… mais sommes-nous prêts à aborder la suite ?
Pour ceux qui ne peuvent ni voir ni entendre la vidéo : un excellent résumé par le Yéti.
P.S. : Et pour ceux qui ne l’auraient pas noté, cette vidéo est une version courte de Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011).
757 réponses à “« LE GRAND MYSTÈRE DES CHOSES ENFIN RÉVÉLÉ »”
Le beau mot de « réconciliation » en fin de vidéo…
J’y pense en énumérant quelques chocs politiques frontaux, passés, présents ou à venir :
– le bras de fer entre républicains et démocrates aux USA sur la question du relèvement du plafond de la dette;
– le blocage des négociations européennes sur la couverture des dettes souveraines et bancaires;
– l’interminable affrontement entre flamands et wallons lors de la dernière (?) réforme de l’état belge;
– la polarisation du débat politique français à l’avant-veille des élections;
– les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2000 entre Bush et Gore, départagés in extremis par un recomptage fumeux des voix en Floride;
– les résultats serrés du référendum sur le Traité de Maastricht en France, en 1992 (49% de Non, 51 % de Oui)
– les conflits israëlo-palestiniens;
Autant de situations marquées par la rencontre de deux forces égales et strictement opposées.
Il ne s’agit pas de dire que l’une est lumière et l’autre ténèbres, car cela ne conduit qu’à la crispation de l’une et de l’autre. Il s’agit de prendre conscience que cette division, dans le monde tel qu’il est devenu, parvient systématiquement à un point où le dialogue est presque rompu entre les deux parties. Nul n’écoute plus celui qui lui fait face… et qui d’une certaine façon est une autre forme de lui-même.
J’y vois une série de reflets, à grande échelle, d’une division toujours plus accentuée de la personne humaine : une forme de configuration fractale m’apparaît, où l’affrontement, la rupture, la déchirure sont présents à tous les niveaux, à toutes les échelles. Personne divisée, société divisée, planète divisée.
Personne n’est du bon côté. Chacun vit et alimente cette fragmentation de soi-même et du monde, qui transparaît en chaque chose, en chaque mouvement, en chaque action, locale ou globale, individuelle ou collective.
Chacun est divisé, fragmenté, en guerre.
En anglais, remember signifie « se souvenir », mais aussi suggère le « remembrement », la réunification de ce qui a été disjoint. Or, le monde existe à notre image : il est défait. De quoi devrions-nous nous souvenir ? Qu’avons-nous oublié, qui nous manque pour vivre avec grandeur et dignité?
En voyant la vidéo de Paul Jorion, en entendant ce mot de réconciliation, la première chose qui m’a traversé l’esprit est une phrase attribuée à Gandhi, qui dit à peu près : « Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. »
Et je crois que chacun sait et sent à quels moments il est ou n’est pas ce changement à l’oeuvre.
Ceci est une copie de copie d’un concert à Bruxelles donné dans le cadre « Des magasins du monde d’Oxfam. Les sous-titres sont en flamand mais la solidarité est universelle.
Voilà je me fais plaisir en vous donnant le lien de cet extrait du Canto General de Neruda.
Direction :Theodorakis
http://www.youtube.com/watch?v=SWzZ8v2KWcc&feature=related
certes, mais la réponse à la question ultime sur le sens de la vie et toutes ces choses, c’est 42, nous le savons bien…
Oui, mais le système capable de poser LA question et d’y répondre, c’est la planète terre, créée pour ce faire.
Prendre les choses par le bambou
Très instructive vidéo métaphore sur le bambou par Olivier Clerc
M.Jorion,
l’important ce ne sont pas les faits mais ce qu’on a au fond de son coeur….
« l’important ce ne sont pas les faits mais ce qu’on a au fond de son coeur… »
Je dirai plutôt:
« l’important ce sont les faits ET ce qu’on a au fond de son coeur »
Le coeur peut préférer les bons sentiments à la vérité.
Cordialement
Il vaut mieux souvent ne pas essayer de savoir ce que l’humain a au fond de son coeur ! Pour les chrétiens:
Qui fait l’ange fait la bête ! Lucifer n’était-il pas l’ange chéri du créateur avec la plus grande beauté ?
Pour les asiatiques, le bien et le mal ne sont que les 2 faces d’une même chose: la roue de la destinée.
Au delà du bien et mal est l’objectif du disciple de Bouddha.
Cet objectif est a-économique au sens commun matériel, mais purement économique du point de vue spirituel.
hmm, c’est quoi ce bréviaire , vous êtes sérieux ou vous vous gaussez des lecteurs et lectrices ?
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2011/10/21/quand-paul-jorion-sen-prend-la-propriete-privee-225492
Bonjour monsieur Jorion
Jusqu’à cette vidéo il me semblait que vous limitiez votre propos public à l’analyse et le commentaire de la situation économique et politique. Je me disais après tout ce blog est un blog d’économie et on ne peut en attendre des propositions politiques.
Donc aujourd’hui je suis agréablement surpris par la teneur de vos propos.
D’une par parce que vous proposez (enfin) des pistes pour changer le monde et d’autre part parce que ces pistes sont exactement celles que propose le programme du Front de Gauche.
– pouvoir d’achat/consommation /redistribution
– concentration du patrimoine/guerre/reconstituions du patrimoine
– révolution/confiscation/redistribution
– modification des règles pour éviter la reproduction des déséquilibres
– sortir du paradigme de la croissance destructrice de « notre » écosystème
– modification de la propriété
Je vous soupçonne dans certain passages de paraphraser ce programme, sans vouloir vous offenser, et si vous ne l’avez pas encore lu, ce qui m’étonnerait fortement, votre analyse et vos réponses sont tellement compatibles que c’en est confondant.
C’est surprenant que celà vous surprenne!
Mais il manque encore à « Bon Papa PJ » un corps organisé d’analyse (ça c’est très avancé) et de nouvelles propositions qui s’articulent les unes avec les autres,ainsi que leur enchaînement de mise en oeuvre..Il faudra laisser du temps. Ce n’est pas simple et intellectuellement risqué.
Un cœur à la place d’un cadre.
Et pour changer de cadre, il faut arrêter de s’occuper de la richesse des riches qui appauvrit les peuples et la planète sous menace que nous, pauvres riches, serions encore plus pauvres.
Et pour nous réconcilier, commençons à exiger de nos politiques l’éradication de la famine et de la guerre que sont les deux piliers sur lesquels trône le pouvoir du système financier qui anime tous les pouvoirs
C’est un peu comme si, pendant que le veau d’or est mondialement adoré, certains comme PJ et quelques autres, constatant que les tables sont brisées en mille morceaux, pressentaient que le moment est venu de remonter une 3ème fois sur la montagne. Mais qui est là-haut et qui va monter ?
Manifestement, l’oncle Paul fait plus que pressentir, il est déjà au pied de cette montagne et « réfléchit » ( beaucoup dans cette video ) aux prises possibles.
Allo tonton, pourquoi tu tousses ?
FELICITATIONS…vous venez de vous faire le chantre de l’ECOLOGIE en POLITIQUE !
Pour préserver la planête et les humains je crois profondément qu’il n’existe que cette voie, raison pour laquelle je voterais EVA JOLLY.
Paul
Vous motivez, ce jeudi, vos habituelles propositions de changement radical du système économique (suppression du prêt à intérêt, taxation des patrimoines excessifs, limitation de l’héritage…) par une condamnation de l’obsession de croissance. Dans les dernières minutes de votre post, vous employez plus d’une dizaine de fois (j’ai pas compté) le mot Planète.
Je ne sais pas ce qui s’est passé mais quand je me souviens de quelques chamailleries ici à propos des options des décroissants, je suis profondément ému de constater votre arrivée, discrète mais réelle, dans la mouvance des objecteurs de croissance. Merci !
@juan nessy
20 octobre 2011 à 14:21
« Sur le revenu de base , je me fais souvent la réflexion suivante :
la société donne à deux individus (A) et (B) le même revenu de base .
A ( au hasard Jducac) s’en sort bien , parvient même à se qualifier dans une activité intéressante , rembourse même au bout de quelques années une partie du revenu de base que lui a octroyé la société .
B ( au hasard une de mes nièces ) dépense dès le premier jour du mois sa dotation en fariboles , au point de faire l’impasse sur la nourriture et vient malgré tout quémander de quoi ne pas crever de faim dès la fin de la première quinzaine .
Faut il mettre B en camp de redressement ou systématiser le régime de tutelle ? »
Vous raisonnez toujours selon le système actuel !
Jducac n’a rien remboursé du tout ! C’est l’argent que votre nièce a dépensé chez lui qui est retourné au point de départ.
Pour soigner Jducac une simple remise à zéro des compteurs tous les ans suffit.
Pour votre nièce, elle est jeune et aura vite fait de comprendre qu’il y a mille façons (non!, pas celle là!!) de se procurer des « fariboles », l’inventivité et la débrouillardise déployées par pas mal de jeunes de mon entourage pour survivre dans ce monde sans dépenser un kopeck nourrit mon optimisme quant à leur adaptation à un futur difficile.
@Louise :
je ne faisais qu’illustrer un tiré à part de la proposition faite de revenu social de base .
Vous médisez un peu de Jducac ( au moins de mon Jducac au revenu social de base ) .
Ma nièce à 52 ans et elle est toujours aussi dans les fariboles !
La puissance de ce message « œcuménique » de paul c’est qu’il ose remonter aux racines du mal. L’idée n’est pas « rendez à César… », ni « on veut une part plus grosse du gâteau » mais « Organisons tout différemment » sauf à reproduire toujours les mêmes errements.
A cet égard, l’apolitisme des indignés trouve ses limites qui ne doivent être, au fond, que l’expression de la diversité de ceux qui les composent. Beaucoup me semblent vouloir la résurrection de l’American Dream, plus qu’un quelconque bouleversement. Pas surprenant pour des américains, mais portée politique insignifiante et danger mortel pour une planète qui manque surtout de temps.
On sait pourtant bien que la question fondamentale est le sacro-saint droit de propriété. Mais, là-dessus, les êtres humains sont plus enclins à s’étriper qu’à se concerter.
Concernant le mécanisme de concentration du patrimoine par l’intérêt du capital une vidéo documentaire très didactique de Paul Grignon:
L’Argent Dette 2, Promesses chimériques (2010) de Paul Grignon
Ce documentaire est une suite qui complète le documentaire bien connu de » L’Argent Dette de Paul Grignon (FR intégral) «
Kivèpe, vous devriez aller rôder dans les méandreuses archives du blog, vous y trouveriez résumé le consensus du blog sur la « démonstration » de Grignon, dont les mots de Jorion ci-dessous, datant du 21.11.2008 vous indiqueront clairement ce qu’il convient d’en dire ou d’en penser :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=1025#comment-10697
Et donc parmi « ces questions qui reposent sur une interprétation incorrecte des faits », les questions censément posées par la « demonstraion » de Grignon.
(N’insistez pas, l’affaire a été jugée en première instance, en appel, en cassation, et même devant la Cour internationale des droits de l’Homme de Jorionie, le verdict n’a jamais varié d’un iota ! Et les ténors du barreau ou experts patentés n’ont pas manqué pourtant à la partie adverse ! humiliés…)
La grande question à résoudre est celle du mérite, au fond. Comment le doter ou le récompenser, sans pour autant recréer une aristocratie basée sur l’argent, là est la question. Si on prend effectivement un type talentueux et bosseur, et qu’on plafonne son revenu, comment inciter d’autres personnes à s’investir ? Le problème de l’humain est qu’il fonctionne toujours au bâton et à la carotte. Ce serait un énorme changement de mentalité s’il n’attendait pas d’autre retour que la satisfaction du travail accompli – sachant que pour la plupart, les métiers ne sont pas en eux-mêmes toujours gratifiants. On peut varier les salaires et les avantages entre sommes-plancher et sommes plafonnées, réinjecter l’argent en surplus de façon beaucoup plus ample dans le social, la qualité de l’agriculture, l’écologie en général, etc.,c’est à dire donner plus de moyens aux chercheurs, à la qualité de vie et à l’entraide, et plafonner les hauts revenus permettrait certainement de casser les réseaux dirigeants. Reste à résoudre la première équation, le mérite, donc. L’interactivité humaine, même réduite, se base sur l’échange – en gros, je te file un mouton si tu me refais mon toit. L’inconvénient, c’est que le mouton est peut-être rachitique, et le couvreur mauvais… On ne peut donc négliger la valeur du travail accompli, c’est d’ailleurs là que les régimes communistes ont achoppé.
Admettons que je te refasse ton toit sans que tu me donnes un mouton en échange. Je dois donc travailler pour autrui comme si je travaillais pour moi-même, et me satisfaire de mon ouvrage (notez que beaucoup de gens font déjà bien leur boulot malgré un salaire minimum). Ça ne peut marcher que si on revoit l’éducation dès le départ, dans le but de remplacer l’orgueil du fric gagné par celui de la qualité du job accompli, et encore. Les hommes n’étant pas des machines, paresse et négligence seront toujours au rendez-vous. C’est donc fondamentalement compliqué. La seule solution, à mon avis, réside dans l’idée corporatiste (micro-sociétés) que l’on pouvait trouver au Moyen-âge, notamment parmi les Compagnons, mais on n’écartera jamais l’idée de récompense, quelque forme qu’elle prenne. (Pour ma part, si déjà la récompense est le nettoyage et le bon entretien de la Terre, ce sera déjà un énorme progrès.)
Certains, sur la base de Karl, ont déjà essayé de « faire un homme nouveau dans une société nouvelle ».
Comme l’a écrit à « la une » le journal Le Monde, la paix a enfin régné dans la capitale du Cambodge…….
Comme l’ont déjà affirmé certains dirigeants de parti, le printemps fleurissait en URSS et en Chine, et même à Cuba…..
Et à chaque fois, comme pour les nazi, des millions d’humains y ont souffert atrocement et y ont même laissé leur vie.
Voulez vous encore essayer de changer « le genre humain » qui est déjà devenu international ?
Vous êtes sûr de ce que vous avancez ?
Ben dis donc, on voit que le blog vous a beaucoup servi.
Aster
« Si on prend effectivement un type talentueux et bosseur, et qu’on plafonne son revenu, comment inciter d’autres personnes à s’investir ? Le problème de l’humain est qu’il fonctionne toujours au bâton et à la carotte. »
Mais, quelle est la vraie carotte au fond? L’argent gagné en bossant? Ou bien la quête de la considération des autres hommes (égaux, dans une même classe sociale en général)? Au-delà de la satisfaction des besoin élémentaires (les trois premiers étages de la pyramide de Maslow – 15.000 E/an.pers selon Tim Jackson), ce que l’on cherche à conquérir ne sont-ce pas des satisfactions issues des relations interpersonnelles? Bien sur, dans la société construite autour du capital, c’est l’argent qui est sensé offrir ces possibilités d’estime des autres et donc d’estime de soi, mais, mais….
Soyez attentif quand même, on voit naitre d’autres manières de vivre ensemble plus gratifiantes, moins fatigantes, moins concurrentielles et qui permettent d’être estimable et estimé sans devoir accumuler encore et encore des choses (ou leurs équivalents monétaires).
Bâton, carotte etc…Je veux bien mais regardez le développement naturel d’un enfant : curiosité, imitation, création, tests et actions sur son environnement, jeux.
L’inaction n’est pas au programme, faire la fête c’est aussi important mais comme on ne peut faire la fête tout le temps, on s’adonne aussi à des activités gratifiantes. Dans notre système épanouir son « moi » est un luxe ou un conformisme orienté sur l’apparence physique et ou la représentation sociale.
Et c’est sur ce dernier point qu’il y a convergence réductrice avec l’emploi.
Je parlais de mérite au sens de considération, bien sûr. Le problème millénaire, c’est effectivement que pour beaucoup, la considération passe par l’argent, non pas à gagner (ce qui est honorable), mais à dépenser (par des voies diverses, dont les moins honorables). Soit le paraître plutôt que l’être, ou réaliser ses désirs plutôt que se réaliser. Le « bâton » n’est que le pendant de cette attitude qui, dans l’excès, pousse les plus fragiles vers la délinquance, avec l’espoir de la considération due aux caïds. Etc.
» Ce serait un énorme changement de mentalité s’il n’attendait pas d’autre retour que la satisfaction du travail accompli – sachant que pour la plupart, les métiers ne sont pas en eux-mêmes toujours gratifiants. »
C’est à mon sens un des succès les plus profonds du système.
Nous avoir fait oublier l’évidence selon laquelle les satisfactions les plus profondes peuvent se trouver dans la création d’objets (à partager avec les autres) d’histoires à raconter (aux autres), de musiques (à faire écouter aux autres), … et la résolution de problèmes complexes (ceux des autres, les siens, on en vient assez vite à bout…).
Et ce, en faisant appel à l’intégralité de ce que nous sommes, et particulièrement à nos mains, pas seulement nos têtes …
pour info, deux ouvrages récents qui m’ont fait un peu avancé dans ma compréhension, bien modeste, de ce problème:
Richard SENNET – Ce que sait la main. La culture de l’artisanat.
Matthew B. CRAWFORD – Éloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail
héhé, z’avez lu le texte sur la « désexcellence » d’O. Gosselain, vous !
Rajoutez un peu de Stiegler au carburateur et à Sennett, ca fait une base assez sympa.
En reprenant Aster et Alain A, on pourrait aussi leur demander s’ils donnent un rôle aussi large qur Jeremy Rifkin à l’empathie…
Y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent.
Monsieur Jorion, le noir vous va très bien.
Mr Jorion,
Vous avez de bonnes intentions, mais à cette heure, la confiance en l’homme ne suffit plus. L’humanité est arrivé à un point de non retour. Dieu seul est celui qui pourra vous sortir de là.
Oui, la mort, nous allons là supprimer, Dieu tient toutes ses promesses …
Cdt,
Mikaël
Jacques 5:
1 Allons, maintenant, vous, les riches, pleurez, hurlez sur vos malheurs qui viennent sur vous. 2 Votre richesse s’est pourrie, et vos vêtements de dessus se sont mités. 3 Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille sera en témoignage contre vous et dévorera vos chairs. Ce qui est comme un feu, voilà ce que vous avez amassé dans les derniers jours. 4 Voyez ! Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, mais que vous retenez, crie sans relâche, et les appels au secours des moissonneurs sont entrés dans les oreilles de Jéhovah des armées. 5 Vous avez vécu sur la terre dans le luxe et vous vous êtes livrés aux plaisirs sensuels. Vous avez engraissé vos cœurs au jour de l’abattage. 6 Vous avez condamné, vous avez assassiné le juste. Ne s’oppose-t-il pas à vous ?
Proverbes 1:
22 “ Jusqu’à quand, personnes inexpérimentées, aimerez-vous l’inexpérience ? Oui, [jusqu’à quand,] moqueurs, désirerez-vous pour vous la moquerie ? [Jusqu’à quand,] stupides, haïrez-vous la connaissance ? 23 Revenez à mon blâme. Alors, vraiment, je ferai jaillir pour vous mon esprit ; oui, je vous ferai connaître mes paroles. 24 Étant donné que j’ai crié, mais vous refusez toujours, que j’ai tendu ma main, mais personne ne prête attention, 25 que vous continuez à négliger tout mon conseil et n’avez pas accepté mon blâme, 26 moi aussi je rirai de votre désastre, je me moquerai quand viendra ce que vous redoutez, 27 quand ce que vous redoutez viendra comme une tempête, et que votre désastre arrivera comme un ouragan, quand la détresse et les temps difficiles viendront sur vous. 28 À cette époque ils m’appelleront sans cesse, mais je ne répondrai pas ; ils me chercheront sans relâche, mais ils ne me trouveront pas, 29 parce qu’ils ont haï la connaissance et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de Jéhovah. 30 Ils n’ont pas consenti à mon conseil ; ils ont traité sans respect tout mon blâme. 31 Ils mangeront donc le fruit de leur voie, et ils seront gorgés de leurs propres conseils. 32 Car l’apostasie des personnes inexpérimentées les tuera, et l’insouciance des stupides les détruira. 33 Quant à celui qui m’écoute, il résidera en sécurité et vivra tranquille sans redouter le malheur. ”
Que l’humanité soit arrivée à un point de non-retour et qu’elle disparaisse comme les dinosaures et bien id’autres espèces , comme un jour le Soleil ( à commencer par son énergie) et la Terre c’est sans doute le résultat , à un instant précis, du mouvement interne du grand corps constitué par tout ce qui existe, tous les univers, les espaces,les astres les planètes, et le plancton, les micro-organismes qui fourmillent à leur surface et dont nous faisons partie.
Les auteurs humains de la Bible sont seuls responsables de leurs écrits et des promesses bibliques car il ne faut pas être grand clerc pour prévoir la disparition anticipée de l’espèce humaine par le gaspillage des ressources terrestres et l’avidité des humains .
En fait, l’Homme a créé un Dieu biblique cruel et implacable à son image .
@ Mianne
« Si tu comprends, ce n’est pas Dieu. » (Saint-Augustin)
@Mikael
Ezéchiel 25 versets 10-17
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’oeuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes ; car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés.
J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu, et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du tout puissant.
Quentin Tarantino, Pulp Fiction
Sacré Bon Dieu !
@ Renard
Quel rapport entre Ezéchiel 25, 10-17 et la citation de Tarantino?
@Pablo75, Magnum44, Jean-Louis36, Sophie09, et coetera…
@ Renou
N’est pas Piotr qui veut…
Jeune on ne pense qu’à peau céder,vieux ne reste que l’envie de posséder.
Qui se moque de nous?
Le mécanisme du système capitaliste actuel devient de plus en plus compréhensible et prévisible.
Comme beaucoup, j’aimerai bien connaître les individus et les organisations qui sont à la manœuvre sans sombrer dans les fantasmes de la théorie du complot et de la conspiration.
, nous dit avec une certaine ironie notre ami Kivepe
Afin de préserver ses privilèges, l’oligarchie, par l’intermédiaire de journalistes proclamés maîtres du prêt-à-penser, désigne sans cesse à la vindicte populaire de nouveaux concepts de ce qu’il faut mépriser, de ce qui est vil et indigne des beaux esprits .
IParmi ces « vils » concepts il y a le communisme, le populisme et aujourd’hui » la théorie du complot et de la conspiration »,. Bref ils nous poussent à mépriser ces pauvres d’esprit qui essayent de voir ce qu’on leur cache derrière lune seule vidéo à effets spéciaux publiée simultanément sur toutes les télévisions du monde entier avec un commentaire unique, démenti par les expertises ultérieures . Depuis dix ans, cette unique vidéo sert de prétexte à toutes les guerres pétrolières .
Bref, pour plaire à l’oligarchie, il faut rester naïf .et faire comme s’il n’existait pas une complicité entre les multimilliardaires internationaux pour utiliser les médias à leurs fins . Ce sont bien les mêmes multimilliardaires qui, au travers des publicités et des campagnes électorales qu’ils payent, font vivre t les médias et les asservissent, non ?
« Heureux les innocents et les pauvres d’esprit », comme disait l’Eglise à ceux qui commençaient à comprendre son rôle de soutien de la monarchie et des privilégiés du système . C’est très vilain de croire à une complicité des multimilliardaires du monde entier pour préserver leurs privilèges !
Ne mélangeons pas tout : ce que les théories du complot montrent du doigt occulte ce qui permettrait de comprendre !
« Ne mélangeons pas tout : ce que les théories du complot montrent du doigt occulte ce qui permettrait de comprendre ! »
Le simple argument-accusation « théorie du complot » sert aussi à occulter des questions de manière fort commode.
L’info fiable et sa diffusion étant vitaux pour une démocratie, de même le débat ouvert, argumenté et ancré dans les faits, j’imagine mieux les soviets utiliser cet argument-accusation de « conspi » à tour de bras…
Et à mon avis, au pire, un couvercle sur la cocotte, c’est un problème plutôt qu’une solution.
Les complotistes ne posent pas de questions, ils ont des réponses toutes faites !
Trop aimable avec Mi-âne, François. Plutôt que perroqueter ses sornettes, cette personne devrait plutôt se demander pourquoi une très grande majorité (pas 99 % mais pas loin…), pense peu ou prou exactement comme elle, malgré les efforts diaboliques, titanesques, quasi-surnaturels des Grands Maîtres de la Matrice, des Grands (au choix et le plus souvent dans le même sac) illusionnistes, complotistes, multi-milliardaires, manipulateurs, ploutocrates, médiacrates, bankocrates, théocrates, etc, toujours « internationaux » ou « mondialisés », pour ne pas dire cosmopolites…
Et tu peux y aller, tu pourras toujours lui décrasser les mirettes à la paille de fer et lui écouvilloner les esgourdes au destop, y bougera pas d’un pouce le baudet. Ça fait d’jà un bon bail court-terme que le ou la mi-âne en question baguenaude dans les gras pâturages jorionniens, mais toujours autant de merde dans les yeux et de jus de chique dans la cafetière.
C’est mangeable le saucisson d’âne, le tout c’est d’le faire grimper dans la bétaillère. Mi-âne y est déjà dans une bétaillère, fermée ben commyfaut, pleine de mi-ânes tout pareils, direction l’abattoir de Bêcons les Annesses.
A François Leclerc :
Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. »
(Proverbe paraît-il chinois).
Mais toujours pas de réponse sur la question :
Quelles organisations, implicites ou explicites ?
Quels sont les individus qui pilotent ce que nous vivons actuellement ?
Car quand on écoute un élu du parti républicain ou un élu français de la majorité de droite ou n’importe quel conservateur ou média contrôlé par des ultralibéraux le discours est le même dans sa structure et quelquefois au mot près.
Devant de telles coïncidences, le hasard n’a pas de place.
Alors à qui est ce doigt qui nous montre la lune ?
Vous devriez plutôt demander qui est l’idiot … Nous en resterons là si vous le voulez bien.
Ah ! voilà notre grand philosophe-Grand Commandeur-embrouilleur de première qui monte lui aussi dans la bétaillère. Mais lui, il prend le volant.
Il y a un complot anti-complotisme sur ce blog. 🙂
« Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt »
et le complotiste regarde l’ongle incarné…
@François Leclerc
Un homme si retenu que vous qui nous parle de « doigt occulte »!!! Humour sans-doute involontaire mais réjouissant! 🙂
@mianne, kivepe, il arrive que le père noël n’ait rien dans sa corbeille, laissez tomber vos balais
Alex Beaupain – Au départ
http://www.youtube.com/watch?v=h5uPfdhqNfk&feature=player_embedded#!
« A mon avis, « théorie du complot » est devenu l’équivalent intellectuel d’un mot de cinq lettres. C’est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment » Noam Chomsky
Bien entendu, cet homme se trompe. Ecoutons Luc Ferry:
« Les altermondialistes s’égarent considérablement parce qu’ils s’imaginent que derrière ces phénomènes mondialisés – le jeu des marchés financiers, les délocalisations, la désindustrialisation de certains pays, le fait que les identités culturelles soient balayées par une américanisation du monde qui uniformise les modes de vie et donc détruit les cultures locales – il y a des gens qui contrôlent la chose et qui tirent les ficelles. Et qu’ils ont été formés en gros à l’école de Chicago, que ce sont des néolibéraux, que ce sont des méchants. Et on retrouve l’idée marxienne que derrière les processus qui gouvernent le monde, il y a des puissants. C’est le mythe des deux-cents familles. On retrouve les images d’Epinal avec les financiers à cigare et chapeaux haut-de-forme. Or, le vrai problème, si vous voulez, c’est exactement l’inverse. Quand vous regardez, par exemple, les délocalisations, ce qui est très frappant c’est que personne ne contrôle, personne n’est derrière. Ce sont des processus absolument automatiques. Il n’y a pas d’intelligence derrière. » LCI – janvier 2005
« Les complotistes ne posent pas de questions, ils ont des réponses toutes faites ! »
euh…c’est pas une réponse toute faite çà 😉 (un peu comme « c’est la faute du grand capital »).
Vous dites qu »‘ils » ne posent pas de questions. Mais des questions sont posées, et c’est par manque de réponses que les gens extrapolent. (Qu’ils le puissent le faire à mauvais escient est un autre problème.) Et le qualificatif de « complotiste » est une absence patente de réponse (qui ne fait que renforcer la conviction du questionneur). Et la politique est faite aussi de convictions.
Pas besoin d’être « complotiste » (je n’aime pas trop ces barbarismes, ni les « isme » dogmatiques…), pour avoir des réponses toutes faites : il n’y a qu’à écouter A. Minc ou d’autres idéologues de droite comme de gauche (et bien sûr au centre) ou de quelconques logocrates…voire des curés.
Et nulle nécessité d’avoir des réponses a priori pour être qualifié de « complotiste ».
Il suffit de poser parfois des questions(parfois mal). Pire encore, si la réponse n’ apparaît pas satisfaisante au questionneur et que celui ci le fait savoir : par amalgame, il lui arrive alors d’être rangé au mieux parmi les idiots (voire sous idiot, puisque l’idiot regarde le doigt et le « complotiste » l’ongle), au pire parmi les assassins.
Je suis bien d’accord pour dire qu’il y a des désinformations, volontaires ou non, mais çà devient encore plus débilitant de créer un sac « complotiste » qui au final permet de qualifier de proche en proche n’importe qui de n’importe quoi…et finalement de ne pas répondre : le questionné fait alors le premier pas en matière de procès d’intention, procès qu’il reproche par ailleurs au questionneur, cependant que la réponse « pas de preuves tangibles » serait bien suffisante.
Ce fil comporte d’ailleurs quelques beaux exemples.
« complotiste » n’est même pas un concept digne de BHL. TF1 peut être à la limite. (à ce propos, par ex, les ententes illégales des fournisseurs de technologie de l’information, les collusions d’intérêt des oligopoles : je ne vois aucune raison particulière de ne pas qualifier populairement cela de complot contre le consommateur. Aux journalistes de nuancer les faits et le vocabulaire si nécessaire*. Et si possible avant que tout le monde soit au courant : pas en courant derrière l’audimat pour rattraper le coup.).
à croire que l’éducation nationale a renoncé depuis longtemps à transmettre un esprit critique (je feins : c’est le cadet des soucis de ce ministère.).
(* comme vous le faites très bien concernant l’actualité.)
renou
« « A mon avis, « théorie du complot » est devenu l’équivalent intellectuel d’un mot de cinq lettres. C’est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment » Noam Chomsky
Bien entendu, cet homme se trompe. » ah? c’est pour inciter les gens à réfléchir que quelqu’un renvoie un discours dans la nébuleuse des théories fumeuses sans argument?
L’argument? : « Ecoutons Luc Ferry:
« Or, le vrai problème, si vous voulez, c’est exactement l’inverse. Quand vous regardez, par exemple, les délocalisations, ce qui est très frappant c’est que personne ne contrôle, personne n’est derrière. Ce sont des processus absolument automatiques. » : personne n’a signé les accords de libre échange, de libre circulation des capitaux, çà se fait tout seul. La mondialisation comme phénomène naturel. On est dans le fantasme complet aussi avec ferry boat. Enfin bon…c’est son bord politique après tout. « Et on retrouve l’idée marxienne que derrière les processus qui gouvernent le monde, il y a des puissants. » juste des processus…automatiques. « à quoi bon lutter? » semble t il dire. çà doit être dans l’air du temps le fatalisme politique.
» Il n’y a pas d’intelligence derrière. » là je suis (un peu : je me méfie quand même de sa définition d’intelligence) d’accord.
@ vigneron
Délirer sur un malheureux pseudo en alignant des méchancetés contre une personne vous suffit peut-être à vous sentir grandi, c’est votre problème . On préfère cependant les messages où vous faites avancer la réflexion collective.
Bon week-end quand même !
Luc Ferry:
« l’idée marxienne que derrière les processus qui gouvernent le monde, il y a des puissants. »
Décidément, c’est le roi, ce Ferry.
Marx est matérialiste. Il pense exactement l’inverse: derrière les puissants,
il y a des processus qui gouvernent le monde, les rapports de production.
@kivepe
Vous pouvez en découvrir une partie ici.
Et peut-être une autre là
C’est la classe capitaliste qui est à la manoeuvre, bien sûr.
Ouaip. La question de savoir s’il y a coordination intentionnelle, consciente et cachée ou si ça fait naturellement, par communauté d’intérêts, finalement c’est assez accessoire. Le résultat est identique.
@renou, Chomsky ne peut qu’aider à faire sauter le bouchon Luc Ferry dont le recours au hasard ferait se plier de rire Rosset (que le monde est idiot soit… Luc Ferry dans un monde agit par des personnes ou des volontés abstraites, la philo des fois vous rend de ces rois nus… ne gommez pas le monde des représentations
« Un homme totalement dégradé, en d’autres termes un survivant, n’est pas tragique, disait-il, mais comique, parce qu’il n’a pas de destin. C’est un paradoxe […] qui se manifeste tout simplement chez lui, l’auteur, sous la forme d’un problème stylistique » (Imre Kertész, Liquidation, op. cit., p. 25.
ce problème stylistique, pour un non auteur, est de ce qui favorise l’action. Luc Ferry polux et pimprenelle
Renou,
Luc Ferry évoque la théorie du complot pour éviter toute la critique du néo-libéralisme. Comme raisonnement philosophique on a connu plus rigoureux.
Je ne m’explique pas un tel sophisme, je n’ose dire mauvaise foi, car je lui accorde le bénéfice du doute, le concernant, attribuant cette manière bien peu philosphique à l’enfermement d’un homme dans sa bulle sociale. Sa haine de Marx — que manifestement il n’a lu qu’en diagonale — lui interdit tout raisonnement intellectuel élémentaire consistant à aller aux causes d’un phénomène, en l’occurrence le néo-libéralisme. Le néo-libéralisme comme tombé du ciel, sans cause, sans hommes avec leurs représentations. Non seulement il n’a pas lu Marx, mais il en oublie Aristote !
Un peu fort de café non ?
@Sylla, que l’ironie vous échappe, m’échappe totalement…
@Roma, juste, comme toujours.
@P.Y D., Bénéfice du doute pour Ferry?… Non.
Bonus:
http://www.chomsky.info/books/counter-revolutionary-violence.htm
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I10131570/jean-pierre-faye-a-propos-du-livre-bains-de-sang-de-noam-chomsky.fr.html
Bof, Renou, j’ai écrit la même chose que Pierre-Yves D. .
C’est saisissant que cela vous échappe. 🙂
Vous saurez au moins qu’a priori, je n’ai pas d’a priori sur les intentions, et que je prends les gens au sérieux.
Dans une discussion, mieux vaut rater un trait qu’en décocher sans raison.
Pas simple de s »entendre ». Désolé d’avoir mal-interprété.
à Renou : c’est aussi un peu moi avec mes non a priori limite dogmatiques…
Le plus important est de ne pas renoncer au dialogue : si on n’arrive pas à s’entendre à la fin sur un blog où tout le monde est à peu près d’accord avec le maître de céans, ce serait la fin des haricots!
Bien à vous.
les commentaires vont bon train quand le blog est 2.0
c’est à croire que les gens ne savent plus ou n’aiment plus lire
qu’est-ce que ça donnerait si FL s’y mettait, ne serait-ce qu’à parler dans un micro au lieu de faire des billets invités? Simple curiosité.
Sur le thème de la propriété privée, on trouve chez Blaise Pascal la pensée suivante:
« Mien tien.
Ce chien est à moi, disaient ces pauvres enfants. C’est là ma place au soleil.
Voilà le commencement et l’image de l’usurpation de toute la terre. »
D’un point de vue historique c’est au néolithique avec l’apparition de l’agriculture et de l’élevage que l’idée de propriété est apparue; l’individu ou le groupe d’individu ayant travaillé un champ pour le rendre fertile et l’avoir ensemencé ont voulu protéger le fruit de leur travail ou en disposer pour l’échanger contre d’autres biens nécessaires à leur vies. S’ensuivirent le premiers textes de loi et les premières structures sociales organisées autour du droit à la propriété.
Au paléolithique il n’y avait que peu de biens justifiant l’idée de propriété, les outils de pierre taillée étaient à peu près les seules possessions disponibles. Les fruits de la chasse et de la cueillette n’étaient que rarement des biens durables.
D’un point de vue concret, la notion de propriété perd de son sens dans une société d’abondance quasi totale. J’avais vu un documentaire sur une île de Pacifique où la douceur du climat ainsi que l’abondance de fruits et de poisson rendait inutile toute notion de propriété, et même d’accumulation.:Le père de famille ayant 5 bouches à nourrir allant pêcher 5 beaux poissons et pas plus, sachant que « demain » il y en aurait encore 5 à attraper…
Sur l’aspect déplétion des ressources naturelles et pollution de l’enviropnnement, les déforestation massives qui ont été nécessaires au moment du Néolithique ont été à l’origine de problèmes climatiques extrêmement importants, en effet ne disposant pas de machines pour abattre les arbres, et faire la place à des espaces cultivables, les population du Néolithique ont procédé à l’incendie des forêts. Certains analystes, dont il faudrait que je retrouve les références, ont même avancé que sans ces déforestations massives et leur énorme production de gaz carbonique, nous serions peut-être dans une période glaciaire aujourd’hui.
Autre petite remarque sur le climat, un de mes amis climatologue à l’Université du Québec à Montréal me disait qu’il y a une soixantaine d’année les modèles météos à long terme prévoyaient un refroidissement massif de notre planète…
Comme quoi, les prévisions c’est compliqué, surtout pour l’avenir… N’entend nous pas souvent les bien pensants dire « Mais pourquoi n’y ont-il pas pensé il y a dix ans? »
Dernier point: pour pouvoir éliminer la propriété privée il serait nécessaires que la notion de bien public soit respectée, afin que chacun puisse avoir l’usage du bien public sans que celui-ci n’ait été ravagé par manque de respect par certains pour ce qui appartient à tous.
Je ne sais plus si j’ai déjà raconté cette anecdote « Petit enfant je me promenais dans un petit chemin avec mon grand père et j’ai vu une jolie fleur pousser en dehors d’un petit jardin. Je me suis baissé pour la cueillir, mais mon grand père, m’a arrêté dans mon geste me demandant pourquoi je voulais cueillir cette fleur. Je lui a dit « Mais pépé, elle n’est à personne. » il m’a répondu « Non Paul, elle est à tout le monde ».
A mon avis l’abolition de la propriété exigera que chacun d’entre nous respecte que les « choses » puissent appartenir à tout le monde et donc les respectent, les laissant en aussi bon état après les avoir utilisées qu’il les ont trouvées au départ.
Paul T.
« Laisser les toilettes dans l’état où on les trouve »
Dans notre monde on peut -pertinemment- « utiliser » des « objets » sans les utiliser puisqu’ils sont dématérialisés, extraits d’un cadre général qui s’est foutu en l’air de lui même… Il y a beaucoup trop de choses qui ne sont plus à personne pour que chacun se sente le rôle de les respecter…
On n’emprunte plus de vrais livres dans « sa » mediathèque (qui n’a de mediathèque que le nom puisqu’elle ne sert plus à rien avec internet) on les télécharge -illégalement et c’est de la caducité de cette illégalité dont il est question en ce moment même- et on les lit sur « sa » liseuse, ou « son » disque dur, qui a des allures magiques de rayonnage de mediathèque municipale qui tient dans la main…
Cet acte illégal comparé, à l’ancien monde, où il fallait utiliser « sa » voiture (y perdre une heure ou deux, quoi) pour aller chercher un livre qu’on ne pouvait même pas faire soi en deux semaines, j’y consens sans remords aucun. Loin de moi militer pour que tous fassent ainsi. Je sais bien que la vague déferlante du tout gratuit pour absolument tout le monde gonfle bien toute seule…
Comme le dit PJ la planète n’avait pas de limite apparemment et on pouvait détruire les choses sans se soucier si elles pouvaient servir à quelqu’un d’autre ou à une autre génération. La planète de l’information n’a vraiment pas de limites, les choses n’y sont pas destructibles puisqu’elles n’ont pas vraiment de substance. Toutes les générations, passées, présentes et futures s’y trouvent intimement liées comme par magie.
Propriété privée, héritage, tout cela est important pour des indignés d’aujourd’hui, puisqu’ils veulent « tout le gâteau » et pas 1 malheureux % par ci par là et hériter de toute la technologie de l’Imachin à la mode. J’ai conscience d’être provocant en disant ça… mais c’est la triste vérité, on ne peut pas être à la fois consommateur et manifestant.
Il nous faudrait de vrais indignés 2.0 du futur, qui sachent réfléchir à réaliser le monde de l’information, où chacun puisse trouver sa place, sans inégalités, où chacun possèdera 100% d’un monde virtuel complètement détaché de la réalité. Mais ça c’est quasiment la fin de l’histoire telle que nous la connaissons.
Et idéalement, laisser la toute puissante nature à elle-même et aussi aux civilisations d’hommes « peu avancées » qui l’aiment mieux (euphémisme) que nous: peuple touareg, indiens kogis de Colombie, bushmen… par exemple.
@ Paul Tréhin
Pensez-vous vraiment que l’abolition de la propriété privée soit souhaitable ? Qu’elle soit contrainte, limitée dans son champ d’extension à certains biens OK. De là à l’abolir totalement, il y a un pas difficile à franchir.
Dans un article précédent ( http://www.pauljorion.com/blog/?p=15036%22%20\l%20%22comment-104224), François Leclerc avait, dans un genre liste à la Prévert, établi une liste des biens dont nous étions en général propriétaires :
D’une maison ou d’un appartement et d’une voiture, le cas échéant, voire d’autres moyens de locomotion. De meubles, linge et aménagements en plus ou moins bon état, de produits culturels sur des supports variés et d’un ensemble de matériels électroniques et électroménagers en voie de rapide obsolescence. D’ustensiles de cuisine généralement fatigués. De souvenirs divers à grande valeur affective et d’oeuvres d’art qui n’en ont généralement pas. De vêtements, chaussures et accessoires plus ou moins usagés, de bijoux plus ou moins de fantaisie, d’un stock limité de nourriture périssable, d’une pharmacie de produits qui le sont aussi et de quelques outils..
Cet inventaire me semble parfaitement correspondre aux types de biens qu’il faut laisser à la propriété privée. Pour le reste, tout est ouvert et discutable.
Cet avis ne sera peut-être pas partagé par tous, mais personnellement, j’éprouve le besoin de m’ancrer dans un lieu dont je me sens le propriétaire à part entière, un lieu de ressourcement, une bulle, qui m’attache à mes racines. Oh pas grand chose ! Un toit, 4 murs, un petit jardin pour y cultiver quelques légumes… Un lieu physique que j’aurai marqué de mon empreinte pendant mon bref passage sur Terre et qui me donnera l’illusion – je dis bien l’illusion – de prolonger un peu de moi-même, de prolonger mon souvenir dans un rêve – ô combien humain ! – de postérité, voire d’éternité. Un petit bien sans prétention que j’aurai « chouchouté », préservé des dégâts du temps et que je pourrais léguer à ma descendance comme le symbole – au delà de l’attention et de l’amour que je leur aurai donné de mon vivant – d’un amour « matérialisé » dans une réalité physique qui perpétuera ma présence dans leurs mémoires… un peu… un tout petit peu….
Même si j’ai conscience que tout cela est pure illusion, je ne peux malheureusement pas, en bon paradoxe à deux pattes que je suis, m’en départir totalement. C’est « plus fort que moi », plus fort que la raison… C’est un appel du coeur et un rêve fou…
Suis-je le seul à partager ce type de sentiment ? Si ce n’est pas le cas, faut-il dès lors vraiment abolir toute forme de propriété privée dans la mesure où celle que je viens d’évoquer ne prête pas à fâcheuse conséquence et offre, partiellement, à chacun les conditions de réalisation d’un de nos besoins fondamentaux : la sécurité ? Je sais que tout cela peut être critiqué et sujet à controverses, mais n’oublions pas que la propriété privée est profondément enracinée dans notre culture occidentale et que son éradication, comme le laisse supposer votre dernier paragraphe, posera de difficiles voire d’insurmontables problèmes.
Votre histoire à propos de la fleur me rappelle un passage d’un livre de Erich Fromm (psychanalyste freudo-marxiste) « Avoir ou être ». Pour illustrer cette distinction, il compare, à un moment, l’attitude orientale et occidentale face à une fleur à partir d’un haïku de Basho et d’un poème de Tennyson. Bien sûr, Tennyson cueille la fleur pour la posséder et tenter d’en connaître les mystères tandis que le japonais la laisse dans son environnement pour la voir, la contempler, dans son environnement et ressentir le lien qui l’unit à cette petite fleur sauvage. 2 conceptions du monde différentes, 2 approches différentes… L’une dans l’avoir et la domination par la connaissance et l’autre dans l’être et l’émotion sans aucune volonté de domination…. Votre grand-père était un grand sage. 😉
Cdlt
Vous mettez le doigt sur un point important:
« L’ élimination de la propriété privée suppose que la notion de bien public soit respectée. »
C’est un impératif sans doute difficile à expliciter mais facile à percevoir.
Et comme ce blog est très riche, cette question est parfaitement illustrée
par les observations de Chantal (commentaire N° 72) : la question sera
une affaire d’éducation des enfants en bas âge, par l’exemple si possible.
La notion de « valeur » devra être dissociée de celle de la propriété,
avec les droits actuels d’exploiter sans frein.
La gratuité portera naturellement l’interdiction d’appropriation ( dans le sens
de prendre en propriété), donc le respect intégral.
Allez faire comprendre çà aux requins portés aux nues il y a peu !
( Requin, parce que rien que le droit de la mer devra être modifié, « res communes » trop souvent « res nullius »)
C ‘est une affaire de générations, et comme celle actuellement aux commandes
vient tout juste d’intégrer dans sa majorité l’ Argent comme médiateur normal
de la vie publique, on peut ajouter qu’il sera long. C’ est un virage à 180 degrés
qu’il s’agira de négocier.
Il me semble que la mésaventure de l’expérience « Vélib », vandalisés en partie,
est un bon exemple des difficultés à venir.
(Je ne suis pas parisien, mes informations peuvent être imprécises…)
Autre sujet:
En effet, il y a 40 ans de cela, la tendance était un retour à une période
froide, sans allez jusqu’ à une glaciation, épisode réservée aux cycles de Milankovitch.
Je me souviens d’un roman bâti autour d’ un épisode de refroidissement brutal,
avec des aperçus sur les adaptations pour survivre…
Pour que l’ écobuage, ou brulis itinérant, puisse prendre l’importance que vous citez,
il faudrait que la population soit conséquente.
Que sait-on de la démographie au néolithique ?
Le brulis libère du CO2 préalablement soustrait à l’air ambiant peu de temps
avant ( de 20 ans à 100 ans environ), cela n’ a rien à voir avec les temps
géologiques du charbon ou du pétrole ( plusieurs dizaines de millions d’années).
La déforestation peut entraîner une désertification, mais le plus souvent un tapis
végétal ou herbeux prend la suite: pas beaucoup de différence avec la forêt…
Capitalisme à l’agonie d’accord, mais pas la propriété.
Ne pourrais t’on pas envisager que ce soit l’outil de production, qui doive appartenir à ceux qui l’utilisent. Il y a quelques structures coopératives comme ce fut le cas dans les Asturies au sein du groupe industriel Mondragon, qui semblent avoir fonctionnées sans niveller tout le monde, mais en faisant en sorte que chacun ( a son niveau de responsabilité) soit propriétaire d’une part de l’outil industriel. Le groupe s’engageait à ce que en cas de défaillance d’un site industriel les employés-propriétaires soient reversées dans une branche plus porteuse dans les bassins d’emploi du groupe. On imagine que dans de telles structures, tout le personnel des ingénieurs jusqu’aux plus modestes aient intéret à ce que l’affaire soit profitable, étant eux mémes béneficiaires d’une redistribution des profits. J’ai cru comprendre que pour intégrer le groupe il fallait acheter des parts, dont la Banque du groupe faisait les avances, remboursables sur les reversions de bénéfices. La banque du groupe était une nécessité d’échanges commerciaux avec le reste du monde capitaliste classique.
Si il est relativement facile d’imaginer de telles structures dans le millieu industriel, ou l’outil commun est en perpétuelle rénovation, se dématérialise en quelque sorte, le rapport de l’agriculteur à la terre est d’un ordre personnel presque viscéral, on le conçoit facilement. J’ai eu un oncle agriculteur qui proclamait « La terre appartient à celui qui la travaille », juste proclamation quant on sait l’échec des systèmes collectivistes agricoles en URSS ou ailleurs.
On doit bien sur à la sédentarisation, la production-sélection de cultures vivrières, le début de l’urbanisme, car en libérant une partie des villageois de la production vivrière, a pu se développer d’autres corps de métier spécialisés et avec eux naitre les progres techniques; comment imaginer le forgeron ou le pottier contester l’accaparement, la juste propriété de celui qui travaille un champ du bien commun.
Déposséder le paysan de ses champs, est ce bien le sujet, car si il y a une spéculation honteuse sur les matières agricoles ce n’est pas dans la posséssion foncière agricole que git le problème, mais dans le yo-yo spéculatif des bourses de commerce, En revanche la posséssion de terres agricoles exploitées sous forme de fermage; c’est à dire de location en est un, mérite réflexion. En géneral il résulte d’héritages à un non exploitant direct, la terre devenant alors souces de rentes. Cependant le fermage peut avoir une vertue sociétale: celle de rentes aux paysans agés quasi sans ressources.
Ce qui précede exclue le capital comme confiscation de richesses, je me pose alors la question de savoir à partir de quelle situations « La béte »peut renaitre, en pensant par exemple au Marchand de Venise, c’est à dire au pret, usuraire ou non.
Le capital nait t’il avec le papier monnaie ?
à Laget ; Sarton du jonchay
Une compréhension non superficielle de la propriété est-elle possible ?
Je crois effectivement qu’il est utile d’aborder la question de la propriété agricole, d’une part parce que, jusqu’en 1914, 75 % de la population française « était agriculteur » et que la taille moyenne des propriétés se situait autour de 10 Ha. Nos 2 % d’agriculteurs indiquent le plus formidable mouvement des sociétés depuis le néolithique.
Paul Jorion nous invite à réexaminer « la propriété » sous un angle inversé « nous ne possédons pas les choses, ce sont les choses qui nous possèdent » , cette approche dépasse le sempiternel débat moral de la -séparation – entre l’être et l’avoir.
Pierre Sarton du Jonchay de son côté, nous rappelle que « l’homme n’est pas une chose. L’homme est un être personnel intéressé par sa relation à l’autre qui produit le réel par sa vie sociale. »
Plus banalement, la propriété « fonctionne » au travers du désir mimétique, par l’envie , pour laquelle, l’abolition et la limitation de la propriété par le groupe révolutionnaire en fusion réparait les frustrations tout en renforçant le principe !
La question de l’agriculture n’est pas philosophique, dès lors que par nécessité l’agriculture redevient intensive en main-d’œuvre. Qui travaillera sur les terres, à quelle condition salariale, dans quel type de rapport social entre propriétaires agricoles, médiateurs sociaux, et désoccupés en phase de relocalisation ? Avoir survécu à quarante années de politique agricole commune, montre bien que l’état actuel de la propriété des terres agricoles affirme un savoir-faire, qu’il convient de transmettre aux générations qui prendront la relève (antiphrase ambivalente). Il est par contre, assez clair que la redistribution de la Beauce en propriétés d’autosubsistance, d’un acre et demi, est une l’image charmante. Politiquement, il convient donc d’attaquer la propriété sur le logement, seules les sociétés de logement s sociaux produisent du service et des emplois, laissons les agriculteurs tranquilles (idem).
Pour ma part, je crois plus utile d’observer comment la remise en cause – superficielle – de la propriété servira le renouvellement des rapports de domination. Cela fait trente ans que nous sommes en crise, en sortirons-nous par l’hypocrisie ? Plutôt que le grand traitement de la société au round-up, je proposerai l’arrachage soigneux des repousses du chiendent, à la main.
@Jean Luce :
ne confondez pas agriculteur et paysan .
Paysan n’est pas un metier , mais un mode de vie . Avant guerre la pluspart des gens etait paysan puisque possédant jardin et qqs volailles . Aussi bien l’instit que l’épicier .
C’est la possession d’un outil de subsistance minimum ( qqs ares et un mulet ) qui sépare le pauvre du miséreux . sur cette base de survie minimale , il est possible de s’appuyer pour développer d’autres activités suivant les circonstances et les besoins .
Il serait curieux de voir ce que donnerait ce mode de vie avec un acquis minima de technologie et de savoirs gagnés sur une periode ou l’énergie débordait .
@ kercoz
Voulez-vous dire qu’un mode vie « néo paysan » organisé sur base d’une technologie conviviale avancée et sur la base d’une répartition des terres (autour de deux hectares par unité familiale) pourrait être un modèle pour la reconstitution d’un paysage de Beauce en communautés de bocages autogérés ?
@ J.L Morlie:
C’est deja partiellement mon mode de vie .(1000 m2 et 4 poules / 500 m2 cultivés couvrent largement les besoins légumiers sauf PdT et blé)
Ce modèle n’est pas dans mon discours un choix idéologique (meme s’il le rejoint). Le fait de passer de 120 esclaves (Kw) /hab à env 20 ou 30 d’ici peu (déplétion energetique de 3 à 6 % /an), rend notre modèle societal intenable . Principalement:
– circuits longs qui sont couteux en énergie
-de 2% de nourrisseur /nourrit on devrait monter a 10% …20% ..puis se stabiliser vers 30à 35 % …..et le circuit le plus court est l’auto production
– avec un minimum de modernité (eau sous pression , 10A au compteur , materiaux et materiels accessibles , l’auto production a un aspect ludique et valorisant , convivial et integrateur (échanges , valorisation de l’égo ..etc) qui satisfait l’individu , freine les dérives de type Hybris , et limite les recherches de consommations compensatrices (moins envie de voyager , de sortir , de grosse bagnole …en qq sorte le retour au hamac du rurbain ) .
Ce modèle n’est pas exclusif , il lui suffit d’etre tendanciel pour fermer Sup de Co .
Il faut relire FERNAND brauDEL (Identité de la france) , pour avoir une idée d’un mode d’économie sans energie gratuite…..avec 2 fois plus de monde ce ne sera pas facile .
Suivant la rémanence technologique que la déplétion laissera (et donc aussi les choix de nos décideurs / 4×4 pour certains ou le NET pour tous , par ex), la poly-activité est note meilleur solution , car elle laisse des choix sur des activités plus porteuses localement ou temporellement et donc c’est un modèle auto-organisateur ….continuer a « faire » qqs patates meme si le marché est bas et a donner des cours de math , meme si pas de besoin d’argent …
2 hectares c’est trop , a mon avis , celà suppose que l’activité rénumératrice se base sur le maraichage ou que l’on ait des animaux …
Ce modèle va paraitre comique ou utopique a beaucoup , mais il faut se rappeler que 80% des emplois urbains ne sont pas directement liés a la production e biens essentiels …..qui seront pourtant d’ici peu les seuls biens négociables .
Ce qui sépare le paysan de l’agriculteur , c’est la quasi autarcie du premier .
Et c’est pour ça que les paysans ne peuvent renaître .
L’autarcie n’est pas un projet viable pour une collectivité .
@Jean -Luce Morlie
Je ne sais pas ce qui en adviendra de l’agriculture, mais je pense que kercoz a raison, sans pétrole et avec seulement quelques kw par personne, le mode de production agricole actuel n’est plus valable, et ne sera plus possible.
Il n’est plus question de laisser l’agriculture tranquille, nous devons nous en occuper sur le terrain, il s’en suivra à terme des modifications en ce qui concerne La Beauce,la Hesbaye ou le Brabant.
A mes yeux, la répartition des terres est secondaire, il faut d’abord savoir ce qu’on va y mettre dessus, comment on va organiser la production et la redistribution, quelle pourrait être la part de technologie à y insérer.
Comme le dit très bien kercoz:
Il serait curieux de voir ce que donnerait ce mode de vie avec un acquis minima de technologie et de savoirs gagnés sur une periode ou l’énergie débordait .
Comme vous le savez, je fais partie d’un jardin communautaire http://ns14.freeheberg.com/~jupihor/index.html et vous habitez la Wallonie, je vous invite à venir en discuter sur le terrain.
Le 5 octobre, nous recevons la visite de 50 personnes en vue de la formation de guides nature.
Il viennent curer la mare et examiner le rapport entre environnement et agriculture durable.
Vous vous posez cette question;
Toutes ces questions, nous nous les posons, personnellement, je m’attache plutôt au rôle de la technologie dans cette nouvelle approche, ce qui ne m’empêche pas de réfléchir aux autres questions qui sont posées.
Je me pose également la question de la rurbanité http://www.ruralites.ch/?p=395 je pense que ma localité en bord de Meuse où Charlemagne est né au pied du Plateau de Herve est l’endroit idéal pour l’expérimenter.
Oui, la terre et l’outil de production doivent appartenir à ceux qui travaillent.
Cela exclue toute la propriété capitaliste,
qui se définit comme la séparation, par expropriation, du travailleur et de son outil.
Après expropriation de la classe capitaliste, et démantèlement de son Etat,
toutes les formes d’appropriation de l’outil
et de socialisation de la production sont à considérer,
à expérimenter, avec évaluation, bilan, correction.
La vraie démocratie commencera enfin.
@Charles A
/////// Oui, la terre et l’outil de production doivent appartenir à ceux qui travaillent.
Cela exclue toute la propriété capitaliste,
qui se définit comme la séparation, par expropriation, du travailleur et de son outil. /////
Le refuge ultime devrait etre un moyen de production minimum permettant une survie ….a savoir un lopin, un mulet, et l’acces a l’eau .
Ce bien devrait etre inaliénable , non négociable . Le problème est théorique mais en cas de big bug écono-energetique , ces parcelles devrait etre disponibles pour toute famille le demandant.
Ce modèle pourrait s’étendre a un atelier , mais ça complique et l’économie et le système . un artisan peut tres bien développer son activité avec une parcelle de vie comme départ.
@ Charles A
Charles, le temps du passage au round up n’est-il pas terminé, sauf peut-être, s’il s’agit de faire place nette pour l’ensemencement OGM pratiqué par des organisations multinationales délinquantes ? Nous allons vers une agriculture de précision et, le chiendent, il convient aujourd’hui de l’enlever patiemment en nous efforçant deviner, chaque jour,comment il trace, d’en saisir à chaque fois les repousse et d’en tirer une à une les racines, en souriant ; (après la pluie les mauvaises herbes se tirent avec plus de facilité).
Au-delà des colères devant assouvir les frustrations engendrées par l’envie, Paul et PSJD, nous invitent à réfléchir sur le sens de la propriété :
« nous ne possédons pas les choses, ce sont les choses qui nous possèdent »
« l’homme n’est pas une chose. L’homme est un être personnel intéressé par sa relation à l’autre qui produit le réel par sa vie sociale. »
Qu’en penses-tu ?
Uninstalling capitalism: 99% please wait…
ou reinstalling capitalism?
A lucien lerouffe
致命错误
æ“作电脑æŸå
ç‰å¾…下一个版本
Voici une des composantes de notre problème :
« Comment parlent les psychopathes
On ne peut oublier ces phrases délicieuses que prononce, dans Le silence des agneaux, Hannibal Lecter, interprété par Anthony Hopkins : “J’ai été interrogé par un employé du recensement. J’ai dégusté son foie avec des fèves au beurre, et un excellent chianti.” Si elle était sortie de la bouche d’un criminel réel, cette citation aurait fait le bonheur d’un trio de chercheurs américain et canadiens qui ont publié le mois dernier, dans la revue Legal and Criminological Psychology, une étude analysant la manière dont s’expriment les psychopathes. Il en ressort notamment qu’en plus de ne manifester aucune empathie pour leurs victimes, qui sont instrumentalisées, les psychopathes, lorsqu’ils relatent leurs crimes, font beaucoup plus référence que les assassins “normaux” à leurs besoins physiologiques et matériels. Nourriture, boisson et argent sont nettement plus évoqués. Pour exceptionnel qu’il paraisse, Hannibal le Cannibale n’est donc pas si différent des autres…
Les psychopathes éprouvent très peu d’émotions, sont essentiellement centrés sur eux-mêmes et, dans leur vision de la société, ils perçoivent les autres comme des proies ou du bétail à exploiter. C’est probablement pour cette raison que, selon une étude récente, on retrouve tant de psychopathes parmi les dirigeants d’entreprises… Ce sont d’excellents manipulateurs et ils utilisent le langage comme une arme. On se souvient d’ailleurs que le docteur Lecter pousse son voisin de cellule à se suicider après une longue discussion. On sait également qu’au Canada, les psychopathes réussissent 2,5 fois plus que les autres détenus les entretiens qu’ils réalisent en vue d’une libération conditionnelle… Néanmoins, ces qualités verbales, ce bagout, ont été fort peu analysés.
C’est pour combler cette lacune que l’étude de Legal and Criminological Psychology s’est donné pour objectif d’interroger en prison, avec leur accord, des criminels canadiens, tous coupables de meurtres qu’ils ont reconnus. Sur les 52 hommes retenus, 14 étaient qualifiés de psychopathes par des psychiatres. Les chercheurs sont donc aller les interviewer, 25 minutes chacun, en leur demandant de raconter, avec le plus de détails possibles, les crimes qu’ils avaient commis. Des crimes qui, en moyenne, avaient eu lieu une décennie auparavant. Une fois retranscrits, les entretiens ont été passés à la moulinette de programmes d’analyse textuelle. Ceux-ci ne se contentent pas de faire des statistiques sur les occurrences de mots mais ils les classent dans des catégories grammaticales (noms, articles, adjectifs, verbes, adverbes, etc) et des champs sémantiques (mots évoquant les interactions sociales, l’argent, le temps, etc.), soupèsent leur charge affective (positive ou négative, intense ou faible, imagée ou pas) et reconnaissent les temps de conjugaison employés.
Les entretiens réalisés avec les 52 détenus ont totalisé plus de 127 000 mots, dont presque 30 000 pour les 14 psychopathes. La manière dont ceux-ci s’expriment a été comparée avec celle des autres criminels et les chercheurs y ont décelé un certain nombre de points saillants. La première découverte concerne l’usage important que les psychopathes font des conjonctions de subordination et des expressions à valeur causale (parce que, puisque, étant donné que) lorsqu’ils décrivent leurs méfaits. Comme si les crimes qu’ils ont commis étaient les résultats logiques de plans, comme si ces actions devaient être effectuées, ce qui est cohérent avec le fait que la très grande majorité des psychopathes tuent avec un but précis en tête, alors que la moitié des autres meurtriers agissent dans l’instant, sous le coup de la colère, dans des bagarres, etc.
Deuxième enseignement, les psychopathes utilisent environ deux fois plus souvent que les autres du vocabulaire se rapportant à leurs besoins physiologiques primaires (manger et boire) et à leur préservation (avoir de l’argent, un toit). En revanche, ils se réfèrent nettement moins aux relations sociales, à la famille ou à la religion. Cela colle bien avec le portrait-robot du psychopathe centré sur sa personne, qui, même s’il peut être à l’aise dans la communication, se crée difficilement des liens et n’envisage aucune aide familiale ni spirituelle pour sa “réhabilitation”. Il décrit son crime d’une manière froide, détachée, lointaine, ce qui est confirmé par l’utilisation plus fréquente des temps du passé, alors que les autres détenus ont davantage tendance à se servir du présent pour reconstituer les meurtres dont ils ont été coupables.
Cette étude présente des limites dont les auteurs sont conscients. Notamment le fait qu’on a demandé aux détenus de décrire ces actes si exceptionnels que sont des meurtres. Il faudrait reproduire la même analyse avec des conversations ou des récits plus banals. Les chercheurs suggèrent ainsi de montrer de courtes vidéos à des psychopathes et à des assassins non-psychopathes et de les leur faire décrire ensuite, pour décortiquer la manière dont ils reconstituent les scènes. Evidemment, les conclusions de ces travaux n’ont pas (encore…) de valeur prédictive. Alors, la prochaine fois que quelqu’un raccrochera un peu vite le téléphone en vous disant “J’aimerais poursuivre cette conversation mais… j’ai un vieil ami pour le dîner”, n’imaginez pas forcément que, à l’instar du docteur Frederick Chilton à la fin du Silence des agneaux, le “vieil ami” en question terminera sa carrière en osso-bucco préparé par un clone d’Hannibal Lecter…
Pierre Barthélémy » (Slate)
Ceci pour attirer l’attention sur le problème posé par la place prise dans nos sociétés par les psycho- ou sociopathes et autres manipulateurs sans scrupules ni empathie : tant qu’on ne sera pas capable d’écarter ce genre d’individu de tout exercice de pouvoir sur des personnes normalement empathiques, les plus belles utopies resteront de vains rêves. Il est au moins aussi urgent d’accélérer la recherche en neurosciences qu’en énergétique.
>Cassandre, allez lire cet excellent roman de science fiction
Vision Aveugle de Peter Watts
Critique chez nos amis du Cafard Cosmique:
http://www.cafardcosmique.com/Vision-aveugle-de-Peter-Watts
A. Burgess en a traité dans l’Orange mécanique. Qu’advient-il d’une société qui utilise les progrès en neuroscience pour « corriger » ses psychopathes? Ne dira-t’on pas d’elle que son respect des droits de l’homme est à l’ouest?
C’est bien là le dilemme : ne faites rien et il se trouvera toujours un psychopathe génial pour parasiter toute société même « idéale » et la faire dériver vers ce que l’on connaît – tentez de vous en protéger et les droits-de-l’hommistes vous tomberont dessus.
Il ne s’agit pas de mettre les psychopathes en cage, seulement de leur interdire certaines fonctions dans la société. Mais pour ça il faut les repérer, ce qui peut prendre vite un côté « étoile jaune », j’en conviens.
Quelqu’un connaît-il une société de quelque ampleur qui ait résolu ce problème ?
Ne vous-êtes vous pas également trompé de slogan?
N’est-ce pas plutôt « laissez l’état dans les toilettes où vous l’avez trouvé »?
Quelle synthèse magistrale avec un éclairage à la lumière de toutes vos connaissances, observations et réflexions. On sent un aboutissement construit sur une somme d’éléments participatifs.
Une piste pour améliorer la tendance néfaste :
==> agir sur la jeunesse, mais au plus tôt, par une sensibilisation aux valeurs essentielles et surtout bien moins matérielles.
Le bonheur et l’équilibre d’une vie ne se fondent pas sur la consommation écervelée, toujours croissante.
Il y a des mots que je ne supporte plus dans nos environnements toujours plus inégalitaires : rentabilité/investissement, croissance, consommation et je leurs préfère éducation, culture, altruisme, …..
Je suis sidéré de constater que dès 2/3 ans les gosses sont déjà conditionnés pour se rendre au Mac’Do et aussi pour faire les achats suggérés par la téloche moche.
==> il faut absolument prohiber la réclame dans toutes les émissions destinées au très jeune public.
Un ex sénateur de ma région, Jacques Muller, avait déposé un amendement en ce sens avant de devoir rendre son tablier, il n’était que remplaçant !
Une autre piste : plutôt que d’hériter à la naissance d’un fardeau de dettes, disposer d’une bourse afin de pourvoir à ses études et aider à son installation dans la vie active.
Comment l’alimenter : par vases communicants.
Europe :
Dans l’excellente émission d’actu « Le Débat » sur France 24 ce mercredi, 3 économistes analysaient la situation de manière critique.
Voilà un plateau où vous pourriez vous exprimer, qui traite les sujets en profondeur.
« La France pourrait perdre son triple A. L’agence Moody’s a placé la note de la France sous surveillance. Quelles conséquences pour l’économie française et les français ? Que faire pour éviter de perdre cette note qui nous permet d’emprunter à faible taux ? La zone euro va t-elle tout droit vers l’éclatement ? »
Avec Elie Cohen, Christian Saint-Etienne, Benjamin Coriat
http://www.france24.com/fr/20111020-debat-leuropefacealacrise
http://www.france24.com/fr/20111020-debat-leuropefacealacrise-partie2
Un des participants, Christian Sain-Etienne est l’auteur d’un papier dans Challenges de cette semaine « La zone euro n’est pas viable telle quelle »
En résumé, il faut choisir entre fédéralisme et éclatement.
A la recherche du lien (non encore en lecture libre) sur le site de Challenges, on trouve cette info récente qui annonce la nécessité d’un second sommet franco-allemand.
Ca semble fritter en les 2 locomotives.
http://www.challenges.fr/monde/20111021.CHA5976/un-second-sommet-sera-necessaire-pour-sauver-l-europe.html
Ecologie :
Lecteur assidu des pages « Planète » du monde, je suis plus souvent effaré par les nombreuses scandales d’atteinte au capital de notre Terre que par les nouvelles encourageantes, à la louche : 8 – pour 2 +.
Concernant la mer, les océans, plusieurs papiers récents sont calamiteux, pour exemple significatif :
« L’urgence à stopper la surexploitation des abysses – Des experts s’alarment des dommages irréversibles sur la biodiversité par la pêche en eaux profondes » Le Monde du 15/10
Quelques faits saillants :
La pêche industrielle s’effectue de manière scandaleuse :
Gaspillage/pillage : sur 70 espèces capturées en eaux profondes, seules une dizaine sont commercialisées et encore en partie seulement. le reste est rejeté à la mer, MORT.
Dans le bouquin « Les Grands Fonds, voyage dans un monde inconnu », l’auteur écrit « que cette forme de pêche est « une aberration économique et écologique » ».
La pêche industrielle née vers 1880 a changé la donne et à ce rythme, elle cessera forcément d’ici quelques années.
300 bateaux concernés, un minimum de pêcheurs, 10 états dont la France au 7° rang mondial.
« Pêcherie au chalut durable » pure propagande. De qui on se moque !!!
Image : « TGV à fond, impossible à stopper; un gros aspirateur qui vide les océans ».
Plus d’esturgeon en France, l’anguille d’Europe va suivre sans survivre, etc.
Voir aussi, France et Espagne au ban des accusés. :
http://www.actualites-news-environnement.com/27252-chalutage-profond-aberration-environnementale-economique.html
Et aussi :
« Algues vertes : l’Europe somme Paris de s’expliquer » Le Monde du 19/10.
La moutarde jaune des algues vertes monte au nez des scientifiques sérieux et crédibles.
N’ayant pas trouvé l’article sur le site du Monde, j’ai pu le pêcher sur celui d’EELV :
http://europeecologie.eu/Algues-vertes-l-Europe-somme-Paris
« En 2010, la pêche au thon rouge a dépassé de 141% les quotas fixés par la communauté internationale » Le Monde récent.
Au rythme actuel « la population de thon rouge de Méditerranée a moins de 24% de chances de se reconstituer d »‘ici à 2022 » selon un spécialiste, consultant pour Greenpeace et WWF.
Beurk, le thon c’est pas si bon que cela.
Le thon rouge n’est pas une exception hélas.
J’entendais à la tête au carré que les requins étaient très menacés, 1 million d’individus abattus par an dont une grosse partie sur laquelle on ne prélève que les ailerons.
Mais où allons nous bonne mère de la mer.
A voir à la téloche, pas cloche :
« Noyer le poisson – La mer n’est plus perçue comme une ressource illimitée. Pourtant, le pîllage continu » (Présentation de Téléobs).
« Chaque année, 90 millions de tonnes de poisson sont pêchées sur la planète. Cette ressource, que l’on croyait renouvelable, et donc inépuisable, est en réalité menacée. En effet, plus de 85 % des poissons remontés dans les filets sont rejetés morts à la mer – et ne sont pas comptabilisés dans les quotas de pêche »
ARTE ce soir 22h40 « Le dernier poisson : quel avenir pour la pêche ? »
Revoyure demain à 10h15
C’est dès l’école maternelle que l’on peut inculquer aux jeunes enfants des valeurs comme le respect de la vie des autres humains et la préservation des ressources de la planète .Dans d’autres domaines, la sensibilisation précoce à certaines valeurs a bien fonctionné, comme celle du respect de la propreté des lieux publics .
Il y a trente ans, les automobilistes français jetaient sur la route les papiers gras et les cannettes vides par la vitre de la voiture,. les pique-niqueurs laissaient les papiers gras sur les pelouses, et il y avait des tas d’immondices devant les bancs publics . Un jour, nos enfants , sensibilisés au respect de l’environnement dès l’école maternelle , se mirent à exprimer leur désapprobation quand nous laissions tomber étourdiment devant eux un emballage de bonbon sur le trottoir . Ils allaient le ramasser. Nous avions honte . Ces enfants sont les adultes d’aujourd’hui et nous avons tous acquis grâce à eux le réflexe de jeter nos déchets dans les poubelles des lieux publics .
C’est par une sensibilisation précoce de la jeunesse que l’on peut changer ce système Un exemple : Les jardins d’enfants et les écoles du monde entier pourraient sensibiliser les enfants à ce qui leur est nécessaire et suffisant , pour vivre correctement et au fait que tout accaparement de nourriture ou de bien matériel supplémentaire et superflu fait mourir un autre enfant actuel ou futur en le privant de sa part de nourriture et de ressources de la planète .
Par exemple, un exercice collectif : la maîtresse propose des noms d’aliments/ boissons et de choses ,( tous précédés d’un nombre), que les enfants classent en 3 catégories 🙁 indispensable, utile, inutile / superflu) en expliquant pourquoi. Pour le jardin d’enfants, il peut s’agir d’images représentant ces noms et sur lesquelles les enfants collent des gommettes de trois couleurs différentes ( vert = indispensable, jaune =utile, rouge =inutile ou superflu) .
L’essentiel, c’est que cela entraîne une réflexion collective.
Les enfants ont le sens de la justice et sauront exprimer leur désapprobation à certains parents .
A propos de proprièté privée, je pense qu’on peut déjà commencer par rendre une serie de choses absolument « non privatisables « , l’eau, le savoir et sa transmission, l’air (pensez aux permis de poluer, permis CO2…), l’espace public, la santé et sa gestion…
En fait il faut garantir à tout être humain une vie digne de sa naissance à sa mort. Nous sommes collectivement suffisament riches pour le faire.
D’accord avec vous . Eau saine, air sain et savoir sont indispensables à la vie de l’être humain .
Merci d’oser mettre sur la table la question du droit de propriété!
Je propose de commencer en obligeant les actionnaires (co-propriétaires) des grandes entreprises à prendre en compte l’intérêt de la planète et de ses habitants pour toute décision ayant un impact écologique ou social majeur. Cela suppose d’introduire au sein de leurs conseils d’administration des représentants de l’intérêt général qui soient indépendants de l’entreprise et qui aient un droit de veto.
J’aimerais bien partager et creuser les quelques idées que je peux avoir sur ce sujet avec d’autres: avis aux amateurs!
Au final, cette vidéo de Paul Jorion est l’exemple meme de ce qu’il préconise : le changement de cadre.
En partant de la crise financiere actuelle, il nous invite a changer de perspective, de cadre, pour envisager quel pourrai etre le devenir de notre civilisation et de l’humanité.
La prochaine étape sera planétaire !
Dans ce cadre élargi, s’esquisse la société de demain marqué par l’évolution majeure que represente l’informatique dans sa capacité a transmettre a grande echelle et avec rapidité: le savoir, l’information et les idées. D’autres évolutions comme la nano-technologie, la génétique remette en cause a moyen terme des concepts comme celui du travail et des modes de production. Ces derniers sont de toute facon condamnées a évoluer, du fait de la pression écologique croissante d’une population mondiale qui à atteint sa limite numéraire dans le systeme actuel.
la nano-technologie, la génétique au secours des évolutions nécessaires? Faut pas croire les gourous des NBIC …
CE ne sont pas les techniques qui nous font défaut, ce sont les idées et l’envie de les mettre en oeuvre. Il faut remettre en question cette notion de Progrès, jusqu’à présent il a plutôt conduit à diverses formes d’asservissement
La nano technologie comme parade à toutes les angoisses de l’avenir , c’est évidemment une stupidité .
La dérive vient sans doute du fait que l’on « déifie » les outils ( dont les nano-technologies) sans faire l’effort de lire l’énoncé du problème , et sans avoir le courage ( l’éthique écrivent certains ) de faire en conscience le choix des outils ( dont les nano-technologies) en fonction de la solution que l’on « veut » mettre en oeuvre .
Car le choix des outils doit être adapté à la solution globale appréciée démocratiquement comme la meilleure .
L’énergie nucléaire aurait gagné à passer par ce filtre .
Mais la démocratie pas encore adulte , a bien besoin de toutes les créations et outils pour être vivante et efficace .
Il ne faut pas laisser à d’autres que l’expression démocratique , le pouvoir de décider quelles créations majeures il faut développer et ….s’approprier .
@ juan nessy 21 octobre 2011 à 22:01
Bonjour Juan Nessy,
C’est vrai qu’on n’a pas trouvé mieux que la démocratie pour décider de qui doit décider de conduire une communauté. Cela n’évite pas les démocraties de faire de mauvais choix et de conduire ceux qu’elle a désignés pour les diriger à faire de mauvais choix. Pour limiter la casse, il faudrait que la grande majorité des électeurs et de ceux qu’ils élisent aient compris quelles sont les lois fondamentales qui règlent l’évolution de l’espèce humaine.
Par exemple, faire trop de social peut conduire à nuire à une collectivité si certaines lois physiques qui gouvernent l’évolution des êtres vivants ne sont pas respectées. Je pense entre autre, qu’il y a grand danger à consommer plus d’énergie que ce que l’on est en mesure de capter, surtout quand on n’a aucune réserve de valeur sur son sol.
Les contorsions et fièvres monétaires et financières actuelles, ne sont rien d’autre que l’expression de transgressions dans le domaine critique de l’énergie. Vous l’avez bien compris depuis le temps que je signale la similitude entre argent et énergie, lesquels jouent un grand rôle dans l’économie et la vie.
Cordialement.
@Jducac :
Bonjour ,
Pour moi je fonde ma conviction sur le fait que les lois physiques , par intelligence ou par apprentissage par la sanction , sont suffisamment intégrées par la majorité des citoyens pour guider , de conscience ou d’instinct, les choix démocratiques .
Les lois physiques ne sont pas loi divine , Elles sont des contraintes avec lesquelles il faut faire . Elles ne sont pas un projet humain .
Et après tout ce sont les citoyens qui paient les pots cassés . La moindre des choses veut qu’on les laisse choisir ( ce que j’ai appelé expression démocratique ).
Mais , dans mon commentaire , le plus opérationnel était , à mon goût à la fin ( in cauda felicitas ):
collectivisation/appropriation des ressources , biens et services repérés comme stratègiques et à développer à partir de créations libres .
L’interrogation reste par contre entière sur les meilleurs attendus et modes d’expression démocratique, avec la Loi et la Force qui vont avec .
Pour alimenter le débat, petite comptine qui illustre des commentaires qui figurent plus haut sur la reconnaissance des mérites…:
Un professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves
échouer, à l’exception d’une année, où ce fut la classe entière qui a connu l’échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme était une idéologie
qui fonctionnait, et que personne n’était ni pauvre ni riche !
Un système égalitaire parfait.
Le professeur dit lors :
« OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note.
Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera en tête avec de très bonnes notes. »
Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n’avaient rien fait
et qui, eux, étaient ravis.
A l’approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins travailler. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n’était satisfait ..
Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais,
alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux, dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le
socialisme finit toujours mal car, quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est
tout aussi important, tandis que, si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche
ni n’essaie de réussir. Les choses sont aussi simples que çà.
« Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler « pour le produire sans en tirer profit. »
« Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. On n’accroît pas les biens en les divisant. »
Déjà vu ce tissu de bêtises (vous seriez pas récidiviste, de dieu )
Vous devez penser dans votre tête ( peut-être, c’est qu’une hypothèse) que tout le monde est infantile pour envoyer des c… de ce style, prêchi-prêcha à endormir des maternelles.
Il n’y rien à comparer, de la Bastide, le socialisme de toute manière, on s’en fout.
Vous supposez que dans le système soviétique régnait l’égalitarisme : c’est faux, et ou vous le savez ( Comparez les bureaucrates hautes sphères avec le travailleur moyen socialiste et soviétique, c’est si difficile que cela ? ) et vous faites comme si, ou vous l’ignorez, ce qui serait étonnant (mais pas inconcevable vu votre niveau de « réflexion),
donc, mon avis c’est que vous écrivez des comptines…car vous n’y comprenez rien, alors ben vous écrivez des c…
On se refait pas la Bastide ?
Dans la classe d’à côté , un autre professeur entama un tout autre discours .
» Nous allons mener une expérience sur le capitalisme .
Il s’agira pour moi de décourager les cancres , par exemple en les notant de façon plus sévère. Et dans le même temps, d’encourager ceux dont les parents ont un diplôme, par exemple en surévaluant systématiquement leurs notes . »
Au bout de quelques temps , l’injustice étant une source reconnue de violence , le climat se dégrada quelque peu .Les cancres périclitaient , et les autres ne pouvaient plus , à cause du chahut , étudier normalement .Au bout du compte , tout le monde y perdaient .
» Vous voyez bien quand une partie du peuple se sent lésée, et que l’autre partie croit que cela n’aura pas d’incidence sur son propres sort , cela s’appelle le bordel !
A ne pas confondre avec le déclin qu’un de mes confrères compare au socialisme … »
Eh ben Childéric de la Bassesse, faut donner l’auteur de ta comptinétron : Pasteur Adrian Rogers, président de Southern Baptist Convention, pi aussi initiateur de la Southern Baptist Convention Conservative Resurgence, un gauchiste quoi, qui s’en prenait vivement aux visées socialisantes et à la politique étrangère de tafiole de W Bush… Un chérubin le Baptiste, mais pas tranquille comme baptiste.
http://en.m.wikipedia.org/wiki/Adrian_Rogers
Il a aussi écrit ça – et je reste dans la partie « présentable » du zig (mort pas très vieux avec un cancer de la tripaille, j’dis ça histoire de calmer les ardeurs vengeresses et pi aussi pasque ça fait du bien – du bien d’le dire comme de le savoir en enfer, ou en tous cas enfin parvenu à la complétude de la matière et de l’esprit, à l’unification triomphale de sa substantifique moëlle : charrogne corps et âme.) :
Quelqu’un vous a dit que le vin que vous fabriqué, faut pas le boire , faut le vendre ….
Cuvée spéciale round up !
Cà décoiffe manifestement 🙂
On lit dans cette comptine à peu près l’image-miroir de ce qui s’est passé en réalité avec le syndicalisme: Depuis que les salariés ont choisi de ne plus peser collectivement dans les rapports sociaux avec le patronat, les salaires ne progressent plus…
Pas dur d’éviter l’augmentation d’un simple Smic quand le calcul de l’inflation , bidonnée par les moyennes , n’intègre pas l’inflation des loyers ( qui évidement touche plus durement les plus petits revenus).
Les syndicalistes n’ont pas fait les grandes écoles . On va les aider .
Qu’ils lisent le dernier bouquin de Verhaerghe, ils y verront plus clair .
Oui béber.
D’ailleurs que devient Eric Verhaeghe ? son blog est en déshérence, non ?
Pour tenir un blog, il faut du temps …Verhaerghe est sûrement trés occupé .
De toute façon, personne n’a compris que l’inflation des loyers est au coeur du problème économique français.
Quelques têtes pensantes commencent à comprendre la nature cancéreuse du problème de la concentration des richesses, mais aucune ne réalise à quel point, l’argent, dépensé dans des loyers n’est pas dépensé pour soutenir la consommation intérieure .
Cà viendra un jour , peut être , quand des économistes éclairés feront la liste de tout ce qui provoque la concentration des richesses. Pour l’instant , on en est juste à découvrir que cette concentration tue le capitalisme lui -même . Un cancer, rien qu’un cancer …
Intéressant comme comptine, mais comme toute comptine, plusieurs éléments manquent à l’appel.
Quid des élèves qui travaillent dur mais échouent quand même ? Pare ce que vous croyez que ça n’existe pas ? Ou quid des branleurs ayant juste la moyenne ? Les exemples d’attitudes sont binaires : 0 / 1. Sommes nous tous des processeurs ?
Quid de la comparaison à l’histoire ?
Galilée a cherché à comprendre le fonctionnement de notre système solaire car il y avait une prime de son patron à la clef ?
De Vinci a produit des inventions (scaphandre, dessins de l’avion) pour les vendre aux capitaines d’industries de l’époque ?
Socrate voulait à tout prix vendre son bouquin : » La Maïeutique pour les nuls « , c’est pour cela qu’il s’est lancé dans la philosophie ?
Et enfin, quid des bénéfices d’un travail dit « social ». S’occuper des malades rend riche car c’est s’occuper des humains, c’est connu.
Tous les docteurs généralistes se ruent dans les campagnes, car ils savent qu’il y a peu de médecins, ils font bien sûr fi de l’argent et ne s’entassent pas dans les pôles urbains.
Mais j’avoue que vous avez raison dans les grandes largeurs. Il n’y a pas d’idéalisme, il n’y a pas de volonté d’améliorer le sort de son voisin si l’on n’améliore pas d’abord son propre sort par la reconnaissance de son travail. Une reconnaissance faites en monnaie sonnante et trébuchante. Et tant pis pour les perdants, ils n’avaient qu’à gagner.
Si l’on ne libéralise pas toutes les fonctions étatiques en France, pour ramener l’État aux fonctions dites » régaliennes « , alors nous perdrons notre belle note, notre attractivité et notre capacité à la concurrence face aux pays émergents. Car comme une femmes, la France veut se parer des ses plus beaux atours pour plaire, même si le prince charmant zieute déjà la jolie jeune femme brésilienne ou la belle indienne au ventre fertile.
Car grâce au New Deal libéral, les cartes seront redistribuées (par magie), les entrepreneurs seront reconnus (forcément) et apporteront richesse commerciale et sociale à la France (j’ai tellement hâte d’y être).
Albéric ,
je ne partage pas l’agressivité exprimée à votre en compte .
Certains ici prétendent que vous n’avez pas de cerveau tout en roulant des biscottos ( et qui en dénigrant , et qui en dégoulinant de son savoir ) . Faire le mâle, c’est pas bien.
Ne vous laissez pas impressionner.
Pas d’histoire sans morale ….
Un socialisme poussé à l’extrême tue une majorité d’initiatives personnelles , et un capitalisme poussé à l’extrême les empêche tout simplement .
La voix du milieu sera peut être explorée, un jour.. .
Je vous propose de méditer sur le principe de la pyramide qui a tout à voir avec le principe de la concentration , des pouvoirs comme des richesses . La base de la pyramide doit avoir intérêt à jouer son rôle si on veut que soit acceptée l’idée même d’une pointe .
Il y avait longtemps que je n’étais venu sur ce blog. Je vois que la « vivacité » du vocabulaire perdure dès qu’on tient des propos qui ne sont pas dans le paradigme dominant. Quel écart entre la qualité des textes des billets et certains commentaires.
Vigneron: d’accord avec vous, le passé du rédacteur de l’histoire « pèse ». Ce qui n’empêche, que , éloignée de l’intention du rédacteur initial, cette histoire n’est pas complètement idiote. D’autre part, comme vous êtes apparemment un spécialiste de l’analyse des pseudos, vous vous doutez bien que le mien n’a pas été choisi au hasard, volontairement un peu provocateur pour ce site. Ce qui me donne le plaisir de passer un moment d’hilarité en pensant à tout ce qu’on me prête.
Dois-je comprendre qu’elle eût été parfaite sortie de votre tête ? Oui, je confirme, plus qu’idiote, parfaitement idiote, elle eût été, Eric Albert des Abattis.
Je ne vous l’fais pas dire. Et d’un seul coup d’un seul vous décuplez l’écart. La thèse est confirmée. Par vous-même, bravo. Par l’exemple et d’en bas, c’est beaucoup plus aisé.
Sachant qu’il faille relativiser, c’est parce qu’on fait croire que le 20/20 est important qu’il y a des déçus…
Ne peut on pas se contenter de vivre avec un 5/20 ?
Le niveau zéro de l’anthroplogie,label pasteur évangéliste,
Albéric confond être humains et la classe capitaliste.
C’est bien connu, les études ne servent pas à accumuler du savoir, mais juste à réussir des examens. Vous ne seriez pas un genre de lèche-bottes et heureux de l’être vous ?
A l’évidence le socialisme n’est pas un système « naturel », il nécessite un dépassement collectif des instincts primaires, d’où la difficulté de sa mise en œuvre.
Pour illustrer le propos, une anecdote :
Antonio, un républicain Espagnol, un homme remarquable qui avait fondé une section du parti socialiste dans une petite ville de « Castilla la Mancha » dans les années 1920, se trouva aux commandes locales du front populaire pendant la révolution de 1936 (révolution qui engendra la rébellion franquiste). Mon grand-père faisait partie du comité « de enlace » du front populaire, en tant que représentant du syndicat UGT, d’où ma connaissance de cette histoire.
Lors d’une de ses tournées d’inspection dans une des fermes collectivisées, Antonio eu la désagréable surprise de voir que le travail s’était arrêté et que les nouveaux « propriétaires » étaient attablés autour d’un gigantesque méchoui, ils avaient commencé à décimer le cheptel d’agneaux sans se soucier de la production et du lendemain, c’était le chaos et l’anarchie……..
Le socialisme est un long chemin, il nécessite d’avoir la foi chevillée au corps tant les hommes se chargent de nous désespérer, mais c’est la seule voie d’avenir pour la survie de notre espèce.
Le capitalisme aussi est désespérant.
http://fr.linkfluence.net/wp-content/uploads/2011/Linkfluence.pdf
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/visuel/2011/07/04/la-cartographie-de-la-blogosphere-politique_1544714_1471069.html
@Argeles39
S’il vous plait un peu de décence, reservez le mot « anarchie » à son sens libertaire. L’ANARCHIE EST LA PLUS HAUTE EXPRESSSION DE L’ ORDRE. Il y a eu assez de collectivités anarchistes (CNT) en Espagne à cette époque qui ont réussi pour ne pas les tourner en ridicule. Puisque vous connaissez cette histoire, je n’ai pas besoin de donner des sources (Gaston Leval, etc.).
Le socialisme est un long chemin, il nécessite d’avoir la foi chevillée au corps tant les hommes se chargent de nous désespérer, mais c’est la seule voie d’avenir pour la survie de notre espèce.
Changez seulement » pour la survie de notre espèce » par « survie de notre âme »….
@ Enrique
Avez-vous lu les mémoires de Diego Abad de Santillán: ‘¿Por qué perdimos la guerra?’.
Quelques passages significatifs :
“Nosotros [los anarquistas] no éramos republicanos, ni lo hemos sido nunca”.
“Lo decíamos con toda claridad, en alta voz, por escrito, en cualquier circunstancia: Para nosotros, en tanto que vanguardia social española, el resultado sería el mismo si triunfaba Negrin con su cohorte comunista o si triunfaba Franco, con sus italianos y alemanes ».
On pourrait discuter des heures et des jours de ce thème, ce serait un long débat….. Mais je ne crois pas que ce soit le lieu………
….491 commentaires suite à cette vidéo … Phff ! Ca fait quand même un paquet de gens qui n’ont pas lu « Le capitalisme à l’agonie »
..ni les autres bouquins du même…
« ..ni les autres bouquins du même… » …Certes, certes, Albéric, ….faut le temps, la thune et le courage de vouloir comprendre les bouquins du Paul…( pas donné à un(e) néophyte 😉 ) mais bon. Pas à pas …On avance , on adhère, puis en finale, on soutient la bête… ;-)))