J’ai vécu aux États-Unis de 1997 à 2009. Durant cette période, je n’ai vu parmi les films français et belges que les très rares qui traversaient l’Atlantique. Parfois dans des conditions intéressantes, il faut bien le dire, comme le jour où j’ai vu Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain présenté par Jeunet lui-même à l’Egyptian Theater sur Hollywood Boulevard.
Qu’est-ce que j’ai raté, et qu’il faut absolument voir ?
221 réponses à “UN PETIT SERVICE QUE PEUVENT ME RENDRE LES COUCHE-TARD”
Mr Jorion
Pour une bonne tranche de rire et de bonheur : « Chat Noir Chat Blanc » (1998), d’Emir Kusturica
Uniquement français et belges ou tous les films non-américains?
J’ai l’impression que « Entre les murs » n’a pas été cité, or c’est un grand film et il me semble que vous aurez l’intelligence de voir que Cantet ne reprend pas le discours de Bégaudeau au premier degré, réalisant ainsi un vrai film et non le pamphlet que certains ont voulu y chercher…
« Ma petite entreprise » est aussi un film très intéressant malgré son prétexte apparemment anecdotique.
L’esquive vaut largement le coup aussi, ne vous limitez pas à la « Graine et le Mulet ».
Les Depardon sont évidemment des grands films; Portrait Paysans bien sûr, et 10° Chambre que je n’ai pas encore vu.
Sans avoir le discours social (et légèrement nihiliste) des « Triplettes de Belleville », « La prophétie des grenouilles » est distrayant, bien fait et son méchant a une psychologie travaillée (peut–être même un peu trop pour des jeunes âmes…).
Copie quasiment conforme des Miyazaki et au message social un peu court, « Mia et le Migou » comporte quelques scènes de bravoure.
Si vous arrivez à supporter le personnage joué par Louis Garrel, « Les Chansons d’Amour » vaut probablement le coup.
Lady Chatterley est très beau.
« L’équipier » devrait vous intéresser, vu son contexte. Le jeu d’acteur est excellent en tous cas.
Jeanne Et le Garçon Formidable est un beau film, réellement.
J’ai bien aimé le « Conte d’Automne », personnellement.
On connaît la chanson est un Jaoui réussi.
« Ceux qui m’aiment prendront le train » est aussi à voir.
Persépolis a été cité, et il est vrai qu’il vaut la peine d’être vu même si je suppose que vous avez lu la BD.
Welcome également n’a pas été cité il me semble et bien que je n’aie pas encore eu l’occasion de le voir on m’a confimé qu’il était excellent.
J’ai également entendu plutôt du bien des Poupées Russes et de la Science des Rêves, et encore plus de Gainsbourg, vie héroïque.
Si vous le permettez, j’aimerais bien avoir votre avis (probablement beaucoup mieux informé que le mien sur les luttes idéologiques américaines) sur le film américain « The last supper », que vous avez probablement vu, et dont la fin m’est jusqu’à présent restée indéchiffrable.
bonjour MR JORION
Je suis un fidéle lecteur de votre site qui m’apprend beaucoup sur le systeme finançier , ainsi que sur les magouille de nos CHER BANQUES ……
voici quelques films qui mon beaucoup plu
– LE CONCERT
– W
– JFK
– RED
-TITANIC pour la reconstitution réel du naufrage , les décors ( identique du vrais bateau et réalisé chez les meme fourniseur avec les photos des objets ) , la réalisation de cameron etc etc etc
– LE DECLIN DE L’EMPIRE AMERICAIN + LES INVASIONS BARBARE + L’AGE DES TENEBRES triptyque du réalisateur canadien DENYS ARCAND film vraiment fabuleux sur l’histoire d’une bande d’amis qui se posent des questions essentiel sur leurs vies , leur projets etc etc
-AVATAR de cameron
– NE LE DIT A PERSONNE
– LES PETITS MOUCHOIRS
– THE GHOST-WRITER polanski ( magnifique )
– LE PIANISTE polanski
– LA NEUVIEME PORTE polanski
– LE BAL DES VAMPIRES polanski
– MARS ATTACK ….. de tim burton
– FORREST GUMP sublime ……
-SAUVER LE SOLDAT RYAN de spileberg totalement magnifique et trés dur surtout le 20 premiéres minutes
-DANSE AVEC LES LOUPS
– PHILADELPHIA
– SUR LA ROUTE DE MADISON
– LA LISTE DE SCHINDLER
……………. enfin voila dejas de quoi vous distraire de longue nuits , j’en ai CERTAINEMENT OUBLIER …… ma passion pour le cinéma est tel que j’en perd la mémoire LOL bien sur les films de ce grand monsieur EASTWOOD sont magnifique , enfin a part deux ou trois mais GRAN TORINO et génial …
VOILA je vous laisse au milieu de cette foule d’acteurs , actrices , figurants , réalisateurs qui vont essayer de vous faire oublié ce monde ou l’ont vie , entourer par tout ces vautours de banquiers…..
BIEN A VOUS MONSIEUR JORION
et encore MERSEA POUR VOTRE BLOG
dominique
« Seraphine » avec Yolande Moreau. Une femme de ménage un peu primaire et misérable que son talent de peintre magnifie. Un film plein de tendresse magnifiquement interprété.
Mais il est relativement récent.
Plutôt polar : Le convoyeur Dupontel excellent, Dujardin étonnant à contre-emploi
Fantastique/Horreur/Fableécologique : The Host
Et pour revenir en Belgique : Dikkenek
Un long dimanche de fiançailles personnellement je le déconseille ou alors faut pas avoir lu le livre, la charge antimilitariste est devenue une bluette bien gentille (après c’est bien filmé mais sans plus…)
bonjour,
Pour ma part, je vous conseille tous les Hayao Miyazaki 😉
et même ceux sorti avant 1997 🙂
bien à vous
http://www.allocine.fr/personne/filmographie_gen_cpersonne=18793.html
Ce n’est pas la bonne période mais je vous dirais bien Joyeux Noël, même si c’est un peu Ridicule.
Ah, si jétais riche ! comme Harry, un ami qui vous veut du bien, alors j’irais voir Le concert donné par Le pianiste. En fait, ce serait pareil à Un long dimanche de fiançailles.
En tout cas, aimer Les chevaliers du ciel, ce n’est pas Un crime au paradis et ce n’est pas non plus manquer de respect envers Le peuple migrateur.
Si c’est celui qui est le plus cité qui gagne, je n’en citerai qu’un:
« La graine et le mulet » http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/la-graine-et-le-mulet,54102
M. Jorion, je ne pense pas que nous avons les mêmes goûts mais voici les films français que j’ai aimés :
Comédies :
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain
Bienvenue chez les Ch’tis
Le diner de cons
JCVD
Les dents de la nuit
Le cycliste
Podium
Taxi
Films noirs ou violents :
L’adversaire
36 quai des orfèvres
C’est arrivé près de chez vous
L’immortel
Banlieue 13 (pour les performances physiques)
Il n’y a pas que les films, il y a aussi les séries. Même si les séries françaises sont relativement moyennes : Engrenages sort clairement du lot. Qualité du scénario, suspense, densité des épisode et surtout le jeu époustouflant de Audrey Fleurot et Caroline Proust.
Vous devez regarder quelques épisodes 🙂
Bon divertissement 🙂
Magnifique !
je ne sais pas si notre hôte aura le loisir un jour de voir tant de films , mais son petit article a pour effet de faire écrire beaucoup de lecteurs qui se font plutôt très discrets d’habitude
Matière à une étude anthropologique ?
Présentations et salutations , pour sûr …
Vous aussi vous vous interrogez quand à ce billet inhabituel ? 😉
Bien à vous
» la merditude des choses » de Felix Van Groeningen
Paul Jorion avait demandé des films français, mais en effet, comme l’ont dit plusieurs commentateurs, les dernières années ont vu de très bons films belges sortir: n’a pas été cité le film RUMBA, film quasi muet, excellent; un film très drôle, sympa: les BARONS.
KHAMSA de Karim Dridi
Marseille, un camp de Gitans, un coin oublié sous un échangeur de l’autoroute du Soleil. Marco, 11 ans, une fragilité à fleur de peau, vient de s’échapper de la famille d’accueil où il avait été placé. Marco retrouve le camp. Mais ni sa belle-mère, ni son père ne veulent de lui. Il a perdu sa mère, une Arabe qui n’était pas du camp, il n’a d’elle qu’une main porte-bonheur, d’où ce surnom de « Khamsa » (cinq). Il traîne donc avec ses cousins, enchaînant trafics, bagarres et larcins de moins en moins mineurs…
Ce camp gitan existe réellement et la vision qu’en donne le film n’a rien de folklorique, c’est un coin de quart-monde, un quotidien chaotique, mais aussi la vie à l’état brut saisie par Karim Dridi, l’énergie et la grâce de ces enfants, tous des habitants du camp. On n’oublie pas facilement le jeune Marco.
AU DIABLE STALINE, VIVE LES MARIES (Nunta muta) d’Horatiu Malaele
FISH TANK
Andrea Arnold
Dans une cité anglaise, Mia, 15 ans, est une adolescente rebelle, rejetée du collège, agressive et violente. Un jour d’été sa mère rentre à la maison avec un nouvel amant, Connor, qui s’installe chez elles. L’adolescente mal dans sa peau tombe amoureuse de la séduisante conquête de sa mère…
Andrea Arnold est une jeune réalisatrice qui renouvelle le fameux réalisme social anglais : une banlieue prolétaire, une mère immature et ses deux filles « sauvageonnes ». Mais le film sait nous attacher aux personnages, faire place à l’imaginaire, l’espoir, une certaine poésie. Mia va s’ouvrir, mûrir, s’humaniser. FISH TANK réussit à élargir le territoire du film social anglais vers d’autres horizons.
GOODBYE SOLO Ramin Bahrani
Avec Souleymane Sy Savané, Red West, Diana Franco Galindo…
Prix de la Critique Internationale Festival de Venise 2008.
LES CHATS PERSANS (Kasi az gorbehaye irani khabar nadareh)
de Bahman Ghobadi
A leur sortie de prison, Negar et Ashkan, deux jeunes musiciens, sont décidés plus que jamais à monter un groupe pour chanter leur révolte. Lassés de ne pouvoir s’exprimer dans leur pays, ils veulent partir à Londres. Pour financer leur voyage et leurs faux-papiers, ils tentent d’organiser un grand concert clandestin. Pour trouver des musiciens, ils vont parcourir avec Hamad, leur guide, le Téhéran « underground », au propre et au figuré, car en Iran, le rock, le rap sont hors la loi, toute musique est impure puisqu’elle provoque joie et gaîté, on joue donc dans des caves ou des sous-sols…
Souvent très drôle, plein de fougue et d’énergie, le film apporte un témoignage formidable sur le Téhéran d’aujourd’hui, la répression et la corruption qui y règnent, mais aussi la vitalité de sa jeunesse et l’insolence de sa résistance au pouvoir. Le film a été tourné à la sauvette, en dix-sept jours, par un cinéaste dont tous les films ont été interdits en Iran. Après avoir présenté son film à Cannes, Bahman Ghobadi, rentré en Iran, a été arrêté et forcé à l’exil. Les deux musiciens, interprètes principaux, viennent, eux, de demander l’asile politique en Angleterre.
un dernier :
LIBERTE
Tony Gatlif
Théodore, vétérinaire et maire d’un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, a recueilli » P’tit Claude » dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. Mademoiselle Lundi, l’institutrice, fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. P’tit Claude se prend d’amitié pour Taloche, un grand gamin bohémien de trente ans, il est fasciné par son violon et sa démesure. Mais le régime de Vichy impose des contrôles de plus en plus contraignants.
Tony Gatlif a choisi la fiction, reprenant partiellement deux récits de vie, pour évoquer » Samudaripen », l’extermination de milliers de Tsiganes européens mais aussi pour rappeler les camps de concentration français conçus à leur intention. Le film, comme toujours avec Gatlif, déborde de sincérité, d’énergie, de force, d’émotion, s’offrant quelques jolies séquences de poésie. James Thiérrée, le petit fils de Chaplin, réussit avec le personnage de Taloche une performance d’acteur extraordinaire.
AJAMI Scandar Copti & Yaron Shani
Ajami est un quartier populaire de Jaffa, en Israël, où cohabitent juifs, musulmans et chrétiens. Omar, jeune arabe israélien, et toute sa famille sont en danger depuis que leur oncle a tiré sur un membre important d’une autre famille ; il se retrouve impliqué dans un trafic de drogue. Malek, un jeune réfugié Palestinien, travaille clandestinement en Israël pour financer l’opération que sa mère doit subir. Quant à Dando, un policier juif, il ne désire qu’une chose, venger la mort de son frère assassiné par des militants palestiniens…
Le choix de ce quartier d’Ajami est significatif : s’y concentrent les tensions et les interrogations de tout le pays. La narration, en chapitres, fait alterner les trois histoires, chacune racontée d’un point de vue différent, révélant progressivement la complexité des situations. Mais la force du film tient à sa forme qui brouille les frontières entre fiction et documentaire : les acteurs, non-professionnels, sont pour la plupart des habitants du quartier jouant leur propre rôle. Le résultat est impressionnant de réalisme et d’efficacité, on parle pour ce premier film de Loach et de Scorsese à la fois.
Dits moi ta mémoire du spectacle et je te dirai qui tu es……. Grand succès !
Actuellement en salle : »Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous » de Paul Jorion.
Après avoir visionné tous ces films, pourquoi pas un livre de réflexion sociologique et philosophique sur l’évolution de la société française pendant cette décade ? IL y aurait sûrement beaucoup de choses à dire. Et puis ça ferait une sacrée séance de rattrapage pour tous les non cinéphiles complètement largués. 🙂
Allez, va pour les films belges aussi ! Mais j’ai une petite question à tous. Y a-t-il une spécificité du film belge francophone ? Qu’est-ce qui le distinguerait des films français de la même période ?
@ Pierre-Yves D.
Le surréalisme, of course !
l’atitude 😀
Je me défie du cinéma et n’y vais que pour y conduire mes petits enfants .
ça consterne ma femme qui n’a cependant pas demander le divorce pour autant .
Je n’ai hélas rien retenu d’intéressant dans les films pour enfants que j’ai pu voir .
Ni pour la marmaille , ni pour moi , donc ni pour vous .
En fait , au cinéma , il faut regarder l’écran tout en évitant de piquer un roupillon.
A partir de là , çà peut devenir intéressant
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_films_fran%C3%A7ais_sortis_dans_les_ann%C3%A9es_2000
Sage raisonnement. Ça peut s’appeler aussi ressentir.
Le non cinéphile est une espère assez rare de nos jours.
J’aime à l’occasion voir un (très) bon film, mais la plupart du temps il faut dire que je m’ennuie au cinéma, j’y vais donc rarement. Le cinéma devrait avoir beaucoup d’atouts pour lui en tant que spectacle visuel et sonore mais justement ce coté spectaculaire pour moi par trop voyant m’empêche d’adhérer. Autrement dit fait souvent défaut la croyance indispensable, le temps du film, pour adhérer à la fiction proposée si bien que les scènes m’apparaissent souvent fausses, invraisemblables. Je ne parle pas ici d’une invraisemblance liée à une question de genre. Mais d’une invraisemblance par manque d’effet de réel. Il faut vraiment que le montage, la cohésion du film soit géniale pour que j’oublie le coté spectaculaire.
Aussi je préfère de beaucoup livre un livre, si celui-ci ne capte mon attention je puis le refermer, puis l’ouvrir plus tard. La lecture ne demande pas tant une croyance que l’activité de la raison et de l’imagination qui nous donnent toute latitude pour interpréter ce que l’on lit, projeter par soi-même un monde, des mondes possibles dont il m’appartient de définir exactement les contours et dans lesquels je peux en comparaison réfléchir d’autres mondes, ceux que nous avons déjà rencontrés au cours d’autres lectures, ou simplement en relation avec notre vécu.
Le cinéma est une activité à mon sens beaucoup plus passive. On peut être saisi sur le coup par de fortes émotions, mais celles-ci sont plus imposées que suggérées.
Ceci dit, je souffre peut-être d’un problème psychologique qui resterait à identifier m’empêchant de goûter et apprécier cet art à sa juste mesure. 😉
bonjour,
je suis atteint des mêmes symptômes . un film passe , c’est tout ce qui reste , pas grand chose …
sauf celui qui reste , et qui marque . ceux là sont rares , ils viennent souvent pour étayer sa vision, la conception du réel, sans doute parce qu’ils sont au cœur de sa problématique personnelle .
on ne peut pas mémoriser toutes les formes, images, accumuler , empiler sinon, on se fait grenouille qui devint bœuf…
on perd l’essentiel ; on est comme un avare sur un tas d’or , qui a force d’arguments écrase ses adversaires , au lieu de les éclairer et est écrasé par ses fausse richesses qui appauvrissent .
il y a correspondance entre ces compilations de « savoirs » et de sous .
on a de l’or, on a compris son signe , mais les autres signes nous échappent .
dans Métropolis de Lang, on a tous les ingrédients de l’effondrement , non seulement de la civilisation , mais des hiérarchies « célestes » et de la science, en tant que savoir universel , du sens, et du chaos . on a toutes les figures et rôles d’une cosmologie en Å’uvre, d’une lutte , etc. et d’une apothéose .
bon, ce film est calqué sur quelque chose de très occidental . et s’adresse à cette mentalité là .
les autres films que je vois me donnent l’impression de lire le journal , c’est la température à un moment donné , ça passe , on a de la fièvre et un jour on ne l’a plus .
c’est consommé .
il ne peut pas y avoir tous les jours des Dante
@Pierre-Yves D. :
Comme ça étonnait aussi mon entourage , je me suis fait une tentative d’auto-analyse pour essayer de comprendre d’où venait ma » défiance » du cinéma :
– inaptitude à fonctionner sur le mode affect et émotion ? Peur d’avoir peur ?
– trop grande aptitude au « sur-moi » et à l’analyse , besoin de causes et de conséquences ?Peur d’avoir « de la peine » ?
Sans doute un peu des deux .
En vieillissant , je me suis aperçu que mon aptitude à l’émotion passait en fait par le son ( le chant en particulier ) , et que l’oeil était pour moi le sens privilégié de la raison et de l’analyse . Le goût m’invite assez naturellement à l’alimentation basique , l’odorat à la surprise et l’imagination . Le toucher m’envoie dans le faire ..
Pour profiter d’un film en laissant l’accès à l’émotion , il me faudrait donc , contrairement à ce que dit Béber , fermer les yeux , car dès que je les ouvre c’est la machine à disséquer qui se met en marche .
En fait il n’arrive que peu souvent que j’arrive à concilier tout ça , c’est lorsque je me fais mon propre cinéma , au terme d’une lecture qui m’a remué les méninges , que je trouve parmi mes CD un chant slave , en sirotant une bière au mois d’avril quand toutes les senteurs explosent et que je cherche la bêche pour attaquer le jardin .
Comme tout le monde , je me fais par contre mon cinéma beaucoup moins exhaustif , tous les jours .
Quand la raison triomphe d’un de ses sens , relire le Petit Prince .
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
@Béber :
Je sais bien , et qui ne connaît cette phrase de Saint Ex .
Mais les mots ont leur propre vie et leur masque ( » sens » , par exemple) .
Le » On ne voit bien qu’ » de Saint EX , au sens où il l’exprimait vraisemblablement , est pour moi réducteur . A mon idée , cette sorte d’extase philosophique n’est atteinte « que » lorsque tous les sens ( et les sens ) sont en harmonie interne .
Pour moi , selon mes propres statistiques , pas plus d’une fois tous les 10 ans …et fugace comme la flamme d’une bougie .
« se souvenir des belles choses »
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28605.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Se_souvenir_des_belles_choses
Parce que tout fini dans l’oublie…
Oh, j’ai honte. J’avais oublié…!
Magnifique en effet. merci pour ce rappel
Vous n’avez rien raté , les fameux films Français qu’il « faut absolument voir » n’ont jamais existé
Il y a aussi « Swing » et « Tous les soleils », les deux étant tournés en Alsace.
Et aussi incontournablement bien joué, « Contre-enquête » avec un JeanJean Dujardin surpuissant.
Bon, il est italien, mais c’est celui que j’emporterais sur une île déserte: La meglio gioventù de Marco Tullio Giordana (2003). Une famille italienne pendant les années de plomb.
RIP Mr Jobs
Avida ou Dupontel fait une apparition éclair. Tombé dessus par hazard, mais vu jusqu’au bout malgré….. à ma plus grande surprise, bref, je vous laisse juge
En Amérique vous loupiez les films français, mais avez-vous vu les film américains?…
James Gray Lodge Kerrigan Gus van sant …
Et les films du monde?… Sharunas Bartas Tsai Ming Liang Sinji Aoyama Lars bon trier Michael Haneke Pedro Costa …
L’art est subversif résiste a la mort n’a aucun pays.
Et les grandes bouches du blog sont closes.
En France puisque c’est la question, voyez Dumont ( anne et Claude en cause plus haut) voyez Seul contre tous de Noé …
Quand vous allez au Prado, c’est pas pour vous divertir.
Ou alors Blake Edwards, mais il n’est pas français et il est mort.
Bonne projo.
Un film « écrasant », mais qui m’a bien fait rire :
La Merditude des Choses
Encore quelques uns…!?
« Nocturnes pour le roi de Rome » de Jean-Charles Fitoussi.
« La France « de Serge Bozon.
« Selon Charlie » de Nicole Garcia.
« Petite Lili » de C.Miller.
« Ne touchez pas la hache » de J.Rivette. .
« Extension du domaine de la lutte » de P.Harel.
« Itinéraire de Jean Bricard » de D.Huillet et J.M Straub.
« A vendre » de L. Masson.
« Effroyables jardins » de Jean Becker.
« Notre musique » de J.L Godard.
« Les acteurs » de Blier.
« Le furet » de J.P Mocky.
« Ceux d’ en face » de Jean-Daniel Pollet.
« Blueberry » de Jan Kounen.
« Pola X » de L.Carax.
» Le grand alibi » de P.Bonitzer.
« Coco chanel » d’Anne Fontaine.
« Plage noire » de Michel Piccoli.
« Le temps retrouvé »(Franco-Chilien) de Raoul Ruiz.
« L’éternité et un jour » ( franco- grec ) de Theo Angelopoulos…
La trilogie de Lucas Belvaux:
-Un couple épatant
-Cavale
-Après la vie
entre autres…
Oui. Belvaux plus Audiard fils et Garrel – fils encore (Les amants reguliers) et le compte est bon pour l’hexagonal. On rajoute les Dardennes pour la Wallonie et basta.
Un petit complément, pour voir un François Cluzet en John Lennon et Marie Trintignant en Janis Joplin…improbable, non ? Et pourtant :
2003 : « Janis et John »
comédie de Samuel Benchetrit
Bon, à voir (bien) après certains chefs d’oeuvre cités plus haut.
Bonne journée, et courage pour vos yeux !
Bon , j’y vais de ma petite liste , plutôt internationale…
Blood and Bones (Kitano)
Rumba (Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy)
Du Jour au Lendemain (Philippe Le Guay)
Les Virtuoses (Mark Herman)
In This World (Michael Winterbottom)
A Scene At The Sea (Kitano)
Le Cahier (Hana Makhmalbaf)
Baboussia (Lidia Bobrova)
Familles A Vendre (Pavel Lounguine)
Séraphine (Martin Provost)
Au Sud Des Nuages (J-F Amiguet)
Terres Et Cendres (Atiq Rahimi)
La Visite De La Fanfare (Eran Kolirin)
Ulzhan (V. Schlöndorff)
Après La Pluie (Takashi Koizumi)
Hanabi (Kitano)
Camera Kids (ZanaBriski, Ross Kuffman)
Printemps, Eté , Automne, Hiver…et Printemps (Kim Ki-Duk)
Chiens Egarés (Marziyeh Meshkini)
Chacun Cherche Un Chat (Cedric Klapisch)
L’Eté de Kikujiro (Kitano)
Gipsy Caravan (Jasmine Dellal)
Bébés (Alain Chabat)
Anna (Nikita Mikhalkov)
Gabbeh (Mohsen Makhmalbaf)
Vodka Lemon (Hiner Saleem)
Où Est La Maison De Mon Ami ? (Abbas Kiarostami)
Cabale A Kaboul (Dan Alexe)
Musée Haut Musée Bas (Jean-Michel Ribes)
The Man Without A Past (Aki Kaurismäki)
Les Cerfs Volants de Kaboul (Marc Forster)
« Voilà ! »
« Les quatre saisons d’Espigoule », ça se passe dans le Var, drôle et touchant.
La question humaine, de Nicolas Klotz, avec Mathieu amalric en rôle principal<