… mais sommes-nous prêts à aborder la suite ?
Pour ceux qui ne peuvent ni voir ni entendre la vidéo : un excellent résumé par le Yéti.
P.S. : Et pour ceux qui ne l’auraient pas noté, cette vidéo est une version courte de Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011).
757 réponses à “« LE GRAND MYSTÈRE DES CHOSES ENFIN RÉVÉLÉ »”
MERCI Paul pour cette superbe réflexion, empreinte de bon sens et d’humanisme.
Ne dit-on pas : empreinte de, là où vous( pensez?) écrivez emprunte ?, par contre vous avez raison d’écrire humanisme avec un H comme dans Umour.
J’approuve beaucoup cette intervention, MERCI PAUL!
Pour aller dans ce sens
http://www.uneseuleplanete.org/IMG/pdf/KIT_DE_mobilisation_citoyenne_USP_avril_2011-2.pdf
Avec un peu de bon sens ordinaire, on arrive tous à cette conclusion, la planète n’est pas très grande, la ressources sont limitées, l’être humain s’auto-détruit, peut-être est-ce là la fameuse « pulsion de mort » ? Et puis pourquoi vouloir posséder ou avoir l’illusion de posséder des milliards dans une vie aussi courte, c’est parfaitement inutile.
J’espère que notre espèce en sera capable… lourde responsabilité, mais je vois bien que vous n’y croyez pas Paul, moi non plus.
Pourquoi pourrait-t-on y croire?
Mais notre devoir est d’essayer, jusqu’à notre dernier souffle.
J’admire le travail que vous réalisez sur ce blog avec F Leclerc. MERCI.
Je ne pense pas qu’on puisse dire que Paul n’y croit pas. Si il n’y croyait pas, pourquoi ferait-il tout cela ? Pourquoi tiendrait-il ce blog ? Qu’est-ce qui le motiverait ?
Peut-être justement parce que ce système est en train de s’autodétruire de lui-même, sans que personne de l’extérieur n’y fasse rien !
Votre remerciement et votre admiration est déjà le signe que ce n’est pas si vrai que ça que vous n’y croyez pas, vous aussi ! 😉
Je ne sais pas si c’est ça le grand secret des choses. En tout cas la propriété privée, l’héritage, l’usure, on est quand même un paquet à penser que le « cadre général » ne tient qu’avec ça. Avec en plus peut-être, le penchant reptilien à la domination. Et là, c’est plus compliqué… Toujours est-il que ça fait du bien d’entendre ça. Il n’y a pas que l’argent qui n’est pas à sa place, il y a aussi mister J.
On est parti pour 400 commentaires…
http://www.youtube.com/watch?v=gfs9DC4GNr0&feature=player_embedded#!
Avec en plus peut-être, le penchant reptilien à la domination. Et là, c’est plus compliqué…
Laissez les reptiles -en voie d’extinction- en dehors de cette affaire. et penchez vous plutôt sur le penchant social à la naturalisation des rapports sociaux. Les biologisants et les modernistes (Et là, c’est plus compliqué = ultra-complexe, tellement que : inutile de faire quoi que ce soit) sont des zélateurs de la religion de classe.
(Bah, je peux rien voir en vidéo, ni rien entendre en audio… pas de commentaire de cette apparition de M.P.Jorion, … )
Il n’y a pas que les reptiles qui soient en voie de disparition… Je ne parlais pas d’eux mais du cerveau reptilien. Une fois dit que la nature est l’ennemi, qu’elle doit être « dépassée », on n’a rien dit, on a juste fait rire. C’est déjà ça…
Ni biolo-gisant, ni modernisse, ni rien de ce tu crois lire parce que tu ne lis que ce qu’il y a déjà dans ta tête. Zélateur de la religion de classe… T’as vu ça t’as rien vu.
Tu as 20 minutes, j’en suis sûr.
Laborit/1 http://www.youtube.com/watch?v=F4VEgadUAcA&feature=related
Laborit/2 http://www.youtube.com/watch?v=S0msBPXObAA&feature=related
Moi aussi je hais les matins.
Ne faisons pas tout plat de notre penchant reptilien à la domination, les mammifères ont également des aptitudes insoupçonnées à lézarder au soleil, bonbonnes à portée de main. Il me semble tout à a fait possible de garder suffisamment de productivité au travers d’une organisation générale de la formation et du travail qui soit débarrassée des satisfactions médiocres que chacun tire de l’organisation en petits chefs. Organiser le travail pour que chacun ait le plaisir de faire quelque chose de beau et de bien, dépasse le reptilien, discutons-en .
…et aussi bobonnes à portée de main…
Il y a aussi l’usage que nous faisons de notre temps
Et celui que le temps, notre maître à tous, fait de nous.
Le « bestiau » humain, comme tout les autres, n’aspire qu’à une seule chose: la perpétuation de ses gènes.
Comme tous les autres, il est programmé pour assurer sa survie.
Il a beau inventer toutes sortes de configurations (sociales) sophistiquées destinées à assurer, que les gêne des meilleurs, dans un environnement donné, seront ceux qui perdureront, il n’en reste pas moins viscéralement, génétiquement contraint à la survie.
Aussi par la force des choses (de son environnement détruit) son adaptation assurera cette perpétuation de gènes. (Sinon, il disparaitra. Bien d’autres l’ont fait avant lui)
Sera-t-il suffisamment moins bête pour que cette évolution s’effectue avec le moins de dommage possible? J’en doute pour deux raisons:
La première est « Nature » ne s’embarrasse pas de bon sentiment ( les génocides quotidiens que nous commettons en nous lavant le montrent :-)) Aussi le sens de la pente sera ce qu’il sera et tant pis pour ceux qui resteront sur le carreau.
La deuxième est que c’est notre environnement qui déterminera le niveau d’adaptabilité que nous devrons atteindre. Or actuellement, non seulement la vitesse de l’évolution de notre environnement ne permet pas cette adaptation au plus grand nombre, mais nous ignorons totalement ce que sera la situation de stabilité dans laquelle nous devrons vivre…
J’ai dit Fukushima..?
Aussi comme le fait M. Jorion, on peut réfléchir intelligemment à la préparation/mise en place d’un futur alternatif global et idéal, ou au moins, moins pire que la situation actuelle; que ça n’empêche pas de rester pragmatique en commençant à discuter concrètement avec son voisin, d’un mode de mise en commun des ressources dans une idée d’entraide, de moindre gaspillage et surtout d’alternative au Système agonisant, mais pas encore mort. Histoire d’accélérer le mouvement, pour le bien être de tous, sinon des 99% 🙂
Par exemple et très simplement, si le transport scolaire de votre municipalité ne peut plus desservir votre quartier par manque de ressources, trouvez un moyen de le faire pour vos enfants avec vos riverains…
Trouvez des moyens d’ignorer, autant que possible, le Système.
Get out of the groove!
@Subotai
« …Réfléchir intelligemment à la préparation/mise en place d’un futur alternatif global et idéal, ou au moins, moins pire que la situation actuelle; que ça n’empêche pas de rester pragmatique en commençant à discuter concrètement avec son voisin, d’un mode de mise en commun des ressources dans une idée d’entraide, de moindre gaspillage et surtout d’alternative au Système agonisant, mais pas encore mort. Histoire d’accélérer le mouvement, pour le bien être de tous, sinon des 99% ».
Voilà le résumé d’un programme très politique auquel j’adhère totalement.
« ignorer autant que possible le système », s’en passer, le contourner, c’est il me semble, la proposition contenue dans « l’insurrection qui vient », livre qui valait beaucoup mieux que ce qu’on en a dit.
Merci Paul.
Je crois que c’est sans doute le meilleur exposé que vous ayez fait de vos idées, celui qui embrasse avec la plus grande hauteur de vue l’ensemble des problèmes.
Lumineux !
J’allais écrire un nouveau message, puis je me suis rendu compte qu’il aurait été exactement le même que celui de Pierre-Yves!
Merveilleuse synthèse de l’ensemble des problèmes, économiques, sociaux et écologiques; passés, présents et futurs (ce qui nous attend en cas de nouvelle révolution: la mise en place d’une nouvelle aristocratie).
Je vais montrer cette video à mes proches!
Je renouvelle ma note: AAA+
Je suis sociocratiquement prêt à aborder la suite et remettre sur le métier la définition de la propriété privée.
Vous voilà bien optimiste ! Il est vrai que vous avez un petit enfant, et sans doute ceci explique cela. Comme il y aura toujours des lièvres et des tortues, il faut une sacrée espérance en l’espèce humaine pour espérer une forme de « réconciliation globale ». Enfin, on a envie d’y croire, même si
chaque jour semble hurler le contraire. Souvenons nous donc de la bote de Pandore !
merci
il y aura toujours des lièvres et des tortues
Vraiment ?
Je ne suis pas le destinataire de la question mais je vous répond : oui vraiment, il y aura toujours des lièvres et des tortues.
Je crois qu’c’est de Paul VALERY
Ah ?
Beaucoup d’espèces…disparaissent, plus spécialement : reptiles (tortues avec, déjà celle de Herman a disparu de France, et c’était sans doute la Tortue de la fable), oiseaux, insectes, grands mammifères, bon je vous accorde, avec réticence le lièvre que l’on peut élever, comme le lapin, je ne m’y connais pas assez en élevage de rongeurs…
Le travail a tué déjà beaucoup d’espèces animales et végétales. Voilà l’travail.
@ AD
On trouve encore des tortues d’Herman dans la Brenne, près de Rosnay dans l’Indre.
J’aime bien le coup du lièvre et de la tortue.
Ça me rappelle le raciste qui disait en parlant des chinois (pas moins racistes – toutes mesures gardées) qu’une carpe ne pouvait pas épouser un oiseau.
Il oubliait juste que tous les peuples du monde s’entrebaisent (sauf votre respect :-)) allègrement aussi, avec moult résultats bien humains.
« Poète, prends ton luth, et me donne un baiser »
…
et puis, »Il n’est bon bec que de Paris »
« Ballade des femmes de Paris
Quoiqu’on tient belles langagères
Florentines, Vénitiennes,
Assez pour être messagères,
Et mêmement les anciennes,
Mais soient Lombardes, Romaines.
Genevoises, à mes périls,
Pimontoises, savoisiennes,
Il n’est bon bec que de Paris.
De beau parler tiennent chaïères,
Ce dit-on, les Napolitaines,
Et sont très bonnes caquetières
Allemandes et Prussiennes ;
Soient Grecques, Egyptiennes,
De Hongrie ou d’autres pays,
Espagnoles ou Catelennes,
Il n’est bon bec que de Paris.
Brettes, Suisses n’y savent guères,
Gasconnes, n’aussi Toulousaines :
De Petit Pont deux harengères
Les concluront, et les Lorraines,
Angloises et Calaisiennes,
(Ai-je beaucoup de lieux compris ?)
Picardes de Valenciennes ;
Il n’est bon bec que de Paris.
Prince, aux dames parisiennes
De bien parler donnez le prix ;
Quoi que l’on die d’Italiennes,
Il n’est bon bec que de Paris. »
F.Villon
100 % d’accord avec vous et ne perdons pas de vue que nos élites actuelles tentent par tous les moyens de contrôler la population pour que toute révolution soit impossible et d’imposer sa dictature. Il faudra se battre pour changer le cadre et le préserver.
Le hasard fait que je lis en ce moment un livre de thermodynamique où on explique que les systèmes de faible entropie sont nécessairement instables et evoluent vers une augmentation de l’entropie, sauf à dépenser de plus en plus d’energie pour empêcher cette évolution.
Si nous comparons notre socièté à un verre d’eau dans lequel on ajoute un goutte d’encre, les molecules d’eau symbolisant les gens et les molecules d’encre l’argent, naturellement l’encre se diffuse dans tout le verre ( le système eau/encre evolue vers plus d’entropie), et personne n’a jamais vu qu’après un certain temps l’encre redevient une goutte bien bleue dans un coin du verre. On peut y arriver mais il faut mettre en branle un ensemble de mécanismes physicochimiques, dont la caractéristique es le coût en energie.
Nous y sommes, pour maintenir notre système économique basé sur la concentration des richesses, et donc avec une faible entropie, on devra dépenser de plus en plus d’énergie et de moyens. C’est intenable sur une planète limitée.
Mais notre verre d’eau obéit a des lois naturelles, et notre socièté obéit à des « lois » contingentes décidées par les hommes, et effectivement on trouve la proprièté privée et l’héritage à la base de ces mécanismes.
Comparaison n’est pas raison, aussi mon analogie s’arrêtera là.
« notre socièté obéit à des « lois » contingentes décidées par les hommes, »
Est-ce que ce ne serait pas plutôt : la société de classe du mode de production capitaliste-marchand dicte sa loi aux êtres humaines….sujet automate.
Perso je trouve toujours incroyable cet anthropomorphisme qui voudrait que les pulsions de sa propre espèce soient auto décidées
@Mike,
Vous suggérez quoi à la place de cette approximation, que ce soient les crapauds rouges qui décident?
J’ai pas la prétention de toujours bien maîtriser mes pulsions. Il y a un mystère de l’origine. De ce qui « pousse » derrière.
De plus les lois humaines sont inopérantes, preuve est faite. Je pense qu’elles sont créées par des pulsions et détruites de même. Sommes nous les créateurs de ces pulsions ?…
De même je suggère que vous fassiez la démonstration d’un seul exemple où une société humaine se soit auto régulée par « bon sens », « sagesse », « intelligence »… au choix, sans qu’au finish on ne se retrouve avec une bonne baston gouvernée par des pulsions de défense de territoire, pouvoir….
Sans oublier que les lois qui gouvernent notre monde de primates dévoyés sont soit :
– écrites par le(s) vainqueurs
– mises en place pour que le pouvoir s’auto conserve
– pas correctement appliquées, ou seulement dans l’intérêt des puissants
– etc…
Un peu comme si on voulait se donner l’illusion que le langage a une autre fonction que celle de faire passer le temps. Comme sur ce blog.
La principale est la pulsion du pouvoir. cf Louise Michel
Le pouvoir engendre toujours une cooptation malsaine.
Scusez mon pessimisme…
Mike,
pour commencer, que diriez-vous d’élections sans candidat?
Vous commencez mal…
Pour abonder dans le sens de Mike, le bouddhisme, parmi d’autres concepts effarants pour le merveilleux « libre arbitre » occidental, imbu de lui-même et qu’on peut appeler « ego », enseignerait que :
– l’ego ou le libre arbitre n’existe pas, ce n’est qu’une fumée, un manque « apparent » de focalisation (focale) juste de l’esprit.
– « l’homme est une collection » (dixit le Bouddha) ; une collection de peurs, de personnalités, de conditionnements particuliers, d’envies, de demandes et d’avidités (« vasâna » comme disent les hindouistes).
– l’homme n’a que la liberté de réaliser qu’il n’a aucune liberté (cf. karma, action-réaction, cycle des naissances et des morts, etc.). Mais celle-là, pleinement réalisée, est …libératrice ! (hum…).
…et donc, on y revient ou on n’en sort pas, la révolution ne peut être qu’intérieure, sinon l’on redistribue les cartes (et les billets de monopoly) d’un jeu sans fin mais dont on se lasse… à la très longue (milliers de vies)…
pourquoi?
Peut être est-il intéressant de corréler avec le discours de Jeremy Rifkin sur les deux pentes savonneuses de l’entropie (au coût croissant en effet) et de l’empathie, caractéristique humaine qui tente de grignoter sa place à la remorque du progrès technique, mais d’une façon qui n’est pas forcément désespérée.
N’y a-t-il pas, sinon de l’altruisme dans les printemps arabes, au moins la négation de son contraire ?
Sur les pulsions, voir le discours de Bernard Stiegler: On ne peux pas « par sagesse » y renoncer ou les contrôler. Mais on les sublime, ou si on veut on les infinitise, et dans la vie de tous les jours on les « lie » . La liaison des pulsions, c’est en gros une autre expression des « liens qui libèrent ».
Ce n’est pas l’acceptation d’un ordre supérieur, mais l’effet du savoir-vivre/savoir-faire, pour un vivre ensemble. On retrouve l’empathie en filigrane, si l’on veut.
Beaucoup de liens anthropo/socio/psycho possibles à partir de là (voir sur ce blog les posts de Paul Trehin sur le role possible des Asperger, se replonger dans Leroi-Gourhan, ajouter une pincée de Richard Sennett, …)
(aurait du être posté ici et non plus bas …)
@Mike
Le pouvoir ?
Le pouvoir sur quoi?
Les autres , soi, les choses, la nature, la météo, le blog ?
@Nerima-kun
Dans le cycle des renaissances, quels sont les mérites que peut acquérir une sainte limace pour renaitre en papillon (vie brève) , puis éventuellement en coccinelle, c’est sympa une coccinelle, donc elle a sa chance pour renaitre au moins en primate, puis …
Donc si pas un peu de libre arbitre comment atteindre le Nirvana ?
Pour ma part, qu’il puisse être choisi blanc ou noir n’est pas révélateur de liberté. Le blanc comme le noir sont des données déterminées pour l’homme qui sy’ trouve confronté. Cette confrontation lui donne l’illusion d’être maître de son existence.
Des données, car le blanc comme le noir sont des perceptions.
Déterminées, car qu’il s’agisse de choisir blanc ou noir, ce qui fait pencher la balance plus pour l’un que pour l’autre n’a pas de fondement rationnel, l’un valant l’autre. On en revient à l’instinct. L’ETRANGER de CAMUS, qui assasine une personne gratuitement ne s’en émeut point. Malgré tout, on ne peut s’empêcher de se dire, à la lecture de ce bouquin, « ça aurait pu tout aussi bien être moi ».
Autre analogie qui me vient en vous lisant : il faut un travail musculaire considérable et permanent pour garder le visage inexpressif et le corps immobile alors même que les sollicitations sont omniprésentes, comme cela se produit aujourd’hui dans les transports en commun ou dans l’espace urbain en général. Il est extrêmement coûteux en énergie de ne pas interagir avec ses semblables, et de limiter à soi-même son champ d’attention et d’activité.
@Un Belge,
Ah oui, dans Crocodile Dundee, le héros qui arrive à New York qui doit être d’accord avec vous lâche: « ça doit faire chaud au cœur de se retrouver comme ça avec x millions de copains ».
@ Michel Martin
Vous bondissez d’un commentaire à l’autre comme un cabri, sans forcément vous faire comprendre.
Mais bon, je suppose que c’est avec de bonnes et espiègles intentions.
Et puis c’est joli, un cabri.
« pour maintenir notre système économique basé sur la concentration des richesses, et donc avec une faible entropie, on devra dépenser de plus en plus d’énergie et de moyens. »
Sauf que dans la réalité c’est faux: les innovations techniques et organisationnelles, les gains de productivité font qu’on produit plus (ou autant) avec toujours moins d’énergie et de moyen. Un exemple trivial mais parlant: comparer la consommation des voitures d’aujourd’hui avec celles d’il y a 30 ans. A poids égal, les voitures d’aujourd’hui consomment moins, elles sont plus sûres et mieux équipées et il a fallu moins d’heures de travail/homme pour la fabriquer…
Je ne parle pas des gains de productivité, mais des coûts et l’energie à gaspiller pour que les richesses soient de plus en plus concentrées dans quelques mains.
sylvain, quelle est la consommation d’énergie/habitant/an dans un pays comme la france aujourd’hui par rapport à il y a 30 ans ? et en chine ? et à l’échelle du globe ?
C’est beau le progrès, quand même.
Sylvain,
Pas d’accord avec vous. La concentration n’est pas un état stable, mais un flux. Donc pour maintenir debout la bicyclette économique et continuer de concentrer des richesses, il faut bien de plus en plus d’énergie.
D’ailleurs, si vous aviez raison, l’humanité aurait besoin de moins en moins d’énergie (ne serait-ce que dans les pays développés) hors c’est faux : nous en cramons de plus en plus.
Elles sont surtout (les voitures) 20 fois plus nombreuses…;–))
@thomas et pierrot123: C’est surtout là qu’est la contradiction. Les gains de productivité ont permis à plus de gens d’accéder à un certain degré de richesses. Le fait qu’une voiture est, individuellement, moins coûteuse n énergie à produire et à faire fonctionner, a permis à plus de gens de les utiliser: ce qu’on gagne en efficacité énergétique on le perd parce que le produit est devenu un produit de consommation courant.
à troglodyte et à Carlos: il faut voir les 2 côtés de l’équation et pas uniquement le passif. Si la consommation d’énergie a augmenté en Chine, c’est parce que la richesse des chinois a augmenté en 30 ans. La richesse n’est pas un gâteau qu’il faudrait se partager et ce que gagne Paul n’est pas pris à Pierre. Et ce n’est pas parce que certains sont très riches que d’autres sont pauvres: il y a 300 ans nos ancêtres étaient tous très pauvres (les miens du moins), et pourtant le peu de riches qui existaient (les têtes couronnées) étaient moins riches que ceux d’aujourd’hui…
Sylvain,
Il n’y a pas que le nombre d’accédants au produit qui pose problème.
Votre frigo classe A consomme moins que le vieux Arthur Martin a volume égal….., mais il fait des glaçons et 30 % de volume en plus.
Votre ordi label éco consomme moins, mais votre père n’en avait pas, et il est fabriqué à 15 000 km de chez vous, et vous l’utilisez de plus en plus….
Votre maison BBC consomme très peu, mais elle est posée sur une dalle de béton, au coeur d’une infrastructure routière et d’autres réseaux tous plus énergivores les uns que les autres.
Et je ne parle pas des boucles rétroactives qui crééent purement et simplement de la consommation parce que l’énergie est produite (il faut bien éclairer les villes la nuit comme des champs de foire, pisque le nucléaire à ces heures, est complètement en sous charge)
Etc etc
Quand vous dites « innovations techniques et organisationnelles » qu’est-ce que cela veut dire d’autre que :
– Remplacer des hommes par des machines (consommation d’énergie en plus)
– Concentrer les centres de décisions au service de la concentration du capital (qui aime la consommation d’énergie)
??
@thomas: Sur le fond vous avez raison, je constate simplement que nos modes de consommation actuels sont bien plus durables que nos modes de consommation d’il y a 30 ans. je crois pour ma part en l’inventivité humaine, car c’est bien celle-ci qui a permis la « découverte » de nouvelles ressources (on a pas découvert le pétrole au XIXè siècle, mais on en a fait une « ressource » en inventant le moteur à explosion ou la lampe à pétrôle. Avant ça l’Homme utilisait le charbon et exterminait des baleines en masse).
D’une manière plus générale, je trouve très très inquiétant que les tenants du développement durable soient en train de se faire lentement bouffer par les décroissants. L’argument de la thermodynamique est à ce titre exemplaire (en plus d’être faux): La Terre n’est pas un système fermé, et il y a à proximité une étoile qui envoie des quantités considérables et quasi illimitées d’énergie dans le vide intersidéral…
@sylvain
le développement durable est un oxymore dans ses termes et accessoirement une invention marketing a 100%…
votre frigo consomme peut être 20% de moins mais les économies d’énergie réalisées vont être absorbés par d’autres appareils. ça s’appelle l’effet rebond ou le postulat de Khazzoom-Brookes, bref il faut être un ingé fraichement diplômé (ou sur le point de l’être) pour être à ce point intoxiqué par cette mythologie…
si on voulait vraiment produire durable, on produirait des frigos dont la durée de vie serait décuplée et pas de l’obsolescence programmé et du prêt à jeter dès l’expiration de la garantie, le tout fabriqué au bout du monde par des quasi esclaves.
récemment un membre de ma famille a dû changer de machine à laver ; un seul des vingt modèles en vente était fabriqué en europe (en slovénie je crois…). c’est ça la consommation durable ? si l’euro saute et que la machine mercantiliste/échangiste se grippe on se saura même plus fabriquer une bête machine à laver… on n’est même plus auto-suffisants d’un point de vue alimentaire… on peut toujours se rassurer en se disant à quel point l’homme est surpuissant et inventif (ce qui est juste un transfert de la croyance en le divin sur l’homme et à ce titre de la foi pure), mais en cas de vrai problème on aura à bouffer pour une semaine max (et une pauvre usine qui produit des machines à laver au confins de l’ue)
Sylvain,
Je ne vais pas vous abrutir de chiffres, mais en résumé, vu la proportion renouvelable / non-renouvelable des énergies qui assurent le quotidien de notre civilisation actuelle, et bien nous vivons bel et bien dans un système fermé.
Pour ma part, c’est justement votre foi dans l’énergie infinie du soleil qui me fait de la peine : C’est presque aussi desespéré que les croisades d’Iraq et de Libye.
Mais bon sang de bois vous avez vu ce qu’on fait avec cette énergie : Allez, à la louche, à 70 % des trucs qui ne servent strictement à rien, et quoiqu’il arrive, 2 % de plus chaque année soit un doublement tous les 35 ans.
Personnellement, avant de trouver telle ou telle énergie, je commencerais par définir à quel projet, à quel but cette énergie va être consacrée. La bonne question pour l’énergie, c’est « Pourquoi ? » plutot que « Comment? ».
C’est tout le problème de votre raisonnement, l’avenir ne s’écrit pas en prolongeant des courbes! Au XIXè siècle, des gens comme vous disaient qu’on ne pourrait jamais fabriquer assez de bougies pour éclairer tout le monde, puis il y a eu la découverte de l’électricité et le problème ne se posait plus en ces termes!
Votre seul argument c’est de dire que vous êtes persuadé de ce qui se passera dans 35 ans. Or vous raisonnez avec les connaissances d’aujourd’hui, mais vous n’avez aucune idée des connaissances que nous aurons dans 35 ans. Il n’y a rien qui relève de la foi dans mon raisonnement, je me contente de dire qu’on peut raisonnablement douter que l’avenir sera ce que vous nous annoncez.
Ben si, c’est vrai, puisque le sujet de qui qu’on cause c’est précisément, qu’on commence à atteindre la limite et nous avons le sentiment (animal) que le bordel, pardon, l’énergie nécessaire pour contrôler l’entropie va faire péter le chaudron et nous avec… 🙂
Si vous regardez bien, Sylvain, je n’annonce strictement rien. Bien sur que le doublement tout les 35 ans n’aura pas lieu, quelle blague !
Vous avez la foi dans les trouvailles humaines, la boite à outil inépuisable, et moi non.
Je crois que nous sommes dans un feu d’artifice ponctuel de moyens consommables, et que nous pourrions utiliser ce génie « organisationnel » comme vous dites, à mieux partager ce qui est essentiel, plutot qu’exacerber la concurrence jusque dans les berceaux comme si c’était un progrès..
Si je comprend bien, la situation que décrit Sylvain est la suivante :
– Il ne peut plus boucler ses fin de mois,
– Il est endetté jusqu’au cou mais ne peut plus rien rembourser,
– Il a vendu tout ce qu’il avait, ne lui reste qu’un toit sous hypothèque que la banque va réclamer
Mais il a confiance en l’humainité, en l’esprit humain pour résoudre ses problèmes.
Il est confiant, parceque demain un inconnu dans la rue lui donnera un ticket de lotto gagnant …
@ thomas:
Je ne dis pas que la « boîte à outils » est inépuisable, je dis que le jour où les Hommes n’auront plus de nouvelles idées, alors nous pourrons envisager l’avenir en prolongeant des courbes. Ce jour n’est semble t’il pas encore arrivé et personne ne sait s’il arrivera demain, dans 10 ans ou dans 10000 ans. Alors que vous, dans votre raisonnement vous faîtes comme si ce jour était arrivé.
Un dernier mot sur la concurrence, vouloir « moins de concurrence » c’est aussi figer certaines positions et certaines situations de rente (celles des riches qui ont un réseau d’entraide). Quand on est pour une certaine méritocratie on ne peut que souhaiter un minimum de concurrence!
@troglodyte:
L’obsolescence programmée est un mythe. Et ce n’est pas parce qu’un documentaire d’Arte le dit que c’est vrai;
Le fameux cas de l’ampoule de livermoore cité dans le doc a une explication scientifique
Quant aux imprimantes qui tombent en panne au bout d’un nombre défini d’impression, il ne veut strictement rien dire: je rappelle que le business model des vendeurs d’imprimante c’est de faire de la marge sur les cartouches d’encre (et justement pas sur les imprimantes).
Pour le reste c’est bien ce que je dis: les décroissants sont en train de bouffer les partisans du développement durable; si celà se confirme il ne restera pas grand chose de l’écologie politique: les gens ne voudront jamais se priver volontairement ou refuser de s’enrichir il faudra les y obliger.
@Yves d’Oléocène: Quel est l’intérêt de votre commentaire ?
Vous ne souhaitez échanger qu’avec des gens qui partagent votre point de vue?
Mes arguments vous déplaisent et vous ne savez pas comment y répondre ?
Alors passez votre chemin.
Mon lien sur l’explication scientifique de la longévité de l’ampoule de Livermoore n’est pas passé donc je le remets ici.
oui, sauf que pour les imprimantes neuves il n’existe que de l’encre fabricant protégée par des puces placées sur les cartouches (ou toute autre techno de bridage). au bout de quelque temps (une fois que l’exploitation commerciale de cette génération d’imprimantes touche à sa fin) apparaissent des encres compatibles vendues 10x moins cher et le fabricant a tout intérêt à provoquer une panne sur le matériel pour contraindre l’utilisateur à changer d’imprimante (qui disposera d’un nouveau systeme de bridage).
pour le reste je vois que vous tenez à tout prix à vous rassurer et à démontrer que vous avez raison… grand bien vous fasse….
@sylvain
» les gens ne voudront jamais se priver volontairement ou refuser de s’enrichir il faudra les y obliger »
Pardon, les gens qui m’entourent ne rêvent pas de s’enrichir. La raison principale étant que vu de loin, ça a l’air très fatigant. Et que surtout, ça prends du temps sur les choses vraiment importantes, comme éduquer ses enfants, discuter avec son voisin, se promener en montagne avec des potes, lire et discuter de ce qu’on a compris ou pas, jouer et écouter de la musique, boire des coups dans la lumière du soir … Bref vivre sa vie.
De ce que je vois, une partie non-négligeable et agissante de la génération qui vient, les 20-25 ans , éduquée, sans boulot stable, sans revenu stable, sans logement stable, est en train d’apprendre très vite et « à la dure » qu’on peut aussi vivre avec moins, et que le modèle dominant est pourrissant.
S’il vous plait, ne confondez pas vos propres angoisses avec celles des « gens », ils pensent par eux-mêmes, merci.
Enfin petit rappel, L’écologie politique « historique » est décroissante…
@eryard: C’est vous ici qui encensez les civilisations primitives de chasseurs-cueilleurs. Sachez que toutes ces occupations si importantes que vous citez et auxquelles les gens préfèrent s’adonner; vos chasseurs-cueilleurs ne pouvaient pas s’y adonner eux. Parce qu’il fallait trouver à manger tous les jours et que ça prend du temps, beaucoup de temps.
N’oubliez pas que les journées font et feront toujours que 24H00, et que si l’Homme a inventé des outils et des techniques pour gagner en productivité c’est parfois pour produire plus, mais aussi pour avoir le temps de s’adonner à d’autres activités. En particulier celles que vous citez.
Vous n’avez visiblement pas l’air de comprendre que dans les modèles que vous citez en exemple, les gens n’avaient pas le temps matériel de s’adonner à toutes ces chouettes activités. Comme nous ces gens travaillaient pour un résultat, mais pour eux il fallait travailler longtemps pour de maigres résultats. Nos ancêtres bossaient durs juste pour survivre pas pour « se promener en montagne avec des potes ».
Enfin le modèle que vous semblez promouvoir (la décroissance) nécessite un contrôle social fort, voire dictatorial. La croissance économique permet aux gens qui le souhaitent de s’enrichir sans pour autant à avoir à « marcher sur la tête des autres », en créant de la richesse qui n’existait pas. Votre modèle de décroissance lui ne le permettra pas; et il suffit qu’une seule personne souhaite posséder plus que son voisin pour que votre modèle s’effondre.
Effectivement les gens pensent par eux-mêmes c’est bien pour cette raison que votre modèle est voué à l’échec dès le début. Je ne sais pas si l’écologie politique « historique » est décroissante (références?) mais elle en signera la fin pour la raison cité au paragraphe précédent; ça me paraît évident.
@Sylvain
Puisque manifestement, en dépits de toutes vos qualité, vous êtes mal élevé, je vais réécrire pour vous la réponse que vous auriez du me donner entre personne civilisée.
S’ensuivrait de nouveaux arguments …
Enfin bon, quoi qu’il en soit, au lieu d’utiliser une parabole, je vais aller directement au fait :
Sylvain,
– pour votre argument sur l’incertitude sur ce qu’est capable de faire l’homme, pourquoi devrait-on uniquement considérer cette incertitude d’un point de vue positif ?
Ne mélangez vous pas ici souhaits intimes et argumentation factuelle ?
– comment expliquez vous, si selon vous on ne devrait pas utiliser de plus en plus d’énergie parce que nos innovations permettent des gain de productivité, que c’est ce que l’on ait effectivement fait au niveau mondial ? Avez vous un exemple concret d’une innovation ayant permis une réduction totale de l’énergie consommée ?
Sylvain, vous dites :
« Enfin le modèle que vous semblez promouvoir (la décroissance) nécessite un contrôle social fort, voire dictatorial. La croissance économique permet aux gens qui le souhaitent de s’enrichir sans pour autant à avoir à « marcher sur la tête des autres », en créant de la richesse qui n’existait pas »
Si vous étiez hibernatus, que vous ayez loupé les vingt dernières années d’informations, et surtout les derniers 5 ans, je comprendrais, mais là….
Je jette l’éponge.
@ Sylvain
Avec les gens comme vous, il est vain de discuter.
Vous êtes comme les créationnistes, qui par des phrases simplistes, rassurantes pour les esprits faibles et les faibles d’esprit, affirment des choses dans des discours aux apparences scientifiques.
Vous êtes un roi du sophisme mais vous ne le savez même pas.
Apprenez à réfléchir – si vous le pouvez – et alors le débat pourra avancer.
Cette question de la propriété privée, -et de l’héritage- ne doit-elle pas aussi aborder des propriétés privées, comme les monastères, églises orthodoxes, et autres, les sociétés anonymes, transnationnales, fonds privées d’assurances vie, banques privées et autres -qui si je ne me trompe, semblent en pouvoir d’ accumuler elles aussi de faramineux trésors privés, dont bien qu’elle ne soit pas nominative, la transmission s’en opère de fait, elle aussi ???
@Cécile,
certains y ont déjà pensé à propos de la dette grecque, puisqu’il est question de mettre la richesse patrimoniale de l’église (ou du temple) à contribution.
C’est ce qu’on appelait la « main-morte » ; on a fait une Révolution pour ça et on a redistribué les « biens nationaux » entre les mains des paysans riches et autres profiteurs fondateurs de la nouvelle bourgeoisie et… la main-morte s’est peu ou prou reconstituée…
@ sylvain
Vous me semblez bien sur de vous concernant la productivité et les occupations des civilisations anciennes, un peu de lecture vous ferez du bien…
Pardon, mais ce que vous ne semblais pas comprendre, c’est que pour quelqu’un d’entre nous, ce qui est vraiment important, c’est justement d’être en contact étroit avec d’une part nos semblables, (« potes » dans mon exemple) et non pas tout seul ou seul contre tous, et notre environnement (« montagne » dans mon exemple, mais vous pouvez aussi pensez « champ » ou « foret » si ça vous rassure un peu). Que ce soit pour chercher à manger ou se promener, ce qui est important, c’est « pas tout seul » et « en contact avec le monde ». Ca remet les idées en place.
Mon propos un peu décalé est justement que les gains formidables de productivité, du principalement aux connaissances accumulées par nos ancêtres et un peu au pétrole abondant, nous permettre aujourd’hui justement de relever la tête. Pas un bête civilisation des loisirs…
En deux phrases, tout est dit.
L’énergie ne pèse rien contre l’information dans notre Univers. La machine de Turing, les automates cellulaires, la théorie des jeux, pour expliquer et encadrer la complexité fractale à la fois prévisible et imprévisible de notre monde.
Tout ce que nous voyons de beau, de parfait, d’organisé autour de nous a pour fondement le parfait chaos de la nature.
Lorsque les ordinateurs seront assez puissants pour simuler un automate cellulaire capable de représenter un univers entier comme le nôtre on pourra peut être la ramener avec des verres d’eau qui expulsent une goutte d’encre vers le ciel et des vases qui se débrisent en sautant du sol.
L’antonyme d’entropie, c’est la néguentropie. Ou l’anthropie… mais le débat porte alors sur des considérations jugées par presque tous comme surnaturelles.
Et la néguentropie émergeant sur l’entropie universelle, c’est tenable sur une planète limitée.
Peut être est-il intéressant de corréler avec le discours de Jeremy Rifkin sur les deux pentes savonneuses de l’entropie (au coût croissant en effet) et de l’empathie, caractéristique humaine qui tente de grignoter sa place à la remorque du progrès technique, mais d’une façon qui n’est pas forcément désespérée.
N’y a-t-il pas, sinon de l’altruisme dans les printemps arabes, au moins la négation de son contraire ?
Sur les pulsions, voir le discours de Bernard Stiegler: On ne peux pas « par sagesse » y renoncer ou les contrôler. Mais on les sublime, ou si on veut on les infinitise, et dans la vie de tous les jours on les « lie » . La liaison des pulsions, c’est en gros une autre expression des « liens qui libèrent ».
Ce n’est pas l’acceptation d’un ordre supérieur, mais l’effet du savoir-vivre/savoir-faire, pour un vivre ensemble. On retrouve l’empathie en filigrane, si l’on veut.
Beaucoup de liens anthropo/socio/psycho possibles à partir de là (voir sur ce blog les posts de Paul Trehin sur le role possible des Asperger, se replonger dans Leroi-Gourhan, ajouter une pincée de Richard Sennett, …)
Votre « image » est pour moi très signifiante…car les citoyens se sont habitués à ce mirage inéquitable.. »peut être un jour moi ou ma descendance tiendrons nous le haut du pavé » …financier ou politique !
Il n’est qu’à observer en France l’évolution « vestimentaire » des Députés et Sénateurs de gauche et d’extrème gauche…pour voir qu’ils s’adaptent à l’environnement et à la facilité dominante :
Ex marie george BUFFET etc…
Ce ne sera pas facil !
Incroyable les convergences: voici l’appel lancé hier par Hessel et Morin. Les indignés du monde entier, s’ils les suivent vont pouvoir enfin se réunir derrière un programme!
Sur le fond, je ne vois pas grand chose à redire.
Sur la forme, j’ai une observation à faire.
vont pouvoir enfin se réunir derrière un programme!
Oui, ils seront derrière : derrière leur leader, tous unis les 99% et derrière le programme brandi comme une croix vers l’impie.
Vous vous trompez.
@ Renard (merci encore pour la merveilleuse fable des abeilles-multitude qui ne vont pas s’en laisser conter ou compter !)
…et alors ? Il n’y a que notre époque maudite pour se gausser ainsi des vieux, dont – dans toutes les civilisations – l’extrême vieillesse (pour peu qu’elle soit lucide) est un cadeau du ciel : la plus grande possibilité humaine de sagesse et d’expérience directement transmissibles, de coeurs à coeurs.
@ Nerima-kum
Ne m’en veuillez pas, je vous prie.
De voir Edgar Morin dans ce rôle de duettiste (il est de ceux qui m’ont aidé à penser de façon plus complexe et plus simple à la fois) m’a réellement touché. J’ai préféré en rire.
Et ne condamnez pas non plus notre époque qui n’est pas plus maudite qu’une autre, se moquer du vieux barbon étant un art pratiqué de longue date.
Soit parce qu’on ignore que ce destin nous attend, soit parce qu’on ne le sait que trop bien.
Je laisse ma conclusion à un bien meilleur fabuliste que moi :
« Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière. »
du miel ce quatrain.
j’en ai les frissons dans le dos: avant ce semblait deux voix désintéressées et heureuses à piocher par ci par là selon son itinéraire de révolte personnelle. Révolution valait encore raison.
Maintenant c’est un mouvement qui risque d’emprunter une voie malheureuse, celle de la récupération. Et c’est devenu une quasi religion impersonnelle du 99% d’indignés dont nous devrions absolument tous nous réclamer.
Remarquez que même ces pourris intégraux de Georges Soros (le casse de la banque d’Angleterre) et Warren Buffet ont de la sympathie pour ce machin… et pourquoi pas le monopolistique Bill Gates euh, pardon le gros et gras et monopolistique Carlos Slim tant qu’on y est?… Eux peuvent dire nous sommes 99% du marché des systèmes d’exploitation pour l’un, ou des telecoms mexicains pour l’autre. Je m’arrête là!
Paul Jorion, à vous écouter je perçois avec évidence que ce qui caractérise la pertinence de votre analyse c’est ce que j’appellerais la VISION DU SYSTEME AVEC LE RECUL SUFFISANT POUR VOIR LE CADRE et en ça il est criant que vous partager cette vision avec Frédéric Lordon comme dans son intervention avec Daniel Mermet voir à partir de la 6ème minute.
Une vision qui manque, volontairement ou non, cruellement à nos élites. Merci à vous deux car en plus de l’économie, vous utilisez pleinement votre savoir en sociologie, anthropologie, philosophie, histoire …
Sur une sortie du cadre, écouter aussi la conférence de Paul Jorion du 20 sept à l’ULB.
Déjà mentionné ici, un exemple extrême de l’enrichissement perpétuel du prêteur (ici GS): Goldman Sachs, la grande machine à bulles (2009)
Je m’aperçois que j’aurais du dire, mais c’était sous entendu: VISION DU SYSTEME AVEC LE RECUL SUFFISANT POUR VOIR LE CADRE ET S’APERCEVOIR QU’IL FAUT LE CHANGER
…changer le cadre… ça peut enjoliver le tableau en effet… et puis on finit par s’en lasser…
merci pour le lien F.G. – Lordon toujours aussi convainquant, lève un très beau lièvre: la retraite par capitalisation ( à la fin, vers 42 min.) qui serait le dernier verrou de la Finance. En effet, si nos retraites ne sont plus par répartition, ces capitaux entre les mains de la Finance seront un otage contre toute remise en question de la Finance.
Il faut refuser ce piège des « assurances pensions » et autres fadaises qui donne un pouvoir supplémentaire aux Financiers.
Le fameux 2e pilier, avec de faux « avantages fiscaux » récupérés sous forme d’une taxe de 15% à 60 ans (soit 5 ans avant la pension/retraite), en Belgique, est du même tabac.
Merci pour ce message d’espoir et d’amour pour les hommes. J’ai l’impression d’avoir été à la messe !
Je le prendrai quand même pour un compliment !
La messe, c’est le dimanche. Là, on est vendredi … Ah tiens non … jeudi.
Jeudi saint !
Tiens, c’est vrai ça, l’Église en pense quoi de tout ce foutoir ?
Ceci : http://www.atlantico.fr/atlantico-light/vatican-propose-solution-crise-206376.html
…l’Église, cette vieille p…ain bimillénaire, percluse de vices et de compromissions terrestres, ne réussira jamais à étouffer tout à fait le message chrétien, tel celui de Saint François (d’Assise), qui est sans doute l’unique solution à la crise, après et avant tout :
(extrait wiki) …Au début de 1208, dans la chapelle de la Portioncule (La Porziuncola), François comprend enfin le message de l’Évangile :
« Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d’or ou d’argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n’emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. »
– Matthieu 10,9
Il décide alors d’ « épouser Dame Pauvreté »…
Après Paul de Tarse,Paul d’Ixelles enfin!
Une fois!
Ce doit être l’idée de « réconciliation » qui amène ce sentiment. Il y a, je trouve aussi, une vraie dimension « religieuse » (désolé Paul 😉 pas dans le sens habituel et trop courant (croyance, dogme, intolérance, crispation identitaire) mais dans le sens universel et vrai de ce terme : élargissement du point de vue, réconciliation avec la réalité, avec les autres, clarté de la vision de « ce qui est », action pour le bien collectif et pas seulement pour la satisfaction de son petit « ego », optimisme, humour, patience et persévérance maintenus malgré les aléas et le tragique qui rôdent toujours… Et une sorte de foi que le « mieux » est toujours possible, enfin qu’on peut toujours agir du mieux que chacun peut, avec les moyens du bord, pour le faire se manifester.
Ne cédons pas à l’idôlatrie, cher St Paul 😉 mais je salue chez vous cette alliance de pédagogie et d’humanisme sans dogme, simple et généreux. Merci
A vrai dire, la dimension religieuse du « message » de Paul Jorion ne fait aucun doute, en tout cas à mes yeux, et pour être plus précis, d’inspiration chrétienne, même si j’ignore tout de ses convictions ( j’imagine athée ). J’attends avec impatience les propositions du Vatican à venir dans quelques jours, et prends le pari qu’elles ne seront pas très différentes de ce qu’il se dit ici, en tout cas dans l’esprit. Chassons les marchands du temple, arrêtons le culte de l’argent, l’éloge de la fraternité, Bienheureux les simples d’esprit …
Bien sûr, ce n’est que mon interprétation, mais j’ai un début de preuve, avec cet extrait de L’argent, mode d’emploi, page 351, la solution:
« Si l’on souhaite que l’espèce humaine survive, il lui faudra enfin apprendre à dominer son agressivité naturelle. De grands hommes nous parlent de la compassion depuis plus de deux mille ans: le Bouddha, Socrate, Jésus-Christ, et nous ne leur avons encore prêté aucune attention sérieuse. Si nous voulons éviter l’extinction – parce que c’est de cela qu’il s’agit-, il faut que notre autre disposition naturelle, celle de la solidarité, prenne sans tarder le dessus. Chaque minute compte, hélas. »
La messe est dite:
http://www.youtube.com/watch?v=LIHtp7x2osM
Je comprends les propos de P.Jorion comme une invitation à réfléchir à quelque chose de radicalement neuf, réaliser une utopie pcq la situation l’exige.
Pour nos ancêtres n’était-il pas utopique d’imaginer l’enseignement pour tous, les congés payés, le suffrage universel etc…Ils l’ont fait.
Oui, mais pensons aussi pragmatique…
Les indignés, les 99% ne veulent pas de reprise politique des mouvements parce que ces politiques n’ont jamais fait que reproduire le système.
C’est un pas en avant, juste un.
Il va falloir du temps (trop?) pour que les idées émergent, que l’on se fasse à l’idée que les intérêts, la propriété privée et l’héritage sont destructeurs d’humanité et plus généralement, de vie.
On ne possède que sa propre vie, on partage le reste.
Je fais partie de ces 99% d’indignés, je fais les occupations/manifestations. Je comprends bien ce que veut dire Paul, mais il y a encore tellement de gens à convaincre, à éduquer sur la question.
C’est difficile, car ces gens qui n’aperçoivent pas ces incohérences, même lorsqu’il leur est démontré par la logique et l’exemple que ces incohérences sont un fait et que le système est à revoir, ils restent dans le refus, le dénis, ils font les autruches.
Je pense qu’il faut un catalyseur. Mais je n’ai aucune idée de ce qu’il pourra être.
Catalyseur… catalyseur… Est-ce que j’ai une gueule de catalyseur ?
Le Krach et les pavés même en faible quantité sont d’excellents catalyseurs, mais ne débouchent pas forcement sur une société humaniste si les lanternes sont des vessies.
Le second pas à faire consiste à admettre que s’indigner comme les Indignés le font actuellement, c’est un message politique. C’est un message politique contre l’establishment mais aussi un message politique qui va à l’encontre de tous les partis qui ne remettent pas en cause ce cadre auquel Paul Jorion fait référence. Je comprends que les Indignés ne veulent pas se faire reprendre par un parti politique anticapitaliste particulier mais c’est tout de même un mouvement politique anticapitaliste.
Après, un pas ou deux, ça ne fait ni un sprint, ni un marathon… :/
Je me permets de vous corriger. Les indignés ne sont pas un mouvement anticapitaliste.
C’est un mouvement auquel se sont agrégés de gens de différents horizons dont des gens qui se sentent anticapitalistes, certes. Mais il y a des libéraux aussi et ils sont nombreux.
Tous se rejoignent sur une chose en tout cas. Les indignés sont un mouvement anti-oligarchique, l’oligarchie des banques et des corporations ET l’oligarchie politique des partis dont les communistes et autres extrême gauche font parti.
On peut faire de l’anticapitalisme, de la même manière que M. Jourdain faisait de la prose : sans le savoir. L’oligarchie n’est-elle pas une conséquence du capitalisme et une anti-oligarchie par essence anticapitaliste ?
Puis s’inscrire dans un mouvement n’est pas forcément prendre une position perpétuelle. J’entends bien que le libéral d’hier peut s’indigner aujourd’hui pour rentrer dans le rang demain quand il se rendra compte, comme Paul Jorion le suggère, que sa propriété et l’héritage de ses enfants sont en danger.
Toujours est-il que tout mouvement qu’il est, tout transitoire puisse-t-il être pour certains, il est hautement politisé. Par nécessairement partisan mais politisé. Et il ne faut pas nier le fait que certains mouvements préexistants et certains partis s’indignent de la même manière et s’indignaient déjà auparavant. Loin de moi l’idée d’encourager la récupération du mouvement de certains par un parti ou un courant (et, pour continuer dans la métaphore, entrainer une mise au pas) mais prôner l’apolitisme dans un mouvement politique ne fait que créer des clivages et affaiblir le mouvement là.
@Chassegnouf, en réponse à votre message de 14h…
Vu qu’il existe sans aucun doute de multiples systèmes contribuant à mettre en place une oligarchie, considérer comme interchangeable anti-capitaliste et anti-oligarchique, n’est-ce pas risquer de rester dans « le cadre »? Alors que justement, il s’agit d’être conscient de la difficulté de fonder un système non-oligarchique.. et que d’être anti-.. capitaliste. n’est pas de risquer de tomber dans un autre système tout aussi inégalitaire au final…?
Et s’empêcher de se poser les questions plus essentielles, qui dépassent largement les seuls défauts et aberrations du capitalisme, mais soulèvent des enjeux autrement plus fondamentaux?
La Grèce est en pleine catalyse ces jours-ci…
je suis allée cet été à Madrid, pour voir comment s’organisaient les indignés. Mon espagnol ne suffisait pas pour comprendre vraiment ce qui se passait, mais j’ai pu lire par contre sur un mur: nous ne voulons pas une partie du gateau, nous voulons le gateau entier.
Je me suis dit qu’aucunement les ingrédients du gateau n’étaient remis en cause.Et que finalement, ils le trouvaient bon, le gateau.
Voilà. Je vous rejoins. Proteste-t-on parce qu’on n’a pas ce qu’a le 1%. Ou bien parce que l’on veut les mêmes avantages? Et là, il faudrait une masse critique de gens qui entendent (dans le sens « comprennent ») le message plein d’humanisme et de raison que vient de nous offrir Paul ce matin. Cela veut dire renoncer à certaines addictions. Sortir non pas seulement du capitalisme, mais du matérialisme, de droite ou de gauche. C’est remettre en cause deux siècles de pensée occidentale, il me semble (depuis la révolution industrielle).
L’effondrement du système financier, bancaire à la manière des tours du World Trade Center, étage après étage, et vite. Effondrement de la Tour Dollar, Effondrement de la Tour Euro. Je n’approuve bien sûr pas le terrorisme, mais cette image me parait tellement appropriée à ce qui se profile…
C’est le vieux symbole de la Tour Foudroyée, qu’on retrouve par exemple dans le Tarot de Marseille.
Non la folie et la connerie humaine ne pouvaient pas monter jusqu’au ciel!
Quelle chance pour l’humanité que nos dirigeants ne puissent pas gérer la crise qu’ils ont provoquée (sinon ils remettraient tout pareil leur folie de l’argent, et tout recommencerait à l’identique). Dans le Tarot la carte a à la fois un sens négatif et un sens positif. Dans la crise actuelle combien le positif futur l’emporte sur le négatif passager!
Je suis d’accord avec M.JORION, la crise actuelle n’est pas une crise « ordinaire », elle prépare un changement de civilisation.
…un peu l’épisode de la tour de Babel , mais à l’envers !
« J’ai des fils ! J’ai des biens !», ainsi le fou se tracasse. En vérité, lui, lui même
n’est pas à lui; à qui les fils, à qui les biens ?
Contentons nous de faire partie des indignés. Peu importe le pourcentage, c’est une nuance importante. A-t’on le droit d’être indigné dans son coin sans que cela ne gêne personne, tout en essayant de faire que cela change le monde?
Merci Paul.
Vous venez de confirmer que le pouvoir n’est plus à conquérir, mais à détruire, du moins dans sa forme actuelle.. J’engage tous ceux et celles qui sont sur ce blog à regarder ce documentaire sorti sur le oueb en 2007. Je précise que j’ai déjà posté ce lien qui avait reçu peu de commentaires à l’époque. Ne le manquez pas !
http://www.delaservitudemoderne.org/video.html
Certains éléments et références identiques à celles de Paul y sont développées mais le documentaire va plus loin dans la prise de conscience. Il est radical et sans concession pour le système actuel.
Qualifié de propagande anarchiste par la bien pensante oligarchie, c’est votre pilule bleue du jour. Celle qui vous fait voir la réalité telle qu’elle est !!!
Bon film à tous.
Sympathiquement déprimant, mais de bonne facture, pas sûr qu’ils obtiennent un oscar.
@eza
Nombreux seraient ceux qui décerneraient l’oscar de l’utopie, du rêve à ce docu. Mais l’histoire n’est jamais écrite par avance. D’ailleurs, ce blog, Paul, François, Zébu, PSJ, chaque commentaire participe à la construction de cette histoire et comme vous le dites si bien : « La prise de conscience du bien commun est le but à atteindre mais le sentier est escarpé. »
J’ai malgré tout l’impression que de plus en plus de grenouilles sautent de la marmite avant que la température de l’eau ne finisse par les cuire. C’est un signe.
Encore une très belle intervention, j’adhère à l’ensemble. La démographie est aussi un élément de consommation à bien cerner. Le terre déplumée ne peut pas accueillir un nombre illimité de gens heureux. D’autre part il est plus facile d’être d’accord lorsque l’on n’est 1% que 99%. Une constatation syndicaliste aussi me fait souvent sourire, nous avons perdu ce combat mais nous avons gagné la bataille des idées. Dans vos 3 solutions (guerre – partage du capital – révolution) il y a forcement combat , car le partage du capital n’a jamais vécu bien longtemps. La bataille des idées fait déjà rage et l’évolution de la vitesse de l’information à l’échelle mondiale est effectivement une nouvelle donne qu’il faut « exploiter » ou explorer. La prise de conscience du bien commun est le but à atteindre mais le sentier est escarpé.
Paul,
Dites-le : http://imagine-que-c-est-un-reve.over-blog.com/article-paul-dites-le-86889606.html
Je comprends pourquoi je vous soutiens. Vous êtes l’économiste que j’aurai aimé avoir pendant mes études.
Pour une fois, un économiste qui va au bout de la démarche.
Revisiter la propriété , l’héritage , la concentration , les projets communs et individuels ( leur expression , leur prise en compte , leur possibilité ) , le rapport au travail, au vivant ( à « la terre » ) , à l’espace ( la ville , le milieu naturel ) , le rapport à la force publique ( ses moyens , ses limites , ses niveaux ) , à la liberté individuelle ( sa définition , ses limites , ses garanties ) , aux modes « d’échange »…;font à coup sûr partie des remises à plat nécessaires pour un espoir de survie et de vie avec assez de » bon temps » pour s’en souvenir au moment de rendre les clés .
Mais je m’aperçois que j’ai déjà complèter votre propre énumération , et je distingue déjà des articulations entre tous ces thèmes qui deviennent à leur tour des sujets de travail .
Si cette vidéo , plus qu’une envie d’espoir telle que pressentie par Joelle ( et qui pourrait alors être un appel à « franchir le pas » pour un autre heureux néo-papa !) , est un appel à un travail plus structuré des commentateurs du blog , il y aurait sans doute lieu de mieux écrire les questions posées , les ressources disponibles , les travaux déjà faits ou entamés … pour rendre les commentaires à venir plus pertinents .
Parce que le grand mystère pose de grandes questions qui pour certaines ont déjà fait l’objet de pensées ou travaux originaux , mais qui pèchent selon moi par le fait qu’ils ne sont que séquentiels et non partie d’un ensemble cohérent et compréhensible par le plus grand nombre .
» trouver d’autres voies que la guerre , la fiscalité et la révolution pour proposer des solutions. »
Ce n’est pas la moindre des questions à résoudre .
Vous précisez parfaitement les défis concrets qui s’imposent à nous, comme participants à ce blog, comme passeurs de vie et comme personnes. Merci.
l’écologie ne relève toujours pas que la guerre, tue, détruit, et pollue
Très juste Cécile .
Le « retour sur investissement » dans ce domaine fait peu partie des paramètres du débat…….
Il suffit d’affirmer pudiquement que c’est une mauvaise solution. 🙁
La propriété, c’est ce qui m’appartient et donc, ce que je peux donner ou partager avec mon prochain.
La nouvelle loi à écrire serait: ce que je ne partage pas, en vertu du nouveau code de la propriété, tombera automatiquement dans le domaine public. Le bien concerné deviendra négociable par tout un chacun à condition de ne pas entraver la santé mentale du propriétaire.
La Mort nous empêche de posséder quoi que ce soit. Alors quitte à se faire déposséder par la Mort, autant profiter du temps qu’il nous reste à vivre pour faire circuler les biens. J’en « perdrai »quelques uns, mais j’en recevrai aussi.
Avec mon petit parcours de fouineur de poubelles, je peux vous dire que ce n’est pas le NEUF qui attire les gens de nos jours, mais bien le NOUVEAU. On affiche beaucoup plus d’intérêt pour un nouvel objet qui ne fait pas partie de notre quotidien (même s’il est un peu usé), c’est ce que j’appelle le nouveau (comme les nouvelles du journal, elles stimulent nos sens, elles nous font sortir du quotidien) que pour un objet neuf (donc fraîchement sorti de la chaîne de production) que l’on connaît par coeur, qui est détenu par tous et qui ne nous sort pas de notre train-train.
L’achat compulsif est une plaie pour ce monde, le goût du neuf aussi. Une fois ces deux comportements « guéris », on peut commencer à penser à un autre monde.
Expérience: Ayant trouvé une vieille table en bois dans des grandes poubelles à Uccle, je l’ai remise à mon tour dans mes grandes poubelles 2 ans après. 5 minutes après (je n’exagère pas) quelqu’un l’avait déjà prise. L’objet m’avait attiré pour son look non conventionnel (pas tout droit sorti d’IKEA) et avait séduit une autre personne quelques années après peut-être pour la même raison ou pour une autre. Toujours est-il que les objets ont des histoires et il serait dommage que tous nos objets n’aient qu’un seul propriétaire.
La propriété ne sert à rien si on ne peut la transmettre un moment donné.
Ca nous pose la question de l’héritage. Question angoissante s’il en est et qu’il faudrait peut-être éluder parce que celui qui partage durant sa vie ne peut se retrouver à la rue à la fin de sa vie. Le partage appelle le partage.
James Madison (4ème président des US) a fait remarquer que si les élections en Angleterre « étaient ouvertes à toutes les classes du peuple, les droits des propriétaires terriens ne seraient pas en sécurité et une loi agraire ne tarderait pas à être votée » pour donner des terres à ceux qui n’en ont pas.
Le système constitutionnel devait donc être conçu pour prévenir de telles injustices et « assurer les intérêts permanents du pays » c’est-à-dire les droits de propriété.
Madison déclara ainsi que la première responsabilité de l’Etat était » de protéger la minorité opulente contre la majorité »
extrait d’un livre de Noam Chomsky
qui écrit :
il n’existe pas de droits de propriété, des droits « à » la propriété c’est-à-dire ceux des personnes qui possèdent des biens. J’ai peut-être le droit de posséder ma voiture mais celle -ci n’a aucun droit. Le droit « à » la propriété diffère également des autres en ce que la possession d’un bien par un individu en prive quelqu’un d’autre.
Si ma voiture est à moi, vous ne pouvez la posséder; mais dans une société juste et libre ma liberté de parole ne peut limiter la vôtre.
Le principe madisonnien est donc que l’Etat doit assurer le droit des personnes en général, mais aussi fournir des garanties particulières supplémentaires en ce qui concerne les droits d’une classes de personne, celle des propriétaires.
Pour Madison il ne fallait pas compter sur ceux qui n’ont pas de biens, ni l’espoir d’en acquérir, pour témoigner une sympathie suffisante aux droits de propriété.
Sa solution consistait à maintenir le pouvoir politique entre les mains de ceux « qui sont issus de, et représentent, la richesse de la nation » le groupe des hommes capables » face à un peuple fragmenté et désorganisé.
Implacable.
Il n’y a rien à révolutionner en définitive, vous me l’avez prouvé. Car si on devient révolutionnaire, on devient les mêmes que ceux qu’on a détrônés. Voire on devient pire qu’eux.
Merci
Le luxe de ceux qui sont loin du pouvoir…
laconique Polo!
« Le pouvoir est maudit, c’est pour ça que je suis anarchiste. » Louise Michel
Le dernier mot est aussi beau que votre sourire.
Suis-je prêt? J’aimerais bien. Alors je sais que j’ai encore à penser, à reprogrammer pour aller dans cette direction.
Merci. Ouais. Merci!
Pourquoi ce titre entre guillemets ? Est-ce une citation ? Sans les guillemets, ça ferait un peu gourou de secte 🙂
Oui : ça fait panonceau pour baraque de fête foraine.
Panonceau, fête foraine …
Me fait penser, je sais pas pourquoi au dernier film de Terry Giliam : « L’Imaginarium du docteur Parnassum »
Ce titre me renvoie au titre du livre de René Girard: « Des choses cachées depuis la fondation du monde », paru en 1978
Moi ça m’a fait aussitôt pensé à ça ^^
http://www.dailymotion.com/video/x2g7vy_emission-mysteres-tf1-generique_tech
Très belle réflexion.
Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes.
Homélie, profession de foi ou chant du cygne? Cette vidéo a la quelle j’adhère totalement me laisse quand même très perplexe.
Changer de cadre, c’est évidemment nécessaire mais a quelle échelle ? Planétaire? régionale, nationale? Qui contre qui ? Les 99 % contre les 1% ceux qui détiennent le pouvoir, l’armée la police? ceux qui depuis plus d’un siècle ont fait toutes les guerres? Qui depuis quelques années s’invitent dans toutes les régions du monde où leurs intérêts les y conduisent.
Aucune raison qu’ils se laissent dépouiller!
pour ma part je reste très pessimiste et un monde à la « Big brother » me semble inévitable avant la disparition de l’espèce humaine.
La disparition de l’espèce humaine Gaïa applaudit des deux pôles.
Arrêtez vos folles sottises, d’abord : humain qu’y puis-je enfin ? Votre posture d’imposture.
@ A.D.
Vous pouvez développer, je ne comprends pas les messages codés. Sinon la sottise et l’imposture me vont bien.
Je dis que ce sont des sottises car je suis et comment se réjouir de l’extinction humaine, d’autres humains à venir et qui ne viendront pas, et Gaïa sera contente, c’est ça ?
Comment s’écoeurer de la disparition d’une ou autre ou multitude d’espèces animales à cause des activités industrielles et liées au travail spécifiquement au travail salarié, et comment se réjouir ainsi que vous le faites de ce scénario morbide ?
Pas codé.
Ok A.D., pas codé.
Le « génie » humain reste quand même destructeur.
Là se trouve l’ essentiel « car je suis » et « comment se réjouir de l’extinction humaine ».
Une nature sans âme et des êtres humains qui se prennent pour Dieu.
@saldinari
les 99 % (que « nous » sommes) ne sont pas structurés. « L’union fait la force » est un slogan très vrai, mais l’illusion d’avoir la force de son côté du fait du nombre ne cesse d’être une illusion que si ce pour quoi cette force est requise est clairement identifié. Or, cela implique d’avoir un programme intellectuel assez bien rodé. Nous en sommes encore loin. L’état théorique actuel (mondial), me semble-t-il, est caractérisé par un grand émiettement et une grande paresse opaque de l’économie politique (citoyennement vécue). Il manque en quelque sorte un autre slogan, « sapere aude! » (= « aie le courage de t’aventurer dans le savoir ! » – autrement dit: « magne toi le Q ! »). Je crois que ce deuxième élément est essentiel et il demande beaucoup de travail sur une assez longue période (par rapport à la rapidité dramatique des événements que nous vivons et allons vivre). Je pense qu’il faut s’y mettre tout de suite, en faisant vivre des groupes publiques de discussion (créez des « cercles amicaux mais méthodiques de discussion bi-mensuelle »!), pour qu’ils créent des gens solides d’ici deux ans (ça prend du temps de faire raisonnablement le tour d’une question). En d’autres termes, il faut pousser les gens, dont nous sommes, à discuter patiemment et méthodiquement de cette grande complexité qui est incarnée par la chose économique. Même les experts d’économie ont à se fortifier, par d’autres sciences humaines (dont la philosophie). Si le diagnostic de Jorion est simple, la manière d’y arriver – ET DE S’Y TENIR POLITIQUEMENT – est complexe. Si l’on veut, le moment venu, (bien) diriger l’Histoire, il faut fabriquer patiemment des réponses aux objections sarcastiques qui vont fuser. Je crois que nous avons tous intérêt à bâtir une fédération intellectuelle avec tous les acteurs des propositions d’émancipation et qui intègre (critiquement) les arguments du camp adverse (les néo-libéraux). Le potentiel est là, il est temps de faire commencer l’échelle locale (le global va suivre). Je parle sérieusement
Assez d’accord mais le grand travail est de faire advenir ce questionnement à l’échelon local, voire individuel. En effet, quel but poursuivons-nous en tant que personne. Pour beaucoup, cela se limite (sorti du champ familial et amical) à comment vais-je améliorer mon salaire et assurer financièrement mon avenir (moi le premier et ne pas le reconnaître est soit de l’hypocrisie, soit de la naïveté)? Je pense vraiment que le grand chantier est au niveau individuel (le « sommes-nous prêts? » de Paul). La grande inertie générée par le long temps de ces décennies de matérialisme échevelé ne se « bouge » pas en un jour (éducation, société, valeurs, ..). Et la révolte aveugle n’aurait je pense comme conséquences que le remplacement d’une élite par une autre, comme le dit si bien Paul. Je pense que cette vidéo va rester comme une sorte de manifeste car elle est une base de réflexion très riche.
@ saldinari, 20 octobre 2011 à 11:33
L’effondrement du système soviétique a été brutal, inattendu, pacifique.
C’est pourquoi je garde espoir, tout en sachant que l’actuel système peut résister comme Gaddafi et que celui qui le remplacera pourra aussi ressembler à ce que l’occident met en place en Libye. C’est-à-dire pire.
Sur le pétrole, il semblerait que même si bizarement, ce lien ou d’autres ne réfère à aucun article
« Zone Militairewww.opex360.com
il y a 10 minutes – Selon le CNAS, et dans le nouveau contexte budgétaire, les forces américaines … L’approvisionnement en pétrole en est une des raisons. … »
que la simultanéité entre l’arrivée de forces spéciales US et la découverte de pétrole sur le territoire de l’Ouganda, ajoutée de la subite déclaration de pots de vins dans l’attribution des contrats entre autres à Total par des officiels du gouvernemants ougandais
que dans les champs pétrolifère, l’avenir de la « guerre humanitaire » n’est pas encore tranchée
Sur l’ingérence humanitaire, la guerre juste ou conflit civilisateur en Lybie par OJIV (Observatoire Juridique de la Vie Politique), vidéo, 1 heure
Avec les interventions de :
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, professeur associé à l’IEP de Paris (inquiétudes et septicisme)
Carlo Santulli, professeur de droit à l’Université de Paris, Panthéon-Assas (doutes)
modératrice, Karine Parrot, professeure de droit à l’Université de Cergy-Pontoise
http://ojiv.org/Members/karine/ab-libye-intervention-humanitaire-ou-guerre-coloniale-bb-conference-debat-lundi-3-octobre-18h
En même temps, le système soviétique quand il s’est effondré, n’a pas eu à chercher bien loin, l’alternative, qui ne semble pas en être une, était juste de l’autre côté du mur. La question reste donc posée, où allons-nous?
un brin facile votre codicille.
Stop optimisme/pessimisme.
Tout ce sado-masochisme.
A.D. toi tu me plais.
Eza, tu me plais pas. Qu’eza disparaisse et j’aplaudirai, d’une main, mais avec Paul.
Ignorez le « cadre » actuel.
Commencez à faire quelque chose avec votre voisin…
Paul ?
désolé, mais j’ai surtout envie de dire « tout ça pour ça ? » !!!
Sans vouloir vous offenser vous enfoncez des portes ouvertes. Et la réflexion collective n’avance pas d’un iota. Vous ne proposez rien a la place, ni n’expliquez « pourquoi » on a choisi ce système (et il a une justification pourtant !), ni vous ne voyez son positionnement historique (d’ou il vient et ou il va).
Donc, je trouve la réflexion trop limitée a des lieux communs.
Et votre réflexion (encore une fois) oublie le pic pétrolier, oublie le « ruissellement », oublie plein d’autres choses.
Bref, j’attendais mieux de vous.
Mr Jorion « enfonce des portes ouvertes »?
Oui dans une certaine mesure, pour des esprits éclairés; pour ses lecteurs assidus, il n’y a pas de ‘révélation’. Mais quid des 98,999 % restant de l’humanité? Vu le nombre de nouveaux-venus sur le blog, qui par leurs questions ou affirmations naïves affichent qu’ils ont loupé beaucoup d’épisodes, en vacance sur une île déserte ou victimes de de la désinformation mainstream, qu’importe, faut bien énoncer le B-A-BA, faire le pédagogue et pondre des video de vulgarisation de temps en temps, non?
Pour ce qui est du pic pétrolier : certes, au lieu de simplement appuyer son exposé sur l’épuisement des ressources en général et la destruction de l’écosystème, Mr Jorion pourrait mentionner explicitement ce problème crucial, puisqu’il serait bien naïf de nier l’importance vitale d’une source d’énergie dense et bon-marché pour le système; sans énergie dense et bon marché, le système ne pourrait même pas exister; mais faut pas non plus tomber dans le travers consistant à faire de ce pic the explanation of everything dans la crise actuelle.
L’humanité est confrontée à un faisceau de crises – financière, économique, sociale, énergétique, environnementale – qui interagissent entre elles mais ne sont pas toutes au même stade ni se se développent sur la même durée. Dans la situation actuelle, l’effondrement du système bancaire est de l’ordre de quelques mois, celui des écosystèmes s’étale sur des décennies. Quant au pic, il prend depuis 2005 plutôt l’allure d’un plateau en tôle ondulée, vu que chaque ralentissement de la croissance entraîne une baisse de la demande et donc une chute des prix. Alors certes, le déclin de la production est inévitable, mais il faudra encore un peu attendre pour ses effets mortels sur le système. Pendant ce temps, la crise du système financier, elle, n’attend pas.
@ Amsterdamois, 20 octobre 2011 à 13:17 Bravo, voilà qui remet les pendules à l’heure.
Nous sommes en quelque sorte réduit au rôle de contempteur de l’autodestruction rapide du système capitaliste.
Et en prenant une voiture ou un transport en commun tous les jours, et en allumant un ordinateur, nous usons la planète.
Un point important, que François Leclerc reprend il me semble inlassablement, est que les gouvernants qui nous dirigent sont pour la majorité nuls, incompétents, souvent malhonnêtes et irresponsables !
Paul Jorion pour président !
@Amsterdamois :
Vous abordez mal le système :
////// Quant au pic, il prend depuis 2005 plutôt l’allure d’un plateau en tôle ondulée, vu que chaque ralentissement de la croissance entraîne une baisse de la demande et donc une chute des prix. Alors certes, le déclin de la production est inévitable, mais il faudra encore un peu attendre pour ses effets mortels sur le système. //////
Vous avez bien compris la relation entre ralentissement de croissance et baisse de la demande , mais vous inversez causes et conséquences .
Dans l’equa que l’on pourrait sortir de la modélisation grossière du système , la « constante » c’est la poursuite du consumérisme et donc le prix abordable de l’énergie ……Pour limiter la demande , le système a « choisi » la variable : c’est le nombre de consommateur ou le niveau de consommation …….! d’ou le plateau ondulé qui sert a faire lacher prise a des groupes ou a des individus de façon a limiter la demande . De façon théorique , ce modèle est vertueux (sinon moral) puisqu’il fait coller la demande à l’offre . ….Et peut se poursuivre indéfiniment ..d’autant plus que les optimum auront tendance a s’écarter en terme de periode … .sauf que les tuyaux du consumérisme nécessitent un débit minimum pour ne pas déliter un pan de l’économie .
Le seul resenti d’un individu ne faisant pas partie du prochain « wagon » sera l’augmentation de pauperisation et de SDF que l’on enjambe … La pénurie d’abondance est structurelle et ne peut provenir que de la pénurie d’énergie et conséquemment de matieres premieres .
Le fou comme le scientifique doivent parfois regarder le doigt .
Pas d’accord. Au contraire, dans son raisonnement il prend en compte la plupart des pb. Concernant le pic pétrolier justement quand il parle de destruction des ressources. Il part bien d’un point de vue historique pour donner des perspectives sur l’avenir. Et comme Paul est tout sauf un gourou, il n’impose pas de solution toute faite mais tente de pousser à la prise de conscience. Il n’y a pas de solution sur étagère, car il ne faut pas remplacer un dogmatisme par un autre. Nous évoluerons par à-coup, par apprentissage, comme l’évolution l’a fait au niveau biologique (mais je m’éloigne du sujet) 😉
Je crois que c’est cela l’infamie du siècle:
la porte était ouverte depuis toujours, beaucoup de gens le savaient -comme vous Yoananda- mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’ « ils » se rendent compte qu’il fallait la prendre…
La réflexion collective dépend de la capacité de la collectivité à réfléchir. Expliquer le pourquoi, les bibliothèques regorgent d’une foultitude d’explications et d’analyses en tout genre, largement abordées sur le blog de notre humble et néanmoins renommé anthropologue. Ainsi que de multiples propositions.
Attendre d’un homme qu’il nous fournisse un plan achevé du monde de demain, c’est se placer en disciple et faire de notre hôte ce qu’il n’est pas, un gourou, un maître, le Sauveur.
Une collectivité étant une somme d’individus. A l’échelle planétaire ça fait du monde. Quand on voit la difficulté à constituer une équipe de foot cohérente, on comprend qu’il ne suffit pas d’un claquement de doigt pour faire converger nos congénères dans la même direction.
Labourer ,aérer et ensemencer l’esprit argileux des élites est déjà une tâche fastidieuse.
Pour « le peuple » ,tout se fait par réseaux ,en haut comme en bas d’ailleurs.
Le défi majeure réside dans la disparité d’évolution et de culture des sociétés .Trop d’anachronismes se côtoient,les priorités,l’échelle de temps ne sont pas les mêmes pour tous. Bref le développement tel qu’il a été mené,par les leaders mondiaux,à marche forcée et bringuebalant constitue un rendez vous manqué pour l’ensemble.
Mettre un tant soit peu de cohérence dans un brouillon à l’échelle planétaire constitue le Défi.
Eviter une dictature mondiale pour contenir de force, un chaos mondial constitue l’Eceuil .
C’est pourquoi l’Occident doit se réformer à grande vitesse,par une convergence d’intérêts des élites et des peuples. Changement de cadre urgentissime. Dislocation des paradis fiscaux,rapatriement et réorientation des investissements, réorientation de la production, répartition du capital plus équitable, fluidité dans la circulation du dit capital,ajustement de la consommation. Ralentissement de la croissance par la pérennité .Le reste suivra petit à petit.
Tout le monde à une pièce du puzzle, le soucis c’est que la plupart ne sait pas quoi en faire. On joue à des batailles de pièces de puzzle, au lieu de chercher à les emboiter les unes dans les autres. C’est IDIOT à pleurer.
Les visionnaires du IIIè millénaire, s’avèrent être porteur d’un handicap fâcheux: la vue basse et les idées courtes. Leur horizon ne dépassant pas la fortune et la gloire de leur petit moi.
PS: le désir de synthétiser par manque de temps peuvent donner un ton péremptoire à ce commentaire probablement superflu.
« Quand je serai dictateur, je ferai ceci et cela et tout le monde m’obéira… ???
La liste des implosions ?
Trop long.
Ben si il propose la décroissance, qui de toutes façons nous sera imposée par les pouvoirs en place, avec tous ces plans d’austérité qui vont s’abattre sur tout le monde occidental, c’est de la décroissance qu’il va s’agir, avec probablement une grande violence dans la société.
Ah, c’est drôle, il m’a fallu tout un temps pour lire le titre tel qu’il était : « Le grand mystère des choses enfin révélé ».
Moi je « lisais » : « Le grand mystère du chaos enfin révélé » !
D’ailleurs, c’est le titre que j’ai indiqué sur mon facebook 😀
@ Paul
j’étais fâché avec vous par rapport à la dernière vidéo , me voilà pleinement réconcilié , cette vidéo est une pure merveille , tout y est clair et les solutions y apparaissent comme d’elles mêmes , je m’inscris immédiatement dans ce mouvement de pensées sans attendre ,il faut que l’argent se déplace du capital vers le construit écologique durable et sans retour des intérêts mais le plaisir du partage et la possibilité d’amener ses connaissances artisanales ou industrielle .Comme disait Michel SERRES dans son livre « le temps des crises » , signé une charte un peu comme le serment d’Hippocrate en médecine , pour faire en sorte que l’apport d’argent ou d’idées soit au service de l’homme et de la terre
une charte ça me parait bien court
@titi
c’est le début de quelque chose !
oui mais en face on a affaire à un rouleau-compresseur médiatique
même si la révolte aveugle ne mène à rien, il faut quand même rétablir un rapport de force pour que les opinions de chacun puissent être prises en compte
@titi
Un rapport de force , donne un perdant et un gagnant , une chose dont je suis sûr ,même le gagnant aura perdu
Bonjour à tous. Merci Paul pour cette vidéo.
Cela est bien sombre cela dit, car :
1/ La guerre, nous n’en voulons pas
2/ Le partage du capital, nous le voudrions, mais ceux au pouvoir ne le veulent pas (ainsi que certains non au pouvoir mais possédant un « peu » de capital).
3/ Révolution et remise en cause du système : je n’arrive pas à imaginer une telle solution. En effet, une révolution est certes possible, mais je ne vois pas l’opinion publique adhérer à la suppression de l’héritage et de la propriété.
Je vois donc plutôt une impasse à court terme. Il faudrait que nos conditions de vies tombent très bas (c’est déjà le cas pour certains malheureusement), mais trop vivent encore bien pour oser tout remettre en question (moi le premier ?).
Mettez à disposition de vos voisins les choses dont vous n’avez pas usage…
[…] « LE GRAND MYSTÈRE DES CHOSES ENFIN RÉVÉLÉ » […]
Formidable résumé de la situation, sauf que la caméra recule jusqu’à voir le Cadre qu’il faut changer, monte suffisamment pour voir le Système d’en haut, mais après elle s’arrête, au lieu de continuer de monter et de se demander: comment changer le monde si avant on ne change pas l’homme? Le problème n’est pas l’économie, l’écologie, la politique, mais l’intérieur du cerveau humain. Et dans le cerveau humain, le problème du désir, puisque c’est le désir qui gâche tout et détruit le monde – comme les spiritualités orientales l’ont si bien compris.
Autrement dit, et pour aller vite, la seule chance de l’être humain sur cette planète, c’est que l’Humanité entière devienne d’un coup bouddhiste. Ou alors, que des gens d’une autre civilisation, beaucoup plus avancée que la nôtre, débarquent pour nous imposer la sagesse par la force.
C’est pour cela que les catastrophes sont inévitables et que même elles ne changeront rien à la nature de l’homme, comme toute l’Histoire nous l’a montré.
Il n’y a qu’un profond changement individuel, intime, spirituel, de chaque être humain qui pourrait nous sauver. Mais ça, au rythme de ces cinq ou six derniers millénaires, ça prendra encore quelques dizaines de milliers d’années…
Ryuichi Sakamoto – Little Buddha (Acceptance-End Credits)
http://www.youtube.com/watch?v=YsBjA6CO1jU
J’adhère mais pas besoin du débarquement d’une autre civilisation. La crise écologique sera notre fil rouge.
La catastrophe écologique, vous voulez dire… Parce que l’être humain n’arrêtera jamais de jouer au feu avec la planète, jusqu’à qu’elle lui explose à la figure. Et là, pas besoin de fil rouge…
@ Pablo75
Je suis d’accord qu’il y a bien deux manières d’envisager l’avenir : le mode pessimiste et le mode optimiste. Les deux sont clairement possibles. Vous semblez privilégier le mode pessimiste, cela est votre choix mais il n’est rationnellement pas plus légitime que l’optimiste à mon avis.
@ Titi
C’est difficile de regarder l’Histoire et d’être optimiste… Pourquoi l’être humain ferait à partir de 2011 ce qu’il n’a pas fait depuis 5 ou 6 000 ans? C’est quoi qui d’un coup le pousserait à devenir sage? Le XXe siècle a été un sommet de cruauté et de connerie, on n’avait jamais vu avant autant de barbarie: pourquoi ça changerait au XXI?
@Pablo
« Le XXe siècle a été un sommet de cruauté et de connerie, on n’avait jamais vu avant autant de barbarie: pourquoi ça changerait au XXI? »
Je ne crois pas que vous ayez raison. La technologie et l’organisation scientifiques développées depuis la XVIIIème siècle a rendu bien plus efficaces les massacres au XXème siècle. Mais le massacre des individus 1 à 1 dans les siècles précédents était, je pense, encore bien plus barbare. Je viens de découvrir un détail (!) oublié (volontairement?) de l’histoire de France : la semaine sanglante. En 1870, 70.000 parisiens tués sur l’ordre de Thiers en quelques jours: voilà du beau travail de massacre au détail. Je m’excuse d’être un peu ironique sur ce genre de sujet mais on la choix entre l’ironie et la rage.. Alors…
@ Alain A
Trouvez-moi dans l’Histoire l’équivalent, en 80 ans (de 1914 à 1994 – le Rwanda) des massacres des deux guerres mondiales, des génocides arménien, juif, cambodgien, rwandais, des millions de morts d’autres dizaines de « petites » guerres, de l’exploitation et de l’esclavage de millions et millions de gens, de la destruction d’une grosse partie de la Nature de la planète, etc, etc, etc. Vous allez avoir du mal avec votre « massacre des individus 1 à 1 » ou « au détail ». Je vous conseille de lire une bonne Histoire du XXe siècle avant d’ironiser bêtement sur ce thème.
P.S.
Qui est Thiers à côté de Stalin, Hitler, Mao et autres Pol Pot?
« Etudier le passé en remontant les siècles, et considérer les révolutions si nombreuses des Empires. Par ce moyen, on peut se faire une idée assez exacte de l’avenir ; car tous les événements futurs seront analogues à ceux du passé, et les choses ne peuvent pas sortir de l’ordre qu’elles suivent sous nos yeux. Ainsi, il est parfaitement égal de faire l’histoire humaine, ou pendant quarante ans, ou pendant quelques milliers d’années. Que pourrait-on voir de plus ? »
(Marc Aurèle. «Pensées pour moi-même»)
Tant d’efforts de nos pauvres neurones pour finalement constater qu’ en tant qu’individus nous sommes à terme foutus, qu’ en tant qu’espèce nous sommes aussi à terme foutus. Du coups on a envie de dire profitons pleinement du présent, vivons ici et maintenant, dans ce présent qui est la seule éternité qui nous soit à jamais accessible.
Le passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, seul le présent existe et nous existons dans le présent.
Ou si l’on préfère le passé n’existe que dans notre mémoire, quant au futur il n’existe que dans notre imagination.
Le problème c’est que nous avons tellement changé notre environnement naturel, que nous ne pouvons même plus nous permettre de vivre dans ce présent, d’ où la fatigue mentale qui atteint de plus en plus de nos contemporains. En soumettant la nature, nous avons créé un monde artificiel qui fait de moins en moins de place aux relations humaines et aux relations avec la nature, un monde où nous tournons tous en rond comme des hamsters dans leur roue, pour produire toujours plus et souvent des choses inutiles.
Et finalement nous nous rendons compte que nous avons oublié de vivre, vivre pleinement le présent lorsqu’il est trop tard.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, jamais !!
où la fatigue mentale qui atteint de plus en plus de nos contemporains.
En effet.
Il faudra bien bricoler avec ce que nous sommes dans notre diversité.
Le désir ne gâche pas tout, tout le monde désire être heureux ( le gros mot est laché ) et cette idée de bonheur est différente pour chacun de nous. Il faut donc un cadre où les besoins primaires sont assurés afin que chacun puisse s’y épanouir librement et de façon responsable.
La vie est courte et le scandale réside dans le fait qu’elle est un enfer pour beaucoup et pour d’autres une morne course au bouclage de fin de mois.
Marre d’un bonheur programmé par le marketing. Soyons vrais, vivons.
D’autres l’ont déjà dit, proclamons le droit au bonheur.
Bonheur cherche cadre dynamique.
@Pablo75
Le problème est que le « logiciel » de l’être humain est encore celui qui nous aidait à survivre il y a plusieurs milliers d’années. Epoque où les représentants de notre espèce n’étaient que quelques dizaine de milliers. Epoque où la nature et les fauves qui la peuplaient étaient une menace permanente pour nos ancêtres. Où l’Homme était désarmé devant les caprices du climat et de ce fait pouvait être confronté à des disettes terribles. Epoque où il était aussi sans défense contre les maladies les plus terribles. Il s’agit donc d’un « logiciel » qui a été très utile pour la survie de l’espèce dans les temps préhistoriques, et jusqu’à des temps historiques récents.
L ‘Homme ne s’en est finalement sorti que grâce à son cerveau, mais il a tellement eu peur dans ces temps anciens, qu’il s’est juré de subjuguer cette nature si cruelle. Il en a même fait un programme et il l’a consigné dans ses livres sacrés:
« Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ; ayez autorité sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, sur tout ce qui est vivant et qui remue sur la terre (Genèse 1,28) ».
L’utilisation de son cerveau et de ses mains lui ont permis de développer la Technique, grâce à laquelle il a réussi à rattraper son retard sur les autres espèces, naturellement mieux armées que lui pour la survie. Mais cette activité cérébrale a aussi donné lieu au développement de la Science. Et le développement d’une conceptualisation du monde de plus en plus profonde, a en retour permis l’explosion de techniques de plus en plus puissantes et efficientes. A tel point que aujourd’hui les rôles sont inversés. Aujourd’hui c’est la Nature qui peut avoir peur de l’Homme, et finalement c’est l’Homme qui devrait avoir peur de l’Homme.
Nous en sommes au point où le programme des livres sacrés anciens est quasiment réalisé: l’Homme a soumis la nature, et tout ce qui remue sur Terre, les poissons en particulier qu’il est en passe de faire disparaître des océans. Il s’est multiplié, ce ne sont plus quelques milliers ou millions d’individus qui peuplent cette planète, mais 7 milliards et bientôt 9 milliards!
Or la très grande majorité de ces milliards d ‘hommes et de femmes contemporains fonctionnent toujours avec l’ancien « logiciel », »logiciel » qui est consigné dans les livres sacrés de leurs religions et qui constitue la base de leur credo. Ceci alors même que le contexte de l’ Homme contemporain a totalement changé, de par l’action de l’Homme lui même.
Là est le noeud du problème, il nous faudrait un nouveau « logiciel », mais comment le substituer à l’ ancien sans l’imposer ?
Il y a là une course de vitesse entre l’évolution lente, très lente des mentalités, donc des sociétés et l’évolution beaucoup plus rapide des processus d’épuisement des ressources naturelles, et de détérioration de la biosphère induite par nos activités.
Pour ne pas simplifier les choses, nous sommes en Occident héritier des « Lumières », donc libéraux et anthropocentriques, donc il n’est pas question d’imposer quoi que ce soit.
C’est ce qu’ont tenté les idéologies du XXième siècle et ça s’est terminé en général de façon catastrophique. Je pense à ceux qui craignent un éco-fascisme. Par ailleurs je ne suis pas du tout séduit par les solutions proposées par les trans-humanistes.
Donc ce n’est pas être pessimiste, mais seulement réaliste que de dire qu’en effet l’ humanité
est dans une impasse, et que rien n’est moins assuré que la sortie de cette impasse, en tout cas si sortie il y a, elle se fera dans des conditions plutôt difficiles et chaotiques.
Pour finir je reprendrais à mon compte la phrase attribuée à Malraux: « Le XXIième sera spirituel ou ne sera pas. », mais il s’agit d’une spiritualité à réinventer en très grande partie. Une spiritualité vivante, et non la reprises de dogmes anciens et inadaptés aux enjeux majeurs de ce siècle.
Joan
21 octobre 2011 à 11:06
@Pablo75
Le problème est que le « logiciel » de l’être humain est encore celui qui nous aidait à survivre il y a plusieurs milliers d’années. Epoque où les représentants de notre espèce n’étaient que quelques dizaine de milliers. Epoque où la nature et les fauves qui la peuplaient étaient une menace permanente pour nos ancêtres.
L’être humain n’a pas « un logiciel », vous vous égarez sacrément.
Le reste de votre commentaire est une sorte de pot-pourri de platitudes ethno-centrées par exemple vous insinuez, bêtement, que les hommes= judéo-chrétiens, décidément suivant en cela les penchants les plus éculés de la »pensée bourgeoise », vendue en kit de prêt-à-penser;
Et vous avez le culot de parler d’ » anthropocentriques »; puis vous parlez de « ceux qui craignent un éco-fascisme, c’est du grand n’importe quoi, c’est à sangloter ou à en rire aux éclats, oui les poissons disparaissent, mais pas qu’eux : avez entendu, par hasard, causer d’extinction massive , L’humanité est dans l’impasse,
@ Joan
Je suis d’accord avec vous: nous sommes dans une impasse, et très près déjà du mur qui le ferme. Et avec un vieux logiciel dans nos têtes de conducteurs de la vieille voiture déglinguée dans laquelle nous nous trouvons, trop chargée, sans freins et lancée à pleine vitesse…
À part ça, il fait très beau à Paris aujourd’hui, il y a une très belle lumière d’automne, un très beau bleu dans le ciel et la musique de Bach est toujours aussi belle (Cantata BWV 190, version Suzuki):
http://www.youtube.com/watch?v=LHJmpZLSnxo
(Vous l’avez compris, je suis un optimiste: comme Dostoievski je pense que la beauté sauvera le monde).
@A.D.
Ne vous privez pas riez aux éclats ça fait plus de bien que de sangloter…
@ Pablo75
Il fait très beau aussi à Toulouse, quoique un peu frais, mais c’est de saison…
Au vu des commentaires que j’ai eu, il y a en tout cas consensus sur le fait que nous sommes dans une impasse.
Mais une impasse ensoleillée, et avec une bonne ambiance musicale c’est déjà mieux!
@ Joan
C’est qui ce A.D.? Il m’a l’air bien excité…
C’est qui ce A.D.? Il m’a l’air bien excité…
Mais voyons, qu’est-ce qui vous permet d’écrire cela, mon brave et placide monsieur ?
à part ça il fait beau mais un peu frais, avec un léger vent du secteur ouest- sud-ouest et j’écoute rien, mais bon des fois ça arrive aussi, tout ci tout ça ….
Que voulez-vous savoir de plus ?
ici je suis ce que j’écris, vous trouvez cela excité, excitant m’aurait surpris, sans jamais répondre à aucune objection par moi levée…vous enjambez cela tout en classe, comme on évite un corps sur une chaussée lorsqu’on marche en ville entre amis du même Club. c’était quoi ce machin qui gênait ? où en étions-nous cher ami ?
@Pablo75
Je ne sais pas si A.D. est excité, mais en tout cas il me semble qu’il n’a pas vraiment saisi le sens de mon intervention…
Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de suivre le fil de la pensée de chacun.
@ A.D.
« mon brave et placide monsieur ». On voit que tu es nouveau par ici…
« ici je suis ce que j’écris ». Tu es trop humble:
Trouvé sur cette seule page (malgré ton « Bah, je peux rien voir en vidéo, ni rien entendre en audio… pas de commentaire de cette apparition de M.P.Jorion »):
-qu’est-ce qu’une société si ce n’est des relations etc, et qu’est-ce qu’un être sans la relation avec l’autre être?
-Tant qu’il y aura de l’argent, il n’y en aura pas pour tout le monde.
-Amis, au travail! Amies abat le travail.
-Il n’y a pas de Nature humaine.
-Le monde est parait il divisé en deux parties, une au dessus et une en dessous.
-L’enfant est un être social, l’enfant est un être humain. l’éducation reçue est le monde qui le produit et où il baigne et non seulement le cadre qui le limite.
-Que direz-vous lorsque l’on enverra des embryons congelés à naître sur une planète lointaine
Purée, j’ai vu des « philosophes » de haut niveau, donneurs de leçons à tout va, sur ce blog depuis plus des deux ans, mais comme toi, je crois qu’il n’y pas eu beaucoup…
@ Vigneron
« A.D. toi tu me plais. »
Tu m’inquiètes, François…
Bon si on veut.
Mais il n’a pas bien compreis la nature humaine.
Un grand recul est nécessaire !
michelle
20 octobre 2011 à 11:54
Bon si on veut.
Mais il n’a pas bien compreis la nature humaine.
Un grand recul est nécessaire !
à qui s’adresse ce lapidaire commentaire ?
Dans le cas où : je me passe de vos conseils d’horoscope, puisées à la source même de cette nature humaine qui n’existe pas.
Joan
21 octobre 2011 à 14:35
@Pablo75
Je ne sais pas si A.D. est excité, mais en tout cas il me semble qu’il n’a pas vraiment saisi le sens de mon intervention…
Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de suivre le fil de la pensée de chacun.
J’ai parfaitement saisi ce qu’il y en avait à saisir, et malheureusement,sans vouloir paraître ni cruel ni hautain, il n’y a pas grand chose à saisir. Des « pensées » de ce genre ne méritent pas que je m’y attarde vraiment, c’est limite ce que l’on peut lire dans la presse, magazines, etc…vous n’en avez pas conscience ?
@ A.D.
« sans vouloir paraître ni cruel ni hautain… Des «pensées» de ce genre ne méritent pas que je m’y attarde vraiment »…
Et quand tu veux être « hautain », ça fait quoi? Elle arrive jusqu’où ta pédanterie dans ce cas-là?
P.S.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillemets
Je vous vouvoie, monsieur, prière d’en rester à ce niveau.
Je ne suis ton camarade.
Navré, mais c’est comme ça que je vous lis.
D’autre part, vous tergiversez (voir ce mot à wikipédia) lorsqu’il s’agit du fond, et c’est cela qui importe, au fond.
« Le problème n’est pas l’économie, l’écologie, la politique, mais l’intérieur du cerveau humain. »
C’est une imposture idéologique, c’est la naturalisation des rapports sociaux.
La bourgeoisie ne dit que cela : notre mode de vie est rationnel car l’homme est rationnel, naturellement. Nous sommes l’homme c’est ce qu’elle dit. l’Homme est comme ça, son cerveau est comme ça…Voilà pourquoi j’écris ce que j’écris, et tant pis pour votre nombril.
@ A.D.
Je reconnais bien volontiers que je me situe bien en dessous des sommets de la pensée sur lesquels vous évoluez. Mais en tout cas j’essaye de mettre noir sur blanc, lorsque j’écris, mes réflexions selon l’inspiration du moment.
Nul ne vous oblige à lire ce qui pour vous est sans intérêt, « pipi de chat », « moco de pavo » ou « escoupit d’agasso » comme on dit en Espagnol et en Languedoc.
Mais il me semble surtout que vous êtes un provocateur, chacun prend son plaisir comme il peut!
@ P75″On voit que tu es nouveau par ici »… You miss me : c’est raté
@P75″Tu es trop humble »: Voudriez-vous que me prosterne à vos pieds virtuellement, vous avez sans doute l’habitude d’égards dûs à votre condition et rang?
@P75:Trouvé sur cette seule page (malgré ton « Bah, je peux rien voir en vidéo, ni rien entendre en audio… pas de commentaire de cette apparition de M.P.Jorion »):
Je n’ai pas commenté les propos de M. P. Jorion, j’ai commenté les commentaires piqués un peu au vol (piqué au vol, amusant, non?)
J’ai du temps libre aujourd’hui, mais vous pourrez constater que j’interviens quand cela m’arrange sur ce blog depuis longtemps…déjà, comme la crise passe vite, n’est-ce pas, je veux dire le temps payé ne revient pas, non c’est pas cela non plus, vous avez bien compris de quoi il est question: le communisme est incomparable, invraisemblable et de haut niveau.
Je croyais vous avoir demandé de ne pas me tutoyer, au demeurant si cela vous donne le frisson, allez-y, ne vous en privez pas de cette propriété citoyen .
je ne saisis pas l’allusion à vigneron, qui n’écrit pas trop mal, c’est au moins ça….
ni à François, mais si c’est entre vous…
Je vous remercie pour votre attention pédagogique, pas besoin de notation, Ah, Ah, Ah…
Eh bé! A.D. vous au moins savez vous rendre sympathique !
@ A.D.
Un conseil: avant de critiquer les autres on se regarde dans la glace.
(Un autre, gratuit aussi: si tu ne veux pas être tutoyé va dans dans le blog de Nadine de Rotschild).
Maintenant,
Beaucoup d’outils semblent rassemblés.
Les indignés : avec l’élément, très perturbant pour les tenants de l’ordre établi, d’outils de communications très très rapides qui dépassent leurs schémas classiques d’action et de réaction face aux désordres de l’ordre public.
Il devient aussi inutile d’intégrer un syndicat pour défendre des idéaux. Un smartphone et des adresses sont plus utiles.
Un but : He bien Paul Jorion en exprime un, qui me paraît très cohérent en formalisant publiquement ce que d’autres attendent ou/et pensent. C’est vraiment très attirant.
Les outls : restent à trouver les moyens de convaincre la majorité les penseurs vrais, les penseurs autorisés. Et ceux encore trop englués dans leur confort très personnel et protecteur. De les persuader qu’un monde nouveau va naître, violemment ou non.
Et puis, pour moi, changer de mode de fonctionnement sociétal, c’est juste le moment de le faire. Cela secouera nos neurones, cela remettra en question beaucoup de nos principes et permettra à l’humanité de devenir raisonnable. C’est juste ce qu’il faut. Les outils existent, les circonstances aussi. De toute manière, il faut y passer. Autant y participer que subir.
Ma parole Paul, vous voilà tout à la fois proudhonien (soyons possesseur et non propriétaire), objecteur de croissance et lacanien (références timides à « l’objet a » et au « plus-de-jouir », non?)! Ah! ça c’est un mélange qui me sied!
Tiens, puisque je suis un brin fébrile aujourd’hui, je vous embrasse bien fort mon cher Paul (vous m’excuserez cette familiarité…)!