Le débat Res Publica dans la soirée du 14 novembre.
@Garorock Rebelle à qui ?
*Godot est mort !*
@Garorock Rebelle à qui ?
@Hervey Addiction ! Vous y allez peut-être un peu fort, non ? 😉 En fait, dans un premier temps, je…
Ce photon a une tronche de citron !
par Fock (https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_de_Fock), si on dit qu’il n’y a qu’un et un seul photon, il n’a point de phase, tant…
Oups : lire « Thétis »
« C’est beaucoup plus économique ! On n’a pas besoin de mettre des milliards de dollars » dites-vous à la 3ème…
Pascal Suivez le conseil de Paul : « Mettez des bottes » (de sept lieues) ! C’est à 36 enjambées de chez…
» Le comportement violent, agressif et dangereux de Poutine – non seulement envers l’Ukraine mais aussi envers l’Occident et l’ordre…
» L’assouplissement public de la doctrine nucléaire russe par Poutine , qui permet désormais hypothétiquement à Moscou de détruire un…
@François M C’est effectivement une gesticulation, en espérant que la chorégraphie soit comprise. Il ne semble pas que la logique…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
196 réponses à “LE DÉSORDRE MONÉTAIRE INTERNATIONAL”
Pour justifier ses mesure d’ austérité et sauvegarder l’intérêt des créanciers, le gouvernement mène une campagne de culpabilisation des citoyens. Ce qui lui permet ensuite de s’attaquer aux systèmes de protection sociale, dernière mesure en date un jour de carence supplémentaire pour les congés maladie, et au nom de l’équité introduction de ce jour de carences dans les trois fonctions publiques.
C’est curieux comme l’équité consiste pour la masse de la population à toujours s’aligner vers le bas et pour les classes dominantes à s’aligner vers le haut, je pense aux arguments justifiant l’ augmentation substantielle des émoluments de nos dirigeants qui ont choisi de s’aligner sur leurs collègues des autres pays les mieux payés. Pour le pékin moyen l’objectif final des mesures d’équité est de l’aligner sur le travailleur moyen chinois, tant au niveau rémunération, qu’au niveau couverture sociale.
Nos députés UMP en tête ont refusé de se serrer la ceinture dans un « esprit d’équité » avec le peuple pressuré,
nous on ne nous demande pas notre avis lorsque l’on nous réduit le montant de nos retraites par augmentation du nombre d’annuités, d’âge de départ, et des prestations sociales
http://www.pauljorion.com/blog/?p=31024&editable-comments=256977
J’ai envie de dire ASSEZ, C’EST ASSEZ! >:(
Pendant ce temps là, à gauche, on n’entends que le flap, flap, flap du pédalo sur le lac agité.
Pour le refus de l’équité vis à vis du peuple par les députés voici le lien:
http://www.boursorama.com/forum-cac-40-les-deputes-refusent-de-baisser-de-leur-413503803-1
Merci Paul pour le travail que vous faites.
Hier, après la lecture de votre message, je me suis enfin décidée à contribuer, certes modestement, mais je pense que tout travail mérite salaire, et que vos contributeurs doivent aussi être rémunérés.
Je suis une salariée précaire de 50 ans (pas du tout ménagère), et j’ai vraiment espoir que ce monde change radicalement, que ce système s’effondre enfin et qu’on devienne un peu partageux… et conscients des enjeux sociaux (services publics…) et environnementaux.
Hier, un ami me disait son inquiétude légitime quant aux quelques deniers qu’il avait économisés durant toute sa vie… il craignait que ça parte en fumée…
Pour le plus grand nombre, au 15 du mois, c’est quelques centaines d’euros sur le compte… et pas une grande visibilité sur les mois à venir… Alors, plus grand-chose à perdre !
Je voterai Mélenchon… mais je pense que d’ici les élections il risque de se passer beaucoup de choses (faillites en série, plans de rigueur…), j’espère moi un mouvement social d’ampleur avec occupation des places (pour continuer sur la lancée des manifs contre les retraites, avec un peu plus de lucidité)…
Après la tétanie, la colère !
Et longue vie à ce blog qui nous accompagne…
Ceux qui ont torpillé le mouvement des retraites,
c’est Mélenchon et autres politiciens avides de places en 2012,
en dénonçant la préparation de la grève générale,
et proposant à la place un référendum !
Les anciens ministres de la gauche caviar,
celle qui a privatisé plus que la droiten
ne proposent d’ailleurs pas de sortir du capitalisme, mais de l’aménager.
On sait où cette politique a conduit les autres réformistes
comme Papandréou, Socrates ou Zapatero…
Comme dit Louise M (Michel j’espère, là c’est pas une politicienne!)
il faut reprendre la voie du soulèvement,
étouffé par la gauche de ervice du capital au moment des retraites.
Le moment viendra, avant ou après les élections, dont la fonction
est justment de le détourner.
En attendant, rassemblons, résistons, préparons la révolte.
« LEVEZ-VOUS TOUS, LES GRANDS CHASSEURS D’ÉTOILES… »
@ Monsieur Jorion,
Merci beaucoup pour votre intervention à la Fondation Res Publica, passionnante comme toujours (j’ai senti l’auditoire sortir de sa léthargie quand vous avez pris la parole 😉
Pourriez-vous détailler l’idée de Robert Triffin évoquée lors du colloque ?
Beaucoup des présents hier soir ont trouvé la présentation de Paul claire et solide, et ont trouvé de Boissieu et Lorenzi peu précis et mal à l’aise . Une personne a même conclu, qu’il commençait à comprendre grâce à cette soirée pourquoi les économistes étaient si démunis face à cette crise.
5000 suppressions d’emploi chez PSA dont +2000 en R&D !
L’idée de M. Quatrepoint me parait de bon sens : Une taxe sur le chiffre d’affaires pour l’entreprise qui tire parti du pouvoir d’achat d’un territoire sans y contribuer !
http://www.liberation.fr/politiques/06014340-eva-joly-mouche-henri-guaino
bonjour,
il n’y a pas de différences entre les dts déjà en préparation au fmi et le bancor dont parle mr du Jonchay? un seul ne peut avoir un veto sur la monnaie mondiale, à mon avis.
il en pense quoi chevenement, du principe du bancor?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_de_Boissieu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Quatrepoint
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Hervé_Lorenzi
il leur a dit quoi chevenement sur leur fédéralisme de bazar(marché^^)?
une coalition : On n’aurait jamais du attendre l’annonce de nixon pour remédier au problème, le « déficit sans pleurs » étant notoire, mais pour citer de gaulle, « les colonisés ne veulent pas s’émanciper du colonisateur » (de mémoire. l’europe n’étant souvent qu’un mot, il ne faisait que proposer une hégémonie contre une autre.).
aujourd’hui les distributions de puissances ont changées : il y a déjà pas mal de gouvernements qui pensent cela (mais peut être ont ils des visions différentes du statut du fmi ou des dts). La position des pays européens peut peut être faire la bascule (sauf peut être en cas d’unanimité nécessaire : le bouclier anti missile et les bases américaines font bien des obligés, sans compter les lobbys.). L’allemagne, l’angleterre et la france pour commencer puis le japon, pour soutenir les bric.
Mais je crois que c’est assez optimiste : au fmi, à l’onu au conseil de sécurité à l’otan, les EU possèdent un veto ; il faudrait un front diplomatique solide et sur le moyen terme, avec entre autre les pays exportateurs de matières premières à convaincre ; se pose de plus le problème du « gendarme du monde » (qui le financera alors, ou qui le sera?) ; si individuellement les décisions des pays d’europe semblent assez libres, dans les faits collectivement, l’UE s’est très rarement opposée aux EU et les a très souvent soutenus (le co-symptôme étant que l’UE est subordonnée à l’OTAN (cf tfue)), quelque soit la politique (cf les tortures délocalisées).
Deux sorties possibles selon la bonne volonté américaine, voire de la gravité de la situation (restriction du budget du « gendarme » et injonction à plus de financements par les partenaires (en même temps que geithner demandait une relance de la bce) : création d’une nouvelle instance (les EU dehors au début) ; élargissement des veto (avec acceptation de passer au dts par les EU).
P.S. : pour les marchés qui s’auto détruisent, j’ai plutôt l’impression que dans leur optique, un vrai fédéralisme est nécessaire : a priori le capital est pour et l’union bancale européenne leur permet de pousser dans un sens. La grèce serait donc peut être sensée être capable de rembourser, au pire un gambit.
Je voudrais savoir d’où Paul Jorion tient que les chinois seraient d’accord avec une chambre de compensation et une monnaie type bancor ?? Y-t-il eu une déclaration du gouvernement en ce sens ?
Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la banque centrale chinoise, s’exprime dans ce sens depuis au moins 2009 : http://www.bis.org/review/r090402c.pdf
merci, je regarde.
C’est bien ce que dit Zhou Xiaochuan dans le texte mis en référence.
Compte tenu que nous ne pourrons jamais concurrencer les coûts de production chinois (ou autre émergeant) je ne vois que deux solutions – soit le retour du protectionnisme
– soit la chambre de compensation imaginée par Keynes
Absolument. Le texte date de 2009, et nous en avons parlé à de nombreuses reprises depuis. Le dilemme tel que vous le posez est la raison pour laquelle nous poussons collectivement sur le blog pour la solution de la compensation multilatérale.
On aimerait bien avoir à arbitrer entre ces deux options , lors du vote d’Avril 2012 .
Ou même avant si Sarkozy avait la décence de démissionner .
@Julien
Oui, mais il s’agit pour le moment d’un discours, à mettre en regard des pratiques de la Chine, qui sont pour le moment très protectionnistes dans les faits.
Peut être la solution « Bancor » serait-elle techniquement plus élégante que des mesures dites protectionnistes (je n’ai pas la capacité d’en juger au fond). Mais pour la mettre en oeuvre, il faudrait donc une enceinte du type ONU financière, d’où sortirait un consensus général du type « Habemus Bancoram ». Je me demande quel degré de gravité généralisée de la crise il faudrait pour en arriver là.
En attendant, les thèses protectionnistes qui commencent à apparaître, aussi grossières soient-elles sur le plan conceptuel, ont le mérite de tracer un chemin qui paraît réaliste.
Hier soir, à la fondation Res Publica, j’étais assis juste derrière Jean Pierre Chevènement et Edith Cresson. Cette dernière, lors de l’intervention de Paul a pris énormément de notes . Lorsque Paul s’est arrêté, elle s’est tournée vers Jean Pierre Chevènement en lui disant » Vraiment très intéressant cet intervenant. Qui est ce? »
Très bonne nouvelle !!
Tout le problème est que les idées défendues dans ce blog (proches de celles que je défend dans le mien) diffusent au delà d’un cercle restreint de gens d’accord entre eux.
Merci à Paul si sa notoriété permet cela.
Cresson, qui est-ce ?
Edith Cresson
C’est une ancienne premiere ministre francaise qui se traine une bonne serie de casseroles.
Et pas des moindres. écartées de la politique francaise et envoyée au goulag de bruxelles elle fera a nouveau parler d’elle et sera éjectée.
Bref, un representant fidele de la classe politique francaise.
Edith CRESSON
Cela résume le niveau de culture économique de nos zélites politiques. Ca fait peur. Pas étonnant qu’ils se soient fait papaendrouter par des pingouins de goldman sachs.
Yep, step. Notons que Chevènement a cité Stiegler dans un article de Marianne, il y a quelques mois.
« La réactivation du modèle républicain implique que la société se déprenne du modèle consumériste pour se réapproprier le sens de la durée. Ce mouvement est engagé. Milan Kundera avait écrit, il y a plusieurs années déjà, un éloge de la lenteur. De plus en plus nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, ne veulent plus d’un système qui, même à un très haut niveau, les prolétarise : ils ne savent plus ce qu’ils font. Le sens de leur vie leur échappe. Le philosophe français Bernard Stiegler avance une définition englobante : « Le prolétaire est celui qui sert un système dont il n’a pas le savoir. »
(dans toutsurlachine blogspot)
« le niveau de culture économique de nos zélites politiques. »
Quand il ont commencé leur carrière politique les choses étaient simples:
– pour la droite il y avait des patrons si raisonnables et avisés qu’ils ont toujours raison face à des ouvriers plutôt paresseux et jamais satisfaits
– pour la gauche des patrons avides et méprisants exploitants des travailleurs seuls à être réellement utiles à la société.
Ça suffisait largement à désigner les ennemis à combattre, le reste étant l’affaire de spécialistes, spécialistes qui avaient quelques bonnes raisons de laisser dans l’ombre la science sur laquelle ils fondaient leur savoir faire.
De Gaule: « Le bifteck-pommes frites, c’est bon. La Quatre-chevaux, c’est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale. »
« La politique de France ne se fait pas à la corbeille »
Ne prenez pas le général au sérieux, il plaisante, il se souvient très bien des dévaluations ci-dessous:
– mai 1924, par le Cartel des gauches, « le mur de l’argent »
– juin 1928, Raymond Poincaré, fin du franc germinal alias franc-or, -80% (quatre cinquième en moins)
– octobre 1936, Front Populaire, -25% ou -35% (?)
– 1940, « l’occupant allemand impose un taux de 20 francs pour le reichsmark qui permet de piller l’hexagone »
– décembre 1945, -60% par rapport à 1940, à l’occasion de la ratification des les accords de Bretton Woods
– janvier 1948, -44,40 %
– décembre 1958, -17,55%, de Gaule, (passage au franc lourd)
Dévaluations récentes:
– août 1969, -11,5%, Pompidou
– octobre 1981, -3%, Mitterrand
– juin 1982, -5,75%, Mitterrand (plan de rigueur)
– mars 1983, mark allemand et florin réévalués de 4,25% contre toutes les monnaies du SME
Si vous rencontrez votre député interrogez-le sur le sujet …et jugez de sa compétence selon la manière dont il va détourner la conversation!
Un point de départ pour en savoir plus: Dévaluation du franc français sur Wikipédia
Résumé: notre tradition est de subir la politique économique et monétaire comme on subit les catastrophes naturelles.
C’est pour cette raison que le présent blog et quelques autres ont un tel succès.
@GL:
Il y a à mon sens une critique salutaire du général de Gaulle dans le dernier Goncourt, L’art français de la guerre, d’Alexis Jenni, qui est par ailleurs un livre passionnant.
Jenni appelle Charles de Gaulle « Le Romancier », dit qu’il mentait et se payait de mots, « mais les mots, ça paie » ajoute-t-il (amusant, le succès de son roman va écrire quelques zéros sur son compte en banque…), emportait l’adhésion non par la raison ou la justesse mais par la rhétorique, avec un génie étourdissant de la langue. La gauche consensuelle (Debray!) a fini par se laisser étourdir quarante ans plus tard.
M. Jorion, puisque vous connaissez bien M. Attali, demandez lui de vous parler de M. Jean Hervé Lorenzi(je l’ai eu comme prof en sciences éco). Il le connait très bien puisque ce dernier était dans son équipe en début des années 70, équipe qui travaillait pour le programme économique du futur Président socialiste : M. Mitterand. Donc ce n’est pas de la gauche révolutionnaire!
Je me réjouis de vous voir intervenir dans cette enceinte, où beaucoup d’idées développées sont semblables aux vôtres (mêmes’ il y a aussi des différences notables…), et de constater que son déroulement vous a satisfait.
J’ai noté aussi que la configuration du casting vous mettait potentiellement en position de plus grande proximité avec le « Che » par rapport aux autres intervenants. Je suis bien sûr intéressé pour avoir des extraits du colloque. Y’a-t-il un espoir dans un délai raisonnable?
@Piotr
15 novembre 2011 à 13:21
« Marine,Nico ou Nico,Marine. »…Ou encore « La Marine de Nico », ça sonne bien non?
Si seulement les socialistes voulaient bien se rassembler derrière Eva Joly, cela les honoreraient pour une fois…Et je ne suis pas Belge, (juste une fois).
@ Idle :
Eva Joly …
Je voudrais bien savoir ce qu’elle va faire maintenant qu’EELV a ‘négocié’ avec Hollande …
Et de marteler, il y a quelques jours à peine, qu’il n’y aurait pas d’accord si l’EPR en faisait partie.
Allez vendu, l’affaire : un groupe de députés et pis c’est marre !
Maquignon le François.
J’ose pas dire, pour EELV.
PS : l’argumentaire, c’est « on fait un accord mais on n’est pas d’accord sur ce que l’on définissait comme essentiel hier, à savoir le nucléaire, ni même de savoir si on gouvernera ensemble ou pas, mais on a quand même fait un accord pour se partager les sièges après la victoire, et de toute façon, c’est le premier tour qui départagera les deux candidats par leur politique quant au nucléaire ».
Ah, ok …
Subtil.
Mais en fait, pas du tout.
La subtilité, c’est le ‘politique’, à savoir ‘les postes’.
Pour le reste, on pourrait leur répondre : « mais alors, pourquoi avoir fait un accord si l’élection au premier tour devrait départager les candidats ?? C’est pas le rôle, justement, d’une élection, à deux tours ? »
Suis-je bête : c’est pas une question qu’on pose, voyons …
Très juste! Mais c’est de la politique partisane, ça! C’est absolument pas démocratique, mais c’est comme ça! Tout parti (dans le « Système ») doit choisir un système d’alliance, et le fait est qu’Europe Ecologie les Verts a choisi le système d’alliance de type « gauche plurielle » et non le système d’alliance de type « Front populaire », parce que les Verts sont anti-communistes (comme je les comprends!), parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi le « non » au traité constitutionnel est en soi une ligne politique (constitutive du Front populaire) et qu’un certain nombre d’entre eux se méfient de Mélenchon (ce que je comprends aussi, même si je suis pas d’accord).
Il ne faut pas oublier que le fait qu’EELV a choisi de « négocier » avec le PS était déjà un choix politique qui devait mener – vue la supériorité du PS – là où ils ont été menés, c’est-à-dire à l’humiliation relative. Pour le coup, les écologistes ne s’en sont pas trop mal sortis.
« Pour le coup, les écologistes ne s’en sont pas trop mal sortis. » : vous croyez ?
Si les EELVistes ont effectivement empruntés le chemin de Canossa à l’insu de leur plein gré, soit disant ‘parce que c’est le système qui veut ça et je le vaux bien’, alors pourquoi se présenter comme le fer de lance du renouveau politique et moral, avec à sa tête, une ancienne juge anti-corruption qui n’a pas arrêté de parler d’arrêter Sarkozy, au sens propre comme au sens figuré ?
‘xcusez moi, mais suis légèrement irrité, à force que ma naïveté s’en fasse toute retourner, en long et en large, même sans phosphates …
Z’auront ce qu’ils méritent, soit Sarkozy réélu. Read on my lips : REELU.
Et ils en seront pleinement responsables : à force de mépriser les citoyens et la politique, on finit toujours dans la fange.
Et autre chose encore : je leur odile de raie.
PS : je n’espère qu’une chose. C’est que cet accord qui sent la glande sudoripare du Mustela Putorius sera recalé au musée de l’indignité par le Conseil Fédéral d’EELV, à commencer par Philippe Meirieu. Mais je préfère ne pas trop y ‘croire’ : cela préserve d’autres déconvenues futures.
Et qui finiront forcément par venir, vu le niveau atteint.
le colloque était courtois et de bon ton, mais on n’est pas « sorti du cadre »; des sujets ont été abordés, comme les monnaies parallèles, les monnaies de références, les monnaies d’échanges, les paniers de monnaie; parce qu’une spéculation intellectuelle là-dessus ne peut échapper à la sanction de l’expérience, pourquoi ne pas regarder les tentatives qui ont été faites et les analyser ?
à la lumière des idées de Gesell (P.J. : I à V , avril 2009) , ou de Triffin; un exemple(?) :
– la banque WIR http://www.wir.ch/
– Réponse à la crise financière: principe de la coopérative et monnaie complémentaire :
http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1142
– Transformer l’argent spéculatif en argent citoyen
http://www.globenet.org/transversales/generique/58/transf.html
– Le boom des monnaies parallèles
http://www.sante-et-travail.fr/le-boom-des-monnaies-paralleles_fr_art_202_23641.html
des choses à lire sur les travaux de Robert Triffin ?
Petite parenthèse : je me suis plongé dans un livre passionnant : la guerre d’Espagne d’Anthony Beevor ,( livre de poche , 800 pages, 8,50 euros)
Je ne connaissais pas grand chose à l’histoire de l’Espagne : les structures, les lignes, les courants , les origines de certains mouvements , partis, etc
Tour cela est très bien expliqué et dépasse largement le cadre de la G.E , laquelle est beaucoup plus complexe que ce que je pensais .
Du même auteur: « Stalingrad », est aussi à lire.
Oui, c’est très complexe et ça vient de loin…….
Pour approfondir vous pouvez éventuellement lire « Guerre et Révolution en Espagne » de Georges SORIA (5 volumes).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Soria
http://www.livre-rare-book.com/book/10616847/11237
Ces histoires de dettes, de pression des « marches » sur les differents pays de la zone euro et d’austerite neoliberale maintenant soit-disant ineluctable, rappellent aussi The Shock Doctrine de Naomi Klein.
Oui, mais on ne dira jamais assez pourquoi c’est systèmique, une ligne de plus grande pente du système global, où les friedmaniens n’ont besoin que de se pencher pour ramasser, faute d’anticorps pour les priver de leurs aliments ou plutôt pour assécher leur métabolisme intellectuel.
Michea n’a pas tout à fait tort de dire que le logiciel de la gauche est « à l’ouest » par rapport à ce métabolisme des friedmanniens…
///// Oui, mais on ne dira jamais assez pourquoi c’est systèmique, ////
Pour que la méthode COUE fonctionne bien , il faut effectivement répéter assez souvent .
Le coté récursif de Coué, …; ça finit par être à double tranchant !?
(litanie de petites variations chez les tenants du système, pour faire variété, et délimitation d’un « autre système qui forcément n’est pas le système actuel » avec aussi risque de blocage à l’extrême gauche… mal dit pas le temps de peaufiner…le systémique du systémique !
Comment peut-on nuire légalement à Goldman Sachs ? Je crois savoir qu’Axa était un leurs principaux actionnaire mais bon…Comment mettre tous ces gorets hors circuit, concretement ? Des idées ?
A priori, le désordre n’est pas QUE monétaire.
Bien la première fois que je vois un tel BOXON dans les commentaires.
Signé : le jeune réac.
Ce n’est pourtant pas in site conspi…..
Goldman Sachs : les fous ont pris le contrôle de l’asile
http://www.lesmotsontunsens.com/goldman-sachs-les-fous-ont-pris-le-contr-le-de-l-asile-11656
« Comment mettre tous ces gorets hors circuit, concretement ? Des idées ? »
Il me semble que les Piigs sont déja hors circuit!
(Smiley)
@Garorock
Gorets ? Ou Ogrets ?
Cher Monsieur Jorion, avez-vous également des contacts avec l’équipe de Mélenchon? Ou d’autres candidats?
Sur quels arguments s’appuient vos contradicteurs pour disqualifier la chambre de compensation et le bancor?
Florilège :
« Les États-Unis ne voudront jamais »
« Que les Chinois réévaluent d’abord le yuan »
« Que les Chinois s’occupent d’abord de créer un marché intérieur »
« C’est trop compliqué »
« C’est une utopie communiste/socialiste/marxiste/keynesienne » (notez que dans leur esprit, il s’agit de synonymes)
« C’est quoi une chambre de compensation ? »
« Il y a déjà Clearstream et LCH Clearnet. Pour faire quoi de plus ? »
D’accord, Julien, mais je voulais parler d’arguments sérieux, pas d’évacuation de la question. Est-ce que Zou Xiaochuan, le gouverneur de la banque de Chine serait un illuminé?
http://www.liberation.fr/politiques/01012373360-ma-lettre-de-soutien-a-jean-pierre-chevenement
Ma lettre de soutien à Jean-Pierre Chevènement
Par KRISTIAN FEIGELSON Sociologue à Paris-III Sorbonne Nouvelle et à l’EHESS
Monsieur le sénateur,
J’ai travaillé pendant deux ans pour votre cabinet lorsque vous étiez ministre de la Défense. Dans le cadre du Groupe d’études et de recherche sur la stratégie soviétique, nous produisions une série de rapports d’experts au moment de l’éclatement de l’URSS. J’ai appris récemment par la presse vos déboires avec la mairie de Paris concernant le logement social que vous occupez dans le Ve arrondissement et le procès que vous lui intentez maintenant.
Les aléas de la vie – un divorce – font que je me trouve depuis trois ans sans logement ; je suis père d’une enfant de 12 ans dont je souhaite partager la garde, ce que je n’obtiendrai que si je suis relogé dans un cadre décent. Je souhaiterais que vous puissiez dans ce contexte appuyer ma demande de relogement auprès du maire de Paris.
Je suis universitaire à la Sorbonne depuis quinze ans et parisien depuis ma naissance. Vous avez dû avoir connaissance de mes propres déboires lors du renouvellement de mes papiers : l’administration me demandait, à moi Français né en France, de prouver ma nationalité (cf. le Monde du 31 mars 2007 et «Naître ou ne pas être français» dans Libération, le 6 mars 2008). Je sais aussi que vous avez toujours été soucieux de ces questions de politique sociale et nationale dans vos programmes électoraux.
En 2008, j’ai dû quitter le logement social que j’occupais depuis dix ans. Depuis, je ne suis pas vraiment parvenu à me reloger.
Mes revenus d’enseignant-chercheur, une fois la pension déduite, ne me permettent plus d’accéder à un prêt bancaire plafonné ni de me reloger sur le marché locatif privé parisien pour recevoir en alternance ma fille dans un cadre décent. Après quatre déménagements, j’ai successivement occupé une chambre de bonne à Vincennes, puis été hébergé à Boulogne et enfin à Paris, dans des conditions précaires, sans possibilité de recevoir ma fille scolarisée dans le IXe arrondissement.
Pendant trois ans, j’ai été président de l’association des locataires, interlocuteur de la mairie du IXe et de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) dans le but d’améliorer les conditions de vie des locataires. Lorsque je suis redevenu demandeur de logement dans le parc social en 2008, j’ai adressé différents courriers à la mairie de Paris, qui m’avait alors orienté, étant donné la situation catastrophique du parc locatif dans la capitale, vers d’autres solutions – qui concernent d’ordinaire des personnes bien plus démunies que moi, comme le dispositif Dalo. Plus de 100 000 personnes, soit l’équivalent d’une ville de province, cherchent à accéder à un logement social à Paris.
L’université vers laquelle on m’a aussi renvoyé, histoire d’externaliser ma demande, n’a aucun service de logement pouvant m’offrir une solution adéquate, comme celles qui existent dans d’autres pays européens comme en Scandinavie. Enfin, la cité universitaire auprès de laquelle j’avais postulé il y a déjà deux ans attribue maintenant certains de ses logements de fonction à d’autres fonctionnaires, en l’occurrence des énarques comme vous. La commission logement de la mairie du IXe avait réexaminé ma demande, étant donné le caractère jugé prioritaire de mon dossier, pourtant resté sans suites concrètes.
Paris-Habitat (qui m’avait classé éligible à leur dernière commission pour un relogement dans un F3) me proposait en mai un appartement vétuste totalement inadapté à ma situation familiale et professionnelle, au 35e étage d’une tour du XIIIe – sans vue sur le Panthéon. Il n’est donc plus jugé anormal aujourd’hui de voir un universitaire au service de la collectivité ne pouvant se reloger à Paris, où il vit et travaille. Et, comme beaucoup de familles divorcées ou pas, je subis cette crise du logement. Quelles solutions concrètes pourrions-nous alors trouver ensemble quand je serai à nouveau sans domicile fixe fin janvier ?
Mon expérience de l’URSS m’a fait connaître, non seulement les arcanes de la bureaucratie soviétique qui restait sans réponses à nos demandes, mais aussi les appartements communautaires (6 m2 alors par personne). Je pourrais vous suggérer de partager votre 120 m2 et votre idéal socialiste dans le Ve arrondissement. Mais mon salaire d’enseignant-chercheur ne m’autorise pas à régler les 1 519 euros mensuels correspondants au loyer dont vous faites état (équivalent à plus de la moitié de mes revenus et à plus d’un Smic). Depuis le début de ma vie professionnelle, à l’âge de 20 ans, ces revenus ne m’ont pas non plus permis d’accéder à un patrimoine tel que celui qui vous est imputé, soit un loft à Ivry et autre appartement, pour un total d’environ 270 m2 de logement.
Hier soir, en traversant la place de la Bastille, j’ai été témoin d’une scène qui m’a aussi fait penser que ni vous ni moi n’étions dans la situation de ceux qui devraient pouvoir accéder en priorité à un logement social. Une femme en détresse s’apprêtait à coucher ses deux enfants en bas âge sur des cartons déposés sous un Abribus. En plein mois de novembre. Faudrait-il alors faire bouger les lignes de gauche – dans le cadre de vos mandats -, comme vous le proclamez ? Mais lesquelles, puisque vous souhaitez prochainement nous diriger ?