La banque Dexia : récents développements.
À mes côtés : Bruno Colmant et Éric Laurent.
*Godot est mort !*
La banque Dexia : récents développements.
À mes côtés : Bruno Colmant et Éric Laurent.
« Biden vient de soulever un peu la planche de son côté. » « L’élargir hors de l’Ukraine. Zelensky s’y est employé » Ah…
Tu as raison Ruiz, aucune considération morale ne devrait être le principe moteur de toute relation humaine. Ainsi, chaque parent…
@Konrad si je peux aider…🙏
Un détail… Au 1/1/2025 D. TUSK succède à V.ORBAN… https://www.letemps.ch/monde/donald-tusk-nouvel-homme-fort-europeen-figure-de-proue-du-soutien-a-l-ukraine
Magnifique stratégie de Poutine que de dire à ses voisins qu’il est prêt à les bombarder. Ca a abouti à…
@Ruiz, La situation est en suspend d’une certaine manière et peu pencher d’un coté ou l’autre. Je ne sais quoi…
@Khanard, Merci pour ce commentaire stimulant et bienvenu. Il me fait penser à cette phrase de Hölderlin : « Là où…
@konrad « Si vous ne pouvez pas éliminer le conflit, pourquoi ne pas ajuster votre façon de le considérer ?…
@François M Ce n’est pas le sujet, les considérations morales, éthiques ou de préférence personelles, n’ont rien à voir avec…
@konrad Nous sommes tout à fait sur la planche savonnée du déclenchement non voulu (comme les 4 ans de guerre…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
62 réponses à “rtbf, LA PREMIÈRE, Face à l’info, mardi 11 octobre à 18h25”
Tiens donc ! Eric Laurent !
Banques : la recapitalisation bute sur les « détails » mais il me semble que les tradeurs sont assez optimistes. La Bourse de Paris accentuait sa progression lundi après-midi, portée par une ouverture en hausse de Wall Street et la détermination du couple franco-allemand à enrayer la crise de la dette. Toutes nos jolies banques sont dans le vert ,et non pas le ver est dans la banque , je pouf .
Monsieur Jorion,
Je suis content : vous allez peut-être pouvoir demander à Mr Colmant comment une analyse pertinente peut être aussi idéologique… Existerait-il une autre idéologie pertinente que la sienne ?…
En tout cas, je serai là pour écouter.
Bruno Colmant m’a appelé ce matin à propos de ce mot : « idéologique ». J’ai beaucoup apprécié qu’il ait tenu à le faire.
Bruno Colmant m’a appelé ce matin à propos de ce mot : « idéologique ». J’ai beaucoup apprécié qu’il ait tenu à le faire….Bon, Paul, on vous fait confiance, cependant n’oubliez pas que » Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute «
et qu’entend-il donc par là ? que vous êtes un crypto communiste ?
Pouvons-nous savoir si il a regretté avoir utilisé ce mot ? Ce serait tout à son honneur…
Vous entretenez le suspense, ou vous ne comptez pas nous donner un aperçu de la conversation? Je suis curieux, maintenant…
Il a mis en cause le climat de l’émission.
euh .. A quoi faites-vous référence en écrivant ceci : « Mr Colmant comment une analyse pertinente peut être aussi idéologique… Existerait-il une autre idéologie pertinente que la sienne ?… » ?
Merci
A ceci… Minute 42 ou 43 environ. C’est à mon avis une bonne idée d’écouter d’abord l’intervention de Paul Jorion, à 40 minutes 13 comme il le signale lui-même.
Bonne écoute attentive ! 😉
Si j’ai bien compris l’état Belgique a sauvé Dexia, qui avait perdu la confiance des autres banques, en allant emprunter pour ce sauvetage les 4 milliards nécessaires auprès d’autres banques qui elles-même sont malades??
Pour un système c’en est bien un.
Et « on » commence aussi à penser que Jean-Philippe Ducart , porte-parole de Test-Achats ( Magazine censé défendre les consommateurs),a été « presque plus catholique que le pape » dans l’émission contreverse ….Et qu’il a essayé tout au long du débat …De trouver des excuses au management de Dexia, alors qu’à la base, il est juste censé tester des camescopes et des trucs dans le genre »…C’est dire à quel point le « populo » est bien plus lucide qu’on ne le croit :-)))
Un grand moment de « j’ai même pas de honte à montrer quel camp je sers ».
Mais franchement, peut-on parler de consuméro-populisme? Ca n’existe pas… C’était juste pour le petit mot, je présume?
Enfin, toujours est-il que j’ai apprécié! 🙂
Une grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf…Une vieille histoire….
Il est curieux de constater que dès que des « gens » ont » l’immense honneur » de passer à la télé, ils se doivent de donner leur avis sur tout et sur rien, quitte à se rendre ridicules en démontrant à tous les téléspectateurs qu’ils ne connaissent rien à ce dont ils parlent….
Ici, un testeur en chef de machines à laver et autres « consommables » a été pris à ce piège….Comme tant d’autres….
Il ferait mieux de s’intéresser au marketing hyper agressif (à coups de cadeaux et autres colifichets « gratuits ») du magazine dont il est l’expert en chef…
Martine (et Stephane),
Test Achats fait bien plus que le test de machine à laver. Ils ont souvent porté plainte (et gagné) contre des assureurs, des monopoles….. ce sont des décisions qui bénéficient à tout le monde. Abonné ou pas.
Au fait, ai-je manqué qqch ? Je n’ai pas vu Paul Jorion à ce débat (que je n’ai pas regardé en entier) or je pensais qu’il serait de la partie
Vous auriez augmenté vos chances en le regardant en entier.
Oui, surtout vu l’espace laissé…
Il ne fallait pas rater les deux fois 15 secondes.
Avec pour résultat de voir son rating dévalué encore et de payer ces mêmes emprunts plus cher à ses mêmes banques malades.
Je voulais le préciser. dont acte.
Bruno Colmant ? Bien du plaisir, M. Jorion… (bis repetita placent)
Je subodore qu’au moment de trouver une solution pour Fortis, le gouvernement savait déjà qu’il faudrait opérer un choix, Fortis ou Dexia. Le choix a été fait mais je suis médisante et rien ne prouve mes dires.
Pourtant , ici , cette émission vous laissera du temps de développement d’idées(pas trop d’un coup quand même…) et le(s) journaliste(s) ont l’habitude de reprendre en synthèse (style Yves CALVI : » …donc , si je vous ai bien compris ,vous nous annoncez que….. » ) vos principaux arguments l’un après l’autre.
Bonne préparation.
No podcast?.
@ Stephane
Patience, après l’émission le podcast, avant c’est un peu compliqué 😉
.oups…..
11/2011 la malédiction des 11
Au secours toutes les communes belges tombent en faillite sous 8 jours , suite à la faillite de leur support Dexia.
les dominos sont enclenchés.
A suivre qui ????????mais rapidement. les entreprises qui font des marchés publics en France et Belgique soit la moitié de l’activité d’un pays.
@bertrand
Pourriez-vous citer vos sources d’informations concernant » … toutes les communes belges tombent en faillite sous 8 jours ….les dominos sont enclenchés….en France et Belgique….. » ?
Il a un cv impressionant ce Bruno Colmant. En tout cas il a beau avoir l’intelligence d’un surdoué(puisqu’il est membre de Mensa, Cerebrals, High IQ Society) et une grande expérience au sein du monde financier il a été incapable de prévoir la crise de 2008 . S’ il manifeste une trop grande arrogance au cours de ce débat , n’hésitez pas à le lui rappeler , ca va le calmer.
Je vous souhaite une bonne émission.
Là, logiquement, (et contrairement à l’émission de RTL de dimanche), vous aurez droit à un vrai journaliste, Eddy Caekelberghs, (le meilleur de la RTBF), pour animer l’émission. En espérant que ce soit bien lui qui anime l’émission ce soir . Un type d’une rare intelligence, avec un esprit de synthèse saisissant. Vous apprécierez, j’en suis sûr.
Bon, ok,… ça va vite…. pour mon cerveau de blonde et pour…. « Martine découvre le monde de la finance » …C’est dense, tout est dit en moins de 30 minutes…J’ai enregistré et vais me le « refaire passer en boucle »…
Accordez moi, cependant…Que pour le simple quidam,il faut être motivé ….C’est un peu comme essayer de lire PSDJ…Faut s’accrocher pour arriver à comprendre le monde qui nous entoure afin de pouvoir, après, agir dessus ;-)))
Quand j’aurai digéré ce pavé, demain, m’en irai porter de la soupe ( faite de mes petites mains) aux indignés arrivés à BXL il y a deux jours…Et dont personne ne parle…Et peut-être que s’ils acceptent, je participerai à l’une de leurs « agora »…Faut bien commencer par qqchose ;-)))
Le lien pour suivre Radio Première en direct:
http://playeraudio.rtbf.be/player.php?fluxget=1&rtbftag1=rtbf01&rtbftag2=ra/1ier/audio/live/1&nameradio=&tag=Z3X8D8H8D0T2L5Q6
Vous avez dit « consanguinité » ? Bizarre, Bizarre !
C’est ce mot que j’ai entendu me semble -t’ il dans la bouche d’un des intervenants à propos des liaisons financières malsaines Etats / banques.
C’est tout simplement de la « fictivité du capital » dans une boucle financière.
J’ai déjà publié deux fois concernant la consolidation des groupes sur cette question de « fictivité du capital », en soulignant le danger que cette « fictivité du capital » représente.
Les références en sont données dans un précédent billet de ce blog.
J’ai fait changer après ma première publication la norme française du retraitement comptable en consolidation des groupes ce qui est devenu ensuite d’application mondiale dans l’ algorithme des logiciels de consolidation.
Je constate avec regret mais sans surprise que cette toxicité n’a été reconnu d’un point de vue universitaire que par un maître assistant décédé de la fac de droit de Paris I Panthéon : Jean Guyénot.
Les économistes et les décideurs politiques ignorent criminellement pour les peuples cette notion de « fictivité du capital ». Par facilité politique certainement.
Ne me dites surtout pas qu’avec ce post je risque d’être nominé pour le prochain Nobel d’économie. Je ne suis pas un économiste!
L’article est ici.
Si vous nous dites que l’on enjolive les comptes aussi bien à l’Etat que dans les banques, je vous crois volontiers. Et par les temps qui courent, je n’aimerais d’ailleurs pas être dans les bottes d’un commissaire aux comptes. Heureusement pour eux, il y a les certifications avec réserve, qui au royaume des aveugles permet d’octroyer la couronne aux borgnes. 🙂
L’autre jour, Bruno Colmant, qui a parait-il un QI de 782, a déclaré sans rire que les stress-tests des banques européennes (et notamment de Dexia) avaient échoué à prendre en compte l’impact de la crise des dettes souveraines. Mais alors, à quoi bon faire des stress-tests, si l’on ne soumet pas la trésorerie des banques à des simulations extrêmes?
Cela dit, le document de l’European Banking Authority concernant la méthodologie employée laisse à penser que l’impact de la dette souveraine a bien été prise en compte, contrairement à ce que prétend Colmant.
http://stress-test.eba.europa.eu/pdf/Additional+guidance+to+the+methodological+note.pdf
(lire le paragraphe Benchmark 1)
A noter que dans le classement de l’exposition au risque des dettes souveraines (par pays), les projections oscillent entre « négatif » et « stable » mais à la case de la Grèce, il y a un blanc.
Quelqu’un ment dans cette affaire. Non seulement l’on nous affirmait que l’impact de la dette souveraine avait bien été prise en compte, mais l’on nous assurait même que des perspectives pessimistes au-delà du raisonnable avaient été prises en considération.
Enfin, bon, de toutes façons c’est un secret de polichinelle que ces stress-tests étaient bidon. Tout comme les discours lénifiants et rassurants que l’on entend encore.
la pièce continue :
http://www.romandie.com/news/n/_Nouveau_coup_dur_des_agences_de_notation_contre_les_banques_espagnoles111020112110.asp
http://www.romandie.com/news/n/Le_parlement_slovaque_rejette_le_renforcement_du_Fonds_de_secours111020112210.asp
Après avoir visionné les vidéos de la commission d’enquête, puis avoir suivi les derniers déroulement, je me dis que tout ceci concernant Dexia relève quand même du capitalisme de vendeur de voiture d’occasion et c’est ça qui est surprenant : que des garages aient des commerciaux qui usent de ces méthodes, on n’en n’est guère surpris mais que LA plus grande banque des collectivités locales le fasse aussi, c’est carrément effrayant.
‘Minable’, me vient à l’esprit. Du racket de rue. Pas moins mais pas plus.
Pas de complot international, ni de volontés de dominations, pas de réseaux de coquins.
Non, juste l’apreté au gain, le lucre.
La volonté de faire de l’argent avec l’argent.
Comme si on allait abuser des petits vieux avec lesquels on a patiemment tissé des relations de confiance et que soudain, parce que le directeur change, on va aller les chercher pour récolter tout le travail semé en amont : on va se faire du blé.
Et puis au final, des gamins avec le doigt dans le pot de confiture, pot qu’ils ont consciencieusement vidé au préalable, disant juste ‘y en a plus’ et attendant qu’on remplisse le dit pot …
Et on remplit le pot !!
PS : bien, le ton énervé … ça ‘sonne’ juste, d’autant plus que les autres petits camarades semblent encore (surtout Colmant) vouloir chercher le pourquoi du comment quand il suffit juste d’avoir du bon sens. C’est définitivement la matière qui manque en ce moment.
A l’écoute de l »émission, on a l’impression que bruno colmant ne cherche pas à contredire mrs Jorion et Laurent, comme s’il n’avait aucun argument crédible.
A un moment, colmant dit que les dirigeants des banques ne peuvent pas controler tous les paramètres, mais oublie de dire que ces dirigeants de banques pensent d’abord à leurs salaires et à leurs stock options et se moquent de l’intérêt général.
Heuresement Paul Jorion veille au grain, l’idée que goldman sach et consorts soient toujours en place malgré les inepties et autres abus de pouvoir dont ils sont coutumiers fait toujours du bien à entendre.
1 % de riches pour 99 % de gens qui en ont marre de se faire arnaquer.
http://wearethe99percent.tumblr.com/
@zébu: « Pas de complot international, ni de volontés de dominations, pas de réseaux de coquins.
Non, juste l’apreté au gain, le lucre.
La volonté de faire de l’argent avec l’argent. »
Pas d’accord. L’avidité existe depuis toujours et existera toujours. Elle ne peut être une explication au fait qu’elle se généralise dans un système.
Le complot, il a été bien réel dans le chef de ceux qui ont rendu possible cette généralisation de l’esprit de lucre sans frein. Je pense à ceux du Mont Pélerin.
Le résultat est peut-être pas celui qu’ils escomptaient, quoique…
Le Mont Pélerin n’est pas exactement une société secrète Moi. Leurs compte-rendus de colloques pullulent sur le web, et les objectifs sont affichés et connus de tous. On a fait mieux comme complot !
Ouais, ben, c’est un complot qui n’est pas secret. 🙂
On appelle ça comment?
« L’avidité existe depuis toujours et existera toujours. Elle ne peut être une explication au fait qu’elle se généralise dans un système. »
Et pour quelles raisons, obscures puisque tu ne les donne pas, cela ne pourrait être ?
A mon sens, bien au contraire : c’est parce qu’un système en fait non pas UNE valeur mais bien SA valeur référente que justement celle-ci se répand.
Dans l’analyse systémique, le sous-système des valeurs est sinon prépondérant du moins très important.
Quant au complot, je n’y crois pas. Non pas parce que j’ai décidé de ne pas y croire mais bien plutôt parce que je crois à la thèse de la communauté d’intérêts.
Par ailleurs, comme le dis Julien, pour qu’il y ait complot, il doit y avoir nécessairement secret.
On a rarement vu un complot en plein jour …
(correction : je me demande néanmoins si le coup d’état de Pinochet n’est pas justement l’exception qui confirme la règle, tant celui-ci était devenu jour après jour évident …)
Comment expliquer que « l’avidité » soit à ce point fonctionnelle, jusqu’au XXXLarge « withe trash » ?
Quelles insatisfactions sous le système, quelles hypocrisies sous la crise ?
Quel but choisir ensemble pour que l’économie réduise l’insatisfaction, plutôt que de satisfaire « d’insatisfaisants besoins » ?
Comment ramener le mensonge à un niveau acceptable ?
Je n’aime pas l’utilisation de mots comme avidité, lucre quand ça s’applique à des personnes.
D’abord parce que ça suggère qu’il suffira de punir ces personnes (supposées plus mauvaises que les autres), ce qui n’aura qu’un effet limité. En suite par ce qu’elles auront des arguments pour se défendre, du genre c’est comme ça que ça marche et tout le monde le savait, je n’avais pas d’autre choix sinon de laisser quelqu’un d’autre le faire à ma place.
Ce qui importe de dire c’est que ce comportement, qui est vieux comme le monde, a pu être freiné à d’autres périodes et qu’on peut mettre en place (ou remettre en vigueur, ou adapter aux changements intervenus depuis) des règles qui l’empêche, sur lesquelles on puisse s’appuyer pour refuser l’avidité et le lucre.
C’est un peu comme le financement occulte des partis politiques: on puni depuis pas mal d’années ceux qui exagèrent, l’expérience prouve que ça ne peut pas suffire.
@ Jean-Luce :
Pas de réponses satisfaisantes, là, sous la main
@ GL :
« Je n’aime pas l’utilisation de mots comme avidité, lucre quand ça s’applique à des personnes. » : difficile de les appliquer à une table ou à une chaise …
Les personnes ne SONT pas l’avidité même. Elles peuvent s’en saisir tout autant qu’elles peuvent en être possédées par.
« D’abord parce que ça suggère qu’il suffira de punir ces personnes (supposées plus mauvaises que les autres), ce qui n’aura qu’un effet limité. En suite par ce qu’elles auront des arguments pour se défendre, du genre c’est comme ça que ça marche et tout le monde le savait, je n’avais pas d’autre choix sinon de laisser quelqu’un d’autre le faire à ma place. » :
ce n’est évidemment pas l’objectif. Reste que l’on ne peut pas non plus, sous prétexte que le système fonctionnait ainsi, exonérer les individus de leurs propres responsabilités. Il y a un double mouvement à réaliser à mon sens, à la fois collectif et individuel.
« Ce qui importe de dire c’est que ce comportement, qui est vieux comme le monde, a pu être freiné à d’autres périodes et qu’on peut mettre en place (ou remettre en vigueur, ou adapter aux changements intervenus depuis) des règles qui l’empêche, sur lesquelles on puisse s’appuyer pour refuser l’avidité et le lucre. » : tout à fait. Mais cela n’empêche pas de sanctionner aussi, et d’autant plus durement que les responsabilités étaient importantes, ceux qui s’appuyèrent sur l’avidité et le lucre.
« C’est un peu comme le financement occulte des partis politiques: on puni depuis pas mal d’années ceux qui exagèrent, l’expérience prouve que ça ne peut pas suffire. » : dans quel pays ? depuis quand ?
@ Moi :
Je pense au veau d’or. Celui-ci ne put prospérer (‘se répandre’) qu’en l’absence de Moïse.
C’est ce que je voulais dire. La tendance à vouloir adorer le veau d’or a toujours existé sans que les effets suivants aient lieu. La cause de l’adoration généralisée du veau d’or n’est donc pas dans cette tendance, du moins elle n’est pas une cause suffisante. La « cause » est l’absence de Moïse (je mets entre guillemets, ne sachant pas si une cause peut être à proprement parler l’absence d’un paramètre). Ex: je suis assis sur une chaise et on m’enlève la chaise, donc je tombe par terre. Est-ce la faute de la gravitation si je suis tombé par terre ou pas plutôt le fait qu’on ait enlevé la chaise?
Oui, l’absence/émergence.
Je pense que l’émergence de la ‘valeur’ lucre en tant que valeur sociale n’a pu se répandre dans le système social que parce dans le système des valeurs celles qui prédominaient jusqu’à cette émergence ont été combattu : solidarité, coopération, …
Un peu d’idéologie et de politique…… 🙂
Lettre de réponse De JL Mélenchon à Arnaud Montebourg
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/10/11/lettre-de-reponse-a-arnaud-montebourg/
Je trouve que Paul Jorion aurait plutôt dû insister sur la notion de « privatisation des profits, socialisation des pertes » pour mettre Colmant dans l’embarras car Colmant, qui est un ayatollah de la régulation par le marché, a miraculeusement retourné sa veste depuis quelque temps. Il est désormais en faveur d’une nationalisation (provisoire) des banques en difficulté. S’il était logique avec lui même (comme l’est un libertarien, par exemple), il serait en faveur d’une sanction de la part du marché. On constate qu’il est toujours plus avantageux d’être assis entre deux chaises. Quand l’une devient brinquebalante, on peut toujours se rattraper sur l’autre.
Je n’ai pas eu l’occasion de poster ma réaction à l’émission hier soir.
Je ne pense pas que Bruno Colmant essaie d’éviter de contredire Paul et E. Laurent. Simplement, nous avons affaire à des discours qui ne se rencontrent pas. Le journaliste non plus ne les fait pas se rencontrer. Vous avez deux tenants d’une perspective large, prenant en compte des impératifs de civilisation et de bien commun, Paul et Eric Laurent, et vous avez un type, Colmant, qui tient le cadre élargi pour un donné intangible et non négociable, et ne parle que de technique et de chiffres vus non seulement par la petite lunette, mais en plus du point de vue du business, de la propriété, du management, et bien sûr pas du point de vue des salariés de la finance par exemple.
L’externalité, l’externalisation des coûts mais aussi des concepts et de la morale tient une place centrale dans le paradigme pratique de ces gens-là. On externalise aussi bien le social que l’environnemental. Le sort fait aux Grecs modestes, ils nous le feront sans hésiter, le jour venu, si on continue de les laisser faire.
Nous avons donc eu une émission avec deux points de vue inconciliables, sachant que l’un des deux englobe l’autre, tandis que ce dernier a en sa faveur le pouvoir économique, politique et médiatique, ce qui lui a permis jusqu’ici d’imposer son intérêt comme prétendue nécessité pour tous. C’est le réel qui décidera de l’issue du débat. Pour le moment, le réel oblige les journalistes à inviter Paul Jorion et Eric Laurent, sachant que la place de Colmant devant les caméras et les micros est assurée depuis longtemps, et que lui et ses semblables continuent d’avoir un quasi monopole. Mais le réel a commencé d’entamer ce monopole, il a commencé de rendre non crédible leur discours, pour un nombre croissant de personnes. C’est là que ça se passe et nous pouvons faire le pari qu’hier quelques dizaines ou centaines de cerveaux ont tranché en faveur de Paul et Eric Laurent, contre Colmant et sa technicité d’enfumeur.
Dans ce sens, je suis très content de cette émission. Bravo, Paul, et merci, Eric Laurent !
Ces émissions servent-elle à évacuer la vapeur de la cocotte minute, afin d’éviter l’explosion?
@gyps ,
Non.
Faut imaginer que 99% de la population disposant d’un cerveau NE LIT PAS de blog de ce type , que ce soit JORION ,LORDON….etc.
Cette masse d’individus n’a droit qu’à la « bonne parole » du Journal Télévisé du soir entre les braillements des lardons et les soupirs du conjoint qui estime que quand on bouffe…on n’est pas obligé de penser en plus….!!
OR CETTE EMISSION A LIEU VERS 18h , …..moment du retour du boulot au milieu des embouteillages …..RARE moment de la journée où le cerveau peut enregistrer ces idées différentes et donc curieusement intéressantes…..
Je pense aussi a la position de Villemarest qui pensait que la mise en place de la democratie a ete bien aidee par les gens d argent Les aristocrates ont deja tout… alors qu un elu presente toujours des faiblesses…
Le signe d’une « bonne foi évidente » :
Ironie de l’histoire, le produit structuré était dénommé par Dexia… « Tofix » !
Article intéressant sur les suites de Dexia.
« Dexia garantira les pertes liées à d’éventuelles restructurations de ces crédits à hauteur de 500 millions d’euros. Au-delà, l’Etat français prendra le relais pour 70 % des pertes supplémentaires éventuelles, Dexia en assumant encore 30 %.
Sur cette partie, la CDC n’assumera donc que les pertes liées au risque de crédit, c’est-à-dire au possible défaut de remboursement d’une ou plusieurs collectivités. Dans les faits, les cas de non-remboursement sont quasiment inexistants parmi les collectivités. »
La garantie totale de l’Etat français s’élève à 10 milliards d’euros, concernant les produits structurés, à 65% du total (5% pour La Poste et 30% pour Dexia).
Soit un total évalué ainsi à 15,4 milliards pour ces produits.
Payés par les contribuables français et belges, ‘éventuellement’ (en fait, vu la pression politique, on voit mal comment l’Etat français pourrait ne pas reprendre à son compte la demande d’une structure de défaisance pour les collectivités locales).
Au bénéfice de qui ?
Des banques américaines et suisses, essentiellement, qui ont racheté ces emprunts à Dexia.
MAIS, ce que l’on ne dit pas, c’est que ceci n’est que la MOITIE des encours estimés concernant ces produits structurés, étant donné que Dexia représentait 50% de ce ‘marché’.
Et que si une structure de défaisance est ainsi mise en place, le coût risque évidemment de DOUBLER pour les contribuables, soit un bon 20 milliards d’euros.
Soit, quasiment un second Crédit Lyonnais.
Pas belle, la vie de banquier ?
Au fait, tous les crétins (et je pèse mes mots) qui ont permis que Crédit Local de France devienne Dexia et devienne ce qu’elle a fait, soit une banque pourrie, ils sont où et ils font quoi ?
Au moins, avec le Crédit Lyonnais, on a eu droit à un procès … (oui, bon, je sais)
Merci Paul, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai écouté controverse et que je viens d’écouter face à l’info.
C’est une définition magistale de ce devrait être la finance, surtout face à cette nouvelle donne qu’est la dimension finie de la planète.
On ne pourra plus longtemps créer de la rente financière sans croissance pétrolière, et les autres énergies et les matières premières tôt ou tard entrerons elles aussi en déplétion.
La question que je pose est de savoir comment on va pouvoir remplacer la rente financière par la rente énergétique.
Comment va t on pouvoir faire en sorte que les économies d’énergie puissent rémunérer ceux qui les réalisent et que ces économies puissent engendrer de nouvelles richesses qui permettront d’autres économies d’énergie?
Ce n’est certainement pas en ponctionnant de rentres financières la fabrication de tous les matériaux nécessaires.
Malheureusement, c’est ce qui se passe, des tas de financiers font un lucre extravagant sur ces produits aussi bien sur le dos du client que sur celui du contribuable par l’intermédiaire des primes.
Cela doit cesser sinon nous allons droit dans le mur.
L’électicien de service
Celui qu’on envoie en première ligne et qu’on a du mal à croire quand il revient avec ses constatations.
La pensée de Mr Colmant aboutie à la fin de l’état providence et à l’inflation .
Dans les faits , l’état se retrouve providentiel pour les banques seulement . Quand à l’inflation : par le biais des moyennes , elle sera toujours falsifiée .
http://www.cwnetwork.tv/sujet/bruno-colmant-scenario-de-sortie-de-crise/34/sort/r/page/0
Pour être plus précis , il prévoit un choc d’inflation … ou de défaut .
D’autres « experts » penchent aussi pour le défaut :
« Le marché anticipe maintenant de façon quasi-certaine un défaut lourd de la Grèce dans les 12 mois à venir, et ne croit même plus à la capacité ou à la volonté des autres pays de l’eurozone d’empêcher ce défaut. »
http://tropicalbear.over-blog.com/
Pour info, Bruno Colmant fut le directeur de cabinet de Didier Reynders, ministre des finances très néolibéral et ex-président du MR, parti libéral (et vice-premier ministre). Sachant que le règne de Didier Reynders a vu le déclin des structures de contrôle et de répression de la grande ffraude fiscale, on comprend facilement à quelle obédience appartient M. Colmant.
Oh, j’ajoute, au cas où il en manquerait encore, que M. Colmant est également administrateur de l’UWE (Union Wallonne des Entreprises, le MEDEF wallon).
Valà 🙂
Sinon, bien apprécié l’émission, que beaucoup d’automobilistes écoutent en rentrant du boulot le soir. 🙂