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186 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 7 OCTOBRE 2011”
Comment réunir AKH, Steve Jobs et Robespierre…
Un balancement entre deux attitudes dans les moments troubles,la révolution ou la restauration.
Me fait penser sur pc au programme dit restauration du système,un retour magique à un état antérieur à la connerie qu’on vient de faire.
La réversibilité, apport magique du numérique, hélas inapplicable dans nos vies réelles.
Au moment où disparait Steve Jobs, nait la deuxième révolution nord-américaine.
A ce propos, regardez Jon Stewart sur le Tea Party et Occupy Wall Street.
Une fois de plus, ce type est génial
http://www.thedailyshow.com/watch/wed-october-5-2011/parks-and-demonstration
Pour AKH, Julien ou Robespierre, il ne faut surtout pas oublier l’aspect politique de leur position:
– pour AKH, casser le pouvoir des pretres d’Amon, accentué par le changement de capitale!
– pour Julien casser le pouvoir du clergé et affaiblir ses positions alors que Constantin l’avait lui adopté pour fédérer des populations paiennes diverses.
– pour Robespierre, ordres et influence sur le peuple d’un clergé au ordre;..
Comprendre le réel, là est effectivement le but de tout homme de bonne volonté, et nous sommes sans doute plus ou moins tous victimes d’erreur dans notre manière de voir les choses puisque nous sommes déterminés à les voir par des causes qui nous dépassent. Pratiquer le doute méthodique cartésien est probablement la bonne méthode pour s’affranchir des erreurs de paradigme et cheminer vers notre perfection, et la pratique du blog est une bonne hygiène de la pensée.
Quand le FMI met les pieds dans le plat, le discours libéral officiel semble de plus en plus décalé…(Là)
Bien sur que si ils le savent et c’est pourquoi ils paniquent.
A rapprocher sans doute de la dégradation de banques anglaises par Moody’s ce matin.
Shapiro Robert , l’expert renflouement du FMI recommandé par Alain Loréal ci-dessus, semble avoir enfin lu le blog …
Les « techniciens » ont du mal à changer de cadre et de mode de fonctionnement car leur statut – et les compétences afférentes – supposent une maîtrise de la complexité dans un cadre défini (celui dans lequel il sont reconnus) et pas dans un autre (la peur de l’inconnu..).
Le peuple, lui, n’a rien à faire du cadre. Il cherche des choses simples. C’est lui que De Gaulle admirait dans « son grand bon sens », autrement dit dans sa façon simple de voir les choses, sans embarrasser des conséquences sur les détails (qui ne concernent que les techniciens). C’est celui que les rois prisaient.
C’est donc le problème universel de l’adaptation de l’être humain à son environnement que vous soulevez, Paul. Et inversement l’irrépressible besoin des humains de « simplifier » leur environnement pour pouvoir l’appréhender et réduire la complexité dans laquelle ils se perdent.
Favoriser les comportements adéquats dans des paradigmes nouveaux ? Bigre, la tâche est rude. L’humour est un bon outil, le meilleur à mes yeux. La poésie et toute forme d’art également. La religion parfois aussi, quand elle met l’amour, le respect au centre de la relation avec l’autre. Quoi d’autre ?
Bonne journée.
Thm Bilabong @
Vous traduisez, à mon sens, de façon inexacte la conception gaulliène en écrivant:
– « Le peuple, lui, n’a rien à faire du cadre. Il cherche des choses simples. C’est lui que De Gaulle admirait dans « son grand bon sens », autrement dit dans sa façon simple de voir les choses, sans s’embarrasser des conséquences sur les détails (qui ne concernent que les techniciens).
Je ne partage pas cette affirmation.
De Gaulle était un être éminemment « instinctif » et même « intuitif ». Il place cette faculté qui n’est pas intelligence pure parmi celles que doit posséder le chef . De ce fait, de Gaulle accordait la plus grande importance à « l’instinct des peuples » pour les questions fondamentales. Dans les circonstances cruciales, les individus laissent de coté leur basse nature pour ne penser qu’à l’intérêt commun supérieur. Et c’est à ce moment que l’instinct du peuple se manifeste dans sa réalité parce que débarrassé des contingences corporatistes.
D’où l’idée que si le maréchal Pétain n’avait pas ménagé face à l’occupant les intérêts de la bourgeoisie française, il y aurait eu en France une plus grande clarté dans « l’instinct de résistance ». Et à l’appui de cette théorie, De Gaulle ironisait en qualifiant ceux qui l’avaient rejoint à Londres.
Tirons la conséquence de cette approche pour notre époque:
Tant que la majorité des peuples démocratiques occidentaux n’auront pas en vue la perte inéluctable de leurs « rente de situation », il n’y aura pas de changement de paradigme.
Pour les peuples soumis à dictature, ce sera encore plus difficile de changer « de cadre ».
Pour ce qui me concerne je surveille 2 choses: Quand l’Alaska deviendra un état indépendant à la demande de ses « natives » et quand les britanniques remplaceront leur royauté par une république.
Alors là, oui ! Il aura un changement de cadre !
Et l’abolition de la monarchie en France, c’est pour quand?
Parce que faudrait pas oublier la signification première de ‘monarchie’ : pouvoir légitime d’un seul, au regard de laquelle la France a la constitution la plus monarchique d’Europe.
Un souverain folklorique à la britannique ne me dérange aucunement, bien moins en tous cas que cette autocratie élective qui informe l’action politique en Frankistan.
@Albin
Vous oubliez un révélateur crucial, qu’on oublie hélas trop souvent, un critère nodal, un paramètre majuscule : quand les mouches du pays masaï porteront des bretelles (rouges ! ). Comme le signal, corrélé parbleu ! , plus discret mas tout aussi décisif : l’invasion de la Terre Adélie par des cohortes de cloportes en tongs (vertes ! ).
En attendant, dormez bien, papy. Les entomologistes veillent.
cheminer vers notre perfection,
c’est pas par là .
on se dirige plus vers nos déjections … enfin, nous, en tant que .
Paul j’adore votre pull, c’est un collector … C’est celui de freddy les griffes de la nuit, un film d’horreur des années 80. Film culte pour les amateurs du genre. Freddy est un être de cauchemar qui hante les rêves de jeunes étudiants. Plus ces derniers rêvent de lui, plus ils voient leurs propres cauchemars prendrent forme dans la réalité.
Un peu comme ce qui se passe en ce moment pour nos amis financiers, quand ils rêvent de vous peut être …
Blague à part, et pour réitérer une question que j’ai déjà posé ici, quelles solutions ou quelles alternatives s’offrent à nous en ces temps de grands changements ?
Vous ne cessez de dénoncer et de décrire avec intelligence et talent, la manière dont le cadre est en train de changé, comment la maison toute entière s’effondre, comment les solutions apportées par nos dirigeants ne sont que des pansements sur une jambe de bois, mais dites nous aussi quelles perspectives vous entrevoyez !
Pour ma part, mon intelligence politique et économique est bien trop limitée pour apporter ma pierre à ce que pourrait être notre future maison. Mais comme le bon peuple, je sens bien que notre système est bien trop absurde et en total surchauffe pour durer bien longtemps encore…
Mais alors quoi ? Bientôt le chaos ?
@berezina – Je pense que le blog de Paul Jorion n’a pas fonction de proposer -science infuse- des solutions à tout, pas plus que la majorité d’entre nous. Ce qui est formidable c’est qu’il agit comme un catalyseur, un enzyme, un centre de réflexion, un antioxydant, un décantoir, un transmuteur… A nous tous de fabriquer l’avenir. Et toutes les réflexions, les contradicteurs, les échanges de vue, les actions concertées ou non pour induire un changement afin de sortir de ce bourbier avec un minimum de casse pour nos populations est bienvenu.
Oui, nos populations, y compris ces petits rentiers régulièrement conspués. Parce que sur ce blog il y a aussi de la compassion.
bien matinal ce matin Paul!
changement de paradigme; « dans la vie y’a pas d’grand y’a pas d’petit, la bonne longueur pour les jambes c’est quand les pieds touchent bien par terre » Feldenkrais ou:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iCxpbZWwbDA#!
Bien vu le coup de la baraque et des menuisiers rabotant la porte!!!
J’ai même connu un menuisier qui avait déposé une plinthe au parquet
Il faut reconnaître une qualité à nos politiques et experts : ce sont de bons bricoleurs. 🙂
Je ne suis pas d’accord que les experts ne voyent pas et que le peuple voit. Pas du tout.
Le simple bon sens de chacun permet de comprendre dans quelle immense transition nous nous trouvons.
Mais, malheureusement, l’expert est le représentant d’un « machin truc correct » dominant et il tient, comme lui à conserver sa place. Ce monde est celui du pouvoir et de sa représentation via des valets, qui ne font que répéter mécaniquement ce qui est, au choix : convenable, à la mode, rassurant, imposé, inquiétant, impossible à remettre en question….and so on. Cette mécanique est d’une simplicité extraordinaire.
Je la contemple depuis 40 ans, dans les écoles, ou autres amphi, ou on apprend si peu. Et quand on y apprend ququechose c’est souvent
– à passer sous le joug
– à admirer son prof
– à répéter les âneries transitoires des modes précédentes
pour qui connait un peu la pédagogie, la vraie, tout se passe ailleurs… transversalement. Vouloir l’expliquer serait déjà le détruire. Il y a le coeur, la passion, la survie…
Bref les mascottes du régime tiennent quasi toujours le haut du pavé médiatique et, pour revenir sur votre idée de changement de paradigme et redevenir positif, j’adorerai que ce soit celui d’un Internet qui demeure totalement libre (pour l’instant c’est pas trop mal), et qui permette à chacun via sa propre curiosité, de se faire une représentation moins manipulée du monde…
Et surtout, à nous, la masse, de peser sur les banquiers et autres héritiers de l’argent (sang du peuple) afin de les faire reculer, et, utopiquement, rentrer dans le rang.
Grand débat… le conformisme rend il nos experts crétins ou cyniques.
Je présume, mon capitaine, qu’il doit y avoir tout les cas.(crétin, cynique et crétin cynique)
Bien d’accord mike. La jeunesse, la pédagogie. Un petit exemple (mais qu’est ce qu’il a ce Steve?) d’une conception de vie proposée aux jeunes:
http://www.youtube.com/watch?v=UF8uR6Z6KLc&feature=player_embedded
Dommage que ce ne soit pas sous-titré parce que ce qu’il dit est positif pour la jeunesse. Et qu’en ces temps d’abattement, il donne une note d’espérence. Sa conclusion à propos de la vie: Stay hungry, stay foolish! Restez gourmands, restez fous…
J’aime ce concept.
Bonjour,
Je ne suis pas certain d’être dans le sujet mais j’ai acheté dans une brocante un livre de G. Bonheur « La république nous appelle » qui est à la fois une histoire de sa famille : parents instituteurs , dont le père meurt en 14 au front , grands parents menuisier/ »ébéniste » et un hommage à la République en démarrant à la révolution et les grands acteurs du 18 ème siècle et du 19 éme : les journées , les émeutes , la terreur blanche ,la restauration dure, le combat pour la charte ,et les confiscations du pouvoir par des opportunistes réactionnaires, avec Napoléon III etc et enfin la III éme République (en passant la colonisation qui vient au secours d’une crise financière redoutable de la fin du 19 éme…)
Bref , il en veut à M. Robespierre car il considère que les hommes politiques courageux et républicains qui ont été liquidés au titre des suspects et déviants pendant la convention ont terriblement manqué par la suite ce qui expliquerait la facilité avec laquelle Bonaparte a pris le pouvoir et créé une nouvelle aristocratie , l’Empire , et tous ces « soldats » sacrifiés sur les champs de bataille de l’Europe .Puis la restauration , facilitée par les hécatombes de la convention qui ont décapité de fait la République …
Voilà en gros la thèse qu’il expose en quelques lignes dans ce livre important qui met en scène d’autres acteurs , modestes ou prestigieux , républicains souvent déportés ou exilés à Bruxelles et ailleurs , mais malheureux dans leurs tentatives de réinstaurer la république . Cf les écrits de V. Hugo, Lamartine , Musset et de gens qui sont retombés quasi dans l’anonymat….(Barbès ,Blanc , Quinet ,Arago, Béranger, Delavigne , Barthélémy….Michelet…)
Tous ceux qui ont eu la tête tranchée ont par là-même démontré leur inaptitude politique. Comme l’a écrit Mességué: « La nature a toujours raison! »
La preuve: Talleyrand est le meilleur exemple !
Bon, je vais prendre quelques volées de bois vert, mais allons y quand même:
Je pense que sur le blog on ne s’occupe pas assez du cadre et qu’on se focalise sur des détails. Par exemple lorqu’un commentaire essaye d’expliquer que derrière tous ces évènements se cache peut être des conséquences de la déplétion du pétrole, on voit Paul qui intervient pour dire que les explications sont de finance financière et qu’on a rien compris à ses livres où c’est clairement expliqué. Alors bien sur le pétrole n’est pas tout le cadre mais il fait peut être partie du cadre… Quant aux commentateurs, ne perdurent que ceux qui sont prompt à s’indigner de ce qui va pas, ce qui est quand même une position facile, en ne proposant comme solutions que des yaqua fauqu’on qui ne tiennent pas compte des contraintes.
@ Rutily
Les « volées de bois vert » sont réservées à ceux qui se servent du peak oil pour tout expliquer (c’est beau et simple la TOE, theory of everything), même quand cela n’a strictement rien à voir. Bien sûr que le pétrole fait partie du cadre, mais comme vous le dites très justement, il n’est pas tout le cadre.
Le pétrole n’est qu’une matière première comme les autres , l’achat pétrole papier est 100 fois plus important que l’achat de pétrole physique depuis environ 8 ans , donc spéculation. Le peak oil est vrai, toute matière a une fin.Pour un bon spéculateur faire croire à une rareté ne fait que le servir, c’est son métier.
@ Ardéchoix
Ce qui participe encore plus à la confusion d’une partie du cadre pour laisser le reste du cadre encore plus opaque !
Euh, tout de même, ‘une matière première comme une autre’… Pas tout à fait; c’est quand même la base de la seconde révolution industrielle, et le carburant indispensable des modes de vie moderne, de l’agriculture intensive, de la mondialisation des échanges etc etc etc. En bien ou en mal, on ne peut concevoir la société industrielle actuelle sans lui.
Rutily.
Ce PEUT être aussi une explication dans le sens où, au vu des chiffres d’obtention de plus en plus onéreuse de l’or noir, les 1% décident d’appauvrir le peuple.
Par contre, d’un point de vue général, les causes semblent largement plus multiples.
Quant aux solutions.
Déjà largement exposées ici, mais, même en tenant compte des contraintes obligatoires pour continuer à vivre en société, je crois qu’il est raisonnable de penser (plus de pincettes, je peux pas… 🙂 ) que ces solutions ne seront pas appliquées par ceux qui détiennent le pouvoir d’agir pour le bien-être de la majorité.
Soit, on va au clash, camarade.
Le tout est de savoir quelle forme prendra ce clash, puis, une fois que nous serons moins nombreux sur terre et conscients de ne plus pouvoir faire perdurer un tel b… arnum, là, oui, « nous » repenserons aux solutions évidentes et logiques appliquées, pour la très grande majorité, depuis des siècles et des siècles.
Et même depuis pas très longtemps, quand on voit ce qui est sorti du CNR d’après-guerre.
Ca répond à ta question…??
Le « clash » cela suggère quelque chose de bref. J’ai peur que cela soit un clash qui s’éternise! quant à devenir moins nombreux sur Terre cela ne peut pas se faire sans pleurs et grincements de dents : beaucoup de malheurs en perspective. Il faudrait peut être au moins essayer de réduire cette somme de malheurs en planifiant (le marché c’est du court termisme) et en prévoyant une approche juste.
« sans pleurs et grincements de dents »
Mais ça a déjà commencé, Rutily.
Les tensions internationales augmentent par manque d’argent et guerre monétaire, les peuples s’appauvrissent doucement mais surement, les mouvements de contestation augmentent et iront jusqu’à un embrasement général pour lequel ne manque qu’un déclencheur dans un pays du G20 voire G8,…
Ca vient.
Une pareille crise « sans pleurs et grincements de dents »… jamais vu depuis 2000 ans avant Lehman. Voire plus.
Pour les solutions de long terme, un léger contre temps indépendant de notre volonté nous oblige à les reporter à l’après-clash.
@RutilY:
Le bois doit etre vert pour faire du BRF !
Tu as raison : Il vaut mieux s’en prendre au fusible et proposer de vendre un autre reglé un peu plus haut que de chercher la cause initiale de la surintensité . Meme si on règle la protection un peu plus haut , ça petera qd meme .
J’adore le « Bien sur qu’il fait partie du cadre » …on ne sait jamais !
Mais le petrole c’est l’arbre qui cache la foret de finitudes : Gaz ‘(80% du prix du NPK) de 30 à 50 ans au max … charbon a peine plus longtemps et de + en + dur a choper …etc .. et la demande qui croit (et pâr ceux qui en ont plus besoin que nous ) …
L’interaction prix petrole /prix immobilier me semble évidente : un investisseur ira au plus rentable et l’effet d’enchere entre immobilier et petrole me semble logique (je n » y connais rien , et ça n'(a aucune espece d’importance ) .
Faut se mefier des « cadres » ou de la forme , c’est souvent le « fond » qui remonte a la surface .
1er point : au risque de ne pas plaire, j’oserai dire qu’il est vrai qu’à la lecture de ce blog, on y voit plus clair sur ce qui ne fonctionne pas, etc… mais à part lire des gens qui veulent descendre dans la rue (ce qui est déjà bien), je ne lis pas vraiment de proposition pour la suite. En ai-je loupé ?
Car aller dans la rue et abattre le pouvoir est une chose, mais mettre quelque chose d’autre en place, et mieux tant qu’à faire, en est une autre. Ne faut-il pas un minimum de programme/plan/solution, faute de voir n’importe quelle action, même de grande ampleur, ne rien apporter, sinon que d’empêcher les actuels au pouvoir de nuire davantage ?
2eme point : ne peut-on pas voir le pétrole comme autre chose qu’une matière première (et c’est peut être ce que veut dire Rutily, n’est-il pas ?), mais comme un moyen qui permet aux US de tenir le $ en valeur de référence et qui permet une grande partie du fonctionnement économique géopolitique actuel ?
Merci d’avance pour vos arguments constructifs sur ces sujets.
En ce qui me concerne, et je ne suis pas le seul,
l’alternative, c’est, une fois la dictature du capital abattue,
la démocratie, mais la réelle, dans tous les domaines.
Et sur tous les sujets, nous avons des idées différentes.
L’inverse serait très grave, car les expériences, les positions de classe,
les intérêts à court terme et les goùts sont différents.
Avec la démocratie, tout est discutable, tout est expérimentable,
du local à l’international.
Des erreurs? Bien sûr. Comment apprendrait-on autrement ?
Donc l’alternative, c’est d’abord résister partout, se rassembler,
forger unité dans les luttes, jusqu’aux affrontements qui viennent.
Les peuples passent de l’indignation à l’action dans de plus en plus de pays.
En France, commençons par agir le 11 Octobre:
http://www.npa2009.org/content/gr%C3%A8ves-manifs-blocages-unissons-nos-forces%E2%80%89
@Pample
Je vais essayer de préciser au moins un aspect de ma pensée : Le pétrole se distingue des autres énergies car il permet la mobilité facilement. J’ai tenté de modéliser de manière simple le PIB de chaque pays par une explication de type « énergie ». La cohérence était beaucoup plus grande et plus facile à obtenir si on se limitait au pétrole que si on prenait en compte l’ensemble des énergies et franchement j’aurais cru le contraire. Mon interprétation est que la mobilité des personnes et des biens facilite la spécialisations dans les domaines d’excellence qui augmente de manière globale le PIB.
Poussé à l’extrème cela donne les délocalisations qui n’ont pas très bonne presse, mais ce qui est considéré comme une catastrophe chez nous est vu comme positif dans les pays pauvres car cela les sort de la misère.
Jusqu’à présent on a toujours fait croître le pétrole extrait lorsqu’il y en a eu besoin, il y en avait pour tout le monde. Maintenant la production ne peut plus croître, cequi signifie que si quelqu’un augmente ses besoins, un autre devra réduire les siens. Cela peut expliquer une partie des crises avec une production et des prix qui font le yo yo, cela peut aussi entraîner des conflits préventifs ou curatifs et toutes les stratégies et manipulations habituelles s’en trouvent exacerbées.
@ Charles A.
Merci pour votre réponse.
Dans votre commentaire, je vois l’envie d’en découdre rapidement et avec force. Mais je ne vois pas de proposition concrète. Vous en avez surement, mais ne les avez pas indiqués dans ce message.
Quand vous dites : « l’alternative, c’est, une fois la dictature du capital abattue,
la démocratie, mais la réelle, dans tous les domaines ». On ne peut qu’être d’accord, mais je pense que ce n’est pas une solution concrète (Nouvelles constitution, nouveau mode de scrutin, etc… ?? que nationaliser/privatiser, etc…)
Si des discussions ont déjà eu lieues ici pour débattre d’idées concrètes pour la suite, merci de me les indiquer. Dans le cas inverse, pourquoi ne pas commencer par faire un billet/discussion, sur les solutions /le monde de demain. Je suis certain que de ce blog pourrait sortir quelque chose de très bien. Pourquoi ne pas le matérialiser comme un début d’alternative concrète ?
@ Rutily
Merci d’avoir précisé votre pensée. Je pensais que vous vouliez aller vers un autre discours, celui des pétro-dollars, qui aurait pu consister en dire que les US sont toujours « vivants » et que le monde accepte leur $, car le pétrole s’achète en $, mais qu’une voit cette perte de prix en $, ce serait la faillite pure et simple des US.
D’ailleurs que faut-il penser de ce discours ?
@ Pample et Rutily:
Je pense que vous etes les parmi les seuls a voir clair ds le processus en cours : La production d’énergie et notamment du petrole a piqué et baissera . « LA » constante du système est un prix accessible de l’énergie , compatible avec la poursuite du modèle consumériste . Il en résulte que la variable sera le nombre d’heureux élus accédant a cette énergie . Le système provoquera des crises économique ou sociétales afin de lacher opportunément des wagons de loosers .
L’apparence de continuité du système permet d’ imputer aux « problèmes » économiques ou sociétaux d’autres raisons moins culpabilisantes pour les gagnants.
Correction pour le charbon, les réserves 3P sont plutôt de l’ordre de 200 ans…
Charles A @
« Avec la démocratie, tout est discutable, tout est expérimentable,
du local à l’international.
Des erreurs? Bien sûr. Comment apprendrait-on autrement ? »
J’adore cette prose, elle me rappelle tant ce que j’ai entendu à la Sorbonne ou à l’Odéon en mai 68 !
Mais ce que j’aime le plus c’est de penser à tous ces soi-disant démocrates qui n’ont rien à cirer d’une majorité d’électeurs qui d’ailleurs ne sont pas consultables ni consultés quand il s’agit de dépenser leur argent pour faire des « expériences ».
Vous ne vous souvenez plus de la nationalisation des banques et des leurs faillites, y compris celle du neveu du président ? Juste une expérience qui a mal tournée !
.
@ Pample
Bien entendu, lorsque la dictature du capital prend fin,
alors le peuple adopte de nouvelles institutions, politiques comme économiques.
J’ai bien des propositions, exprimées souvent ici
(écosocialisme,soit socialisation de la production, démocratie la plus directe possible,
décroissance sélective, etc)
mais je crois que dans le cours des résistances, et des affrontements,
je serai de ceux qui apprennent, modifient ou précisent.
Les partis démocratiques en lutte contre le capital, sont aussi des structures d’élaboration.
La démocratie dans toutes les domaines, cad la fin du capitalisme,
peut rassembler les exploités et les opprimés, en France et partout ailleurs.
La déclaration de Occupy Wall Street convient parfaitement.
La démocratie est le nerf de la lutte pour en finir avec la dictature du capital,
et le Nord pour l’émancipation de chacun et de tous, dans le respect de la planète.
@ Albin
Vous faites fausse route:
je n’ai jamais soutenu les « nationalisations » de la gauche caviar,
qui n’ont fait que conforter le système.
Ce qui peut nous sortir vers le haut, ce n’est pas l’alternance à la Mitterrand,
mais la révolution de civilisation évoquée plus haut.
Laissons le temps au temps… en y travaillant dur.
@Pample
Personnellement je ne crois pas que l’achat du pétrole en $ soit un facteur si important que cela dans le pouvoir de seigneurage du $. Les réserves de la Chine et du Japon ne peuvent pas être justifiées par les achats de pétrole qu’ils font. Le commerce des avions se fait aussi en $ et personne n’a de théorie pour dire que si Airbus se met à vendre ses avions en € c’en sera fini du $ et des US.
Un point essentiel du pétrole, c’est justement sa facette financière: il est payé en dollars, avec toutes les conséquences que cela a sur cette monnaie…
On a peut-être joué à l’apprenti-sorcier, à ce sujet.
@Pample & Bruno
The term « petrodollar » denotes this unique status of the US dollar: while no other currency is any longer backed by something of value like gold, the almighty dollar is the only currency backed by crude oil, « black gold ».
Impact of Credit Downgrade on Oil Prices
http://oil-price.net/en/articles/credit-downgrade-downfall-petrodollar.php
D’un point de vue historique il est intéressant de noter que le dollar a perdu sa convertibilité en or (1971) et a gagné le super statut de monnaie de l’or noir (1973) au moment où l’empire franchissait son propre pic pétrolier (1972) et qu’il perdait progressivement son statut de première puissance pétrolière mondiale. Le financiarisation de l’économie c’est alors chargée de compenser le manque de ressource aux USA pour leur permettre d’alimenter leur machine avec la ressource des autres.
Un coup de Poker probablement réussi grâce à la puissance militaire (nucléaire) des USA.
@ Peak Oil
D’un point de vue historique il est aussi intéressant de noter que ma tante s’est foulé la cheville (1971) et a gagné au PMU (1973) au moment où l’empire franchissait son propre pic pétrolier (1972) et qu’il perdait progressivement son statut de première puissance pétrolière mondiale. Coïncidence ou réalité scientifique ?
http://www.dailymotion.com/video/x7zema_le-club-des-guy_fun
@Julien Alexandre
No problemo …
Pour éviter de vous faire perdre du temps je m’engage à faire vœux de silence électronique une bonne fois pour toutes. Cela ne peut être que positif pour la réflexion. Bonne continuation.
Personne ne vous demande de faire silence. Et rien ne vous force à accepter la critique qui vous invite à nuancer votre propos. Mais vous ne pourrez en revanche pas l’empêcher.
@J. A.
Il faudrait aussi que la critique de la critique ne soit pas insultante (Si ma tante en avait) et qu’elle argumente autrement que par présupposés et pseudo-évidences ou (les livres sacro-saints) .
Le point essentiel du débat ….que vous évacuez un peut vite , c’est que si le problème originel des crises n’est pas conjoncturel (mauvaise gouvernance) , mais structurel (limites des réserves) , argumenter sur le conjoncturel c’est laisser croire a des solutions « miracles » économiques …et si ce n’est pas possible , c’est donner aux démagogues des outils de manipulation.
C’est , me semble t il le « crux » du débat .
Sont susceptibles les « peakistes » 😉
Je répondais à un commentaire qui était à deux doigts de la numérologie, je ne considère pas cela comme des arguments, et je manie donc volontiers l’ironie. Et je constatais simplement la propension naturelle à pouvoir/vouloir tout expliquer à l’aune d’une seule idée, quand bien même il n’y a aucun lien et aucune démonstration autre que « c’est évidemment lié ».
Julien, le club des peakistes, faudrait leur filer un salon privé rien que pour eux, non ? On aurait plus à se fader leurs fadaises, se cogner leurs co… Juste un p’tit bout d’bac à sable, bitumeux si possible. Pourraient s’palucher entre eux sur leurs courbes délicieusement kitzbûheliennes, sans outrager les bonnes,moeurs des,pauvres innocents et autres lapins de six semaines du blog à Jorion. 🙂
Ca sent le kaki sur le blog a Jorion . le débat ne peut se contenter d’insulte et de certitudes , surtout pas de thèses qui gènent hein , faut rester entre nous !
Pour ceux qui flairent l’autisme (ou pire) , je conseil l’excellent travail de Raminagrobis :
http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?f=42&t=8619&start=120
Puisque nous sommes dans une « crise » ..tout va bien , on va donc continuer comme avant ! puisque la « crise » , comme dit nos gouvernant c’etait 2007 ..maintenant c’est cool , on va reparer ça .
@Kerkoz,
http://www.youtube.com/watch?v=6diXYIwIXFE&feature=youtube_gdata_player
http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocalypto
Dans le film Apocalypto, des sociétés s’ affrontent.
La société traditionnelle du héros possède une conception de « comment vivre » respectueuse de son environnement. Cette société traditionnelle n’ avait pas de pétrole , ni d’ or, mais elle était riche de ses valeurs. Ces valeurs étaient a la fois le ciment qui assemblait leur société et la « richesse » produite par elle.
Ce n’ était pas du pétrole.
L’ empire maya, cimenté par une autre conception du « comment vivre », est venu leur voler leur seule richesse en imposant la guerre a cette société en lui volant ses habitants pour les sacrifier a leur divinité dorée assoiffée de sang.
A la fin du film, les espagnols arrivent…
Au total, on peut imaginer que les espagnols vont faire subir le même sort aux mayas.
Ils vont voler la seule vraie richesse qui est le ciment de la société maya, aussi violente soit elle, l’ or n’ étant qu’ un support physique de ces valeurs, de ce ciment.
Il en est de même pour le pétrole, ou la ressource financière.
La seule chose qu’ on peut vous voler vraiment, la seule richesse d’ une société, c’ est ce ciment.
Notre ciment est soumis a d’ énormes contraintes, des torsions. Le nouvel empire essaiera de le dissoudre avec l’ acide de la discorde, comme dans le jeu Othello, ou juste avant la fin, tous les pions deviennent noirs.
Il faut faire comme le héros du film, obliger l’ empire emergeant a venir dans votre milieu naturel, ou le ciment est le plus dense, pour pouvoir retourner les pions noirs au contact., Un combat au sol, dans un maquis conceptuel fractal .
Il ne faut pas trop vous prendre la tête avec le peak oil, vous valez mieux que ça.
Version live :
« … vont aboutir à renforcer l’autonomie des régions (Flandre, Wallonie et Bruxelles) en matière fiscale, mais aussi de santé par exemple. Les Néerlandophones l’exigaient pour obtenir une autonomie renforcée en Flandre. Les droits linguistiques et administratifs spéciaux dont bénéficient les milliers francophones vivant dans la périphérie flamande de Bruxelles vont aussi être supprimés pour la plupart d’entre eux, ainsi que le demandaient les Néerlandophones depuis des décennies. »
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/08/nouvel-accord-imposant-en-belgique-pour-sortir-de-la-crise-politique_1584269_3214.html
Le picoilist est susceptible, oui… Mais il est loin d’avoir tort !
Bien qu’il existe d’autres formes d’énergie, peu associent risques industriels a peu près gerables pour la prod, le transport et la transformation, avec un ratio volume/énergie contenu… Voilà pourquoi le petrole a fait son trou dans notre civilisation. Pour ceux qui doutent encore de la façon dont l’or noir a façonné l’histoire des deux derniers siècles, je ne peux que recommander le documentaire l’épopée de l’or noir.
On peut essayer de phosphorer sur le futur, il y a de nombreux débats en cours, mais il est certain que les états et les producteurs (industriels et NOC) sont actuellement en train de préparer la transition énergétique, je le sais… Ce qui est certain aussi, c’est que nous devons nous preparer à une augmentation des prix de l’énergie, importante mais progressive…
Pour ceux qui doivent choisir leur systeme de chauffage, pour une strategie de long terme je conseillerais volontiers le gaz …
T’es gentil, mais le court terme et le long sans doute, mon chou, c’est la pure laine vierge ou le duvet naturel pour les zaisés, le polaire Kiabi pour les zautres. Pour moi en tout cas.
@Tigue
//// Un combat au sol, dans un maquis conceptuel fractal .
Il ne faut pas trop vous prendre la tête avec le peak oil, vous valez mieux que ça./////
C’est un peu comme si vous me disiez « ne vous prenez pas la tete , la terre est plate ! « »
Je suis de formation scientifique et peu enclin a la « croyance » …mais la premiere étude montre que chacun de nos objets ..chacun de nos gestes ..sont en grande partie de l’ énergie. Une grande partie des énergie , de plus , ne sont pas interchangeables : On ne roulera pas a l’ élec ou a l’ hydrogène , mais on peut le faire avec du Maiis et du blé ..ce qui réconforte les nantis et les crédules (qui ne rouleront pas !) ….Qqun a dit qu’il n’etait pas bon d’avoir trop raison …si on veut avoir les rieurs de son coté .
Il est dur de lutter contre des certitudes et des croyances . Mais je répète qu’il ne sert a rien de tripatouiller ds le moteur ou de changer de conducteur qd il n’ y a plus assez de carburant ds le réservoir…
Un autre regard depuis la colline …
Dettes…
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/dettes-101901
Note : Lecteur audio en haut du texte.
J’ai aussi, beaucoup apprécié ce cri.
IDEES NEUVES DANS LA VIEILLE MAISON – Le bouleversement des idées n’est pas immédiatement suivi du bouleversement des institutions, mais les idées nouvelles habitent longtemps dans la maison de leurs devancières, devenue désolée et incommode, et l’entretiennent même, par défaut de logement.
Nietzsche – Humain trop, humain II, n°466
« mais les idées nouvelles habitent longtemps dans la maison de leurs devancières, devenue désolée et incommode, et l’entretiennent même, par défaut de logement. »
Attention, piège à taupes ! Si c’est pas une grosse pierre dans le jardin à Karlito ça… « Not in My Garden ! », qu’y disent… Quel sale morpion ce Frédéric… Avec Karlo j’me gratte le frontibus, avec Frèdo le sexibus… le truc c’est de toujours garder une main de libre.
Oui, il serait temps de penser et d’agir autrement que dans le cadre de la tenace,
étroite et obsessionnelle arrière-pensée ; qui ne dicte et n’incite qu’à exclusivement
s’obstiner à préserver, à conserver et à perpétuer ses pouvoirs et privilèges.
Lorsque un problème surgit, la première chose à faire et de remonter à la source. Si cette source est erronée par le mensonge, il suffit de rétablir la vérité afin d’éviter l’effondrement.
N’oubliez jamais, ce n’est le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin.
Cela est valable pour tous, toutes et dans tous les domaines.
Lire et relire : « Comment la vérité et la réalité furent inventées » de Paul Jorion.
Pour commencer l’exercice, nous devons remettre de l’ordre dans notre cercle familiale, première pierre de l’édifice, si cette première est réalisée le reste suivra.
Brillante mise en perspective de nos paradigmes et de leurs evolutions…au final que reste-t-il de toutes ces histoires, mythes, vérités que l’humanité se fabrique pour l’aider à faire face à la dure réalité ?
ça ressemble à du ‘story telling’ historique : l’important semble être que la fin soit heureuse. L’Optimist a toujours raison : le Paradis après la vie, la vie joyeuse après la révolution, la richesse avec la main invisible. Ce blog semble plutôt pencher du coté des professeurs de désespoir : la maison va s’écrouler et le plus vite sera le mieux ? Personnellement, je vois plutôt la sempiternelle lutte pour la survie : dominants, dominés, qui va payer la facture ? les rentiers par l’inflation et les défauts en chaine, ou les autres par le grignotage des acquis sociaux ? En fait une simple histoire de rapports de force …le plus fort gagne et rafle la mise.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/10/07/le-mouvement-des-indignes-prend-de-l-ampleur-aux-etats-unis_1583696_3222.html
« Ces manifestants expriment une suspicion plus largement partagée envers la manière dont fonctionne notre système financier », a déclaré, jeudi 6 octobre, le président américain, Barack Obama. Pour le vice-président Joe Biden, « les Américains ne pensent pas que le système est juste ».
la langue de bois se ramollit, reste la fondation, trouver terrain où perdre nos éclaireurs
Idem du coté de Bernanke lequel dans une interview a reconnu le rôle de Wall Street dans la crise et comprend le mouvement de contestation. La langue de bois s’effrite. Reste à savoir si c’est purement rhétorique. Espérons que devant l’imminence d’un séisme financier de grande ampleur cette fois en haut lieu on commence à réviser le cadre conceptuel.
ouais, le cadre communicationnel… allez, PJ Harvey – The Glorious Land http://www.youtube.com/watch?v=FvktgScfRwU&feature=player_embedded#!
Bien sûr que c’est la rhétorique des politiciens pro.
Obama et consorts ne savent plus où donner de la voix…
Toujours pareil. Le PS et ses affidés jusqu’au FdG
tonnent aussi contre le capitalisme…
On les a vu au pouvoir comme ses plus efficaces serviteurs…
Relisez aussi les discours des gaullistes en Mai quand la grève générale
menaçait la ploutocratie.
La langue de bois de Toulon, c’est de la petite bière à côté!
Pur marketing politique, le but étant de calmer le mouvement, à court terme. « And so what? », comme mesures, après ces propos?
Ce que dit la langue de bois, c’est qu’il n’est pas nécessaire de descendre dans la rue et de s’égosiller, on prend des coups de la Sainte flicaille dans sa Juste guerre contre le citoyen (et pas touche au Tea-Party, hein…), c’est inutile de jouer les révolutionnaire, parce que les grands de ce monde, l’élite au commande le sait bien que le système n’est pas juste.
On va d’ailleurs donner un coup de rabot là, un coup de rabot ici (une loi sur la défense des consommateurs, par exemple). N’occupez donc pas les places, n’entraver surtout pas le trafic routier.
Circulez quoi, y a rien à voir. Mais continuer donc à élire des potus from le parti des patrons. Et c’est tout.
C’est donc bien une langue de bois. D’ailleurs, la matraque n’est pas loin.
Regarder les choses sous un autre angle pour distinguer d’autres réalités, travail de philosophe difficile car anxiogène. Le simple, l’habituel est tellement rassurant mais tellement appauvrissant.
D’où l’importance de mener des analyses multidisciplinaires pour dégager une vérité et des solutions.
Une première étape : faire l’effort de se regarder soi-même sous différents angles, revisiter sa propre histoire de vie pour plus facilement s’ouvrir à d’autres regards. Le fameux « connais-toi toi-même » de Socrate. Tout être devrait pouvoir, quand sonnent ses vingt ans, faire une psychanalyse pour apprendre à regarder le monde, y compris lui-même, sous de multiples facettes.
On doit finir par loucher .
@ Paul,
Bonjour,
Le pouvoir « mécanique » et de « gravité » des montages contractuels financiers légaux et des circuits « shadow » forcent les banques centrales à user de la planche à billet scripturale, au rafistolage comptable des entités commerciales, bancaires et étatiques.
La focalisation des pressions tournantes s’applique sur les taux de change, l’accès -décrédibilisation mutuelles – au crédit, l’inflation, l’économie réelle (emploi – production), et ainsi de suite.
Ces séries conduisent les entités étatiques et non-étatiques à jouer de plus en plus serré, pratiquant au mieux le grand-écart action-discourt, au pire l’impuissance plus ou moins avérée, les acteurs sont donc placés en survie par les atteintes répétées et chaotiques à leur univers de vie et leurs intérêts (supérieurs pour les Etats, EBE et autres pour les privées).
Le conte légal comptable garant bon an mal an d’un système assimilable à une homogénéité d’échange tourne court et renvoie aux armes respectives les confiances stressées et les perspectives plombées.
La propriété des échanges s’est foulée aux pieds et pratique l’étouffement. Appel à l’écologie ? A l’eugénisme radio et guerro actif ? Les archétypes culturel s’expriment alors dans toutes leurs différenciation.
Le « peuple » est le bouc émissaire final le plus pratique pour gagner du temps dans un cadre qui l’a abandonné au rôle de joint de compression, voué à l’expression explosive de cette chaîne de pression appliquées, qui cristallise logiquement sur les facteurs de division des peuples, à l’intérieur de leur identité hétérogène – richesse en temps stable, fragilité implosive en temps incertain -, et à l’extérieur de leur identité, la faute revenant toujours un peu plus au voisin d’à côté, ce « con » pratique.
Cette situation reste dans le cadre d’échanges nécessaire et de concurrence établie.
Au-delà des guerres qui germent dans les têtes, la perspective d’une renaissance paradigmatique est le fruit d’une coopération interculturelle, réalisée dans le cadre par la finance, les banques et les transnationales par affranchie peu ou prou de la contrainte monogéographique, monétaire, légale, par lesdits avantages concurrentiels gagnés de haute lutte par l’orchestration tournate de l’avantage concurrentiel et l’épouvantail -enflant sans cesse- à la valeur des propriétés marchandes que représente la dette et sa non gestion.
Comportementalement, c’est guerre des bandes ou impossibles réconciliation. Le peuple se trouve donc à devoir transcender sa colère individuelle, de sous groupes, de groupes, pour surpasser les niveaux de conflits superposés auxquels on le confronte, soumis à une information à coloration locale idéologique et identitaire.
Les défenseurs des acquis et de la thésaurisation ne peuvent embrasser la cause d’une monnaie fondante ou d’une régulation qui touche à leur pouvoir de décision et d’influence sur le réel, c’est tout à fait logique, et qui ne fait de même?
Les laissés pour compte dans cette phase historique sont des masses prêtes à exploser au premier défouloir nécessaire et suffisant leur étant plus ou moins habilement soumis ou suggéré.
La fonction politique en concurrence intérieure et extérieure n’a pas de marge de manoeuvre dans le cadre existant, hors nourrir l’épouvantail gargantuesque des « fautes d’envie » mutualisées.
Ce jeu de gô-échec-poker sent la fin de partie, mais c’est un jeu ou l’on ne rit pas, on y sacrifie ses avoirs, sa face, on y remet en question ses êtres.
L’habitude de l’acte transcrit en comptabilité monétaire et réalisée en signes et symboles de réussite achève l’accomplissement de la maladie de la domination d’autrui, personnes et choses, en somme inassumable de déséquilibres patents.
La possibilité d’agir autrement est réduite pour les individus à la réunion politique de principes de vie hors cadre concurrentiel, les plus fragiles devant montrer l’exemple, paradoxe farceur, expression ultime de l’absurdité qui nous habite dans nos associations intimes de biens-agents-acteurs individuels.
La patate brûlante de l’irresponsabilité déverse ses pelures bouillantes sur nos têtes, pour assainir notre jugement et notre réflexion, comme de bien entendu ?
Quelques articles pistes pour diluer nos tourments. Le rappel à l’histoire est très pertinent, cela évitera-t-il les bains de sang que programme la « perte de pédales » des organes de contrôle pointés du doigt et à nous réappliqués. Ici la double répétition-synthèse de 1929 et 1789 nous charge avec le continuum actuel d’être les exemplaires déclencheurs, sauront nous faire l’explosion de l’intelligence au plus large de nos capacités ?
http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/coree-du-sud-ces-femmes-au-foyer-chasseurs-de-primes-06-10-2011-1642343.php
http://www.bercy.gouv.fr/directions_services/cedef/histomin/chronologie.html
Prenez le temps de lire la biographie et le résumé synthétique de l’action de tous ces hommes, vous y trouverez source de distance et de compréhension élargie.
Belle journée.
http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/coree-du-sud-ces-femmes-au-foyer-chasseurs-de-primes-06-10-2011-1642343.php
De l’utilisation politique de la pauvreté comme arme de « transformation » massive.
Soyons exemplaires au mieux de nos individualités..
Pour ma part, je part aider un copain à faire son carrelage, et à utiliser paille, argile et planche dans des procédés de construction traditionnelle et « bio ». Qué panard ! En plus les champignons sont à deux pas, bonheur de la chasse végétale au naseaux, si il y en a d’assez gros, coupés en tranches-steaks et panés c’est un régal de bohème que je me réjouis de pouvoir re-susciter.
A bientôt paul, julien t’as trop de boulot ça te rend tendu de l’égo et c’est contagieux, fais quéq’chose il manque des bras à la modo amha pour que le bénévolat reste dans un équlibre de sérénité !
j’aime bien l’image de la maison , deux solutions se proposent , réparer tant bien que mal histoire de rester hors d’air hors d’eau , ou alors refaire une autre maison sur un terrain ou la roche est à fleurs du sol pour que cette fois ci elle soit bien ancrée. Quelque soit la solution , le temps de construire cette nouvelle maison peut être assez long . Et avoir une maison qui bouge par grand vent c’est quand même mieux que pas de maison du tout .Reste aussi le problème de savoir qui va payer , et là c’est pas gagné.
Certaines bâtisses sont perpétuellement modifiées et renforcées au fil des siècles et cela fonctionne très bien. Il y règne souvent une atmosphère respectueuse des messages envoyés du passé par les signes architecturaux ou de mobilier, mêlés au contemporain qui demande d’autres modes de vie. Leur secret ? Évoluer sans cesse.
… la tour de Pise….
et notre belle Babel
Les produits Mac, des objets…
Surement pour leur aspect extérieur qui interdit tout bricolage et qui a cantonné la part de marché des PC à 3% des ventes mondiales.
De mon point de vue, le succès de la Pomme est comparable a celui de Nespresso. La petite part du marché combinée à une recherche d’esthétique poussée et de gadgétisation des produits ont créé une mode, une « communauté » d’utilisateurs fermée.
Les logiciels Mac: chers, spécialisés, difficiles à pirater.
Le système d’exploitation Mac: cher, fermé, fonctionne sur machine propriétaire seulement.
iTune: une application aussi mal foutue que Windows Media et qui est à l’ergonomie ce que le furoncle au pied est à la marche rapide.
Quant à l’iPhone, il a plus été une mode, un objet de snobisme, un gadget cher et encombrant, totalement fermé, qu’une avancée technologique.
Je dirais qu’il a même été une régression, au même titre que l’iPad, puisqu’il boude une technologie (flash) mondialement acceptée (et performante).
Je dis MERCI a Windows pour avoir vraiment démocratisé le PC, en permettant d’être copié, piraté, transféré (…) ce qui a été une approche marketing bien plus performante que l’approche du club-fermé, de l’incontournable apple-store et des restrictions d’échanges de fichiers par blue-tooth.
Je ne vois pas Apple continuer longtemps sans son fondateur, parce que justement, il n’incarnait que cette vision, très spécifique, que l’on peut abandonner d’un coup.
Et tous les utilisateurs du Samsung Galaxy S (ou d’un autre sous Androide) vous le confirmeront.
Bonjour,
Je suis partiellement d’accord avec vous…
Dans le monde Windows, ou linux, il y a plein de logiciels spécialisé après il ne tient qu’aux développeurs de les rendre inter-opérable.
En cherchant un peu sur internet vous trouverez tout un tas de tutoriaux et de démonstrations que l’on peut pirater/modifier MacOSX, et l’installer sur d’autres machines (Mac ou PC) que celles originellement prévue.
Pour IOS (l’OS des Iphone, Ipad…) pareil, des gens ont réussit à démontrer que l’on pouvez passez outre (partiellement) de l’Itunestore.
Des développeurs/hackers proposent des patchs afin d’améliorer les performances des machines apple, pas trop pour les boites fermées mais sur les MacPro cela ce fait (ha la course à la nouvelle carte graphique sur puissante qui ne fonctionne pas sur MacOS).
http://www.macbidouille.com/news/2011/08/19/un-bios-mac-pour-les-radeon-hd-6870
Oui en effet MacOSX était cher (en version CD environ 130 euros) jusqu’à la dernière version (mais tout est relatif) en effet acheter une nouvelle machine pour l’avoir ou passer des heures de téléchargement sur le Store cela à un coût. Si on le met en comparaison au prix d’une licence Windows ça doit pas être très loin non (lol)?
http://www.macbidouille.com/news/2011/06/07/lion-disponible-en-juillet-pour-23-99-euros
Flash, vous avez raison sauf que :
Sans flash les machines à la pomme gagnent en autonomie (peut-être une maigre consolation mais bon c’est déjà ça de gagné).
Microsoft bouderai flash pour le Windows8 mobile pour les même raison et surchauffe du processeur (peut-être aussi pour Apple).
http://www.macbidouille.com/news/2011/09/16/au-tour-de-microsoft-de-tirer-a-boulets-rouges-sur-flash
Adobe met en place une plateforme de conversion à la volée des applications flash, mais ce ne sont pas les premiers à avoir fait cela.
http://www.macbidouille.com/news/2011/09/10/adobe-flash-media-server-4-5-supporte-les-appareils-ios
http://www.macbidouille.com/news/2011/07/04/google-convertit-le-flash-en-html-5
Pour le reste, il y a plein de choses qui enquiquine son monde chez Apple,
Son incapacité de reconnaitre ces erreurs, défauts, dysfonctionnements…
Cette politique du gadget…
Cette politique des 30% de bénéfice sur chaque vente…
L’inertie pour certaines mises à jours critiques…
…
Mais au fait qu’est-ce que vous appelez pirater ?
L’avenir nous le dira, je ne me sent pas l’âme d’une sibylle.
Raid-neck.
« Dans le monde Windows, ou linux, il y a plein de logiciels spécialisé après il ne tient qu’aux développeurs de les rendre inter-opérable. »
Non. L’objectif est diamétralement opposé.
Tu peux le vérifier sans problème en constatant que les fichiers de données issus des logiciels libres sont lisibles par les logiciels payants. Mais pas l’inverse. Oeuf corse.
Mac vérifie cet adage en étant compatible pour faire tourner des applis win. Mais surtout pas le contraire.
Adobe est à fuir. Mais d’autres marques de matériel/logiciel ont eu ce même réflexe de vouloir prendre en otage. Et en sont mortes. Comme tout monopole qui se respecte.
Seule ta question sur le piratage est pertinente. Et idiote lorsque l’on se rend compte que n’est piraté que ce qui coûte trop cher.
Alors je te pose la question du niveau supérieur des couches réseau :
…
Mais au fait qu’est-ce que vous appelez coûter trop cher ?
L’avenir nous le dira par l’effondrement des « modèles » « économiques ».
Tiens, pendant que tu m’énerves parce que tu n’as rien compris.
Gogole a longtemps « aidé » le Libre.
Exactement comme Soros « aide » les indignés et Obama les « défend »…
Gogole est le pire « allié » que le Libre puisse avoir et nous avons commencé à nous en rendre compte.
Microso$t (pardon, faute de frappe de mon Bic) fait la même chose en « caritatif » et Muerdoc idem.
Panier de crabes.
Le monde progresse par la stimulation de la concurrence…
Grace à Apple, Dos est devenu Windows
Grace à windows payant, buggé et propriétaire, unix s’est développé avec des bébés comme Android
Grace à l’iphone, votre Galaxy existe
Grace à Nespresso( café excellent), vous avez eu Senseo moins cher…
L’approche marketing d’Apple s’est révélé bien meilleure, alors que tout les fournisseur de PC sont lessivés par les assembleurs…d’ailleurs meme IBM le créateur du PC a jeté l’éponge !!
Ouverture est interessante sur certains aspect mais se paie en virus et en une intégration pas toujours optimale de tout les composants
Pour l’avenir,…on vera
Quid34.
Inutile de changer l’histoire à des fins personnelles.
Unix existe avant windause et ceux qui connaissent un minimum l’intérieur des machines savent qu’il est possible de faire tourner win comme Unix.
Maintenant, oui, coté mare qu’est ting, t’as raison.
Continue à bien écouter la pub sur la tévé et le journal. Y’a des émissions cul-turelles avec un oeil qui devraient t’intéresser, aussi.
Un « détail » aussi.
IBM est en pleine forme économique et là, contrairement à un paquet de sociétés, ce n’est pas VOLE.
Si tu étais intelligent, et connaisseur en informatique, tu DEVRAIS te rendre compte que sur la moindre machine existe une norme devenue commune MEME par extinction du brevet qui a été inventé par IBM.
La force des habitudes des s’pychologues n’explique pas encore le phénomène. Eux, soit-disant « spécialisés » en changement d’habitude et de « paradigme ».
Le premier qui peut me faire une définition concrète de « paradigme », je me déplace perso pour lui offrir une choucroute dans le meilleur resto de sa commune ou avoisinante.
Je me limite à la France pour une simple question de temps.
Et je n’ai pas envie d’avoir le budget d’Attali.
Salut, camarade Jorion. 😉
Comme c’est vain ces discussion pour savoir qui de Apple ou de Microsoft est le « meilleur ». On pourrait débattre alors aussi de qui est mieux, Canon ou Nikon… Me semble qu’il y a un côté émotionnel dans tout ça…
@Yvan
Généralement, l’insulte aide à affermir un jugement…
Sinon unix existait avant window mais…son développement à été boosté par tout les systemes propriétaires payants d’IBM, DEC, microsoft et d’autres…et la concurence avec Sun qui proposait unis sur ses stations.
C’est toujours un plaisir de discuter avec des gens érudis.
Long life jailbreakers !
Dans l’idée d’un changement de paradigme, j’ai découvert hier le club de Budapest :
Une bonne cuvée, cette semaine, du temps qu’il fat, sas doute influencée par l’été indien…
Elle fait référence à des personnages que j’aime bien (y compris Julien l’apostat qui m’a toujours interrogé et séduit) et qui ont en commun la difficulté qu’ont ceux qui on fait un pas en arrière (je préférerais dire un pas de côté) pour percevoir un paradigme ou une théorie plus large, à faire faire la même démarche aux autres. Un côté œuvre au noir.
Je suis de plus curieux d’approfondir la référence à Hegel. Elle doit d’avantage faire référence à l’image inversé de la camera obscura qu’au négatif qui suppose l’impression de sels d’argent. Mais elle m’évoque à la fois le mythe de la caverne modernisé et le travail que fait en permanence notre cerveau à remettre d’aplomb l’image inversée qui s’imprime sur notre rétine.
Où puis-je trouver ce texte ?
Oui moi aussi Hégel me manque, la citation. Car avec « positif » et « négatif » on tombe sur la logique.
Et sinon merci à Paul Jorion pour son excellente video….
il est de tradition de faire payer les innocents . c’est la façon de procéder du démon ( non pas celui de Socrate) , mais pourquoi ?
le sacrifice est incompréhensible . on fait porter le chapeau à un lampiste , ce qui a pour effet de déplacer le problème , mais jusqu’à quel point ?
si le diable est légion, on peut aussi le penser aveugle , marchant dans le noir de sa nuit , se cognant dans les murs de sa prison , impatient, et souffrant malgré tout, ignorant des causes de ses maux qui l’accablent et donc, cette légion cherche toujours des causes, mais extérieures … qui forcément échouent sur un bouc émissaire .
albinos, chat noir, corbeau, etc. et tant qu’on y est la nature en bloc .
et de proche en proche tout ceux qui sont inoffensifs
J’entretiens depuis peu un catalogue des thèmes « mainstream » développés par la presse (les gros titres). Confondant. Difficile pour tout un chacun de prendre du recul dans une atmosphère d’intoxication généralisée.
Par exemple cette presse (même spécialisée) ne s’intéresse jamais aux techniciens qui s’affairent sur la porte qui grince ou l’évier qui se bouche ; elle ne s’intéresse pas plus au bâtiment qui se déforme ou au terrain qui s’affaisse.
Tout ce à quoi nous avons droit, c’est un gros plan sur une allée aux bordures originales, sur le géranium en fleurs (étonnant à cette époque de l’année n’est ce pas ?) . Exceptionnellement, on évoquera rapidement la présence incongrue d’un papier gras sur le trottoir (il ne faut choquer personne).
Au fait, avez vous peur de l’avion ? Préferez vous (le cas échéant) qu’on vous appelle madame ou mademoiselle ? Utiseriez vous un vélib ? Combien consommez vous de fruits et légumes par jour ?
Mais tout çà, c’est pour notre bien. Vite un peu de Lexomil pour diluer mon Prozac !
Bâtisseurs d’empires par accident
origines et dessous de la Silicon Valley
(ISBN 2879080371, 9782879080376 – on peut trouver ce livre d’occasion sur Internet grâce à ce code, auteur Robert X. Cringely – titre anglais Accidental Empires )
C’est pas un chef-d’oeuvre de la littérature, à peu près l’équivalent’ d’une suite d’articles écrits par un journaliste, mais ce bouquin a au minimum l’avantage de montrer qu’il n’a pas suffit d’une ou deux personnes – quelque que soient leurs mérites, leur richesse et leur célébrité – pour faire des micro-ordinateurs quelque chose de très différent de ce qui existait avant en informatique. Pour chaque exemple choisi – chacun des logiciels marquants à l’époque où le bouquin a été écrit – on a donc l’histoire (déboires inclus, et c’est loin d’être l’exception) de celui ou de ceux qui en sont à l’origine.
Les changement de paradigme ça nécessite une foule d’initiatives, c’est laborieux et plein de surprises. Pourquoi ça réussit ou pas – je n’arrive pas à imaginer l’équivalent se produisant ailleurs qu’aux US – reste pour moi un mystère.
Bigre, parler de Robespierre et Julien autour de Steve Jobs…qui n’a pas changé le Monde, il a juste utilisé le marketing et réussi là dedans SON business. L’ordinateur a changé le Monde, mais Steve Jobs n’en est pas le seul créateur, et d’autre part on connait surtout Jobs pour ses dernières créations, qui sont des purs objets marketing.
Quant au fait que le peuple fait un pas en arrière, oui, et même 10 🙂
Merci pour cet exemple supplémentaire de jobophobie.
Rappel : Les commentateurs du blog s’engagent à fournir une adresse mail correcte.
Pas de bol j’ai certes un PC (sous Windows et Linux) mais aussi 2 imac chez moi ! Et ça ne m’empêche pas de dire ce que je pense sur l’aspect largement usurpé de Jobs comme icône du Monde moderne. Mais il est vrai que les scientifiques au service de l’Homme de nos jours passent largement derrière les businessman (exploiteurs du Monde)…Je me souviens par exemple quand j’étais au Lycée du décès de Louis de Broglie, dans l’indifférence générale…
Encore une fois désolé mais il y a 2 Steve Jobs : le premier a créé (en copiant un peu chez les autres Xerox et cie mais c’est de bonne guerre) de l’intelligence artificielle, des ordinateurs et une boite (qui n’a pas marché dans la durée), et le second Steve Jobs n’a plus trop créé de machines mais surtout des concepts marketing : c’est le premier qui m’intéresse et c’est le second qu’adule le Monde…
Quant à l’adresse mail, je ne vois pas ce que ça apporte au débat, et imposer cela comme préalable au débat supposerait que vous êtes tel que….big brother !
L’adresse mail correcte fait partie du contrat. Pseudo d’accord ; impossibilité d’entrer en contact avec le commentateur, pas d’accord. C’est votre dernière intervention à l’aide d’une adresse mail bidon.
Voilà un péché nouveau, espérons que ce n’est pas un nouveau péché capital.
Je rappelle que les sept péchés capitaux définis depuis près de 2.000 ans par la pensée chrétienne étaient : l’avarice, la colère, l’envie, la gourmandise, la luxure, l’orgueil et la paresse.
On voit ce qu’ils sont devenus.
Il faut donc créer d’autres interdits, dont le principal, celui qui les contient tous, est le refus du progrès.
Robin de Bois est sans domicile fixe!
Marlowe
Si le progrès est l’idée qu’il est possible pour une société d’aller vers un mieux, si, il faut du progrès, car il y a toujours des progrès à faire, en tous domaines, et le progrès peut même consister parfois à mettre des limites là où il n’y en avait guère, comme par exemple dans la finance. Les humains et les sociétés humaines sont perfectibles.
Ce qui est plus discutable c’est le progrès érigé en idéologie quand toute évolution seulement possible doit nécessairement être accomplie, est-ce cette dernière définition à laquelle tu penses ?
à Pierre-Yves D.
Je pense à cette société qui affirme que tout ce qui peut être fait pour satisfaire les appétits de ceux qui se la sont appropriée doit être fait, dans un environnement dominé par la certitude, dite scientifique, mais en réalité idéologique, que les erreurs et les catastrophes d’aujourd’hui seront corrigées demain, par le progrès des sciences et des techniques nous dit-on, mais plus véritablement une main-mise sans cesse accentuée sur l’organisation sociale et ses illusions.
Pour le dire en terme plus philosophique, nous vivons dans un monde où l’idéologie du progrès a remplacé le progrès, tout comme l’idéologie de la démocratie, c’est à dire la liberté dictatoriale du marché, a remplacé la démocratie.
Et pour le dire en termes populaires :
« Steve Jobs…qui n’a pas changé le Monde, il a juste utilisé le marketing et réussi là dedans SON business »
Je suis d’accord avec vous, et je ne vois pas trace dans cette phrase de jobophobie !
La déferlante médiatique actuelle, et sa teneur émotive (qui me rappelle l’émotion des fans de Claude François, à sa mort ; ou l’attrait des grands mères pour Mireille Mathieu) est très inquiétante quant à l’esprit critique des ‘leaders’ d’opinion.
Paul Jorion a touché à un Jobotabou
Alors la question serait de savoir:
1) si on a déja eu le Bonapartisme (Sarko) et que l’on entre dans une période de restauration: remise en place de la « science économique » telle qu’elle était pratiquée au 19éme siècle. Recadrage
2) si on rentre dans une période de Bonapartisme: dictature des marchés -et qu’ensuite viendra une restauration (de quoi?) Cadre compressé
3) si c’est 1789 qui recommence: ouverture à tous les paradigmes possibles et imaginables. Cadre expansé
En mode ordi: quelle restauration du système?
Forcément un système antérieur et dans ce cas les trois sont « historiquement » recevables…
Mais lequel est supportable? A un moment, il faut bien que la photo rentre dans le cadre!
Garorock @
Vous vous trompez de Napoléon, à mon sens, avec la comparaison avec notre président.
Plus pertinent à mon sens de le comparer à Napoléon III que les historiens imbéciles ont qualifié de « petit », mais qui est apparu ensuite comme un homme d’état exceptionnel ayant fait muter la France d’époque…….
J’ai personnellement vu toute la gauche française « vomir » jour après jour le général de Gaulle …..
Albin. Je résume vos propos :
Napoléon III = très bien (« a fait muter la France »)
Sarkozy = Napoléon III
De Gaullle = vomi par la gauche
Comme ? Napoléon III (« historiens imbéciles »)
Et comme ? Sarkozy
Donc : Sarkozy = Napoléon III + De Gaulle
Il en fallait bien un pour nous la faire celle-là. Comme disait l’autre, un peu de gauche, un peu historien imbécile sûrement, « Et s’il n’en reste qu’un, vous serez celui-là ! », n’est ce pas Papa ?
Sachant que nous débattions d’Apple et de la petitesse d’âme de notre souverain actuel, vous avez tout faux ! Nanoléon I est bien plus adéquat… 😉
@ Paul
Merci pour cette magnifique vidéo qui met en perspective tous vos livres et en souligne le fil conducteur.
Lucien Jerphagnon, grand philosophe et historien qui vient de nous quitter, a écrit une superbe biographie de Julien dit l’Apostat ; je me permets de la conseiller pour les lecteurs de ce blog qui « veulent en savoir plus »…
En contre- partie je voudrais savoir quelle biographie de Robespierre lire : l’homme a attiré sur lui tant de haine que certaines biographies sont simplement des règlements de compte posthumes sans intérêt et d’autres de simples apologies sectaires… merci d’avance !
J’avais un argument dédié aux décideurs, lorsque je fus autrefois auditeur ISO…
« Depuis votre place assise, vous ne voyez que le dessus de votre bureau, et quasiment jamais ne vous inquiétez de ce qui pourrait se passer dessous… »
Bien que je trouve votre exemple très astucieux, je ne partage pas vos convictions de croire que les spécialistes au chevet de Dexia soient « aveuglés » par la simple porte qui grince…
Nous parlons d’hommes et de femmes qui manient la stratégie de carrière ou électorale au quotidien… Ces même personnages qui sont obligés, de ce fait, d’avoir toujours une vision d’ensemble pour anticiper les réactions… et ils s’en donnent les moyens, par l’entourage, les sondages, l’espionnage, les pressions… (les cas ne manquent pas dans l’actualité)
Ne faites pas croire que ces architectes ne sont pas au courant du vice de construction par l’emploi d’un béton de moindre qualité pour s’en mettre plus dans les poches…
Ils veulent juste nous faire croire, grands spécialistes qu’ils sont, que le seul inconvénient est ce petit grincement qu’on essaie de palier pour que les habitants de la maison n’aient pas peur de continuer à y vivre et continue à en payer les traites…
Pourtant, ces spécialistes savent qu’à brève échéance, l’édifice tombera…
Et c’est là le véritable crime, faire croire, après coup, qu’on n’avait détecté qu’un problème de porte grinçante, pour amoindrir la faute et la responsabilité…
Le vrai souci, c’est que le système ne permet pas aujourd’hui de contraindre ces constructeurs véreux à la remise en l’état selon le cahier des charges, quitte à raser le bâtiment entièrement et le reconstruire, A LEURS FRAIS, avec les bon matériaux, sans oublier leur responsabilité pénale et ses conséquences…
Et le changement de paradigme consisterait de cesser de croire que la seule sanction possible de la mauvaise gestion des politiques soit juste de ne pas être réélu…
Très intéressant, et juste…
Je trouve l’image de la porte et du bâtiment excellente. Utile pour tâcher de convaincre et/ou d’expliquer.
Mais je partagerais la réticence de Meoni dans ce sens que le problème des dirigeants n’est pas d’être rationnels ou intelligents. Leur problème est de servir une cause et une caste! Akhenaton voulait servir la pyramide (!) des pouvoirs au sommet de laquelle il se trouvait, Julien le Philosophe voulait de même servir la Rome dont il était l’empereur, et Robespierre aussi était aux prises avec une problématique de pouvoir et d’influence, pas vraiment inscrit dans un débat entre amis. Alors, que les financiers soient conscients et cyniquement profiteurs comme le suppose Meoni, c’est possible pour certains d’entre eux, mais très certainement pas pour tous – ce qui est pire quelque part. Le problème, avec eux, n’est pas un point de débat rationnel, mais recouvre des conflits d’intérêt matériel et symbolique, il n’est pas d’avoir raison et de convaincre. Le problème sera très certainement de savoir les contraindre.
Nous de même qui lisons ce blog avons un choix politique de base sur lequel nous n’entendons pas revenir. Je parle pour moi, en tout cas. La crise financière, on s’en ficherait si ce n’était pas de la douleur sociale, ai-je déjà posté ici quelque part. L’arrogance et la bêtise des financiers, je les leur laisse bien volontiers, et je m’en ficherais absolument si ce n’était un rapport social, un rapport de classe, une prédation sur le grand nombre, un haut pouvoir de nuisance quotidiennement exercé, qui tue chaque jour. Et ici, il nous importe d’être rationnels et convaincants, non à l’égard des maîtres du monde, mais envers les dominés et leur participation à la domination.
Les réponses à la crise financière qui n’incluent pas implicitement une attaque des classes possédantes, une critique du salariat, du droit divin de la propriété de se multiplier du seul fait qu’elle existe, de la légitimité du prêt à intérêt, ne m’intéressent pas.
Or je lis souvent sur ce blog des commentaires qui se noient dans une technicité inutile (enfin, ça dépend du point de vue), qui sont, sur le plan de la raison, l’obstination à ne voir que la porte qui grince dans une maison qui craque tout entière, et, sur le plan politique, un évitement de, mes grands mots me reprennent, ils sont approximatifs et provisoires, un évitement de la seule vraie question que les temps géologiques posent à l’humanité, à savoir la construction d’une société fraternelle, d’égalité et de liberté.
Bien à vous tous !
@Méoni
Ah ouais ? Tribunal Populaire ? Mandat impératif ? On reconstruit la Bastille ? A la place du palais Brogniard, de l’Elysée, du palais Bourbon ou plus logiquement, plus « directement démocratique » du palais Royal, siège du Conseil Constit ? Ou en banlieue, on décentralise, hein ? Réquisition de la Coupole, la tour Total à Courbevoie, ex tour Elf (du dernier étage on voit l’Gabon et même la tombe d’Omar « m’a tué » Bongo, à c’qui parait) ? 13 hectares de bureaux sur 48 étages et 187 mètres, ça en f’rait des cellules à bagnards de la Haute, hein Méoni ?
Pratique pour l’déménagement en plus, y’en a plein, d’condamnés proforma, qui bossent déjà sur place, ou dans un rayon tout riquiqui, hein Méoni ?
Ben oui, vigneron, quand un gérant de SARL fait un abus de bien social, la loi permet de le foutre en tôle… Quand c’est Sarko qui le fait, on ne le réélit pas…
Quand une PME fait de la cavalerie bancaire, c’est un délit…Quant les banques le font, c’est de l’ingénierie financière…
+1, D’accord avec Philippe, la Loi doit s’appliquer à tous et avec la même rigueur, et nous disposons de ces lois, mais tout est tronqué et corrompu y compris une partie de la magistrature.
Et on appelle cela un Etat de droit, c’est à mourir de rire!
Très mauvaise « comparaison », Phiphi.
Car le bâtiment qui peut s’effondrer ne nous empêchera pas de vivre sans lui.
Je l’ai déjà écrit, mais lorsque l’occupation du pays par les Allemands a commencé, c’est simplement le marché noir qui s’est développé de façon logique.
Cette vision de perdre en même temps que les plus riches est JUSTEMENT la propagande qui LEUR sert pour nous prendre en otage.
Sinon, Vigneron, bonne idée de prison, ta tour. 🙂
Car en plus, vu tous les contrôles que j’ai subi pour entrer dans ce machin, le gardiennage est déjà opérationnel.
Yvan, dans mon exemple, l’image de la maison ne représente pas que le système bancaire… Elle représente notre système sociétal…
La porte qui grince aujourd’hui, c’est dexia… Celle de la cave, c’est SG, Les murs extérieurs sont la justice, la loi, l’éducation, la santé… La charpente, c’est la défense etc…
Et, plus de maison, c’est le retour dans les cavernes…
Phiphi.
Je viens de te citer un exemple de modification économique profonde, et toi, tu restes branché sur aïeaïeaïe, ton flouze !!!
Crois-tu que ce soit la première crise économique…???
Et 29?
On est pas tous morts, en 29.
Bon, d’accord, c’est la période où tu es sorti de ta caverne.
Mais quand-même !
Notre système sociétal fonctionne avec de l’argent. Ceux qui en ont beaucoup se servent de ce pouvoir pour en concentrer encore plus.
Mais l’effondrement des monnaies ne signifie pas que plus rien ne bougera nul part.
Au contraire. Vu la nécessité de devoir mettre en place très vite quelque chose qui fonctionne au niveau local pour ensuite voir si c’est compatible avec le reste, ça va nous faire un boulot d’enfer.
M’enfin, Yvan, remplacer l’argent actuel par une autre sorte d’argent ou monnaie ne résout pas le problème de fond… Quelle que soit la devise, il y aura toujours des plus malins pour recommencer à entuber les autres et nous verrions les mêmes énormes concentrations chez le plus petit nombre…
Le problème ne vient pas de l’argent, il vient de la politique, des lois et de l’application de la justice… Il faut des lois pour empêcher la spéculation, et une vraie justice pour punir celles et ceux qui les enfreindraient…
« lorsque l’occupation du pays par les Allemands a commencé, c’est simplement le marché noir qui s’est développé de façon logique. »
Marché noir c’est mieux ? Ah bon, ça ne serait pas quelque chose dont profitaient les plus riches?
« Ne faites pas croire que ces architectes ne sont pas au courant du vice de construction par l’emploi d’un béton de moindre qualité pour s’en mettre plus dans les poches… »
Je n’ai pas vraiment d’opinion sur le fait qu’ils aient ou pas une vue d’ensemble et, finalement, ça m’est égal.
Si dans une démocratie ceux qui sont au pouvoir et ceux qui sont dans l’opposition ne donnent que des justifications partielles et contradictoires de ce qu’ils font ou veulent faire (une fois à propos de la porte, un autre à propos de la toiture, jamais bien sur à propos des fondations) cette démocratie ne peut pas fonctionner.
Comme, je pense, une majorité de citoyens j’avais renoncé à m’y retrouver dans ce vaste machin incohérent. Le blog (et encore mieux les bouquins de P.J.) sont un véritable soulagement. Même si les bonnes solutions ne sont ni évidentes ni faciles à mettre en place on peut espérer faire mieux que de se venger en dépouillant quelques riches ou en enfermant quelques politiciens…
Négatif, GL.
« on peut espérer faire mieux que de se venger en dépouillant quelques riches ou en enfermant quelques politiciens… »
Ces « derniers » mettent de temps en temps un pauvre ou un « terroriste » en prison ou le tue histoire de calmer le reste.
Il est temps d’utiliser les mêmes méthodes.
Bible de la terreur : « Laisser toujours un ennemi en vie afin qu’il aille raconter le sort des autres. »
GL, c’est du lourd… ! Il n’est point question de vengeance mais de justice… Et de ce que vous dites, la corruption et le vol ne semble pas vous déranger…
Quelle que soient les fondations, il y aura toujours des petits rusés qui tenteront de posséder plus que les autres, que ce soit en richesse ou en pouvoir… C’est malheureusement la grande tristesse de la race humaine…
Outre donc les fondations, il faut une justice incorruptible, contrôlable et contrôlée qui saurait condamner l’escroc en col blanc autant que le Bébert monte-en-l’air…
Et d’accord avec toi Yvan, si cette justice n’est pas, il faut se la faire soi-même, et je sais de quoi je parle…