Billet invité
En s’étendant hier à la France, la Belgique et même l’Autriche, la crise obligataire est à un tournant. L’attention portée aux taux et aux spreads italiens et espagnols – les deux prochains pays désignés pour affronter la tempête – n’est plus exclusive.
La nécessité d’une intervention urgente et déterminée de la BCE est de plus en plus soulignée comme seule possibilité afin d’enrayer la généralisation qui se profile, les montages financiers renforçant le FESF envisagés déjà dépassés sans même avoir vu le jour. Le cœur de la zone euro est attaqué.
En y mettant les formes, François Baroin vient de rappeler que cette question était toujours sur la table, bien qu’ayant été déclarée par les Allemands comme ne l’étant plus, afin de couper court à cette éventualité. « Nous sommes favorables à une intervention de toutes les institutions européennes, y compris la BCE, afin d’apporter la meilleure réponse à la crise » a-t-il a contrario déclaré, éclairant rétrospectivement celle de Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, qui venait de manifester avec rigorisme sa conviction réitérée que c’était aux gouvernements d’agir, et non pas à la BCE.
Trouver une formule qui permettrait une telle intervention à la faveur de la révision des Traités européens – en contrepartie d’un renforcement musclé des dispositions permettant de contrôler les déficits, et de sanctions en cas de dérapage – est activement recherché. Désormais unique, cette porte de sortie est toutefois très étroite.
En attendant, et afin d’obtenir un répit indispensable, l’espoir que les nouvelles équipes gouvernementales italienne et grecque parviennent à maîtriser la situation relève d’un véritable acte de foi. Tant en raison des difficultés annoncées – et déjà rencontrées en Grèce – qui attendent des premiers ministres technocrates dans un environnement politique dans les deux cas plein de chausses-trappes, que de contextes économiques et financiers qui réclament des efforts budgétaires de plus en plus importants au fur et à mesure que le temps passe. On ne rattrape pas le temps perdu. Pour ne donner qu’un chiffre, l’activité économique grecque a connu une chute de 5,5% au troisième trimestre de cette année.
Pendant ce temps-là, les autorités de Bruxelles se perdent dans une affaire ridicule et subalterne à propos des agences de notation, avec le projet mort-né de leur interdire de noter les pays connaissant une crise aiguë. Une telle mesure, qui mettrait de toute évidence de l’huile sur le feu, reflète bien la situation dans laquelle se trouvent leurs auteurs, pris entre le désarroi, l’impuissance et la nécessité de paraître dominer les exigences d’une situation qui leur échappe des mains.
Reprenant son bâton de pèlerin qui l’amène dans l’immédiat à Athènes avant de le diriger vers Francfort, Charles Dallara, le directeur général de l’Institute of International Finance a entamé les préludes des négociations à propos de la deuxième décote de la dette grecque. Ce qui a amené le Bafin, le régulateur allemand des banques et services financiers, à s’inquiéter des conséquences non estimables d’un déclenchement des CDS en cas de défaut d’un pays. Ne disposant que d’informations partielles en provenance des banques ou de la chambre de compensation américaine DTCC, les responsables du contrôle prudentiel des banques sont démunis. L’EBA, l’autorité bancaire européenne, a parallèlement envoyé un questionnaire aux banques, afin de tenter de collecter l’information, mais cela ne concernera que ses ouailles européennes. C’est devant le mur qu’ils prennent conscience de l’obstacle.
Même si tout sera fait pour éviter que le comité spécial en charge de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) déclare leur activation (y siègent les représentants des mégabanques qui sont les principales actrices sur ce marché), cette éventualité reste toujours possible et met le doigt sur un puissant facteur caché de déstabilisation des banques, qui ne peut être estimé et encore moins combattu. Quand les Etats boivent, les banques trinquent.
En déclarant que l’Europe vivait « une crise systémique », José Manuel Barroso a ce matin lâché le mot qu’il ne fallait pas, appelant en le nommant le malin, ce grand dispensateur d’enchaînements mystérieux que l’on ne sait pas endiguer… Il n’y aura plus que le Tout puissant – la BCE – pour le faire rentrer.
124 réponses à “L’actualité de la crise : HORS DE LA BCE, POINT DE SALUT ! par François Leclerc”
Un bon coup d’encensoir sur le coin de la tête du malin … on verra si il le restera longtemps.
Sauf qu’ici une politique monétaire vigoureuse ne sert à rien, sauf à gagné du temps.
Ceci s’explique entre autre par le fait que ces politiques monétaires se retrouve pour leurs intégralités captées par les milieux financiers. Laissant du coup l’économie réel dans le même état de carence avancé.
Pour que ces politiques puissent porté leurs fruits, il faudrait déjà recréer un cycle de circulation monétaire descendant. Arrivé à combattre les phénomènes de dumping sociale/fiscal, cassé un certains nombres d’outils spéculatifs nuisibles.
Mais là c’est un combat de plus grande envergure. (même si celui ci n’est clairement pas gagné…)
C’est vrai, d’ailleurs, meme avec des taux pratiquement a zero et des trillions de Quantitative easing, la velocite du Dollar baisse:
http://research.stlouisfed.org/publications/mt/page12.pdf
L’Euro, je n’ai pas trouve.
N’est-ce pas cela, la fameuse trappe à liquidités ?
Faut-il que les murailles s’effondrent pour que les équipes technocratiques qui travaillent hors sol réalisent enfin que le sort de la zone euro repose effectivement sur la BCE?Comment ne pas voir qu’avec la fièvre qui s’empare des taux italiens, espagnols, belges et français, l’embrasement est désormais généralisé avec un retour de flamme pourtant prévisible? Le cri d’alarme que vient de tirer Thomas Mayer, chef économiste de la Deutsche Bank, est pourtant clair, qui déclare: « Quand les taux d’emprunt sur les marchés continueront à monter à 5%, 6%,7% puis 8%, alors M. Monti échouera à mener les réformes> ». Il ne sera pas le seul. Les incantations et voeux pieux pour limiter constitutionnellement les dérapages des déficits structurels à coup de « règles d’or », comme vient de le faire l’Autriche, afin de « rassurer » investisseurs et agences de notation relèvent des fumigations pour enrayer une septicémie.Le « pare-feu » qu’est censé constituer le Fonds européen de stabilité financière qui doit prochainement entrer en service est déjà en train de fumer dangereusement. Ne peut-on pas imaginer que les réticences allemandes qui finiront par être renversées de facto par la progression de l’incendie puissent dès à présent cesser ? Le soutien massif et immédiat de la BCE est nécessaire. Entre la fascination du feu et celle du vide…il serait temps que des prétendants sans stature présidentielle, plus préoccupés d’un troc de centrales nucléaires contre des circonscriptions, voire de la chasse aux fraudeurs aux prestations sociales, laissent enfin la place à quelqu’un prêt à éliminer les obstacles juridiques et constitutionnels qui empêchent d’éteindre l’incendie. Au moment où le think tank EuropaNova qui milite pour une réponse institutionnelle et la mise en place d’un véritable gouvernement économique de la zone euro propose un pacte présidentiel pour l’Europe (Guillaume Klossa, Jean-François Jamet, « Europe, la dernière chance? » Armand Colin, novembre 2011), je suis prêt à repenser radicalement le système politique, institutionnel, économique et financier de l’Union. Un débat s’impose immédiatement aussi bien en France qu’en Europe pour mettre en place et prendre en main, sans les voir confisquées, les perspectives du Groupe Spinelli.
http://www.spinelligroup.eu/La perspective de l’élection présidentielle en France ne saurait faire l’impasse sur la mise en place d’une assemblée constituante européenne dans laquelle les citoyens européens seraient acteurs, au sein d’institutions désormais intelligibles.
Citation de Renaud:
« …laissent enfin la place à quelqu’un prêt à éliminer les obstacles… »
On voit cela de suite après la révolution dont on a besoin si vous le voulez bien ! Et ne pensez pas que les bourgeois se laisseront faire aisément ! Vous pouvez relire l’Histoire et regarder aussi ce qui se passe un peu partout en ce moment.
Papillon
@ Papillon
Merci pour votre observation.
Vous aurez compris que je parle de moi lorsque j’évoque la nécessité de céder la place à quelqu’un prêt à éliminer les obstacles. Sachant parfaitement que lesdits obstacles ne se laisseront pas faire, ma détermination n’en est que plus affirmée.
Si j’ajoute à cela le fait que le pli que prennent les évènements qui s’accélèrent est de nature à balayer les quelques velléités de résistance de tous ceux qui tentent de maintenir un cap économique et financier erroné en se servant d’un compas déréglé, il suffit d’attendre encore un tout petit peu pour donner un léger coup de pouce à l’Histoire.
Les excellentes analyses, contributions et commentaires que nous offrent MM. Leclerc, Sarton du Jonchay, Jorion, constituent à eux seuls une puissance de feu formidable et un arsenal de munitions intellectuelles inépuisable. Puissent leurs auteurs trouver ici dans mes propos l’expression de ma gratitude.
Ci-après, à la question que lui pose FL, (je cite: « Monsieur Leclerc, si la BCE fait son travail comme n’importe quelle banque centrale émettrice et garante d’une monnaie doit le faire dans la situation ou nous sommes, l’Allemagne devra manger son chapeau et accepter une dévaluation. Ai-je bien compris? »), Julien Alexandre lui répond positivement.
Avec d’autant plus de pertinence que faute d’une dévaluation immédiate, c’est l’autre branche de l’alternative – savoir le défaut – qui entrera en scène sans attendre, ce qu’elle fait déjà.
« …la machine de destruction s’étant mise en branle et les moyens de l’arrêter, inexistants, la zone euro s’étant privée délibérément des soupapes de sûreté que sont d’une part la dévaluation et la réévaluation de la devise et, d’autre part, le défaut et la restructuration de la dette ». La messe est dite.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=30752
Cordialement,
Renaud Bouchard
Le soutien de la BCE ne servira à RIEN. Cela n’a servi à rien aux USA, dont la monnaie est pourtant monnaie de réserve, et cela sera parfaitement inutile ici aussi. C’est simplement acheter du temps, rien de plus, avant que tout ne s’effondre. A moins que vous n’envisagiez qu’elle puisse prêter directement aux Etats? Vous pensez sérieusement qu’une dévaluation suffirait??
Par ailleurs, on ne voit pas bien ce qu’une constituante européenne viendrait changer à la donne. Dans un premier temps vous admettez qu’allemands et français n’ont pas du tout les mêmes intérêts à court/moyen terme, ni la même manière de voir les choses, et dans un second temps vous voudriez qu’ils fassent partie de la même entité politique? Et on ne parle que de ces deux Etats! Partout en Europe les régionalismes sont de plus en plus virulents, le morcellement pour ainsi dire « palpable », et vous voudriez envelopper cette poudrière dans un ensemble politique plus vaste, dépourvu de toute assise historique? Seriously?
« je suis prêt à repenser radicalement le système politique, institutionnel, économique et financier de l’Union ».
Merci mais on se passera très bien de votre « expertise ». Il ne s’agit pas de changer la nature des joueurs (Etat Nation d’Europe/ Etats-Unis d’Europe), mais de changer les règles du jeu. Revenez avec de vrais changements, et pas seulement avec cette dérisoire modification des statuts de la BCE, et vous serez peut-être entendu. Disons que vous avez fait suffisamment de dégâts. Espérons que l’Histoire soit indulgente à votre égard, mais je crains qu’il ne soit déjà également trop tard pour ça.
Bonne journée.
@ Antoine Y : Merci de rappeler cela —>
« Dans un premier temps vous admettez qu’allemands et français n’ont pas du tout les mêmes intérêts à court/moyen terme, ni la même manière de voir les choses, et dans un second temps vous voudriez qu’ils fassent partie de la même entité politique? Et on ne parle que de ces deux Etats! Partout en Europe les régionalismes sont de plus en plus virulents, le morcellement pour ainsi dire « palpable », et vous voudriez envelopper cette poudrière dans un ensemble politique plus vaste, dépourvu de toute assise historique? Seriously? »
—> 1/ De la diversité nait la richesse… quelquesoit l’echelle prise en considération , que ce soit dans votre observation ,au niveau des 2 états cités, mais surtout au niveau des régions.
—> 2/ à partir de n°1, vous mettez en exergue un des préalables indispensables, qui ne doit quitter ceux qui veulent attaquer, combattre, poursuivre et/ou entrer en guerre contre le SYSTEME !
@ Antoine Y
Je reviens avec de vrais changements.
La lecture de l’article qui suit
http://www.mediapart.fr/article/offert/1f6669effb97e0b0a9e668f6ce4d2dc7
devrait vous convaincre de l’absolue nécessité de passer à la paille de fer les institutions et de neutraliser les hommes qui font main basse sur la richesse des Nations en général et la nôtre en particulier, toutes générations confondues.
La constituante européenne est l’un des moyens de repenser et mettre à bas un système qui tourne fou, déconnecté des populations dont il prétend gérer la vie présente et future.
Bien à vous,
Renaud Bouchard
Bonjour à tous,
Il faut noter que, dans les choix de la BCE comme dans celui de la rigueur comme paradigme de sortie de crise, les citoyens européens n’ont jamais été sollicités… Comme le rappelle cet article :
Décidément, « il y a des limites désirables à l’extension de la démocratie politique »
Bien à tous,
Marc
@ Renaud Bouchard
Vous « revenez » dites-vous ?
Où étiez-vous donc notre bon maître pendant que le Peuple passe au rouleau compresseur
malgré la faillite avérée de l’Europe de Bruxelles, les fédéralistes les plus obtus, les plus fanatiques réclament davantage de fédéralisme budgétaire à savoir aucun Français , aucun Autrichien etc.. n’a rien à dire sur le budget préparé par les technocrates anonymes de Bruxelles!!!Le vote du budget et le consentement à l’impot font partie de la démocratie, me semble t-il
« le soutien massif et immediat de la BCE… » et pourquoi? c’est un puit sans fond !
[…] HORS DE LA BCE, POINT DE SALUT ! par François Leclerc […]
Crise de l’euro: la fin de la France ?
http://www.chevenement.fr/Crise-de-l-euro-la-fin-de-la-France_a1267.html
Chevènement: « la France, ayant abandonné sa base productive, deviendrait un parc d’attractions à l’extrémité du continent eurasiatique, où viendraient se reposer des guerriers économiques fatigués, allemands, chinois, japonais, américains, etc. » C’est la victoire de Michel Houellebecq ( La Carte et le Territoire ) 😉
Sauf que je ne vois pas comment concrètement fonctionnerait l’ECU
Peut être ce document vous aidera :
http://phylog.perso.neuf.fr/sme.html
Il me semble que les Allemands ne veulent pas non plus revenir à cette …euh…vieille vache (Kuh) !
Avec un « e » à la fin: die Kuhe.
Respect pour l’orthographe allemande.
Kuhe, bitte !
Désolé Charles A.: die Kuh (la vache) – Die Kühe, cela doit être le pluriel.
@ Bruno
Exact.Merci pour la correction de l’inattention.
Kuh Kuh !
En Néerlandais, een koe [kou], pluriel koeien [kouillenne] : ça fait rire les Çéfrans, on se demande pourquoi… 😀
là je ne suis certainement pas hors sujet !
cows & cows & cows
http://www.youtube.com/watch?v=FavUpD_IjVY&feature=player_embedded
même sans crise de l’euro, c’était mal barré…
renégocier les traités donc. en gros il conditionne l’industrie française au « bon vouloir » socialiste et surtout allemand. il sait pourtant que nous sommes dans un espace économique qui consacre la concurrence économique et des systèmes sociaux, résultat du consensus politique européen, et signé entre autre par le ps auquel il fait du pied.
un peu bizarre la stratégie…
Les tensions sur les taux des pays de la zone euro sont aussi du fait d’investisseurs classiques, type fonds de pension retraite du fin fond des US, qui n’ont rien à voir avec l’idée que l’on se fait « des marchés », qui ne comprennent pas grand chose à la situation et qui arbitrent simplement leurs positions vers l’Allemagne.
Pour les banques et les sociétés d’assurance, comme l’avait bien expliqué Trichet, le défaut effectif d’une bonne partie de la dette Grecque a créé un précédent dont on commence à mesurer les conséquences. Les établissements financiers commencent gentiment à nettoyer leurs bilans et ce n’est certainement pas fini puisque l’on ne leur laisse pas le choix. Cette situation devrait plutôt faire naitre des idées sur le « comment financer notre activité économique autrement qu’en passant par des institutions privées que l’on ne maitrise pas et dont le seul objectif reste de faire du profit ».
Comme dirait Lordon, cette question est trop sérieuse pour qu’on la laisse entre des mains des banquiers.
Les gouvernements « techniques » qui se mettent en place auront l’énorme avantage de pouvoir prendre des décisions certainement impopulaires mais structurellement indispensables sans les arrières pensées purement politiciennes qui nous ont mené inéluctablement dans cette impasse. Le niveau de la dette publique actuelle étant le résultat direct de cette incapacité à nous faire diminuer un niveau de vie qui aurait dû accompagner la baisse de la croissance. Hausse des recettes et baisse des dépenses. On a fait exactement l’inverse, on a baissé nos recettes avec une politique fiscale avantageuse et on a maintenu un niveau de dépenses publiques digne d’un état providence riche alors que le notre est surtout riche de dette. Dès lors que les dirigeants de nos sociétés sont menacés vis à vis de ce taux de croissance, il est tentant pour eux de procéder à de la stimulation économique, via de l’endettement, afin de répondre à la menace.
Pour le reste on oublie l’essentiel : les entreprises ! On vient à nouveau de faire supporter du social par le système productif avec cette histoire de 4em jour de carence, tous ça pour faire passer la pilule aux fonctionnaires sur leur premier jour de carence. Quelle folie !
On est incapable d’expliquer aux gens qu’un fonctionnement social et un état fort ne peuvent exister sans croissance économique et que la croissance économique ne peut exister sans un tissu d’entreprises performantes. Résultat des courses, on assomme les entreprises de charges et on perd notre industrie par manque de compétitivité avec pour conséquence un taux de chômage de long terme insupportable non seulement pour ceux qui y sont mais aussi pour la collectivité qui en supporte le coût.
Le jour ou nous n’aurons plus d’entreprise en France l’illusion de remboursement de nos dettes disparaîtra et nous perdrons tous nos acquis sociaux, mais peut être est-ce déjà trop tard.
Aux US , où est née » ze » crise number one , les représentants non pas de commerce mais politiques , à quelque niveau que ce soit , sont d’abord payés par les entreprises ou Wall street pour accéder aux manettes ; résultat des courses comme vous dites ?
Euhhhh,
La dette publique est quand même constituée pour la majeure partie d’intérêts : il ne reste plus qu’à capitaliser les intérêts et payer un intérêt dessus : nous serons alors tout à fait à genoux CQFD
Qui touche ces intérêts payés par le contribuables et n’ayant aucun service public pour contrepartie ???
Et puis les entreprises qui ne peuvent plus exporter à cause des problèmes de monnaies et plus produire à cause des milliers de textes et de paperasse à traiter quotidiennement, c’est sûr que ça n’aide pas les entrepreneurs non multinationales ; en plus les PME (et les con-tribuables) doivent payer plus d’impôts pour compenser les fuites au paradis du grand capital… De quoi démotiver l’entrepreneuriat !
Trop de charge? si on cumules tout ce qu’on doit payer, entre USA et pays européens c’est kif kif, seulement aux USA, ce n’est pas du public mais du prive. Mais la couverture social est payé par les entreprises.
En Chine? peuvent crever, y’a 300 millions de larbins derrière, voire comment les mineurs travaillent, ou plus exactement meurent.
Je ne vois pas l’intérêt d’un repas, d’un toit et rien de plus. Cela s’appelle la misère.
Pour les entreprises, qui réduisent les effectifs, sérieusement, l’orthodoxie sur les actions c’est juste ce foutre de la gueule du monde comme moyen de financement, puisque le marché dont on parle c’est le secondaire, celui sur lequel les entreprises ne touchent rien, mais qui explique aux cadres, 10% c’est pas assez fermé l’usine, le point de distribution, et là PAS ce sont les les cadres en questions qui commencent à sauter.
L’histoire du niveau de taxe en France, c’est comme le calcul du budget par rapport au PIB. à un moment il faudra peut être revenir a un truc simple:
– quel modèle
-quelles rentrées fiscale
quelles sorties
Le PIB et le calcul de ouin ouin taxation par rapports au PIB, ça veut rien dire, comparé le modèle français et le chinois par rapport au PIB, la croissance etc, uniquement avec des pourcentages, c’est un mensonge volontaire: qui veut vivre à la chinoise, sérieusement. Ha si les patrons, qui se disent que faisant partis de l’oligarchie, ils auront d’encore plus grosses voitures.
Le modèle américain? pas beaucoup mieux, rigolo de voir qu’aux USA, des gens en sont à vivre dans les égouts et autres lignes de métro désaffectés, dans des sortes de camping géant de caravane, etc. Sérieux, le modèle américains vaut pas mieux que le chinois.
oui oui
Sauf que la dette est juste l’équivalent de la somme des intérêts que l’état c’est obligé à payer au marche secondaire depuis le réveil vaporeux du 3 janvier 1973.(Tiens, la aussi un banquier aux commandes )
Tout comme si nos dirigeants estimaient que cette dette était illégitime et qu’il n’avait pas a la payer.
Si l’on part du principe que l’agent est un bien public, ça se tien.
En revanche, ce que Je ne comprends pas, c’est pourquoi une omerta règne à ce sujet sur ce blog comme dans tout les médias.
Pourquoi la BCE ne prête-elle pas directement aux états ?
Pour moi c’est simple, ça ferais disparaître immédiatement la crise de la dette qui est bien trop pratique aux plans de privatisation d’un certain 01% ( eau, santé, sécurité, autoroute, éducation, internet, et très bientôt sur les semences..
Dans un monde simple et juste, les représentant des citoyens, créer 3 % à 5% de masse monétaire annuellement, pour l’injecter dans l’économie au travers des hôpitaux, éducation, armée et grand projet. cet argent est attribuer par le parlement au différents postes des dépenses, au gouvernement les finitions des répartitions..
Avec la BCE, actuellement, c’est un peu différent.
l’argent est donné à coup de millions ou milliards aux banques qui de temps en temps annules une ardoise d’un états devenue insolvable ou pour éviter que l’écroulement du système bancaire privée tombe et paralyse l’économie réelle.
Il serais intéressant de connaitre le comptes de la BCE depuis 10 ans, de connaitre la répartition de l’argent créer annuellement et à qui il est attribuer.
Mais ça reste introuvable.
Un schéma simple et récapitulatif des 10 bilans annuels des la BCE, vous n’y penser pas, et puis ça ne vous regarde pas.
Enfin, si quelqu’un avait un document à présenter, je suis preneur.
Par avance, merci.
@ 20100
Bien joué. Je cite le billet de François sur lequel vous venez de déposer ce commentaire :
Plus loin, vous nous dites :
Oui, c’est tellement secret que la BCE publie son bilan tous les ans…
http://www.ecb.int/pub/pdf/annrep/ar2010annualaccounts_fr.pdf
@ Julien Alexandre
Merci Julien pour ta patience et ta réponse.
Pour le doc, je vais m’y pencher dessus mais pour l’instant je n’arrive pas à voir le nombre d’euro émis en circulation ( fiduciaire(ok: Billets en circulation, annexce 8 , 67 176 191 390 euro) plus scripturale ??? ) et si possible, dans quelle poche ils ont été donné ( ça ne semble pas être dans ce document).
Pour moi la création monétaire annuelle devrait revenir au états au prorata de leur puissance ou de leur population, mais je ne comprends pas ou elle passe.
Si tel était le cas, dans quelle mesure faciliterais les budget des états ? 20 % ?
Pour ce qui est du droit des états d’emprunter directement à la BCE, je veux bien lire dans le passage cité, une réponse à ma question, mais je ne dois sans doute, pas tout voir, si ce n’est que le FESF est mort né et ?? que … redonner la création monétaire aux états c’est la solution ??
Il me semble de c’est une mesure à souhaiter pour prendre d’un poing serré le collier de cette finance folle et démesuré et leur explique leur rôle dans l’économie réelle.
Merci à tous pour ce blog, accroché aux faits.
@ Julien Alexandre,
Désolée, un peu hors sujet quoi que:
rappel d’actualité
http://fr.rian.ru/world/20111110/191911441.html
Il manque le mot -Russie- dans les tags.
L’entrée de la Russie dans l’OMC quel impact cela peut-il avoir sur l’Europe dans la conjoncture actuelle ?
En regardant l’atlas, ce pays s’étire entre Chine et Europe, une belle perspective d’avenir ?
Croire encore à la « compétitivité » des entreprises comme solution est le fait d’un entêtement douteux.
Ainsi il suffirait de baisser les charges de ces entreprises? jusqu’à quel point? devons nous nous placer au niveau salarial de la chine pour rester « compétitif »? devons nous adopter leur niveau de protection sociale?
Dans les épisodes escathologiques, le « malin » s’appelle « Antéchrist ». Monsieur Barrosé devrait le savoir.
François
« ..tout sera fait pour éviter que le comité spécial en charge de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) déclare leur activation (y siègent les représentants des mégabanques qui sont les principales actrices sur ce marché) »
Donc, on peut penser que tous ceux qui ont pris des CDS sur certains produits plus ou moins osés, risquent de ne jamais voir ces CDS activés puisque l’institution (« internationale » mais surtout US) qui doit décider de leur activation, dominée par les mégabanques, s’abstiendra de faire tout ce qui pourrait faire du tort à ses mégaprotecteurs…
Finalement, il n’y a pas que les peuples qui se font enpapaouter par le sommet de la finance internationale (ce n’est plus le 1% mais le 0,01% qui tire (ou plutôt croque) les marrons hors du feu…)
Les banques européennes se font aussi enpapaouter :
« Dans le cas de la crise grecque on est maintenant dans le cas inverse. Les banques américaines , et notamment Goldman sont net vendeurs de CDS et n’ont donc pas intérêt à ce que ces CDS soient déclenchés, car cela aurait des conséquences en chaine pour eux.
Or on sait justement que ce déclenchement de CDS a été évité jusqu’à présent.
Donc pour revenir à la question de « qui mène le jeu ? », on pourrait répondre, que jusqu’à présent l’essentiel des intérêts des banques vendeuses de CDS de pays souverain (comme Goldman) a été préservé. Cela s’est fait en partie au détriment des banques européennes qui détiennent des obligations d’états européens et qui n’ont pas pu recevoir les paiements de CDS. »
http://alex-kerala.blogspot.com/2011/11/une-nouvelle-reflexion-concernant-la.html
En clair : l’activation des CDS déclenche la mort de Wall Street.
C’est exact.
Et l’idée selon laquelle le Finance serait complètement déterritorialisée est tout simplement fausse. Il est évident que la Finance US et les intérêts étatsuniens se soutiennent mutuellement, quoique d’une manière quelque peu « anarchique ». Les financiers chinois ne sont pas « indépendants » du pouvoir central non plus. Etc etc. Qu’on nous rappelle également la fonction des proches conseillers du président français en matière économique et financière…
Certes, le trader est un mercenaire, et on ne lui demande que de ramener du cash. Mais le trader n’est pas l’ultima ratio de du système financier!
La main plus ou moins visible des puissances accompagne toutes les décisions stratégiques importantes. On préfère toujours que le feu prenne chez le voisin plutôt que chez soi. Cela vaut des manipulations du cours de l’or comme de la médiatisation de la crise de la dette européenne, en passant par les « conditions » associées aux prêts consentis, et au cours des monnaies.
Je me demande si cette histoire de CDS qui ne se déclenchent pas ne va pas se terminer devant les cours de justice. Inutile de dire qu’en l’espèce le juge tranchera certainement en équité…
@ tous
Quand on prend un feuilleton en marche …faut relire les épisodes précédents…..
Pour les CDS , ….les nombreux « éditoriaux » précédents!
Ente autre commentaire : « IRREDUCTIBLE RISQUE SYSTEMIQUE » , bibi , 12 nov-23:35
Bien sûr que le non déclenchement de CDS est la justification de la mise en servage de la Grèce et des suivants, qui vont rester sous contrôle de la finance étatsunienne. C’est une sorte de course contre la montre dont la première victime sera la démocratie et pour qui la liberté est un dommage collatéral.
Quant aux jugements en équité… C’est une longue histoire qui n’est pas hollywoodienne !
La mondialisation de la protestation.
Joseph E. Stiglitz
http://www.project-syndicate.org/commentary/stiglitz144/French
Je serais peut-être bien terre-à-terre: mais j’ai bien l’impression que l’une des grandes questions de court terme, est de savoir jusqu’où l’Allemagne veut bien être financièrement solidaire du m…ier de l’Euro.
La question est donc essentiellement politique: loin de moi l’idée de diaboliser ce pays.
Solidaire ????
– penchons plutôt pour ceci : GB est jeté en pature . Elle est l’objet d’un complot, pardon … d’un arrangement entre « amis »de circonstance… Parmi eux , certains en Allemagne .Mais egalement d’autres aux USA, les monarchies du golfe et leurs leaders; enfin les » nouveaux affiliés » transnationaux et nationalistes afffirmés.
La City est dépecée, chacun repartant avec son morceau….
– Nous allons pouvoir constater jusqu’ou va la solidarité …. C’est déjà visible depuis quelques mois …. mais le grand déballage, « la grande braderie », c’est par ici –6>
C’est de même nature, ce phénomène en GB, que lors de la Crise de 29, les USA qui rapatriaient une bonne partie de leurs investissements en Allemagne?
Avec les conséquences que l’on connaît…
C’est presque l’inverse : jusqu’à quand les autres pays de la zone euro vont-ils accepter de financer l’Allemagne ?
Dans un certain sens, vous avez raison: l’Allemagne n’aurait jamais dû rentrer dans l’Euro…
Ou bien l’Allemagne sort en premier (disons par le haut), suivie de l’Autriche, des Pays-Bas…
Ou bien c’est la Grèce, suivie de l’Espagne (disons par le bas), du Portugal, de l’Irlande, de l’Italie.. , qui sort en premier.
L’Allemagne n’a tout simplement pas les moyens de payer!! Ce n’est pas vraiment une question de volonté politque. Mais de pragmatisme.
Je voudrais compléter en vous invitant à méditer les chiffres cités dans ce lien :
http://euro-crise.over-blog.com/article-le-commerce-exterieur-allemand-en-2010-la-zone-euro-represente-55-de-l-excedent-commercial-et-l-europe-80-71076111.html
Si l’Allemagne (suivie des Pays-Bas, de l’Autriche, etc.) sortait de l’euro, que deviendrait son excédent commercial ?
Ah oui, il y a aussi ce problème si souvent oublié :
http://www.lagazettedeberlin.de/index.php?id=6661
L’effondrement final s’approche vu l’entêtement et l’aveuglement des banquiers prussiens. Baroin et Barroso découvrent peu à peu l’ampleur des problèmes. Comme quoi il ne faut jamais désespérer même s’il est trop tard. Nous allons être bientôt plongés dans l’inconnu. Un subtil mélange de crainte et d’espoir. Même si notre situation ressemble foutrement à celle de l’Amérique latine qui subissait la stratégie des chocs. Je vais devoir relire Naomi Klein pour connaitre une fin. Nous ne passerons probablement pas Noël. Peugeot paufine son plan de désindustrialisation avec la complicité de Judas Besson… Joe Dalton nous désigne de nouvelles cibles, de nouveaux voleurs… Les faux malades, les RSAistes bref toujours les pauvres… Joe n’aime pas les pauvres. Mon pays va mal, mon pays va mal…Va falloir que je réécoute Tiken jah Fakoli…
https://www.youtube.com/watch?v=iEC-8005oXM
La finance se nourrit de variations, de différentiels, de « spreads ». Supprimez-les, et vous la tuez. Le site de Bloomberg écrit en grand la variation des taux, et en petit leur cours, en rouge si ça descend, en vert si ça monte, mais le plus et le moins sont conventionnels et interchangeables, bien sûr. De toute façon, la finance se nourrit dans les deux cas.
Si l’UE était union, elle unifierait les conditions nationales relevant de la problématique monétaire, au moins dans la zone euro à monnaie unique. Dans ce cas, il n’y aurait de cours, de taux et de spread que pour la zone euro dans son ensemble par rapport aux autres acteurs mondiaux.
Ça n’a pas été fait ni lors de la création de la zone, ni depuis, et si certains à Bruxelles aimeraient le réaliser au canon à la faveur de la crise, ils ne semblent pas en position de force, vu la puissance des sauve-qui-peut nationaux, qui s’inscrivent jusque dans la constitution en Allemagne, et privés, qui inspirent étroitement la politique de grands pays, comme BNP en France.
L’ensemble dessine une accumulation explosive de forces en constant développement, auquel ne s’adresse aucun plan de mesures. L’échec du dernier putsch est déjà patent, écrivez-vous.
On ne voit pas d’autre sortie que la déflagration.
Comme le dit l’homme de la rue, « ça va péter ».
Le myope ne voit l’obstacle que sur le point de le percuter.
Bon, si les magouilles poilitiennes sont presque finies, maintenant que le pouvoir est dans les
mains de gens non-elus qui se sont designes eux-meme ou leurs copains, on va pouvoir faire comme
oblabla et lancer la planche a billets …………….
La classe politique essaye de se dédouaner de sa lourde résponsabilité (du passé et d’aujourd’hui) en faisant appel à la BCE, entre autres, mais ce n’est pas le rôle de la BCE de sauver une monnaie ni un système économique; elle a d’ailleurs déjà transgressé certaines règles. Je pense qu’il convient de rappeler la classe politique la dimension et la finalité de ses fonctions; elle a tendance à les oublier quand cela lui paraît opportun. Ou qu’elle fasse place à d’autres acteurs plus compétents.
Mais c’est précisément ce qu’elle fait ! La classe politique est en train de céder définitivement la place à la classe oligarchique
Bien entendu que si c’est à une banque centrale d’intervenir, mais une banque centrale qui ne serait pas coupée du contrôle citoyen, c’est à dire ni aux mains des technocrates, ni à celles exclusives des politiques.
Il reste quand même le cimetière des éléphants, les too big to fail vont mordre la poussière. La tour d’ivoire prend des allures de tour de Pise de jour en jour. La BCE ressemble du plus en plus à un croque mort avec ses faucheurs.
Le problème vient de ce que les décideurs veulent prendre le taureau par les cornes.
Or tout paysan qui se respecte ,sait que de cette manière le taureau ne peut pas être dirigé.
Tout au plus le taureau enverra le présomptueux dans le décor.
On doit poser un anneau dans les naseaux du taureau.Pour pouvoir ensuite le diriger , mais en trois-quart avant et la bride courte, sinon gare à la cabriole.
Dans les futures tribunes où Paul Jorion est invité, il lui est recommandé de mettre les doigts dans le nez de ses détracteurs( pas des tracteurs) récalcitrants.Buzz garanti!
Avec des gants de vétérinaires car les pensées polluantes ne sont pas sans conséquences sur les physiologies de leurs porteurs.
L’humour vaincra!
Signé : le Chevalier Paillard , sans beurre et sans brioche.
Excellent !
Mais un taureau avec des cornes ?
Ah!
Jean Rochefort, qui vient de cosigner un livre « Le Louvre à cheval », parle délicieusement dans l’émission « La librairie francophone » (de 25’30 à 37’06 ), dans ce podacst.
À la minute 28’03, il raconte une histoire de naseaux qui pourrait vous intéresser.
Jean Rochefort est tout à fait à la hauteur – et même plus ! – de nos « économistes » et décideurs.
Il a une certaine connaissance de l’entreprise en tant qu’agent commercial du café Legal. Il sait faire le philosophe et des contrepèteries. Les Américains ont bien eu, voici quelques années, un acteur soliloquant avec un singe comme président. Pourquoi les Français n’auraient-ils pas un paillasse comme Jean Rochefort en chef de l’Etat ?
Monsieur Leclerc, si la BCE fait sont travail comme n’importe quelle banque centrale émettrice et garante d’une monnaie doit le faire dans la situation ou nous sommes, l’Allemagne devra manger son chapeau et accepter une dévaluation.
Ai-je bien compris?
@ FL
Vous avez bien compris.
EADS va pouvoir damer le pion à Boeing .
Encore qu’il doit y avoir plus de dollars que d’euros dans la fabrication d’un Airbus .
Seules solutions envisageables dans l’immédiat : La création des « eurobonds » pour une mutualisation des dettes ou le rachat à l’infini des obligations souveraines suppose une révision des traités beaucoup trop longue à réaliser : L’Allemagne ne le veut pas, ou plutôt ne le peut pas (interdiction constitutionnelle). Le piège se referme, c’est une impasse : c’est le début de la fin de l’Euro tel qu’il existe actuellement. Et plus on reporte cette « inéluctabilité », plus çà coûtera cher à l’Euroland.
Sauf à ignorer les constitutions, les traités, la démocratie…..
Dilemme pour sauver l’Euro : Revenir à l’Euro, monnaie commune ou fédéralisation complète d’un Euroland rétréci ?
Voyons : les traités ont été écrits pour que les gouvernements sachent précisément quels sont les obstacles qu’il leur faudra contourner, en s’asseyant dessus.
nécessité fait loi dit on.
sinon, j’avais cru comprendre que les traités résultaient des négociations entre gouvernements. celui de lisbonne étant un peu à part car il est en gros récapitulatif. Si c’est exact, ils ne se contourneront pas eux même.
Le Droit, ses régles, ses principes : autant d’obstacles à renverser ou contourner pour des gouvernants devenus ANOMIQUES. L’Etat de droit souffre le martyre, en ce moment. Et certains inconscients applaudissent, prisonniers de leur confortable déni de tout ce qui peut aller contre la linéarité extrême de leur existence matérialiste. C’est sûr, tant que le Bancomat crachera des billets de banque, peu importe la couleur de ceux-ci, s’ils permettent à leurs possesseurs de se gaver d’inutile. La démocratie peut attendre. Mon prochain aussi.
« La nécessité d’une intervention urgente et déterminée de la BCE est de plus en plus soulignée comme seule possibilité (…) Désormais unique, cette porte de sortie »
ça sent bon le TINA de Margareth Thatcher: « There Is No Alternative« . Mr Leclerc, je ne vous voyais pas en adepte de Mme Thatcher.
Et le défaut, c’est une autre alternative, qui est de plus en plus évoquée aussi, mais pas ici. Le château de cartes des CDS s’écroulerait aussi-sec, puisque pas moyen de les honorer. Du coup police-menottes-prison pour les responsables, mais chut ! c’est taboo. Non, demandons plutôt à la BCE de sauver tous ces voleurs, c’est plus seyant et on n’a qu’à dire que la finance, c’est compliqué, comme-ça les prolos se tiendront tranquilles. Et ceux qui comprennent et se rebiffent, ben, on les interdit. Voilà, entre gens biens, on finit toujours par s’entendre.
« Police-menottes-prison », ma réplique préférée de Galabru 🙂
En utilisant le bouton ‘Chercher’ situé en haut à droite de cette page vous seriez rapidement tombé sur (au hasard) ceci qui est écrit de la main de notre hôte il a 8 jours:
« …la machine de destruction s’était mise en branle et les moyens de l’arrêter, inexistants, la zone euro s’étant privée délibérément des soupapes de sûreté que sont d’une part la dévaluation et la réévaluation de la devise et, d’autre part, le défaut et la restructuration de la dette »
Je vous recommande de lire le billet dans sa totalité: http://www.pauljorion.com/blog/?p=30752
Combien de milliers de milliards d’euros faudra-t-il imprimer en fait?
@ Zolko
L’audit des dettes conduisant à la répudiation est non seulement évoqué souvent ici,
mais fait l’objet d’une campagne, en France
et déjà dans un nombre croissant de pays européens.
Pour rappel:
http://www.cadtm.org/Collectif-pour-un-audit-citoyen-de
L’inverse est vrai aussi, non ?
Bec en zinc… Archimede aime la Côte d ‘ Azur.
http://www.youtube.com/watch?v=PtKFMdOUACc&feature=youtube_gdata_player
Reportage internet sur la Grèce.
Deux constat :
– les JO ont été une affaire juteuse pour un poignée et pour le coup, c’est une vraie dette qui existe là. Le coût de ce machin, du lourd, du solide, de l’existant, est abyssale.
– Ils sont dans le jus de la « réforme » mondiale jusqu’au coup, le grand choc a eu lieu chez eux, plus rien ne sera comme avant….et pourtant, je retiendrais la phrase d’une citoyenne : « et si la crise était une opportunité ? »……et oui, l’éveil des consciences peut nous mener vers des solutions qu’on n’ose même pas imaginer….
Espoir ?
« les JO ont été une affaire juteuse pour un poignée et pour le coup »
j’ai entendu que surtout des entreprises allemandes… est ce vrai?
à condition d’acter définitivement le défaut grec, pour commencer, cela ouvrirait des perspectives d’un renouveau.
Finissons-en avec l’euro!
En effet, Johannes.
Vivement que nous soyons en dollar européen. Style Yuan.
Quand seras-tu assez intelligent pour oser voir que la stabilité du cours Euro/dollar est uniquement le fait des swaps réactivés.
Au fait, qu’est-ce que le SMT…??
Je n’ai pas bien compris l’inflation…
Contraindre la bête à la niche n’est qu’une douce illusion car la dette est une drôle de bête qui grossit chaque jour et incarcérée fera tout aussi sûrement exploser la niche toute BCE qu’elle soit.
Dutch finance minister Jan Kees de Jager has announced that Holland is prepared for a eurozone break-up.
Will it happen?
DTelegraph
Here’s something to think about: Italy’s new cabinet includes no politicians, one banker, and a defence minister who’s commanded two submarines.
Les CDS ne pourront jamais être déclenché, c’est une arnaque (une de plus), j’en avais l’intuition, vu que depuis l’intensification de la crise en europe le mot même avait disparu de la presse. Hier leap 2020 affirmait que les CDS ne seraient pas enclenchés.
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-59-est-disponible-Crise-systemique-globale-30-000-milliards-USD-d-actifs-fantomes-vont-disparaitre-d-ici-debut_a8138.html
Votre nom ne serait-il pas plutôt « florin » ?
L’intervention de la BCE?
Pourquoi pas, mais il se pourrait que les tergiversations de ces derniers mois ait singulièrement alourdi la note, déjà!
Wall Street Journal
PARIS–BNP Paribas, France’s largest bank by market value, said Wednesday that it plans to cut almost 1,400 jobs, or close to 7% of the staff, at its corporate and investment bank in response to Europe’s deepening sovereign-debt crisis.
7 % lourdés juste pour des miettes grecques et un début de prise de pertes sur l’Italie ? Tudieu, mais à ce rythme et s’il faut les croire, un gadin fatal pour l’actif transalpin plus une bonne rêche des avoirs transpyrénéens et c’est les 18 600 autres vampires bonusiens de BNP de front et back office qui rangent définitivement leurs dossiers, services à coke old fashion et grigris à neuneus dans des grandes boites en carton… Va y avoir du m2 de bureau pas cher à la Défense, à la City, à WS et ailleurs… Faut prévenir la Fondation Abbé Pierre. Pas pour les nouveaux chômeurs, pour les nouveaux m2… 🙂
Ne vous inquiétez pas pour les m2 : les meilleurs (GS) s’occupent de tout, et peut-être aussi d’autres moins bons !
ou alors?
Finissons-en avec ce maudit euro!
Pardon, ne serait ce pas le moment de voter un Traité pour l’union européenne… ou même un mini traité, un tout petit traité… Une idée pour ce cher Barroso.
Le verbe voter commence déjà à me donner de l’urticaire. En plus un traité européen, comme un goût de déjà vu à la mode Monthy Python, le fou rire me gagne. La démocratie au rouleau compresseur, au karcher, tout doit disparaître. La prise de conscience gagne du terrain, mais le jeu n’est pas terminé, rien ne va plus.
Selon des courtiers, la BCE a intensifié mercredi ses rachats de titres italiens et espagnols au lendemain d’une journée noire sur le marché obligataire, au cours de laquelle les primes de risque de la France et de plusieurs autres pays du coeur de la zone euro ont bondi à des niveaux jugés impensables il y a encore quelques jours.
Cette intervention n’a toutefois pas permis de desserrer l’étau autour de la dette française alors que les investisseurs voient l’Europe prendre le chemin périlleux de la récession et restent défiants face à la capacité des dirigeants du continent à prendre des décisions structurelles mettant fin à la crise.
L’écart de rendement entre les dettes française et allemande se rapproche des 200 points de base, un niveau inconnu depuis le début des années 1990.
La porte-parole du gouvernement français, Valérie Pécresse, a jugé cette évolution injustifiée et a réaffirmé que la France tiendrait ses engagements de réduction des déficits, à 4,5% du PIB en 2012, et 3% en 2013, afin de conforter sa note « triple A ».
Elle a ajouté que Paris avait « toute confiance » dans la capacité de la BCE à assurer la stabilité de la monnaie unique. Un message à l’attention des marchés, qui espèrent que l’institution de Francfort, vue comme le seul rempart crédible à l’éclatement de la zone euro, n’hésitera pas, le moment venu, à endosser le rôle de prêteur en dernier ressort des Etats, ce à quoi s’opposent la BCE elle-même et l’Allemagne.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-crise-de-la-zone-euro-frappe-aux-portes-de-la-france-16-11-2011-1396896_240.php
Merkel a pris la décision pour la BCE mais sur une base limitée et après l’eurogroupe du 8 décembre.Forme de chantage.
Encore faut il que le montage tienne jusque la,ce qui reste à prouver.