Achever le programme ultralibéral
Le trader Alessio Rastani
Comment on écrit un algo
La BBC et le Daily Telegraph
La « lettre secrète » de Mario Draghi et Jean-Claude Trichet adressée à Berlusconi
*Godot est mort !*
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Le trader Alessio Rastani
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La BBC et le Daily Telegraph
La « lettre secrète » de Mario Draghi et Jean-Claude Trichet adressée à Berlusconi
OpenAI o3 est-elle une IAG (ou AGI) ? Il semble que tous les spécialistes ne soient pas d’accord, tel François…
@Khanard et Pascal Pour moi, Marianne reste un média de gauche ou de centre gauche, heureusement, il n’est pas encore…
Oui, le canal de Panama est évidemment un des plus hauts points stratégiques que tenteront de s’arracher les marchands qui…
Quelles circonstances?! De toute façon, le Japon était prêt à capituler quand il s’est pris les bombes sur la tronche!…
Qui fonctionne bien, je voulais dire. L’efficacité et la qualité sont trop aléatoires actuellement. J’ai expérimenté celui de Teams, il…
« En période de récession économique ou de crise politique, l’extrême gauche devient souvent l’extrême droite…! » Il faut changer de lunettes…
« de nombreux intellectuels de gauche ont douté de leur idéologie et sont devenus des intellectuels conservateurs… » c’est ce que j’appelle…
Bof, de la vulgaire balistique ! On sait faire ça depuis longtemps avec des canons. De ce point vue, les…
@Mango je pense que vous faites une mauvaise analyse. Vous semblez supposer qu’il existe une passerelle entre PJ, l’idéologie plus…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
151 réponses à “LE TEMPS QU’IL FAIT LE 30 SEPTEMBRE 2011”
Personnellement, je suis très satisfait de l’évolution; le château de cartes s’effrite, au ralenti, mais il tombe inéluctablement. Je mets du Champagne au frais.
En revanche, je plains d’avance ceux qui se sont constitué un petit pactole, de l’épargne, un petit capital pour compléter la retraite et cétera. On risque, avec l’aggravation du processus, expropriations, une interdiction de posséder des métaux préceiux, des impôts en hausse……Un économe de réputation internationale conseille aux gens de s’initier aux secrets du bouddhisme, par exemple, pour apprendre comment se rendre indépendant des valeurs matériels.
Tout cela aboutira à une lutte encore plus acharnée entre les bien-portants et riches contre ceux qui ont peu ou plus rien.
Avec des décisions comme celle qui a été adoptée hier par le Bundestag en Allemagne, l’euro-Europe entame un processus autodestructeur.
La « victoire » de Merkel était la victoire d’un parti politique (CDU) sur le peuple, une victoire des lobbys bien connus sur l’intérêt du pays. Les nation comme l’Allemagne ou la France se comportent comme un débiteur, qui ne peut plus rembourser ses écheances, et qui achète un deuxième crédit pour rembourser le premier, en espérant de pouvoir ainsi maintentir son niveau de vie, puis il achète un troisième…….
Comme les citoyens européens n’ont pas été consultés et qu’ils se retrouvent malgré eux avec M.Draghi, représentant de Goldman Sachs , à la tête de la BCE, l’Institution bancaire qui va déterminer leur niveau de vie, je pose la question : quels sont les noms des personnes qui ont placé là ce monsieur, et de quel droit puisqu’on nous dit que nous sommes en démocratie ?
Comme ce monsieur Draghi prend le pas sur les décisions financières de tous les gouvernements d’Europe, cela vaut-il vraiment la peine de se déplacer en 2012 pour élire un président qui, quel qu’il soit, n’aura aucun pouvoir par rapport aux décideurs non élus de l’Europe ?
Dictature de Goldman Sachs sur l’Europe par M. Draghi interposé . Rastani a raison .
Il s’est bien défendu M.Paul Jorion sur Europe 1. On a misé sur le bon cheval…
Ceux qui préconisent la sortie de l’UE sont ils toujours des fascistes ?
L’extrême droite, si elle existe, ou se trouve t’ elle aujourd’hui ?
Musique.
Segment des finis. Rayon et tage
Quatre vingt quinze pour cent – Brassens
http://www.youtube.com/watch?v=61klageOn-4
Georges Brassens – Putain De Toi
http://www.youtube.com/watch?v=Y5JwJxutbwU&feature=related
Georges Brassens – Mourir pour des idées
http://www.pauljorion.com/blog/?p=29147#comment-233718
Code : ORWELL, Georges..
MICHEL SARDOU rouge
http://www.youtube.com/watch?v=GJSbQLbgeMA&feature=fvsr
les yeux d’un animal.michel sardou
http://www.youtube.com/watch?v=X5yXaOrpf6Q&feature=related
Délire d’amour Michel Sardou
http://www.youtube.com/watch?v=NGtksFy7u5Q&feature=related
Furia. ( hé les moralistes !! morts à listes !?)
Kabát – Hej moralisti
http://www.youtube.com/watch?v=Fx9sszYhPOY
L’excès est la preuve éducative de la mesure, concordance des temps désaccordés ?
kabat joint
http://www.youtube.com/watch?v=TuhevAGs6iA&feature=related
Kabát – Óda na konopí (ode au Khâne abyss)
http://www.youtube.com/watch?v=QUGCr7KsTAw&feature=related
La vie est un accord de principe obligatoire et incontournable
minimal techno music amnesia ibiza barlive
http://www.youtube.com/watch?v=eRF5cIZtJQM
Si, il y a bien des gens qui s’indignent de la nomination de Mario Draghi à la tête de la BCE. Une page à été crée hier, elle a déjà recueilli 51 approbations spontanés et ce sans réelle publicité visiblement :
http://www.facebook.com/NoDraghi
Le hashtag Twitter est : #DraghiNo
PS : Les indignés ont même commencé hier à protester http://yfrog.com/z/h75q0okj
La Sainte Alliance
Cher Monsieur Jorion, les faits confirment non pas mes craintes, mais mes certitudes anciennes. Dans une Europe où il n’y a pas de solution politique réelle quels que soient les pays (en attendant mieux?), la logique du système actuel ne peut qu’aller à son terme, mue par l’inconscience infantile et la cupidité des traders et de leurs donneurs d’ordre, et par le cynisme absolu de nos élites, du moins d’une majorité d’entre elles, qui ont sans doute un intérêt personnel à la poursuite de la gabegie actuelle. A ce titre, quelle que soit l’époque, quand l’intérêt des élites affronte l’intérêt général, ça se termine mal. Modèle très classique, les oligarchies en place préféreront toujours la préservation de leurs intérêts à la défense de la démocratie et du bien commun (vieille analyse marxiste). Ici, le but est le démantèlement des droits sociaux, des services publics en Europe, même si le prix à payer (par les citoyens européens) est l’effondrement du (mauvais) projet européen, et l’effacement du système (si imparfaitement) démocratique. Avec je le crains totalitarisme plus ou moins avoué à la clé. Rêve réactionnaire qui habite nombre de nos « décideurs » depuis peut-être 1936, et à coup sûr 1945, une tradition française (et européenne) en somme. J’ai fait un petit commentaire à propos de M. Rastani sur votre blog. La simple vérité est que ces gens ont une telle conscience de leur impunité qu’ils se permettent d’abattre leurs cartes. Oui, pour l’instant ils ont gagné la lutte des classes, qui n’a jamais existé à ce point. Ils sont prêts à consommer la ruine générale pour faire prospérer leur système atomisé d’individus concurrents. La démission de la classe politique dans sa majorité visible est patente. Cette « Sainte Alliance » dispose de pouvoirs redoutables. Il est donc temps d’affirmer que les complices du désastre en cours, au niveau politique, doivent être montrés du doigt et confrontés à leurs engagements véreux à la veille des élections présidentielles. Cela s’appelle un engagement politique qui, il est vrai, n’est pas aisé. Tout appel au bon sens ne rime donc à rien. Va-t-on expliquer à un militant ou à un mercenaire qu’il a tort ? Une épreuve de force, engagée dès Maastricht, débouche aujourd’hui sur un désastre programmé. Une seule certitude: paieront la facture les lampistes. A moins que. Les citoyens se mobiliseront-ils? Et pour qui, pour quoi? Une vraie question d’actualité qui concerne chacun d’entre nous. Cette Europe était vraiment le cheval de Troie du néolibéralisme, lequel s’avère être plus que jamais l’adversaire déterminé de la démocratie et du progrès social. Deux fantôme qui vont longtemps hanter l’Europe appauvrie par ses riches.
« le pouvoir utilise la vérité quand il n’y a pas un meilleur mensonge »
Sartre
Le temps qu’il fait, le 12 septembre 2011 à Marcoule, hors sujet, mais à propos de mensonges :
ACCIDENT survenu à l’installation CENTRACO (Marcoule) le 12 septembre 2011.
La radioactivité des déchets métalliques présents dans le four au moment de l’explosion était 476 fois supérieure au chiffre publié par l’IRSN sur la base des déclarations de la SOCODEI.
La CRIIRAD avait dénoncé dès le 23 septembre, dans un courrier officiel aux autorités, l’incohérence des résultats officiels et demandé au Procureur de la République la réalisation de mesures de débits de dose et d’analyses en laboratoire afin d’établir l’activité réelle des déchets.
De plus en plus chaud.
Merci Monsieur Jorion pour votre indignation affichée en public! Ca fait du bien de voir qu’il y a encore des adultes responsables!
Votre combat est intense, vous nous le faites vivre en direct à chacune de vos apparitions sur tel ou tel média. Seulement, tout cela reste au niveau de jeu courtois. Vous avez les moyens de mener votre lutte et j’en suis bien heureux. Vous êtes déterminé, mais je ne vois pas très bien quelle sera l’alternative bientôt à se résigner à ne plus être que fair-play face à cette clique qui a pris le pouvoir et qui conditionnera sans aucun doute le comportement de toute la société.
Milgram n’est pas loin, j’espère que vous mesurez tous, que l’éthique n’a pas sa place là-dedans. L’argent est le vecteur de la soumission. Pas besoin d’un scientifique en blouse blanche. Les financiers et les politiques en costume-cravate passant à la télévision sont tout aussi convaincants!
Monsieur Jorion, vous êtes indigné. Moi, je suis déjà révolté!
La démocratie est une vue de l’esprit aujourd’hui car les journalistes n’osent plus ruer dans les brancards. Ils disent ce qui peut être dit. Ils ne vont pas plus loin que la longueur de la chaîne.
La RTBF a été plus que choquante en parlant de l’affaire Rastani comme d’un sujet finalement sans grande importance.
Vous, au contraire, êtes totalement indépendant, c’est le plus grand luxe qui soit aujourd’hui, je m’en réjouis pour vous. Michel Collon a le même privilège que vous. Mais jusque quand cela durera? Je suis obligé d’être désobligeant, mais le plus grand écueil qu’il puisse vous arriver, c’est que les téléspectateurs vous prennent pour l’allumé de service parce qu’on aurait malencontreusement filmé le modérateur ou une autre personne du plateau en train de lever les yeux au ciel ou en train de ricaner pendant que vous parlez.
L’idée que les téléspectateurs se font de vous peut se jouer en une demie seconde parce qu’au final, la télévision, c’est du spectacle AVANT toute autre considération éthique, on vous invite pour le spectacle, pas pour l’importance du message, même si en coulisse, c’est ce que l’on essaye de vous faire croire.
J’ai travaillé à la radio et un peu en télé, le but pour eux, c’est de « faire le débat » (ou le spectacle comme vous voudrez) MAIS le résultat final est dans les mains du monteur ou du réalisateur. Ce sont eux qui donnent l’idée de qui est important, de qui est crédible pour le spectateur. L’animateur lui, il ne prend pas cela en compte et n’en a pas la maîtrise. Du tout! Et l’invité, encore moins…
Vous le savez tout ça!
Toujours est-il que la dernière soupape, celle de la liberté d’expression est, je crois, la prochaine cible du programme. Le programme ultralibéral est bientôt terminé, mais après? Vous avez l’air tellement incrédule quant à la suite, ceci n’est peut-être plus de votre combat, ce sera du mien puisque j’ai 27 ans. Hier j’ai compris à mes dépens comment on réduisait le taux de chômage réel, on expulsait simplement les gens des statistiques. Savoir ce qu’ils deviennent après, ce n’est pas le problème des statistiques. Ni des politiciens… ET encore moins de Mario Draghi.
C’est donc finalement ce message que je voudrais passer: fermez bien vos yeux et bouchez-vous bien les oreilles tant que vous le pouvez parce que quand ça va exploser, ça va vraiment faire mal. Aujourd’hui, c’est de la rigolade…
Tous à vos terres, on va manger nos récoltes. Oui mais… on a même pas de terrains à cultiver. Vous voyez où j’en suis?
Oui c’est un non évènement c’est pour çà que tout le monde des hauts parleurs en parle et même des twitter, haut parleur sélectionnant les aigus. La liberté d’exprimer quoi au juste ?
La bourse, la finance seraient seulement le loto des riches et aspirants, NON, c’est le Pouvoir du quand dira t on et du quand à soi,comme les religions d’ailleurs, ÉNORME.
Play Station: Rastani est un agent iranien infiltré.
je vous ai ecoute a la radio sur france culture aujourd hui. Dis donc le presenateur de l emission se comporte bizarrement avec vous. Mr Jorion et la constitution mondiale…..
je trouve que la lettre n’est pas si mal écrite que cela. Le problème est qu’est ce qu’on met derrière les termes de réforme fiscale, ‘allocation de chômage, de compétitivité ou de libéralisation de service
Selon vous ?
Je ne suis jamais intervenu sur ce blog mais m’associe bien sûr aux remerciements adressés aux auteurs et aux intervenants.
Je souhaite profiter des compétences réunies ici pour poser une question naïve non directement liée à l’actualité.
Si un ou plusieurs participants indulgents et charitables pouvaient m’aider à corriger le raisonnement suivant je leur en serais très reconnaissant..
Le taux d’endettement d’un pays est mesuré par le rapport T de sa dette publique D à son produit intérieur brut P.
La dette est constituée pour partie par la charge salariale des fonctionnaires S.
Dans le produit intérieur brut , la production de la fonction publique est évaluée par son coût (mode de valorisation de la production des services non marchands). La charge salariale des fonctionnaires est donc constitutive de P.
La conséquence sur T de la diminution (voire la suppression pour simplifier) de S, toutes choses restant égales par ailleurs, dépend des valeurs relatives de D et P.
Si D=P (T=1), la suppression de S est neutre vis à vis de T : (D-S)/(P-S) =1 (T =1, 100%). Si D inférieur à P, T diminue. Mais si D supérieur à P (Japon D=2P), T augmente. Or dans tous les cas on a diminué la dette. L’indicateur choisi ne serait donc pas pertinent.
Ce raisonnement est certainement faux (les prémisses sans doute mais peut être aussi la déduction). Quoi qu’il en soit, je ne parviens plus à en sortir. Merci donc pour la pédagogie que vous voudrez bien déployer sinon j’espère que çà aura fait une récréation.
A la seule lecture rapide , je n’ai pas trouvé la faille . J’y regarde de plus près .
Mais ça me rappelle un problème de piétons , de bicyclette et de magasin à 40 kms que j’ai reçu d’un copain , il y a peu …..
JAS:
Votre S, les salaires de la fonction publique, ne fait pas partie de la dette !
La dette est un stock, les salaires publics sont un flux!
Les salaires de la fonction publique interviennent dans le budget de l’Etat, avec une myriade d’autres éléments, des flux-recettes et des flux-coûts, pour donner un excédent ou un déficit budgétaire.
En cas de déficit, il faut le financer, et c’est ici qu’intervient éventuellement l’effet sur la dette, au cas où on finance le déficit budgétaire par l’emprunt.
Mais pourquoi cette fixation sur les salaires de la fonction publique ?
Vous avez sans doute été touché par l’hypothèse de l’austérité, qui est de réduire les coûts de l’Etat, donc supposément de lui permettre un bonus, qui serait consacré à rembourser la dette.
C’est une hypothèse idéologique, consubstantielle à l’incapacité de simplement imaginer faire contribuer la propriété.
Or, d’après mon opinion, qui est celle de mes auteurs favoris, dont un certain Paul Jorion, c’est l’enrichissement de la propriété contre le travail, depuis trente ans, qui 1. a réduit l’activité économique, et 2. a augmenté l’endettement, tant public, pour sauver la finance irresponsable, que privé, pour donner aux ménages des moyens provisoires de compenser leur manque de pouvoir d’achat (vu l’écrasement de la part salariale sur trente ans) qui fait que les biens produits ne se vendent pas en suffisance.
Cette mécanique est invisible pour nos idéologues politiques, universitaires et journalistiques, parce que la reconnaître impliquerait de dire que le capitalisme est injuste. C’est ça, une idéologie dominante.
Et si vous voulez bien y réfléchir une minute, vous constaterez qu’aucun plan gouvernemental ou européen ne désigne une cause à l’oeuvre, et par conséquent ne monte un plan pour y répondre. Non, tous bricolent des montages incompréhensibles et à courte vue, qui s’adressent aux symptômes.
Dans ces conditions, on va à l’effondrement.
Et tout ceci n’est pas qu’un problème de chiffres et de courbes, ni de théorie, voyez les témoignages sur la crise grecque, l’effondrement, c’est la ruine et le malheur pour des millions de gens.
je ne suis pas convaincu par le renvoi à l’opposition Flux / stock .
La différence entre charges ( dont le saliares des 2,3 millions de fonctionnaires Etat , pas tous titulaires d’ailleurs ) et ressources , définit ce que Jacques Attali appelle , dans son billet du moment , le « déficit » ( ou bènéfice ) « primaire « .
S’il y a bénéfice , on peut le consacrer en tout ou partie au « service de la dette » et alors il y a diminution réelle de la dette .
Sinon il faut emprunter et la dette se creuse ( et d’autant plus qu’il faut emprunter à un taux plus élevé .
J’en conclus que le ratio du taux d’endettement conçu comme le rapport entre dette et PIB , et avec la remarque faite sur le mode de prise en compte de l’apport FPE au PIB , n’est pas pertinent pour mesurer le poids d’une réduction ( ou augmentation d’ailleurs ) de la charge salariale des FPE sur le PIB.
Mais le calcul fait par notre ami sur les données telles qu’admises me parait juste , et c’est assez rassurant car il nous évite les « démonstrations « par l’évidence mathématique , chère aux libéraux quand ça les arrangent , selon laquelle il « suffit » de renvoyer dans leurs foyers (s’il leur en reste un ) 2 , 3 millions de fonctionnaires de la FPE ( et leurs familles) pour règler le problème de la dette .
Tout le combat entre vision anglo saxonne et une vision continetale , pour concevoir la vie en société .
Ce qui ne veut pas dire que la Nation ( et elle seulement) puisse juger de l’opportunité , du coût , de l’efficience , à court-moyen et long terme de la fonction publique .
Et de l’opportunité , du coût réel, de l’efficience , à court-moyen et long terme du secteur privé ( dont les services banquaires ) délocalisé ou pas .
Correction bien sur !:
« …que la Nation ( et elle seulement ) ne puisse et ne doive …. »
juan nessy:
1.
l’opposition flux-stocks a été formalisée depuis plusieurs siècles dans des règles de comptabilité à peu près aussi basique que l’arithmétique – en fait dans les républiques marchandes pré-italiennes
2. votre citation d’Attali est tout à fait conforme à ce que je disais plus haut: la différence entre les recettes de l’Etat (flux), principalement les impôts, et ses charges (flux), dont les salaires de la fonction publique, donne non pas un bénéfice, terme qui se rapporte à la pratique des affaires, mais un « bonus », ou « excédent », ou un « déficit ». Le bonus ou le déficit sont des stocks, mais peu importe.
En outre, quand il y a déficit, on doit le financer. Mais on peut le financer de différentes façons, l’emprunt n’étant qu’une possibilité, et l’emprunt à des banques privées une option plus réduite encore. La planche à billets, ce qui est plus ou moins la manière étasunienne, est une option aussi.
juan nessy , suite (post précédent parti top tôt par erreur):
Ce qui est problématique dans le post initial de JAS, c’est qu’il suppose une réduction mécanique de la dette D du montant S (les salaires de la fonction publique) si on supprime ce S.
En réalité, une réduction de S – ne parlons pas de sa suppression! – réduit le déficit, donc crée éventuellement un bonus, qui pourrait éventuellement aller réduire le montant D de la dette, mais bon, tout ça est fort réducteur, c’est l’illusion des raisonnements économiques qui voudraient tout englober dans une formule simple… En effet
1. le bonus éventuel n’est pas égal à S
2. la réduction de S a toutes sortes d’effets, notamment réduire les dépenses et donc l’activité globale, réduire les moyens de collecter l’impôt (lui-même amoindri par la contraction de l’activité entraînée par la perte des achats des fonctionnaires), ou de combattre la fraude fiscale, et peut donc réduire aussi les recettes de l’Etat, comme on le voit bien en Grèce, où aujourd’hui, alors qu’S n’est pas du tout supprimé, les recettes de l’Etat sont à peu près nulles!
En résumé, si S n’appartient pas à D, une réduction de S pourrait réduire D, avec toutes sortes de conditions, mais globalement une réduction de S participe à la contraction générale de l’austérité et réduit les moyens de l’Etat de collecter ses recettes, bref, vous oubliez ça passé un certain endettement, la dette de la Grèce est absolument irremboursable, ne sera pas remboursée, vous verrez ça.
Je ne sais pas ce que (le multicartes, polygraphe et pluridiplomé 🙂 )Jacques Attali en dit, mais Jacques Sapir est très clair sur ce point: « La dette de la Grèce est aujourd’hui absolument impossible à rembourser » LEMONDE.FR | 19.09.11 | 12h24 • Mis à jour le 19.09.11 | 13h58
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/09/19/1574186.htm – article bizarrement devenu indisponible sur le site du journal, mais dont je vous envoie une copie si vous le souhaitez (guy@leboutte.eu)
Cordialement !
Merci infiniment pour vos échanges à tous deux. Je ne peux malheureusement être aussi réactif que vous. Je ne doute pas de trouver dans ces échanges les éléments de réponse à mes questions et vous ferai part dès que possible de la façon dont ces éléments de réponse auront fait progresser ma réflexion.
Merci encore à Juan Nessy et Leboutte pour leurs commentaires. J’y ai trouvé un encouragement (Juan Nessy) mais pas vraiment de réponse à ma question.
Tout d’abord, rassurez vous Leboutte: j’ai bien compris que la dette publique grecque(et bien d’autres) n’est pas remboursable par les moyens classiques (diminutions des dépenses, augmentation des recettes y compris vente des bijoux de famille). Mieux, pour une large part (vertigineusement croissante en valeur absolue comme en valeur relative) elle est probablement illégitime. En toute équité cette part illégitime de la dette n’a pas à être remboursée.
En tant que citoyen français membre d’une démocratie représentative, je considère que mes représentants ont excédé le mandat que je leur avais confié (à mon corps défendant pour ce qui concerne le gouvernement actuel). Je m’estime victime de vol en bande organisée avec comme circonstance aggravante l’abus de faiblesse.
Pour revenir sur mon intervention, je voudrais répéter que l’exercice proposé est strictement circonscrit à l’examen:
– du mode de construction de l’indicateur « taux d’endettement »,
– de sa sensibilité à la variation d’un seul facteur constitutif des termes du rapport dette D sur produit intérieur brut P,
– de la capacité de l’indicateur à décrire effectivement le phénomène, qu’il est sensé décrire.
L’exercice analytique que je propose a pour but de montrer que l’indicateur utilisé à longueur d’antenne et de presse écrite n’est pas adapté à son objectif.
Cet exercice est évidemment et volontairement réducteur. Ainsi, comparer au même moment « t « la valeur du taux T pour des valeurs différentes d’un seul de ses facteurs constitutifs n’est pas réaliste ( dans la vraie vie tous les facteurs peuvent varier et varient sans doute simultanément). Mais çà n’enlève rien à mon avis bien au contraire au caractère démonstratif de l’analyse.
Pour ce qui concerne la construction de l’indicateur: j’admets bien entendu que la dette est un stock (les emprunts non remboursés intérêts compris), la charge salariale des fonctionnaires que j’appelle S, un flux. Pour autant, comme vous le dites d’ailleurs Leboutte, le déficit, dès lors qu’il est financé par l’emprunt, vient grossir la dette (le montant des emprunts non remboursés). Le déficit est bien constitué par la différences entre recettes totales et dépenses totales dont fait partie S. Le raccourci (D-S) utilisé dans mon papier n’est donc pas incorrect si le déficit est financé par l’emprunt (c’est bien le cas général me semble-t-il depuis de longues années et c’est même ce qui a conduit la dette aux sommets que l’on connait aujourd’hui non?). Cette limitation du domaine de validité de l’exercice me convient tout à fait.
A noter que le produit intérieur brut P sur lequel vous n’avez pas fait d’observation (S est constitutif de P) est un flux. Le taux d’endettement T compare donc un stock et un flux. Pourquoi pas! Inutile de compliquer davantage si c’est efficace. J’ai beaucoup de préventions vis à vis du PIB mais ce n’est ni le lieu ni le moment.
J’ai retenu comme facteur variable la charge salariale des fonctionnaires S tout d’abord parce qu’elle est facile à mesurer et qu’il me semblait aisé de déterminer et au besoin de quantifier les éventuels liens de dépendance de cette variable avec d’autres variables également constitutives de D et P. En second lieu la diminution de S est prônée par l’establishment comme remède minimum pour réduire le taux d’endettement. La contestation de ce postulat vous fait passer au mieux pour un doux rêveur inoffensif, plus communément pour un dangereux irresponsable.
Revenons à la faiblesse que je considère comme essentielle de mon analyse. Le raisonnement est fondé sur l’hypothèse que la variation de S peut intervenir » toutes choses égales par ailleurs ». C’est à dire que la variation de S ne génère aucune variation automatique (mécanique) des autres facteurs constitutifs de D et P.
On voit bien que çà ne peut pas être complètement vrai. Mais on sent bien que pour que la diminution de S permette de diminuer au mieux le taux T, il faudrait que que la contraction de P générée par cette diminution de S soit automatiquement compensée par une augmentation de même valeur de P d’une nature différente. Comme je ne vois pas, je persiste dans ma conclusions antérieures.
Si l’indicateur n’est pas bon pourquoi ne pas en changer ?
Une blague pour finir, pourquoi, en dehors des obstacles juridiques probablement d’ordre constitutionnel, l’Etat n’instaure-t-il pas une délégation de service public pour le service de perception des impôts ? Ce ne serait pas une première en France. Et puis c’est tout bénéfice: plus de soucis de personnel, plus de récriminations pénibles de contribuables, une rentrée de liquidités immédiate et juteuse,… Il est vrai que les expériences précédentes se sont mal terminées pour certains. En tout cas pas de souci pour la modification de la constitution. Ce n’est pas parce que les électeurs disent non à un référendum qu’il est indispensable d’en tenir compte.
A vous lire
@JAS :
Pas mieux . Je signe .Et j’attends la suite sur la meilleure pertinence de la définition du PIB ou PIN .
S’agissant de la délégation de la perception de l’impôt , sans doute faites vous allusion , pour la France , aux fermiers généraux . Aujord’hui et très récemment , l’Angleterre et l’Allemagne , ont fait encore bien plus fort en délégant aux banques suisses la collecte ( à leur convenance ) de l’impôt de leurs ressortissants qui ont planqué du pognon à Genève ou autres lieux chocolatés . . J’imagine que, vu par UBS, il vaut mieux continuer à appâter des clients par le fameux secret bancaire helvète , en leur garantissant le secret de l’imposition , et vraisemblablement le moyen de se récupérer en faisant encore plus de fric avec le pognon mis à l’abri , même un peu écorné par le prélèvement .
Les salariés ne sont pas près d’être augmentés . Mais ils sont surs de ne pas échapper à l’impôt en toute transparence .
Cherchez l’erreur .
Cordialement , Juan Nessy .
PS : la solution à mon problème de bicyclette était 2h59mnet 3 secondes . Right ?
Je ne sais pas si quelqu’un a déjà posté la convocation d’Avaaz pour signer une pétition contre l’enième sauvetage des banques http://www.avaaz.org/en/eu_people_vs_banks/?cl=1297592070&v=10538 c’est une autre façon de faire du bruit
Merci Colomba, je viens de signer.
J’ai écouté votre intervention sur Europe 1 et j’ai été frappé par la médiocrité ahurissante de vos contradicteurs. Ils sont tout juste bons à animer un centre de vacances avec leurs arguments fallacieux et ils osent en plus se réclamer du journalisme ! Habitons-nous vraiment le pays qui a dominé intellectuellement le monde ?
Nous avons tout de même Jacques Seguela ! N’oubliez pas que toutes les nations nous l’envient.
… et BHL ? Il compte pour du beurre ?
Bonjour Monsieur Jorion,
Je suis un peu dubitatif et perplexe devant certaines de vos analyses (la plupart m’apparaissant remarquablement fructueuses).
Il me semble déplacé de croire que les principaux acteurs financiers qui agissent sur et contrôlent les marchés – moins d’une dizaine de banques et fonds d’investissement, essentiellement américains ou anglo-saxons qui possèdent les outils informatiques pour cela, tous reliés par des participations croisées ( voir l’étude http://arxiv.org/abs/1107.5728 que vous avez vous même analysé) soient des imbéciles imprévoyants.
Toutes les crises financières depuis plus d’un siècle ont servis à ruiner les intervenants financiers mineurs au profit des investisseurs majeurs. C’est évident pour la crise de 2008 (simple détail, c’est G.Sachs qui est devenu après avoir éliminé ses concurrents le principal ‘vendeur’ de bons du trésor US), cela l’était en 1929 et avant. Les gagnants de ces crises pour la période moderne sont les même : les principaux actionnaires privés de la Réserve Fédérale US, club très fermé de familles, pas toujours unies, mais parfaitement opportunistes et sans aucuns scrupules.
Lorsque l’on sait que le mandat de la Fed se termine fin 2012, on est en droit de plus que s’interroger sur la nature de la crise du crédit actuelle… A qui profite le crime … ? Comment sera ou non renouvelé ce mandat accordé en 1913 de la façon la plus scandaleuse qui soit…à une bande de banquiers privés autorisés à émettre du crédit – c’est à dire de la monnaie – en lieu et place de l’Etat USA?
A l’échelle historique, il me semble intéressant de comparer cette concentration vertigineuse du patrimoine par une extrême minorité d’individus avec la fin de l’époque féodale : l’élimination progressive des pouvoirs seigneuriaux au profit de monarchies concentrant tous les pouvoirs.
Après les ‘monarchies de droit divin’… les ‘banques de droit divin’ … ?
Cordialement,
Yrvan
J’avais évoqué la même hypothèse, dans un billet antérieur qui avait été, à ce moment, sanctionnée par la modération, que je profite de remercier, au passage, pour sembler assouplir ses règles drastiques en matière de liberté d’expression sur ce blog.
Pour rejoindre votre commentaire, votre perplexité est légitime après avoir synthétisé et interprété les faits d’une manière différente… Certains esprits, conditionnés par une « qualité de vie moins confortable » et des expériences « hors cadre » peuvent en effet être plus fugaces à détecter certaines combinaisons qui échappent aux règles admises pour une majorité…
Bref, votre interrogation me semble tout à fait pertinente et m’y joins volontiers.
Point de commentaire trop long aujourd’hui, juste une déclaration.Paul je vous aime !
Oui, car le triomphe de la liberté, du vrai, des lois de l’intelligence(au sens littéral et intelligence de comportement aussi),du bon sens, du savoir, de la joie, de la créativité, de l’art, de la culture et de l’humour aussi malgré la difficulté, les terribles sacrifices aussi à les faire éclater face aux a prioris, aux préjugés et à la bêtise tout au long de l’humanité paiera toujours, car c’est celà qui développe le meilleur des humains que nous sommes.Vous y contribuez largement.
Mon père me disait que dans la vie, il vaut mieux « perdre » avec un con, mais « gagner » avec un intelligent…on a tout à y gagner(dans le bon sens de ce mot bien sûr).
Pour clore ma petite contribution, je ne résiste pas à vous livrer cette citation du pirate Bellamy à son procès en 1720: »Ils nous condamnent les escrocs, alors qu’il n’y a qu’une seule différence, ils volent les pauvres sous couvert de la loi, alors que nous pillons les riches sous la seule protection de notre courage ».
Bien envoyé pirate, ça sent le vrai et le panache, et des lois injustes finirons toujours dans les oubliettes de l’histoire et au cimetière de la médiocrité crasse.
Avant…mais c’était « avant », je tapais sur « code embed » pour visionner les videi de PJ…
Depuis aujourd’hui, impossible, y’a plus de « code embed »
J’entends rien, …etc.
Cliquez sur l’image de la video et autorisez alors les cookies ( barre supérieure qui apparait ) . Recliquez sur la video et vous aurez droit au son ….
Merci beaucoup…, tandis que toujours pas, « la barre finira bien par apparaître! »!!!
Heureusement qu’il y a du soutien…, j’y retourne immédiatement.
Je crois que les piques se rapprochent…et je surveille le marché du chanvre pour corde.
Il me semble que ce trader vrai ou faux poursuit plusieurs objectifs : se faire de la pub, orienter les marchés à la baisse et surtout attirer pour leur bien de nouveaux petits boursicoteurs sur les places afin de se faire plumer. Ceci dit son discours est stupide car à la baisse les gains sont limité par le 0 alors qu’a la hausse ils sont potentiellement infinis (je l’ai entendu de la bouche même d’un trader)
Pour ma part j’ai trouvé un truc infaillible pour gagner au trade : le compte demo 100% gratos, si j’avais joué de l’argent réel j’aurais déjà perdu 50k€ 😉
comme le dit mr Jorion savoir limiter ses pertes c’est le secret.
Je conseille a tous le compte demo chez n’importe quel trad en ligne, ça donne une idée de ce que génère les fluctuations des cours savamment organisées par le feuilleton des tergiversation de nos dirigeants ces derniers mois…. Personnellement je crois que le but des marchés est de créer de la volatilité a tout prix a coup d’attaques des marchés et de répliques des institutions. Avec un peu de chance (ou pas ??) le système doit avoir un point de résonance et c’est la qu’il cédera.
Jusque la ils resteront tous dans le déni voire même aprés jusqu’au jour ou les magasins seront vides
Paul vous n’avez pas parlé de votre passage au parlement européen il y a deux semaines. Vu le ton des derniers billets j’imagine que rien n’est est sorti de significatif et positif. Mais quand même pourriez vous nous faire un petit commentaire?
Je participais à un colloque, pas à un comité. Il n’y a donc pas de conséquences pratiques à attendre de mon intervention dans l’immédiat.
Bien sûr que c’était un trader. Le Daily a voulu se faire mousser.
Un « Question à la Une » a présenté, il y a longtemps, un trader anglais faisait la même confession devant les caméras. Il avait commencé à écrire sous un pseudo des pamphlets. Puis, il a sorti un livre.
S’offusquer de ce genre de personnage? Ne sommes-nus pas tous des mercenaires d’une cause qui nous dépasse?
« Un trader ne meurt jamais » autre livre écrit par Fiorentino.
Le dernier Question à la Une avait deux volets mis en opposition: les bonus des patrons et les mouvements des simplicitaires. Est-on prêt à faire le pas? Ca c’est la question.
http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_questions-a-la-une?id=25
La date de l’émission Question à la Une était le 6 mai 2009. la vidéo n’est plus disponible.
http://blogrtbf.typepad.com/qalu/2009/05/index.html
2 – Bourse : les traders dirigent-ils le monde ?
On les nomme « Traders » ou « Golden Boy », ils travaillent à la City de Londres ou à Wall Street à New York ; ce sont des analystes financiers chargés de maximiser les bénéfices de leur banque via des placements juteux… Les courtiers gagnent des fortunes et exercent une profession qui fascine.
Cette lettre de Draghi et Trichet n’est que la traduction de ce que savent déjà beaucoup d’Africains.
Le FMI est le bras armé du néocolonialisme.
Avant, nous (le FMI) gérions directement les pays, maintenant, nous les soutenons sous conditions.
Est-il normal que nous imposions à des pays de renoncer à ses cultures vivrières pour que l’on puisse manger du chocolat à pas cher ?
L’histoire récente de la Côte d’Ivoire est édifiant.
http://afriquepluriel.ruwenzori.net/cote%20d%27ivoire-f.htm
M. Jorion, je suis interpellé par une de vos affirmations:
Vous dites de la déréglementation et la libéralisation conduit à la perte du système, et qu’il y a dé-tricotage des états providence . Comment pouvez vous affirmer une telle chose ?
Moi, je vois que les états n’ont jamais cessé ces dernières décennies d’accroître les réglementations les interdictions et les obligations, et les étages administratifs, sans compter les délires fiscaux et les prélèvements de tous ordres, en particulier en France.
Alors, j’aimerais que vous ayez l’obligeance de fournir des éléments factuels sur la présence et ‘l’action de l’ « affreux » libéralisme qui est sensé causé autant de dégâts alors qu’on en est éloigné, en France, autant que possible, actuellement, au point que notre société est proche du totalitarisme intégral, en s’arrogeant le droit de se mêler de tout et partout, et même dans les vies privées.
Très cordialement
Jacques
A tout hasard , et parce que ses écrits valent souvent mieux que l’image qu’il donne de lui , lisez » La voie humaine »( 2004 ) ou « Une brève histoire de l’avenir » (2006) de Jacques Attali , et vous comprendrez mieux comment le marché et le libéralisme financier , ont besoin ( c’est assez récent , depuis quelques dizaines d’années ) de se débarasser des démocraties et d’instituer le spectacle , le contrôle des vies privées et la marchandisation des corps , pour atteindre le nirvana de l’empire mondial marchand .
Partout . Pas qu’en France .
Mais vous ne devez pas être parmi les plus exposés pour ne pas l’avoir encore perçu .
Et puis n’est il pas bien connu que » le libéralisme , c’est l’illustration et le projet même de la liberté » ?
Moi, je suis dans la soute, là où n’entre que peu de lumière, et il y fait de plus en plus sombre. Le problème est que cette société ne peut pas tomber parce qu’elle offre cette drogue qu’on appelle le statut social, la reconnaissance, la justification existentielle, – le rachat des pêchers – par le salaire. Le boulot permet d’agir et comme chacun sait l’action est le remède à l’angoisse. Tandis que moi qui flotte dans l’indécis, je dois je sais pas comment prouver chaque jour que… mon existence n’est pas inutile… etc.
Le système tient tout le monde par () cette offre d’identité. Il n’y a pas d’issue, l’altérité n’a pas encore de visage, le système de demain n’existe même pas sur le papier ! Donc je vois chacun courir aussi vite qu’il le peut à sa drogue, qui rachète même la mocheté et l’âge. Les gens ne vont pas lâcher ce qui s’avèrent être finalement une aristocratie démultipliée, qui leur sert d’alibi et de thérapie quotidienne, leur évitant d’avoir à penser…. « ça les occupe ».
PS : JL Nancy a très bien parlé de Lacan chez Laure Adler hier soir, très intéressant.
@Lisztfr
A l’hectare ou à la stère, Lisztfr, les péchés ?
A vendre : Très beau Pêcher Originel, vigoureux, productlf, état sanitaire épatant, origine inconnue, prix : nous consulter, (possibilités boutures…).
Prochainement chez Christie’s ! A voir ! : Pêcher du Monde !
@ Lisztfr,
Bonjour,
Were are big, we are small, we are brothers,
Every little thing, is gonna be all right
Passer sous le seuil des actes susceptibles d’être réprimés ?
La conviction des simples, un silence statufié de regard, inactif, rendre l’appel à la stimulation des armes inopérants.
Le dédain dans le miroir, Narcisse a choisi d’éteindre le soleil et d’aimer en silence aveugle l’univers.
Res-plan-dit-sang
(le plan de la chose nous dominant de l’intérieur pousse au combat détourné et fratricide)!
Il faut donc briller du noir soleil de l’éclipse pour aveugler l’illusion « partagée ».
Par « soi »
Eteins la lumière, mais tout doucement, comme une tendresse soyeuse.
Retraite et action pondérée de mesure intelligente et sensible
6 ans d’âge mental nécessaire pour réeduquer le monstre anthropophage.
En nous, et, modestement, autour.
Retrouver vôtre enfant, vous saurez vieil art.
Refaire connaissance, sans volonté de prix.
Réajustement par l’exclusion frustratoire « imperceptible », une technique réservée au Kapital golem, à l’Etat fantasme ?
« Remarier papa et maman », recréer l’amour par volonté et action dans nos modèles et symboles.
Ca va danser, chalouper, la fée-sorcière va venir tenter le diable en et autour de nous ?
« Jeu » n’est pas « prêt », sans intérêt « suggéré » et « admis » ?
NIAGARA – La vie peut être belle
http://www.youtube.com/watch?v=4WmmU2nDBgk&NR=1
@Lisztfr
Qu’est-ce qui s’est passé qui vous a tant changé en quelques mois Lisztfr?
Je ne voudrais pas être indiscret mais cela m’intrigue et je vous sens vacillant depuis quelques temps, et cela me touche bien que vous connaissant très peu.
Mais je ne pourrais être vexé ou déçu d’une non-réponse, bien entendu!
Bien à vous.
Merci pour votre intérêt décroissance, je n’avais pas remarqué… hm il semble que je n’arrive pas à répondre… je pense que certaines blessures ou traumas psychiques a répétition sur des années sont sans cesse réactivés, par mes pb de santé style Servier et compagnie… bénins mais chiants.
喜多郎 Kitaro – Cosmic Love from Best Of Kitaro DVD 2001
http://www.youtube.com/watch?v=P22v3mL5kZg&feature=fvst
Lisztfr, certains ont la souffrance haineuse, la vôtre vous rend plus humain. Je ne peux que vous remercier pour ça tout en vous souhaitant d’aller mieux. C’est banal mais sincère.
Je crois que c’est parce que Lisztfr est allé en vacances en Grèce. 😉
Trève de semi-plaisanterie, je pense qu’on ne change pas de civilisation simplement en décroissant. Je dirais même surtout pas. C’est d’un souffle croissant et en premier lieu pour contrer la logique implacable qui est aujourd’hui à l’oeuvre dont nous avons le plus besoin. Tout ce qui participe de la vie et lui donne sa saveur, croît. Le désir, l’amour, l’amitié qui sont au coeur de nos vies sont des flammes qui ne doivent pas s’éteindre, mais au contraire toujours renaître de leurs braises. La croissance est leur direction, pas le déclin.
Or aujourd’hui les forces de dislocation du peu de social qui subsiste dans nos sociétés continuent leurs basses oeuvres. Sur un plan strictement politique, le discours de l’opposition, sur le fond, ne se distingue guère de celui du pouvoir en place. Il s’agit toujours de la politique selon le chiffre, on va donc prendre des mesures alors que c’est de nouvelles couleurs, de nouvelles qualités qu’il faudrait au monde. C’est d’un élan révolutionnaire dans les méthodes et les perspectives dont nous aurions besoin. Or rien de tout cela. Un homme qui n’avait rien trouvé de mieux à dire qu’il serait un « président normal » a toutes les faveurs des médias, ce même homme qui a plombé toute tentative de débat au sein de son parti. Et quand on pense que Papandréou dirige l’internationale socialiste ! Le comble est atteint.
Bref, la décroissance est déjà là sous forme dépressive dans cette ambiance de fin d’un monde que décrit très bien Lisztfr. Il est sans doute loin d’être seul à éprouver ce genre de sentiment. Je vous avoue que par moments je me retrouve tout à fait dans ce qu’il dit.
Le terrible de la situation est que beaucoup souffrent en silence mais n’osent l’avouer publiquement de peur de descendre d’un cran supplémentaire face aux réactions incrédules de l’entourage qui aura vite fait de mettre la déprime de l’intéressé sur le compte d’une faiblesse psychologique d’origine purement individuelle. Ou bien d’un plus politique « il ne faut pas désespérer Billancourt ! » Je pense qu’au contraire, plus l’on assumera notre désespoir, plus nous trouverons les forces qui nous manquent pour résister et nous unir, en commençant d’abord par nous parler.
Nous savons que cette civilisation est finissante mais en attendant son agonie est un très mauvais moment à passer — le dénouement est-il proche ou l’agonie sera-telle lente et impitoyable ? Pour tous ceux dont la situation est peu brillante — perte du boulot, maladie, solitude, que cela met donc aux première loges, en première ligne, pour observer le naufrage il leur faut aller chercher très loin en eux-mêmes les ressources pour tenir. L »obsolescence matérielle et sociale programmée des marchandises et des humains continue de faire ses dégâts, à grand renfort de divertissements.
@Pierre-Yves D
100% d’accord avec votre post!
@Pierre-Yves D,
Bonsoir,
Les entreprises usent d’expressions telles que se recentrer sur leur coeur d’activité, les personnes morales de « hautes tailles » seraient adeptes d’un yoga entrepreneurial pour « autant »?
Ou partisane de la décroissance à tout prix ?
Le langage « s’abuse » d’habitudes d’usage et de cercles d’expressions, leur « géographie » des frontières dentelées de subtils non-dits, non?
Et le jugement sur l’adéquation des termes et de leurs utilisateurs qui met son grain de « sel ».
Les réinvestissements en cours des mots et des valeurs affectent les équilibres et la géographie affectives – entre autres – par les atteintes et transformations douloureuses à l’image du soi, à l’identité ?
Comment éviter la souffrance dans les transformations, une question intéressantes à poser aux réactions chimiques au niveau moléculaire?
Lisztfr t’es BEAU, c’est ton slogan qui sert ici de drapeau, yo !
DANCE OF SARASVATI KITARO
http://www.youtube.com/watch?v=nhOWn1sI1JQ&feature=related
native american indian dream catcher
http://www.youtube.com/watch?v=pSMZA8GtPhk&feature=related
Un ami poète m’a une première fois « choqué » en me soutenant que l’empathie était plutôt une mauvaise chose, à « classer » pour user du langage médical dans les pathologies.
Argument : l’empathie est un phénomène de réception et de sensibilité non maîtrisé, non contrôlé. Source de bien des affres.
Après courte réflexion, la beauté « romantico-morale » qui ornait le mot est tombée, j’étais convaincu, désarçonné et perturbé, toujours réordonner s-ces mots en alignement des tiers, hein, mais là, que faire sinon se rendre à « l’amitié comme à l’évidence »?
Polysens et partage sans blessure, une gageure comportementale ? Et à plusieurs encore?
Jérôme
L’affect développé pour lui-même n’est pas une bonne chose car effectivement il conduit au repli identitaire. Mais l’affect c’est la vie, à défaut de le maîtriser — est-ce d’ailleurs même souhaitable ? — nous pouvons l’investir dans des activités, des projets. AInsi, ce n’est pas tant le fait d’être affecté qui pose problème, que le fait que cette affection ne trouve plus d’objet où s’investir. Or ces objets ne peuvent être que sociaux, ces objets qui sont systématiquement mis en pièces par le système.
La surconsommation d’anxiolytiques et d’antidéprésseurs ne traduit-elle pas une approche de l’humain purement moléculaire qui dénie la dimension d’abord relationnelle et donc sociale de celui-ci ?
Un petit apéritif pour ceux qui avaient encore quelque espoir (ou le moindre doute) concernant les traders ^^
Pour une fois que le Figaro ne m’horripile pas totalement, je vous en fais profiter…
😀
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/09/28/04015-20110928ARTFIG00490-les-traders-seraient-plus-fous-que-les-psychopathes.php
» Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt « .
Il semblerait que le Figaro nous prenne pour des idiots.
Petit complément musical au « temps qu’il fait »
c’était en 1979
La peur c’est le corbeau branché sur le devoir
C’est du papier monnaie contre du désespoir
C’est de la dérision face à la misère noire
C’est depuis le début le chantage du pouvoir
http://www.youtube.com/watch?v=RolJOeTwXy4
et ça en 1994
Ils ne font rien, ils se situent
ils sont consultants ambigus
des hydres multinationales
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftNsy.html
@ Frédéric,
Bonsoir,
« Rassembler », c’est partager, non ?
Introduktion à l’essai en polytik..rugueuxbi ?
Voyous et gentlemen « fusionnés » en choeur de dix-court ? Un-curie ça fait combien d’heures-os m’sieur l’kanbiste ? traits de plumes et frais de bouches.
Nzongo’ soul, Bernard Lavilliers, F.T. – Ma France à moi (Brise de Conscience)
http://www.youtube.com/watch?v=oV5TEaz_fs0
Chaque voile humide de l’oeil, chaque picotement du corps, sont des mots de langage-loi absolu du genre humain, nos kapacités sont bien au-delà des mots et konventions habitués, la folie est un « support » kollektif ? Peu-r-ass-urée ?
Bernard Lavilliers – Délinquance (Brise de Conscience)
http://www.youtube.com/watch?v=v48Ev8iBCJo
» La beauté de laisse-tes-tics-tiques « …
lavilliers chante l affiche rouge
http://www.youtube.com/watch?v=NWl9g9ebr8w&feature=related
Bernard Lavilliers – L’or des fous (Live 2002)
http://www.youtube.com/watch?v=HPtf4q2v990&NR=1
Balbino Medellin – LES MAINS D’OR (Avec Bernard Lavilliers)
http://www.youtube.com/watch?v=IYX25w_pwhs&NR=1
Yemanjá – Rainha do Mar
http://www.youtube.com/watch?v=dBx2XJnoq_g&feature=related
canto das mães d’agua
http://www.youtube.com/watch?v=4Jv2Byl-UEE&feature=related
Avec cette crise, on s’attendait à la fin du capitalisme (tout au moins le capitalisme financier) et effectivement, on assiste à la fin de l’État providence en Europe.
Aux États-Unis, les anti-gouvernements, les anti-Obama, les anti-impôts sont sur toutes les tribunes. Les Républicains risquent de remporter les prochaines élections et des groupes extrêmistes ressortent de l’ombre…