Billet invité
Une nouvelle réunion de l’Eurogroupe s’est terminée lundi soir et son chef de file sur le départ, Jean-Claude Juncker, a une fois encore tenté de masquer son échec : « Nous avons l’intention de finaliser les détails opérationnels des deux options d’ici à fin novembre, sous la forme de lignes directrices qui seront approuvées par l’Eurogroupe afin que l’entrée en vigueur [du FESF doté de moyens supplémentaires] puisse se faire en décembre ».
Quant à l’implication du FMI et des pays émergents, toujours aussi floue, Jean-Claude Juncker a annoncé qu’il faudrait attendre février de l’année prochaine. Maria Fekter, la ministre autrichienne des finances, a mangé le morceau en reconnaissant ce matin que l’Italie était trop grosse pour être aidée.
Dans ces conditions, cela surprend moins que les ministres des finances ne se soient toujours pas accordés sur les mesures à prendre, sauf en répétant leurs très grandes lignes déjà annoncées sans parvenir à les concrétiser. Dans le même temps, le taux des obligations italiennes à 10 ans dépassait mardi matin 6,73 %, un niveau qui a déjà successivement incité l’Irlande, la Grèce et le Portugal à demander à bénéficier d’un plan de sauvetage.
Les projecteurs sont braqués sur les tentatives de Silvio Berlusconi de rester au pouvoir, mais même sa chute ne changera plus rien à l’affaire : l’Italie est inexorablement entraînée dans la zone des tempêtes, en dépit de l’arrivée promise pour cette semaine de la mission de mise sous tutelle du gouvernement par le FMI, la BCE et l’Union européenne, qui a été décidée au G20. Il en est de même avec le suivi heure par heure des péripéties de la formation du gouvernement d’unité nationale grec : celui-ci mis en place, cela ne rendra pas l’État davantage solvable.
Il y a quelque chose de pathétique dans la situation actuelle, car rien ne réussi aux dirigeants européens, et pour cause…
On apprenait dans la même journée que le FESF avait du consentir pour son émission obligataire destinée au sauvetage financier de l’Irlande un taux très à la hausse par rapport à la précédente, la demande n’étant que très légèrement supérieure à l’offre. Et que la BCE avait doublé la semaine dernière le montant de ses achats obligataires sur le marché secondaire, afin de contenir la hausse des taux italiens en priorité.
Pendant ce temps là, Christine Lagarde se rendait à Moscou, dans le cadre d’une mission de bons offices, afin que les Russes confirment leur participation au sauvetage de l’Europe via le FMI. Arrivée à Lisbonne, laTroïka entamait sa deuxième mission d’évaluation des efforts accomplis par le gouvernement pour s’entendre dire par celui-ci qu’il souhaitait négocier des « ajustements » du plan de sauvetage du pays. Une perspective qui n’a pas manquée d’être également évoquée en Irlande.
La Hongrie, enfin, se révélait être sous le coup d’une prochaine baisse de sa notation, son secteur bancaire rencontrant de grandes difficultés et risquant de devoir faire face à une dévaluation du forint qui les accentueraient. Ce qui ne sera pas sans répercussions en Allemagne et en Autriche, les banques hongroises étant essentiellement des filiales des banques de ces deux pays.
Un véritable cri d’alarme était par ailleurs lancé par Josef Ackermann, PDG de la Deutsche Bank. « Assez, c’est assez ! », s’est-il écrié à propos de l’empilement des taxes et mesures de régulation auxquelles les banques européennes sont soumises. Elles ne pourront pas en supporter davantage, a-t-il affirmé, car « ces mesures nous mettent dans une situation difficile face à la concurrence internationale. Les banques américaines et asiatiques travaillent avec des ratios de fonds propres beaucoup plus bas».
Réponse du berger à la bergère ? Un article du Wall Street Journal se fondant sur une étude de l’Union des Banques Suisses, venait ce même jour rappeler la quantité faramineuse d’actifs douteux datant du début de la crise que les banques européennes – dont la Deutsche Bank – avaient encore à leur bilan. En émettant des doutes sur leur valorisation effective au prix du marché, pour estimer que la menace que ces actifs faisaient planer sur elles était probablement au moins aussi importante que celle que représentaient les obligations souveraines européennes.
Jusqu’ici tout va bien !
326 réponses à “L’actualité de la crise : SORTIE DE ROUTE, par François Leclerc”
Déjà des glissades alors que l’hiver n’est même pas commencé!
Deux problèmes: la profondeur du fossé et où sont les dépanneuses?
La stupidité de ces Européens aux commandes, c’est d’avoir à l’image de Sarkozy voulu jouer les américains sans avoir ni le dollar ni la propagande de légende des USA, tout en voulant ce qui est totalement incompatible avoir l’orthodoxie allemande sur la monnaie.
On a ce beau résultat et le déni de ces élites sans un gramme d’intelligence en dehors de leurs petites cupidités à l’abri des regards et la bêtise d’une Angela Merckel en retard de 50 ans aussi à contre courant que l’autre la Margaret Thatcher en son temps, c’est avec de telles personnes qu’on revient à l’âge de pierre pour l’argent, l’argent, l’argent,
je ne pense pas qu’ils agissent ainsi pas cupidité, mais plutôt par idéologie d’une part (ils n’ont qu’un seul programme dans leur disque dur et sont persuadés qu’il n’en existe pas d’autres) et pour rester au pouvoir d’autre part.
@liervol à propos de « La stupidité de ces Européens aux commandes »
Il y a deux hypothèses extrêmes :
1) ils sont d’une remarquable stupidité (il suffit de de lire la presse, le Wall Street Journal par exemple, pour conclure qu’ils ne font au mieux que repousser un peu les catastrophes les plus lourdes.)
2) Ils font tout ce qu’il est possible de faire pour repousser un peu la grosse catastrophe sans sortir du cadre remarquablement stupide dans lequel ils ont accepté d’exercer leur métier de chefs d’Etat.
Pour ceux qui subissent les conséquences de leurs décisions:
– dans le cas 1) il pourrait suffire de choisir des chefs d’Etat ou de gouvernement moins stupides (ce que la Grèce, l’Italie, l’Espagne et la France s’apprêtent à faire alors que l’Irlande, l’Islande et le Portugal l’ont fait récemment)
– dans le cas 2) comme le dit P. Jorion, c’est changer de cadre qui est indispensable.
Mon opinion personnelle est que Sarkozy se débrouille plutôt bien si on veut bien considérer qu’il n’a pas d’autre ambition que de tenir jusqu’à l’élection présidentielle et qu’il pense lui aussi qu’il n’est guerre possible de faire mieux sans sortir du cadre.
Avoir des dirigeants moins stupides ne servirait à rien d’autre qu’à gagner quelques mois ou quelques semaines.
(Un Sarkozy héroïque dirait: rien à faire de vraiment utile pour telles et telles raisons, vous réfléchissez, vous choisissez et vous votez – c’est trop lui demander !)
Bonsoir,
comme un esquif dans la tempête si l’equipage ne s’entend pas bien c’est le naufrage assuré. Idem l’Europe avec tant d’interêts nationaux que tout le monde va boire la tasse.
Ce sont les institutions et avec, le projet Européen qui ont été mal réléchis, les hommes politiques il y manque quelques grandes figures, pas de capitaines pour fixer un cap clair bien sur mais pas seulement …
Cordialement
où sont les dépanneuses? embourbées… et ça se resserre… il n’y a plus rien à vendre, même les promesses.
G.L
‘(…)et qu’il pense lui aussi qu’il n’est guerre possible de faire mieux sans sortir du cadre.(…) »
L’inconscient parle?
Tant de gesticulations alors que minuit a déjà sonné….
Cela me rappelle un des premiers films de Walt Disney où Pluto dans le rôle du soutier essaie de maintenir avec sa pelle à charbon la porte de la chaudière du bateau pendant que celle-ci traverse les airs.
Des clowns tragiques…
et il prévoit que la croissance de l’économie mondiale ne sera que modérée.
M.Carney a fait état de ses craintes mardi dans une allocution livrée devant des gens d’affaires réunis à Londres. Il s’agissait de son premier discours depuis qu’il a été nommé vendredi dernier à la tête du Conseil de stabilité financière (CSF), au terme du sommet du G20 à Cannes, en France.
IL redoute la manifestation d'une autre crise financière semblable à celle qui a entraîné une récession mondiale, en 2008.
Merci encore pour tous ces posts qui permettent de comprendre l’intense activité de l’Europe autour de ce moderne tonneau des Danaïdes…
moderne tonneau des danaïdes = tonne de merde des danaïdes ?
:0D
Farpaitement.
Elles sont belles, pourtant, les Danaïdes…
Il est vrai que…
Celle de droite ressemble farouchement à une ex de mon adolescence, tiens.
Pas la cruche, la nana.
Ici, les couleurs me paraissent plus exactes…
et là, quelques affriolantes Danaïdes transgenres plus appropriées à notre merveilleuse époque…
Aster.
Tu te trompes.
Lourdement.
La Zone Euro (à ne surtout pas confondre avec la zone « Européenne » avec des pays qui ont une monnaie différente).
La Zone Euro, donc, n’a PAS de politique monétaire, PAS de politique guerrière, et PAS de politique sociale commune.
Notes, politique sociale, QUI en a les moyens en tant de crise économique….?
Donc, selon la devise du mieux régner pour mieux gouverner, ce sont les US qui nous dirigent.
Et ça « tombe » bien.
Puisque ces cowboys ont assuré qu’ils dirigeaient le MONDE et allaient le « SAUVER »…
Dream for all and money for … 1% grand max. Un pour mille serait plus juste.
J’ai rien dit, moi. Juste qu’on injectait des liquidités dans un truc percé de partout. Mais que la zone euro n’ait pas de politique du tout, j’en suis convaincue, sinon. :0)
(Ceci étant, c’est vrai que je me trompe lourdement tout le temps.) :0D
Sortons à 200 ou 300 millions dans les rues et manifestons sur place devant notre domicile avec des pancartes réclamant la fin de ce système..
Ce sera médiatisé avec un énorme coup de projecteur sur les ténèbres, c’est sûr !!
Pourquoi se fatiguer à tenter de sauver l’injuste ? J’ai l’impression que nous n’avons rien à faire pour l’instant, juste à observer, puisqu’il semble que mathématiquement, toutes leurs tentatives sont vouées à l’échec. La logique est avec nous : la rigueur demandée par les marchés ne fait qu’accélérer la chute du système (augmentation du chômage, perte inéluctable des capacités d’achat des petits donc profits sans cesse décroissants pour les géants, etc.) La convoitise de la spéculation, sans limites, ne peut que se heurter à la réalité. En revanche, il faudra être sur le pont au moment de la réinvention d’un système d’échanges.
Il faut faire en sorte que cela se déroule avec le moins de souffrance possible pour les Peuples.. Donc ceux ci doivent montrer leurs muscles ou leur nombre pour effrayer les bergers malveillants qui pourraient s’aggripper en écorchant ici et là.. Une bête acculée dans ces derniers retranchements est dangereuse..
@ Xian : oui, je comprends. Et en même temps, je crois qu’ils s’en foutent complètement, de ce veto encore paisible affiché par les peuples. En dehors des manif’s, nos seuls leviers pacifiques réels sont les urnes et la grève. Une grève très forte du vote, puisqu’on ne nous donne à choisir qu’entre Charybde ou Scylla, me semblerait déjà un signe fort. Ceci dit, aller expliquer ça à une population qui croit aux gourous, aux sauveurs et au loto me semble perdu d’avance. (Perso, je n’irai pas voter aux prochaines présidentielles, mais que suis-je ?)
Il y a de quoi être désabusé, Aster, en effet.
Le souci est qu’une grève du vote ne profite qu’aux extrêmes qui, eux, sont dans un délire de propagande tout aussi extrême.
Quoique… Hitler a subi 2 attentats. Et ce n’est pas le seul dictateur qui a eu chaud.
Notes, des Présidents américains ont été « effacés » pour avoir attaqué les banques et/ou les 147, tu me diras…
Oui, les extrêmes, c’est la grande faille de mon raisonnement, j’sais bien… Si seulement on avait instauré le décompte des votes blancs ! Mais là aussi, on est piégés… :0(
Attention pas d’impatience, entre maintenant et la réapparition d’un nouveau « CNR », il risque de ce produire beaucoup de choses terribles…il faut compter en années dans pareil cas.
Pour finir de tout bousiller, il faudra du temps, comme d’habitude.
Il ne faut pas forcément sauver l’injuste, mais il faut agir !!!
Parce que le vrai risque n’est pas que 0,5 % de la population perde beaucoup d’argent, mais que ce 0,5 % crée une guerre en Iran, ou ailleurs pour sauver sa mise. C’est déjà ce que nous avons vécu avec les 2 premières guerres mondiales et bien d’autres conflits antérieurs…
Il serait donc prudent d’agir avant, de les neutraliser avant qu’eux ne nous détruisent, « nous » d’ici ou d’ailleurs. De toute façon, la planète ne pourra probablement plus supporter pareil conflit.
BAV
Presque tout a été dit !
« N’est-il pas évident que tous les gouvernements sont les empoisonneurs systématiques, les abêtisseurs intéressés des masses populaires? » (Michel Bakounine)
Grêve générale de tous. Devenons totalement improductifs. A pu les esclaves, a pu les soussous.
Reprenons le moindre de nos fifrelins de tous les établissements bancaires.
Panique générale de l’oligarchie a tous les étages garantie
Vous voulez une réaction ?? vous voulez qu’on en finisse ? vous voulez que ça bouge ? Faites ça tout simplement !
Ne vous inquiétez pas le Dieu Football garde tout ces gens bien au chaud et surtout assez abrutis pour les empêcher de réfléchir sur leur sort. C’est si simple de les empêcher de penser et de descendre dans la rue. Pour qu’ils bougent, il faudrait qu’ils aient faim. Ce n’est pas encore le cas et d’ici là pas mal de choses seront rabottées en profondeur. Rassurez vous la télé, l’Internet, et les réseaux GSM, EDGE, 3G…seront bien sûr coupés en dernier. Mais il sera déjà trop tard.
Significatif la « main des marchés » non ?
Le spread entre l’Allemagne et l’Italie et la France augmente dangereusement.
Le 1% des gens les plus riches a les moyens de diriger les « marchés ».
Ils ne s’en privent pas, estimant que les gouvernements ne vont pas assez vite dans les « réformes ».
Attention « panpan culcul », si vous ne réformez pas tout de suite, c’est à dire : privatisez, dérégulez, délégiférez, déservicespubliquez, nous zzavons les moyens de vous y obliger.
Les environs 8 milliards « d’économies » du plan qui vient de sortir: rigolade par rapport ne serait-ce qu’aux 100 milliards de déficit de cette année. Epoque pré-électorale oblige!
Je n’ose penser à ce qui nous attend après les élections (quel que soit le vainqueur).
Mais si osez, osez : là est votre salut
Ne vous leurrez pas, que ce soit le ps ou l’ump, ils appliqueront les programmes qu’on leur impose, avec plus de social au ps, mais qui ne durera pas car les consignes imposées par l’europe fmisante ne le permettra plus.
Pour l’instant l’urgent est de sortir les électeurs de leur endormissement, ils ne sentent que très peu la crise au regard de ce qui les attend.
Faire bouger les lignes par l’information hors des circuits conventionnels, voilà tout.
Plus les petits partis auront des intentions de vote dans les sondages, plus les deux grands partis seront amener à modifier leur avancées vers le libéralisme outre atlantique.
@edith
Le risque, pour les présidentielles? Vous le connaissez comme moi. Un renouvellement de 2002…
Edith n’a pas tord, la parole au cœur de l’action.
Elle est pour l’instant l’unique arme disponible et souhaitons qu’elle le restera et suffira à reprendre le dessus dans cette « guerre » économique et les nombreuses batailles à venir.
Ce blog en est une illustration.
Bruno, je ne suis pas certaine que la présidence soit une fin en soit pour Chevènement,
et que les évènements graves à venir laisseront une place à la présidentielle avec un petit « p »,
en revanche une écoute et une ouverture d’Hollande à certaines propositions de Chevènement seraient une bonne chose.
Rien ne vaut un bon compromis qu’une mauvaise présidentielle.
Il me semble que de ce point de vue là, Hollande homme de la synthèse, est bien habitué à ce genre d’exercice, alors laissons les s’expliquer entre eux et gardons seulement les idées à défendre.
@fl
Je ne donne pas tord à Edith: je souligne simplement un risque.
Région parisienne:
Soutenez les indignés sur le parvis de la Défense !
Amplifier l’indignation, puis la révolte, vers un changement de civilisation
http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-le-combat-des-indign%C3%A9s-continue
Je vois que certains espèrent encore en FH pour changer cette situation apres 2012…Le philosophe Michel Cioran avait raison, lui qui disait que c’est souvent l’espoir qui peut être la source de nos souffrances.
Mitterrand, comme Mélenchon, faisait des promesses de changement.
On sait que venant des politiciens professionnels,
elles n’engagent que ceux qui les croient…
Flanby, lui caramel mou des multinationales,
comme tous les autres flambeurs du club IS
(Moubarak, Ben Ali, Papandréou, Zapatero, etc.)
ne propose que de défendre le capital contre le travail.
Là, on a même plus l’excuse de l’innocence…
Hier la Société générale annonçait qu’elle ne verserait pas de dividendes pour 2011, et pas sur pour 2012. On aurait pu croire qu’elle allait dévisser en bourse.
Or ce matin, son action bondit de 8 à 9 %.
Si les marchés se mettent à valider des conduites vertueuses, où allons nous !
Pas de dividendes pour 2011 ? Ils sont vraiment malades à la Socgen, si seulement Bouton était encore là pour les soigner !
Ça sent bien le sapin par là-bas…
Et aujourd’hui , ils annoncent une baisse significative du financement des achats d’avions pour les Cies Aériennes….
OHHHH …. j’apercois un airbus, au loin, qui décrit une trajectoire anormale…..
AAAAHHHH, j’aperçois, au loin , un boeing, qui s’en va , vers sa destination ….
Mais… bon , jusqu’ici, tout va bien ….
@ tomate,
Tous les avions que vous apercevez : ils se dirigent vers la city au moins ? pour lui faire subir le sort des twin towers ?
En 2005 les pays europeens ont demandés un audit de la Grèce seul 2 pays se sont opposés à cet audit « la France et l’Allemagne » la raison est la suivante : le montant extraordinaire que la Grèce consacre à son budjet défense bénéficie en priorité à ces 2pays.
Cool.
Autant d’armes ? Pourquoi-faire ?
Les militaires grecs, de sinistre mémoire,
sont un pilier de l’OTAN pour défendre la dictature du capital.
Autant d’armes ? Pourquoi-faire ?
Il y a un ancien mais tenace contentieux (Chypre, eaux territoriales, nationalismes et religions) entre la Grèce et la Turquie, il a été une des raisons (ou un des prétextes) à accepter « quand même » la Grèce dans l’euro…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_la_Gr%C3%A8ce_et_la_Turquie#Actualit.C3.A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/Contentieux_gr%C3%A9co-turc_en_mer_%C3%89g%C3%A9e
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enosis
sortie de route ?
les radars de TRACFIN et Hadopi flashent des mobylettes pendant que des portecontenaires entiers de transaction electroniques s’évaporent …
la seule solution qui satisfasse tout le monde , banques , états et peuples : reset des systemes informatiques par piratage , impulsion electromagnétique ou tempete solaire …
pas de morts , pas de gagnants , guerre propre plus propre encore que des bombes à neutrons !
https://www.youtube.com/watch?v=MZhvwlIWhQY
https://www.youtube.com/watch?v=aPamQ4krNuM
ce qui est bien avec internet c’est qu’on trouve toujours tout -littéralement !
Mdr la deutsche bank avait racheté le portif d’AIG à l’époque et maintenant elle se retrouve avec un nombre de pret toxique issue des subprimes phenomenale !
Les americains sont donc bien au courant de la teneur en toxicité des actifs de la deutsche bank…
C’est bon de rappeler les fondamentaux
« Un véritable cri d’alarme était par ailleurs lancé par Josef Ackermann, PDG de la Deutsche Bank. « Assez, c’est assez ! »
Pauvre DB!… Si peu Deutsche…
Un an déjà,
http://www.20minutes.fr/ledirect/642807/economie-deutsche-bank-va-payer-553-millions-dollars-avoir-aide-clients-frauder
L’espace méditerranéen aura connu un profond bouleversement en cette année 2011 :
Chute de Ben Ali
Chute de Moubarak
Chute de Kadhafi
Zapattero quitte le pouvoir contraint et forcé tout comme Papandréou et bientôt Berlusconi.
Chypre est dans une situation identique à celle de la Grèce.
Même si le Portugal n’est pas un pays méditerranéen, stricto sensu, la débâcle y est grande là-bas.
Le Liban a changé de gouvernement et d’orientation politique.
Troubles en Syrie qui est à deux doigts de la guerre civile.
Israël connait un mouvement de contestation jamais vu depuis sa création.
Le Roi du Maroc obligé de lâcher un peu de lest.
Ambiance de fin de règne en Algérie avec un Bouteflika que l’on ne cesse de dire mourant.
Ambiance de fin de règne en France avec un Sarkozy qui atteint des sommets d’impopularité.
Seule la Turquie surnage, mais le séisme qui a eu lieu dans sa partie orientale montre bien les défis de développement auxquels elle est confrontée.
Le renouvellement des dictateurs en place vise à faire peur sur la montée des intégristes, ce n’est pas autre chose qu’on nous joue à nos portes, on nous installe des graines de ben laden par ci par là, comme ça les biens peureux vont bien accepter tout ce qu’on leur demande d’accepter.
@ François Leclerc:
je ne comprends pas bien pourquoi les gouvernements de la zone euro qui sont en difficulté ne réquisitionnent pas leurs banques centrales respectives, pour procéder à une émission de bons du trésor en direction des résidents, dont le produit permettra de solder la dette contactée sur les marchés. Avantage, cela re-nationalise la dette.
Qu’en pensez-vous?
Croyez-vous qu’il y aurait foule pour y souscrire ? Il faudrait que les taux soient très attractifs, et l’on retomberait dans le problème précédent. L’exemple de la Grèce est édifiant: les grandes fortunes se sont réfugiées en dehors de la Grèce et s’apprêtent à acheter à bas prix les actifs de l’Etat cédés dans le cadre du programme de privatisation.
les grandes fortunes sont apatrides par définition, la notion de loyauté n’existe que chez les gens de (peu de) bien.
Permettre le départ des grandes fortunes n’empêche pas décourager ce départ…
L’épargne sociale peut-être également sollicitée de diverses façons. Ainsi, les fonds Assurance-vie seraient mis à contribution et devraient proposer les obligations de l’État, via une rémunération plus attractive qui serait attractive parce qu’on aurait bridé les spéculations boursières par une panoplie d’instruments de type SLAM (Lordon).
On pourrait aussi instaurer une réforme fiscale a minima sur les firmes du CAC, qui rapporterait au plus vite, comme d’ailleurs le rehaussement de la traque des fraudeurs du fisc, qui permettrait d’engranger plusieurs dizaines de milliards par an.
La solution des cris d’orfraies n’en est une que dans le blockaus bâti par les ultra-liberaux. La liberté c’est ouvrir la porte et sortir de cette UE-là, ou la refonder en permettant des solutions nationales crédibles, reposant sur la possession par les peuples de leurs instruments politiques propres.
L’idée n’est pas forcément idiote, mais elle aurait du être érigée en principe depuis 1973, année à partir de laquelle les Etats se sont formellement interdits de recourir à la planche à billets (en réalité, de recourir directement à l’épargne des particuliers).
Car effectivement, entre un livret A à 2% d’intérêts et des bons du trésor à 3% par an, il n’y a pas photo. D’ailleurs, les Japonais semblent s’en satisfaire sans soucis.
Et après tout, sur le principe, pourquoi pas ? L’épargne c’est fondamentalement de l’argent dont les gens n’ont pas besoin. Et comme le taux d’épargne augmente très rapidement avec les revenus, plus les gens sont en capacité d’épargner, et plus il est probable qu’ils n’auront jamais besoin de piocher dans leur épargne.
De mauvais esprits pourraient suggérer à ce stade qu’une hausse sérieuse des taux d’imposition sur les hauts revenus s’impose, mais passons.
Quand on y regarde bien, c’est bien à l’Etat que les épargnants font confiance pour assurer aussi bien leur sécurité au quotidien que la bonne tenue de leurs placements, donc de leur épargne.
Pourquoi ne lui confieraient-ils donc pas leur épargne ? Poser la question, c’est y répondre.
Les gens, et tout particulièrement les épargnants, ne recherchent pas tant des placements rentables que des placements sûrs. En matière de placements financiers, les bons du Trésor ont toujours été les placements les plus sûrs qui soient.
Si la possibilité d’acquérir directement des bons du trésor avait été ouverte aux particuliers, l’Etat aurait siphonné absolument toute l’épargne. On se serait donc retrouvé avec d’un côté les bons du trésor, sûrs et d’un rapport modeste, et d’un autre côté le financement des entreprises, réputé peu sûr, et donc coûteux pour celles-ci.
Il y aurait bien une possibilité médiane consistant pour l’Etat à financer les entreprises à des taux bonifiés par rapport aux conditions de marché en levant à cette fin davantage de fonds auprès des particuliers que ceux strictement requis pour couvrir son déficit budgétaire.
Mais cela serait revenu pour l’Etat à assumer la fonction de banquier, intermédiaire entre les entreprises et les épargnants. Cela n’aurait fait ni les affaires des entreprises (encore que ?) ni des intermédiaires financiers de tout poil (banquiers, assureurs-vie,…).
Dénonçant ce « dysfonctionnement de marché », comprendre ce stupide manque d’intérêt des épargnants pour la prise de risque qui conduit les entreprises soit à devoir se financer à un coût prohibitif, soit à devoir se tourner vers cet Etat imbécile qui ne connaît rien à la marche des affaires, les entreprises et les intermédiaires financiers ont eu gain de cause.
Les particuliers ne pourraient en aucun cas bénéficier d’un accès direct aux bons du trésor, réservé aux seuls banquiers, et souscrits dans des conditions autrement plus coûteuses pour les Etats que s’ils avaient directement fait appel à l’épargne des particuliers. Voire infiniment plus coûteuses lorsque la solvabilité des Etats est mise en question.
Quant aux banques, elles ne se sont jamais convenablement substituées à l’Etat pour assurer le financement des entreprises car autant l’envergure financière des Etats leur permet de faire face à des faillites, autant c’est autrement plus risqué pour une institution financière. Il fallait donc en faire reposer tout le poids sur les particuliers, invités à placer leur épargne en actions (pour ceux qui aiment le risque) ou en obligations (a priori moins risqué, en tout cas aussi longtemps que l’entreprise ne dépose pas le bilan).
Et aujourd’hui alors que les Etats menacent ruine ? Eh bien disons que l’idée vient un petit peu tard, pour ne pas dire un petit peu trop tard. Il aurait fallu le faire avant, au prix d’une inflation modérée (le prix à payer pour assurer le financement des entreprises). Aujourd’hui, il y a trop d’ardoises en souffrance accumulées un peu partout pour que l’Etat puisse prendre le relais à un coût supportable.
@step : on dit « anatiofurtif ». J’ai un peu la flemme de chercher la première attestation du terme, mais c’était sur ce blog : recherche google
@ F. Leclerc
Pourtant, la dette publique japonaise est détenue en interne à 94%, alors qu’elle est la première au monde parmi les pays développés (230 % du PIB au tournant de l’année prochaine !). Ce qui – pour l’instant – permet au yen de constituer une monnaie-refuge (mauvais pour l’export, bien sûr).
Qui la détient ? …pour la moitié : la Poste (c’est-à-dire des millions de petits épargnants) et les fonds public de retraite (beaucoup de monde) ; pour le reste : la Banque centrale (mais moins de 10%), les banques, les assurances-vie, encore des épargnants plus ou moins individuels, etc. Le premier groupe est obligé de souscrire et le second est « persuadé » de le faire…
…n’y aurait-il pas là quelque piste pour une politique de renationalisation de la dette publique française… entre obligation faite aux zinzins, incitation forte (!) au volontarisme et appel patriotique (la patrie en danger) ?
…certes, la dette en grande partie « rapatriée » continuerait d’être mortifère (budget grevé, déflation, impotence des politiques publiques, etc.) mais ce serait déjà, euh, comme une enceinte de confinement qui contiendrait ses effets les plus délétères…
Oui, je sais, là, je cherche le bâton pour me faire battre… 😉
@ iGor milhit :
Première occurrence, ce me semble, d’ »anatiofurtif » sur ce blog : c’est ici, au commentaire 13
A david cayla :
« Si la possibilité d’acquérir directement des bons du trésor avait été ouverte aux particuliers, l’Etat aurait siphonné absolument toute l’épargne » :
Cette possibilité existe, voir à ce sujet le site de l’AFT (Agence France Trésor) :
http://www.aft.gouv.fr/?lang=fr
Je suis pour le lancement d’une pétition exigeant que le prochain emprunt d’état français le soit auprès des résidents. Quel stupidité le dernier emprunt de 35 Mds€ de Sarkozy auprès des « marchés » ! L’effort d’épargne des français ne cesse de croitre du fait de la politique anxiogène sur les salaires et les retraites (17% des revenus ?). L’incertitude actuelle sur le rendement des assurances vies en € inciterait beaucoup de gens à les convertir en emprunt d’état à 3% !
C’est une VBI (vraie bonne idée)
@iGor milhit
Si j’ai bien compris « anatiofurtif » signifie « qui fuit le territoire national, ou n’a qu’une présence tout à fait ponctuelle et discrète »…? Sorte de résident fiscal, par exemple ?
Vous n’êtes pas Talleyrand car lui comprenait toujours tout très bien !
j’allais le dire, Talleyrand lui comprenait très bien que les « grands » ne servent que leurs intérêts, et savait même en jouer, pour son intérêt, et même parfois pour celui de la France.
« Talleyrand, qui savait nager sur le dos et ramper sur le ventre comme personne, qui trahissait à Versailles comme on pète à Passy, c’est-à-dire sans bruit, a vécu tellement courbé qu’on a pu l’enterrer dans un carton à chapeau. » Pierre Desproges
Heureusement, tout de même, que j’étais là au Congrès de Vienne…
@ Bruno,
Il a peut-être vécu courbé mais enrichi ! Bref, il avait choisi son camp, lequel lui a par ailleurs octroyé une longévité sidérante dans ces temps chahutés
@ Talleyrand qui n’est pas Talleyrand : son génie s’est en effet manifesté à différentes occasions, les français en ayant quand même bénéficié un petit peu de temps à autres
« Il faut secouer le peuple avant de s’en servir. »
C’est toi?…
Une video intéressante sur qui dirige réellement: http://www.dailymotion.com/video/xlpx1f_documentaire-city-de-londres-la-finance-en-eaux-troubles_news#from=embediframe
Documentaire: City de Londres, la finance en... par MinuitMoinsUne
Ce que j’ai aimé en particulier dans ce documentaire, c’est d’apprendre qu’en Angleterre ils ont poussé le vice jusqu’à privatiser les locaux des impôts, et les loyers de ces centres prennent le plus naturellement du monde le chemin des paradis fiscaux !!!!
Incroyable le toupet des nantis !!!! Et après ça bande d’ignares de fainéants de profiteurs qui ne voulez pas de rigueur, vous n’avez pas honte, bande de voleurs !!!!
http://www.dailymotion.com/video/xfai9d_jonathan-swift-instructions-aux-dom_news
http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?option=com_content&view=article&Itemid=53&id=599
la city, c’ est une kleptocratie catégorique ou manifeste
(on s’en doutait, vu que notre Clown blanc le disait déjà avec une telle ardeur
mais de voir le gouvernement britanique qui fait allégeance à cette City
(est-ce que nos conseils européens ne font pas allégeance
Merci François Leclerc.
Nous pouvons ainsi apprendre à quelle obscure loi répond
la hight tech finance de la glorious city in London.
Après le pot de miel, voici le pot de sirop:
« Le Commonwealth fait la promotion d’une série de valeurs communes à ses membres telles que l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit. La déclaration de Harare de 1991 a reconnu l’importance particulière qu’il accorde aux droits de la personne, à l’éthique démocratique, à l’égalité des sexes, au développement durable et à la protection de l’environnement. Au cours du temps, il s’est spécialisé dans certains domaines, ce qui lui a permis d’aider directement ses membres à faire face à des problèmes communs ou particuliers. En effet, ceux-ci bénéficient de l’appui d’un vaste réseau d’organismes privés, bénévoles et professionnels, comprenant entre autres des associations juridiques, médicales, d’universités et de parlementaires, des professionnels et des organisations médiatiques et sportives. Partageant une langue de travail commune et des systèmes juridiques, d’administration publiques et d’éducation semblables, le Commonwealth s’est érigé sur un passé commun pour devenir une association dynamique d’États en harmonie avec le monde moderne. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commonwealth_of_Nations
Il ne reste plus au peuple qu’à faire sécession..
http://www.franceculture.fr/oeuvre-la-banque-comment-goldman-sachs-dirige-le-monde-de-marc-roche
Le Fonds de secours de la zone euro (FESF) a levé lundi trois milliards d’euros d’obligations à dix ans, une opération marquée par une demande plus faible et par un taux nettement plus élevé que lors des précédentes émissions, selon un communiqué. La demande n’a été que légèrement supérieure au montant prévu, qui était de trois milliards d’euros. Quant au taux, il est ressorti à 104 points de base au-dessus du taux sans risque de même échéance, soit 3,59%.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/sauvetage-de-l-euro-les-taux-d-interet-grimpent-pour-le-fesf_269235.html?xtor=EPR-237-%5bXPN_11h%5d-20111108–21258850@180874659-20111108110725
Avec environ 1 milliard d’esclaves, la Chine tient la dragée haute à l’économie mondiale et séduit ou contraint tous nos dirigeants par son implacabilité.
Les USA et la Chine sont liés pour « attaquer » l’Europe; les premiers pour la céder , les seconds pour la racheter au plus bas prix avec si possible des bons du trésor US.
Les pays de la zone sud en Europe ne résisteront pas et la France risque de ne pas faire partie du camp des plus riches…
Leur politique et le plan des oligarques est soutenue par les mots et les armes et aucune structure ne peut s’y opposer dont ils n’aient déjà pris le contrôle.
Médias hypnotiques, élections truquées, éducation malveillante, culture de la défiance, de la bêtise et de la peur, le peuple est confiné à l’obéissance par les armées, et dans l’ignorance des pratiques d’avidité maladives qui autorisent les puissants à confisquer ou à prendre la vie.
Et dire que nous ne sommes pas loin de pouvoir nous entendre et nous apaiser.
Nous sommes une espèce toute jeune et un jour, la musique de J.S. Bach sera notre guide à tous.
Au regard de ce blog et de tous les commentaires que nous nous y échangeons, force est de constater que nous sommes en quête d’une société respectueuse du vivant et, le seul fait d’en exprimer le désir nous met sur le chemin de l’accomplissement du monde que nous ambitionnons en nous incitant à l’action. Et même si elle est dérisoire, elle a vertu d’élévation de l’estime de soi.
Notre esprit n’a-t-il pas la capacité de façonner l’univers ?
Salut à tous.
Faut-il toujours qu’un maître domine le monde et que cela soit la seule explication retenue ?
pour l’heure, le maitre existe bel et bien , en tant que puissance que nul ne contrôle et nous mène dans le mur .
Dieu sait quel monstre j’ai réveillé en employant le mot « maître » !
Le maître qui domine le monde : je ne sais pas s’il faut OU non qu’il en soit toujours ainsi mais toute l’histoire de l’humanité ne fait que tourner autour de cette idée avec plus ou moins de bonheur selon le degré de lucidité et les valeurs intérieures du maître en question qui, de toutes les façons, finit lui aussi toujours en poussière, comme tous les vivants : poussière tu es, poussière tu redeviendras.
Votre vision de l’Histoire a l’avantage de pouvoir être écrite en six lignes, pas une de plus. Pour le reste…
Très bonne question!
Je ne pense pas non plus qu’il y ait « maître », ce qui impliquerait qu’il y aurait un pilote dans l’avion…
En fait le régime monétaire capitaliste dérive tout bêtement.
Personne n’a véritablement les moyens d’éviter ce qui semble inévitable, à savoir l’impossibilité de rembourser des dettes devenues trop excessives.
Sans doute irons-nous vers de lourdes restructurations.
La mise en place de dictatures d’union nationale qui se profile un peu partout va sans doute presser et opprimer le plus modestes un peu plus, mais cela est si peu au regard du trou financier que l’on ne voit pas bien à quoi cela rime.
Espérons simplement que cette situation sociale très violente finira par se solder par des annulations larges, au niveau mondial de toutes les dettes publiques, tant pis pour les milliardaires!
Il leur restera bien une chemise propre!
Le mieux serait de remplacer le mot « maître » par « idéologie néo libérale »
Parler-vous de ma vision de l’histoire ? ET qu’elle est-elle je vous prie ? Celle du JO et du JOUE ! Plutôt 60 000 pages que 6 lignes ! Aucune poésie il est vrai !
« Maître intérieur », si j’ose cette expression. Avant la cupidité, il y a le désir. Avant l’abus du pouvoir, il y a le sentiment d’avoir raison. C’est en chacun de nous, non? Ce monde n’est que le produit de notre propre nature. Posons-nous la question : si c’était moi qui étais banquier, financier, maître du monde? à la tête d’une fortune en milliards? Si c’était moi qui détenait un pouvoir quasiment absolu, celui de gouverner les gouvernements, celui de déclencher les guerres à ma convenance, celui d’acheter qui je veux quand je veux. Si c’était moi, qui avait l’Anneau …?
Hein?
Hein, quoi ?
Il est peut-être temps de rappeler que le mot « idéologie néolibérale » implique un jugement de valeur à mon sens complexe, et il est une source très répandue de confusion.
Encore une dont l’économie politique est porteuse en grand nombre.
Tout d’abord, le libéralisme.
C’est le jeu du marché concurrentiel avec son coté « concurrence impure et imparfaite », évidemment, parce que, à part les ordinateurs (et encore), personne ne tient toutes les informations du marché.
En faire une religion est effectivement une « idéologie ».
Or, nous n’avons pas véritablement les moyens d’en arriver là, car nous sommes en face de deux mouvements qui interagissent et qui mettent peu à peu le « marché » hors jeu.
1) Le marché
Le prix est celui que je peux obtenir et celui que je suis prêt à consentir.
2)La mécanique du capital
L’intérêt est communément et abusivement appelé « le prix de l’argent ».
Emprunter un capital me coûte tant d’intérêts par an. Et ce taux, s’agissant du taux du « marché » monétaire et interbancaire varie entre +2 et +x% annuels.
Or, s’agit-il d’un « marché » au sens où il y échange de biens, services et biens d’équipements contre de l’argent?
En fait, il s’y échange un titre de créance contre de l’argent.
Mais, pourquoi, à la différence de tous les autres échanges d’argent contre biens, services et biens d’équipements, l’emprunteur doit-il, en plus, payer l’intérêt, le « loyer de l’argent » dans le cas du crédit?
Eh bien, cela tient au fait que l’argent est un objet spécial.
C’est un objet convoité et désiré pour lui-même sans utilité propre, mais avec une utilité universelle.
C’est aussi un objet, à la différence de tous les autres objets de la création humaine, qui garde sa valeur nominale indéfiniment. Et cela est une véritablement anomalie, unze incohérence et une contradiction interne à l’objet monnaie lui-même!
Et c’est pourquoi cet argent est en mesure, à tout moment, d’imposer des conditions à son usage.
Et ce sont ces conditions que l’on appelle intérêt, et c’est ainsi que les conditions de tout ce qui en découle sont devenues des conditions capitalistes. Puisque tout échange nécessite l’intervention de l’argent, les conditions capitalistes s’exercent sur l’ensemble du marché qui n’a plus grande chose à voir avec un « marché libéral », parce qu’il est conditionné et contraint par le capitalisme causé par la monnaie telle qu’elle avait été créée depuis toujours.
Nous observons, d’ailleurs, que les taux interbancaires ne baissent jamais en dessous des 2%, même quand la banque centrale fournit de l’argent à volonté et gratuitement aux banques!
Nous découvrons ainsi que l’intérêt est attaché à l’argent tel qu’il est fait d’une façon inséparable comme « son prix » ou son « loyer »!
Nous découvrons ainsi aussi que le capitalisme, « néolibéral » ou pas, est inhérent à la monnaie elle-même telle qu’elle est faite!
Qu’il n’y a dans le domaine de la monnaie absolument rien de libéral, mais une contrainte absolue.
Or, la monnaie est de toute façon une création artificielle, et il suffirait de la créer différemment pour que les conditions capitalistes disparaissent.
En clair, si la monnaie ne se distinguait pas des biens, services et biens d’équipement par le fait qu’elle garde sa valeur nominale indéfiniment, la monnaie ne serait plus en mesure d’imposer ses conditions capitalistes au marché.
Pour ce faire, il faudrait apprendre à s’habituer au fait que la monnaie aussi, comme toutes les créations humaines sans exception, ait à supporter une dégradation temporelle.
Dans ce cas, l’échange entre monnaie et biens, services et biens d’équipement cesserait d’être conditionné aux conditions capitalistes, mais deviendrait inconditionnel.
Et nous aurions supprimé le capitalisme.
Le projet du SMT vise précisément cela!
Pour en savoir plus: johannes.finckh@wanadoo.fr
Alors, au lieu de vider constamment l’enfant avec l’au du bain en s’attaquant au marché au lieu d’y apporter la distinction entre un marché constamment contraint par la monnaie capitaliste et un marché qui ne serait pas soumis à une telle contrainte, nous avancerions certainement.
L’idée serait : conserver le marché concurrentiel et libre, condition même de la dignité humaine, mais supprimer son coté capitaliste imposé au bénéfice des seuls capitalistes
Jeter le bain sale du capitalisme et sauver l’enfant, le marché.
hein, comme « hein? » C’est un idiotisme. 😉
Agnès, c’est le coup de la volonté de puissance à l’envers, récupéré par une sœur maudite, etc. Non, la seule puissance qui vaille, c’est celle de la joie pure, un état de grâce dans la matière. Remercions monsieur Leclerc de partager son savoir (quoique hier il m’a pas répondu …).
@Agnes, l’Anneau pylorique?… ce serait dommage, on t’aurait plus à table.
@Sourdon les sirènes du langage maître qui désignent le maître du monde… casino de la pensée et bal de retournements de veste. on connait tous la colère, la peur rend rigide, le premier dont on trouve le cou on s’en saisit on le cloue. on pourrait aussi suspendre à nos portes des hiboux, sacrifier la chasse, sanctifier notre puissance d’esprit… les trônes révolutionnaires perdent leurs pailles, des fachos de gauche multiples et variés aux révolutionnaires colombes de mes deux églises les ont usés, c’est bon plus besoin; vous savez ces discours, le quidam se retrouve avec un képi, il tire avec les autres, son camp c’est les autres… basta!
@ Renou,
Rectification: le silence des anneaux
@François Leclerc,
« Il est extrêmement difficile d’écrire l’histoire. On ne sais jamais au juste comment les choses se sont passées; et l’embarras de l’historien s’accroît avec l’abondance des documents. Quand un fait n’est connu que par un seul témoignage, on l’admet sans beaucoup d’hésitation. Les perplexités commencent lorsque les événements sont rapportés par deux ou plusieurs témoins; car leurs témoignages sont toujours contradictoires et toujours inconciliables.
Sans doute les raisons scientifiques de préférer un témoignage à un autre sont parfois très fortes.
Elles ne le sont jamais assez pour l’emporter sur nos passions, nos préjugés, nos intérêts, ni pour vaincre cette légèreté d’esprit commune à tous les hommes graves. En sorte que nous présentons constamment les faits d’une manière intéressée ou frivole. »
L’ile des pingouins – A. France – 1908
@ Sourdon,
Bonjour,
**Bach + Ritus Pacis + Concerto N°3**
http://www.youtube.com/watch?v=MwEUwAutoOo
3mn47s
ou
Tango Aria Bach – Fantasía Flamenca
http://www.youtube.com/watch?v=UmuenGl1JQQ
Clin d’oeil triste, gratuit, et joyeux quand même, sourdon.
La vie est belle, même quand le désespoir interroge violemment les causes premières et les fins dernières, sic…
Belle journée
Le souffle apparaît après l’impulsion :
http://www.youtube.com/watch?v=uptLNBRUrBw
@ Agnès,
C’est pour ça qu’un monde sain ne peut exister sans l’existence préalable de contrepouvoirs institutionnels effectifs (relire Montesquieu) et que toute cette nomenklatura ne fait qu’une seule chose depuis 40 ans : miner et supprimer tous les contrepouvoirs que notre belle histoire nationale avait pourtant écrits en lettres de sang.
Comme disait Coluche « j’ai les noms …. »
Mais dites ?
Il n’y a pas eu tromperie avec cette histoire de subprime ?
Quand il y a eu tromperie, on ne fait pas un procès ?
Les prêts que l’on savait non remboursable sont quand même à la base de ces actifs qui n’en finissent pas de pourrir.
Quand le respect du droit n’est plus possible, on fait quoi ?
Nous devrions cesser tout commerce avec ces gens malhonnêtes.
Le maître est celui qui peut se passer du respect des règles, sachant que s’il les enfreint, il ne risque rien.
@renou, là, sur cette vidéo, http://zec.blogs.letelegramme.com/archive/2011/11/08/goldman-sachs-la-mine-d-or-et-ses-perles.html, Yoel Zaoui, le patron de la banque Goldman Sachs pour l’Europe, le témoin clef langue de bois et le journaliste de bois boulonné, la mâchoire, regardez la mâchoire du patron, la seule qui nous raconte l’histoire (j’y mettrais pas mon doigt), c’est vrai qu’est-ce qu’un historien va faire d’une mâchoire un dentier? qu’aurait fait et dit Anatole de la frivolité, de la partialité? (moi j’ai pas tenu + de quelques secondes zappées)
Magnifique séquence!… Tu aurais du aller au bout.
« Gardons confiance et croyons en nous-même. » Yoël Zaoui
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yoël_Zaoui
Il faut toujours bien connaître son ennemi, si l’on souhaite vaincre.
Je ne sais pas ce que dirait Anatole mais je rappelle qu’Alphonse Capone est tombé pour fraude fiscale…
Univers d’ondes
De la Source limpide, elles s’écoulent
En cascades et gerbes se répandent
Tel un torrent d’écume, elles déboulent
Sur tous les mondes, elles s’étendent
Les voilà qui s’additionnent
Et le tangible jaillit à nos yeux
Les voilà qui se tamponnent
Et l’intangible alors, dirige le jeu
L’hirondelle et son nid ne font qu’un
Le saumon et sa source sont réunis
Comme les deux pics de l’iceberg serein
Par le même corps noyé, sont unis
Tout autour ce sont des ondes
Ne cherche plus de ta sonde
Tu fais partie de cette ronde
Nous sommes unis en ce monde
Tu es toi aussi, parcelle d’éternité
Tu fais partie de cette vaste humanité
Quand chaque perle sera illuminée
La trame entière sera de toute beauté
Bel hymne à l’immanence !
Oh mince ma tirelire est emplie de reconnaissances de dettes se dit le marché en sortant sa boîte de kleenex, après avoir trépigné des pieds pendant un moment..
La beauté de l’Amour,
Que fais-je ce matin à aller encore sur le « Blog de Paul Jorion »
J’suis addict ou quoi?
Bien sûr bien qu’absolument non experte en économie, j’estime être bien informée, grâce à vous.
Merci encore, pour tout votre travail.
Je viens de terminer le dernier livre de Paul Jorion » La guerre civile numérique » acheté Samedi dernier à Silfiac.
Je ne peux que vous le recommander. Quand des états (cf en Egypte) nous supprimeront ce moyen d’expression en temps réel qu’est Internet…….
Le téléphone Arabe, les Tams-tams!!!!! ou mieux les colporteurs….
Quand les » miz-du » débarquent en Bretagne,
Nous sommes un peu mélancoliques.
C’est notre histoire.
Je pars bientôt en « humanitaire »,
Après le Maroc, la Tunisie.
Je reviendrai car la Bretagne est sous mes souliers,
Ma terre.
Un peu hors- crise, mon propos.
France Furby
A l’image du réseau internet sans fournisseur d’accès internet Commotion, il est techniquement réalisable de téléphoner sans opérateur.
Dès qu’un réseau libre sera disponible suffisamment près de chez vous, passerez-vous le pas ?
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/08/30/commotion-le-projet-d-un-internet-hors-de-tout-controle_1565282_651865.html#ens_id=1280415
un mixte de freedom box et Tor………… a souhaiter pour continuer a communiquer
Dans sa version actuelle, Commotion est un projet très officiel. Il est hébergé et financé par l’Open Technology Initiative (OTI), département high-tech de la New America Foundation, organisme prestigieux consacré à l’étude des grands problèmes de la société américaine, et présidé par Eric Schmidt, l’un des patrons de Google.
rien que ça, peut faire réfléchir!
révélatrice,cette expression »je pars en humanitaire »!
« Lagarde se rendait à Moscou, dans le cadre d’une mission de bons offices, afin que les Russes confirment leur participation au sauvetage de l’Europe via le FMI. »
Lagarde, en première ligne pour mettre l’UE sous la tutelle US , pour empêcher toute solution UE alternative tentant d’émerger et nous emprisonner dans l’ultra-libéralisme le plus sauvage.
Ce qui revient à interdire à tout jamais une prise en compte de quelconques spécificités nationales et expédie l’Europe sociale dans les ténèbres extérieures, d’où elle n’est d’ailleurs jamais sorti. L’UE comme cheval de Troie du transatlantisme, équivalent de l’OTAN dans la guerre économique que les gouvernements/banques mènent aux peuples du monde.
Qui jettera les trente pièces d’argent à Lagarde ?..
@François
pourriez-vous indiquer le lien de l’article du Wall Street Journal ? Merci.
Le voici, je n’avais pas remarqué qu’il était en accès libre : http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203716204577017863239915378.html?KEYWORDS=abouhossein
Des pièces d’argent pour Mme Lagarde!
Mais j’en ai plein mes tiroirs,
Victimes d’héritages multiples…..
Qui peut me donner l’adresse mail de Mme Lagarde?
Nous allons faire des affaires, j’le sens bien.
Et en plus j’ai quelques lingots d’or et » Napoléon » toujours en héritage!!!!
Auxquels je n’ose toucher par respect.
Mais enfin si elle me fait une offre intéressante….
Vais-je céder à la tentation?
Je suis en attente de ses propositions.
Bien à vous. France Furby
Depuis le hack du site de l’UMP et la mise à dispo du carnet d’adresses sur Pastebin, tout sera dispo dans les prochains jours…
Comme disait, en passant devant chaque étage, le gars qui s’était jeté du dernier étage du building !
Une bonne sortie de route vaut mieux qu’un mur pris de face.
Le mur (enfin, un morceau), c’est ici : http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-il-est-deja-trop-tard-pour-le-limiter-a-2-c_art18370.html
Et ici : http://www.maxisciences.com/%e9mission-de-co2/les-emissions-mondiales-de-co2-ont-explose-en-2010_art18353.html
Hi,
Un article à lire absolument sur le site de « The Economist » , le thème Fukushima.
Extrait :
« The police are particularly vigilant in preventing unauthorised people getting near the stricken plant, owned by Tokyo Electric Power (Tepco), Japan’s biggest utility. The air of secrecy is compounded when you try to approach workers involved in the nightmarish task of stabilising the nuclear plant. Many are not salaried Tepco staff but low-paid contract workers lodging in Iwaki, just south of the exclusion zone.
It is easy to spot them, in their nylon tracksuits. They seem to have been recruited from the poorest corners of society. One man calls home from a telephone box because he cannot afford a mobile phone. Another has a single front tooth. Both are reluctant to talk to journalists, because a condition of their employment is silence. But they do share their concerns about safety. One, who earns ¥15,000 ($190) a day clearing radioactive rubble at the plant, says he was given just half-an-hour of safety training. Almost everything he has learned about radiation risks, he says, came from the television.
A strict hierarchy exists among the workers at Fukushima. Tepco’s own salaried staff are in a minority. The firm employs a top tier of subcontractors, from the builders of reactors such as Toshiba and Hitachi. They, in turn, subcontract work to builders and engineers, who subcontract further, down to small gangs of labourers recruited by a single boss. Some lower-ranking companies may have ties to the yakuza, Japan’s mafia, and among the lowest-paid recruits are members of the burakumin minority, who have long been discriminated against.
Those on the lower rungs, say labour advocates, are particularly vulnerable. They often have no corporate health, pension or redundancy benefits. Hiroyuki Watanabe, an Iwaki councillor from the Japan Communist Party who is campaigning to protect Dai-ichi workers, has a document showing one worker’s accumulated radiation exposure. In two months it had reached almost 33 millisieverts, or a third the level normally permissible for those working on a nuclear accident in a year. Mr Watanabe reports many safety breaches. Workers wading through contaminated water complain that their boots have holes in them. Some are not instructed in when to change the filters on their safety masks. »
La totalité à cette adresse : http://www.economist.com/node/21536625
Fukushima : impunité pour les actionnaires de Tepco
http://www.bastamag.net/article1897.html
http://dai.ly/thM35e
Rions un peu avec des gros mots envers notre ami chinois de la part de Gaccio, un converti à la cause…
Non seulement , il est drôle et intelligent et en plus très beau Gaccio, zut si seulement…Bon oublions!
Hhmm.. Confirmation.
Nous ne nous sommes jamais vus.
Un coup d’oeil dans le rétroviseur pour voir ce que l’histoire en dit :
Les politiques du chancelier Brüning, de Laval et Papandréou
Jusqu’ici tout va bien…
http://www.youtube.com/watch?v=ZO98r-r8BWc
@ François
Quand Paul est venu débattre à Liège en janvier 2010, je lui ai demandé si l’inflation ne constituerait pas une sortie obligatoire pour les États. Il a écarté la question d’un revers de main.
Quand je vous ai dit sur ce blog le 4 novembre, « N’assistons-nous pas enfin, à la mise en route de la planche à billets et aux conditions d’une inflation forte sinon galopante, prévue par l’histoire ancienne et récente, mais dont nombre d’observateurs ne pouvaient imaginer le scénario concret ? Ce dernier se jouerait au plus haut niveau, un niveau mondial, avec le FMI à la manoeuvre ? » , vous avez répondu: « Ils ne vont pas ouvrir la porte en grand ! »
D’accord, mais cette interrogation me paraît inévitablement persister.
Et je suppose que ce n’est pas sans raison que l’hypothèse de l’inflation est de plus en plus présente dans les commentaires de tous bords.
Ah oui, l’hypothèse de l’inflation suppose que l’on augmente les salaires.
Elle suppose juste qu’on laisse filer la planche à billets. Ou le crédit, classiquement, mais ce dernier commence à avoir très mauvaise presse.
On espère que les salaires suivront plus ou moins, ce qui n’est pas du tout certain pour tous.
La visée principale est d’alléger les dettes. Les débiteurs rembourseront intérêt et capital en une monnaie dévaluée, vu que par définition les prix augmentent, et les créanciers sont payés, en intérêt comme en capital, avec la même perte réelle de pouvoir d’achat de la monnaie.
Ce seraient les États en tant que débiteurs qui l’organiseraient ou la laisseraient s’installer. Les banques et les super-riches y perdraient, et donc il faut que l’État comme soutien de la finance et de l’oligarchie passe au second rang – soit que la droite n’en puisse plus, soit qu’une gauche poussée par les classes populaires en mouvement soit aux affaires.
En tout état de cause, ça ne serait pas une partie de plaisir pour nombre de gens ordinaires. Une politique d’indexation des salaires, efficace et réactive, serait ici souhaitable. Et un soutien des budgets sociaux aussi – un choix que l’Islande vient d’opérer avec un certain succès (« Leçons de la crise islandaise: laisser les banques faire faillite » )
nos gouvernents sembleraient plus tentés de provoquer une variante à l’inflation par la frénésie de la taxe à la consommation, lesquelles se moquent bien de l’augmentation des salaires
1/3 d’inflation, 1/3 d’austérité drastique et 1/3 de remboursement pour faire plaisir aux financiers. Tout cela sur 20 ans, et on est reparti comme en 40…. Juste un petit compromis à la belge, et le néo-libéralisme s’installe à demeure dans des sociétés de plus en plus inégalitaires…
Juste ce qu’il faut de redistribution pour éviter les révoltes… et la main-mise permanente des financiers sur la bête mondiale est actée…
Je ne suis pas optimiste moi aujourd’hui. Bizarre. ..
Oui… pourquoi la diabolisation de l’inflation?
Est-ce par crainte de l’hyper inflation? ou d’autres problèmes sous-jacent ?
Frédéric Lordon la prône il me semble?
pour moi l’inflation me ramène toujours à des image de la crise de 1929 , En parlant de crise il me semble que le début ,la mèche c’est l’augmentation du pétrole ,donc de l’essence , mais je dois me tromper ?
@ardéchoix
L’hyper inflation allemande est-elle due au traité de Versailles ou à la crise de 29 ?
il me semble que l’hyper inflation est antérieur à 29 ?
Oui, l’hyperinflation c’est 1923
Les billets ne valaient tellement rien que l’on se chauffait avec!
En tout chez Neslé et chez intermarché l’inflation galope : le sac de 4kg de croquettes pour chat de moins de 5 euros à 8 euros actuellement, alors pour en arriver là, autant faire marcher la planche à billet pour racheter toutes les dettes des états !!!
Croquettes Félix de Purina-Nestlé trop chères liervol ? Solution coup double : bouffer le chat.
On pourrait même exporter les chiens aux chinois !
Coup double aussi . Triple même : amélioration de l’environnement par disparition des crottes .
Cool moi qui en ai sept, je vais pouvoir tenir l’hiver
Erreur GRAVE, Vigneron.
Si tu voyais ce que me ramène sympathiquement mon bestiau comme souris, mulots, jeunes rats, campagnols..
Bouffer un chat, c’est facile 40 rongeurs de plus par an et vu leur reproduction…
Soit, toi, tu te retrouves sans récolte.
Mieux vaut bouffer un chien et le remplacer par une sonnette ou une alarme.
plutôt bouffer les vieux comme dans soleil vert, les chats au moins ça manifeste ça bouge ça ne se laisse pas faire si la bouffe n’est pas au rendez vous pas comme ces crétins d’humains en plus ça ne gaspille pas et en ce qui concerne les chiens vive les crottes à bas la pollution humaine et Fukushima. Je déteste facilement l’espèce humaine elle est trop stupide mais je vous prie de ne pas toucher aux animaux.
Liervol, ne te laisses donc pas bouffer par Vigneron car tu es utile.
Mais là, un doute m’habite. Vigneron, es-tu chasseur, fils..???
Ou bouffes-tu du rongeur..???
Car cela expliquerait bien des choses.
…. vaudrait mieux bouffer le panneau publicitaire
C’est vrai, il n’y a même plus de » vaches folles » à bouffer.
@Leboutte
Le retour de l’inflation ? c’est l’évidence même !
Berlusconi sur la pub de Ryan Air comme pour expulser un dictateur quelconque … elle est pas belle la vie ?
https://www.ryanair.com/it
Once Greece goes, the whole euro project will unravel.
The now repeated imposition of supra-national policy by an unelected elite on the citizens of the eurozone has got to be ultimately unusustainable. The dangers of extreme populist backlash followed in short order by Balkanisation are all too obvious. If the euro goes, so does the European Union, Angela Merkel keeps saying. Actually, it is the other way around. Persistence with the euro is straining the whole EU to breaking point
http://blogs.telegraph.co.uk/finance/jeremywarner/100013174/once-greece-goes-the-whole-euro-project-will-unravel/
Un dernier message pour notre Président:
http://www.youtube.com/watch?v=QSMVDK56Nt8
Si vous voulez rigoler 5 minutes…
http://www.boursier.com/actualites/reuters/valquant-anticipe-un-triplement-du-cours-des-actions-en-cinq-ans-98391.html
cqfd
n’est-ce pas le b a ba du spéculateur ? acheter au plus bas vendre au plus haut ?
Té, au fait.
« Les banques américaines et asiatiques travaillent avec des ratios de fonds propres beaucoup plus bas». » D’après Deutsche Bank.
C’est faux.
Les banques asiatiques ont été obligées de remonter à 15,5% de propres par leur gouvernement. Voire même plus.
Quoique … mentir est naturel tant chez les politiques que les banquiers, vous me direz.
En parlant de sortie de route et de menteur,
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/11/08/003-sarkozy-netanyahou-menteur.shtml
Sinon le venezuela est à l’honneur, à Londres sur un podium et à Paris dans un prétoire.
C’est comme ça.
On parle bien des mêmes fonds propres ? Durs, et tout et tout ?
Entre 9 espérés (plutôt 7 aujourd’hui) et 15,5%, il y a tout de même une différence, non ?
C’est du papier chinois très fin ou du lourd ?