Billet invité
L’Italie se révèle être désormais le principal sujet de préoccupation de ce G20 qui sera donc pour l’essentiel consacré à la crise européenne, comme annoncé par Barack Obama. Une réunion impromptue du groupe de Francfort (qui réunit les Allemands, les Français, les autorités européennes et le FMI) s’est tenue hier soir après le dîner, auquel il s’est joint.
En dépit de ses affirmations, Silvio Berlusconi est venu au G20 avec peu dans les mains pour concrétiser ses engagements. Ce qui est considéré comme l’essentiel de ceux-ci – retraites et réforme de la législation du travail – n’a pu être décidé à Rome en raison des divisions internes à sa coalition. La liste des dirigeants sur le départ s’allonge : après celui de José Luis Zapatero à la fin du mois, et celui de George Papandréou qui semble imminent, Silvio Berlusconi devrait à son tour en faire les frais, ayant perdu toute crédibilité…
Cela ne sera de toute évidence pas suffisant. Raison pour laquelle la mise au point d’une pare-feu est en discussion. Il associerait le FESF dans sa configuration financière actuelle et le FMI. Celui-ci pourrait notamment signer des conventions bilatérales de prêt avec des Etats membres, comme précédemment entrepris, afin de renforcer ses moyens. Parallèlement, l’Italie pourrait être placée sous haute surveillance ; elle serait déléguée à une sorte de nouvelle Troïka, une formule déjà adoptée pour la Grèce et le Portugal, car la confiance est perdue. Progressivement, les pays de la zone euro entrent sous un régime de tutelle, préfiguration de la future gouvernance économique.
Selon la Allgemeine Frankfurter Zeitung, le G20 pourrait décider que le FMI s’engage dans des prêts à court terme destinés à soustraire du marché les pays dont les taux atteignent des niveaux trop élevés, qui seront probablement qualifiés de prêts par précaution. Dans l’hypothèse où il serait possible pour un pays d’emprunter jusqu’à 500% de sa participation au capital du FMI, cela représenterait des enveloppes de 45 milliards d’euros pour l’Italie et de 23 milliards d’euros pour l’Espagne.
On reste toujours très loin du millier de milliards d’euros, calculé en prenant en compte les besoins de refinancement de ces deux pays pour les temps à venir. Il ne s’agit donc que d’une solution d’attente, en attendant mieux.
Le FMI serait la clé d’un futur dispositif, qui commence seulement à se préciser, et qui viserait également à contribuer à la relance économique. Il s’appuierait sur une allocation par le FMI de droits de tirage spéciaux (les DTS), dont les modalités sont encore à l’étude. Le but de l’opération serait de faciliter des opérations de crédit entre pays intervenant hors marché et représenterait un élargissement du rôle des DTS, qui constituent une créance sur les monnaies sur lesquelles son panier s’appuie : dollar, euro, livre sterling et yen.
Les banques centrales ayant déjà beaucoup donné, le G20 n’a pas d’autre choix que de passer à l’étage supérieur, afin d’injecter encore des liquidités dans l’économie et d’étayer les finances publiques des Etats défaillants. Une création monétaire by proxy (par procuration).
226 réponses à “L’actualité de la crise : LE FMI MONTE EN LIGNE, par François Leclerc”
Merci pour ce billet ( et pour les précédents ).
« On reste toujours très loin du milliard d’euros », il s’agit de mille milliards, non ? On s’y perd avec tout ces zéros.
Merci, on s’y perd, comme la banque allemande HRE qui s’était trompée de 56 milliards d’euros…
une bad bank , débarrassée de ses actifs pourris et nationalisée , avec une erreur de 28M mis au débit alors que ceux ci étaient en crédit , c’est pas un peu gros non !!! Dés moments j’ai vraiment la sensation d’être pris pour une buse . Merci François pour vos billets ,en temps de crise il est toujours bon d’avoir de bons billets lol mdr etc
La fameuse Hypo Real Estate (HRE). Ca faisait un moment qu’on en parlait plus. Peut-être parce qu’on ne connait toujours pas le coût final du sauvetage de cette banque. Les estimations vont jusqu’à 100 milliards d’euros!
C’est là qu’on voit l’augmentation du coût de la vie : pour moins de cent milliards d’euros t’as plus rien !
Les G, 10,20,…. me font penser à ce brillant professeur d’architecture, ponte de chez ponte dans sa profession, qui expliquait un beau jour à son auditoire comment construire une belle et efficace cheminée, équations savantes à l’appui.
Personne ne pîpait mot dans l’auditoire, tous absorbés et ravis de la chance de bénéficier des conseils du Maître, jusqu’à ce qu’un zigoto au fond l’auditoire se mette à rire bruyamment, et
éructe : « il est « con » ce mec, c’est pas une cheminée qu’il construit c’est un puit… »
On en est là….
« , le G20 pourrait décider que le FMI s’engage dans des prêts à court terme destinés à soustraire du marché les pays dont les taux atteignent des niveaux trop élevés, qui seront probablement qualifiés de prêts par précaution. »
N’est-ce pas s’attaquer aux effets, et non aux causes?
Tout ceci n’est que gesticulations d’agonie d’états en faillite , comme une entreprise ou un moribond.
Parole aux peuples pour attribuer les dettes , sortez les politiques.
Nous arrivons à la conjonction des 11-11-11 , le plus gros météorite depuis 1976 approche , les USA veulent bombarder le nucléaire iranien , tous les états développés sont en faillite et on parle de mutualiser les dettes , c’est comme de mutualiser un virus , il faut au contraire tout séparer , ON EST CHEZ LES FOUS , ou mieux chez les BANDITS.
Merci bertrand, j’éclate de rire !
Ça fait du bien ces temps-ci.
Ne pas rire avec la conjonction des 11 lorsque vous en serez victime vous comprendrez.
« c’est comme de mutualiser un virus »
Sans oublier son petit nom : « duqu »
J’ai l’impression que les prédateurs de la finance n’arrivent même plus à agir rationnellement dans le sens de leurs intérêts propres. Une fois mis en place la « gouvernance économique » totalitaire qui se profile à l’horizon, les mesure d’ultra austérité vont tomber sur les pays de la zone euro comme la grêle au mois d’avril. Les populations ruinées, appauvries et (j’espère) révoltées n’auront plus rien à se faire confisquer.
Que sera la suite: Hitler à Bruxelles et le STO généralisé à 2 €/jour ?
quand j’étais petit, je jouais au MONOPOLY
celui qui achetait ou louait tout les terrains, gagnait en ayant ruiné les autres
Et le jeu s’arrêtait et on redistribuait les cartes et les billets et on recommençait
Maintenant que je suis grand, je joue au GLOBOPOLY
celui qui achète ou loue tout le système économique mondial, gagne en ayant ruiné les autres
mais le jeu s’arrête pour lui aussi, on ne redistribue plus les cartes.
Bien vu !!!
Les cartes ne nous ont-elles pas été confisquées ?
Par nos chers gouvernants élus démocratiquement ?
Alors, oui, une sixième « République », à ne pas confondre avec « démocratie »
Chaplin en 40, hum hum :
http://www.youtube.com/watch?v=WMAT1-3xuyw
Totalement génial !
Merci .
Bn.
Je suis las de toute cette ingéniosité.
Mais bon sang, c’est quand que tout explose !
Je suis impatient que l’on passe à une autre ère …
Je partage votre exaspération et votre lassitude. Quand je vois ces bricolages minables et bouts de ficelle, je me dis qu’ils ne tiendront plus très longtemps. Ils ne sont pas à la hauteur.
entracte !
Nat king cole, Nature Boy
http://www.youtube.com/watch?v=Iq0XJCJ1Srw&feature=player_embedded
C’est au fond l’essentiel de la pensée sur ce blog : ‘c’est quand que tout explose’ !!!
J’espère pour ma part que rien n’explosera et que les difficultés seront résolues, mais ce n’est pas le souhait de la plupart des intervenants, qui rêvent de cataclysmes et d’explosions dont tout le monde serait victime à commencer par les plus pauvres.
L’anxiété et les désillusions sont immenses .
La question est : peut on encore réparer le système ou est ce trop tard ?
@ gruau,
si le danger de se complaire dans les « contes de fées qui font peur » existe (merci de nous rappeler à l’ordre: tu as raison, il faut refuser de devenir morbides), il me semble néanmoins que la situation est un chouïa plus compliquée que ce que tu sembles dire …
Ce n’est pas le rêve du fracas nihiliste ou l’adrénaline liée à l’odeur de la dynamite révolutionnaire (ou le plaisir mélancolique-décadent de contempler, se léchant les babines à l’avance, les débris à venir de notre superbe civilisation), c’est plutôt la conscience incroyable et désespérée du gouffre – absurde – qui semble bel et bien approcher, la vision (ces jours mêmes!) du « bâton (sinon de la main) invisible » qui dirige avec insupportation (et irrespect) notre « liberté politique » et la crainte et le refus raisonnables de la muselière économico-juridique à venir. Non? Fais-tu l’aller-retour méticuleux entre ce blog (et d’autres comparables) et la plupart des médias officiels? Remarques-tu des différences dans la finesse d’analyse? Moi j’essaie (certainement imparfaitement) de faire ce mouvement et le résultat de la comparaison est, pour moi, à proprement parler affolant. Mais formellement tu as raison: il faut éviter de souhaiter la réalisation de l’objet de ses propres craintes. Mais c’est difficile de regarder sans exaspération toute une classe politique mondiale tourner autour du pot, alors même que l’on voit ce qu’il faudrait faire et que toute tergiversation hypothèque d’avantage sans raison un futur qui est aussi nôtre …
Je comprends de moins en moins pourquoi les établissements financiers continuent à aggraver les dettes, vu que les décotes à venir seront proches de 100% pour la quasi-totalité des dettes.
Sans doute, les revenus d’intérêts en attendant le moment fatidique, toujours davantage et miraculeusement reporté.
j finckh:
Oui, c’est la course à l’abîme du chacun pour soi, non?
Bonjour,
vous devriez, si cela n’est pas fait, vous intéresser à la géopolitique.
Cordialement
Les banques ne prêtent pas avec leurs fonds propres, elles empruntent à la BCE pour prêter aux Etats, ce qui veut dire que quand elles prêtent 100, leur mise de fond est de 1 si la BCE leur prête à 1%, mais sur ce 100 elles engrangent des 7, 12, 18 %, donc elles n’ont aucun intérêt à sortir du cercle vicieux de la spéculation sur la dette d’Etat.
C’est pourquoi pour stopper la spéculation il faut que la BCE prête directement aux Etats
Bonsoir,
ce que vous décrivez là est tout a fait juste, mais n’est qu’une conséquence.
Conséquence d’une décision politique obligeant les états à passer par l’intermédiaire des banques pour se financer. Ce n’est pas le cas aux États-unis par exemple.
Il faut donc remonter en amont : pourquoi cette décision politique? Il semblerait qu’il y ait diverses explications possibles et peut-être d’autres qui m’échappent.
Cordialement
Kaki, c’est le cas aux Etats-Unis également.
Bonsoir,
je ne crois pas, la Fed achetant directement des bons du trésor à l’état Américain.
Même si il est arrivé, sucitant d’ailleurs des interrogations aux Etats-unis, que la Fed de New-york, par exemple, en achète par l’intermédaire de Goldman Sachs.
Cordialement
Il s’agit là de mesures exceptionnelles qui n’ont rien à voir avec le fonctionnement habituel, parfaitement identique à celui observé en Europe.
Re-bonsoir,
c’est vrai que les informations ne sont pas très faciles à trouver.
On trouve néanmoins la chose suivante sur le site du département du trésor américain :
Texte résultant d’une traduction automatique :
« Dans la gestion de ces programmes, nous nous assurons que des systèmes fiables et les processus sont en place pour l’achat et le transfert des titres du Trésor. Annuellement, nous enchères et émettre 4,7 milliards de dollars en titres négociables et 4,8 milliards de dollars en titres non négociables, dont 195 milliards de dollars en obligations d’épargne. Nous tenons compte de la dette publique des Etats-Unis et fournir des rapports en temps opportun et précis. Dans le cadre du Fonds de la franchise du Trésor, nous offrons une large gamme de services administratifs et de technologie, sur une base entièrement remboursables, à de nombreux autres organismes fédéraux.
Fédérale Reserve Banks fonctionner les systèmes critiques à l’appui de nos programmes et d’effectuer un large éventail de traitement des transactions et des fonctions de service à la clientèle. Leurs services sont essentiels à notre mission. »
(Voir : http://www.publicdebt.treas.gov/whatwedo/what_we_do.htm )
Où l’on voit que c’est la Fed qui vend pour l’état américain les bons du trésor, dont la Fed fixe les taux. Cela n’empêche pas l’existence d’un marché secondaire ou s’échangent les bons du trésor américain entre opérateurs.
Système américain : Etat -> Fed -> acheteurs (taux fixés par la Fed).
Système européen : Etats -> banques, principalement (taux fixés par le marché).
Le système européen est donc différent du système américain.
Cela n’empêche pas que la Fed puisse acheter ou vendre à certaines occasions sur le marché secondaire pour influer sur les taux.
On comprend aussi que pour soutenir l’activité la Fed puisse acheter des bons du trésor américain directement donc ou pas, sans les revendre. Ils l’ont fait massivement ces derniers temps, si j’ai bien compris.
Cordialement.
Non Klaki, ce n’est pas la FED qui vend les bons du trésor, c’est le Bureau of Public Debt et TreasuryDirect. Relisez, c’est dans le lien que vous donnez vous-même ! Les Federal Reserve Banks interviennent en tant qu’agents fiscaux du Trésor, pas en tant que vendeurs.
Bonsoir,
je crois que le mieux c’est de laisser les lecteurs du blog se faire leur idée à partir du document fourni.
Cordialement
Bon, apparemment quelque chose n’a pas plu dans mon commentaire. Aussi préciserai-je que le nom précis de l’employeur de Pompidou importe peu, ça aurait pu être une banque avec des fondateurs issus de la bourgeoisie papiste ou réformée [je laisse les délires antisémites et autres complotismes du NWO à d’autres]; l’important, c’est le fait que le président sous lequel fut adopté la la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 avait pantouflé dans le secteur bancaire. En cette époque où l’on déplore l’entremêlement funeste des intérêts publics et privés, on aura de la peine à croire à une simple coïncidence.
Dites-moi si je me trompe.
à Klaki 19h13
Je vous renvoies à mon intervention en réponse au commentaire n° 23, un peu plus bas, exposant le point de vue de Jacques Généreux sur les raisons du rôle attribué à la BCE, dans son dernier bouquin « Nous on peut ! »
La réponse à votre question serait donc essentiellement politique.
amusant tous ces accords les uns apres les autres ….. des tonnes de papier ….. comme les tonnes de papier financier virtuel …. sans valeur ….. commes tous ces accords ….. G Vingt – J’ai rien
wouaaarrrfffff mdr lol
un jet vain ?
Merci pour vos éclairages toujours lumineux
On s’acharne à toujours appliquer les même recettes: Prêter de l’argent, pour soutenir une économie qui devient de plus en plus insoutenable pour les peuples. Il y a là quelque chose qui ressemble à de l’acharnement thérapeutique doublé d’un aveuglement total devant la réalité.
Mais jusqu’où peut on aller dans une voie sans issue ? On finira bien par se retrouver au pied du mur. Pour l’instant on ne fait que tenter de prolonger un système qui profite à quelques uns.
La voix des peuples finira par se faire entendre, d’une manière ou d’une autre, et c’est cela que redoutent le plus nos gouvernements.
Ainsi va le monde, une réunion chassant l’autre. L’Histoire court sous nos yeux, peut-on être à la hauteur ? Cela ressemble à de grands mouvements de plaques tectoniques, mouvements dont les mécanismes, les causes, la complexité, peuvent facilement échapper à nos sens. Tout se brouille. Dette privée, dette publique, licenciements, chômage, réchauffement climatique, pic pétrolier, catastrophe nucléaire, mise sous tutelle de pays, etc. On vit de tout, comme à chaque période charnière. Est-ce l’Apocalypse (Jovanovic) ? La chute de l’Occident ? L’émergence des..émergents ? La chute des émergents aussi ? Un basculement du monde ? L’avènement d’un nouveau totalitarisme ? Un futur renouveau humaniste ? La Révolution qui s’annonce ?
Je n’ai pas la culture ni le recul nécessaires pour comprendre ce qu’il en est réellement. Où se cache la Vérité dans tout ça ? Y’en a-t-il seulement une ?
Je me suis intéressé à l’économie en 2008, à la chute de Lehman Brothers. Je pressentais que ce système de plus en plus inhumain était en train de s’effondrer pour de bon. J’ai voulu comprendre pourquoi, comment. Petit à petit, au fur et à mesure que les quelques réponses que je trouvais me posaient mille autre questions, je compris que ce n’était pas si simple. Que rien ‘n’était si simple, après tout. Je ne suis pas un illuminé, enfin, je l’espère. Je ne délire pas sur la fin du monde en attendant que tout s’écroule. Ces moments historiques mettent tout à jour, et l’humanité peut en sortir grandie. Comme l’inverse. On peut se remettre à croire en des valeurs, à penser qu’un autre monde est possible. Ne plus passer pour un paranoïaque ou un idéaliste lorsqu’on évoque les inégalités, les conditions de travail, lorsqu’on interroge le sens de tout cela ! Pourquoi la consommation ? Pourquoi des chewing-gum qui lavent les dents ? On ne peut plus fermer les yeux sur la misère du monde, parce que nous y sommes nous-mêmes confrontés, désormais. Retour de bâton ? Cette société de consommation sans âge et sans histoire, aussi blanche que les néons des hypermarchés (pour paraphraser Baudrillard) est placée de force devant son reflet. Mon seul souhait est le suivant : par pitié, faites que tous ces indignés ne pensent pas qu’à leur putain de pouvoir d’achat. J’espère qu’ils (que nous tous) voient plus loin, autre chose. Autre chose que simplement pousser un cri dans l’espoir que, dans un avenir proche, ils puissent à nouveau s’offrir le rêve américain et s’anesthésier du monde à nouveau.
L’avenir le dira, et j’espère pouvoir, dans vingt ou trente ans (j’ai 23 ans), être fier de ce qui a été fait aujourd’hui, pour mes éventuels enfants, pour nous tous. Des lieux comme ce blog, malgré le caractère sombre de ce qui est relaté dans ces articles, donnent espoir en ce sens. Merci.
Vous avez 23 ans, vous avez un capital vie non monnayable bien qu’un jour un « commercial de haut vol » m’ait dit en 1990 que l’on pouvait tout acheter et que je pouvais être achetée même si mon prix était élevé ! Vous n’êtes pas un illuminé et je peux vous affirmer que de très proches de moi avec des DESS et IAE et prof d’économie m’ont eux traitée d’illuminée vers 2008 et si je n’avais pas eu la sagesse de lire jour après jour sauf quand le temps me manquait ou que je ne pouvais consulter ce blog je serai plus qu’angoissée.
Votre témoignage me touche et j’ai envie de vous dire « Vous êtes le sel de la terre » et les plus beaux regards sont ceux qui vous espèrent. Notre hôte a parlé de grain de sable, je suis, vous êtes un grain de sable et que pensez-vous de la dune de sable de Pyla dans les Landes qui ne fait que grandir. Le sombre va de pair avec la lumière, de temps en temps, si vous me permettez cette phrase, regardez tout ce qui est lumineux. So long.
Nest: The Ultimate Horizon
http://www.youtube.com/watch?v=K09C1BdGCbU&feature=player_embedded#!
Je ne comprend pas ce que le blanc vient faire là dedans. C’est aussi la couleur du progrès technique, et de la médecine, de l’école pour tous et de l’abolition de l’esclavage.
la couleur de la poudre à lessive, du bouleau et du lys, pour les boudhistes du Japon c’est l’éclat au plus sombre du clair obscur, la poussière du temps- on peut avoir le parti pris des mots, mais diable laissez les couleurs vivre!
Vous n’êtes pas un illuminé, plus aujourd’hui !
Sachez que j’ai 51 ans (le 14/11 prochain en fait) et que je suis montrée du doigt, moquée depuis mes 15 ans. J’étais une altermondialiste avant l’heure dans une société hyper-contrôlée. Je suis rentrée dans le rang pendant un temps car j’étais naïve et j’ai cru longtemps que je ne pouvais avoir raison seule contre tous ! Et puis, petit à petit, surtout avec l’arrivée d’Internet j’ai décidé d’écouter ma voix intérieure… Je ne le regrette pas ; je suis sans aucun revenu, sans boulot (j’ai cessé de chercher) je ne mange pas toujours à ma faim ; mais JE SUIS LIBRE ! Et j’espère qu’il me sera permis de participer à la Révolte qui gronde car vous avez raison ; je ne souhaite pas recréer le monde d’hier mais bien participer à la création du monde de demain. C’est à dire sans les oligarques qui nous gouvernent actuellement de droite comme de gauche. J’ai trop longtemps baissé la tête. Aujourd’hui je regarde très souvent le soleil se coucher et la lune se lever. Avec l’espoir que l’aube nouvelle apportera enfin l’envie d’une terre nouvelle à découvrir et à respecter… Merci à vous car on se sent moins seul. Une éveillée, insoumise.
Excellente résolution JBL !!!!
Bon, On se partage le travail . …. Nous sommes sur plusieurs dossiers :
Le 1 er : On réactivite le BANK RUN … Bientôt 1 an !
@MARIANGE : oui, regarder ce qui est lumineux. Il y a deux ans, perdu dans une gare quelconque en pleine nuit, avec à cet instant là peu d’espoir, ni d’avenir, j’ai demandé une cigarette à un homme qui attendait vraisemblablement quelqu’un sur le quai. Il n’avait pas ses clopes sur lui, et s’en excusait. « Aucun problème, merci quand même » ais-je répondu avant de m’éloigner. Un quart d’heure plus tard, sur un autre quai, j’attendais patiemment ma correspondance, quand l’homme revint. Il était allé jusqu’à sa voiture, à l’autre bout du parking, lui-même pas vraiment à 10 secondes du quai où je me trouvais, pour ramener son paquet et m’en offrir une. Ce type, un parfait inconnu, venait d’avoir là un geste simplement généreux et gentil. C’est un peu bête, mais c’était exactement ce dont j’avais besoin cette nuit-là. Cela m’a marqué, j’y ai pensé pendant toute la suite de mon trajet. La vanité, la cupidité, la corruption, la bêtise nous assaillent tous les jours. Il suffit d’ouvrir un journal. Il suffit de lire des journaux tous les jours pour perdre espoir. Oublier que l’humanité est aussi belle qu’elle peut être laide, peut-être même plus. Je me suis promis de ne pas oublier, et de noter dans un carnet tous les moments de ce genre, à chaud, pour ne pas les perdre de vue. Pour être sûr qu’ils comptent bien dans la balance les soirs où l’on tente -naïvement- de faire les comptes.
C’est aussi le souvenir, au cours d’une fin d’après-midi apocalyptique dans un hypermarché où j’ »officiais » en tant que caissier pendant les fêtes, d’un mec qui, attendant son tour dans un brouhaha monstrueux, dans tout ce que l’ambiance d’un hypermarché peut avoir d’obscène, s’était mis à siffloter. C’est l’autre gars, deux rangs derrière lui, qui se met lui aussi à siffler un air joyeux, enfin, innocent, sans se rendre compte que -peut-être- il s’y est mis inconsciemment parce que le premier avait commencé. En plein milieu du bordel, des bips frénétiques des articles passant devant des dizaines de caisses, la vie, les gens, quelque soit le niveau de pression, de mensonges, de promotions débiles, etc.. sous lesquels on les enfonce, gardent au fond d’eux une certaine insouciance. Ce que je veux dire, mais les mots justes me fuient un peu, c’est qu’ils ne peuvent pas être totalement réduits à l’état de citrons apolitiques juste bons à être pressés. Moi non plus, personne. Cela aussi, me donne espoir.
Bref, tout ça pour dire que oui, il faut garder le lumineux à l’esprit, ne pas être aigri, surtout pas aigri.
@Nemesis : le blanc est peut-être incomplet, j’imaginais la lueur blanchâtre et blafarde des néons de supermarché qui sont comme les ficelles épaisses d’un tour de magie de pacotille. Tous les blancs ne se valent pas, celui-ci est artificiel..
Vous êtes vraiment quelqu’un de bien! Vous êtes lumineux. Merci. 🙂
J’aime quand vous dites :
et
Tu as 23 ans ? J’aurais voulu avoir ton regard à ton âge.. Continue comme ça ; comprends, creuse… et agis à fond. Et puis surtout n’oublies jamais de placer l’humain au centre, avec tout ce qui l’entoure. La plupart du temps, ça évitera de te tromper. 🙂
On vit dans un monde, et surtout une époque où tout est possible. Bonne route !
merci ^^ bonne route à toi aussi
« Une création monétaire by proxy (par procuration). »
On y vient. Pas (encore) via la BCE, mais…
Une question cependant : cette « relance économique » ainsi visée ne serait-elle pas un réengrenage vers l’autre mur de la finitude des ressources de la planète, si elle est encore envisagée sur les bases qui nous ont menés où nous en sommes ?
Non seulement vous avez raison, mais en plus, les deux murs se touchent, si bien que ces braves gens n’auront même pas l’illusion de reprise qu’ils espéraient faire valoir comme leur succès.
Comme dirait Saint Exupéry : Nous brulons des diamants pour cuire une pomme.
Croissance et Dette.
N’allons pas en déduire que la Croissance, en tant qu’idéologie et en tant que réalité, n’était que le masque de la Dette, c’est-à-dire de l’Accumulation.
On voit que se mettent en place les éléments de gouvernance européenne puis surement mondiale à marche forcée. Personnellement je me réjouis, non sans quelques craintes, que nous nous dirigions vers ce qui semblait encore il y a quelques décennies une espèce d’utopie de science fiction : un gouvernement planétaire.
Je me fous comme de mes premières chaussettes de la souveraineté des états et du nationalisme bêlant qui va avec, mais comme tout un chacun je vois bien les lacunes de la démarche et les risques pour les peuples dans le processus.
Démocratie et unité planétaire sont ils deux idéaux inconciliables ? Sont ils réalisables sans passer par une période de privation de libertés aujourd’hui inacceptable tant le but serait en contradiction avec les moyens mis en oeuvre ?
L’unité des nations s’est faite la plupart du temps sur la répression envers les minorités et les régionalismes. Mais rare sont ceux qui aujourd’hui remettent en cause ces unités.
Comment réconcilier les peuples avec un projet dont les faiblesses structurelles sont dues au manque de volonté des gouvernants et à cette capacité humaine de toujours pervertir ce qui pourrait être grand et vertueux ?
La construction européenne est aujourd’hui une farce car chacun en voudrait les avantages économiques sans en accepter les conséquences politiques. Qui peut croire qu’on puisse faire une fédération réellement pérenne sans une unité politique qui inclue les champs de la défense, de la justice, de la fiscalité et des institutions ? La monnaie unique sert de faux nez à l’individualisme, à la peur et à l’égoisme. Les fanfaronnades de nos gouvernants et de nos élites en général ne construiront jamais quoi que ce soit de durable si l’exemplarité n’est pas une réalité qui s’impose à tous et si le bénéfice pour les peuples n’est pas une évidence de chaque instant.
Voila me semble t’il un grand défi, surement utopique, mais porteur d’avenir. Concevoir une construction politique globale qui, en rupture avec tous les modèles historiques, se fasse avec les peuples. Tous les peuples.
PS/ J’ai mis mon gilet par balle, vous pouvez tirer 🙂
Ok.
Plus l’état est grand, moins la gouvernance est humaine.
Dans l’état actuel de l’éthique humaine, imaginez vous vraiment ce que donnera un gouvernement mondial ou ne faites vous que rêver à un avenir aussi improbable qu’heureux.
Pan.
C’était bien un gilet par balle ?
Alors il est bien mort .
http://www.pauljorion.com/blog/?p=30530#comment-251119
à JPM,
quelques éléments de réflexion sur l’implication des peuples, le pouvoir des Etats etc.
le tout extrait de « Nous on peut ! » de l’économiste Jacques Généreux paru à la mi septembre 2011
@ RV
Je suis las (j’en ai marre) qu’on parle sans cesse des peuples sur ce blog, qu’on divise ainsi les 99%.
C’est parce qu’ils étaient les seuls à avoir une vison continentale que les marchands se sont accaparés l’Europe. C’est parce qu’elle était la seule à avoir une vision mondiale que la finance a pu parasiter le globe.
Il nous faut dire le peuple, et le penser comme tel, uni, malgré toutes ses contradictions, ou renoncer à avancer une alternative crédible.
Ce texte de Généreux n’est donc pour moi qu’une invitation au repli, et, fatalement, à l’échec. Ne pas vouloir dépasser l’État Nation, c’est accepter d’avancer en ordre dispersé face à un adversaire cohérent.
Nos ancêtres (?), les Gaulois, en ont fait l’amère expérience. 😉
Bonsoir, Renard.
Bien sûr que d’autres avaient une vision continentale différente!
Pourquoi est-ce celles là qui ont émergé (marchands, finance)? Parce que ce sont elles qui avaient un pouvoir d’action et des intérêts convergents dans tous les pays européens.
Jacques Delors à rapidement compris la grande difficulté à faire une construction européenne. Il s’est donc appuyé sur l’ERT (European Round Table of industrialists) qui était déjà en voie de se coaliser au niveau européen. C’est, sans doute ainsi que l’Europe s’est construite au départ vers le marchand.
A une émission de « Ce soir ou jamais », j’en ai eu la confirmation par l’intervention de Mr Charasse, ancien ministre de François Miterrand, qui disais que celui-ci avait donné son accord, pensant que le social suivrait. Il faut reconnaître qu’ils se sont trompés.
Pour mémoire, Pascal Lamy (actuel directeur de l’OMC et du parti socialiste) a été dans les années 80 chef de cabinet de Delors.
Ce même Lamy a été représentant de l’union européenne dans les négociations avec l’OMC (OMC crée et très influencée par les américains).
Il en est maintenant à la tête. On peut supposer qu’il a dû défendre farouchement les intérêts européens pour par la suite être retenu pour diriger l’OMC.
De Mitterand à patron de l’OMC, quelle superbe et logique trajectoire …
Cordialement.
Bonjour, Klaki,
Pas de meilleure illustration d’un système que l’on croit subvertir de l’intérieur, qui, parce qu’il voit plus large, vous entraine à voir comme lui.
A nous (sinon à qui ?) de jouer.
@ jpm
Que l’humanité se conçoive comme un tout, solidaire, interdépendant et puisse collaborer dans son ensemble à un présent meilleur. Oui!
Que les différences de cultures, de langues, de cuisines, de croyances, de visions du monde qui font la magnifique richesse d’un kaléidoscope humain soient niées, effacées et uniformisées en gris sous la botte d’un unique gouvernement mondial technocratique et financier dont les seuls crédo serait l’efficacité et le profit. Non.
Non! non! non et NON!
Toutes ces liquidités injectées…
Toujours plus de lubrifiant et de moins en moins de plaisir
La machine à jouïr est grippée… Il reste la machine à tuer.
Berlusconi, DSK, Kadhafi, Goldman Sachs, mêmes orgies, même impuissance à la plénitude.
De la téléréalité au snuff movie, il n’y a qu’une cruauté d’écart.
Guerres civiles, guerre d’Iran… produits dérivés hardcore de la Libre Concurrence.
L’homme malade préfère détruire plutôt qu’affronter le nouveau, l’inconnu, le fragile.
Certains croient en « une autre ère », je l’ai vu plus haut… Mais,
il n’y aura pas d’autre ère, ni d’Age d’Or d’ailleurs. On peut y croire, mais entre temps, les politico-burocratico-technocrates nous préparent le put**n d’monde de demain. Excusez…
Plus de surveillance, plus de « gouvernance », plus de « sécurité pour tous », plus de répression (du fisc et du flic), plus de « crises » et aussi toujours plus de pauvres, de délinquance et de criminalité. Voilà le programme pour les années à venir. On l’a commencé il y a des milliers d’années et on le continue. Tout cela est normal. C’est comme une guerre, mais ça n’en porte pas le nom. D’où que si on n’y prend pas garde, un jour on se réveillera en se demandant pourquoi on va si mal dans un monde mécanique qui a l’air si parfaitement lubrifié. La propagande n’est pas à une victime près, elle est là pour justement empêcher le quidam de remettre toute cette mécanique en question. Et de se faire violence à lui-même s’il ne trouve pas les raisons de son mal-être dans cet environnement délétère.
Les zélites se sélectionnent entre elles et seules les plus pragmatico-pratiques assoiffées de pouvoir survivront à ce « survival of the fittest ». La règle a toujours été celle-ci. On peut se reconnaître en nos dirigeants, on peut les apprécier, les détester. C’est leur rôle après tout. Mais attendre qu’ils se cassent tous la gueule en même temps, c’est peine perdue, les « loups beta » sont déjà dans la file d’attente prêts à saigner les pauvres avec encore plus de virulence…
L’inconnu, le nouveau, le fragile, ce n’est pas d’eux qu’il faut l’attendre… Les sal*uds!
Je souscris.
Avec néanmoins la force de l’amour partagé, pour ceux qui, au milieu de ce nulle part, se sont trouvés.
Je ne comprend pas très bien comment le FMI prétend relancer l’économie des pays auquel il impose une cure d’austérité, un resserement de la ceinture, et de fait, une baisse de la comsommation des ménages.
Mais puisque l’on vous dit que c’est possible, la preuve, cela fonctionne sur le papier !
Puisqu’on peut écrire tout ce que l’on veut, même quand c’est faux: le papier est patient…
En fait cela ne fonctionne même pas « sur le papier ».
A part différer la débacle…
La réalité est tout autre,ils n’ont surtout pas envie d’un retour de la croissance(dans l’économie réelle je précise)car sinon ils ne peuvent pas continuer leur purge,le but étant de supprimer la classe moyenne et de nous donner les ‘droits’ des Chinois.Comme leur logiciel est tout autre l’économie réelle pour eux c’est la ‘financière’,le reste ne compte plus et est au mieux outsourcé pour le minimum nécessaire.Pour espérer une réaction des ’99 pct’ il faut malheureusement tomber bien plus bas.Tf1 et Voici sont la pour les endormir…jusqu’au jour ou.
Je viens de regarder le journal de 13h00 de France 2,j’avais l’impression de vivre dans un autre monde.Chez eux tout va bien,c’est bizounours city,l’évènement du jour c’est l’interview de ce soir Obama/Sarko (15 minutes)le reste peanuts….Les journalistes du système et les politiques ne forment qu’un seul monde qui vit en cercle fermé, surtout à Paris.Pour eux tout va bien.La crise est finie comme disait à peu près chaque midi JP Pernault sur TF1….
c’est pas bien d’être cruel!
Enfin, tant que nous ne remettons pas pratiquement en cause l’Accumulation, celle-ci nous salue bien.
Dixit P Jorion: une reconnaissance de dettes n’est pas de l’argent. Les peuples commencent à comprendre lentement. Maintenant ils savent en tout cas que c’est pas hygiénique de se torcher avec un communiqué d’un G7, 20 or X.
Si, si, dans les années 30, la même politique d’austérité a donné de très bons résultats sur le marché de l’armement et des pompes funèbres.
Si cette crise se termine sans guerre proche ou délocalisée(Iran),cela serait la première fois je crois dans l’histoire du capitalisme.On pourrait peut être innover un peu cette fois,inventer une invasion ‘Martienne’ à venir ou que sais je?Histoire de relancer la production d’armes galactiques tout aussi inutiles que les autres,mais bon ça donnerait un peu de boulot jusqu’à la prochaine crise.
Cela s’appelle la RILANCE ( on ne rit pas ) ( et d’ailleurs, cela fait même rire mon correcteur orthographique )
Les plans d’austérité sont en fait un peu de la « décroissance », qui sait peut-être cela va-t-il ouvrir les humains à d’autres perspectives plus spirituelles ?
Voila voila… La peste et le choléra aussi c’était une « sorte de decroissance » n’est-ce poah ? Et pis ça remplissait autant les églises que les fosses communes ! Youpi ! Libérons les esclaves de la marchandise et du cpnsumérisme !
Glo-ry glo-ry-A-llelu-ïa
Glo-ry glo-ry-A-llelu-ïa
Glo-ry glo-ry-A-llelu-ïa
Austerity’s marching…
@Vivanco
Par perspectives plus spirituelles qui naîtraient de l’austérité, vous voulez parler d’une petite guerre mondiale ?
Seulement une vie basée sur autre chose que les centres commerciaux, ça permettra de faire autre chose que travailler pour consommer. Et puis c’est ce qui peut tuer le système après tout.
@Vivanco
Ce n’est pas exactement ce qu’entraine l’austérité en général, tout simplement parce qu’elle n’implique pas le partage des richesses. Vous saisissez le problème actuel ?
La tragicomédie grecque n’a pas fini de nous étonner. Exit le référendum, et peut-être de nouvelles élections.
Hier soir au JT N. Sarkozy avait petite mine, par rapport à BHO.
Heureusement que S.Berlusconi a toujours bonne mine, il s’ apprêterai à sortir son dernier CD de chansons d’amours. Par contre G. Papandreou semble aussi fatigué de danser un sirtaki endiablé à la sauce bruxelloise.
@ Joan
« La crise oblige S.Berlusconi a retarder l’apparition de son prochain disque » (dont le titre, est «True Love»).
http://www.abc.es/20111103/internacional/abci-silvio-berlusconi-disco-baladas-201111032223.html
C’est vraiment Gigi l’amoroso sur le Titanic…
ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! c’est trop drôle !
Chienne de crise…. même la culture est touchée!!!
Et voici N€ro, le clown de ces dames !
http://www.presseurop.eu/fr/content/cartoon/1113721-deux-hommes-et-un-euro
Ouf !
Il était temps … la démocratie semblait vouloir reprendre la main …
Mais non, monsieur 1 % a encore des tours dans son chapeau.
Le dicton populaire dit: « Boire ou conduire, il faut choisir. », on pourrait au vu des événements récents ajouter: « Démocratie ou loi des marchés financiarisés il faut choisir. »
En fait le 1% a déjà choisi pour nous, la Démocratie n’étant pas compatible avec ce système de marchés mondialisés et spéculatifs basé sur des technologies hyper-véloces.
La gouvernance et le vote.
Et avec cette gouvernance européenne qui avance à grands pas, il y en a encore qui croient que des élections auront lieu au printemps 2012 !
Ou alors, il ne faudra plus parler d’élection mais de : au théâtre ce soir !
Ben! Nous, on a quand même droit au rôle de figurants. On va se cacher dans un isoloir pour choisir un bulletin, qui au final permettra l’élection d’un gus qui fera la même politique économique ( à quelques variantes près) que si celui d’en face avait été élu.
Cela s’appelle l’unicité de choix, au delà de la diversité des apparences.
Sachant que ce gus, est lui même sous la surveillance des marchés et des agences de notation.
C’est vrai que l’on pourrait désormais faire l’économie de campagnes électorales inutilement coûteuses, les agences de notation pourraient nommer des syndics de copropriété pour gérer les pays. Nous les gens de peu, on ira jouer à la démocratie dans les espaces virtuels, comme Second Life.
Peut-être que là on ne dérangera pas les calculs des grands de ce monde.
@ Joan,
mais c’est une idée de génie! Il faut la filer à la communauté des développeurs libres. Un tel jeu pourrait faire un carton… (la vache).
Il faut élaborer d’avantage ce concept, trouver un nom qui déchire. Qui commence à proposer d’avantage d’idées là dessus?
Mais, enfin, il ne tient qu’à nous de ne voter ni pour l’un (pas encore déclaré) ni pour l’autre !
Pour la rédaction :
peut-être que la répétition de « qui constituent » à la fin de l’avant-dernier paragraphe de ce billet est involontaire de la part de François Leclerc.
Bon week-end à toute l’équipe du blog.
Cela constituait une lourdeur involontaire !
En résumant le tout il s’agit de sauver une monnaie sur le dos des travailleurs.
En effet, sauver la monnaie signifie sauver 10 ans de spéculation, cumuluée dans une frauduleuse richesse. Un PIB fictif d’initié. Un exercice comptable à la Madoff.
Preter a des insolvables en utilisant un effet de levier délirant, ce n’est plus de la finance, mais de l’escroquerie manifeste.
La logique voudrait que la réalisation de cet argent scriptural fictif ne soit échangée qu’en fausse monnaie, la planche à billet de la BCE aprés celle de la Fedéral Reserve US, qui depuis 2008 par centaines de milliards de dollars a été injectée dans les banques européennes (Française, Allemandes, Suisses, Belges, Britaniques…)
Le G20 bute sur son echec patent, faisant face à une grave crise économique, non résolue depuis 10 ans. Le fantasme de la reprise du capitalisme depuis 2000 n’a été fondé que sur la spéculation, la fabrication de produits dérivés fondés sur des calculs statistiques faux.
La fausseté des calculs des produits dérivés avait déja été démontré par les spécialistes de la banque J.P.Morgan dans les années 1990.
Les néoconservateurs US ont fait croire a un redemarrage de l’économie par un crédit abusif et déreglementé par leurs soins. Ainsi des escrocs, comme Bernie Madoff ont pu s’inserer facilement parmis les financiers en vue. Qui faisaient de maniere légale pratiquement la meme chose, mais en plus compliqué, histoire de berner le couillon et le politicien véreux.
Bien entendu toute cette montagne de mensonges devait s’écrouler un jour….
D’autre part l’Europe s’est ficelée autour de traités qui lui interdisait de financer ses Etats par le « quantitative easing » utilisé aux USA depuis plusieurs années, c’est à dire depuis que les chinois n’achetent plus leurs bons du trésors. La Fed achete désormais 100% des bons US.
Ainsi on hallucine quand François Leclerc nous parle de ce fond FESF qui doit sauver l’Europe mieux que le QE de la Fed aux USA! C’est a dire avec des taux délirants, qui feraient sombrer les USA eux-meme!
Inutile de parler de « régle d’or ». Ce concept absurde et enfantin qui vise a masquer l’inanité du concept de l’Etat néolibéral. La « régle d’or » n’a jamais fonctionné nulle part depuis un siécle, et meme depuis l’Empire Romain! Les Etats sont toujours par construction déficitaires.
S’ils ne l’étaient pas, on en serait encore à l’age de pierre. La « regle d’or » est basée sur une conception frauduleuse des budgets de l’Etat. Car l’Etat redistribue son « déficit » à la communauté qui en profite. C’est une explication à cresuer dans les école d’économie au lieu de faire lire les foutaises d’Adam Smith et autres écoles des gangsters de Chicago.
Vous voulez le beurre et l’argent du beurre messieurs de la finance néolibérale?
On hallucine de voir anonner par les dirigeants cette croyance burlesque d’aller croire que les marchés vont se précipiter sur les produits dérivés de la dette européenne, alors qu’ils refusent désormais la dette américaine!
Le grand guignol continue, c’est meme pathétique de voir ces pauvres dirigeants englués dans leur Europe libérale vouée à la disparition, leur concept passéiste de la monnaie, leur fanatisme néolibéral imperturbable…
Ils sont aveugles, le resteront…Guidés par le traumatisme historique allemand et encore une fois bernés par les USA.
Hier j’ai entendu un candidat US républicain demander carrément la suppression totale des impôts et du gouvernement fédéral.Seule résisterait à sa grande bonté une taxe de vente minime.De plus il veut réduire la dette de 5 pct en un an…..ça promet.Que du bonheur.Le pire c’est que l’auditoire avait l’air convaincu qu’il avait raison et que Obama était un méchant communiste.
nb:je lui conseille malgré tout de demander l’avis du Pentagone sur ses merveilleux projets avant de passer à l’action…à tout hasard.
Rien à redire, Izarn. Tu as tout compris.
Dommage que beaucoup d’autres soient intoxiqués ou pensent sauver LEUR bas de laine en croyant vivre seul au monde.
Izarn: « Le grand guignol continue, c’est meme pathétique de voir ces pauvres dirigeants englués dans leur Europe libérale vouée à la disparition, leur concept passéiste de la monnaie, leur fanatisme néolibéral imperturbable… »
Il y a quelques dizaines d’années, quand le nombre de chômeurs était seulement de quelques centaines de miliers et que cela déclenchait de nombreuses gréves, on n’imaginait pas que cette agitation disparaîtrait presque totalement lorsque ce nombre serait de plusieurs millions. Nos « pauvres dirigeants » n’ont rien fait de sérieux pour y remédier mais ils sont toujours en place.
Leur comportement s’explique assez bien si on accepte l’idée qu’ils n’ont qu’une ambition : maintenir le plus grand calme possible le plus longtemps possible en changeant le moins de choses possible.
L’image.
Ce qui veut dire que si le capital ne peut plus s’accumuler réellement, il se contentera de l’image de son accumulation.
pendant longtemps , la découverte du zéro et des nombres relatifs a été tenue secréte , comment ça le vide c’est pas le néant et en plus on peut avoir des nombres négatifs ???
le systeme actuel n’arrive pas à se détacher de cette épiphanie , le systeme pourrait tres bien fonctionner avec de la dette , du zéro , du moins !!! mais un sufète financier n’est pas encore sorti du néolithique …
alors pour conjurer le mauvais oeil , « la valeur n’existe pas » , « les dettes sont effaçables » , « la spéculation est inefficace » ils font comme les aztèques ,ils egorgent des pays pour que Soleil se leve …
C’est juste ridicule !!!
et voici
la manip pour la grece est de prendre les chinois pour des cons : ils ont racheter le pyrée pour en faire une plateforme portuaire de produits » made in CE » et maintenant l’Europe veut sortir la grèce de l’europe , de l’euro … comme par hasard !
la manip pour HRE est encore plus simple , les allemands nationalisent et pis annulent la dette au su de tout le monde et personne ne moufte « vu que c’est l’allemagne et que le marché n’est pas encore prêt à speculer sur le AAA+ de frankfourt » .
ça va durer combien de temps encore ce jeu de **** ?
injecter des liquidités, certes, hein, mais faudrait quand même regarder où est la fuite.
D’ailleurs, même sur ce blog on ne pose pas cette question simple de savoir par où et comment l’argent nous échappe et où s’est-il accumulé…
http://www.cadtm.org/
1%
@Homere
injecter des liquidités, il y a un coté Fukushima , on rajoute du liquide mais on ne sait pas ou est la fuite , par contre ce liquide rajouté devient immédiatement sale
aux uns et aux autres : tout ceci ne répond pas à la question. Un billet explicatif et des chiffres seraient bienvenus, ne serait-ce que pour clarifier les choses. Or, on ne trouve rien sur le net qui fasse le point sur les encourts/actifs des banques, des assurances et des fonds d’investissement vs les dettes publiques, les PIBs, les budgets nationaux… bref, l’enfumage est de règle des qu’on parle de ces choses.
Homère, vous vous attendiez à quoi??? mais oui, c’est enfumage total, vous ne le croyez pas aussi cons pour nous exposer leur escroquerie au grand jour tout de même !!!!
Des prêts c’est à dire de la dette pour rembourser de la dette et une croissance négative dans le monde européen, jusqu’ où nous crétins de « Politiques » vont-ils aller.? à la faillite du système ça c’est sûr.
@Michel P.,
hum, « naughty naugthy, you’ll get caughty » (ainsi Peeves, dans HP)
petit lapsus freudien cher Michel
vous vous êtes trahi, fier (mais imprudent) élu de notre moins fière République.
Ici va donc commencer le petit jeu du
« Quel député (ou sénateur, ou…) est donc ce « Michel P. »? »
(suggestions bienvenues)
Bon, les gars, moi j’ai trouvé (ou alors c’est une belle coïncidence). Mais si vous autres ne jouez pas c’est moins rigolo (cela dit, même seul j’ai hululé de rire assez longtemps quand j’ai trouvé – c’est beau la puissance heuristique des modèles « invisibles » mais efficaces, et après il y en a qui osent dire que la psychanalyse n’en est pas un!!!). Et ben dis-donc, somme toute c’est nettement plus facile de dénicher des élus crypto-jorionistes de la République que de résoudre, disons, le « problème de Badiou » par les « poly-simplexes logiques de dimension m ». Peut-être aurais-je intérêt à changer de « métier »: détective politique, au fond, ça rapporte sûrement plus que géomètre oppositionnel (ça, c’est mathématiquement sûr, hélas). Bon, puisque je ne vous ai pas livré la solution (faut pas pousser), vous pouvez encore proposer vos propres solutions au petit jeu du « Quel député (ou sénateur, ou…) est donc ce « Michel P. »? ». Et si vous êtes chic, vous pouvez le faire tacitement (un « hey, Alessio, je crois que j’ai trouvé qui c’est, ah ah, sacré Michel P. va! » – s’il est sincère, trichez pas les gars! – suffira), de sorte à laisser à notre cher et distrait Michel P. son (désormais relatif – sorry) anonymat 🙂
Merci, François !
J’ai deux interrogations:
D’abord: « l’Italie pourrait être placée sous haute surveillance ; elle serait déléguée à une sorte de nouvelle Troïka, une formule déjà adoptée pour la Grèce et le Portugal, car la confiance est perdue. Progressivement, les pays de la zone euro entrent sous un régime de tutelle, préfiguration de la future gouvernance économique. » Ça donne froid dans le dos, car qu’est-ce que ça implique au quotidien? Ce qui se passe en Grèce? Par exemple, le mouvement « Je ne paie pas »?:
« Pourquoi paierions-nous ? Pour les dettes ? Mais ce ne sont pas les nôtres, ce sont celles des politiciens et du capital. Nous n’avons pas besoin de toutes ces armes que nous vendent les Français et les Allemands », explique le syndicaliste.
Le mouvement « Den plirono », qui revendique plus de 20 000 membres, est organisé. « C’est un mouvement de désobéissance, poursuit M. Polychroniadis. Nous savons que nous nous mettons hors la loi, mais si nous voulons renverser le gouvernement, il faut prendre des risques. Nous n’avons pas peur du gouvernement. S’ils veulent couper nos compteurs d’électricité, nous irons les remplacer. Nous sommes équipés pour ça. » (article du Monde)
Et ensuite:
N’assistons-nous pas enfin, à la mise en route de la planche à billets et aux conditions d’une inflation forte sinon galopante, prévue par l’histoire ancienne et récente, mais dont nombre d’observateurs ne pouvaient imaginer le scénario concret ? Ce dernier se jouerait au plus haut niveau, un niveau mondial, avec le FMI à la manoeuvre ?
Ils ne vont pas ouvrir la porte en grand ! Quand à la surveillance de l’Italie – que les Italiens présentent sous la forme de conseils qu’ils vont demander – elle va porter sur les engagements budgétaires.
Bonne chance au Sud de Rome dans les gouvernements régionaux…si j’étais de la Troika je prendrais quelques gardes du corps,on ne sait jamais.
Pour un audit de la dette publique grecque!
Etait-il légitime de contribuer (France et Allemagne) au surarmement, donc au surendettement, d’un pays membre de l’Union Européenne (La Grèce), les armes étant dirigées vers un pays engagé dans des négociations pour y entrer (La Turquie)? C’est de la dette odieuse ou les mots n’ont pas de sens!
Marc,
Sauf pour les marchands d’armes allemands et Français
A consommer avec modération.
C’est du commerce.
Dans ce monde, le commerce, à défaut d’être équitable, est libre, c’est-à-dire qu’il est permis et encouragé.
Du reste, les armes sont comme les autres marchandises ; elles ne sont pas vendues pour être nécessairement utilisées, mais pour l’argent que leur vente rapporte.
Parmi ces monnaies, seul l’euro est géré par une banque centrale sans tutelle politique directe, et statutairement impuissante, en théorie, à monétiser la dette publique.
François, pourriez-vous nous expliquer les conséquences techniques et surtout politiques de cette singularité de l’euro, dans la définition et la gestion des DTS?
L’euro est une monnaie comme une autre.
La BCE garde la possibilité théorique de monétiser la dette publique. Le président de la Fed est nommé par le président des Etats-Unis, par ailleurs. Ces histoires d’indépendance des banques centrales ne doivent pas être prises au pied de la lettre !
Vraiment?
Qu’il résulte d’une union monétaire considérée comme imparfaite (ou inacceptable) ne lui retire pas son statut de monnaie de plein exercice.
Si il y a bien une chose que je ne comprend pas dans cette tragédie (tragi-comédie?) c’est cette hystérie autour de l’euro. C’est tout juste si on ne l’accuse pas d’être responsable de tous les maux de la terre!
5 choix : 1/ federalisme politique et surtout economique ( avec mecanisme de compensations internes pour equilibrer les ecarts de competitivité peu importe la formule a/ des mecanismes de dotations aux etats ou b/ des monnaies communes et une monnaie unique) 2/ inflation par la monetisation de la bce mais cette option est combattue en breche par merkel 3/ faillite globale de l eurozone avec retour aux monnaies nationales 4/ prise en pension des titres souverains européens par des créanciers soit etrangers ( chine, emergents) ou privés.5/ croissance = solution tautologique mais en ayant une veritable politique pour retrouver la croissance ce qui necessite une coordination des politiques economqiues et non leur homogeneisation on peut s en sortir. ( exemple : politique d austerite de certains pays de l eurozone et politiques d expansion d autres , en theorie c est a l allemagne les pays bas, la suede l autriche d avoir une politique d expansion pour stimuler nos exportations et reduire par un effet de causalite notre deficit budgetaire)
mon hypothèse : du fait des conflits politiques inetrenes natioanaux et de l incapacité des gouvernances politiques et/ou économiques à s’entendre on va tot droit vers la solution 4/ c ets a dire une perte de souverainete totale de l europe.
Bien vu, Jacques.
Mais il est plus facile de désigner un « coupable » que de réfléchir.
Nous en revenons, là encore, à partir d’un outil, qui est l’argent, à le détourner vers un symbole ou une richesse.
Car il donne aussi le pouvoir.
D’acheter les autres humains.
voila toujours un point de vue sur la BCE, celui de l’économiste Jacques Généreux,
page 57 de son dernier bouquin, »Nous on peut ! »
.
Il ne le peut pas en trois ligne, il faudrait un billet à part entière ! ! !
Oui!
J’aimerais bien comprendre comment ces DTS s’articuleront avec les problèmes spécifiques des différentes monnaies…
Bonsoir,
j’ai bien vu votre réponse à un de mes commentaires ci-dessus et vous remercie de m’avoir guidé jusqu’à ce texte de Mr Généreux qui est très clair.
Quand je posais la question du pourquoi de cette décision politique, concernant la BCE (que les états empruntent au Banques et non à la BCE directement), j’avais bien cette explication en tête parmis d’autres.
C’est celle qui me paraît la plus plausible.
Maintenant, une autre question se pose : comment l’Allemagne a-t-elle pu imposer cela (dans le détail) à l’ensemble des pays utilisant l’euro? Le saurons nous un jour? J’en doute.
Cordialement.
@ François Leclerc
Je vous propose une autre formulation de ma question :
Que faut-il comprendre :
1 – Les DTS du FMI sont une préfiguration du Bancor
2 – Les DTS sont une monnaie « dérivée », une invention pour éviter de mobiliser la « vraie » monnaie.
3 – Les DTS ne sont qu’un nouvel avatar du mécanisme de sauvetage « à la Shadoks », par lequel on cherche à étouffer un incendie de dette sous une couche de dette d’une autre couleur, en contribuant ainsi à propager l’incendie…
4 – ?
Merci de vos précieuses analyses!
Non. il faut parler de « sous » et non de « monnaie », et garder « trous » quand le contexte le réclame. D’ailleurs, « sous » et « trous », non seulement ça rime, mais ça va très bien ensemble çes derniers temps.
et un jour le système déraille et on entendra plus jamais parler de monnaie…
mais comme çà au moins la rime est riche
A la une du Monde aujourd’hui: « Qu’en coûterait-il à la Grèce de sortir de l’euro ? ».
Journalistes, encore un effort! À quand l’article « Que coûterait à la France et à l’Allemagne la sortie de la Grèce de l’euro ? » ,
Est-ce que telle n’est pas la vraie préoccupation du clan Merkozy? (appellation due à Daniel Cohn-Bendit)
Mais Sarko il s’en tape, la France peut bien sombrer, lui et ses potes sont à l’abri de tout, alors il perdrait quoi à part, qui sait, le pouvoir ?
Sans le pouvoir, que serait un sarkozy? Un néant. Un zéro. Rien.
Vous croyez que Carla l’aime pour son visage tout sauf auguste et ses poignées d’amour?
Créer de la dette coûte un peu mais rapporte bien plus et très concrètement..Je me
demande quelle est le niveau de « finance circulaire » permettant d’acheter des biens
très concrets avec de l’écriture comptable…
Bonjour à tous,
Chaque matin on se réveille avec une nouvelle « INFO » qui remet tout en question. Nos enfants voyagent de CDD en CDD, et en dehors de leurs champs de compétence, la dette grecque, dont la solution est acquise de sommet en sommet depuis plus d’un an et remise en question après avoir un peu plus étranglé ce peuple qui avait inventé la démocratie est un cas d’école: il faut changer de paradigme, il semble que Keynes n’ait jamais existé, il semble que l’économie virtuelle ait pris le pas sur la réelle, qui elle génère les famines, et tout ça pour le bénéfice de quelques suppôts de Satan: redonnons la parole aux peuples ….à leur bonne vieille sagesse et pendons les tenants de cette pensée unique qui nous conduit à l’âbime…………..
depuis 2 ans; 21 sommets européens sur la dette grecque et toujours rien…ça doit etre ça l’efficience .
La France sous surveillance du FMI ?
Demain dans toutes les bonnes cremeries
Le Bancor tabou?
Pourquoi l’hypothèse du Bancor n’est-elle presque jamais évoquée, ni par les journalistes dans leurs questions aux politiques ou aux économistes, ni dans les communiqués des G, ni dans aucun porte-voix?
Je comprends bien que le Bancor soit synonyme de disparition d’un grand terrain de jeux des prêteurs-parieurs, mais il existe quand même assez de médias et de journalistes indépendants qui pourraient faire émerger l’hypothèse du Bancor.
bonne question. 🙂
Est sans doute en jeu le dogme de la concurrence érigée en principe universel du progrès.
La finance libérée et les USA y perdraient leur suprématie.
Les « élites » mondiales ne pourraient plus jouer au poker menteur.
Les pays « riches » ne pourraient plus piller les pays pauvres sans une réelle contrepartie.
parce que peu d’intervenants comprennent réellement ce mécanisme.
Au royaume de l’Accumulation, il est encore permis de croire que les médias et les journalistes puissent être indépendants, mais indépendants par rapport à quoi ?