Billet invité
Reconnaissons-le, on ne pourra pas dire pour une fois qu’une réunion internationale n’aura produit aucun effet ! La rencontre des dirigeants de la planète à Washington a été l’occasion de telles pressions sur les Européens qu’ils sont immédiatement entrés dans un intense brain storming. Selon ceux qui y ont assisté, on n’avait jamais vu exprimée dans ce genre d’enceinte une telle tension…
Trouver de l’argent pour renflouer les banques et créer un pare-feu financier afin d’empêcher l’Italie et l’Espagne de sombrer ne peut donc plus attendre, mais comment procéder ? Impossible de compter sur le FMI, qui a tendu au contraire la main à Washington, ni sur les émergents, ce qui n’est pas faute d’avoir essayé. Mais les dirigeants des BRICs sont campés sur la ligne selon laquelle chacun doit faire le ménage chez soi. La réponse a été formulée des plus clairement par Gao Xiping, le président du fonds souverain China Investment Corp. : « Nous ne sommes pas des sauveteurs, nous devons nous sauver nous-mêmes ».
Dans ces conditions, il ne reste plus qu’à utiliser l’existant, le Fonds de stabilité (FESF) et, selon les termes d’Olli Rehn, le commissaire européen, de le doter d’un effet de levier plus important. Si des chiffres très conséquents circulent – la base de discussion est de un à deux milliers de milliards d’euros – il faut en premier lieu se mettre d’accord sur un mécanisme.
Il pourrait ainsi être accordé au Fonds une licence de banque, ce qui lui donnerait accès aux guichets de la BCE et reviendrait de manière détournée à actionner celle-ci. Voilà qui éclaire les propos un peu énigmatiques lancés ces derniers jours. Une autre option serait d’en faire une compagnie d’assurance, ce qui serait pour les Allemands une pilule moins dure à avaler, leur responsabilité financière pouvant même ne pas être aggravée dans ce schéma. Mais cela pourrait ne pas satisfaire les marchés.
Ces discussions techniques ont un grand impact politique, qu’il faut aussi mesurer, afin d’être prêt pour le prochain G20, début novembre. Les péripéties ne devraient pas manquer dans les semaines à venir, qui ne pourront pas toutes être gardées dans le secret des cabinets. Première étape, la ratification par le Bundestag, jeudi prochain, de la nouvelle configuration du FESF, socle du dispositif à venir.
La solution qui serait adoptée – si c’est le cas, vu qu’il va falloir forcer quelques mains et consciences – reviendrait à accroître l’intervention des Etats via le Fonds et la BCE, ainsi que leur endettement. Ce qui ne serait pas le moindre de ses paradoxes dans le contexte de priorité adapté à la lutte contre les déficits et la dette publique. Il s’agirait de tenter de calmer le jeu obtenant des taux raisonnables pour ce refinancement des Etats et des banques, en s’appuyant sur le socle de la BCE. Car l’hypothèse assurancielle semble très tirée par les cheveux. A l’arrivée, la dette serait financée par de nouvelles dettes, un grand classique des banquiers. Non seulement leur tire-lire ne serait pas cassée, mais elle serait mieux pourvue.
Ceux-ci se font discrets, et pour cause. Tandis que se prépare en France un sauvetage inavoué de Dexia, sous couvert de la création d’une nouvelle banque de financement des collectivités locales adossée à la Caisse des dépôts et la Banque postale, il a été vivement démenti qu’un plan de recapitalisation de cinq autres banques avait été élaboré et finalement remis dans un tiroir, sous les injonctions de BNP Paribas. Avec toujours le même refrain : « nous ne voulons pas payer pour les autres et, surtout, être montré du doigt devant les marchés ! ». Les banques ne seraient par contre pas opposées à une recapitalisation groupée, à des conditions avantageuses s’entend. Encore une autre décision très politique qui va devoir être prise.
L’Institute of International Finance a de son côté, par la bouche de Josef Ackermann, son président sortant, bloqué toute tentative d’augmenter la décote de la dette grecque, fixée au chiffre de 21% par ses soins en dehors de toute estimation des régulateurs, qui l’ont ensuite avalisé. Et par voie de conséquence de reproduction de ce schéma pour d’autres pays. Un effet domino risquerait de s’en suivre, impliquant la contribution des contribuables. Louable souci que de s’en faire les protecteurs, pour en réalité faire peur aux dirigeants politiques ! Sachant que les banques viennent d’être rétrogradées et de sauveurs devenir à sauver, une nouvelle fois.
Un choix existait qui n’est plus possible. Soit renflouer les banques, soit renflouer les Etats, après avoir pesé quelle était la moins onéreuse des deux options. C’est le mauvais cheval qui a été choisi et il va falloir renflouer des deux côtés. Brillant résultat d’une pathétique course poursuite en marche arrière. Mais déjà se pose la question de savoir si même cela n’est pas trop tard. Et surtout si les dirigeants européens vont être capables de se ressaisir et d’adopter un nouveau montage financier pour se tirer d’affaire.
La morale de l’histoire est que les banques centrales restent les sauveteurs espérés, en tout dernier ressort. Chacune à sa manière et en fonction de ses possibilités, qui se réduisent. La Fed engage un réaménagement des titres de son portefeuille, dont les effets risquent d’être fort maigres. La Banque d’Angleterre envisage de reprendre son programme de rachat d’actifs, également pour tenter de relancer l’économie. Celle du Japon pourrait à nouveau intervenir afin de tenter d’enrayer la hausse du yen, qui pénalise les exportations japonaises. Enfin, la BCE a une mission encore plus impossible, renflouer simultanément les Etats et les banques européennes, qui passent leur temps à se faire des croche-pied. Quelle bande d’éclopés !
107 réponses à “L’actualité de la crise : DERNIÈRE STATION AVANT LE DÉSERT ! par François Leclerc”
Tout ce beau monde se réunit à chaque fois pour faire la danse du ventre devant le marché.
Et comme d’habitude, c’est le marché qui mène la danse, … ça peut durer longtemps comme ça.
Enfin jusqu’à l’épuisement de la danseuse.
Que peut-on espérer d’une réunion où manque systématiquement le principal acteur ?
Le marché n’est jamais invité, et pour cause, qui est-il ?
Bonne question.
Mais comme il a une main invisible, je suppose que c’est Dieu. Forcément.
Il n’y a que ceux qui veulent croire qui peuvent se laisser abuser. Depuis le temps.
Le marché? Mais c’est bien sûr la partition sur laquelle joue l’orchestre qui fait danser la denseuse! Vous ne voyez que la danseuse, l’orchestre est planqué derrière un rideau…
http://www.youtube.com/watch?v=8Zm4bGiKKMc&feature=relmfu
Plus on veux vous rassurer , plus vous devez être méfiants.
BNP , tout va bien , on court chercher des sous aux émirats.
Axa , idem , on à vendu notre activité au Canada pour mieux s’expanser aux émergents.
Dexia , on cède des actifs pour gagner plus.
Ing , idem on vend , je ne sais plus quoi.
Ils vendent tous leurs bijoux de famille.
Bankrun GOGOGOGOGOGOGO
Si je comprends bien, la solution du défaut « ordonné » de la Grèce est abandonnée au profit de nouvelles aides impliquant un accroissement des dettes souveraines …. et un renforcement des politiques d’austérité. Beau travail et merci l’euro.
Est-il envisagé de demander un jour des comptes aux instigateurs du traité de Maastricht?
ils vendent leur or pour acheter du papier !
c’est le plus grand transfert de richesses de l’histoire de l’humanité.
Gérard Majax et Mandrake le Magicien sont des amateurs comparés aux prestidigitateurs de la Fed, de la banque centrale d’Angleterre, de la BCE et de la Banque centrale du Japon!
Dieu merci, il reste une solution: du papier, de l’encre,une rotative et quelques mâles mouvements de menton,avec des belles déclarations auxquelles personne, sauf de rares initiés, les insiders, ne comprend rien et…. pchittt, inondation d’Assignats – pardon de liquidités.
Les marchés sont rassurés, les « épargnants » ne savent pas qu’ils ne détiennent plus que des billets de Monopoly, è la nave va…( ça c’est en référence à l’inoxydable, l’infatigable Silvio, quel homme quand même….il faudra penser à l’inscrire dans le livre des records)
Quel spectacle! et on est aux premières loges!
pour les éclopés : au temps ou les faux culs sont la majorité, les culs de jatte sont rois !
+3% pour le CAC ; on est sauvé, God bless you ! De diou !
QUI ACHETE TOUT CET OR ?
@dimezzano
La bonne question est : Qui le vend ?
J’imagine que ceux qui ont perdu beaucoup vendent de l’or pour refaire du cash.
J’imagine que ceux qui sont effrayés à juste titre par cette crise achète de l’or.
Ceux qui croient avoir encore de l’or vendent le papier qui le prouve à ceux qui croient en acheter.
J’attends avec impatience le jour où les nouveaux propriétaires auront la prétention de demander le transfert de leurs lingots sur la base de leurs beaux certificats de propriété…
une opération massive menée par la Fed et d’autres banques (privées et centrales) pour empêcher l’or d’arriver à 2000 dollars ce qui aurait signifié l’explosion pure et simple de Wall Street par une série de failllites en cascade, dont les vendeurs d’or-papier qui ont vendu 80 lingots en carton pour 1 en or dans leur coffre. N’oubliez pas: dans le cours de l’or, l’or en carton est aussi coté, ha ha ha… ce qui permet de le maintenir au plus bas. Bref si vous enlevez l’or de Tout Ankh Carton, l’or physique se retrouverait instantanément à 10.000 dollars. Voici les quatre actions de la semaine passée. Admirez la coordination. Résultat, malgré le 3e plus grand crash de l’histoire de Wall Street (!!!) l’or (qui aurait dû monter en fleche) a baissé… C’est beau la manipulation.
1) la Fed et les banques ont joué massivement l’or à la baisse et cela avec des billets Monopoly de la Fed!
2) les garanties à terme sur l’or ont été augmentées de 21%! Cela a forcé les gros à vendre: « CME just hiked gold margins by 21%, silver by 16% and copper by 18% »
3) les gros hedge funds MP avaient surtout des ETF, et ils ont vendu leur or carton pour récupérer du papier vert de la Fed, ha ha ha
4) avec le dernier crash du Dow Jones, des banques ont été obligées de vendre leur or (et celui de leurs clients) pour éponger leurs pertes! Lire ici un papier du FT signalé par Mr Maggalan: « European banks are rushing to use their gold to access much-needed dollar funding, in the latest
De toute manière, avec ce qui va se passer bientôt, le cours de l’or n’aura plus beaucoup d’importance… C’est pour cela que maintenant, en Suisse, vous pouvez payer vos paris en bourse avec des lingots et des pièces en or, lire ici la Tribune de genève. Dans le même genre, Karim nous signale que la très discrète Banque Pictet voit l’or à 3000… lire ici la Tribune de Genève. Le plus drôle est que les banques centrales ont massivement acheté de l’or pour la première fois en 20 ans selon Jack Farchy du FT. D’un côté ils veulent que l’or ne dépasse pas les 2000 dollars et disent que c’est une bulle, et de l’autre ils en achètent en masse
voici les graphiques des cours de l’or
http://france-inflation.com/cours_de_l_or_historique_et_actuel.php
Si comme le dit Paul dans sa dernière interview chez les suisses les politiques (je ne parle pas des banquiers qui font ce qu’on leur permet de faire) savent que le capitalisme est en bout de course, pourquoi s’acharnent-ils à mettre des rustines sur l’énorme ballon de baudruche qu’est devenu le système ?
Pourquoi toute cette mise en scène ? Pour avoir le temps de construire des radeaux … mais pour aller où ?
Ils attendent peut-être le Pearl Harbor 2.0,
Déflagration qui féderera les économies qui se barrent en c…sucette autour d’un projet commun : La guerre contre untel.
Sous sol bien garni de préférence.
C’est ce qui se fait déjà depuis de nombreuses années, cela n’a nullement ralenti le processus d’autodestruction du système, au contraire. Une guerre de plus ici ou là n’y changera rien. Quant à une guerre à plus vaste échelle, les US n’en ont plus les moyens. (voir le dernier article de dedefensa à ce sujet qui résume très bien la situation.)
Croyez vous que l’inefficacité de ce choix suffira à les dissuader ?
Nous avons des hommes qui ne veulent pas lacher les manettes, mais qui n’ont plus d’idée, plus de projet.
Et la violence est l’échapatoire le plus fréquent dans ce cas là.
@Pierre-Yves
Ah bon, oh bé si dedefensa l’a dit, évidemment…
Mais dis moi, dedefensa.org argue (argh…) de cette impossibilité US pour contredire les affirmations alarmistes de Quatrepoint reprises dans Marianne et use pour cela de l’argumentation d’un think-tank ricain influent financé par le Département d’État, le Center for Strategic and Budgetary Assessments, organe évidemment destiné à promouvoir les dépenses militaires et le CMI US, non ?
Think-tank quasi-officiel du Pentagone comme des neocons militaristes qui, pour l’anekdot, présente la particularité d’avoir maintes fois utilisé les services de l’incroyable expert-bidonneur français, mais authentique imposteur, Alexis Débat démasqué par Rue89… Bref une sorte de Philippe Grasset, mais pris au sérieux, au moins par le Département d’État, le Nixon Center (chef du programme d’étude pour les affaires de terrorisme…), ABC News, Time, U.S. News & World Report Times, Los Angeles Time, National Journal, Boston Herald, Associated Press, PBS, Financial Times, International Herald Tribune… Et Politique Internationale de Wajsman en France bien sûr. Pas que par les lecteurs de son site en mal de donateurs, comme Grasset. Mais franchement, voir ce pitre de Grasset, ou son site anti-am à la mords-moi-l’vit, endosser les arguments d’une émanation du CMI US, tendance neocons de surcroît comme de bien entendu, pour nous démontrer que la guerre n’est plus possible, façon » Voyez ! même les experts ricains honnis nous disent que l’Empire du Mal n’a plus les moyens ! »… T’as d’jà vu des militaires ou des industriels concernés par le secteur défense dire le contraire, Pierre-Yves ?
http://en.m.wikipedia.org/wiki/Alexis_Debat
On se demande au demeurant si quiconque a jamais eu réellement les moyens de faire une guerre « à grande échelle » (de pompier ?) avant de s’y engager, de la « perdre » ou de la « gagner ». « L’autre paradigme » du capitalisme, on le connaît déjà, c’est l’économie de guerre. Et les champions hors-catégorie pour ces olympiades là, comme pour la guerre économique des Nations qui persiste, on les connaît, toujours les mêmes, même affaiblis, surtout affaiblis. N’en déplaise à Grasset.
Vigneron
Que nous soyons engagés dans une guerre économique, je n’en doute pas.
Laissons de coté dedefensa (auquel je ne m’identifie pas, j’ai par ailleurs déjà critiqué sa vision apocalyptique et ses explications de la crise qui rapportent tout au virtualisme avec pour conséquence de ne proposer aucun alternative, attendant tout du processus d’autodestruction du système qui serait à lui seul LA solution à tous nos maux …) et les sources dont elle se réclame pour ne garder que l’argumentation qui seule a retenu en l’espèce mon attention et mérite qu’on s’y arrête au besoin pour la réfuter. Ce n’est pas parce qu’un argumentaire est repris ou même mis en avant par une source partisane qu’il est nécessairement faux.
Je résume (de mémoire) les arguments :
1. La rapidité avec laquelle se développe la crise (les multiples crises qui s’enchevêtrent.)
2. L’état de délabrement de l’économie américaine
3. Le programme de modernisation de l’aviation américaine dans l’impasse. (raisons techniques — top de complexité – et financières)
4. La défiance actuelle d’une bonne partie de l’opinion américaine pour tout ce qui s’apparente à l’Etat, or l’on sait que dans un gouvernement fédéral fort il n’y a plus de complexe militaro-industriel.
Bon, ceci dit je n’ai aucune certitude, nous sommes tous ici à faire des conjectures, tu pourrais avoir raison, mais admets néanmoins que la crise que tous traversons comporte des aspects spécifiques …. qui eux pourraient donner un certain crédit à la thèse d’un horizon rétréci pour l’option guerrière.
Une coquille s’est glissée. En 4 il fallait lire » … sans gouvernement fédéral fort. »
Je ne paie plus….
http://www.liberation.fr/depeches/01012362063-je-ne-paie-pas-de-petits-mouvements-de-resistance-en-grece-face-aux-taxes
Allez Gébé, reviens nous guider… on arrête tout et on recommence
Tout n’est pas noir ! La Belgique a financé sa dette ce matin avec des taux en baisse:
http://www.oblis.be/fr/la-belgique-leve-pour-35-milliards-dolo-13322
@ m@tt,
Bonjour,
Pour compléter. Le « circonstanciel », un signal expérimental discret pour l’Europe?
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws.francais/Crise%2Bpolitique/110915_AccordScissionHBV
Pour rire, la guerre des bulles entres geants réchauffés, de la bonne langue de bois, comique de marché ?
http://www.boursorama.com/actualites/coca-cola-veut-accelerer-ses-investissements-en-russie-3c21862d81620ac02445a7596cfbcba3
Un pays sans gouvernement, ma foi, c’est peut-être pas plus mal….
C’est surtout la « gouvernance » qui semble autrement plus importante que
oui, mais le CDS belge atteint des sommets !
Oui car il faut acheter des CDS belges puisque les gens vont avoir peur d’un défaut de la Belgique. Donc les CDS se revendront plus cher qu’il ont été achetés car la demande de CDS augmentera. Sauf que la peur du défaut de la Belgique vient également du fait que les préteurs n’ont pas confiance dans la Belgique puisque ses CDS augmentent. Jusqu’à l’auto-réalisation ou l’explosion de la bulle des CDS….
No comment ! c’est dans l’adversité que se découvre l’excellent esprit « mondialiste et non protectionniste ».
Les conditions du marché libre et non faussé auraient du être appliquées par tous ou par personne
Bon, enfin, passons, ça n’est que la suite de l’histoire rocambolesque …
la BCE renfloue les banques et les états, bof, reculer pour mieux sauter, that’s all song.
En prenant du recul et en observant la situation, on pourrait penser que l’Europe serait à vendre au moins offrant.
.
Ce qui est certains c’est que ma confiance dans les hommes politiques devient proche du zéro. Mon premier réflexe lors d’une déclaration c’est de chercher à savoir ce sur quoi il ment, c’est ca qui devient très grave pour une démocratie.
Ce qui ne va pas sans me poser un problème pour la présidentiel.
Logiquement, on ne devrait plus avoir de constitution, l’état ne pouvant plus assumer son rôle de garant de droits.
cf http://www.pauljorion.com/blog/?p=28909
Bel optimisme, vous en êtes encore à les écouter 😉
Suis pas sûre qu’ils mentent pour cacher la vérité. A mes yeux ils racontent n’importe quoi, parce qu’ils n’y comprennent pas grand chose. Mais surtout, ils n’ont pas l’intelligence de voir que si le système flanche, c’est bien dans d’autres termes, avec d’autres outils d’analyse qu’il faut réfléchir.
Mais ça, ça leur est impossible. Ne serait ce que de le reconnaitre, c’est déjà difficile.
Va falloir être intrépide pour le souhaitable à venir…
l’histoire vante souvent le courage des hommes devant l’adversité mais c’est qu’ils sont dos au mur, et s’il y avait la moindre porte …
Une vraiment intéressante conversation entre « experts » des quatre coins du monde …
Ceux-ci ont inventé un nouveau mot…Le « créditisme »…
D’après ces intervenants, ce n’est pas le capitalisme qui est en cause, pour la bonne et simple raison que celui-ci a été remplacé par le « créditisme », et c’est au bout de la logique de ce nouveau système que nous sommes aujourd’hui confrontés….
Le capitalisme, s’il était régulé serait le moins mauvais des systèmes inventés par l’homme, mais hélas, l’être humain est dirigé pour la plupart par la cupidité…..
http://www.youtube.com/user/RussiaToday#p/u/3/GnCOQ96dVgA
je pensais plutot au « cretinisme », j’etais pas loin…
Oui, bon, c’est facile, mais il faut avouer qu’il y a beaucoup de ça….
Les financiers, économistes et autres « experts » secondés par les politiciens cupides ont tellement compliqué l’économie en le transformant en un sac de nœuds qu’eux même ne s’y retrouvent plus…
Qu’effectivement la plupart des humains normalement constitués y perdent leur latin et plus grave, ne VEULENT pas ni savoir ni comprendre, jusqu’au jour où les petites économies sont touchées, et là, oh stupeur, oh consternation, les cris s’élèvent et ils hurlent à l’escroquerie, au vol, à l’assassin….
Tout en réclamant un rendement de leur petit magot au delà de l’inflation…. Qui n’a jamais entendu dire « De l’argent qui dort, ça ne va pas mon bon Monsieur, l’argent, faut qu’il travaille! »….
Plus intéressant était le mouvement creditiste social canadien
créditiste social canadien
Et la création d’une nouvelle usine à gaz à laquelle personne ne comprendra plus rien quelques années plus tard pour gérer tout ça? Imaginez un peu….
Le « créditisme » : c’est un autre nom pour « capitalisme financiarisé » avec en plus le sous entendu suivant : les pauvres ont vécu au dessus de leur moyens puisqu’ils empruntaient. Je présume sans demander pourquoi ils l’ont fait…et de conclure : c’est à eux de se serrer la ceinture pour rattraper « leur » faute….
En fait, la question essentielle à se poser est « pourquoi les pauvres sont ils pauvres? » Et accessoirement, pourquoi les classes moyennes qui travaillent, notamment les commerçants, ne peuvent-ils pas (ou plus) assumer un train de vie décent?
Qu’il y ait une partie de leur consommation qui soit accessoire, admettons, mais de là à parfois consacrer la moitié de son salaire ou de ses gains en loyer, (qui encore une fois, profite à la même classe sociale que les boursicoteurs et autres détenteurs de placements de bons pères de famille) auquel viennent s’ajouter les différentes charges (électricité, eau, assurances, charges diverses…) et comptez ce qu’il reste pour soi-disant se payer le superflu….
Donc, de ce constat on peut tirer la conclusion que les salaires n’ont pas suivi l’évolution des prix, de par des facteurs divers (immigration, mondialisation et mise en concurrence des européens avec des pays émergeants etc…)
Or, personne dans le monde politique n’aborde ce problème…Sauf le FN…Hélas….
J’ai commencé à travailler au début des années 70, et depuis, je n’ai entendu que deux mots de manière récurante: « crise » et « modération salariale »…. On voit où ces remèdes à de faux problèmes nous ont amené….La paupérisation de l’ensemble de la population et le recours au crédit facile pour compenser….Maintenant, il faut régler l’ardoise….Alors que cette ardoise est composée en majeure partie de ce que les travailleurs auraient été en droit d’obtenir par leur travail sans recours au crédit, mais simplement en augmentation de salaires….
La Belgique lève près de 3,5 milliards d’euros à des taux en baisse.
lundi 26 septembre 2011, 13:08
La Belgique a levé 3,499 milliards d’euros par le biais de quatre lignes d’obligations (OLO), a annoncé lundi l’Agence de la dette. Les taux des obligations à dix ans sont en baisse par rapport à la précédente adjudication. La première ligne d’obligations, d’une durée de 5 ans, a permis de lever 0,736 milliard d’euros, à un taux moyen de 3,025 %. La demande a excédé de deux fois l’offre. Deux lignes d’obligations à 10 et 15 ans ont quant à elle permis de récolter chacune 0,9 milliard d’euros, à des taux moyens de respectivement 3,751 % et 4,037 %. Là aussi, la demande a excédé l’offre, de près de deux fois. Enfin, une quatrième ligne d’obligations, dont l’échéance a été fixée à 2041, a généré un montant de 0,963 milliard d’euros à un rendement moyen pondéré de 4,280 %.
agences
Oui oui, vous pourrez faire tout ce que vous voudrez, ça ne marchera pas, sauf à transformer la finance en pure fiction comme ce qu’on essaye de faire à Wall Street.
J’ai consulté ce matin ceci :
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=000951:CH
Sur 5 ans ça ne correspond pas au BDIY et je veux que ça corresponde :
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=BDIY:IND
Parce que l’un de ces 2 indexes est pourri par la triche ou la spéculation tandis qu’on arrive pas à détruire la vérité du BDIY qui traduit autre chose que la valeur boursière. CQFD.
Dans l’un une fiction est à l’oeuvre. On peut certainement transformer tout le système en pure fiction, mais il faut convaincre tous les acteurs….Cette fiction serait équivalente à un communisme des hautes sphères, accouplé à un capitalisme de façade (mais réel) pour le reste.
il y a comme un hiatus
dans la vrai vie on s’en cogne de la cadrature du cercle financier, tout ces rigolos qui cherchent encore un moyen de rajouter un pignon de démultiplication de crédits sur du crédits pour ne surtout pas participer à l’effort de tous mais continuer a saigner le monde.
à l’instant message de ma fille: le mois démarre dans le rouge et le salaire tombe dans le trou des dettes
jusqu’à quand je pourrai l’aider …
bande d’ ank … ankylosés du cerveau!
carton rouge à moi-même !
que dis-je expulsion directe (bon, 10 mn comme au hockey hein)
quadrature du cercle dédiou!!!
ceci dit, l’erreur enseigne …
cadrature: terme d’horlogerie désignant l’assemblage des pièces qui meuvent les aiguilles d’une montre.
je connaissait pas , et même comme ça la phynanssse a un problème évident de cadrature.
Questions bêtes :
– on renfloue les banques et/ou les états donc on ne crée par d’économie réelle ?
– si on ne crée pas d’industrie, d’entreprises et que les banques ne fonctionnent que par/pour la spéculation on apporterait donc des armes de destructions massives aux banques pour qu’elle continuent comme elles l’ont fait auparavant ?
– des initiés savent ce qu’il se passe en Grèce au niveau de ces mêmes économies dites réelles ? Fermetures de commerces, ouvertures d’entreprises ?
– dernière question : existe-t’il encore des investisseurs qui travaillent avec entreprises ? Qui investissent dans le réel et non dans la spéculation ?
– dernière question : existe-t’il encore des investisseurs qui travaillent avec des entreprises ? Qui investissent dans le réel et non dans la spéculation ?
C’est encore faisable pour les petites entreprises (malgré le risque qu’elles soient contraintes à se faire racheter pas de plus grosses qu’elles.) Ça n’a plus aucun sens quand il s’agit des multinationales qui spéculent au moins autant qu’elles produisent. Même les petits agriculteurs sont amenés à « spéculer » en choisissant des productions qui pourraient leur permettre de survivre.
;O) Il m’arrive de me demander s’il ne serait pas raisonnable d’investir les (modestes) sommes dont je dispose dans l’élevage des chevaux de trait.
« Il m’arrive de me demander s’il ne serait pas raisonnable d’investir les (modestes) sommes dont je dispose dans l’élevage des chevaux de trait. »
… Dans le maraîchage de légumes (circuits courts), dans les petites éoliennes (pour groupes de particuliers), dans les maisons terre/bois/paille, dans l’isolation ouate de cellulose,chanvre; lin (isolants végétaux ne dépendant pas du pétrole), dans les vélos couchés, moins fatiguants et tricycles couchés (trikes en anglais), accessibles aux personnes agées, dans les serres solaires actives accolées aux maisons, beaucoup moins couteuses et de rendement 4 fois le photovoltaïque…
Bref, dans le non destructeur, voire l’utile socialement. L’avenir quoi.
Delphin
D’après Paul à Radio Suisse Romande hier, plus beaucoup.
Plus il y a récession économique, et moins les capitaux peuvent s’engager dans des investissements productifs, par définition non rentables en récession.
Et la récession est due précisément au fait que la part des salaires est compressée en continu depuis une bonne trentaine d’années, de telle sorte qu’il n’y a plus d’acheteurs en suffisance pour la production.
Le déséquilibre de la répartition des revenus en faveur du capital est le mécanisme de base de l’impasse systémique actuelle.
Et il ne faut pas faire bac+5 pour voir qu’AUCUN gouvernement ne reconnaît cette cause, en débatte simplement, ni a fortiori agisse sur elle !
De ce point de vue, la crise est encore beaucoup trop récente et pas encore assez douloureuse du tout ! C’est bête, hein, et triste, mais ça tient à ça.
En Grèce, ça commence.
– sans finance, pas (ou peu) d’économie réelle, d’où l’obligation de renflouer les grandes banques aux frais du contribuable quand elles se plantent
– trop compliqué à résumer en deux mots, mais théoriquement oui la recapitalisation des banques leur permet de continuer à exercer leurs activités, dont la spéculation
– quelques chiffres : le PIB grec a chuté de 7.3% aux deuxième trimestre comparé à un an plus tôt ; la production industrielle a chuté de 13.6% en juin sur la même période ; les ventes de détail de 11.5% ; le chômage est à 16.3%
– bien sûr, mais la presse en général et nombre d’observateurs préfèrent se focaliser sur ce qui va mal… le sensationnel est vendeur !
Et si on demandait aux « marchés » d’aller se faire voir ?……
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/et-si-on-demandait-aux-marches-d-101369
Notre président Bling-bling avec ses bons amis très milliardaires ne semble pas très très motivé d’envoyer les marchés aller se faire voir …
Alexeï Koudrine vient d’informer que la Russie envisageait de prêter au FESF. Le fonds souverain russe, issu des revenus fiscaux du pétrole, représentait 114 milliards de dollars (85 milliards d’euros) au 1er janvier 2011.
http://fr.rian.ru/economic_news/20110629/189992045.html
Le monde entier au chevet de la zone euro, la Chine d’abord, désormais la Russie.
Oubli…
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=82ed88cacd2d32b7e3d2fea085909c48
@ Ando,
Bonjour,
»
Plus tôt dans la journée, la Russie s’est dite prête à acheter des obligations du FESF et à allouer au FMI (Fonds monétaire international) des moyens supplémentaires pour soutenir les pays de la zone euro. Le ministre des finances russe, Alexeï Koudrine, a indiqué que ce « placement » de l’argent russe était « très avantageux pour [eux] ». »
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/26/grece-la-zone-euro-veut-renforcer-son-fonds-de-soutien_1577653_3214.html
La diplomatie des fauteuils ?
http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-ministre-russe-des-Finances-hostile-aux-projets-de-Poutine–13810990/?imprimer=1
Gourance dans le lien, Ando ?
Говорите, отдыхайте / Speak, relax. Театр Лицедеи
http://www.youtube.com/watch?v=tr5J3Spsedk&feature=results_main&playnext=1&list=PL80E0BCE9973EE9D2
Ошибки нет, но Ñ ÑоглаÑен что Ñто cмешной. Ceci dit « Говорите, отдыхайте » c’est vrai partout, dans la plupart des entreprises et collectivités « occidentales »….
L’évidente solution à ces reculades, ces agenouillements sous influence institutionnelle ou pressions personnelles, n’est proposée que par de très rares acteurs.
Nous sommes en tant que qu’État, institutions et citoyens soumis au feu permanent des marchés financiers.
Ces criminels électroniquement organisés tirent sur tout ce qui passe la tête dans l’arène boursière, tout en étant ceux qui poussent tout le monde vers la Bourse, comme l’eldorado, l’antidote à tous les problèmes par la dynamique de croissance du commerce urbi et orbi.
Deux conséquences.
Il faut démolir le NYSE comme toutes les bourses au monde, sinon nous resteront en première ligne et les morts seront de plus en plus nombreux.
Il faut arrêter de croire aux solutions prônées par les politiciens. Ils refusent d’admettre le paradigme aveuglant de l’assiégé permanent dans lequel nous sommes piégés. Ça ne prouve pas nullement leur bêtise – ils sont intelligents ou du moins rusés – mais leur corruption structurelle.
Vous vouliez savoir ce qu’est une société totémique, on est en plein dedans. Le Totem c’est l’argent, l’animal Totémique abstrait. Il suffit d’imaginer les tam-tam et voilà, plus besoin d’étudier les sauvages !
« Franchement c’est ridicule; franchement… »
Vous avez entièrement raison.
Bon, si je comprends bien, les américains ont demandé aux Européens de faire tourner la planche à billets pour éviter une dégringolade du $.
De toutes façons, l’inflation n’est pas certaine à ce jeu. Seul le Yen augmentera en démesure, plongeant encore l’économie nippone dans le marasme (et l’occident ne leur fait décidément pas de cadeau).
L’argent n’est que du papier, et à ce niveau, on peut dire que c’est quelques % en papier circulant, le reste étant virtuellement des 00000000 sur ordinateurs.
Ca ne fait aucun mal à la planète.
On dira que cette virtualité monétaire est donc presque bio.
C’est un gros jeu inventé par l’homme. C’est totalement artificiel.
Quand un pays dit qu’il n’a plus d’argent, s’il en frappe, il provoque de l’inflation.
Mais si tout le monde en frappe, ca ne change plus rien.
Par contre, la pénurie de pétrole, la surpopulation, la pénurie de matière première, le réchauffement ou refroidissement climatique, la surpêche, etc. ca, c’est sérieux. Parce que
c’est réel. On ne peut rien changer aux chiffres.
je propose de rajouter la guerre, dans la liste des prospectives négatives
Le grand problème dans le drame grec: les allemands. Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances, se révèle comm homme borné, autoritaire, laquais de Merkel, qui dit que l’euro aurait augmenté la compétivité de tous les pays de la zone euro, alors que ce n’est pas vrai du tout.
Autrement dit: au lieu de trouver des solutions inédites, on défend le status quo pour sauvegarder les avantages commerciaux de l’Allemagne.
De plus, il y a des voix à haut lieu qui proposent de coloniser en quelque sorte la Grèce en la mettant sous tutelle, en clair: de gérer les affaires grec sous gouvernance allemande.
Ce serait du « déja-vu ».
Et alors?
et encore ce mot de « gouvernance » !!!
Et si on fermait la bourse ? En fermant la bourse, nous mettrions les spéculateurs à la porte !
http://2ccr.unblog.fr/2011/04/18/la-fin-des-bourses/
Ok !
Si on montait un club, mon billet n°12, texte de Jean Pierre sur la volatilité …
Bonjour,
Je me pose une question technique à laquelle certains d’entre-vous pourrons certainement répondre:
Imaginons une entreprise E en bonne santé. Imaginons une grosse banque d’affaire B qui, pour une raison ou une autre, veut attaquer financièrement E et la faire couler.
Est-ce que B peut commencer à acheter à bon prix des CDS sur un défaut de remboursement de E (puisqu’il n’y a encore aucuns risques) et ensuite utiliser des ventes à découvert sur E pour faire baisser l’action de E (la mettant en grande difficulté). Si B a suffisament d’argent et pousse E a la faillite, elle ramasse le jackpot.
Si oui, quels mécanismes actuels peuvent contrebalancer ce pouvoir (à part la nationalisation) car je ne comprends pas pourquoi ce système n’est pas plus utilisé.
COMMENT STOPPER LA VOLATILITÉ DES COTATIONS ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=28979
Merci pour la réponse concernant les moyens de limiter la volatilité. Mais je crois que ca ne réponds a la question de savoir si CDS et ventes à decouvert peuvent être utilisés conjointement pour mettre une organisation à genoux.
Euh…
En tous les cas, la chute de l’action n’entraîne pas la faillite, pas du tout !
Elle fait baisser le bénéfice des sociétés financières, s’il y en a, qui ont mis de ces actions dans leur actif.
Et elle permet à un intervenant d’acheter pas cher une partie du capital et éventuellement de prendre le contrôle.
Mais en général la variation du cours de l’action ne modifie pas son résultat, perte ou bénéfice, dans aucun sens.
Salut,
j’ai pourtant l’impression que la dégradation de la cotation en bourse d’une organisation peut lui causer de sérieux soucis. Si on prends l’exemple des obligations grèques, leurs ventes fais monter les taux et ceux-la rendent difficile le refinancement. Non ?
Ben oui, le rapport entre le capital et les dettes, ça n’a aucun rapport avec les faillites? Et le dividende, il vient pas des bénéfices? Aucun rapport donc entre la santé financière d’une entreprise et la bourse? J’ai du mal à comprendre.
Madmax
Êtes vous le même que sur le journal de personne? ici, est bien votre place, le journal de quelqu’un.
Hum…je ne suis pas bien sûr de bien comprendre. J’interviens dans d’autres journaux et blogs c’est vrai. Je ne suis pas sûr de chercher une place fixe.
@ madmax,
Bonjour,
Et oui, vous avez raison, des « enfilements » de personnes morales et le délit d’initié permettent tout cela allègrement.
En fonction des secteurs et pays, une taille critique, le « propriétaire » accepte l’offre amicale, quand elle lui est faite, et « se couche » avec « les honneurs » proposés, ou doit se préparer au pire..
Certains passent le mur, peu, on procède alors à l’ablation du e de leur grosse paire et ils deviennent de grands pairs du happy few..
Pareil au niveau des dossiers de financement d’activités nouvelles prometteurs, mis en « attente », copiés et initiés un peu plus loin, puis « sorry baby »..too late
Big bro is washing you
Tout cela existe bel et bien, combien même il serait excessif de parler de pratique systématique.
L’envie et la propriété, la guerres des âmes et le non-droit ?
L’accumulation pour soi est une démence motrice ?
La personne morale un oxymore fiscal ?
L’Etat une veille p… fatiguée ? (pouliche)
Par la cavalerie de ses mètres et leurs indélicates privautés ?
Krayzie Bone- Go Hard For My Money
http://www.youtube.com/watch?v=WkSy5v1aTLg
2.000 milliards d’euros pour arrêter la crise.
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-09-26/2000-milliards-d-euros-pour-arreter-la-crise-865765.php
Il me semble qu’on tourne en rond depuis 2008… Le renflouement par les états et la perfusion par les banques centrales nous ayant déjà conduit devant la crainte d’une nouvelle récession…
Bon, si on affirme que les mêmes causes produisent les mêmes effets, on pourra toujours rétorquer que récemment, une découverte d’une matière qui irait plus vite que la lumière remettrait en question tout notre conception de la physique. Alors, toute comparaison égale par ailleurs, pourquoi cette rebelote financière ne-pourrait-elle pas nous faire découvrir des effets plus qu’inattendus?
Ouaouh, je vais revoir comment fonctionne ma chasse d’eau, tiens 🙂
Lundi 26 septembre 2011 :
Trois caisses d’épargne espagnoles nationalisées cette semaine.
D’ici la fin de la semaine, 8 % du secteur bancaire espagnol sera passé sous contrôle de l’Etat, dans le cadre d’une première vague de recapitalisation. Le Parti populaire (droite) serait partisan d’en lancer une deuxième s’il arrive au pouvoir dans deux mois.
http://www.lesechos.fr//entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201661110210-trois-caisses-espagnoles-nationalisees-cette-semaine-224441.php
Trois caisses d’épargne espagnoles renflouées au frais de la collectivité cette semaine.
Soyons précis, que diable !