J’ai vécu aux États-Unis de 1997 à 2009. Durant cette période, je n’ai vu parmi les films français et belges que les très rares qui traversaient l’Atlantique. Parfois dans des conditions intéressantes, il faut bien le dire, comme le jour où j’ai vu Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain présenté par Jeunet lui-même à l’Egyptian Theater sur Hollywood Boulevard.
Qu’est-ce que j’ai raté, et qu’il faut absolument voir ?
221 réponses à “UN PETIT SERVICE QUE PEUVENT ME RENDRE LES COUCHE-TARD”
Canicule, d’Yves Boisset, 1984, un gangster américain finit dans la Beauce…..version française de « Straw dogs »
http://www.dailymotion.com/video/x5o20p_canicule_shortfilms
Tous les films de Gaspard Noé, Mr Jorion.
Je n’ai pas vu cité AVATAR (2009) dans les différents commentaires…
Derrière le paravent du cinéma fantastique, ça reste une grande fable écologique !
Je plussoie pour LES CHORISTES, un très grand moment d’humanité, servi par un Gérard Gugnot brillantissime ! (Prévoir quelques mouchoirs en papier, au cas où…)
Dans le grand désordre:
JE RÈGLE MON PAS SUR LE PAS DE MON PÈRE
LES ENFANTS DU MARAIS
RESTONS GROUPÉS (assez drôle)
Augustin, roi du kung-fu (très bon souvenir, mais ne l’ai vu qu’une fois)
On connaît la chanson
KENNEDY ET MOI
LA MALADIE DE SACHS
LE GOUT DES AUTRES
LE FILS DE RAMBOW (en fait, film anglais, très sympathique)
Les acteurs
LA CLEF
LA BÛCHE
LA TOURNEUSE DE PAGES
Soyez sympas, rembobinez (film de Gondry)
LA RAISON DU PLUS FAIBLE
ESSAYE-MOI (on rie, et j’aime bien Julie Depardieu)
ENTRE SES MAINS
COWBOY
AVIDA
ZE FILM
LES SÅ’URS FÂCHÉES
LEMMING
LE PETIT LIEUTENANT
LA MOUSTACHE
JE PRÉFÈRE QU’ON RESTE AMIS…(j’avoue avoir beaucoup ri)
ANTHONY ZIMMER
PAS SUR LA BOUCHE
AALTRA
SWIMMING POOL
MON IDOLE
LES SENTIMENTS
RESSOURCES HUMAINES
KENNEDY ET MOI
LA VIE REVEE DES ANGES
DIEU SEUL ME VOIT
Tous les films avec Bacri, les films de la fine équipe de Groland (Louise Michel bien sûr), Blier, Canet…
Sinon, de tres bons films allemands (goodbye Lenine, la vie des autres), espagnols bien sûr, islandais (back soon, très drôle, jar city)…
Les films de Bruno Dumont : La vie de Jésus (1997), L’humanité (1999), Twentynine Palms (2003), Flandres (2006), et Hadewijch (2009)
Béla Tarr : Les harmonies Werckmeister (2000) et L’Homme de Londres (2007)
Universels
@Isabelle
Je n’avais pas lu votre prescription, et pour cause, elle n’était pas encore publiée au moment où je rédigeais la mienne.
Bruno Dumont m’apparait comme un cinéaste essentiel.
J’ai de grandes difficultés à analyser sa manière.
Il semble sourdre de son écriture une sorte de sentiment religieux: celui qui autorise l’empathie, la compassion, la miséricorde et la rédemption. Ça fait beaucoup, je vous l’accorde.
Comme le ferait un Bresson peut-être, cet autre universel.
Ravie de partager le même besoin du cinéma de Dumont…et Bresson.
A lire (je vous en prie) « Le cinéma ne se rend pas » de Ludovic Maubreuil, pour analyse croisée de Bresson, Dumont, Tarr et bien d’autres (Tati, Brisseau, Guédigian etc)
Vous avez vu les films de Béla Tarr ? (Le plan d’ouverture de Flandres est frère de Satantango)
@Isabelle
Cinéphile dilettante et monomaniaque donc forcément borgne, je ne connais pas Béla Tarr.
Je vais guetter ses apparitions et commander ce livre que vous recommandez.
Je viens d’essayer, le livre est épuisé chez l’éditeur …
Commencez par son blog peut-être alors, page archives et tous les tags. On trouve des exemplaires en bouquinerie sinon.
Un extrait :
« Le cinéma de Bruno Dumont, aussi rigoureux dans son exil qu’auparavant celui de Tati et de Blain, relate au contraire les tribulations violentes d’une âme humaine éloignée de ces fraternités béates et mièvres, qui aplanissent les conflits et absolvent les péchés avant même de les avoir identifiés.(…) Au bougisme effréné, à la parole tellement libérée qu’elle ne sait plus que chanter en boucle, il résiste par des plans fixes remplis d’odeurs et de sons, dont le chaos ou les lignes claires transmettent les pensées de héros mutiques. »
Béla Tarr, The Turin Horse fin novembre, Ours d’argent à Berlin. Son dernier film, car il a dit qu’il savait qu’il fallait qu’il s’arrête maintenant.
La dilettante est un des films délicieux de Pascal Thomas, avec Catherine Frot…
@Isabelle
La perception que Maubreuil semble avoir de Dumont, dans le très court extrait que vous donnez, est saisissante de lucidité.
Cette liberté de penser, celle qui relie parfois critique et critiqué, nous permet, au delà des jugements définitifs caquetés par des petits marquis affectés et délicats, de découvrir des paysages premiers.
Ainsi, merci.
« C’est problablement sur ce désir d’être au monde par la bande, en douce et en silence car le mal est du côté du tumulte et de tout ce qui s’acharne à rester visible, que s’arc-boute le langage de Bresson, fait du secret de ses ellipses, de la rigueur de ses cadres, et surtout de l’attention portée à la puissante présence, appariée ou disjointe mais jamais contradictoire, de gestes et de sons. (…) Arpentant sans faux-semblants, et d’un bout à l’autre, le champ du désordre, le cinéma de Robert Bresson appelle par sa lucidité jamais désemparée, son absence archaïque de tout cynisme, son équilibre périlleux entre le verbe et la forme qui le sertit, son austérité fraternelle qui ne nous montre rien sans notre consentement, à la contemplation sans fin. » LM, Le Cinéma ne se rend pas, page 29
Dites-lui merci à lui, sur son blog…
Vous l’avez sûrement vu car il date de bien avant ’97 mais dans le contexte actuel où il faut remettre les pendules à l’heure, si vous regardiez à nouveau « Home Sweet Home » ?
Hein ?
In girum imus nocte et consumimur igni : G. Debord et tous les films de ce théoricien ( films datant des années 70-80)
Vous les avez peut-être déjà vus ?
» Le roi et l’oiseau’, très joli dessin-animé avec esprit de Prévert, l’histoire du ramoneur, de l’oiseau subversif, de la mignonne et du roi au Robot invincible, finalement vaincu dans une apothéose…
me souviens pas de la date…
« la soupe aux choux ! »
« Kung fu Panda » ! C’est tordant.
Comment ça hors sujet ?
Film belge : La Merditude des choses (De helaasheid der dingen en version originale) de Felix Van Groeningen .
propolis de jacques lange
la dernière abbaye de trucruche .
touche pas à montmiel de, qui déjà ?
ah le cinoche … quel envoutement ! ( sympa qd même )
addendum à ma liste pour « COMBAT d’AMOUR EN SONGE » de Raoul Ruiz (décédé il y a peu malhereusement), probablement le film qui m’a rendu le plus dingo la décennie precedente. Je riais nerveusement à la sortie sans savoir pourquoi, sans doute quelques fusibles qui avaient laché devant l’overdose…
Alors là, on est hors-categorie, puisque dès le debut du film, les acteurs sont conviés à une réunion ou on leur explique tableau noir a l’appui ce qui determinera leurs roles a savoir une espece de logique combinatoire gratinée. avec comme ingrediens 9 histoires de depart, qui recouvrent les siecles et les personnages (ca va du couvent transformé au bordel pour payer le loyer au site internet qui raconte ta vie 24h AVANT que tu la vives 😀 ) . Ruiz étant facétieux, le tableau noir sera effacé en cours de film mais peu importe, on sera tous hallucinés depuis longtemps
http://www.lecinemaderaoulruiz.com/raoul-ruiz-cineaste/combat-damour-en-songe
http://www.erudit.org/culture/cb1068900/cb1093117/33647ac.pdf
Bonjour Paul,
Ils ne sont pas français, ni belges, mais américains, d’un metteur en scène malheureusement méconnu : Tom McCarthy. Je vous le recommande vivement, car ses deux films vous plairont en tant qu’anthropologue :
The Station Agent (2003)
The Visitor (2007)
Après leur vision, on se sent mieux, plus serein, plus chaleureux. Une vraie cure.
Vous les trouverez sans encombre sur http://www.filecrop.com
Bonne soirée cinématographique
Bruno Dumont est un cinéaste essentiel.
Ses films sont immédiatement identifiables.
Leurs substrat: le peuple et son humanité indépassable. Pas de bons sentiments. Une approche rude, brutale, déconcertante. Un langage dégagé de toute sémantique… c’est un comble. Il est question ici de l’ineffable et de l’indicible.
Un grand coup de pied au cul aux contempteurs du populisme.
Des films à connaître:
« La vie de Jésus » Caméra d’or au Festival de Cannes 1997.
« L’Humanité » Cannes 1999 : Grand Prix du jury, Prix d’interprétation masculine et prix d’interprétation féminine
« Flandres » Cannes 2006 : Grand Prix du jury
oui quelqu’un d’autre avait déjà listé Bruno dumont plus haut, et je ne peux que plussoir, juste ajouter son dernier film à la liste , Hadewijch qui est le plus incroyablement renversant/emouvant depuis « L’humanité ». Il y a bien eu quelques projections eparses aux U.S. mais pas de vraie sortie là-bas il me semble
Sauf erreur et après examen rapide, « Oui, mais… » n’est pas dans la liste, film d’Yves Lavandier sorti en 2001.
C’est le premier film d’Émilie Dequenne après le succès de Rosetta. On se demandait donc comment elle allait réussir à passer à autre chose, et la réponse est: très bien ! Gérard Jugnot y joue, très bien aussi, le rôle du bon psy compréhensif et créatif – genre éricksonien.
C’est d’après moi un des meilleurs films sur l’adolescence, quand les filles et les garçons sont aux débuts de leur vie sexuelle, avec les filles qui, en butte à la bêtise machiste traditionnelle, font monter le niveau. Très réjouissant.
Et malheureusement, c’est le bon film le plus méconnu de la décennie, pour avoir eu la malchance de sortir en même temps que le succès écrasant d’Amélie Poulain. J’ai vu les deux la même semaine, et, franchement, j’ai préféré « Oui, mais… ». La fraîcheur d’Amélie Poulain, qui a fait un malheur à New York, a évidemment ravi les gens stressés adonnés à la culture du réalisme, dont je ne suis pas. 🙂
Je confirme, excellent traité sur notre relation aux autres (en plus de la métamorphose des adolescents en « adultes ») et notre manie de la télécommande à changer les autres.
Je recommande vivement !
« Delicatessen » (1991) de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet.
« .Le Souper » (1992) de Edouard Molinaro
« C’est arrivé prés de chez vous » (1992) de Remy Belvaux …. Un belge !
« Thomas est amoureux » (2000) de Pierre-Paul Renders ……. Encore un belge !
Et qui nous montre la vie d’un agoraphobe coincé chez lui derrière son ordinateur…… Génial « petit » film avec petit budget !!!
Ce n’est ni belge, ni français : c’est japonais et çà s’appelle « Departures » (titre anglais). Ca date de 2008 ou 2009 et ça dépeint la vie d’un jeune musicien viré de son orchestre qui trouve du boulot dans sa ville natale en tant qu’assistant dans une entreprise de pompes funèbres. Je ne fais pas de commentaires ni de critiques : c’est juste beau. Si vous avez le temps, regardez-le.
Ah, Yolande Moreau ! Séraphine de Senlis ! Bien sûr. Les magnifiques plans de « Quand la mer monte… »
Je m’étonne que personne ne cite une autre grande découverte de cette période : Frédéric Schoendoerffer. Le film de genre au travers d’un point de vue très réaliste : Truands, Agents secrets, Scènes de crime… et la série Braquo.
À part l’excellente trilogie de Belvaux (on peut voir les trois films dans n’importe quel ordre), « Quand la mer monte » et « De battre mon coeur s’est arrêté » ainsi que les Chabrol (déjà cités plus haut, mais ils valent vraiment le détour), je vous recommande:
– « Gabrielle » de Patrice Chéreau, avec Isabelle Hupert, tiré de la nouvelle The Return de Joseph Conrad
– « Depuis qu’Otar est parti », film franco-géorgien avec une Esther Gorintin qui crève l’écran
– « Brodeuses », d’Éléonore Faucher, avec Ariane Ascaride et Lola Naymark. Une rencontre entre une femme ayant perdu son fils et une adolescente enceinte malgré elle.
– « Les plages d’Agnès » (Varda), « le film d’une petite vieille bien vivante »
– « Le mystère de la chambre jaune », avec Denis Podalydès. La scène de l’horloge est impayable.
Et aussi un fil germano-turc
– « De l’autre côté »
Et si vous aimez les dessins animés:
-Persepolis
-Ratatouille
Quelqu’un a mentionné La vie de Jésus, mais c’est trashissime. On l’a juste affublé de ce titre pour pouvoir le projeter dans toutes les salles malgré les scènes de pornographie (comment qualifier autrement tous ces gros plans de pénétrations?) en faisant croire qu’il y avait une quelconque allégorie. Aucun intérêt. Ou alors, allez voir « Quand la mer monte » juste après. Le contraste n’en sera que plus saisissant.
« tous ces gros plans de penetration » ? faut se calmer , hein, il y en a tres exactement UN dans la vie de Jesus, et encore, en plein air 🙂
Si ces 20 secondes vous ont aveuglé au point d’oublier le reste du film, c’est votre problème.
Et si c’est ce que vous avez vu de plus trash, vous avez raison, restez-en à Varda et Podalydes, vous ne risquez rien, vous êtes en zone tout confort, personne ne vous bousculera, surtout pas les films
Je ne vais pas aller revoir cette imposture pour vérifier, mais d’après mes souvenirs, il y avait plus qu’un seul plan de ce type. Enfin, si le spectacle les djeunz qui n’ont rien d’autre à faire que picoler, faire des virées à mobylette, regarder les défilés de majorettes, molester une adolescente rondelette et massacrer un maghrébin, c’est votre tasse de thé, tant mieux pour vous. Mais je persiste et signe: appeler cela « La vie de Jésus » pour faire croire à une allégorie est ridicule.
Je n’ai rien contre les films sombres, au contraire (ils dominent dans ma liste), mais à condition qu’ils soient intéressants, comme « De l’autre côté », avec un scénario et des personnages qui tiennent la route, ou la plupart des Chabrol, ou De battre mon coeur s’est arrêté…
Pour Varda, je vous rassure, je ne suis pas fan en temps normal. J’ai cru périr d’ennui en voyant ses autres fims, en particulier « Le Bonheur », mais « Les plages d’Agnès » valaient le détour.
On ne peut pas toujours se fier à ses préjugés. Après, tout, il y a bien deux ou trois films avec Depardieu que j’ai trouvés regardables.
C’est légèrement trash, mais c’est justifié par le scénario et la trashitude de la vie sociale décrite.
Quand au titre, il est excellent et tout à fait adapté.
Mais il y a évidemment un gros plan à ne pas rater pour le comprendre.
Re-bonjour,
je pense avoir tout lu et je me rends compte que personne n’a cité :
le temps du loup, de Mikael Hanneke :
un pays qui ressemble aux notres où l’état en faillite a disparu, où la population livrée à elle-même réinvente la société. A méditer absolument par les temps qui courent…
peut-etre parce que c’est son pire film ? La thématique ok, mais là pour le coup, il tombe a plat ce film. et ses grandes oeuvres (en gros le 7eme continent pour son radicalisme asphyxiant et funny games pour son sens de l’humour plus que noir/sa deconstruction de la jouissance du spectateur) sont anterieures a sa carriere francaise, peut-etre pour ça qu’elles n’ont pas été nommées ici . La pianiste et Caché restent des bons films, mais c’est déjà limite plan-plan pour lui…
C’était bien sûr en relation avec le temps présent.
En revanche je cherche toujours le sens de l’humour dans Funny games…
bonjour Paul Jorion,
Vous allez faire une indigestion de films. Peut-être auriez vous dû demander LE film culte de ces années là pour chaque lecteur du blog… Alors un seul (qui n’a pratiquement pas été cité) c’est QUAND LA MER MONTE de et avec Yolande Moreau et Gilles Porte. Mais je suis une femme donc plus sensible à ce style de films sans doute. Avez-vous remarqué d’après les noms et même les pseudos qu’il semble y avoir beaucoup plus d’hommes qui fréquentent votre blog ,que de femmes?
Et un film cité plusieurs fois que je considère comme le pire film à ne surtout pas conseiller , sauf à votre pire ennemi: LOUISE MICHEL
Vous pourriez voir aussi quelques films d’Eugène Green :
en particulier Le Monde vivant et Toutes les nuits
Il faut absolument voir « Enfermé dehors » d’Albert Dupontel (2006).
« Louise-Michel » de Gustave Kervern et Benoît Delépine (2007)
« J’ai toujours rêvé d’être un gangster » de Samuel Benchetrit (2008)
Sinon, quelques films de divertissement, qui n’auront sans doute pas été signalés par les cinéphiles, mais qui font dignement partie de la culture populaire :
« Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre » d’Alain Chabat (2001)
« Le Boulet » d’Alain Berbérian et Frédéric Forestier (2002)
« Tais-toi ! » de Francis Veber (2003)
« Rire et Châtiment » d’Isabelle Doval (2003)
‘RRRrrrr!!!’ d’Alain Chabat (2004)
Oubliez Amélie Poulain, d’abord.
Ce Jorion, il est vraiment très fort !
2008 :LA VISITE DE LA FANFAREde Eran Koliriu
Film ni Belge, ni français mais Israélien : plein de tendresse et de poésie, drôle également : la rencontre d’une fanfare d’Alexandrie arrivée par erreur au fin fond d’Israel dans un petit village perdu, oublié où la vie n’est pas forcément rose
e film raconte l’arrivée en Israël d’une fanfare de la police égyptienne venue jouer pour l’inauguration d’un centre culturel arabe. Mais suite à une erreur de parcours, la formation musicale se retrouve égarée dans une ville de province au fin fond du désert israélien. Les musiciens vont découvrir peu à peu certains des habitants de la bourgade, à commencer par la patronne d’un petit restaurant…
« La visite de la fanfare » est un film magnifique, d’une intensité poétique incroyable. C’est un film israélien certes, mais qui nous prouve qu’il y a d’autres manières de découvrir ce magnifique pays, au delà des reportages télévisés et des relations habituellement décrites comme difficiles des deux populations.
Ici point d’histoires de terrorisme ou de guerre, point de soldats en armes ou de checkpoints. Du bonheur uniquement. » (relevé d’une critique).
LA GRAINE ET LE MULET (déjà cité plus haut)
ON CONNAIT LA CHANSON (Alain Resnais) 1997
Sabine Azema, P Arditi, JP Bacri etc…
César du meilleur film, du meilleur scénario, meilleure actrice etc…
Divertissant, drôle; critique acerbe d’une certaine société
Y aura t il de la neige à Noël, de Sandrine Veysset
Les Dogma, dont le magnifique les idiots
Les convoyeurs attendent de Benoit mariage avec poolvoere
plus beaucoup de ceux déjà cités, mais Amelie Poulain…bof
« Dialogue avec mon jardinier » était très sympa…
Peut-être que certains d’entre vous auront quelques commentaires au sujet de ce film de 2011 :
http://www.youtube.com/watch?v=EcxF5NnTivE
« dans paris », c’est un très mauvais film et en même temps un film à voir absolument….
sinon, dans un genre drôle (mais là c’est drôle volontairement), « 2 days in paris », et « in bruges », même si ce n’est pas vraiment un film belge…
(c’est pour votre séance de profiling ça, non ?)