Le jour se lève sur un paysage européen peu avenant. Il révèle le chaos et la confusion qui résultent de l’application d’une stratégie de désendettement faisant passer en premier la diminution de la dette publique pour laisser du champ à la privée, qui cherche depuis quelques jours un second souffle.
Afin d’agir sur le déficit public, la croissance économique faisant défaut pour l’avoir enterrée, d’autres recettes sont préconisées et partiellement mises en oeuvre, sous les appellations génériques de réformes structurelles et de déréglementations. Le bien-être dont l’Etat est porteur – car l’Anglais Welfare State sonne mieux qu’Etat providence en Français – est mis en cause sous tous les prétextes incontournables ou culpabilisants possibles : pyramide des âges, surconsommation médicale, égoïsme générationnel, etc… Un deuxième ressort de l’âme humaine est activé : après la peur, la culpabilité sert de levier, le désir étant destiné à rester largement inassouvi.
Des programmes de privatisation massifs sont également engagés, qui au fil des temps prennent de plus en plus d’importance, les recettes fiscales des Etats diminuant. Dans leur lettre secrète au nom de la BCE au gouvernement italien, Jean-Claude Trichet et Mario Draghi (qui va lui succéder), réclamaient « des privatisations à grand échelle », il s’agit de les exaucer, et pas seulement en Italie.
Progressivement, tous les pays sont entraînés dans cette même dynamique. Brutalement ou plus progressivement, en fonction des circonstances et aussi parfois d’échéances électorales. Le rythme diffère, mais les intentions sont les mêmes. L’occasion est bonne pour donner un coup d’accélérateur à ce qui piétinait auparavant et faisait obstacle à l’extension d’activités lucratives. L’objectif est de continuer à tailler l’Etat, pour dégager des ressources au nom du désendettement et sous la pression des marchés, au prétexte de ses manquements ainsi que de la lutte contre les corporatismes et autres conformismes rétrogrades.
La Grèce est un cas d’école, un laboratoire. L’ampleur du plan de privatisation qui y est en cours n’étant sans doute pas suffisant, d’autres solutions sont recherchées. On vient ainsi de voir un cabinet de consultant allemand proposer de reproduire pour la Grèce ce qui avait été réalisé lors de la privatisation des entreprises de l’ex-RDA, et de créer une structure ad hoc dont serait doté l’essentiel des actifs de l’Etat grec, le summum ! Une issue peu vraisemblable mais néanmoins symptomatique de l’état d’esprit actuel. A moins que l’on ne décide et parvienne à obtenir des banques qu’elles acceptent une décote supplémentaire de la dette qu’elles détiennent, au-delà des 21% déjà décidés. Bref, on bricole toujours…
De leur côté, les Italiens s’engagent dans une opération de « fructification » des actifs de l’Etat, sous les auspices de Guido Tremonti, le ministre des finances. Celui-ci vient de réunir aux fins de présentation de ses richesses plus de 150 représentants de banques, de fonds d’investissements et de sociétés immobilières, afin de discuter le bout de gras. Entre la vente et des prises de participation, la meilleure formule est recherchée.
Le gouvernement espagnol vient par contre de rencontrer de sérieux déboires dans l’application de son plan, dont les deux premières mesures portent sur la cession de la gestion des aéroports de Madrid et de Barcelone, ainsi que de la société de loterie, la SELAE. Il attendait 7 milliards d’euros de l’entrée en bourse de cette dernière, mais a du renoncer à l’opération en raison de la faible valorisation qui se présentait. Par ailleurs, le programme d’entrée en bourse des caisses d’épargne (les Cajas), qui était censé faire prioritairement appel aux investisseurs privés, ne fonctionne pas comme espéré, impliquant à nouveau l’intervention de l’Etat, via le Frob constitué à cet effet. CG Branco, Catalunya Banc et Unnim Banc, créées cette année à la faveur du regroupement des Cajas, vont à l’arrivée bénéficier de recapitalisation sur fonds publics, en guise de privatisation.
Il est plus facile de dresser la liste de ce quel l’on veut vendre que de trouver des acheteurs qui ne cherchent pas à tirer parti de la situation… C’est une leçon que pourront méditer ceux qui s’engagent dans la même voie: il faut brader pour que cela fonctionne.
Dans ce contexte, le patronat italien se sent à son tour autorisé à avancer son programme, sans encore mettre les points sur tous les « i ». Il vient de rendre public un manifeste destiné à « sauver l’Italie du déclin ». « L’Italie est à un carrefour. Elle peut choisir entre la voie des réformes et de la croissance dans un contexte de stabilité des finances publiques, ou au contraire glisser inéluctablement vers un déclin économique et social », proclame ce texte. Les organisations patronales réclament sans surprise la réduction des dépenses publiques, la réforme des retraites et de la fiscalité, dans la cadre d’une libéralisation de l’activité économique.
Ces idéologues libéraux se sentent pousser des ailes. Mais ils viennent d’enregistrer une mauvaise nouvelle : si l’on rapproche les prévisions de faible croissance avec l’augmentation de l’inflation, qui vient d’atteindre 3% pour la zone euro selon Eurostat, cela confirme que celle-ci pourrait rejoindre le Royaume-Uni dans la stagflation, ce mélange redouté de stagnation et d’inflation. La BCE serait alors placée dans la même situation que la Banque d’Angleterre, tiraillée entre la lutte contre l’inflation et la nécessité de distribuer de la liquidité à faible coût en faveur des banques; de fermer et d’ouvrir le robinet à la fois.
Dans ces conditions, les traditionnelles marges de manoeuvre dont disposent en temps prospère les gouvernements sociaux démocrates pour faire du social seront considérablement amoindries. Même si les émules de José Socrates, José Luis Rodriguez Zapatero et George Papandréou, conscients des difficultés qui les attendent, espèrent pouvoir mieux s’en sortir (car ils en sont toujours convaincus au début).
Un dernier facteur va contribuer à encore assombrir ce tableau économique. Un phénomène s’observe aujourd’hui dans l’ensemble du monde occidental, qui risque de s’amplifier : si les grandes entreprises trouvent aisément leurs financements sur le marché ou auprès des banques, c’est nettement moins le cas des PME. Ce qui explique que les gouvernements font pression – comme la Banque d’Angleterre vient de le faire au Royaume Uni – pour que les banques accordent dans le cadre de leurs arbitrages financiers internes la priorité au maintien du crédit, selon des coûts qui ne répercutent pas le surenchérissement de leurs propres ressources. C’est beaucoup demander et cela ne sera pas obtenu ! Est-ce pourquoi certains économistes, notamment américains, vont droit au but et préconisent que les banques centrales s’engagent directement dans le financement de ce secteur de l’économie, grand pourvoyeur d’emploi ?
Le dicton selon lequel « l’occasion fait le larron » trouve une troublante illustration dans la volonté des libéraux d’accélérer la mise en oeuvre de leur programme en profitant du vacuum actuel. Les inégalités sociales s’accentuent rapidement, la société change progressivement de nature. Celle qui se présente alimente une vision anxiogène de l’avenir et suscite des rejets et des indignations qui restent marginalisés, sauf quand ils s’imposent brusquement, souffrant alors à la longue de ne pas trouver de répondant politique.
En attendant, la roue tourne. Dans la même journée d’hier vendredi, on a compris que le Portugal suivait les traces de la Grèce et risquait fort d’avoir prochainement besoin d’un deuxième plan de sauvetage, enregistrant un déficit plus élevé que prévu et une récession plus forte, selon un scénario qui se répète à chaque fois. Et que Nicolas Sarkozy, après avoir rencontré George Papandréou et exprimé son « obligation morale et économique » à aider la Grèce (en l’enfonçant), avait annoncé qu’il se rendrait « dans les prochains jours » en Allemagne pour rencontrer Angela Merkel. Continuant d’adopter cette étonnante ligne de conduite voulant qu’à eux-deux ils puissent décider de l’avenir de l’Europe, prenant lors de chaque rencontre des décisions définitives dont la portée excède rarement le mois qui suit.
D’expérience, si la confiance en quelque chose peut leur être accordée, c’est dans leur capacité à gérer cette crise à la petite semaine et à s’accrocher à leur plan originel, quitte à lui donner forcés et contraints plus d’ampleur. Car le trou financier s’agrandit au fur et à mesure que la crise progresse et s’étend. Il dépasse désormais les capacités financières des Etats européens, appelant impérativement l’intervention de la BCE. Tous les montages possibles sont dans l’immédiat étudiés pour naviguer entre ces deux écueils, aucun évite une énorme prise de risque qui ne peut pas être évacuée.
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(*) Pardon de cet emprunt resté admiratif à Samuel Beckett, à Madeleine Renaud qui créa la pièce dans le rôle de Winnie et à Roger Blin qui en signa la mise en scène à l’Odéon.
235 réponses à “L’actualité de la crise : OH LES BEAUX JOURS…, par François Leclerc (*)”
PROLETARIUM sur « le journal de personne »
Pierre revient de l’école et dit à son père :
-Papa, demain j’ai un devoir sur la politique, tu peux m’en parler?
-la meilleure méthode pour t’en parler c’est de faire une analogie avec notre famille.
-Je suis le capitaliste car je nourris la famille. Ta mère est le gouvernement car elle contrôle tout. La bonne, c’est la classe ouvrière car elle travaille pour nous. Toi, tu es le peuple et ton petit frère la génération future.
– Dans la nuit, Pierre réveillé par les cris de son petit frère, constate que ses couches sont sales. Il se rend dans la chambre des ses parents et essaie de réveiller sa mère,sans succès. Il se rend compte que la place où dort son père est vide et il le trouve au lit avec la bonne. Le lendemain, son père lui demande – alors, qu’as-tu appris de ce que je t’ai expliqué hier?
-J’ai appris que le capitalisme baise la classe ouvrière tandis que le gouvernement roupille, ignorant le peuple et laissant la génération future dans la merde.
Ce qui ne s’explique pas c’est pourquoi le peuple c’est le petit garçon; mais il faut bien mettre le peuple au centre de l’histoire!
parce que le gouvernement, qui « contrôle », c’est le symbole de l’autorité, et que de l’autorité politique à l’autorité parentale il n’y a qu’un pas?
Parfois quand j’écoute le discours des politiciens, jai l’impression qu’ils vont nous donner du « mes chers enfants ». Pas vous?
Certain(e)s pensent que la cellule familiale constitue le plus solide des points d’appui du pouvoir politique. Parfois je ne suis pas loin de penser comme eux 😉
@ frédéric
Donc le peuple selon vous ce sont tous les gens qui sont soumis à l’autorité du pouvoir politique?
@ charles
que l’on en ait une vision territoriale (une « communauté » regroupée dans une nation), une vision globale (l’espèce humaine) ou une vision plus connotée (le « petit » peuple) change-t-il le fait qu’aujourd’hui les vrais insoumis se font rares? est-ce seulement possible de se soustraire durablement et profondément au pouvoir politique?
Un livre de Gilles Lapouge, Les pirates, interroge les raisons de cette forme d’insoumission très particulière que fut la piraterie. Commentaire :
« Il en traite comme d’une révolte, peut-être la plus extrême, en tout cas la plus longue qu’ait connue l’humanité. Les figures ténébreuses et fascinantes qui sont évoquées ici – des Barbaresques aux flibustiers, des boucaniers aux écumeurs de la mer de Chine – accomplissent leur révolte à la fois dans l’histoire et hors de celle-ci. Le pirate se dresse d’abord contre l’ordre qui régit la société de son temps mais aussi contre l’image qu’il se fait de la condition humaine. Gilles Lapouge, pour notre plaisir et notre édification, respecte au long de ces pages la part de l’aventure et la décrit minutieusement. Mais il cherche surtout à savoir quelle parole a tenté maladroitement de se dire, dans ce mouvement qui s’est étendu sur des millénaires et qui a concerné tous les peuples de la terre. »
Pour répondre à votre question, oui, d’après moi le peuple = tous les gens qui sont soumis à l’autorité du pouvoir, de tous les pouvoirs politiques (théocratie, démocratie, dictature, ce que vous voulez). Je pense que la cellule familiale est par excellence le lieu où l’on intériorise toutes les contraintes qui régiront plus tard notre vie en société. Dont la soumission à l’autorité politique, ainsi qu’à des tas de « valeurs » du style droit de propriété, etc.
Mmmmm !
Alors le gouvernement par le peuple et pour le peuple, c’est rien qu’un phantasme incestueux et œdipien ?
Nous en reparlerons à votre prochaine séance, simplesanstête. Ce sera 100 euros, comme d’habitude.
@ Renard,
bonsoir,
A ce tarif là vous offrez au moins une tite sucette ? Ce n’est qu’un enfant après tout.
sang neurones et antineutre is no ! ?
Alors vous savez-vous ce qu’est le peuple?
Si vous pouviez éclairer ma lanterne!
@ Charles
Je me contentais de contester que, selon cette histoire drôle (et elle l’est, drôle), le peuple ne serait qu’un enfant et son gouvernement sa Maman.
Quant à ce qu’est le peuple, il est le seul à pouvoir le décider. J’attends, comme vous, qu’il prenne une décision rapidement.
Le peuple n’a pas choisi ses parents, c’est bien connu, il AIMERAIT les croire for ever, un peu comme dieu et sa création, et il acquiert un pouvoir de rachat.
@ Renard
Selon vous ce qu’est le peuple n’est pas encore défini?
très bon
Super après les articles simple de Paul j’arrive à comprendre ceux de François.
Je vois pas pourquoi on parle d’aide à la Grèce ici, dans les médias c’est normal ils ont leurs rôle oligarque, mais c’est au banque particulièrement allemande et français que les aides sont donner finalement.
Privatisation des joues joues de famille + mesure poste ex-rda faire des clio en Gréce par une main d’œuvre qui deviens peux chère ça s’appel de la géopolitique « invasioniste ».
@des mots
L’idée est loin d’être mauvaise…
Pénaliser fiscalement les entreprises qui font de l’offshore (extra européen) et avantager celles qui font du nearshore (intra européen). Les deux se compensant financièrement pour l’état.
On pourrait même graduer l’avantage en fonction du pays cible du nearshore de manière à ce qu’il soit plus profitable de délocaliser dans des pays à économie faible.
Ces derniers en percevraient plusieurs avantages:
– Davantage de rentrées fiscales, puisque davantage d’emplois et d’industries
– Augmentation du PIB, puisque davantage de salariés consommateurs et donc moins de chômeurs
Par contre, dans ce système, quid des entreprises qui ne font ni de l’offshore, ni du nearshore, mais produisent en local?
Il ne faut pas qu’elles soient incitées à faire du nearshore, sinon il y a perte d’emplois, donc de PIB.
Je pense notamment à l’Allemagne qui a un fort tissu industriel.
Ultimement, ca aurait également l’avantage d’augmenter le GDP européen.
Je me demande si François Chérèque (secrétaire général de la CFDT) lit les chroniques de François Leclerc. Le premier nous explique dans sa dernière interview à Libération qu’il faut s’adapter à la crise et qu’il faut s’acheminer vers une mutualisation de la dette grecque.
Aucune réflexion sur les causes de la crise. Affligeant.
parce que vous attendez encore quelque chose de la CFDT ? seieusement !
la CFDT autogestionnaire des années 70 n’a servi qu’à recycler les gauchistes , qui une fois leur crise d’adolescence passée, ont repris le chemin de leur classe sociale d’origine et servent très bien le capital.
quant au chérèque, c’est son papa syndicaliste ministre qui doit être content de voir son fiston marché sur ses trace de béquille du capital : quelle famille !
En fait les courants non collabos, dits lutte de classe, de la CFDT,
se sont fait exclure il y a un moment
et se sont répartis par dizaines milliers entre SUD et CGT.
Mais Thibault s’entend bien avec Chérèque pour canaliser et anesthésier les mobilisations…
Les banques sont en train de réduire leur bilan, au détriment du crédit. Elles semblent parier sur une récession, si les banques centrales se mettent a faire du crédit pour les pme a la place des banques privées ce sera sans doute a des conditions plus intéressantes que l’offre des banques privées ca équivaut dans les faits a une nationnalisation de la banque de détail car si c’est pour permettre l’accès au crédit aux memes conditions que dans le privé ca n’aurait aucun effet sur la croissance, et si le crédit est octroyé plus facilement et a un meilleur taux que dans le public , ca revient a faire de la concurence déloyale aux banques de détail privées qui devront alors s’adapter a l’offre du public ou disparaitre. Mais quelle banque privée pourra s’adapter a l’offre de crédit public. Vu que ce sont les banques privées qui gouvernent actuellement il n’y a aucune chance que les banques centrales se mettent a financer les pme d’autant plus qu’elles n’ont pas le personnel formé pour a moins de réembaucer ceux qui se sont fait virer du secteur privé, mais de toute manière ca équivaut a une nationnalisation des banques de détail. Autant donner carte blanche et crédit illimité aux banques privées existantes et faire une nationnalisation partielle du secteur. Pour l’instant on fait appel a une esthétitienne et a un conseiller en communication alors qu’on aurait besoin d’un chirurgien du cerveau et de toute une équipe médicale de haut niveau.
@ François Leclerc:
Je vous titille plus que de raison, en toute liberté, mais permettez-moi de vous remercier pour les infos et le travail que vous fournissez ! Je le dis avec plaisir et du fond du coeur !
Et une question : comment une banque systémique pourrait elle faire faillite vu le soutien des états et de la bce, de la fed du fmi et du fond de soutien européen? Meme en cas de bank run , au pire on fait marcher la planche a billet, pourquoi ces inquiétudes sur les banques francaises, juste un peu de spéculation?
Comme vous y allez ! A ce compte-là, cette chronique serait depuis longtemps finie…
Quand allez vous reprendre l’idée de la déspéculation , de la marche arrière , de l’imputation des dettes à ceux qui en ont profité ?????????
Tant que vous n’en ferez pas la publicité je considérerais votre blog comme une excroissance du libéralisme , un faux contre pouvoir.
A vous lire.
@Bertrand :
Parce qu’il ne s’agit pas de trouver la marche arrière , mais de changer de route , de véhicule et de chauffeurs .
Tant que vous n’aurez pas compris ça , vous ne serez qu’une excroissance du libéralisme .
Il y a des gens qui débarquent de Jupiter…
Les banques auto qualifiées de systémiques on déja été sauvées par la planche à billet de la Federal Reserve dés 2008 et en 2009.
Meme les européennes et britaniques:
Royal Bank of Scotland:$ 541 milliards de $
Bank Of Scotland: $ 181 milliards,
Deutsche Bank: $ 354 milliards,
PNB Paribas: $ 175 mds,
Soc Gen: $124 mds,
Dexia: $169 mds.
Et:
Lehman Brothers: $183 mds,
Goldman Sachs: $814 mds,
Morgan Stanley: $ 2041 mds (2 trillions de $)
City Group: $ 2,5 trillions
….
Au total la Fed a fabriqué 16 trillions de $….Pas mal comme planche à billet non?
Peut-on faire encore plus?
Source: Tableau 8, page 144 du Rapport d’audit officiel GAO – United States Government Accountability Office qui est soumis à la Commission Finances du Congrès américain.
Site:
http://www.renovezmaintenant67.eu/GAO%20Fed%20Investigation.pdf
Et il y en a encore qui ne croient pas Paul Jorion….
On a vu ce que cela a donné:
Rien!
De toute maniere, les plans d’austérité pour que les états puissent encore emprunter auprés des banques pour leur preter ensuite pour augmenter leurs fonds propres qui n’ont pas meme été suffisant aprés les 16 trillions de la Fed, est d’une complete absurdité économique. Lagarde est completement cinglée.
En plus pour sortir de la crise, c’est du pipi de chat. Une histoire de fou.
Ces gens nagent dans le monde des Shadocks, ou pour preter aux banques les états empruntent aux banques!
Le systéme est déja tombé. On vit dans le croyance que ça tourne encore…
Jusqu’a quand?
Croyez et priez pour le Systéme, car la foi souléve les montagnes…
La résurection du Capital est proche, mes freres!
A la Fin des Temps, nous serons tous riches…
Amen.
De décembre 2007 à juillet 2010. Pas mal… et si on continuait?…
Des gens y croient encore :
Le super plan Allemand
Peak oil or not peak oil?Long reportage de History channel sur le sujet(1h13 min).
http://www.youtube.com/watch?v=fKM9gEOxWw4&feature=player_embedded#!
« Il est plus facile de dresser la liste de ce quel l’on veut vendre que de trouver des acheteurs qui ne cherchent pas à tirer parti de la situation… C’est une leçon que pourront méditer ceux qui s’engagent dans la même voie: il faut brader pour que cela fonctionne. »
A copier 100 fois par tous les rêveurs des gouvernements, des think tanks et de l’immobilier.
Je me demande ce qui fait qu’un billet comme celui-ci semble résumer le meilleur du travail de Mr Leclerc . Peut-être une certaine élégance, comme celle d’un gymnaste de haut niveau.
CopWatchCopWatch : le site de surveillance de ce qui nous surveillent…
Avec des vidéos récentes :
Violences policières contre les indignés à barcelone
Violences policières contre les indignés à Paris
Comme quoi, le monde est bien parti en vrille
Ordo-libéralisme. La dictature rampante.
Le pire est qu’il existe encore des humains qui restent persuadés que le système actuel est fait pour « leur » « bien ».
Bien. Encore un mot à double sens…
@ Yvan,
CABOCLA JUREMA
http://www.youtube.com/watch?v=pXbgRU2xcRQ&feature=fvwp&NR=1
La multiplicité d’essence est féconde. Aime ça ?
Umbanda est découverte
Zeca Pagodinho – Minha Fé
http://www.youtube.com/watch?v=GKLRQWnmlrA&NR=1&feature=fvwp
(faut regarder les zizimages ?)
Belle soirée
Les Grecs rembourseront-ils la dette odieuse ?
A moins que …
Comme chantait Ogeret
http://youtu.be/gZU7C-U2kOg
…et les quatre barbus
http://youtu.be/zpxhAEfg4GE
http://youtu.be/WWp9onuo1w4
D’actualité, ces 4 barbus !
Les poulets sentent le roussi!
Modérez vos propos : les forces de l’ordre sont traitreusement mises en cause !
Ah ça! C’est la meilleure!
C’est encore à vous, l’équipe du blog, de modérer mes propos!!! 8)
Nos nobles gardiens de la paix néolibérale sentent pourtant le vent tourner. Ils pensaient n’avoir de compte à rendre qu’envers leur hiérarchie, mais ils se trompaient. Tant pis pour eux… Mais quel boulot de merde! Haïs par la plèbe, et maintenant aussi de leur gouvernants…
Nous n’avons jamais été aussi proches d’en finir avec l’impunité des uniformes, en partie grâce à certains insoumis les revêtant encore, je vous l’accorde. C’est plutôt une bonne nouvelle.
Mon beauf, vous savez, celui encore CRS, nous raconte aux repas de famille les distributions d’argent liquide entre gradés après saisie sur de malheureux interpellés.
Ils étaient comment déjà, les tunisiens à l’époque? Indignés? Non, je crois pas que c’était ça. C’était comment déjà?
Qui sème le vent récolte la tempête. A force de taper sur le système et d’expliquer à l’envie que tout est pourri, vous avez réussi à lever une vraie petite communauté d’anarchistes.
Perso, j’adore, je n’ai rien à perdre, pas de mômes et j’aimerai bien que tout explose, histoire d’assouvir mes pulsions les plus primaires.
C’est réussi, bravo !
Je viens d’avoir un fils, il a 5 jours!
J’ai déjà une petite de 3 trois ans!
J’ai tout à perdre si rien ne bouge!
Pour vos pulsions primaires, n’hésitez plus, reproduisez vous!
Faîtes nous de beaux révolutionnaires!
@Cyberpipas, félicitations! http://www.dailymotion.com/video/x2n8wp_sens-de-la-vie-2-hymne-du-sperme_creation?start=21#from=embediframe
Mon accès à gogole actualité de ce dimanche midi présente l’affaire « corruption à la PJ de Lyon » à la rubrique « divertissement ». C’est rigogolo !
» La stratégie du choc , la montée d’un capitalisme du désastre » Naomi Klein 2007
certains ont cru que cela ne concernaient que les pays du sud ………..
les baisses d’impôts pour les plus riches et le clientélisme votard et prescripteurs de vote ( les restaurateurs par exemple ) entre 2000 et maintenant représentent 80 milliards par ans …………….. et on continue à nous bassiner sur les dépenses ……………………
@ J. Gorban : » le clientélisme votard » , j’aime beaucoup , je m’en servirai !
Que va payer goldman Sach pour son expertise qui a aidé a faire intégrer la grêce a l’europe
Voila une banque qui aurait du être démantellée depuis longtemps. On veut le libéralisme c’est une chose mais alors qu’on ne profite pas de la garantie des états dans ce cas. Il serait tant de se débarasser de tout ce qui ressemble a du too big to fail ca évitera le chantage odieux qui est en train d’avoir lieu; Vraiment on a oublié ce que signifiait l’interret général moins d’état ne va a priori rien arranger le problème ce n’est pas de transférer le pouvoir au privé ou au public a l’état ou a l’europe, c’est peut etre de répartir le pouvoir entre les différents acteurs de la société or actuellement la finance rêgne sans partage sur l’économie, les lois la politique, il va falloir agir de manière légale et affuter ses arguments ensuite si l’armée et la police veulent jouer la répression il sera temps de prendre le maquis…
@ allfeel,
Martinho da Vila – Iemanjá (Vila Isabel 1978 – samba concorrente)
http://www.youtube.com/watch?v=KPbKfiLDebs&feature=related
Ouais !
tranquillement stocker des konserves, sortir son blé piti à piti des greniers à gredins, fuck the cb, soyons gentiment cash, progressivement, aligner les petits refus de tout ce qui peut nous grignoter, tenir son humanité par la main.
Kauser de tout de rien, paisiblement accorder de voix à voix des dispositions avec ses voisins, sans véhémence ni chefaillerie…réduire les petites voiles de nos grandes illusions aspiratoires, se préparer mot-low mollo takillou pépérou, en attendant les manoeuvres zabitue-aile.
Yemanjá
http://www.youtube.com/watch?v=0RniPPWIPvE&feature=related
s’okkuper de sa rue komme on okkupe wall striste
Juste un sarcasme…
Dieu a dit : « Il faut partager… Les riches auront la nourriture, les pauvres de l’appétit. »
– Coluche (1944-1986)
Il aurait mieux fait de respecter les priorités .
‘OCCUPYWALLSTREET » OWS March is about to start in NYC
http://www.livestream.com/globalrevolution
Occupy Wall Street progresse de jour en jour.
Wall Street Protest Starting to Look Like Egypt. + photos
Huge Crowd Of 5,000 Now At Occupy Wall Street Protests As First Wave Of Union Support Arrives.
http://blog.alexanderhiggins.com/2011/09/30/huge-crowd-5000-occupywallstreet-protests-wave-union-support-arrives-73461/
http://www.zerohedge.com/contributed/wall-street-protest-starting-look-egypt?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+zerohedge%2Ffeed+%28zero+hedge+-+on+a+long+enough+timeline%2C+the+survival+rate+for+everyone+drops+to+zero%29&utm_content=FaceBook
http://www.youtube.com/watch?v=6ht08vBra9M&feature=player_embedded#!
Michael Moore: Occupy Wall Street will only get bigger
http://www.youtube.com/watch?v=gaXBWpN7ii8&feature=related
Livestream de NYC ça chauffe …
http://roarmag.org/2011/10/livestream-mass-arrests-as-thousands-march-on-wall-street/
Avec le blocage du Pont de Brooklyn, peut être que les médias en parleront ?…et peut être que non.
http://gothamist.com/2011/10/01/breaking_occupy_wall_street_protest.php
En fait, oui un peu quand même :
http://www.reuters.com/article/2011/10/02/us-wallstreet-protests-idUSTRE7900BL20111002
Spiegel-Online, le 2 octobre à 8:43 : « Nun nahm die Polizei bei einer Demo mehr als 700 Protestler fest » = La police arrête 700 manifestants (sur 1500 !)
Il leur serait reproché d’avoir interrompu la circulation sur le Brooklyn Bridge. Ceux qui sont restés sur le trottoir n’auraient pas été arrêtés.
Etrange droit de manifestation aux US.
@ Dissy,
Bonsoir,
Croyez-vous qu’ils iront jusqu’à la Fed ?
Courage peuple américain, les grecs sont avec vous, entre autres.
http://www.scoop.it/t/occupy-wall-street/p/464286232/le-proteste-a-wall-street
http://www.scoop.it/t/les-chroniques-du-chaos/p/489273869/occupation-de-wall-street-live
http://www.scoop.it/t/topinfo/p/386904105/wall-street-et-rues-londoniennes
Sympa ces agrégateurs à coloration
http://www.bastamag.net/article1765.html
Spécial marlowe
http://www.youtube.com/watch?v=i8Nna2fpQqY&feature=youtu.be
@jérôme
Un agrégateur anglophone sur le sujet :
http://interceder.net/topic/Wall-Street-Protest
@ VV!!,
Bonjour,
Cimer-man !
Niagara – Soleil d’hiver
http://www.youtube.com/watch?v=zd6GypZF7bw&NR=1
« L’occasion est bonne pour donner un coup d’accélérateur à ce qui piétinait auparavant et faisait obstacle à l’extension d’activités lucratives. »
La crise de l’euro sert de prétexte à l’accélération du démantèlement de l’Etat Providence. De ce point de vue, la lettre de Draghi est en effet éloquente et la Grèce est bien « un laboratoire« .
On aimerait d’ailleurs bien connaître la position des socialistes français sur ce point. Arrivés au pouvoir cautionneraient-ils, comme les socialistes grecs, portugais et espagnols la politique de rigueur décidée par les institutions européeennes? La réponse ne fait guère de doute, le PS ayant acquis,depuis le Grand Tournant Libéral de 1983, une certaine expérience en matière de politique de rigueur.
Mais la crise n’est-elle pas également en train de servir de prétexte au Grand Saut Fédéral auquel on semble de plus en plus préparer les opinions? Le ministre allemand Schaüble y est favorable, de même qu’ Alain Juppé et même, dit-on, NS. Quant au PS, il a toujours été majoritairement acquis à l’idée d’Europe fédérale.
A mon avis, il faut donc se préparer dans un futur proche à deux offensives conjointes, l’une pour imposer la rigueur (et le libéralisme) à tous les Etats européens et l’autre pour renforcer la supranationalité.
« La mondialisation étant un fait »
Cette formule est ambiguë, car elle peut donner le sentiment que la mondialisation est quelque chose qu’on ne peut pas changer et dont il faut s’accomoder.
Or si la mondialisation est un fait, elle ne s’est pas faite toute seule. Elle a été pensée, voulue, organisée et il y a tout lieu de penser qu’elle peut être défaite.
Dire « c’est un fait », c’est constater une réalité. Mais cela ne préjuge en rien de l’impossiblité d’un autre de choses. Dire que la mondialisation est un fait, ce n’est affirmer ni qu’elle devait nécessairement se produire ni qu’on ne peut pas en sortir.
Occupy Wall Street
-Version Le Monde
-Version NY Times
Ce n’est pas Le Monde, c’est un blog hébergé par lemonde.fr…nuance.
Signe de fébrilité et aveu de faiblesse.
700 personne arrêtées à NY.
Un sujet sur les chaînes infos ? non
Une brèves ? Non
Une mention sur le bandeau ? NON
Informez, relayez…Les citoyens ne peuvent compter que sur eux mêmes.
again:
The Revolution Will Not Be Televised – Gil Scott-Heron
http://www.youtube.com/watch?v=BS3QOtbW4m0&feature=player_embedded#!
@ roma,
Bonjour,
Ci-dessous, un « modèle » de lettre de kandidatur, à caractère édukatif, spaéciale Moule-TINAtional :
Cher recruteur,
Incroyant de la hiérarchie entrepreneuriale habituelle et machinale, je m’autorise à vous soumettre le risque de ma candidature, suite à la sollicitation de notre intermédiaire commun, pour peu que votre offre d’emploi soit en adéquation avec la qualité de votre gamme de produits.
Meilleur vendeur de la planète, j’économise mes forces pour ne pas l’épuiser, si toutefois vous avez l’humour de faire simplement connaissance, il est à craindre des conséquences incalculables pour votre respectée entité commerciale.
Je vous prie d’agréer, madame, monsieur, la bagatelle d’un sourire désarmant.
Vous trouverez en pièce jointe mon cv, où vous ambitionnerez, peut-être, de figurer.
Cordialement,
De l’humour et de la sincérité, désamorcer la bombe « contractée » ? Une piste..
Plus de 700 manifestants anti-Wall Street arrêtés à New York.
Plus de 700 personnes ont été arrêtées samedi 1er octobre à New York parce qu’elles bloquaient la circulation sur le pont de Brooklyn, provoquant sa fermeture, pour protester contre les effets de la crise économique, a annoncé la police. Vingt-quatre manifestants ont également été interpellés à Boston.
http://www.romandie.com/news/n/Plus_de_700_manifestants_anti_Wall_Street_arretes_a_New_York021020111010.asp
Pour suivre ce qui se passe à New York en direct, c’est à cette adresse :
http://www.livestream.com/globalrevolution
Les commentaires de ce blog deviennent de plus en plus malsains. On imagine sans peine tous les frustrés de la vie derrière leur ordinateur piaffant d’impatience devant l’implosion programmée d’un système qu’ils appellent de leurs voeux. Et on rêve de grand soir, de révolution où l’on pourra assouvir tous ses instincts les plus primaires et les plus glauques. Et après ? Les révolutions c’est toujours la même chose. Cela commence par des pauvres types qui écoutent des types plus intelligents qui leur disent que cela suffit, que cela ne peut plus durer, qu’il faut que cela change. Et les pauvres types écoutent les plus intelligents et ils font la révolution. Après les types plus intelligents se remettent à discuter entre eux et mettent en place un nouveau système qui remplacera, ou fera semblant de remplacer l’ancien. Et les pauvres types me direz-vous ? Ils sont morts ! Alors bonne révolution en vous souhaitant de faire partie des types intelligents.
Au moins, vous ne volez pas votre pseudo ! Pour le reste…
et encore… »Et après ? Les révolutions c’est toujours la même chose. »
un optimiste à la noire fatalité donc,
-qui « imagine sans peine tous les frustrés de la vie derrière leur ordinateur piaffant d’impatience devant l’implosion programmée d’un système »,
– qui sous entend que le pauvre (type? il y a quelques femmes, non?) n’est pas intelligent
-et qui le fait savoir!
Pas vraiment optimal comme optimisme…
Mais pas rare, malheureusement :
Posté par heureux le 8 août 2011
« Il y a des citations ou plutôt des affirmations qui laissent perplexe, c’est le cas de celle-ci signée par Georges Bernanos:
Que penser de cette citation en quelques mots?
La première chose que l’on apprend c’est que nous sommes sans doute tous des imbéciles. »
@Optimiste: C’est malin, ce commentaire! pour ma part je n’ai aucune frustration, et je n’envisage – dieu m’en garde!- ni sodomie ni décapitation d’un ou plusieurs banquiers, histoire que ça dégorge, lors du grand soir…..
simplement comprendre ce qui est en train de se passer, le dessous des cartes, rendre intelligible l’embrouille en cours
si ça vous dérange, eh bien tant pis pour vous!
@ Marx prénom Groucho,
Bonjour,
Non, mais un p’tit stage d’utilité publique à fukushima avec les burakumin, des vacances aux conditions locales du saël, l’obligation de promener leur cravate sans escouade dans les « quartiers », ça mettrait de l’huile dans les serf-veaux du billet doux et de l’or dur.
La radicalité sans le meurtre. L’école des inversions progressées et adoucies.
Quand à l’énergie, consommer moins de c…, travailler moins, vivre plus doucement, avoir plus d’activités humaines, cela semble juste du bon sens écartelé par la peur (des dettes, du patron, du pouvoir), un peu plus de sport (moins de stress et maladie, plus de valorisation non monétarisée), de jeux de société, de recherche individuelle et collectives (pourquoi les ailes des libellules sont justes si belles mériterait au moins trois thèses de doctorat), et les grandes muettes qui sentent la trique. Les psys feraient plus potes et la chimie médikkamenteuse moins de dégâts.
Régler le droit à la ration calorique et à assumer les responsabilités au m2 de terrain sur des activités et compétences tournantes, pour arrêter de ne croire qu’en une chapelle de crispation, par groupes transverseaux, pas sot les changement d’air.
a bras, cada bras ? se permettre ou pas de faire des petits en collèges décisionnels, des formes évolutives de tribalités à temps partiel. Les chérir mieux que nous même, le culte de l’attention sensible, l’évacuation des syndromes autoritaires, par le théatre, les tirages au sort. Intégrer le nettoyage de nos scories en devoir valorisé à la tâche et par l’estime, réduire l’infonction monétaire à des associations qui ne soient pas que représentées par le chiffre.
Hors stress comptable, rigidité des hiérarchies et des « désirs » suce-cités, tout cela existe déjà, la guerre de troie doit-elle avoir lieu pour des taxes, des traders et du pétrole ?
Nom d’une cuite en avant ?
Vous avez déjà vécu de nombreuses révolutions ?
J’entends , ailleurs que derrière votre écran .
@optimiste cinéphile, Rod Steiger dit ça mieux que vous à James Coburn dans le film de Sergio Léone. Vous auriez pu juste faire ça:
http://www.dailymotion.com/video/x2v8ts_il-etait-une-fois-la-revolution_news
Mieux interprété, mais avec un texte tout aussi réactionnaire…
Et plus tard suite du dialogue. Juan (celui du film), ayant perdu toute sa marmaille, tandis que ça pétarade autour de leur wagon et après s’être fait chier dessus par un piaf en cage :
Plutôt frustré et abattu que réactionnaire. Et surtout sauvé par l’humour !
J’aime bien les gens qui persistent à opposer la révolution vraie, dans la rue, à la révolution virtuelle, derrière l’écran.
C’était comment en Tunisie déjà? Les deux?
@ François Leclerc :
Vous ne parlez pas des « solutions » utilisées par la Hongrie: taxe sur les banques, nationalisation des fonds de pensions privées, conversion forcée de prêts en devises en prêts en monnaie locale, … avec comme résultat le désendettement de l’Etat (de 78% à 73%) et attaques à tout va de la part de l’UE.
Ou encore de l’Islande ou de la Suisse: ils font quoi les « autres » pays ?
Il s’agit de pays hors zone euro ! Mais il est vrai que les débats et mesures dans les pays de l’Est mériteraient d’être plus souvent évoqués.
Oui, il s’agit de pays hors zone €uro, mais justement, n’est-ce pas là la solution ? Si l’€uro pose plus de problèmes que ça n’apporte de bénéfices …
L’€uro est une construction techniquement bancale (politiques économiques disparates mais monnaie identique) et politiquement antidémocratique (la BCE « indépendante » qui impose sa volonté politique). Et les avantages ? Travaillant quotidiennement avec des anglais, suisses et hongrois, je n’en vois aucun. Strictement aucun.
Alors, pourquoi s’entêter ?
Le malheur veut que la crise actuelle ne soit pas une crise de l’euro ! Si le gouvernement hongrois tente de protéger ses nationaux qui ont contracté des emprunts en francs suisses, c’est bien que d’autres phénomènes sont en jeu, avant même de tenter d’en analyser les causes…
Certes, ce n’est pas une crise de l’€uro, mais l’€uro, par sa construction, ne permet pas de répondre à la crise, la vraie (*). Et une monnaie qui implose à la première difficulté rencontrée mérite-t-elle qu’on la sauve ? Ne faut-il pas sauver les citoyens de l’€uro plutôt que l’€uro lui-même ? Et si le sauvetage des citoyens passait par le sacrifice de l’€uro ? Ne sommes-nous pas censés être dans une démocratie, et pas dans une €urocratie ?
Les responsables de l’€uro avaient eu tout loisir pour faire valoir leurs idées, ils ont échoué – lamentablement – alors ne serait-il pas temps de donner l’occasion à d’autres de mettre en pratique leurs idées ?
Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est
(*) quelle est d’ailleurs la vraie crise ? Selon moi, le vrai problème est politique, et c’est le principe même de la démocratie représentative, où des politiciens professionnels promettent ce qu’ils veulent et se font élire grâce aux médias privés. Tout le reste n’est que littérature, mais je suis certains que d’autres voient les choses différemment. Ce qui fait que personne ne sait quelle est la vraie crise. Mais ce qu’on voit c’est que les pays de la zone €uro sombrent tous, et aucune idée alternative ne peut émerger, tout comme en URSS anciennement.
Ce qui fait que personne ne sait quelle est la vraie crise écrivez-vous non sans une étonnante ingénuité pour quelqu’un qui fréquente ce blog depuis 2008 !
S’il suffisait de tuer l’Euro et d’instituer une démocratie autre que représentative , pour sortir de » la vraie crise » , cela reviendrait à dire qu’il suffit de changer de mèdecin et de médicament pour sauver le patient , en prétendant que la » vraie crise » c’est que le malade est malade .
Sans savoir de quoi il est malade .
Ni même exactement quel est le patient ( » le peuple » ?) que l’on prétend soigner .
Oui, personne ne sait : pleins de gens ont pleins d’idées sur les vraies raisons profondes (les subprimes, les intérêts, la création monétaire, le peak-oil, le déficit démocratique européen, les riches, les pauvres, les banquiers, les immigrés…) mais personne ne sait.
D’ailleurs, vous et moi, nous divergeons il me semble sur le fond de l’affaire. Et donc sur les solutions. En particulier, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une crise mais d’un effondrement.
Mais, quelle que soit le fond de l’affaire, par ces temps incertains, il me semble fondamental de regarder ce qui se fait chez les voisins.
juan nessy
2 octobre 2011 à 18:04
« S’il suffisait de tuer l’Euro et d’instituer une démocratie autre que représentative , pour sortir de » la vraie crise » , cela reviendrait à dire qu’il suffit de changer de mèdecin et de médicament pour sauver le patient , en prétendant que la » vraie crise » c’est que le malade est malade . »
Il n’y a pas d’élus ayant de pouvoir décisionnel dans l’UE : au mieux le conseil qui dit oui (unanimité requise) qui dit non, où sont les chefs d’états. Peut on appeler cela « démocratie représentative »?
« Tuer l’euro »?!? C’est l’euro qui est malade?!? c’est un facteur aggravant sur le court terme. Sur le long terme, sans redistribution (impôt européen, et donc gouvernement européen, police européenne etc), et/ou mise à niveau de la compétitivité des pays de l’UE, c’est pire…
Pour l’instant, l’euro, c’est plutôt le même médicament pour tous, qu’importe le patient et la maladie…
@Zolko :
Si vous avez bien suivi le blog , vous devriez savoir que chez les voisins ça s’effondre ou que ça ne devrait pas trop tarder à s’effondrer ( moins d’une génération ) aussi .Parce que la maladie « de fond » est la même .Ce blog travaille même pour les voisins . Heureuseùment, il n’est pas le seul et il se passe de par le monde plein de « petites choses » ,dans tous les domaines ,qui convergeront … un jour .
Pour nous , nous avons un an ou deux pour converger suffisamment avec nos plus proches voisins .
Assez nombreux ,et avec suffisammment d’idées simples partagées , pour que ça trouve une expression politique… commune , sinon une Constitution partagée .
On vote beaucoup dans les deux ans à venir .
@ Zolko
Sur un autre fil, il y a une discussion sur les facteurs expliquant la crise actuelle.
C’est à partir du commentaire en lien.
@ juan nessy :
« la maladie de fond est la même »
p’tet-ben que oui, p’tet ben que non. En tout cas, les gens ici sur ce blog ne sont pas d’accords avec l’explication de ce fond (voir le lien proposé par Eric). Pour certains c’est l’explication Marxiste de la fin du capitalisme qui est valable, pour d’autres c’est à cause de la fin du pétrole pas cher, pour d’autres c’est la mondialisation …
Quant-aux voisins, certains se sont déjà effondrés et commencent à se relever (Islande par ex), et d’autres ne s’effondreront peut-être pas (Turquie ?). L’effondrement présumé de l’€uro n’est une catastrophe dont il faut parler constamment que pour les pays membres, pour les autres c’est « business as usual« .
pour sûr le capitalisme libéral n’a pas su surmonter le fait qu’aujourd’hui les chinois savent exactement comment vivent les occidentaux, parce qu’ils peuvent tout bonnement l’observer sur internet. et vice versa pour les usines remplies de travailleurs pauvres asiatiques corvéables à merci.
éveil général des consciences
universalisation de la morale
élites définitivement discréditées
– ce qui est possible là-bas l’est probablement ici –
@Sylla :
Je n’ai pas écrit , ni même pensé que c’était l’Euro le malade .
J’ai parlé de » démocratie représentative » parce que je me limitais à reprendre textuellement les termes de Zolko . Je n’ai aucun mal à convenir avec vous qu’elle est d’ailleurs très mal « représentée » par les institutions européennes .
Je me mouille de dire que le « patient » qu’il me parait nécessaire , utile et possible pour l’avenir proche et à moyen terme , de prendre en charge c’est le patient européen .C’est en tous cas le seul qui soit » à notre portée » et digne d’une action internationale de nos futur(e)s président(e)s .
Pour lui donner une chance de survivre à une maladie mondiale .
@Zolko le normand :
J’ai bien aussi noté les chiquaïas pour savoir qui détient la bonne et seule explication des impasses sociaux économiques que tout un chacun , par contre , semblent admettre .
Il me semble cependant que les explications ne s’opposent pas et que chacune définit un champs de recherche de solutions qui fait partie de la réponse globale ( forcément progressive et étalée selon moi sur une ou deux générations , avec des hoquets et des épisodes noirs) , qui dépasse bien largement l’Islande et la Turquie réunies .
Cela concerne :
– l’impasse sinon l’agonie du capitalisme : appel à idées ( PSDJ s’est porté candidat mais il y a encore du travail et de la place pour d’autres issues ). C’est dans ce tiroir que je mets tout ce qu’il est convenu d’appeler Mondialisation .
– la raréfaction drastique des sources d’énergie faciles à produire et à distribuer
– l’aggravation de la demande en énergie par la part d’énergie qu’il va falloir distraire pour » rétablir » un état ante vis à vis de l’ensemble des pollutions que nous multiplions , ou pour parer à leurs effets ( exemple effet de serre et déplacement de populations ou modifications des conditions d’habitat ). Qu’y a-t-il de plus stupide qu’une station d’épuration? ( et pourtant j’en ai construit !) .
– la démographie à stabiliser sans verser dans l’eugénisme
– l’éducation et tous les accès au savoir
– l’accès aux soins , au travail supportable et souhaité , aux services publics , à un revenu de base « suffisant » ( ni trop , ni trop peu ) .
– l’Ethique : rapports au spectacle ,au mensonge , la drogue , les mafias , la sécurité publique ,le non-brevetable , la diversité biologique ,la marchandisation de tout y compris des corps et des âmes, la surveilance des individus , le respect des personnes et du droit, terrorisme , circulation des personnes ..;
– Quelle force pour quelle Loi ?
– je dois en oublier …
Voilà ce qui me vient assez naturellement en tête ( pas forcément en ordre hiérarchisé ) quand je parle de » maladie « .
Le mèdecin ONU n’étant pas encore opérationnel , le mèdecin USA m’étant plus que suspect et discrédité , le mèdecin chinois ne me paraissant pas apte à traiter de l’ethique , le mèdecin G20 me paraissant une créature étrange , je préfèrerais que le pool d’infirmiers Europe parvienne à se trouver une stratégie suffisamment partagée pour désigner un patron même provisoire pour diriger la clinique qui a encore les arguments pour progresser dans le sens des solutions capables de rassurer le patient .
Mais ça urge, car les autres mèdecins sont prêts à tuer la bête européenne pour faire survivre leurs propres patients autochtones .
Si c’est la « vox populi » qui pousse les infirmiers à se réveiller , ce sera une forme de démocratie .
à juan nessy
3 octobre 2011 à 16:23
« Je n’ai pas écrit , ni même pensé que c’était l’Euro le malade . »
oui, pardon, je me suis un peu perdu dans votre métaphore…à n’en plus savoir qui était le patient (dans votre réponse à zolko, tantôt clinique, tantôt marchés, tantôt bête, tantôt pays, tantôt fédération ) 😉
« Je me mouille de dire que le « patient » qu’il me parait nécessaire , utile et possible pour l’avenir proche et à moyen terme , de prendre en charge c’est le patient européen . »
Comme je vous l’ai dit, vous avez 27 patients qui constituent le second marché mondial après les USA.
« C’est en tous cas le seul qui soit » à notre portée » et digne d’une action internationale de nos futur(e)s président(e)s. »
Non : c’est légalement à la commission de proposer (elle commence d’ailleurs à le rappeler). Le président fait partie du conseil, où la majorité est requise pour un accord, un accord qui légalement portera sur les propositions de la commission, exclusivement.
C’est dans l’ordre décroissant, une crise du capitalisme mondialisé, de la zone $, des finances internationales, de l’immobilier américain, des dettes de l’attelage européen (l’euro qui devait pousser à la convergence et à l’intégration du marché unique, a en fait accentué les divergences) et in fine des dettes des nations européennes, grevées elles depuis longtemps 1 par le passage obligé $ 2 par les contraintes de la construction européenne, et qui sont montrées du doigt par une intelligentsia suspecte, les unes pour égoïsme, les autres pour laxisme économique.
Ainsi par la magie de l’analyse, les nations européennes se retrouvent l’homme malade du monde, économiquement et moralement, l’épicentre à traiter en priorité.
Ce que vous appelez « action internationale », sous couvert de pragmatisme* va dans ce sens, alors qu’en dernière analyse, c’est la monnaie mondiale qui pose problème, ainsi que la politique de l’OMC (voire l’OTAN), l’un et l’autre soutenus puissamment par les deux zones les plus riches : l’UE(ici en tant qu’entité : c’est un commissaire européen qui négocie pour l’ensemble des pays de l’UE (CEE avant etc) depuis 1971) et les USA.
(*)Quant à ce qui est à la portée des états européens pour peu qu’ils se coordonnent, c’est l’intégration fédérale accélérée (sous cette constitution européenne donc, puisque les opinions comme ils disent sont contre…), a minima comme d’habitude ( : un ministère des finances.), c’est à dire en un sens le suicide de ces mêmes états.
« Pour lui donner une chance de survivre à une maladie mondiale . »
La crise européenne est le seau d’eau qui fait redéborder la cuve : la maladie mondiale, c’est la politique extérieure des USA surtout depuis la chute du mur, soutenue comme jamais depuis lors par l’UE (comme entité : en gros la commission et l’eurogroup). Pourquoi voulez vous que ce « patient » ne survive pas à ce qu’il a voulu : ce sont les états nations qui vont disparaître, la souveraineté des peuples européens mêlées en une volonté, sous une constitution qui n’en n’est pas une (ne serait ce que cette expression du « marché libre et non faussé » : une constitution qui consacre le retrait du politique : tout un programme!). Le tout accordé a minima.
Heureusement que cette maladie n’est pas très contagieuse, voire que c’est plutôt un environnement juridique malsain terreau de symptômes très divers, sinon il n’y aurait que la quarantaine comme solution…! (quoique çà semble se répandre…)
« Si c’est la « vox populi » qui pousse les infirmiers à se réveiller , ce sera une forme de démocratie . » ochlocratie plutôt…, et si c’est pour « désigner un patron », je ne suis pas chaud du tout…mais c’est vrai qu’ils jouent avec le feu.
@Sylla :
je ne découvre votre réponse qu’aujourd’hui en recherchant ma propre prose pour ne pas m’auto – contredire en réponse à un autre intervenant !
Je partage votre paragraphe » C’est dans l’ordre décroissant ……..laxisme économique . »
Je n’ai pas voulu exprimer par mes propos que l’Europe actuelle était la cause des malheurs mondiaux du moment . Le » malade » que j’évoque , c’est la société mondiale, et » la maladie » à traiter selon moi , l’ensemble des thèmes énoncés plus haut en réponse à Zolko .
Je dis simplement que si nous pouvons quelque chose pour faire évoluer cet état de fait , « à notre portée » , et de façon opérationnelle , c’est au niveau européen que nous le pouvons vraiment .
Vous avez raison de qualifier d’ochlocratie , ce que j’appelais à tort » une forme de démocratie » et qui se borne à tenter d’être la « cratie » de la masse , faute d’autre mode de représentation efficace du » peuple » actuellement .
Ce qui tendrait à montrer , en suite de mon rappel de la défintion d’un peuple récemment faite pour Marlowe , que si l’on souhaite comme vous et moi que la démocratie soit à la barre , et pour moi à la barre européenne pour faire sens et efficacité , c’est une nouvelle Constitution européenne dont nous avons besoin , avec Constituante , un homme /une voix , qui au delà des grands principes fondateurs et de la prise en compte de la DUDH , tranche de façon la plus simple possible les tergiversations entre Europe une et indivisble avec tous les attributs d’une nation , Europe fédérale , Europe de simples projets communs , Europe des marchands …
Si cette condition n’est pas remplie , il n’y a pas d’action internationale ( nécessaire) démocratique au niveau européen possible , et nous devrons acepter le sort que Chine et USA voudront bien nous faire .
@Zolko
Pour en arriver à citer en exemple la politique d’ultra austerité menée en Hongrie par cette infâme crapule populiste droitière d’Orbàn, politique du chiffre « avantageusement » emballée par quelques mesures de taxations de grands groupes bancaires ou de la grande distribution – qui se trouvent être, opportunément, de nationalité étrangère et taxes provisoires payées au bout du compte par la population enthousiaste, dites moi, vous votez Orbàn ou pour ses alliés objectifs du parti Jobbik ? Et les milices anti-rom tolérées par votre exemplaire gvt hongrois, ça vous inspire le même enthousiasme ?
La Hongrie est un laboratoire grandeur nature et in-vivo des pires politiques qui nous pendent au nez, avec la bénédiction des nombreux Zolkos en herbe tous azimuts européens.
Mais effectivement, à voir la place qui est laissée au conseil constit dans la future nouvelle constitution magyare, un strapontin, je comprends qu’un amoureux transi de la mythique démocratie populaire, infoutu de trouver des mots assez forts contre l’ignominieuse, forcement ignominieuse, démocratie représentative, ne puisse réfreiner ses ardeurs magyarophiles.
Les minorités hongroises: Roms (1,9 %), les Allemands (2 %), les Slovaques (1 %), les Croates (0,8 %), les Roumains (0,3 %), les Slovènes (0,03 %).
Judaïsme 12 871 soit 0,1%
Autres religions 13 567 soit 0,1%
(wikipedia)
niveaux minorités le cas français n’a rien à voir, nos populations nord-africaines par exemple se comptent déjà en millions, mises à part les quelques régions du grand-ouest français étonnamment peu concernées par les phénomènes d’immigration massive, appliquer ces politiques seraient difficiles sans provoquer de graves troubles civiles.
Dimanche 2 octobre 2011 :
La Grèce manquera les objectifs de déficit qui lui ont été assignés par ses bailleurs de fonds internationaux pour cette année et la suivante, en raison d’une récession plus marquée que prévu, ont rapporté des sources avant l’adoption par le gouvernement dimanche du projet de budget 2012.
Athènes s’attend à ce que son déficit atteigne 8,5 % du produit intérieur brut (PIB) cette année, alors que l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) avaient demandé que le déficit ne dépasse pas 7,6 % du PIB, ont dit deux sources citant le projet de loi que devait approuver le gouvernement dans la soirée.
Le projet de budget prévoit que le déficit sera réduit à 6,8 % en 2012, contre un objectif fixé à 6,5 %, précisent-elles.
Le texte table sur une contraction de l’économie de 5,5 % cette année, et 2 % l’an prochain.
Ces chiffres sont conformes à ceux publiés le mois dernier par le FMI, mais bien pires que les hypothèses retenues lors de la négociation du deuxième plan d’aide à Athènes en juillet, qui prévoyaient un retour à la croissance l’an prochain.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/objectifs-de-deficit-non-respectes-en-2011-et-2012-pour-la-grece-02-10-2011-1379716_240.php
Ce que je ne comprends pas, c’est que la Troika ne comprenne pas que la rigueur et l’austérité restreignent la consommation et accroisssent le déficit, comme l’ont expliqué tant de billet et de commentaires.
Ont-ils perdu tout bon sens ? Ou poursuivent-ils le même but que les banques : emmagasiner le plus d’argent avant que tout s’effondre pour de bon ?
Alain V,
Si ses membres ont été formés à l’école de Chicago, ils ne peuvent pas comprendre ce que vous écrivez. Dans leur monde, la demande est toujours suffisante en toutes circonstances et dépasse toujours l’offre. S’il y a du chômage et un ralentissement économique, c’est par mauvaise utilisation des outils de production ou par des rigidités structurelles. Dans cette optique, ils se voient en sauveurs de l’emploi, en protecteurs des assurances sociales, etc… Quelqu’un a écrit que « Le malade est mort en bonne santé ». La Grèce va mourir en bonne santé et nous serons contaminés par cette merveilleuse santé.
Vu les demandes faites par la Troïka, je pense que ses membres sont totalement dans l’optique de cette école de pensée (?).
PS : C’est la théorie de l’école de Chicago, pas la mienne.
Ils se soucient de récupérer leurs prêts et investissements, pas du tout de gérer ce pays, et encore moins de ce qui serait souhaitable pour la population. Normalement le gouvernement et les élus sont là pour poser des garde-fous et limiter la casse. Là il doit y avoir plusse à gagner à titre personnel en restant du côté du manche que de la population.
Quand vont-ils autoriser de fouetter les ouvriers pour qu’ils travaillent plus efficacement?
http://www.article11.info/spip/Je-prefererais-ne-pas-variations
(traduction Bernard Hoepffner)
Où il apparaît que le I would prefer not to n’est pas seulement un fait de résistance héroïque et passive, mais la substitution de l’acte par la parole puisque le copiste ou le collationneur, avant d’en disparaître définitivement et à l’avant-dernière étape de son processus de disparition, n’était plus attaché au monde que par le lieu du boulot pour n’y plus rien faire, pour n’y plus dire que cela et refuser de faire quoique ce soit d’autre.
L’étape ultérieure et finale est l’annexion du désir par l’aphasie :
.
Dans l’épilogue seulement cette conjecture :
Avec cette conjecture le narrateur déporte sur une rumeur de la biographie de Bartleby les effets de la fonction qu’il assigna lui-même à Bartleby. Rien ne rend plus aphasique que le métier de copiste, puisque les mots ne font qu’apparaître et que leur ressemblance seule est l’objet de ce travail. Le travail travaille le travailleur, et le tue s’il est aliéné, le processus d’aliénation fonctionne d’autant mieux que, comme dans l’étude du narrateur, les clercs travaillent avec le minimum de repos, seulement pour s’alimenter. Le I would prefer not to n’est qu’une réaction au processus d’aliénation, certes un refus progressif d’en faire plus, mais pas un refus en acte, puisque Bartleby demeure à son boulot, seulement une résistance, un héroïsme peut-être mais un héroïsme seulement sublimé.
En passant et en hommage au métier, sinon au travail, de traducteur : Dead letters! does it not sound like dead men? traduit par « Lettres mortes ! cela ne sonne-t-il pas aux oreilles comme êtres morts ? »
Alain V pose une excellente question : « Ont-ils perdu tout bon sens ? Ou poursuivent-ils le même but que les banques : emmagasiner le plus d’argent avant que tout s’effondre pour de bon ? »
Je pense qu’ils ont perdu tout bon sens, car ils pensent sincèrement que davantage de rigueur et davantage d’austérité régleront les problèmes.
A partir de là, ils se comportent comme les médecins de Molière, qui ne pensaient qu’à faire deux choses :
1- saigner le malade
2- administrer au malade des lavements.
Donc ils continuent à administrer au malade grec les sempiternelles saignées qu’ils lui administrent depuis deux ans.
Le gouvernement grec a approuvé dimanche soir un plan visant à réduire le nombre de fonctionnaires, contrepartie la plus controversée au déblocage de l’aide financière du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Union européenne (UE). Le projet crée une « réserve de travail », où 30.000 fonctionnaires seraient affectés d’ici la fin de l’année avec une baisse de 40% de leur rémunération. Au bout d’un an, ils seraient licenciés.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00384742-la-grece-valide-le-plan-de-reduction-de-la-fonction-publique-227331.php
COMMUNITY/LABOR MARCH TO WALL ST.
mercredi 5 octobre · 16:30 – 19:30
City Hall, 250 Broadway
Union workers and community members impacted by the economic crisis have been demanding that Wall Street and the wealthiest New Yorker’s pay their fair share of taxes.
Let’s march down to Wall Street to welcome the protesters and show the faces of New Yorkers hardest hit by corporate greed.
Sponsored By:
United NY
Strong Economy for All Coalition
Working Families Party,
VOCAL-NY
Community Voices Heard
Alliance for Quality Education
New York Communities for Change
Coalition for the Homeless
Neighborhood Economic Development Advocacy Project (NEDAP)
TWU Local 100
The Job Party
NYC Coalition for Educational Justice
The Mirabal Sisters Cultural and Community Center
The New Deal for New York Campaign
National People’s Action
ALIGN
http://www.vimeo.com/29906321
Human Services Council
Labor-Religion Coalition of New York State
Citizen Action of NY
MoveOn.org
SEIU 1199
CWA 1109
http://wearethe99percent.tumblr.com/
https://picasaweb.google.com/113316147515043232398/20111001NewYorkOCCUPYWALLSTREET
Il n’y a pas que le crédit qui met les pays à genoux, il y a aussi…CECI:….
http://www.dailymotion.com/video/xiaxhu_dailymotion-john-perkins-confessions-d-un-corrupteur-de-nations-une-video-news-politics_people?start=915#from=embed
JP Morgan achète le silence et la ‘coopération’ de NYPD…on est jamais trop prudent.
JPMorgan Chase recently donated an unprecedented $4.6 million to the New York City Police Foundation. The gift was the largest in the history of the foundation and will enable the New York City Police Department to strengthen security in the Big Apple. The money will pay for 1,000 new patrol car lap…
http://www.jpmorganchase.com/corporate/Home/article/ny-13.htm?TB_iframe=true&height=580&width=850