Billet invité
On nous dit que cela pourrait être un acteur, mais le fait même que le doute soit possible est significatif du discrédit généralisé à l’encontre de ce que font ces gens.
On nous dit que c’est un outsider, qui ne représente rien ni personne. Mais justement, seul un outsider pouvait dire cela, et pas un employé de banque qui serait viré dans la minute.
On nous dit que c’est un sociopathe ou un psychopathe, selon l’école psychiatrique dont on revendique l’autorité, mais cela ne résout pas la question. Est-ce que l’on n’a pas déjà montré sur le blog de Paul Jorion et depuis longtemps que tous les traders sont des sociopathes qui font précisément ce qu’il prétend faire ? C’est de cela dont ils doivent se défendre en général, et pas à propos de ce particulier là.
Peu importe qui il est, ce qui importe c’est ce qu’il dit, et comment c’est pris. Ce qui nous intéresse, ce sont les effets de vérité créés par des discours, même faux.
Par exemple, de par les réactions qu’ils suscitent :
- Incrédulité : de ceux qui croyaient encore que les marchés étaient socialement utiles.
- Disqualification : par ceux qui ont des raisons de faire croire que les marchés sont socialement utiles.
- Confirmation : pour ceux qui ont cessé de croire ou n’ont jamais cru que les marchés étaient socialement utiles.
Braves spéculateurs pères de famille, Mr Alessio Rastani vous tend le miroir de Dorian Gray. Non pas que vous vous y soyez vus éternellement jeunes et avenants mais tout de même bien justifiés de penser à vos vieux jours et « à l’avenir de vos enfants ». Il vous montre ce que c’est que quelqu’un qui prend réellement au sérieux le fait de croire que le monde sera le même après la fin du monde, qu’il y a une crise, dont on peut profiter, et même le plus grand nombre, mais que ce ne sera pas vraiment une crise puisque tout sera encore comme avant. C’est complètement absurde en plus d’être moralement ignoble.
Mr Alessio Rastani, qu’il soit un personnage réel ou fictif, vous parle d’un monde où cela n’a pas de sens d’avoir des enfants. Mais ce n’est pas pour cela que vous lâcherez votre cassette, n’est-ce pas ? C’est une partie de votre âme, de vous-même, c’est là que vous avez mis toutes vos angoisses et tous vos espoirs. Précipiter la déroute tout en se berçant de l’illusion que c’est la meilleure chose à faire tout autant que l’on n’y est pour rien puisque l’imagination humaine est décidément sans limite.
Il reste la réaction normale de milliers de gens normaux, qui pensent que l’activité de tous les petits Alessio Rastani est socialement néfaste, et comme telle doit être interdite, maintenant. Des milliers de gens normaux qui ont pour ambition normale de mener une vie juste et décente, pour lesquelles l’accumulation infinie ou pas de richesse est un comportement indécent, anormal et dangereux. Ces milliers de gens dont on nous a prétendu qu’ils n’existaient pas. Ceux qui vont faire le monde de demain, forcément, puisque les autres sont en train de s’auto-détruire.
Braves petits spéculateurs bons pères de familles, accrocs à l’or ou à la pierre, il est encore temps de ne pas finir en Alessio Rastani de médiocre envergure. On vous a menti et on vous a trompé. Vous pouvez encore parler à votre voisin afin de construire un monde commun.
Il n’y a pas si longtemps la figure du trader était encore le modèle de réussite proposé à l’admiration des foules rêveuses. Il est en passe de devenir la figure la plus haïe et la plus méprisée du monde moderne.
C’est cela qui est significatif, et ce n’est pas un bon signe pour le capitalisme, s’il en fallait d’autres pour prouver son agonie…
399 réponses à “LE MIROIR DE DORIAN GRAY, par Nikademus”
c’est bon cet article, on dirait du Jorion en grande forme. Merci !
Ouaip. Ça envoie du bois, et du vert.
Seul souci… il est bien sympathique ce Rastani… enfin plus que Rafsandjani, l’ex président de la République Islamique iranienne et toujours multi-milliardaire de la pistache, non ? Ah bon..
Té, allez voir ce qu’en dit Schneidermann, Rastani « le salaud parfait » :
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12141
Le « salaud idéal », c’est un remake de « la liste de Schindler » ?
la BBC a-t-elle réagit depuis ? Vigneron défricheur pour la vérité, vendangeur de l’éthique.
La BBC a fait coup double:
Marx avait raison
http://www.bbc.co.uk/mundo/noticias/2011/09/110906_marx_capitalismo.shtml
@ vigneron :
Serait-ce un coup des Yes men ? Son visage m’est familier et cela concorde avec leur action.
C’est eux!
on peut tous comparer la force de conviction dont les yes men sont capables: en 2004 ils ont sérieusement frappé en usurpant l’identité de Union CARbide qui annonçait enfin indemniser ses victimes à BHOPAL.
suivez ce lien vers la chaine Arte sur le site youtube
http://www.youtube.com/watch?v=n8Kb0uvvol8
Leurs faits d’armes (la dérision, le pastiche, l’outrance) valent une visite.
DArio
Il y a comme un parfum de corruption du spectateur a regarder cette obscénité, en compagnie de la journaliste, qui ne faisant rien devient complice, et les spectateurs ne faisant rien, devenant complices et donc acteurs, plutôt que spectateurs de cette obscénité.
Il y a corruption des que l’ on s’ est laissé prendre a ce spectacle imposé.
Il ne faut pas regarder ces trucs, cela fausse le jugement en faisant croire a notre inconscient que nous serions de lâches impuissants, car nous regarderions sans rien faire des choses insupportables.
Or ces choses n’ existent pas ainsi qu’ on nous les montre, absolument en dehors de nous.
Ces choses émergent d’ un comportement égoïste individuel diffus.
La désignation d’ un coupable permet de maintenir les regards loin du seul endroit où notre action est possible, et où ce comportement pourra etre détruit par notre seule volonté : en nous même.
Ils sont quand même balèze en face…quasiment surnaturel.
Il faut relire le billet sur la corruption de Morlie et le commentaire du Belge sur la rivalité mimétique de René Girard.
Je n’ ai pas écouté, juste lu les réactions.
« un comportement égoïste individuel diffus ».
Le « mérite » à l’école, la « compétitivité » professionnelle, la réussite « personnelle », sont loin d’être diffus.
Ce sont les « vertus » premières du capitalisme et de nos « démocraties ».
Elles sont l’objet d’une propagande omniprésente dans notre environnement quotidien et les grandes écoles qui forment nos futurs « élites » dirigeantes en font ouvertement la promotion.
Ce qui prouve que le libéralisme , le laisser faire , est absurde .
Il faut des lois , des règles , une justice pour limiter la nocivité de ce genre d’individu .
On voit bien que faire appel à l’éthique ,à la morale n’est pas une réponse appropriée . Il s’en bat les flancs !
Ici , c’est le renard dans le poulailler qui s’exprime ! A lui toutes les volailles puisqu’il en a les clés et que le fermier n’a pas le droit de s’en défendre .
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/29/protestations-contre-l-instauration-d-une-taxe-pour-aller-en-justice_1579176_3224.html
Encore un exemple illustrant le procédé bien rodé que le système utilise pour sa progression : la corruption des principes.
Les commentateurs et journaleux blasés se concentreront sur diverses pailles: le scandale de faire payer ceux ci plutôt que ceux là, tel montant plutôt que tel autre, tel public plus defavorisé que tel autre , en détournant le regard de la poutre, qui devrait les faire hurler : le peincipe de l’ accès universel a la justice est détruit, entre dans le champ amoral de l’ économique.
On est mals.
Le « trader » n’est qu’un larbin suffisant, stupide et agité qui finira à la poubelle comme les autres, (les meilleurs d’entre eux étant fabriqués dans les classes prépa maths et à Dauphine).
Mais la vrai question est celle du système qui le produit, qui « l’agit » et l’agite, et dont nous savons désormais, alléluia, qu’il est en train de s’autodétruire (grâce à ses traders en partie, justement).
On vit une époque formidable !
Sur Arte + 7 il y a en ce moment un docu sur 1929 . Je ne suis pas certain que beaucoup , en Amérique comme en Europe , l’aient vécu comme » une époque formidable » .
marius, je la trouve pas formidable moi…………mais c’est vrai, je vis en grece!
Il ne faut pas confondre trader dans une banque et trader d’un fonds spéculatif. Le premier est un salarié qui fait ce que sa hiérarchie lui demande. Le second fait tout ce qui lui plait.
C’est bien à la seconde catégorie qu’il faut s’attaquer sans répit.
alors là ça dépend de ce que demande la hiérarchie. Cette défense est du tonneau de celle de Mr Eichmann. Les ordres reçus ne dédouane pas de sa propre responsabilité.
C’est comme le bon et le mauvais chasseur ?
Il faut éliminer sans pitié les mauvais traders qui agissent pour leur propre compte et qui se permettent à l’occasion de prendre la parole comme Mr Alessio Rastani, et on garde les bons traders qui agissent sur ordre et n’auront jamais le mauvais goût de cracher dans la soupe ?
Un bon exemple de posture moralement ignoble ?
Non , Non et 100 fois non .
Un bon traideur , c’est un traideur mort . » Un point c’est tout ! « .
» A bas la Spéculation » sur nos petites vies d’Humain Ordinaires et nos pOvvrres très petites économies .
Tous ces gens devraient aller faire joujou à Las Végas avant qu’on fasse du tir au pigeons .
Permettez-moi de confondre les deux.
Un bon trader est un trader au chômage.
va bientôt y avoir un paquet de bons traders !
plutot un trader mort , pendu par sa cravatte.
@Kerkoz, pourquoi la censure vous expose-t-elle de la sorte ? 🙁
« Qui se sert de la cravate, périra par la cravate »……
Nous cachons beaucoup trops d’intérêts dernière nos cravatés par procuration.
Fractalisons les traders ? 🙂
Il ne s’agit pas de catégorie X ou de catégorie Y , il s’agit de rendre » hors – la – loi » une pratique similaire de pillage, abusif, destructeur et totalement nihiliste.
Franchement entre X qui » fait ce que sa hiérarchie lui demande » et » Y qui » fait tout ce qui lui plaît » qu’est -ce que ça change puisqu’ils font tous les deux la même chose qui est une ruine pour les nations et l’humanité entière ?!
C’est la pratique des uns et des autres qu’il faut interdire – à savoir » les paris sur les fluctuations de prix » – et rendre illégale son utilisation par les uns ou par les autres, que ce soit X ou Y qui la pratique.
Nous verrons bien alors si après avoir restaurer la loi de la majorité nous trouvons X ou Y derrière les barreaux en compagnie de Z le grand » donneur d’ordre » ou pas.
Il faut restaurer la loi démocratique contre la tyrannie financière. Point barre. Ne pas s’apesantir sur les détails et refondre la LOI GENERALE qui vaut pour TOUS.
A la fois simple et complexe à mettre en oeuvre, certes, mais au moins le propos est clairement énoncé et ce qui est clairement énoncé doit s’exprimer sans détours ni fioritures, CLAIREMENT.
C’est tout le mérite et la permanence spirituelle de M.Jorion. Ici ou ailleurs, il ne change pas son point de vue au grè des secteurs visités. Nous l’entendons.
Qui est sourd ou fait semblant de ne pas vouloir entendre ? Devrions-nous y répondre après les lachages d’obus ou bien-bien avant ?
« Franchement entre X qui » fait ce que sa hiérarchie lui demande » et » Y qui » fait tout ce qui lui plaît » qu’est -ce que ça change puisqu’ils font tous les deux la même chose qui est une ruine pour les nations et l’humanité entière ?! »
… et au-dessus de la hiérarchie d’Y, il y a nos chers – au sens de coûteux – gouvernants qui ont autorisé, en dérégulant à tout-va, en s’asseyant sur les votes français et néerlandais en 2005, en adoptant circulaire sur circulaire antisociales, en pratiquant le “bondage” financier comme les pervers malades qu’ils sont, intégralement au service de leurs “maîtres” ès-fric, la finance internationale à prendre le pouvoir qu’ils leur ont honteusement remis.
Renvoyons ces gouvernants aux poubelles de l’histoire. Ne nous laissons plus impressionner par leur marionnette TINA ; votons, même dans un seul pays, pour ceux qui annoncent dans leur programme la mise au pas de la finance, quitte à faire valoir l’opt out par rapport aux traités mortifères qui nous paralysent. Il est hautement probable qu’une telle attitude, venant de la deuxième puissance de la zone euro, aura un puissant effet d’entraînement sur d’autres pays. Et de proche en proche…
Et pour les 1500 traders de chez Goldmans Sachs qui sont dédiés à la spéculation sur les matières premières, on fait quoi ? Il travaille pour un banque et sont job est purement spéculatif. Il n’apporte rien à l’économie… On le pend ou pas ?… ;-)))
On les pend tous !
ça leur apprendra à vivre .
seraient bien encore capables de spéculer sur la corde ! avant de se rendre compte que – m—-e alors –
c’est la fin …comme pour les gens morts de faim, en Afrique, « grâce »à la spéculation sur le grain …
« crieront maman, pleureront beaucoup « …
ni fleurs, ni couronnes…car, il y en aura d’autres pour spéculer sur les couronnes mortuaires …
=) le seul moyen : fin de la spéculation.
C’est pas le traideur qu’il faut pendre c’est L’Employeur .
si je peux me permettre, la vidéo sous-titrée ici :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4338
C’est un nuage de fumée.
Quand au miroir, c’est un tableau. Et un meurtre. Et deux meurtres. Et ainsi de suite
Apparence et magie.
Tant que les capitalistes gagnent, ils jouent.
Tout a fait d’accord . La solution est de les empècher de jouer . Ou de les faire perdre .
Ils ont la force financiere et ont acheté la force public qui est sensé nous protéger .
Et nous ! Nous avons le nombre .
Contre le nombre on ne peut rien .
Il suffirait d’etre intelligent et Solidaire .
Mais hélas nous sommes Solitaires , désunis et donc démunis .
Reste qu’après une bonne chasse aux sorcières, une purge même, de notre belle société de l’ubris, après avoir évincé ses traders sociopathes et les avoir remplacé par des robots sains d’esprit, les structures néolibérales (enfin pures) demeureront, les hiérarques belliqueux modelant ces dernières à leur guise et à la matraque demeureront, mais coiffés d’une auréole vengeresse, eux qui ne nous voulaient que du bien, coiffés de leur traîtrise envers leur caste financière sacrifiée, tondue pour apaiser la plèbe.
Des relents de Kerviel, de Madoff et de discours de Toulon en perspective, le tout suffisamment pestilentiel pour ne pas s’interroger enfin: voulons-nous sincèrement abandonner cette vieille matrice vérolée, voulons-nous la détruire, achever la charogne, voulons-nous des enfants gouvernés par les cybernéticiens armés de l’économie de marché, ou les voulons-nous insoumis et en capacité de refaire un monde à leur guise?
« Ces milliers de gens dont on nous a prétendu qu’ils n’existaient pas. Ceux qui vont faire le monde de demain, forcément, puisque les autres sont en train de s’auto-détruire. »
Ne pensez-vous pas qu’ils vont plutôt nous détruire?
Nous détruire, effet, ils sont en train de le faire. Le fait est qu’ils ont par le passé fait la démonstration qu’ils en étaient tout à fait capable.
Cela va sans dire mais encore mieux en le disant…
« Braves petits spéculateurs bons pères de familles, accrocs à l’or ou à la pierre, il est encore temps de ne pas finir en Alessio Rastani de médiocre envergure. On vous a menti et on vous a trompé. Vous pouvez encore parler à votre voisin afin de construire un monde commun. »
Certes, certes.
Sauf que l’expression ‘bons pères de famille’ est aussi celle qui, usée jusqu’à la corde, est utilisée par le capitalisme pour faire valoir un certain nombre de ‘droits’, dont celui de la propriété (absolue, tant qu’elle est gérée en ‘bon père de famille’), afin d’assoir sa légitimité.
L’expression est d’ailleurs intégré dans le droit tout court, notamment dans le Code Civil.
Cette expression pose question puisqu’elle insinuerait qu’un ‘bon père de famille’ ne saurait intenter des actions dont la finalité pourrait nuire à sa famille.
Or, tout prouve le contraire.
Soit que le dit ‘bon père de famille’ ait été abusé. Soit qu’il se soit laissé abuser, par appât du gain.
Dans les deux cas, on n’échappera pas à un examen de conscience. Collectif et/ou individuel.
Notamment pour remettre en cause ce ‘statut’ défini par le capitalisme. Mais aussi les ‘droits’ qui en découlent, notamment celui de la propriété.
On n’y coupera pas.
Parlant de couper, cela me fait venir à la seconde précision.
Car la gangrène a donc saisi les ‘bons pères de famille’, nolens volens.
La question qui se pose donc est immédiate : comme on ne peut pas, à un stade trop avancé, se débarrasser de la gangrène par des antibiotiques, il faudra bien COUPER.
Questions : quelle est la part et le membre que l’on coupera ?
Quelle livre de chair le ‘bon père de famille’ acceptera-t-il de donner pour se faire ?
Et s’il refuse, quelles conclusions en tirer ? (qu’est-ce qu’être ‘bon’, qu’est-ce qu’être ‘père de famille’, quelles sont les limites quant à son ‘autorité’ et sa ‘responsabilité’ que la société peut tolérer et dans quels cas celles-ci seront restreintes)
C’est à ces questions là qu’il faudra répondre, collectivement et individuellement.
PS : pour le coup, l’expression patriarcalement ‘correcte’ quant au capitalisme pourrait aussi être questionnée, dans le sens où bien que l’on puisse aussi s’interroger sur le fait que les ‘mères de famille’ soient ‘bonnes’ (attention, j’en vois certains se pointer …), il pourrait s’avérer nécessaire de questionner la structuration patriarcale du capitalisme, comme ordre économique gendré. Car il pourrait s’avérer que les femmes puissent être moins mises à contribution que les hommes dans la livre de chair à délivrer …
C’est du lourd la famille n’est-ce pas zébu ? Où sont tes ailes ? Pas accrochées à ton casque, j’espère.
Arrêtez tout, dans les magazines,
Nouvel Homme, Tweed et fiches cuisines.
Am’nez les jartelles, les bas résilles,
Les sexy dentelles, les talons aiguilles.
[Refrain] :
Mais si j’dis ça, je casse mon image.
Ce s’rait dommage. x2
Mais si j’dis ça, je casse mon image.
Ce s’rait dommage d’être au chômage à mon âge.
J’veux du cuir : pas du peep show, du vécu.
J’veux des gros seins, des gros culs.
J’veux du cuir,
Sade et Shade et Suzy Q.
Arrachez, scouts, vos pull-overs.
Am’nez le shout, l’éther,
Les lames de rasoir, les tubes de colle,
Nus sous l’manteau à la sortie des écoles.
[Refrain]
Arrêtez, Constance, vos lacs,
Plaisirs des souffrances délicates.
Le monde est glauque et ça s’écrit
« j’ai deux ailes au cul (GLLOQ) », mon ami.
[Refrain]
« J’veux du cuir », Alain Souchon.
Petit retour vers le passé.
A propos de « bons pères de famille », il me souvient que les nazis disaient « les bons allemands ».
Non, ils disaient : ‘laissez venir à moi les bons petits enfants blonds’ (mais pas les autres)
one godwin point
Le portrait «miroir» de Dorian Gray est-il le miroir aux alouettes ?
Jean-Paul Sartre, Huis clos.
Nous avons également le matriarcat dans le capitalisme, Blyte Masters par exemple à qui nous devons en grande partie cette crise occasionnée par le biais de sa création. 😉
Patrie, patriarcat, patriarche, patrimoine, patricien, pater noster, pas terrible, patri bullaire, pas triste…
« Patri » ôte !
Tout ça, c’est les mêmes racines.
Les racines du mâle …
@ Vigneron,
Bonjour,
Quid du patriot act ? Quasi furtif, un bloc de + de 1000 pages, transmis et voté en – d’1 semaine, mais bon, les préliminaires étant déjà vieux, concentrons nous sur le coït permanent en cours…
Ces parlementaires ont une capacité de lecture et de réflexion stupéfiantes, non ?
Les morts se tairont-ils ?
@vign…etc…, Jacques Bêle… Ton stérile tricot n’est pas vain… Il est.
@Zébu
« ordre économique gendré » : vous voulez dire ordre économique « genré », je suppose ? Ou alors… vous avez un sérieux problème inconscient avec votre belle-mère à propos des repas de famille du dimanche ! 😉
Abzolllllument, Martine.
L’inconscient.
Pasque les repas de famille le dimanche avec ma belle-mère, j’en ai qu’une fois tous les …
Le manque, sans doute.
🙂
Tu es taquine, Martine ! notre excellent Zébu a translittéré le « gender » américain, qui nous vient droit du latin, comme le gendre, chargé par la (belle-)mère d’engendrer la filiation filiale. C’est vrai, quoi ! tragique destinée féminine contrainte d’en passer, pour se perpétuer, par le gendre qui se métamorphose ipso facto en usurpateur “bon père de famille” prêt à titriser à tout-va, au prétexte de sa descendance, jusqu’aux tripes de sa belle-mère. Ainsi va, dans les familles, l’héritage de mère en fille, sanctifié par la transsubstantiation opérée par le gendre à l’ombre propice des hedge funds…
@ Alexandria :
C’est bien connu : c’est la propriété qui hérite du gendre. Et non l’inverse.
De sorte que le gendre rend service aux femmes, leur permettant d’éviter l’aliénation de la propriété. Pas du sacrifice, ça, ma bonne dame ?
Anthropologiquement, la ‘gendrification’, ça signifierait quoi ?
Il y va du mythe du « bon père de famille » comme de celui du « bon sauvage » .
Avant de guillotiner quelques suspects au hasard,
N’oubliez pas que la société anonyme est la principale bénéficiaire du système, car elle seule n’a aucune limite à l’accumulation de capital et à l’irresponsabilité.
Ecartelés, puis ébouillantés.
Non.
L’inverse.
Mise à jour – 17h40 : La BBC confirme dans un communiqué que Rastani est un vrai trader, et le groupe d’imposteurs Yes Men assure qu’il n’est pas l’un des leurs. Rastani, lui, a répondu aux questions du magazine Forbes.
« Nous avons effectué des investigations détaillées et nous n’avons trouvé aucune preuve suggérant que l’interview d’Alessio Rastani soit un canular. C’est un trader indépendant et l’un d’un des témoins à qui nous avons donné la parole pour évoquer la récession. », précise la BBC dans son communiqué.
Les Yes Men, eux, ironisent lourdement : « Le vrai nom de Mr. Rastani’s est Granwyth Hulatberi; il est apparu une fois sur CNBC MarketWrap en tant que « représentant » de l’OMC. Bravo, Granwyth! Tu deviens meilleur chaque jour. Just kidding. Nous n’avons jamais entendu parler de Rastani. Ce n’est pas un Yes Man. C’est un vrai trader qui, pour une raison ou une autre, est plus honnête que d’habitude. »
Le principal intéressé, qu’on retrouvait dans une interview de France 24 en décembre 2010, où il était présenté comme un trader britannique d’origine iranienne, s’est exprimé sur le site du magazine Forbes, et confirme travailler dans la finance: « Je ne suis pas un trader institutionnel, je joue mon propre agent pour mon propre compte. (…) J’ai travaillé pour une entreprise, mais j’ai compris que je préférais travailler pour moi. (…) J’ai commencé en 2006. » Il indique travailler depuis son domicile au sud de Londres. Il conclut en évoquant son étonnement face au choc qu’ont causées ses déclarations : « Je pensais que tout le monde connaissait ce genre de chose. »
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4338
Excellent idée, il fallait y penser. Mais, si je peux me permettre, il s’agit du portrait de Dorian Gray et non d’un miroir. Un tableau, si vous préférez.
un tableau qui a dérapé dans l’univers de la tv qui ne fabrique que ce qu’on veut lui faire fabriquer; du fric et du miroir. Le portrait de Dorian Gray c’est en même temps un tableau dont vous ne saurez rien de Dorian Gray si ce n’est qu’il apparaît, qu’il se manifeste: et que nous dit la langue du maître ? ce que nous savions tous; il se paye de notre adhésion, un des clowns je me suis dit de ceux qui il y a qques jours tendaient leur coupe de champagne sur les balcons de Wall Street aux manifestants. ce qui me chiffonne c’est quand les clowns ont épuisé leur tour, épuisés, blessés, des rires qui sifflent et résonnent de travers; Rastani va nous la jouer héros trader misez sur moi, ce serait un super animateur télé et de la toile, et en plus il l’est déjà! on pourrait imaginer pire, il y en a d’autres auxquels on s’est habitué, lui on aura vite fait de l’oublier, il se croit en vacances; qui sera là au prochain tour?
tout p’tit espoir du jour sur le fil info; Les États-Unis veulent des multinationales plus transparentes -http://www.bastamag.net/article1763.html
Vous avez tous lu ce livre, j’en ai mal aux yeux…
Dans le même registre que cette vidéo, cette interview du spéculateur Doug Casey sur ZeroHedge. Morceau choisi:
Ou bien:
« Je pensais que tout le monde connaissait ce genre de chose. »
Touchant de naïveté, vraiment.
Désolé mais en France la majeure partie des personnes est du même acabit… Je n’ai encore vu personne que cela dérangeait de vendre un bien immobilier 200 alors qu’il avait acheté 7 ans plutôt 130 et ceci en endettant des jeunes gogos sur 25 ans… Des Alessio Rastani, notre pays en est rempli.
Complètement d’accord avec votre remarque, hatoup
Je plussoie. Est-ce que quelqu un en parle dans les programmes electoraux?
Sachez que si vous vendez votre bien à un prix moralement acceptable, c’est à dire nettement en dessous du prix du marché, les services fiscaux risquent de rectifier le tir car l’opération génère moins de taxes.
c’est quoi un prix moralement acceptable? un prix en adéquation avec votre conception personnelle de la morale? ou avec la mienne? ou avec celle du commentateur d’au-dessus ou du dessous? ah, les services fiscaux, ces rapaces à l’affût!
Au cas particulier, ils ne font que détecter et rectifier les transactions anormales (sur la base de transactions analogues déjà réalisées, et croyez moi, s’il y a un type de rectification qui tend à l’objectivité, c’est bien celui-là) afin d’éviter les petits arrangements entre héritiers et autres dessous de table fréquents dans ce genre de transaction et, en effet, de collecter ce qui doit l’être. S’agissant de la « moralité » des services fiscaux, elle doit se limiter à une neutralité maximale et à une correcte application des textes en vigueur. Pour la morale, il me semble que c’est à discuter avec le législateur, pas avec le fonctionnaire
J’ajouterai que pour le pékin lambda, comme moi, si je revends mon appart’ (pour cause de déménagement, par exemple) au prix où je l’ai acheté, c’est-à-dire en dessous du prix actuel du marché, j’ai toutes les chances de ne pas pouvoir en racheter un autre équivalent… Je n’ai malheureusement pas les moyens de cette grandeur d’âme… Et nous devons être nombreux dans ce cas…
hatoup : quand on est dans la piscine, on nage ! Cela ne signifie pas que l’ion trouve l’eau à son gout pour autant. Cette façon du culpabiliser les autres est vraiment insupportable.
« Oh mon pôv Didi ! Tout mouillé et kon moque en plus ! Et qui que c’est le méchant garçon qui t’as poussé à l’eau ? Dis le donc à ta maman au lieu d’pleurer comme ça… »
Ben oui, Didier, dur de découvrir qu’on fait partie de la même meute… je vous comprends
Allesio pourrait faire la même réponse, il est lui aussi dans le même bain… Tiens pas plus tard qu’au salon de l’immobiler de ce week-end des gens se plaignaient d’avoir acheté 15.000 € en 1996 (à la conférence FNAIM) du fait qu’à la revente ils étaient coincés… Ils voulaient revendre (vous lisez bien) 200.000 € et se plaignaient de devoir payer un impôt si la vente se faisait après le 1er février… Ce n’est pas le fait que le nouvel acheteur doive payer 13 fois plus qui faisait pleurer ces braves gens…
@ Didier :
Sans doute parce que la réalité est insupportable …
L’exemple de Hatoup est ‘parlant’.
C’est la question de la proportion de la plus-value, qui l’est, insupportable.
50% dans l’immobilier, c’est non seulement pas rare mais plutôt très fréquent.
L’affirmation du ‘je me sens pas responsable, vu que tout le monde fait pareil’, c’est limite, non, quand on sait la plus-value que l’on a fait (la culbute, devrais-je dire) ?
Cela relève soit de l’hypocrisie et de l’égotisme forcené, soit de la schizophrénie …
Le niveau d’endettement, de plus, est plutôt de l’ordre de + de 25 ans. Avec des biens à la limite du pourri, parfois (« mais bon, mon pov’ mosieur, la demande, comprenez, la demande … », « Et pis, c’est la situation du bien, le foncier disponible que vous aurez ensuite … », sans oublier le fameux « Et pensez à la plus-value que vous ferez vous aussi quand vous revendrez ce bien … »).
Le trop fameux ‘vous aussi‘.
Didier, en vérité, en vérité je te le dis, ce système là pue.
Comme le trader d’en haut.
Ni plus.
Ni moins.
La seule divergence que j’aurais sur ce point c’est le terme ‘majeur partie en France’.
PS : surtout quand on sait que les dites plus-value pour la présidence principale sont exonérées fiscalement et que celles pour les réisdences secondaires, viennent d’être péniblement haussée, avec une durée de détention de 30 ans pour exonération …
Qu’est-ce qui justifie que les plus-value pour résidence principale soient exonérées, alors que c’est ce marché qui ‘forme’ les prix, notamment à l’accession, dans l’ancien ?
Rien.
A l’inverse, met du fiscal sur tout ça et tu verras le goût pour les plus-value redevenir à une proportion plus ‘normale’.
Mais ça, faut pas en parler, aux français propriétaires de la ‘France des propriétaires’ …
« Mais ça, faut pas en parler, aux français propriétaires de la ‘France des propriétaires’ »
Chuuuttttt y’a bambi qui dort..
Pour reparler de ce cher trader, finalement en réfléchissant bien il pourrait même à côté de nos chers propriétaires passer pour un bienfaiteur de l’humanité…
1° il va payer des impôts sur ses « trades » sans moufter,
2° s’il met de l’argent là où est sa bouche : il va « shorter » matières premières, agricoles et marché action prenant le contrepied des ahuris qui stockent pour nous affamer et créer une fausse demande… Et être long sur les bons du trésor afin de nous « aider » à combler nos déficits…
Que du bonheur…
@ Didier.
On nage, on nage… Quid de ceux qui essaient de te mettre la tête sous l’eau depuis leur matelas gonflable ?
En voilà un qui trouve l’eau à son goût
http://culturevisuelle.org/parergon/archives/1306
@ Hatoup :
« Chuuuttttt y’a bambi qui dort.. »
Ehe.
J’aime bien.
Hatoup, je vous sens une âme de croisé.
Alllez, vous êtes en mission pour le Saigneur : shortez-les tous et qu’aucun n’en revienne pour nous reprocher ensuite notre avidité au gain.
Amen.
@ Arkao : merci pour le lien… un article délectable. Cette affaire Takieddine, c’est peut-être pas la mer à boire, mais c’est au moins la piscine à déglutir, hein, Jean-François ?
Cette façon de se déresponsabiliser soi-même l’est bien plus.
Zebu : c’est la dernière phrase de votre billet qui est l’objet de mon commentaire. Dire que la majeure partie des personnes est de cet acabit ne passe pas, tout comme le fameux « on a vécu au dessus de nos moyens ». Je répète ce que j’ai dit plus bas, les sarcasmes des uns ne feront pas perdre le sens des réalités aux autres, et que Vigneron se rassure, il y a longtemps que j’ai parlé de cette question avec ma maman 🙂
@ Didier :
« Zebu : c’est la dernière phrase de votre billet qui est l’objet de mon commentaire. »
Euuuuuuuuuhhhh …
Didier, ce n’est pas un ‘billet’ et ce n’est pas le mien.
Mais peu importe : je partage la réflexion d’Hatoup, bien que je relativiserai personnellement l’estimation, ou pour le moins, la formulation (cf. plus bas).
« Dire que la majeure partie des personnes est de cet acabit ne passe pas »
Je crois que c’est là où il y a incompréhension de ta part (si je peux me permettre).
Pas ‘de cet acabit’.
Pas ‘comme Alessio Rastani’.
Pas aussi schizophrène (selon moi) que lui : heureusement, la majorité des personnes en France ne va sur les plateaux télé clamer leur envie d’avertir la population du danger qui guette et de la réalité du monde de la finance, tout en proclamant combien il est nécessaire pour chacun de suivre la même voie qu’il définit plus haut.
Le personnage est, j’allais dire, totalement amoral, pas immoral.
La conception éthique de la chose, il s’en contrefout. La seule ‘valeur’ qu’il perçoit est celle qu’il peut identifier sur les ‘marchés’.
Dans ce sens là, il me semble que tu as raison Didier, de dire, que la majorité des personnes en France n’est pas ‘comme’ lui : rendu au stade ultime de la schizo et de l’amoralisme.
Reste que Alessio Rastani est selon moi le stade ultime de la pathologie qu’Hatoup dénonce, à raison (et plutôt deux fois qu’une) : l’appât du gain, placé dans l’absolu impossibilité pour telle personne, de mettre en perspective son acte (ou plutôt d’en dénier complètement ses effets au niveau social).
Reste qu’Hatoup a totalement raison dans sa démonstration quant à la présence des mêmes mécanismes qui sont présents dans un ‘bon nombre’ de français (pour éviter le ‘faux’ débat de la proportion) : égotisme, sociopathie et goût du lucre.
Exemple : il n’est pas possible de dire ‘j’ai fais une super plus-value sur la vente de bien immobilier mais je n’ai fais de mal à personne puisque la personne était consentante’. D’abord parce que c’est nier l’existence de rapports de force en sa faveur, soit la réalité, à peu de frais. Et ensuite parce que c’est nier le fait que la formation du prix qui s’est ainsi finalisé participe à la formation d’un prix dit ‘de marché’, auquel … tous les acteurs du dit ‘marché’ vont se référer, pour négocier. Plus avant, ce que le ‘bon père de famille’ fait, y compris pour le ‘bien’ de ses enfants (transmettre une plus-value, par exemple), peut avoir une incidence négative pour ses propres enfants et petits-enfants, quand ceux-ci en viendront à vouloir acquérir un bien immobilier dont le prix aura … augmenter de la moyenne des plus-values soutirés par les pères (éventuellement pour leurs fils, tous les pères ne sont pas par ailleurs ‘bons’ pour leurs enfants).
La question de la justice est donc posée, soit de l’éthique. La question de l’éthique personnelle de la personne, face à cette réalité. Mais cette éthique n’est pas la justice, comme le démontre Aristote : ce n’est qu’une justice ‘privée’, partielle, non la justice politique, la seule qui soit vraiment.
De plus, c’est toute la perversité du libéralisme que de renvoyer les individus, seuls, forcément seuls, vers leur propre relation à l’éthique, soit ce que le libéralisme appelle la ‘responsabilité individuelle’, en oubliant évidemment de parler de responsabilité collective.
La question est alors d’aborder, en complément d’un positionnement individuel, la notion de justice politique quant à la proportion tolérable socialement sur ces plus-values. Et de quels outils on se dote pour y faire face.
J’en verrais deux.
Le droit de connaître la formation des prix.
La fiscalité.
Dans l’exemple donné, je verrais bien l’obligation pour le vendeur de donner le prix d’acquisition dans sa formation du prix de vente, afin d’informer l’acheteur de la plus-value latente.
En second lieu, j’intègrerais dès la formation du prix une fiscalité progressive basée sur la proportion de la plus-value dans cette formation du prix : plus elle sera importante proportionnellement, et plus la fiscalisations sera importante progressivement (par tranches).
Ce qui aura deux avantages et ce dès la formation du prix :
1/ indiquer clairement au vendeur les limites sociales imposées (tenir compte d’autrui, soit la réciprocité, dans la formation de son prix)
2/ indiquer clairement au vendeur les conséquences fiscales de son choix.
C’est tout le rôle de la Loi : équilibrer les rapports de force et les rendre lisibles pour les acteurs.
Ce qui ne signifie pas non plus l’absence de responsabilité des acteurs dans leurs choix, et ce quelque soit la Loi.
In fine, la question du degré de démence n’est pas forcément pertinente (mais fait partie du débat, en termes de ‘priorité’) : il ne dit rien de notre système. Au contraire. Il déresponsabilise à bon compte, par le biais de la figure du bouc émissaire (‘Rastani, le fou furieux amoral’) ceux qui empruntent le même sentier, parfois sans même en être conscient.
La réalité vous saute à la gueule, Didier, parce qu’on vous envoie un macchabée purulant en pleine face et vous n’y voyez que cela : la putréfaction.
Sans voir ce qu’il y a ‘derrière’ (ou plutôt ce qui devrait apparaître en premier lieu) : le macchabée.
C’est pourtant la même gangrène que ‘bon nombre’ d’entre nous (moi y compris) empruntons à Rastani. Nous finirions comme lui, ‘logiquement’, si on n’y fait rien.
Reconnaître cette gangrène, ce n’est pas reconnaître en être à l’origine.
C’est permettre de mettre un nom à la pourriture et la soigner.
Il faut nommer les choses.
C’est dur mais c’est nécessaire.
@ Zébu,
Continue.
Affichage plus-value oui.
Attention : un intermédiaire final « ami » te fait un beau profit tout riquiqui, nique le fisc et te blanchit l’âpreté au gain derechef, par la loi et le chiffre combinés, et tous dérivés de cette complicité de principes contournés.
« Je te aime ma buze »..
T’es beau comme un homme.
La naissance de Bambi
http://www.youtube.com/watch?v=EsXRWhzefOI
C’est marrant, mais j’ai fait exactement cela, et je ne pense pas être du même acabit, ni avoir ruiné qui que ce soit :
– achat d’un deux pièce comme résidence principale en 2003, pour 130;
– vente sept ans plus tard pour 190 (bon, pas 200, je ne dois pas être aussi méchant), pour acheter un trois pièces pour 280 (alors qu’il m’aurait coûté 180 en 2003, si j’avais été capable de l’acheter…).
Ah oui, il y a une autre différence : les « jeunes gogos » avaient 20 ans de plus que moi, s’endettaient sur 10 ans et allaient louer l’appart pour payer leur retraite…
Alors peut être que je ne suis pas « du même acabit » finalement. Ou bien peut être que la comparaison avec l’immobilier est fausse, dans la mesure où la majeure partie des propriétaires ne le sont que d’une résidence principale pour laquelle le bénéfice est auxilliaire (et lorsque vous avez besoin de plus de surface, vous préférez en général des prix bas à des prix hauts…).
48% en sept ans…
L’indice de révision annuelle des loyers : entre 1.4% et 1.8%
Inflation cumulée entre 2003 et 2010 : 14,4%
D’abord c’est pas 48% mais 46 ! Ensuite,acheter 130 avec un prêt aura couté au total beaucoup plus que 130 surtout si remboursement anticipé,sans compter l’entretien de la copropriété pour vendre en bon état. Les sarcasmes des uns ne feront pas perdre le sens de la réalité aux autres.
@ Didier :
C’est injouable, ton truc …
D’abord, un remboursement anticipé, par définition, te permet de payer moins d’intérêt, même avec une pénalité. Cet argument tombe de lui-même.
Ensuite, concernant les ‘frais’ liés à l’entretien du bien et les intérêts payés, c’est évidemment rien de très normal là dedans : cela fait parti d’un achat à crédit, pour lequel il est normal de payer des intérêts. Idem pour l’entretien du bien : tu ne voudrais tout de même pas que ce soit le suivant qui paye l’entretien de ton bien, non plus, non ?
Ta position est indéfendable, je le répète : tu veux justifier la plus-value parce que tu aurais des … frais lié à l’achat et à l’entretien de ce bien !!
Soit vouloir être propriétaire pleinement mais sans en assumer les conséquences, en en faisant payer le coût au suivant !!
Enorme, ton truc, là …
C’est exactement le concept de l’arbre qui monte jusqu’au ciel, puisque le suivant dira exactement la même chose, puis le suivant, puis etc. etc. etc.
En as-tu conscience ?
Seulement ?
@ Didier et Zébu
Je plussoie au propos de Zébu. Il faut une bonne fois pour toute faire comprendre une idée pourtant très simple : être propriétaire coûte de l’argent.
@ Julien :
Simple application du principe de l’entropie : les intérêts sont de l’entropie, l’entretien du bien matériel qui se dégrade aussi.
Il me semble que c’est toute la perversité de la finance, qui elle fait accroire qu’elle fonctionne en néguentropie, sans ‘frottements’ et même au contraire, en croissance perpétuelle, que de pervertir la réalité tangible au travers des biens matériels, qui eux, subissent évidemment l’entropie.
Le discours de Didier (qui serait celui de n’importe qui d’autre, y compris moi-même) est symptomatique de cette gangrène financière : nous nions l’entropie.
De fait, nous refusons de voir la réalité telle qu’elle est devenue, telle qu’elle a été transformée, telle que nous l’avons créée.
Je ne sais pas si mon expérience personnelle peut illustrer votre échange :
Je me suis décidé à acheter un appartement ( 2P+C) assez tard ( 50 ans ) avec un emprunt court ( 12 ans ) représentant en gros un loyer courant en remboursement . Je suis ainsi parvenu à la station » retraite »( à 61 ans pile poil ), remboursement d’emprunt fait , avec pour charge mensuelle de logement les charges de copropriété ( 90 €/mois ) , la taxe foncière et d’habitation ( 150 €/mois). J’avoue que je ne regrette pas ma décision des 50 ans . Il en serait sans doute autrement si j’avais du emprunter plus et sur une plus longue durée .
Plus récemment , réception de la smala des enfants et petits enfants aidant , j’ai été tenté de rechercher plus vaste logement . Il ne m’a pas fallu longtemps pour y renoncer que ce soit avec ou sans emprunt . J’ai trouvé la solution dans la location d’un petit appartement dans le même immeuble , qui offre de plus la large qualité d’évacuer une partie de la famille dans son coin quand on s’est assez vu . Pas cher , souple , résiliable dès que le besoin cesse ou décroît , rend aussi service à un voisin confronté aux mêmes soucis à l’occasion : j’y gagne au moins deux bouteilles de Whisky par an ( 12 ans d’âge au lieu de 12 ans de remboursements) .
@Didier
Permettez moi donc de me mettre du coté des zuns et de l’essence des réalités, fussiez vous malencontreusement du coté des zautres et du sens des réalités.
Pasque pardon, mais votre réalité, ou du moins ce que vous nous dites en percevoir, elle me parait bigrement incomplète. Vous oubliez, selon bien sûr vos critères de « sens des réalités », un paramètre majeur dans votre justification chiffrée de la légitime plus-value de bon pater familias : la rentabilité calculée du capital immobilisé. Faut pas vous arrêter en si bon chemin. Allez au bout de votre réalité de comptable.
Ainsi dans le cas qui vous occupe ici, en imaginant que ces 130 000 € de 2003 ne soient pas issus d’un emprunt mais par exemple d’une succession ou de la vente d’un actif quelconque; au moment de la revente de ce bien immobilier en 2010 vous vous devez, en tout bien tout honneur et dans le plus grand respect du « sens des réalités », de calculer ce que ces 130 000 € auraient pu vous rapporter placés sur des produits financiers de bon père de famille (le bon vieux RoE des familles, des comptables et du bon sens près d’chez vous quoi).
Et figurez vous que là, en bon père de famille (ou grand-père, pas mieux), méticuleusement investi dans votre sacro-saint sens des réalités, je suis à peu près certain que vous vous seriez fait un devoir de dégoter un placement sûr pour un rendement moyen de 4 % annuel entre 2003 et 2010, n’est-ce pas ? Et du 4 % sur 7 ans ça nous fait :
1.04^7 = 1,3156
Oh bendidonc Didi, 31,56 % ! Soit 41 000 € dans l’nourrin en plus des 130 000 de 2003 !
« P’tain Maman fais pêter l’Champomy ! On peut s’payer la piscine avec plage en simili pierre de Cahors de chez Zyke !
Ah ouais… mais 46 %, 60 000 €, c’est mieux didonc Didi… on pourrait en plus changer le camping-car…
Ah oui chérie mais là y’a pas les frais d’entretien, juste les frais de gestion et la marge que s’est croquée mon bancassureur… ah la finance c’est compliqué… heureusement qu’on a l’sens des réalités, hein maman ? »
@ Juan :
Arrangement intelligent. Surtout si vous susurrez ‘Oban’ ou ‘Lagavulin’ aux oreilles familiales …
@ Zebu : d’abord vous faites une erreur d’importance. Ça va faire petit bourge pas très en mode sur ce site mais tant pis ! Un type qui rembourse son prêt par anticipation au bout de 7 ans dans les années 90/2000 (durée moyenne d’un prêt 15 ans et OK ce n’est plus le cas aujourd’hui) a déjà payé la très grande majorité de ses intérêts car, dois je vous le rappeler, ce sont d’abord les intérêts qu’un emprunteur paie. Donc ce que vous dites n’a pas de sens. Mais là n’est pas le problème.
Il faut comprendre que la rentabilité d’un placement immobilier est très relatif – j’entends d’ici les cris des ayatollahs « il faut comprendre qu’être propriétaire coute de l’argent ». Regardez donc la réalité en face comme vous me le suggérez ! Les gestionnaires de fonds proposent des 6 ou 7% mais un mec qui travaille, qui achète son appart, qui paie ses intérêts et les travaux de la copro; il ne gagne pas tant que ça ! Je ne le plains pas mais ne venez pas le culpabiliser, c’est tout ce que je vous demande.
@ Didier :
– il n’en reste pas moins qu’un propriétaire qui ,in fine, revend son bien immobilier principal , avec , toutes choses diverses légitimement prises en compte pa ailleurs , un bénéfice résiduel , est ,volontairement ou non, un spéculateur qui pousse à la chèreté de la vie ( au moins du logement ) Au bout du bout , c’est ce qui explique , au moins en partie les coûts extravagants de l’immobilier dans les villes grandes , et même parfois moyennes ou petites .
La fiscalité est très généreuse pour ce type de transaction .L’équité fiscale mérite que l’on remmette les exonérations en question . Avant d’augmenter l’âge de la retraite ou le travail précaire .
– le cas devient encore bien moins défendable quand il s’agit de résidences secondaires , et on a vu quel remue ménage parlementaire a néanmoins provoqué la tentative récente de supprimer les largesses accordées lors de la revente de ce type de propriétés . Dans ce cas , au delà de l’extraordinaire injustice fiscale qui encourage la spéculation , on provoque la pénurie de logements avec des biens souvent vides considérés comme des « valeurs refuges » par leurs propriétaires .
Tout ça pour dire que si j’arrive à rester en sympathie avec un propriétaire occupant , ça m’est beaucoup plus difficile avec un propriétaire de résidences secondaires souvent multiples .
@ juan messy : mais nous sommes parfaitement d’accord, la question était de savoir si nous étions tous coupables de la situation actuelle, pas de défendre les proprios ! je suis d’accord pour dire que la fiscalité actuelle sur les plus-values de résidence principale n’est pas normale.
@ Didier :
C’est déjà un point d’accord.
Mais il faudrait préciser : même pas ‘normal’, tout simplement inexistant.
On est au-delà de la ‘normalité’ là, soit de la proportion.
C’est de l’injustice, pure et dure.
Sociale qui plus est.
Mais bon, on avance quand même …
Je ne parle pas assez bien anglais pour tout comprendre et serais ravis si quelqu’un pouvais nous faire une synthèse non déformée.
D’après ce que je crois comprendre il dit que l’on va vers un grand krack et il conseille aux gens de s’y préparer. Il dit que la pire des choses pour chacun serait de ne rien faire, de ne pas protéger son capital et de ne pas chercher à savoir comment. Je pense que personne ne doute que tout va aller de plus en plus mal. Reprenez contact avec vos familles à la campagne pour vos approvisionnements futurs si vous êtes citadins, et appréciez votre chance de vivre à la campagne. Si vous n’avez pas de biens vous perdrez moins Si vous faites parti de la classe moyenne vous perdrez presque tout. Si vous êtes riche ceci ne vous concerne pas. Mais gardez la volonté de réagir contre ce que l’on vous prépare.
Si je comprends bien Nikademus critique les propos de ce trader, mais il ne fait que dire ouvertement la triste réalité du monde néo-capitaliste dans lequel nous vivons. Crée un état de choc pour pouvoir appliquer les idées de Milton Friedman : Réduire au minimum le rôle de l’Etat et privatiser tout ce qui peut l’^etre: armée, éducation, social, santé, S’abstenir d’interventions économiques. Mettre en place une discipline budgétaire accompagnée d’une restriction des dépenses sociales et restauration d’un taux naturel de chômage c’est à dire la création d’une « armée de réserve de salariés » ( de bataillons de chômeurs) qui permettent d’affaiblir les syndicats et réduire les revendications. Développer l’épargne en réduisant les impôts des revenus les plus élevés.
Quand nous serons dans le trou prévu par ce trader, abattu, ébêté, ils espèrent que nous ne serons plus en état de réagir et qu’ils pourront en toute liberté supprimer tous les acquis sociaux pour « résorber la dette »
C’est là que le discours du trader prend toute sa valeur et qu’il ne s’en doute pas: PREPAREZ-VOUS A LUTTER, sans ça vous retournerez vous, vos enfants et petits enfants à l’état de cerfs.
@ Bruno
J’ai remplacé la vidéo par une version sous-titrée en français, pour plus de facilité pour tout le monde. Et je précise que l’auteur du billet est « Nikademus ».
Merci, j’avais posté avant
« Nikademus »?…C’est du Latin modernisé?
(wikipedia) « Nicodème est un des premiers disciples de Jésus. Pharisien et membre du sanhédrin, Nicodème apparaît trois fois dans l’Évangile selon Jean : il va écouter son enseignement (Jn 3. 1-21), il prend sa défense lors qu’il est malmené par les Pharisiens (Jn 7. 45-51), il aide Joseph d’Arimathie lors de la mise au tombeau (Jn 19. 39-42). »
Il me semble que c’est le troisième épisode qu’on peut invoquer, si ce n’est pas le hasard.
@ Bruno (un autre)
« PREPAREZ-VOUS A LUTTER, sans ça vous retournerez vous, vos enfants et petits enfants à l’état de cerfs. »
Franchement: l’esclavagisme peut prendre plus d’une forme, et quand je vois la forme que peut prendre le salariat dans certains cas – j’ai pu par exemple en connaître un, dans le passé, et de plus dans (soit-disant) le milieu coopératif, mettant, officiellement, en avant certaines valeurs « humanistes »! -, je reste dubitatif…
Et l’état de cerf commence par la repousse des bois… Le brame vient bien après…
« C’est là que le discours du trader prend toute sa valeur et qu’il ne s’en doute pas: PREPAREZ-VOUS A LUTTER, sans ça vous retournerez vous, vos enfants et petits enfants à l’état de cerfs. »
Le servage n’est plus ce qu’il était s’il faut y ajouter des cornes…
A moins que nous ne finissions en cerfs-volants ?
😉
Pour compléter votre commentaire, une vidéo documentaire sur l’utilisation des chocs sociétaux décrypté par Naomi Klein qui a publié « La stratégie du choc » en 2007 :
http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU
Crise de la dette : l’horizon s’éclaircit un peu pour la Grèce
Le dernier paragraphe est intéressant :
Seulement 4.600 milliards, c’est vraiment peu, quelqu’un peut-il indiquer si cette somme est exacte ?
il me parait toutefois légèrement a califourchon sur les titres américains dont la valeur est … sujette à caution. « Safer place » … pas sûr. D’ici à dire que c’est le message principal afin d’éviter une adjudication foireuse de QE 4, il n’y a qu’un pas… que je me tâte à franchir.
Quand le MSM (main stream media) offre gratuitement des boucs émissaires, c’est que de grandes choses se préparent …
C’est vrai que ça dépote ce truc ! Je me le suis repasser pour être sûr d’avoir bien compris. J’avais un doute tellement c’est énorme ! Merci de nous l’avoir montrer !
C’est terrible de voir un vautour en costard cravate, sûr de lui et de son bon droit, de sa légitimité d’être un rapace, de la moralité qu’il y a à détruire les autres !
La misère du plus grand nombre, c’est un rêve de trader ! La guerre économique c’est cool ! La ruine de notre monde se résume à une opportunité de se faire du fric !
Ils ne se cachent même plus !
J’ai un problème de valeur avec ce type ! Et j’vous jure que ce n’est pas d’la valeur monétaire !
Je trouve que juste penser cela est déjà grave mais que le dire, avec un tel aplomb en plus, est tout bonnement un crime contre l’humanité !
Et en plus, ce petit c.. nous prodigue ses merveilleux « conseils », nous décrit la vision de son monde idyllique sur une chaine publique ! Oui anglais… Ca explique déjà beaucoup, je vous le concède.
J’en rage !
Sans vouloir vous vexer, je n’arrive pas à voir pourquoi tant d’émoi…
Ce trader ne détruit personne, c’est un commerçant qui achète et vend une marchandise LÉGALE…
Vous demandez vous combien de vies vous détruisez dans le tiers monde pour vous assurer votre petit confort ?
Rastani fait comme vous, moi, les autres… Il fait pour son propre intérêt et tant pis pour ceux qui subissent…
Aujourd’hui, vous semblez aussi frustré qu’un ouvrier chinois, payé 3 euros par jour, qui découvrirait que le produit qu’il fabrique se revend chez nous à 150 € l’unité…
Ce qui se passe aujourd’hui existe parce que nous avons tous la responsabilité d’avoir laissé faire, sans se préoccuper du voisin… Et aujourd’hui, le voisin, c’est nous…
Philippe MEONI, si vous voulez absolument battre votre coulpe, SVP, ne faites pas d’amalgames et ne nous inscrivez pas dans votre club de masochistes 😉
Le tôlier de ce blog nous a démontré avec des schémas très compliqués que seuls quelques personnes dans ce système (les détenteurs du capital) tenaient les rênes et que même les grands patrons ou considérés comme tels n’étaient que des serviteurs. Nous sommes des serfs, nous subissions le système – vous le voyez bien en ce moment non ? – alors il faut arrêter de nous culpabiliser.
Droit dans vos bottes Didier…
Quelle que soit la hiérarchisation et la considération technique du bidule pyramidal complexe, il existe parce qu’il y a une base qui surconsomme par idéologie de confort absolu…
Et j’ajoute qu’une majorité de mes congénères caresse le doux rêve secret de faire un jour fortune, rien qu’à voir le chiffre d’affaires de la Française des Jeux…
Faire fortune pour quoi ? Histoire de se plonger chaque jour dans une piscine de liquidités ? Ou pour enfin s’acheter le château en Espagne qui en met plein la vue au voisin et à son con de beau-frère ?
A moins que ce ne soit pour se payer la dernière « Porserrati » de 400 cv pour faire « flamber » sa domination machiste sur les autoroutes jusqu’à épuisement des 12 points ?
Et à voir le succès des programmes de « télé-réalité » où des milliers de candidats sont « castés » chaque saison, tous porteurs de l’espérance de devenir un jour une célébrissime star fortunée préfabriquée par l’industrie du spectacle, ça gagne aussi la nouvelle génération…
Et à aucun moment vous ne vous sentez coupable d’avoir participé à l’évolution de cette société décérébrée par la seule pensée jouissive de voir arriver le dernier « ail-pod tablette » qui s’arrachera en trois jours, après une lutte acharnée à la caisse des fnac à 100 fois son prix de revient réel et dont nous n’avons que l’utilité du signe d’appartenance à un club fermé qui a pu se le payer, au risque de bouffer du yaourt toute l’année pour rembourser le crédit ?
Les exemples ne manquent pas pour celui ou celle qui veut voir, mais comment tenter de vous éclairer dans votre cécité volontaire, dans votre monde qui ma foi, pour l’heure, vous convient encore…
Mais posez vous la question du « quand votre tour viendra », cher Didier…
je me sens plus étrangère que jamais à vos propos !
sauf exception – heureusement il y en a – il y aurait de quoi se flinguer après un échange aussi « sordide » .
La plupart d’entre-vous, avec des battements de coulpe fort douteux ( bonne conscience ? : ça fait bien dans le tableau ? ) met tout le monde dans le même bain ! Avez-vous tété et digéré à ce point la doxa neolib, que vos regards soient si déformés ? c’est la propagande distillée depuis 25 ans que vous avez intégrée à vos personnalités, au point de la projeter sur l’autre (dont vous ignorez la moindre pensée, les difficultés de la vie, le dégoût de ce consumérisme) et surtout ce regard plein de morgue sur l’autre pauvre ou « modeste », qui a bossé en équipe, en solidarité, dans des métiers
difficiles mais utiles à la chose commune, mais qui n’a jamais marché dans la combine » écraser l’autre », le dominer ( je dirais « croire le dominer », car c’est une illusion ) et il faut être bien ignorant de ce qui fait le sel de la vie, pour absorber ces inepties. Dominer l’autre, posséder plus, avoir le dernier gadget qui vient de sortir, à grand coup de matraquage marketing, et ce, sans aucune mesure, c’est peut-être l’affaire des personnes suffisamment aisées [ 6000 € mensuel, c’est bien facile de vivre avec cela ! et d’avoir le mentalité qui va avec : « les autres le font; pourquoi pas moi ? »
sauf à avoir un équilibre intérieur, soit reçu de son éducation, soit gagné au fil des épreuves réelles surmontées ]
Il est vraiment temps de remettre l’égalitarisme au sein de la Société.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes à fond dans la doctrine neolib-marchandisation à tout crin.
Alors même que nombre d’entre vous la dénonce.
Quel regard sur l’humanité ! Il n’y a pas de fatalité : non, l’être humain n’est pas forcément comme cela ! Il faut tenter de s’améliorer ( travail intérieur ) mis à l’épreuve des faits,
chaque jour, surtout en période de crise, où tout dysfonctionne, où la perte des repères est là, où tout peut advenir.Tout le monde n’obéit pas aux injonctions du manager pervers ( ou perverti ), qui veut éliminer une personne de l’équipe – licenciement déguisé – en l’isolant, en le brisant : on peut dire « non », courant le risque d’être la prochaine « cible ». Il y a un prix à « payer » pour pouvoir se regarder en face !
J’ai même rencontré un directeur financier [ pas ma tasse de thé, comme certains l’auront peut-être compris ], mais qui avait toute ma sympathie : il s’était fait virer d’un groupe, pour avoir refusé de commettre des malversations, et en était encore tout « écrêté ». [ cela me rappelle l’histoire de Paul Jorion ] . Il y a à tout niveau des gens honnêtes ( et, locataires !) =) à ce propos, il y a aussi dans ce fil, un biais pour le moins tordu, et un léger oubli du réel !
Ce sont des groupes, souvent internationaux, qui ont le plus souvent acheté ( Paris, banlieue, mais aussi dans nos belles provinces) des immeubles entiers, afin de faire monter les prix de façon exorbitantes à la revente : ce sont eux, dans l’ensemble, les responsables des prix astronomiques en France. Après, tout le circuit est vérolé ! Il ne serait pas étonnant que ces achats massifs soient le moyen de blanchir de l’argent sale !
=) toujours revenir à la source d’un problème. Et ne pas prendre les gens pour des billes !
ça me parait manipulatoire !
Pour qui a déjà travaillé dans une banque d’investissement, il n’y a rien de surprenant dans ce qu’exprime ce trader. Je comprends qu’il soit étonné face « au choc » qu’ont causées ses déclarations. Le problème c’est le système et ses tartuffes, pas les traders.
400 ans après Molière, c’est bien toujours ce fameux sein qu’on ne veut pas voir.
Suis surpris de l’étonnement.
J’ai, alors que j’étais étudiant, travaillé pour une grande boite de conseil en investissement.
Oui, depuis toujours, ceux qui peuvent mettre assez de monde à leur service
(traders, flics, juges, politiciens, agents de sécurité, détectives, journalistes, avocats et j’en passe)
faire bp d’argent quand la crise et la misère s’étend.
L’accumulation du capital, par exploitation directe ou récupération de la plus-value,
n’a toujours pas d’odeur, malgré tous les discours de leurs serviteurs,
que ce soit De Gaulle, Mitterrand ou Sarko.
Bienvenu dans le pragmatisme anglo saxon. Tous les fils et filles de nos elites qui font de bonnes etudes aux US et UK se font mettre ca dans le crane vite fait bien fait. On les retrouve ensuite a l UE, l ONU et autres organismes internationaux.
Oui, cette vidéo et le buzz qu’elle crée sont passionnants.
Nous assistons en direct à un début de fin du monde. J’use ici d’une métaphore courante, significative de la dictature des images, celle qui entend nous mettre en position de spectateurs du monde qui assisterions aux événements, en direct, ou pas, alors que bien sûr ces événements, nous les vivons.
Pour autant, savoir si nous sommes des acteurs du mouvement historique est une question qui ne paraît pas tranchée. Il me semble que l’être humain est porté à exagérer l’importance de son action, de sa volonté, dans le processus.
Serge Halimi, par exemple, a ici une position très modeste: tout ce que peut faire un candidat à l’action, c’est de travailler honnêtement ses projets, et, dit-il, le jour où le théâtre est en feu, de crier parmi d’autres « Par ici! » en montrant une sortie, qu’un certain nombre de personnes suivront, pour le meilleur et pour le pire, le succès ou la mort. Juste crier « Par ici ! » dans le bruit et la fumée…
L’avenir est ouvert. N’en doutons pas, il est vertigineusement ouvert. Cette qualité dérange la conscience humaine, qui très généralement l’écarte. Cette qualité rend l’étude du passé, indispensable de toute manière, de peu d’aide pour se guider et encore moins pour prédire.
Nous ne savons pas en combien de temps nous quitterons l’état actuel pour en atteindre un autre, ni en combien de temps, simplement, le cours actuel sera brisé. La durée de la fin d’un monde qui s’annonce paraît, elle aussi, imprédictible.
Le temps est une modalité de la vie individuelle, sociale, civilisationnelle, ou planétaire-géologique. Ces horizons temporels distincts se téléscopent dans les consciences et dans le déni.
Le temps est la chose la plus difficile à symboliser, nous disent les psychanalystes.
Si la question du temps est riche d’incertitudes, l’ampleur des phénomènes en jeu, aussi, les rend largement obscurs à notre entendement. Ils ne peuvent être saisis d’un seul regard que moyennant une mise à distance suffisante, accordée en général par un recul dans le temps, d’au moins quelques décennies.
La raison paraît, en résumé, bien impuissante.
Mais que l’intuition, le coeur, la sensibilité, puissent y suppléer pour décrire efficacement le monde et guider l’action avec pertinence, paraît également tout à fait incertain.
Ce qui est fascinant dans cet océan d’incertitude, c’est que la fourmi humaine ne peut rien faire d’autre que continuer à jeter ses passions, ses désirs, sa raison, ses illusions, son énergie, dans le maelstrom historique.
Oui, chers amis, continuons !
Je n’ai jamais critiqué les articles du blog mais là franchement c’est pas bon voir nauséabond, moralisateur et inquisiteur
Ben non je n’ai lu ça sur aucun article du blog et fort heureusement.
Vous comptez faire quoi de tous les anormaux ou de ceux qui n’ont pas un comportement normal ?
En quoi, quelqu’un qui achète du terrain, une maison, de l’or est-il un spéculateur ? Et en quoi cela l’empêche-t-il de construire un monde commun ?
Vous pensez que l’on construit un monde commun dans le monde du travail actuel ? Pourtant on n’y croise aucun trader.
Je ne saurais que trop conseiller à mon tour un article bien plus éclairant sur le sujet http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4338 et qui ne nous fait pas la leçon, lui.
Schneidermann c’est aussi ça :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4322
Interdit de dire que le banques vont mal car vous êtes incultes et que personne n’en sait rien…
Et ça :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4322
Au passage, il n’hésite pas à dénaturer les propos de PJ.
@Vendez Vendez !
Schneidermann c’est Schneidermann, Jorion c’est Jorion, ils font tous deux leur taf plutôt honorablement dans leurs domaines respectifs et le premier reçut le second, point.
Par contre je filerai pas trois euros, comme vous, pour ouvrir vos liens vers le contenu d’@si…
« En quoi, quelqu’un qui achète du terrain, une maison, de l’or est-il un spéculateur ? Et en quoi cela l’empêche-t-il de construire un monde commun ? »
Et que dire de celui qui exploite les mineurs et les maçons ? Pas raison de l’exclure, de la maison que jack n’a pas bâti, parce qu’on n’a pas besoin de ces plans à lui, mais on a pas besoin du tout de plans, ni de rentiers ni d’investisseurs, ni de père, ni de famille, ni de bons, ni de bonnes. quoi, la bourgeoisie n’est pas révolutionnaire ? quoi elle n’a pas instauré le règne de la raison, enfin, et éternellement ? quoi la démocratie est toujours perfectible, c’est pour cela qu’elle est immortelle, comme le capital, c’est une chance, marions-les, faisons-zan de bons pères de familles, la maman démocrate toujours soumise, comme il se doit au papa capital. Soumise, oui, mais perfectible, for ever young avec quelques lifting, de gros tétés, c’est plus sexy et sans tabou, pourquoi se gêner.
Pas de commun sans communisation.
Sans communisation c’est l’auto-présupposition,
Pauvres blogeurs, blogeuses éplorées : Oyez, Oyez, Oyez.
eh bhé, je reviens plus trop souvent sur ce blog mais ca ne s’arrange pas… quelle suffisance cet article.
toujours un peu la mm tonalité d’articles, de la rancoeur, pas mal, pas vraiment d’action et pas de changements notables chez nos puissants (ah si, ils augmentent les taxes et baissent les aides, z’ont du réagir à un article du blog).
allez je vous rassure, l’immense majorité des français spécule seulement sur la victoire de leur club de foot préféré en buvant de la mousse bas de gamme de chez superdiscount devant leur écran plat superécoloaled si peu polluant (acheté à crédit, mais ca valait le coup)…
quand à la fin du mooooonde… on l’attend depuis au moins 4000 ans et les spéculateurs méchants vilains père de famille s’en sont toujours sortis mieux que les autres, surement parceque dans leur incroyable avarice et égoisme, leur fuite éperdue à ne pas vouloir partager le sort des autres moutons de pânurge, ils cherchent a anticiper les futurs et à sécuriser leurs avoirs -quitte à se planter royalement par moment, mais c’est le jeu ma pauv’ lucette- pour ne pas être pris au dépourvu lorsque la bise fut venue…
Tiens , Rastani , vous écrivez en français ?
@bidules et aux bons pères de familles
Zavez raison. Indubitablement. Qui peut bien vous reprocher d’investir dans de l’immobilier, de l’or ou que sais-je, quitte à risquer d’en tirer un malheureux bénéfice à la revente ? D’ailleurs qui d’autre aurait pu imaginer la taxe scélérate sur les plus-values en 1976 qu’un crypto-trotskyste tel que Giscard d’Estaing (connu sous le nom de Drakzig Gniatze dans son groupuscule d’ultras lambertistes, faut l’savoir…).
Tiens, on assiste à quelques réveils sur le blog de Paul Jorion.
On se demande si les lecteurs et/ou intervenants viennent ici juste pour passer le temps ou pour tenter de comprendre Vraiment ce qui se passe.
Rien de plus dur à accepter que la réalité n’ est-il pas ??
Aaah, tous ces inlassables étonnés…….
Curieux phénomène que celui du déni permanent , voire réitéré.
Bonjour lau,
la question n’est pas seulement de comprendre, mais d’accepter ou de refuser.
@ Lau
Il s’agit juste d’une autre génération Lau… Mon petit doigt me dit que vous êtes né dans les années 80. Isn’t it?
Cher Tim K, vous me rajeunissez de 20 ans.
@lau : Moi je veux bien « accepter la réalité ». Ainsi si votre commentaire pouvait donner suite à quelque chose de plus précis…
Lau veut dire que les traders indépendants font légion depuis longtemps et que leur masse est une composante notable « du marché »…
Et que ceux qui s’intéressent un tant soit peu à l’économie ne peuvent pas ne pas connaître l’existence de ces intervenants libres et indépendants
@ Lau
Ok ok, j’ai parfois juste un a priori sur les commentateurs de ce blog… Votre commentaire se rapprochait tellement de mon état d’esprit habituel que j’ai cru entrevoir une personne de mon âge!
(oui, en me relisant, je trouve ça bizarre aussi!)
Pourquoi toujours autant d’étonnement? C’est ça la question… On sait que l’homme est capable de tout cela, pourquoi donner encore plus d’importance à ses horreurs en les commentant à tort et à travers?
Si seulement on pouvait laisser les fous dans un coin au lieu de les valoriser comme cela…
Je voulais dire que si le cynisme et la rapacité des charognards qui nous dévorent à échappé à certains jusqu’ ici, il n’ y a plus que d’infimes chances qu’ils puissent un jour reprendre contact avec la réalité.
C’est quoi votre réalité, lau, un cabinet préfectoral, un jeu vidéo, ubik, tf1 ou boursorama ?
Un fin stratège de l’inlassable ou un épiphénomène du ministère de l’intérieur de passage sur le blog.
Un sceptique délateur de droite, je suppose.
Quel sectarisme !
XAS a signaler…
@lau, CQFD
I faught the lau and the lau won…
Hum question : je lis depuis quelques temps que des robots tournent sur ce système de marchés et qu’ils ont tendance à les stabiliser. Je suppose aussi qu’ils ne tournent pas dans le but de faire perdrede l’argent à ceux qui les ont mi (qui d’ailleurs?)
Donc ma question est :
dans une optique de stabilité des marchés (qui se font plomber non stop depuis pas mal de temps) quel est l’intérêt de l’existence de traders?
Réponse : bientôt plus aucune ! Lisez ce précédent article s’il vous a échappé : http://www.pauljorion.com/blog/?p=28687
C’est peut être bien pour ça qu’on les voit pointer le museau sur les étranges lucarnes .
L’intérêt de l’existence du trader ne vaut que pour sa propre personne… Les cours boursiers ne sont qu’une marchandise qui s’achète et se vend, le trader est le commerçant qui s’en charge…
Il n’a aucune utilité dans la société, si là est votre question…
Et depuis plusieurs mois, la crise provoque des variations de cours très efficientes, exacerbant le rythme des opportunités d’acheter et vendre…
C’est quoi cette société ou TOUT est marchandise?
C’était comme ça avant?
N’arriverait-on pas dans la dernière ligne droite ou la peur du manque rendrait le monde encore plus frénétique à la vue de sa finitude?
Moi-même, je me surprends à vouloir spéculer alors que je suis loin d’être trader! Clairement, il y a un stress! La planète est finie, mais notre satiété, c’est tout le contraire!
De plus, j’ai l’impression qu’en quelques semaines, nous avons tous vécus dans une bonne dizaine d’états d’esprit différent: optimiste, angoissé, pessimiste, curieux, blasé, etc etc… Est-ce le cas pour vous?
Si oui, est-ce normal qu’on vive à une telle allure? C’est une accélération jamais vue, n’est-il pas?
@ Tim K
je ne sais si votre commentaire
s’adresse à moi en particulier cependant, je puis y répondre par ceci : je n’ai vécu aucun des états que vous citez, sauf peut être la curiosité…
Mon état d’esprit est surtout l’attentisme… Ne pouvant rien changer à moi tout seul, j’espère le moment où l’idée de la démocratie (avec le grand D) ferait son chemin pour apporter ma modeste pierre à l’édifice…
Pour l’heure, je m’adapte aux aléas, déjà prêt au pire…
Quant à cette société, où tout est marchandise, je fais aussi partie des coupables qui ont laissé faire, de ne pas avoir su convaincre les foules voraces de consumérisme, bien être et loisirs en lieu de s’opposer à la montée en puissance de la mafia politico financière…
J’attends donc l’explosion… seule issue souhaitable à notre triste humanité
J’ai 20 ans de moins que vous!
Mon père me dit la même chose.
Je ne peux pas vous en vouloir, c’était votre vision des choses, vos espoirs. Mais on voit les limites du système aujourd’hui…
Le problème n’est pas celui de la psychopathie/sociopathie. Il est vrai que les psychopathes extravertis remontent à la surface en temps de crise ou de boulversements. « En temps normaux nous les expertisons, en temps troubles ils nous gouvernent » dit un vieux dicton en psychiatrie. Les systèmes actuels favorisent la besogne de toute sorte de sociopathes, on leur donne la possibilité d’oeuvrer sans être inquiétés, que ce soit au niveau de la spéculation contre des pays (avec de l’argent que les spéculateurs ne possèdent pas !), ou à un niveau plus trivial. Nous assiston à un gigantesque hold-up, à une ganstérisation de l’économie, à un appauvrissement dramatique en terme d’éthique et de respect pour autrui.
La tactique du pouvoir financier consiste à créer un langage de spécialistes et experts, d’enrober les produits financiers pour que personne ne comprenne plus grande chose. Ce monde devient alors opaque, insaisissable pour d’autres.
Le vrai problème: le public semble acquiescer, ou se résigner. Ou est-il paralysé par la crainte?
On dit que nous vivons en démocratie. Croit qui veut.
Encore
L’Europe durcit sa discipline budgétaire face à la crise de la dette
Eh oui, Eza,… il faut bien continuer de nourrir les vampires tels celui qui s’agite là en haut de l’écran …;-)))
Utopie, UTOPIE
Dans les sports de combat asiatique on apprend à utiliser la force de l’autre pour l’entraîner dans la chute et la maîtriser
J’ai toujours rêvé de traders répentis qui apprendraient aux licenciés économiques, à des groupes de salariés et autres à gagner de l’argent en Bourse? Ce système se développant, de plus en plus de gens gagnerait de l’argent sur le Forex ou autre et n’aurait plus besoin de travailler. Il faut tout de même savoir que des gens vivent de la bourse alors pourquoi pas eux ?
Que deviendraient alors nos financiers sans main d’oeuvre ?
Vous me direz que deviendrait la Société sans revenus pour financer les écoles, les hôpitaux etc.. à moins de taxer les revenus de la finance mais difficile avec les paradis fiscaux.
Il ne reste donc plus qu’un moyen, foutre en l’air cette économie financière et revenir à l’économie réelle, mais en attendant ????? UTOPIE, UTOPIE
Vous croyez pouvoir gagner contre la banque au monopoly ?
Déni de réalité, réveil… Bof ! Jubilation de ceux qui on dit « je l’avais prévu, je vous l’avais bien dit » et autres Cassandres. Si nous passions à autre chose: à construire. Fuir à la campagne et y planter des choux. Toujours le même égoïsme. Il semble pourtant exister des solutions, puisque des plus futés proposent des portes de sortie. Même si pour certains, tout est à jeter dans notre système, tout ne disparaîtra pas. Même sur des ruines, il faut des volontés et de l’espoir. Marre de lire ces concerts de pleurnicheurs. Paul Jorion, lui et d’autres, s’activent. Qu’attendons-nous pour pousser certains politiques, décideurs, entrepreneurs, diplomates, chercheurs, experts que sais-je, pour relancer une « nuit du 4-août »: des gens plus intègres, ayant plus la conscience du bien commun et qui ont une parcelle de pouvoir sont-ils disponibles? C’est pourtant le moment semble-t-il, d’exercer des pressions puisque la balance des forces en présence est en déséquilibre. Si à la loi de la jungle succède l’anarchie, qu’aurons-nous gagné? Pour nos enfants et nos jeunes, il nous faut agir. Parler ne suffit plus.
Si c’est Gyps qui le dit ….
Chips?… Non merci…
@gyps
Et si, face à un empire surpuissant qui tient médias, police et une majorité des hommes/femmes politiques, la seule action possible était le refus? Puisque le « pas ça » est impossible, le « pas moi » n’est pas une fuite mais une désertion (avec les risques que cela représente – réécouter le déserteur de BV) en attendant que le rapport de forces évolue. Et ne plus engraisser le système en s’en écartant ne peut-il pas faire évoluer ce rapport de forces?
L’intervention de Mr Alessio Rastani ne me choque pas, bien au contraire.
A l’heure de l’effondrement, les masques tombent. Le plus intéressant dans ce buzz, est la réaction. Les médias se sont interrogés sur la crédibilité de ce témoin.
Imaginez, même les Yes Men ont rédigé un communiqué pour démentir toute implication.
Il ne fait que révéler la vraie nature de notre système économique. Oui, Goldman Sachs a le pouvoir, les politiques non. La crise de l’euro l’illustre parfaitement, les financiers ont la maîtrise du temps et de l’argent, il ne reste qu’aux gouvernements les effets d’annonce pour repousser le jour J.
Quant à se réfugier sur le dollar, comme le suggère notre trader, permettez-moi de douter de cette « idée »… N’oublions pas que la manœuvre de l’artillerie financière est de couler l’euro ad vitam aeternam
Les masques tombent ? Voyez le nombre de publicités des brokers boursiers sur la plupart des sites internet, même des réputés les plus sérieux…
Faites moi croire que vous ignoriez l’existence de ces traders improvisés, monsieur ou madame toutlemonde qui trouve un meilleur rapport qu’au « grattage » à 2€ le ticket…
Évidemment, nous sommes tous des traders potentiels… Je m’y suis même « amusé » avec des simulations de portefeuille (les journalistes de la BBC, eux, semblent le découvrir).
Mais ce bonhomme illustre parfaitement ce système financer sans règle (bizarre, nos dirigeants politiques ne cessaient d’affirmer depuis 2008 qu’il fallait instaurer des règles, y ajouter de la moralité….). Trois ans plus tard, le système semble plus libre que jamais. Et le destin des traders pourrait très mal se finir…
Oh oui, ils l’ont dit, sans doute, mais autour d’un beau service à Thé, et puis depuis le Tea party est passé par là, et puis les T bonds, et faute de moralité on aura la mortalité, avec un T comme à poTence, ou poTentat, ou Théière.
« Quant à se réfugier sur le dollar, comme le suggère notre trader, permettez-moi de douter de cette « idée »… »
A mon humble avis, il a raison. RV… dans 6 mois?