Billet invité
La Grande perdition a ses causes profondes, embrouillées par le tourbillon au jour le jour de l’actualité, ainsi que ses conséquences, dont on a le loisir de contempler les rebondissements. Au premier rang desquelles figure un désendettement chaotique et impossible, qui se manifeste spectaculairement en Europe, mais également aux États-Unis, comme on l’a vu lors de l’épisode de la dégradation de leur notation. Cette fois-ci, on a vu trop grand dans l’endettement !
L’Europe est l’épicentre de la crise actuelle, faisant croire qu’il s’agit d’une crise de l’euro en confondant les causes et les conséquences. S’appuyant sur l’idée qu’une construction européenne inachevée en est à l’origine, et qu’il suffit donc de reprendre celle-ci pour tout régler. Oubliant au passage que la crise est mondiale et pas européenne. Employant un maître-mot, adoré par certains et honni par d’autres : le fédéralisme. Cherchant au bout du compte une solution politique miraculeuse à un problème financier aigu, tandis que d’autres voient dans cette situation la justification de leur opposition de toujours.
On avait cru auparavant cerner le diagnostic, en préconisant que l’Allemagne recentre sa croissance économique sur le développement de son marché intérieur. À la manière des États-Unis réclamant des Chinois qu’ils réévaluent leur monnaie et réorientent leur production vers leur marché intérieur. Mais ces rééquilibrages ne peuvent au mieux se réaliser que progressivement, laissant les problèmes qu’ils identifient entiers dans l’immédiat, sans aborder les autres, plus fondamentaux.
Plus d’Europe sans attendre, tel est le programme que vient de proposer dans Die Welt le très pro-européen ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble. Il préconise une fois de plus des transferts de pouvoir fiscal et budgétaire plus importants au niveau européen, tout en souhaitant qu’ils bénéficient d’une légitimité démocratique, dont il ne précise pas les modalités.
Il est proposé de serrer les rangs dans l’adversité, pour ne pas avoir à affronter dans le désordre une crise qui sinon emporterait tout, et pas seulement l’euro. Au nom d’une discipline budgétaire renforcée et en l’occurrence à courte vue, qui – on le voit clairement déjà en Grèce, et ce n’est pas un cas particulier – fait plonger l’économie occidentale dans une spirale récessive, et sans doute dans la stagflation. La peste et le choléra à la fois.
Une variante de cette politique s’appuie sur l’éventuelle arrivée prochaine au pouvoir des sociaux-démocrates, en Allemagne et en France, porteurs d’une inflexion sociale rendant plus acceptable la poursuite de la stratégie de désendettement actuelle. Mais le problème n’est pas qu’elle soit acceptable – ce dont on peut douter – mais tout simplement possible !
Si au chapitre du diagnostic les dirigeants n’ont pas été particulièrement brillants, à celui des remèdes, on se réfugie volontiers dans des solutions qui n’en sont pas. L’émission d’euro-obligations en est l’exemple même, qui fait penser que parce que le pansement va être plus résistant le malade va en sortir guéri. Se mettre à plusieurs n’est pas une solution magique, faut-il encore tirer sur le bon fil rouge !
Deux grandes questions demandent en réalité à être tranchées et sont actuellement en débat :
1. Va-t-on ou non poursuivre la restructuration de la dette grecque au-delà de ce qui a déjà été décidé, ce qui ouvrira la porte à ce que la même opération soit réalisée demain pour un autre pays ?
Jacques de Larosière, ancien directeur général du FMI, et ci-devant conseiller de BNP Paribas, affirme ce matin dans Les Échos que la dégringolade boursière des banques « défie la raison ». Selon un calcul dont on aimerait beaucoup connaître le détail, il considère en effet que les banques françaises pourraient rattraper en moins d’une année de bénéfices la perte que représenterait la comptabilisation à la valeur de marché actuelle de l’ensemble des titres de dettes souveraines qu’elle détiennent. Il est des paroles irréfléchies : on nous permettra de dire « chiche ! », afin de faire rendre raison aux marchés.
En prélude à la réunion d’aujourd’hui des ministres des finances européens, George Osborne, le chancelier de l’échiquier britannique, vient quant à lui d’appeler instamment les banques à renforcer leurs fonds propres.
Si elle est lourde de conséquences, la décision à prendre n’est pas compliquée dans son énoncé : faut-il ou non partager le fardeau du désendettement avec les investisseurs privés ? Si oui, comment les soutenir, puisqu’ils n’en sont pas plus capables que les États placés sur la sellette ? Si la patate est à ce point brûlante, suffit-il d’attendre qu’elle se refroidisse ou faut-il carrément la couper ?
2. Le parapluie financier qui va devoir être ouvert pour protéger l’Italie et l’Espagne va-t-il ou non se faire aux bons soins de la BCE ?
Sur cette deuxième question, on constate des prises de position contradictoires. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a déclaré ce matin que « tout filet de protection durable doit venir des gouvernements », manière détournée de dire que la BCE ne peut pas y pourvoir, tandis que Der Spiegel affirme que Mario Draghi, futur président de la BCE, serait favorable à ce que le FESF obtienne une licence de banque, ce qui lui donnerait accès aux financements de la banque centrale.
Les analystes financiers, pour leur part, manifestent leur scepticisme à propos du rôle central qui serait accordé au FESF. En premier lieu parce que sa nouvelle voilure pourrait avoir comme conséquence, en contre-partie des garanties supplémentaires concédées par les États, une diminution de la note des mieux dotés.
En second lieu parce que si le FESF ne s’appuyait pas sur le financement de la BCE, son mécanisme de rehaussement du crédit rappellerait celui des produits structurés de triste mémoire. Un rapprochement qui n’échappera pas aux marchés. Les garanties fournies par les États constitueraient les réserves prévues pour le rehaussement global du crédit du FESF, avec pour fonction in fine de garantir les États eux-mêmes. Un tel empilement de garanties ferait du FESF une dangereuse structure toxique en puissance, est-il analysé.
Voilà résumés les véritables enjeux des jours et des semaines à venir. Le reste est accessoire, si ce n’est irréaliste. Si la situation appelle une réponse politique, celle-ci devra s’appuyer sur des engagements financiers et non pas sur un énième raccommodage. À défaut d’un plan B, un plan A’…
220 réponses à “L’actualité de la crise : LES CAUSES ET LES CONSÉQUENCES, par François Leclerc”
[…] LES CAUSES ET LES CONSÉQUENCES, par François Leclerc […]
– Restructurer la dette au niveau européen;
– Augmenter les impôts selon une taxation progressive.
Même cela ils ne le feront pas. Je ne vois pas comment.
Il suffit d’emprunter à taux trés faible directement à la BCE. (Coimme les ricains et les japs)
Avantage; ça fait baisser le patrimoine des riches. Et baisser l’euro. En 2001 l’euro était à 0,9$.
Pas de quoi s’affoler donc…Je ne me souviens pas qu’a l’époque l’Europe était en faillite…
(Pour le pétrole no problem: Le cours chute et chutera encore, pas de soucis…)
Propagande, pipo total, racontar des neolibéraux qui ne veulent pas perdre, refusent l’évidence de leur déchéance qui a déja eu lieu en septembre 2008. La banqueroute totale, ils survivent grace à nos impots et pretendent trouver ça normal!!!! La dette des états c’est du pipo.
Pas des oucis, avec l’inflation, personne ne paiera les rentiers!
Il n’y a qu’une seule crise: Celle des rentiers néolibéraux du jurassic-capitalisme et de la globalisation style néerdenthal, ou mongolie inferieure.
Hahahahahaha!
Septembre 2011: Le mort vivant rale encore…
Il faut emprunter SANS INTÉRÊTS, tout court… !
De quel droit des banques privées nous extorquent elles leur propre impôt via les besoins de financement des états ?
Ils vous ont tellement lavé les cerveaux que vous ne vous rendez même plus compte du racket ?
Ha , il me semblait bien aussi que j’avais le cerveau trop propre et je ne savais pas d’où ça venait .
Vale, Juan, el sarcasmo no ayudara…
La gente tiene que entender su parte de responsabilidad, no crees ?
Pienses que puede servir cualquiera elección de políticos para resolver el problema ? Quien de Rajoy o Rubalcaba tendrá valor para sacar España de la trampa europea antes que el país se vuelve como Grecia ?
El secundo promete aumentar impuestos en tabaco y alcohol para financiar la deuda… Joder !
En fait , je suis plus Nessy que Juan .
J’attends donc la traduction , car ,en tant que simple latiniste , je crains de faire des faux ou contre-sens .
le Danemark -si je ne me trompe pas- à opter de taxer le gras car c’est mauvais pour la santé, on pourrait tout de suite en revenir de taxer le sel, vu l’excès de sel est mauvais pour la santé et puis rajouter la taxe sur le sucre car le sucre …
(tant que les milliardaires ne sont pas touchés
Privatisations, fédéralisme, les deux faces d’une même volonté: l’affaiblissement des états. L’inusable « diviser pour régner ».
@François Leclerc, Paul Jorion et tous,
Avez-vous entendu parler de ceci ?
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/09/lunion-met-le-paquet-sur-la-gouvernance-%C3%A9conomique-de-leuro.html
Et où l’on voit toujours les auto-désignés « pro-européens » (pro-européens ? ou pro-libéraux ? enfin bref) toujours obecter que ces lois sont démocratiques du fait que le parlement européen les vote. Et ce faisant ces gens confondent éternellement les conditions de vote d’une loi (si l’on accorde au Parlement européen un statut démocratique que l’on peut par ailleurs discuter. De quoi le parlement européen est-il représentatif au juste ? mais passons) et les conditions d’exercice de ces lois.
Que le Parlement européen vote des lois anti-démocratiques rend-il ces lois légitimes ?
Et sur la base de traités internationaux dont la légitimité est elle aussi très discutable par ailleurs ! Techniquement la question de la place relative d’un traité par rapport à la constitution d’un pays dans la hierarchie des lois reste toujours posée malgré même les arbitrages qui ont été donnés sur cette question par les divers conseils constitutionnels (leurs équivalents dans les divers pays) nationaux.
Pour moi, la démocratie (même imparfaite telle que nous l’avons connue jusqu’ici) n’est plus qu’un lointain souvenir. Et ce n’est pas un hasard si les « libéraux » s’en félicitent avec un parfait cynisme.
Excusez moi, je viens de vomir.
Le TCE est un coup de force du nain appuyé à Versailles
par les partis du système (UMP et PS).
Il n’aura jamais aucune légitimité.
Et cela rappelle un autre nain qui s’était appuyé sur Versailles, il y a 140 ans.
Il n’y a pas de démocratie… C’est ce qu’ils vous ont tous foutu dans le crâne en vous donnant l’immense pouvoir de foutre un bulletin dans une urne de temps en temps pour vous calmer…
C’est une gouvernance par représentation, qui n’a rien à voir avec la démocratie… Les « élus » le sont suite à des campagne plus ou moins truquées financées par le grands argentiers de la planète, qui sont créanciers et attendent des retours sur investissement en terme politique de la part de leurs débiteurs…
Quand vous aurez compris ça, vous verrez qu’ils n’y a aucune issue…
On est un peu con , mais avec Philippe Meoni ça va s’arranger .
@ Philippe Méoni
« … Quand vous aurez compris ça, vous verrez qu’ils n’y a aucune issue…
C’est qui » vous » ?
Il y a toujours eu des gens pour baisser les bras et tu lis trop le blog de Jorion
Il est certain qu’il va falloir probab’ vivre dangereusement …
Vivre le poing levé et dangereusement… ?
J’entends parler de promesses de « révolutions » depuis les années 70…
Les emmerdes se sont succédés au même rythme que l’alternance des gouvernements, sous les menaces quotidiennes du bon peuple toujours prêt à tout faire péter comme en 89, qu’y disent toujours après 3 ou 4 ricards bien servis par Gégène, le patron ex FLN du café de la place…
Arf ! j’attends encore ceux qui avaient promis de me suivre… et qui ont voté sarko en 2007…
@ Philippe Méoni
On a les politiciens que l’on mérite.
à Bruno
L’élection du président au suffrage universel direct n’apporte rien au « mérite » à la démocratie. Après la révolution de 1848, elle nous a valu l’élection de Napoléon III, à notre époque nous voyons bien qu’elle catalyse surtout les magouilles et non pas le « mérite »
@Bruno
Le système électoral a été pensé et conçu en opposition avec l’autogouvernement « du peuple, par le peuple, pour le peuple » (pré)jugé impossible (manque d’éducation) et non souhaitable (manque d’efficacité; la population ne doit pas être «distraite» de sa raison d’être sur Terre : produire; s’intéresser à la chose publique est une «distraction»). D’ailleurs les théoriciens comme Sieyès et Madison ne parlaient jamais de démocratie, mais de gouvernement représentatif. Au début, le suffrage était censitaire (seuls les citoyens actifs avaient le droit de vote). C’est par un tour de passe-passe avec le suffrage universel qu’on a voulu faire croire qu’il s’agissait de démocratie.
« L’esprit même d’un système parlementaire est d’élire des « représentants » pour cinq ans pour se débarrasser des questions politiques, de s’en remettre aux « représentants » pour ne plus avoir à s’en occuper, c’est-à-dire tout le contraire d’un projet démocratique. »
Cornelius Castoriadis, La force révolutionnaire de l’écologie (1992) in Une société à la dérive, Seuil
Même si les lois européennes prévalent sur les lois françaises, il y a dans les faits quelques légèretés prises avec les textes lois au moment de la transposition dans le droit français. beaucoup de lois sont complétement dénaturées. Un exemple, raconté à arrêt sur images: l’encadrement du salaire des traders. Déjà au niveau européen, la France avait réussi à affaiblir le texte de départ. Une fois arrivée sur le sol français, la loi n’a strictement plus aucun contenu.
à Ken Avo
3 octobre 2011 à 15:15
@François Leclerc, Paul Jorion et tous,
« Avez-vous entendu parler de ceci ?
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/09/lunion-met-le-paquet-sur-la-gouvernance-%C3%A9conomique-de-leuro.html
Et où l’on voit toujours les auto-désignés « pro-européens » (pro-européens ? ou pro-libéraux ? enfin bref) toujours obecter que ces lois sont démocratiques du fait que le parlement européen les vote. Et ce faisant ces gens confondent éternellement les conditions de vote d’une loi (si l’on accorde au Parlement européen un statut démocratique que l’on peut par ailleurs discuter. De quoi le parlement européen est-il représentatif au juste ? mais passons) et les conditions d’exercice de ces lois. »
D’autant plus avec l’abstention.
🙂 c’est la construction européenne : en travaux : chantier interdit au public.
En gros, çà marche comme çà : le conseil (les chefs d’états) élit un président de commission qui nomme un gouvernement de commissaire, et la commission ainsi constituée nomme les juges. Le parlement doit avaliser la nomination de ces commissaires et de ces juges. Après ces désignations, la loi suit la procédure : 1 proposition de la commission, 2 accord unanime du conseil, 3 dans certains domaines (pas les plus importants), accord du parlement. Dans la pratique, la commission soutient une majorité, mais à géométrie variable selon les sujets (cf son habitude de ramener à l’ordre du jour certains dossiers, et d’en laisser filer d’autre, comme vous le dites, elle a une certaine tendance. J’appelle çà le « clapet anti retour » : avec patience, çà ne se dirige que dans un sens).
La commission concentre donc le pouvoir législatif, la nomination des juges, et possède (sur le papier) le droit de contraindre l’exécutif des pays membres (sur le papier donc via par exemple des amendes : en réalité, elle doit s’appuyer sur des pays membres pour contraindre d’autres pays membres.). Le lien que vous donnez montre qu’elle cherche à se doter de pouvoirs réels propres et indépendants des états participants.
« Que le Parlement européen vote des lois anti-démocratiques rend-il ces lois légitimes ? »
Il a tous les défauts du monde, mais il ne fait que contresigner des lois que la commission lui propose et que le conseil a déjà avalisées. Une construction européenne des petits pas comme tentée a conduit à une politique du déséquilibre permanent : la constitution du serpent monétaire, puis de l’acte unique et de maastricht, puis de lisbonne sont dans l’ordre la fixation des taux de change pour permettre la création du marché unique (forcément ultralibéral) puis de la monnaie unique, pour rendre l’unification fédérale(nécessaire pour juguler l’ultra libéralisme) inéluctable.
« hors UE, point de salut ».
« Et sur la base de traités internationaux dont la légitimité est elle aussi très discutable par ailleurs ! Techniquement la question de la place relative d’un traité par rapport à la constitution d’un pays dans la hierarchie des lois reste toujours posée malgré même les arbitrages qui ont été donnés sur cette question par les divers conseils constitutionnels (leurs équivalents dans les divers pays) nationaux. »
…Ce n’est pas pour rien qu’ils l’on qualifié de constitutionnel… Et de toutes manières, en cas d’opposition du droit indigène, il suffit d’attendre un gouvernement ou un parlement indigène adéquat : le droit européen est transposé en droit national (le gouvernement applique ou fait voter le parlement sur ces sujets, une des raisons au fait que l’assemblée n’a pas la maîtrise de son agenda, même avec les récents aménagements : le ministre de l’industrie va discuter avec les autres ministres de l’industrie sur une proposition d’un commissaire, puis après accord, revient et « propose » ces accords à la transposition. « Propose », c’est limite diplomatique, la commission ayant l’exclusivité de la proposition (et demandant la compétence des compétences, c’est à dire le droit de décider qui peut quoi.)). C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les chambres en modifiant la constitution française pour pouvoir ratifier le traité de lisbonne.
Donc concernant la hiérarchie des lois, c’est le texte européen qui prime sur le texte français, au mieux modulo la transposition.
C’est une mode qui se répand par ailleurs : la gréce bien sûr, mais aussi la libye (l’otan est un organisme de défense ; l’onu s’occupe du droit international et reconnaissait le régime libyen), la côte d’ivoire (le conseil constitutionnel du pays avait avalisé gbagbo (ou la nullité du vote? je ne sais plus))…Quand Sarkozy parle de normalisation au sujet de notre retour dans l’OTAN, c’est à l’aune des traités européens : tant qu’un pays de l’UE est dans l’OTAN, tous les pays de l’UE sont impliqués militairement dans l’OTAN.
« Pour moi, la démocratie (même imparfaite telle que nous l’avons connue jusqu’ici) n’est plus qu’un lointain souvenir. Et ce n’est pas un hasard si les « libéraux » s’en félicitent avec un parfait cynisme. »
Si on parle d’un suffrage universel, et d’un contrôle des pouvoirs normaux (monnaie langue terre) d’une nation, en france, c’était quand? Suffrage universel : 1958 (46 pour les élections locales), année du traité de rome et départ de la construction européenne ; 66 (? à un ou deux ans près 😉 ), départ des troupes américaines, 71 monnaie contrainte ; négociation à la future OMC fait par un représentant, un commissaire (déjà!) européen.
à Charles A.
3 octobre 2011 à 15:58
« Le TCE est un coup de force du nain appuyé à Versailles
par les partis du système (UMP et PS).
Il n’aura jamais aucune légitimité. »
Légitimité…dans votre coeur ou votre tête, peut être, mais les textes sont là, adoptés après lubrification de la constitution française par le parlement, où il n’ y a aucune opposition à l’UE, à peine quelques pseudos sceptiques qui ne proposent rien de politiquement tenable, soit électoralement, soit techniquement. C’est un coup d’état, la souveraineté nationale (les élus) contredisant la souveraineté populaire (le referendum), et ceci nécessitant une modification constitutionnelle préalable : les élus ont modifié la constitution pour voter (1er coup d’état) contre la volonté générale (2ème coup d’état) un texte qui transfert la souveraineté de cette même volonté (3ème coup d’état).
De plus, le TCE, qui fonctionne avec le TFUE (tous deux : « les traités » ou « traité de lisbonne »), est un traité récapitulatif : il reprend les traités antérieurs depuis le traité de rome, jusqu’à celui de maastricht (celui de nice, je ne sais pas : je pense que c’était une première mouture pour lisbonne).
Sinon, « partis du système », c’est très raccourci : ils sont d’accord sont nombre de sujets, et en opposition sur d’autres : le « système » ce sont les points communs avec lesquels la majorité est d’accord.
Un proverbe dit que « le patron vendra la corde avec laquelle on va le pendre », mais dès à présent, on sait que « l’ouvrier la fabriquera, pour le patron, avant, comme il fabrique ses propres liens ».
Il y a des moyens pour casser cette mécanique. Jacques Généreux en parle dans son livre « nous on peut ». Il est possible de le faire de façon légale, arrêter la progression et la dynamique de la Communauté européenne. J’ai personnellement écrit à des hommes politiques (et je continue) proposant des arguments qu’ils peuvent utiliser. Nous sommes faibles, mais nombreux, et il s’agit de peser sur le rapport de forces, par la répétition. TOUS les moyens sont bons. Voici ce que l’un de mes jeune fils m’a envoyé: http://www.youtube.com/watch?v=B2kvtRprvkk
Une sacrée claque d’Orelsan…On peut en penser ce qu’on veut, et il y a des choses à jeter, c’est sûr..Mais c’est rare d’entendre quelqu’un qui se lâche avec une telle intensité.
Très beau clip. Sinon, nihiliste, haineux, aigri, désespéré, démago.
Il se dessine à l’horizon, de plus en plus flagrantes, ces multiples méthodes récurrentes d’intimidations contre les militants, les élus et les citoyens en colère. Les répressions s’intensifient !
Si cela est possible filmez le tout ! Que cela ne reste pas secret. Les médias ne pourront continuer de se taire devant l’évidence… Causes, effets !
Bon courage à toutes et à tous !
Papillon
Au delà du fédéralisme, y-en-a-t-il pour une Europe nation (et une France région) ?
Ce serait donc forcément sur un modèle jacobin d’influence française. Dans ce cas, je suis bien évidemment partant. Mais il va y avoir de légères oppositions ! 🙂
J’en suis. Mais je doute que nous soyons 99%.
Je connais rien aux modèles x ou y et aux influences.
Pourquoi une trentaine de gouvernements quand un seul suffirait?
et la même question pour la justice, la police, l’armée, l’éducation, la santé, etc..
Des économies d’échelles comme disent nos adorés financiers!
@Julien
pourquoi 30 gouvernements quand un seul suffirait?
Parce que le « ein volk, ein reich, ein fuhrer » on a déjà donné.
Et d’ailleurs tous vos copains européeistes sont entrain de dire ouvertement « et puis pourquoi s’emmerder de 30 gouvernement quand une seule banque centrale dirigée par un ancien de chez les voyous de Goldman Sachs peut faire le job? ».
Le fédéralisme est pavé de bonnes intentions.
@ Kerjean
Ce genre de réponse (une fois y a eu quelque chose qui ressemblait et c’était pas bien ou alors ça a pas marché) permet de disqualifier tout et n’importe quoi.
L’Europe de la finance existe. Que pouvons nous lui opposer ? Soit nous essayons de construire une structure réellement démocratique qui puisse lui tenir tête (mais attention, ça suppose de la construire des gens qui pensent pas comme nous, voire même des étrangers), soit nous nous replions sur notre vielle nation, notre belle région (Ah, qu’elle est belle notre Bretagneu !), notre canton, notre village, notre carré de choux.
Si la BCE a tant de puissance, c’est qu’elle n’a personne en face. Si nos gouvernements sont de droite et choisissent des types de droite pour leur confier les clés du coffre, c’est que nous n’avons pas su convaincre au-delà de notre petit cercle d’intimes qui pensaient déjà pareil que nous.
Tout est pavé de bonnes intentions, le fédéralisme, les États-Unis d’Europe, ou le charbonnier-maître-chez-soi et le plutôt-un-petit-chez-moi-qu’un-grand-chez-les-autres.
Moi, l’idée d’une Europe unie, ça me plait. En plus ça horripile Cameron qui est à la fois conservateur et anglais, ce qui, vous en conviendrez, ne peut être que bon signe.
Nozvezh vat.
à Kerjean
il me semble qu’ une autre Europe -que celle qui nous arrive- est Possible
@ Julien,
L’échelle de l’économie, le paradis des « coûts » bas ?
Faut-il toujours frotter notre humanité au sang de nos frères?
Ne peut-on sacrifier notre temps et un tantinet de con-fort à notre mère la terre, une « valeur » sûre de sa gratuité désappropriée ?
Ou sont les poisons volés, sinon en toi dilués ?
Une cravate pour un style, une cravache pour des billes, et des « drôles élevés » dans ces « présents » là ?
Les contresens mêlés et les paradoxes entre-dissous, dix sous, cent morts, un flash au jt, dînette, branlette et ronronrond ?
Noir Désir – One Trip One Noise
http://www.youtube.com/watch?v=UAnXOA4kDmk
daniel balavoine sauvez l’amour
http://www.youtube.com/watch?v=gZxnQToDF0U
Quand l’envie cessera-t-elle de nous posséder de ses grimms-ass, nos égos focalisés en lignes de mire ?
Quand on ne connait « rien » , on évite de donner un avis.
Aucun système vivant ne sort du système parcéllisé …il doit bien y avoir une raison ? Le système humain originel est basé sur l’ affect et l’affect ne fonctionne que si les individus se connaissent , donc des groupes restreints .
Les gains de productivité ne se gagnent que par une perte d’ humanité .
kercoz est – il un système vivant ou un système ârcellisé ?
Pour qui a-t-il de l’affect ?
Les régions françaises n’ont pas grand chose à voir avec les länder allemands ou les » cantons » suisses . Ni administrativement , ni économiquement , ni par le degré d’autonomie .
Le mouvement d’occupation de Wall Street semble prendre de l’ampleur. Leur slogan : » we are the 99% »
Les anglo saxons sont bien meilleurs que nous pour les slogans…
Je trouve celui ci absolument génial !
…tss, tss, je m’inscris en faux ! Comme d’habitude, on oublie notre héritage culturel français pour s’extasier devant la moindre trouvaille anglo-saxonne. Colonisation culturelle pas morte !
Beaucoup de slogans de Mai 68 étaient des plus appropriés, quel que soit le jugement qu’on porte sur cette période. On pourrait déjà en recycler certains (écologie politique) ou s’en inspirer :
– À bas la société de consommation !
– À bas la société spectaculaire-marchande !
– À bas le vieux monde !
– L’aboutissement de toute pensée, c’est le pavé dans ta gueule, C.R.S.
– L’action ne doit pas être une réaction mais une création.
– L’agresseur n’est pas celui qui se révolte mais celui qui réprime.
– Arrêtez le monde, je veux descendre.
– La barricade ferme la rue mais ouvre la voie.
– Le bonheur est une idée neuve.
– La bourgeoisie n’a pas d’autre plaisir que de les dégrader tous.
– C’est pas fini !
– Cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! (…mon préféré)
– Déculottez vos phrases pour être à la hauteur des Sans-culottes.
– L’économie est blessée, qu’elle crève ! (…voilà !)
– Enragez-vous.
– Faites la somme de vos rancoeurs et ayez honte.
– Ici, on spontane.
– Il est interdit d’interdire.
– J’ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi.
– La liberté, c’est la conscience de la nécessité.
– Millionnaires de tous les pays, unissez-vous, le vent tourne.
– Ne nous attardons pas au spectacle de la contestation, mais passons à la contestation du spectacle.
– Ne vous emmerdez pas, merdifiez.
– Ne prenez plus l’ascenseur, prenez le pouvoir.
– Nous sommes des rats (peut-être) et nous mordons. Les enragés ! (…déjà)
– Nous voulons vivre.
– La nouveauté est révolutionnaire, la vérité aussi.
– Pas de liberté aux ennemis de la liberté.
– Prenons la révolution au sérieux, mais ne nous prenons pas au sérieux.
– Que c’est triste d’aimer le fric !
– Révolution, je t’aime.
– Seule la vérité est révolutionnaire.
– Soyez réalistes, demandez l’impossible. (…mon 2ème préféré)
– Le vent se lève. Il faut tenter de vivre. (…vive P.V. !)
– Vibration permanente et culturelle.
– Vite !
– Vous aussi, vous pouvez voler. (…comment faut-il l’entendre ?)
…ces slogans sont, par définition, du domaine public, et donc libre de droits, d’emplois et de contre-emplois, mais il faut rendre hommage au site qui les a collationnés, et qui en donne bien d’autres encore :
http://users.skynet.be/ddz/mai68/index.html
@ Nerima-kun
Pas d’embauche, vive la débauche.
( Thionville, 1983- une rue sombre et venteuse, en hiver.)
@ Nérima-kun
Deux qui m’avaient beaucoup plu, début des années 80.
– Rue du Chevaleret (75013), ambiance brouillard pont de Tolbiac :
« Viol de nuit,
Terre des hommes. »
– A l’angle de la rue de Ménilmontant et de celle des Pyrénées (75020) :
« Symphonie des éléments fous,
La chaleur de ton souffle est à l’échelle du vent.
L’État ne peut que s’écrouler
comme un château de cartes. »
Et aussi,
Comment penser librement à l’ombre d’une chapelle ?
« Céder un peu, c’est capituler beaucoup »
= affiche stylisée/ étudiant des Beaux Arts, avec un doigt qui « part » dans l’engrenage d’une machine, entraînant la main, et le bras =)
on ne saurait toujours mieux dire face à la concurrence libre et trés faussée !
Les anglo saxons sont bien meilleurs que nous pour les slogans…
Je trouve celui ci absolument génial !
bien sûr « Yes we can » , « In god we trust », « Join the navy »,
On voit où cela les a mené tous ces magnifiques slogans que les anglo-saxons sont si habiles à débiter…
Modérez votre joie et réservez vos compliments à ceux et celles qui le méritent eventually
Le slogan entier est :
We are anonymous,
we are legion,
we are 99%
we don’t forget,
we don’t forgive,
expect us!
Pas mal , pas mal ! Au moins c’est offensif !
Et nous si on faisait le GALT , Gang d’Attaque pour la Libération Totale…
Ou alors le CNR , Conseil National de la Révolution …
A vos idées ! On se réunit quand et où ?
Rendez-vous au sommet !
RDV le 15 octobre à hotel de ville pour #prenonslaplace
« Francfort – Capitale du capital , émission du lundi 3 octobre 2011
Un voyage dans la BCE.
La Banque Centrale Européenne ne fait pas de politique naturellement. Vraiment ?
Un reportage de François Ruffin. »
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2262
Un article dans le Monde sur la situation bullesque de certaines communes de Chine: « Et si le moteur chinois calait lui aussi… »
En fait de remèdes imaginés à la BCE ou à Bruxelles, ils s’apparentent tous à temporiser, en espérant sans doute que l’inflation ou la croissance ou tout autre mécanisme dilue les « pertes qu’il faut prendre » et les fasse disparaître sans douleur.
Ce n’est pas une stratégie qu’il faut rejeter a priori, car elle permettrait d’éviter bien des malheurs.
Cependant un petit calcul montre vite l’ampleur du problème: s’il faut enregistrer une perte de 50% sur une montagne de papiers financiers, et si les mécanismes permettent une dilution de 3% par an, alors il faudra 23 ans pour digérer la perte (intérêts composés: 1.03 à la puissance 23 fait 2). Et si par hasard ces mécanismes n’apportaient que 2% par an, il en faudrait 35 ans.
On a donc le choix soit entre des mesures brutales immédiates, soit de trainer pendant toute une génération un boulet financier… Cruel dilemme.
La BCE travaille pour ses clients,
Plus je lis les articles de ce blog – et d’ailleurs merci à tous les contributeurs et administrateurs des commentaires, ça doit prendre un temps dingue – plus, même si je pense que ma compréhension de toute une série de mécanisme s’affine et s’améliore, plus j’ai la sensation d’être un poisson rouge dans un bocal (avec plein d’autres poissons rouges) qui regardent des drôles de bipèdes qui s’agitent, là, hors du bocal et hors d’atteinte. Et ces drôles de bipèdes, ils peuvent soit décider de renouveler l’eau du bocal, soit la laisser devenir saumâtre, ou même la jeter (et nous avec) dans la cuvette des toilettes et puis tirer la chasse…
Enfin, ce n’est pas tout à fait exact, mais ça donne une bonne idée du sentiment d’impuissance et d’éloignement que l’on peut avoir vis à vis des stratégies et décisions prises en haut lieu. Mais ce qui importe, pour moi, c’est pourquoi ma description est inexacte : nous ne sommes pas impuissants. A tort ou à raison, peut-être parce que les classes dirigeantes de ce que j’appelle la ploutocratie mondiale (et a fortiori occidentale et européenne) sont tellement persuadées d’avoir le contrôle sur le « bon peuple » que nous sommes, gorgés de TV variété-télé-réalité-talk-shows vides de sens et d’intérêt, d’IPhone et IPads à acheter, etc., mais en tout cas, ce qui compte, c’est que le vernis démocratique de nos sociétés demeure tout de même plus profond que l’on veut bien le penser. Encore faut-il se saisir de cette opportunité. On se cache trop facilement derrière le « tous pourris », « rien ne changera de toute façon ». Trop facile, trop simple, de nous dédouaner ainsi, nous les citoyens qui sommes pourtant le coeur de la démocratie – si elle commence à sentir le poisson pourri ou la marée, c’est en immense partie notre faute, parce que nous ne votons plus, parce que nous ne nous intéressons plus à la chose publique, parce que nous ne sommes plus inscrits à des partis politiques, parce que nous n’allons plus aux réunions de ces partis pour faire entendre nos voix et préférons les laisser faire leur ronron entre eux, pour ensuite nous plaindre qu’ils ne s’occupent pas de nos problèmes. C’est tellement plus confortable, moins fatiguant, plus facile…
Mais bon, je ne vais pas répéter ma sempiternelle râlerie sur le sujet – quoique ce soit déjà fait 😛 – tout ce commentaire pour dire que, au-delà des questions qui sont posées dans l’article, moi je n’en vois qu’une seule qui vaille d’être répétée, soulignée, tweetée, fesse-de-bouc-ée, etc. :
Quand les citoyens européens (ceux de la sacro-sainte classe moyenne, ceux de la classe ouvrière, les retraités, bref tous ceux qui forment une immense majorité et donc font et défont les gouvernements dans une démocratie) bougeront-ils enfin tous leurs fesses ? Quand enfin cesseront-ils d’élire des gouvernements de droite qui n’ont fait que s’attaquer à leurs acquis et leurs droits et aller dans le mur ?
Enfin, bon, je suppose qu’on va encore me taxer d’arrogance et de non respect des gens, du peuple, etc. Il n’en demeure pas moins que ma petite cervelle tente désespérément de comprendre comment et pourquoi les peuples continuent, envers et contre tout, à élire des gouvernements de droite, à apparemment gober les mirages du « mérite », du « rêve américain », du « si vous vous donnez, vous recevrez les fruits de vos efforts » (sans parler des père te mère La Rigueur)…et n’y arrive pas.
parce que « du pain et des jeux » et pour réagir : #prenonslaplace
Et j’ajouterais que les européens ont déjà commencé à bougé. Par contre, ça ne passe pas aux informations télévisuelles nationales.
Ça bouge chez les grecs, comme chez les anglais et les américains.
Et c’est normal: Ce sont les premiers touchés par la crise.
Attends un peu que le gouvernements viennent nous dire qu’il n’y a plus d’argent pour la sécurité sociale. En bon français, ça sera « tout le monde à Paris pour brûler tout ce qui bouge! »
@Julien
faut savoir ce que vous voulez.
Parce que les Grecs sont justement entrain de se révolter contre ce gouvernement unique que vous appelez de vos voeux plus haut.
J’espère de tout coeur que vous avez raison. Je connais la théorie de l’élastique : à un moment il finit par céder tout d’un coup, mais la difficulté c’est de tenter de savoir quand – et au prix de quels sacrifices – ce moment arrivera. Ceci étant, j’espère que la réaction sera celle-là et pas la résignation « bon, ben puisque c’est comme ça, on n’y peut rien, on doit être raisonnables… »
J’ai comme un doute, sur le début de la phrase…
On oublie trop qu’une majeure partie du problème trouve son origine du fait que les états doivent s’approvisionner auprès de banques privées, contre intérêts…
Elle est là, l’escroquerie du siècle !
Le secteur bancaire s’est ainsi assuré la distribution de crédits, très bien rémunérés, à moindre risque, couverts par les contribuables de chaque pays…
Et qu’on ne vienne pas me chanter que ce n’est que pure coïncidence de la part de ces esprits tordus capables d’inventer les CDS et autres, à gogo, suffisamment stratèges pour avoir fomenté la bonne stratégie…
@François Leclerc,
Vous serait-il possible de rédiger un billet sur votre analyse des propositions des candidats du PS pour tenter de résoudre la crise? Les primaires sont pour très bientôt.
Oh oui… ! et tant que vous y êtes, François, puisque vous n’avez que ça à faire, voudriez vous me donner la recette de la tarte Tatin ?
Té mets tout din’l four,fieu, et t »attins….(chti)
J’ai eu l’occasion d’écrire que les marges de manœuvres des dirigeants du parti socialiste étaient bien réduites en regard de celles dont ils ont disposé quand les temps étaient plus prospères.
C’est dire que j’observe, hélas, la largeur du fossé qui globalement les sépare de ce qui serait nécessaire, aux nuances près de leurs professions de foi.
Si je devais voter à ces primaires, je voterai contre la candidature de François Hollande, pourquoi en faire un mystère ?
à FL
Votre réponse est on ne peut plus claire et il n’y a pas de mystère.
à Meoni
cette recette très simple est justement le résultat d’une catastrophe à l’entrée du four, la tarte se renversa et on découvrit que la pâte était bien meilleure cuite au dessus et que les pommes caramélisaient au fond, eurêka.
Merci pour cette réponse, François, quand bien même elle me laisse un peu sur ma faim.
Pour les autres, sachez que je change d’avis tous les jours. Soit je vote pour Montebourg qui est le seul a exprimer un avis sur la finance, mais je ne suis pas certain que son volontarisme ne soit sans lendemain, soit je ne vote pas. Si vous avez des arguments, je suis preneur.
Valls et Hollande n’auront pas ma voix. La cure d’amaigrissement de l’homme au complet gris passe-murailles, l’homme normal me fait l’effet d’un Obama à la française. Sans doute très affuté intellectuellement mais sans envergure, pas l’homme des situations de crise. Pierre Larrouturou en sait quelque chose, combien de fois ce dernier essaya de provoquer des débats au sein du PS, demandes qui furent sans cesse repoussées par François Hollande.
Montebourg avait quelques bonnes idées sur la papier, mais ça fleure trop l’amateurisme au mauvais sens du terme, alors peut-être Martine.
On connaît son parcours, on connait son caractère.
Le différend à propos du nucléaire entre Hollande et Martine a sans douté été le déclic.
Martine est beaucoup plus combative et tranchée.
+1
L’homme que les médias veulent nous vendre, la force molle et tranquille!
Et pendant ce temps là.
Pendant que les doctes, qui avaient bien compris que l’heure n’était plus à palabrer au sujet du sexe des anges, discutaient du prénom de l’élu(e), l’ennemi renforcait ses positions.
Un second tour Montebourg contre Hollande-passe-muraille aurait au moins l’avantage de faire remonter dans le débat ce qu’on n’y voit pas assez.
Rôle de la finance, rôle des échanges internationaux (protectionnisme européen ou bancor).
Avec une explosion de l’euro dans les semaines qui suivraient, on peut se bercer de l’idée trop pure que cela ferait réfléchir les gens.
Ne pas oublier à l’inverse la « stratégie du choc » de Naomi Klein : à l’occasion d’une situation de désorientation, les Chicago boys ou leurs émules reconverties (Minc, Jouyet, Madelin, …) sortent d’un pseudo conclave un homme providentiel, qui s’empresse de presser le citron…
Hollande était sur france cult samedi ,j’ai peut être écouté d’une oreille distraite , mais je ne l’ai pas entendu énoncer la moindre idée … affligeant ! J’avais l’impression qu’il ne jouait que sur le côté « sérieux » que lui ont collé les médias dominants . Il se « présidentialise » comme ils disent !
@ timiota,
Bonjour,
Aucune monnaie dominante ne peut tomber sans réaction des armées…
Santé !
La dette, cure de pacification interétatique, d’épuration de la pensée mathématique ?
A vos contes ?
@timiota
Jouyet et Madelin dans le même sac à balancer dans le lac Michigan, faut pas pousser…
Même si le Jean Pinou est bien président d’Aspen France.
Les membres du conseil de surveillance sont élus par l’assemblée générale pour des mandats de trois ans, renouvelables deux fois. Le conseil de surveillance comprend au maximum trente membres. Il est actuellement présidé par Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des Marchés Financiers. Voici sa composition
PATRICIA BARBIZET Administrateur-Directeur Général Artemis
RAMAN BET-MANSOUR Avocat associé Debevoise & Plimpton LLP
PASCAL CAGNI Vice-Président et Directeur Général, EMEA Apple Europe Inc
PHILIPPE CAYLA Président EuroNews
PIERRE-ANDRE DE CHALENDAR Directeur Général Compagnie de Saint Gobain
BERTRAND COLLOMB Président d’honneur Lafarge
NICOLAS DUFOURCQ Directeur Général Adjoint Directeur Financier Cap Gemini
ALAIN GRANGE CABANE Président Fédération des entreprises de la Beauté
JEROME HURET Consultant JPH Consult
PIERRE HURSTEL Directeur des Ressources Humaines Monde Ernst & Young
JEAN PIERRE JOUYET Président Autorité des Marchés Financiers
MARC KARAKO Executive Vice President and CFO Carlson WagonLit Trave
THIERRY DE LA TOUR D’ARTAISE Président Directeur Général Groupe Seb
FATINE LAYT Président Oddo Corporate Finance
MARIE-CHRISTINE LEVET Directrice Générale Déléguée NextRadioTV
OLIVIER MELLERIO Associé Interfinexa
ALAIN MERIEUX Président Directeur Général BioMerieux
GERARD MESTRALLET Président Directeur Général GDF Suez
HANNA MOUKANAS Directeur Général Oliver Wyman France
NICOLAS NAUDIN Vice-President Corporate Strategy & Planning EADS
GILLES PELISSON Président Directeur Général Accor
BERTRAND RICHARD Associé SpencerStuart
AUGUSTIN DE ROMANET DE BEAUNE Directeur Général Caisse des Depôts et Consignations Associé Directeur du Bureau de Lyon McKinsey & Company
REMY WEBER Président Directeur Général Lyonnaise de Banque
ALAIN WEILL Président Directeur Général NextRadioTV
Appartiennent en outre, ex officio, au conseil de surveillance de l’Institut Aspen France les dirigeants des autres instituts Aspen de par le monde :
TARUN DAS Directeur Général Aspen Institut India
WALTER ISAACSON Président The Aspen Institute, USA
MIKIO KATO Directeur Exécutif Aspen Institute Japan
CHARLES KING MALLORY IV Directeur Général Aspen Institut Deutschland
ANGELO MARIA PETRONI Secrétaire Général Aspen Institute Italia
Oh ben dis donc, ils sont deux de chez Next Radio au Conseil de surveillance d’Aspen France, Weill le PDG et sa directrice déléguée ! Et Jorion qu’a été accueilli pendant des mois sur les antennes de BFM…
http://www.aspenfrance.org/Conseil-de-surveillance,88.html
d’autant plus que, il y a ceux qui souffrent de désorientation temporo-spatiale … faudrait vraiment pas qu’ils s’ »em-mêlent » encore :
« Ces «repentis» qui tentent de repasser à gauche
Par Laurent Mauduit
Jean-Pierre Jouyet, Bernard Kouchner, Stéphane Richard, Jacques Attali et maintenant Fadela Amara. Une cascade d’anciens hauts fonctionnaires ou d’experts, qui ont fait carrière ou se sont enrichis grâce au PS et avaient ralliés Sarkozy en 2007, ont récemment (re)déclaré leur flamme à la gauche. »
/Mediapart.
Quant à nous,nous ne souffrons pas tous d’agnososie
Joyeux, le débat télévisé des primaires socialistes !
Valls nous engage à faire un effort
« aussi important que celui que la France a dû faire après la guerre ».
Aubry veut limiter la hausse du Smic « tant que la croissance n’est pas là ».
Hollande, prendrait « des décisions lourdes(…) sans doute rapidement ».
Tous le même caviar, car ils approuvent tous le programme du PS:
le capitalisme, autrement dit l’agonie des peuples comme horizon indépassable.
Nous voilà prévenus. Si en 2012, Sarkozy est remplacé par un président socialiste,
ce sera pour continuer la même politique : plans d’austérité, salaires au rabais,
poursuite des licenciements, guerre pour Total et autres maitres des toutous politiciens.
Exact. Quand les français vont-ils se décider à rechercher d’autres solutions, dans leurs têtes et les programmes des différents partis autres que le duo au pouvoir et les satellites, mêmes bien déguisés ?…
Vous en éliminez trois, il en reste deux.
Je viens de recevoir la liste des bureaux de vote parisiens pour la primaire du PS.
Ca tombe bien c’est dans la même école que pour les élections ordinaires, et dans ma rue s’il vous plait !
Mais, là, franchement je me tâte ….
Avec les socialistes, il faut être honnête, il y aura une différence d’avec la politique de Sarko (plus de redistribution, les pauvres seront un peu moins maltraités), mais dans les discours et les mesures annoncées, je ne vois guère de quoi initier un changement de civilisation.
Combien de temps encore allez vous abuser, la classe politique, de notre patience?
J’y vois une similitude : les États-Uniens ont triomphalement élu Sa Nullité Obama (dès 2007, j’étais fixé sur la vanité du bonhomme : éloquence creuse et auto-satisfaction), qui n’est absolument qu’un Bush III, continuateur et amplificateur des guerres néo-coloniales ignobles (la valeureuse guerre des drones en AfPak, les exécutions extra-judiciaires sont de son fait) et « buddy »-« buddy » avec Wall Street et l’oligarchie (cf. la « réforme » des assurances-maladie).
…eh bien oui, Hollande serait tout à fait notre Obama, en moins « handsome ». On peut espérer que le peuple français, chargé de révolutions et moins crédule (« gullible ») ou lessivé (« brainwashed ») que le peuple états-unien, échappe à ce changement de marionnettes…
Car dans le Guignol où nous parque l’oligarchie, une marionnette a déjà, et incroyablement, explosé : DSK, qu’il nous aurait fallu respectueusement élire, sommé et assommé par ses « compétences » !
On peut donc espérer un coup de théâtre… un bon coup dans ce théâtre !
@ Renard
J’ai pris la peine de citer trois du casting, mais ajouté, en parlant de la bande des six:
Celui qui gagnera sera le meilleur acteur pour l’alternance,
c’est à dire la pièce UMPS alias MEDEF, mais avec autre discours et tête
car Sarko a très bien servi (grand acteur) mais le public est fatigué.
Faut changer pour que rien ne change.
Sauf que élus par les travailleurs, il auront plus de facilité à les enfoncer encore!
Bref, la gauche plus rien, sauf caviar.
je m’étais décidé à ne pas voter. Mais quand je vois (notamment dans ma famille) des gens de droite trop contents de pouvoir passer pour des gens de gauche à moindre frais (une charte peu contraignante) s’apprêter à voter Hollande, et bien j’y vais.
Unité et différence
Les candidats à la candidature affichent à la fois leur unité et leurs différences qu’il nomment personnalités.
Voici une phrase de Manuel Valls, contenue dans une interview accordée le 19 mai 2008 au journal France-Soir :
Que tous ceux, qui, ici et ailleurs, nous parlent, avec des trémolos dans la voix, de leur questionnement infini à propos du vote avant le vote, veuillent bien nous dire si cette phrase du gentil Manuel, est à mettre au compte de l’unité ou de la différence.
Il est certain qu’aucun des barons médiatiques qui mettent cette tragique comédie en lumière ne se risquera à poser la question, tant l’idée de socialisme serait une vieille idée de nos jours.
Mais pourtant…
Valls ne dit rien d’autre que la théorie approuvée par les autres
dans le programme du PS
et la pratique de tous les politiciens professionnels,
depuis les Radis jusqu’au Flan de Gauche.
Tous derrière le caviar et une crise en retard.
Certes, certes,
mais c’est pas tout à fait pareil que la droite.
La différence est sans doute minime mais pour le gars qui en fin de mois à du mal à joindre les deux bouts, ça fera une différence les euros en moins ou en plus.
Evidemment quand on a un bon salaire, une bonne retraite ou qu’on est bien indemnisé pour le chômage ou avec les mutuelles pour les ennuis de santé on s’en fout un peu….
Prenons ces élections pour ce qu’elles sont, ni plus ni moins. Le vote n’empêche nullement l’action extra parlementaire. Je ne vois pas où est l’incompatibilité. A moins de soutenir que seule une révolution avec renversement pur et simple du gouvernement en place nous fera changer de régime. Pourquoi pas, mais il ne me semble pas que ce soit l’option privilégiée sur le blog.
Autre argument, les options actuellement défendues par les candidats aux primaires ne seront pas nécessairement d’actualité quand les élections présidentielles auront lieu. Avec l’évolution de la crise les positions peuvent se radicaliser, tout simplement parce que certaines solutions actuelles ne seront plus praticables. Pas certain que la radicalisation irait dans le même sens à droite, de même à gauche la personnalité des candidats ne sera pas un facteur nul, on sait bien que dans les situations de crise, le facteur personnel joue.
Je me permets d’ajouter qu’il en est de même au chapitre des solutions économiques pour changer d’air, et même changer d’ère.
Il y en a qui veulent raccommoder le grands corps malade et d’autres qui veulent l’enterrer pour passer à autre chose.
Le choix entre le bon grain et l’ivraie me semble à faire sur quatre élements.
– reprise de la production monétaire par notre Etat;
– lois de séparation banques de dépot/banques d’affaire;
– suppression du day-trading, du plus court jusqu’à 6 mois ou plus; suppression des marchés taux et marchés secondaires opaques;
– élection européenne du président de la BCE.
si vous posez la question , c’est que vous avez apparemment la réponse. Vous n’ attendez, que la confirmation de votre choix , à moins que vous ne cherchiez un excellent coup de pub . Ne croyez vous pas que les tenanciers et les intervenants du blog ne vous informent suffisamment sur le choix que vous pourriez faire? si choix il y a ! cdt
L’esclave qui ne veut pas se libérer des chaînes des ses maîtres UMPS…
Il faut voter par elimination: Pas sego: Elle a deja perdu, pas Holland et Aubry: C’est le choix des appareils et des medias, pas Vals qui serait mieux avec Borloo, reste Montebourg surtout pour faire ch.. les medias et les elephants.
C’est là le souci… Le prochain scrutin n’aura figure que de vengeance personnelle…
Or, admettant que certains politiques offrent un discours différent, avant le vote, rien n’assure qu’ils tiendront leurs engagements une fois élu, comme toujours, c’est filer un chèque en blanc contre une lettre cachetée à n’ouvrir que lorsqu’il est trop tard…
C’est là la faille du système, c’est qu’une fois qu’ils sont aux postes, le citoyen ne peut plus rien faire sauf à râler lors du repas de famille dominical…
Le gouvernement par représentation n’est pas la démocratie, c’est une grosse esbroufe…
J’aurais voulu avoir le droit de faire révoquer sarkozy lorsqu’il a engagé la france dans le traité de lisbonne, contre l’avis populaire exprimé par le précédent référendum…
Mais tant que le peule ne se satisfera que du devoir accompli en foutant un bulletin dans une urne une fois de temps en temps, rien ne pourra changer.
Si Martine Aubry voulait continuer à développer sa société du soin mutuel, elle aurait ma voix. Mais la levée de bouclier machiste (genre Julliard et même Attali) l’a fait reculer. Vraiment dommage. Lire le dernier petit livre d’Alexandre Jollien « Eloge de la faiblesse » permet de comprendre que ce projet a du sens et que ce n’est pas un projet d’infirmière. C’est un projet qui remet au centre notre apprentissage de notre métier d’homme et nous rappelle qu’on ne peut pas le déléguer à l’état providence, aussi utile soit cet état providence.
@ atanguy,
Bonjour,
Auriez-vous omis dans votre liste un détail… éléphantesque ?
Ki manque donc à votre appel « haine-nu-mératif » ?
Pour le détail « caché » ?
Ballet jour né
Je pense qu’Aubry serait moins pire que Flamby : elle vient d’une famille et d’un terroir authentiquement prolétaires, elle est plutôt imprévisible (voire piquée) comme son père, elle réagit vivement et rageusement quand on lui pique l’ego et qu’on la mésestime, et surtout c’est avec elle que le trublion Mélenchon s’entend le mieux parmi ses anciens camarades de parti. Si La Méluche fait un gros score au 1er tour et les Verts-Joly aussi, l’alliance des gauches …se gauchira quand même plus nettement ! Les socio-libéraux à la Valls devront la mettre en veilleuse…
…je sais que ça ne serait qu’une évolution à la marge et que le PS resterait globalement et indécrottablement pro-libéral, pro-institutions, pro-UE libérale, pro-sioniste, pro-bobo, pro-TINA…
…mais ce serait mieux que rien dans la conjoncture immédiate des Présidentielles. Ce petit essai pourrait ensuite être transformé aux législatives qui suivent, s’il se trouve un contingent suffisant de députés du Parti de Gauche et des Verts, indispensables former une majorité.. (attention : je ne suis absolument pas un inconditionnel de La Méluche ni d’aucun de nos politocards mais nous sommes bien dans la soupe des rapports de force, qui est l’essence – hum, plus ou moins explosive – du choix politique).
@ Neruma-kun
J’adore votre humour . J’éprouve quelques difficultés à considérer le père de Martine Aubry,, l’ex ministre des Finances Jacques Delors, comme un prolétaire . Parions qu’elle n’a jamais vécu dans un taudis ni vu ses parents passer des nuits blanches à essayer de trouver l’argent manquant pour remplir le frigo familial après le 15 du mois .
D’ailleurs, tous les candidats socialistes sont issus de la haute bourgeoisie . L’oligarchie financière permettrait-elle à un authentique enfant de prolétaires, à un véritable défenseur des intérêts des pauvres, d accéder aux élections présidentielles sans lui saboter son ascension politique et sa campagne électorale par l’intermédiaire des médias ? J’en doute .
@Mianne
…le terroir lillois est quand même historiquement prolétaire (maintenant le terme de « prolétaire » n’est peut-être plus de mise : personnellement, j’aime bien le concept de « multitude » cher à T. Negri…)
…pour la famille d’Aubry, OK, le terme est outré ; maintenant, ce n’était pas non plus la grande bourgeoisie ! …fils d’un petit bourgeois de province, Delors a d’abord fait « carrière » comme syndicaliste, c’est à mettre à son crédit (si j’ose dire). Pour Royal, son papa a fini lieutenant-colonel, ce n’est pas encore de la haute bourgeoisie, si c’est de la bonne… pour Fabius par contre (qui n’ose plus être candidat) par contre, là, oui, c’est de la haute…
Si mon terme était quelque peu outré, le vôtre aussi. 1 partout et la balle au centre…
Une nouvelle étude fait apparaître que Bruxelles comptera d’ici 2020, 1.329.000 habitants.
Si on ne crée pas 10.000 emplois par an à Bruxelles d’ici 2020, la Région-capitale aura un taux de chômage de 36% et comptera quelque 224.000 demandeurs d’emploi au lieu de 76.000 en 2010, ressort-il d’une étude réalisé par le professeur André Lambert, de l’Association pour le Développement de la Recherche Appliquée en Sciences Sociales (ADRASS).
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/689349/bruxelles-devra-creer-10000-emplois-par-an-d-ici-2020.html
Ben, au moins, pourront faire la manche devant l’entrée-sortie des artistes =) on sait que du flouze, ils en ont à revendre nos pickpockets !
sont combien employés là-dedans en tout ?
une petite redistribution »spontanée » serait bienvenue =) 2 mois de salaires/indemnités par tête de pipe, ça vous fait un impôt « naturel » …
voyons, pour Barroso, ça va chercher dans les combien ? et pour la Baronne ? et pour Rondpoint ? =) je pose 2, et je retiens 1 …j’y renonce …quand y’a trop de zero , y’a trop de zero…
La France et la Belgique soutiendront Dexia .
« Les gouvernements français et belges sont derrière leurs banques. »
Didier Reynders a affirmé ce lundi que les gouvernements français et belge feront ce qu’il faut pour soutenir Dexia, actuellement dans une période de troubles et menacé de dégradation par Moody’s.
« Les gouvernements français et belges sont derrière leurs banques. Que ce soit Dexia ou une autre, on suit la situation au jour le jour (…) Tous les jours, le gouvernement français et le gouvernement belge font ce qu’il faut pour être derrière nos banques », a dit Didier Reynders.
Ce lundi soir, l’action Dexia cède 10,16%, à 1,3 euro, à la clôture de la Bourse.
18h20
Réunion d’urgence chez Dexia.
Un conseil d’administration extraordinaire a été convoqué ce lundi soir chez Dexia. Selon nos informations, la réunion commence à 18 heures.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/689354/la-france-et-la-belgique-soutiendront-dexia.html
Oueps ! Et du coup, depuis 18h, ici en Belgique…. « on » reporte la plénière…En vue de la formation du gouvernement », et pour info, il est 23h36…. …Tiens donc ! tu m’étonnes Louis ;-)))
Demain, je participe à cette journée de réflexion où il y aura … roulement de tambour … « Moniek Delvou (Porte-parole de Dexia) » 😉
Est ce que le A’ nous rapproche de la prime de PSDJ ?
La Banque Centrale Européenne ne fait pas de politique naturellement. Vraiment ?
Un reportage de François Ruffin.
J’aime beaucoup les informations que nous donne le délégué syndical du personnel de la BCE (si si ! il en existe encore un ! ).
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2262
@ Pierre,
Bonjour,
http://media.la-bas.org/mp3/111003/111003.mp3
Tu peux m’héberger deux ou trois nuits en octobre ? S’il te plaît, « sobriété » assurée ?
La BCE lance le short-string d’hiver.
L’évènement est considéré comme climatique par nos meilleurs scientifiques.
La haute couture gémit de plaisir, avec si peu de matière, les profits-roll over the rain-beau.
Les dames de la haute affichent la fine-anse de leurs hanches langoureuses.
@ François LECLERC
Vous parlez d’or.
Chacun de vos paragraphes appellent à la fois moult commentaires quant à leurs implications et aucune retouche ou remarque car ils sont la pure vérité. C’est du lourd aurait dit Yvan.
Sur le FESF, je me permets d’en remettre une couche car « ce machin » me sort de plus en plus par les yeux. Si seulement il était pensé dans un cadre de refonte du système ! Mais non, il ne fait qu’en renforcer la perversité et l’inanité ! Ce sera un truc énorme, assis sur des dettes énormes, le tout porteur de toxicité infernale.
Les mots me manquent pour décrire le dégoût que me procure ce bal des faux-derches (pardon pour l’expression) qui n’ont pas émis la moindre intention de changer ni les règles ni les principes qui régissent l’ensemble du système. Au contraire, ils veulent le verrouiller davantage pour que les pilules amères que la bourse anticipe deviennent des missiles format Hiroshima sur nos populations.
De quoi ont-ils peurs ? De se couper un bras alors que la gangrène gagne?
Ne voient-ils pas qu’il est temps de changer radicalement ? C’est maintenant qu’il la faut la rupture, tout de suite. cela suffit d’attendre les prises de conscience qui ne viennent pas de cette caste confite et bouffie de suffisance. Si encore ils avaient le panache séduisant de l’aristocratie d’épée ! Mais non, ils ne sont que spectres blafards s’auto-administrant mutuellement des félicitations d’audace quant leurs décisions ressemblent à de l’eau tiède croupissante.
BASTA ! Faut-il hurler et tout casser pour se faire entendre ?
Hurler et tout casser semble être la seule possibilité, effectivement… Mais, combien le feraient par peur de ne pas savoir ce qui se passerait après ?
Les français font partie de ceux qui ont encore trop à perdre pour prendre le moindre risque de cette nature et préfère la politique de l’autruche, la tète dans le sable…
J’abonde… combien de siècles d’humiliations inhumaines et grotesques a-t-il fallu pour que le peuple français se révolte enfin entre 1789 et 1794 !
Et, tout de suite, la bourgeoisie des villes et les nouveaux riches des campagnes (biens nationaux acquis à vil prix) l’ont cornaqué et l’ont livré, pour qu’il se calme, au Petit Caporal afin de lui servir de chair à canon dans son délire impérial (+1M de morts sur 20-22M d’habitants !).
Non, une révolution, ça ne se trouve pas sous le pas d’un cheval et c’est comme la guerre : on sait comment ça commence mais on ne sait pas comment ça finit (au mieux, en … »révolution » : réinstitution des classes et des institutions).
Ceci dit, la révolte est nécessaire et elle aura lieu, nécessairement !
@Nerima Kun :
Pourriez vous en dire plus sur la révolte non révolutionnaire qui semble avoir vos faveurs .
@ Juan
…j’entendais « révolution » dans le sens étroit des révolutions historiques, fort peu satisfaisantes et encourageantes en effet, mais le terme reste indispensable pour désigner l’élan vital et social de rejet (révolte) et de reconstruction / refondation.
…je serais tenté de vous dire que la vraie révolution est intérieure (au fait, c’est le vrai sens du mot « jihad »), mais là, je botterais tout de suite en touche dans la 4e dimension, la spirituelle…
…à cette limite, il y a (du moins au plus compromis avec le siècle) : St.François d’Assise et les grands renonçants, la vie érémitique, les monastères chrétiens, les monastères bouddhiques, Gandhi, Lanza del Vasto, Auroville (échec), les phalanstères, les communautés, les villages à retaper (peuplés ou non de gauchistes épiciers mais toujours officiellement saboteurs de trains), les communautés de troc et autres SEL (monnaies alternatives), les associations (d’entraide, restos du coeur, enseignants bénévoles, ferroviphiles et autres philatélistes pacifiques), les cercles artistiques (chorales, fanfares, groupes artistiques, créateurs déjantés) ou sportifs (boxe, foot ou rugby plutôt que la drogue dans les quartiers)…
…sérieusement : il y a les Indignés et autres occupeurs de Tahrir ou de Wall Street : ça, c’est un vrai début… je suis intéressé par leur côté amorphe (pas aboulique), déstructuré, sans chefs à tuer, isoler ou corrompre, par leurs revendications vagues, imprécises, fluctuantes, irrécupérables car impossibles à résoudre pour le Système mais qui le mettent perpétuellement en accusation. L’article suivant de dedefensa.org m’a convaincu (qui s’inscrit dans une perspective eschatologique, mais bon, chacun ses goûts) : http://www.dedefensa.org/article-l_automne_americain_souffle_sur_wall_street_03_10_2011.html
…nous sommes à l’aube de nouveaux mouvements de protestation et de reconstruction qui répondront aux conditions très spéciales de notre temps ; il sera difficile de faire l’économie totale des violences et des contre-violences mais ce ne sera peut-être pas le chaos révolutionnaire ou répressif (par analogie, car ce n’était pas exactement la même chose, on reste encore stupéfait de l’effondrement très peu sanglant du communisme et de la sphère soviétique, monolithes qu’on pensait séculaires ; on dirait que, oui, après tout, c’est possible, yes, we can, ha ha ha !)…
…il faut évidemment ne plus prêter la main (on repasse par le personnel et l’intérieur) : simplifier sa vie, plus de crédit, plus de carte de crédit, fermeture des comptes dans les banques du Système, beaucoup moins de consommation, le potager ou le jardin ouvrier, la télé cassée, etc. Il faut aussi pousser à la roue : plus d’assurances-vie telles que maintenant.., à la rigueur investissement dans les fonds éthiques (s’il y en a et s’il faut investir) et les banques mutualistes (à créer ?), protestations systématiques, grèves d’un nouveau type, démocratie directe, contestation des impôts, ne rien laisser passer dans les administrations, les journaux, etc. et, dans les conversations, ne plus tolérer : le simplisme, la pub infâme, le racisme, le « scape-goatism », le TINAisme, etc. gueuler, contester, se gausser, informer…
…il faudra bien aussi le retour à la culture (lecture, littérature, poésie, musique, dont musique classique, si déprimée), l’art comme manifestation de vie, de renaissance… si la révolution doit être avant tout intérieure, elle sera ensuite culturelle, comme l’avait pressenti, pour mieux en pervertir la nature, le gnôme sanglant du Hunan. Il faut retrouver une morale de l’action (perso, j’aime bien relire les écrivains dont il faut, de nos jours, se gausser : Malraux, St.Ex, les écrivains de guerre comme Tolstoï, Barbusse, Bernanos, Remarque, Zweig, voire les moralistes et pacifistes bourgeois, incroyable hein ! …Georges Duhamel ou Romain Rolland !!!).
Et vous, quels ingrédients pour votre soupe révolutionnaire ?
@Nerima – Kun :
Merci de votre longue et circonstanciée réponse ( qui me fait un peu douter cependant que vous abondiez autant que ça avec Philippe MEONI ).
Quels ingrédients pour » ma soupe révolutionnaire » ?
Si vous attachez quelque intérêt à mes intrusions sur ce blog depuis 3 ou 4 ans , vous aurez remarquer ma grande affinité de pensée avec Léon Tolstoï que je reciterai une fois de plus .
Dans l’épilogue de « Guerre et Paix » , il s’interroge sur les deux problèmes essentiels de l’histoire : le pouvoir , et la force qui met les peuples en mouvement . Pour le second qui est un peu celui sous tendu par le titre de ce billet , il écrit ( et j’emboite son pas ):
» Le mouvement des masses n’est produit ni par le pouvoir , ni par l’activité intellectuelle , ni par l’union de l’un et de l’autre , comme le pensent les historiens , , mais par l’activité de tous ceux qui prennent part aux évènements , et qui se groupent de telle façon que ceux qui agissent le plus directement sont les moins responsables , et réciproquement . »
Plus loin : » … le concept de cause ne s’applique pas au phénomène que nous examinons . »
» Le lien le plus indestructible , le plus lourd , le plus constant qui nous attache à nos semblables est ce qu’on nomme le pouvoir , et le pouvoir , pris dans son sens véritable , n’est que l’expression de plus grande dépendance où l’on se trouve à l’égard d’autrui » .
Je crois que les vrais hommes d’Etat le savent , et leur plus grand talent doit consister à recevoir la charge de donner les quelques coups de pagaies qui laisse la pirogue à flot et dans le sens du courant où « les masses » cherchent leur survie et leur espoir .
Sur les ingrédients , dont vous citez certains , je me suis mouillé des miens dans un post récent que j’essaie de retrouver pour ne pas faire trop long ici .
Mais ce ne sont que quelques idées d’un (vieux ) croûton qui se livre aux bouillonnements de la soupe en cours .
Un croûton cornélien dans une soupe racinienne .
@Juan
//// » Le lien le plus indestructible , le plus lourd , le plus constant qui nous attache à nos semblables est ce qu’on nomme le pouvoir , et le pouvoir , pris dans son sens véritable , n’est que l’expression de plus grande dépendance où l’on se trouve à l’égard d’autrui » ////
On dirait du B. de JOUVENEL (Du Pouvoir ) Qu’il faut lire meme si l’auteur est actuellement hors jeu …. il dit « Qu’est ce qui nous meut ? » et constate que physiquement peu de choses physique nous contraint a obéir ..meme a crever ds des tranchées …
C’est bien une aliénation qui nous meut … meme si nous gueulons , nous suivons le troupeau .
@Kercoz :
Non , on dirait du Tolstoï .Et même c’en est du meilleur .
@Nerima-kun :
Où je m’exprimais sur les ingrédients :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=29214#comment-234294
http://www.pauljorion.com/blog/?p=29214#comment-234903
Ps : est il indiscret de vous demander le pourquoi de votre pseudo ?
@ Juan Nessy
…j’ai donné quelques raisons qui, à la relecture, me paraissent bien pauvres, naïves et contradictoires, je n’ai sûrement pas l’étoffe d’un révolutionnaire et mes révoltes sont brèves, si intenses ; hélas, je ne suis qu’un bobo concerné, comme beaucoup, ici.
Concerné, parce que, quand même, oui, déjà un peu : « allô, Maman, bobo ! » ces derniers temps…
Ah, Tolstoï …merci ! …un de mes maîtres mais que je connais encore fort peu (chaque âge à ses plaisirs : la retraite qui, déjà, entre dans mon horizon, pourra me permettre de relire, hum, lire son oeuvre).
Moi qui vis au Japon (Tokyo, arrondissement de Nerima ; « kun » = suffixe familier après le prénom d’un gamin) et m’intéresse au bouddhisme zen, j’ai trouvé une perle rare, parmi tant d’autres, dans la Guerre et la Paix : la scène (en fait, je me rappelle plutôt de son adaptation filmée par Bondartchouk) où Pierre éprouve – « techniquement » parlant – un phénomène de satori ; prisonnier des Français en retraite, un soldat le menace de son fusil pour le faire rentrer dans le rang, alors qu’il s’est levé et paraît faire quelques pas vers la steppe, hagard et comme frappé d’une idée fixe ; la menace de mort est alors le déclencheur ; il part d’un rire surhumain : « moi, mon âme immortelle, ils prétendent l’enfermer » …
Ceci pour vous (re)dire que je tiens que la vraie révolution ne peut être qu’intérieure… pour les « illuminés », il n’y a d’ailleurs rien à redire ni changer au monde, impermanent mais parfait, en tant que résultante de tout ce qui s’exprime, il est comme il est, le reste est fuite imaginaire et égotiste.
Evidemment, le non-illuminé de base (nous tous) criera au fatalisme… mais il n’y aurait, paraît-il, que le rôle à jouer, en toute sécurité de simple acteur, ici bas ; et nous jouons les concernés face à la crise qui s’abat, qui n’est elle-même qu’un épiphénomène, sans doute : le pire typhon sur l’océan est indécelable à 100 m de profondeur.
Évidemment, il y a rôles et rôles et il faut pouvoir jouer le sien en toutes circonstances : par exemple quand on se retrouve dans la file sélectionnée pour la chambre à gaz… (cf. Etty Hillesum http://fr.wikipedia.org/wiki/Etty_Hillesum)
Comme disait un maître Zen (sur le Mont Kôya au-dessus de Kyôto, alors que le monastère attaqué de toutes parts commençait à brûler) à ses disciples affolés qui lui demandaient quoi faire pour se sauver… « sautez au beau milieu des flammes ».
…pour revenir à Tolstoï, on sait que sa correspondance, brève, épisodique mais intense, avec Gandhi aida grandement ce dernier à mettre au point, en Afrique du Sud, le concept de la non-violence « satyâgrahi ». On sait moins qu’il était aussi en relation avec d’autres « utopistes révolutionnaires », par exemple, ici, l’écrivain japonais Tokutomi Rôka (http://www.ndl.go.jp/portrait/e/datas/297.html ou encore http://www.britannica.com/EBchecked/topic/598404/Tokutomi-Roka) qui prônait le retour à une vie agraire sensible mais productive et calme; et près de la tombe duquel j’habite, dans l’arrondissement tokyoïte encore peu radioactif de Setagaya (oui, parce que j’ai quitté Nerima, il y a quelques années déjà, mais bon…)
Californie : chronique d’un Etat au bord de la faillite.
http://www.lesechos.fr//entreprises-secteurs/enquete/0201644242451-californie-chronique-d-un-etat-au-bord-de-la-faillite-227437.php
Le 4 juillet, l’état du Minnesota avait déjà fait faillite dans l’indifférence la plus totale. D’ccord, il ne fait que 5,3 millions d’habitants mais c’est quasiment la moitié de la population de la Grèce et j’imagine que son PIB doit être comparable.
LE laboratoire de la démocrassie version républicains…
Et dans tout cela, que devient la droite « décomplexée » ? Parce que vous vous souvenez, ces gens qui lancent de l’argent en l’air, le rattrapent… du pied, de la main.
Quand je vois certaines faire les boutiques.. pourquoi cette robe, parce que c’est joli. Une robe c’est joli, une blouse, des bottines… Comment leur faire comprendre que l’avenir c’est le socialisme et que tout le monde sera habillé pareil, et que fini les robes à fleurs made in GB, extra fashion ? Ceux qui en profitent n’ont que faire du reste, on ne vit qu’une fois.
Les fonctionnaires européens touchent 4400 e par mois sans impôt, puis 10 000 pour un chef de bureau, ou davantage. Et il y a encore des échelons au dessus, ça c’est le bas de l’échelle. Comment voulez-vous qu’ils considèrent autre chose, surtout que ce n’est pas une torture comme travail. Il en va de même pour chacun qui en profite, tous ceux qui vous parlent dans les médias ont pour priorité de conserver leur généreux émoluments, c’est leur unique objectif. Le reste ils s’en fichent.
Le socialisme, c’est la démocratie réelle, enfin autorisée par la fin de l’exploitation,
soit l’appropriation sociale du produit du travail.
Le vêtir, le dévêtir et autres joies ne concernent que chacun.
..évidemment vu de cette façon, cela donne à réfléchir !7
En 2013, elle se montre au tout nouveau New Order Café, Boulevard Saint Germain à Paris : vigiles armés, stars du cinéma et de la politique souriant en terrasse, café crème à 200 €, dress code UBS ou FR3. Face code : strictly beautiful.
Le roi est nu.
La société achète du silence – leur silence – pour bien moins que ça. On peut donc continuer à bavarder complaisamment.
Bonjour à tous,
François, il semble que Dexia traverse une zone de tempêtes encore plus fortes que les autres banques. Dégradée par Moody’s aujourd’hui, conseil d’administration extraordinaire ce soir. Avez vous des précisions supplémentaires ? Merci
Je crois avoir compris qu’une restructuration de Dexia est tentée, celle-ci cédant à la Banque Postale et à la Caisse des Dépôts des actifs douteux selon des valorisations pour elle avantageuses. Les deux partenaires voudraient récupérer en compensation l’activité de crédit aux collectivités locales, qui était initialement filialisée en France par la Caisse, sous le nom de Crédit Local de France.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20111003trib000653733/dexia-souhaiterait-creer-une-bad-bank-pour-loger-ses-actifs-toxiques.html
C’est une contre-offensive de Dexia, qui ne veut pas céder l’activité. Une « bad bank » sinon rien !
« Les relations entre la France et le Royaume se jouent en ce moment. »
Dixit Le Figaro.
Rien de moins.
Ca chauffe à wall street.
The FINal Countdown.
UPDATE 3: C -9.7%, BAC -9.3%, MS -7.1% & CDS blowing too in Financials (GS +60 at 387bps, MS +53 at 547, BAC +34 at 451, C +32 at 347…and Insurers (AIG +70 at 540, HIG +45 at 465, MET +27 at 390, PRU +_35 at 340, and BRK +20 at 270)
In the last hour, financials have accelerated to the downside very rapidly. It seems perhaps that the credit markets were on to something and now equities are realizing that something is definitely worrying market professionals.
http://www.zerohedge.com/news/final-countdown
Octobre sera très secoué semble t’il?
CA CHAUFFE CHEZ DEXIA ….. PANIQUE A BORD !
Breaking News
Dexia emergency talks on strategic options
The board of Dexia, the Franco-Belgian banking group is holding emergency talks to consider strategic options including an effective break-up of the struggling bank, people familiar with the matter said
http://link.ft.com/r/WDI4RR/8ZWVXO/5A70E/DW48JQ/EXIARF/SN/h?a1=2011&a2=10&a3=3
Gné ? C’est ça, et tous en rose camarade ?
Et puis pourquoi donc s’habiller hein ? Nu ! Enfin nu, pas de place pour mettre un porte-feuilles et autre monnaie. Vive le nudisme socialiste !
:- ))
Dosette.
C’était, en effet, un des cotés de l’état d’esprit naturiste à sa fondation en France. Ca a bien dérivé…
Maintenant, si la moitié des gens sont à poil, c’est un miracle et pour les autres, on a l’impression d’un concours à celui ou celle qui portera un accessoire de luxe, montre, bijoux, autres.
Mais ce n’est pas le seul mouvement qui ait vu ses valeurs dériver, notez.
@ georges Clownet : message perso : Gné ? T’aurais pas bossé en Guinée, par hasard ?
Le milliardaire Soros soutient les « indignés » de Wall Street.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/10/03/le-milliardaire-soros-soutient-les-indignes-de-wall-street_1581740_3222.html
Stiglitz aussi.
Il paraît que les mégaphones sont interdits. Les manifestants répètent en chœur ce que disent les orateurs afin d’être entendus par le plus grand nombre. Une idée à retenir.
Les chaînes de télé sont désormais présentes et de plus en plus de personnalités accourent.
Est-ce le début de quelque chose ?
« Il paraît que les mégaphones sont interdits. »
Indication que des mesures seront prises pour freiner/empêcher les réactions, les oppositions. D’abord des mesures ‘soft’… et après ? Tout sera fait pour qu’ils conservent leur pouvoir. Sans doute n’obtiendrons-nous rien de valable et de véritablement concret sans violence (leur violence ou la nôtre).
Je constate aussi que les français s’interrogeant sur leur vote futur choisissent par élimination , ce qui suppose qu’il n’y a personne qui conviendrait réellement.
En Belgique, on négocie un nouveau gouvernement et on nous prévient: le PS nous averti qu’ils feront des concessions aux libéraux, à condition que l’inverse soit aussi fait. Rien de nouveau. Sauf que pour conclure madame PS nous averti qu’il y aura une rigueur nécessaire. « Mais tout le monde paiera » rassurez-vous. Il n’y a pas d’alternative, hein. Ah bon ?
Mais c’est pas réciproque !
Et puis quand allons-nous abandonner le langage de l’ennemi ?
On se marre. L’époque est trop drôle décidemment : » Georges Soros soutient les Indignés » – Vraiment désopilant ! Un peu comme Louis XVI qui a soutenu le peuple en se coiffant d’un bonnet phrygien tout en préparant sa fuite à Varennes dans le but de fédérer les armées aristocratiques européennes pour attaquer la France et ses insurgés…
« Quand quelque chose vous dépasse, feindre d’en être l’instigateur » (Cocteau)
Jeff et Olivier,
excellent !
nous prennent pour des billes.
propaganda no pasara !
Et voilà le super hypocrite du jour :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/10/03/le-milliardaire-soros-soutient-les-indignes-de-wall-street_1581740_3222.html
« Les traders sont trop payés car ils devraient travailler gratuitement pour moi. Je suis leur guide, leur mentor, leur Dieu Absolu et je n’accepte pas qu’ils soient meilleurs que Moi. »
Va y avoir de la concurrence pour le meilleur dieu de la finance sur terre…
A moins qu’un « économiste » vienne les « départager ».
Et voilà de l’argent bien placé par une banque….une fondation de la police de New York City.
http://www.jpmorganchase.com/corporate/Home/article/ny-13.htm
Désolé, Yvan, j’avions pas vu votre post et j’ai posté la mienne il y a qq minutes.
Un volontaire pour déplacer mon post sous celui d’Yvan svp ?
Cher M. Leclerc
Je suis d’accord avec vos analyses mais vous n’insistez pas assez sur le rôle néfaste de l’Allemagne dans tout ce foutoir. Si les teutons n’avaient pas figer leur salaire il y a 10 ans, l’euro aurait eu une petite chance. Aujourd’hui, l’industrie de l’Europe du Sud a fortement baissée et les desequilibres courants sont abyssaux. Un seul coupable : l’Allemagne qui se gargarise de ses excedents et de ses travailleurs pauvres. Nous les latins avons eu le tort d’aimer les produits allemands plus que les nôtres.
Sans ce desequilibre primaire, les crises bancaires seraient inexistantes !
J’ai une proposition massue pour que l’euro fonctionne sans souci : indexer les salaires minimaux des pays europeens sur le taux de couverture de la balance courante national. Si on avait fait cela en 1999, le Smic allemand (s’il existait), serait autour de 1500e net alors que le français serait vers 900 e.
Je vous garantie qu’on vivrait bcp mieux ! Plus d’excedent fou donc plus de crises bancaires.
Par contre plus bcp d’audi à Paris ou Athènes mais des pays en capacité d’importer et d’exporter des biens utiles.
Sans mécanisme de ce type l’euro ne tiendra pas lgtps alors qu’il n’a pas que des inconvenients.
Mais les cousins germains n’arrivent pas à comprendre ou accepter la notion d’équilibre en économie qui pourtant est la base de l’échange. Deutschland uber alles a la vie dure !
…il n’est jamais bon de stigmatiser tout un peuple …même s’il m’arrive personnellement de le faire avec les « Etats-Uniens » et les « Anglo-Saxons », hé hé, surtout à cause de leur complicité passive ou active avec les ignobles guerres néo-coloniales d’Irak-AfPak et le système néo-libéral qui les a drogués au crédit.
Il y a quand même, c’est vrai, et souvent, le principe d’une certaine responsabilité collective (plus au sens « karmique » que juridique ou moral d’ailleurs), mais la balance est difficile à tenir et l’anathème raciste jamais loin..
…alors peut-être que « les » Allemands, en ce moment, ont une certaine responsabilité dans le droit fil de ce que vous exposez.
Mais avant de ressortir le « Deutschland über alles » (ou, pour moi, le « Rule Britannia », « The Shining City on the Hill », « The Land of the Free »), il faut savoir que les Allemands nous considèrent souvent – avec une commisération qui n’est pas infondée – comme « Die große Nation », « la Grande Nation » qui s’y croit encore, péremptoire, contradictoire, napoléonienne mais flottant dans ses lambeaux d’histoire. De fait, le vibrion Sarkozy est à Napoléon III ce que ce dernier était à son oncle illustre (cf. jugement de Victor Hugo). C’est dire qu’il n’en reste rien, que du vent !
Savez-vous seulement que, par deux fois, 1994 (proposition Schauble, oui, l’actuel ministre des finances « teuton ») et 2000 (cf.discours de Joschka Fischer à l’université Humboldt de Berlin en mai 2000 ; http://www.leforum.de/artman/publish/article_527.shtml) , l’Allemagne a proposé à la France une véritable fédération européenne, passant notamment par une union fédérative entre les deux pays (double nationalité des ressortissants, lois communes, etc.) ? ..et que les minables autorités françaises (Chirac!) ont opposé à ces gestes extraordinaires, un silence …catastrophique, dont on paye aujourd’hui, je crois, les conséquences…
[…] Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : LES CAUSES ET LES CONSÉQU… Source: http://www.pauljorion.com […]
Deux petites citations pour la route :
« Compound interest is the most powerful force in the universe. »
– Albert Einstein
« Banking establishments are more dangerous than standing armies. »
– Thomas Jefferson
Y a des analystes qui se lâchent :
« Pékin aurait délibérément privilégié la lutte contre l’inflation au détriment de la croissance, laquelle pourrait chuter sous les 8% qui sont le minimum technique pour prévenir une hausse du chômage. »
« Pour le 5ème lundi consécutif, les places boursières sanctionnent l’absence de toute avancée sur le dossier grec durant le week-end:
‘Les annonces selon lesquelles la Grèce pourrait ne pas remplir les objectifs de réduction du déficit cette année et l’an prochain énervent les opérateurs‘, souligne un professionnel basé à Londres. »
(Seule solution : ‘Le lundi au soleil …’)
« l’Europe ira donc droit dans le mur car l’Allemagne ne propose de aucun ‘plan B’ si les plan d’aide du 21 juillet s’avère insuffisant. »
« En plus de la rigueur prônée par l’Allemange, l’Europe fait face aux premiers signes tangibles d’un ralentissement économique: le secteur manufacturier dans l’Eurozone reste se contracte pour le deuxième mois consécutif en septembre (le PMI s’enfonce sous la barre des 50 et désormais sous les 49), a indiqué Markit. »
« Alcatel-Lucent (-11%) est victime d’une étude négative sur le secteur des équipementiers télécom (qui ont déjà perdu plus de 50% en quelques mois… il faut croire que ‘le pire’ n’est pas encore dans les cours !). »
« le jeu de massacre continue sur les valeurs automobiles avec Renault (-3%), Valéo (-3,5%) et Faurecia (-7,3%) »
MAIS il y a quand même une bonne nouvelle :
« Parmi les rares rescapés du jour, Pernod-Ricard s’envole au final de +3,6% alors que la notation de sa dette vient d’être relevée. »
Normal !! Avec tous ces financiers qui se bourrent la gueule …
Ce ne sont pas les financiers qui se beurzillent au Ricard…
@Philippe Meoni :
Cela fait belle lurette que Pernod-Ricard ne fait plus que dans le pastis : Absolute Vodka, Whisky et whiskey Chivas, Jameson et Glenlivet ; Rhum Havana Club, Gin Beefeater, et même champagne Mumm …
Z’ont le choix, les banquiers et les traders et pas seulement que de mettre ou non des glaçons dans le pastis 🙂
Vrai, Zebu, c’était histoire de dire que le citoyen lambda aide, bien aussi, au développement de cette société… 😉
Société qui a permis la mise au point d’un modèle d’homme politique.
DEXIA latest news.
La banque franco-belge doit annoncer ce lundi soir une vente accélérée de ses fleurons, le reste de ses actifs étant logé dans une «bad bank».
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/10/03/04015-20111003ARTFIG00728-le-sauvetage-de-dexia-s-organise-en-urgence.php
Un autre fleuron proche de la fin également.
American Airlines s’effondre en Bourse sur des rumeurs de faillite.
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-10-03/american-airlines-s-effondre-en-bourse-sur-des-rumeurs-de-faillite-867360.php
http://blogs.lecho.be/lescracks/2011/10/dexia-d%C3%A9tricotage-ou-version-20.html
Et pendant ce temps, ici en Belgique, « Y’EN A PAS UN QUI SUIT « … comme dirait Coluche….Non,non; …
« Ils dorment »…Ou alors, « ils chicanent, pour savoir si c’est la faute du P.S, du C.D.H ou de »….
Clair ! ….Un « petit » peuple fait de « petites choses »….
Il avait un tout petit zizi…et un gros cul…Le père UBU ;-)))….
C’était un extrait de ….. » Martine apprend le monde qui l’entoure »..
Belle leçon de vie ;-))
M’en vais …dans mon hamac moi !
« Il avait un tout petit zizi…et un gros cul…Le père UBU ))…. »
Le Père UBU : Dick Annegarn 😉
S’identifiant à son personnage et faisant triompher le principe de plaisir sur celui de réalité, Jarry a vécu comme il lui plaisait avec ses trois attributs : la bicyclette, le revolver et l’absinthe. Il leur sacrifiera la respectabilité et le confort. Dans une petite baraque proche d’une rivière, à côté d’un lit-divan, Rabelais composait l’essentiel de sa bibliothèque. L’humour lui a permis d’accéder à une liberté supérieure. « Jarry jouant Ubu, non plus sur scène mais à la ville, tend ainsi un terrible miroir aux imbéciles, il leur montre le monstre qu’ils sont. Il dit « Merdre aux assis ». » (Georges-Emmanuel Clancier)
– Wikipédia –
C’est l’occasion pour Paul Jorion d’acheter un avion pas trop cher ! Il en a bien besoin , avec toutes ces demandes d’interviews à travers l’europe !