On parle ce matin de gouvernement d’unité nationale non plus seulement pour la Grèce, mais dorénavant aussi pour l’Italie, progression inéluctable des temps normaux vers les temps d’exception que j’annonçais déjà dans une chronique d’avril 2010 pour Le Monde-Économie :
Les gouvernements d’unité nationale sont pour bientôt, quand il sera devenu évident aux yeux de tous qu’aucun parti ne connaît à lui tout seul la solution des problèmes insolubles qui se posent, suivis alors de Comités de Salut Public, quand il sera clair que même tous ensemble ils n’y comprennent rien…
Pourquoi mon pessimisme anticipé ? Parce que la machine de destruction s’était mise en branle et les moyens de l’arrêter, inexistants, la zone euro s’étant privée délibérément des soupapes de sûreté que sont d’une part la dévaluation et la réévaluation de la devise et, d’autre part, le défaut et la restructuration de la dette. Un fédéralisme voulu comme simplement superficiel, limité à l’Europe des marchands, exigeait cela.
Un taux de la dette italienne à dix ans supérieur à 6,5%, comme c’est le cas désormais, déclenche une dynamique perverse qui devient irréversible : le taux poursuit sa progression vers le haut, tandis qu’en écho, la dette existante se déprécie de plus en plus rapidement. Dans la logique à l’intérieur du cadre néo-libéral, qui est celle de tous les gouvernements occidentaux – de gauche comme de droite – de leurs banques centrales et du FMI, les seules variables d’ajustement sont la suppression de l’État-Providence et de la protection des salariés contre les abus au sein du droit du travail. Une agence de presse donnait hier la parole à trois économistes représentants de cette idéologie désormais suicidaire, répétant les lignes de leur catéchisme : que l’augmentation de l’imposition sur les grosses fortunes est anathème aux yeux du marché des capitaux – à la tête maintenant de toutes nos nations, et que seule compte pour lui, comme mesure valable, le démantèlement de l’État-Providence.
Les 14 membres restants de la cordée zone euro suffisaient de justesse à soutenir les corps pendants dans le vide de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande. L’Italie qui tombe, et c’est la cordée toute entière qui est précipitée dans l’abîme.
Le seul sursaut possible consisterait à sortir immédiatement de ce cadre néo-libéral réfuté en ce moment par l’histoire. Sinon, le suicide collectif est déjà programmé.
339 réponses à “LA FIN PRÉPROGRAMMÉE”
« Le seul sursaut possible consisterait à sortir immédiatement de ce cadre néo-libéral réfuté en ce moment par l’histoire. »
sortir du néo-libéralisme ou plutôt du libéralisme ?
Et le drame c’est aussi l’incompréhension de ces faits dans la masse des gens.
La machine à décerveler mise en place par les néo-libéraux grâce à leurs « chiens de garde » – économistes officiels ; journalistes ; TF1 ; politiciens et autres – marche à plein régime. Je m’en aperçois par des réactions autour de moi : un gars de classe moyenne (femme au chômage!), me dit qu’il trouve que l’on assiste trop les ‘pauvres’ et tous ces allocataires (handicapés; chômeurs…). Un discours clivant, souvent à tonalité lepeniste, gagne du terrain. On évoque combien les américains sont bornés car ils refusent les impôts par principe libertarien – mais ils commencent à réagir (99% vs. 1%). Pendant ce temps en France, on ose présenter le gel des salaires des ministres comme une mesure accompagnant le reste comme la destruction avancée des retraites. Ici dans ce blog tout le monde peut rire ou s’indigner comme moi mais ce détail est symptomatique de l’état des lieux idéologique. Cette histoire de dettes, de très hauts revenus et d’impôts est un fondement-clé… Tant que les explications finalement assez simples du processus ne sont pas intégrées par le peuple, rien ne bougera.
Continuons au moins à contribuer à la forte diffusion de ce blog (et d’autres comme celui du Yeti ).
Bonjour, bonjour
J’espère que vous avez passé la bonne nuit , si ce n’est pas le cas voici quelques idées afin de remédier à ce problème: G20 En dépensant un peu plus de 37 000 € pour une nuit dans une suite de l’hôtel Majestic de Cannes, le Président français se hisse sur la plus haute marche du podium des dirigeants peu regardants à la dépense. Il devance Barack Obama et Silvio Berlusconi, hébergés au Carlton voisin, pour respectivement 35 000 € et 29 000 € la suite. Le président chinois Hu Jintao, objet de toutes les attentions, a payé trois fois moins cher sa chambre au Gray d’Albion, soit 11 600 €.
Comme il gèle son salaire, il faut bien se rattraper sur les frais !
Le Carlton n’a pas bonne réputation.
Commentaire auto-censuré
Autre chose:
les gens ne veulent, ne peuvent entendre ce message carils ne voient vraiment pas que FAIRE si ce
n’ est continuer leur vie comme d’ habitude.
et là, je reste le bec dans l’ eau quand on me demande : « Mais que veux tu que je fasse ?? !
Arrêtez de travailler???!! Et on va vivre comment ???!!! »
Que répondre????
Merci de me dire ce que vous vivez……..
Vous posez une vraie question !
Par exemple, je ne puis arrêter de travailler, je suis retraité.
Mais j’ai encore quatre sous de côté en fin de mois, alors je « finance » selon mes moyens des associations de la mouvance bio-écolo, du réseau semences paysannes (notre patrimoine vivrier). J’achète le plus possible aux producteurs, en tout cas tout l’alimentaire et autant que possible à des fabricants locaux ou nationaux. J’investis dans le jardinage et j’ai pu passer au chauffage au bois avec un poêle de masse. Je sais bien que tout çà est défensif et ne règle rien. Sur le plan relationnel j’organise des groupements d’achats auprès de producteurs lointains, mais je me garde de toute participation à des actions initiées par des personnes n’ayant pas intégré les fondamentaux dont nous sommes redevables à Paul et à quelques autres.
Je pense aussi que la foi est nécessaire, qu’il ne faut pas avoir peur et que la vie continuera…
Xian nous a donné des pistes plus haut, je les prends avec des pincettes mais l’esprit général me semble correct. Je ne fais que ce que je puis faire, je laisse le reste à la Providence…
Mais la formulation de Paul aux représentants des religions monothéistes (Le Royaume de Dieu) m’a semblé pertinente et jouissive !!!
A lire ce commentaire, on dirait que les partis politiques n’ont guère qu’une forme de dictature à opposer aux citoyens!
Car s’agit bien de cela.
Un gouvernement d’ »unité nationale » est fait pour imposer des mesure contre le peuple!
Il reste la solution individuelle : zone peu chère , grand jardin , poules .cheminée ….apres on peut militer !
Ça s’appelle pas une solution, kercoz, ça s’appelle la solution du pire, un échec radical. Mieux, pour reprendre tes mots :
« La solution ? La zone ! Peuchère ! »
Fectivement …avec les gitans , les zonards des champs et les immigrés ruraux récents seraient peut etre , en cas de big bug , ceux qui survivraient le mieux .
Kercoz… vous sacrifiez donc les pauvres qui n’ont pas les moyens matériels de migrer dans les zones rurales (où il n’y a pas de travail). Tant qu’à faire je vous propose une autre « solution »: émigrer dans un pays mieux loti. C’est du même tonneau.
@Antoine Y.
/// vous sacrifiez donc les pauvres qui n’ont pas les moyens matériels de migrer dans les zones rurales (où il n’y a pas de travail). Tant qu’à faire je vous propose une autre « solution »: émigrer dans un pays mieux loti. C’est du même tonneau. ///
Je ne sacrifie personne .
Il y a quantité de « zones » rurales ou la main d’oeuvre est demandée , les mairies acceuillantes et désireuses de sauver les ecoles ..De toute les façons , il est question de « survie » et un RMI est plus facile a gérer avec un loyer divisé par 2 ou 3 , meme s’il n’ y a pas de VMC double flux , 2 ooo m2 de terrain inclus ou pretés gracieusements contre qqs légumes … L’ effet urbain est une addiction , une croyance . En attendant la vie renait ds ces villages grace a une immigration de l’ ESt ou magrébine , ce qui n’est pas plus mal ! sauf qu’il faut apprendre le serbo-croate pour discuter avec un plombier .
Je vais te dire , Antoine , meme si je sais que c’est majoritairement psycho , avoir un potager de 300 m2 , 4 poules et une cheminée …….tu te sens tout de suite mieux !
Kerkoz, j’ai passé ma vie à la campagne… Excentré par rapport au « bourg » d’un village de 400 âmes (au doigt mouillé). Mes grands parents venaient de familles paysannes, l’une d’elle était très pauvre (les serfs médiévaux étaient mieux traités que mon grand-père, qui dormait « avec les bêtes », et était « moins bien nourri » que ces dernières, se contentant à l’entendre de ce qui n’était pas assez bon pour elles).
Ce que j’en retiens: un cauchemard. Un ennui mortel. Une mentalité de cloché insupportable. … et pourtant je suis d’une nature plutôt solitaire, contemplative. La Petite Maison dansla Prairie et Haidi me donnent des boutons. Je préfère – et de loin – la ville (la faune qu’on y croise, la nuit). Et quand je dis la « ville », j’ai en tête la ville tentaculaire de Verhaeren, sans fin, bruyante, assourdissante même… Et les occasions de « perte de soi » qu’elle procure (ce n’est pas un mythe cette idée que la ville « corrompt »).
La seule chose qui me manque vraiment beaucoup, ce sont les arbres, rassurants, apaisants, et la qualité de la nourriture (faut voir ce que les commerçants osent servir aux parisiens… à la campagne, certains « bouchers »/ »boulangers » auraient déjà pris deux balles, pour l’insulte…).
A cela, ajoutez que, pour des raisons diverses, je ne peux pas conduire. Imagine t-on la vie à la campagne sans véhicule et sans transport en commun?? Un enfer.
Effectivement en terme de survie, la campagne est la meilleure solution et offre le meilleur rapport qualité prix. Mais en ce qui me concerne (sans responsabilité familiale), il est plus intéressant de partir tenter sa chance ailleurs. Avec 20 000 euros de côté, on a peut-être de quoi voir venir pendant cinq voire dix ans dans certains pays, le temps que ça se tasse. Et puis, ça peut être le début d’une belle aventure également. Mes compétences ne servent à rien à la campagne. Celles de ma cops non plus. En revanche, ailleurs… peut-être.
Dictature et livret A d’un coté, liberté et chienlit de l’autre….
Faut voir!!! faudrait que j’arrive à retrouver mon livret d’épargne!!!
Vous avez bien raison !
En ce début du 21 sc, les économistes se rangeaient en deux camps bien distincts qui de leur vacarme et vain caquètement emplissent l’espace médiatique, les libéraux et les keynésiens naifs, les deux pareillement dans l’erreur… continuant à :
Teneo lupum auribus
Oui, je tiens, comme on dit, le loup par les oreilles ; car je ne sais comment le lâcher, ni comment le retenir.
Les keynésiens comme les vieillards libidineux voudraient bien encore goûter un petit peu aux plaisirs de la dette, la larme a l’oeil ils sont dans la nostalgie de la Croissance (Krugman, les stimulateurs …) les libéraux c’est le contraire. Les deux se tiennent par la barbichettes comme deux antagonistes et ne font que polluer l’espace médiatique avec un débat dont la logique ferait honte à un enfant de 6 ans ! Les deux camps sont idiots, et totalement idiots ; et ces idiots empêchent l’émergence du questionnement véritable. Une sorte de scène pour amuser le peuple, deux alternatives vouées à l’échec faute de ne pouvoir lâcher le système, ou le loup.
Bonjour,
Peut-être moitié hors sujet mais je viens de voir l’émission Bibliothèque Medicis du 12/06/10 avec M. Jorion. Quand vous parlez du mécanisme international de compensation imaginé par Keynes, M. Elkabbach fait cette réflexion hallucinante (j’en pleure encore de rire…):
« Qui alimente le fonds de compensation? Qui? »
Vous pouvez voir vous même, c’est à 8:20 dans la vidéo
Paul Jorion / Jean Pierre Elkabbach 4/7
Il est assez clair qu’il n’a aucune idée de ce dont vous parlez. Que les journalistes censés animer ce genre de débat soient assez largement incapables de sortir eux-même du cadre n’étonnera plus personne mais qu’ils ne sachent pas ce qu’est une chambre de compensation… hem…
– Pourquoi Cassandre-Marx ne se trompe jamais, tout en n’étant jamais écouté ? Thomas effleure la réponse. Parce que la morale et la politique sont imperméables à la vérité, c’est l’espérance religieuse qu’elles requièrent pour vivre. Autrement dit, le corps social, dont le mode de pensée privilégié est le mode virtuel, ce corps ne peut pas plus que celui d’un individu vivre avec l’idée (improductive) de sa mort prochaine ; il le peut même moins qu’un individu. Si d’ailleurs les humanistes anglais Shakespeare, Bacon ou le Dr Johnson, dont Marx découle largement, voient dans le libéralisme un principe diabolique, c’est parce que « l’espoir fait vivre » et que le symbolisme du serpent est celui du vitalisme, qui implique la mort.
– On peut même voir dans l’accélération du rythme cardiaque capitaliste le signe de sa mort prochaine, tant il est vrai que la vitesse moderne procure une ivresse religieuse et une meilleure agrégation du troupeau de Panurge. La preuve, la décélération permet enfin à quelques critiques, ça et là, de voir enfin le jour, tandis que tout entière adonnée au jeu de bonneteau, tant que le racket international fonctionnait miraculeusement, la République française était plongée dans un comas quasi-éthylique.
– L’expression de « rêve américain » rend beaucoup mieux compte des données économiques que les airs de pseudo-savants que se donnent les économistes pour parler de l’économie, en projetant sur cette perspective l’aléa de leur libido.
– C’est tout l’intérêt de Marx : il restaure mieux que Voltaire la liberté individuelle contre le panglossisme des clercs ou des anthropologues. L’individu vaut mieux que tous les corps constitués réunis.
Ces gouvernements de prétendue union nationale , sont en fait des syndics de faillite .
La faillite de la démocratie devant le capital .
L’union nationale doit se faire avant le gouvernement pour être porteuse d’espoir et de justice .
Combien de chômeurs ou quelle rigueur d’hiver pour y parvenir ?
Mais la haine sourde gonfle en silence , lentement , surement .
Il est temps que les syndicats virent leur cuti et que Monsieur Chérèque soit renvoyé à ses nounours .
Les syndicats ce sont que les marionnettes du grand guignol censé amuser la galerie.
Toute action manifeste et organisée ne peut aboutir qu’à un abandon de la lutte ou à une forte répression qui se ressentira en priorité sur le crâne des « manifestants ».
Il y a une autre voie qui se trouve dans la clandestinité…
Pour l’instant il ne s’agit pas encore d’actions physiquement violentes, Mais cela peut venir assez vite.
Ces gouvernements de prétendue union nationale , sont en fait des syndics de faillite .
Ah, c’est bien cette analogie que je cherchais.
Merci
Le G20 a nommé à la tête du FSB un président gouverneur de la banque centrale du Canada, ancien de Goldman Sachs (un collègue au nouveau président de la BCE) et comme VicePrésident le gouverneur de la banque centrale Suisse ancien de Moore Capital (hedge funds) collègue du président du FESF ancien aussi de Moore Capital.
Avec ses attelages, on va y aller!
Lipton aussi , vice de Lagarde au FMI est un ancien de Moore Capital! Attention parce que son propriétaire n’aime pas qu’on fouille dans son business! Le Daily Mail en sait quelque chose
Entendu au nouvelles: le futur nouveau premier ministre grec est un banquier, ancien patron de la BCE.
L’est pas bô le monde..!? 🙂
L’immondette !
Sursaut ou sursis ? J’aurais dit sursis, ou un sursaut minimal, primal, comme un réveil avant un saut (du lit bien sûr) puis un grand saut, dans l’inconnu, c’est sûr aussi, c’est même tout ce qu’il y a de sûr, l’inconnu.
obsoléscence programmée du capitalisme :
teleologie ou teleonomie ?
eschatologie apocalyptique ?
palingénésie cosmique ?
Vous m’obligez à consulter le dictionnaire.
Pour sortir du cadre il faut de l’imagination et du courage politique.
Quelle homme ou femme politique incarne ces qualités aujourd’hui dans ce pays ?
– Primo il faut demander un audit citoyen de la dette sur les 30 dernières années (Comme cela a été fait en Equateur par exemple) et expliquer pourquoi cette dette n’arrête pas de croître depuis le tournant des années 70-80.
– Deuxio déterminer quelle part de cette dette est illégitime, voire odieuse car contractée dans l’intérêt non de la majorité, mais d’une minorité.
– Tertio annuler cette dette illégitime voire odieuse et parallèlement rétablir une taxation sur les hauts revenus, tous les revenus, plus juste qu’actuellement.
– Quarto dire à l’Allemagne que nous sortons de l’euro, si cette dernière continue à pratiquer une politique de déflation salariale.
– Quinto nous régulons les activités de marché pour limiter au maximum les activités spéculatives et le dumping économique et social dans les échanges commerciaux.
– etc…
Mais effectivement, et malheureusement pour nous il est plus confortable pour ceux qui tiennent le volant, ou ceux qui aspirent à le tenir de rester dans le cadre (car ils ont gelé leurs rémunérations pour la forme, mais à un niveau plus que confortable). Au risque quasiment certain d’aller dans le décor et de provoquer beaucoup de dégâts.
L’histoire jugera…
De l’imagination, du courage, et de la probité voilà ce qui manque au plus haut niveau. Ce qui nous manque ce sont des hommes et/ou femmes politiques qui soient de vrais hommes et/ou femmes d’ Etat, qui servent au lieu de se servir. Des politiciens carriéristes on en a de trop…
Mais enfin, un peu de lucidité et de courage politique.
On va voter bientôt, non ?
Vous voulez des noms ? Mélenchon, Dupont-Aigan (je ne parle pas de Marine LP) pour ne citer des des candidats à la présidence
Mais de grâce ne cherchez pas des hommes (ou des femmes) providentiels. Le mythe du sauveur, on a déjà donné. Je parierais plutôt sur des équipes et des projets. Et il y en a
Oui il faut mettre les points sur les « i » aux européens (en particulier aux Allemands) et revoir le traité de Lisbonne. Oui il faudra peu-être sortir de l’euro. Oui il faudra mettre la finance au pas etc…
Mais si vous doutez qu’il y ait ces hommes et ces femmes politiques courageux, intègres…. hé bien présentez-vous
Aucun de ceux que vous citez ne propose du sortir du capitalisme,
pas même d’exproprier les nababs du CAC 40,
pas même d’exproprier le secteur bancaire,
pas même de répudier la dette publique qui enrichit les memes profiteurs.
du flan, des mesures palliatives des années 30…
@ Merlin II
Se présenter ? Personnellement, je me contente de participer au débat démocratique, c’est déjà pas si mal.
Il y a suffisamment de candidats sur la scène…
J’ai entendu que le Président Nicolas Sarkozy allait geler son salaire.
Je propose pour 2012 la proposition suivante : diminution du salaire du Président de la République à son niveau de mai 2007, indexé sur l’inflation, avec effet rétroactif.
Et la suppression dudit salaire, ça serait pas encore mieux ?
Si l’on rémunère les fonctions politiques, c’est avant tout pour leur donner une raison de moins d’être corrompu…et accessoirement, parce que ça leur prend du temps.
C’était juste une proposition somme toute symbolique, Sarkozy devant alors rembourser un bon demi-million d’euros (il n’aura pas à rembourser les impôts payés sur la différence)
En alpinisme la corde doit être tendue pour rattraper le plus infime déséquilibre par exemple sur des pentes de très forte déclivités. Et si possible autant d’accroche en dur sur le relief.
Dans la crise actuelle les déséquilibres n’ont pas été rattrapés en temps utile.
Et les européens pratiquent l’encordement autour du coup plutôt qu’à la taille.
Remarquer que même l’expérience de l’alpinisme n’empêchait pas Eric Woerth de dire n’importe quoi sur le plateau de ce soir ou Jamais face à Paul il y a deux ans.
C’est triste à dire mais Paul a tout vu venir depuis pas mal de temps. Et pourtant ça ne semble pas faire de grande différence devant les sempiternels « experts » économistes et/ou politiques toujours dans leurs mantras débiles, faux, et ouvertement contre-productifs.
Mais bon, la fin de l’histoire, hors celle du capitalisme, n’est pas encore écrite. (tentative d’optimisme).
Un récit d’alpinisme palpitant (le seul que j’ai lu pour l’instant): La mort suspendue de Joe Simpson.
Une cordées de deux alpinistes est prise dans la tempête, un accident survient, l’un bascule dans le vide, mais son ami qui le retient est bloqué dans la neige. Il ne peut le remonter et va peu à peu le suivre dans l’abime. Coupera t’il la corde pour tenter de se sauver?
Tu n’as pas du grimper beaucoup ! grimper corde tendue est humiliant . On laisse un peu de « mou » pour que le second ait qq merite . Pour les grandes courses , on grimpe « corde tendue » pour gagner du temps et ne pas faire les manip de relais …en réalité la corde n’est jamais réellement tendue (ce qui gènerait le premier) mais le mou est limité a 1 ou deux metres .
Kercoz,
De ma courte expérience sur glacier c’est corde tendue point (pont de glace, pente raide/rimaye). Me suis suffisamment fait engueuler par un guide ( je lui donne 200% raison). Mais après chacun s’arrange avec son sens des responsabilités pour les autres, son expérience et son instinct de conservation (dans l’ordre).
Faut être humble dans la vie, en montagne plus particulièrement.
Je t’ « assure », Kercoz… 😉
En escalade , un « pont de glace » est une situation tres spécifique .
Ds le vertical , tu ne tends la corde que si le second est pret a lacher . La corde est un dispositif de sécurité , pas une aide a l’ ascension .
Incroyable l’histoire de Joe Simpson ! J’avais vu un docu british sur son odyssée, ahurissant. Quatre jour pour rejoindre seul le camp, sans eau ni nourriture, ni sac avec un fémur qui avait traversé la hanche lors de la première chute, la deuxième chute lorsqu’il lache sa dernière corde en fond de crevasse dans le noir sans savoir quelle hauteur sépare le bout de cette corde du fond…
Le plus magnifique, sans doute, lorsqu’il raconte sa façon de se traîner d’un objectif à un autre, un rocher pas trop loin, un point de repère quelconque, arriver jusque là et en prendre un nouveau, aller jusque là à tout prix, juste là, après on verra, mais jusqu’à ce rocher…
Putain d’angliche ! Fighting spirit…
Je demande officiellement la suppression du commentaire de Vigneron avec son accord car il dévoile l’histoire du bouquin!!!! RAAAAHHH
L’a aucun respect pour les autres lecteurs du blogs :-).
Et dans la même lignée d’histoire d’aventures de survie à couper le souffle: A marche Forcée de Slavomir Radzic. Un groupe s’échappe d’un goulag sibérien pour aller ou?
Et si Vigneron l’a lu et qu’il vend encore la mèche je raconte la fin de tous les Marc Lévy que j’ai pas lus!
« aller jusque là à tout prix, juste là, après on verra, mais jusqu’à ce rocher… »
C’est la randonnée du G20.
Entièrement d’accord.
Malheureusement, les dirigeants ne prendront jamais cette voie, ils ne sont pas là pour cela. Ils sont là pour être les garants de l’ordre établi et la continuation jusqu’à l’apocalypse finale des privilèges des puissants et du flux des richesses produites vers leur seule catégorie – classe – de population.
Les seuls à pouvoir induire ce sursaut sont donc les peuples. Si on observe les populations en Europe et aux USA (ce qui est le plus simple pour nous, on a une vision plus que réduite de ce qui se passe au niveau des populations en Asie par exemple), nous n’en prenons pas le chemin, collectivement parlant. On peut le regretter, lutter contre le fatalisme et le consumérisme, contre le martelage des dogmes de la pensée unique dans les esprits – c’est mon cas – mais cela ne change pas la réalité du terrain. La majorité des gens n’est pas prête à prendre le risque de la contestation généralisée – voire du conflit ouvert.
Ce que je vais dire me désole, mais nous sommes encore « bien trop bien ». Ce n’est que lorsque nous serons tous dans la mouise la plus totale, la misère, lorsqu’il sera trop tard et que nous aurons tout perdu, que collectivement, nous serons prêts à bouger. Cela m’arrache le coeur de le dire, mais la Grèce est un exemple frappant de cela. Les grecs souffrent à un point que nous imaginons difficilement. Et pourtant, il n’y a pas cinq millions de personnes dans les rues qui renversent les barricades qui les séparent du parlement à Syntagma – et pourtant le risque en Grèce n’est pas celui d’une révolution, mais d’une vraie guerre civile entre citadins et paysans, débouchant sur un retour des Colonels.
Quoi que l’on veuille dire, les Indignés ne rassemblent pas ceux qu’ils doivent rassembler : celles et ceux qui bossent dans les entreprises et les services publics. Ils ont refusé de travailler réellement avec les organisations syndicales. Tant que cela ne changera pas, ils ne pourront pas porter jusqu’au bout l’espoir d’un changement réel.
Quelle solution, alors, quelle piste ?
Le « calme social » est un élastique. Personne ne sait jusqu’où on peut l’étirer avant qu’il ne lâche d’un seul coup. La seule chose que l’on sait, c’est que ce point de rupture existe.
La majorité de la population n’a absolument aucun recul (par manque d’intérêt et de temps) pour comprendre les rouages du système et donc sont à la merci de ce que les politiques et les médias veulent bien en dire. J’ai peur que l’élastique social ne lâche qu’au dernier moment car nos sociétés non jamais été aussi individualistes.
En effet, méfions nous pour le meilleur ou pour le pire du réveil de ces mangeurs de chips qualifiés non sans mépris (encore lu sur ce blog) »d’assistés » vautrés dans leurs canapés devant leur écran plat à boire des bières et éructant sur un ballon, parce que devenus inutiles dans le nouvel ordre mondial, qui pour beaucoup sont les descendants direct de ces gueux tenus en servage et dans la misère de ces mêmes seigneurs d’hier et d’aujourd’hui.
Grèce : diverses actions-réponses au parti communiste grec suite à la grève
Pas forcément besoin d’être 5 millions.
100.000 ou 5.000.000 unis et déterminés et le parlement tombe.
100.000 ou 5.000.000 qui se combattent et la réaction se marre.
Un parti de bureaucrates, en Grèce comme en France,
fera toujours tout pour conserver ses sinécures d’élus,
même dans le pire des systèmes, même au prix des pires exactions.
@Charles A.
Ben ouais.
Salutations AS–SR.
@ Fuu
Que dire du silence assourdissant des organisations syndicales?
Moi, je ne les vois ni les entends/ Ou alors de manière si ponctuelles sur des pbs si ponctuels que je ne peux que soupçonner un saupoudrage de mécontentements comme on sait faire un saupoudrage de social pour en acheter, très peu cher, la paix.
En France, je ne peux rien dire, n’étant pas française. En Belgique, je peux vous dire que l’organisation à laquelle j’appartiens va sur les plateaux TV, multiplie les cartes blanches dans les journaux, fait campagne massivement dans les entreprises, et tente de faire pression sur les partis politiques (mais là, c’est autre chose).
Ce n’est pas une mince affaire que d’obtenir un consensus et un engagement clair de tous les éléments et toutes les factions d’une organisation syndicale. En Belgique, les sensibilités wallonnes sont très différentes des sensibilités flamandes, par exemple. Les flamands sont massivement affiliés à une organisation syndicale d’obédience catholique, les wallons sont massivement affiliés à une organisation syndicale qui est fière de ses origines marxistes. Les wallons sont pour l’action de grande ampleur, dure. Les flamands ne comprennent pas, et trouvent qu’il n’y a pas de quoi justifier une montée en puissance si rapide. Les débats dans les réunions en Wallonie sont très chauds, mais cela ne suffit pas. Pour qu’une organisation syndicale lance un mot d’ordre de grève générale, elle doit être sûre de son coup et du succès, dans toutes les régions du pays, sinon elle a brûlé ses cartouches et démontré sa faiblesse à l’adversaire – bref, perdu une bonne part de son rapport de force.
D’un côté c’est extrêmement frustrant, de l’autre c’est compréhensible. Je suis sur le terrain et je fais depuis des années un travail d’explication, décryptage et conscientisation dans mon entreprise, et je peux affirmer que les gens ne sont pas encore prêts. Donc, quelle que soit mon envie d’en découdre – et cette envie ne me manque pas – je suis forcée de constater que je comprends la lenteur de la réaction des hautes instances. Je suis forcée de revenir à ce qu’un « sage » des formations syndicales m’a enseigné il y a quelques années : la théorie de l’élastique dont je parlais dans mon message initial. Cela ne m’empêche pas de continuer mon travail, mais la réalité est celle-là. Les gens bougent s’ils sont conscientisés, et s’ils sont directement, concrètement touchés (et souvent ce qui touche une personne ne touche pas l’autre, il est difficile de trouver des éléments fédérateurs).
J’oubliais un élément :
De tous temps, les grandes grèves en Belgique n’ont jamais été décidées par les instances et les dirigeants. Ce sont toujours les délégués de terrain et la « base » qui ont dépassé les instances et lancé le mouvement, que les dirigeants n’ont pu que rejoindre avant de rater définitivement le train.
Dans le passé comme dans l’avenir, je ne pense pas que ce mécanisme évolue.
L’existence même des syndicats, et le contenu de leur mission, appartient au monde qu’il faut sceller, c’est à dire à l’ordre des rapports sociaux qui nous oppresse.
Ils ont besoin du maintient du cadre pour vivre. Au fond, ils sont fidèles à leur « rôle institutionnel (et donc idéologique) » qui leur est dévolu : Ils sont a-politiques (au sens précis où les mobilisations collectives n’ont pas pour objet le choix des grandes options de politique intérieure):
– car le sujet politique c’est le citoyen, et non le travailleur (pour le coup il s’agit d’une excellente raison)
– car leur mission, qui consiste à négocier avec les entrepreneurs, et non pas avec les actionnaires, interdit de facto toute remise en cause du cadre lui même.
– car si leur mission s’étendait à la négociation avec les actionnaires qui exigent un retour sur investissement à 2 chiffres, il s’agirait encore d’aménager le rapport de force à l’intérieur du cadre, et donc de renforcer le cadre lui-même (TINA).
Bien sûr c’est aussi une manière pour la communauté politique d’abdiquer ses responsabilités: on sait bien qu’en laissant le dernier mot à la négociation entre « partenaires sociaux » (on rigole), les décisions prises sont toujours l’expression du rapport de force du moment. Cela n’a rien de « juste » et donc de « démocratique ». On institutionnalise ici, en plus du cadre lui-même,une manière de voir consubstancielle au cadre lui-même, qui voudrait que les normes soient le produit d’un rapport de force entre intérêts divergents, d’un arrangement entre les parties (le résultat définissant toujours « l’avantage mutuel », un peu comme le prix juste est, dans la logique néolibérale purement procédurale, le produit « naturel » du marché). Or la justice, qui requière l’impartialité, et donc un certain genre « d’objectivité », implique un décentrement par rapport à soi, et ne peut donc aucunement être atteinte par l’exercice des volontés subjectives (négociant leurs intérêts particuliers conflictuels), quand bien même s’accorderaient-elles entre elles.
Avez vous déjà vu des syndicats militer/occuper la Defense ou les hauts lieux du pouvoir actionnarial? Pourquoi les grèvistes ne prennent-ils jamais à parti les assemblées d’actionnaires?
C’est pour cela que la création d’ONGs militantes fut nécessaire, car contrairement aux syndicats, elles ne sont pas existentiellement liées au cadre, et ce n’est certainement pas un hasard si le mouvement d’occupation de la Defense n’est pas d’origine syndicale.
Ce n’est pas sur ceux qui ont du travail qu’il faut s’appuyer, mais sur ceux qui n’en ont pas. Ceux que le système exclut et culpabilise. Non pas sur les syndicats, mais sur les associations de chômeurs/précaires/travailleurs pauvres. C’est celà qu’il faut créer: une « association de chômeurs », qui dispose de temps pour « occuper ce qu’il y a à occuper », qui ne sont pas limités par les bornes historiques des syndicats/partis (20 pourcents de la population active, au bas mot), et qui entraineront les autres.A l’ère de la guerre psychologique, 100000 contestaires motivés sont suffisants pour faire plier n’importe quel gouvernement.
@AntoineY
Ah oui ? Encore un génie qui sait tout mieux que tout le monde, visiblement.
Je n’adore rien de plus que les accusations de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent et vivent dans un monde théorique.
Jouez à tout savoir mieux que tout le monde dans votre bocal si cela vous plaît. Quand vous aurez envie de voir le monde réel, je vous conseille de venir dans des entreprises voir des vraies personnes qui bossent. De venir voir fonctionner les délégations syndicales. De venir salir vos chaussures dans des réunions syndicales et d’y écouter les débats des racailles soumises au système que nous sommes. De lire les statuts des organisations syndicales, que visiblement vous ne connaissez pas.
« Apolitiques » ? Ridicule. « N’attaquant jamais les actionnaires ou les conseils d’administration » ? Mais, cher ami, vous êtes risible d’ignorance.
La prochaine fois, renseignez vous avant de balancer n’importe quoi. Ou, mieux, demandez aux fédérations patronales et aux partis de droite qui patiemment, depuis des années, cherchent le moyen de les anéantir pour de bon. Cherchez dans les jugements des tribunaux appelés en référé de manière unilatérale par les patrons pour museler les actions de grève à coups de huissiers et d’astreintes impayables. Lisez les commentaires et articles écrits par patrons, partis de droite et autres sympathique gens pas du tout politisés ! Venez dans les assemblées syndicales avant les élections, histoire de voir si on est apolitiques !
Bref, exprimez-vous sur ce que vous connaissez, ça vaudra mieux pour tout le monde. Personnellement, ça m’évitera de perdre mon temps à rappeler des évidences.
Au fait, « marxiste », vous comprenez ?
Allez, a ciao bonne soirée !
(je rappelle que je m’exprime en tant que belge, les syndicalisme à la française, ce n’est pas mon rayon, c’était d’ailleurs précisé dans mes messages précédents)
J’ai été pendant des années délégué CGT.
C’est un fait: on a souvent du batailler contre les bureaucrates de la Conf,
et passer outre leurs consignes pour mener des luttes utiles,
car il se sont toujours mis au service des nomenclatures de la Gauche plus Rien.
Ils sont pires aujourd’hui, se portant par tous les moyens
au chevet de leur capitalisme agonisant.
@ Charles A : merci de votre honnêteté.
Il existe un truc qui s’appelle instinct de survie. Ça fonctionne aussi avec les dirigeants politiques.
A nous de faire en sorte qu’ils se sentent en danger en même temps que nous…
OK.
Ah oui ? Encore un génie qui sait tout mieux que tout le monde, visiblement.
Hum… restons en au sujet si vous le voulez bien. Même si ce que je dis ne vous plait pas.
Je n’adore rien de plus que les accusations de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent et vivent dans un monde théorique.
C’est un simple constat historique. L’adversaire du syndicat, c’est le patron, pas le financier. Ou alors quelque chose vous a échappé dans les mots « syndicat » et « sociale démocratie »..
Jouez à tout savoir mieux que tout le monde dans votre bocal si cela vous plaît. Quand vous aurez envie de voir le monde réel, je vous conseille de venir dans des entreprises voir des vraies personnes qui bossent.
Je me demande bien quel boulot de « fausse personne qui ne bosse pas » vous me prêtez…
Le sujet, c’est la mission historique des syndicats, et non pas les gens qui bossent. Les « gens qui bossent » comme vous dites, ne m’émeuvent pas plus que ceux qui ne bossent pas et qui aimeraient bien pourtant. Vous pouvez remballer votre mouchoir.
De venir voir fonctionner les délégations syndicales. De venir salir vos chaussures dans des réunions syndicales et d’y écouter les débats des racailles soumises au système que nous sommes. De lire les statuts des organisations syndicales, que visiblement vous ne connaissez pas.
OK
Vous ne m’avez pas compris. Ceci explique sans doute le coup de sang…
Je n’ai pas dit que les syndicats étaient « soumis au système ». Ne me faites pas dire ça.
Ce ne sont pas les gens qui sont en cause, mais les structures à l’intérieur desquelles ces gens agissent, et qui les limitent selon le contexte idéologique qui a présidé à leur formation. Ce que je vous dis est parfaitement connu des gens que vous combattez, et fait même parti de certains cursus. Je n’en dirai pas plus.
« Apolitiques » ? Ridicule. « N’attaquant jamais les actionnaires ou les conseils d’administration » ? Mais, cher ami, vous êtes risible d’ignorance.
Oui ou Non est-ce la première fois que la Defense est occupée? Pourquoi ceci n’a jamais été le fait des syndicats? A votre avis?
La règle, c’est que l’entrepreneur est supposé gérer la combinaison « ressources naturelles, ressources humaines, capital » au profit des actionnaires, et que le syndicaliste (français) s’oppose à l’entrepreneur sur l’aspect « ressources humaines ». Il n’a jamais en ligne de mire les détenteurs du capital. Il occupe l’usine, pas la banque.
Effectivement, si le top management d’un organisme financier viole les droits syndicaux des travailleurs ou met en place un management brutal à l’égard de ses salariés, il y aura une occupation des locaux de la « banque », comme il y a parfois occupation du lieu de production. Mais ce n’est pas de ça dont nous parlions.
La prochaine fois, renseignez vous avant de balancer n’importe quoi. Ou, mieux, demandez aux fédérations patronales et aux partis de droite qui patiemment, depuis des années, cherchent le moyen de les anéantir pour de bon.
Justement ils savent ce que je vous dis et en jouent à merveille. La Finance sait qu’elle n’a rien à craindre des syndicats. Elle s’en fout! (comme elle se foout du dirigeant de PME). Hors c’est bien elle, et non pas le capitalisme industriel, qui justifie les mouvement de contestation du Système dans son ensemble.
Cherchez dans les jugements des tribunaux appelés en référé de manière unilatérale par les patrons pour museler les actions de grève à coups de huissiers et d’astreintes impayables. Lisez les commentaires et articles écrits par patrons, partis de droite et autres sympathique gens pas du tout politisés ! Venez dans les assemblées syndicales avant les élections, histoire de voir si on est apolitiques !
Encore une fois vous ne m’avez pas compris. Je souscris entièrement à ces propos.
Je ne dis pas que ce que font les syndicats ne relève pas d’un engagement politique. J’ajoute que c’est justement la configuration historiques/idéologique/politique qui leur a donné naissance qui les limite. Mais justement, en vertu de cet acte de naissance, conformément aux règles de la sociale-démocratie attachée à la « négociation » (sic) entre « partenaires sociaux » (re-sic), une frontière étanche est instituée entre partis/syndicats (qu’elle ne soit pas respecée dans les faits, ce n’est pas le sujet). C’est là le Pacte social-démocrate, et en vertu de celui-ci, certains lieux de pouvoir, véritables sanctuaires, sont inaccessibles aux syndicats, en particulier ceux dans lesquels niche l’oligarchie financière.
Toutefois, une des causes de la désaffection des syndicats est à chercher dans les syndicats eux-mêmes (rapports avec la base, mode de financement et scandales à répétition, plus ou moins bien étouffés, techniques de lutte d’un autre âge, et inadaptées à l’ère des conflits informationnels…)
L’intervention des syndicats n’est réputée légitime que lorsqu’ils interviennent dans des problématiques disons « circonscrites » ou « locales » (conventions collectives, accords de branche, conflit social dans la société X).
Les syndicats n’ont pas vocation, du point de vue de nos institutions, à être des organisations politiques (« politique=citoyen=discusion sur l’ordre global des rapports sociaux, sur la structure de base, sur les grandes options stratégiques engageant l’avenir de la communauté politique dans son indivisibilité=règlement du conflit par le recours à la Loi (générale)… etc). Dès qu’on aborde ces questions, les syndicats passent la main aux partis.
Et la Chute du système financier, c’est une problématique globale, qui ne concerne pas les syndicats. Ils ne se mouilleront donc pas sur le Parvis de la Defense.
Bref, exprimez-vous sur ce que vous connaissez, ça vaudra mieux pour tout le monde. Personnellement, ça m’évitera de perdre mon temps à rappeler des évidences.
Au fait, « marxiste », vous comprenez ?
Je crains que ce soit vous qui ne m’avez pas compris, et qui avez plaqué mon propos sur une critique des syndicats qui vous déplait. Il ne s’est jamais agi de dire « les syndicats sont de vils collabos du Système » mais « Les syndicats sont une forme d’organisation historiquement datée, et cette origine idéologique explique leur inaptitude structurelle à s’attaquer à la Finance. Leur fonction l’interdit. Et Marx n’a rien à voir avec ça.
Prendre le temps de s’extraire de cette danse macabre, celle des dépêches, des communiqués de communicants et de l’information parcellaire.
La lecture de « La cité perverse » Libéralisme et pornographie de Dany-Robert DUFOUR devrait nous permettre de mieux cerner ce(ux) qui nous cerne(nt) et ce(ux) qui nous berne(nt).
Des mécanismes à l’œuvre:
« La postmodernité se caractérise donc – et c’est là un de ses traits les plus décisifs – par le fait que nous n’avons plus affaire à une parole interdictrice soutenue par les grands récits, mais à une parole incitatrice proférée par les petits récits, une parole qui ne cesse de dire : « Jouis ! » »
Le verrouillage de la pensée qui tourne sur elle-même comme lion en cage:
« Dans la nouvelle religion immanente, le sacrifice n’est pas réalisé une fois pour toutes ; il ne cesse, dans le processus infini d’harmonisation des passions et des intérêts privés, de devoir se réaliser ».
Ouvrage d’une grande profondeur, fortement argumenté, aux sources nombreuses et documentées, ouvrant d’immenses perspectives à méditer.
Nous allons entrer dans une économie de guerre. Les plus anciens de ceux qui interviennent sur le blog l’ont connue dans leur prime jeunesse. Les appels à volontaires lancés, sur le blog, il y a deux mois n’ont pas donné lieu à un grand ralliement. La preuve en est donnée par les échanges enregistrés sur la file initiée ici. http://www.pauljorion.com/blog/?p=28429#comment-224997
Alors, puisque la mode n’est plus au développement de prises de conscience et de prises de responsabilité individuelles pour faire naître de grands engagements collectifs, le processus, au lieu de se faire par le rassemblement de bonnes volontés s’engagera selon un mouvement inverse. Puisque le volontariat ne répond plus, ce sera la voie de la résignation, voire de la contrainte.
Par la force des choses, une tête de gouvernance finira par se constituer. Elle donnera une chance de réagir à un corps social complètement atomisé sous l’effet de ses instincts d’opposition systématique, de lutte des classes, d’égoïsmes corporatistes. Sa paralysie, son incapacité à réagir est patente lorsqu’on le voit incapable d’exprimer, dans le domaine du réalisme, autre chose que du malaise, de l’indignation, et de la crainte.
Mais attention, nous ne sommes plus au temps béni de l’après dernière guerre. La France à terre, disposait du programme du CNR et surtout, elle disposait encore de précieuses ressources. Dans son sous-sol. Dans son savoir faire qui n’avait pas encore été diffusé sur toute la planète. Dans sa capacité à pouvoir s’imposer au sein d’un bloc occidental qui dominait le monde.
« Dans sa capacité à pouvoir s’imposer au sein d’un bloc occidental qui dominait le monde. »
Alors changez de crémerie. Passez sous la coupe réglée de la dominance globale, celle qui ne cesse de vous attirer, que dis-je, de vous flatter.
Vous y serez à l’aise, c’est le même programme : dominants / dominés.
Jducac
La résistance puis le CNR ne sont pas apparus en une semaine.
En 40 c’était la cata, l’auriez-vous oublié ?
Ce n’est que lorsque la victoire fut acquise que le sursaut national put être déclaré comme tel par le corps social.
Pas avant.
Tu sais plus lire le Jduc, Pierre-Yves ? Lis bien comment il qualifie la France de 45…
On m’avait dit qu’elle s’était relevée, mais on m’aura menti sans doute… quoique l’à terre ne ment pas pourtant, mais Jduc si.
Plutôt qu’en guerre économique nous allons entrer en guerre civile .
Larvée ou violente .
Juan, « guerre civile, larvée ou violente ».
Une guerre est violente par essence, non ? Violence paroxystique ou non certes. Et la guerre est-elle la continuation de la politique par d’autres moyens, ou lycée de Versailles ?
Pense plutôt aux insectes et à leurs stades de développement, leurs métamorphoses. Stade larvaire, stade nymphal (chrysalide) puis stade adulte, imago.
On est dans la chrysalide du bombyx, du sphinx tête de mort, ou dans la pupe durcie de l’asticot avant la mouche. 🙂
@ Vigneron :
Sur le distinguo larvée / violente , j’aurais plutôt du écrire :
cachée , atténuée dans sa forme / au grand jour , brutale , paroxystique .
Mais dans les deux cas, il y a violence et guerre .
ça m’apprendra à être plus précis , pour éviter un coup de bouillie bordelaise sur mes pucerons . Mais je veux bien espèrer dans le papillon . Certains espèrent dans la piéride du chou ( de Bruxelles ) , qui pour être un papillon simple sur lui , n’en est pas moins d’un très beau blanc .
PS : si on en arrive à la guerre civile , je trouve d’ailleurs que la version « au grand jour » serait plus morale et moins injuste pour les plus faibles .
Sur le rapport entre la politique et l’art de la guerre , la littérature ( dont chinoise) ne manque pas . Je ne sais pas traiter intelligemment des apports respectifs entre guerre civile et politique .
Est ce que la Commune était une guerre civile ?
A tout hasard , sans vérification de pertinence , et rappeler l’histoire des guerres civiles :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile
Tu ne te trompes pas trop Ducac . Il semble qu’ il y aura bipolarisation comme pour la guerre entre le système et me « maquis » .
Tant que la répression sur le maquis ne sera pas trop forte ….on pourra survivre sans uniforme .
Jcaduc
L’habituelle voix du Sarko finissant prend des accents pétainistes de petit rentier.
Espèce à protéger…
On vit dans un monde médiéval où
Le marché est dieu, omnipotent, invisible et partout
Les actionnaires ses anges, tout aussi invisibles
Les PDG nommés par les actionnaires, des Rois de droit divin
Les cadres leurs seigneurs vassaux
Les salariés des serfs
Les Président de la République est un Pape qui dirige son clergé pour maintenir les serfs sous contrôle.
Les politiques des cardinaux et évêques qui tous travaillent d’une manière ou d’une autre pour le pape quel que soit son courant de croyance : gauche-droite, protestant –catholique-orthodoxe
Les journalistes eux sont les bons abbés qui diffusent la parole divine du marché à la plèbe.
La démocratie où nous croyons vivre n’est qu’une mascarade où le vote (La prière ?) est pervertie en donnant un pseudo choix entre 2 cardinaux d’un même culte.
Sortir du cadre ? Nous avons tous cru en être sortis en 1789 mais notre monde n’a pas vraiment changé dans le fond.
Comment sortir d’un cadre si profondément ancré dans notre culture, dans nos esprits.
Comment sortir du cadre quand ceux qui en ont le pouvoir n’ont aucun intérêt, aucune envie d’en changer (La plupart de nos politiques/cardinaux sont soumis à l’ISF)
Je confesse avoir du mal à garder espoir en l’Homme.
y a de quoi être désespéré .
est-ce un ancrage dans cet esprit de mars ? guerrier, atavique, qui nous entraine dans cette course insensée ? d’autant plus absurde en France , que le monde n’a plus besoin de nous pour pouvoir s’auto détruire , avec ces progrès fulgurant nés d’une recherche axée sur l’écrasement des concurrents .
vaudrait mieux mourir d’ennui , cela nous laisserait encore une chance 🙂
Jacques Brel talks about fear 1mn40
http://www.youtube.com/watch?feature=fvwp&NR=1&v=LCCV6ZllZAM
Bouh…
Il existe, au voisinage d’un trou noir, une limite appelée « horizon » au delà de laquelle tout espoir d’échapper à l’emprise gravitationnelle du monstre est vain: on finit inéluctablement déchiré par d’incroyables forces de marée; je vous assure cela ne doit pas être bien agréable !
Dans le cas des petits trous noirs les forces de marée se font sentir avant que la limite ne soit atteinte, ce qui permet au commandant de bord d’un hypothétique vaisseau spatial qui se serait aventuré un peu trop près de prendre les dispositions nécessaires pour éloigner son navire.
Dans le cas des trous noirs géants, tel ceux que l’on observe au centre des galaxies comme la Voie Lactée, la limite est imperceptible et de malencontreux voyageurs peuvent la franchir sans même ressentir le moindre effet gravitationnel anormal; de ce fait, lorsqu’ils réaliseront que l’horizon a été dépassé, il sera trop tard…
Quel est la nature du trou noir de la finance, cadavre stellaire ou monstre tapis au centre de la Galaxie ?
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Expositions/Fra-Angelico-et-son-temps-_NG_-2011-09-26-716024
Cette nuit à minuit et demi un énorme géocroiseur de 400m de diamètre va passer à 324000km de notre planète terre.
Pas suffisant pour faire la paix par Le vide !
Ouais je sais je sais, c’est mon jardinier qu’a commandé un taxi pour rentrer chez lui, vu que j’lai viré, rapport à ses papiers d’immigration pas en règle.
324000 km c’est beaucoup quand même… vais lui dire d’ce pas qu’il a du s’planter sur l’adresse ou qu’le Gps d’son taxi est merdique.
Melancholia de Lars von trier.
Très belle métaphore de notre monde. A mon avis, chef d’oeuvre.
Déficit informationnel total. Avec l’angoisse qui suit. Dans ce cas, énergie et matière ne s’imposent pas dans l’immédiat car c’est maintenant que nous cherchons les clefs, dans le trou noir justement.
[…] LA FIN PRÉPROGRAMMÉE […]
Moi ce qui m’inquiète surtout c’est l’attentisme des peuples actuellement. On demande un référendum au peuple Grec et ont fait tout pour le supprimer pour pas que le peuple donne son avis et personne ne bouge, assez inquiétant pour l’avenir…
Le calme qui précède la tempête??
« Le seul sursaut possible consisterait à sortir immédiatement de ce cadre néo-libéral réfuté en ce moment par l’histoire. Sinon, le suicide collectif est déjà programmé. »
La seule marche à suivre est indiquée dans notre Hymne National !
« Le seul sursaut possible consisterait à sortir immédiatement de ce cadre néo-libéral réfuté en ce moment par l’histoire. Sinon, le suicide collectif est déjà programmé. »
On ne saurait mieux dire..Si, sortir de cet « assassinat » collectif, ou génocide, donc. Les conséquences judiciaires induites restent entre les mains des peuples, pour l’heure apathiques.
gouvernement d’unité nationale, comité de salut public… et on commence maintenant à entendre des propos (radio pour ce qui me concerne) laissant directement entendre que le peuple ne doit pas être consulté car la situation est trop grave.
Si on ne consulte pas le peuple (d’une manière ou d’une autre) pour les choses importantes, quand le consultera-t-on ? Pour choisir la couleur du motif qui sera imprimé sur le maillot de l’équipe de France de football ?
il y aurait peut être moins abstention pour un référendum sur la couleur du maillot.
La peur devient leur unique conseillère…
[mode pulsion vengeresse ON]
Revenons-en à une interprétation littérale du chant libérateur de Rouget de Lisle !
[mode pulsion vengeresse OFF]
Ben non ça on l’a déjà vendu à Nike…
Nous en avons de la chance, nous assistons à une superproduction européenne « La grande déconfiture ».
Mais il est vrai avec des acteurs de série B, un scénario pour le moins indigent et répétitif, un prix de la séance qui ne cesse d’augmenter et de moins en moins de pop-corn et de glaces à l’entracte.
Peut-être serait-il temps de boycotter cette production et les cinémas qui la projettent ?
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/08/desunion-europeenne-entre-le-nain-et-la-boche-la-diplomatie-de-linsulte/#xtor=RSS-3208
Si je fais une synthèse de tous les échos qui me parviennent des places financiers, personne ne croit plus à un redressement ordonné de la zone euro.
Je pense aussi que les gouvernements, pris de panique face aux marchés financiers, feront ce qu’ils savent faire le mieux: poursuivre dans l’esprit des « reaganomics », mettre en question la protéction sociale pour éviter une taxation des grosses fortunes et hauts revenus; il savent par expérience que les gens l’accepteront en souffrant en silence, et que les bienportants applaudiront. Les syndicats se trouvent déjà plutôt dans le rôle de l’observateur commentateur.
Voilà un point de vue bien pragmatique !
Ce qu’on nous dit et ce qui est vraiment.
Lepremier ministre annonçait hier le gel des salaires du président et des membres du gouvernement l’an prochain. A cette annonce, F.Hollande, un rien bravache, affirmait que lui, s’il était élu président, réduirait ses émoluements de 30%.
A la fin de son mandat, si mes souvenirs sont exacts, J.Chirac, touchait un peu moins de 7000euros par mois.
Le salaire de l’actuel président est d’à peu près 20 000 euros par mois.
Si on entend bien ce que nous dit F.Hollande, son salaire, une fois élu, serait donc de 14000 euros par mois soit deux fois celui que recevait J.Chirac il y a cinq ans, avant la crise, avant la rigueur, avant les indignés et avant l’épiphanie de F.Hollande.
L’état de l’économie est fondamentalement changé par cette information capitale.
c’est sûr ….
passons à autre chose .
la croissance grâce à l epr ? bref, on continue dans la voie des pib morbides .
la rigueur, non à la rigueur des objets qui réduisent en esclavage et nous obligent à dépenser toujours plus pour survivre .
il faudrait , si c’est dans les possibilités des hommes politiques , orienter les productions vers des biens qui nous libèrent , et non qui nous aliènent . des biens qui ne détruisent pas la terre sans lui rendre l’équivalent . pollution, bétons, etc, tous ces monstres dont les générations futures seront handicapées .
Tu parles d’une responsabilité . mais est-ce qu’on mesure ce que le progrès a fait comme catastrophe ?
les esprits sont ils encore vivants ? ou ne savent plus que compter , comme des robots comptables ?
il n’y a pas d’autres alternatives que de retrouver une vie plus naturelle , des lieux terrestres et humains , ce ne serait pas régresser .
et même, on pourrait retrouver de la croissance , du fait d’anticiper les ruinations qui nous minent et nous guettent .
Je crois que Garorock parlait politique. Et là c’est peut-être pas un détail.
20 000 euros par mois pour Sarkozy, ou 7 000 plus les rémunerations sur caisse noire de Chirac, ou les 14 000 pré-déclarés de FH, c’est pas un détail ? Ce qui n’est pas un détail, c’est qu’on arrive pas à faire comprendre à certains que c’est un détail. Et qu’un des problèmes est aussi que tant soient près à accepter ces salaires de mange-merde pour profiter
des privilèges, honneurs, préséances et apanages plus ou moins républicains attachés à ces charges sans que, là par contre, nul ne s’en emeuve plus que cela…
@vigneron: Tu serais pas Lipietz par hasard?
Lipietz ? Tu me navres là. Tu m’assassines…
Mais lui parle carrément, même « métaphoriquement », de « classe politique » pour « ceux dont les revenus économiques dépendent du maintien au pouvoir ou proche du pouvoir », avec comme motif de la corruption politique la « reproduction des places sociales ».
Le problème premier étant pour moi que la plus grave de ces corruptions visant le maintien de ces places sociales au – ou près du – pouvoir n’est pas dénoncée ou très peu, voire est encouragée. Je veux parler du clientélisme bonhomme, de la représentation chauvine, de la démagogie de bon aloi quoi… Jusqu’à la réélection d’un maire ou d’un député convaincu de corruption dés sa sortie de prison et la fin de son inéligibilité.
Julien
Je dirais même plus, l’économie est radicalement transformée par cette information capitale. 😉
J’étais sur les taux des obligations italiennes à 10 ans, je les ai vues passer à 7,46%…jusque là tout allait bien…et puis je suis tombé sur cette analyse du salaire présidentiel, et là je me suis dit : nous sommes foutus, je me vais me faire seppuku !
L’épi-éléphan(t)ie, ça trompe hénaurmément
J ai la solution.on invite 100 millions de Chinois pendant 10 ans a prendre deux semaines de vacances en France pour la modique somme de 2000€.=deux mille milliards d euros,et le tour est
Joue.