Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Depuis le début de la crise, le parallèle qui s’impose est celui d’un « processus critique » : un processus qui conduit inéluctablement à l’effondrement, mais dont le timing est incertain, trop d’impondérables intervenant dans les effets globaux constatés. Et ici, l’image le plus souvent utilisée est celle d’un tas de sable bâti par des enfants : la prochaine pelletée fera-t-elle s’élever le tas, ou bien s’en effondrer un grand pan ? Impossible à dire : trop d’éléments interviennent qui détermineront si le scénario aura un aboutissement positif ou négatif : en fait, chacun des grains de sable concernés aura un rôle à jouer.
C’est là le message que j’adressais il y a quelques temps aux élèves d’une école dont on m’avait dit : « Attention : ils sont un peu déprimés ! », je leur avais dit : « Nous sommes, chacun d’entre nous, l’un de ces grains de sable, et nous entrons dans une période exaltante où chacun a la capacité de faire la différence dans le grand tournant historique où nous nous retrouvons à notre corps défendant ».
La décision de Georges Papandréou hier, de soumettre les décisions européennes relatives à la dette de la Grèce à référendum dans son pays, constitue en soi une pelletée dans la construction du fort : parviendra-t-elle à hausser la forteresse européenne ou bien sera-t-elle celle qui la fera s’écrouler pour de bon ? Le peuple grec ne pouvait plus s’exprimer que dans la rue et le voilà de retour aux urnes, comme il sied d’ailleurs en démocratie, mais l’Europe des marchands, vaste construction bureaucratique à l’usage du 1% au sommet, pourra-t-elle tenir le choc ?
Là où j’écris, c’est aujourd’hui la Toussaint. Les chrysanthèmes jaune éclatant dans le jardin sont là qui me le rappellent. Certaines Bourses ne vont cependant pas tarder à s’ouvrir ici et là dans le monde et ne tarderont pas à nous faire connaître leurs pensées profondes à propos du grain de sable grec.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
225 réponses à “LE GRAIN DE SABLE GREC”
http://www.romandie.com/afp/francais/journal/mon/d98d64ba5947ca238631f8fa34edbda8.511.asp
« Et un sondage paru le week-end dernier montre qu’une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet européen négatives, 12,6% seulement les jugeant positives. Le sondage, mené par l’institut Kapa Research pour le journal To Vima, a été mené auprès de 1.009 personnes. »
===> 1.009 personnes = sondage à priori crédible (+ de 1.000 )
Alea jacta est.
Très intéressante cette affaire de référendum grec! le lapin sort du chapeau avec 2 hypothèses, le oui ( aux mesures d’austérité, la troïka, la mise sous tutelle.. ) l’emporte, grace à l’intercession de Sainte Rita, patronne des causes désespérées, sursaut civique, les grecs se mettent à payer leurs impôts, les taxes rentrent et au bout de 15-20 ans de serrage de ceinture les choses s’améliorent….progressivement, les prêts, ou du moins ce qu’il en reste sont remboursés rubis sur l’ongle….
le non s’impose, à l’Islandaise; terra incognita en vue! non cartographiée, saut dans l’inconnu: le GVT démissionne, le Grèce sort de l’Euro, les banques en déconfiture, le défaut est à 90%, ça donne des idées aux Portugais, Espagnols, Italiens…qui pourrait écrire le scénario de la Bérézina de l’andouillette AAA?
Ah, j’oubliais: consternation à l’Elysée à l’annonce du référendum, décision irresponsable ( ben dame, demander l’avis du peuple, ça ne se fait pas, dans ces circonstances….) chiche qu’en cas de non franc et massif, on les fait revoter ? on réveille les colonels ?
http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/10/31/sarkozy-consterne-par-lannonce-de-referendum-en-grece/
P…. de cygne noir qui vient tout gâcher! NS, tout faraud après avoir sauvé le monde le jeudi, le voilà le bec dans l’eau le mardi suivant, avec en plus un G20 sur les bretelles! et comme le référendum n’est pas prévu la semaine prochaine, mais courant février, il va s’en couler de l’eau sous les ponts d’ici là!
BON ALLOWEEN, madame la chancelière, monsieur le président, et bien le bonjour mercredi aux banquiers!
Pourquoi voulez-vous que la Grece sorte de l’euro?
Eurobonds et Programme de Soulagement des Actifs Troublés en vue? (TARP en anglais).
Le référendum, dont les termes et le moment sont choisis
par les politiciens, autrement dit les appointés du capital,
et de ce point de vue Papandréou est un serviteur modèle,
n’ a rien de démocratique.
En l’occurence, il vise à casser la mobilisation populaire,
qui elle a un contenu démocratique: arrêter l’exploitation par les banquiers.
Comme l’islande? Mais est-ce que l’Islande en a souffert d’avoir dit NON au fait de payer l’additions des arnaques des banquiers? Pas que je sache. Tout comme l’Argentine qui a également dit « NON ».
Tout cela ne remet pas en question la monnaie unique, cela remet en question le concept d’argent-dette. Il ne faut pas tout confondre encore et encore.
Tout ceci est plutôt une bonne nouvelle !
La Grèce fait un Référendum, le NON l’emporte, elle fait faillite, doit sortir de la zone Euro et revenir au Drachme, les banques doivent assumer leur pertes (enfin!) et se contenter de ce que leur donnera le Fond de Stabilité pour ne pas faire aussi faillite.
La zone Euro s’en trouvera assainie d’un coup (le poids mort Grec quitte le navire et se débrouille tout seul pour regagner la rive à la nage, selon la volonté populaire, comme l’Argentine)
La zone Euro aura été solidaire jusqu’au bout vis à vis de ses membres et aura prouvé ainsi sa bonne volonté politiquement de cohésion.
C’est donc le meilleur des plans!
Le résultat du référendum donne juste le droit de poursuivre la discussion sur des bases différentes et montrera peut être qu’il n’y a rien d’acquis à l’issue d’un sommet.
Revisiter l’exemple islandais permet de relativiser l’influence des boards des organismes multinationaux. Bien sûr il reste l’Otan pour clore le débat rapidement.
Comme le disait en substance, Mr Baroin: Comment voulez vous obtenir des résultats alors que les décisions précédentes n’ont pas été mises en place?
Les discussions et décisions futiles et stériles ont encore un brillant avenir.
Penser que la zone euro sortira indemne du naufrage grec c’est faire preuve de bien de naîveté parce que derrière la Grèce il y a l’Italie et l’Espagne qui seront bientôt atteints et qui vont contribuer à couler cette zone monétaire non optimale, artificielle et bancale donc mortelle. De plus les Grec feront alors défaut sur la totalité de leurs dettes et le système bancaire n’y survivra pas, alors il faudra le nationaliser pour le remettre en état de marche.
et bien nationalisons ! et donnons comme consigne, rôle, mission aux banques nationales de prêter à l’économie réelle et interdisons leurs d’aller jouer ailleurs . . . Les politiques sont là pour faire les lois, non ?
« Le meilleur des plans », affirmation plus qu’hasardeuse…
Le gouvernement Grec a donc choisi hier soir de faire totalement défaut car c’est bien de ça qu’il s’agit. Un référendum début 2012, autant dire dans 10 ans, il n’y aura plus besoin d’un référendum, sa seule annonce a valeur de « non » dès aujourd’hui.
La dernière tranche d’aide à la Grèce n’a pas encore été totalement versée, les remboursements de dettes venant à échéance ne seront pas honorés, tout va se bloquer, tout tombe à l’eau, le récent plan de solidarité semble mort né, les aides déjà versées s’envolent d’un seul coup. C’est cuit, réel défaut comme en Argentine, donc les CDS vont jouer, personne ne sait ce que ça représente, personne ne sait ce qu’il va se passer pour les taux Italiens et Espagnols, personne ne connait les incidences que va avoir cette décision sur la croissance en Europe et donc dans le monde, la réduction des déficits publics devient mission impossible. Perte du 3A de la France ? Le système financier dans son ensemble s’écoule ? Nos acquis sociaux deviennent intenables ?
Je n’arrive pas à être soit soulagé soit effrayé, une seule chose est certaine : on plonge dans l’inconnu.
ca m’étonnerait.
les banques vont plonger et certaines vont faire faillite.
ca va faire mal aux patrons des banques (qui touchent encore des millions d’Euros en revenus) mais c’est aussi le risque de prêter à des gens insolvables.
L’italie et l’espagne n’ont pas eu de comptes truqués comme la grèce.
ces deux pays gagnent à être dans l’Euro et sont capable de résorber et payer leurs dettes.
on raisonne toujours en terme de ploutocratie comme un marteau raisonne en terme de clous.
les banques veulent pas perdre de l’argent
les investisseurs non plus
ca pleurniche auprès des politiques comme des enfants en maternelle.
ils ont joué, ils ont perdu.
le monde ne s’arrêtera pas de tourner pour autant !
la grèce retournera au Drachme, ne paiera pas un sou aux banques, se tournera vers la chine pour se faire prêter de l’argent et vendra peut-être ses iles.
et l’europe devra concentrer ses efforts sur ses plus grosses banques, quitte a en voir certaines faire faillite et racheter ou nationaliser et c’est tout.
la panique me semble démesurée parce que les banquiers et les bourses vont plonger.
ce sont juste des mécanismes. ca se change et se répare.
Yannt.
Vous avez une vision très optimiste du déroulement possible de tout ce bordel.
Habituellement j’aime tenir ce rôle, là j’ai un peu de mal.
On verra bien.
2005: vox populi, populus stupidus.
2012: vox populi, vox dei?
Oui, 2012 vox populi, affaire DSK, Sarko vainqueur par K.O. juste devant Le Pen.
Donc populus ultra stupidus.
Misse ita est.
Erare humanum est. Perseverare diabolicum…
Et perdonare divinum
et dans la langue d’aujourd’hui ça donne quoi votre latin de cuisine ?
êtes vous en train de dire que le non au référendum était le fait d’un peuple stupide ?
J’en perd mon latin !
le château de sable a été construit trop près de l’Océan Financier :
et les grandes marées vont tout emporter !
On ne va pas en faire un drachme !
Non, c’est pas faux, pas de quoi en faire une drachme.
Hi, hi, future manchette du Canard de mercredi ? on prend les paris!
L »Argentine et l’Islande ont montré l’exemple en faisant défaut .Je ne connais pas bien l’Islande et la presse n’en dit rien : pas de publicité pour les garnements qui ne jouent pas le jeu dont les financiers ont voulu imposer les règles Alors, pas de nouvelles= bonnes nouvelles ?
Leurs peuples ne semblent pas plus malheureux qu’avant . Au contraire, l’Argentine a l’air de s’être bien remontée; avec une situation plus saine qu’avant, non ?
Ce n’est pas parce que des spéculateurs, dont un chanteur français sexagénaire, ont laissé quelques plumes dans les banques islandaises que la Terre s’est arrêtée de tourner .
C’est bien la démonstration que ce système se construit sans les peuples. Il est évident que les Grecs vont dire « NON » à une écrasante majorité, alors que l’oligarchie tente sa fuite en avant.
Si je ne m’abuse, va t-on les faire revoter … jusqu’à ce que, de guerre lasse, ils disent « OUI »? La réponse est évidente.
Le déni de démocratie de l’europe et bien de plus en plus évident.
Alain,
Papandréou soumet le plan européen au vote des citoyens grecs ? » C’est bien la démonstration que ce système se construit sans les peuples… Le déni de démocratie de l’europe est bien de plus en plus évident ! «
Ça mon z’ami, faut le lire pour le croire…
Vigneron,
Si vous voulez commenter mon commentaire, ce serait bien de ne pas le déformer en le tronquant.
Le déni de démocratie, c’est la réaction très prévisible et déjà entendue dans les médias, des dirigeants européens au vote Grec, et leur habitude de remettre en cause un vote négatif des peuples.
Ou peut être n’ai je pas été assez clair?
@Alain
Même en prenant le tout, vous faites tout de même de beaux raccourcis, en prenant les mêmes faits, j’aurais plutôt tendance à balancer entre, « tiens, il reste encore un peu de démocratie » et « Papandrèou à la trouille ».
Maintenant, faut voir quelle question exacte ils poseront, le résultat du vote, et si ils oseront l’ignorer.
@ Hema
Le déni de démocratie ne pourrait être pire qu’il ne le fut en France pour le non au referendum européen . On verra alors qui, de Papandréou ou de son collègue français, est le pire despote .
Alain,
parfaitement lu votre post et je réitère : totalement inapproprié; et idem pour vos précisions qui signalent juste que vous appréhendez l’info par la bande, par une sélection de réactions médiatiques plus ou moins sincères, au lieu de voir ce qui en constitue le poids véritable : l’irruption du geste politique majeur, une simple décision souveraine du représentant d’un petit pays européen qui renverse non seulement les Châteaux de cartes branlants, mais aussi les tables de jeu. Et vous, vous gardez les lunettes d’hier, désespérément…
Très à la mode en ce moment ce genre de commentaire. « La démocratie corrompue par la masse des foules lobotomisées »… ‘arrêtons de faire voter les peuples, ils ne savent pas ce qui est bon pour eux’…
Réellement effrayant comme façon de voir les choses.
La vérité sort de la bouche du peuple.
« »La vérité sort de la bouche du peuple » » parce-que le peuple est un enfant?
A Alain:
Ce que vous ressentez » la désactivation de la democratie » est mieux décrit là :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=30328#comment-248516
N hésitez pas, il faut faire un effort de réflexion sur notre propre relation aux autres, ce n ‘ est ni plus simple, ni plus compliqué que celà.
Tout le reste c’ est du théâtre, y compris les fausses évidences qui vous écartent de cette piste.
Il fait froid tout d’ un coup.
Bon, c’est entendu, si je ne suis pas compris c’est parce ce que je me suis mal exprimé.
Donc … le déni de démocratie, c’est LA REACTION DES POLITIQUES ET JOURNALISTES DES GRANDS MEDIAS devant le recours Grec au peuple. C’est, selon moi, la démonstration qu’ils étaient en train de construire l’europe sans demander leur avis aux peuples et entendaient bien continuer. Et cela, c’est donc ….
Je propose donc, sans espoir d’être entendu, à tous les dirigeants de pays appartenant à l’europe de faire comme les Grecs: un référendum sur l’évolution de l’europe, l’obligation de rembourser des dettes « indues », la continuation de la construction de CETTE EUROPE LA .
Ai-je été plus clair? J’ai un doute .
Bravo Alain !
Alain, on vous avait parfaitement compris dès le début du fil 7, mais il y a quelques esprits lourds ou biaiseux sur le forum.
@ Alain
A part quelques uns, on avait bien compris dès le 1er post.
Dans un dialogue il y a toujours au moins deux participants, celui qui dit et celui qui écoute, (à tour de rôle).
L’incompréhension n’est pas toujours due à celui qui dit, souvent elle est le fait de celui qui entend mal.
Aujourd’hui, et pour la première fois depuis qu’ils se sont prononcés ainsi en 1974 pour l’abolition de la monarchie, les Grecs devraient être consultés. Pour être validé, un référendum en Grèce doit mobiliser au moins 40% des inscrits s’il s’agit d’une question « d’importance nationale cruciale » et 50% s’il s’agit d’une loi déjà votée par le parlement et qui porte sur une « question sociale importante ».
Rien n’est encore sûr. La décision finale sur la tenue d’un tel référendum entrera en discussion mercredi à l’Assemblée et devrait intervenir avant la fin de la semaine.
C’est que Papandreou n’a plus vraiment de soutien. A force d’exclure les députés socialistes qui se déclarent contre l’austérité, sa majorité au Pasok (le parlement grec) ne tient plus qu’à deux petits sièges, un nouveau socialiste venant de démissionner ce mardi matin. Le Premier ministre devrait d’ailleurs demander dans les jours qui viennent un vote de confiance sur sa politique d’ici à la fin de son mandat en 2013.
pour que le référendum ait lieu, il faut que la Grèce tienne jusque là. Vous pensez que tenir 2 ou 3 mois c’est tenable?
J’en doute fort. Papandreou est fini, l’euro est moribond, les banques itou.
Alors ? un moratoire général sur la dette? un socialisation des banques?
On navigue à l’aveugle, c’est vrai, mais de toute manière on était déjà dans les rochers.
Je préfère un avenir incertain à une dictature certaine.
euh euh euh, PASOK = Πανελλήνιο Σοσιαλιστικό Κίνημα, Mouvement Socialiste Panhellénique, c’est le parti socialiste grec, celui qui depuis 2009 doit essuyer les plâtres de la désastreuse politique du sarkozy Grec dont le nom ne mérite même pas d’être mentionné…
Le parlement, si ça vous intéresse, s’appelle Βουλή των Ελλήνων, Bouli ton Ellinon, le ‘Conseil des Grecs’, quoi.
On dirait en tous cas que le George a eu un sursaut de dignité [le personage est d’ailleurs bien plus intègre que la plupart de ses alliés et ennemis]. Un cygne noir, dirait-on… 😀
Merci encore pour votre éclairage dans ce tunnel, j’ai bien peur que si le château de sable s’écroule certains resteront en dessous. Ce qui est tout de même prodigieux dans cette histoire, c’est que les épisodes se déroulent avec une rapidité et une régularité digne des meilleurs feuilletons d’HBO. Souvent en bon scénariste, vous nous indiquez les prochaines péripéties et les meilleurs dialogues à venir. Cela nous permet d’éviter la syncope, nous sommes un peu prévenu de la prochaine trahison, du prochain coup de théâtre. Merci! Le référendum Islandais n’a pas fait couler le pays, ce sont les banquiers qui sont responsables. Je ne sais, si je me trompe, mais les citoyens Islandais qui ont beaucoup perdus, ont au moins gagné une Constituante. Le référendum grec fait descendre la bourse – heureusement je n’ai pas d’actions – et perdre probablement les derniers espoirs de Sarkozy d’apparaître comme un sauveur. Il va être difficile d’expliquer que la démocratie grecque est un mauvais coup pour l’équilibre de l’Europe, mais c’est évident ce qu’ils commencent déjà à lraconter… Je m’inquiète alors de la suite, les puissants, qui continuent à défendre des positions idéologiques libérales alors que les faits leur donnent tort, pourraient bien expliquer qu’il n’y a plus d’autre solution pour sauver l’économie et l’Europe que de supprimer la démocratie. TINA There is no alternative? NON?
En voilà déjà un de grain de sable :
Un courtier bien sous tous rapports, excepté…
J’ai particulièrement aimé cette partie :
http://news.businessweek.com/article.asp?documentKey=1377-aqHnI6CrAMp0-56PIBAQMOFCTPG4C2TQ1E13916
Décembre 2012… C’était pas très loin, mister « former New Jersey governor and Goldman Sachs Group Inc. co-chairman Jon Corzine »… mais c’était beaucoup trop long, monsieur le broker…
Dexia en Europe, MF Global aux States, fait pas bon être long sur l’Europe en ce moment… au suivant…
Ca commence à bien ressembler aux prévisions du LEAP, ceci dit.
Je suppose que vous avez vu que le Monsieur Corzine, s’il avait réussi à vendre MF Global durant le weekend, aurait empoché 12.000.000 $ de parachute doré (qui ne dit pas son nom) ?
Lire le New York Times : Corzine Crashes Like It’s 2008
Extraits :
When Goldman Sachs went public on May 4, 1999, Jon Corzine, who was then the firm’s chief executive, held a stake that was suddenly valued at $305 million. So, perhaps, it’s uncharitable to complain about the piddling $12 million severance he was poised to gain if he had managed to sell his current firm, MF Global Holdings, over the weekend.
But I’m going to complain anyway. The idea that Corzine, who single-handedly destroyed MF Global Holdings, was in a position to command so much as a penny in severance is horrifying. It suggests two things. The first is the extent to which “heads-I-win-tails-you-lose” remains the operative concept for Wall Street compensation. The second is that one’s politics doesn’t much matter when it comes to lining one’s pockets.
[…]you would think that as a former Wall Street titan, he would have noticed that taking giant bets on shaky, long-term bonds while financing your operations with overnight loans that can be pulled at any second is not exactly a recipe for success.
But that’s exactly what Corzine did. After taking over the firm in March 2010 – just months after losing his re-election bid to Chris Christie – he decided to transform the derivatives broker into something sexier, something more like his old firm, Goldman Sachs. In particular, he wanted MF Global to risk its own capital, trading for its own account, just like Goldman had so successfully done when he was running it.
Stunningly, the risky bets he took at MF Global were on European sovereign debt. “Europe wouldn’t let these countries go down,” he reportedly told another Wall Street executive, according to The Wall Street Journal. The firm’s position in European bonds grew to $6.3 billion – and its leverage ratio to 40 to 1, according to Egan Jones, a ratings agency. That is, it had $40 of debt to every $1 of equity. It was remarkably 2008-ish.
[…]Then there’s Corzine’s own compensation. When he walked in the door, he negotiated a salary of $1.5 million. (Incredibly, MF Global Holdings paid a $400,000 fee to Corzine’s lawyers.) He also received a signing bonus of $1.5 million, and $11 million in stock options.
But here’s the kicker. Like many executives – on Wall Street and off – Corzine’s agreement also covered his eventual departure. If he left MF Global because, say, it was sold, his $11 million in stock options would immediately vest, and he would get a $12.1 million golden parachute. Of course, the MF Global proxy statement doesn’t call it a golden parachute. It calls the payment “severance.”
There is nothing in the proxy statement about what would happen if Corzine destroyed the firm by making bad trading bets. There is nothing that links his payout to, you know, performance. No matter what, he would be owed the $12.1 million. All he had to do was sell the firm.
Vous pouvez annoncer tout ce que vous voulez à vos préteurs , la seule chose qu’ils veulent c’est que vous payez vos dettes.
Or de toutes les annonces des européens jamais aucune pour payer , toutes pour continuer à emprunter.
Salut la compagnie……c’est plié………….commencez à faire vos valises.
Pour aller où ?
Vivement Février ! Le mois de l’année où les politiciens disent le moins de conneries parce qu’il y a moins de jours… Merci Coluche.
Le père-noël n’a plus qu’à arroser les chrysanthèmes, à 9 h 53; SOCIETE GENERALE – 12,06 % CREDIT AGRICOLE- 10,76 %, DEXIA- 10,18 % BNP PARIBAS – 10,11 % AXA – 8,33 %
« Tu as tout ce qu’il faut sauf une chose; l’homme doit avoir un grain de folie ou alors, ou alors il n’ose jamais couper la corde et être libre »
Zorba le grec – Le passage de la danse de Zorba
Magnfique ce rappel du film Zorba le Grec
Les grecs, on ne devrait rien leur faire payer du tout en reconnaissance éternelle de tout ce qu’ils ont apporté à l’humanité; les mythes, la démocratie, la philosophie, la logique, les arts, le rêve.
J’espère bien qu’ils vont dire non à tous ces noirs corbeaux qui veulent leur bouffer le foie
« qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit » La Rochefoucault
Je trouve qu’il y a du Zorba dans Jorion. Non ?
Nous en sommes donc à un « printemps » grec . . . venant par le sommet !
c’est le monde à l’envers qui devrait réjouir tous les pourfendeurs du « cadre »
Puisse-t-il donner des idées aux Européens et pourquoi pas à leurs gouvernants . . .
Ce que Papandréou promet de faire, pourquoi ne pas suivre son exemple !
Et moi qui était convaincu 🙂 que la France, pardon l’Europe, autant pour moi le Monde était sauvé.
enterrer son porte feuilles d’actions un jour de Toussaint , c’est un signe ?
ou un cygne..noir:
http://www.priceminister.com/offer/buy/85168487/walt-disney-le-lac-des-cygnes-noirs-livre.html
PRICEMINISTER vous ne croyez pas si bien dire ,le notre qu’on a, M.Fillon ,réunion avec les banquiers pour demain , au menu soupe à la grimace avec sa farandole de CDS, cuite bien sur !!
Assez cocasse : sur le site web de MF Global la première page affiche 4 principaux arguments pour vanter la compagnie :
Tout ça en spéculant à outrance sur les dettes souveraines…
🙂 effectivement
Certains artistes maitrisent aujourd’hui parfaitement les châteaux de sables. Il suffit d’avoir assisté aux extraordinaires concours de sculptures de sable sur les plages sablonneuses chères à PJ, pour s’étonner des formes complexes et improbables qui défient les lois de cohésion.Un certain taux d’humidité ou quelques additifs discrets et les minuscules grains de sable se serrent les coudes.
L’avenir de l’édifice européen dépendra sans doute des termes de la question posée par Papandréou.
Tout à fait d’accord.
S’il y a une chose que maitrisent encore nos dirigeants c’est bien l’art de l’entourloupe et de réussir à faire dire aux mots le contraire de ce qu’ils veulent dire. Dans 1984 le ministère de la Défense est, bien sur celui de la Paix, celui de l’Intérieur étant celui de l’Amour…
Nous, nous avons « Plan de sauvegarde de l’emploi » pour désigner un plan de licenciement et autres « opérations de maintien de la paix » pour dire guerre.
Il faut donc avant de se réjouir béatement se poser une série de questions comme « Pourquoi un référendum? »
Parce que c’était une promesse ou parce que ne pas donner ce petit signe à la population grecque c’est s’exposer immédiatement à un danger d’explosion?
Pourquoi l’annoncer pour le mois de Février et pas pour la fin Novembre ou Décembre?
Le faire aujourd’hui c’est certainement le perdre.
Tenter de repousser l’échéance de 4 mois dans le contexte d’effondrement actuel n’est pas forcement une mauvaise manoeuvre…
Bien d’autres interrogations… Ce qui est sur néanmoins c’est que ce sera perçu comme un mauvais grain de sable par nos amis démocrates de l’Elysée et d’ailleurs …
J’attends avec gourmandise la déclaration enthousiaste de François Hollande pour « saluer la décision de donner la parole au peuple grec » (je ne parle pas d’en tenir compte…)
Ce qui va être drôle, si l’on peut dire, c’est la façon dont « on » (les médias, la nomenklatura politique et autres faiseurs d’opinion) va bientôt se laisser aller ouvertement à dire et écrire que finalement recourir au vote c’est terriblement populiste, une bonne décision prise par une aristocratie éclairée, c’est tellement mieux; ouvrons le chantier d’une nouvelle « réforme »…
Un nouveau slogan :
Ca me plait comme slogan, et dans tous les sens du terme si vous saviez…
il me plait pas du tout ce slogan , car imaginez un instant que De Gaulle ait pense comme ça , au contraire nous sommes tous des soleils flamboyants , nous avons tous en nous la nature du bouddha .
certains préfèrent nous réduire a l’état de grain de sable , comme ça personne n’est plus responsable de rien .
Quelques grains de sable bien placés peuvent gripper la machine la mieux huilée.
Joli slogan.
Qui retourne le sablier ?
Bernard JAMES quitte son masque de Marlowe et devient : un grain de sable.
Le grain de sable américain n’est pas mal non plus :
« Maintenant, se sont des vétérans de l’armée, en uniforme militaire avec leurs armes de guerre, qui se déploient de leur propre initiative autour des cortèges, à Phoenix (Arizona) d’abord puis dans d’autres villes, pour sécuriser les manifestants contre de possibles attaques externes et contre les violences policières. »
Ou ici, pour le vétéran avec son fusil d’assaut: http://www.lepost.fr/article/2011/10/30/2625755_end-the-fed-ows-occupy-phoenix-protege-par-des-veterans-armes-d-ar15-contre-les-violences-policieres.html
Et là pour la carte Google du mouvement : http://occupywallst.org/attendees/
J’ai toujours pensé que le réveil des Mickey, lorsqu’ils réaliseront qu’on s’est payé leur tronche serait terrible. Voilà, ça commence.
Tendu comme un flux !
ce qui est tres etonnant dans votre deuxieme lien , c’est que c’est seulement la moitie East des etats unis qui est concerne , quelqu’un peut il l’expliquer ??
Oui, pour que la moitié West soit concernée, il vous faut dézoomer.
Perceval, il suffit de déplacer le curseur à gauche sur « -« , et vous pouvez avoir jusqu’à l’intégralité de la planète terre.
Logique. C’est finalement la partie des US la plus démocrate qui forme le gros des « Occupy ». On doit trouver plus de « Tea Party » du côté du Texas et des états républicains…
personnellement ca m’a fait plutot fait penser a un article d’un analyste russe qui predisait l’eclatement des USA en 6 zones .
http://online.wsj.com/article/SB123051100709638419.html (vers la fin de la page)
Ce pays m’épatera toujours, on peut manifester en pleine rue avec de armes de guerre!
La Démocratie ne sera jamais un grain de sable.
Papandreou à proposé la seule mesure raisonnablement démocratique qu’il pouvait suggérer, un référendum. Bravo.
Que le résultat de ce référendum conforte ou ébranle l’Europe reste un épi-phénomène.
Qu’on se le dise, la crise n’existe pas IN SE, elle est le choix délibéré des gens aux manettes du monde.
Aujourd’hui en Grêce, après avoir tout essayé – y compris le pire – Papandréou – un socialiste, ce n’est pas un hasard – réagi avec son vieux fonds démocrate.
Bravo, il était temps.
Ne soyons pas naïfs, un simulacre de referendum est possible . Il suffit de remplacer les NON par des OUI et le tour est joué .
Ce faux referendum sera parfait pour discréditer la grande majorité des opposants et justifiera l’emploi de mesures d’exception .
Comment pouvez-vous, sur un blog sérieux, apporter un commentaire aussi simpliste ?
1) Le referendum grec est bien sûr démocratique. Mais voir l’ébranlement, pour reprendre votre mot, de la zone euro et de l’équilibre du monde comme un épiphénomène relève de l’inconscience.
Le démocratie est affaire complexe. Je vous donne un exemple : vous habitez dans un immeuble qui comporte dix appartements. Un dimanche, vous entreprenez des travaux pour moderniser votre cuisine. Les coups de marteaux et autres vibrations de perceuse indisposent l’un de vos voisins, qui parvient en dix minutes à faire signer par six locataires une pétition exigeant le silence. C’est la démocratie ! La majorité s’est prononcée, vous devez renoncer définitivement à vos travaux.
Les Grecs ont le droit de se prononcer, mais le fait qu’ils puissent par là endommager l’euro montre un vice de l’euro qui n’a rien d’un épiphénomène, puisqu’il va nuire à des millions de gens.
2) Sur le « vieux fond démocrate » de Papandréou, je vous renvoie aux propos de l’historien Nicolas Bloudanis qui nous montrait il y a quelques jours la gestion délirante de la Grèce par le PASOK ces dernières décennies.
Je ne pense pas qu’il faille ici pointer du doigt le PASOK seul. C’est toute la classe politique « classique » ou « institutionelle » qui est visée. Il s’agit plus du défaut de fond qui affaiblit les mailles d’une société que du péché d’un seul parti. On parle bien de système généralisé. ND n’est certainement pas plus « vierge » en la matière que le PASOK. Ce n’est donc pas une question de droite ou de gauche, mais bien une question, bien plus profonde et complexe, de société.
En outre, je ne peux qu’être en total désaccord avec l’auteur quand il accorde aux privatisations des vertus quasi magiques, comme si le privé allait avoir une vertu que le public n’a pas. C’est totalement faux et ridicule. S’il y a un problème de société, il est global, et non restreint à un seul secteur d’activité.
De plus, privatiser pour mettre la production dans les mains de grandes multinationales ne profitera jamais à la population grecque ou à un état qui, pour attirer ce type d’investisseurs, mettrait de toute façon en place des mécanismes d’évasion fiscale et sociale légaux, et tuerait les droits des travailleurs. C’est d’ailleurs, pour rappel, le programme que la troïka impose aux grecs : privatisations massives à n’importe quel prix (et plutôt vil prix) tout en détricotant tous les acquis sociaux, les droits de négocier les conventions collectives dans les entreprises, etc. Et nous savons tous à quel point ça « marche » et aide la population grecque !
Alors qu’on arrête de me faire rire avec les vertus de la privatisation. Pour une certaine classe dominante minoritaire, oui, pour la population, je suis morte de rire.
« marteau »une image qui vous ressemble!le peuple a son mot à dire ou alors nous vivons dans un simulacre de démocratie?
euh non… ce n’est pas ça la démocratie.
Auparavant, il y a eu un accord sur les bornes du pouvoir coercitif fondamental, c’est à dire sur ce que l’on peut vous faire sans votre consentement (par exemple: le bruit le dimanche, hors situation d’urgence, fait-il partie du package?). La démocratie n’est pas, comme le prétendent les libertariens, le régime politique dans lequel chacun détient un titre de propriété sur chaque autre (c’est un peu plus compliqué).
La catastrophe n’est pas générée par le référendum: ils ont voulu une finance mondialisée, la liberté des flux de capitaux, le remplacement du gouvernement civil par la « gouvernance », etc… Voilà le résultat: une structure en réseau pour laquelle toute décision démocratique présente un risque systémique. Ils ont spéculé, et ils ont perdu. Ce qui arrive n’est pas la faute des grecs, mais des incapables qui leur ont prêté de l’argent, ou qui ont spéculé sur la dette.
Les grecs font ce qu’ils auraient du faire, comme les islandais, il y a bien longtemps.
Reste à apprécier le produit de la future guerre civile grecque entre la communauté des épargnants et la communauté politique (le peuple). Autant que ça se règle dans les urnes.
C’est le moins que l’on puisse dire.
Maintenant comparaison n’est pas raison!
Papandréou, un socialiste politiquement mort s’il n’avait pas prit cette décision.
Effectivement, ce n’est pas dû au hasard.
je n’aurais jamais imaginé ce volte face grec….le peuple sera t il responsable?
on pourrait voir avec et evenement la fin de la democratie…..
la bonne décision est de préserver la stabilité du monde, de l’europe et là un peuple de quelques millions d’habitants va peut etre dire…eh bien non et le chateau (de cartes) s’effondrera.
le peuple a t il la maturité collective lui permettant de décider et faire avancer la société….
On frole le chaos mais c’est le sens de l’histoire semble t il pour reconstruire une societe plus juste.
Quel camouflet pour notre « sauveur » Sarkozy, il aurait ete utile d’avoir des renseignements de qualité sur la volonte profonde des grecs…..
A suivre….
« le peuple a t il la maturité collective lui permettant de décider et faire avancer la société…. »
C’est ce que les commentateurs autorisés ont dit au lendemain du référendum de 2005 .
Ce referendum grain de sable a aussi quelque chose du retour du refoulé. Une construction consciente complexe, qui a demandé une masse d’efforts, peut s’effondrer brusquement sous le coup d’un minuscule imprévu. Nous l’avons vu avec l’affaire DSK, quand une relation sexuelle inappropriée de quelques minutes a suffi pour jeter par terre quantité d’efforts de centaines de personnes pour donner à un homme une stature présidentielle. Cet homme ne pouvait pas être président, le désir lui en manquait : le dévoilement de cette vérité cachée n’a demandé qu’un instant.
L’euro ne peut pas fonctionner, voilà ce que nous découvrons. Un euro démocratique pourrait s’imaginer avec un referendum proposé à l’ensemble des 300 millions de personnes concernées. Mais l’Europe n’est pas intégrée, et dès lors un petit peuple, économiquement fluet, suffira – suffit déjà – à jeter bas un plan laborieux demandé pourtant par le monde entier.
L’euro était un artifice, l’euro va mourir, la vérité en jaillit tout à trac. La débâcle ne sera pas, pour les peuples, un dîner de gala.
L’Euro n’est sans doute pas le fond du problème.
Le rétablissement du Franc n’empêchera nullement à lui seul la spéculation sur les emprunts d’Etat si ces derniers continuent à emprunter sur les marchés.
L’Euro est le révélateur du manque de volonté politique de construire une Europe démocratique et solidaire. Et non l’inverse, l’ Euro n’est qu’un outil, comme tout outil il peut être utilisé pour construire, pour détruire. Tout dépend de qui manipule l’outil.
C’est la même chose pour la BCE, c’est un outil, mais pas vraiment au service des peuples, c’est là que cela coince.
Joan
C’est justement le problème: il n’y a pratiquement que des outils financiers et technocratiques, cette « Union Européenne » est une construction sans âme, on croit qu’imposer aux grecs un contenu scolaire résoudra les problèmes. On reste perplexe face à une telle naiveté – ou sottise.
La suite va être intéressante, l’EU étant foncièrement anti-démocratique dans son fonctionnement.
Comment les dirigeants de ce « machin » vont-ils s’y prendre pour soumettre le peuple grec ?
Car il est quasiment certain que le NON va gagner.
J’ai trouvé, ils vont vendre la Grèce à la Chine, et ensuite le gouvernement chinois peut envoyer ses troupes et ses chars comme à Tien’anmen, le port du Pirée qui appartient déjà au 2/3 à une société chinoise peut-être utilisé pour le débarquement.
Et les banques seront sauvées et les actionnaires seront contents. Finalement le régime idéal c’est la non liberté du peuple comme en Chine « communiste » et la liberté des « affairistes » dans le plus pur style du néo-libéralisme.
Les Turcs se sont brouillés avec tous leurs amis d’il y a un an, et sont revenus dans le giron US. Reste plus aux US qu’à nous installer une petite fédé turco-gréco-chypriote en méditerranée.
Nous sommes tous des grains de sable.
Qu’un pouvoir en grande difficulté durable fasse le choix de consulter le peuple, ou du moins qu’il annonce qu’il va le faire, a plusieurs sens :
1. Le risque de ne plus tenir la rue, et que les gens ne travaillent plus, est devenu incontournable sans avoir recours à des méthodes qui ne pourraient plus avoir quelque apparence démocratique.
2. Rembourser la moitié de la dette sera de toute manière impossible, comme beaucoup le savent même si peu le disent.
3. Le choix de laisser le peuple décider permet de dédouaner le pouvoir politique, non seulement le pouvoir actuellement en place, mais aussi le nouveau pouvoir à venir ou pour le dire autrement l’essence du pouvoir séparé.
Ce que les dirigeants grecs tentent de faire, c’est de sauver l’idéologie de la démocratie, si indispensable au bon fonctionnement du capitalisme.
Le prix à payer sera, pour tous, un grand nettoyage de printemps, mais l’essentiel, c’est-à-dire l’accumulation, devra repartir.
L’occasion sera, pour ceux qui ne veulent définitivement plus de ce monde, de se débarrasser une fois pour toutes de l’accumulation.
Alors, après le non à ce référendum annoncé, il faudra convoquer une Constituante, pour que les citoyens décident du nouveau cadre dans lequel ils souhaitent vivre. C’est bien de démocratie dont il s’agit.
Questions « bêtes » :
D’un seau de sable fin ou d’un seau de gros sable, lequel est le plus lourd ?
Pourquoi quand on secoue du sable les gros grains remontent à la surface ?
Pourquoi le sable se comporte à la fois comme un solide et un liquide ?
Réponses à des questions dont seule la première est « bête »:
– le seau de sable fin s’il est de même volume,
– c’est un problème maintenant classique de mécanique,
– qu’est ce qu’un solide ? qu’est ce qu’un liquide ? réponse très complexe à une question d’apparence anodine. Il existe des matériaux à la fois solides et liquides. Le trafic automobile sur autoroutes peut être traité comme un écoulement de liquides, liquides un peu spéciaux mais liquides tout de même analogue d’ailleurs à l’écoulement du sang dans le circuit veineux.
A question « fine », en général réponse ‘bête »…….. 🙂
Densité du sable fin 1.4, densité du gros sable jusqu’à 1.9.
Ne vous en faites pas, à tous les coups ça marche !
Encore plus fort : un hublot de cargo est étanche aux paquet de mer, l’eau ne passe pas le joint d’étanchéitémalgrés la pression, mais le sable d’une tempête de sable, lui, réussit tout de même à se frayer un passage……..
Ami « fou de bassan », étonnant, non ?
Encore une fois une occasion de montrer le fonctionnement démocratique de l’Europe à 27.
La légitimité du gouvernement grec est à ce prix, Mr Papandréou le sait mieux que personne.
Il ne faut jamais oublier que la Grèce est coincée entre son puissant voisin turc et son passé de dictature militaire. Une déstabilisation intérieure serait catastrophique et pas seulement pour la Grèce.
Mais cela c’est une autre histoire que les marchés ne peuvent saisir.
Il aurait fallu un référendum Européen, et non Grec… Le résultat donnerait une idée Européenne, et non un résultat pipé pseudo démocratique du coup. Tant que les Etats protégeront leur intérêts avant ceux de l’Europe, rien ne fonctionnera.
On pourrait opposer tout aussi bien l’intérêt d’un Etat et celui de ses citoyens. D’après Jacques Généreux, les Etats sont en voie de privatisation, locution qui me semble assez proche de la situation.
Soit, donc laissons les européens décider quels sont les meilleurs intérêts pour l’Europe, ce n’est pas à la Grèce seule de prendre cette décision. Ce référendum de Papandréou sonne de plus en plus comme un souhait de sortir de cette zone Euro. Il faut un référendum Européen ! les dirigeants n’ont qu’à préparer l’opinion, communiquer, pour jouer carte sur table et laisser une bonne fois pour toute décider la population Européenne. Si les dirigeants échouent à convaincre leur peuple, cette Europe ne mérite pas d’exister. Arrêtons de tourner autour du pot.
Après ce référendum il va être encore plus facile d’accuser le peuple qu’il est le responsable de la crise s’il dit non, mais a mon avis on le refera voter pour qu’il dit oui…
C’est là le message que j’adressais il y a quelques temps aux élèves d’une école dont on m’avait dit :
Aller chercher son diplôme et constater que seulement 25% de la promo a trouvé un CDI,25% a décroché un CDD et 50% courent d’improbables entretiens d’embauche;le grand gâchis ,une génération sacrifiée sur l’hotel de la connerie collective.
J’espère que Merkel va nous faire une déclaration du genre « victoire de la démocratie » pour que Sarko tombe de sa chaise.
Vivement le referendum italien (ça aidera les Italiens à décider eux-mêmes s’ils ont plus confiance en leurs propres politiciens que dans ceux de Bruxelles) et le referendum british.
Avec cette soumission à l’approbation référendaire, M. Papandréou a trouvé un excellent moyen irréprochable de rendre la monnaie de sa pièce à la vertueuse Mme Merkel.
Un non du peuple grec ou même probablement un certain seuil de probabilité de rejet conduirait inéluctablement à une des trois issues suivantes: sortie de la Grèce de l’Euro, sortie de la RFA et des Pays-bas de l’Euro, éclatement généralisé de l’Euro; toutes solutions qui mettraient la RFA dans une situation économique rapidement périlleuse (perte de protection de son marché intérieur en Euro) et lui infligeraient ainsi qu’à la France un camouflet politique et diplomatique.
C’est ce qu’on appelle un beau coup.
Je ne tire pas toutes les conséquences sur la déconstruction européenne mais seule la sortie de la Grèce de l’Euro pourrait avoir un effet positif en obligeant la RFA à se réaligner sur la position Française pour faire barrage à la contagion ce qui ne résoudrait bien évidemment pas les fondamentaux de la crise européenne, ni sur la dette, ni sur les divergences de productivité, de démographie, de densité de population, etc. bref sur l’absence de solidarité entre les membres de l’UE.
Ne vous voulez pas dire plutôt l’orthodoxe Mme Merkel.
Je ne vois pas de vertu dans l’orthodoxie néo libérale en action.
Si vous me suivez, Mme Merkel n’est bien évidemment pas plus orthodoxe que vertueuse au sens propre comme au sens figuré; juste un peu rigide, genre casque à pointe, sans souffle ni imagination dans le suivi des obsessions anti Weimariennes, excusez le néologisme, des classes dirigeantes et moyennes allemandes…