Billet invité
En annonçant sans crier gare son intention d’organiser un référendum, George Papandréou a brutalement fait monter la tension et les enchères. Les bourses ont depuis dévissé, le marché obligataire s’est cabré au détriment de l’Italie, le spread entre l’Italie et l’Allemagne s’est creusé. Le scénario du pire est en marche si rien ne l’arrête.
Les motivations qui ont présidé à ce geste de dernière extrémité s’effacent devant sa portée. Le G20 va s’ouvrir sous les auspices d’un rebondissement de la crise prenant tout le monde à contre-pied. Il exprime l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement grec, ainsi que celle de la stratégie européenne qu’il a cru devoir accompagner. La situation sociale est devenue intenable en Grèce et la constitution d’un gouvernement d’unité nationale – tentative illusoire d’y faire face – n’a pu être concrétisée.
Les autorités européennes sont placées dans une situation imprévue et inconfortable. Les amenant soit à assouplir les nouvelles mesures de rigueur exigées de la Grèce, en contre-partie de l’annulation du projet de référendum, soit à espérer que le gouvernement tombe, suscitant des élections anticipées aboutissant à la victoire de Nouvelle Démocratie, l’opposition de droite. Il suffirait pour cela d’un déplacement de trois voix au sein de la très réduite majorité de députés du Pasok au parlement, afin que la motion de confiance prévue soit repoussée. Six membres du Conseil national du Pasok réclament la démission du Premier ministre George Papandréou, favorables à un gouvernement d’unité nationale.
Les deux options sont aussi périlleuses l’une que l’autre. La première parce qu’elle met en cause le nouveau plan de sauvetage de la Grèce, alors qu’il n’est même pas bouclé. Et au-delà toute une stratégie poursuivie envers et contre tout, sans qu’une autre de remplacement ne soit prête. La seconde, car l’arrivée d’un gouvernement de droite dans les circonstances grecques actuelles est porteur d’une exacerbation de la crise sociale. Un scénario qui, au passage, menace aussi l’Espagne.
Les marges de négociation avec George Papandréou, qui a repris l’initiative, sont donc très étroites. D’autant que la panique peut s’emparer davantage des marchés. Il faut donc couper court à l’incertitude dans les plus brefs délais, mais comment ?
Les dirigeants européens qui pensaient pouvoir faire vaille que vaille bonne figure au G20 sont au contraire placés au dépourvu devant la menace d’un effondrement de leur stratégie.
176 réponses à “L’actualité de la crise : UN PAVÉ DANS LA MARE, par François Leclerc”
C’est peut-être très con ce que je vais dire, mais ces heures qu’on vit là semblent des heures à la gravité historique.
Ce genre d’emballement de l’histoire qui prélude aux grands bouleversement. Annonce de l’accord Germano-sovietique qui déjoue tous les calculs anglo-Français et précipitent la seconde guerre mondiale.
Assassinat de Sarajevo, depêche d’Ems, convocation des états généraux en 1789, Tea Party à Boston, révocation de l’édit de Nantes, ce moment où, pour le meilleur ou pour le pire, l’Histoire accélère et l »humanité bascule.
Je suis peut-être ridicule mais je ressens que nous vivons un moment historique.
L’histoire n’est qu’un long moment historique .
C’est historiquement démontré.
Reste l’appréciation du » moment » : c’est affaire de montre et de régularité du mécanisme ( qui varie ) , et de la perception du temps par le(s) lecteur(s) de la mesure .
Mais ça , Pascal l’a déjà dit mieux que moi .
salut juan nessy
Les temps morts (1964) court métrage de René Laloux en collaboration avec Roland Topor et Alain Goraguer.
http://www.youtube.com/watch?v=s1vHUbnVNiA&feature=player_embedded
@Kerjean
J’ai ce même sentiment de franchissement du Rubicon
Sur ce blog en moyenne, ça serait plutôt le rubicond…
Imaginons:
Déplacement géographique, référendum en Allemagne – L’Allemagne doit-elle quitter la zone Euro ? –
Résultat ? ? ?
Franchement, ça tourne au Vaudeville, ce soir! pour l’annonce d’un tout petit référendum de rien du tout, dans un tout petit pays, certes, avec une grosse dette, mais quand même, la corbeille nous fait une grosse déprime, NS convoque dare dare les ministres concernés à l’Elysée ( j’ai vérifié, le ministre de la défense n’est pas convié, ouf!)…et demain, conseil de famille en avant première du G20, pas besoin d’être la mère Soleil pour deviner l’avoinée que le grec va se prendre!
si ça continue, Angela va nous sortir » yen a marre, on se barre ( de l’Euro ) »; retour au Mark et basta la commedia!
Pas de quoi en faire un Drachme, comme le signale un perspicace blogueur – blagueur, essayez néanmoins de refiler les pièces d’Euro grecques à votre boulangère demain matin, on ne sait jamais, videz vos comptes en banque, l’or dans un trou au fond du jardin, le pèze sous le matelas ( ça facilitera le boulot aux saucissonneurs – cambrioleurs ), faites des provisions, de l’huile, des pâtes, du sucre, des munitions pour la pétoire du grand père, montez la garde devant chez vous habillé en treillis, ne laissez rentrer votre belle mère dans votre doux foyer transformé en bunker qu’après avoir scrupuleusement vérifié son identité, etc etc …
Act’heure, SOC GEN – 17% et des broutilles, la poire belle Hélène dérouille!
Et pour le G 20, ça va être rigolo avec le chinois peu enclin à prêter à fonds perdus, notre dernier espoir ( NB: comment on écrit en chinois « on ne rattrape pas un couteau qui tombe » ?); enfin, on verra bien Berlu reluquer les gonzesses, ça nous fera des vacances, parce ma pomme, je vais être obligé de réécrire le communiqué final qui était déjà prêt: » détermination sans faille, gna gna gna, unité de points de vue, gna gna gna, nécessité d’une gouvernance rénovée, gna gna gna, prochain G machin, gna gna gna »
Tiens donc ! les Grecs prennent corps, des hommes et femmes de chair et de sang avec une conscience… Ce n’est plus les « Grecs », masse informe et lointaine, déshumanisée, simple variable d’ajustement dans l’équation financière…
Question à1000 drachmes : quelle serait l’attitude de ces dirigeants européens qui aujourd’hui fustige Papandreou s’ils étaient confrontés à une situation sociale explosive presque insurectionnelle, au dépeçage du pays et à sa mise sous tutelle ?
Juste un petit rappel historique et jubilatoire.
C’est à Athènes, vers 593 BC, que Solon abolit l’esclavage pour dettes et affranchit les pauvres gens qui avaient perdu leur liberté de cette façon.
Les Grecs s’en souviennent.
C’est selon!
SOLIDARGRECE
Y’a un os que quelque part 😉
Capillo-tracté… oui.
Maître Capillo fut en effet un verbiste laïque, soit, non cruci.
Or, en lingots, le tracté démontre que le tracteur est en propulsion contrairement à son appellation.
Soit, la titrisation d’or n’est alors qu’un tract à propulsion verbiste capillo nosk.
CQFD.
Rien ne se crée, finalement. Sauf pour les nids russes.
Voilà :
Pourquoi un nid dans un arbre est-il Soviétique..??
Et bien, parce que niveau d’eau.
Do, c’est ut,
Et ut est….
Merci d’avoir eu la patience de me lire, nez en moins.
Sinon, Lech Valesa a bien profité de la Pologne, sur le coup.
N.B. : je ne suis pas le seul Russe par un ami de la voisine à regretter la corruption et l’oligarchie en me disant que le Communisme était peut-être un peu moins pourri.
Pas de beaucoup, je reconnais.
Mais dans le principe….
Si la Grèce est en faillite, qui va payer les CDS sur sa dette ? Et pour combien ? Le sait-on ?
vous écrirez cent fois
« j’ai peur de la dette
tu as peur de la dette
il a peur de la dette
nous avons peur de la dette
vous avez peur de la dette
ils ont peur de la dette »
Prière de prendre un autre pseudo .
Oui, pour les CDS sur un défaut Grec le montant tourne autour de 4 milliards, pour les émetteurs, par contre, je ne sais pas.
Cannes brule t il ?
voici le deusieme acte
Ici pas de fumée encore mais des gendarmes à chaque entrée d’autoroute dans le 06
Un festival à l’heure d’hiver…
Bonjour,
Je crois que nous sommes devant un leurre. L’annonce d’un référendum par Mr Papandréou s’apparente à du vent : il le sait très bien qu’avec sa majorité extrèmement courte ce réferendum a très peu de chances de voir le jour (voir d’ailleurs les premières défections dans son camp).
Le mot « référendum » dans sa bouche a comme un pouvoir magique : il ne prend que quelques secondes à être prononcé et transforme subitement celui qui le prononce en grand démocrate, soucieux de l’avis de son peuple.
Monsieur Papandréou, ne l’oublions pas, préside depuis plus d’un an à la mise en coupes réglées et au dépeçage de son pays par la finance internationale. Pour mémoire, il y a dans les ministères des « obsevateurs internationaux » qui vérifient l’application des mesures et les privatisations des biens nationaux ne sont même pas dirigées par les grecs eux mêmes…
Cordialement
C’est vous, hélas, qui êtes dans le vrai.
Si G.Papandréou avait été de taille à « renverser la table », on le saurait depuis longtemps !
Dans tous les cas c’est finement joué !
Toutes les interprétation ont fusées en quelques heures, ici même !
Et difficile de trancher entre
le coup tactique,
une sortie sur une pirouette pieds de nez
un sur-saut-cialiste . . .
Quand on voit la réaction des financiers qui gouvernent le monde, réaction qui va de paire avec celle des dirigeants politiques vendus à la cause du monde de la finance, cela nous donne une bonne idée de ce qu’est devenu la démocratie dans nos pays européens. Tous ils ont imposé le droit au bonheur oblogatoire contre la volonté des peuples et dans leur propre intéret. Alors bien sûr, mantenant que l’on parle de référendum, ils ont tous les pétoches car l’intéret des greques n’est pas celui des financiers.
Allez, encore un peu de courrage et nous jetterons l’euro, l’europe et leurs dirigeants avec l’eau du bain. Franchement, cette europe me débecte totale, elle peut bien creuver….
Il semblerait bien que ce référendum un peu trop populaire ne se fasse jamais, le gouvernement tombera avant. Les grecs iront aux élections avec pour choix la peste ou le choléra.
Il n’est pas certain non plus qu’ils quittent l’euro, rien ne les y force, ils peuvent faire défaut totalement pendant des années et en profiter pour rétablir le niveau de vie et réformer profondément les impôts. Ok, c’est ce qu’il faudrait faire donc parfaitement invraisemblable…
Ils iront aux élections, n’auront pas la tranche prévue donc feront défaut sur les dettes privées, quitteront l’euro et rembourseront en drachmes dévaluées les prêts en euros du FMI et de la BCE, et au final seront toujours dans les ennuis jusqu’aux yeux pour deux décennies.
Le prochain domino s’appelle Chypre, très exposée aux dettes grecques, mais c’est une économie minuscule dont tout le monde se fiche.
Suspense pour le suivant…
j’adore !!
J’adore! Lorsque les salariés demandent de la stabilité et de la sécurité on leur dit qu’ils sont des attardés de la mondialisation.
Par contre les rentiers eux, il est inacceptables qu’ils ne jouissent pas de stabilité et de sécurité.
C’est là qu’on touche du doigt pour qui est fait le système.
Haha! Oui, ça me rappelle l’autre rouquine : « la vie, la santé, l’amour sont précaires … » Pourquoi la fortune ne le serait-elle pas? 😀
Historique! Je pense aussi que nous vivons un moment crucial pour la démocratie et les 99%. J’aimerais que mon pressentiment sur les bruits de bottes de la finance ne soit rien d’autre qu’une bonne petite angoisse salutaire avant de grands chambardements.
ArLeparmentier: RT @DarmonMichael: Sarkozy, Merkel, et le FMI devraient demander à Papandréou de faire évoluer la question du référendum pour ne pas en faire une condition de ratification de l’accord.
Foutage de gueule de haute voltige…désespérant en tout point de vue…
Dernières nouvelles du blog d’Athens News :
et aussi :
Traduction rapide (avec un paragraphe de l’article complet) :
Bien que rien ne puisse suggérer que cela soit lié aux événements de la journée, le timing est pour le moins inhabituel – ce soir, le ministre de la défense a remplacé les plus hauts dirigeants de l’armée.
On dit que ces changements de personnel ont pris de nombreux membres du gouvernements et de l’armée par surprise.
L’article est ici (en anglais)
S’ils tirent sur le peuple, ils vont avoir l’air fin maintenant qu’ils sont intervenu en Libye pour les mêmes raisons soit disant qu’un régime ne doit pas résister à la volonté populaire, c’est drôle dans nos « démocratie » cela semble encore plus mal vu qu’en dictature.
ça sent la peur d’un coup d’état…
Vous n’allez pas le croire mais j’y avais pensé: qu’il y avait un risque de prise de pouvoir par l’armée, ce qui expliquait ce « coup tordu » de référendum par surprise, de G P …
Ils rappellent les colonels ???
Décidement Arbeit macht frei, je déteste !
Il va falloir surveiller la contre révolution des œillets au Portugal
J’avais été frappé juste avant l’euro des sommes dépensées au Portugal, tout était plus neuf que chez nous à commencer par les caisses enregistreuses des supermarchés mais aussi les boites de crédit fonctionnaient même à 22 heures dans les flambants neufs centres commerciaux
jusqu’à côté de sorte des favelas à Lisbonne, maintenant je sais pourquoi, c’est la recette capitaliste, tu viens, tu créais des besoins et le crédit qui va avec, le peuple te vend son pays comme sa peau en reconnaissances de dettes et il se saoule à la consommation de masse comme une addiction ensuite tu casses ailleurs, alors c’est la faillite de la majorité qui revend pour survivre, tu rachètes pour des figues et tu leurs loues en attendant des jours meilleurs où leurs revendre encore une fois la même chose.
En fait, ce n’est rien d’autre qu’un monopoly où l’argent est tout aussi fictif, si le peuple se met à ne plus croire à la monnaie, la partie est finie.
Colonel? Il y a une contrepèterie: o-le-c…
Au vu du CAC à la clôture – 5.3%, en ce qui concerne le « il faut rassurer les marchés », c’est très réussi…Il a l’air malin, maintenant Fillon, avec son plan de rigueur version 2 ou 3 – je m’y perds, chiche qu’on exige un référendum, juste histoire de rigoler, initiative populaire inscrite dans la constitution, en avant la votation à la Suisse!
TVA sociale à 40% sur les produits de première nécessité ;pas de panique.
juste inscrite, effet d’annonce tant que le parlement ne l’a pas acté . . .
Les marchés et les banques choquées qu’on demande l’avis des peuples. On appelle pas cela une démocratie par hasard, quand on demande l’avis des peuples ?
Vive la démocratie, George Papandreou a bien réagis ! Les peuples ne doivent pas être museler dans un simulacre de démocratie, je hais les bruits de bottes !
Je me demande même qu’elle serait les conséquences maintenant si le référendum n’aurait pas lieu.. si le peuple Grec ce soulève, faudrait que tous les peuples européens ce soulèvent contre cette Europe des marchands, mais c’est pas gagner a mon avis..
lu sur le blog de Jean Luc Mélenchon
Bravo ! je fonce voir ce blog . C’est la 1ère fois de la journée que j’entends un homme politique dire une chose sensée.
Il faut arrêter les leçons de morale, le paternalisme à la Sarkozy comme si on était tous des cons,
tiens il devrait nous retirer le droit de vote, pour ce à quoi il nous sert et notre NON à cette Europe avant la crise, ce n’est pas l’Europe des peuple, ce n’a été que l’Europe des marchands internationaux et le NON était plus que de rigueur.
Ce soir un épicier m’a dit que je pensais mal que la faillite de la Grèce c’est nous qui allions payer, le monsieur était déjà en âge de retraite et devait craindre pour ses économies, moi je ne veux pas de cette Europe pour mes enfants et je me fiche de ce qu’on peut perdre aujourd’hui pourvu que demain on ait la tête haute et non qu’on ne soit plus que des esclaves écrasés comme des mutins par la rigueur à tout va et toujours plus de richesse pour une minorité comme s’il s’agissait d’un droit divin.
Il faut en finir avec il ne fallait pas accepter la Grèce dans l’euro comme si c’était une faveur d’avoir l’Euro, en fait en faisant payer la Grèce ses achats en Euro au lieu du drachme ça permettait de lui vendre plus cher, c’est ça la raison du cadeau pas autre chose et comme en face il y avait comme ici l’effet richesse des actifs comme l’immobilier tout le monde était content jusqu’au sifflet de fin de partie venue des USA avec la crise des Subprimes.
L’histoire de votre épicier montre bien que cette crise est également un conflit générationnel, tout en oubliant pas qu’une frange importante (majoritaire probablement) des retraités trinquent autant (et même plus, n’ayant pas la bonne santé des premiers) que les jeunes et ne peuvent même pas aller se soigner. Dans le même temps, un nombre non négligeable de retraités ont beaucoup accumulé (assurances-vies, appartements, terrains…) et il serait tout à fait juste qu’ils payent les pots cassés de la crise.
Mais ce sont ceux qui possèdent le plus qui seront les plus prompts à aller manifester.
Ils ne manifesteront pas…si on pouvait représenter le type de population prompte à se révolter et à changer l’ordre sur un plan, je ferais instinctivement deux axes : l’un pour les revenus, l’autre pour l’âge…
Ce qui pourrait être un grand inconvénient, ce serait qu’ils partent pour trouver des cieux plus « cléments », soit une fuite des capitaux…
« Il ne fallait pas accepter la Grèce dans la zone euro »
Vous n’avez pas l’air de réaliser qu’il ne s’agit pas que de la Grèce : la France par exemple rattrape à toute vitesse les emmerdements grecs .
Il n’y a pas de semaines sans serrage de vis ,sans déboulonnage du secteur public , sans nouvelles taxes , sans privatisation en vue …
Vous m’avez mal lu, relisez je faisais de l’ironie en disant qu’il ne fallait pas accepter la Grèce dans l’euro et je sais que nous sommes tous des grecs en devenir.
Attention Liervol, les grecs se battent pour leur liberté ou en tout cas Papandréou leur remet une partie du trousseau de clés, mais quoiqu’ils décident, ils vont en chier, souverainement peut-être, plus solidairement et plus équitablement peut-être, « tous ensemble tous ensemble » peut-être, mais ils savent – j’espère.. – qu’ils vont en chier des coucous suisses pendant quelques hivers, quoi qu’il arrive…Ça sera jamais plus comme avant, encore moins comme au bon vieux temps. Essayer au minimum d’éviter le temps des colonels.
La Grèce c’est pas l’Argentine, c’est pas le Nouveau Monde, le potentiel de croissance est pas mirobolant et c’est pas non plus la super-privilégiée Islande, hyper-developpée, hyper-éduquée, hyper-homogène, unitaire, pacifiée et tout et tout…
@l’albatros
Liervol n’a pas parlé de « vieil épicier », juste d’un épicier. Mais soit, un épicier est un épicier, quel que soit l’âge, on peut l’assimiler sans « réserves d’usage » à un retraité-épargnant, quelle que soit la taille de sa ou de ses « réserves »… Quoique le mien… ce soit surtout des ardoises, qu’il garde en réserve… 🙂
Le monsieur est en âge de retraite, donc il a forcément un peu plus de 60 ans. Peut-être pourrait-on discuter du terme « vieux » qui n’est qu’un moyen de catégoriser (hâtivement) une population, mais c’est parmi les gens dits « baby-boomers » que l’on retrouve ceux qui ont pu accumuler au détriment des autres générations et des personnes de leur génération qui se sont rapidement trouvés « inemployables » (ouvriers des industries textiles, électroménagers, automobiles, sidérurgiques…).
Ce qui provoque des révolutions, ce sont des situations où vous avez de jeunes personnes (disons la trentaine) qui ont fait des études poussées voire très poussées qui se retrouvent socialement et/ou économiquement déclassées face à des personnes plus âgées qui n’ont pas le même parcours (moins d’études, pas de postes à responsabilité, des salaires moindres) mais qui ont pu profiter d’un contexte économique (légèrement) plus favorable ou moins instable pour posséder à la retraite un ou deux appartements et de l’assurance-vie.
La révolution française était une lutte entre bourgeois et aristocrates, aujourd’hui la bombe sociale c’est le conflit jeune/vieux. C’est un conflit plus insidieux mais plus inerte… l’héritage est le moyen par lequel on évite ce conflit de dégénérer (tout comme le mariage était un moyen plus faible d’éviter une rupture entre bourgeois et aristocrates).
Et je ne vous parle pas du mythe mai 68 qui exerce une chape de plomb sur une génération qui ne se reconnaît ni dans les anti-mai 68 ni dans les pro-mai 1968…ce mythe qui impose sa lecture des événements ne permet aucune remise en cause globale de tout ce qui a été fait durant ces quarante dernières années. Il faut en finir avec tous ces gens qui ont été maoïstes, puis social-démocrate avant de finir libéral (par exemple : Manuel Baroso) et qui se croient encore permis de donner des leçons…Ni Badiou, ni Finkielkraut !
Enfin, pour qu’on ne me traite pas d’anti-vieux, j’ai conscience que l’amélioration du niveau de vie des retraités s’est fait avec un accroissement des inégalités, et qu’il faudra trouver une solution à cela car toute personne a le droit à un repos mérité dans le respect et la dignité. Mourir à 68 ans après 42 ans de travail pénible et 8 ans de maladie chronique, c’est malheureux.
article apocalyptique sur la place et la nature de l’argent dans nos societes capitalistes d’anselm jappe sur http://palim-psao.over-blog.fr/ decapant !
Salvador Dali – L’Apothéose du dollar (à écouter)
http://www.bide-et-musique.com/song/4390.html
Ou comment rouler les élus européens dans la farine grecque , on vous débloque les derniers milliards , on vous tire un trait sur la moitié de vos dettes , et juste après………BEN ON VA REFLECHIR …..AAAAAAAHHHHHHH …………QUEL PIED DE NEZ….AUX ANTI DEMOCRATIE.
BRAVO LES GRECS…………
Enfin !!! Dirait-on, que tous les citoyens sensés européens en prennent de la graine et exigent que la même question soit posée par référendum à leurs gouvernants, nous dont le parlement même n’a pas l’honneur qu’on lui demande son avis ( à l’inverse des Allemands )
Que les bourses s’embrasent quelle affaire pour le citoyen lambda ?
Papandréou avait déjà évoqué à plusieurs reprises depuis quelques mois la possibilité de faire un référendum pour consulter le peuple grec sur cette crise. Référendum d’ailleurs réclamé par les manifestants.
Maintenant si effectivement aujourd’hui la majorité des grecs semble opposée au plan il n’en demeure pas moins qu’une plus forte majorité encore d’entre eux souhaite rester dans l’euro. Et comme le rejet du plan signifierait ipso facto la sortie de l’euro rien n’est joué sur l’issue du scrutin.
Sarkozy et Merkel souhaitent néanmoins déjà avancer sur ce plan ce qui est une bonne chose au cas ou le oui l’emporterait. En effet on a vu que le mise en oeuvre de ce genre de plan prend du temps. Mais il ne faut surtout pas donner l’impression d’ignorer ce vote des grecs car cela pourrait avoir l’effet inverse de celui recherché.
Si j’étais grecque, je serais fière et baignée d’espoir tout en étant inquiète pour l’avenir, mais surtout, je sentirais une grande force m’envahir, celle qui manque aux français perdus, errant sans but, comme abandonnés par tous leurs dirigeants.
Cette annonce suffira peut-être à elle seule à marquer l’histoire, la réalisation de ce referendum est-elle indispensable pour changer le cours des choses?
D’ici janvier, il se passera encore nombre d’événements, certains insufflés par cette annonce et d’autres que nous aurons loisir de découvrir comme un roman, ou plutôt une émission de téléréalité géante où nous aurons tous notre rôle à jouer, grands acteurs ou simples figurants éclaboussés par les larmes et le sang qui résulteront de situations inévitablement difficiles.
A mes yeux, une seule chose peut être salvatrice: la vraie solidarité.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un choeur dansant de jeunes filles.
Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.
Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l’onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tète blonde,
Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?
Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d’Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?
Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
– Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.
Victor Hugo, Les Orientales, 1829
Je rappelle tout de même à l’aimable assemblée que le référendum de l’Islande n’empêchera pas le pays de payer une dette énorme sur des dizaines damnées.
Saint fric, priez pour eux.
Enorme put-être, mais moindre que ce qu’avait négocié ses gouvernants. Et le contrat de remboursement précise que les versements n’ont lieu que si l’économie islandaise est en croissance. Clause subtile qui aligne l’intérêt des créanciers et des débiteurs.
Merci de la précision cela amène un peu d’air
Tempête en zone euro : l’Italie surendettée en première ligne.
L’annonce surprise d’un référendum en Grèce, qui menace le plan de sauvetage européen, place de nouveau l’Italie surendettée en première ligne d’un risque de contagion de la crise de la dette et faisait plonger la Bourse de Milan.
Moins d’une semaine après le satisfecit obtenu auprès de ses partenaires européens sur des promesses de réformes structurelles, l’Italie a connu une journée noire.
Avec des valeurs bancaires en chute, la Bourse a plongé jusqu’à plus de 7 % à la mi-journée pour clôturer à – 6,80 %, sa pire chute depuis le début de la crise financière en octobre 2008. De leur côté, les taux d’intérêt ont atteint des sommets, nettement au-dessus de 6 %, seuil jugé dangereux par les experts.
Le référendum en Grèce risque d’anéantir les effets de l’accord conclu jeudi dernier à Bruxelles, qui prévoit de porter la force de frappe du fonds de soutien européen de 440 milliards d’euros à 1.000 milliards environ pour éviter justement une contagion de la crise à la troisième économie de la zone euro.
L’écart de taux (spread), qui mesure la prime de risque entre les taux italien et allemand a atteint un nouveau record à 455 points de base, soit son plus haut niveau jamais atteint depuis la création de la zone euro et une « hausse vertigineuse » de 55 points en une demi-journée, soulignait un analyste.
« Les taux d’intérêt montent au ciel, les Bourses tombent en enfer », résumait le site d’information financière italien firstonline.info, qui qualifiait de « catastrophe » la décision du Premier ministre grec Georges Papandréou d’organiser un référendum.
Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a dénoncé la décision grecque qui « pèse lourdement sur les échanges ». « Il s’agit d’un choix inattendu qui crée des incertitudes après le Conseil européen et à la veille de l’importante rencontre du G20 à Cannes », a-t-il souligné.
Le Cavaliere, qui est rentré d’urgence de sa résidence milanaise à Rome, a tenté de rassurer les marchés. Les mesures annoncées à Bruxelles seront « présentées aux partenaires du G20 et les choix du gouvernement seront appliqués avec la détermination, la rigueur et la rapidité imposées par la situation », a-t-il promis.
Son ministre des Affaires étrangères Franco Frattini s’est entretenu avec son homologue grec Stavros Lambridinis qui lui a assuré que le référendum populaire « ne vise pas à remettre en cause le plan d’action défini à Bruxelles, mais à bénéficier du plein soutien de la population ».
Selon des sources de marché, les pressions sur les marchés ont contraint la Banque centrale européenne à intervenir, en rachetant de la dette obligataire italienne, au jour d’entrée en fonctions de son nouveau directeur, l’Italien Mario Draghi.
« La situation est extrêmement grave. Nous savons tous que si nos taux d’intérêt s’approchent de 7 %, le risque devient incontrôlable », a déclaré à la chaîne de télévision SkyTG24 Nicola Rossi, économiste et sénateur de l’opposition, estimant que « l’Italie est le maillon faible de la chaîne euro ».
http://www.romandie.com/news/n/CRISETempete_en_zone_euro_l_Italie_surendettee_en_premiere_ligne011120111811.asp
Excellent, si c’est un gros morceau et non plus la Grèce, ils devront finir par agir contre la finance, ils n’auront plus le choix !
Et comme je dis toujours tout ce fric qui ne sert à rien, ils vont le recycler comment sans dette des états sans chercher à faire monter la monnaie
pas si simple l’équilibre de ces équations, nous n’en sommes pas à savoir si nous pouvons ou pas acheter ce mois ci une nouvelle garde robe avec nos revenus, car la garde robe elle a aussi un prix qui varie en permanence, il faut courir après…
Nous sommes nous européens, la plus grande économie mondiale et nous ne sommes pas encore submergés de crédits comme les américains, nous devons en finir avec la dictature de la finance.
Excellent!
Je viens d’entendre sur une radio: « Ce qui pourrait arriver de mieux au grecs c’est de ne plus être dirigé par des grecs. »
Je propose que l’on soumette cette proposition à référendum aux grecs.
L’idéal il est vrai serait qu’un tandem franco-allemand ( avec nos cousins germains tenant le guidon), gouverne tous les pays « pas sérieux » de l’UE.
Personnellement je doute que l’on puisse faire le bonheur des gens malgré eux.
et pourquoi pas envoyer la Bundeswehr dans ce cas? On se fout de qui!
Merci au modérateur inter-galactique… 😉
Il est possible que GP joue sa survie politique, et celle des socialistes en passant.
Continuer les plans d’austérités pour payer les banques franco-allemandes, faut-il le préciser, et qui ne résouds en rien du tout la crise grecque, ne peut conduire qu’au désastre.
En tous les cas l’inique, c’est de détruire l’idéal de gauche, socialiste sur une juste répartition.
Une juste répartition aussi dans le désastre…Que les riches payent la casse qu’ils ont provoquée, dés le début.
Si GP perds son referendum, il se peut qu’il gagne politiquement, au contraire!
Et de fait orienter la politique grecque vers le défaut « sec », à l’Argentine.
Question: Quand les grecs sont au fond du trou, qu’est ce qu’ils ont à faire avec les allemands, les français et mister Mario Draghi de Goldman Sachs, à la BCE?
Soit les socialistes continuent à se déshonnorer en perdant face une ultra droite encore pire.
Soit ils arretent les frais: Non seulement on paie pas les 50% de la dette, mais pas les 100%!
Que Markel et Sarkosy utilisent leurs contribuables pour boucher les trous de leurs banques (Ils appelent ça: Recapitaliser: On se moque du monde…)
Ce qu’ils ont déja proposé de faire en rachetant les dettes grecques à 50% de leurs valeurs fantasmées, alors qu’elles ne valent plus un clou sur les fameux marchés!
Qui paye? L’ahuri qui croit encore en l’Europe du Traité de Lisbonne, et du « marché libre et non faussé » et de la « libre circulation des capitaux » vers les places offshore, of course!
Des ahuris il y en a encore on leur fait peur aux biens pensants et ça marche hélas !
Est-ce que la Grèce a un déficit primaire?
Si oui, il faut bien emprunter quelque part.
Dans ces conditions, un défaut total me parait suicidaire.
Pouah, quelle horreur, demander au peuple (souverain) de choisir son destin, vous n’y pensez-pas ! les cris d’orfraies de l’oligarchie à l’annonce du referendum grec sont des masques qui tombent ….La finance hait la démocratie. Peuples, écrasés sous notre botte éclairée, souffrez, et sans gémir, s’il vous plaît. Tant qu’il reste encore quelques euros à vous voler…
Non non, Laurence Parisot vient de dire sur le plateau du Grand Journal que c’est toujours légitime de consulter le peuple en démocratie, surtout sur des choses aussi graves (bel écho de Nicolas S)…mais elle ajoute que c’est pas loyal, parce que le vilain Papandréou, hé bien il a pas dit à Angela et Nicolas qu’il ferait ça ! Bouhou ! Vilain, méchant Georges !
Et quand Apathie lui répond « mais il pouvait pas le dire, il le savait pas lui-même, la situation en Grèce est totalement instable », Laurence Parisot dit « ah oui, ça renvoie à une situation sur le plan intérieur, économique et sociale terrible »…
Pour un peu, le Medef va verser une larme sur le sort des grecs !
Allez, Laurence, pleure pas, dans un jeu sanglant comme celui auquel tu joues avec tes copains, tous les coups sont permis, tu devrais le savoir, ma cocotte !
Oui mais c’est pour notre bien, tout comme lorsque la Sainte Inquisition torturait les hérétiques et les brûlait. Les inquisiteurs le faisaient en toute bonne conscience, et certains de leur bonne cause.
cela fait près d’un an et demi que j’ai prédit et même souhaité d’en arriver là!
Car toute faillite coûte moins que continuer à aggraver le déficit!
Refinancer une dette c’est la grossir toujours et encore, c’est inévitable!
On le sait pour les faillites personnelle et les faillites d’enttreprises, il en va de même pour les faillites publiques
Exact ! Lorsqu’un débiteur rencontre des difficultés passagères (les banquiers disent qu’il est illiquide, il manque de cash) on doit alors lui prêter pour l’aider à passer ce mauvais pas; il remboursera plus tard.
C’est l’inverse qui est vrai quand il est insolvable : lui prêter pour prolonger son agonie est néfaste pour tout le monde. Une banque qui prête à un client dont elle devrait connaître l’insolvabilité peut être accusée de « soutien abusif »; un tel soutien complique et amplifie les difficultés financières.
Depuis 2 ans nos dirigeants ont obstinément voulu ignorer que la Grèce était insolvable et lui ont prêté à tort. Je ne pense pas qu’ils se soient fait beaucoup d’illusions mais ils se sont sans doute donné le temps à certains de se débarrasser de ces titres encombrants….
Bien vu, ils ont gagné le temps de transférer des dettes privées sur le secteur public.
Ecoeurant.
Gagner du temps est utile… quand on fait quelque chose de constructif du temps perdu.
Malheureusement, pour ce qu’on en a fait…
A cette heure (19 h) ce sont plutôt les nouvelles de Grèce qui nous manquent. Il me paraît improbable que les dirigeants grecs aillent jusqu’au referendum. Apparemment, le gouvernement grec a craint un putsch. Il l’aura peut-être. Dans l’immédiat, on a plutôt l’impression que Papandreou devrait tomber.
J’aimerais lire un exposé un peu clair (et pas rédigé par un banquier) sur ce qui se passerait si la Grèce sortait de l’euro. Ce qui se passerait pour le peuple grec, et pour les peuples européens. Les dirigeants, je m’en bats les couilles comme disent les beurettes de mon quartier.
Ce soir, je biche devant la déconfiture de Sarkozy, même si cela ne veut rien dire.
Jeanne ! Jeanne !
S’ils sortent de l’Euro ça fera des clients en moins pour déjà les vendeurs d’armes Français comme Allemand, mais pour le peuple il peut très bien vivre sans écran plat et sans tout le chichi de la mondialisation, comment a t il fait avant l’euro ?
A mon avis – et ce n’est pas encore fait -, il y a plus de chance que ce soit l’Allemagne qui sorte de l’Euro, que la Grèce. Et c’est d’ailleurs la grande crainte de la France.
Vous savez, l’Euroland, c’est comme une étape de montagne du Tour de France, le but c’est d’atteindre le sommet dans les limites horaires, sans exploser, à son rythme…
En ce moment, on impose à des pays de suivre le peloton de tête qui va à une allure trop rapide (ou un euro trop cher, c’est selon). L’Allemagne impose son rythme tout en craignant une accélération brutale due à l’arrivée de la Chine, la France tient la roue en serrant les dents mais elle est dans un mauvais jour et la Grèce risque sa peau en voulant rester en tête.
Si l’Allemagne quitte le peloton, imposer à la Grèce le rythme de la France, ce serait tout aussi cinglé…
L’inconfort des dirigeants, la pétoche des marchés,
et ces bourses qui dévissent et revissent et redévissent ; gare aux rotules !
…. chaque pas – même mesuré et précautionneux – devient douloureux