Billet invité
Retenons notre souffle, car tout ne tient toujours que du bout des doigts. Les démissions de Silvio Berlusconi et de George Papandréou n’ont rien réglé. Comme vient de le déclarer sans détour Barack Obama en marge du sommet Asie-Pacifique à Hawaii, « il reste du travail à faire dans la communauté européenne au sens large pour donner aux marchés la ferme assurance que des pays comme l’Italie pourront financer leur dette ».
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont à la tâche sans désemparer pour tenter de donner corps aux équipes gouvernementales en train de se constituer dans la confusion à Athènes et à Rome, multipliant sans attendre les mises en garde à leur égard. Dans les deux cas, l’objectif est d’éviter des élections et de privilégier l’application sans faillir de mesures d’austérité, qui ont d’ailleurs été adoptées toutes affaires cessantes pour preuve de bonne volonté.
Les Italiens avaient auparavant reçu leur feuille de route signée par Olli Rehn, le commissaire européen, sans même bénéficier en contrepartie d’un plan de sauvetage. La « loi de stabilité » adoptée à Rome n’y répond que partiellement, mais Herman van Rompuy a insisté sur le fait que sa « bonne application sera cruciale ». Lucas Papademos, le nouveau premier ministre grec, a reçu pour sa part comme instructions d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy d’engager d’urgence « la mise en oeuvre complète et intégrale de tous les engagements » pris par la Grèce. En précisant que cela conditionne le versement de la tranche d’aide financière de huit milliards d’euros, qui reste toujours en suspens et ne pourra le faire éternellement.
Les deux pays ont été placés sous étroite surveillance, de la Troïka et de la « Task force » en Grèce, d’une quinzaine d’experts de la Commission européenne, du FMI et de la BCE à Rome. Comme une préfiguration de la gouvernance économique musclée qui s’annonce, une fois que la révision des Traités européens sera acquise. Mais n’anticipons pas.
Tout doit être fait pour éviter un nouveau dérapage de ces deux pays, alors que les négociations avec les dirigeants chinois sont dans l’impasse, ne permettant pas d’espérer leur contribution financière au sauvetage de l’Europe dans un proche avenir. Leurs demandes de contreparties ont été en effet considérées irrecevables. Elles se heurtent au veto américain, s’agissant de la montée en puissance chinoise au sein du FMI et à l’entrée du yuan dans le panier de devises sur lequel reposent les droits de tirage spéciaux (DTS). Les Américains ne voulant pas perdre leur minorité de blocage, il ne resterait plus aux Européens qu’à se serrer pour faire de la place, ce qu’ils ne veulent pas envisager. Il n’est pas non plus question de faire entrer le yuan dans le club très fermé des monnaies de référence tant qu’il restera sous-évalué et sous contrôle des autorités chinoises.
D’autres demandes sont tout aussi impossibles à satisfaire, que ce soit l’obtention du statut d’économie de marché, qui faciliterait davantage les exportations chinoises, ou la levée de l’embargo européen sur les armes, politiquement sensible en raison de la montée en puissance de l’armée chinoise dans le Pacifique.
La période de transition qui s’ouvre est donc celle de tous les dangers, puisque le FESF n’a pas les moyens de se substituer au marché pour financer la dette italienne, son montage assurantiel ne prenant pas le chemin de remplir toutes ses imprudentes promesses, en raison des exigences présumées des investisseurs qui ne peuvent se contenter du niveau limité des garanties prévues. En fait de bazooka, nous avons droit à une pétoire.
Elle l’est aussi d’un tout autre point de vue. Mettre des eurocrates patentés à la tête des nouvelles équipes gouvernementales italienne et grecque d’union nationale est peut-être une garantie pour des commanditaires soucieux d’éviter toute nouvelle dérobade, mais n’est-ce pas une erreur de casting ? Un ancien vice-président de la BCE (Lucas Papadémos) et un ex-commissaire européen (Mario Monti) sont-ils les personnes adéquates pour faire passer les mesures de rigueur indispensables, dans le contexte d’une crise sociale montante et d’une profonde défiance envers le monde politique en général ? Il est permis d’en douter, mais y avait-il le choix ?
Il est exigé d’eux d’accomplir de véritables travaux d’Hercule en l’espace d’une ou deux années et de réformer en profondeur ces deux sociétés, dans le cadre d’une rigueur budgétaire drastique. Une tâche insurmontable, si l’on y réfléchi un instant. Dans le contexte de récession économique qui menace l’Europe, et qui atteint de plein fouet les pays bénéficiant d’un plan de sauvetage, cela constitue un indéniable cocktail explosif.
Après celui qui consiste à stabiliser la situation politique et à engager sans tarder des mesures destinés à rassurer les marchés, c’est le second pari qui est engagé.
Le troisième ne va pas tarder à se préciser. Le Portugal se prépare à connaître le destin de la Grèce et son grand cousin ibérique, l’Espagne, va finir par sombrer à son tour, sous les effets de sa bulle immobilière trop longtemps artificiellement contenue, alors qu’un gouvernement de droite va arriver au pouvoir et mettre de l’huile sur le feu. C’est une simple question de temps. La Belgique et la France sont déjà soumises à la pression du marché, tandis qu’en Europe centrale et de l’Est la crise couve. Comme d’habitude, les dirigeants européens sont en retard d’une guerre. Ils s’acharnent sur le sort de la Grèce et de l’Italie dans l’espoir de calmer le jeu, faute des moyens financiers espérés, mais c’est l’ensemble de l’Europe qui est en ligne de mire des marchés.
On se croirait revenu au temps de la Ligne Maginot et du Mur de l’Atlantique… Les stratèges d’aujourd’hui ne se révélant pas plus brillants dans le domaine financier que ceux d’hier ne l’étaient au plan militaire.
Des démonstrations d’allégresse ont salué dans les rues de Rome et de Milan la chute de Silvio Berlusconi ; « primavera, primavera » a scandé la foule en référence au printemps arabe. Les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont du éteindre leur téléviseur devant la vision d’un tel spectacle insoutenable.
385 réponses à “L’actualité de la crise : LES TROIS PARIS IMPOSSIBLES, par François Leclerc”
Votre raisonnement est imparable. On ne peut qu’espérer que vous ayez tort. Il est également piquant que M. Sarkozy, a la tête d’un état parmi les plus endettés et les plus mal gérés, donne des ordres aux gouvernement italiens et grecs.
S’il y a une chose qui me choque, c’est bien celle que vous soulevez: Ave imperator, morituri te salutant…
Exacte…
Exact,
tout comme les USA, endettés et faillis, qui donnent des « conseils avisés » aux européens, qu’ils ont ( leur système financier aux manettes partout ) contribués à envoyer par le fond, par manoeuvres frauduleuses !
une gesticulation utilisée pour masquer ce que l’on ne saurait voir : la nudité du roi !
voyons, voyons, nudité du roi : euh, tant qu’à faire, je préférerais voir ô bama nu que le sous-vers-rien …enfin, il en faut pour tous les goûts …
ah bon, c’est une image ! …
Crise européenne et démocratie, et 7 milliards d’êtres humains
« Dans « 3D » dimanche, la démocratie. Elle est née à Athènes il y a plus de 2000 ans. Finira-t-elle en Grèce sous la loi des marchés et la contrainte franco-allemande ? S’y régénérera-t-elle par le peuple, avec ou sans référendum ?
Nos invités pour cette 1ère partie : Tzvetan Todorov, Emmanuel Todd et François Morin.
En 2ème partie, 7 milliards d’êtres humains, avec comme invités : Marion Guillou et Guillaume Josse. »
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-le-lobbying-en-questions-2011-06-04.html
Reportage à Bruxelles, avec notamment Martin Pigeon de l’association Corporate Europe Observatory (CEO), Observatoire de l’Europe industrielle
Le début de l’émission de France Inter est bien, et Paoli excellent, mais je ne sais pas pourquoi, le ton germano-pratin d’E. Todd me semble au final produire l’effet inverse de ce à quoi il vise par ses paroles. Le pire c’est quand il dit « il y a un risque de fascisme », en parlant de la France et après avoir dit que Sarko n’est que le laquais du directoire allemand (ah bon, et pas US un peu aussi ?).
Il le banalise, en fait un nom commun comme un autre ? ce n’est plus « le risque c’est la montée du fascisme » mais « allez, vous reprendrez bien un petit fascisme » ?
il faisait peut être référence à la montée des extrêmes…
Effectivement la démocratie est en grand danger :
…en l’espace d’un weekend, l’Union Européenne s’est révélé ouvertement autoritaire. Elle a fait tomber deux gouvernements et mis ses lieutenants à la place. Du côté grec, on trouve un vice président de la BCE et en Italie, c’est Mario Monti, ancien commissaire européen, qui deviendra ce dimanche vers 18 heures, président du Conseil. Deux fidèles de l’Europe libérale. D’ailleurs, Mario Monti est prié de constituer son nouveau gouvernement avant l’ouverture des marchés lundi, au moins la manœuvre est assumée….
A qui le tour ?
Les citoyens finiront par se révolter contre la « dictature de fait » des marchés financiers depuis le début de la crise de la dette en zone euro, a estimé le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, dans un entretien au Journal du dimanche. Les marchés « ont fait pression sur le jeu démocratique », a-t-il expliqué, soulignant qu’avec le départ, samedi 12 novembre, du président du conseil italien, Silvio Berlusconi, « c’est le troisième gouvernement qui saute à leur initiative pour cause de dette excessive ».
Avant le renoncement de M. Berlusconi, son homologue grec Georges Papandréou en avait fait de même, mercredi soir. En novembre 2010, le Premier ministre irlandais Brian Cowen avait lui aussi été contraint d’annoncer son départ en février 2011, après la mise en place d’un plan d’aide d’urgence à son pays.
Franchement demandé au peuple de se serrer la ceinture quand le gouvernement ne fait aucun effort.
37 000 € d’hôtel à Cannes pour Sarkozy alors qu’il a des amis dans le coin, une préfecture qui peut aussi sûrement l’accueillir.
Idem à l’étranger, un président ne peut pas dormir dans une ambassade ?
L’ Elysée a démenti, le coût de la nuitée était seulement de 3500€…
L’histoire bégaie,
Tout est vanité est poursuite du vent,
Voici que nous faisons toutes choses pareillement,
Quant à vous, même les cheveux de votre tête ne sont plus comptés, commerce, commerce.
« Ou est-elle donc la promesse de sa venue ? Car depuis que nous batissons grandement le monde, tout ne demeure t-il pas comme avant ? »
Des choses qui ne seront plus dites ouvertement, alors forcément qui est contre nous, contre notre belle espèce ricanante est forcément contre l’homme, la raison, la bonne petite maçonnerie complaisante, toutes les bonnes choses flatteuses des hommes avant tout.
Rêve ou cauchemar ce beau monde existe-t-il bien réellement ? Le commerce mondial, la grande marchandisation des êtres, la pourritocratie sans limite sont-elles vraiment bien faites de choses qui sont ? Tant de complaisance commune, tant de relativisme ambiant, alors évidemment il ne faut plus guère s’étonner de voir de gravité partout.
Ainsi parle le dernier de ce monde, le pauvre, quelle grande nuit, faut partout se voiler la face,
c’est la norme, Oh toi mon enfant, ne te fait guère plus d’illusions sur les gens de ton propre temps, tout n’est que montage, peut-être déjà un peu la fin du monde pour toi.
Mais non il est toujours plus préférable de se détourner de la parole des prophètes, quand je vous dis que je suis bien le seul à penser cela, ce n’est pas non plus des blagues
Sincèrement voudriez-vous vraiment que la bétise humaine puisse indéfiniment perdurer dans l’histoire, dans le temps, dans l’univers ?
Langage premier d’un monde qui en a bien perdu le souci d’autre chose à force, pour mieux paraît-il toujours éviter la mort, la faim, la soif, la douleur, l’abime, l’idolatrie, la troisième nous sera sans doute bien plus fatale au vu des derniers résultats mondiaux guère peu florissants.
Qui n’est pas avec moi oeuvre d’abord pour cette belle espèce ricanante dans le monde.
Mon Dieu écoute ma prière » Que le ricanement du monde ne soit plus audible sur terre ! «
Il est étonnant de constater, un jour, après s’être longtemps égaré dans les arcanes de la technique que le plus important au piano par exemple se résume à un seul mot, l’harmonie, celle des gestes qui ne sont plus pensés comme unités mais faisant partie d’un tout équilibré, unité supérieure jamais perdue de vue. Le principe de l’harmonie qui se dévoile en fait dans chacune de nos actions, et dans les films, etc, est bien plus profond que la caricature qu’en fait Gombrovicz, dans … Ferdydurke il me semble, où il pense qu’elle est souvent factice, suscitée par des formules répétées qui donnent l’illusion d’un style… Même la musique atonale contient de l’harmonie, – car c’est le sens même. Dans notre monde, l’harmonie s’est brisée, et ça ne peut pas continuer par conséquent, trop de fausses notes. Il n’y a en effet aucune commune mesure entre pas mal d’acteurs et des contingents séparés cloisonnés par pays, fonctions etc, malgré la communication amplifiée…
L’harmonie est un principe, en dehors duquel nous ne pouvons agir, – que mal. Les schizophrènes sont « dissociés ». Par delà des mesures techniques il faut une vision d’ensemble du monde, qui fait défaut, et qui correspond au principe vital d’harmonie.
On pourrait m’objecter que la Liberté comme principe ne s’accommode d’aucun lien sans doute mais alors elle démontre par là qu’elle n’est pas sociable. Il faut sans doute se méfier de ces métaphores du « corps social », métaphores biologisantes, mais nous voyons bien ce que la rupture totale de tout principe d’harmonie engendre….
lisztfr
En poursuivant la métaphore ne pourrait-on pas voir, entendre, dans le chaos de la période actuelle la cacophonie du grand orchestre avant que ne commence le concert proprement dit, à la différence près bien entendu que dans le cas présent nous ne savons rien de la pièce qui va se jouer, ni d’ailleurs si le concert aura lieu, et encore moins qu’elle serait son harmonie singulière.
Pour l’heure on entend surtout les roulements de tambour assourdissants des charges toujours plus puissantes des marchés. Mais ils finiront bien par s’épuiser et le grand orchestre citoyen pourra enfin improviser sa propre musique.
Si je ne me maîtrisais pas… comme c’est un blog correcte on va rester raisonnable. Mais ne disant rien, je n’en pense pas moins !
@ lisztfr
Bravo pour la métaphore musicale !
Je suis entièrement d’accord avec vous. Et je dirais même plus que le manque d’harmonie est patent dans tous les domaines, ce qui laisse une étonnante place de choix réservée au laid.
Quand on songe pourtant aux possibilités infinies qu’offrent les différents harmoniques, qu’ils soient parfaits, altérés, dissonants, etc. , nos dirigeants devraient y trouver au moins une vague inspiration. Hé bien non ! Ils s’acharnent à tout séparer, dissocier, hacher, tronçonner, bref ils visent avec une irrésistible constance à la cacophonie pour ne laisser finalement que la place au bruit. SILENCE, SVP.
[…] LES TROIS PARIS IMPOSSIBLES, par François Leclerc […]
« Donner aux marchés la ferme assurance », « rassurer les marchés »… Ces phrases insupportables sont répétées ad libitum ad nauseum par des journalistes dans les JT et les débats, et ces journalistes se font écho, la bouche en coeur – ou en cul de poule – sans la moindre traduction, la moindre analyse de ce que cela veut dire, trop bêtes et engoncés dans une people-isation de toute la vie médiatique, trop heureux d’être les méprisables stars du 20h ou du 13h, ou alors complices du système, ce qui est tout aussi condamnable. Seule poche de résistance au niveau mainstream, le courageux Michel Monpontet avec son « Mon Oeil » qui résiste envers et contre tout dans le 13h15 le samedi de France 2, avec sans doute le soutien de Laurent Delahousse, l’un des derniers journalistes à tenter de faire un boulot honnête au niveau de l’information mainstream (France Télévision, TF1).
Ces phrases n’appellent qu’une analyse très brève. Elle tient en deux mots : « Démocratie, adieu. »
On a toujours le choix. Toujours.
Ces gens ne sont pas là pour sauver les pays et populations concernés. Ils ont été nommés de l’extérieur, et ils sont là uniquement pour maintenir le système en vie et prolonger son agonie autant que faire se peut, quel qu’en soit le prix pour les populations de ces pays.
Je vous cite Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza, parti de gauche radicale en Grèce (non, pas les radicaux français…) :
Bien d’accord !
Au moins que cela serve de leçon.
Certains ont enfin compris que les paroles de changement de Obama
n’étaient que la comédie du Théatre de l’Alternance;
D’où les protestations croissantes des indignés,
qui iront vers la révolte.
En France pareil, certains ont compris avec la dernière Gauche plus Rien
des amateurs de caviar du PC- PS – Verts.
Mais il va falloir refaire la nouvelle Gauche plus Rien, avec exactement les mêmes,
pour que l’indignation se généralise.
Patience. En attendant les embrasements contre les bonimenteurs,
rassemblez-vous, organisez-vous, résistez.
Vous travaillez déjà la moitié du temps pour votre état qui ne rembourse pas ses dettes , s’il devait le faire vous seriez tenus de travailler toute l’année pour lui.
Il doit donc être détruit , sa dette annulée.
Ceux qui veulent le maintenir sont criminels.
Excusez-moi, mais je ne comprends pas ce que vous voulez dire :
Voulez-vous donc dire que l’état soit être détruit ? Quel sens donnez-vous à cette phrase ?
Même question : de quoi est-il question ? Maintenir l’état ? Maintenir la dette ?
Si c’est de l’état dont vous parlez, il me semble que des questions se posent :
Détruire un état, ça a des conséquences. Vous gérez ça comment ? Vous remplacez la structure qui n’est plus là par quoi, qui fonctionne comment ?
Tiens, en vla un qui se place:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/11/13/jouyet-les-citoyens-se-revolteront-contre-la-dictature-des-marches_1603114_3234.html
Entre lui et Sarko je choisis vite fait.
C’est vrai, les petits rats quittent le navire.
Les gros prennent encore quelques mois d’engraissement dans les soutes des banques…
Pour mesurer à quel point on avance de l’indignation vers les révoltes,
lisez l’intégralité de l’interview.
http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Jean-Pierre-Jouyet-s-inquiete-du-role-des-marches-422303/?from=headlines
Mais alors qu’attend-t-il pour énoncer le programme qui mettra fin à la dictature des marchés ?
Il se moque du monde.
« Rassurer les marchés » ??
Mais quand- est-ce qu’ils vont arrêter leur langue de bois journalistiqueuse ? Les marchés que je fréquente et qui vendent des légumes, des volailles et de la bimbeloterie, ne sont pas rassurés du tout. Ils sont même plutôt terrorisés par ce qui arrive.
« Rassurer les marchés » signifie, en vérité, rassurer les USURIERS : les capitalistes reconvertis dans l’usure et qui prêtent aux taux maximum possible.
Ils arrêteront en même temps qu’on arrêtera de trouver normal que le fils (ou la fille) Gainsbourg, le fils Higelin, le fils Chedid, la nièce Druker, le fils De Caune, la fille Boringer, le fils (ou la fille) Depardieu, le fils Maalouf, occupent les ondes et les antennes !
Les journalistes, dans leur écrasante majorité, ne vendent eux-mêmes que des agendas politiques qu’ils comprennent de moins en moins.
Vous ne comprenez rien ils ont du talents !!!!
Il y a des tas d’inconnus dehors qui valent mille fois mieux je vous l’accorde dynastie quand tu nous tiens !!!! et Vive le piston !!!
J’ai entendu un journaliste hier pleurnicher sur le talent littéraire de PPDA, dans le genre Arlequin c’est vrai, il respire Hemingay, c’est un auteur !!!
En 2000, le journal Voici piège plusieurs éditeurs en leur adressant le manuscrit de L’Institutrice, quelque peu remanié, et sans le nom de Claire Chazal. Tous, sans exception, refusent de l’éditer, même son éditeur, Plon.
Dans votre « lot »- je parle des artistes – il y en a qui ont réellement du talent, et de la sensibilité !
assez mauvaise pioche, trouvé-je ..
ce qui est réellement gênant, c’est quand une personne ( milieu artistique, certes …mais surtout milieu politicien, financier, patron(ne) de multinationale, journaliste mainstream ) ‘occupe un poste uniquement du fait de relation de copinage, de soumission, et non du fait de ses compétences, son regard critique sur le monde, et son courage personnel !
car ce sont ces gens là qui, actuellement, ont le pouvoir …le fait journalistique mentionné plus haut étant des plus inquiétants, car la presse « classique » ne sert plus de contre-pouvoir ( =) élimination de la démocratie ), mais est un instrument de propagande:
ce ton incantatoire et quasi hypnotique, lorsqu’il s’agit du « divin marché », qu’il faut rassurer, auquel il faut se soumettre …etc, est signe d’abrutissement, et, ou de corruption …ces journaleux devraient arrêter de fumer la moquette .
@ Liervol : Précisons juste : « (…) le talent littéraire du nègre de PPDA ». :0D (Hé oui, les escrocs sont partout, désormais on le sait.)
Une fois n’est pas coutume un édito intéressant sur indymédia :
Ici
Le parallèle avec l’Ancien Régime rappellera des souvenirs à certains…
Portugal : fonctionnaires et militaires s’opposent à l’austérité.
« Contre l’offensive du gouvernement, pour les droits, pour les salaires et la dignité », ont exigé les fonctionnaires en colère en tapant sur des casseroles et en lançant des coups de sifflet.
Les slogans tels que « FMI dehors », « FMI égale chômage, misère et faim » ont également été abondamment repris par les fonctionnaires, dont la manifestation était considérée comme une « répétition » de la grève générale prévue le 24 novembre prochain.
Dans un autre quartier du centre de Lisbonne, des militaires en civil ont, de manière très inhabituelle, protesté contre notamment le gel des promotions et le blocage des plans de carrière.
« L’application aveugle des mesures d’austérité porte préjudice à l’institution militaire. L’armée ne peut pas être traitée ainsi », selon Antonio Lima Coelho, responsable de l’Association des officiers.
Les deux manifestations sont intervenues au lendemain de l’approbation au Parlement du budget 2012, d’une extrême rigueur et dont les principales mesures pénalisent les fonctionnaires.
Parmi ces mesures figurent la suppression des 13e et 14e mois pour les fonctionnaires et les retraités aux revenus supérieurs à 1000 euros. Il est aussi prévu d’augmenter d’une demi-heure la durée quotidienne du travail dans le secteur privé.
http://www.romandie.com/news/n/Portugal_fonctionnaires_et_militaires_s_opposent_a_l_austerite131120111511.asp
En stratégie militaire , il est crucial que la garde soit assurée par quelqu’un de compétent.
Le FMI est aux premières loges de la défense de l’orthodoxie néo-libérale.
Qui est capable de déceler la présence de l’ennemi?Qui est capable , au fond , de monter la garde , au FMI.
Vous allez regretter notre DSK, qui avait quelques idées sur les questions qui relèvent de la macro-économie.
Quis custodiet ipsos custodes? 🙂
Par quoi remplacer l’euro ?
Essayer d’imaginer l’Europe sans l’euro (à défaut d’un monde post-dollar) c’est essayer de penser l’impensable puisque les monnaies reposent sur la confiance. D’un autre côté il pourrait s’avérer utile de savoir si d’autres solutions que le retour aux monnaies nationales flottant « librement » sont possibles.
On pourrait par exemple envisager une sorte d’écu « à l’envers » (l’écu au sens de l’unité de compte européenne d’avant l’euro) pour faciliter le retour progressif au flottement absolu, permanent et continu qui avait précédé.
On pourrait aussi imaginer des monnaies régionales puisqu’il semble qu’il y ait besoin d’une monnaie adaptée à chaque situation économique particulière (ou une monnaie pour chacune des régions n’acceptant pas de financer par ses impôt des ressources et services qui seraient utilisés par d’autres régions, ce qui revient un peu au même.)
Encore une autre manière d’aborder la question : le bancor mondial reposant sur une organisation mondiale de la monnaie fixant périodiquement le taux de change entre chacune des monnaies nationales et « taxant » les pays excédentaires parait encore utopique (il le sera moins si l’économie s’effondre durablement dans tous les pays.) Une plus modeste monnaie commune réservée aux échanges entre pays européens pourrait-elle assurer une solidarité plus limitée que celle qu’exige l’euro actuel? (j’imagine l’Allemagne aidant un peu mais pas trop une Grèce ayant dévalué sa nouvelle Drachme un peu mais pas trop pour y poursuive un peu mais pas trop ses exportations 😉 )
Je suis bien conscient que tout projet comportant des compromis ne peut vraiment satisfaire personne, mais si la conclusion est que rien de raisonnable n’est possible sans tout remettre à plat on aurait pas forcément perdu son temps!
Il a parlé d’une monnaie commune :
http://www.franceinter.fr/emission-radio-france-politique-jean-pierre-chevenement
Il y a des choses intéressantes – pas tout de mon point de vue, mais …je pense qu’il veut essayer de faire bouger la Gauche aussi, en tenant compte de la situation réelle actuelle .
Il respecte, me semble-t-il, les points de vue, si décriés (par la gauche caviar) , de Montebourg et Mélenchon …
Il y aura peut-être un peu de débats, avant l’installation définitive de la dictature financière .
…
Et aussi, Thomas Coutrot ( Attac ) modifie sensiblement son point de vue ( et, pour une part, se rapproche de
Mélenchon/ Généreux )
«Entre l’hyper-austérité (…) et la sortie de l’euro, il y a une troisième voie pour les peuples européens», estime Thomas Coutrot, économiste, membre du conseil scientifique d’Attac: «rester dans la zone euro en désobéissant aux règles».
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/111111/la-grece-peut-dire-non-lausterite-et-oui-leuro
Montebourg et Mélenchon ont toujours fait partie de la Gauche caviar.
Leurs programmes sont keynésiens, de rafistolage du capitalisme,
sans aucune alternative.
Effectivement, tout comme Chevènement.
« oui à l’euro
… »l’euro est notre monnaie commune. Mais les traités l’ont placée dans les mains de la finance, en interdisant à la Banque centrale européenne de financer les États, et en interdisant aussi l’entraide mutuelle des pays de la zone euro. » la bce rachète déjà les titres des états, non?
… »Techniquement la chose est simple: le gouvernement en question enjoint à sa Banque centrale d’émettre des euros… » Juridiquement, c’est aussi simple : cela équivaut à une sortie de l’euro, voire c’est le préambule à son explosion, vue la méthode
comme le fdg qui sort des traités européens mais prétend rester dans l’europe. « les traités sont fait pour être violés » d’un coté, « signez des traités avec moi » de l’autre.
désobéissance et prières pour un « printemps des peuples », avec l’intention de graver une perspective partisane dans le marbre des traités, comme ceux critiqués : on est gâté.
à Charles A. (et aux lecteurs/lectrices du blogue)
Soit : aucune offre politique ne convient à la situation. Selon vous, quels pourraient être les termes de l’alternative que vous êtes en mesure de formuler ? A défaut de pouvoir en énoncer une explicitement, vers quoi tendez-vous ? A quoi aspirez-vous ? J’ai beau suivre assez régulièrement l’actualité de ce site, je ne parviens pas à voir émerger une perspective claire. Aussi, ce peut-être l’occasion de faire une synthèse provisoire de l’état de l’art …
A ce propos, il serait peut-être opportun de doter le blogue d’une charte fixant clairement le cap, décrivant les objectifs ici poursuivis et incluant un résumé des précédents épisodes pour qui prend la série en cours …
@Christo « A défaut de pouvoir énoncer une [alternative] explicitement, vers quoi tendez-vous ? A quoi aspirez-vous ? »
Plutôt que les pays de l’Europe du nord industriellement les plus avancés se refusent à toute solidarité avec les pays du sud de l’Europe et/ou ne leur leur prêtent de quoi consommer que pour profiter des dettes accumulées pour en prendre le contrôle (je schématise!) une meilleure solution seraient que les pays riches consacrent leurs excédents à développer les pays pauvres.
Ça peut paraître utopique, c’est pourtant ce qui s’est passé en France (1) quand les régions les plus prospères ont contribué au développement des moins prospères (impôts et autres investissements.) Une ou deux générations plus tard ce n’est plus les mêmes régions qui sont les plus prospères mais la population jeune se déplace et le sort des anciens est adouci (quand tout se passe bien, là aussi je schématise!)
A un moment donné tous les pays ne peuvent pas exporter plus qu’ils n’importent (raisonnement imparable qu’on fait semblant d’ignorer.) Il faudrait donc compenser le déséquilibre monétaire qui en résulte en déplaçant l’argent là où il manque. Cette version « utopique » de l’Europe est contraire à sa règle de concurrence libre et non faussée. Elle ne serait pourtant que la transposition de ce qui se passe (certes plus ou moins bien) à l’intérieur de chaque pays quand et seulement quand les transferts y sont « démocratiquement acceptés ».
___
(1): C’est me semble-t’il ce qui ne se passe pas ou ne se passe plus en Belgique où la prospérité s’est déplacée d’une région à une autre.
@ Christo
C’est parfait de prendre le train du Blog en marche.
C’est la preuve d’une grande agilité, au moins intellectuelle, et de coeur sans doute!
En quelques mots, mais j’espère que d’autres s’exprimeront.
Au cas où Paul n’a pas le temps de le faire,
je rappelle qu’il a souvent exprimé que l’alternative ne viendra pas des partis politiques.
Il a annoncé par contre un bouquin en traitant.
Quant au Blog, il l’a créé pour échanger, tant sur la crise,que ses alternatives.
Nous sommes de plus en plus nombreux à trouver
que le contrat est fort bien rempli.
Quant à proposer une alternative, nous sommes nombreux à nous y frotter.
On trouve sur le blog bien des alternatives; pour « sortir du cadre » ,
ou plus souvent encore pour l’aménager.
Heureusement, c’est ce qui fait son intérêt.
Je suis améné à répéter la mienne déjà trop souvent,
donc pas encore une fois…
Voilà ce contre quoi il serait utile de lutter : la concurrence libre et non faussée .
Il y a donc de bonnes idées de base chez les personnes sus-nommées : Généreux, Mélenchon, certains membres d’Attac, certains Verts ( Larrouturou ), Lordon, les économistes attérés,et aussi, pour une part, Chevénement : en tout cas, il a fait partie de ceux qui ont compris nettement plus vite que d’autres là où les oligarques voulaient nous mener ( d’où une forme de respect de ma part pour l’homme ).
En tout cas, NON à un non gouvernement élu, mais à un conglomérat d’experts imposés( et souvent formés) par les megabanques =) c’est bel et bien une sortie de démocratie
définitive.Une fois ce système installé, il sera irréversible . Les ploutocrates se pourlèchent les babines =)
leurs « lardons » seront nommés par cooptation, quelque soit leur compétence .
Et c’est le même système qui se sent pousser des ailes à l’idée de déloger les tyrans ! Afin d’en installer d’autres dans une grande partie du Monde …
Il y a des raisons convaincantes de laisser tomber la monnaie unique au profit d’une sorte de « bimétallisme » monnaie unique (pour l’extérieur) /monnaie commune (intragroupe et marchés domestiques). Cela fait quelques années que J. Sapir et d’autres avec lui ont défendu cette idée. C’est trop tard aujourd’hui.
Ando : « C’est trop tard aujourd’hui. »
Trop tard ? Il est trop tard pour sauver l’euro-monnaie-unique mais pas trop tard pour débattre de ce par quoi il faudra le remplacer: les tentatives monétaires européennes ont commencé en 1972, 40 ans d’échecs, de 1972 à 2011, ça commence à faire beaucoup !
– avant 72 les monnaies flottantes c’est, pour le dire poliment, un vrai bazar
– le serpent monétaire (72-78) fonctionnait très mal (dévaluations telle que celle de la livre de 30%, sorties temporaires ou définitive de plusieurs pays)
-à partir de 79 le Système Monétaire Européen et l’écu ne fonctionnaient pas mieux…
Pour qu’une monnaie commune associée à des monnaies nationales fonctionnent il faudrait compenser les déficits commerciaux entre les différent pays (par ex. que l’Allemagne fasse des investissements productifs en Grèce pour rééquilibrer les échanges au lieu d’y financer ses exportations par des prêts à la consommation.)
+ + + Note pour la rédaction: je viens de réaliser que ça fait 40 ans que ce bazar financier européen se poursuit « sous mes yeux » (j’ai lu le journal, écouté la radio) et que je n’y ai rien compris (les journalistes non plus, d’ailleurs). Il me semble qu’un rappel historique s’impose (pas trouvé l’article sur le blog, s’il existe.) + + +
Lien intéressant. Les blogs qui prédisent la catastrophe sont de plus en plus nombreux.
Géographie du catastrophisme sur la toile
Pour en savoir un peu plus sur Mario Monti, je vous invite à lire l’article suivant :
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/19/m-monti-president-europeen-de-la-commission-trilaterale.html
Président de la trilaterale et conseiller de Goldman Sachs, sacre cumulard le Monti.
Sur Mario Monti : « un homme admirable, une conscience », Rocard , sans parler du nucléaire…
« …. les funestes conséquences que les actes mauvais engendrent indéfiniment, non pas seulement pour ceux qui les ont commis, mais pour ceux qui n’ont fait, qui n’ont cru, que contempler un spectacle curieux et divertissant, comme moi, hélas ! » (Proust)
C’est à dire que, rassis par une période de paix relative et obnubilés par des fantasmes Tocquevilliens, et/ou de « fin de l’Histoire », ceux qui agissent aujourd’hui dans leur grandiose cuistrerie ignorent les forces qu’ils tentent de manipuler, selon lesquelles des périodes comme la Terreur, celle qui a coûté la vie a 1250 nobles non pas la promenade de santé après la Commune qui ne fit que 110 000 morts, un « détail », peuvent se reproduire. Les actes que chacun pose aujourd’hui règlent l’aiguillage pour la suite de l’histoire, et on ferait bien dés maintenant de considérer que le pire est possible et agir avec prudence pour l’éviter.
Ah oui ? Really ? « Ignorent dans leur grandiose cuistrerie » ? Vous croyez ça ?
Heureusement – ou malheureusement, je sais pas – les cuistres ou les naïfs ne sont pas du coté que vous croyez. Et rien que sur ce blog, j’en vois pas mal des qui savent pas la nature « des forces qu’ils tentent de manipuler »…
Et le bon Marcel, pardon, mais mis à part le plomb communard qui blessa son père et traumatisa sa mère juste avant sa naissance on peut pas dire qu’il ait eu à subir trop de « funestes conséquences ». De celles qui accablent des peuples dans leur presque totalité s’entend bien sûr, pas les grandes tragédies mondaines, Lisztfr…
Ecoutez, comme disait Céline… :
Il faut donner le change ici, on ne sait jamais…
Marcel publiait au Figaro, ce qui ne plaide pas en sa faveur, mais enfin. Je cherchais une autre citation en fait…
Rassurer les marchés,
Mettre par exemple tout un monde de plus au service de la bétise, soutenir de toutes ces forces une plus grande représentation théatrale du monde globalisé, pour forcément plus de rassurance, tant d’illusions médiatiques, tant de séduction, trompeuse qualité même de ce qui est propre à rassurer plus faussement, désirer à tous prix la croissance perdue, c’est sur ça fait déjà voir plus cruellement la réalité des choses.
Que valent un propos, un petit grain de sable, une petite bricole qui ne s’inscrit pas totalement dans leur propre manière de faire plus grande gloriole humaine.
Apparemment les premiers scientifiques cartésiens du monde n’en sont pas mieux entendus de leur coté, et bien tant mieux le changement des choses se révèlera pareillement aussi violent et brutal à leur égard, ah si seulement les premiers scientifiques n’y oublaient pas toujours d’y inclure d’autres paramètres plus dérengeants.
Ce n’est pas non plus les nouveaux moyens qui manquent, et cela à n’importe quel échelon de la politique, des démocraties, ils sont partout pire que la mafia, la peste ou le choléra, tant de démons, de cachotteries, en conséquence ne sentez-vous pas venir quelque chose de plus funeste à travers une plus grande somme de gens comme ça dans le confort matériel.
Qe diront-ils encore tous ces premiers et sur les gens qui n’y adhèrent plus du tout en leur Ame et Conscience ?
Pour mieux rassurer les marchés, parlons pas trop non plus à l’image de Fukushima la Maudite, pauvres gens, pauvres petits enfants d’un monde, qui en a bien perdu son Ame.
Je crois surtout que les carottes sont cuites, les premiers incendiaires peuvent-ils vraiment éteindre le feu et cela à travers une plus grande bande de dévots de première.
Bref faut partout rassurer les marchés et bien soit rassurons les.
Jérémie,
Bonjour,
Une pensée pour le prophète, en accompagnant la confession de Tolstoï, voyage au vocabulaire orthodoxe…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trisagion
http://www.pagesorthodoxes.net/guerison/confession.htm
« »
Trisagion (du grec tris, trois fois, et hagios, saint).
Le trisagion est une série de trois invocations dans la liturgie byzantine utilisée par l’Église orthodoxe, les églises des trois conciles et les églises catholiques orientales.
Aghios o Théos, Aghios ischyros, Agios athanatos, eleïson imas (Saint Dieu, Saint [et] Fort, Saint [et] Immortel, aie pitié de nous)
« »
La remise des dettes est présente dans la confession slave, une piste pour Europe, ses grecs et ses bons russes ? L’eau dans le gaz c’est juste à côté, l’ukraine a pas un konsortium avec Schröd(ing)er, la dissection des monopoles à tuyaux, une diplomatie bien réglée ?
http://www.france24.com/fr/20111111-opposante-ioulia-timochenko-inculpee-evasion-fiscale-detournement-fonds-ukraine-justice
http://www.france24.com/fr/20111113-ossetie-sud-election-presidentielle-region-secessionniste-georgie-russie
Une république de 30 000 âmes où le kandidat favori est l’ex ministres des situations d’urgences, Bibilov succèderait à kokoïti et ses deux mandats présidentiel, un ex champion de lutte…coool !!
http://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Tolstoi%20-%20Ma%20confession.htm
L’Euro et l’austérité contre l’économie, d’après Paul Krugman:
1.
« le facteur important et déterminant pour les taux d’intérêts n’est pas le niveau d’endettement d’un pays mais plutôt s’il emprunte dans sa propre monnaie. Le Japon est bien plus endetté que l’Italie mais le taux d’intérêt à long terme sur les obligations japonaises n’est que de 1% contre 7% pour l’Italie. Les perspectives fiscales de la Grande-Bretagne semblent pires que celles de l’Espagne mais la Grande-Bretagne peut emprunter à un taux à peine supérieur à 2%, alors que l’Espagne en est presque à 6%.
Il semblerait que ce qui s’est passé est qu’en utilisant l’euro, l’Espagne et l’Italie se sont, dans les faits, réduits à des pays du Tiers Monde qui doivent emprunter avec la monnaie de quelqu’un d’autre, avec toute la perte de flexibilité que cela implique. Puisque les pays de la zone euro ne peuvent imprimer d’argent même en cas d’urgence, ces pays sont particulièrement sujets à des perturbations financières – d’une façon que les pays qui ont gardé leur propre monnaie ne connaissent pas – et le résultat est ce que l’on constate aujourd’hui. Les États-Unis, qui empruntent en dollars, n’ont pas ce problème. «
2.
« L’autre chose qu’il faut considérer est qu’en regard de la crise actuelle, l’austérité a été un échec partout où elle a été tentée. Aucun pays débiteur de façon significative n’a réussi à se frayer à nouveau un chemin dans les bonnes grâces des marchés financiers. Par exemple, l’Irlande est le bon élève de l’Europe, elle a répondu a ses problèmes d’endettement en instaurant de sévères mesures d’austérité qui ont conduit le taux de chômage à 14%. Cependant le taux d’intérêt sur les obligations irlandaises est toujours au-dessus de 8%- pire qu’en Italie. «
« Légendes d’un échec », Paul Krugman – http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_legendes-d-un-echec-paul-krugman?id=7065323&chroniqueurId=5032403
» l’austérité a été un échec partout où elle a été tentée » : échec par rapport à quel objectif ?
J’en viens de plus en plus à me demander s’il ne s’agirait pas d’une des voies possibles (hors guerre et pandémie) pour ramener la consommation de ressources des pays « développés » à des niveaux plus « durables », objectif qu’il serait bien entendu impensable de mettre ouvertement en avant (tout au moins dans l’état actuel de nos sociétés).
Dans le cadre d’un écofascisme déjà en germe, certainement !
Les pauvres se serrent la ceinture, tandis que les riches consomment et ont le droit de polluer.
Une décroissance de fait est certaine à moyen et long terme. Une des questions est de savoir quelle forme elle revêtera.
Worst-Case Scenarios
Berlin Prepares for Possible Greek Exit from Euro Zone.
The German government has been simulating a range of scenarios to prepare for a possible exit of Greece from the euro zone. Under a worst-worst-case scenario, the country could descend into a vicious circle of misery that could last decades.
http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,797399,00.html
C’est comme pour les architectes: on ne peut pas les punir d’avoir pondu certaines horreurs, ni même les obliger à y habiter ou à y travailler (HLM… Bibliothèque François Mitterand à Paris…)
Mais l’alliance du tycoon Berlu et de l’extrême-droite Ligue du Nord n’a rien donné de bon, et ils ont pourtant eu tout le temps qu’ils voulaient. Quelque moyen dont on s’en débarasse est bienvenu.
Tiens, encore un truc créé par Pétain, et qu’il faudrait dissoudre impérativement : l’Ordre des Architectes… Voilà bien un machin qui ne sert à rien, sinon à coopter, faire des réceptions inutiles et empêcher les architectes d’exercer leur métier s’ils ne paient pas leurs cotisations. C’est à cause de cet ordre que les architectes ne peuvent plus signer leurs immeubles, par exemple. Il faut dire que maintenant, le travail de réflexion architecturale est totalement sapé par la main des ingénieurs/bétonneurs/comptables, d’où le manque total de créativité de l’architecture depuis les années 1960 dans ce pays.
Guilt is both a reason, and an excuse, for German inaction
Every attempt to resolve a crisis that could push us into a second great depression is met by German prevarication
Germany’s contrition counts for nothing. Let distress fall across the continent, and Germanophobia rises again. In Athens, street theatre companies entertain protesters with poisonous vignettes of German soldiers threatening Greek women and children. Even British supporters of the euro now worry about Frau Merkel replacing elected prime ministers in Greece and Italy with a snap of her fingers.
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/nov/13/nick-cohen-germany-role-eurozone
Il faurdrait que le peuple grec s’interroge un jour sur ses propres erreurs et lacunes. Par exemple: pourquoi cette tolérance à toute épreuve à l’égard d’une classe politique corrumpue et cupide, pourquoi avoir supporté si longtemps un système de société byzantin…..
@ Germanicus
1/ La bipolarisation extrême de la politique grecque ;
2/ Le traumatisme de la dictature des colonels ;
3/ Quand on gagne peu, on utilise le système D pour rendre plus dignes les fins de mois ;
4/ Le mauvais exemple venu d’en haut, des armateurs et de l’église par exemple.
Après, évidemment, cela crée des distorsions à tous les niveaux, y compris ceux qui n’ont aucune de ces excuses à mettre en bandoulière, mais il est intéressant de mettre les choses en perspective.
Germanicus, parce qu’après guerre et durant le plan Marshall tout les Français payaient leurs impôts?
Un exemple, un peu drôle, notre bouilleur (la personne ayant un alambic) un jour nous a expliqué qu’on avait augmenté la taxe pour compenser une partie de ce qu’il ne déclarai pas (selon les estimations du trésor).
Comme quoi grâce au plan Marshall, des fraudeurs deviennent de bons bourgeois moralisateurs 😉
Réunion du G20, à Cannes. Chefs d’Etat les plus dépensiers:
1) Le nôtre 37000.euros la nuit
2)L’ Américain, 35000.
3) L’ Italien, 29000.
( Source:La Dépêche du 08/11/2011).
France, USA, Italie: les pays les plus endettés du groupe.
Qui dit mieux!
Julien Alexandre,
je croyais qu’on faisait la chasse aux conspirationnistes, cela ne te gêne pas que le hoax de la suite à 37000 euros la nuit à Cannes soit posté dans les commentaires TOUS LES JOURS ?
@ Zeno
Je ne l’avais pas dans mon radar celle-ci. Ce sera corrigé à l’avenir.
Merci de votre vigilance.
La dictature économique s’installe fermement en Europe et les peuples perdent leur souveraineté. Ainsi, les dirigeants des états européens les plus forts économiquement, persuadés d’être légitimes, s’ingèrent dans les politiques des états les plus faibles, imposant une rigueur qu’eux-même seraient bien en peine d’imposer dans leur propre pays, ce qui n’est, d’ailleurs, qu’une question de temps. Bye, bye, démocratie, ta disparition au profit de l’intérêt des marchés est notre tribu à la destruction programmée de nos ressources, de nos vies, et de notre environnement. Combien de temps faudra-t’il pour qu’enfin nos appels d’un nouveau paradigme (revenu de vie, décroissance, soutenabilité, économie, argent, productivité, enfin recentrés sur l’humain, etc…) soient entendus ?
Pour reprendre la vision d’ Emmanuel Todd « Les riches ont investi l’appareil d’Etat », ou « Sarkozy n’est qu’un intermédiaire entre la ploutocratie française et la ploutocratie allemande représentée par Merkel ».
Les lobbyistes des grands intérêts financiers influencent les décisions prises par les gouvernement et les parlements grâce aux gigantesques moyens financiers dont ils disposent.
A titre d’exemple de la faiblesse des Etats par rapport à ces intérêts: la dette actuelle de la France se monte à 1600 Milliards d’euros, le bilan de BNP Paribas est de l’ordre de 2000 Milliards d’euro, et ce n’est que l’une des grandes banques françaises.
Que pèsent les quelques millions de voix des électeurs français, à côté de ces poids lourds de l’industrie financière?
J’imagine ces gens avec une très bonne conscience d’eux mêmes, l’idée de faire ce qui est le mieux pour tout le monde. (cf Jean Marc Sylvestre qui disait quelque chose comme « Le capitalisme sert à distribuer au mieux les biens rares du monde ») Ces gens sont des religieux dans le pire sens que je peux donner à ce terme. L’évidence, la raison, la réalité, les faits ne seront acceptés que s’ils sont très visibles, évidents, incontournable et impossibles à recadrer. Si l’une de ces conditions n’est pas remplies, le fait sera ignoré car inexistant (ici le mot inexistant signifie hors cadre).
C’est une fuite en avant qui s’installe. Il s’agit de fuir de plus en plus vite car la réalité est de plus en plus visible, de plus en plus accessible. Ces gens sont dans la position intellectuelle des nazis en avril 45 ou des communistes soviétiques en août 89. Il ne leur reste que le durcissement de leur vision du monde. Dans cette vision, si ça va mal, ce n’est que parce que l’on n’a pas assez appliqué cette vision.
Tout cela s’annonce très dur et sans aucune pitié de leur part. Le monde s’effondre sous leurs pieds. Ils doivent le sauver. Alors s’ils provoquent de la casse, ils le regretteront sans aucune mauvaise conscience mais en toute sincérité. Ce sera le prix du sauvetage du monde.
Un souvenir me dit qu’Oradour était expliqué par les « lois de la guerre ». Nous sommes dans les « lois de l’économie ». Des gens en meurent et vont en mourir (encore un souvenir selon lequel les Grecs ne se soignent plus, plus les moyens du médecin) Ce sera regardé comme regrettable mais nécessaire pour sauver les banquiers. L’argent domine le monde. C’est un mauvais maître. Nous avons été prévenus de cela il y a un peu moins de 2000 ans.
Tout cela pour vous dire que tant ces gens seront au pouvoir nous aurons des conditions de vie de plus en plus dures et misérables pour les sauver. Cela risque d’être long sauf si un truc du genre printemps arable nous arrive. Quoique je ne sais pas si cela suffira.
Joan, désolé mais on compare pas la part d’endettement du passif d’un bilan avec le total de l’actif d’un autre bilan comme vous le faites là. Si par contre vous comparez les 1600 milliards de la dette française avec l’endettement de BNP Paribas qui doit représenter 91% du passif, soit plus de 1800 milliards d’euros, la vision de la situation est tout de suite un peu plus réaliste, particulièrement quant à la nature des enjeux et du véritable rapport de force, sachant qu’à coté de la dette de marché, de la dette interbancaire et de la dette à la bce la dette auprès de la clientèle (i.e les ménages français essentiellement) doit bien représenter un bon quart du passif total…
La dette des banques françaises à sa clientèle, c’est plus de 2200 milliards d’euros sur un passif total de moins de 8000 milliards. Le total des dettes souveraines dans l’actif des banques françaises, c’est moins de 400 milliards. Capito ?
Votre comparaison est plus pertinente, mais l’idée était là. C’était de mettre en évidence la faiblesse financière des Etats, face aux big business
Faux, ce sont les banques qui sont faibles, plus encore que les États (cf la perte sur la dette grecque et leur inextinguible besoin en capitaux propres, totalement introuvable sur les marchés ceux- là..). Et les ménages épargnants qui sont forts face aux deux autres, soit les financiers comme les peuples insolvables, puisqu’eux ont un pied et la main dans chaque monde, sur leurs comptes perso d’un coté, dans l’isoloir ou dans la rue de l’autre.
@vigneron
Parmi ces ménages, il y en a qui ont nettement plus de capacité d’épargne que les autres.
Me semble-t-il… Ce sont des strates assez aisées de la société et leurs intérêts ne sont pas vraiment antagonistes avec ceux des milieux financiers, je les vois mal chercher sciemment à mettre les banques en péril. Par contre ils sont plutôt favorables à payer le mois d’impôt possible et donc à avoir un Etat faible. Je maintiens que les Etats sont en situation de faiblesse par rapport aux intérêts privés et à ceux des plus riches en particulier.
En fait, la question que pose l’Europe est la suivante : « Existe-t-il une vie après les marchés ? »
« les marchés » est un concept pratique, ça évite de nommer des banques, etc…., un peu comme la nation qui permet d’inclure tout un peuple plutôt que les élites qui financent les partis.
La situation actuelle est dû au fait qu’ 1% des individus ont tésorisé (cumulé) 90% du fric..
Résultat, seulement 3% de la masse totale du fric sert à l’économie réelle, le reste n’est que SPECULATION
Il faut donc changer l’architecture du systeme en interdisant ou empêchant la TESORISATION (CUMUL DU FRIC)
Car vous avec beau être méchant ou gentil, quand vous êtes dans un certain systeme vous êtes obligé de le suivre
LA SEULE FACON DE S’EN SORTIR EST DE CHANGER L’ ARCHITECTURE DU SYSTEME POUR QUE LES ACTEURS SOIENT ORIENTES DANS LE BON SENS
QUAND LE MAL OSE TOUTES LES AUDACES, LE BIEN DOIT S’ ARMER DE TOUS LES COURAGES
Si les bons restent timorés ils ne réussiront pas à changer le cours des choses
Les bons doivent dire non et empêcher le mal de l’emporter
Ils courent partout à travers le monde, ils prennent l’avion, et font sans cesse des réunions et des discours qui en vérité et en réalité ne solutionnent jamais rien, pire même plus ils semblent vouloir les résoudre à travers une plus grande somme de gens comme eux, et plus c’est bien une autre calamité qui s’abat sur les peuples, les nations, dans 10, 20 ou 30 de disette, de guerre, de malheur ça ira peut-être mieux ensuite pauvres petits enfants du monde.
Allant même jusqu’à reprocher davantage aux petits et par tant d’hypocrites de première, de ne plus être de bon coeur à l’ouvrage, les bons jugement de valeur à partir d’une meilleure position confortable, surtout face à une plus grande espèce ricanante, oui ils sont toujours bons à tout dans les premières bonnes chaires jamais bons à
rien non plus entre eux, les bonnes leçons de morale, de vertu, de travail, de talents de mes deux.
Oh Seigneur regarde donc comment nous avons encore si bien sus lavés nos propres robes par rapports à tant d’autres mécréants de la foi, c’est sur à force ça fait beaucoup mieux fructifier les talents. Ca cause bien, ce n’est bien sur pas du tout comme ces nombreux autres bons à rien, gens paresseux, gens nuls à toutes choses commencez donc par nous ressembler, par nous baiser constamment la main et les pieds, soyez bons, soyez riches oui fallait pas non plus encore écouter la messe ce soir, enfin ça m’apprendra à vouloir attendre autre chose de moins consternant de la part des premières outres religieuses de ce monde en grande perdition morale et matérielle.
Oh quel grand malheur mon Dieu, pas un pour rattraper l’autre dans ses talents, ah si seulement la précieuse avait pu entendre autre chose au sujet de la quatrième, mystère de mystère mais qu’est-ce qu’ils recherchent encore à nous faire comprendre le pauvre Jérémie, enfin bref à chacun sa bedaine du moment.
Vous savez si vous n’êtes pas content, vous pouvez encore aller écouter nos premières messes médiatiques, c’est bon pour les affaires, c’est bon pour le sans loi, le sans remord, le sans scrupules, oui même les premières églises de ce monde sont bien aussi à leur bottes, à leurs pieds, tout le monde faisant bien chanter tout le monde, alléluia tu parles ça n’en pense pas moins sur son prochain ensuite.
Sans doute qu’à la prochaine ça ne sera pas triste non plus.
Ce qui me révolte: pour éviter de taxer les possédants et grosses fortunes, les gouvernements (italiens, francais………) successifs ont emprunté de l’argent sur les marchés pour financer la mondialisation économique. Et aujourd’hui on demandera aux contribuables de casquer.
On est soulagé du fait que le bouffon est réellement parti. Mais je dirais que les italiens l’ont choisi, l’ont soutenu, l’ont célébré, alors qu’ils payent maintenant pour se sortir d’eux-mêmes du marasme. L’Italie est un pays riche, elle possède de grandes réserves d’or, elle peut se vanter d’herberger une masse de fortunés et tricheurs aux impôts.
Il faut empêcher la BCE de muter vers une planche à billets pour fabriquer de l’inflation.
C’est bien cela qui est recherché par les « attaquants », il doit y avoir de bonnes raisons voire un joli piège derrière ces demandes, qui dis-je, ces pressions exercées dans ce contexte de guerre économique et monétaire.
Je ne regarde jamais le journal de TF1 mais Claire Chazal devrait aller bosser gratos au restau du cœur au moins elle servirait à quelque chose, quand on connait le salaire des ces gens là pour débiter des sornettes des lieux communs tout en trouvant ça parfaitement normal à la place d’être écœuré, c’est d’un tel niveau lamentable que les mots me sont insuffisants en français pour m’exprimer. C’était les marchés par ci les marchés par là ect…L’austérité pour vous mais pas pour moi, moi je suis Claire Chazal je ne sers à rien mais je ramasse beaucoup. C’était fin de l’aide humanitaire par l’Europe vous comprenez on a des banques à sauver mais De Gaulle réveilles toi ils sont devenus dingues !!!
Nous voilà avec Europe Sachs ….décidément ça s’améliore c’est certain…