Billet invité
Ce n’est pas seulement la semaine qui commence qui est de tous les dangers, mais aussi les années qui vont suivre. Car s’il est une chose sur laquelle tout le monde s’accorde dans les sphères du pouvoir, c’est que le monde occidental est entré dans une nouvelle phase. Une décennie, ou même plus, de lent désendettement est prévue, le temps qu’il faudra pour dégonfler la bulle, en espérant que cela sera progressif et non pas brutal. Tout l’art consistant à le contrôler grâce à un pilotage à vue qui s’avère calamiteux.
Une récession économique de longue durée accompagnera ce processus, occasion d’une nouvelle et paradoxale avancée de la financiarisation, avec pour effet de lourds effets sociaux. Toutes les prévisions à long terme l’annoncent, la croissance économique est en berne et le seul débat en cours porte sur le fait de savoir si nous sommes déjà ou non entrés dans la récession. L’expression « rigueur permanente » a déjà été prononcée, qui annonce la couleur.
La crise européenne n’est pas seulement l’épicentre de ce phénomène, elle en dévoile aussi tous les aspects. Chaque médaille ayant son revers, il se révèle que le fort degré d’intégration économique européenne est aujourd’hui un facteur paradoxal de généralisation de la crise. Bien que hors zone euro, le Royaume-Uni dépend pour ses exportations de la bonne santé de ses voisins, et il en va de même pour l’Allemagne. Sans parler de l’étroite imbrication de la dette publique et privée dans le système bancaire de la zone euro.
L’hypothèse selon laquelle des réformes structurelles – c’est à dire la diminution du coût du travail, pour appeler les choses par leur nom – vont permettre de relancer la machine est un contre-sens magistral ânonné par des idéologues ayant perdu leurs repères et se réfugiant dans leurs certitudes. Ce sont les revenus de la rente qu’il faudrait lourdement taxer. La stratégie qu’ils préconisent ne peut qu’accélérer l’entrée en récession de l’économie et par ricochet amplifier la crise financière.
Dans les allées ombragées et sinueuses du pouvoir, les avis divergent de plus en plus sur le chemin à suivre afin de contenir une crise qui n’envisage pas de cesser de rebondir et de s’élargir. Derrière la sérénité affichée, il y a du désarroi dans l’air. Des bras de fer sont engagés dans l’urgence, qui vont devoir déboucher sur des compromis à la va-vite : un sommet européen se tiendra dans sept jours et un G20 des chefs d’Etat et de gouvernement dans trois semaines.
Aucun miracle ne peut en être attendu, après tant de mois de tergiversations et de plans successifs qui ont échoués. Un nouveau plan définitif est fiévreusement recherché, issu de compromis devant être obtenus à l’arraché avec les banques et entre les Allemands et les Français. Articulé en trois volets – décote grecque supplémentaire, recapitalisation des banques, renforcement de l’effet de levier du FESF – il fera tout a minima et à la tête du client pour les banques, s’il est bouclé.
Aux dernières nouvelles, cela n’en prend pas le chemin. Les qualificatifs ne manquent pas pour parler des jours à venir : décisifs, cruciaux, etc… Ah, si les mots pouvaient être magiques !
Grand magicien, le système bancaire n’est pas moins à son tour pris dans des tenailles et se débat. L’augmentation de ses fonds propres au titre de la réglementation de Bâle, dont il faudrait anticiper l’application, et conjointement la couverture de la nouvelle décote des titres grecs, en attendant la suite, va accélérer la baisse de leur rendement financier et les amener à poursuivre des cessions de leurs actifs ainsi qu’à restreindre leurs opérations de crédit. Elles en tirent argument pour minorer la décote qu’elles vont finalement accepter, menaçant en dernière instance de vendre leurs obligations espagnoles et italiennes, ce qui précipiterait la hausse brutale des taux de ces deux pays. Tout se tient étroitement par la barbichette.
Les mégabanques sont confrontées à la fin de leur âge d’or, elles aussi. Avant la dégradation de BNP Paribas par Standard & Poor’s, l’agence Fitch avait déjà dégradé des mégabanques : UBS, Royal Bank of Scotland, Loyds Banking Group, elle vient de placer sous surveillance la Société Générale, Deutsche Bank et BNP Paribas, mais aussi Barclays Crédit Suisse, Goldman Sachs et Morgan Stanley. Le gratin est presque au complet !
Un autre bras de fer tout aussi feutré se poursuit parallèlement à propos du financement du sauvetage de l’Europe, puisqu’il s’agit désormais d’elle et non plus d’un seul pays (avec les résultats que l’on sait). Le montage qui semble avoir été trouvé pour accroître l’effet de levier financier du FESF, destiné à faire face, est comme il était prévisible construit au petit pied. L’effet levier en question ne pourra pas dépasser le facteur 5 et il n’est pas certain que les investisseurs se satisferont d’une assurance qui ne les garantira qu’à concurrence de 1/5 éme de leurs pertes sur leurs achats obligataires, au vu de la décote grecque qui s’annonce.
Où dans ces conditions trouver un renfort, puisque les portes de la BCE sont obstinément closes et que les Etats ne veulent pas remettre au pot du FESF ? Un pas de deux est engagé avec le FMI, dont il est espéré qu’il pourrait mettre à disposition des lignes de crédit à titre de précaution, destinées à aider l’Espagne et l’Italie en leur accordant des taux inférieurs à ceux du marché. Mais la bataille fait rage dans les coulisses, car cela impliquerait une augmentation des fonds du FMI, ce dont les Américains et les Allemands ne veulent pas entendre parler. Ses péripéties s’inscrivant dans le contexte plus large de l’évolution du rôle futur du FMI, de l’implication grandissante des pays émergents en son sein, ainsi que de la réforme du système monétaire international. Une sacrée pelote de nœuds.
La suite immédiate du film n’est pas difficile à prédire, une fois les feux du G20 éteints. Après celui de la Grèce, le plan de sauvetage du Portugal va devoir être revu, car le pays entre à son tour dans une spirale récessive sur le même modèle. Celui de l’Irlande aussi, pour ne pas être en reste. L’Espagne va continuer à lentement dériver vers la zone des tempêtes pour finalement y entrer, tandis que le coût de la gigantesque dette italienne va augmenter, la rendant à un moment donné insupportable. En douter n’est pas raisonnable, au vu des épisodes précédents et des difficultés accumulées qui assaillent ces pays.
C’est alors que les vrais problèmes ne vont plus pouvoir être éludés. Car la révision des traités européens qui se profile, avec pour but de graver dans le marbre une rigueur budgétaire permanente, n’aura pas eu le temps d’intervenir, sans compter qu’elle ne ferait qu’empirer encore la situation. Tel un effet de manche des dirigeants, destiné à faire croire qu’ils ont encore la main, assimilant la relance de la construction européenne à des mesures de basse police fiscale.
La chute brutale des rémunérations et du niveau de vie de larges secteurs de la population grecque est l’expression de cette politique. Le pays est devenu une chaudière qui menace d’exploser, à tel point qu’il a été tenté, sans y parvenir, de monter un gouvernement d’union nationale pour essayer de maintenir le couvercle. Les grèves, débrayages, occupations et manifestations se succèdent sans désemparer. Des secteurs entiers de l’activité économique et de l’Etat sont tour à tour paralysés. Cinq grèves générales ont déjà été organisées depuis le début de l’année. Combien de temps cela va-t-il pouvoir durer ainsi ?
Après le Portugal, l’Espagne s’annonce être le prochain laboratoire grandeur nature de la même politique brutale de rigueur, à la faveur du retour au pouvoir annoncé de la droite espagnole. Une affaire toute aussi explosive que la Grèce, si ce n’est plus. Comment comprendre les yeux doux faits aux indignés par les sommités de la finance et de la politique (dernières en date : José Luis Barroso, Herman van Rompuy, Vladimir Poutine et Angela Merkel) si ce n’est en se disant qu’elles craignent qu’un autre effet de levier soit en train d’opérer ? Que ces minorités agissantes puissent rencontrer une forte compréhension et soutien dans l’opinion publique et que ce ne soit pas un feu de paille. Que l’exaspération en vienne à progressivement l’emporter sur la résignation et qu’il va falloir l’intégrer dans l’équation, mais comment ?
On voit bien poindre d’autres signaux, qui pourraient faire croire que le système financier, après avoir été laissé en liberté, pourrait passer sous le régime de la liberté surveillée. Mais il ne s’agit une nouvelle fois que de fausses solutions, qui prétendent agir à la périphérie et qui laissent intact le noyau des problèmes. Le G20 va faire sonner les trompettes pour annoncer l’adoption de normes renforcées de capitaux propres pour une liste de 28 établissements systémiques (dénommés SIFI), qui va finalement être rendue publique, passant outre la pudeur des mégabanques craignant d’être « stigmatisées ». Plus en arrière plan et lointain, la séparation des activités de dépôt et de banque d’affaires revient à la surface. Inscrite aux Etats-Unis dans la réglementation Volcker – mais non pourvue des décrets d’application la rendant opérationnelle – préconisée par la Commission Vickers en Grande-Bretagne – mais repoussée à plus tard – cette séparation indécise est préconisée au sein de la social-démocratie allemande et par les socialistes français, tous deux prétendant au pouvoir dans un proche avenir.
Toutes ces solutions tournent autour du pot. La première prétend protéger les banques de leurs propres errements, la seconde les déposants des banques, laissant ces dernières jouer seules comme elles l’entendent dans la cour des grands, comme si celle-ci pouvait être isolée de celle des petits. Encore une vue de l’esprit qui témoigne d’une grande méconnaissance du système financier.
De nouveaux accidents de parcours sont inévitables, survenant en raison de la dynamique même de la crise, déjouant le lent et destructeur mouvement de désendettement à petit feu qui nous est promis. Combien de temps les dirigeants européens vont-ils mettre pour admettre que le jouet est cassé ? Faute de s’y résoudre, ils vont simplement finir par faire plonger l’économie dans une récession généralisée, empirant encore la crise financière au lieu de la résoudre. Leur refus de combattre celle-ci à la racine les conduit à s’accrocher vaille que vaille à leur unique stratégie : s’en remettre au système financier tel qu’il est. Mais celui-ci leur joue bien des tours et ils en viennent à s’inquiéter.
Au seuil de la remise de son mandat de président de la BCE, Jean-Claude Trichet multiplie les actes testamentaires. « Il n’est pas possible de laisser un système financier, et par voie de conséquence un système économique au niveau mondial, qui soit aussi fragile » a-t-il déclaré. Estimant que nous étions « au milieu du gué », il a poursuivi ainsi : « nous avons devant nous la tâche de rendre le système financier mondial beaucoup plus solide, beaucoup moins fragile ». Un aveu pour le moins tardif, sans concéder la moindre autocritique et infléchir la ligne accordant la priorité à l’austérité budgétaire, qui exprime néanmoins une profonde incertitude pour la suite.
Les campements permanents précaires des indignés se multiplient à Francfort, Londres, New York, Amsterdam et Montréal, comme autant d’expressions de cette mauvaise conscience que le monde de la finance a toujours évacué avec superbe. Wall Street et La City sont symboliquement devenus des camps retranchés entourés par des voyous qui ne veulent pas travailler. Mais que fait la police ?
169 réponses à “L’actualité de la crise : MAIS QUE FAIT LA POLICE ? par François Leclerc”
En somme comme quelqu’un la dit: « On n’a le choix qu’entre la misère et l’esclavage »
C’est beau le libéralisme économique débridé!!!
@ Fr . Leclerc :
////// Combien de temps les dirigeants européens vont-ils mettre pour admettre que le jouet est cassé ? Faute de s’y résoudre, ils vont simplement finir par faire plonger l’économie dans une récession généralisée, empirant encore la crise financière au lieu de la résoudre. Leur refus de combattre celle-ci à la racine …….. /////
« la racine » etant dans l’ outil économique défectueux ..bien sur ? Aucun doute là dessus ? …. pas la moindre chance d’etre exogène, la raison de l’effondrement (et non crise) économique ?
Il suffit donc de changer d’outil ou de bien le réparer ? .
il suffit, je ne sais pas, mais dans un premier temps il serait peut-être bon de changer quelques règles simples, non ? Un peu sur le mode de l’après 1929, quelques régulation fortes . . .
Changer qqs règles ? réparer la mécanique …et s’il n’y a simplement plus d’essence ds le réservoir ?…..a quoi ça servira .
Inventer une économie qui accompagne la déplétion énergétique ….c’est un changement de concept qui ne se satisfera pas de qqs modif de détails , je le crains .
@ kercoz :
Si il n’y a plus d’essence dans le réservoir, « réparer la machine » peut signifier lui adjoindre des pédales.
En d’autres termes, ce n’est pas parce-que le monde industrialisé a trouvé sa limite dans le peak-oil que la Terre va s’arrêter de tourner, ni que tous les êtres humains – ou européens – vont disparaître: faudra bien vivre même après l’effondrement de l’empire des petro-dollars.
@RV
Pas de changement des regles, faudra boire le calice jusqu’a la lie, et cul sec.
@Zolko:
Ce que j’essaie de dire a Mr Leclerc , est que son argumentaire semble adopter l’axiome de ceux qui nous dirigent (qui eux , n’ y croient pas) , a savoir que seul l’outil gestionnaire est défectueux et donc ….réparable .
Le fait de passer d’un système « ouvert » a un système « fermé » du fait de la finitude des ressources change complètement la donne , de modifier l’outil gestionnaire sera toujours insuffisant et ne pourrra que forcer le modèle antérieur a perdurer , ce qui signifie faire baisser le nombre d’ accédant audit modèle a proportion de la baisse de l’offre énergetique .
Il faut repenser le système pour anticiper le modèle qu’il aura tendance a choisir de lui meme . La pénurie d’abondance et d’énergie ne peut que freiner les circulations et remorceler le nouveau modèle , puisque c’est le « modèle » naturel de tous les systèmes . Accompagner ce changement me paraitrait plus pertinent que réparer un outil inutile : Lui adjoindre des pédales serait deja une urgence , tu as raison .
Réjouissant Monsieur Leclerc!
Réjouissant ? Totalement dÄ—primant plutôt … Enfin sans doute lucide.
Oui, attention, je suis souvent assez ironique.
@ Monsieur Leclerc
Si on refaisait la chronique du futur comme vous l’avez faite dernièrement, mais avec les éléments déjà connus du programme Européen ultra-libéral.
Genre 2013, le MES arrive en fonction et la même année l’extrême-droite (ou des gens du même acabit) arrive au pouvoir dans nombre de pays Européens…
Ca, c’est réjouissant (seuil d’ironie maximale)! C’est complètement dingue ce qui se prépare en Europe. Lorsqu’on aura mis en place ce fameux MES (mécanisme européen de stabilité), Big Brother n’aura qu’à faire les yeux doux au monde de la Finance pour arriver à son terme (aujourd’hui, il n’est qu’en simple gestation).
Enfin, chaque chose en son temps me direz-vous… Oui, vous avez raison, je vais beaucoup trop loin..
François s’est dépassé encore une fois. Merci.
A diffuser sans modération.
Comme les choses claires s’expriment clairement!
La police tente bien de chasser ces voyous, mais elle risque fort d’être bientôt débordée de partout. Et ensuite? l’armée?
http://www.dailymotion.com/video/xlpw5e_emeutes-rome-15-10-2011_news
Question de rapport de force politique et de bonne politique de la force.
Comme je l’ai déjà signalé, au Portugal une partie de l’armée
a proclamé son soutien aux mobilisations contre la politique du gouvernement!
à Charles A.
Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire du Portugal qu’une fraction de l’armée soutienne des mobilisations contre le gouvernement pour empécher la révolution.
Rappelez vous ce qui s’est passé en 1974.
Exact. J’ai même fait des manifs en Juillet 74 à Lisbonne au milieu de soldats armés!
LA rigueur n’amènera que la déflation. En essayant de combattre celle ci par l’injection de liquidités dans les milieux financiers, nous ne pouvons avoir que de la stagflation grâce à la spéculation sur les matières premières….
http://www.gestionsuisse.com/2011/le-piege-de-la-rigueur/
extrait :
« Une baisse des revenus privés ne fera qu’aggraver le chômage et ce contrairement aux prévisions de nombre d’économistes et de technocrates au pouvoir : il en résultera ainsi une dégradation irrémédiable des problématiques liées à l’endettement et une grave récession marquée par une déflation par la dette. Le retour à la prospérité se paiera donc très cher et exigera un volontarisme de tous les instants »
les propositions d’un autre technocrate . . .
http://www.dailymotion.com/video/xlql81_jean-luc-melenchon-invite-de-la-matinale-de-france-info_news?start=49#from=embediframe
Video actant un aveu d’impuissance social-libéral, attendant le fromage de Hollande…
Extraits:
– « [avec Hollande] nous devons nous mettre d’accord sur taxer le capital comme le travail »
Pas l’exproprier, le taxer un peu plus, comme si la propriété privée des moyens de production n’était pas la racine de la crise.
Et il propose de payer la dette aux banquiers.
– « On passe pour un révolutionnaire quand on est simplement keynésien. »
Aveu absolu : sauver le capitalisme, comme l’a fait le grand bourgeois Keynes, quand il faut le dépasser .
Misère absolue du mitterrandiste et de sa gauche fromage.
À l’époque, il y avait engouement autour de lui pour le fascisme (un peu) ou le communisme de type soviétique (beaucoup). Du premier, il ne parlait même pas, sur le second, il a dit tout le mal qu’il en pensait, à la suite d’un séjour en URSS, dans la famille de sa femme qui était russe : « A Short View of Russia » (1925).
Je ne sais pas si quelqu’un l’a déjà posté mais j’ai bien aimé cette phrase lu sur FB:
« Un jour les pauvres n’auront plus que les riches à manger. »
1%, ça laissera sur sa faim 😉
Oui mais ils sont gras
Les riches à 2 jambes et 2 pieds sont déjà partis en quasi totalité. Seule est restée (pour le moment) une patiente atteinte de troubles de la mémoire.
Les riches qui subsistent: les états.
Tous les états des pays européens sont richissimes. Pas besoin d’aller dans les pays du golfe ou d’aller chercher un sultanat du coté des Philippines.
absolument, il « suffit » de changer le mode de redistribution ,de partage . . .
De plus en plus de capitalistes milliardaires.
Honteux devant les désastres économiques et écologiques,
ils se cachent derrière Albin…
Si on aime l’humour anglais, « Eat the Rich » est un très bon film. A voir d’urgence.
La révollution ou la guerre? Il nous faut choisir.
La révolution.
Pourquoi choisir ? Les deux font la paire !
…et donc, ce sera la guerre… la révolution portant la guerre, comme la nuée l’orage 😉
Souvent, la révolution c’est la guerre civile, donc la guerre.
Ce serait plutôt « l’utopie ou la guerre ».
On entend de plus en plus de voix dans le monde enchanté du libéralisme (de droite ou de gauche) s’en prendre aux tenants du protectionnisme. Bon signe : cela signifie qu’ils sont audible. Pour répondre à ces attaques sur le fait que le protectionnisme ne tiendrait pas assez compte des PME, il suffit de regarder des cas concrets désormais quasi-quotidiens (Gandrange, Florange, etc…) qui résument un peu le sort réservé aux PME par la doctrine libre-échangiste en pleine déconfiture aujourd’hui mais qui ne cèdera pas un pouce de terrain tant elle a colonisé toutes les instances dirigeantes occidentales, tant au niveau politique, que financier et économique. Pressurer, pressurer, pressurer, jusqu’à mort clinique. Combien de temps les Peuples vont-ils encore pouvoir l’accepter et continuer à se laisser berner par tant de morgue? La martingale magique du libéralisme ne fonctionne que par les différences qui existent entre les différentes nations au niveau social, écologique et fiscal. Cela ne pourrait plus fonctionner si le monde était homogène (on voit bien que l’essor des pays émergents pose un véritable problème aux nations qui n’ont pas les mêmes règles, par contre les multinationales bénéficient pleinement de l’effet levier dû aux différents dumpings sociaux, écologiques et fiscaux). Lorsque certains critiquent la démondialisation de Montebourg ou Jacques Sapir, ne vous laissez pas duper : ils ne pensent à la mondialisation qu’au point de vue mercantile, jamais pour l’émancipation des populations. La mondialisation en vogue depuis les années 90 n’a fait que creuser les inégalités entre Nations et maintenant au sein même des Nations, voire de zones géographiques comme l’Europe. Il n’y a aucune notion de mérite dans tout ça, juste des nations ou des catégories sociales maintenues dans un certain mal-être organisé par des institutions politiques internationnelles (FMI, OMC, …) pour que quelques multinationales puissent bénéficier de l’effet levier. Lorsque l’on vous parle d’effet levier, réfléchissez bien. Pour que peu bénéficient de cet effet multiplicateur, il faut que beaucoup perdent. Cette différence-là est encaissée par les 1% les plus riches et les 99% autres voient leurs conditions sociales dégradées, même en Occident. Pendant ce temps-là, la planète est exploitée sans aucune régulation, sans aucun sens scientifique élémentaire de la gestion des ressources naturelles. Est-ce le monde que nous laisserons à nos enfants? Car là est véritablement l’enjeu et non sur des règles d’or dont on va se servir pour asservir encore plus les 99% pour des dettes générées en grande partie par des spéculations financières odieuses.
Très clair,merci.
un certain mal-être organisé par des institutions politiques internationnelles
internationales et intentionnelles … bien vu 😉 même si c’est abomiffreux
pas fait exprès !! 🙂 actes manqué? lol
il y a déjà bien longtemps, Albert Jacquard avair remarqué que nos sociétés étaient composées de 1% de riches, 4% de flics et 95% d’opprimés …
Très juste, en incluant dans le concept ‘flics’
tous appointés de la ploutocratie capitaliste,
armés ou non, payés dans tâches idéologiques a travers l’Etat,
ou directement par le capital.
Ne vous inquiétez pas.
Pour les survivants , tout ira mieux vers 2020.
L’humour vaincra:
Les économies d’énergie commandent de mettre au point des chaudières carburant aux chèques en bois.
Le comble du déposant est d’être en grippe avec son banquier pour être sorti de la banque à découvert.
Le propre du sale est d’être lessivable(cf capitaux).
Pourquoi les gouvernements se focalisent tant sur le « non défaut » de la Grèce ?
Une explication fournie sur Atlantico (21/09/2011) me semble assez limpide :
…/…
Les banques françaises touchées par la crise grecque via les CDS ?
Revenons à la France : déjà lors de la négociation du plan d’aide à la Grèce signé le 21 juillet, il fallait éviter tout « événement de crédit » (restructuration de la dette) susceptible de déclencher les CDS. Depuis la situation de la zone euro a encore empiré. Alors soyons clairs : oui ou non les banques françaises ont-elles vendue des CDS sur la Grèce au point qu’un défaut total ou partiel de ce pays les mettrait en situation de faillite ? Voilà qui expliquerait l’obstination du gouvernement ! Le fait que la BNP, la Société Générale, le Crédit Agricole soient autant massacrés en bourse signifie-t-il que les investisseurs savent ou se doutent que c’est le cas ?
Il devient urgent de faire la lumière sur les engagements en CDS des banques françaises et européennes, et de rendre public cette information. Sinon les rumeurs continueront leur travail se sape, jusqu’à une faillite qui prendra tout le monde de court.
…/…
A l’évidence, ce n’est pas que la France qui est concernée car l’article mentionne plus haut ceci :
Ce produit diabolique a été inventé dans les années 1990 par Blythe Masters de la banque JP Morgan, et connaît un succès foudroyant avec des volumes mondiaux qui dépassent les 50 000 milliards de dollars ! (pour vous donner un ordre d’idée, la dette publique des USA est de 14 500 milliards de dollars).
Et dire que les CDS ne sont même pas inscrits au bilan des banques !! S’il fallait tous les actionner pour couvrir les pertes, où irait-on ?
CDS: Produit dérivé hors bilan.
Encore une fois, celui qui assure des obligations pourries avec des CDS ne craint pas grand chose d’autre que son assureur fasse défaut….En clair la perte est limitée à la dévaluation de ses titres.
Par contre celui qui assure risque la faillite, malgrés les taux élevés qu’il demande.
L’appat du gain à courte vue et n’importe comment…Ils esperent que toujours le contribuable viendra au secours des Etats pour valider leurs dettes. Et ils empochent donc de gros revenus de leurs combine. Ont-ils le mondre argent pour assurer? Bien sur que non…
Et on continue à laisser faire. Séparer les banques d’affaires et de dépots, oui, c’est bien, mais c’est trop tard! Le mal est fait. le politiques ne le comprennent pas.
Pour empecher le pire, il faudrait interdire les CDS. Mais banques ne preteraient plus?
Mais bon sang! Bandes d’idiots de politiques, ceux qui assurent n’ont pas le moindre copec et empruntent eux-meme! Pyramide de Ponzi-Madoff!
Les banques devraient être un service public de l’argent et du crédit.
Or non seulement elles sont privées, mais elles sont totalement opaques.
Et quelle opacité, quand il s’agit de risques portant sur des milliards…
Désormais, rien n’est plus risqué que de confier de l’argent à une banque.
Décidément, notre argent les intéresse trop.
Apres les ADM (arme de destruction massive). les CDS (credit de destruction systemique).
Le premier Etat qui les declenchera, sera considere comme un Etat terroriste……..
Un smic à 2500 euros?
Mais tu veux nous ruiner !
Allez je vote pour toi.
Et des loyers à 3000?
Ce matin le ministre des finances allemand, semble plus réaliste que ces homologues en annoncant qu’il n’y avait pas grand chose a attendre de la réunion du 23/10.
Cette réunion prévue pour préparer le G20, on imagine bien les résultats de cette enieme sommet… Précisement un sommet d’aveuglement et d’imcompétence !
Ps: Encore un excellent billet Mr Leclerc 😉 Merci !
Des économistes français et allemands commencent à se rencontrer, vieux motard que jamais :
http://www.marianne2.fr/Des-economistes-francais-et-allemands-debattent-du-destin-de-l-euro_a211637.html?com#comments
Avant, ils faisaient quoi ? Quand il s’agissait de discuter de l’Europe.
Des économistes se rencontrent. De quoi parlent-ils ? D’histoires d’économie et d’économistes.
Rien de très original.
Oui, billet d’excellence pour François Leclerc, parmi les meilleurs billets (ils sont nombreux) celui-ci l’est encore plus!
Ce que fait la police, du moins en Grèce.
Banquiers et politiques commencent doucement à comprendre que dette publique et privée sont deux faces de la même dette. Il ne faudra plus grand chose pour qu’ils comprennent aussi que la conséquence de l’austérité imposée par les banquiers aux États ne peut que fragiliser les banques, eux-mêmes, via la décote de leurs emprunts de dettes souveraines et le risque de défaut si la dette publique devient intenable, « à la grecque ».
Qui tient « mieux » l’autre par la barbichette? Le ballon est dans quel camp?
Ce n’est pas ainsi qu’il faut voir les choses, si ce n’était pas impossible par rigidité de pensée des dirigeants en place il faudrait que les banques aident les États, qui sont leur seule planche de salut, et que les États protègent les banques de leur inconscience volontaire et de leur irresponsabilité sociale qui les mettent en danger.
Les deux sont donc condamnés dans leur forme actuelle puisque cette forme n’est pas modifiable à court terme.
Le temps n’est plus où on pouvait surveiller les lézardes et les camoufler.
Le temps n’est plus où on pouvait espérer compenser les débuts d’effondrement ici et là par des consolidations ponctuelles. On est au temps où les consolidations n’ont plus le temps d’être mises en place, l’effondrement devient général et visible à l’oeil nu.
Quand même les dettes passées augmentent :
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7LH15T20111017
Un ami Sud Américain m’a donner un jour la définition de sa vision de la révolution. Tu prends une bouteille qui représente le pays tu remplis d’eau au 3/4 c’est le peuple, tu remplis d’huile le quart restant c’est les dirigeant, les riches et les rentiers… Ensuite tu fais la révolution en secouant le tout… et au final c’est toujours l’huile qui remonte… A méditer.
Faudra lui expliquer la révolution permanente.
Surtout, Toi, faudra lui expliquer que la Révolution française n’a pas servi à rien. Contrairement à beaucoup d’autres pays. (GB, t’sum by chpile)
Avec ne cuillère à café de moutarde, l’émulsion se stabilise..
peut-être plus facile avec 3/4 d’huile, et 1/4 de vinaigre (et aussi un bon fouet)
comme autant d’expressions de cette mauvaise conscience que le monde de la finance a toujours évacué avec superbe.
Bien vu, Mr Leclerc.
Pour suivre en direct ce qui s’y passe :
http://www.keeptalkinggreece.com/
risque de chaos, coup d’Etat ou dictature policière
J’ai longuement cherché une vidéo produite par un manifestant grec, avec son nom en alphabet grec,
hier soir j’avais réussi, à trouver des images de la manifestation du 6 octobre
mais aujourd’hui, impossible, je ne trouve que les vidéo de « information libre » et co,
impossible d’afficher dans Google une vidéo produite par un manifestant grec, dont le nom soit écrit en alphabet grec
donc c’est toujours les mêmes noms, des noms anglais, français, tous écrits en alphabet latin, qui posent de préférence des vidéos de manifestations greques avec beaucoup de policiers, de grabuge, de bastons et de spectaculaires
rien à voir avec les vidéos des manifestants grecs ordinaires comme vous et moi
(même sur Knetube, la chaine des jeunes communistes grecs, la dernière vidéo, c’est il y a un mois
Ce sera donc une lente agonie….
Youpi ?
1 – Les déficits nationaux sont apparus juste après une crise pétrolière.
2 – Les états ont permis aux salaires de ne plus suivre l’inflation
3 – Les états ont permis de remplacer le manque de salaire en emprunt
4 – L’ouverture des frontière a permis de redonner un peu de pouvoir d’achat
5 – La cavalerie a une fin.
6 – Tout le monde est pauvre.
Et la suite :
7 – Les ressources énergétiques et minières sont de plus en plus rares.
8 – La population décroit en raison de famines et de guerres.
…
…
…
998 – Les hommes arrivent à exploiter la fusion
999 – Les hommes pillent la lune et mars
1000 – On est repartis pour un tour.
Conclusion : L’économie n’est qu’un sous-système de ce qu’est la vie, c’est à dire de la consommation de l’énergie dont on dispose.
Tu parles dans le vide . Ils sont tous convaincus que la « crise « provient d’une mauvaise gestion …ou ils essaient de s’en convaincre , ….afin de ne pas remette en cause certaines certitudes .
en sont-ils vraiment convaincus ? j’en doute . . .
et la remise en cause dont ils ne veulent pas entendre parler c’est bien celle du système, non ?
Je pense qu’il y a les deux phénomènes.
Un structurel (l’énergie) et un conjoncturel (la finance).
Et bizarrement, les gens inversent les deux phénomènes.
Pour les gens qui ne sont pas convaincus de cela, essayez de répondre à ces questions :
1 – Qu’est-ce qui vous permet de vivre ?
2 – Quel en est le phénomène à la base ?
3 – Grâce à quoi ?
4 – Qu’est-ce qui a permis le boom démographique des 2 derniers siècles ?
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Réponses :
1 – La nourriture (et l’eau)
2 – La photosynthèse
3 – Le soleil (et l’eau dont le mouvement provient du soleil)
4 – Un optimum climatique et l’énergie fossile (et nucléaire)
@RV:
/////////// et la remise en cause dont ils ne veulent pas entendre parler c’est bien celle du système, non ? //////////
Non ….La remise en cause occultée qui serait traumatisante , c’est que la raison des problèmes ne provient pas d’une mauvaise gestion , ;..mais de la fin des resources /énergies a bon marché .
Nous sommes dans un déni , un refus inconscient de l’évidence …une forme d’autisme qui s’appuie sur une croyance : le scientisme (on trouvera des solutions ; l ‘économie des méchants sera réparée par une économie vertueuse …). Ce déni retarde ou annule les solutions sociétales qui devraient accompagner la déplétion et nous prépare des « choses tristes » .
Je serais très content d’être contredit.
Est scientifique ce qui est réfutable !
@Upwind: vous avez un peu de mal avec la logique. Tout ce qui est scientifique est réfutable, c’est une proposition vraie. Tout ce qui est réfutable est scientifique, c’est une proposition fausse.
C’est mal parti pour me convaincre.
@Moi,
Et vous avez un problème de français.
Vous inversez à tort la proposition.
« Est scientifique » est le sujet.
Répondez à la question : qu’est-ce qui est réfutable ?
J’imagine que l’on ne tardera pas à savoir que les violents de Rome étaient des agents provocateurs de la police ….
En tout cas et même si on fait la révolution et on arrête de payer ces dettes-arnaque, la croissance ne reviendra pas. La croissance des pays developés ces dernières années était « molle » ou fausse (bulles). Il va falloir partager plus équitablement ce qu’on a et arrêter de fabriquer de l’argent monopoly qui nous fait plus pauvres et nos sociétés plus injustes et représente très mal notre richesse. Je ne veux pas vivre dans une société à l’Americaine ou à la Russe.
le PIB de la France n’arrête pas d’augmenter depuis des décennies.
Alors oui il faudrait partager un peu plus équitablement.
Mais ça, ce sera après la révolution . . .
qu’elle passe par les urnes ou pas
Par les urnes ?
Cela fait 40 ans que je demande un exemple aux réformistes
Pas encore une seule réponse, après des siècles de révolutions….
Pour les évènements romains,je prends le pari;des bus de la police qui traînent par hasard au milieu de la foule et qui prennent feu sans qu’aucun »CRS » ne semble s’en extirper;ça pue…
IL reste à espérer qu’en 2012 de nouveaux leaders politiques soient élus, ces derniers ayant le « courage politique » de « décider » donc avoir la « la vision et la détermination » au sein du G20 futur de réformer fondamentalement le système monétaire international actuel.
Sans un étalon fiable il n’y a pas de système économique et financier stable. Le dollar Us étant devenu fragile, élastique et imprévisible.
Des leaders politiques non corrompus ? C’est beau de rêver !
le « tous pourris » fait le jeux de l’Oligarchie !
même dans ce blog . . .
RV a raison les politiciens professionnels ne sont pas tous corrumpus
ils sont seulement au service du capital, toujours, partout!
Art-tisan, oui bien sûr…mais si tu casses la bouteille? Réfléchis.
ne secouons pas la bouteille, mais mettons nous à bouillir…
par le sacrifice nous allons nous purifier du consumérisme effréné !
c’est le prix à payer… 🙁
nous allons sacrifier l’Oligarchie sur l’autel du veau d’or, non ?
Même une épitaphe, serait une pure perte de temps.
Vive le roi !
Après celui de la Grèce, le plan de sauvetage du Portugal va devoir être revu, car le pays entre à son tour dans une spirale récessive sur le même modèle. Celui de l’Irlande aussi, pour ne pas être en reste
Je n’y comprends décidement plus rien…..Je croyais que l’Irlande était sauvée !!!
D’après l’OCDE, qui a démontré sa science…
Citation, encore hors sujet, et au total pas très fine ; mais comme dans l’histoire du scorpion et de la grenouille, c’est dans ma nature. A la modération de voir …
« Les banques , c’est comme les culottes , plus il y a de pertes , moins il y a de fonds propres… »
Source : http://lachute.over-blog.com/article-la-pensee-profonde-du-jour-86698080.html
Imaginiez que vous parliez d’une forme de vie extra-terrestre dont le présence impacterait notre écosystème au point d’en compromettre l’avenir et ceci sans que ne puisse être établi de schéma de coexistence. Sa conception du monde nous est étrangère, non pas que nous ne puissions en comprendre la nature, mais par essence. Tout tentative de compréhension mutuelle est vouée à l’échec et cette évidence finira par s’imposer. Des hommes s’uniront alors un jour pour le tuer.
c’est ce qu’il font depuis quelques millénaire, mais la bête a la vie dure . . .
François, serait-il possible de donner un peu plus d’espace au cas hongrois, ceci pour inspirer un peu la classe politique française qui fréquente ce blog avec assiduité… Pour une fois qu’il ne s’agit pas de repomper un truc suédois, anglais, ou allemand…
http://fr.novopress.info/99919/la-hongrie-veut-faire-plier-les-banques/
@Antoine Y
Vous voulez prendre les fafs hongrois en exemple et nous renvoyez pour ce faire vers le site info des fafs français du Bloc Identitare ? Les masques tombent monsieur Y. Leur économiste chéri s’appelle Sapir, leur relais dans les médias mainstream s’appelle Ménard, leur relais au blog Jorion Antoine Y.
Le gvt hongrois taxe les banques et a imposé une décote de 20 % sur les dettes en devises des hongrois pour une raison fort simple : les banques concernées sont étrangères. Mais bon, le problème est accessoire ici. Le problème c’est bel et bien les fafs ou pseudo-fafs hongrois, et les fafs ou pseudo-fafs français, n’est ce pas monsieur Y ?
Parce que Jacques Sapir est un faf? Je n’avais pas remarqué…
C’est vrai qu’un lien vers ce site (que je ne connaissais pas et sur lequel je n’irais pas après y avoir jeté un coup d’oeil) est surprenant sur le blog de Paul Jorion où s’impose chaque jour davantage dans les commentaires un bel unanimisme…
@ Charles
De temps en temps, je décide de laisser passer une perle d’idiotie comme cela là, pour tester Vigneron. Je ne l’ai jamais pris en défaut.
Orban comme exemple à suivre ? Autant suivre une voiture sans freins qui fonce droit sur un mur.
à Julien Alexandre,
Là, franchement, vous n’étonnez pas le détective !
C’est quoi un faf ?
« Il y a déjà eu des commentaires venus d’Allemagne comme quoi les choses ne vont pas être fermement résolues d’ici la semaine prochaine. Si vous regardez combien (le marché) a rebondi sur l’espoir d’un plan, prendriez-vous le risque de continuer à acheter? » commente Giles Watts de City Index.
lien
Les remèdes aux maux sont connus: démondialisation et définanciérisation, c’est-à-dire revenir sur toutes les absurdités faites depuis trente ans.
Le problème réside dans l’alliance réalisée à cette occasion entre la social-démocratie européenne et les libéraux et conservateurs , d’où le mutisme sur l’Europe – sinon pour réclamer l’Europe fédérale (M.Daul président du groupe PPE demande la même chose! – )des deux principaux candidats à la primaire socialiste.
Au Parlement européen que j’ai bien connu, c’était toujours la même chose : dans les votes faire consensus entre le groupe socialiste et le groupe PPE (démo-chrétiens et conservateurs).
Et cela n’est pas prêt de changer avec le choix du camarade Hollande au PS français!
Coligny.
Je m’apprête à « suggérer » à Gallois, pdg d’EADS, d’acheter en local…
Mais je le sens venir, le zouave.
je vous soupçonne d’avoir lu le programme du Front de Gauche ou « Nous on peut ! » de Jacques Généreux . . .
Coligny ,
« cela n’est pas prêt de changer » nous fait quand même un beau lapsus 🙂
Pour info, ce que j’ai posté cet après-midi sur Facebook, extrait d’un article du Figaro de ce jour.
Aveu très intéressant d’Alexandre de Juniac, nouveau PDG d’Air France et ancien directeur de cabinet chez Christine Lagarde (jusqu’à son départ pour le FMI) : « Très peu de décisions se prennent au ministère. »
Elles se prennent où alors ?
Et ceci encore : « Et puis, s’il ne le dit pas ouvertement, celui qui est resté conseiller spécial de François Baroin quand celui-ci a été nommé l’été dernier au ministère de l’Économie ne se sentait pas toujours très à l’aise avec la manière dont l’État pilote sa politique économique. Ou plutôt ne la pilote pas. »
Pas de pilote dans l’avion France ?