Billet invité
En parvenant à finalement régler le cas grec (de leur point de vue), après qu’il soit monté au niveau du G20, les membres de celui-ci n’en sont pas moins en retard d’une crise !
Reposant sur des déclarations canadiennes, un éclairage vient d’être apporté par le Financial Times à propos de l’accord qui n’a pu se faire au G20 autour de l’intervention du FMI.
Trois volets complémentaires étaient proposés, mais l’un d’entre eux a été refusé par la Bundesbank, qui a la haute main sur les réserves allemandes, et qui représente le pays au conseil d’administration du FMI. Il s’agit de celui qui consistait à mettre en pool les DTS des pays de l’Eurozone pour renforcer le FESF (Fonds européen de stabilité financière). La part allemande de ces DTS qui équivalent à 60 milliards de dollars représente 15 milliards de dollars. Venant s’ajouter aux engagements déjà pris, cela a été considéré inacceptable.
Le reste du dispositif prévoyait que le FMI accueille des contributions de certains de ses pays membres (les émergents) estimées entre 250 et 300 milliards de dollars et qu’une émission supplémentaire de 250 milliards de dollars de DTS soit réalisée.
L’ensemble venait s’ajouter aux fonds disponibles du FESF, encore loin du millier de milliard d’euros initialement annoncé (et des 2000 milliards imprudemment annoncés auparavant).
Tous ces savants montages raclent les fonds de tiroir et visent à suppléer à l’intervention massive de la BCE, dont certains ont rêvé. La question est désormais posée : ce bouchon va-t-il ou non finir par sauter, lorsqu’il ne pourra plus être fait autrement et que l’Italie tombera dans le trou ?
Il est question qu’un nouveau G20 soit organisé d’ici février prochain, afin de remettre sur le tapis le projet qui a été repoussé. Ce qui expliquerait la référence au FMI maintenue dans le communiqué final du dernier G20…
Ce matin, le rendement de l’obligation italienne à dix ans est monté à 6,543 %.
361 réponses à “L’actualité de la crise : DESSOUS DE L’AFFAIRE, par François Leclerc”
Le tout ne tiendra pas jusqu’en février prochain…
Au 31 décembre, à plus de 6.50% pour le 10 ans italiens et guère mieux pour le papier plus court, l’évaluation en valeur de marché des encours de govies f’ra sauter les banques. Y à pas de quoi s’inetrroger sur février. La dérive des taux italiens doit être stoppée rapidement. D’autant qu’avec les stop loss, ça va pas tarder à devenir la grande mode de bazarder les govies européens.
@johannes finckh
Si, si…tenez-vous bien. Madellin arrive avec ses solutions éprouvées. Je cite:
Nous proposerons un grand nettoyage des réglementations de l’emploi, des barrières corporatistes et des contributions sociales et fiscales des entreprises.
Le retour d’une forte croissance est une nécessité pour redresser non seulement les comptes du pays, mais aussi la vitalité de notre économie, sa capacité à se renouveler pour profiter de la mondialisation comme nos voisins allemands.
Le 9 novembre, nous proposerons aux Français un modèle économique et social adapté au monde ouvert et globalisé que nous connaissons.
En résumé cet homme là nous propose de supprimer les frontières tout en annulant les parachutes sociaux.
Ce sera merveilleux, c’est promis!
Alain Madelin ? Je croyais qu’il était mort avec Ronald Reagan, Margaret Thatcher, Milton Fridman et Hjalmar Schacht ? Serait-il revenu du royaume des ténèbres ?
@Riou René,
Je ne voudrais pas défendre Madelin, mais le fait de défiscaliser les entreprises ne signifie pas de détruire les protections sociales. Il est très possible de transférer les impôts sur le citoyen (directs et indirects), ce qui n’est sans doute pas l’option de Madelin. Croyez-vous que l’entreprise ne répercute pas intégralement dans les produits et services tout ce qui pèse sur le travail sans la moindre possibilité de progressivité? D’autant que vous avez dû remarquer que plus la fiscalité est compliquée et plus ce sont les PME qui trinquent alors que les grosses boutiques réussissent toujours à optimiser.
@Michel Martin
Je suis d’accord avec vous
Mais Mr Madellin voit plus loin que les entreprises…en fait les entreprises, il s’en fout. Réétudiez bien son propos…
Sa ligne de visée ne dévie pas d’un poil. Faites-moi, par ailleurs, la grâce d’observer les effets du libertarisme grandeur nature
Aux US: dette globale évaluée à 202 000 milliards de $ (Medicare et Medicaid inclus)
En Angleterre: état en faillite, émeutes à Londres.
L »habillage dynamique des foutaises à Madellin c’est la défense de l’entreprenariat, le rubis à sa chevalière. Pour autant je ne l’ai jamais vu défendre les salaires de ceux qui travaillent pour ces grands groupes qui ont pourtant profité de la crise pour mettre la pression sur ces mêmes salaires. Et par la même, Madellin plus que les autres, a laissé péricliter des milliers de PME.
Merci pour votre remarque.
Quid des barrières corporatistes de la finance ?
@RIOU René,
Madelin ne dit en effet pas comment il compterait réorganiser le financement et l’organisation de la protection sociale. Sans doute parce que son projet serait plutôt de détruire la protection sociale.
Il me semble que si on combine les propositions de Piketty pour l’IR et celles de Jean Arthuis pour la TVA, on doit parvenir à prendre en compte notre situation dans le commerce international et trouver un mode de financement de la protection sociale qui ne se fasse pas au détriment de l’emploi comme c’est le cas aujourd’hui, en particulier dans les PME. Avec en prime la mise en place d’outils efficaces de gestion des inégalités (IR) et de politique économique (TVA) sans avoir recours aux niches.
Au passage, si Madelin parle de barrières corporatistes, je pense qu’il fait référence à notre modèle d’état providence selon le classement de Gosta Esping-Andersen. Selon ce modèle est classé état providence corporatiste l’état providence où la qualité de la protection sociale dépend de la profession et des revenus.
@Michel Martin
Je vous renvoie aux choses qui se disent sur ce blog. Analysez les propos de François Leclerc et bien sûr ceux de Paul Jorion. Il y a du vrai dans ce qu’ils énoncent.
Je vais vous le résumer. Qu’ils me corrigent si je m’égare.
1 – L’argent est (ou devrait être, ou aurait dû être) le reflet d’une production réelle au niveau d’un état.
2 – La captation excessive par les financiers de la richesse produite nous a menés là où nous en sommes.
3 – Pour sortir de là, il eut fallu, de toute urgence, redistribuer la richesse et agir pour plus de justice. Nous allons devoir pousser une porte sans savoir ce qu’il y a derrière car ils ont laissé passer le temps des solutions raisonnées.
Et n’oubliez pas. Ce que l’état prend, il le redistribue. Ce que le financier prend, il le garde.
Merci pour ce débat.
La BCE aurait gonflé ses rachats d’obligations : http://www.boursorama.com/actualites/crise-de-la-dette-la-bce-gonfle-ses-rachats-d-obligations-publiques-2b142ec87c67022f504a2908dd6c8168
Qu’est-ce que ce serait si elle ne faisait rien…
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR2:IND (quasiment 6% à 2 ans)
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND (6,66% à 10 ans)
Je suis très loin d’avoir lu tous les commentaires mais je me permet d’indiquer le lien suivant (GEAB) même s’il a été déjà mentionné par un autre commentateur :
http://www.leap2020.eu/Crise-systemique-globale-Premier-semestre-2012-Decimation-des-banques-occidentales_a7898.html
Merci.
Vous pouvez commenter votre dernière phrase ? « Ce matin, le rendement de l’obligation italienne à dix ans est monté à 6,543 %. »
Le taux monte de jour en jour, réclamant un sauvetage qui ne vient pas et qui est désormais inévitable.
les hauts taux font les totaux !
Attendez, on nous répète inlassablement que l’italie va bien. J’aimerais comprendre.
D’accord. Ce taux est calculé sur une cotation en Bourse qui baisse, c’est ça ?
Non, c’est celui du marché secondaire des obligations souveraines.
ce n’est pas le taux des nouvelles émissions souveraines ?? (notamment émises pour rembourser les titres arrivant au terme)
Non, le taux des nouvelles émissions est établi à l’occasion de celles-ci, suivant des procédures assez complexes résultant des offres des investisseurs.
merci, mais je croyais que la hausse des nouvelles émissions impactait mécaniquement le marché secondaire à la baisse, et inversement lorsqu’il y a baisse des taux. L’ »OAT » à 10 ans serait une sorte d’indice ? Ce qui génère une décote sur le marché secondaire lors des échanges de titres entre investisseurs ? Encore merci.
Achetez mes clémentines d’Italie (obligations), elles ne sont pas chères! Pour 100kg à 1 euro le kg acheté je vous en offre 6 kg, (Hier je vendais mes clémentines à 1 euro le kilo et j’en offrais 5kg pour 100kg achetées, en prime). Problème, c’est que moi, petit producteur de clémentine, suis endetté à mort. Pour continuer à vivre je dois trouver des liquidités (pour ce faire, j’émets des obligations d’état à 10 ans (Dix ans italien), que je propose aux investisseurs privés ou publics). Mais comme la valeur de mes obligations dépend en grande partie de la capacité de mon entreprise à pouvoir fournir des clémentines de qualité pendant longtemps, je constate pourtant que mes dettes augmentent sans cesse et que la pérennité de mon entreprise n’est pas assurée. Par conséquent si le prix de mes obligations à la vente baisse, en revanche le taux d’intérêt qui régale les acquéreurs de ces obligations augmente mécaniquement. Demain si le rendement de mes emprunts d’état atteint 7%(rendement de l’obligation italienne à dix ans), cela voudra dire que le prix de vente de mes obligations sera tellement bas, que je devrai certainement mettre la clé sous la porte…
@François Leclerc:
Le marché secondaire, ce sont les obligations anciennes.
Moi je croyais que ça marchait comme ceci:
Exemple. Si l’intérêt sur les nouvelles obligations est de 5%, une obligation ancienne à 10% aurait un cours proche du double de sa valeur de remboursement, puisqu’aujourd’hui, ce double est le montant qui rapporte l’intérêt de cette obligation ancienne – sauf si le jour du remboursement est proche. Ce n’est pas juste ? Un obligation ancienne à 2,5 d’intérêt aurait un cours proche de la moitié de sa valeur faciale, puisque aujourd’hui, le même intérêt serait produit par cette moitié. (Encore une fois, ce cours se modifie à l’approche du terme de l’obligation, puisqu’à ce moment-là, la valeur faciale de remboursement devient réelle.)
Le cours du marché secondaire s’établit de manière à donner un rendement qui s’approche du rendement des nouvelles obligations, mis à part le rapprochement du terme de l’obligation.
Non ?
Le mécanisme de base est que quand son taux monte, la valeur d’une obligation descend ! Je laisse aux spécialistes l’analyse des corrélations entre marché primaire et secondaire…
Si vous possedez une obligation italiene a 10 ans a 5 % et que les nouvelles obligations sont a 6,5 % ,en cas de revente sur le marché secondaire, l’acheteur tiendra compte du fait que l’obligation rapportera 1,5 % de moins durant 10 ans la valeur de revente est donc plus faible.
L’obligation doit donc être dévaluée dans vos comptes même si vous ne la vendez pas si on utilise une comptabilité mark to market.
si il n y avait pas de coorection de prix entre le prix du primaire et du secondaire alors il serait possible de realiser une operation d arbitrage entre les deux titres . imaginons que les taux montent, tout le monde irait vers la nouvelle emission ( primaire , delaissant l ancienne , pour egaliser les rendements les prix de l ancienne doivent diminuer voila pourquoi quand un taux monte le prix diminue)
il y a une cotation qui dépend directement du taux des nouvelles émissions, plus la dette est chère (prime de risque) et plus le marché secondaire souffre (risque de taux). Il y a création de moins-value ou baisse du gain sur les titres déjà en cotation. Je pense que
correspond au prix à payer dorénavant par l’Italie pour obtenir de nouvelles dettes.
Je ne comprends pas bien ce que sont les DTS ?
Je crois que l’on peut dire désormais les émergés, et pour nous ce sera bientôt les submergés au train où vont les choses.
les émergents sitôt immergés dès qu’émergés seront submergés comme tout le monde
Du pur Pierre Dac 😉
D’autant que la mer monte et que les moussons augmentent : voir Bangkok.
Ou du Raymond Devos…
http://www.youtube.com/watch?v=eFCKVOe-jjs
https://www.youtube.com/watch?v=SIKtYsdKOJw
les pays riches surendettés du G20 œuvrent en vain… love in vain.
« when the train…. »
G20, symbole de la faillite d’un système
par Eric Toussaint (CADTM)
http://www.cadtm.org/G20-symbole-de-la-faillite-d-un
.FMIFESFDTSBCE consonne !!! pas mieux : FESTIF allègrement, avec joie, gaiement, joyeusement ? OK je sors !!!
Merci de fermer la porte en partant !
à bon entendeur … 🙁
La porte a du mal à fermer.
Pensez vous qu’il faille la raboter ?
😉
@ Ardéchoix
7 lettres : FETIDES ou DECIMES
voici qui me parait plus cohérent !
@Un Belge Respect , c’est pas un nouveau mot que j’ai trouvé , c’est une constatation . Pas de problème ,je ferme la porte derrière moi , c’est vrai elle coince un peu !!!!
J’ai mieux.
Restif de la Bretonne, avec son oeuvre « Monsieur Nicolas », ses problèmes financiers récurrents, et sa ferme des métayers (les rentiers de l’époque). Comme quoi tout est un éternel recommencement. C’est vrai que mon chouchou a toujours été Schumpeter.
Le président du fond souverain chinois au secours des oligarques européens:
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/07/le-president-du-fonds-souverain-chinois-fustige-la-conception-europeenne-de-l-etat-providence_1599749_1581613.html#xtor=RSS-3208
C’est là que l’on voit que l’internationale capitaliste existe bel et bien.
Qu’il se mêle donc de la situation sociale dans son propre pays. Tout est loin d’y être rose:
http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,ressources_humaines,conditions_de_travail,chine_revolte_travailleurs_migrants,134317.jsp
Et lorsqu’ il y a des révoltes populaires en Chine elles sont en général très violentes et la répression ne l’est pas moins.
Nous n’avons aucune leçon à recevoir de ce monsieur et de ses amis apparatchiks du pseudo parti communiste chinois.
Quand il verra ce « brave » capitaliste chinois, que nous occidentaux décadents, ne pouvons plus acheter ses marchandises qui nous arrivent par porte conteneurs entiers, et que son fond souverain stagne, alors il sera peut-être un peu moins content.
De même pour nos « chevaliers d’industries » délocalisées et autres intermédiaires qui chez nous vivent des grasses marges qu’ils font entre le prix en sortie d’usine chinoise et le prix qui nous est demandé à nous autres consommateurs de l’occident décadent.
C’est juste le but réel de la « mondialisation ».
Tant pis pour ceux qui ont cru aux sirènes de la mondialisation heureuse par l’intermédiaire de l’aide aux pays du sud.
L’aide au pays du sud n’a servi qu’aux capitalistes financiers, c’est à dire a desservi l’interêt du plus grand nombre de ses habitants.
Ces derniers se voient expulsés de leur terre, terres expoloitées de manière inconcevable pour l’extraction des mineraies, avec des détournements des cours d’eau, l’utilisation inhumaine d’êtres désormais réduits à la portion congrue du travail que l’on attribuait aux esclaves.
N’ayons pas peur des mots et mettons les bons sur ce que nous constatons.
Melde à la fin !
Entièrement d’accord la première chose à faire est de redonner leur sens aux mots. Et d’appeler un chat, un chat!
« J’appelle un chat, un chat, et Rollet un fripon » (Boileau).
Juste pour le sourire : A l’époque de Boileau, et jusqu’à la fin du XIXème siècle, un chat désignait aussi ce qu’on appelle aujourd’hui …une chatte! De sorte que l’on évoquait en même temps celui qui miaule et celle qui fait miauler, donnant à l’expression une saveur provoquante qui s’est perdue…
@ Edith
Nous sommes nombreux à le dire depuis longtemps:
l’ »aide au développement » est un ensemble d’interventions,
entre baton et carotte,
visant fondamentalement à ouvrir les marchés au profit capitaliste,
qu’elle vienne de France ou de Chine.
Bien sûr, ils ont les mêmes intérêts à défendre
Ceux la qui ont délocalisé; faut que ca gagne. Les pauvres, y sont contents de vendre en France , quand même, là où ils avaient trop de charges. Ben voyons.
Joan.
Leurs dirigeants sont en train, vu la situation, de changer de discours.
Avant crise, c’était : « Vous vivrez tous comme des Occidentaux si vous bossez comme des fous. (2 puis 3 générations sacrifiées) »
Maintenant, c’est : « Leur système n’est pas si bon que ça, la preuve : ils coulent. »
C’est ce qu’on appelle le « pragmatisme »…
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/visuel/2008/11/17/voyage-au-bout-du-charbon_1118477_3216.html
On ne parle plus beaucoup du Portugal ces derniers temps. Pourtant le rendement de ses obligations (à 2, 3, 5, 10 ans) est bien au-dessus de 10% (20% pour le 2ans ce matin !).
Savez-vous ce qu’il en est ?
La Troïka vient d’arriver à Lisbonne, où dans tous les esprits domine la crainte que le pays connaisse le même sort que la Grèce. Le Premier ministre va demander des allégements des contraintes précédemment adoptées, mais il n’a pas précisé lesquelles.
MdP nous apprend que les intervenants politiques à la TV publique portugaise sont très largement rémunérés (1000 euros par intervention ) . C’est cool d’ être politicien et de déclarer l’état en faillite .
On n’oublie surtout pas les déclarations de Pébereau/Oudéa/Baroin sur la réduction de la dette grecque est le seul cas qui sera envisagé dans la zone euro.
Y à que la première fois qui compte…
La Troïka galope; on distingue bien les trois canassons mais qui est donc dans l’attelage?
http://www.youtube.com/watch?v=9bu0yP4alGY
Si le peuple menace de faire une sortie par le haut ,
et donc envoyer les profiteurs par le bas,
il essaiera un référendum…
Interview Damien Millet
Faut-il annuler la dette grecque ?
http://www.cadtm.org/Interview-a-Damien-Millet-Faut-il
Le mieux est que les Peuples interdisent l’usure et reviennent à ce qui se passait dans les années 60, à savoir, les Etats empruntent à la banque centrale au taux zéro.. et les banques bichonent l’économie réelle et leurs clients..
quelqu’un peut-il expliquer à un béotien comme moi pourquoi et comment ce dispositif de financer les Etats en leur faisant contracter des crédits par le biais des banques privées et non des banques centrales est-il apparu ???
quels en sont les inconvénients pour les banques CAR le cadeau (gateau) me parait tellement gros que les Etats devaient bien y avoir un quelconque intérêt, non?
car permettent aux banques privées d’emprunter directement auprès de la BCE alors que les Etats ne le peuvent pas, vraiment, oui vraiment, j’ai du mal à comprendre ce ….braquage
ptit cours d’histoire économique, svp. Merci
Non aucun, ou alors pouvoir punir ceux qui pas assez rigoureux ont emprunté hors de mesure, c’était la volonté allemande d’ailleurs pour cette règle. Encourager la vertu… et gaver les banques.
Michel Rocard en parle dans l’émisson le 7-9 de ce matin sur France Inter:
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-michel-rocard
J’y vois un avantage: en aidant ainsi les banques, on augmente leurs fonds propres, et donc leurs capacités à prêter de l’argent aux entreprises (même s’il y a eu à une époque un contingentement du crédit). Et donc on aide les entreprises à se financer. Cela marche si tout le monde joue le jeux, ce qui n’est pas forcément le cas dans un pays comme la France…
Cela vaut bien des subventions!
Mais bon, je me trompe peut-être, mon raisonnement ne tient peut-être pas la route, n’étant pas spécialiste du sujet.
Rocard est partisan des avances faites par les banques centrales aux états sans intérêt , parle de la doctrine assassine de Milton Friedman …et conclut que c’est pour le moment culturellement impossible bien qu’il y soit favorable (fin de la seconde partie de l’interview.)
L’ensemble de l’interview est assez surprenante: il est d’accord avec pas mal de choses qui se disent sur le blog (pas toutes) mais par ailleurs bien décidé à soutenir F. Hollande et pas plus catastrophé que ça des résultats du G20.
La mesure date de 1973
(Giscard, dont j’ai un diplôme pour avoir gagné un concours boursier!)
Elle ne gêne en rien les politiciens des gouvernements,
de droite comme de gauche plus rien,
puisque leur rôle fondamental,
c’est de favoriser l’accumulation des profits.
Rocard fait l’anguille, mais il est parfaitement inscrit
dans la gauche plus rien qui va des notables PC et ralliés à ceux du PS.
Je crois que la mise en forme de la financiarisation de la dette de la France date de Beregovoy par la création de France Tresor. Pourquoi ? La création de l’euro est un accord politique entre Kohl et Mitterand : Je laisse faire la réunification de l’Allemagne, mais tu acceptes de fondre le DM dans une monnaie commune….Ya ya, mais dans ce cas, j’interdis aux états de financer leurs dettes par la nouvelle monnaie (BCE). Les mauvais élèves (débiteurs) devront se financer à l’extérieur dans le privé..et là, ils seront bien punis, car c’est bien connu, les « marchés » ne font pas de cadeaux. Voilà pourquoi 70% de notre dette est entre les mains des « marchés »… Le piège allemand se referme …sur eux aussi.
-Tout professionnel de la politique cherche avant tout à se faire élire ou réélire.
-Les campagnes coûtent beaucoup d’argent.
-L’argent coule donc à flots bouillonnants de ceux qui en ont vers les élus ( cf mamie bettencourt)
-Cependant il y a demande de compensations (retour sur investissement quoi!)
-Les politiques se rangent, par conséquent, du coté où la tartine est le plus beurrée.
La loi de 1973 dite « Rotschild » a été mise en place sous Pompidou, ex number two de la banque Lazare.
Il y a donc longtemps que l’état est privatisé et qu’il défend surtout les intérêts privés.
Une vision des choses dans « Nous on peut ! » de l’économiste Jacques Généreux, page 56.
J’ai mis le dernier paragraphe de la citation en gras, c’est une réponse possible à votre question
On dit Rothschild et Lazard, et Pompidou n’a jamais bossé pour la deuxième. Et Pompon,qui est allé le chercher, qui en avait fait son homme de confiance, qui écrivit dans ses Mémoires d’Espoir :
« Il s’agit de la monnaie, critère de la santé économique et condition du crédit, dont la solidité garantit et attire l’épargne, encourage l’esprit d’entreprise, contribue à la paix sociale, procure l’influence internationale, mais dont l’affaiblissement déchaîne l’inflation et le gaspillage, étouffe l’essor, suscite le trouble, compromet l’indépendance ; je donnerai à la France un franc modèle, dont la parité ne changera pas aussi longtemps que je serai là et que même, malgré les mauvais coups portés à notre pays au printemps de 1968 par l’alliance des chimères, des chantages et des lâchetés, je maintiendrai jusqu’au bout grâce aux énormes réserves de devises et d’or que la confiance aura, en dix ans, accumulées dans nos caisses.”
Et encore :
“ L’inflation n’étant qu’une drogue qui, par phases alternées d’agitation et d’euphorie, mène la société à la mort ”.
Mémoires d’Espoir – Le renouveau (1958-1962) page 143-144
« L’inflation… mène à la mort »… Qui ?
@ Mr. Leclerc: vous pensez que les carottes sont cuites pour l’Italie (défaut de paiement et abandon d’une partie de sa dette) ou vous pensez qu’elle est encore « sauvable » autrement??
Merci pour votre avis.
Deux choses sont connues: 1/ elle ne peut pas budgétairement supporter de devoir refinancer sa dette au taux actuel du marché et 2/ les autorités européennes n’ont pas actuellement dans les mains les moyens d’y suppléer.
La paille dans l’oeil de la Grèce, la poutre dans celui de l’occident
Le problème est au minimum celui de la zone euro dans son ensemble, il est en fait commun à tous les pays dits développés.
Le fait que l’attention se soit concentrée sur la Grèce n’est-il qu’une sorte « d’effet médiatique » ?
Une autre explication possible serait que les dirigeants soient conscients que rien ne sera résolu par les moyens qu’ils préconisent actuellement mais trouvent avantageux de faire traîner jusqu’à ce que l’effondrement de « l’économie réelle » justifie des mesures beaucoup plus énergiques (après les élections si possible) ?
je pense que Monsieur Leclerc pense que les carottes sont cuites pour l’Italie.
On peut désormais lister:
1)Grèce
2)Italie
3)Portugal
4)Irlande
5)Espagne
6)Belgique
7)France
Puis fin!
On peut parier, peut-être quelqu’un d’autre proposera un autre tierce gagnant (perdant)!
Pari? La fin gagnant, 100 contre un!
UK?
D’après ce qui précède, vous pouvez mettre la Hongrie après l’Espagne.
Je mettrais la France et ses banques systémiques avant la Belqique, pour m’amuser, et parce que je suis belge. 🙂
Et puis, oui, le Royaume-Uni avec sa City démesurée, grosse tique croulante, gorgée d’un sang à l’oxygénation compromise…
Mon quinte gagnant? Portugal – Italie – Espagne – France – Belgique
Mais non la France n’est pas trop touchée, un peu de rigueur et ça repartira, la rigueur devient même un programme mon bon monsieur !
Enfin, la rigueur et la vraie, avec au bout une belle déflation et pour le coup la trappe, se refermera sur nous et nous seront liquidés pour des plombes…
Ouvrez la bouche dites ha …A A A
Salauds de pauvres !
« Ici Léon Zitrone en direct de l’Hippodrome de Kernivinen où va se dérouler sous nos yeux et une pluie battante, rendant le terrain lourd et collant la course à handicap organisée par le FMIFESFDTSBCE et les producteurs de fraises réunis de Plougastel Daoulas, la course du siècle dite de La Grande Perdition !
Attention mesdames et messieurs les chevaux sortent du paddock et vont se ranger sous les ordres du starter, Grèce paraît nerveuse, Italie frémit, Portugal porte beau, Irlande hennit, Espagne veut encorner Belgique qui n’en peut mais alors que France refuse de se mettre en ligne,mais tout rentre dans l’ordre et et çà y est le départ est donné…………!!!!
et le gagnant est: Deutschland! Car quand tous seront ruinés que restera-t-il de l’intransigeance allemande? C’est bien rigolo tout ça!
Pas mal, Louise. 🙂
@ johannes finckh
Quand le temps est trop mauvais, les courses sont annulées par les organisateurs.
Je pense personnellement que ce sera le cas d’ici peu.
Madame Merkel va manger son chapeau, Les écluses du ciel (BCE) vont s’ouvrir et les téra euros vont tomber comme à gravelotte.
En échange de quoi les plans d’austérité vont se multiplier avec partout objectif d’un retour à l’équilibre budgétaire en 2016 (Fillon a lâché le morceau) et contrôle strict par l’U.E. des budgets des États.
Cinq ans pour désendetter les États et recapitaliser les banques, cinq ans pour désendetter la BCE.
Dix ans de vaches maigres, qu’elle a dit, big mother.
Et ça repart doucettement, amaigri de 10 à 20 % (en moyenne !), sur un air de valse rhénane.
En tout cas c’est le scénario idéal qu’ils envisagent.
Mais qui ne tient compte, ni de la nécessité de repartir avec de nouvelles règles (répartition capital-travail, contrôle des transactions financières, dissociation banques d’affaires et de dépôts, …), ni des évolutions internationales, ni de l’incapacité des politiques à faire rentrer Keynes dans sa boîte une fois qu’on l’en a sorti.
Bonjour,
Un article du monde édifiant sur ce qui est en train de se jouer avec les Chinois :
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/07/le-president-du-fonds-souverain-chinois-fustige-la-conception-europeenne-de-l-etat-providence_1599749_1581613.html#xtor=RSS-3208
Si quelqu’un veut développer ça serai bien de suivre cette affaire ………. L’état chinois va nous apprendre à vivre en contrepartie de l’achat de titres en Europe.
Une guerre de l’opium à l’envers se prépare t’elle ? . Le boomerang du système de développement occidentale , basé sur plus de 200 ans de cynisme et de prédation, lui retourne à la figure , et ça va faire très très mal.Les élèves ont surpassés leur maîtres.
C’est aussi, à peu de choses près, ce que je pense. ET dire que les décervelés de dirgeants occidentaux croient encore (ou font mine de nous faire croire) à la venue d’un sauveur BRICS = les leçons de l’histoire sont « aide toi toi-même et le ciel t’aidera ! »
Bien sûr on peut affirmer sans trop se tromper que le président du fonds souverain chinois CIC est un pauvre type stupide. ( Qu’il libère déjà les travailleurs engoulagués chinois et qu’il redonne le pouvoir au peuple et on verra après si ce monsieur a des leçons à donner ). Ceci étant dit. Méfiance. Méfiance ! Le but semble cousu de fil rouge : Nous dresser déjà en amont par l’ offense à » détester le Chinois » comme hier on nous apprenait à détester indistinctement » le Bôche » . Prudence, prudence. Les riches attisent toujours les haines recuites des pauvres pour s’enrichir encore plus et garder la main. A l’heure ou quelques fous en Israël veulent attaquer l’ Iran, nous devons redoubler de vigilance et ne pas tomber dans le panneau de 14-18 où sous un prétexte et un autre et par tout un jeu d’alliances de puissances plus ou moins obscures ,on repartirait la fleur au fusil pour la » Der des Der » sous fond de crise monétaire mondiale. Attention, attention !
Les révoltes vont approcher au galop:
http://www.20minutes.fr/politique/818682-gouvernement-veut-accelerer-mise-oeuvre-reforme-retraites-selon-presse
Je croyais que la dette italienne était majoritairement détenue par les italiens eux-meme. Comme dans le cas de l’effarante dette japonaise.
Ha au fait, pour les « marchés » n’attaquent-ils pas la dette japonaise?
Peut-etre qu’ils n’ont pas accés à cette dette? Le Japon ne se finance-t-il donc pas sur les marchés?
Ne voit-on pas qu’avec l’effarante « loi du marché », l’italie, un pays bien au-dessus de la Grece, moderne et industrialisé, possedant des atouts bien plus considérables que les PIGs, se fait attaquer et doit payer des interets délirant.
Mais au fait qui sont ces « marchés », guidés par les agneces de notations de Wall-Street?
Oh, c’est trés facile de les désigner autrement que par « marché »:
On les trouve dans les 29 banques systémiques, sur lesquelles le dernier G20 c’est penché en priorité par derriere en mettant en avant la dette européenne en grand spectacle au festival de Cannes.
La DB, PNB Paribas, Société Générale…
Des noms? Pas compliqué, chercher leur PDG.
Les voila ceux qui font capoter l’Europe sur des notion d’économie stupides.
Remarquons que ces 3 banques ont des fonds propres lamentables:
Le Financial Times:
http://www.ftd.de/politik/:systemrelevante-institute-diese-banken-brauchen-mehr-eigenkapital/60125292.html
BNP: 3,54% pour 1926 milliards d’euros
SocGen: 3,58% pour 1158 milliards
Credit Agricole: 2,78% 1593 milliards
Dexia: 1,34% pour 518 milliards
Deutsche Bank: 2,27% pour 2282 milliards
Commerz Bnak:: 3,35 pour 683 milliards
Par comparaison on a aux USA:
Goldman Sachs :7,35% pour 645 milliards d’euros
Morgan Stanley : 7,01% pour 572 milliards
Bank of America: 9,5% pour 1650 milliards
City Group: 9,15% pour 1440 milliards
JP Morgan Chase: 7,62% pour 1702%
On est trés loin pour l’Europe des recommendations de Bale II et III (>8%) qui parait-il ne sont pas suivies par les américains, alors que ce sont eux qui s’en rapprochent le plus!
Il est trés facile de voir pourquoi on fait porter la note salée sur les peuples, car les banques européennes détenant la dette des états sont capable de suivre le destin de Dexia par manque de fonds propres.
Les banques européennes ont peur du défaut qui les plongeraient dans la faillite. C’est à dire que le plan de sauvetage de la Grece ou autre, n’a la que pour sauver les banques européennes de leur effrayante gestion.
Les banques banques américaines ont elles, profité a plein du « qualitative easing » de la Fed, qui a racheté (mis en pension) leurs actifs toxiques pour une dizaine de trillions de dollars. Ce dont ont profité en plus, les banques européennes par contrecoup!
http://www.renovezmaintenant67.eu/GAO Fed Investigation.pdf
La BCE de Trichet et dirigée par l’Allemagne n’a pas fait grand chose, pas assez, le résultat est la. L’Allemagne a bien sa bad-bank, la Soffin, mais les 400 milliard injecté dans ses banques en faillite technique n’a pas suffit…On est loin des 10 000 milliards de dollars de la Federal Reserve.
Au total, foin des idéologies, du blabla sur la dette, austérité et autre sornettes divulguées dans la Presse pour faire écran à la réalité.
La finance c’est effondrée en 2008 et la Federal Reserve a fait marché la planche à billet pour essayer de les faire surnanger.
Messiers Trichet, Merkel et Sarkosy n’ont rien compris, ou alors se sont des menteurs, ou des incapables.
Le chois était et reste simple:
Ou le systeme financier occidental fait faillite ou on l’inonde de fausse monnaie….
Bien sur tout ceci dand on reste dans le paradigme de « la libre circulation des capitaux » et « la loi du marché », les banques centrales privées ou « indépendante » etc….
Ce paradigme a fait faillite c’est tout.
La solution est ailleurs…
Comme la dette américaine, la japonaise sert de refuge. On ne démonte pas son refuge pour alimenter le feu.
Que la dette japonaise et italienne aient comme caractéristique commune d’être largement financées par les nationaux n’est pas si exemplaire qu’on le dit. Cela devient un point de faiblesse quand les taux montent, car cela fait descendre la valeur des obligations elles-mêmes et fragilise les banques nationales qui les possèdent.
Tous les investisseurs sont logés à la même enseigne sur le marché: si les taux montent, ils le font au bénéfice de tous les investisseurs à l’occasion des émissions et l’Etat en subit les effets.
il n y a qu une solution permettre à la banque centrale de monetiser la dette lui permettant ainsi de lutter contre la speculation.
Question à François Leclerc :
Peut-on qualifier de « défaut partiel » la demande faite aux banques de s’assoir « volontairement » sur les 50%.
Et,
même si le terme n’est pas employé, les marchés peuvent-ils le comprendre autrement ?
Je serais curieux de connaitre votre appréciation sur le vocabulaire employé et bien sur sur la notion même de défaut dans le cas présent
Il y a dans les theâtres, dans la cage de scène et au dessus des cintres, le GRAND SECOURS : Quelques tonnes d’eau dans une bâche, et un réseau gravitaire aboutissant à des arrosoirs partout au dessus de tout le système.
Quand le feu est incontrôlable, quand tout est foutu, on déclenche le GRAND SECOURS. Les tonnes d’eau dégringolent, démolissent tout, mais éteignent le feu.
Après l’utilisation du GRAND SECOURS, on doit généralement reconstruire le théâtre…
@ Izarn qui pose la question
C’est la classe dominante, capitaliste, qui vole tous les jours
tellement de richesses de notre travail, manuel comme intellectuel,
qu’elle ne sait plus quoi en faire.
Elle a acheté la Rolls, puis la Jaguar, la villa au Maroc, puis à Miami,
les diamants puis le rubis, les étourneaux puis la poule de luxe.
Malgré tous ses efforts, il reste des milliards qu’elle ne sait dépenser,
et qu’elle investit, peu dans la production, faute de demande
(il faut compresser les salaires pour maintenir le taux d’exploitation)
et de plus en plus dans toutes les spéculations financières.
– Mais Nestor, vous en savez des choses !
– Maitre, j’ai peur pour vous…
– Parlez , je vous l’ordonne
– La cuisinière dit qu’elle vous fera la peau
– Donnez lui son congé, nous irons au restaurant.
Et puis c’est mon jour de bonté, je vous invite!
En 2010, la France détenait de la dette italienne à hauteur de 511 Milliards. Sur une dette totale avoisinnant les 1400 millliards. Aujourd’hui on en est à 1900 milliards. Rien que pour l’Italie.
La dette grècque fait vraiment sourire à côté avec ses pauvres 240 milliards.
La messe est dite.
Merci François pour tes articles.
Zone euro: les ventes de détail ont reculé de 0,7% en septembre (par rapport à août)
« Comparé à septembre 2010, les ventes de détail dans la zone euro ont enregistré une baisse de 1,5%. »
Autre problème de taille:
Comment expliquer aux enfants que le Père-Noël est subitement devenu très pauvre?
Merci pour ce sourire (jaune) Anastasia. Contrairement à votre homonyme, l’humour n’a pas disparu.
@Anastasia
Les enfants pauvres ont compris depuis longtemps que le père Noël est un salaud, vu qu’il donne beaucoup à ceux qui ont déjà tout, et qu’eux ne reçoivent pas grand chose.
Les enfants de ceux qui s’appauvrissent vont apprendre à leur tour.
@ Leboutte
Alors que j’habitais depuis deux ans dans la médina d’une ville d’Afrique du Nord, j’ai entendu l’un de mes enfants parler de sa commande au père Noël à une petite voisine, son amie, persuadé que le passage du Père Noël était un événement universel. La petite voisine, dont le petit frère, curieux, demandait qui était le Père Noël , lui a répondu sèchement : « c’est un monsieur qui apporte des jouets aux Français ! »
J’ai cru mourir de honte et ajouté ce soir-là deux sandales de plus remplies de bonbons et d’un jouet neuf sous le sapin .
Les enfants ont le chic pour remettre les pendules à l’heure .
Vous enfilez un masque de père Fion-Fouettard et vous réveillez les niards à 3 H du mat en leur disant d’une voix d’outre-tombe que la Père Noël SA a vécu au-dessus de ses moyens, qu’elle va bientôt faire faillite et qu’en attendant c’est le père Fion-Fouettard qu’a été nommé pour expédier les affaires courantes comme administrateur judiciaire. Répéter l’opération s’ils ont du mal à comprendre. Magnez vous, plus que six semaines…
@Mianne
Les petits voisins, j’espère que vous avez pensé à les mener, eux et leurs sandales, à la messe de minuit, hein ? tant qu’on y est.
Citation d’Anastasia:
« Comment expliquer aux enfants que le Père-Noël est subitement devenu très pauvre? »
Comment s’y prend-on pour expliquer qu’il n’existe pas ?
Le système capitaliste est une vue de l’esprit… accablante.
Papillon
On a dèjá du leurs expliquer qu’il était chinois car tout les jouets sont fabriqués en Chine 🙂
Ma fille s’appellerait Odette, que je lui expliquerai ceci: Ma petite chérie, moins il y a de petite Odette dans ce pays, plus il y a de dettes, et plus le Père Noël est pauvre…
tiré du Cid (Croissance Infinie des Dettes)
Ô dettes oh désespoir, ô décroissance ennemie!
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi par les taux usuriers
Que pour voir en un jour s’effondre les cours boursiers?
…Oh, cruel souvenir de ma gloire passée,
Oeuvre de tant de jours, en un jour effacé…
qui paie Odette , s’enrichit !
« Comment expliquer aux enfants que le Père-Noël est subitement devenu très pauvre? »
Expliquer qu’il est simplement devenu plus raisonnable, car il s’est rendu compte que de nombreux jouets se retrouvaient bientôt au grenier ou à la poubelle, que le plastique dont beaucoup sont faits se retrouve à polluer les océans, mais surtout que « trop de jouets tue le jouet » (et non pas trop d’impôt tue l’impôt comme le répètent à l’envi certains enfants attardés).
Delphin
@ Delphin
Quand on prend les gamins pour des cons, ça se retourne toujours contre soi, alors quand expliquerez aux vôtres que le papa Noël est « simplement devenu plus raisonnable » et qu’il verra chez son copain friqué que la raison est à géométrie variable, faudra pas vous étonner 😉
Julien Alexandre
7 novembre 2011 à 15:19
@ Delphin
« Quand on prend les gamins pour des cons, ça se retourne toujours contre soi, alors quand expliquerez aux vôtres que le papa Noël est « simplement devenu plus raisonnable » et qu’il verra chez son copain friqué que la raison est à géométrie variable, faudra pas vous étonner »
Ma remarque, ex enfant Julien Alexandre, ne s’adressait pas aux enfants mais à leurs adultes parents – grands pourvoyeurs de jouets tous plus plastiquement laids,inutiles,polluants et étouffeurs de désir et d’imaginaire enfantin – éventuellement lecteurs de ces présents babillages.
Amicalement
Delphin
@ Delphin
On avait bien compris Delphin, rassurez-vous. C’est vous qui n’avait visiblement pas compris que ma remarque faisait référence aux « grands » enfants qui voient 1 % de la population concentrer plus de 30 % des « cadeaux de noël ».
Je me disais bien que le petit rond tout jaune avec un point rond, une petite barre horizontale et le grand trait incurvé dessous, ça importait également.
Delphin
😉
Je leur dirai que le Père Noël est une ordure.
Dites leurs que le père Noël c’est Sarkozy!
« ….c’est vous qui n’avez… »
C’est vous qui n’avez pas manqué, mais Moi qui n’a pas vu, noux qui l’a dit et moi qui me marre.
@ Garorock
Excellente idée : Sarkozy croulant sous les lettres de gamins et d’adultes avant les élections. Mettrait-il la main au portefeuille ?
Merci d’avoir commenté ma petite phrase et je retiens la délicieuse idée d’encourager les bambins à rédiger leur lettre à l’intention du Père-Nicolas, Sarkozy bien évidemment!
Il serait bon aussi de s’intérsser au Bons du Trésor Fançais qui sont en train de dévisser sérieusement par rapport au Bund Allemand. Ne vous étonnez donc pas que les divers Fonds Spéculatifs se débarassent des CDS Français pour racheter d’urgence les CDS Allemands.
Quoiqu’en dise Sarkozy et quoiqu’il fasse le AAA français est dans la m…
A l’ouverture des marchés, vers 9 heures 10, le rendement des bons à 10 ans du Trésor français étaient de 3,147 % et ceux du Bund à 1,797 % soit un écart de 135 points de base ou 75,1 % (comme l’Argentine en 2001-2002) ce qui constitue un nouveau record historique,
La chute des dominos de l’€URSS va faire mal… et notre histrion ignare est passé à la postérité avec Angela pour leurs erreurs historiques dont on reparlera pendant des siècles.
Je suis long sur le spread OAT/Bund, ça permet de déjeuner peinard.
Pour « excuser » quelque peu nos dirigeants, il convient de noter que les économistes et les banquiers centraux ne proposent absolument aucune issue technique.
a votre age vous croyez qu’il y à une issue technique ?
La dette doit être répartie à ceux qui peuvent la payer et/ou en ont profité , c’est tout.
L’issue technique que je sais: le SMT!
Quand ce seront à nouveau les politiques qui « proposerons » les marchés n’auront qu’à bien se tenir, ce n’est apparemment pas pour demain la veille, mais ne sait-on jamais !
@Bertrand
« La dette doit être répartie à ceux qui peuvent la payer et/ou en ont profité , c’est tout. »
Comment définir qui doit payer la dette et qui en a profité, quand elle est légion depuis des siècles.
Je n’ai jamais contracté de crédit, ah si 1300€ pour un pc pour mes études il y a 6 ans.
Je paies mes impôts et j’achète pour vivre (TVA).
Je suis locataire, j’ai pas l’impression que les impôts que je paie servent à quoi que ce soit qui va dans mon intérêt. Routes défoncées, aucune infrastructure « plaisir gratuit » autour de chez moi, un village pas entretenu, mais par contre on paie plein pot tout le reste.
On peut donc dire que j’ai pas vraiment « profité » d’une certaine dette publique ou d’argent publique, ou en tout cas pas autant que ce que j’ai déjà donné.
Pour un salaire de 1400€ net, le calcule est vite fait de ce que je donne à l’état: 35% charge patronale, 19.6% pour les achats de tout les jours exceptés les produits de bases, les taxes 10%, les taxes, et j’en passe.
Ça fait un paquet de pognon. Surtout qu’avec 1400 balles de salaire, il y a pas grand chose à économiser,on peut dire que, loyer déduis (500€) il reste 900€ qui partent et donnent lieu à une taxe de 19.6%. Hallucinant non? 900-176.4 = 723.6
Les personnes physiques, en France, qui gagnent moins de 1400€ NET sont assujetti à un impôt global de plus de 25%.
Ça en fait du pognon.
Et c’est nous qui faut qu’on rembourse ? Attends, rembourser quoi au juste ?
Qu’est-ce que c’est que ces DTS?
De la « monnaie dérivée »? Un truc pour payer avec de la monnaie qui n’en est pas mais pourrait en être quand même? Ou qui en est mais pourrait bien ne plus en être?
De la monnaie mutualisée? Un mécanisme d’équilibrage monétaire? La préfiguration du Bancor?
Le droit que vous donnez au proprio de signer lui-même les chèques du loyer?
Une autre couleur pour la dette que l’on jette dans l’incendie de la dette en espérant ainsi l’étouffer?
Le moyen de procéder en douce aux émissions monétaires que l’on se refuse officiellement, une main sur le coeur et l’autre sur les statuts de la BCE?
Voici ce qu’en dit le FMI lui-même :
Je lis aussi que les DTS ont été créés dans le cadre de Bretton Woods, pour faciliter le système des parités fixes, et qu’ils interviennent aujourd’hui dans un tout autre contexte. Je comprends qu’ils ont été augmentés massivement, puis utilisés comme de la monnaie pour conforter le fond de secours européen.
En termes politiques, dans la situation actuelle de sauve qui peut, qu’est-ce que cela signifie?
Simplement que le FMI pourrait prendre la place que n’occupe pas la BCE.
Autrement dit: que ce soit par le FMI et non par la BCE, que cela passerait, cela veut dire qu’il n y a pas de solidarité entre pays de la zone Euro? Ai-je bien compris?
Ah, vous avez le sens de la synthèse! C’est d’ailleurs ce que je vous demandais, et je me doutais de la réponse…
Ainsi donc, la construction européenne est aujourd’hui si bancale qu’elle ne peut plus que déléguer à une institution internationale ce qui aurait du être le principal instrument de sa souveraineté économique et monétaire.
Je rappelle que l’Europe a été voulue pour lui permettre d’exister encore dans un monde de colosses. C’est ce qu’on m’a promis, c’est ce pourquoi nous votions! Beau résultat!
Colère, mes frères!
C ki sont créatifs.
La bête est corriace. Ca rime avec les Horaces de ces jours derniers.
Sinon, au ME tout roule.
En scierie, ça débite à tour de cou.
En Saoudie, on cherche leprochain dans la famille.
En Iran, on attend le rapport de l’AIEA, l’ambiance se construit, on apprend l’existence du site de Parchine. Pour ceux qui n’ont jamais suivi le projet Manhattan, le nombre de sphère explosées (ie recherche de la simultanéité et de la géométrie des déflagrations) est l’un des spectacles qui révèle le mieux l’aspect considérable (pour des points somme toute classiques) de ces projets.
En Turquie, on se réjouit discrétement de la mouise gréque et on insiste plus trop pour entrer dans le cercle des has been.
Enfin tout roule quoi… Même le rouleau compresseur de l’histoire.
c est pas tout à fait ça monsieur leclerc. je vous invite à bien revoir le fonctionnement des dts.
un dts est un creance que chaque banque centrale detient en fonction de sa quote part de participation au fmi, c est donc un actif pour chaque banque centrale, et un passif pour le fmi.
dans le plan du g20, l idee etait de faire participer la bce de deux manieres 1/ via une creation monetaire donc un accroissment de la taille du bilan ou 2/ par une mise en pension des titres de la bce servant de garantie
bien evidemment, l allemagne s est refusée au 1 gardienne de l orthodoxie monetaire. Si il y a eu une hesitation sur le 2 cette option a aussi ete refusee et parmi les titres envisages pour etre mis en pension il y avait les dts.
Vous voudrez bien m’en excuser, mais je vous invite à faire de même !
@léonard
Pourtant le FMI précise bien que les DTS ne sont pas une créance sur le FMI, mais une créance virtuelle sur les monnaies participantes. Si je comprends bien, une sorte de mécanisme de compensation, aujourd’hui dévoyé?
Bonjour,
Cela voudrait-il dire qu’on va monétiser la dette ? et ainsi alors que la récession est là, être en « stag-flation » ?
@marc la compensation se fait de maniere automatique via le taux de change car la creance dts est un panier de dts ainsi un pays excedentaire doit avoir un change qui augmente et un pays deficitaire l inverse.
le drame de la zone euro c est de ne pas avoir de mecanismes de compensation soit 1/ par des dotattions des etats excedentaires ou 2/ variation de taux de change
c est une critique qui avait ete faite … par milton friedmann ( pas vraiment une reference de l economie solidaire ) en son temps qui declarait que du fait de la non compensation ( au passage un raisonnement typiquement keynesien) l europe exploserait la premiere crise venue.
L allemagne a tout interet a garantir cette paix financiere des pauvres car son taux de change est sous evaluee elle qui fait 60 % de son commerce au sein de la zone euro et 75 % en additionnant avec les pays d europe de l est arrimes par un change fixe à l euro. Tant qu on ne comprendra pas que les excedents de l allemagne ne sont que les deficits des autres on se mentira
il y a quelques mois un ami avait ecrit un truc là dessus:
Faites ce que je dis mais faites pas ce que je fais …
par josé de la fuente vendredi 14 janvier 2011, 10:48
Dans un système économique basé sur la compétitivité prix ( concurrence), par opposition à la compétitivité hors prix (où l’entreprise a un avantage concurrentiel), la variable clé pour réussir à créer du bénéfice ( chiffres d’affaires – coûts) est le coût du fait notamment de la forte intensité concurrentielle.Ce qui empêche l’entreprise de jouer sur la variable prix et donc le chiffre d’affaires ( prix * quantités).Dans une zone de monnaie unique composée de plusieurs pays et d’ entités juridico/économiques différentes, en l’absence d’harmonisation fiscale et sans modèle social commun, ces coûts sont les salaires, la fiscalité et les charges sociales.
Pour être compétitif et donc exporter dans cette zone à monnaie unique, il faut abaisser ces coûts (salaires, fiscalité et protection sociale) quitte à comprimer la demande intérieure.Baisser la fiscalité et les charges sociales appellent soit à une redéfinition du modèle social ( privatisation de prestations normalement prises en charges par la collectivité ) ou à un transfert de fiscalité des entreprises vers d ‘autres catégories ( consommateurs via la TVA , demain peut être la TVA sociale, ménages via la montée en force de l’impôt sur le revenu).
Restent les salaires, pour maitriser les salaires, il faut contrôler les charges des ménages. En effet si les charges augmentent trop, les salariés par un effet de second tour exerceront une pression sur les entreprises pour connaitre des augmentations de salaires.Ce qui cassera la dynamique désinflationniste et l’avantage compétitif de l’entreprise. Si ces charges de ménages proviennent essentiellement de pays hors zone ( alimentation, produits finis, essence), il est essentiel d’avoir une monnaie forte pour amortir les chocs inflationnistes hors zone.
Quid maintenant de l ‘exportation hors zone monétaire où la devise redevient une variable d’ajustement? Dans ce cas là, la compétitivité ne se retrouve pas améliorée puisque la monnaie est forte et surévaluée par rapport aux devises étrangères.
Conclusion: Pour réussir dans un régime de monnaie unique avec monnaie forte, il faut exporter dans la zone unique et importer hors zone. Mais si un pays exporte dans la zone, ça veut dire qu’un autre pays importe, et il se retrouve lui dans un cercle d’incompatibilité ne pouvant plus exporter hors zone du fait de la monnaie forte.
Comment exporter avec une monnaie faible ? Là, il s’agit de l’exact opposé, il faut exporter hors zone et importer dans la zone , la monnaie redevenant une variable d’ajustement.
Il y a donc deux visions différentes; chacune dépendante de la monnaie selon que l’on soit en monnaie forte ou en monnaie faible.Deux visions, qui débordent largement sur le champ politique, le but ultime étant d’avoir la main sur la variable monétaire.
Cette zone, bien évidemment c’est la zone euro. A ce jeu là, l’Allemagne a un leadership incontestable faisant de Francfort sa chasse gardée. A l’heure où tous les pays sont tentés de copier le modèle allemand, cet exemple montre que l’Allemagne ne peut pas être un modèle car il s’agit d’un jeu à somme nulle.Ses excédents constituant les déficits des autres pays de la zone euro.
En le copiant, non seulement la demande interne sera comprimée mais les effets positifs initiaux annulés, chaque pays rentrant dans une compétition par le bas ( entre eux ) en détruisant qui plus est son modèle social. Il y a un parallèle évident avec les dévaluations monétaires successives des années 50 aux années 80, quand chaque pays dévaluait l’un par rapport à l’autre.Là, devant l’incapacité de dévaluer la variable monétaire, le cas est symétrique, chaque pays dévalue son modèle social ( salaires, fiscalité, charges sociales) sans que personne en retire de bénéfices économiques, l’avantage concurrentiel étant perpétuellement déplacé vers les bas. Et que dire alors du modèle social ?
La parabole de l’Allemagne,c’est celle d’un double paradoxe : si tout le monde copie le modèle allemand tout le monde sera perdant y compris l’ Allemagne ; en laissant le modèle tel quel, seule l’Allemagne y est gagnante économiquement au dépend à la fois de son modèle social rhénan (qui avait fait toute sa spécificité) et des autres pays de la zone euro.
Ce paradoxe amène une grande interrogation sur notre partenaire leader, l’Allemagne veut elle vraiment qu’on la copie?
@francois@marc je ne suis pas ici pour polemuiquer mais pour expliquer. Si on suppose que le fmi emet des dts sans contrepartie, c est que les dts deviennent alors une monnaie. Ce qui n est pas le cas? Si le fmi emet des dts alors il faut bien recuperer les devises sous jacentes ( euro, dollar, yen yuan) , conclusion il fdauit bien l accord des banques centrales seules emetrices de ces monnaies , il s agit donc bien d une creance des banques centrales sur le fmi. Peu importe comment le fmi communique dessus, il s agit d un passif pour le fmi et d un actif pour chaquebanque centrale. C est la seule raisons pour laquelle sarkozy a propose de les mettre en garantie option refusée par l allemagne.
@ Leonard
Soyez gentil, arrêtez de raconter n’importe quoi. François a fait preuve de suffisamment de patience à votre égard.
Alors, vous me faites plaisir, vous lisez ceci http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/sdrf.htm et vous revenez quand vous aurez compris ce que ça dit.
Si vous avez des questions, vous les posez, mais les affirmations péremptoires et les leçons « pour expliquer » alors que vous n’avez strictement rien pigé, ce sera ailleurs.
Merci.
Je vous suggère d’aller consulter ce document, page 5, après l’avoir téléchargé. Vous y trouverez les DTS (SDR en Anglais) dans la colonne Assets (actif) du tableau décrivant le bilan général du FMI.
Le FMI est politiquement poussé pour être le véhicule du bancor, le contrôle et la répartition des parts suite à une fusion acquisition réciproque de celui-ci avec l’onu « votive » des zestes d’empires, à qui le contrôle des statuts, à qui les lingots trébuchants, à qui les ogives, et pour le reste, des queues de cerises et des noyaux radieux à sucer ?
Soeur Anne, ne vois tu rien venir, que le soleil qui on doit et le vent qui poux droit ?
D’après le Frankfurter Allgemeine Zeitung plusieurs dirigeants voulaient que les banques centrales apportent l’équivalent de 50 à 60 milliards d’euros qu’ils détiennent en DTS au FESF pour qu’il puisse les utiliser comme garanties et augmenter sa puissance financière.
« De cette manière, la garantie de l’Allemagne dans la crise de la dette serait augmentée de 15 milliards d’euros en contournant le Bundestag (chambre basse du Parlement), « sources proches des négociations ».
Selon les Echos, cette « attaque sur l’indépendance de la Bundesbank a été planifiée par les gouvernements français et allemand » et seul le refus de la Bundesbank « de sacrifier les réserves financières allemandes » l’aurait fait capoter. »
Une évolution lourde de la « gestion » de la crise est que toutes les institutions impliquées, y compris les états cherchent par tous les moyens à s’affranchir de toutes les règles édictées auparavant et surtout du contrôle populaire y compris dans ses formes les dégénérées et inoffensives. (l’exemple du référendum grec)
L’agonie du capitalisme pourrait n’être que l’agonie d’un capitalisme fondé plus généralement sur la fabrique du consentement préparant par nécessité une autre « forme capitaliste », plutôt appuyée sur la coercition, forme déjà bien présente en Chine, Russie, en Afrique, aux Amériques … Un capitalisme de violences permanentes, à des degrés variables pour gérer et contrôler toutes ses catastrophes, économiques, écologiques, sanitaires, militaires, etc. Cette « option » tient bien la route. Le système comme tout système vivant s’adapte simplement en mutant.
Un coup d’État est un renversement d’un pouvoir par une personne ou un groupe investi d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale. Pourrait-on imaginer le coup d’Etats rampant, la mise en place de la « gouvernance » trans-nationale tapie et disséminée dans un échafaudage de structures inter-étatiques – pour anéantir toute forme de souveraineté – pour établir le pouvoir absolu de la ploutocratie, à l’abri des contestations localisées géographiquement ou bornées à des sujets partiels, conséquences secondaires du tout. La force d’inertie d’une telle « organisation » serait considérable et permettrait de garantir au capitalisme un autre délai, une nouvelle histoire.
Le capitalisme ne s’écroulera jamais de lui-même par le poids de ses contradictions internes, effondrement financier compris mais seulement quand l’immense majorité de ses victimes prendra conscience de sa nocivité systémique, absolue, définitive et trouvera le chemin des Alternatives. Une société ne peut se poser que les questions qu’elle peut résoudre. C’est une longue route et une question fondamentalement politique.
« Socialisme ou barbarie » s’écriait Rosa Luxembourg devant le carnage de la guerre 14/18, elle avait échappé à celle de 39/45 mais l’histoire ne se répète jamais …
Quand on ne sait pas d’où on vient, on sait rarement où aller …
@la taupe rouge 04:
« Le capitalisme ne s’écroulera jamais de lui-même par le poids de ses contradictions internes« .
Ça, c’est vous qui le dites!
Vous avez une boule de cristal ?
Ou des lunettes de paléo-marxiste sur le cerveau, celles de ces gens qui empêcheraient le mouvement spontané car ils n’acceptent que celui qu’ils peuvent prétendre contrôler et revendiquer ? (Je plaisante, bien sûr.)
La semaine avant la chute du mur de Berlin, vous y étiez, ou vous avez lu ? Des opposants parmi les plus acharnés n’ont rien vu venir.
N’oubliez pas que le capitalisme ne fait pas face qu’à une crise financière systémique ! Elle se double d’une crise économique bien sûr, mais il y a l’épuisement des ressources, les agitations du climat, càd l’irruption des temps géologiques, et la bonne vieille folie guerrière tapie partout, comme une taupe 🙂 , et toujours prête à en rajouter.
La fin des Mayas, c’est de la rigolade à côté de ce qui pourrait arriver tout seul, sans l’accord même des militants-militaires.
Cordialement !
Un capitalisme de violences permanentes, à des degrés variables pour gérer et contrôler toutes ses catastrophes, économiques, écologiques, sanitaires, militaires, etc.
Hormis les expressions qui ne servent qu’à vous faire plaisir, (chacun doit porter son passé) j’ai l’impression que nous sommes d’accord, « et la bonne vieille folie guerrière tapie partout ». Je parle du système capitaliste et non d’une autre civilisation, certaines on bien sûr, su trouver leur propre chemin vers la ruine.
La chute du mûr est un excellent exemple : L’effondrement du capitalisme d’Etat pour une autre forme de capitalisme, n’a pas accouche pas spontanément d’une « révolution » mais d’une méga deutsche-bank. Quand à l’espoir dans les mouvements spontanés nous comptons tous dessus, à défaut d’autre chose. Cette « Foi », dans le « mouvement spontané des masses « permet de légitimer le retard dans la conscience et dans l’organisation des peuples qui est immense, face au rouleau-compresseur plus effrayant encore que les oligarchies ont mis en branle. Cette croyance permet aussi d’occulter le bilan politique du stalinisme, de la social-démocratie et des convictions libérales libertariennes, elle évite aussi de se poser des questions difficiles sur son passé ou son absence de passé politique. Tous coupables, tous irresponsables ! Enfin, le catastrophisme d’un côté, l’infinie description des complexités de l’autre fournissent tous les alibis pour, dans l’urgence, attendre encore …
Ceci dit, la pire illusion, la plus pernicieuse, c’est tout de même la « croyance » dans l’auto-réforme des institutions et des institutionnels revenus à la raison pour éviter les mouvements sociaux …
Oui, quand on ne sait pas d’où on vient, on sait rarement où aller … On attend …
« Enfin, le catastrophisme d’un côté, l’infinie description des complexités de l’autre fournissent tous les alibis pour, dans l’urgence, attendre encore … »
Merci la taupe rouge 04.
Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Lire ce blog c’ est Savoir.
En savoir bien assez pour distinguer ce qui nous attend.
Mais nous préférons attendre de le subir plutôt que d’ agir pour l’éviter et DECIDER de notre sort.
Dire NON.
Ca suffit.
La soumission volontaire.
@La taupe rouge
Bien que plutôt vert que rouge, je vous rejoins totalement dans l’exaspération face à ceux qui chaque fois que cela va un peut plus mal disent: « le peuple va se révolter et tout va péter ». Le peuple ne se révolte pas spontanément et s’il le fait c’est une jacquerie sans lendemain et pas un facteur de changement (que chez vous on appel révolution, je crois 😉 ).
Organiser les masses, éduquer le peuple, former des militants… Qui fait encore cela et où?
@la taupe rouge 04
« la chute du mûr« , ou l’ultime contradiction!
Plus IS que SouB, tout de même 😉
Le capitalisme est à l’agonie.
Cela ne garantit pas une sortie par le haut.
Seule l’action consciente des hommes peut nous sauver de la barbarie.
Nous ne pouvons oublier que même le plus impensable,
le nazisme, est arrive, précédé de plu par l’esclavage.
Aucune classe dominante n’a jamais cédé la place
devant un discours ou des urnes.
L’affirmer est inocemment jouer le jeu de l’adversaire.
Elle dispose d’un appareil d’Etat pour la défendre.
Il faut s’organiser, s’entrainer, s’unir, pour savoir y faire face,
par la force et le nombre.
@Leboutte et @la taupe rouge 04
Que le capitalisme finisse par s’écrouler « de lui-même » ou pas n’est pas vraiment le plus important : l’écroulement risque de toute façon d’entraîner pas mal de violences si ceux qui nous gouvernent suivent leur tendance habituelle à nous diviser et nous opposer les un contre les autres pour garder le contrôle.
Tout le monde ou presque raisonne comme si les gouvernements occidentaux en place, avec plus ou moins d’hypocrisie puisqu’ils n’accordent pas la même importance à tous les citoyens, avaient comme but ce qu’on pourrait considérer comme le bonheur global de la population.
Ça semble vrai depuis la fin de la seconde guerre mondiale – ceux qui souffraient souffraient moins – et ça explique pourquoi les tensions sociales n’ont conduit qu’assez rarement à de la violence (c’est le cas de la France, à l’exception notable de deux guerres de décolonisation dont il n’y a pas lieu d’être fier, les Etats Unis ayant à leur actif quelques interventions pas plus honorables.)
Cette « paix sociale » était probablement la voie la plus facile à suivre pour un gouvernement tant que les richesses à répartir étaient croissantes.
Quand ça n’est (ou ne sera plus) le cas, la question se posera différemment pour ces pouvoirs en place et le partage de ce qui restera disponible risque fort de se faire en fonction de rapports de force. Pour prendre l’exemple de notre président, le plus facile pour lui est de faire en sorte que le plus de gens possible reste le plus calmes possible le plus longtemps possible, mais quand ça ne pourra plus continuer je n’ai que très peu de doutes sur les choix qu’il fera (du moins s’il est encore là.) Les moyens de la violence sont disponibles, il me semble qu’il vaut mieux en tenir compte même si la manière de s’y prendre n’est pas évidente (sauf de ne pas se laisser diviser et opposer les uns contre les autres.)
le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage
à Charles A. – 7 novembre 2011 à 18:33
De mémoire, je citerai le Chili de Salvador Allende et plus récemment le Venezuela de Chavez.
Que la contre-révolution ait foutu le premier par terre et essayé avec le second n’enlève rien à leur arrivée au pouvoir par les urnes.
M. Leclerc, mes remerciements répétés pour cette patiente pédagogie.
Fillon dévoile son plan pour sauver le triple A titre Le Monde.fr
Voulez-vous que je vous résume le plan en question? Ce plan, cette crise, c’est la poursuite du consensus de Washington, avec, dernière nouveauté et pas des moindres, alignement sur le standard socio-productif chinois à moyen terme. Avec le cadre politique qui lui sied, je vous passe les détails…
Les détails… enfin tout le monde râle et ment comme il respire, par ex les bistroquiers, le BTP etc clament tous qu’ils on répercuté la baisse de la TVA sur les clients quels menteurs ! le BTP peut-être mais pas la restauration.
« Qu’ils s’accordent entre eux ou se gourment, qu’importe ? » [Molière, Les femmes savantes]
On sombre dans la zizanie cet après midi…
Le plan Fillon ? Mais Aubry raconte aussi à qui veut l’entendre que les Français sont prêts à faire des efforts… sans moi.
Faudra donc apprendre à se contenter de deux bols de riz par jour et un peu de porc laqué les jours de fête?
Pourquoi deux ?
Combien de couches, la laque ?
Le moment approche de s’y mettre tous ensemble,
dans l’unité, avec un seul objectif: leur faire payer leur crise:
http://www.npa2009.org/content/d%C3%A9claration-de-philippe-poutou-sarkozy-fillon-et-maintenant-laust%C3%A9rit%C3%A9-durable
Eh be,
Le Fillon, il a bien fait de parier sur la comm, parcque c’est pas avec le produit qu’on va garantir le AAA. Y tient plus de la AAAAA, not Fillon, que la France du AAA.
Italie : Silvio Berlusconi dément des rumeurs de démission.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a démenti lundi des rumeurs de démission circulant sur les marchés financiers en affirmant qu’elles sont dénuées de tout fondement, selon les déclarations d’un de ses lieutenants à la presse.
« J’ai parlé il y a quelques instants avec le président du Conseil Berlusconi qui m’a dit que les rumeurs sur sa démission sont dénuées de tout fondement », a déclaré Fabrizio Cicchitto, chef de file des députés de son parti PDL.
Les marchés financiers avaient connu une brusque envolée peu auparavant sur des rumeurs de départ du Cavaliere.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Italie_Silvio_Berlusconi_dement_des_rumeurs_de_demission071120111311.asp
Ben les mraches vont etre drolement content quand ils veront que une fois Berlu parti, ils vont realsier ques les chiffres pour l’italie sont truques et que la situation est pire que prevue… Ca m’etonnerai guere du bonhomme.
Ca c’est pas impossible. Et là ce serait le pompon.
J’ai dit ici , il y a un moment , que j’imaginais Berlusconi dégageant d’Italie en hélicoptère comme un vulgaire dictateur ( Equateur , Egypte , Tunisie … ) J’avais la berlue ?
Ou la sconie, alors !
🙂
Berlu et Chirac aux Bahamas!
Merkozy et Berluskozy… ubiquité de notre chimère nationale…
…(berlue)scusi !
Sinon, BA, ton idole « Saint-Aignan ». Le souveraineté qui joue sur les différences et divisions.
Va-t’il bien…????
« De fait, il [Fillon] a confirmé que la TVA à taux réduit serait relevée à 7 %, sauf sur les produits de première nécessité. »
Cela va faire des heureux…
http://www.lepoint.fr/politique/fillon-la-france-devra-economiser-100-milliards-d-ici-2016-07-11-2011-1393386_20.php
Le monde en état de légitime défense est attaqué par les tiques cupides et insatiables..
Le mieux est de leur couper les vivres en remplaçant les monnaies actuelles par d’autres, sans aucun change à la clé..
Chacun aura ses 3000 « mouvelle monnaie » sur son compte en début de mois, compte remis à zéro en fin de mois..
Cela fait maintes et maintes fois que je vous lis écrire cela. Pouvez-vous en dire plus ? là ce n’est pas suffisant. Si tout le monde a 3000 *£$€* sur son compte en début de mois, qui ira travailler pour nourrir et/ou servir tout le monde ??
@Pample
Le bébé dans son couffin jette exprès sa sucette à terre, car il s’ennuie ..
Qui ne s’est jamais écrié « Eh Maann qu’est ce que je peux faire, je m’ennuuiieeee !! »
Donc
Premier point, l’ennui est l’ennemi public n° 1 de l’humain
Deuxio, une bonne éducation doit encourager l’effort
(et comme chacun recevra son allocation en début de mois indépendamment de ce qu’il fait, il pourra faire « ce qu’il aime faire » et ce sera certainement bien fait)
Troisièmement, il y aura sans doute un contrôle pour mettre cela en place..
Avec par exemple une très forte minimisation des actions non réversibles afin de pouvoir éventuellement revenir en arriere..
Et puis les robots ont été détourner de leur but d’alléger les lourdes tâches pour enrichir certains au détriment d’autres ..
Bien évidemment, étant moi même une âme parcelle de l’humanité, je fais appel aux bonnes volontés pour construire un paradis ici bas au lieu du cloaque actuel.. On devrait pouvoir dire aux bébés « Bienvenue sur Terre » et non pas « Ferme la et bosse à l’oeil pour moi »
Pample,
Pas vous apparemment !
Au lieu de poser cette question, réfléchissez aux conséquences de la chose.
Sur l’utilité de certains métiers, par exemple qui aura besoin d’une assurance vie si l’avenir des enfants est automatiquement assuré par un revenu universel ?
Allez, réfléchissez que diable !
Partez de ce postulat et tirez le fil, imaginez, IMAGINEZ ce que la vie pourrait être !
Je n’y crois pas un instant. Celui qui vendra qqc aura donc plus que 3000 unites? Car si on credite tout le monde de 3000 c est bien pour les depenser? Donc en fait ca ne changerait rien: c’est juste qu’on ajoute un offset de 3000. Ah si il y a le fait de ne plus epargner, autre debat. Je prefere l idee lue ici d etre « payé » en heure de bonne action.
@Pample
Article complet, ici.
Merci SlowXtal pour le lien !
Même en tournant ce projet dans tous les sens je n’y vois rien de réalisable.
Déjà, très personnellement, si aujourd’hui on me donne 3000 xyz par mois, autant à ma compagne, et que cet argent suffise à nos besoins c’est exil à Madagascar par période de trois mois (visa). Et comme nous sommes suffisamment bosseurs pour aligner nos 10-12 heures par jour et sur des activités choisies et plutôt agréables qui plus est – je me dis que si nous le faisons, les plages de Nosy be risquent d’être noires de Vahaza (Blancs).
Non, sérieusement, soit cette somme permet de vivre et alors personne n’ira bosser, soit elle ne le permet pas, et alors ça existe déjà sous une forme plus intelligente sous forme de différentes aides, en allant du rsa à l’APL.
De plus, il est bien évident qu’en France les prix monteraient au prorata de l’aide. Exit le tourisme … et la demi-année au soleil sera encore plus avantageuse.
Irréalisable !
L’idée d’une France à 1000 € par tête m’avait effleuré l’esprit il y a de cela quelques années, comme un cauchemar. Ayant bénéficié des 30 glorieuses, je voyais les difficultés des jeunes à entrer dans la vie, avec le développement des stages et autres CDD. 1000 +- 500 € devenait le commun. Une conséquence de la mondialisation, pensais-je, car la multinationale où j’exerçais serait dans l’obligation de baisser les prix et les salaires, dans un gigantesque mouvement de rééquilibrage mondial. Avec pour conséquences une coercition et une pression sociale accrues, une liberté rétrécie, un peu dans le sens soviétique. Il faut à ce type de société une petite classe dirigeante riche et solide, un Etat sans état d’âme à son service plus un zeste de corruption pour lier l’ensemble. Il me semble que l’on s’en rapproche.
Si le rme est universel … c’est possible (mais contrôler l’hyper productivité insoutenable que ça engendre)
ou alors passer des 35 h au 12 h hebdo (universel bien sur)
Tout est possible à condition que ce soit universel !!!
3000 euros par personne ou même par famille, un vrai pactole pour les familles qui cumulent actuellement 2 SMICS , pour les profs provinciaux du secondaire divorcés ( sans Ind.Res.) qui vivent avec leurs enfants sur 1800 à 2000 euros et ne parlons pas des familles qui vivent sur le RSA !!! Heureusement que les comptes seraient remis à zéro en fin de mois : habitués à vivre avec peu ils trouveraient encore le moyen de faire des économies !!!
Par contre, pour nos princes, ce serait très très dur .
@ Pample
3000 € par mois en sachant que personne ne vous prend pour un esclave ne vous donnerait pas envie de participer à l’effort collectif pour que ça dure , pour que les enfants aient un avenir ? Pas mal de retraités, avec un revenu sans contrainte de travail, ne restent pas inactifs et s’investissent actuellement dans le bénévolat.
Nous ne sommes vraiment égaux que dans la mort.
Un rêve d’égalité parfaite est un rêve de mort.
Chacun étant une parcelle de l’Humanité
La plus grande Egalité ne doit elle pas régner
Et n’est ce pas faire preuve de grande Légèreté
Que d’octroyer des droits que chacun a hérités ?
Les droits de TELQUEL ne sont ils pas antagonistes aux droits de XIAN? les droits d’un Badjo(peuple D’indonesie) chasseur de Baleines seront ils acceptes et respectes? L’humanite est diversite a l’image de la faune et la flore .Ce blog meme est l’expression de la vie ,un processus permanent de confrontation.
Krishnamurti par exemple voyait la religion comme un code de la route societal il faisait remarque que ces religions avaient a l’origine fait evoluer les peuples ,elles avaient eu momentanement une fonctionnalite ,je pense que le capitalisme est du meme ordre et qu’il montre ces limites (enfin!): On est aujourd’hui 7 milliards ,toutes les ressources s’amenuisent,ils va nous falloir devenir sageet cela va demander un peu de temps!
« Tous ces savants montages raclent les fonds de tiroir et visent à suppléer à l’intervention massive de la BCE, dont certains ont rêvé. La question est désormais posée : ce bouchon va-t-il ou non finir par sauter, lorsqu’il ne pourra plus être fait autrement et que l’Italie tombera dans le trou ? »
Sauf à décider de se saborder, la BCE n’aura pas d’autre choix que de monétiser la dette si l’Italie sombre définitivement. Il ne s’agira alors ni plus ni moins que de la survie de l’euro et donc de sa propre survie.
Car la question va bientôt se poser à la BCE et donc à l’Allemagne : vaut-il mieux que l’€ perde de sa valeur ou qu’il explose complètement ?
Merkel and Sarkozy Have Lost Credibility
http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204554204577022222367756042.html?mod=rss_europe_whats_news
Euro Zone Considers Solution of Last Resort.
http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,796280,00.html
Le lien du Spiegel est vraiment très éclairant. Tout y est : la situation intenable de l’Italie, le barrage opposé par la Bundesbank à toute intervention de la BCE, la pression mise sur les Italiens pour une austérité rude (tough) (jumelé à une défiance vis-à-vis de Barroso qui pourrait sympathiser avec les Italiens) et enfin les tentatives pour contourner le refus allemand de monétiser, en impliquant le FMI (proposition qui émanerait de Sarkozy et de Van Rompuy…)
Il n’y a pas de dette, il n’y a que la domination d’une poignée sur la plupart…
Alors que le vrai pouvoir (capacité d’action) se partage et ne s’impose pas ..
@ xian
Sur le fond, vous avez entièrement raison.
Mais, même au nom de la plus grande égalité, j’ai du mal à me projeter avec 3000 roupies par mois dans les prochaines années.
Tout dépend des prix, si avec 3000 rouppies vous pouvez vivre confortablement dans le lieu où vous êtes, on peut les appeler rouppies ou drachmes, ou penny ou le nom qu’on veut.. Et puis je parle pour le monde entier.. Dès que chacun aura sa part égale aux autres, nous verrons aussitôt si les richesses produites sont suffisantes compte tenu de la démographie, avec possibilité d’agir sur l’un et ou sur l’autre ..
N’oublions pas que l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne..
On peut les appeler brouzoufs ou zlopeks ou tout ce que vous voulez.
On peut décréter qu’on en versera 2000 ou 3000 ou 5000.
Ceci ne change rien au fait que si on applique mondialement « la plus grande égalité », que fort éthiquement vous proposez, le RSA d’aujourd’hui passera pour un statut d’hyper privilégié.
C’est sur ce détail que j’attirais l’attention.
Attendez, c’est pour tout le monde et chacun sur le globe que cette solution s’applique avec des prix identiqes quelque soit le lieu . En somme chacun à la même part, comme lorsque vous recevez des convives chez vous et partagez la délicieuse tarte que vous aurez préparée..
Donnez vous des parts différentes selon les convives ?? Je n’ose le croire !!
@xian: « avec des prix identiques quelque soit le lieu »
Hum, moi qui suis plutôt favorable à un revenu égal pour tous, je trouve que ce que vous dites est foireux et simpliste. L’égalité doit se faire par zone économique, sans quoi il va y avoir des effets « rigolos ». Exemples concrets: si vous avez un revenu identique et des prix identiques, cela signifie que la banane coûtera autant au Norvégien qu’au Hondurien, or le Hondurien cueille la banane à côté de chez lui alors que pour que le Norvégien en profite cela a eu un coût. Cela revient à dire que le Hondurien va payer sa banane plus cher que son coût « normal » et le Norvégien beaucoup trop peu. Que va-t-il se passer? Le plus probable c’est que le Norvégien ne verra plus jamais la couleur d’une banane dans son pays car personne n’ira en exporter là-bas à perte.
De même, les plus productifs ne verront aucun intérêt à produire trop, car le produit ne pourra pas s’écouler ailleurs sauf à perte. Etc.
Et là je ne parle que d’un effet pervers, je pense que ça partirait en couille de tous côtés. Du genre production de blé en Ukraine dans les années 30, si vous voyez ce que je veux dire.
Tout le monde n aura pas la même part puisque cet argent sera échangé des acheteurs aux vendeurs!
@ xian
Ce que vous proposez, au fond, c’est le royaume de Dieu sur terre.
PJ va adorer.
Je reconnais que c’est justice.
Mais je n’y suis pas prêt. C’est surement pas bien, mais c’est ma limite.
De mémoire (impossible de retrouver ma source) l’indice de pauvreté en Inde est de 38 centimes/jour. Avec un peu de chance votre proposition le doublera, voire triplera.
Appel au blog, qui est prêt à tenir à un euro/jour. Ou deux. Qui se sent capable de le proposer comme solution « hors cadre » ?
Renard, Moi, Pample
Vous ne réfléchissez pas !
Commencez par aller voir le lien donné par SlowXtal plus haut :
http://www.peripheries.net/article326.html
Et cessez de croire que les norvégiens ont absolument besoin de bananes !
Mettez vous dans la tête que nous sommes paraît-il 7 milliards il n’y aura jamais assez de bananes pour tout le monde !
Il y a des gens qui n’ont jamais mangé de choucroute et qui s’en portent très bien !!
Et il y en a d’autres qui n’ont rien à manger et qui aimeraient bien que ça change !
Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?
Vos métiers sont-ils nécessaires dans un monde où tout les gens auraient un revenu garanti ?
Aimez-vous ce que vous faites ?
Auriez-vous aimé faire autre chose ?
Il n’y a pas de gateau à partager, il y a un monde à reconstruire .
Vous êtes toujours dans le cadre !
Le jour où le cadre saute vous serez comme des aveugles dans un champ de mines !
Xian est d’un autre monde , il vient de Xenon et nous parle de choses étranges.
Ca tombe plutôt bien, on avait besoin d’un peu d’air frais sur Terre.
@ xian,
Ne pensez vous pas qu’il serait sage de faire le calcul avant de mettre tout ça en place.
Sage également de tenir compte de la « non réflexion » (cf Louise) de Moi, que paresseusement je fais mienne, sur la non circulation des produits et l’effondrement de la production.
Enfin, si vous connaissez des moyens dans ce nouveau cadre d’agir sur la démographie, merci de me les communiquer.
Ça m’évitera de réfléchir (cf Louise) ou de me casser la tête (cf vous).
Il faut lire ces affirmations de Paul Krugman, universitaire et prix Nobel d’économie, sur les « obscurcisseurs » .
Éclairant, si je puis dire!
(À propos de l’inégalité aux USA, de la composition du groupe des 0,1 % le plus riches, et de l’importance au final de cette inégalité.)
http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_oligarchie-a-l-americaine-paul-krugman?id=7031313&chroniqueurId=5032403
Paul a dit quelque part sur ce blog que Krugman, c’est le meilleur et le pire.
Eh bien, ici, on a le meilleur.
(Pour le pire, j’attends. 🙂 )
http://www.alternatives-economiques.fr/la-mondialisation-n-est-pas-coupable–vertus-et-limites-du-libre-echange-paul-r–krugman_fr_art_222_25323.html
Première division majeure à l’UMP sur les plans de rigueur:
Des députés UMP pour une nouvelle politique monétaire plutôt que des plans de rigueur
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/des-deputes-ump-pour-une-nouvelle-politique-monetaire-plutot-que-des-plans-de-rigueur-07-11-2011-1706993.php