Billet invité
Dexia est-il un « cas particulier » dans le paysage bancaire, comme vient de l’affirmer François Baroin, le ministre français des finances, toujours aux avant-postes quand il s’agit de noyer le poisson ? Fidèle à sa ligne de conduite, il vient d’être tout aussi catégorique en assurant que les banques qui auraient besoin d’être recapitalisées avaient été identifiées par les stress tests – ce qui exclut les françaises – et que la garantie apportée par l’Etat à la bad-bank, qui va récupérer une partie des actifs douteux de Dexia, n’aurait pas d’impact sur la notation de la dette française. Utilisant un argument imparable pour cela : « la garantie n’est actionnée que si elle appelée, et nous faisons le pari que cette opération va fonctionner »…
La vérité est que les dirigeants européens ont trois semaines devant eux pour parvenir à un plan d’ensemble évitant que tout ne s’écroule, et que tout reste à faire. Au sortir du sommet de Berlin d’hier, il n’y a d’accord d’aucune sorte sur aucun des sujets qui devraient le composer. Pour gagner un peu de temps, le sommet européen prévu les 17 et 18 de ce mois est repoussé au 23.
Ainsi que l’a estimé José Manuel Barroso, tout le monde est devant l’inconnue que représenterait une décote supplémentaire de la dette grecque, afin de rendre crédible son remboursement. Non seulement en raison des conséquences que cela aurait pour les banques grecques, qui n’y résisteraient pas, mais également pour l’ensemble de l’économie et des fonds de retraite grecs, et enfin au-delà pour la zone euro. Il n’y a en effet aucun précédent, et l’on a maintenant compris que l’effet systémique d’un tel défaut n’est pas prévisible, ne pouvant se mesurer à la simple exposition des banques à la dette grecque, prises une par une.
Jugeant que la zone euro se trouvait « dans une situation très difficile », le porte-parole du gouvernement allemand, a expliqué ce matin que « il va y avoir maintenant un dur travail sur les détails », tout en précisant que les travaux à venir seraient « confidentiels ». On verra combien de temps les fuites pourront être évitées, sous la pression des marchés. Certes, ceux-ci se sont dans un premier temps satisfaits de l’affirmation selon laquelle les banques allaient être renforcées, mais des « détails » vont devoir vite être fournis.
Avant même de parler du dispositif qu’il va falloir déployer, les estimations continuent d’être très variables à propos des montants à mettre sur le tapis, afin que l’annonce attendue fasse l’effet d’un tir de « bazooka », suivant l’expression venue d’outre-Atlantique (Henry Paulson avait ainsi qualifié le TARP). Depuis reprise par David Cameron, le premier ministre britannique, qui estime par ailleurs que « le temps est compté ». Pas moins de cent milliards d’euros, en tout état de cause. Mais d’autres estimations de JP Morgan et de Nomura dépassent les 200 milliards d’euros annoncés par le FMI et atteignent 400, voire 675 milliards d’euros, le tout dépendant de l’ampleur des décotes à venir et des pays concernés. On est très loin des 2,5 milliards identifiés par les derniers stress tests, que Dexia avait d’ailleurs passés haut la main !
Une triste vérité se fait jour : le simple calcul des besoins de recapitalisation des banques – c’est à dire la profondeur de leur trou potentiel – rencontre de grandes difficultés d’appréciation. Pour mesurer la vanité de l’exercice, il faut par exemple observer la proportion très importante (jusqu’à 10% de leur noyau dur, selon la BCE) des DTA, les Deferred Tax Assests, qui sont des crédits d’impôts sur les pertes antérieures comptabilisés au titre du noyau dur au bilan des banques. Ils ne seront en effet d’aucune réalité, si celles-ci ne produisent pas les bénéfices anticipés.
L’Europe a-t-elle les moyens de ce traitement de choc des banques, dans le contexte politique actuel ? Rien n’est moins certain, ce qui laisse supposer un parcimonieux renforcement des banques, et non pas un tir de bazooka. Surtout qu’il faudra ensuite aborder l’autre grand dossier en attente : comment élever une haute barrière financière, par exemple sous forme de lignes de crédit destinées aux Etats, pour éviter que l’Italie et l’Espagne n’entrent au coeur de la zone des tempêtes ? Mais n’anticipons pas, car les marchés s’en chargent très bien.
Quoique les banques en disent, l’addition commence à être salée pour elles, si l’on ajoute à l’absorption d’une décote supplémentaire sur les dettes souveraine de la Grèce, probablement suivie de celles d’autres pays à venir, l’obligation de s’aligner sur les nouveaux ratios de Bâle III. Dans un contexte où leurs besoins de refinancement au titre de leurs opérations de crédit en cours sont élevés et alors que le marché obligataire accroît ses exigences.
Les banques ont de plus en plus de difficultés à convaincre les marchés d’investir dans leur propre dette, en raison du risque nouveau qu’elles représentent : leur exposition à la dette souveraine qui était hier au contraire jugée facteur de solidité. Jouant un rôle déterminant dans l’offre de crédit aux entreprises, elles risquent de la restreindre ou la rendre plus onéreuse, ce qui revient la plupart du temps au même. C’est par ce biais que la récession économique s’élargira et s’approfondira, créant en retour un nouveau choc sur les banques, qui verront à nouveau leur volume d’affaire diminuer.
La situation de la zone euro a ceci de reconnu que la BCE a des moyens d’action bien plus limités que ses collègues. Faire sauter ce verrou pour l’aligner – solution que les Américains et les Britanniques préconisent – est une décision que l’on ne voit pas les Allemands accepter. Cette porte fermée, il ne reste plus alors en magasin que des montages reposant sur un empilement de dettes, afin de créer un effet de levier au FESF.
Le champ du possible se rétrécit.
210 réponses à “L’actualité de la crise : LE DIABLE EST DANS LES GROS DÉTAILS, par François Leclerc”
Ah ? Alors pourquoi ne pas s’en foutre lorsqu’elles descendent et prendre argument de cette baisse pour justifier votre pessismisme ? No comprendo. En attendant Wall Street s’envole, s’envole, s’envole…. Mais chuut il est vrai que tout va mal.
C’est très compliqué à comprendre !
La dégringolade des valeurs financières (les banques, particulièrement) a fait chuter les bourses. La perspective de leur renflouement rassure désormais les marchés. Les financières et les bourses remontent, jusqu’au prochain épisode.
Wall street s’envole car pas de volume c’est un jour férié (Columbus day).Et le Bond market est fermé.
Achetez,achetez,vite,çà va encore monter!
vous avez jetez un coup d’oeil au moins sur le marche obligataire avec un bond du tresor grec a 1 an qui a franchi le seuil des 150%. vous devriez relativer sur ce qui se passe sur le marche actions.non hai capito,siamo fritti e non c’e scampo.on est cuit.sortez de votre bulle.saluto!
Quand tu auras compris que la bourse n’est plus qu’un outil de spéculation, optimiste heureux, tu relativiseras ta joie… Foi de trader… !
Non, tout va bien !
Il y a un accord « complet » sur une recapitalisation des banques et une réponse à la crise de la dette avant début novembre.
Que demande le peuple ?
Laisse la bourse aux initiés et aux super calculateurs.Toi tu calcules en semaines et eux ils calculent en nanosecondes. Pendant la chute finale contente toi de ton livret Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Ris Icare ! Hurla Pernod.
J’imagine que d’autres commentateurs ont fait un lien avec cette article de marianne2 sur Jaures et le protectionnisme, mais ce ne serait pas bien grave d’en faire un doublon, c’est intéressant.
On a juste l’impression de ne pas avoir évolué en un siècle et encore je suis gentil, on a plutôt l’impression d’avoir régresser:
http://www.marianne2.fr/Jaures-et-le-protectionnisme_a211192.html
@ Samuel
» Dans une perspective socialiste, il ( Jaurès ) plaide pour un interventionnisme étatique comme manière de contrer la spéculation, en particulier sur le marché du blé, si sensible du point de vue politique et social. »
Quand on voit la spéculation effrénée sur le blé en ce moment ….
La première PAC de 62 avait cette esprit, garantir le revenu des agriculteurs, maintenir les prix alimentaires, tout en laissant un peu de souplesse aux états, sont gros point noir est de ne pas avoir dans les années 70 limité ce qu’on appelle le productivisme (qui n’est que l’excès inverse des tickets de rationnements), ce qui aurait évité le coût de la surproduction et un impact environnemental moindre.
German push for Greek default risks EMU-wide ‘snowball’.
Germany is pushing behind the scenes for a « hard » default in Greece with losses of up to 60pc for banks and pension funds, risking a chain-reaction across southern Europe unless credible defences are established first.
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8819195/German-push-for-Greek-default-risks-EMU-wide-snowball.html
Les « Nobel » d’économie -les Américains Thomas Sargent et Christopher Sims- ont la solution pour résoudre la crise de la dette :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/10/resoudre-la-crise-de-la-dette-un-jeu-d-enfant-pour-les-nobel-d-economie_1585401_3234.html
Nous sommes sauvés une nouvelle fois par les Américains…
La doublette du prix Noblesse d’Économie domestique et d’instruction ménagère des macro zé microcéphales ne laisse pas de me mettre en joie. C’est le monde des Sims et des Sargent Majors…Voila qu’en guise de Major d’home de la maison des Sims européens ils veulent rappeler les pères de la Constitution américaine de 1788… Z’ont dû rater l’épisode un et deux des Sims nos zéconoconstitutionnalistes Grand Siècle. Z’ont pas réalisé le diagnostic complet de l’edifice simsesque dans les règles de l’art. Z’ont pas fait gaffe aux termites qui bouffaient la cahutte. Des super-termites, des termites ogm, résistantes au xylophène, des néo-termites, lointaines descendantes mutantes des célèbres Termitor- hyènes, celles qui passent quand ça trépasse. Et c’est pas l’général Lafayette qui nous revient d’esthète euh des States, mais La Faillite générale, nuance, Srgt Sims ! Bref en fait de 1788 ou 1789, c’est plutôt 1795 qui s’annonce avec nos néo-termitor-hyennes plein les parquets Versailles, les plafonds à caissons, les enfilades, les moulures, les encadrements, les escaliers. les linteaux, les solives, la volige, les chevrons, pannes, arbalestriers, poinçoins zé poutres maîtresses. Voire Directoire et consulat. Pi Nabot-Léon tant qu’on y est, si ça s’corse. Après tout, d’hyennes à Iéna, y manque qu’un Ah ! Il suffit de passer le pont et c’est tout de suite l’A-venture. Le pont d’Arcole.
Srgt Sims, r’tournez à l’école.
Géniale ta p’tite musique mozartienne, vigneron. 😉
Macro zé microcéphales, l’Oncle Sims fait des miracles :
Certitude miraculeuse……
Moody’s envisage d’abaisser la note des trois régions belges.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-10-10/moody-s-envisage-d-abaisser-la-note-des-trois-regions-belges-868931.php
Augmentation des suicides, hausse de la consommation de drogue, développement de la prostitution, accroissement des infections au virus VIH…
Une étude britannique parue lundi pointe les effets désastreux de la crise économique et des coupes budgétaires en Grèce : « Le tableau de la santé des Grecs est très préoccupant », juge David Stuckler, sociologue à l’université de Cambridge qui a dévoilé les conclusions de son étude dans le journal médical Lancet. « Une plus grande attention doit être portée à la santé et à l’accès aux soins pour s’assurer que la crise n’impacte pas la dernière source de richesse du pays : son peuple », commentent les auteurs de l’étude.
« Ce qui a lieu en Grèce montre ce qui peut se passer en cas de coupes budgétaires importantes dans le domaine de la santé […] », a dit Martin McKee, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, lors d’une interview.
suite : http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/10/la-crise-une-tragedie-pour-la-sante-des-grecs_1584798_3214.html
S’il y a une limite à l’oppression du « la finance d’abord », je pense qu’on s’en approche en Grèce. Les économies et les privatisations vont encore empirer les choses pour de nombreuses années. Il faudra bien que quelque chose disparaisse, les mesures délétères pour la population ou la population elle-même.
La Grèce est un des berceaux de la civilisation, pas un pays d’afrique rongé par la malaria et le sida. Mais c’est bien parti pour. J’espère que ça ne s’étendra pas à d’autres pays… Pour ça il faudrait empêcher la Grèce de s’enfoncer, mais comment?
Augmentation de 40% du taux de suicide chez les Grecs. Avec les chiffres de Wikipédia; 2,8 suicides pour 100 000 habitants par an,11 millions d’habitant, soit 2,8 X0.4X 110 = 123 morts de plus par ans à la louche… Mais à mon avis ce chiffre est d’un ordre de grandeur bien inférieur à la réalité.
The September issue of the American Journal of Public Health is now available online featuring 8 studies and articles by an interdisciplinary set of experts, each examining the health risks posed by peak petroleum and what can be done to mitigate and protect against the onset of a major spike in energy prices.
The studies are entitled:
* Public Health and Medicine in an Age of Energy Scarcity: The Case of Petroleum
* Petroleum and Health Care: Evaluating and Managing Health Care’s Vulnerability to Petroleum Supply Shifts
* Petroleum Scarcity and Public Health: Considerations for Local Health Departments
* Peak Oil, Food Systems, and Public Health
* Peak Oil, Urban Form, and Public Health: Exploring the Connections
* Peak Oil and Health in Low- and Middle-Income Countries: Impacts and Potential Responses
* The Public Health Implications of Resource Wars
* Framing Peak Petroleum as a Public Health Problem: Audience Research and Participatory Engagement in the United States
Je dirais plutôt : l’ensemble de l »Europe n’est pas encore l’afrique rongée par la malaria et le sida. Fléaux auxquels j’ajouterai, entre autres, la corruption et les multiples guerre civiles …
Et si on commençait par être modestes et raisonnables ?
Et à éviter de nous mettre, par une mégalomanie ayant nom utopie universaliste, dans des situations inextricables et surréalistes.
Des situations telles que par exemple celle de l’île de Mayotte que des politiciens irresponsables, par simple et misérable calcul électoral et sans avoir véritablement et loyalement consulté le peuple français au préalable, ont subrepticement transformé en département.
Mayotte est actuellement en proie au désordre généralisé et à la délinquence, et cette ile autrefois pauvre mais paisiblement gérée par un système traditionel vit un véritable climat insurrectionnel.
Cette ile de l’Ocean Indien est en effet devenue en quelques années un véritable Lampedusa d’outre-mer. Elle ne produit quasiment rien et l’immense majorité de sa population est au chômage et ne survit que par les prestations versées par la France.
60% de ses habitants ne parlent que le swahili ou le malgache, les musulmans polygames y sont majoritaires et sur 200 000 habitants on compte au moins 60 000 immigrés clandestins. Pour ajouter de la complexité au problème démographique, la maternité de Mamoudzou voit venir au monde chaque année un minimum de 7000 enfants, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale, jusqu’à la cuvette du Congo.
Pour donner une apparence de légalité à cette départementalisation les politiciens irresponsables qui nous gouvernent ont organisé un simulacre de référendum concernant les seuls habitants de Mayotte, à l’exclusion des Français métropolitains qui pourtant vont de leurs deniers assurer le financement de l’opération… Cette seule population appelée à voter n’allait pas refuser les avantages sociaux promis par le nouveau statut de l’île, et ce fut donc à 95% qu’elle plébiscita la départementalisation, synonyme pour elle d’alignement sur les prestations de l’assistanat servies en Métropole.
Temps difficiles oblige, la manne promise tarde à se concrétiser et nos compatriotes ont entrepris de se révolter et de détruire les équipements modernes payés par les Français hexagonaux et par les subventions européennes. Mayotte est ainsi maintenant en situation insurrectionnelle. Dépassé par les évènements le gouvernement français va, à quelques mois d’un scrutin dans lequel il joue sa survie, tenter d »acheter un répit en acceptant les exigences des Mahorais qui seront soldées « en roulant la dette » et par les impôts des autres contribuables.
Ah oui bien sûr… Pensez vous ! « Berceau de la civilisatipn », ça change tout mon z’ami ! Surtout si c’est la nôtre, de « civilisation », n’est-ce pouah ?
Et pi c’est vrai que d’l’autre coté, version « berceau d’l’Humanité », ça remonte un peu l’truc, un peu too much hein ? un peu trop roots le bin’s.
Tain, y’a des jours… on s’en mettrait bien une ouais… mais juste parce que dans ce cas là une seule suffit et que’sinon… bé on manquerait à coup sûr de chargeurs.
I’m an african man. Iggy.
http://www.youtube.com/watch?v=mntFacFPHEw
Iggy Pop was finished after ‘Lust for Life’ (1977), which, following that theory, everything since then has been, well, less than good, and occasionally, just unlistenable cack.
That means 33 years of a has been.
I would like to attempt to pinpoint exactly the moment that this became apparent, and have, I believe, found it.
1978.
Iggy releases ‘new values’, not a particularly great or poor record, just plain.
But there it is, the song which sticks in the craw, the song which causes an eyebrow to raise, the song I didn’t get.
African Man.
Consider the opening lyric – I eat a monkey for breakfast
Well, okay..
I’m an African man and I do what I can
Uh-huh…
I hate the dirty white man
Yeah?
I eat with my fingers
Cool.
Live in the bush
Okay, that’s enough, really. What is he trying to say here?
Is he celebrating the pure simple life of a man living peacefully with his tribe among all the jungle animals?
Is he bemoaning the white imperialists and expoiltation of Africa with its wealth of minerals, diamonds and oil?
Is it, in fact, a clever social comment on the rape of the African nation?
Oh, Iggy, you are not Fela Kuti, Bob Marley, or even Nelson Mandela.
You are the product of a nice middle-class Jewish family from Detroit USA.
What were you thinking?
Was it a joke?
Filler for the album?
Ultimately, all these questions don’t matter; what matters is that the resulting song, with its clichéd ‘african’ percussion and rambling vocal, is the biggest piece of shit ever to emerge post-Lust for Life. The muse was withering. The spark of youthful brilliance was gone.
In the space of one song.
African Man.
Listen to it once and you will never need to suffer listening to any Iggy Pop records from 1978 – now.
http://owni.fr/2011/10/11/lafrique-berceau-de-la-bidouille/
et nous en courtiers et livreurs de berceaux: http://owni.fr/2011/10/11/deputes-libye-geos-dst/
….
http://www.youtube.com/watch?v=o5qHX3HLHLg&feature=player_embedded
Sinon, ils émigrent :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/08/04/01003-20110804ARTFIG00535-ils-disent-adieu-a-la-grece-en-crise.php
Selon l’article, déjà 85.000 grecs auraient déjà quitté le pays…
Sur une population de 10 millions d’habitants ca représente grosso-modo 1%. Et bien sûr le flux migratoire ne va pas s’arrêter là.
Ce phénomène va nécessairement jouer sur les finances de l’état et sur le PIB…
Plouf plouf…
Plouf ter, ce sont les jeunes les plus diplômés qui fuitent, la mobilité professionnelle nécessaire à la monnaie unique est en train de se réaliser.
Restera, les chômeurs, les retraités et l’armée.
Monsieur Leclerc, je vais être hors sujet, mais feriez-vous un article pour nous expliquer ce qu’a récompensé le Prix Nobel d’économie ? « …la cause et les effets en macroéconomie… »
merci!
Je ne connaissais pas Christopher Sims et Thomas Sargent, mais le peu que je viens de découvrir ne m’incite guère à poursuivre. Le premier suggère aux politiques de plus consulter les économistes et le second a écrit un ouvrage favorable à Milton Friedman…
Il est peut etre intéressant de disséquer cet exemple concret de production d’ une conception fausse, à partir d’ éléments d’ une conception vraie. Ensuite, de tracer sa diffusion.
» la fausse monnaie remplace la bonne », mais comment fait-elle ?
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/10/resoudre-la-crise-de-la-dette-un-jeu-d-enfant-pour-les-nobel-d-economie_1585401_3234.html
L’ article ci dessus n’ est pas signé.
Il n’ est pas argumenté.
Comment influe-il sur notre opinion ?
Quels changements opérer dans la démarche qualité du journal pour que ce genre « d’ objet conceptuel frelaté » soit travaillé de façon conforme a la ligne editoriale du journal affichée, avant d’ être lâché dans le poulailler ?
Qui est responsable si cet objet n’ est pas conforme ?
Il existe beaucoup de points communs entre cet « objet conceptuel frelaté » et la monnaie.
Il se peut que ce soit la même chose.
Il faudrait lâcher un PSDJ avec une debroussailleuse dans le bois pour en faire sortir les renards.
Les deux » Nobel » ont touché 1,08 million d’euros .
L’un deux a déclaré que pour l’instant il allait garder ses sous en liquide …
Taratata,
Oui, d’ailleurs c’est pitié d’avoir tant étudié l’économie, pour finir en laissant 1 million de dollar sur un compte courant en automne 2011…..là, vraiment, pitié.
Tigues.
Même en lâchant un PSDJ sauvage au milieu de la mêlée, les cohortes légionnairienes auraient tôt fait de dégoter le contre-exemple « kivabien », la contraposée « debiais » ou le sophisme « kifaitque ».
Vois le groupe des Economistes Atterrés qui se heurte à la falaise…
Compte courant en quelle devise ? CHF ?
Allez voir sur le blog de Krugman.
Certes le nobel est une affaire de cooptation, mais j’ai tendance à faire confiance (oops j’ai failli taper confinance!) à Krugman sur ces gens là (surtout Sargent je crois) de chez « freshwater » (« d’eau douce », comprendre les gens de Chicago par opposition à « saltwater economists » sur la cote atlantique). Ils semblent avoir fait beaucoup pour que les chiffres disent quelque chose « sans a priori » sur la validité d’une approche économique, quand on essaye de voir ses conséquences sur les indicateurs, chose délicate puisqu’il n’y a jamais de manip isolée et reproductible.
Il se peut bien qu’ils aient bien fait leur boulot et qu’ils aient mis au jour comment tel sac de données contient une « vraie info », mais je ne pense pas qu’ils aient appris à leurs aimable collègues comment se dessiller les yeux de la tonne de représentations qui limitaient quand même l’étendue des questions auxquelles leur travaux apportaient des réponses améliorées.
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Prix_de_la_Banque_de_Su%C3%A8de_en_sciences_%C3%A9conomiques_en_m%C3%A9moire_d%27Alfred_Nobel
« Alors que l’attribution du prix Nobel de la paix donne souvent lieu à des controverses quant au choix des lauréats, le « prix Nobel » d’économie est pour sa part essentiellement contesté pour sa pertinence même, en premier lieu parce que la correspondance d’Alfred Nobel ne fait jamais mention de son intention de récompenser cette discipline – ce que souligne notamment depuis 2001 Peter Nobel, son arrière-petit-neveu, ancien médiateur suédois à l’immigration et ancien président de la Croix-Rouge suédoise. Pour certains économistes, ces critiques ont aussi pour but de nier toute scientificité au discours économique.
Friedrich Hayek, représentant de la libérale école autrichienne d’économie et lauréat en 1974, a déclaré par ailleurs que si on lui avait demandé son avis sur le prix, il aurait « fermement déconseillé » sa création, aucun homme ne devant être ainsi désigné comme une référence sur un sujet aussi complexe que l’économie. Gunnar Myrdal, son colauréat, a lui déclaré que le prix devait être aboli parce qu’il avait été remis à des « réactionnaires » comme Hayek. »
Dexia :
‘tain, 90 milliards! Ok, c’est une garantie, mais combien ça va coûter au final? 5, 10, 30… 90 mds?
Pour 60 millions de français plusse 10 millions de belges ça ne reviendrait qu’à 1200 euros par tête. Sauf que c’est 60 mds pour les belges. Hum, quand même…
D’un autre côté ils auraient tort de se priver, le système est en train de s’effondrer, entre Grèce, dollar et récession, 90 mds n’y changeront rien et ça permet de faire illusion jusqu’à la prochaine faillite bancaire, qui pourrait emporter définitivement tout le bazar. Il y a forcément un moment ou l’entassement de milliards virtuels « s’envole » (le contraire de s’écrouler puisqu’ils sont fictifs).
N’empêche, comment on fait pour perdre potentiellement 90 milliards??
Moi je ne me sens pas capable de perdre seulement un million.
Et si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi la Belgique paye 4 milliards pour Dexia Banque alors qu’elle pouvait l’avoir pour un euro dans quelques jours? Pour éviter la panique?
Ce sont les mêmes qui prennent l’argent dans notre poche de contribuables
et protègent leur capital ou celui de leurs proches.
Politiques et banquiers ne sont qu’une seule et même classe bourgeoise,
de progrès hier face au féodalisme, et à mettre de côté aujourd’hui
pour commencer à construire une démocratie réelle.
Charles.
Je m’excuse mais… c’est aussi un féodalisme.
Non, ce n’est pas comme cela que cela se passe. La société cotée en bourse, dont la valeur a fortement chuté, c’est Dexia Holding. La Belgique n’a pas racheté cette société qui ne vaut rien, mais une filiale, Dexia Banque Belgique.
Cette filiale aurait une valeur comprise entre 3 et 8 milliards d’euros (admirez la fourchette, ce n’est pas entre zéro et l’infini, mais c’est pas mal quand même). Les Belges ont payé 4 milliards.
Pour oser un parallèle, imaginez qu’une société commerciale, qui possède un bel immeuble, fasse faillite. Ce n’est pas parce que la société est un panier percé que l’immeuble ne vaut plus rien : il sera revendu par le curateur à un bon prix, et l’argent payé par l’acheteur servira à payer les dettes de la société.
Ici, les quatre milliards payés par l’Etat belge pour une banque de détail (dont on espère qu’elle est saine, ce qui n’est pas gagné, vu l’incertitude de l’évaluation du prix…) sont passés dans le patrimoine de Dexia Holding. Ils vont servir à payer les créanciers de cette dernière.
« Résoudre la crise de la dette, un jeu d’enfant pour les Nobel d’économie »
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/10/resoudre-la-crise-de-la-dette-un-jeu-d-enfant-pour-les-nobel-d-economie_1585401_3234.html#xtor=AL-32280308
Qu’en penser ?
Ce passage déjà pose problème :
« Je pourrais dire qu’il n’y a pas de questions nouvelles pour la théorie économique avec l’Europe et l’euro », a déclaré lundi M. Sargent lors d’une conférence de presse à l’université de Princeton, dans l’Etat du New Jersey, aux Etats-Unis « …
Rien de nouveau sous le soleil ? Vraiment ? Et en ce qui concerne le fait qu’ un » même problème » se soit » mondialisé » n’est -ce pas nouveau comme paramètre par rapport à la crise budgétaire de 1776 qui ne concernait alors que les simples USA ?
Le » problème » dès lors n’est -il pas changé de fond en comble ?
Information à vérifier mais il semblerait que la Grèce ait achetée 400 chars M1 Abrams aux Américains … Il doit rester du fric à foutre en l’air …
http://www.defencegreece.com/index.php/2011/10/the-u-s-approved-to-grant-400-m1a1-abrams-to-greece/
Non : http://www.defencegreece.com/index.php/2011/10/the-greek-government-denied-that-there-will-be-a-supply-of-400-used-tanks-from-the-u-s/
bien vu ja : je l’avais manqué.
j’attends quand même un peu avant de trancher…
justement, à la réflexion :
le 1er : « According to information of the “Hellenic Defence & Technology” magazine, the U.S. authorities approved ». info donnée : US donnent un accord de vente. source citée : le Hellenic Defence & Technology magazine.
ce mag se décrivant lui même sur le web : « The monthly “Hellenic Defense & Technology” magazine has established itself as the most credible, authoritative and accurate publication of its sector in the Greek language.
Written by professional journalists with decades of experience in reporting on defence technology and policy, as well as university teachers on foreign relations and strategic studies, HD&T provides a competent, independent, unbiased and balanced analysis of relevant developments in Greece and the world, unique in the Hellenic media. »
sûrement avec beaucoup de mousse aussi…
http://www.hellenicdefence.gr/eng/eng_amyna.htm
le second : le gouvernement grec (à ma connaissance, ce ne sont pas particulièrement des parangons de véracité…leurs comptes foireux sont maintenant célèbres sur la planète.). « The reports are not true, said the government spokesman Mr. Mosialos in a statement. “There is no deal, there are no thoughts to acquire 400 tanks, as the publications suggest, there will be no new burdens on the state budget. Categorical denial: there is no such thing” »
info : l’info n’est pas vraie, pas de deal, nulle idée d’avoir 400 tanks, pas de nouvelles charges sur l’état : « il n’y a rien de tel ». source : le porte parole du gouvernement grec.
Je note qu’il ne dit pas que l’info est fausse (ou est ce un anglicisme ou un « anglo-grêcisme »?), mais qu’elle n’est seulement pas vraie (comportant des erreurs, ce que l’on trouve presque toujours en chipotant suffisamment).
En second, il dit qu’il n’y a pas d’accord de vente. pas qu’il n’y a pas négociation, par exemple.
Ensuite il souligne que le gouvernement n’a pas même pensé à cela…
le nouveau commandant en chef de l’OTAN vient de faire son premier tour de popottes en europe, avec le message : augmentez vos dépenses militaires, les USA ne peuvent plus tenir seuls. Avec Geithner, çà n’a pas trop marché, ici, on verra (l’angleterre déjà ne saura pas tenir ses engagements)…quoiqu’il en soit,
le gouvernement grec n’a pas vraiment besoin de penser à cela, un autre y pense à sa place…
Pour finir, je crois que de nouvelles charges se prépare pour l’état grec (c’est à dire, le contribuable captif), ce qui, si cela est vrai, me laisse aussi hautement dubitatif sur la véracité de sa déclaration qui conclut en excluant toute nouvelle charge possible.
bref, les comptes, l’armée, l’otan et le gouvernement grec m’incitent moins à la confiance sur les déclarations du porte parole que sur celle du magazine.
Voire, les déclarations de sarkozy sur les ventes occultes d’armes…
Pour mettre fin définitivement à cette pseudo polémique : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/10/les-chars-fant%C3%B4mes-de-larm%C3%A9e-grecque.html
Sur le lien donné par Julien, voici les chiffres réels:
« Il faut, en effet, savoir que l’armée grecque dispose déjà de 509 Leopard 1 et de 353 Leopard 2 de fabrication allemande et de 339 M-60 américains (plus quelques centaines de chars hors d’âge), soit plus que l’armée française… Et le budget de la défense représente encore 2,18 % du PIB et 4,08 % du budget total. »
Pas la peine d’en inventer, le réel suffit, non? 🙂
Dexia : le contribuable repasse à la caisse
par Attac France
http://www.cadtm.org/Dexia-le-contribuable-repasse-a-la
Conclusion:
Le 15 octobre, dans le cadre des actions du mouvement des indignés, nous invitons tous nos comités locaux et adhérent-e-s à agir, à montrer leur indignation, de manière unitaire, en dénonçant les banques et le déni de démocratie que représente la soumission des politiques aux intérêts financiers fauteurs de crise.
Br,
Le MES va remplacer le FESF.
http://blog.crottaz-finance.ch/?p=8304
Il semble que ce qui est en train de se dérouler devant nos yeux incrédules dépassent l’entendement. (Auteur du blog).
Breaking News
Average UK household faces fuel poverty by 2015
The average household will be in “fuel poverty” by the next election in 2015 if energy bills, which have almost doubled as a share of median income since 2004, stay on their current path
Finalement ce qui sort de l’agenda « perpétuel » de nos dirigeants politiques va nettement et de façon constante à l’opposé des solutions préconisées par le blog, tout est toujours suspendu à la réunion d’après – à l’emprunt d’après – et semble reposer sur quelques personnes seulement, aucun recul ne semble plus pouvoir être pris, la situation est caricaturale ! A priori pas de décision d’ordre législatif en vue. Cela laisse perplexe. Un événement particulier (défaut d’une institution ou d’un pays, défaillance d’un dirigeant politique ou économique important ? soulèvement populaire ?) semble pouvoir tout à coup provoquer l’impact dans le mur de ce système, à tout moment.
Les politiques ne font qu’attendre qu’il se passe ‘quelque chose’ ….
…et surtout que dans l’immédiat, il se passe « rien ».
La crise a atteint une dimension systémique, juge Trichet
Les ultra libéraux parlent de libre concurrence.
OK. que la banque de france, la caisse des dépôts, la banque postale (les 3 appartiennent à l’état) proposent de faire de la banque de dépôt en mettant 25% de ces dépôts en fonds propres. Seuls produits autorisés : les livrets défiscalisés (L.A, PEL etc…) et fiscalisés + les Assurances vies. les placements de la banque ne peuvent être que des prêts aux entreprises et aux particuliers ou les obligations d’états ou d’entreprises pour leurs fonds propres. De plus, l’achat d’action d’entreprises n’est autorisé que quand ce sont des titres de participations (investissement LT dans une société, les titres sont donc immobilisés pendant un long laps de temps)
Si les autres banques ne suivent pas, elles meurent….mais c’est de la libre concurrence.
Les survivantes pourront racheter pour une somme dérisoire les actifs (qu’elles souhaitent) aux liquidateurs des banques décédées.
Ce n’est que de la libre concurrence et ça résoudrait une partie du problème.
NB : il faut toujours se servir de la force de l’autre pour vaincre (comme dans les arts martiaux).
L’indignation monte d’un cran en Espagne, hier :
http://www.cincodias.com/mercados/videos/bomba-banco/20111010cdscdsmer_1/
« Un jeune couple arrivant à l’agence bancaire Novacaixagalicia dans le quartier de Bouzas à Vigo, ont trouvé, dans le sas du DAB, un sac, dans une boîte en carton et un avertissement sur papier «bombe danger». Le jeune homme était sur le point de toucher mais par peur et a appelé la police. Les démineurs de la police nationale dépêchés sur les lieux, ont extrait l’engin explosif, à l’aide d’un robot, hors du bureau, jusque dans la rue, où ils l’ont fait exploser. L’énorme explosion a été entendue près de deux kilomètres, et produit des dommages matériels sur le bâtiment et les alentours. Après avoir été préalablement évacués, les voisins ont pu retourner dans leurs foyers, don les vitres ont toutes été soufflées.
Le maire de Vigo a condamné cet acte, en espérant que les « scélérats » responsables soient rapidement capturés et a ajouté son soulagement que l’explosion n’ait pas fait de victimes »
A savoir que Novacaixagalicia est l’une des entités qui avait été secourue par l’état espagnol lors de la fusion avec d’autres caisse locales en failliite… Les 4 dirigeants des dites caisses locales ont encaissé une prime de départ globale de plus de 10 millions d’euros…
Ça fâche probablement quelques petits porteurs qui se sont fait proprement dépouiller…
Depuis son arrivée en Belgique en 2008, l’administrateur délégué de Dexia, Pierre Mariani, loge dans une suite du prestigieux hôtel Amigo. Prix: 545 euros par nuit, annonce le quotidien flamand « De Morgen » alors que son Salaire / rémunération en 2010 s’élevait à un total de 1 808 588 € .
.
La dette, c’est le diable
Pour desactiver le diable, il faut supprimer les monnaies mondiales et les remplacer par du temps passé à faire des bonnes actions en libellant les prix des produits et services en « minutes de bonnes actions effectuées, vérifiées et validées »..
Tu fais des BA, tu manges, sinon, tu jeunes !!
Ho oui !
Et pavons les rues de pétales de roses, nous habiterons dans la forêt, tout en haut des arbres, avec les gentils animaux et puis chaque matin tout le monde se donnera la main et se fera des bisous….les ex-banquiers, les employés, les flics et les voyous.
Là voilà l’alternative crédible au capitalisme, mettre le monde entier sous acides…
Vous pouvez fermer le blog.
PS : une BA c’est gratos, sinon ce n’est plus une BA.
11/10/11 11:20 Jean-Claude Trichet parle de crise systémique et urgente
* Trichet souligne la montée des risques
* Il plaide pour une recapitalisation rapide des banques
* Le FESF doit être le plus souple possible
par Sakari Suoninen
FRANCFORT (Reuters) – La crise de la dette dans la zone euro a atteint une dimension systémique, les risques de répercussions sur l’économie augmentent rapidement et les banques sont entrées dans une zone de danger, a déclaré mardi Jean-Claude Trichet, qui s’exprimait en qualité de président du Comité européen du risque systémique (CERS).
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) doit être le plus souple possible, a-t-il ajouté devant la com mission des Affaires économiques et financières du Parlement européen, tout en excluant que la Banque centrale européenne (BCE), qu’il préside jusqu’à la fin du mois, prenne part à sa démultiplication.
« Au cours des trois dernières semaines, la situation est restée très difficile. La crise est systémique et elle doit être combattue avec la plus grande détermination », a-t-il dit.
« Le haut niveau d’interconnexion du système financier de l’Union européenne a provoqué une hausse rapide du risque de contagion. Cela menace la stabilité financière dans l’Union prise dans son ensemble et affecte de manière négative l’économie réelle en Europe et au-delà. »
Jean-Claude Trichet a plaidé pour que les gouvernements et les autorités européennes agissent de concert pour résoudre la crise, ajoutant que tout retard aurait des conséquences désastreuses.
« Il faut que toutes les autorités agissent à l’unisson le plus rapidement, avec le plus grand dévouement pour préserver la stabilité financière », a-t-il lancé.
Mis sur pied fin 2010, le CERS fait partie du système européen de surveillance financière (SESF), dont l’objectif est d’assurer la surveillance du système financier de l’Union.
S’il ne dispose pas de pouvoirs réels, il peut toutefois prendre le parti de faire état publiquement de ses interrogations.
Nicolas Delame pour le service français, édité par Marc Angrand
(c) Copyright Thomson Reuters 2011. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp
Les grecs se moquent de nous….
http://www.atlantico.fr/decryptage/scandale-grece-plan-rigueur-mais-achat-chars-industrie-armement-americaine-199502.html
Et qu’on ne me dise pas qu’il s’agit de leurs gouvernants: ce sont eux qui les ont élu et qui tolèrent que leurs armateurs soient exonérés d’impôts et que leur église ne paie pas l impôt foncier et que le peuple ne paie pas ses impôts et fraude à tout va.
Gros problème: si on les laisse se planter, c’est nous qui paieront leurs dettes qu’ils ne sauront rembourser. Une seule issue peut-être: la mise sous tutelle, mais comment mettre ça en oeuvre?.
Info démentie depuis. Le « greek bashing » continue…
Bien noté. Le reste reste vrai
Non, pas davantage, car vous semblez ignorer l’histoire politique du pays en lui attribuant les mêmes libertés électives et sélectives en termes de représentation démocratique, alors que le pays n’a connu ces 50 dernières années que la dictature des colonels puis la main-mise oligopolistique par filiation des Caramanlis et Papandréou.
Albéric,
Et les avis d’imposition sous-dimensionnés pour nos grosses fortunes et sociétés du CAC 40, ce n’est pas se moquer de nous ?
En regard de ce qui se pratique systématiquement, par effet systémique, à échelle européenne et mondiale, le cas grec, franchement, c’est de l’épiphénomène.
Atlantico c’est aussi une drôle d’équipe. Jugez-en vous-même :
« Parmi les contributeurs figurent entre autres la philosophe libéral-conservateur Chantal Delsol, Amirouche Laïdi (président du club Averroès), le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, Hugues Serraf (ancien de Rue89), le catholique Koz (avocat et auteur du blog Koztoujours), le sociologue Bertrand Vidal, l’écrivain Gérard de Villiers, le libéral Gaspard Koenig, Tristane Banon et Charles Cogan, ancien chef de station de la CIA à Paris. »(wikipédia)
« la main-mise oligopolistique par filiation des Caramanlis et Papandréou. »
euh…ce n’est pas les mêmes qui démentent l’info…?
mon espagnol est primaire, mais « Según recoge el diario sueco «Svenska Dagbladet», y de acuerdo con la página web «Defencegreece» y la revista «Defensa griega y Tecnología» »
le truc suédois semble aussi un clone de l’article de Hellenic Defence & Technology : toujours une seule source.
« Les » Grecs?… Vous oubliez !
Spécifiez mon cher, spécifiez! Un salarié de base, un fonctionnaire, un patron de grande entreprise, un patron de petite entreprise, un commerçant, un armateur, un paysan, un jeune diplômé sans carnet d’adresses familial, un jeune diplômé héritier d’une grande famille, … vous voyez la diversité « des » Grecs ?
Vous avez déjà remarqué que certains ont les moyens de tricher, et d’autres pas? De nuire au bien commun, et d’autres pas ?
Et ce que chacun a en héritage, matériel et/ou symbolique, dans l’existence…
Dire « les » Grecs, c’est répandre une pensée nationaliste qui sert qui? Vous avez vu la tronche du premier ministre grec? Son parti est aux mains d’une famille… L’autre grand parti, pareil…
Vous êtes prêt à vous battre pour « la » France ?
« Les » Français, vous connaissez ?
Encore un effort !
» Vous avez vu la tronche du premier ministre grec? Son parti est aux mains d’une famille… L’autre grand parti, pareil… »
le tous pourris? Faites au moins l’effort d’exposer en quoi, voire pourquoi*, sinon, çà sert qui, justement?
« Dire « les » Grecs, c’est répandre une pensée nationaliste qui sert qui? »
…vous avez mis une majuscule à Grec, c’est bien pour parler d’un peuple, non?
sceptique ou non, reste que seuls les citoyens grecs votent les lois grecques (*théoriquement, dans le canal étroit laissé par l’UE et maintenant le FMI. c’est pareil en france, si vous voyez où c’est (wiki sinon)).
Et plus généralement, j’ai crû comprendre que ce n’était pas les grecs ou la grèce qui étaient aidés, mais le pilier financier est du capitalisme mondial ou américain, selon la précision de l’appareil optique (les élites américaines, si vous voulez…), c’est à dire l’UE.
… à vous lire, on croirait que l’organisation des nations unies répand une pensée nationaliste. çà sert qui?
franchement, je ne vois pas pourquoi on s’interdirait de dire « les grecs se font plumer, et nous aussi avec. »…
(français) Encore un effort ! , si vous voulez (vraiment) devenir républicains
à Pierre-Yves D.
« Atlantico c’est aussi une drôle d’équipe. »
effectivement…sympa le(s) dénominateur(s) commun(s).
@Albéric de la Bastide
J’apprecie enormement les commentaires en reponse a votre analyse de la situation greque, digne de TF1.
Et en complement sur la « democratie » greque, regardez ca:
http://www.debtocracy.gr/indexen.html
en haut a gauche vous pouvez cliquer sur les drapeaux pour changer de langue.
Žižek à Boston:
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article2140
Et un gros détail de plus ;
http://www.liberation.fr/depeches/01012365041-la-slovaquie-risque-de-mettre-en-peril-le-sauvetage-de-l-euro
La Slovaquie se fait désirer, mais T.I.N.A pour la Slovaquie! Ca ne change rien dans le fond, ça retarde les décisions, c’est tout…
@ TIM
Rien de plus « dangereux » que celui qui n’a rien à perdre !
Les banques programment la crise pour gagner avec elle
Interview de Pedro Paez, économiste équatorien nommé par Rafael Correa pour impulser la Banco del Sur (Banque du Sud) et la monnaie unique pour la région, signale les intérêts occultes derrière la crise, provoquée par les mêmes qui aujourd’hui définissent les politiques d’ajustement.
http://www.cadtm.org/Les-banques-programment-la-crise
Mardi 11 octobre 2011 :
Slovak Parliament rejects plan to expand of euro currency zone’s bailout fund ; govt falls.
http://www.romandie.com/news/n/_Slovak_Parliament_rejects_plan_to_expand_of_euro_currency_zone_s_bailout_fund_govt_falls111020112210.asp
Ca y est! la Slovaquie vote non à l’élargissement du FESF. Le typique cygne noir qui ramène sa fraise…ça va compliquer les choses pour ces messieurs – dames et accélérer le plan B.
Au fait, sur la 2, aux infos de 20 h. les journaleux découvrent que la Grèce ne pourra pas rembourser ( Hi, hi ) et que la décote c’est entre 50 et 70 % et pas 21 % !!!! – moralité: z’avaient qu’à lire le blog, cela fait des mois et des mois qu’on en parle…- (entre 50 et 70 %, les paris sont ouverts, le gagnant remporte un filet garni…mais de quoi ? surprise! ) et qu’il va falloir en conséquence recapitaliser les banques…défilé des gueules d’enterrement de ces messieurs dans la cour de l’Elysée ou de Matignon…ahhh, le bruit inimitable du gravier qui crisse sous la semelle cuir pleine fleur, je connais, je peux même vous dire que ce n’est pas du gravier lambda, du concassé, mais du roulé calibré juste comme il faut!
Bon, demain, je vais au Jockey Club, histoire de voir comment se comporte mon Yearling acheté à Deauville ( une pure merveille à ce que m’en dit l’entraineur…)
Comme ils ont la wi fi ( enfin ! ), je vous passerai peut être un petit message façon, « salut les fauchés clairvoyants » du Club House, entre 2 coupes de champagne et les petits fours qui vont bien; je vous dirai les sentiments du 1% sur les évènements et comment ils vont rincer les autres 99 % ( vous en l’occurrence )..Mais à mon avis, ça va quand même consolider sec à la corbeille!
La Slovaquie…non, mais franchement ? comment il disait l’ami François Leclerc ? Ah oui; le diable se cache dans les détails? perso, j’ai une autre expression: « le malin se cache dans les plis et replis de l’histoire »; parce que en plus, la Grèce, hein, c’est quoi? 2 – 3 % du PIB de l’Europe, à la louche; quand ça va swinguer du côté de l’Italie ou l’Espagne, alors la….
Signé: Groucho, alias « la taupe rouge de chez les bourges »
Les journalistes de la 2 ne font peut être pas que découvrir la chose… C’est surtout que globalement, ils ne peuvent s’écarter d’une ligne éditoriale dictée par une autorité supérieure dans « l’intérêt de la nation »…
Ce vote n’a AUCUNE IMPORTANCE. Un nouveau vote, positif celui-là, aura lieu cette semaine. Il s’agit donc d’un non-événement. Désolé pour vous.
@ Optimiste
1/ Citez le commentaire auquel vous répondez, ou mieux cliquez sur « répondre » sur le commentaire auquel vous répondez. Tout le monde suivra mieux
2/ Le vote positif n’est pas acquis contrairement à ce que vous affirmez. Après le désaveu du premier ministre RadiÄová et de son gouvernement (puisque je rappelle que le vote du FESF s’est doublé d’un vote de confiance du gouvernement) orchestré par le populiste de droite Sulik, pourtant membre de la majorité au pouvoir, le résultat du nouveau vote, qui pourrait intervenir d’ici la fin de la semaine, est conditionné par la bonne volonté de l’ancien ministre Robert Fico.
Il est tout de même significatif de noter le fonctionnement d’un mécanisme de crise européen suspendu à des tractations politiciennes intérieures d’un de ses membres, entraînant la chute de son gouvernement. C’est peut-être un non-événement pour les technocrates qui considèrent qu’après tout, la Slovaquie importe peu (dire qu’elle pèse peu, c’est décrire une réalité ; affirmer que son avis ne compte pas, c’est exprimer du mépris) et peu importe qu’elle ait un gouvernement stable.
C’est un événement pour ceux qui scrutent les métastases de la crise économique et qui se font une autre idée que vous de la démocratie.
Pour ceux qui ne veulent pas comprendre : « L’opposition social-démocrate slovaque du parti Smer-SD s’est dite prête à soutenir le renforcement du fonds de secours financier de la zone euro (FESF), aussitôt après son rejet mardi soir au parlement, en échange d’élections anticipées.
Smer est prêt à soutenir le FESF en échange d’un accord sur des élections anticipées, a déclaré à la presse un responsable de ce parti Jan Pociatek, ex-ministre des Finances. Si les pourparlers commencent, je crois que le vote peut intervenir cette semaine, a-t-il ajouté.
(©AFP / 11 octobre 2011 23h00) »
Tout est dit. Fermez le ban.
C’est très gentil optimiste, mais je l’avais expliqué une bonne heure avant que vous postiez ce commentaire.
@Optimiste
En effet, un non évènement démocratique qu’il sera urgent de contourner bien évidemment. Je ne juge pas la pertinence du refus (temporaire cela va sans dire) slovaque, mais ses tenants et aboutissants illustre bien l’impasse européenne actuelle. D’un côté la tentation autoritaire, le passage en force fédéraliste qui nécessitera un nouveau vote illico, de l’autre l’impossible, ce qui est navrant, solidarité européenne.
Pas de quoi être optimiste, vraiment pas…
@ Optimiste
C’est vrai vos maîtres s’assoie sur la démocratie ! La démocratie, c’est pas de revoter quand on dit non à un vote pour dire finalement oui, vous l’ignorer donc ?
Encore un très belle exemple de la démocratie de paille qui régne dans le monde actuellement.
J’ai voté non en 1992 au référendum sur Maastricht. Je n’ai donc aucune leçon à recevoir. A l’époque la gauche a majoritairement voté oui. Désormais buvez le calice jusqu’à la lie. Assumez !
@ Optimiste
Assumez quoi ? Je n’avais pas l’âge de voter à cette date là et je n’aurais de toute façon pas voté oui.
C’est marrant optimiste, ça me rappelle les commentaires pleins de morgues et de suffisances de ceux qui nous expliquaient que Fukushima, franchement, c’est du sur fait, ça n’a aucune importance…
Si je me rappele bien le fait que 3 pays aient votés non a la costitution européene à quand même demandé que l’on change le nom en traité et cà a un peu retardé le processus. Parlerons nous bientôt du traité de stabilisation financière ?
Analyse bien légère, je dois dire. L’optimisme semble vous aveugler. Mais oui, n’ayez crainte, on obtiendra ce Saint-Graal qu’est devenu le vote slovaque. Regardez le traité de Lisbonne. L’avis des peuples ne compte plus à ce stade. Il faut sauver les banques, pour sauver le marché, pour sauver le système.
La « petite » Slovaquie mêlée à des luttes politiques internes ne doit pas arrêter le train de l’UE. Alors jeudi ou vendredi, après des tractations politiques, les parlementaires slovaques voteront l’élargissement du FESF. Alors oui, c’est vrai, ce vote n’a aucune importance. Mais sur le plan symbolique, il l’est. Le peuple ne sert plus à rien. Ah si, à passer à la caisse. Là, on saura nous le faire rappeler.
Par ailleurs, il s’agit de l’élargissement du FESF mais dans quelques semaines, le duo Sarkozy-Merkel nous promet un événement révolutionnaire au sein de l’UE avec, en prime, la modification des traités. Mais, là encore, dormez tranquillement, on évitera soigneusement de consulter le peuple. L’Europe est un enjeu bien trop sérieux pour la confier aux seuls peuples…
Voyons, soyons optimiste. La Slovaquie, au mieux, aura le droit à une dérogation sur sa participation. Au pire, un revolver sur la tempe, elle finira bien par murmurer à contre coeur « oui ». Le CAC n’a pas de prix, son envol justifie TOUS les sacrifices.
Effectivement, aucune importance: l’UE trouvera un artifice à la soviétique pour contourner l’obstacle (comme pour les non hollandais, français et irlandais qui ont été soit ignorés soit revotés)
J’ajouterai juste deux bémols:
1. Vouloir à tous prix faire voter des décisions inapplicables (vous imaginez vraiment que les contribuables vont accepter longtemps une baisse de leurs conditions de vie pour financer les c…ries des financiers?) est une belle démonstration d’incompétence.
2. A force ne pas vouloir entendre la voix des urnes, on finit par entendre celle des armes. C’est l’un des fondamentaux de la politique et il n’y a pas qu’en économie que l’on se recentre sur les fondamentaux.
« …l’UE trouvera un artifice à la soviétique… » ou mieux : Un artifice à l’américaine…
C’est vrai que la vie parlementaire en Slovaquie, c’est un peu compliqué, mais en fait j’ai regardé les chiffres:
primo: un petit pays de 5.5 millions d’habitants, le plus pauvre de l’Europe ( dernier ou avant dernier avant l’Estonie ) en gros, le PIB par tête de pipe c’est 60 % de celui de la Grèce
secundo: les slovaques ont fait des efforts considérables pour se mettre dans les clous des ratios d’endettement de leur pays et on leur demande désormais, au titre de l’élargissement du FESF de verser presque 8 milliards d’Euros pour sauver la Grèce ( pardon, les banques plantées par les dettes grecques)
tertio: vous allez me dire: au point où l’on en est à faire valser l’anse du panier, qu’est ce que c’est que ces 8 petits milliards, une broutille! oui, oui, sauf que cette somme dérisoire, c’est peu ou prou, 10% du PIB de la Slovaquie
conclusion: si l’on demandait à la représentation nationale et populaire franchouillarde d’accepter de faire un chèque au FESF de10% du PIB soit à la louche 180 milliards d’Euros – ce qui ferait plus que doubler la dette-, vous ne croyez pas que ça ne coincerait pas un tantinet ? et que le député ayant voté ça, quand il revient dans sa circonscription, les manants l’attendent avec le goudron, les plumes et vont le promener dans le bled à califourchon sur un rail de chemin de fer ?
Ajoutez à cela une campagne populiste à la limite du racisme envers les Grecs, menée par une grande partie des médias télévisés et de presse écrite, relayant complaisamment la rhétorique de bac à sable du parti Solidarité et Liberté, et le tableau est complet. Mais encore une fois, les prises de position affichées par Sulik et Fico sont essentiellement dictées par des intérêts électoraux à l’échelle intérieure. Fico veut voter le FESF, mais veut tirer parti de son ralliement (ça s’appelle du chantage). Sulik vise les prochaines élections en essayant de se parer de toutes les vertus libérales populistes.
Le calcul est simple et très pragmatique de leur côté : ils savent très bien que le FESF sera adopté, avec ou sans l’accord de la Slovaquie (et les diplomaties européennes se sont chargées de le leur faire comprendre). Aussi, ils ont décidé d’instrumentaliser le vote pour en tirer un bénéfice de politique intérieure.
@Julien Alexandre: sans rien y connaitre dans les méandres de la politique intérieure de la Slovaquie, que vous synthétisez fort bien par ailleurs, je pense que le but du jeu, au delà des tractations inter partis, ce sera de négocier avec les institutions européennes afin d’obtenir de diviser, disons par 5 la « participation » financière de la Slovaquie au FESF; 10% du PIB, aucun parti n’y résistera, surtout dans l’ambiance xénophobe que vous évoquez…or, le but prioritaire de tout élu, c’est d’être réélu; alors…1 à 2 %, ça passe, 10% ça casse !
Ce qui m’étonne c’est que personne parmi les hauts technocrates bruxellois n’a vu le hiatus! maintenant, ça doit y aller, les pressions, les tractations, les menaces de rétorsion…pour employer une expression imagée, l’on va voir s’agiter la main d’Angela dans la culotte du zouave slovaque….
@ Marx
Pour en effet bien connaître la classe politique slovaque, je crois malheureusement que vous vous faites beaucoup d’illusions sur sa capacité à faire pression sur l’Europe. Mais attendons le nouveau vote, bien sûr.
Toutes les minorités politiques « bloquantes » ont toujours tenté de tirer bon parti d’une opportunité… La slovaquie acceptera, merkel en est d’ailleurs encore convaincue ce matin, http://www.europapress.es/economia/noticia-merkel-confia-eslovaquia-ratificara-fondo-estabilidad-financiera-20111012114214.html
Tout dépend de ce qu’on acceptera d’offrir en contre-partie…
« la chancelière allemande Angela Merkel ayant assuré que le renforcement du fonds de secours financier de la zone euro serait bien ratifié d’ici la fin octobre malgré le vote négatif de la Slovaquie. »
çà roule! l’allemagne prend ses responsabilités, comme ils disent…
J’aime bien l’argument comme quoi ceux qui s’y opposent le font pour des raisons de calculs électoraux et de politique intérieure. Comme si ceux qui le soutiennent le faisaient pour des raisons différentes, et qu’il était nuisible que la voie démocratique tranche.
L’exécutif qui dicte le législatif, ce n’est jamais bon…
Mercredi 12 septembre 2011 :
Un journal allemand brocarde le patron de BNP dans une interview « à trous ».
Le quotidien allemand Handelsblatt publie mercredi un entretien « à trous » du directeur général de la banque française BNP Paribas, qui a accordé une interview au journal début septembre, mais a refusé que ses réponses soient publiées.
http://www.boursorama.com/actualites/un-journal-allemand-brocarde-le-patron-de-bnp-dans-une-interview-a-trous-43514d459bf41ff4d1153d6cabbe9772
Ah bon ?
Mais pourquoi ?
Mais pourquoi Baudouin Prot refuse-t-il que ses réponses soient publiées ?
Parce que, début septembre, Baudouin Prot prétendait que BNP Paribas n’avait pas besoin d’une recapitalisation ?
Parce que, début septembre, Baudouin Prot prétendait que BNP Paribas était solide ?
Comme les choses peuvent changer, en un mois !
Financial Times – Financial markets news
Optimism cools after Alcoa report and Slovak vote
Recent ebullience subsides as traders take stock ahead of further developments in the eurozone and the US third-quarter earnings season