Billet invité
Un vent d’inquiétude nouveau s’est levé dans les hautes sphères, qui se manifeste de multiples façons ces jours derniers. Le soudain sentiment de compréhension envers les indignés qui rallie tous les grands de ce monde en est la plus extraordinaire illustration. Mais cela ne s’arrête pas là.
En avertissant, pour une fois, que le prochain sommet européen ne réglera pas la crise européenne, Angela Merkel et Wolfgang Schaüble, son ministre des finances, ont voulu couper court aux espoirs qui montaient et allaient être déçus. Comme si les grandes inquiétudes suscitaient nécessairement les plus fortes illusions.
Premiers signes, Jean-Claude Trichet vient d’affirmer que la régulation financière était « au milieu du gué » et qu’il fallait la poursuivre, après avoir confirmé la nécessité de renforcer les fonds propres des banques : « Il n’est pas possible de laisser un système financier, et par voie de conséquence un système économique au niveau mondial, qui soit aussi fragile », a-t-il insisté. Le G20 finance adoptait à ce propos la semaine dernière les propositions du Comité de Bâle à propos du renforcement supplémentaire des fonds propres des établissements systémiques, après un vigoureux bras de fer avec ceux-ci, un de plus.
Plus insidieusement, des interrogations se font jour là où auparavant des certitudes étaient affichées. Elles portent sur la mesure phare de la régulation financière – la hausse des normes de fonds propre des banques – découvrant tardivement que Lehman Brothers serait aujourd’hui considéré comme solide, au regard de celles qui vont devoir être respectées. Ou que Dexia également y répondait, avant de s’effondrer elle aussi. A quoi sert d’être précautionneux et vigilant sur un terrain si d’autres points de faiblesse vitaux sont ignorés et ne sont découverts que lorsqu’il est trop tard, alors que les obligations en matière de liquidité continuent de faire débat avec les banques ?
Une autre idée revient en conséquence à la surface chez les socialistes allemands et français, mais aussi au sein de la CSU bavaroise : la séparation des activités de dépôt et de crédit des activités de banque d’affaire et la référence au Glass Steagall Act américain. Le terrain sur lequel les autorités américaines se sont d’origine placées, avec la « réglementation Volcker », suivis par les Britanniques emmenés par la commission Vickers, mais sur lequel elles ont été toutes deux bloquées par les représentants des banques. Sous-estimant, comme les débats aux Etats-Unis l’on montré, la grande difficulté que représente dans le monde financier d’aujourd’hui la réalisation d’une telle scission, si l’on n’en vient pas à purement et simplement prohiber certaines pratiques et instruments financiers.
Comme les mégabanques l’ont averti, afin de freiner le mouvement, cette mesure a comme effet pervers de renforcer le shadow banking – ce vaste secteur financier qui échappe à toute régulation – oubliant de signaler qu’elles en seront les premiers artisans.
Enfin, les autorités françaises sont tétanisées par la perspective de la perte de leur note AAA, faisant de ce danger un repoussoir pour préparer l’opinion à des mesures de rigueur budgétaire qui vont finalement faire entrer la France dans le vif du sujet. Mais cela correspond également à une seconde crainte, car une telle perte déséquilibrerait le montage financier qui a présidé à la constitution du Fonds de stabilité européen (FESF), dont l’assise repose sur la notation d’un petit groupe de pays, dont la France. Du coup, le bras armé de la zone euro perdrait sa note AAA, alors que ses missions viennent d’être élargies, le rendant potentiellement inopérant.
Si l’on cherche les causes de ces tardives prises de conscience, il faut en priorité s’arrêter sur l’obstacle infranchissable devant lequel les dirigeants européens se trouvent et qui les conduit à s’interroger. Par eux-mêmes, ils n’ont aucun moyen de réunir les un à deux milliers de milliards d’euros qui seraient nécessaire pour, à la manière américaine, tenter d’étouffer le feu qui consume le système financier de la zone euro.
Les effets de levier auxquels ils peuvent aboutir ne permettront, dans le meilleur des cas, de réunir qu’une faible partie de ce montant, sous forme de garanties qui plus est, tant que les coffres de la BCE resteront obstinément clos et que l’accroissement des ressources du FMI sera bloqué par les Américains, et semble-t-il les Allemands. Un mécanisme de lignes de crédit par précaution est bien envisagé par le Fonds pour colmater les brèches, mais il serait très gourmand en capitaux, vu les besoins de refinancement italiens, et pas dans ses moyens car mobilisant l’essentiel de ses ressources.
Cela revient à reconnaître, sans le crier sur les toits, qu’ils se sentent démunis devant la perspective d’une entrée de l’Espagne, au terme de sa lente glissade actuelle, dans la « zone des tempêtes » où se trouvent déjà la Grèce, le Portugal et l’Irlande. Et qu’ils ne pourront pas aider l’Italie, si les taux que celle-ci doit consentir pour se refinancer continuent de monter et finir par devenir insupportables.
Le sauvetage de la zone euro reste une question sans solution, une fois la question grecque réglée, si cela s’avère même possible lors du sommet du 23 octobre.
Comme un malheur ne vient jamais seul, le rétrécissement du crédit aux entreprises apparaît comme la conséquence inévitable des obligations de renforcement des fonds propres des banques, celles-ci essayant en priorité de préserver leur Return on Equity (rendement des capitaux propres), n’ayant comme ressource alternative que de céder des actifs, un processus déjà engagé.
Voilà qui noircit encore le tableau, si l’on considère les prévisions de baisse générale de la croissance (et de récession accrue pour certains pays) et ses effets sur les rentrées fiscales des Etats ainsi que sur les résultats des banques… Moins de croissance implique plus de rigueur, à réduction du déficit public constant. Cela crée une spirale descendante irrésistible, comme on le constate en Grèce et au Portugal.
A l’arrivée, exiger des banques qu’elles se renforcent et vouloir en même temps réduire les déficits publics ne fonctionnent pas bien ensemble. Quand un trou est bouché, un autre apparaît, c’est sans fin. Ils en sont là et inquiets. Nous serions plutôt indignés, sans se soucier de rencontrer ou non leur compréhension…
363 réponses à “L’actualité de la crise : GROS MALHEURS ET PETITES PRISES DE CONSCIENCE, par François Leclerc”
Olivier Delamarche sur BFM qui bouscule comme chaque semaine les soit-disant journalistes spécialistes de l’économie de la chaîne. Extrait d’aujourd’hui: http://www.dailymotion.com/video/xlrftp_olivier-delamarche-preparez-vous-a-vivre-des-annees-tres-difficiles-18-10-2011-bfm-business-18-octob_news?start=0#from=embed
Non merci… Mise en scène même pas bonne du franc-tireur au franc parler, excité par le sang, monnayant ses crises de colère, dans un environnement médiatico-financier plus que nauséabond (pour rester poli)… Une sorte de Zemmour pour télé-investisseur lambda… Nihiliste jusqu’au bout du coupon… A d’autres.
Vous pouvez le retrouvez dans d’autres « environnements » qui vont conviendront sans doute (il suffit de taper son nom sur google). Je ne fais que relater sa dernière intervention qui en effet se déroule sur BFM TV.
@ Pym
sur Delamarche
Je ne veux pas vous embêter mais,
1) sur Google, je trouve essentiellement des interventions de Delamarche sur BFM TV, BFM Business et BFM Radio. Il y tient d’ailleurs salon tous les mardis, et est présenté comme le franc-tireur de service. D’où mon analogie avec Zemmour, qui a accédé à la notoriété en jouant les homoncules provocateurs.
2) On le trouve aussi sur Radio Courtoisie, qui ne m’apparaît pas comme un environnement plus sain (l’info était donnée sur ce blog il y a quelques jours par plusieurs commentateurs)
3) Dans le genre « Tapons sur la Grèce plutôt que de nous remettre en question », BFM fait parfois preuve de beaucoup d’audace. Outre Delamarche, le très énervé Nicolas Doze y va fort. Il nous explique brillamment le 13/09/2011 (cette vidéo à 3’52 ») qu’il faudra bien mettre des militaires dans les rues, un point c’est tout-nom de Dieu-ça suffit maintenant.
Voilà. Ne m’en veuillez pas si je me méfie de ce genre de caniches frétillants de la queue et du képi.
Article d’un journaliste du monde
Sarkozy: « Notre destin se joue dans les dix jours »
dix jours…
Il parle sans doute comme Louis XIV en confondant le je et le nous .
« Dix jours qui ébranlèrent le monde… »
Sarko est optimiste…
A mon avis, avant de passer vraiment à la révolte et
à une révolution de civilisation, il faudra encore des années de résistance,
longues et difficiles, mais c’est le prix à payer pour éviter la barbarie.
L’impitoyable réalité pointe
Quand l’ultime solution
Fait déjà partie du passé
Dans ce qu’on n’aurait jamais dû faire.
On peut s’auto-flageller
À genoux devant ses remords
Maudire sa vie
Et craindre sa mort,
Ou alors se lever
Dire que tout ça suffit,
Chasser ce cauchemar
Et sourire au soleil.
Ici, il fait nuit, et assez frais …mais re-bienvenue !
A tous, j’ai un question à 1 € nouveau à laquelle je ne parviens pas à répondre. Help !
Si on sait que les banques françaises disposent d’environ 60 milliards (merci de me corriger si je fais erreur) d’euros de dette grecque dans leurs comptes, sait-on à peu près de combien de contrats CDS sur la même dette elles disposent dans leurs escarcelles ?
La question mérite d’être posée en ces termes puisqu’on sait qu’il a été créé environ 50 000 milliards de dollars de CDS et que ces méchants déclencheurs de cataclysme peuvent considérablement nuire en cas de défaut. Ce qui explique en passant pourquoi les états tiennent tant à éviter un défaut avéré. Mieux vaut dans ce cas négocier des primes de risque (CDS) qu’activer la garantie dont ils sont les détenteurs lors d’un défaut.
Bref, j’aimerais savoir quel est le risque non pas lié à la dette grecque (qu’on connaît) mais aux CDS sur la même dette.
Accessoirement, j’aimerais connaître ce risque pour chaque pays si c’était possible.
A défaut, combien de CDS sur ladite dette grecque a-t-il été émis et pour quel montant total? M’est avis que le rapport doit être de 1 à 100 au moins (chiffre de ma fantaisie mais qu’on voit sur le Web). Donc 60 milliards d’euros de dette grecque = 6 000 milliards de CDS ? Donc autant à payer en cas de défaut de la Grèce ? Mais qui a pris de tels engagements de payer ? Et envers qui ?
N’y a-t-il pas moyen de menacer l’organisme dont il a été ici un jour question, en charge de valider l’émission desdits CDS, pour qu’il fournisse ces informations ? A moins, à moins que n’importe qui puisse émettre des CDS. Dans ce cas, c’est la roulette russe et j’ai peur. A moins, à moins, qu’on les déclare tout simplement nuls et non avenus, anticonstitutionnels, anti tout, bref illégaux. Le premier qui se lance à les déclarer illégaux serait immédiatement suivi par les autres, non ?
réponse à 1 € ; ce n’est pas parce que… http://www.youtube.com/watch?v=4SmNN2gez6k&feature=related … mais C’EST parce que !
@thom….
Un témoignage :
Statement by Christopher Whalen Committee on Banking, Housing and Urban Affairs Subcommittee on Securities, Insurance, and Investment United States Senate
June 22, 2009
Excellent !
Ce rapport (pdf – 13 pages sans les annexes) demandé par une commission du sénat US vaut en effet son pesant de cacahuètes!
Il est excellent en ce sens qu’il ne se limite pas à décrire le fonctionnement des CDS et autres opérations de grès à grès (et il le fait de manière simple) mais qu’il en pèse les avantages et inconvénients pour chacune des parties concernées.
Il faudrait annuler la validité des CDS…(Hors bilan=fraude)
Le CDS est une arnaque des l’origine. Ceux qui pretendent assurer n’ont pas les fonds pour couvrir les défauts. De fait s’assurer contre le défaut d’un état avec un CDS est loufoque.
Certains banquiers achetent quand meme ces CDS, parcequ’ils rapportent gros. Certains s’enrichissent avec ça, se fichant de la réelle solvabilité de leurs banques. On produit des CDS pour des sagouins qui volent le contribuable, qui a injecté des trillions de dollars dans le systeme. Ceux qui proposent les CDS, savent déja que ceux qui les acceptent ne seront pas capables de « swaper » .Et ça continue! Et on parle encore de cette arnaque de CDS!
Comme dans le cas de Madoff, le jeu est de sortir avant que la pyramide de Ponzi ne s’écroule.
Il est bien certain que ceux qui investissaient chez Madoff, savaient…
Les banquiers savaient que les subprimes, ces titres de crédits des NINJA étaient insolvables.
Mais ils l’ont fait quand meme. Ils le savaient en haut lieu dés le départ. Malgrés ce que prétends Paul Jorion qui bossait dans le milieu à l’époque. Peut-etre que lui était naif, mais les autres, surement pas!
A ce moment la, désolé, le discours de Trichet et compagnie est totalement à coté de la plaque.
Trichet=Père Ubu…
Il faut interdire la spéculation, un point c’est tout. A ce moment la Crise est arretée net. Ensuite on peut se pencher sur les problemes sérieux ceux-ci: Les dégats lamentables de la globalisation à corriger
Raisonner dans cet ancien paradigme néolibéral n »a plus de sens. C’est du suicide.
@ Thom
Je ne suis pas dans la finance, mais je crains que la réponse soit difficile, car justement, cela fait partie du « shadow banking ». N’importe qui peut acheter ou vendre, de gré à gré, y compris des CDS dit nus, cad de purs paris. Opacité absolue…sur un bien commun, l’argent et le crédit.
Une fois de plus, les banques devraient être expropriées pour en faire un service public.
Bon, en tous cas, si qqn connait les cours des CDS à 5ans pour la Grèce, la page Bloomberg indique depuis quelques jours ‘0.00’ au lieu des 5 000 du 13 octobre. Je dois surement avoir un problème de connexion…
http://www.bloomberg.com/quote/CGGB1U5:IND
Non pas de problème de connection. Krach2011
Les obligs ont dépassées les 100 % de rendement. Donc la prime d’assurance coute autant que le montant de l’oblig. Donc tu ne trouveras personne pour en acheter. Donc ça vaut 0. C’est un peu comme un turbo qui a touché son strike.
Pour Dexia, par exemple, j’ai entendu ou lu qu’elle possédait 90 à 95 mrds d’Euros de CDS et que la Banque postale devait en récupérer une bonne partie.
Doit-elle les payer ? A qui ? aux actionnaires privés ?
Doit-elle leur rédiger une reconnaissance de dettes ?
Comment le gouvernement français peut-il obliger la banque postale à s’occuper de Dexia ?
Autre chose encore sur les CDS : N’a-t-on pas écrit sur ce blog en début d’année 2011 que le gouvernement français avait racheté au prix fort 50 Mrds de CDS à la Société Générale ?
Because The Financial Short Ban Was Not Enough, Europe To Proceed With CDS Short Selling Ban Imminently.
Just because Europe did not learn any lessons with the financial shorting ban which made everything much worse, here comes this via Bloomberg…
EU LAW TO BAN NAKED SOVEREIGN CREDIT DEFAULT SWAPS WITH COUNTRY OPT-OUT IF RISK TO SOVEREIGN DEBT MARKET — EU SOURCES
EU SAID TO BE CLOSE TO DEAL FOR CURBS ON NAKED SOVEREIGN CDS
NAKED SOV. CDS DISCUSSIONS PART OF TALKS ON SHORT-SELLING LAW
SCHAEUBLE SAYS COSTS OF NAKED SHORT SELLING OUTWEIGH BENEFITS
http://www.zerohedge.com/news/because-financial-short-ban-was-not-enough-europe-proceed-cds-short-selling-ban-imminently
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/18/vers-un-accord-europeen-pour-limiter-la-speculation-sur-les-dettes-souveraines_1589993_3234.html
Le Royaume Uni envisage un référendum sur l’Europe.
On Thursday October 27th, the House of Commons will vote on the following motion:
« This house calls upon the government to introduce a bill in the next session of parliament to provide for the holding of a national referendum on whether the united kingdom:
A) should remain a member of the European Union on the current terms;
B) leave the european union; or
C) re-negotiate the terms of its membership in order to create a new relationship based on trade and co-operation. »
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8782663/Debt-crisis-live.html
Si enfin les Anglais quittaient l’UE, ce serait la fête de Madrid à Bruxelles et de Paris à Berlin.
Je vote POUR, sans aucune hésitation. Qu’ils restent dans leur misère à la Dickens et cessent de donner des leçons à toute la planète.
Yes 🙂
B) LEAVE THE EUROPEAN UNION !!
Et bon vent…! Leur stratégie a toujours été d’en faire partie pour mieux la combattre de l’intérieur.
Je déclare les CDS illégaux.
Bon ben, voila, reste plus qu’à observer.
Apparemment, c’est pour ce soir. Du moins les ventes à nue.
Qu’est-ce qu’on fera des CDS existants, pléthoriques et hors bilans des banques (je parle des positions nues sur de la dette publique) ? Le but de l’interdiction est noble mais symbolique : le mal est incommensurable et déjà fait. A moins, comme F. Leclercq le propose, de faire tabula rasa du passé. Au fait, M. Jorion : à quand une Charte formelle des principes portés par votre blog ? Ce serait aussi symbolique certes, mais « directement adressable » si j’ose m’exprimer ainsi.
Il vont shorter DIRECTEMENT les bons d’état si vous les empêcher de faire joujou avec les CDS;
Depuis le temps que vous chroniquez quotidiennement mr Leclerc, vous en pensez quoi des capacités des exécutifs européens à s’accorder?
Êtes vous pour le transfert de ces capacités au niveau européen (commission voire parlement : exit le conseil), au cas où cette capacité serait insuffisante?
Qui le fait me semble accessoire, quoi faire est l’essentiel…
Ah? Pardonnez moi, mais je trouve cette demi réponse étrange.
Vous ne pensez rien donc de la capacité des états à s’accorder.
Selon vous, les négociateurs sont interchangeables ; et vous pensez que le résultat de négociations est indépendant des conditions de négociations. Il est clair qu’il ne vous reste plus que le but… : à une question sur les moyens, vous répondez donc par une fin, le reste étant sans pertinence.
Poursuivre un but sans se préoccuper des moyens, ou des conditions de possibilité, c’est courir en rêvant à mon sens, voire c’est cautionner n’importe quel moyen.
Il me semblerait pourtant que le but premier, le « quoi essentiel », est une coordination voire une union politique fonctionnelle, c’est à dire la constitution d’un sujet (le « qui » accessoire), non pas la résolution d’un problème économique. Non pas projeter de faire, mais projeter d’être.
Plus prosaïquement, on résoudrait par enchantement la crise des dettes que la question de la structure politique européenne de décision demeurerait, question que vous jugez accessoire. Jusqu’à la prochaine tempête? (Non, en fait : selon votre raisonnement, à ce moment, la priorité sera le traitement de la tempête.).
je crois tout simplement que notre croissance est terminée , quoi de mieux que d’arriver a l’age adulte ,ok quelques rêves partent aussi en fumée et alors ! l’age de raison est bien aussi , notre planète est au bout du bout ,savoir vivre avec elle ne doit pas être compliquée.Ce soir sur France info I PHONE 4 présentation par un journaliste avec le système de reconnaissance vocale, question du journaliste posé à son tél « est ce que je dois prendre un imperméable , réponse du tél : excusé je n arrive pas a me connecter , le journaliste repose la question, réponse non pas de pluie sur paris ce soir » Houaaaa comme c’est beau , on a toujours la possibilité d’ouvrir la fenêtre et de regarder si c’est couvert , alors inventer un truc fabriqué par de chinois mal payés , désolé je trouve cela stupide de parler avec un machin , COLERE
de tout coeur avec toi , l’ardéchois !
@taratata
Merci l’ami je me sens moins seul avec mon tél 0.0
Mardi 18 octobre 2011 :
Jacques Delors veut qu’on puisse sortir un pays de la zone euro.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/jacques-delors-veut-qu-on-puisse-sortir-un-pays-de-la-zone-euro-18-10-2011-1385991_240.php
Grèce : taux des obligations à un an : 179,982 %. Record historique battu.
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 76,449 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 30,384 %. Record historique battu.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 24,275 %.
Delors est un Dsk comme toute la « gauche » caviar. Il faut profiter. Nous le savons.
La gauche grecque ou toute « gauche » mondiale ne remettant pas en cause en profondeur le système est à l’identique (idem Islande), soit, « économique ». Mot exploité à l’extrême. Juste après 6 t’es Mike.
Ainsi, une certaine normalité émerge du troupeau contrôlé par les US.
C’est bien.
Immatérielle-ment votre.
180 % !!! cela n’a absolument aucun sens !
Les taux de rendement équivalent à quel cours pour chaque échéance ? Cela expliquera la décôte dont tout le monde parle (21%, 50 %, 70%…) Merci.
« Ils » ont encore de beaux jours devant eux….Quoique ….
Ici, ça commence à « chauffer » sec !
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/692650/gdf-suez-menace-de-ne-plus-investir-en-belgique.html
Ah làlà…
http://www.spiegel.de/
Top-Rating in Gefahr
Spekulanten wetten gegen Frankreich
Euh j’ai un doute ;
Supposons une banque capitalisée à 100 Milliards et des actions à 100 euros .
8 ans plus tard , elle ne vaut plus rien .
Question : où est passé le pognon ?
Pressée comme un citron pour enrichir les actionnaires , les managers et les différents intervenants ?
Ou l’argent parti en fumée ?
Vous confondez le capital souscrit et appele inscrit dans le bilan et le résultat d’une société.
Si la banque est capitalisée à 100 milliards d’euros avec des actions au cours de 100 euros. Il y a donc 100 milliards d’euros / 100 soit 1 millard d’action. Si un certain nombre d’actionnaires les vend, le cours peut tendre vers ‘0’. Comme DEXIA, mais il reste toujours 1 milliard d’action entre les vendeurs (très peu a psoteriori) et des acheteurs. Pour cette banque, 1,163 mds d’actions en 2006 et 1,846 mds d’actions en 2010, le nombre d’actions a bien aygmenté sur 5 ans.
Par contre, les pertes ou charges ou provisions et toute sorte de calculs comptables viendront affaiblir le résultat qui pourra engendrer des pertes avec des milliards d’euros.
y a plus qu’à dormir … ou pas
Mardi 18 octobre 2011 :
Standard & Poor’s abaisse les notes de 24 banques italiennes, dont BMPS et UBI Banca.
http://www.boursorama.com/actualites/s-p-abaisse-les-notes-de-24-banques-italiennes-dont-bmps-et-ubi-banca-7e081abb4e7ced0f3a8be10996d9edc3
Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,867 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND
Italie : il va falloir surveiller les taux des obligations de l’Etat italien.
Si ça se trouve, BA, je vais peut-être être obligé de te payer une choucroute comme je m’y étais engagé il y a … 2 ans. Ou plus. Le temps passe vite.
Je suppose que ton obsession soit que je te la paie en Franc. Cela me semblerait logique.
Donc, soit.
Dés que nous repassons en Franc, je viens t’inviter dans le resto de ton choix pour une choucroute.
Je n’ai qu’une parole.
Et chiche que mon invitation te semble vachement accessoire dans ce cas. Mais ça, ça m’étonnerait que tu te rendes compte…
Je paierai les bières.
Tu dois être vachement heureux que nous nous retrouvions dans la même mouise que les Rosbifs. Je me doute, BA. 🙂
POur les obligations France, l’OAT 10 ans a déjà baissé depuis le début du mois d’octobre . Reférence site AFT
18 Octobre 2011 3.08 %
17 Octobre 2011 3.12 %
14 Octobre 2011 3.06 %
13 Octobre 2011 2.95 %
12 Octobre 2011 2.91 %
11 Octobre 2011 2.83 %
10 Octobre 2011 2.78 %
07 Octobre 2011 2.71 %
06 Octobre 2011 2.70 %
05 Octobre 2011 2.60 %
04 Octobre 2011 2.54 %
03 Octobre 2011 2.56 %
On a dû taper les plus bas historiques avec un taux de 2.56%…
@ Paul Jorion
Connaissez vous ces trois documentaires sur Bernard Moitessier :
– la longue route
– itinéraire d’un marin de légende
– En course autour du monde….
Vous devez connaître le personnage… Ces trois documentaires sont excellents…
Son expérience sur l’atoll de Ahe est racontée dans le deuxième.
Bernard Moitessier
très bonnes lectures si je peux me permettre. « la longue route » est un livre que je relis toujours avec plaisir. lire Moitessier ces temps-ci ne peut être que bénéfique, même si on a pas le pied marin.
La longue Route, Le Cap Horn à la voile, Un Vagabond des mers du sud… Comme vous avez raison tous les deux. Bernard Moitessier, quelle jolie plume !
L’Europe sévit contre la spéculation visant la dette des Etats
BRUXELLES – L’Union européenne a décidé mardi soir d’interdire des instruments financiers hautement spéculatifs, appelés contrats CDS à nu, utilisés sur les marchés pour parier sur le défaut de paiement des Etats et accusés d’avoir amplifié la crise.
Un accord de principe en ce sens a été conclu entre le Parlement et les représentants des gouvernements européens, à l’issue de longues tractations, a indiqué un porte-parole de la présidence polonaise de l’UE.
Le Parlement s’est battu pour mettre fin à la spéculation sur les dettes souveraines en Europe. L’interdiction des CDS à nu sur la dette souveraine est une grande victoire, s’est réjoui l’élu écologiste français Pascal Canfin, rapporteur du texte, qui s’était battu pour l’interdiction.
(…)
http://www.romandie.com/news/n/_L_Europe_sevit_contre_la_speculation_visant_la_dette_des_Etats181020112110.asp
Ça le semble etre une vraie bonne nouvelle !!!
Même si le texte semble apporter une certaine souplesse…
Enfin, un vrai bon début en tout cas !
Est ce que le titre ne serait pas mieux en :
« GROSSES PRISES DE TÊTES ET PETITES PRISES DE CONSCIENCE, par François Leclerc »
Prisons, prisons, mais sans barreaux.
refelemele : dette impayée se régle par le passé pas par l’avenir , ou la spéculation est passée rien ne revit avant des décennies.
Salut à tous ceux qui se grattent la tête…..tout est simple.
Vous souvenez-vous de la dernière vidéo du temps qu’il fait de Paul?
Il voulait nous dire que nous y sommes?
10 jours… si ça se trouve ça va se faire en 24 heures.
Tant que le monde sera appuyé sur « l’argent but » au lieu de « l’argent moyen », il en sera ainsi..
Pourtant Géronimo, chef apache, en avait déjà parlé, à l’époque où tout était sacré, les rivières, les rochers, les arbres, les animaux.. A l’époque où l’homme avait encore des limites et prélevait dans la nature, uniquement pour ses besoins.
L’interdiction des CDS à nu sur les dettes souveraines par le parlement européen.Réelle victoire dans la lignée de la these chère à Paul Jorion ou victoire à la Pyr…..? Votre avis ?
C’est très bon, tout ce qui est produit dérivé (débridés depuis Clinton avec des banques qui s’en sont donné à coeur joie jusqu’aux produits toxiques) est à éliminer purement et simplement.. D’autre part, la taille des banques doit être diminuée pour devenir locales.. Des solutions locales pour un bonheur global ..
Puis je vous signaler que les fourmis, abeilles, guêpes, qui sont des organisations sociales existent depuis 200 millions d’années et ont fait leur preuve face à la nature. L’homme existe quand à lui (selon la science officielle) que depuis 3 millions d’années ?? Il est donc encore très loin d’avoir fait ses preuves face à l’éternité ..
Pour le moment, nos bergers sont tous complices.. Il faut absolumnet accentuer la rigueur (pour presser les citoyens comme des citrons) pour garder la note « triple A » du maître d’école « adorateur du veau d’or » qui a besoin de remplir ses coffres poussiéreux pour accomplir ses tristes desseins !!
Je suis tout à fait d’accord, la réponse à la globalisation se trouve dans le local/ultralocal
Un goût d’extrême-onction dirai-je pour faire remarquer que cela arrive un peu tard. Trop tard…?
Un texte à « retenir »… quand nécessité fait finalement loi :
http://www.latribune.fr/depeches/reuters/l-ue-va-reguler-plus-etroitement-les-ventes-a-decouvert.html
Etroite-ment :
« »L’Esma n’a pas de pouvoir d’imposer sa décision mais on a une pression politique qui va s’exercer et une pression juridique si le texte n’est pas respecté », a-t-il ajouté. »
« Il sera ensuite publié au journal officiel de l’UE et commencera à produire immédiatement des effets pour les nouveaux contrats, même si son application pleine et entière devra attendre le 1er novembre 2012. »
Les US doivent être heureux, là. C’est peut-être même eux qui l’ont initié.
@ Yvan
Les US auraient initié ce texte d’interdiction des CDS nus ? Ce serait pas plutôt vaguement un blog francophone qui parle un peu beaucoup d’économie depuis 2007, avec le concours précieux et décisif d’euro-députés pugnaces ? Remarque, je dis ça, je ne dis rien.
Cela aurait été bien, Julien. Car aurait complété ce que j’ai toujours estimer être le but principal du blog, soit, montrer à un maximum de personnes que la finance n’est pas si complexe que ça, que des solutions existent si l’on est un peu moins obsédé par l’argent et aussi, qu’il peut exister une « après-financiarisation » sans passer par la case fascisme.
Hors, il y a des précédents. Dans cette crise.
Précédents qui montrent que ces mesures ( ou similaires) ont été adoptées par plusieurs pays fin 2008-début 2009 pour être abandonnées ensuite.
Dans le même principe, tu vas retrouver la nationalisation des banques lorsqu’elles sont en quasi-faillite, avec dédommagement des actionnaires, puis reprivatisation à des conditions avantageuses toujours pour ces mêmes fameux zinvestisseurs. (ceux qui ont les « moyens » « indispensables »)
(idem, voir principe des priorités de paiement lorsqu’une entreprise fait faillite, jette un oeil, tu ne seras pas déçu…)
Lorsque j’écris « responsabilité US », vois d’ailleurs la réaction de Renard, en dessous…
Nous sommes sur la même longueur d’onde.
Là, et vu le GEAB cité plus bas, je crois que nous entrons aussi dans une nouvelle période marrante car une diminution du secteur bancaire de 20% peut aussi créer un effondrement surprise. En plus d’une chute spectaculaire des prêts, d’ailleurs. En plus d’une montée du chômage, aussi. En plus d’une récession, sinon. En plus d’une montée des marges sur tous les produits et services, j’oubliai. En plus …
Ca va nous faire des divertissements, je le sens.
D’ailleurs, je n’avais pas lu plus haut, mais ça vient des Anglais…
Commencent à avoir sérieusement peur, eux qui adorent la finance.
Faut qu’ils arretent avec leur « régulation/dérégulation ». La régulation (des flux, indépendamment de leur signification intrinsèque) c’est ce qui reste quand on s’est refusé à réglementer (c’est à dire à mener des politiques publiques explicitement fondées sur un ensemble de principes et de valeurs politiques normatives fondamentales, qui font « sens », par conséquent), autrement dit quand on a tout perdu. Réguler c’ets faire de la bouillasse (un peu de taxation des capitaux par-ci, de coupes budgétaires par là, pour maintenir « l’équilibre comptable des flux »… à la limite, au passage, on modifie complètement le sens et la portée de certaines pratiques et institutions, mas c’est pas grave… auant poursuivre le travil de sape jusqu’au bout).
C’est peut-être un détail, mais l’arrière plan politique n’est pas du tout le même. Parler la langue des 1pour-cents c’est déjà une concession de trop.
Sinon, est ce que techniquement cela revient exactement à interdire les agents non commerciaux sur les marchés à terme? Ou il y aurait une nuance?
La réponse des détenteurs de CDS ne s’est pas faite attendre :
Dégradation de deux crans de l’Espagne.
On est dans une course de vitesse entre ceux qui veulent la chute de l’Europe avant celle des USA et les autres.
Mardi 18 octobre 2011 :
L’agence d’évaluation financière Moody’s a annoncé mardi avoir abaissé la note de solvabilité de l’Espagne de deux crans, et a indiqué que celle-ci risquait d’être abaissée encore à moyen terme.
http://www.boursorama.com/actualites/moody-s-abaisse-la-note-de-l-espagne-de-deux-crans-a-a1-983c4205f2791dc77787c211a5bd6546
Hi, le GEAB N°58 est disponible !
Crise systémique globale – Premier semestre 2012 : Décimation des banques occidentales
http://www.leap2020.eu/Le-GEAB-N-58-est-disponible-Crise-systemique-globale-Premier-semestre-2012-Decimation-des-banques-occidentales_a7898.html
Extrait 1 : « Pourtant, dans cet environnement de plus en plus chaotique en apparence, des tendances se dégagent, des perspectives parfois positives apparaissent, … »
Après lecture, j’éprouve quelques difficultés quant aux perspectives positives.
Extrait 2 : « C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques du système bancaire occidental dans son ensemble : ces opérateurs financiers privés (ou cotés sur les marchés) ne valent pratiquement plus rien. Leur capitalisation boursière s’est envolée en fumée. Cela crée bien entendu une opportunité de nationalisation à faible coût pour le contribuable dès 2012 car c’est le choix qui va s’imposer aux Etats, aux Etats-Unis comme en Europe ou au Japon. »
Nationalisations à faible coût ? C’est bien vrai, voici un sujet qui a été régulièrement abordé durant toute cette campagne des primaires ! Euh … ah non ?
Quant au gouvernement, dans 3 semaines enfin 15 jours maintenant tout ira bien mieux. Nationalisations ? pffff balivernes de bolcheviks dixit chopé (ah ces correcteurs automatiques !)
En effet…
Le problème n’est ni l’Euro ni la Grèce…
Mais de manière plus évidente il se situe à New York et à Londres,
et les comptes à analyser en urgence sont ceux de la GS et de JPM .
On peut perdre son temps à décortiquer les comptes de petits intervenants obscurs…
Depuis 12 ans GS a été bénéficiaire chaque trimestre… une vraie horloge suisse.
« Nos résultats ont été significativement impactés par l’environnement extérieur »
bien sûr.
ça va mieux en le disant !
J’étais à la réunion de l’intersyndicale des travailleurs locaux d’ambassades (à Bruxelles).
Ce sont les premiers à trinquer car leurs employeurs ayant l’immunité diplomatique (états) ils pensent pouvoir tout se permettre et certains ne s’en privent pas dans ces temps de budget difficiles. Salaires bloqués ou diminués, supression des 13 mois … Toujours unilatéralement.
Certains pensent que de travailler pour une ambassade c’est le Top en fait c’est le pire des statuts.
aucun des avantages des diplomates et pas les droits des travailleurs locaux nornaux.
Une sorte de zone de non droit ou ni le droit du pays de l’ambassade ni le droit du pays hôte ne semble s’appliquer. Bien sûr il y a des normes minimum à respecter comme l’inscription à la secu mais en pratique vu que les inspecteurs n’ont pas accés aux locaux c’est souvent n’importe quoi.
L’autre problème c’est le changement des chefs tout les 3 ans. 3,6,9 ans tout vas bien, puis un chef décide unilatéralement de tout changer (parfois juste pour créer le b**** et être rappelé au pays). Bref si on vous propose un job dans une ambassade prenez vos renseignements.
http://www.ambactus.be
Gros malheurs et …Si petite prise de conscience car … Si, à cet instant, grâce à » gogol » et « fesses book, » tous les « actifs » du monde voulaient bien se donner rendez-vous jour J, heure H afin de cesser de travailler pendant 10 petits jours, tous ces vampires qui nous suçent notre énergie retourneraient d’où ils viennent, à savoir, dans les ténèbres….Mais bon, c ‘est sans doute pas encore l’heure…;-)))
Bonjour,
Eh non on ne peut pas demander à des truffes de réfléchir ca serait trop facile!
Le cheptel bétail travaillant pour les multinationales est le résultat d’ une sélection fine et programmée :absence d’ esprit critique et d’ initiative, incompétence et prosternation devant grand Maitre Gourou PDG. ( Heu…. c’ est lui qui me donne à manger! )
Réfléchir c’ est tellement difficile et tellement plus facile de regarder TF1…
vous touchez du doigt quelque chose d’important. ( depuis la financiarisation des grands groupes ).
ceux qui refusent le moule seront « tués ».
Si j’ai bien compris nous sommes enfin arrivés à la phase
dite de « l’atterrissage en douceur ».
Juste un détail : merci de signaler au pilote que nous volons sur le dos.
@zebulon
Très très bon ,je me disais bien qu’il y avait un truc qui tournais pas rond !!!
http://www.youtube.com/watch?v=hmXHGqpsaKs&feature=related
seule solution : la planche a billet, remboursement TOTAL et immediat de la dette en monnaie de singe a tous les creanciers de l’etat qui ont crus que l’etat etait une vache a lait. le citoyen ne peut pas accepter ce mecanisme qui consiste a ce qu’une banque centrale prete a 1% aux banques privees qui elles repretent immediatement a 8% a l’etat. 3 gros avantages : l’euro est bien trop fort, il doit baisser. 2ieme avantage plus de dettes donc plus besoin d’emprunt pour payer les interets des anciens emprunts colossaux, plus besoin de s’approvisionner sur le marche de maniere importante pour se financer, donc rien a faire de l’avis des agences de notation ! pas besoin d’avoir fait une these d’economie. ma grand-mere qui gere le budget des courses le comprend !
Been, oui, Le Bouché. Mais même cela ne fonctionnerait pas : regardes ta solution qui est appliquée en GB….
C’est pas le pied, chez les Anglais…
le texte de François Leclerc a eu l’honneur (le bonheur) de passer sur France Culture ce matin ) à 7 h
Si on commence à entendre des voix discordantes dans ce concert de voix autorisées ça va devenir rock’n roll.
Il a également été publié dans La Tribune, dans une version écourtée.
Exigez-vous des droits d’auteur ? 🙂