Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant…
*Godot est mort !*
Le danger ne vient pas seulement de D.Trump, mais plus particulièrement de son ‘oligarque’ E.Musk, et l’on comprend mieux maintenant…
Le moment viendra où l’évidence d’une crise globale percutera les certitudes américainse, non ? Dans combien de temps une prise…
Je pense que préciser « universalisme patriarcal » rendrait votre propros beaucoup plus lisible mais peut-être me fourvois-je.
https://www.youtube.com/watch?v=VOtiNuUGjtU
Pas mal, mais il manque un cran dans le raisonnement de Thom (lap qui aurait pu être un joli thème…
@ Garorock 21h09 « Tu penses que si ….. Mélenchon se présente sans le NFP, il sera au deuxième tour? » Non,…
Anecdote. Le Monde (quotidien rectiligne). J’ai mis le même commentaire sur l’article adéquat (même image) hier lundi en début de…
@tata Dans la conscience des astrophysiciens cosmologistes 4/5 de la matière est de la matière « sombre » sur laquelle vous ne…
@Pascal Ce monde politique semble bien quantique et l’élection constitue une mesure avec la perturbation et l’incertitude associée (sur l’évolution…
Je viens de penser a une chose tres interressante. Je ne m’occupe des elections americaines aujoud’hui…. Le « mechant » ne devrait…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
133 réponses à “LE SOIR, Le référendum : démocratie ou traîtrise ?, le 3 novembre 2011”
Qui c’est, ce « A.J. »?
Alexandre Julien 😉
Raté !
André-Jacques peut être alors ? Non! encore raté!
Certainement raté aussi !
bien Pierrot pour la recherche des sources; vieux réflexes universitaires je suppose.
Amicalement. cm
Pour ma part, ce référendum est une grossière manipulation pour transférer la responsabilité de la chute de l’Europe causée par les dirigeants, sur le dos du peuple.
Le tsunami se dirige vers nous et les gouvernements ne savent plus quoi faire…Ils l’ont provoqué, c’est un échec total !
La dernière chose qu’ils ont en tête c’est de de foutre la responsabilité du fisco sur le dos de quelqu’un d’autre…qui ? Le peuple bien sûr, cette masse stupide incapable de décision censée.
Au départ, il s’agissait d’un référendum sur une acceptation de cette sois disant « aide », ensuite ils essayent de pousser le peuple grec à lui même quitter le navire, sortir de l’Europe, ainsi on pourra accusé le peuple d’avoir fait couler le navire et les gouvernements et banquiers passeront pour les sauveurs que l’ont a pas voulu écouter…
Pour la mienne, G P a été contraint par la situation sociale et politique de son pays, pour décider ainsi d’un référendum, à la surprise générale: entendez-vous ces bruits de bottes? Rien n’est réglé.
Le complot nécessite du temps, parfois de la minutie mais surtout un plan. Si le referendum est une manipulation programmée pour noyer le poisson, je dis chapeau !
Mais l’idée fera son chemin et donnera peut-être des idées à d’autres. Sinon à part « la batailles des idées » qui reste le meilleur choix, il y a l’action concertée qui découle des idées.
Alors Papandreou messie du sauve qui peut, il faut aussi un leader dans la chute.
Pour l’instant le temps de comploter contre les ploucs, ils l’ont largement vu la mobilisation. Je ne parle même pas du plan du peuple.
Nous pourrions lancer une offre d’emploi un CDI sur 5 ans, cherche femme ou homme politique charismatique avec un vrai programme tourner vers l’intérêt commun de la planète et des vilains humains.
@Luka
« Le peuple bien sûr, cette masse stupide incapable de décision censée. » : pensez-vous vraiment cela? Si oui, pour moi cela décrédibilise entièrement tout le reste de votre propos. 🙁
Je pense que Luka fait allusion aux dérives systémiques des référendums. Une fois qu’un débat est public, son issue ne dépend pas tant du peuple collectivement que de l’existence d’une minorité bloquante ou non, c’est ce qui a été décisif en tout cas pour le référendum de 2005 : je me base ici sur les analyses de Serge Galam, un chercheur français en « sociophysique » qui travail sur des modèles simples, mais qui ont le bon goût de recouvrir la typologie de la plupart des dynamiques de débats publics observés récemment. Les médias font un effet de rétroaction positive sur un des termes de l’alternative, en général, mais l’autre terme est sujet à la dynamique de conviction proprement dite, celle de proche en proche et de bouche à oreille, peu de gens votant « en LEUR âme et conscience ».
C’est sur cette dynamique de conviction que des minorités de gens invariables ou au contraire volatiles, ont un effet d’ancrage ou de dérive assez remarquable, et surtout avec un énorme bras de levier car le système n’est pas loin des points fixes (singularités, théorie des catastophes ou des systèmes dynamique, René Thom ou l’Ignobel physicien Michael V. Berry ne sont pas très loin)..
Référez vous de toute façon aux écrits de Serge Galam plutôt qu’à mon charabia.
Corollaire, à mon avis, sur cette question : la « théorie du choc » en découle « naturellement » : la seule façon d’impacter une décision à coup sûr de la part d’un exécutif et d’agir à échelle de temps plus courte que a constante de réaction du système dynamique de conviction de proche en proche. Si par exemple, Chirac avait contre-attaqué en 2005 non pas 7 semaines avant le vote (quand le « non » apparu clairement), mais plus près (3 semaines avant), il aurait pu éviter sans doute le retour au « non ». Alors qu’en 7 semaines, après un passage de quelques semaines en zone « oui », le « non » revint et le non gagna, quoiqu’on en pensât.
@Itaki
Il ne me semble pas que Luka pense ça. Il fait de l’ironie pour insister sur le fait que ce référendum est un alibi pour les politiciens, pour se dégager de leurs responsabilités : vox populi, vox dei. Traduction : si le peuple est stupide, Dieu aussi est stupide, et ça, on ne peut vraiment rien y faire ! 😉
Rassurez vous c’est de l’ironie, mais je parle comme « les gens importants », si vous voyez ce que je veux dire.
Nous ne sommes pas en démocratie, c’est une escroquerie, nous élisons(enfin, nous avons l’illusion d’élire, on nous impose deux choix qui servent les mêmes individus et intérêts) « nos maitres » et « nos maitres » pensent bien cela de nous.
Pour preuve, quand un référendum ne va pas dans le sens de nos maitres, on recommence…
D’où ma légitime interrogation quant à un semblant de démocratie derrière ce référendum, lorsque tout nous montre que depuis un bon moment on nous manipule pour nous réduire carrément en esclavage, tellement soucieux de joindre les deux bouts qu’ils nous devient impossible de nous intéresser à tout ça…et nous les laissons faire…
Papandréou a depuis changé de tactique, mais voilà ce à quoi devait servir son référendum…
Source: http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-300.pdf
Ah oui aussi,
A la base le référendum portait sur l’acceptation de » l’aide » ou non qu’offrait l’Europe aux grecs…
très ennuyeux, car on refusant l’aide, les cds et le coupables étaient à nouveau… »les banques et les gouvernements »…on ne pourrait pas accuser les grecques de quoi que ce soit ?
Hé oui, en quoi refuser de faire un emprunt plongerait dans la misère les préteurs ??
C’est aussi pour cela que la question du référendum à été changée…on passe d’acceptez vous l’aide (ce qui sera forcément non) à sortez vous de l’euro (et qui sans doute oui).
J’ai l’intime conviction que ces histoires de référendums n’ont qu’un but, tout est une question de faire porter le chapeau au peuple !
L’Union ne peut pas se permettre de voir un de ses membres sortir de l’euro, ce serait ouvrir la porte aux dominos, si je puis dire. Ils feront tout pour que ça n’arrive pas, quitte à se laisser aller à confisquer la démocratie. Je crois au contraire que l’idée du referendum les a contraints à endosser la responsabilité de ce qui va quand même se passer si les « solutions » actuelles sont maintenues, et cela en prend le chemin. Mais ils ne le savent pas encore, manifestement, qu’ils se sont fait refiler la grenade…
J’aime bien le jeu de domino!
Comme je l’ai exposé plus bas, cela ne porterait que des avantages à la stabilité économique et sociale de l’Europe et du monde!
c’est vraiment ex-ce-llent cette histoire de referendum. Quel pavé dans la marre ! aucun politique n’ose dire que le peuple, fallait pas le consulter ces abrutis, mais on voit bien qu’ils hurlent intérieurement leur peur et aversion du peuple ( sauf Mélanchon et d’autres ici et là)
comment récupérer cette hypocrisie encore une fois démasquée pour montrer qu’on s’est toujours moqué des peuples ?
La crise 2.
Plus fort, plus long, plus profond, plus terrible….
Le 1% va nous en mettre comme jamais, à moins que…
Une sortie de l’euro (pas de l’Europe évidemment!) me semble une solution très acceptable sur le plan économique et social, et pour la Grèce et pour nous!
En effet, contrairement à ce que pensent tous les doctrinaires de l’économie et, plus encore beaucoup de politiciens, cela ne débouchera aucunement à l’ »appauvrissement catastrophique » des Grecs (les exemples des pays en faillite prouvent que c’est le contraire qui arrivera (Argentine, Grèce, même la Russie)).
Affirmer une chose pareille est ridicule et contraire à tous les faits observés.
Sauf pour l’Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Autriche, il est patent que l’euro est trop fort et ne porte que malheur et désolation pour les autres 13 pays de la zone euro!
Un retour à la monnaie nationale, à commencer par la Grèce, assorti d’un moratoire de deux ans (dans le contexte de la faillite grecque), permettra à ce pays d’organiser une économie intérieure très convenable avec de bonnes perspectives de croissance intérieure immédiates.
La Grèce sera sur les rails en deux ans, si elle réussit à réorganiser en même temps un système de collecte fiscal et un maintien d’un équilibre budgétaire, sans doute faisable en démarrant avec une nouvelle monnaie nationale.
C’est peut-être aussi l’occasion pour le gouvernement grecque (quel qu’il soit), d’imposer les réformes ad hoc etc…
Pour le reste de l’Europe, le soulagement est immédiat d’être débarrassé du trous sans fond qu’est la Grèce.
Un argument qui appuie ma démonstration est le cas de la Pologne, en excellente santé économique actuellement, car elle n’a pas l’euro!
Les autre pays, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, la Belgique et la France, suivront sans aucune doute avec une mise en place d’une monnaie nationale, moyennant quoi, la croissance et la prospérité reviendront pour quelque temps dans ces pays comme par enchantement!
A la condition, là aussi qu’il y ait moratoire et réformes ad hoc et équilibre budgétaire!
Et les créanciers? Qu’ils aillent se faire voir chez les grecs!
L’union européenne en sortira renforcée!
Si, par idéologie, on voulait à nouveau adopter une monnaie unique, il faudrait s’y prendre autrement.
Pour la petite histoire monétaire allemande, l’invasion du DM en Allemagne de l’Est était, pour ces nouveaux Länder, une catastrophe qui n’est pas encore surmontée
Pas pour longtemps, car les nouvelles monnaies nationales ne seront sans doute pas des SMT, hélas!
Globalement d’accord avec vous sur les avantages de la sortie de l’euro, pour la Grèce, et ajoutez l’Islande comme exemple de pays qui se débrouille en adéquation avec sa condition, en liberté (relative) par rapport à une orthodoxie mortifère. A un autre niveau, la Chine, l’Inde et la Malaisie sont des pays qui ont tiré avantage de ne pas suivre la doxa des FMI et Banque Mondiale.
Il va devenir chaque jour plus clair pour de plus en plus de gens, en Grèce et ailleurs, que la sortie de l’euro sera bénéfique pour une Grèce mise à sac.
Mais elle coûtera aux banques qui paieront un prix mérité leur exposition à une dette grecque qu’elles ont joyeusement contribué à gonfler, avec leur monopole d’extraction d’un différentiel d’intérêt entre celui qu’elle paient à la BCE et celui qu’elles demandent à leurs clients.
On ne cesse de dire combien moins cher aurait coûté une restructuration de la dette grecque il y a un an. Je crains que chaque jour qui passe ne fasse augmenter la facture de la dette grecque pour l’ensemble des pays européens, que ce soit en ruine bancaire ou en accélération de l’effondrement financier qui de toute façon est en route, via Athènes ou via d’autres étapes !
(Votre affirmation « Les autre pays, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, la Belgique et la France, suivront sans aucune doute avec une mise en place d’une monnaie nationale, moyennant quoi, la croissance et la prospérité reviendront pour quelque temps dans ces pays comme par enchantement! » est de l’humour, bien entendu.)
Pour votre monnaie SMT, celle qui fond même en hiver au pôle Nord, vous savez ce que j’en pense, que c’est un plan sur la comète, à côté de la vraie question, qui est « L’art d’ignorer les pauvres ». (Ici en un article qui demande dix minutes de lecture, et là, en petit livre, 6 euros dans la nouvelle collection « Prendre parti » du Monde Diplomatique.)
Cordialement !
Merci pour votre soutien très pragmatique:
Je précise que je faisais peut-être de l’humour involontaire, mais la sortie de l’euro des pays pour qui l’euro est mauvais-et il est mauvais y compris pour la France-n’est définitivement un drame que pour les doctrinaires de l’économie actuelle.
Et je suis certain que l’effet domino jouera à plein après la sortie de la Grèce, nous le voyons déjà à l’oeuvre.
Même si vous ne soutenez pas encore le SMT, parce que vous refusez d’y réfléchir, admettez au moins que la monnaie doit nous servir et ne pas nous asservir!
Du reste, je ne me souviens pas ce que vous en pensez, mais je suppose que vous n’êtes pas franchement convaincu.
Quant à ce que tout cela coûtera aux créanciers, ce sera lourd, mais comme vous l’observez vous-même, chaque jour qui passe en continuant la situation actuelle coûte infiniment plus cher que des mises en faillite ordonnées. Ceci dit, cela sera dur pour les bilans des banques, et on n’évitera pas le fait que cela coûtera à tous les épargnants, car, jusqu’à preuve du contraire, les épargnants ceux ceux qui détiennent en dernier ressort des débiteurs quels qu’ils soient.
Mais ce problème est politique et gérable:
Il suffit de faire « fondre » les grosses fortunes davantage et de protéger les avoirs par exemple jusqu’à 100.000 euros. On sait le faire.
En tout état de cause, nous constatons bien que la monnaie (et donc le capital) est fondante quand bien même cela n’avait pas été prévu ainsi.
Cela est une preuve supplémentaire de la justesse de ce que je propose.
Si on émettait des SMT, il n’y aurait jamais des défauts et jamais des crises systémiques, nous aurions une stabilité économique à toute épreuve et pas de chômage. Je vous laisse, mais puisque vous me proposez de la lecture, je vous en propose aussi mon petit livre, envoyez-moi un mail: johannes.finckh@wanadoo.fr.
En PDF, ce sera même gratuit.
Le risque d’un coup d’état militaire est réel, dites-vous en conclusion? Je le craignais. Mais comment interpréter alors le remaniement à la tête de l’état major par Papandréou? Est-ce pour prévenir un putsch? … ou pour le préparer?
Non, c’est une manœuvre classique : avant une possible alternance, le chef du gouvernement renouvelle les têtes qui ont été nommées par son prédécesseur.
Merci. 🙂
Pourquoi ne le faire que maintenant, et non en début de mandat, alors qu’il se pourrait que ce mandat se termine bientôt ?
De ce fait, chaque chef de gouvernement fait avec les têtes nommées par son prédécesseur, et en place d’autres avant de partie ? Ai-je bien compris ?
Et qu’est ce qui fait craindre un putsch militaire si ce n’est pas ce remaniement ?
Merci d’avance.
1/ C’est la tradition
2/ Impossible de virer toutes les têtes en début de mandat, politiquement intenable vis-à-vis de l’opposition.
Merci aussi.
peut-être que l’exécution d’un éventuel coup d’état sera rendue plus difficile par l’existence de la conscription en Grèce? On se rassure comme on peut.
Les nuages deviennent très noires à l’horizon.. certainement une tempête. Finalement les marchés n’ont rien compris à l’Histoire.. quand on oppresse des peuples ça ne donne jamais rien de bon, le dernier exemple ne date d’il y a même pas un siècle.
Chèr et très estimé M. Jorion,
99 % des êtres humains sur ce globe partagent votre point de vue, c.à.d., savent que la réponse sur le défi et le secret plus grand de la vie humaine est de faire tout pendant sa vie pour augmenter les libertés de choix de chacune/un. Comme dans une paradoxe, cela implique la modestie, la discipline, la concentration, mais, comme l’ont vu et dit tous les grands esprits spirituels, la compassion avec tout, et avant ce tout, la compassion avec soi-même.
La réponse du père catholique pendant votre discussion hier soir au télé avec les trois leaders spirituels à la question sur la cupidité était révélatrice: il (le père) disait que évidemment la cupidité était le péché le plus important, impliquant, à mon avis, que c’était aussi le péché le plus présent parmi les êtres humains.
J’étais très surpris de cette réponse révélatrice d’un leader spirituel, le manque de confiance dans les autres, et apparemment dans lui-même.
Sans crédit alors.
Mais tout le monde connaît l’expression: « c’est l’occasion qui fait le voleur ». (en Néerlandais: « de gelegenheid maakt de dief »).
C’est de cette réalité, il me paraît, que vous parliez, parlant de chercher la réponse d’alternative dans sa propre conscience et dans son propre coeur et votre plaidoyer depuis longtemps de dresser une « Constitution de l’Economie-Sociale ».
Effectivement: un « bon message » (= évangile en Grec). J’aimerais observer cet aspect aussi: le manque de bons messages des leaders spirituels, et, paraît il, l’incapacité de rire…
Ainsi: devant les menaces des autres (puisque: la violence d’état est déjà utilisée contre les 99% d’indignés) confrontations dans les jours, semaines, mois, années qui viennent: n’oublions pas les leçons du village de Adalen en Suède, où dans l’an 1931 l’état Suédois autoritaire et ultralibéral et supercapitaliste voulait détruire le mouvement des indignés et des desespérés, mais…. perdait, grâce à l’opposition de quelques soldats en service militaire qui refusaient de tirer à leurs propres frères, pères, oncles et amis. http://en.wikipedia.org/wiki/%C3%85dalen_riots
Basé sur ce mouvement spontané des soldats en service militaire, est né l’organisation permanente des soldats en service militaire en Suède, et plus tard (1979, Malmö) ECCO, la Confédération Européenne des Soldats en Service Militaire, lquel j’ai pu servir comme président en 1979 – 1980. C’est ECCO qui a aidé d’une façon importante plus tard avec l’organisation solide des soldats en service militaire en Grèce dans les années 1980.
Malheureusement, sous pression de notamment les EEUU, le service militaire en Europe a été supprimé dans la majorité des pays Européens, comme les Américains savaient très bien que la force des mouvements ECCO impliquait une Suèdisation augmentante en Europe, ce qui voulait dire: plus d’organisation des travailleurs, de consommateurs et autres. Bref: les 99 %.
(une des sources: voir les travaux de mon ami David Cortright, prof de fac aux EEUU, et voir aussi les archives de l’Institut International de l’Histoire Sociale à Amsterdam, Pays-Bas, où se trouvent également, à main écrite, les originaux de Karl Marx, de Trotsky et autres).
Ainsi, dans nos jours, c’est aussi TRES urgent, à mon avis, de mobiliser rapidement les mouvements syndicales des travailleurs et ouvriers en uniforme, et employés dans les diverses formes d’emploie de violence, aussi bien au niveau étatique comme au niveau privé. (voir le rapport récent des Nations Unies inquiétant là dessus).
Nous, les 99 %, nous avons le droit, la liberté et le devoir d’apprendre de notre propre histoire, par exemple Adalen 1931, un droit, une liberté et un devoir qui trop souvent est négligé(e) ou oublié(e).
Comme le disait le prof Paul Jorion: c’ést à chacune/un de nous de faire le CHOIX de regarder dans nos propres coeurs et consciences.
La compassion avec soi-même, implique cette action simple: le regard intérieur, aussi avant et pendant la solidarité.
T.à.v.
JL
La professionnalisation des armées se coule parfaitement dans la dynamique libérale traditionnelle (mais aussi contre-révolutionnaire et donc ultralib), autant dans la logique marchande qu’elle réintroduit dans l’activité militaires aprés 200 ans d’exception républicaine et impériale dans la règle d’ancien régime du mercenariat, qu’à l’égard de la dépolitisation de la société qi’elle implique en dévitalisant le lien politique ultime entre l’État-Nation et ses citoyens – i.e celui qui le lie au risque de la mort à l’amère Patrie, celui du don de sa vie pour « l’appelé sous les drapeaux ».
Rappelons que la conscription en France datait seulement de la Révolution, initiée par le comité de salut public à travers les milices en 92, puis officialisée en 97, et répondait au besoin premier pour le pouvoir révolutionnaire de lever ses troupes de l’an II en nombre pour les guerres à mener tous azimuts contre les ennemis extérieurs et intérieurs.
Bon la suite on la connaît… la boucherie nationale de 14-18 un siècle après la grande armée du nabot corse, et 50 ans avant les opérations de « maintien de l’ordre » dans certains départements sud-méditerranéens pour finir d’en écoeurer les derniers conscrits, sans parler de la débandade de 40…
Le grand défenseur-théoricien historique et acharné de l’armée de métier en France, durant les années trente, ben c’était un officier fougueux et plein de morgue, bien vu et écouté par les politiciens de haut-vol de cette époque comme Paul Reynaud. Il rangea ses théories sous son mouchoir de politicard au pouvoir ensuite, les conscrits lui ayant bien servi…
Il s’appelait CdG.
A signaler que la Grèce est un des deux deniers pays de l’UE à avoir encore un service militaires obligatoire. L’autre pourrait bien être… l’Autriche…
Suisse, Norvège, Finlande, Russie,Turquie…..
Pierre, passe chez Afflelou. J’ai écrit UE. Bon la Finlande, ok, encore un peu finlandisée…
Papandréou s’est vite remis de son élan de civisme.
Il est incapable aujourd’hui de donner l’intitulé de la question – alors qu’en enfant de douze ans pourrait le faire – ce qui témoigne d’un mépris tout particulier pour le peuple baladé ainsi.
Par ailleurs, qui a poussé les bottes à s’agiter dans les états-majors au point d’inciter le gouvernement grec à licencier les quatre principaux chefs d’état-major ?…
On peut être certain qu’en Grèce comme en Egypte, en Lybie et ailleurs, les haut-gradés entretiennent les meilleures relations avec les USA. Si ça ne suffit pas pour leur faire voir d’un mauvais œil la réintroduction du peuple dans les marchandages entre financiers et politiques, il reste les moyens de persuasion considérable que possède la finance pour assouplir les échines les plus citoyennes…
Démission de GPAP, union nationale et pas de référendum.
La démocratie est bien morte.Cela ne fera que reporter le problème de la Grèce.
Gpap s’en sort bien car se sont les autres qui refusent de consulter le peuple et seront donc tous responsables de la catastrophe qui s’annonce pour le peuple Grec pour des années et des années.
Sauf si un jour venu les militaires en ont marre et la on regrettera de na pas avoir donné la parole au peuple.
L’opposition va devoir aussi assumer sa part de mesures ultras impopulaires.J’imagine que c’était le but?
http://www.bbc.co.uk/news/world-15575198
Lorsque la comédie de l’Alternance ne fait plus recette,
la bourgeoisie sort l’arme de l’Union Nationale.
Lorsque le peuple gronde et menace trop fort et que les subterfuges
sortis des urnes ne marchent plus,
les politiciens sortent de la scène et font l’unité
pour affronter ensemble.le peuple.
En attendant, video du tour de chauffe à Nice
contre l’Union mondiale des banquiers et leurs serviteurs,
les politiciens professionnels:
http://www.npa2009.org/content/nice-contre-le-g20
Lorsque la comédie de l’Alternance droite-gauche ne marche plus,
Arrive le temps de l’Union Nationale :
tous les politiciens professionnels contre le peuple
Vidéo de la réplique à l’Union mondiale version G20
http://www.npa2009.org/content/nice-contre-le-g20
Coup d’état (mais pas militaire) du cartel des banques et de la troika à Athènes qui place son ‘homme’ dans la place.Pleurez Gpap pauvres amis Grecs:
The man tipped to replace George Papandreou is Lucas Papademos (right), former vice president of the European Central Bank and Bank of Greece Governor between 1994 and 2002.
MIT educated, Mr Papademos taught economics at Columbia University from 1975 to 1984 and served as a senior economist at the Federal Reserve Bank of Boston in 1980
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8846201/Debt-crisis-live.html
Je trouvais l’idée du référendum pour l’aide à la Grèce démocratique. Car lorsque les politiques acceptent l’aide: l’argent ne bénéficie pas aux grecs, ils servent à payer les intérêts de la dette en faveur des banques. Après le gouvernement demande aux grecs de se serrer la ceinture pour pouvoir encore payer les banques et rembourser le nouvel emprunt. Car lorsque qu’on parle d’aide: ce n’ai pas une aide non remboursable: c’est le grossissement de la dette encore et encore.
Moi je pense que le système est arrivé à bout.Lorsqu’un système ne fonctionne pas il faut le changer. Or, actuellement se sont les marchés qui dirigent les politiques et donc ceux-ci font pression pour pas qu’il change et que les banques et leurs dirigeants continue à devenir ultra riche. Nous peuple devons ouvrir les yeux et manifester notre mécontentement. Les politiques nous font croire que le système va mal et que nous devons payer plus d’impôt, serrer la ceinture, réduire nos salaires, et tout ça pour payer les banques et les enrichir. C’est la capitalisme appauvrissant, appauvrir les pauvres encore et encore pour enrichir les riches et accroitre leur puissance.
Moi tous ses mensonges, toutes ses fauses vérités que l’on veut nous faire croire nous pousse être révolutionnaire.
D
le premier ministre grec va certainement démissionner aujourd’hui et le futur premier ministre de transition sera ??????devinez!!!!!!!!!!
Loukas papadimou!!
ex vis président de la BCE
si c’est pas beau ça!!
Papendreou ne démissionnerait pas finalement aux dernières nelles.Quel foutoir….
http://www.zerohedge.com/news/greece-eurozone-or-not-slavery-or-freedom
Hors sujet mais important car les faillites et plans de licenciements massifs reprennent:
Le tribunal de commerce de Lyon (Rhône) a prononcé jeudi la liquidation judiciaire de la Comareg, qui édite le journal d’annonces «Paru Vendu», et d’Hebdoprint, son centre d’impression, sociétés appartenant au Groupe Hersant Média (GHM) et employant au total 1 650 salariés. La Comareg se trouvait en redressement judiciaire depuis le 30 novembre 2010.
Il s’agit du plus gros plan social en cours dans l’Hexagone, d’après les syndicats.
http://www.leparisien.fr/economie/paru-vendu-liquide-le-plus-gros-plan-social-en-cours-en-france-03-11-2011-1700040.php
ING supprime 2.700 emplois aux Pays-Bas.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-11-03/ing-supprime-2700-emplois-aux-pays-bas-874513.php
Jamais un mois d’octobre n’avait été aussi sanglant dans le monde économique belge: ce sont 1.123 entreprises qui ont mis la clef sous le paillasson, le mois dernier. Et on n’est pas loin des 10000 faillites enregistrées, depuis janvier.
Et enfin,action rapide de Super Mario dés sa prise de pouvoir.
La BCE abaisse son principal taux directeur.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-11-03/la-bce-abaisse-son-principal-taux-directeur-874599.php
Ah ben comme çà diminution de la dette par l’accélération de l’inflation…3/100 en zone euro pour mémoire en octobre 2011 (sur un an, tout de même).
KIKI gagne?
KIKI perd?
C’est KIKI, le plus beau des KIKI (oui j »ai eu des enfants petits fin 70 début 80, et j’ai envie de déc…nner, par dérision de mon désespoir, là maintenant)
Selon la BBC, M. Papandreou est en route pour le palais présidentiel, pour offrir sa démission.
Fin donc de l’épisode ‘référendum’.
Mais fin aussi de l’ouverture du champ des réalités (politiques formelles) possibles.
Désormais, tout leader d’un pays européen saura qu’il sera contraint à une telle issue si d’aventure il oserait proposer ‘autre chose’ que les politiques européennes.
Tout pays qui aurait l’affront, démocratiquement, de refuser ces politiques, sera mis au ban de l’euro mais aussi de l’Union européenne.
La rigueur seule comme horizon.
La cage se referme sur les peuples.
La ploutocratie a gagné … pour l’instant.
Mais le retour du refoulé sera violent.
Chèr Zébu,
C’est cela la seule alternative que vous avez dans votre esprit?
« Le retour du refoulé .. violent »?
Et pourqoui?
T.à.v.,
JL
Non, ce n’est évidemment pas ce que j’ai dans mon esprit.
Mais c’est ce qui risque fort d’advenir dans un futur proche dans l’esprit de beaucoup de gens.
Vous devriez vous y préparer.
Zébu n’est pas le seul à y penser, Monsieur Leestemaker. Si toutes les voies démocratiques sont fermées au peuple, si les gouvernants européens ne lui laissent plus d’autres issues que la soumission et une misère grandissante, un avenir inéluctablement bouché (oh, ils peuvent toujours manifester, et même voter de temps en temps, pour ce que cela change!), que croyez vous qu’il leur reste comme issue de secours?
Que croyez-vous qu’il arrive lorsqu’on visse un couvercle sur une marmite qui bout?
Pour éviter la violence, un retour aux fondamentaux démocratiques – la parole au peuple, la décision au peuple – est (mode Sarko On) la-seule-voie-possible! (mode Sarko off).
Le quart d’heure de lucidité sur ce blog, enfin!
Chèrs Zebu et Agnes,
Vos réponses me donnent un soulagement. La paix. La paix. La paix. Effectivement: comme avant, on est de retour aux bifurcations des années 1913/1914, et ensuite, 1939/1940 et beaucoup de situations pareilles ailleurs au monde, pensons par exemple aux enfers au Chile, au Pérou, au Brésil et, récemment, en Argentine et ailleurs en Amérique Latine des années 1970/1980..
Lisons de nouveau ce travail impressionant de John M. Keynes: « The economic consequences of the peace », mais, n’oublions pas d’y ajouter une étude quasi oubliée du leader spirtiuel Erich Fromm des années 1930, observant et décrivant la situation catastrophique des veuves de guerre et leurs enfants « survivant » à la ville de Frankfurt après les conneries de la forêt de Versailles.
Grande leçon de tout cela: ce ne sont pas les populations desespérées qui crient pour un homme (ou une femme… Argentine..) fort(e), ce sont les élites qui profitent de la desespérance des pauvres pour venir avec des propositions messianiques et qui poussent et préfinancent en avant des personnes jouant le rôle de sauveurs.
Alors, vos soucis et vos questions me paraissent très appropriées et très importantes.
Le fameux: quoi faire? Ou, dans les termes de la discussion du prof. Jorion au télé hier soir avec les leaders spirituels: qu’est qu’il y a à choisir?
A l’avis de beaucoup de gens, et j’estime que vous y appartenez, effectivement la crise nous présente des dangers et des opportunités. Avec un aspect adjoint positif: la crise nous réveille.
La solidarité entre nous, par exemple par moyen de ce BLOG du prof Jorion, peut nous aider à imaginer l’inimaginable, c.à.d., de créer ou de réactiver des formes d’organisation et d’auto-organisation que nous avions oubliés pour l’instant, mais qui sont toujours là.
Par cette action active et créatrice, chacun(e) de nous renforce son « virtu » ou virtuosité, et chacun(e) de nous augmente sa luminosité.
Il me paraît qu’íl nous faut considérer les membres de la fraction « 1 % » avec compassion et avec prudence.
Comme le disait Bernard L. Madoff lui-même: « pourquoi personne ne m’a arrêté plus avant? »
La cupidité, c’est une maladie pathologigue et potentiellement endémique, qui nécessite le traitement du non-isolement, de la non-exclusion et de la transparence complète.
De ma part, j’estime qu’il est l’heure de demander à notre professeur généreux M. Paul Jorion de bien vouloir venir avec une première proposition de table de matières pour une Constitution de l’Economie -Sociale, pourque nous tous puissions y attribuer des textes, y compris des contributions des « ex drogués » comme Bernie Madoff, qui a payé un prix très élevé par le suicide de son fils Mark, ou comme l’auteur de « Binge Trading », M. Seth Freedman, actuellement journaliste pour the Guardian.
Le cas échéant que le prof. Paul Jorion n’aura pas l’occasion d’écrire une proposition, je propose l’emploie d’une méthode suédoise: la composition d’un groupe technique de rédaction de texte.
L’humanité ne commence guère à se réveiller, il est l’heure de choisir quoi faire.
T.à.v.,
JL
Je propose, une fois le référendum enterré, que les citoyens qui veulent voter pour l’application immédiate, infinie et totale de tous les plans de rigueur qui sont définis ou qui le seront à l’avenir puissent participer aux multiples et variées élections à venir.
Dans ce cas, je leur propose de choisir leurs candidats aux darts, selon des couleurs politiques indiquées sur la cible, puisque quelque soit le candidat choisi, le programme sera peut ou prou identique, et ce quelque soit ses désirs (‘remember Papandreou …’).
Pour les autres, de s’engager à voter blanc ou à s’abstenir, tant qu’un candidat à minima ne s’engagera pas à sortir du cadre tel que définit et sur quelles orientations politiques.
En premier lieu, cela évitera qu’on comptabilise les cons lors des élections.
Et cela fera gagner du temps à tous.
Plus que jamais le slogan « Elections piège à cons » est d’actualité!
« En premier lieu, cela évitera qu’on comptabilise les cons lors des élections. »
On appelle ça « le taux de participation ». En Belgique, c’est obligatoire, ça s’invente pas.
Votre virage termine en cul-de-sac.
Je vous propose et je vous invite d’identifier des bifurcations.
Par exemple: où reste la transparance complète des origines des dettes, par exemple en Grèce? Ici au BLOG de M. Jorion, jusqu’ici je n’ai pas vu des plaidoyers pour un rôle ferme, même renforcée, de la Cour de Comptes à Luxembourg (voir http://eca.europa.eu/portal/page/portal/aboutus).
Hypothèses à leur proposer, pour une recherche appronfondie
:
* Est-ce qu’il serait probable que les pressions irresponsables de la part des entreprises Allemandes et Françaises, fermement supportées par leurs Chancelière et Président pour continuer avec la mégalomanie de la construction de leurs projets non-fiables avant, pendant et après les jeux olympiques en Grèce en 2004, et en suite l’achat « volontoire » des sous-marins sera la source majeure des deséquilibres financières en Grèce?
* Est-ce que l’application obligatoire des processus de budgetting participatifs au niveau national peuvent éviter de tels gaspillages et pillages des resources financières?
Bref: pourqoui pas non plus nous rendre à Luxembourg à la Cour de Comptes, y organiser un camp de « occupy », jusqu’au moment qu’on nous donne à nous, le 99 %, une réponse claire, fiable et transparante?
Et tout cela en paix et sans violence?
😉
T.à v.,
JL
Il est sûr que – qu’on s’en gausse ou qu’on s’en offusque -, désormais, le visage effacé de l’instant du pourtant oui-ouiste Papandréou apparaîtra, comme celui du saint-Suaire, dans l’intimité des isoloirs ultérieurs, comme le palimpseste de n’importe quel bulletin de vote, au moins en Europe.
Je me frotte les yeux et rugis presque de plaisir en lisant ce changement de ton et ces considérations anti-électoralistes qu’on ne trouvaient, il y a très peu de temps que chez des « hurluberlus » de la gauche radicale. Comment on appelle-t-on une période où les gouvernants ne peuvent plus gouverner comme avant et que les gouvernés ne veulent plus être gouvernés comme avant ? Faut-il rappeler aux lecteurs de notre blog préféré ce qu’en disent nos camarades anarchistes : Là où il y a Election, il n’y a pas le Pouvoir (principe valable et vérifiable de la plus petite commune au parlement européen – aux abonnés absents) . Et, « si les élections pouvaient être utiles au peuple, il y aurait bien longtemps qu’on les auraient interdites ». Quant à l’impératif de sortie du cadre, il est consubstanciel à l’analyse du « capitalisme à l’agonie », ce moment qui précède la mort. Mais lorsqu’il s’agit d’une telle rupture, les forces qui doivent se mobiliser ne peuvent pas s’exprimer ni se mesurer dans le champ traditionnel de la politique institutionnelle. Il est justement pas du tout fait pour cela. il suffit de lire dans le programme électoral du « front de Gauche » les pathétiques contorsions linguistiques pour expliquer comment on pourrait sortir du cadre tout en restant dedans. Nous allons devoir faire preuve comme la finance, d’imagination créative car l’histoire nous mord la nuque. Comme disait autrement Gramsci, « une crise c’est quand l’ancienne société ne peut plus fonctionner comme avant et que la nouvelle peine à naître. Il ajoutait : » dans ce clair obscur, peuvent surgir des monstres ».
Il reste deux toutes petites questions :
1) Quels sont les conditions structurelles qui définissent le cadre du Capitalisme que nous devons neutraliser pour précipiter son agonie, avant qu’il ne nous envoie ses chiens ?
2) Quelles sont les forces sociales (la société n’est pas une masse informe d’individus isolés) qui devront se mettre en mouvement pour aller jusqu’au bout de l’entreprise.
Il y a bien entendu, plein de questions subsidiaires, c’est qui le Peuple, comment il s’exprime en tant que peuple, comment il se met en mouvement, quel peut-être l’élément déclencheur, comment il s’organise pour éviter tous les pièges, etc, etc, etc.
Du passé je veux bien faire table rase, mais quand même, il y a quelques leçons à tirer car quand on ne sait pas d’où on vient, on ne sait jamais où aller.
Moi j’étais à la manif « Alter G20” à Nice …
Que toutes les taupes rouges sortent de terre, que cent fleurs s’épanouissent …
On commence quand ?
Papandré, Où étiez-vous, le 3 novembre 2011, entre entre 16 h 22 et 17 h 26 ?
La Taupe
Le mouvement Occupy Wall Street est symboliquement superbe. Poser sa tente là où ça fait mal !
Tant que les actions ne les touchent pas au coeur ça ne sert à rien.
Malgré ce que pense beaucoup, le fait que la Grèce reste dans la zone euro est du pain béni pour tout ceux qui veulent faire bouger les choses. Les peuples de la zone euro seront beaucoup plus fort ensemble que si tout explose et s’éparpille.
Saint Paul… ça, ça les emmerde vraiment.
@ la taupe rouge 04 :
Va falloir ouvrir plus grandes les mirettes alors parce qu’en ce qui me concerne, « ce changement de ton et ces considérations anti-électoralistes » l’ont été depuis quelques temps (2 ans) sur ce même blog, à la différence près et majeure et même essentielle que je n’émets pas de ‘considérations’ anti-électoralistes, au sens où vous l’entendez, à savoir que les élections sont inutiles : elles ne le sont pas par essence mais bien par contingence.
C’est ce qui nous sépare et ceci est un gouffre.
Ambiance…
Apparemment on semble se diriger vers une forme de ghettoïsation des sociétés. Sombre, l’horizon.
Les Indignés, les Anti Wall Street ne vont pas se coucher comme ça, c’est loin d’être fini, les mouvements sociaux vont repartir de plus belle, galvanisés. Papandreou a surtout pensé à lui. Ce référendum est simplement venu beaucoup, beaucoup trop tard.
Brrrr! Cette Europe ne fait plus rêver, et le cauchemar n’est pas loin.
Pouah !!!!
C’est pire que ça !!
M. Papandreou refuse de démissionner et abandonne son ‘idée’ de référendum !!
Tout est perdu, y compris (et surtout) l’honneur.
Fatche cong.
Et un gouvernement d’union national, un …
Et pis, pas d’élections anticipées non plus, on ne sait jamais : les grecs pourraient encore ne pas voter ou ne pas voter comme il faut …
Au moins, maintenant, les grecs pourront abhorrer tous les politiques.
Bon, si on suit le ‘programme’ Jorion, reste encore l’étape suivante : le comité de salut public, avant le CNR.
Zébu tu sais la différence entre un « gouvernement d’union nationale », un « comité de salut public » et un « conseil national de la résistance »? Pour moi, le premier se compose avant la catastrophe (et ne sert à rien), le second pendant la catastrophe (et peut se perdre dans l’horreur) et le troisième après la catastrophe (avec ce qui manquait au premier coup, le sens de l’urgence, ce qui manquait au second, la confrontation au principe de réalité…)
Le gouvernement Grec ne dispose plus que de 150 voix sur 300, pour le vote de confiance, c’est assez mal parti, pour le référendum, encore une rouerie de plus qui était prévisible n’en déplaise aux doux rêveurs, désormais il convient de prendre avec extrême précaution, tout effet d’annonce qui requierait en matière de dette le recours aux peuples !
http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-grec-perd-sa-majorite-03-11-2011-1392084_28.php
Il me parait inexact de dire que le vote sur le TCE s’est déroulé dans l’indifférence en France en Mai 2005 car la participation était proche de 70% et le Non à près de 55% assez net .
On va beaucoup entendre de fins esprits jaser dans les semaines à venir sur les bons et mauvais referendum .
Il m’arrive souvent d’écrire qu’un referendum même perverti , voire pervers , vaut mieux qu’une servitude aveugle , car lui , au moins est éventuellement rémédiable et il place la responsabilité là où , de toutes façons , elle est finalement assumée .
Tout le « bazar » déclenché par la seule évocation de ce recours démocratique clé , est caractèristique de l’aveuglement devant les violences sans règles à venir, même plus ou moins anticipées ou amorties par des aristocrates moins cyniques que les autres .
Le marché vient de tuer la démocratie , qui ne renaîtra que sur les cendres , pas seulement européennes .
@juan nessy : « Le marché vient de tuer la démocratie »
Non, il vient d’avouer qu’il a kidnappé la démocratie et la garde prisonnière dans une cave. On a fait un grand pas en avant. Tout ce qui montre la vraie nature de notre régime nous fait avancer car cela ouvre les yeux des esclaves endormis.
Notre société, c’est l’île des lotophages.
, qui ne renaîtra que sur les cendres , pas seulement européennes .
Oui, les masques sont tombés. Nul ne peut plus en douter :
Industrie financière – Démocratie : 2 à 0.
Mais , gardons espoir, la match n’est pas fini. Les développements récents à travers
le monde le montrent: la Démocratie finira par s’infiltrer. Pas toujours, mais très souvent.
C’est clair! Je me rappelle l’effervescence dans les débats publics. Même en famille, je me rappelle qu’il y a eu de très gros débats. Cela a été très suivi! Je rappelle que c’est cinq mois plus tard que les banlieues prirent feu au cours d’une véritable « insurrection » populaire. http://decinqasix.blogspot.com/2011/11/de-la-democratie-en-europe.html
Population
1992: 57 285 000
2005: 61 119 000
Inscrits
1992: 38 299 794
2005: 41 799 866
Votants
1992: 26 696 626
2005: 28 985 293
Abstention
1992: 11 603 168
2005: 12 814 573
Exprimés
1992: 25 792 175
2005: 28 256 673
Blanc ou nul
1992: 904 451
2005: 728 620
« Oui »
1992: 13 165 475
2005: 12 808 270
« Non »
1992: 12 626 700
2005: 15 449 508
Nul doute que les médias et la pression internationale vont orienter le vote du peuple grec vers un oui franc et massif pour rester à bord de l’€urotitanic.
Cette crise va permettre de moderniser la Grèce, puis tous les pays d’Europe du Sud, nous avec.
Moderniser, cela veut dire, bien sûr organiser une furieuse privatisation de ces pays, ou, pour parler plus crûment, organiser le racket des peuples par les multinationales. Car en définitive, privatiser des autoroutes, louer des hôpitaux et des prisons à l’état, privatiser l’eau, l’énergie, les transports, les ports, les aéroports, c’est du macro-racket!
… bien d’accord avec vous sur les perspectives (‘furieuse privatisation’ appelée modernité), et sur leur (manque de) valeur morale (macro-racket)
Un référendum, il est pas bien lui, y a un risque !!!
En fait le cœur du problème se situe au niveau des CDS (produits dérivés).
La dette en elle-même c’est rien mais si le Grèce fait défaut ça deviendra un ‘incident de crédit ‘et dans ce cas SG, BNP, CA et Deutsch Bank entre autre sautent car il faudra payer les CDS !
On nous fait croire que on leur rend service aux grecs mais en fait c’est eux qui sont bien gentils d’accepter que les banques acceptent volontairement de perdre 50% de leurs créances comme prévu dans le plan européen car dans ce cas l’ISDA déclare que se n’est pas un incident de crédit…et nos banques sont sauvent.
Je vous invite à cliquer sur le lien pour voir quelles sont les banques qui sièges à la direction et vous aurez le quinté dans l’ordre des banques qui fermeront leurs portes en cas de défaut grec.
Pour que des banquiers acceptent volontairement de renoncer à 50% (voir plus s’il le faut) d’une créance c’est que l’affaire est grave !!!
Même en commission de sur-endettement ils rééchelonnent les dettes ils n’annulent pas !
Je me lance dans la prospective après avoir viré Georges Papandréou et annulé le référendum le prochain premier ministre grec sera peut être : George Handjinicolaou
Un banquier, ça rassure…
Oui, c’est une guerre impitoyable que mènent les banques et le shadow banking, avec leurs relais orthodoxes Sarko-Merkel et autres, contre un peuple tout entier.
Annuler le référendum ce serait comme un coup d’état, et certains regretteraient rapidement Papandréou qui avait bon goût de paraître méritant dans son extrême médiocrité (et c’est un euphémisme)…ce pourrait être le début d’une guerre civile…
Les grecs ont entendu parlé d’un référendum; Enfin on leur redonnait la parole , enfin on leur demandait leur avis et en 24 h ce serait passé a la trappe !! j’espère bien qu’ils vont exploser oui !
Comme j’espère bien qu’il en sera de même plus prés de chez nous et chez nous. Sinon, ben le nabot n’a qu’a s’assoir sur les élections et décréter qu’il reste en place tant qu’il lui palira.. ..point barre..aprés tout pourquoi se gêner si plus personne ne bouge ses fesses !!! il aurait tort de se priver.
Si vous avez suivis les infos sur la 2, hier soir et ce midi, vous avez pu voir et entendre l’économiste Philippe I du soir nous dire que la sortie de la Grèce était la solution puis Philippe II du midi, expert en finance, nous tambouriner que ce serait une catastrophe.
Quand le ministère de l’information tire à hue et à dia…
Le risque d’une reprise en main autoritaire par « les colonels » avec la bénédiction du G20 est proche de la certitude comme le dernier CDS coté pour la Grèce (2100 bps) associé à son CDP (Crédit Default Probability) 81% autant dire une certitude!
Dernièrement Sarkozy invitait les pays arabes à adopter « la Démocratie » garant du développement économique comme il y a vingt ans les « Maestrichien » nous promettaien l’une et l’autret… On voit le résultat aujourd’hui pour la Grèce!
Comment les militaires prendraient-ils le risque alors que personne n’a encore osé a toucher à leur Budget de la défense et de voir demain si la Grèce à cause d’un Référendum devait sortir de l’Euro le risque de ne pas toucher leur solde?
Elargissons le cadre, pourquoi le complexe militaro-industriel etatsuniens et les oligarchies du systéme financier ( dont les principales firmes multinationales) ne nous préparaient-ils pas une troisième guerre mondiale pour résoudre leur problème? Un conflit OTAN contre la Syrie et l’Iran qui entrainerait la Russie et la Chine, la dernière avaient fait plus de 60 millions de morts! Nos oligarques n’en seraient-ils pas capables?
Eux qui tous les jours font des milliers de mort en spéculant sur les denrées alimentaires et qui paupérisent les peuples et développent partout sur la planète les « sans travail » et les « sdf » eux qui privatisent à leur profit, sans vergogne; les services publics, l’éducation et l’accés aux soins en particulier. Croyez vous qu’ils n’en seraient pas capables? La Guerre n’est pas un problème pour eux mais une solution!
Aux états unis l’oligarchie financière s’est « octroyéé en Vingt ans plus de 40 % des profits crées alors qu’elle ne représente que 6% du poids des entreprises! Il y a de forte chance que ce soit le cas au niveau mondial! Pourquoi lâcheraient- ils la proie sans se défendre?
Il me semble que la vous le mettez dans le mille.
Bravo
Et en plus des problemes economiques , cela resoudrait la surpopulation, et la faim dans le monde.
Un conseil allons y tout de suite avec le nucleaire cela sera plus rapide et efficace.
dormez bien cependant !
Comme Merkel et Sarko semblent avoir forcé Papandréou à poser le question du référendum sous une forme du genre « Voulez-vous que le Grèce quitte la zone Euro?’ », la question réelle posée aux Grecs sera « Préférez-vous la misère noire avec la liberté ou la pauvreté et l’austérité avec la sujétion aux diktats de la nomenklatura européenne? »
Je n’aimerais pas être grec et devoir choisir entre deux options aussi enthousiasmantes…
Nous sommes tous Grecs.
Déclaration sans ambiguité du Comité pour l’Audit de la dette publique grecque:
http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article2362
Après les protections douanières, la zone euro a fait sauter la dernière variable régulatrice des équilibres économiques entre Etats: le taux de change des monnaies.
Rien d’étonnant, donc, à ce que les pays du sud s’enfoncent irrémédiablement, sous monnaie unique, dans le déficit et la dette vis à vis de ceux du nord aux monnaies anciennement plus fortes. La variable d’ajustement a disparu. D’où la dérive divergente des économies de la zone euro.
Un petit rappel pour la France:
Lorsque s’acheva l’introduction de l’euro, sous sa forme fiduciaire (2002), notre balance extérieure devint pour la première fois globalement déficitaire, de peu en 2003, puis de 5 milliards en 2004, de 24 en 2005, de 30 en 2006, de 42 en 2007, de 56 en 2008, …et nous en sommes à 75-80 milliards prévus pour 2011 !
Devant cet état de fait, les admonestations d’auteurs comme Bayrou (2012, état d’urgence) ou Peyrelevade (France, état critique), qui invitent à imiter l’Allemagne, ressemblent à un aveu d’échec: demander à la Sicile de devenir la Bavière ! Même un Etat unifié depuis des siècles, comme la France, garde encore un important differentiel régional que seule la redistribution nationale permet de compenser.
Les européistes convaincus en appellent donc au fédéralisme, seule solution viable pour continuer dans la même direction. Malheureusement, la route est barrée par les dispositions constitutionnelles de la cour de Karlsrhue qui l’interdisent… L’Allemagne exportatrice veut bien profiter de la consommation européenne captive en euros-marks, mais sans promiscuité excessive.
Impasse, voie sans issue! Voilà ce qu’a dû se dire Georges Papandréou avant de décider de s’en remettre à la décision de son peuple. L’ennui, pour eux comme pour nous, c’est de nous avoir amené jusque là, sans billet de retour: déjà pointe l’augmentation du taux d’emprunt italien à court terme (6,5% ce matin) dont le défaut serait ingérable par les banques… en attendant notre tour.
Et dire que ces apôtres de l’euro-mark comme monnaie unique, de Delors à Strauss-Kahn en passant par Giscard, étaient tous les meilleurs ministres des finances qui soient ! Ça en dit long sur les autres…
Mais vous ne faîtes pas attention à la parité euro/dollar
Je me rappelle qu’en 1999, les économistes disaient clairement que la parité euro/dollar devait fluctuer entre 0.80$/1€ et 1.20$/1€ car dans le premier cas, il y avait risque d’inflation importée et dans le second cas, baisse de compétitivité (surtout pour les industries) et augmentation du chômage.
Or on remarque qu’entre 1999 et 2002 l’euro était à un niveau bas (0.90$ pour 1€). A partir de 2002, pour financer les guerres US et relancer l’économie américaine, l’administration Bush a adopté une politique de taux bas qui a entre autres choses la dépréciation du $ par rapport à l’euro.
Dès cette époque la croissance française était surtout tirée par la consommation et l’investissement alors que le déficit commercial coûtait un point de croissance du PIB.
L’euro est tout simplement une monnaie trop chère pour la France. Il faudrait une dépréciation de 30% de l’euro (retour à une vraie parité avec le dollar) pour qu’il y ait rétablissement de la balance commerciale.
Les pays du Sud sont dans le même cas, en pire même. (la Grèce aurait besoin de sortir de l’euro et de dévaluer sa monnaie de 80%)
Or l’Allemagne ne l’entend pas ainsi, car ses fondamentaux reposent sur une monnaie forte. Et a la mémoire courte : qui se souvient que la BCE, pour faire plaisir à l’Allemagne qui était en difficulté en 2002-2004, a maintenu des taux directeurs bas, alors que les économies de l’Espagne et de l’Irlande étaient déjà en surchauffe (d’où les taux d’intérêt réel des prêts immobiliers négatifs et l’accentuation de la bulle immobilière).
Cette monnaie pouvait réussir, à condition de maintenir la parité 1€/1$, et de se limiter à quelques pays au départ : Allemagne, France, Benelux. Mais l’Euro a été victime de sa démesure et de la politique erratique et insensée de la FED, dictée par une administration qui a voulu faire la guerre sans faire porter le poids d’une économie de guerre à ses citoyens.
Le monde des peuple face au monde des médias :
Mercredi 9/11 2011, tous les médias étasuniens seront interrompus à 13 heures (East Time) pour un exercice d’alerte inédit mené par la FEMA.
A quand un « exercice » d’interruption mondiale ?
Patatra ! je lis à l’instant sur le site d’un journal, que Papandreou est « prêt à retirer son projet de referendum ».
Tout espoir est-il donc voué à n’être jamais que chimère ?
Il n’avait plus la majorité au parlement. Ce matin le PASOK avait 153 députés, puis certain(e)s ont fait faux-bond. Résultat: Papandréou doit démissionner ou laisser tomber le référendum. Des membres du PASOK et de la Nouvelle Démocratie (la droite, qui fait semblant d’être dans l’opposition) étaient déjà prêts à former un gouvernement intérimaire pour faire passer le plan de Bruxelles.
C’est-y pas beau tout ça? Au moment décisif, on se rend compte qu’il n’y a pas d’opposition, qu’ils ont tous la même politique et qu’elle va dans le sens des intérêts des banques.
Je me demande si dans le bloc de l’Est ils ont crû leur propagande vantant le démocratisme de leur parti unique, etc. Nous en tous cas, notre propagande ont l’a avalée toute crûe comme des veaux. Et là, on se réveille dans une dictature…
On peut le suivre ici: http://www.athensnews.gr/portal/8/49957
Ou encore ici: http://www.les-crises.fr/okeanos-2/
Exact. Il y a plusieurs années que je suis fasciné par l’extraordinaire force d’une propagande que nul régime totalitaire n’a jamais connue, et qui va des formes et teneur du cinéma hollywoodien, jusqu’à la publicité commerciale la plus triviale, en passant par l’asservissement de la presse..
@Osiris,
admettez que cette propagande est infiniment plus subtile…notamment cette capacité à multiplier les angles de vue, pour faire croire à une pluralité d’opinions…Baudrillard parlait de société d’abondance, et quand dans certains systèmes, on avait un seul point de vue incarné par un seul parti, là on a plusieurs partis incarnant un point de vue subtilement décliné en une myriade de points de vue…
c’est aussi la victoire de la société de consommation et des publicitaires qui ont été capables de tout recycler de telle sorte, que même en s’opposant à cette société, on est potentiellement récupérable ou déjà récupéré sans le savoir…
Et ça commence dès l’école, notamment avec l’apprentissage de la dissertation résumée en une formule magique : « thèse-antithèse-synthèse » soit dire une chose et ensuite plus ou moins habilement son contraire pour aboutir à un semblant de tout, c’est à dire rien.
@l’albatros: N’exagérons tout de même pas la force de persuasion de cette propagande, aussi subtile soit-elle. Elle repose avant tout sur l’endormissement des masses par le confort. Dès que les gens vont perdre de ce confort en masse, que les classes moyennes seront atteintes (comme en Grèce), on verra si la pub et Hollywood suffisent à éviter les émeutes.
C’est marrant. Le Soir donne la parole à Paul Jorion, et en même temps signe un sublime édito intitulé « It’s the economy : la Grèce n’a pas le choix »
Quelques extraits, c’est du Mozart de la pensée unique :
Je précise, au cas où, que je suis en totale opposition avec un tel édito. Mais là j’en ai marre de faire des commentaires sur le site pourri du Soir.
Le pire est à venir avec sans nul doute, le ballet des économistes experts à la radio et dans la presse, qui sont tous ‘chief economist’ … de grande banque.
Juge et partie.
Quant aux journalistes ‘économistes’ (je m’interroge sur leur formation, au passage..), je suis frappé depuis plusieurs années par leur conception du métier : comme de vulgaires journalistes sportifs, ils passent leur temps à interviewer dans un esprit d’admiration, et en tout cas de sujétion, des capitaines d’industrie ou de finance, tenus pour les héros modernes..
Les jeunes journalistes sont souvent honnêtes, et avides d’apprendre.
Je l’ai été pendant dix ans de jeunesse.
J’ai pas l’info, mais ils doivent être nombreux à visiter et savourer ce blog…
Le problème, c’est la dictature du capital sur les médias.
comme sur le reste des moyens de production et d’échange.
Je m’en suis dégoûté.
La solution, c’est la démocratie, mais réelle,
le contrôle social sur notre vie.
Qu’est ce que je ne lis pas en revenant sur internet, Papandréou prêt à abandonner le référendum ! Qu’est ce que Sarkozy et Merkel ont pu lui dire hier soir ? Finalement Papandréou en avait moins dans le pantalon que je pensais. A voir la réaction du peuple Grecs, mais j’ai peu d’espoir.. les peuples vont continuer a se laisser tondre comme des moutons..
Pourquoi faudrait-il qu’une pensée politique soit exempte d’arrières pensées voir de provocation pour faire réflechir. Papandréou n’a pas annoncé cette décision pour faire plaisir aux Gauche-Gauche de tous poils, il a fait cette annonce dans un but de manoeuvrer pour obtenir le résultat qu’il recherche depuis bientôt deux ans. Ce qui est important c’est de voir s’il a réussi à faire rentrer son opposition dans un contexte réaliste. Daniel Cohn Bendit a très bien expliqué cela ce matin sur France Inter (8h20 invité Inter Podcast). Après tout le reste peut ressembler à des fantasmes.
On peut appeler l’annonce du référendum mort né Grec, U I M
Unité d’Interaction Minimale.
stimulus, réponse, renforcement.
Dans l’Express ce soir :
16h05: Sur Twitter, Jean Quatremer, journaliste à Libération et spécialiste des questions européennes, affirme: « Ceux qui s’imaginent que Papandréou a proposé un référendum pour la beauté de la démocratie se plantent lourdement. Il s’agissait d’une manoeuvre politicienne pour assurer sa survie, mais aussi renégocier l’aide aux banques grecques. Attendons de voir les détails de l’aide aux banques grecques pour voir ce qu’il a vraiment obtenu. Les surprises sont peut-être là ».
Ouais, Huchette, ça pourrait bien ressembler à ça.
Ouaip, ça ressemble plus au digne héritier des Papandréou que l’on connaissait. Son côté démocratique m’avait vraiment étonné. N’empêche… cette manoeuvre risque de laisser des traces. Ils en sont à utiliser des ficelles très dangereuses.
Faut être tordu comme Papandréou pour agir de la sorte…
Je lisais le Prince de Machiavel il y a peu, et il disait qu’il ne fallait pas être haï de son peuple et encore moins être méprisé…il va réussir l’exploit d’être haï et méprisé à cause de sa lâcheté et de ses mauvaises ruses…
Il disait aussi qu’il ne fallait pas dépendre de pays étrangers…
Non, Machiavel n’aime pas Papandréou…
L’attrape-mouche a été de sortie et je me sens bien gluant maintenant …
Je ne sais pas ce qui m’emmerde le plus : m’être fait avoir ou sentir toute cette poisse dont je n’arrive pas à me défaire.
L’électoralisme, ce n’est pas de vouloir participer à des élections, c’est penser que les vrais changements puissent venir de l’aboutissement d’une campagne électorale et d’une élection. Quand GP propose un référendum, l’anti-électoraliste les mirettes toujours grandes ouvertes se marre du gag et n’y croit pas une seconde. A la rigueur faire éclater le Pasok, le gouvernement ou le parlement pour un nouveau gouvernement re-légitimé pour conduire la même politique … Voir Charles A : « Lorsque la comédie de l’Alternance droite-gauche ne marche plus, arrive le temps de l’Union Nationale : tous les politiciens professionnels contre le peuple ». L’électoralisme commente l’élection comme l’autre regarde le doigt … leurre, attrape mouche c’est bien vu, nécessité ou contingence ?
@ La taupe rouge 04 :
Contingence.
Quand De Gaulle fait son référendum sur la modification du sénat et qu’il y engage son mandat, il démissionne avec le non.
Et si le référendum de 2005 n’a pas pu déboucher sur une véritable alternative politique, ce n’est pas par essence par défaut du référendum en lui-même, mais bien par défaut de la représentativité. Par ailleurs, le ‘non’ au référendum a aussi permis d’identifier, de manière claire, l’absence de cohérence et de respect démocratique des politiques menées.
Je le répète : ne pas confondre les politiques menées des institutions ou des outils.
Accuser les outils en lieu et place du politique, c’est comme regarder le doigt en montrant la lune.
Zebu,
Le « gouffre » qui nous sépare sur l’électoralisme n’est peut-être qu’un ruisseau.
Mais séparer pour le besoin de la démonstration les outils ou les institutions qui légitiment un pouvoir qui est toujours l’expression d’une domination, des politiques menées par ce pouvoir pour servir les intérêts de ces mandants est un exercice périlleux, comme séparer l’écorce de l’arbre.
Le problème de toute oligarchie est d’obtenir un « consensus » sans demander explicitement un « consentement » en se présentant comme l’ordre naturel des choses.
Les oligarchies capitalistes modernes préfèrent ce mode de domination à la « coercition » : elles s’efforcent d’obtenir l’adhésion des classes dominées aux valeurs, aux finalités, aux options conformes à leurs intérêts de classe, plutôt que de contraindre les travailleurs par la force.
C’est l’hégémonie comme disait Gramsci, quand une infime minorité arrive à convaincre une immense majorité que la défense de ses intérêts particuliers, (même quand leurs nuisances resplendissent) sert l’intérêt général et de toute façon, TINA..
Pour obtenir ce consentement, qui est tout sauf spontané, la ploutocratie, car autant parler du régime de domination actuel -produit du capitalisme néo-libéral intégriste – dispose de nombreux outils.
La violence de la crise du capitalisme peut modifier rapidement et brutalement ce mode de domination, les rumeurs de coup d’état, comme la gestion des désordres sociaux en Grèce viennent le rappeler à ceux qui du passé ont fait table rase.
C’est ce travail quotidien de production et de reproduction du consentement et de la servitude « volontaire » que les élections viennent périodiquement entériner. Celles-ci ne sont qu’un instrument de mesure, une photographie de l’opinion à un instant donné. Elles ne produisent pas elles-même cette opinion. Laquelle se forme pour l’essentiel hors de la sphère électorale, dans les pratiques sociales telles qu’elles sont structurées par les rapports sociaux dominants et les institutions qui les cristallisent dans tous les domaines de la vie sociale y compris dans les modèles qui influent la vie privée.
Et aujourd’hui, les élections, « ça se travaille bien » grâce aux techniques sophistiquées de communication et au monopole de l’information de masse par les grands groupes.
Reste posé le problème de la « représentativité » du peuple et des formes de délégation de pouvoir.
Vaste sujet que les capitulations idéologiques face au modèle démocratique occidental rejettent dans la catégorie de l’hurluberlu gauchiste, comme étaient rejetés il y a encore très, très peu de temps les positionnements radicalement anti-capitalistes. Je comprends bien que les convertis de la « dernière heure » soient pleins de tourments mais quels progrès, les pans du voile se déchire, morceau par morceau, adelante !
« Déchirant l’écran des évidences qui protègent le monde familier contre la connaissance, il dévoile les secrets de la magie sociale qui se cache dans les opérations les plus ordinaires de l’existence quotidienne » Bourdieu
@zébu: « Et si le référendum de 2005 n’a pas pu déboucher sur une véritable alternative politique, ce n’est pas par essence par défaut du référendum en lui-même, mais bien par défaut de la représentativité. »
Le référendum n’est bien entendu pas en cause. Ce qui me gêne, c’est que l’outil institutionnel ait pû permettre aux représentants de passer outre à une votation directe sans que cela passe clairement pour un coup d’Etat. Le prétexte est qu’une élection a eu lieu après le référendum, mais le nouvel élu n’avait jamais dit en campagne qu’il passerait outre le référendum.
Le problème de notre représentativité c’est que les mandats des élus ne sont pas impératifs, seulement représentatifs. Cela signifie qu’on leur donne blanc-seing. Or, dans l’histoire, jamais n’a été utilisé sans problèmes le mandat représentatif pour des élus qui ne sont pas réellement représentatifs. Ex: les tribuns de la plèbe devaient être issus de la plèbe, pas question d’avoir un tribu de la plèbe patricien car il risquait fortement de trahir ses représentés. Ce qui arrive dans notre société (ou comme cela arrivait à Rome avec les tribuns militaires patriciens, qui parfois ne visaient pas uniquement l’intérêt général mais celui des patriciens alors qu’ils avaient été pour l’essentiel élus par la plèbe).
Moi , ce qui me gêne ( me désespère , car c’est la signature de l’abandon de la démocratie par nous même) , c’est que le viol du résultat du referendum n’ait pas sucité une émeute immédiate .
Tout espoir est-il donc voué à n’être jamais que chimère ?
Je ne le pense pas, plus personne ne se lèverait le matin ; je dirais que les parcours sont hasardeux, difficiles, incertains. Parfois les choses sont claires, on se dit que c’ est bien ainsi, qu’ on peut souffler un peu. Après il faut recommencer.
C’ est parce qu’ il en est ainsi que nous avons besoin des autres, de leurs encouragements.