2012.
Qui l’eut cru ?
Quelle surprise.
La Droite c’est la dette.
http://www.parti-socialiste.fr/articles/la-droite-creuse-la-dette-c-est-vous-qui-payez-la-note
« Le triple A, c’est triple zéro : ça débouche sur la récession » .
http://www.chevenement.fr/Le-triple-A-c-est-triple-zero-ca-debouche-sur-la-recession_a1275.html
Bon je vais vous expliquer.
Pour le moment, vous êtes dans vos sacs de peau et vous ne ressentez pas le mal de dent de votre voisin où les effets de votre comportement sur les autres..
Mais quand votre corps véhicule sera mis à la ferraille, vous allez réintégrer l’UN, et là, comme vous ne ferez plus qu’UN avec tous les autres , vous allez vous prendre en pleine figure tous les ressentis que vous avez provoqués aux autres..
A partir de là, il y aura deux solutions:
1) Vous souffrirez tellement de ces ressentis provoqués par vous, que vous allez demander de revenir aussitôt ici bas pour vous racheter, mais comme on est déjà à 7 milliards dans cette galère, il va falloir attendre avec vos douleurs pendant quelques années ou siècles selon les cas !!
2) Vous serez tellement contents des bienfaits que vous aurez faits avec leurs conséquences agréables que vous voudrez rester dans L’UN pendant un bon moment pour en apprécier les saveurs et facultativement revenir ici pour encore vous améliorer et obtenir un bonheur encore plus grand..
…mais enfin, Xian, quel est ce vous ? Vous croyez vraiment que « vous » allez continuer à exister, petit un dans un grand UN ? … »je » ne peux (peut) voir ça !
parce que vous existez , vous ? 😉
le je est déjà insondable , ici bas . s’il est , pourquoi ne serait il pas ? ah , le corps, chacun soit qu’il s’use . mais fait-il un avec nous ?
non, ce qui est étonnant , c’est la conscience , son jeu, ses relations, ce vers quoi elle tend . étonnant, détonnant .
un temps apocalyptique est décisif pour demain . sinon , pourquoi ?
il y a toujours des moments cruciaux . on choisit une voie ou une autre .
une où on est sauvé , et libéré , une autre où l’on est suicidé et il faudra que les choses s’opèrent à nouveau . c’est lourd , c’est comme ça . on ne pourra jamais vraiment se débarrasser d’un fond de sa mémoire . celle-ci remettra en œuvre tout ce qui aura échoué .
c’est pourquoi il faut « mieux » maintenant qu’une autre fois . On ne peut pas perdre l’avenir pour le présent . si on perd l’avenir , on perdrait le présent . ( pour le dire plus simplement )
et qu’on se débrouille ( sortir des brouilles )
Intéressante cette chronique de Suzanne George: « les mathématiciens au secours de la démocratie ». Elle évoque une étude intutulée « The network of global corporate control » de S. Vitali, J.B. Glattfelder, et S. Battiston.
S. George à écouter ici:
http://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-susan-george-le-monde-selon-susan-george-2011-11-21
Etude à lire là:
http://www.scribd.com/doc/70706980/The-Network-of-Global-Corporate-Control-by-Stefania-Vitali-James-B-Glattfelder-and-Stefano-Battiston-2011
Elle n’est pas contente la Dame,
Elle a bien raison je trouve et cela même si son accent ne la fait pas vraiment passer pour une gueuse, c’est bien ce que je pressentais dernièrement au sujet des algos et autres variables globales du système.
Par conséquent on n’est pas sorti de la rigueur ! C’est le moment d’avoir du discernement, de la jugeote, du courage et cela même si ça fait de plus en plus mal aux mirettes, aux pupilles : celui qui a de l’intelligence, qu’il interprète alors le reste de la lecture des événements sans trop naïveté quand même pour son prochain.
(*)Traduit ici
http://www.pauljorion.com/blog/?p=28360
en langue de Molière… ou presque.
(*)The-Network-of-Global-Corporate-Control-by-Stefania-Vitali-James-B-Glattfelder-and-Stefano-Battiston-2011
Et c’est le même Battiston qui avait signé en 2009 un article sur le risque systémique avec Stiglitz
j’ai accroché là-dessus sur un autre fil, me souvient plus où ça…
Zone euro: la crise s’étend et pourrait être « dramatique ».
http://www.rtbf.be/info/monde/dossier/europe-itineraires-de-sortie-de-crise/detail_zone-euro-la-defiance-des-marches-persiste-la-crise-s-accelere?id=7110563
Et comme coté US c’est pire, reste la lune ou bien Jupiter…Que l’on peut observer depuis quelque temps dans le ciel, simple, c’est ce qui brille le plus en ce moment…
Ils doivent bien se fendre là-haut !
Ami-e-s du blog de Grenoble et alentour, viendez Mercredi 23 nov à Antigone, 22 rue des Violettes, à 20h00 :
La Fabrique du Futur
Cycle d’élaboration collective d’un projet économique post-capitaliste
Le revenu, première partie : ce qu’on aimerait voir dans une autre économie
Un autre monde est possible… oui, mais lequel ?
ConvaincuE de l’inconsistance des projets de société actuels? LasSE des revendications apathiques portées par les syndicats? D’avis qu’il faut s’approprier les problématiques économiques contre le règne des expertEs? Besoin de joindre à la critique du système un travail de proposition? Volontaire pour aborder des questions de fond ? MotivéE pour partager, étoffer nos points de vue réciproques?
… CurieuxSE d’expérimenter la démocratie?
Les groupes Post-capitalisme et Faranches nous invitent à prendre le temps de la réflexion pour penser le futur et les chemins qui y mèneront, renforçant nos luttes, ici et maintenant.
De quoi s’agit-il ?
D’un cycle d’ateliers pour s’entraîner à la construction du monde économique de demain (après le capitalisme).
Qui est concerné-e ?
Débutant-e-s ou expert-e-s en matière d’économie, nous sommes tou-te-s concerné-e-s car nous avons tou-te-s quelque chose à dire sur ce qui régit en grande partie notre vie quotidienne. Vous êtes les bienvenu-e-s quelque soit votre culture politique.
Quels objectifs ?
– Revisiter l’économie à un moment crucial : le capitalisme s’effondre, par quoi allons nous le remplacer ? Nous tenterons de répondre à cette question autrement que par : on veut le communisme ! ou l’anarchie !, le communisme libertaire ou encore le socialisme !
– Commencer à élaborer une plate-forme de revendications. L’exercice sera de lier nos envies et souhaits pour un monde futur aux réalités concrètes du système actuel.
– Renforcer nos luttes : elles ne seront que plus fortes, plus cohérentes et plus efficaces si l’on sait un peu où on veut aller.
Le principe
Nous fonctionnerons par thème, chaque thème faisant l’objet de deux soirées.
– Les premières soirées seront dédiées à l’expression et à l’approfondissement de nos imaginaires : Des ateliers nous permettront d’approfondir nos points de vue respectifs tout en découvrant ce que les autres participant-e-s ont en tête. Ce sera l’occasion d’apprendre mais aussi d’enseigner, de partager nos réflexions et de clarifier nos idées.
– Les secondes soirées seront axées sur la transition vers une économie post-capitaliste : Nous nous demanderons, à partir du système capitaliste actuel, quelles premières pierres nous pourrons poser afin d’avancer sur la voie du nouveau monde que nous aurons décrit. Pour nous inspirer, nous réfléchirons à partir d’alternatives et revendications existantes, le tout dans une perspective stratégique.
Prix libre
8)
« Nous tenterons de répondre à cette question autrement que par : on veut le communisme !… »
Si vous avez une intention a priori, évidemment, cela change tout (pour que rien ne change).
Je suis à la fois surpris et attendri par le fait qu’il faille écarter de telles clameurs, dites-moi sont-elles si pressantes que cela ?
Sur le fond : toujours la même remarque. Il n’y a d’économie que capitaliste, c’est une catégorie sienne; il en découle comme de source tortueuse, l’impossibilité absolue d’inventer une autre économie. C’est dans le mouvement des luttes que naît la nouvelle forme de vie, c’est ce mouvement qui construit et détruit. Le temps est passé de la revendication et de la libération du travail, le temps est passé du dialogue avec les états et la classe capitaliste, de la critique de la répartition et du néo-libéralisme financier,le temps qui vient est celui de la critique du capital comme société de classe fondé sur les assignations productives totalitaires.
Il n’y aura pas de transition, même stratégique.
Mais bonnes réunions tout de même, sans communisme, bien sûr.
Nous pouvons tout à fait vouloir le (re)communisme ou l’anarchisme, l’autogestion, voir les trois, sans en rester à ce propos liminaire. C’est le but du cycle. Sortir des slogans réducteurs pour établir de bons plans de bataille. Les pleutres aux commandes ont mis 30 ans pour vivre leur utopie, une petite victoire, une petite transition après l’autre. Avec les moyens dont nous disposons actuellement, transiter vers un système post-capitaliste sera plus rapide que cela, son effondrement nous aidant.
Votre remarque découle d’une mauvaise interprétation du texte de présentation, de plus elle n’est en rien constructive. Tout est transitoire, ici bas. Notre société de classe fondé sur les assignations productives totalitaires aussi. Il n’y a d’économie que capitaliste, si vous le pensez sincèrement, vous pouvez toujours venir nous l’expliquer arguments à l’appui: Mme Tatcher, hélas, a refusé notre invitation… 8)
@cyberpipas
: Pars destruens, n’est-ce-pas, signifie…
Vous confondez tout :communisme, socialisme, auto-gestion, c’est plustôt à vous de clarifiez vos positions.
Oui, il n’y a d’économie que capitaliste: ce blog n’est pas le lieu d’une explication approfondie de ce fait et de ce qui en découle, et du pourquoi et comment la société capitaliste de classes a produit les catégories qui lui sont propres : économie, production, échange, consommation…
Vous vous rapporterez aux écrits de Marx-Engels, si cela vous intéresse réellement; quelques théoriciens du mouvement communiste et de la communisation prolongent et actualisent cette critique: théorie Communiste( Fr.) EndNotes (G.B.) Blaumachen (Gr.), Riff-Raff (Sw) ainsi que les groupes autour de Critique Radicale de la Valeur (All. et Fr).
Il n’y rien à planifier, je comprends que cela soit difficile à …encaisser, et les surprises sont loin d’être finies…
« Tout est transitoire ici bas » (Sic gloria transit mundi ?)
C’est « tout est précaire » (précaire: obtenu par prière) de Dame Parisot, non?
Par ailleurs -de Parisot à – que vient faire la Dame de Fer ...Thatcher dans votre réponse?
Exceptionnellement, je ne suis pas d’accord avec toi, Cyberpipas.
Certes, j’aime le communisme coté « peuple qui lutte ensemble ». Humaniste un jour, …
MAIS, par contre, il suffirait qu’UN état dans les pays développé se décide à promouvoir les SCOP pour que les trop grandes richesses se cassent la figure naturellement par la concurrence.
Ce serait remettre la valeur travail au premier plan et flinguer direct le « travail de l’argent ».
@yvan
Le communisme n’est pas « le peuple qui lutte ».
Mettre la « valeur travail au 1er plan », c’est illico presto mettre la valeur capital, sans laquelle le travail n’est rien, en position de force.
Le travail est une catégorie de l’économie( l’écononomie c’est l’auto-présupposition, etc…).
Vous pouvez tourner ça dans les sens que vous voulez, le travail ne peut plus être le pivot central de réorganisation sociale = période, ou cycle de luttes- antérieure (voir programme ouvrier, socialisme étatique ou auto-gestionnaire…).
Pars.
Tu fais les mélanges que tu veux. Mais regardes bien la joyeuse crise qui se déroule sous TES yeux.
Crise provoquée par des valeurs de droite. C’est tout.
Vous vous égarez totalement, il est grand temps de remettre de l’ordre dans votre esprit, monsieur.
Les crises sont des phénomènes propres à certains modes de production, ici, devant nos yeux (encore faut-il comprendre ce que l’on voit, parce que c’est difficile), c’est une crise capitaliste, M. Jorion ne vous l’a pas dit ? Ce n’est pas les valeurs (kès aquo ?) de la droite ou du centre-gauche ou de quoi que ce soit de cet ordre (ou sphère) qui provoquent quoi que ce soit : c’est la loi du système qui provoque cela.
Moi je remue cela, vous c’est les méninges qu’il faudrait remuer, sauf votre respect.
Bon, si j’ai bien compris , les agences enlèvent un A on devient AA+ ?Les intérêts des emprunts d’état du pays montent , le pays va voir sa dette augmenter , donc l’agence de notation va enlever le + etc etc .Après il y a le B le C ,Quand on va arriver au D, on va être dans un état
ABCD = Les quatre postures de Jean-Maxence Granier 😉
A l’instant , le nom de Paul Jorion est cité sur inter,
Les spécialistes répondent comme ils ont appris, mais les auditeurs commencent à être résistants à ces systèmes immunitaires, défenseurs du « cadre ».
Ceci dit, en temps de parole, c’est juste un petit éclair dans un torrent d’eau tiède.
Yes, entendu aussi, je confirme !
Comme dit F. Lordon, la ‘dialectique du cadre’ est en fait un ‘triangle’…
http://www.dailymotion.com/video/xlw6cx_frederic-lordon-fete-de-l-humanite-france-inter-16-septembre-2011_news
Bonne écoute !
Une cause ? La faillite de MFG va créer de sacrés remous !
Excellent article à lire ici : http://www.wikistrike.com/article-le-futur-super-etat-europeen-que-l-allemagne-envisage-de-faire-gober-au-reste-de-l-europe-89424617.html