L’actualité de la crise : DES FAILLES ET UN ÉTRANGLEMENT, par François Leclerc

Billet invité

Lorsque la chute libre engendrée par la faillite de Lehman Brothers a été enrayée, suivie d’un profond soupir de soulagement, une inquiétude s’est frayée un chemin : et si cela recommence, d’où viendra la crise ?

Encore un peu groggys, les meilleurs esprits ont du convenir qu’ils ne le savaient pas. Pire encore, que l’on ne pouvait dorénavant pas savoir étant donné ce que le système financier est devenu. Ce qui conduit à leur accorder le bénéfice d’une certaine logique, puisqu’ils se replièrent sur ce qui restait selon eux dans leurs mains : le renforcement de la capacité des banques à supporter un nouveau choc inévitable.

Leurs obligations en matière de fonds propres ont donc été accrues, afin d’absorber les pertes à venir, ce que l’on désigne sous le nom de réglementation Bâle III, du nom du Comité de Bâle qui émane de la Banque des règlements internationaux (BRI). Puis une catégorie d’établissements dits systémiques a été créée, sous les auspices du Conseil de stabilité financière (FSB), désignant ceux qui sur la base de critères assez mystérieux étaient considérés comme particulièrement susceptibles d’entraîner le tout par le fond. Ces derniers vont devoir augmenter davantage leurs fonds propres.

Le même raisonnement est suivi : puisque l’on ne sait pas comment se propagera le prochain vent de folie, ni quel chemin il empruntera, une seule précaution reste à prendre : accroître davantage l’épaisseur du matelas destiné à l’absorber. Les mauvais esprits disent qu’il ne sera jamais assez épais…

Bien des incertitudes demeurent sur ce dispositif à deux étages, notamment sur certains détails cruciaux, comme la définition précise des fonds propres, ainsi que sur son calendrier définitif de mise en place. L’un des principaux enjeux est de savoir l’attitude que vont observer les banques américaines, qui sont déjà en retard de l’application d’une réglementation (celle de Bâle II) et avaient déja fait savoir début septembre, par l’intermédiaire de Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, que les nouvelles règles étaient « anti-américaines ». Ce qui a fait dire à Mario Draghi, quittant ses fonctions de PDG du FSB pour rejoindre la BCE, que « tous les éléments dont nous disposons de la Federal Reserve américaine (…) démontrent que les banques américaines vont introduire » ces règles.

Le dernier G20 vient de décider de donner au FSB un rôle accru de gendarme et d’en faire grand cas – l’usage dira ce qu’il faut réellement en penser – mais un doute affreux se fraye dans les esprits les plus éclairés : et si la prochaine crise se passait sur un autre terrain, contournant ce dispositif loin d’être achevé ? Non plus sous la forme d’une chute libre mais celle d’un lent étranglement ?

Bardé de certitudes et fonctionnant à la confiance sur leur base, le monde de la finance connaît actuellement une grande défection, et de taille. L’un des piliers sur lequel il se reposait lui fait soudainement défaut. La dette souveraine n’est plus à risque zéro, interdisant de continuer à s’appuyer sur celle-ci comme sur un levier. Les obligations qui hier encore étaient recommandées pour renforcer leurs bilans sont devenues, pour un nombre croissant d’entre elles, des placements à risque dont il faut se débarrasser, nécessitant l’intervention des banques centrales pour les acheter, quand elles le veulent bien. Faisant des obligations de rares pays un refuge ultime, avec le défaut qu’il n’y en a pas pour tout le monde. La question est désormais posée : comment les banques vont-elles faire sans ces actifs de référence ?

Rapide retour en arrière : Bâle I, en 1988, n’assortissait pas ces obligations d’un quelconque risque. En 2004, Bâle II a reconnu l’existence d’un risque mais a laissé aux banques le soin de le calculer elles-mêmes. Le renforcement de la liquidité dont dispose les banques, maintenant exigé dans le cadre de Bâle III, repose encore largement sur la dette souveraine… Comme son prédécesseur, Bâle III est déjà dépassé alors qu’il n’est pas encore appliqué ! La réglementation est toujours en retard d’une guerre.

Une constatation se fait jour : perclus de dettes, les États des pays avancés représentent une menace parfaitement inattendue, certains au bord d’un défaut de paiement, presque tous incapables de réduire substantiellement une dette qui se creuse selon un double mécanisme conjugué : la lancée des déficits et le poids des intérêts de la dette. L’une est la conséquence de l’amoindrissement des recettes des États, l’autre de la sanction des marchés. Le service de la dette pèse un poids de plus en plus lourd dans des budgets de plus en plus réduits, rendant insoutenable la situation, comme on commence à le comprendre.

Voilà le nouveau mécanisme qui est enclenché ! La machine s’est enrayée lorsque l’insolvabilité de l’édifice du crédit privé n’a pu continuer à être dissimulée ; elle risque de faire de même avec l’insolvabilité des États. Privée ou publique, la machine à fabriquer de la dette ne fonctionne plus pour en avoir trop abusé.

Selon les sources les mieux informées, un débat est engagé à ce propos, notamment au sein du FMI et de la BRI, à propos du risque zéro et de la nécessité de calculer avec réalisme celui des actifs obligataires souverains. Non seulement pour les pays où le risque est clairement déclaré, mais aussi pour ceux où il pourrait survenir (la Grèce dans un cas, le Japon dans l’autre, par exemple). Restera à déterminer comment apprécier ce nouveau risque…

Car il y a une grosse faille dans Bâle III : le calcul du ratio de fonds propres intègre une pondération du risque des engagements des banques, qui doit déjà être appliqué aux obligations d’État lorsqu’il n’est plus possible de faire autrement. Durcir les règles de cette pondération reviendra à accroître les besoins de fonds propres, à ratio égal, et à rendre plus onéreux et plus difficile leur renforcement.

Une autre faille se dissimule aussi, qui concerne cette fois-ci les produits dérivés. En raison de l’absence présumée de risque, aucun collatéral n’accompagne la plupart du temps les transactions des dérivés sur les obligations souveraines, créant un important risque potentiel pour les mégabanques, celles qui sont qualifiées de systémiques et que l’on prétend protéger par ailleurs. Manmohan Singh, économiste au FMI, évalue ce risque dans une fourchette de 1,5 à 2 milliers de milliards de dollars pour les seules dix banques les plus importantes.

Il est aussi remarqué que, si cette situation devait changer, il risquerait de ne pas y avoir assez de collatéraux de qualité pour garantir l’ensemble des dérivés sur la dette souveraine… Le serpent se mord le bout de la queue.

Selon ces inquiétantes constatations, l’appréciation du risque par les banques serait aujourd’hui l’équivalent de la note AAA des subprimes par les agences de notation, de triste mémoire. Sans que le chemin permettant de redonner à la dette souveraine ses couleurs d’antan soit trouvé, ce qui suppose sa réduction massive. Ce qui n’est le cas pour l’instant ni en Europe, ni aux États-Unis, ni au Japon.

Il n’y a que trois solutions pour réduire la dette : la faire rembourser par les États, qu’elle soit achetée par les banques centrales, ou bien la restructurer à grande échelle. Une variante de la seconde option pourrait être tentée en impliquant le FMI, consacré prêteur en dernier ressort pour l’Europe en lieu et place de la BCE.

La crise de la dette est décidément le début de son Acte II.

Partager :

224 réponses à “L’actualité de la crise : DES FAILLES ET UN ÉTRANGLEMENT, par François Leclerc”

  1. Avatar de leonard
    leonard

    @ francois quand vous dites qu’ on a introduit l’ état providence pour rendre le capitalisme supportable, je ne peux que souscrire à vos propos qui sont simplement remarquables.Sans matelas social, la démocratie n’ a plus de sens et ça il faut bien le faire comprendre à nos chers politiciens qui ont souvent un manque de hauteur historique, sociale, économique.
    la démocratie est la conséquence de deux éléments liés par une circularité:
    1/ suffrage universel de 1848 2/ l’ état providence bismarckien ou beveridgien.
    Si on regarde la chronologie des événements, on s’ aperçoit que des que le suffrage universel a été introduit, les revendications sociales se sont faites jour. Par analogie, aujourd’hui’ hui, alors que l’ on tend à restaurer le suffrage censitaire par une finance qui n’ appartient qu’à des intérêts privés et par définition opposés aux dépenses sociales collectives, on tend à faire disparaitre l’etat providence. On en revient toujours au hiatus mentionné ici et là entre une finance mondialisée et des états nations par nature exclusifs cad enfermés dans une souveraineté sur un territoire donné. De deux choses l’une, soit l’état nation westphalien n’est plus la forme adéquate auquel cas il faut créer une gouvernance politico/economique mondiale ( rendant possible la révolution marxiste mondiale car ne souffrant plus des problèmes inhérents au communisme, à savoir a/ la fixation des prix b/ le commerce extérieur) soit il faut selon les vœux chers aux démondialisateurs rétablir une symetrie entre finance et état/nation.( soit en interdisant aux états de se financer sur le marché extérieur comme ça se fait de manière tacite en italie et au japon, soit renforcer la politique monétaire en changeant le paradigme de la banque centrale devenant largement interventionnsite). voila

    1. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      Ajoutons rapidement deux éléments pour compléter le tableau d’avant la crise:

      1. Le capital a d’autant plus cédé à certaines revendications dans les pays impérialistes que l’exploitation coloniale et néocoloniale lui garantissait des profits élevés.
      En gros, cela n’a pas beaucoup changé.

      2. Le capital a d’autant plus cédé après la révolution russe qu’il a eu peur de son extension. C’était d’ailleurs la seule condition de sa survie. Elle a dégénéré très vite, mais a continué à inspirer le mouvement ouvrier dans le monde, jusqu’à essentiellement l’invasion de la tchécoslovaquie pour donner une date (Aout 1968).
      Depuis, non seulement le capital n’a plus peur du mouvement ouvrier, mais le projet même d’alternative au capitalisme, appelé socialisme par certains, reste à reconstruire, en partant de la démocratie comme colonne vertébrale, contre toutes les variantes du modèle stalinien et bureaucratique.
      Comme disait Daniel Bensaid, jamais à court d’une expression de génie : « la chute du mur, c’est Champagne et Alka-Seltzer ».

    2. Avatar de Nemo3637
      Nemo3637

      Etrange définition du communisme et de la « révolution marxiste »…
      Pour paraphraser un grand penseur allemand du XIXe siècle, osons dire que ce sont les conditions sociales et économiques qui font les institutions et non les institutions, quelque soient les bonnes intentions qu’on leur prête, qui font les conditions économiques et sociales. Isn’t ?

      1. Avatar de leonard
        leonard

        @nemo erreur ce sont bien les conditions materielles qui sont le moteur de la revolution, mais tu n es pas sanvoir que la revolution doit etre intrenationale. Or, pour qu elle les oit c est d autant plus facile si il y a une homogeneisation des situations institutionnelles. MARX avait raison mais trop longtemps à l avance. sa theorie ne peut pas fonctionner par rapport à une alterité institutionnelle pour differentes raisons. Impossibilite d echanger conduisant soit à la ruine ( urss ) ou à de l hyperinflation. En eliminant le paradigme du commerce exterieur soit avec une seule economie mondiale alors sa theorie prendra tout son poids.

  2. Avatar de franck marsal

    Quand on parle de risque, on induit des représentations d’événements accidentaux.

    On fait référence au monde de l’assurance.

    Face à une crise comme celle que nous vivons depuis plusieurs années, on peut être tenté d’invoquer l’image d’une catastrophe naturelle, celle d’un événement extérieur au système, imprévisible et impondérable.

    Il est important de préciser ici que ce n’est pas ce dont il s’agit. L’économie monde étant un système fermé, son extérieur ne pourrait être que « non économique ». Par exemple, une évolution climatique exceptionnelle et imprévisible.

    Ce n’est absolument pas cela dont il s’agit. La crise des subprimes, l’insolvabilité, la crise de la dette ne sont pas des événements extérieurs au système. Ils n’arrivent pas accidentellement. Ils sont le produit nécessaire de l’évolution de ce système.

    Pourquoi a-t-on développé les subprimes ? Pourquoi a-t-on répondu par l’endettement à la baisse des revenus ?

    Parce que le système avait atteint ses propres limites, on a essayé de s’affranchir des limites et des règles.

    Si le système financier est devenu insolvable, c’est avant tout parce que le système production n’était plus capable de croître au rythme attendu. Plutôt que d’admettre que le système avait atteint ses limites, on a truqué les outils de mesures, levé les règles de bon sens qui garantissait la stabilité du système et en particulier l’adéquation entre la sphère financière et l’économie dite « réelle ».

    Si cette crise perdure, c’est que le système productif ne retrouve pas la dynamique nécessaire à l’accumulation capitaliste. Accumulation capitaliste qui permettrait de résorber les pertes sans ruiner les acteurs.

    Aujourd’hui, si les banques peuvent prétendre à des bénéfices, c’est uniquement par les jeux stupides de la dette publique et de la spéculation. La dette publique, ce sont les banques privés qui bénéficient de fonds à des taux très intéressants fournis par les banques centrales et les prêtent à des taux de plus en plus prohibitifs aux états. Ce jeu ne produisant rien dans l’économie réelle, il finit forcément par une impasse.

    La spéculation est du même acabit et part de la même ressource d’ailleurs, l’argent frais émis par les banques centrales.

    Si le système est dans une impasse, ce n’est pas une question de maîtrise de risque, fut-il systémique. C’est la dynamique interne du système qui est en cause.

    1. Avatar de cougar19
      cougar19

      C’est merveilleux cette analyse et tellement vraie que je me sens obligé de vous le dire. Merci.

      1. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Frank a raison. Il ne s’agit pas de risque.
        Le dossier économique ci-dessous, avec notamment articles
        de Isaac Joshua, Michel Husson et Henri Wilno, montre bien
        que la crise est l’explosion des contradictions du capitalisme,
        et n’a rien d’un accident.
        Evidemment, comme le rappelle souvent Paul, les économistes orthodoxes
        n’ont rien vu venir, et rien compris, puisque la classe dominante
        n’a eu cesse, depuis la diffusion des analyses de Marx, que de former
        des gens qui se détourneraient de cette compréhension….
        http://gesd.free.fr/575crise.pdf

    2. Avatar de ?@!
      ?@!

      tip top il manque juste la solution !!!!

      En fait si :
      – son extérieur ne pourrait être que « non économique ».

      Je préfère votre notion de « système interne” au « cadre” . ”nouveau cadre/système externe”

      1. Avatar de erreipg
        erreipg

        Excellente analyse de « franck marsal ». Quant à la solution, on ne la connaît pas dans son processus mais on la connaît dans sa fin : un alignement progressif du niveau de vie des Occidentaux sur celui des Chinois, Brésiliens, Indiens, Russes et autres.
        Rien, absolument rien ne justifie la persistance de l’écart qui s’est créé à la faveur d’une séquence de quatre siècles incroyablement favorables à l’Occident (grandes découvertes, colonisation, industrialisation, ankylosement de la moitié de l’Humanité par le communisme). Maintenant tout cela, c’est fini !
        Jusqu’à maintenant, les guerres rebattaient les cartes de temps à autres, toujours favorablement aux Occidentaux. L’élément nouveau qui a changé la donne, c’est l’arme atomique qui a définitivement éliminé la force des moyens de régler nos problèmes de répartition de la richesse mondiale (L’Irak est sans doute le dernier soubresaut de l’ancienne vision).
        Quant au processus de régression de l’Occident, il sera rapide et très douloureux, accentué par la fin du pétrole, mais on peut penser néanmoins, toujours à cause ou grâce à l’arme atomique, qu’il se fera en bon ordre, aux cris de la rue près.
        Sinon…

    3. Avatar de Nemo3637
      Nemo3637

      « C’est la dynamique interne du système qui est en cause. »
      Cela a l’air quand même grave. Comme le constat d’un moteur cassé.
      Qu’est-ce qu’on fait ? Du stop ?

      1. Avatar de franck marsal

        Je n’ai que des hypothèses.

        Dans la vision classique du Marxisme (cf. notamment Engels, « l’orgine de la famille, de la propriété privée et de l’état »), le capitalisme est un stade très particulier du développement des sociétés humaines.

        Précisément, l’avant dernier stade d’un développement qui commence avec le communisme primitif et s’achève avec le communisme authentique. Je sais que, depuis, les sciences sociales ont fait considérablement évoluer notre conception des sociétés « primitives ». Je pense qu’il est néanmoins important de voir le capitalisme dans un développement historique large.

        Dans de nombreuses autres formes de société, l’enrichissement personnel, l’accumulation de capital fut limité, voire interdit. Le prêt à intérêt fut longtemts interdit par les grandes religions européennes. Les corporations exerçaient un contrôle vigilant sur le déploiement d’innovations techniques. Plus avant, on trouve par exemple dans les travaux de Karl Polaniy pas mal de réflexions sur les protections contre l’accumulation observées dans de nombreuses sociétés.

        La première particularité du capitalisme est d’avoir aboli de manière quasi systèmatique toutes les règles limitant l’accumulation de richesses. Ce faisant, on a aboli les règles assurant la stabilité du système économique. (on l’a refait récemment en abolissant les règlementations bancaires qui avait été établies après la crise de 29).

        La contrepartie de cette abolition (qui permet de graves inégalités et l’instabilité) est la croissance. Peu importe l’inégalité des parts, puisque, le gateau s’accroit. Inversement, si on veut de la croissance, si on veut un système qui se révolutionne en permanence pour « s’améliorer » (laissons de coté pour le moment les critères de l’amélioration), il faut accepter un système instable.

        La première hypothèse est donc que la stabilité du système, perdue du fait de l’abolition des mécanisme est la condition du stade de développement promis par le capitalisme. Que la stabilité du capitalisme n’est pas interne, mais produite par l’évolution du système. On peut voir confirmation de cette hypothèse dans l’histoire économique du capitalisme, qui, ainsi que le remarquait Marx, n’est qu’une longue série de crises.

        Un peu comme un vélo, le capitalisme se stabilise grâce à une vitesse minimale de développement. Que cette vitesse ne soit plus possible (manque provisoire de ressources ou de débouchés) et le cycliste, non seulement ralenti mais chute. Il faut remonter sur le vélo et redémarrer.

        La deuxième hypothèse, je l’emprunte à Rosa Luxemburg. Dans une polémique féroce avec d’autres économistes (Hilferding, je crois, notamment, – sous réserves), au début du 20 siècle, elle défendait l’idée que le capitalisme ne pouvait se stabiliser (résoudre ses crises perpétuelle) qu’en s’élargissant, en agrandissant ses limites et incorporant de nouvelles économies précapitalistes.

        C’est à dire que, pour résoudre ses crises, le capitalisme a besoin d’un extérieur, qu’il absorbe progressivement, au fur et à mesure de son développement. Il est intéressant de constater que le capitalisme a connu au cours de la première moitié du 20ème siècle une première crise majeure. Crise qui semblait « systémique ». On pourrait (encore une hypothèse) considérer que cette crise correspondait au moment où « l’extérieur » du système avait été non absorbé (hormis l’europe et les USA – et encore- la plupart des économies étaient de type agraire et pré-capitalistes) mais déjà approprié. Les différentes économies capitalistes, encore établies sur des bases nationales avaient défini des extérieurs, les empires, et s’étaient partagés le monde.Chacun rencontrait alors une première limite, celle de l’empire de l’autre. Engoncé dans un rapport colonial, le développement était bloqué.

        La 2nde guerre mondiale a libéré le monde de ces contraintes, en unifiant le monde sous la bannière yankee et en faisant disparaître progressivement systèmes coloniaux et marchés nationaux.

        Il est intéressant de constater que le capitalisme atteint une deuxième crise systèmique, au moment où ce processus, désormais appelé « mondialisation » atteint son apogée. Non qu’il ne reste plus d’économie agraire pré-capitaliste à absorber, mais la taille de ce qui est à absorber se réduit et semble insuffisante pour maintenir le rythme de développement construit sur l’intégration extraordinairement rapide de l’asie en particulier.

        LA crise se double aujourd’hui d’une autre, correspondant à un autre extérieur dont le capitalisme a absolument besoin pour se perpétuer, le monde physique. Dans le capitalisme, la disponibilité des ressources physiques est une externalité. Hors, comme l’on fait remarquer à juste titre de nombreux scientifiques, la planète sur laquelle nous vivons est finie. Elle no contient qu’une quantité finie de pétrole conventionnel, d’or, et de toutes ressources. Elle ne peut absorber qu’une quantité limitée de pollution déstabilisant son équilibre naturel.

        Alors, quelle solution ?

        Là encore, je conjecture.

        Le fondement de toute société se lit en partie dans sa démographie. On a tendance à lire les courbes démographiques actuelles comme des exponentielles. C’est vrai que la population a connu depuis un siècle une croissance extraordinaire au niveau mondial. Si on regarde à un niveau plus fin, pays par pays, ou même continent par continent, le schéma est différent. Il est celui d’une transition d’un modèle démographique (forte natalité + faible espérance de vie = population globalement stable) à un autre (faible natalité + longue espérance de vie = population plus élevée mais également assez stable). Entre deux, un fort accroissement de la population.

        Donc l’extrapolation de la tendance actuelle au niveau mondial n’est pas une exponentielle, c’est une transition qui nous mène à peut-être 10 milliards d’habitants.

        Le capitalisme est le système qui a libéré le développement économique concomitant à cette transition.

        Le maintient et la stabilisation à ce niveau de population est lié à la capacité à évoluer du système capitaliste (inégal, instable mais de croissance) à un système répondant à ces nouvelles conditions : un système garantissant une certaine égalité, ayant trouvé une nouvelle stabilité, n’ayant plus besoin de croissance pour survivre.

        Ce changement de système est une révolution sociale. Elle se déroule « à l’extérieur » du système.

        Selon le temps qu’elle mettra à se réaliser (et ce temps dépend en réalité de nous, de notre libre arbitre collectif à construire avec nos libre arbitres individuels), elle se produira avec plus ou moins de « casse ».

        Dans le pire des cas, le système physique et notre société peut s’ effondrer avant que cette transition ait été réalisée.

    4. Avatar de Renou
      Renou

      @frankie, et donc…?

    5. Avatar de Ours Blanc
      Ours Blanc

      Tout à fait exact.

      Cependat, cette notion – si importante dans l’étude des systèmes – de périmètre sous-entend une topologie, c’est à dire que l’on sait distinguer l’intérieur de l’extérieur. Est-ce le cas ?

      AInsi, la finance dans l’économie réelle : elle se trouve d’une part dans les échanges commerciaux, avec les échanges de biens contre de l’argent, mais aussi avec les couvertures de change. Puis dans les transactions sur les capitaux. Et également dans des aspects d’assurance qui, même lorsqu’elles ne portent pas sur un objet financier, ont pour fondement des calculs et hypothèses strictement financiers. Quand se trouve-t-on du coté du système productif, ou du système financier, ou du quotidien des acheteurs, c’est-à-dire vous et moi, qui sommes postulés à la base même de tous les raisonnements économiques ?

      On peut aussi prendre l’exemple de la finance et du droit : précisément, toutes ces réglementations de plus en plus détaillées, auxquelles il manque finalement l’essentiel : des principes simples, clairs, qui distingueraient les activités illicites et licites, en rapport avec le bien commun – sujet abondamment commenté sur ce blog.

      Idem pour le système financier et la politique, etc : les limites sont archi-brouillées, soit par les différentes facettes des personnages, soit par des rapports de force, soit par des lois et institutions poreuses.

      Le système financier a fractalisé la société, rendant sa gestion impossible. Immiscé partout, gluant et accrocheur, il est devenu par lui-même le risque systémique, capable de causer des dommages sur tout son extérieur, c’est-à-dire toutes les composantes et institutions de la société, ou presque.

      Egalement, le système est fermé à l’horizontale, mais pas à la verticale : à chercher à tout crin de la valeur produite en dehors de la réalité économie « non irréelle », on anticipe sur celle qui sera produite plus tard, d’où la course aux crédits et l’endettement. On ne distingue plus – si on l’a jamais fait – l’essentiel du superflu : refinancer les banques s’est fait en un clin d’oeil, et la faim dans le monde n’est pas éradiquée, loin de là.

      Donc oui, le système productif est bien le soubassement qui portait tout cela, et qui n’en est plus capable actuellement; oui, le système financier est pris dans son auto-entretien, avec l’épandage d’une irréalité nocive, avec une immiscion éhontée dans des sphères de la société auxquelles il n’aurait jamais dû avoir accès.

      Mais en même temps, comme vous le mentionnez, le système productif constitue la référence de réalité qu’il reste et qui peut, lui, pemettre de revenir de cette illusion de valeur indéfiniment croissante (avec toujours plus d’inutile et toujours moins d’essentiel, d’ailleurs). De fait, c’est le cas depuis plusieurs années maintenant. La récession est présentée comme éconnomique, elle est bien plus vaste que cela.

      Allons-nous en souffrir ? A certains endroits, oui, et surtout si ne nous voyons d’elle que l’aspect économique. Mais il me semble que la « descente » obligera à se dafaire de l’inutile, à retrouver le sens de l’esentiel, qu’il soit ou non matériel. L’irréel ne rend pas heureux mais dépendant. La seule guerre à mener, c’est une guerre d’indépendance de chacun et de tous, non pas les uns contre les autres, mais contre les paradis artificiels que la finance a voulu, pour son compte propre. Nous avons subi, petits Fausts du quotidien, cet asservissement. On ne peut finalement que souhaiter retrouver notre âme.

      1. Avatar de tomate
        tomate

        @ Ours Blanc : Qu ‘entendez-vous par « Irréel »?

  3. Avatar de liervol
    liervol

    J’adore les poupées russes !!!! Non sérieusement, que c’est beau de créer des écrans pour dissimuler l’indispensable cavalerie du capitalisme.
    Il n’y a que le particulier pauvre de lui qui ne peut jouer à ça et auquel il ne reste que la commission de surendettement.
    Sous vos applaudissements,

  4. Avatar de Ardéchois
    Ardéchois

    Au revoir le bling-bling aucun politique ne semble prendre en compte la situation…Pourquoi pas un Président sous tutelle juste avant les elections (ou la réelection) ,comme Berlusconi ou Papandréou qui vont être désignés comme les uniques responsables dans leurs pays ce qui dédouane les autres..

  5. Avatar de RV
    RV

    Lorsque la chute libre engendrée par la faillite de Lehman Brothers a été enrayée, suivie d’un profond soupir de soulagement, une inquiétude s’est frayée un chemin : et si cela recommence, d’où viendra la crise ?

    l’inquiétude n’aurait-elle pas du venir du fait que l’on ne s’attaquait nullement aux causes de la chute ?

    étant donné ce que le système financier est devenu

    le « système financier » évolue dans un cadre « légal »et les lois sont faites par les « politiques »
    si le diagnostic est que le cadre est mauvais, alors il faut changer le cadre, par la loi.
    Toute autre approche n’est-elle pas pure gesticulation ?

    le renforcement de la capacité des banques à supporter un nouveau choc inévitable

    cette mesure ne s’attaque pas aux causes, elle n’a aucune chance d’éviter une prochaine crise

    Il n’y a que trois solutions pour réduire la dette : la faire rembourser par les États, qu’elle soit achetée par les banques centrales, ou bien la restructurer à grande échelle. Une variante de la seconde option pourrait être tentée en impliquant le FMI, consacré prêteur en dernier ressort pour l’Europe en lieu et place de la BCE.

    la variante n’a-t-elle pas été mise en œuvre moult fois dans un passé récent avec pour seul résultat l’étranglement des pays qui s’y sont laissés soumettre ? et qui pour un certain nombre d’entre eux ont opté pour la troisième solution, en auditant leur dette et en en déclarant une très grande proportion odieuse et illégitime. Ce concept historiquement a été mis en œuvre au Mexique après le renversement de Maximilien Ier, puis par les EUA quand ils ont annexé Cuba en 1898 et en 2003 en Irak, l’Equateur en 2006 . . .

    1. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      RV a raison.
      L’histoire économique est faite de répudiation de dettes.
      A sa liste on peut ajouter la France, pendant la révolution, la Russie, en 1917,
      l’Argentine et aussi l’Allemagne…
      Pas le temps maintenant, mais j’avais trouvé une longue liste,
      avec circonstances, sur le site spécialisé dettes:
      http://www.cadtm.org/Francais

      1. Avatar de Nemo3637
        Nemo3637

        La Russie et le Brésil aussi ces dernières années.
        Oui, cela a l’air la solution la plus raisonnable à condition de ne pas léser les plus démunis. Ce qui implique, il faut bien le dire, un bouleversement social.

      2. Avatar de Papypeinard
        Papypeinard

        En 1596 la dette de la France s’élevait à 200 millions de livres pour un revenu annuel d’à peine 10 millions de livres. Henri IV mis tous les créanciers tant français qu’étrangers devant l’alternative suivante : accepter une réduction de la dette ou ne rien recevoir. Ainsi les cantons suisses reçurent 16 millions de livres pour 36 millions de livres, le créancier italien Rucellai se contenta de 300 000 livres pour 1 million de livres. Les créanciers français connaissant bien l’adage « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » acceptèrent une réduction drastique de leurs dettes. En 1610 à la mort de Henri IV la dette était presque totalement remboursée.

      3. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Autrement dit, il fallait déjà choisir entre la poule au pot
        et le peau du peuple.

    2. Avatar de Klaki
      Klaki

      Bonsoir,

      @ RV :

      Quand vous dites : « le « système financier » évolue dans un cadre « légal » », je vous trouve bien optimiste.
      Il suffit de citer Paul Jorion qui disait il n’y pas longtemps que dans ce milieu, si on disait de quelqu’un « il n’a pas l’esprit d’équipe », cela signifiait en réalité qu’il était réticent à la compromission et la fraude.

      Depuis la crise de 2008, qui a planté le monde entier (coût évalué à des dizaines de milliers de milliards de dollards, des dizaines de millions de chômeurs dans le monde), dont les responsables n’ont pas été inquétés, il doit y avoir dans ce milieu encore plus le sentiment d’impunité.

      Chez MF Global qui vient de faire faillite, il manque 1,5 milliards de dollars qui ont disparu …

      A côté de cela, la justice tape de plus en plus fort sur les petits, les prisons américaines n’ont jamais été aussi pleines …

      On peut citer, même si c’est dans un autre pays (la tendance étant la même) cet homme, en Angleterre, écopant de 6 mois de prison pour avoir volé quelques bouteilles d’eau minérale.

      Impunité au sommet, et acharnement judicaire pour les autres, c’est pas en France que l’on verrait ça, non?

      Pour relancer l’économie, remplissons des prisons privées.

      Cordialement

      1. Avatar de RV
        RV

        Oui bien sur il y a des « malfaiteurs » dans tous les milieux et la finance n’y échappe pas. Je voulais parler du cadre légal dans lequel elle évolue.
        Quand vous aurez créé un pôle public financier qui transformera notamment la politique et les critères de crédit, quand vous aurez placé sous contrôle social les banques privées qui qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation en matière de lutte contre la spéculation et la financiarisation de notre économie, quand vous aurez bloqué les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux, quand vous aurez réformé la fiscalité – suppression du bouclier fiscal, augmentation de l’ISF et de l’impôt sur les revenus du capital, taxation des revenus financiers des entreprises, mise en place du principe de modulation de l’impôt sur les sociétés et du taux des cotisations sociales patronales en fonction des objectifs d’emploi, de formation et de salaires de l’entreprise, suppression des exonérations de cotisations sociales patronales qui ont montré leur inefficacité – quand vous aurez créé un Fonds national et des Fonds régionaux pour l’emploi et la formation . . .
        Alors vous aurez changé le « cadre » et il sera toujours temps en parallèle de renforcer le service des inspecteurs des impôts pour aller chercher les fraudeurs.
        Ce que je veux dire c’est que dans le cadre actuel, la dérégulation mise en œuvre depuis 30 ans, le système évolue dans un cadre qui produit lui même les outrances que nous voyons à l’œuvre tous les jours.

    3. Avatar de Cécile
      Cécile

      Je ne sais pas, mais la question qui me semble essentielle est d’abord comment éviter la guerre, parce que les règlements de comptes qui virent mal, c’est pas tellement ceux-là qui trichent qui se ramassent les bombes et co,
      donc préférez la révolution ..

      Sur un autre plan, la TVA est de 13% sur le pain et co en Grèce, 23% sur les téléphones et co, les salaires des fontionnaires grecs ont été imputés de 20% en août, la Fnac, Vinci, Carrefour sont en train de se faire la malle, et dans le même temps tous les binationnaux greques qui sont venus avec leur fric en Grèce pour le grand avenement de l’Euro, les commerces ferment, les petites entreprises coulent,
      et pire que ça, il n’a pas même l’air de tellement de savoir que le référendum n’aura plus lieu

  6. Avatar de Maître Dong
    Maître Dong

    « Les États sont insolvables. Même la France ne pourra pas payer. » dixit Paul dans le Télégramme. Confidences de décideurs ?

    1. Avatar de jacques a
      jacques a

      Simple logique. Pour rembourser la dette, il faudrait faire suer sang et eau à la population pendant des décennies! Impensable.

      1. Avatar de Renard
        Renard

        Impensable ?
        Nous ne sommes pas les seuls à réfléchir à un moyen de « sortir du cadre ».

      2. Avatar de Un grain de sable
        Un grain de sable

        Rembourser la dette.

        Aucun des maîtres du monde ne pense que la dette est remboursable.
        L’essence de la dette est de produire des intérêts, aussi longtemps que possible et tant que l’emprunteur peut honorer ses engagements.

      3. Avatar de jacques a
        jacques a

        Impensable ?
        Nous ne sommes pas les seuls à réfléchir à un moyen de « sortir du cadre ».

        Demandez aux députés du parlement grec ce que « leurs réflexions » donnent sur leur vie de tous les jours. Ils ne peuvent même plus mettre le nez dehors sans escorte policière!

    2. Avatar de RV
      RV

      non, intoxe !

      1. Avatar de Cécile
        Cécile

        Si la guerre totale ne suffirait même pas d’éponger la dette, c’est déjà une bonne nouvelle, mais je me demande si le conseil de sécurité ou l’Onu ont déjà compris
        – faut dire que les écolos ne crient toujours pas que la guerres tuent, détruient, polluent,
        ils en sont plutôt planté niveau bonus et primes écolos des autos, réductions et crédits d’impôts écolos
        alors après

      2. Avatar de Gardès
        Gardès

        Escortés les députés grecs, comme demain les notres, normal les politiques sont responsables ils ont tout fait pour etre réélus sans cesse avec de belles indemnités honteuses des 15000E par mois et plus, et ils ont toujours fait des promesses, même en empruntant, la place est trop bonne. Alors s’ils peuvent s’en prendre un peu des oeufs tomataes ou autre poiurquoi pas. Si on avait eu deux mandataures maxi pour tout élu on aurait évité ces dérives de politiciens à vie coupés de la vraie vie.

  7. Avatar de xian
    xian

    Pour le moment, Fillon prône la rigueur et pas du tout le partage..
    Donc pour moi, tant que chaque humain n’a pas la même part au centime près, rien n’est fait !!

  8. Avatar de de passage
    de passage

    a l’instant Chevenement viens de se déclarer candidat . ( hors sujet ) juste pour info

    1. Avatar de edith
      edith

      Excellente initiative.

      je pense qu’il a beaucoup à dire et que l’espace de la campagne électorale sera un bon moyen de communication.

      Espérons que les campagnes médiatiques qui visaient à le décrédibiliser par le passé, ne rencontreront plus d’écho au regard de la vision claire qu’il a eu pendant ces vingt dernières années sur la crise que nous connaissons aujourd’hui.

      1. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Encore un qui ferait n’importe quoi pour sauver
        le capitalisme à l’agonie, après l’avoir servi fidèlement,
        au mépris des travailleurs.
        On va bien rire…

      2. Avatar de Otroméros
        Otroméros

        @ Edith 21h25

         » je pense qu’il a beaucoup à dire………………de communication « 

        J’espère qu’il aura , cette fois , la sagesse de s’arrêter à temps……….

        Je vous rappelle qu’en 2002 il a  » fait  » 5,3%…….et qu’il a manqué 0,60% à JOSPIN…….!!!.
        …nul doute ( à mon estime ) , que la trajectoire historique de la France ( voire du Monde) eût été bien différente……!!

      3. Avatar de edith
        edith

        @Ostroméros

        nul doute ( à mon estime ) , que la trajectoire historique de la France ( voire du Monde) eût été bien différente……!!

        Différente …. comme en Espagne ou en Grèce ?

        Vous voudrez bien m’excuser, mais ce sont les idées qui m’intéressent, et pas le nom du parti qui les représente.

        Je m’explique : Seguin a eu la même vision que Chevènement lors de Maastricht. Il était Gaulliste de gauche, et bien de la même manière j’ai soutenu les analyses qu’ils faisaient tous les deux il y a 20 ans et qui s’annoncent malheureusement justes aujourd’hui.

        Le ps non seulement n’adhèrait pas à ces idées puisqu’il a mises en place et voté tous les traités qui allaient mener l’Europe là où elle se trouve, mais cerise sur le gâteau, n’en n’avance pas d’autre aujourd’hui alors que nous sommes au fond du gouffre.
        Continuer dans l’erreur, beau programme.

        Au fait, pourquoi vous et les autres qui sortent régulièrement cette même sottise ne faites vous pas la même remarque au sujet de Mélenchon ? Je suis dubitative.

        Peut être serait il plus judicieux que vous nous donniez votre avis sur un euro monnaie commune et non monnaie unique.
        Je pense que cela permettrait aux plus démunis de vivre plus dignement avec une monnaie intérieure qui serait plus en harmonie avec leur porte-monnaie qu’avec l’euro.

      4. Avatar de Klaki
        Klaki

        @ Otroméros,

        vous faites un rêve éveillé pour Jospin!

        Il a signé pour la France début 2002, à Barcelone si mes souvenirs sont bons, l’AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services), c ‘est à dire la mise en concurrence des services publics avec le privé! On en voit les énormes dégats aujourd’hui.

        Il est aussi rentré dans la logique néolibérale de la baisse des impôts …

        Cordialement

      5. Avatar de Hououji Fuu

        @edith :

        Au fait, pourquoi vous et les autres qui sortent régulièrement cette même sottise ne faites vous pas la même remarque au sujet de Mélenchon ? Je suis dubitative.

        Si j’étais méchante, je vous répondrais ceci :

        Parce que Mélenchon représente – à mes yeux en tout cas – quelque chose de réel, une alternative audible et même compréhensible pour tout un chacun, qui s’exprime avec force et trouve un écho au-delà de vos sacro-saintes frontières franco-françaises. A coté, Chevènement répète et répète le même disque rayé depuis toujours, qui a sans doute un charme suranné qui fait chavirer les coeurs des admirateurs de De Gaulle… Mais là, il faut être français pour comprendre, moi je n’ai qu’un petit huitième de sang français dans les veines, et cette admiration/nostalgie m’échappe totalement. Chevènement représente une sorte de nationalisme « de gauche » qui ne m’inspire guère et qui, de plus, pour moi est un non sens. Il est lui aussi issu du système, et en plus il n’offre pour moi aucun espoir pour le futur, il ne représente qu’un passé révolu que seuls des nostalgiques peuvent voir comme étant encore porteur de sens pour l’avenir.

        Mais bon, je suis pas si méchante que ça…quoique. 😛

      6. Avatar de fsald
        fsald

        0 ostromeros
        En 2002 il y a eu au premier tour 7 candidats de « gauche » en plus de Jospin.
        Jospin fait 4,5 millions de voix et les 7 candidats près de 7 millions!
        Jospin n’a eu que ce qu’il méritait.
        Si nous sommes dans la merde aujourd’hui nous lui devons beaucoup et au PS aussi.

      7. Avatar de Cécile
        Cécile

        http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2291
        Leur grande trouille – entretien avec François Ruffin
        Le jeudi 3 novembre 2011

      8. Avatar de daniel
        daniel

        @ Hououji Fuu

        Mélenchon…. trouve un écho au-delà de vos sacro-saintes
        frontières franco-françaises
        .

        intéressant: pourriez-vous développer
        Mélenchon – j’ai beaucoup de sympathie
        pour ses idées- me semble à première vue inexportable, trop typiquement français.

      9. Avatar de Zeno
        Zeno

        Et puis Chevènement n’a que 72 ans, tous les gars mis sur le carreau à 55 ans vont courir jusqu’au bureau de vote !!

      10. Avatar de RV
        RV

        à Daniel
        6 novembre 2011 à 09:00

        Les proposition du Front de Gauche n’ont rien de franco-français, bien au contraire . . .

        Oui, un pays peut s’affranchir du carcan néolibéral imposé par les traités européens, mais sans rejeter en bloc les acquis de cinquante ans de construction européenne ! En invoquant le Compromis de Luxembourg, en réformant si nécessaire sa Constitution, en modifiant les statuts de sa banque centrale nationale, un pays peut, dans un cadre légal, bénéficier d’une exception à l’application d’une poignée de règles européennes et reprendre ainsi toutes les marges de manœuvre nécessaires, sans pour autant sortir de l’UE. Et quand un seul pays
        aura fait la démonstration que l’on peut changer radicalement de politique tout en restant dans l’Union, montré que l’on peut garder l’euro tout en brisant la spéculation au lieu de s’y soumettre, alors sera abattue l’ultime illusion qui retient encore les peuples d’exiger que les
        gouvernements fassent ce qu’ils prétendent ne pas pouvoir faire.

        extrait de « Nous on peut ! » (page 32) de l’économiste Jacques Généreux

      11. Avatar de Otroméros
        Otroméros

        @ Edith 00.20

        Bonjour ,
        N’étant pas de nationalité française , mais « gavé » (de ma pleine volonté…) de politique française , je ne désire pas ré-ouvrir le débat passionné qui a suivi le choc lié au résultat du premier tour de 2002……
        Bien entendu , en novembre 2011 , le regard porté sur de nombreuses décisions prises en France depuis 1983 , et leurs conséquences ( qu’un blog comme celui-ci a le mérite de décoder ) , amène , pour le moins , au doute sur la pertinence des orientations choisies à l’époque…….
        J’adore écouter Chevènement et suis sensible à la cohérence de ses idées . Je le sens suffisamment intelligent et détaché d’ambition personnelle pour oser croire qu’il se contentera , pendant la future campagne , de développer et médiatiser ses arguments , voire d’influencer fortement certains thèmes du candidat officiel du PS…et d’autres..!!..mais qu’AVANT le jour du premier tour il se désistera ….seule personnalité des candidats dits de Gauche à avoir la carrure et le détachement pour admettre ( sur base de son résultat de 2002) qu’il ne peut mathématiquement être dans les deux premiers et que , donc tout aussi mathématiquement , son score , quel qu’il soit , contribuera (comme celui des autres…pas plus …MAIS..pas moins ) à un second tour garanti SARKOZY-LEPEN…..et donc le choix final entre la peste et le choléra.
        Bien à vous.

      12. Avatar de edith
        edith

        @ Otroméros

        Je comprends et en un sens vous avez raison.

      13. Avatar de edith
        edith

        @ RV

        Avez vous lu « qu’ils s’en aillent tous » Mélenchon dit « adieu à son fédéralisme Européen ».
        Ce sont les mêmes positions que celles de Chevènement, et que beaucoup de monde commence à partager.

        Le fédéralisme européen basé sur l’économie de marché oublie les populations et s’en détache de plus en plus en laissant décider quelques oligarques.
        Ceci est dénoncé depuis deux ou trois mois, et ne l’avait jamais été par peur d’être catalogué « le Peniste », l’épouvantail de paille brandi pour empêcher de faire émerger une autre Europe, celle des peuples.

        Un peu de courage pourtant aurait suffit pour démontrer que l’extrême droite n’est pas là où l’on le dit, et aurait permis de se battre contre ces foutus marchés.

      14. Avatar de G L
        G L

        @daniel (Mélenchon […] me semble à première vue inexportable, trop typiquement français.)

        Mélanchon et quelques autres, à l’intérieur comme à l’extérieur du PG, se soucient d’exporter leurs idées hors de France tout en étant parfaitement conscients que c’est très difficile ou impossible au départ. L’intention est de réussir à inverser la catastrophe économique en cours en France seulement ou, si ça s’avérait possible, dans d’autres pays d’Europe du sud.

        Il s’agit en gros de dire : en raison de circonstances exceptionnelles la France ne peut plus respecter tels et tels points des accords et traités, à vous de décider si vous préférez continuer l’Europe sans la France ou si vous acceptez qu’elle ne les respecte plus.

        En l’état actuel des choses il me semble clair que les autres pays préféreraient que la France sorte de l’UE, même si l’exemple grec montre clairement que le départ d’un pays affectera gravement les autres. Si la situation économique et financière continue à évoluer aussi rapidement, une proposition de changer les règles de l’Europe (plutôt que d’aller vers un chacun pour soi généralisé) pourrait avoir un sens.

        On peut faire le rapprochement avec les propositions protectionnistes qu’on voit apparaître en France: elles sont actuellement inacceptables pour la gauche et une très large partie de l’extrême gauche mais si l’effondrement économique se poursuit les délocalisations ne seront plus acceptables elles non plus.

        Envisager ces hypothèses et soupeser calmement de telles options « impensables » n’est pas facile!

      15. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Chevènement a besoin de rescusciter son écurie
        La vieille nomenclature mitterrandienne du FdG négocie en ce moment avec Hollande
        des sinécures pour ses vieux chevaux de retour.
        Chevènement sent lui aussi l’odeur de l’avoine de quelques circonscriptions.
        Les politiciens de l’éternelle « Gauche Plus Rien » se dopent
        avec une belle expression: « faire bouger les lignes ».

      16. Avatar de RV
        RV

        à GL 6 novembre 2011 à 13:42

        Le protectionnisme est non seulement acceptable par la gauche mais y est revendiqué, pas plus tard que dans le dernier bouquin de l’économiste Jacques Généreux « Nous on peut ! » sortie à la mi septembre. Cette proposition a été développée précédemment dans « L’autre société » paru en février 2011

        Si j’évoque la réplique protectionniste en dernier recours et une seule fois dans ce livre, c’est qu’elle n’est pas la plus urgente. Je suis partisan d’un «nouveau protectionnisme international » (présenté dans L’Autre Sociéte): une nouvelle organisation des relations commerciales et monétaires internationales, conçue pour protéger collectivement les nations contre la guerre économique, la compétition agressive et prédatrice, et pour favoriser au contraire un jeu coopératif. En pratique, cette protection internationale est aujourd’hui plausible et faisable au sein d’une union régionale de pays, qui organise une compétition interne limitée et qui se protège de la compétition externe dans la juste mesure nécessaire pour préserver la logique coopérative et progressiste qui prévaut en son sein.
        C’est ainsi, dans l’idéal, que l’on peut penser un protectionnisme qui nous préserve à la fois des excès de la concurrence et des dangers du repli nationaliste. Le protectionnisme unilatéral (sans négociation avec les principaux partenaires commerciaux) ne peut constituer un principe d’action, mais seulement un instrument occasionnel d’autodéfense face à une agression, un instrument ciblé de protection de la santé et de la sécurité des consommateurs et des travailleurs.
        Cette position est par ailleurs fondée sur la nature du projet politique qui sous-tend le plan présenté ici, comme sur le diagnostic posé plus haut sur les crises du capitalisme. Nous ne souffrons pas d’abord de la concurrence des Chinois ou des Polonais. Nous souffrons du capitalisme obsédé par le profit, du pouvoir donné aux détenteurs de l’argent, de l’inégale répartition des revenus et des fortunes, de la privatisation de l’État, d’un système politique oligarchique organisé pour priver le peuple de sa souveraineté. Une politique qui remédie à ces maux par l’institution d’une démocratie réelle et par l’abolition des pouvoirs de l’argent, qui restaure les moyens de l’action publique au service d’un grand projet de progrès écologique, social et culturel, cette politique-là recèle un potentiel immense de créations d’emplois et d’activités socialement utiles sur notre territoire. Un grand pays qui dispose d’un tel potentiel n’attend pas le progrès d’un supplément de compétitivité sur le marché mondial – obtenu par une politique commerciale conquérante ou par des mesures de défense protectionnistes. Cela n’implique aucun angélisme face aux éventuelles agressions commerciales auxquelles se livrent certains de nos partenaires ; cela n’interdit pas d’user, le cas échéant et à bon escient, des mêmes bâtons avec lesquels certains nous donnent des coups. Cela exclut, en revanche, de placer notre espoir dans la restauration des instruments d’un protectionnisme strictement national. Soyons clairs sur ce point : le libre-échange doit être rejeté, et le projet politique développé dans ce chapitre abolit clairement le libre-échange dans la sphère financière. Dans les autres sphères d’activités, un nouveau protectionnisme est également nécessaire : non pas le protectionnisme nationaliste qui entretiendrait l’état de guerre économique, mais un protectionnisme internationaliste conçu pour favoriser la coopération entre les peuples.

    2. Avatar de Thomas

      C’est la Marine, qui doit pavoiser !!

      1. Avatar de edith
        edith

        A mon avis, c’est exactement l’inverse … réfléchissez.

      2. Avatar de Thomas

        Edith,

        Nous pourrions échanger nos paires de lunette, peut-être ?

        Réponse plus tard, comme d’ab’….

      3. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Tout ce beau monde des politiciens défend un capitalisme français,
        ne veut pas sortir du cadre, et ne veut pas d’une révolution.

        Les dirigeants du FdG se réclament les uns d’un altercapitalisme (?),
        les autres de la parfaite oxymore d’une « révolution par les urnes »,
        contredit immédiatement par Mélenchon qui affirme:
         » je ne suis pas révolutionnaire, je suis keynésien ».

        Bref le remake, en farce, car dans la pire crise du capitalisme, du Mitterandisme.
        Plus de caviar ?
        Ce sera du fromage de Hollande.
        Pour ne pas regretter Jospin, il va falloir passer vite
        de l’indignation à la révolte, vers la révolution.

    3. Avatar de edith
      edith

      @Hououji Fuu

      Non, votre propos n’est pas méchant, il est seulement superficiel.

      Vos phrases sont le reflet des cliché entendus et rabâchés à la télé.

      En quoi Mélenchon représente quelque chose de plus réel que Chevènement et en quoi il est plus « au-delà de mes sacro saintes frontières franco-françaises ».

      Pour vous aider et ne pas vous demander de lire ce qu’il écrit afin de mieux en parler, je vous fais simplement remarque la chose suivante :

      Mélenchon et Chevènement sont d’accord avec les positions de Montebourg.

      Quant à Chevènement, si il redit les mêmes choses depuis 20 ans, c’était tout simplement pour éviter de se retrouver dans la situation actuelle, qui semble mieux vous convenir que de faire un effort d’analyse.

      En France, on apprenait des fables qui résumaient le mieux la réaction des uns et des autres, je vous soumets celle-ci :

      La guenon, le singe et la noix

      Une jeune guenon cueillit
      Une noix dans sa coque verte ;
      Elle y porte la dent, fait la grimace… ah ! Certe,
      Dit-elle, ma mère mentit
      Quand elle m’assura que les noix étaient bonnes.
      Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes
      Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit !
      Elle jette la noix. Un singe la ramasse,
      Vite entre deux cailloux la casse,
      L’épluche, la mange, et lui dit :
      Votre mère eut raison, ma mie :
      Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir.
      Souvenez-vous que, dans la vie,
      Sans un peu de travail on n’a point de plaisir

      Jean-Pierre Claris de Florian

      1. Avatar de schizosophie
        schizosophie

        Bruckner et Onfray, boulonneurs d’idôle chevènement parlant ?

        « Quand il y a un succès, je crois qu’il faut s’incliner », dit le panseur de notre temps cet autre.

        – «Tiens !» dit-il « nous avons eu la même idée, celle d’inscrire notre nom dans nos couvre-chefs.»

        dit Bouvard à Pécuchet

    4. Avatar de wildleech
      wildleech

      Un candidat de plus pour diviser l’opposition au système en place ?

  9. Avatar de Agnès
    Agnès

    Quelle image conviendrait le mieux : ils ont creusé leur propre tombe? Ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis?

    On dirait en tout cas, qu’ils commencent à apercevoir le reflet de la mort dans leurs propres yeux.

    Je ne sais s’il faut se réjouir de voir se vautrer ceux qui se voulaient nos maîtres, ou être horrifiés des dégâts qu’ils feront encore en tombant.

    « Le dragon qui agonise est toujours dangereux ». (proverbe nain).

    1. Avatar de xian
      xian

      Les métiers d’argent sont toujours confiés aux âmes novices, afin que ces dernières apprennent la première leçon de la vie sur Terre, à savoir..

      L’argent ne fait pas le bonheur !!

      1. Avatar de Mitch
        Mitch

        lu ici que même des salariés des institutions financières ont HONTE de ce qu’ils font…

      2. Avatar de RIOU René
        RIOU René

        L’argent ne fait pas le bonheur !!

        C’est ce que l’on dit lorsque on est à l’abri du besoin…mais ça peut-être dangereux les petites phrases

        Lorsqu’un conseiller informe Marie-Antoinette que le peuple se plaint de ne pas avoir de pain, la reine lui répond: « ils n’ont qu’à manger de la brioche ». Et les parisiens, qui ne comprennent rien à l’humour, décapitent Marie-Antoinette.

      3. Avatar de Renard
        Renard

        L’explosion démographique semble avoir multiplié les âmes novices ces temps-ci.

    2. Avatar de Renou
      Renou

      Agnès alias Xian alias …
      Hélas…

  10. Avatar de edith
    edith

    Il n’y a que trois solutions pour réduire la dette : la faire rembourser par les États, qu’elle soit achetée par les banques centrales, ou bien la restructurer à grande échelle.
    Une variante de la seconde option pourrait être tentée en impliquant le FMI, consacré prêteur en dernier ressort pour l’Europe en lieu et place de la BCE.

    A quel prix ?

    1. Avatar de RV
      RV

      mais non ce n’est même pas à quel prix
      il n’y a aucun exemple où l’intervention du FMI a été une solution
      le FMI est le bras armé du néo libéralisme
      il ne connait que la dérégulation, l’ouverture au marché et l’austérité

      1. Avatar de Pol
        Pol

        @ RV
        Pas sûr, ce sont peut-être les USA qui ont le plus intérêt à l’annulation de la dette !

      2. Avatar de RV
        RV

        à Pol
        Où avez vous vu que le FMI serait pour l’annulation de la dette ?
        Ca fait 3 ans qu’il assassine la Grèce sous nos yeux avec ses compères européens.

      3. Avatar de Pierre Charland
        Pierre Charland

        Le ministre canadien des Finances contre une aide du FMI à la zone euro

        Les ressources du FMI ne devraient pas être employées à aider des pays de la zone euro, qui sont dans l’ensemble «relativement riches» et dont «les pays les plus forts» peuvent aider les autres, a jugé dimanche le ministre canadien des Finances Jim Flathery.
        «Le FMI est là pour aider les pays aux finances fragiles. Les pays de l’euro sont eux relativement riches»
        M. Flathery donne également une leçon de gestion de crise aux Européens: «ne dites pas la somme exacte qui sera peut-être nécessaire (…) mais réglez le problème en mettant plus de moyens à l’oeuvre qu’il n’en faudra jamais».

      4. Avatar de Renard
        Renard

        @ Pierre Charland

        ‘core un anglo-saxon qui souhaite que l’Europe fasse tourner la planche à billet.
        Ordinaire.
        Au point d’annoncer le refus de tout recours au FMI.
        La pression monte.

    2. Avatar de Hououji Fuu

      Lire : « La Stratégie du Choc – la montée d’un capitalisme du désastre » de Naomi Klein, ouvrage souvent mentionné sur ce blog. On peut y lire la description dans le détail des interventions du FMI dans les pays d’Amérique du Sud : Chili, Argentine, Bolivie…que du bonheur !
      (sans parler du rôle des organisations d’aide humanitaire américaines comme USAID, un mythe qui s’écroule *snif*)

      1. Avatar de edith
        edith

        Je l’ai lu il ya a déjà quelques temps, et j’y fais souvent référence.

  11. Avatar de alkali
    alkali

    @Agnès

    il me semble que le sapeur Camember serait, lui aussi, un bon référant.
    Souvenez vous? pour boucher un trou, il n’y a qu’à en creuser un autre à coté et remplir le 1er avec la terre issue du second…

    1. Avatar de Agnès
      Agnès

      Parfaitement approprié, en effet 😀

  12. Avatar de Hervey

    Il n’y a que trois solutions pour réduire la dette : la faire rembourser par les États, qu’elle soit achetée par les banques centrales, ou bien la restructurer à grande échelle

    Les trois solutions sont toutes dangereuses:
    émeutes et révoltes des gens, injustement soumis à ces régimes « minceur » pour le premier.
    privations par l’inflation pour la seconde solution
    Conflits suivis de guerres pour la troisième
    Le réchauffement ne sera pas que climatique.

    1. Avatar de RV
      RV

      Par exemple, en France, le montant annuel de remboursement est aux alentour de 55 milliards.
      L’imposition des revenus du capital à un taux de 40% rapporterait 100 milliards par an.

      Cherchez l’erreur !

      Tout est question de « choix » politique

      1. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Non, le chiffre qui s’approche de 50 milliards,
        ce n’est pas le remboursement, c’est le service de la dette,
        c’est à dire le paiement des intérêts.

        Il ne suffit pas d’augmenter les impôts sur les revenus
        pour régler le problème de la dette.
        Les revenus doivent être redistribués, pas consacrés à engraisser les profiteurs.

        Il faut, comme le proposent les indignés dans de plus en plus de pays,
        la répudier, c’est à dire faire payer à la classe capitaliste ses dettes de jeu.

        En s’y refusant, la gauche du système (depuis le PC jusqu’au PS)
        défend la cassette du capitalisme à l’agonie.

      2. Avatar de RV
        RV

        à Charles A. 6 novembre 2011 à 14:23
        Les 1600 ou 1700 milliards de dette française représentent 12% du PIB étalé sur les 7 ans de vie moyenne des titres de la dette.
        Alors arrêtons de nous faire peur avec la dette !

      3. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        Ce sont des sommes considérables, qui permettraient
        de résoudre les problèmes essentiels de l’éducation et de la santé,
        que la Gauche plus rien, (PC- PG -PS),
        les anciens convives de la table de l’Elysée veulent faire payer au peuple,
        pour protéger les rentiers, en bons serviteurs du capital.

        Cette fausse gauche, dépourvue d’alternative au capitalisme,
        est dans la crise mondiale en cours 100 fois plus irresponsable
        que Jospin ou son idôle Mitterrand.
        Faute de se battre pour le socialisme, elle fait le lit de la barbarie fasciste.

    2. Avatar de Pol
      Pol

      Affirmatif ! c’est pourquoi la seconde me semble être la plus adéquate, car l’inflation peut se maîtriser et avec de l’intelligence, peut-être un outil de redistribution. Pour que la 3ème solution soit retenue, il faudrait effectivement extraire la part illégitime de la dette, laquelle serait reniée et le procédé, ainsi moralisé ne serait pas générateur de conflits . La tâche est ardue !

      1. Avatar de RV
        RV

        Que les Banques centrales prêtent en direct aux Etats, oui, mais racheter la dette financiarisée ! et puis quoi encore !

      2. Avatar de Charles A.
        Charles A.

        La tâche est réalisable.
        CADTM a participé à l’audit qui a conduit en Equateur
        à l’annulation de 7 milliards de dollars de la dette.

        En France, c’est ce à quoi travaille le collectif pour l’audit de la dette:
        http://www.cadtm.org/Collectif-pour-un-audit-citoyen-de

  13. Avatar de Léoned
    Léoned

    Je cite : « Il n’y a que trois solutions pour réduire la dette : la faire rembourser par les États, qu’elle soit achetée par les banques centrales, ou bien la restructurer à grande échelle. Une variante de la seconde option pourrait être tentée en impliquant le FMI, consacré prêteur en dernier ressort pour l’Europe en lieu et place de la BCE. »

    Pas d’accord : il n’y a qu’une solution, la deuxième (ou sa variante FMI consacré Banque Centrale Mondiale).
    J’ai déjà essayé de le dire ici : la (pseudo-)dette actuelle des États est et n’est que composée des intérêts de leurs investissements !
    Dit autrement, la dette est de l’inflation masquée : on a feint de n’avoir qu’une inflation de 2% en transférant au privé le reste.
    Seul moyen de résorber cette pseudo-dette : recréer de l’inflation. (OK je schématise, mais j’ai pas envie ce soir d’écrire un roman).

    1. Avatar de Renard
      Renard

      Je crois avoir lu sur ce blog qu’il existe une quatrième solution, dite Jorion, qui consiste à ne pas la rembourser du tout.
      Ce qui créerait un certain « trouble dans la force », mais pas pire que les trois autres, et pas au profit des mêmes.

      1. Avatar de Un grain de sable
        Un grain de sable

        Ne pas rembourser la dette.

        Bien entendu, c’est une solution, et qui bientôt, dans les larmes et le sang, va s’imposer.

        Mais après, recommencer comme avant ?

    2. Avatar de Pol
      Pol

      @Leoned
      OK, j’ai répondu en ce sens à @ Hervey sans lire votre post !

  14. Avatar de cristalka

    Alice au pays des Merveilles :

    Première mesure du Gouvernement Mondial :
    interdire les ventes d’armes. – (je suis Ministre).

    http://www.cristalika.com

    1. Avatar de Cécile
      Cécile

      première sous-mesure, interdire la fabrication des armes (je suis sous-ministre)

      1. Avatar de ben
        ben

        pour être plus radicale !plus de munitions!

  15. Avatar de cristalka

    Au niveau Mondial.

  16. Avatar de johannes finckh
    johannes finckh

    Texte presque lumineux!
    L’investisseur qui veut se prémunir du risque lié à son placement, que lui reste-t-il à faire?
    Vendre, de préférence à un bon prix, mais même un prix mauvais ou médiocre peut être « moins pire » que tout perdre!
    Et c’est ce que l’on appelle la trappe aux liquidités.
    Il suffirait de fermer cette trappe pour que ce système reste toujours liquide:
    Comment?
    En construisant la monnaie liquide autrement, en lui imputant le risque lié au temps, risque actuellement supporté par les actifs, les marchandises, les salaires et les services, mais pas par la monnaie elle-même.
    C’est pourquoi la préférence pour la liquidité subsiste comme véritable cause de risque systémique.

    1. Avatar de yvan
      yvan

      Si possible en donnant vos liquidités à Finckh, bien sûr.
      Le gars qui n’a toujours pas compris que l’on essaie de construire quelque chose dans sa vie.
      Et non essayer de tenir du sable dans une main ouverte.

      1. Avatar de johannes finckh
        johannes finckh

        Eh si, j’ai sans doute mieux compris que beaucoup d’autres.
        Je ne souhaite justement pas tenir des liquidités, car celles-ci sont destinées à aller de main en main en échange de choses solides et durables, justement.
        Mais je suis fatigué de l’expliquer à des gens qui ne veulent pas saisir des corrélations simples, notamment celle qui fait la monnaie serait à la fois ce qui se garde et se thésaurise et se refuse à l’échange, tout en étant l’objet qui ne tire sa justification que du fait d’être l’échangeur universel.

    2. Avatar de Un grain de sable
      Un grain de sable

      à la monnaie liquide,

      Soyez plus clair : voulez-vous supprimer l’accumulation ?
      Si oui, pourquoi et comment ?
      Si non, pourquoi ?

      1. Avatar de Cécile
        Cécile

        dans toutes ces histoires d’argent, je vois moi que dans tous les dossiers, on est obligé d’avoir un compte bancaire,

        et que de plus en plus on est bientôt obligé d’avoir une carte bancaire,

        alors que la carte bancaire n’a rien d’automatique, pourvu que le consommateur ne l’utilise pas systématiquement pour les transports, l’essence , le péage d’autoroute, le métro, et co
        mais voilà le consommateur aime se faire bananer, ne dirait-on même plus, il adore ça

      2. Avatar de Hervey

        La faire circuler, pas la supprimer. Mais la dévaluer régulièrement, justement pour qu’elle ne s’accumule pas.
        Comment? Voyez Silvio Gesell

      3. Avatar de johannes finckh
        johannes finckh

        Je ne veux pas supprimer l’accumulation des biens et richesses qu’un individu est, selon moi, en droit de posséder en quantité quasi illimitée. Je suis clair, non?
        Clair, mais ce je que j’expose, qui me semble clair est simple, est néanmoins subtil, et je constate que cela n’intéresse que peu les esprits pourtant subtiles par ailleurs. Je vous assure que cette négligence intellectuelle, très répandue, est néanmoins un gros problème.
        Je pose, par contre, que l’accumulation de richesse sous forme de monnaie liquide pose un problème d’un autre ordre, systémique justement.
        Car, comme vous le savez, un billet est fait pour aller de main en main en réalisant chaque fois une transaction.
        Le nombre de transactions opéré par un billet est, en principe, illimité.
        On peut donc dire que le numéraire, échangeur universel, est essentiellement fait pour cela. Pour circuler.
        En même temps, on nous gave depuis Aristote que la monnaie, faite au départ avec des pièces d’or, serait aussi « réserve de valeur ». On nous en gave jusqu’à la nausée, alors que c’est intenable au regard du bon sens le plus élémentaire!
        Comment, en effet justifier en raison que le signe monétaire, l’opérateur comme tel de toutes les transactions, directement ou indirectement via les opérations bancaires, peut être soustrait librement et dans des proportions très importantes (je rappelle que 90% de la monnaie liquide émise disparaît dans la trappe aux liquidités, selon les évaluations mêmes des banques centrales!) à son usage qui est celui d’opérer des transactions?
        Il est vrai que l’abandon de l’or et l’usage de papier et d’encre permettent aux banques centrales de reproduire librement toujours autant de signes monétaires que nécessaires pour éviter que l’on en manque. Mais cette « monétisation » en échange d’obligations pourries n’est pas dépourvue de problèmes.
        Mais au fond, la principale conséquence de cette situation est autre chose. Le fait même que les agents économiques peuvent (et le font) retenir sans inconvénient direct de la monnaie dans des encaisses parfois importantes exerce une pression forte et constante sur la relation de prix existante entre biens, services et biens d’équipement d’un coté et la monnaie de l’autre.
        La monnaie actuelle garde sa valeur faciale indéfiniment, alors que les offreurs de biens, services et biens d’équipement se voient contraints de tenir compte de l’élément temps dans leur calcul.
        Les protagonistes des échanges savent cela, et la résistanceau temps de la monnaie (relative, mais plus forte que pour les biens, services et biens d’équipements) confère à l’offreur de monnaie toujours un avantage. L’échange entre monnaie et marchandise n’est jamais « neutre », mais l’acheteur est constamment en position de force grâce au facteur temps et face au vendeur. Cela est spécialement vrai pour des montants importants. Ils mettent le détenteur de ces sommes importantes à la tête d’un bien que l’on appelle, à juste titre, capital.
        En clair, à la différence de tous les biens, services et biens d’équipement, la richesse monétaire est d’emblée capital, simplement parce sa résistance au temps est meilleure que celle des autres biens. sa résistance au temps, sa plus grande mobilité et sa validité transactionnelle générale instituent comme telles le capitalisme comme système.
        Qui dit capitalisme, dit rente du temps, justement. Le capitaliste est le rentier du temps.
        Et, effectivement, pour inciter un épargnant d’avoir la « gentillesse » de remettre son argent dans le circuit, les banques doivent rémunérer l’épargne par un intérêt. Sans cela, tous garderaient l’argent sous le matelas le plus longtemps possible. Autrement dit, pour maintenir la monnaie simplement disponible à son usage normal, à savoir disponible pour opérer les transactions, le détenteur de capital est d’emblée gratifié par l’intérêt, et l’emprunteur est « puni » d’un intérêt débiteur.
        Et il n’y a vraiment aucune justification à l’intérêt monétaire autre qu’un rapport de force ainsi instauré dès le départ. Instauré en raison du fait que le signe monétaire actuel est « mal fichu », moyen d’échange te moyen d’entrave à l’échange à la fois.On peut dire que la monnaie, une institution publique et faite pour rendre service au public, est d’emblée devenue un instrument de pouvoir et d’asservissement.
        Et tout ce que le capitalisme nous fait vivre tous les jours se déduit bien de cela.
        Pour ma part, et pour maintenir la monnaie en circulation, il me semble que l’on pourrait mieux faire que subir un tel chantage constant au seul bénéfice des dits capitalistes. On peut observer que la mise à disposition d’un capital peut comporter des risques, mais ce capital n’est pas un travail qui est rémunéré, mais il rémunère le prêteur (ou propriétaire) du travail de l’emprunteur. Il asservit toujours.
        Bref, pour mieux maintenir la monnaie en circulation, il me semble que le numéraire devrait être conçu différemment, à savoir, à son tour marqué par le temps aussi et dans des proportions comparables au marquage par le temps inhérent naturellement aux biens, services et biens d’équipement.
        Il est certain que le marquage par le temps est différent pour un journal quotidien (obsolète en un jour) de celui d’une maison: frais d’entretien annuels d’environ 5% de sa valeur) etc.
        En tout cas, on pourrait s’orienter, pour le marquage par le temps du signe monétaire, aux « frais d’entretien » de biens durables (environ 5% annuels), car cela mettrait la monnaie sur un plan d’équivalent avec de tels biens. Cela inciterait le détenteur d’épargne à ne pas « garder » les billets hors circulation (un peu comme essaye de le faire, avec les inconvénients liés aux dérives capitalistes, l’intérêt bancaire) d’une façon très satisfaisante et gratuitement.
        Je rappelle que le marquage étant imprimé sur le billet, ce ne sera pas le déposant en banque à qui sera imputé le marquage, mais au détenteur du moment à la date du marquage, à savoir la banque. Et la banque, en prêtant, l’imputera à l’emprunteur qui, lui, en l’utilisant, l’imputera au vendeur de ce qu’il a acheté, et ainsi de suite. On doit se représenter le fonctionnement comme une circulation incessante et rapide de toute la monnaie liquide. La rapide circulation fera, d’ailleurs, que la quantité en circulation est plutôt faible, et le marquage, concernant uniquement les billets, ne sera que très peu « pénalisant » pour la monnaie en mouvement.
        Ce marquage, disons mensuel de l’ordre de 0,5% de la valeur faciale d’un billet (à une date prévue,le billet sera timbre ou actualisé par un autre moyen et ce marquage coûterait au porteur du billet 0,5% de la valeur faciale), aura pour principal effet que tous les usagers des billets vont restreindre les encaisses, la monnaie serait constamment offerte, et nous n’aurions plus jamais de défauts systémiques liés aux thésaurisations abusives que nous subissons.
        Je suppose que ces explications restent fragmentaires et insuffisamment exhaustive, mais si la question vous attire, contactez-moi au johannes.finckh@wanadoo.fr, je vous répondrai à toutes vos questions, et je pourrai aussi vous faire parvenir, par la poste ou en version PDF un petit livre qui expose plus en détail le fonctionnement de tout cela.
        Il s’agit, en tout cas, d’une proposition sérieuse et efficace pour en finir avec la crise systémique actuelle.

      4. Avatar de Boson
        Boson

        Cécile : je ne comprends pas où vous voulez en venir : une carte bancaire c’est vraiment pratique et si c’est vraiment sécurisé , ça a plus d’avantages qu’un carnet de chèques .
        De plus un chèque ça coûte puisque c’est manipulé alors que les sommes qui passent par la CB sont informatisées ….
        Bn.

      5. Avatar de Un grain de sable
        Un grain de sable

        à la monnaie liquide,

        Merci d’avoir répondu très précisémént à mes questions, à votre manière.
        Vous êtes pour les fondements du capitalisme, mais vous voudriez en corriger les excès par une technique appliquée à la monnaie.
        Vous parlez du temps et vous avez bien raison d’en parler, mais vous n’en dites que ce qui renvoie à vos idées concernant la monnaie.
        Marx disait que « le temps est tout, l’homme n’est rien, il est tout au plus la carcasse du temps » (je cite de mémoire) et c’est bien vrai.
        Mais ce n’est pas de l’économie, ni comme science, ni comme technique.
        Je pense que le vrai problème, c’est qu’un équivalent marchandise soit devenu la marchandise vedette, que « le besoin d’argent soit la principale production de l’économie politique » en tant que marchandise accumulable.

        Bien à vous.

      6. Avatar de Pierre-Yves D.
        Pierre-Yves D.

        Johannes

        Il m’étonne que le psychanalyste que vous êtes — mais au juste de quelle psychanalyse vous réclamez-vous ? — ne propose comme seule perspective qu’une solution technique d’ordre purement instrumental alors que la clé de la transformation de notre civilisation en bout de course me semble se trouver beaucoup plus sûrement dans le travail qui s’effectue individuellement et collectivement dans et par le langage, le langage constituant — dixit Lacan — un milieu aussi réel que le milieu extérieur.
        Ma remarque ne s’adresse d’ailleurs pas qu’à vous, je me l’adresse aussi à moi-même ainsi qu’aux auteurs de ce blog. A mettre seulement l’accent sur le changement nécessaire des représentations — ce qui est déjà pourtant un pas de plus par rapport à la solution purement technique — on en oublie ce qui rend possible ce changement, ce que celui-ci nécessite d’ouverture, autrement dit ce qui passe par un changement de régime de la parole, en tant que forme de vie. IL ne peut y avoir de transformation véritable qu’à la frontière du sensible et de l’intelligible.

    3. Avatar de Renard
      Renard

      @ johannes finckh,

      Peut-être avez vous déjà répondu à cette objection sur un autre fil.
      Mais les vertus de votre monnaie liquide ressemblent étrangement à celles attendues d’une bonne petite inflation avec échelle mobile des salaires et des prix.

      1. Avatar de johannes finckh
        johannes finckh

        Merci pour votre remarque.
        J’y ai répondu souvent, mais je vous réponds à nouveau.
        Tout d’abord, le système à monnaie fondante (ou « SMT »= signe monétaire marqué par le temps) fonctionner le mieux sans inflation, et il n’y en aura pas, car la circulation monétaire sera stabilisée, maximale et constante. Dans ce cas, les ajustement de la quantité de monnaie par la banque centrale sera aisée sans aucune inflation ni déflation. Je l’expose dans mon petit livre, tout comme Silvio Gesell, cité aimablement par Hervey, l’expose déjà très précisément.
        Le grand avantage du système SMT est quand même la suppression définitive de la rente du capital et l’élevation de tous les salaires du travail d’au moins 30% (étant donné que la rente du capital=le revenu du capital représente au moins 25% du revenu français par exemple: ce sont les chiffres de Piketty&co), et cette augmentation des salaires se fera, comme indiqué, sans inflation.

      2. Avatar de Renard
        Renard

        @ johannes finckh,
        merci pour votre réponse.
        Tout ça semble assez logique, mais je ne suis pas convaincu.
        Me reste à comprendre pourquoi.

  17. Avatar de izarn
    izarn

    « Il n’y a que trois solutions pour réduire la dette : la faire rembourser par les États, qu’elle soit achetée par les banques centrales, ou bien la restructurer à grande échelle. »

    Ces solutions sont surement évidentes pour ceux qui croient au Père Noel…Ca tombe bien, c’est pour bientot.
    Rembourser $15 000 milliards est impossible. Toute restructuration correspondrait au défaut pur et simple. Dans le genre: On rembourse dans 199 ans…

    La gesticulation actuelle, c’est de ne pas vouloir le réaliser.
    La puissance du refoulé?
    Quand à innonder le marché par la planche à billet, meme si certains économistes démontrent que la fameuse planche n’existe pas grace à la comptabilité de propagande distribuée par les banques centrales et meme la fameuse BRI, cela se reduira à une hyper inflation.

    Le dilemne se résoud assez facilement par le néant:
    -Les Etats remboursent, mais c’est impossible. Pure illusion.
    -Les banques centrales innondent le systeme de monnaie, mais la monnaie s’écroule.
    Mais si:
    -Les banques font faillites, les Etats ne doivent plus rien, et la question est résolue.
    -Les Etats ne remboursent pas et les banques font faillites, la question est résolue.
    Grosso modo c’est la révolutionde 1917 ou la prise de pouvoir par Mao…
    C’est attaquer la propriété privée en forçant les joueurs du systeme à accepter leurs pertes.
    Si le systeme vit sur l’illusion que les banques sont bien portantes, on peut ensuite recréer des banques nationales avec la meme illusion qu’elles sont bien portantes.

    Yaka nationaliser les banques systémiques, puisqu’elles le sont!
    Et raturer le hors-bilan. En fait il n’existe pas puisqu’il n’est pas comptabilisé!

    1. Avatar de Cécile
      Cécile

      Je verrais par là, et donc
      si possible en évitant la guerre, car laquelle ne résoudra rien, sinon pire
      mais après la Côte d’Ivoire et la Lybie, j’ai des doutes

    2. Avatar de Pol
      Pol

      @izarn
      N’est-ce pas dangereux de faire défaut contre la chine par exemple ? Cependant, faire le tri entre les créanciers légitimes et les autres, faire des décotes totales ou partielles serait une bonne solution, mais pas si simple.
      Quoi qu’il en soit, le solde de la dette sera purgé par l’inflation, qui n’est pas du tout à votre image. C’est au contraire un immense champ de possibles.

  18. Avatar de lisztfr
    lisztfr

    Fillon raconte n’importe quoi.

    1. Avatar de yvan
      yvan

      Lisztfr.
      Hormis Yves Cocher qui avait annoncé que nous allions voir des choses inimaginables, essaies de me trouver un politique qui raconte quelque chose de censé, et tu me rappelles, d’accord..?

    2. Avatar de Marc
      Marc

      En effet, après avoir rappelé que le niveau de l’imposition en France est le plus élevé d’Europe, il annonce des économies de budget.
      Mais, quelques heures plus tard, on entend que l’idée d’une deuxième journée de travail non payé fait son chemin..
      On remplace le salaire et l’impôt par la servitude..
      Question :
      Mais quid de la rente ? Comment envisage-t-il de demander à un rentier de payer sa part ?

      1. Avatar de roma
        roma

        Fillon va falloir le tremper au Boom Bip ‘Zig Zaj’ http://www.youtube.com/watch?v=5ENGHbe9QVs&feature=relmfu

    3. Avatar de RV
      RV

      Ne vous fiez pas aux apparences !
      Quel que soit le « caractère » de ce monsieur, c’est à la politique qu’il met en oeuvre que nous sommes confrontés !
      – relisez ce que disait Denis Kessler dans Challenge le 4 octobre 2007

      … Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

  19. Avatar de yvan
    yvan

    Le rôle des banques centrales est en effet d’être des « amortisseurs » des pépins de leurs banques dont elles ont la compétence territoriale.
    Jusqu’où peut aller la dégradation de leur bilan, ça, c’est une autre histoire.
    N’oublions pas que même la FED commence à être obligée de « rendre » des « comptes ». Bien que chacun ignore ces comptes réels. Sauf elle et les US.
    Et ces supra-banques n’ont pas d’effet de levier et autres magouilles off-shores possibles.
    Donc, la « variante »… Qu’elle passe par le FMI comme écran ou pas, ça n’ira pas loin.

  20. Avatar de fsald
    fsald

    Voici la traduction d’un excellent article du Financial time signée Martin Wolff
    Creditors can huff but they need debtors
    voici le lien ici

    Bénis soient les créanciers, car ils hériteront la terre. Ce n’est pas dans le Sermon sur la montagne. Pourtant, les créanciers y croient. Si tout le monde était un créancier, nous n’aurions pas de dettes impayées ni des crises financières. Cela, les créanciers y croient, et cela guide leur comportement. Ils se trompent. Depuis que le Monde ne peut pas faire commerce avec Mars, les créanciers sont pieds et poings liés aux débiteurs. Les créanciers doivent accumuler des créances sur ces derniers Trois des quatre plus grandes économies mondiales – la Chine, l’Allemagne et le Japon – sont créancieres: Elles courent après les excédents de la balance commerciale, dans les bons et dans les mauvais moments (voir graphiques). Ils se croient autoriser de donner des leçons à leur débiteurs sur leurs folies. La Chine, une superpuissance emergente, jubile en réprimandant les Etats-Unis pour son imprudence. Le Japon, un allié des Etats-Unis, est plus discret. Les ambitions de l’ Allemagne sont nombrilistes. Elle souhaiterait que ses partenaires de la zone euro soient de bons Allemands,comme eux.Pourtant, les créanciers sont vulnérables. Leurs économies ont une capacité à fournir des biens et services que les emprunteurs désirent beaucoup plus que leurs propres résidents ne pouraient acheter. Les économies en déficit sont leur contre images dans le miroir ; leur capacité à fournir ces biens et services sont trop faible pour leur demande. Ces excédents et ces déficits sont imbriqués dans les deux types d’économie.Au sein des pays créanciers, les producteurs de biens échangeables et de services, sont un lobby puissant pour la fourniture de crédits aux débiteurs. Le financement privé s’arrêtera une fois que les financiers réaliseront à quel point leurs activités de prêt aura été mauvaise. Les décideurs politique sont alors pris entre gaspiller de l’argent ou de tolérer des ajustement brutal, quand leurs marchés disparaissent. En punissant les emprunteurs irresponsables, ils endommagent aussi leurs propres citoyens.Cette histoire qui se cache derrière ce qui se passe dans le monde. Elle est derrière l’ordre du jour du sommet européen de la semaine dernière comme du Groupe des 20 principales économies ce week-end. Comme Mervyn King, gouverneur de la Banque d’Angleterre, l’ a déclaré dans un récent discours, c’est l’histoire derrière toutes les crises depuis 2007: « Les excédents commerciaux persistants dans certains pays et les déficits dans d’autres ne reflètent pas un flux de capitaux vers les pays ayant des opportunités de rentabilité d’investissement, mais à des pays qui ont emprunté pour financer la consommation ou avaient perdu leur compétitivité. Le résultat a été un niveau trop élevé de la consommation (qu’ils soient publics ou privés) aux Etats-Unis, Royaume-Uni et une série d’autres économies avancées et des niveaux trop bas de la consommation en Chine et d’autres économies de l’Asie, et certaines économies avancées avec des excédents commerciaux persistants, tels l’Allemagne et le Japon  » En bref : Tout le monde a contribué à faire un gâchis et tout le monde a sa part de responsabilité.Comme le poète AE Housman a écrit:
    “To think that two and two are four/And neither five nor three/The heart of man has long been sore/And long ’tis like to be.” Vous ne pouvez pas garder votre excédents et parvenir à financer le déficits des autres, d’une façon ou d’une autre. Pourtant, c’est ce que l’Allemagne essaie de faire. L’Allemagne contrôle efficacement la Banque centrale européenne. Elle a également la cote la plus forte du crédit. Ainsi, elle peut décider quelles solutions de salut devraient fonctionner. Pas bien, hélas Pourtant, même la France ne peut pas faire beaucoup plus que gémir sur le résultat.Le pays avec le crédit fixe les règles. Les débiteurs ont à mendier, en particulier dans un arrangement de change fixe, chaque fois que la finance est nécessaire pour amortir un ajustement imposées par la déflation. Les créanciers peuvent également insister sur leur interprétation des causes de la crise. Allemagne déclare que tout cela est la faute des mauvaises politiques budgétaire: corrigez les et fixer une politique budgétaire pour toujours; les vertueux alors hériteront de la terre.Cette vision du monde souffre de trois inconvénients ; il est faux, il est auto-destructeur, et il est déstabilisant. Il est faux car, aussi loin que l’on puisse observer, tout les pays frappés par la crise souffrent de politiques budgétaires irresponsables . Dans les cas importants, ils ont souffert beaucoup plus de prêts privés et d’emprunts irresponsables. Il est auto-destructrice, parce que les tentatives par tous les pays membres pour resserrer leur politique budgétaire en même temps, les appauvriront tous, y compris les créanciers. Cette vision est aussi déstabilisante, parce que le moyen pour sortir de ce piège passerait par la transformation de la zone euro en zone d’excédent extérieur. Résoudre les déséquilibres internes par l’aggravation de celles du monde est une mauvaise idée.L’Allemagne veut à la fois minimiser le financement et continuer à fonctionner avec d’énormes excédents extérieurs. Cela ne peut pas marcher. Certains diront que l’Allemagne affiche un excédent depuis les années 2000. Pourquoi ses partenaires ne pourraient-ils pas le faire maintenant? L’Allemagne est devenue excédentaire avec les pays qui enregistraient volontairement des déficits . Mais l’Allemagne ne veut pas courir les déficits. Étant donné que, ses partenaires ne peuvent pas dégager des excédents, à moins qu’ils le fassent avec le Monde. Ce serait possible après un affaiblissement considérable de l’euro ou des dépressions dans des pays plus faibles. Dans ce cas on enregistrerait des vagues de défaillance de banque et de dettes souveraines et la fin de la zone euro. Une telle vision unilatérale d’ajustement devrait sûrement échouer.Pendant ce temps, la zone euro semble avoir décidé qu’elle a besoin d’aide chinoise. Pourquoi ses membres pensent cela est incompréhensible. L’argent est disponible à l’intérieur de la zone euro. Ce qui manque c’est la volonté de prendre le risque de perte. Mais, comme l’économiste chinois Yu Yongding a écrit dans le Financial Times, la Chine ne prendra pas ce risque. C’est une folie d’imaginer qu’elle le ferait, à moins d’un coût économique prohibitif ou politique.
    […]

    1. Avatar de hema
      hema

      Simple, clair et complet.
      Merci,
      Tant que ces bases ne seront pas clairement posés, on peut faire autant de G20 qu’on veut, rien n’en sortira.

    2. Avatar de yvan
      yvan

      Ce qu’ « oublie » cet article de Wolff, est qu’il est facile de critiquer mais BEAUCOUP plus difficile de bien faire.

  21. Avatar de Pierre Charland
    Pierre Charland

    Des citoyens exaspérés quittent leur banque pour le « Bank Transfer Day »

    Dans la foulée des mouvements de contestation contre les inégalités économiques et la cupidité des grandes institutions financières, les Américains tiennent samedi le « Bank Transfer Day ».
    Après avoir reçu un avis d’augmentation de 5 $ des frais mensuels associés à sa carte de débit de Bank of America, Kristen Christian a décidé de quitter son institution financière et de fermer son compte.

    1. Avatar de hema
      hema

      Ca a l’air de mieux marcher que l’appel de Cantona, car il y a eu un appel clair à changer d’institution bancaire pour un réseau bancaire plus social, qui semble exister au Canada.
      En France il y une banque coopérative, le « Credit Coopératif » mais elle est depuis quelques années partie prenante du réseau bancaire BPCE,
      Sur BPCE 2 Observations:
      1)NATIXIS fait partie du Réseau BPCE et …

      Touchée notamment par la crise des subprimes, l’action Natixis a en moins de deux ans perdu près de 95% de sa valeur, en passant sous le seuil de 1 euro en mars 2009, stabilisée autour de 3.5€ en 20103.

      Extrait de wikipédia
      2) BPCE est présidée par François Perol, nommé par Sarko, et Pantoufleur Notoire (on est en France et tout est permis si on sait y faire)

      Sur le Crédit Coopératif, et malgré les questions auprès de mon conseiller, je n’arrive pas à savoir le degré d’indépendance réel vis à vis de BPCE

      Il y a une autre Banque qui n’a pas « encore » (depuis 10 ans qu’elle essaye) le statut de banque de dépôt: la « NEF » et elle doit utiliser les services du « Credit Coopératif » pour proposer ce service à ses clients et là, la boucle est bouclée, en France, pas d’issue en dehors des parcours fléchés par notre très chère Oligarchie.

      Néanmoins, il faut insister, ça va craquer.

      1. Avatar de fofier
        fofier

        Toute l’ambivalence du C. Coop tient au fait que l’organigramme de BPCE est inversé : ce sont les 20 banques populaires régionales (dont le Crédit Coop) qui détiennent, environ 70% de Natixis qui détient, avec les Caisses d’Epargne, BPCE.
        Donc sur le papier chaque Banque Populaire est indépendante (a son propre Conseil d’administration). Dans la réalité, les instances dirigeantes imposent leurs vues à chacun de leur « actionnaire ». Elles ont créé une informatique commune à 19 BP, développent des produits et un marketing communs ; elles ont de ce fait perdu au début des années 2000 toute leur indépendance. Le crédit Coop garde encore de ce point de vue son indépendance : de par la nature de ses clients (coopératives, tutelles …) et de ses produits (livrets solidaires, …) elle conserve une informatique dédiée et très particulière à la gestion de ces clients et produits.
        Le C.C. avait aussi jusqu’à peu un état major composé de membres issus de la base, et attachés aux valeurs fondatrices. Depuis le départ du PDG en 2008, le C.C. voit « arriver » des hommes des Banques Populaires ; le renouvellement des gens du réseau commence aussi. Les méthodes Banque Pop commencent à s’imposer : objectifs sur produits, recherche de rentabilité …
        Ce n’est, à mon avis, qu’une question de temps pour que le C. Coop devienne une Banque Populaire comme une autre et donc une banque comme une autre.
        Reste la NEF qui reste plus « pure » mais qui ne peut être une banque indépendante, les contraintes réglementaires étant trop forte. Elle cherche avec d’autres partenaires européens semblables à s’affranchir du C. Coop. Espérons qu’elle y arrive.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          @ fofier

          Oui, la NEF est tellement pure qu’elle est liée aux intérêts de la secte anthroposophique !

      2. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        1- A-t-on des nouvelles de Madame Lepage ?

        2- Y-a-t-il une secte antrophologique ?

        1. Avatar de Julien Alexandre

          @ Juan nessy

          1/ J’ai cru comprendre qu’elle était candidate aux élections présidentielles…

          2/ Évidemment ! Mais beaucoup moins dangereuse que celle précitée.

      3. Avatar de jacques a
        jacques a

        Oui, la NEF est tellement pure qu’elle est liée aux intérêts de la secte anthroposophique !

        Ca fait un moment que me pose des questions à votre sujet. Avec ce genre d’affirmation, je pense que je suis fixé!

        1. Avatar de Julien Alexandre

          @ jacques a

          Oui, la NEF est tellement pure qu’elle est liée aux intérêts de la secte anthroposophique !

          Ca fait un moment que me pose des questions à votre sujet. Avec ce genre d’affirmation, je pense que je suis fixé!

          Ravi d’avoir pu vous apporter de la clarté. Remarquez que les guignols fanatiques de Steiner&co et de la résurrection, question illumination, ils sont déjà bien servis 😉

      4. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        Pour le 1 , j’étais au parfum et j’interrogeais davantage sur l’évolution de son évocation de banque citoyenne , « développée » ici , pour autant que Paul Jorion ou d’autres auraient pu avoir à en connaître .

        Pour le 2 , Ouf !

        PS : on commence à avoir des émissions un peu plus pertinentes sur  » la crise » sur France Inter , cf ce jour entre 12 et 13 heures .

        http://www.franceinter.fr/emission-3d-le-journal-crise-europeenne-et-democratie-et-7-milliards-d-etres-humains

      5. Avatar de zerodeconduite
        zerodeconduite

        @ Julien Alexandre,
        J’ai cherché sur internet secte anthroposophique et j’ai eu des réponses sur secte Anthropomorphique : s’agit-il du même problème ? Il faudrait quand même savoir à quoi est lié la NEF !

        1. Avatar de Julien Alexandre

          @ zerodeconduite

          Oui, je sais, c’est très compliqué d’utiliser internet, et j’imagine qu’il faut au minimum un bac+5 pour faire une recherche sur anthroposophie et arriver à trouver la fiche wikipédia.

      6. Avatar de Julien Alexandre

        @ Juan

        Oui, j’avais bien saisi le sens de la question. Disons que maintenant que Mme Lepage est candidate, c’est peut-être délicat d’accorder du temps au blog de Paul Jorion pour un tas de raisons.

      7. Avatar de hema
        hema

        @Julien Alexandre

        Oui, la NEF est tellement pure qu’elle est liée aux intérêts de la secte anthroposophique !

        Y’a pas un chouïa de parano avec la NEF ?

        Enfin ça m’a permis de me cultiver un peu plus sur l’association anthroposophique.
        Sans aucunement adhérer aux thèses grand-guignolesques et aux tendances racistes du maître (ou du gourou ou du guide …) STEINER, j’ai vu que cette « secte » était à l’origine de la biodynamie, technique qui, dépouillée de ses rituels me semble intéressante (ou plutôt dont je constate qu’elle intéresse de plus en plus d’agriculteurs et qui à précédé (voire inspiré), semble t’il, l’agriculture biologique).
        L’antroposophie à aussi « découvert » Krishnamuti, qui ne semble pas le plus con des philosophes. Il est vrai cependant qu’il se sont séparés.

        Malgré ça, tu m’as mis un doute sur une société (la NEF) qui me semblait tout à fait « clean » et ça me fait ch…. As-tu des références précises qui atteste de liens toujours vivants entre la NEF et cette secte (membres du CA de la NEF?, financement par la NEF de sociétés dépendant de la secte,…)

        1. Avatar de Julien Alexandre

          @ hema

          La NEF en tant qu’organisation est indépendante. Après, si on regarde les membres de la NEF et leurs liens avec la société anthroposophique, c’est une autre histoire. Le fondateur et premier dirigeant, Henri Nouyrit, était bien « anthroposophe ».

          Est-ce encore le cas aujourd’hui des dirigeants ou employés ? Je n’en sais rien, mais dans le doute, perso, je m’abstiens.

      1. Avatar de Garorock
        Garorock

        Steiner, c’est pas celui qui était recherché par interpol?
        (Je ne parlerai pas de ses théories foireuses sur le sida…)

        1. Avatar de Julien Alexandre

          @ Garorock

          Non aucun rapport. Steiner, mort en 1925. Interpol créé en 1923. Il ne l’aurait pas cherché longtemps…

  22. Avatar de dissy
    dissy

    St Paul’s initiative: ‘It’s time for radical change’
    There is worldwide a new awakening of civic consciousness. It recognises that we cannot go on as before.

    There is now an urgent need to reconnect the financial with the ethical. This is the key challenge facing capitalism today. And it could yet prove to be one of the most exciting and productive movements of modern times.

    The events of the last week have reminded us, as if we needed reminding, that there is, as Rowan Williams put it in the Financial Times, “widespread and deep exasperation with the financial establishment”.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8871997/St-Pauls-initiative-Its-time-for-radical-change.html

    Ken Costa: The City must rediscover its morality
    One of the UK’s most senior investment bankers and the man charged by the Church of England with reconnecting “the financial with the ethical” has demanded that the City rediscover its moral compass and engage in one of the most fundamental reforms of the market system to regain public trust.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/8872354/Ken-Costa-The-City-must-rediscover-its-morality.html

    1. Avatar de Garorock
      Garorock

      @ Julien
      Exact. Sorry.
      Ne pas confondre vitesse et précipitation et Steiner avec un de ses adeptes…

  23. Avatar de dissy
    dissy

    Goldman: euro could split apart.
    The chairman of Goldman Sachs Asset Management has said that the need for a German-led fiscal integration in the eurozone would make it increasingly unattractive for all the countries who joined to stay in the single currency.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8872380/Goldman-euro-could-split-apart.html

  24. Avatar de Olivier M.
    Olivier M.

    Reste que malheureusement, les causes de la crise ne sont pas clairement identifiées par nombre de médias économiques internationaux, notamment nord-américains.
    Donc, les propositions pour en sortir et les réformes évoquées ne sont pas tout à fait appropriées.

    http://www.lesaffaires.com/blogues/diane-berard/la-declaration-la-plus-sensee-prononcee-au-g20/537182

    1. Avatar de ben
      ben

      le coupable est:le crédit!

  25. Avatar de Mais ke font les juges ???
    Mais ke font les juges ???

    rendez nous l’argent !!!

  26. Avatar de L'expat
    L’expat

    Si j’ai bien compris, les tours ont ete touchees mais ne se sont pas encore effondrees!
    Nous en sommes là ?!!!

  27. Avatar de xian
    xian

    Les tiques bancaires et autres, spéculatrices insatiables, ont trop sucé l’attelage mondial des chevaux de trait..

  28. Avatar de Pol
    Pol

    @fsald
    Bien écrit, globalement exact, mais rien de neuf !

    1. Avatar de Pol
      Pol

      Ce que ne semble pas vouloir comprendre les Allemands, c’est que l’équilibre doit se concevoir non pas dans chaque pays de la zone €, mais au niveau de la zone elle-même.

      1. Avatar de RV
        RV

        Avant de savoir si il faut reconstruire global ou local il faudrait définir ce que l’on entends par « équilibre ».
        L’équilibre à l’allemande, non merci !

      2. Avatar de Pol
        Pol

        @RV ou Mr Niet !
        Il n’y a rien de positif dans votre non merci !

      3. Avatar de RV
        RV

        à Pol 6 novembre 2011 à 09:46

        je vous renvoie à un développement sur le sujet par Jean Luc Mélenchon

        http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/11/04/le-mythe-du-modele-allemand/

        qui conclue :

        Pour moi, chez nous, la priorité est au contraire de rallumer le moteur de l’activité en rendant aux salariés les 10 points de la richesse produite qu’ils ont perdus au profit du capital depuis trente ans. Le « modèle allemand » est un leurre. Etendu à l’ensemble de l’Union européenne, il mènerait tout droit à la récession. L’intérêt général nous appelle à en finir avec cette fascination morbide pour l’Allemagne. Il faut soutenir le coeur vivant et productif de notre économie.

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

  1. Dans ce cas, effectivement, c’est plus délicat.

  2. nb : j’ai écrit imaginer et non croire.

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta