Billet invité
Au rayon bricolage, il y a foule en ce moment ! Il y est proposé ce mois-ci une taxe sur les transactions financières, que l’on voudrait faire avaler pour que passe le reste. Qu’importe à quoi les revenus qui en seront issus seront attribués – aide au développement, désendettement des États ou financement de la Commission européenne – l’important est qu’elle soit adoptée, a expliqué en substance François Baroin à Washington. C’est dire le sens qui lui est accordé. Ligne de repli, il pourra toujours faire valoir s’être battu comme un lion.
Du côté de la BCE, le gouverneur autrichien Ewald Nowotny est venu agiter devant les micros la perspective d’une relance possible de confortables financements à un an pour les banques, affolant les investisseurs en bourse et faisant remonter en flèche les valeurs bancaires qui en avaient bien besoin. Quel succès d’estrade ! Il y a donc encore des trésors dans la boîte à malice, dont il avait été promis il y a si peu qu’ils n’en ressortiraient plus. Les banques centrales sont décidément les seules à encore pouvoir empêcher une nouvelle chute libre, même si elles ne peuvent pas faire des miracles. On se raccroche à ce que l’on peut, confronté au spectacle offert par les dirigeants occidentaux.
La leçon est sans appel : les États et ceux qui les représentent n’ont plus les moyens de jouer le rôle qui leur est imparti au nom de la démocratie, sauf à jouer les collecteurs d’impôts.
Une seconde fois, Christine Lagarde vient de s’avancer pour s’interroger à haute voix sur la possibilité pour la BCE de faire équipe avec le Fonds européen de stabilité financière (FESF), afin d’intervenir conjointement pour stabiliser les marchés de la dette publique, mais sans préciser la répartition exacte des rôles. Car il est déjà pressenti que le FESF ne pourra pas tout faire, acheter sur le marché obligataire de la dette et renforcer les banques. Le FMI pourrait pour sa part accorder à titre préventif des lignes de crédit à certains pays, afin d’éviter que de nouveaux plans de sauvetage ne s’imposent. Toutes les bonnes volontés sont donc requises – elles ne seront pas de trop – pour juguler la crise européenne, l’épicentre actuel reconnu de la Grande Perdition.
Vice-présidente de la Commission européenne, Vivian Reding s’est également prononcée à titre personnel – comme si la paralysie des institutions répandait cette nouvelle coutume – afin de préconiser la création d’euro-obligations d’un type nouveau. Elles seraient réservées aux États ayant (encore) leur note AAA, afin de les rendre solidaires entre eux pour affronter la tempête qui sévit autour et préserver une zone euro. Sans préciser les contours finaux, sans doute à géométrie variable dans son esprit.
Il n’est donc partout question que de lignes de défense à construire, et de barrières sanitaires, si l’on fait abstraction de la pauvre manipulation qu’est l’homéopathique taxe sur les transactions financières. Défense des banques contre la restructuration de la dette publique, défense des États les mieux portants contre les plus faibles, et défense de la zone euro dans son entier pour les plus optimistes, ou les plus naïfs.
Mais s’il y a défense, quel est donc le danger ? Sur cette question, les avis divergent entre ceux qui considèrent la dette publique comme le plus important, à traiter en priorité, et ceux qui pensent que la récession est le pire, impliquant selon eux des mesures de relance. Aimable panorama et délicieux choix. Dans une économie mondialisée, un tel désaccord ne simplifie pas les choses… D’autant que ni les uns ni les autres ne semblent avoir de stratégie éprouvée à leur disposition, si ce n’est des bricolages.
Bien intentionnés, d’autres tentent alors de résoudre cette fâcheuse contradiction en proposant une audacieuse combinaison en deux temps : maintenir à terme la lutte contre les déficits, mais entre-temps favoriser la relance. Cela va être le sujet de la préparation du prochain G20, puisqu’il faut bien que des discours soient écrits et un communiqué final pondu. Sans toutefois, comme on peut le craindre, apporter de réponse concrète à deux questions pratiques : comment financer la relance et dans quels domaines économiques investir ?
Le monde occidental est bien mal parti, se disent ceux qui ne voient pas que le reste de la planète ne va pas mieux, en dépit des apparences, car ses composantes sont devenues très dépendantes les unes des autres. Et que c’est un système dans son entier, un modèle, qui est atteint, par delà les frontières, les régimes et les niveaux inégaux de développement. Croire que résoudre le grand déséquilibre des échanges internationaux engendré par la mondialisation serait une solution n’est pas plus crédible que de penser que les pays émergents vont devenir les financiers de ce monde en péril pour l’aider à se rétablir. Cela ne marche pas comme ça.
Toutes les prévisions concordent, les perspectives générales de croissance économiques sont mauvaises, rendant la poursuite en douceur du désendettement, tant privé que public, encore plus chaotique. Créant une spirale économique et financière descendante dont on ne sait arrêter la progression. Redoutable constatation à laquelle nous étions peu préparés : il faudrait remettre en question ce système qui ne parvient pas à retrouver un équilibre perdu. Et les uns ne veulent absolument pas quand les autres ne savent pas trop comment.
Le réalisme, pourtant, commanderait aujourd’hui de s’y engager.
73 réponses à “L’actualité de la crise : AU RAYON BRICOLAGE, par François Leclerc”
Depuis 2008 on nous parle de plan de relance , Obama avait commencé a nous parler de relancer le batiment en subventionnant l’amélioration de l’isolation des habitations, la relance verte semblait la solution meme en europe, et puis on a fait le contraire, on a coupé dans les subventions pour les panneaux solaires( une niche fiscale crédit d’impot) et on a fait que sauver des banques ou aider les états en perdition (irlande , portugal grêce..) et on a pas fini. La stratégie semble être de voter des budgets pour relancer l’économie , puis les réallouer au sauvetage des banques vu l’urgence de la situation. On a apparemment aucune honte a donner des tours de vis supplémentaires a la grêce alors qu’elle n’est jamais sortie de la récession, il n’y a a aucun reponsable c’est la faute a pas de chance, il y a peu on nous disait que c’était juste un problème de liquidités pour les banques, pourquoi pas mais bon une faillite c’est aussi un problème de liquidité et la récession aussi si j’avais plein de liquidités je m’achèterais un apppart et tout le confort avec et je passerais mon temps a flamber comme une banque arrose ses tradeurs. Les banques manquent de liquidités un peu comme l’eau manque a la passoire, entre les oblig d’état qui dévaluent tout le temps et les bonus . Le problème de liquidité 🙂 le problème du crédit donc Dans cette logique super intelligente une fois que la confiance n’est plus il faut arroser les too big to fail et presser les too small to become rich.
Le capitalisme est passé en mode hystérique. OU SONT LES CONTREPOUVOIRS???
peut-être par là, en analogie, donc contre l’industrie financière extractive
« Gaz de schiste et industries extractives » (émission radio)
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-gaz-de-schiste-et-industries-extractives-2011-09-24.html
Très riche d’enseignements, incontournable, surtout la fin.
Les multi-nationales et la finance nous sortiront de l’ornière !
Cette émission vaut bien la lecture de nombreux journaux, bravo, pourvu qu’elle dure.
[…] L’actualité de la crise : AU RAYON BRICOLAGE, par François Leclerc […]
avec la monnaie papier tout est possible !
Au début tout est possible mais quand toutes les créances auront été monétisées (dans le pire scénario) que va t il se passer?
Une bonne partie des créances appartenant à la classe moyenne, que se passera t il quand cette classe voudra dépenser son argent inventé (cad sans contrepartie sous forme de richesse réelle) ?
Foi de tigre de papier, souviens toi que dans ma rue :
» La foi est plus belle que dieu « ……
Pendant que lentement sombre le Titanic, les plus cupides de la classe « affaires » continuent de faire les poches des passagers de l’entrepont, certains de l’emporter au paradis (fiscal?). 😉
Bonne journée quand même: il fait beau !
Je partage l’analyse!
vu qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion et pire,même pas de cabine de pilotage, les passagers du zinc en perdition se chamaillent ( rassurez vous, les passagers de 1° classe ont été équipés de parachutes dorés ), et ça donne des « points de vue à titre personnel »de la part de dirigeants plus ou moins influents d’institutions, évidemment contradictoires !!!!
C’est la phase critique de la crise: la cacophonie et le chacun pour soi, le sauve qui peut avec des idées de bricolage qui font long feu. d’un côté l’instinct de domination: la finance toute puissante et les politiques qui veulent conserver leurs places, de l’autre : les peuples et l’instinct de survie, ce qu’on ne peut blâmer: stratégies d’évitement, résistance plus ou moins passive, mouvements moutonniers, réflexes survivalistes, repli sur soi….appel à l’homme providentiel, etc…
en systémique, on appelle ça une spirale rétro négative, c’est à dire que quoi qu’on fasse, c’est le principe d’ago- antagonicité qui l’emporte: plus on prend des mesures de sécurisation, plus les effets pervers se multiplient!
En avant vers la grande dépression du XXI° siècle!
je suis de votre avis,mais Il serait interessant que l’on commence a se mettre au diapason de votre dernier paragraphe,si je l’ai bien compris, bien sur il est legitime d’essayer de comprendre ou d’analyser ce qu’il nous arrive et de trouver le systeme monaitaire international ideal(aucune ironie dans mon propos, c’est meme une des priorites je croit).Mais pendant ce temps là par exemple
l’education nationale telle qu’elle fonctionne fait des ravages,la formation professionelle est plus qu’au ralenti,j’ai cru comprendre aussi qu’il y avait du boulot dans l’enseignement superieur,la transmission des savoirs est en perte de vitesse
si on laisse tomber cela des maintenant,la reconstruction sera tres difficile
eh oui, comme vous le voyez,tout se perd. Ou l’elysee soigne son image
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=45c898a15f31c07d40743f2bef44f0f1
Sur ce sujet de l’éducation nationale, déjà l’éducation privée est quasi toute sous contrat, donc de ce fait les enseignats en sont rémunérés par l’état
(prière de lire sur le site du ministère, les articles sur le sujet des « contrat simple », des « contrat d’association » et pour bien comprendre lire aussi sur ce même sujet dans les sites de l’enseignement privé, )
dans l’éducation supérieur, la dernière réforme permet la privatisation de la fac
par exemple il y a des chaires « véolia » où l’on enseigne le lavage de l’eau comme le top du top dans la gestion de l’eau potable, peut-être aussi des chaires « monsanto » pour la promotion des OGMs, peut-être des chaires « total » pour la promotion des gaz de schiste, et que sais-je encore
par exemple pour Véolia
il faut regarder le documentaire « water makes money », les références sont sur ce site, évidémment que « véolia » est très intéressée d’obtenir des chaires à l’université, merveilleusement la dernière réforme l’y autorise
http://www.watermakesmoney.com/
ce dont Véolia se réjouit
http://www.veoliaeau.com/innovation/centre-recherche/
« En 2010, plus de 200 partenariats universitaires et industriels étaient ainsi en cours (pôles de compétitivité, projets ANR, projets européens, chaires internationales, développements conjoints…). »
mais si ça ne suffit pas au péquin moyen, il a qu’à dire l’école public c’est de la merde, l’éducation nationale c’est des nulles, le privé n’attend que ça
(pourvu qu’on ne critique pas les Darcos et co, apôtres de la privatisation de l’enseignement, pouvu que surtout personne ne critique l’enseignement privé, dont pourtant, il y a pas mal à dire
« Nous avons devant nous une crise mondiale du risque souverain et nous (la zone euro) sommes à l’épicentre de cette crise mondiale », a déclaré Jean-Claude Trichet lors d’un discours devant le comité Bretton Woods.
Il a ajouté qu’à son avis, la situation était plus précaire qu’en 2088 au moment de la faillite de Lehman Brothers parce que le marché aujourd’hui ne croyait plus que les pays importants sont à l’abri d’un défaut sur leur dette.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00382330-les-risques-pour-la-stabilite-en-forte-hausse-trichet-223816.php
le « marché » n’est qu’un système, il n’a pas d’identité, il n’est pas sujet, il n’a pas détat d’âme, il ne pense pas, il ne réfléchit pas ….
le marché est irresponsable, insensible, indifférent ….
(les politiques feraient peut-être bien d’ailleurs de capter que si tout déraille, ce n’est pas le « marché » qui sera déféré devant la justice, ce n’est pas le « marché » qui sera condamné parce que ceci ou cela
Réalisme certes plus que jamais de rigueur…!
Toutefois,à ce stade de décomposition,quand les effluves nous écoeurent par leur puanteur,ne peut-on,sans compromission bien sûr,ne serait-ce qu’écouter,un peu (?) ce que disent les « complotistes »,au courant bien souvent avant l’heure : cela se vérifie comme jamais.
S’ajoutant à la rigueur dont nous parlons,leurs apports pourraient,parfois,nous aider à accélérer la mise en oeuvre de l’inhumation,ou mieux de la crémation.
Schizophrénie ou quand le serpent se mord la queue
La fameuse « rilance » chère à Madame Lagarde lorsqu’elle était encore ministre de l’économie. Maintenant qu’elle est présidente du FMI, le costume a changé et les idées avec : recapitalisation des banques alors qu’elles allaient soit-disant très bien avant. Schizophrénie. Comment l’intégrité mentale et morale de nos dirigeants pourra-t-elle survivre à cette crise? Je suis bien d’accord qu’il faut endosser le costume de son poste. Mais il y a des limites qui sont franchies et qui rendent nos dirigeants politiques complètement illisibles pour le citoyen lambda, qui ne sait plus comment voter, car les alternatives ne sont pas exprimées clairement. Le brouillage intellectuel qui en résulte est, je le répète encore une fois, très dangereux. Car si le citoyen lambda ne parvient plus à comprendre les actions de ses élites et que la parole publique est si éloignée de la vérité vécue, il décide de s’en remettre à ses propres perceptions (elles-mêmes brouillées par tant d’imprécisions) et l’ère de tous les risques peut alors commencer. Le serpent se mord la queue : investir dans la relance et creuser les déficits alors que les dettes publiques et privées ne sont déjà pas remboursables (15.000 milliards de dollars d’actifs poubelle dans le monde qui ne valent rien et ne vaudront plus jamais rien) ou bien tenter de stopper le creusement des déficits par les politiques de rigueur qui brisent la croissance et donc, in fine, creusent les déficits. Ce monde devient complètement schizophrène et fabrique des armées de schizophrènes au sein de nos sociétés. C’est très dangereux, tant en terme politique, qu’en terme sociétal.
« Redoutable constatation à laquelle nous étions peu préparés : il faudrait remettre en question ce système qui ne parvient pas à retrouver un équilibre perdu. »
Comme le répète F.Leclerc, l’ensemble des mesures proposées signe une volonté de ne pas aboutir à des transformations réelles et décisives, qui inversent la pyramide du pouvoir et infléchissent les dynamiques économiques corrélatives.
Les pseudos-élites de l’UE sont formatés soigneusement, car issues en grande majorité de grandes écoles US, anglaises où on les a conditionnées dans le sens qu’indiquait déjà leur extraction sociale.
Plus tard, elles ont été repérées, évaluées, coachées par des cercles comme Le Siècle, ou des fondations comme la French American Foundation et autres cénacles destinés à tester la marchandise et la ramener aux caractéristiques requises par les succulentes suggestions de carrière que laissent sans doute espérer ces officines de reproduction des élites du néo-libéralisme à matrice US. S’il s’avérait que leur milieu, leurs formations et leurs fréquentations, ne suffisaient pas. Leur horizon intellectuel se confond avec leur intérêt bien compris.
Exactement pareil pour nous, sauf que nous sommes de l’autre côté du manche, toujours de l’autre côté du manche, et dotés d’une certaine inclination vers des valeurs morales et citoyennes que les élites ont méprisées puis abandonnées très tôt. Elles n’en ont pas besoin, d’une part.
D’autre part, ces inclinations finissent sans doute par se heurter avec leur supériorité matérielle. Aisance qui à tendance, sauf chez les esprits sages et forts, à générer un sentiment puis une volonté de domination.
Quoi d’étonnant que ces élites UE développent le pendant intellectuel de leur inclination autoritaire venue à la fois du milieu, de la formation et des fréquentations ?…
En résulte un libéralisme ultra, qui ressemble de plus en plus à la conception monarchique, ou le riche remplacerait le noble et serait voué par nature à gouverner et recevoir la très majeure part offerte par l’économie.
La théorie du « ruissellement » découlant de ce schème de pensée, à l’évidence, puisqu’elle postule que la subsistance du pauvre n’est que consécutive, subordonnée à la vie du riche, comme le veau au pis de la vache ou le ténia à l’intestin.
Le pauvre est asservi au riche. Les conséquences en sont nombreuses.
La première est que maintenir la richesse c’est maintenir l’état de nature moderne, la supériorité biologique du fortuné. La seconde est qu’il faut que le pauvre participe à la richesse. Il doit aider à sa pérennité, mieux contribuer de toutes ses forces à son développement car elle est la condition sine qua non de son bien-être.
La troisième est que les valeurs démocraties « liberté, égalité, fraternité » sont directement contraires à ce postulat de la richesse comme supériorité bio-sociale et économique, même pour les plus aveugles.
On ne peut raisonnablement attendre que les commissaires et décideurs UE remettent en cause la structure matérielle qu’ils ont appris à connaître, comprendre, côtoyer et juger nécessaire, à l’exclusion des autres naturellement.
On ne peut non plus espérer qu’ils en viennent à sanctionner ceux qui représentent le sommet de la hiérarchie dans leur écosystème doré, les banques.
On ne peut croire qu’ils n’aient pas un esprit de corps, transversal. Ainsi, on trouve, semble-t-il les mêmes positions sociales et intellectuelles au FMI, à la Banque Mondiale, à l’OCDE, etc. Ces institutions capitalistes – si l’on entend par ruissellement la dernière coulée du postulat premier du système appelé capitalisme, qui est « enrichis-toi », ce qui définit en réalité la possession financière comme la dynamique et identité finalement de l’être humain – ont toutes les raisons de combattre les arguments et tentatives pour réellement révolutionner le système.
C’est-à-dire donner à chacun le droit d’intervenir dans le cours des affaires publiques, la capacité de peser sur les entreprises locales où il s’implique comme dans les projets et décisions internationales, pour réfléchir et décider avec les autres, sans plus ni moins de valeur et de poids ce que doit être l’avenir, notre avenir commun quand aux moyens et aux fins que nous pensons justes et appropriés à nos existences liées par la conscience de leur égale valeur et de leur fragilité..
Ce qui vient contrarier la réflexion de F. Leclerc sur le capitalisme qui aurait perdu sa boussole. Le capitalisme n’a rien perdu. Ses origines inégalitaires, censitaires, aristocratiques, se confondent avec l’inégalité, du travail et des bénéfices retirées, comme de l’existence – asservie à la chaîne, au bureau pour les uns; libre, oisive et décisionnaire pour les autres – des hommes qu’il instaure dés l’origine, et valorise.
Je suis bien d’accord avec ton analyse, mais c’est de ce bourbier dont nous voulons sortir un peu comme dans les films de série B un peu gore où le méchant a du mal à mourir. Le capital agonisant est ce monstre et le suspens est intolérable. Malheureusement pas de super héros, pas de Zorro, ni de dieux bienveillants, ni d’armée de la lumière, alors les peuples doivent se prendre en main sinon ta recette est la seule qu’ils suivront.
On pourrait être plus explicite à ce propos en disant que le capitalisme en lui-même pourrait s’en sortir. Que les peuples soient dans la misère, que la démocratie soit absente, le système s’en accomode. Il en était déjà ainsi au XIXe siècle.
Disons que c’est un stade du capitalisme qui arrive à sa fin.
L’alternative au capitalisme, elle, existe. Depuis longtemps. Et sans le dire, tout le monde la connait. Comme on taisait jadis le fait que la Terre tourne autour du soleil.
Comme un plagiaire docile, j’ai émis dès 2008 ce qu’est cette alternative dont je ne suis pas le dépositaire. Elle constitue l’héritage,fait d’expériences, de ceux qui ont combattu ledit système.
Le capitalisme, n est pas en lui même le problème.
Le problème est l accumulation de richesse dans les mains de quelques uns.
On pourrait tres bien imaginé, des maraichers, des artisans ( sans t car ce n est pas un participe present genre fabriquant,mais un nom commun apparente, merci a eric)fournissant le marché local. Il y aurait des industries travaillant au niveau national et peu être dans certains secteurs internationnals. Ces entreprises ne pourraient pas fusionner par echange d actions. Des entreprises plus petite, nous pourrions imaginer beaucoup plus de fabriquant de voitures, pour avoir au niveau européens, une vraie concurrence. Il serait aussi plus facile pour les petits, de rentrer sur un marché. Il n est pas normale, que nous n ayons eut aucune nouvelle marque Française de voiture en 50 ans. Les ouvriers détiendraient une partie importante du capital de leur entreprise, et seraient représentés par de vraie syndicat.
Le marché serait controlé au niveau Européen. Les frontieres seraient controlés pour le flux des marchandises, et des capitaux. Une agence Européenne, acheterait des brevets en Chine, USA, Afrique, et les revendraient aux industriels interessés. Car les idées, doivent voyager.
Certains secteurs resteraient non concurentiels, et gérer par des mutuelles.
Amis désobéissants
Tous à Grigny (Rhône) le 8 octobre !
Il y sera question de DÉSOBÉISSANCE INDIVIDUELLE, PROFESSIONNELLE, INSTITUTIONNELLE
Forum national co-organisé par la ville de Grigny (Rhône) et le Sarkophage
C’est au Centre Edouard Brenot (rue Waldeck Rousseau) à Grigny (Rhône)
9h à 17h (accueil 8 heures)
Ligne de bus : BUS 101 direction Givors Peillon, descendre à Grigny à l’arrêt Centre Chervet
Entrée libre pour le colloque, librairie, buvette
Réservation obligatoire pour le repas « Bio et local » avant le 26 septembre 2011 : cabinetdumaire@mairie-grigny69.fr – Prix du repas : 15 €
TEXTE D’APPEL
Face aux atteintes portées à la démocratie par une oligarchie toujours plus agressive,
Face aux remises en cause du pacte social et notamment des services publics,
Face à la nécessité de renforcer le répertoire d’action des citoyens, des salariés, des chômeurs, des consommateurs, de tous les sans (logement, papier etc.),
La question de la désobéissance est posée par des acteurs sociaux les plus divers et toujours plus nombreux. Ces actes de désobéissance ne sont en rien un retour au vieil illégalisme. Ils en appellent à la désobéissance au nom d’une conception plus haute du droit.
Désobéissance individuelle pour échapper à l’idéologie du système et à ses engrenages : réseaux anti-pub, collectifs d’accueil des étrangers en situation irrégulière, RESF, faucheurs volontaires, bilinguisme régional, semences paysannes, lanceurs d’alerte, refus de la télévision, des JO, réquisition de locaux (DAL, Jeudi Noir), etc.
Désobéissance professionnelle pour échapper à la casse des services publics, aux logiques de privatisation du vivant, avec les enseignants désobéisseurs, les médecins solidaires, les postiers qui refusent d’être transformés en VRP, les électriciens qui rétablissent le courant, les travailleurs sociaux qui refusent de devenir des auxiliaires de police, l’appel des cinéastes à désobéir, les mouvements pour défendre les services publics (EGSP), le droit à l’avortement, le refus du travail dominical et des nocturnes commerciaux, etc.
Désobéissance institutionnelle avec des collectivités territoriales qui refusent les expulsions, qui contournent les interdits en matière de services publics gratuits, qui se proclament territoires sans OGM, villes hors AGCS, qui pratiquent des semis désobéissants, admettent de l’habitat léger, refusent l’implantation de grandes surfaces, revendiquent la désobéissance européenne, etc.
PROGRAMME
8h, Accueil du public, service au bar en continu
9h, Ouvertures croisées : René Balme, maire de Grigny ; Paul Ariès, directeur de la rédaction du Sarkophage
Animation des débats par Simon Lecomte – Intermèdes musicaux par Hervé Magnin
Principes généraux de la désobéissance
Approche philosophique : Jean-Marie Muller (MAN)
Actualité : réseaux citoyens-résistants, Didier Magnin
Désobéissance individuelle/collective
Objectif : échapper aux lois illégitimes, échapper à l’idéologie du système
1) Faucheurs volontaires, Christian Foilleret ; semences paysannes, Raoul Jacquin (sous réserve)
2) Mouvement anti-pub, Yvan Gradis
3) Mouvement anti-ADN, François Vaillant
4) Accueil des étrangers en situation irrégulière, Marc Fromentin, GISTI
5) Planning familial, Marie Pierre Martinet
6) Bilinguisme régional, association Démocratie pour le pays basque ; Txetx Etcheverry, Fondation Manu Robles-Arangiz
7) Réquisition de logements, Manuel Domergue, collectif Jeudi Noir
8) Mouvement anti-TV, Michel Desmurget, directeur recherche INSERM
9) Emmaüs Pau, Germain Sahry
12h-14h déjeuner sur place pour celles et ceux qui ont réservé – Bar et librairie pour les autres
Approche juridique : cadre juridique, Gilles Sainati, magistrat ; le procès comme instrument politique, Nicolas Galon, avocat
Désobéissance professionnelle
Objectif : refuser des ordres contraires au bien commun
1) Collectifs des enseignants désobéisseurs, Alain Refalo
2) Collectif des médecins solidaires, Didier Poupardin
3) Collectif Sciences citoyennes, Jacques Testart
4) Désobéissance salariale, Elisabeth Weissman
Désobéissance institutionnelle
Villes contre expulsion, Semis désobéissants, Villes anti-AGCS , etc.
Désobéissance civile, Yves Baverel, M’PEP.
Didier Paillard, maire de Saint-Denis ; Bernard Genin, maire de Vaulx en Velin ; René Balme, maire de Grigny (Rhône) ; Alain Beaud, président de la
communauté de communes Autour d’Anduze
Peut-on former à la désobéissance ?
Xavier Renou, Collectif des désobéissants
Conclusions
Paul Ariès et René Balme
http://www.desobeir.net/
Cher loire(car le loir et cher)je vous remercie pour votre effort
D’habitude les rustines et les placébos étaient uniquement utilisés pour faire du social, mais si maintenant ils l’appliquent à l’économie, les patrons et les argentiers vont faire grève. Sinon côté bricolage, ils fraudaient pas qu’ils se blessent, savent rien faire de leurs dix doigts. Nul doute qu’ils vont choisir dans les recettes austérités, ils n’ont plus le choix maintenant . Les échéances électorales n’aidant en rien à prendre des décisions, l’ombre de la dictature s’agrandit chaque jour, un peu plus.
Les entreprises du S&P500 annoncent des bénéfices jamais égalés pour cette année. Leurs cash est si important qu’elles vont rachetés leurs titres, bon marché puisqu’ils sont en chute libre. Les faits sont là, le système est une gigantesque escroquerie, n’en déplaise à ceux qui ont perdu des années de leur vie sur des bancs d’école à étudier un écran de fumée en forme de science.
le système est une gigantesque escroquerie, n’en déplaise à ceux qui ont perdu des années de leur vie sur des bancs d’école à étudier un écran de fumée en forme de science.
…cela rappelle totalement l’escroquerie communiste, que l’on savait certes minée mais qu’on croyait indéboulonnable pour des décennies sinon des siècles… et ces millions de cadres et pauvres sujets (« homo sovieticus ») qui perdaient des années de leur vie à étudier la vulgate marxiste officielle et à gravir les échelons de pouvoir, mais toujours sur leur garde, au sein des PC totalitaires… il y a là plus qu’une analogie mais une homothétie. Après l’effondrement inespéré du communisme et du bloc soviétique, il m’aura été donné dans ma vie d’homme d’assister à l’effondrement du capitalisme exacerbé (et mon père, toujours vivant, pourrait y rajouter l’effondrement des fascismes).
Allons, il faut être optimiste : quelle chance nous avons d’être au coeur de l’écroulement des systèmes inhumains… quelle chance nous est donnée pour l’avenir (combien de générations sous le joug de modes de vie immuables et oppresseurs dans l’histoire ?)… il faut tenter de vivre et d’être des hommes, retrouver une morale de l’action et de la liberté, étouffée par le consumérisme et la peur de tout perdre, l’avidité de gagner toujours plus du gâteau avarié… le vent se lève…
Le XX em siecle aura été le siecle des idéologies.
J ose espérer, que ce siecle soit celui du retour a l humain ….
Il nous faut de la simplicité.
Il nous faut des responsables aimant leurs semblables avec toutes leurs tares.
Il faut arrêter de pensée qu il faut changer l homme. La révolution Française ( le citoyen universel ), le communisme ( les sovietiques ), le fascisme ( les aryens ), le libéralisme ( le consommateur ), toutes ses idées n ont amenees que de la mort, les larmes, et la destruction.
@ loire42
S’il y a « des responsables », ils ne seront pas aimant envers tous.
Tant que les Politiques ne reprennent pas le contrôle de la finance nous n’en sortirons pas. Le plus crédible d’entre eux Arnaud Montebourg n’a que peu de chances d’exercer le pouvoir en 2012. Tous les autres défendent ce vieux monde en train de s’écrouler!
Hollande ou Aubry, servis par les infatigables Montebourg, Mélenchon et Buffet,
ne peuvent reprendre le contrôle de la partie de Guignol.
Ils sont les marionnettes. Ils ne commandent pas.
Leurs programme s’engagent à ne pas couper la main invisible
qui les agite, la dictature du capital.
C’est le peuple qui soit renverser le théatre de Guignol
et occuper la scène, imposer la démocratie.
Il siffle déjà, il pourrait se lever sans prévenir,
et mettre fin à la comédie.
Patience…et organisation.
Entièrement d’accord. Sauf qu’apparatchik depuis des années de ce système et narcissique tout comme ses pères, je ne suis pas certain de sa « sincérité ». Il y a un peu du « Bernard Tapie » en Montebourg. En son temps, Tapie le cupide, Tapie le corrompu, voulait aussi, avec la même verve que Montebourg et la même bonne gueule, s’en prendre à la bête immonde de l’inégalité sociale. On connait la suite.
Je pense par contre, qu’avec grosso-modo les mêmes idées énoncées, une femme comme Eva Joly, austère, rigide, mais fidèle à ses convictions (qui n’a d’ailleurs, pas plus de chance que Montebourg) est actuellement la personne la plus vierge, le fruit le moins pourri de la classe politique, et donc, à mes yeux, la plus à même de changer notre pays sans vouloir être « la femme providentielle », mais en redonnant le pouvoir aux citoyens et en s’attaquant réellement aux « saigneurs » de la finance.
Pas besoin de jauger l’honnêteté de Joly, Montebourg, Mélenchon ou autre politicien.
Ils peuvent être honnêtes, question de point de vue, ou de définition…
Mais lisons bien: leurs programmes visent à sauver le capitalisme,en le réformant.
Or la crise qui nous conduit des guerres monétaires aux guerres commerciales
et sans doute aux guerrres tout court,
oblige chaque bourgeoisie à augmenter son taux de profit,
en détruisant toujours plus l’homme et la nature, au risque de disparaitre.
La réforme du capitalisme n’est que le bavardage masquant la course à la barbarie.
Il faut en fait dépasser le capitalisme, sinon ,
ce sont les fascistes qui occuperont le boulevard ouvert
par les renoncements sans précédent que la gôche réformiste sera obligée de faire.
Tout ces discours, réunions, télé conférences, ça fait un peu panique non?
Vont-ils finir par avouer qu’ils sont incapable de résoudre cette (ces) crise?
Malgres tout cela, une bonne nouvelle:
Les députes grecs ont vote a l’unanimité, …….pour renouveler leur parc automobile!
» une taxe sur les transactions financières, »
» l’homéopathique taxe sur les transactions financières. »
Vous parlez deux fois de cette malheureuse taxe, et son taux est qualifié d’homéopathique.
Pourquoi tant d’amour ?
En premier lieu, soulignons que cette mesure n’a rien de fondamental.
Elle ne remonte pas à l’amont, tant célébré sur ce blog.
Ensuite faisons un sort au taux prévu en rappelant que le taux de l’impôt sur le revenu
à sa création , au début du 20.ième par Caillaux, était de 5% pour les assujettis.
Il a singulièrement – et heureusement- varié et augmenté depuis.
On peut en dire autant de la CSG.
Donc, faisons confiance aux Enarques de tous les pays pour que le taux
cesse d’être « homéopathique » assez rapidement…
Mais l’intérêt de cette mesure est plus grande que son apparence.
C’est actuellement la seule mesure contraignante concernant la finance.
Sa mise en application représentera une intrusion dans ses affaires si opaques.
Il y aura une forme de collaboration avec des administrations d’ Etat,
semblable aux entreprises transformées en auxiliaire du ministère des impots pour la TVA.
La finance va-t-elle reporter son cout sur l’utilisateur final ? Oui, c’est évident.
Personne ne peut croire que les primes, bonus et autres avantages vont baisser en proportion.
Ce sera un excellent signe, publiquement affichée, de sa nature prédatrice.
L’exemple de la taxe Tobin en Suède? abandonnée au bout de 2 ans d’essai.
L’exemple Suédois montre que cette taxe n’est pas sans conséquence.
Les suédois, ne voulant pas faire un choix, l’ont abandonné parce qu’elle marchait.
C’est un exemple positif. Il montre que la taxe frappe juste.
Elle montre aussi que sans détermination et volonté, rien n’est possible.
La lutte contre la finance suppose des gouvernants capables de choix
et capables de les maintenir contre l’adversité.
Ménager la chèvre et le choux n’est pas possible.
Si c’est une rose, le bouton fleurira.
Lisez ce qu’expliquent les défenseurs de la formule en vogue : il ne veulent pas déranger, disent-ils, pour obtenir l’accord de ceux qui s’y opposent.
C ‘est une arme au potentiel mortel; Que les politiques fassent preuve
d’un sens politique minimum n’est pas rédhibitoire.
Pas de maximalisme et pas de fixette sur le taux.
L’important est de la mettre en place.
Le taux changera si la durée lui est consentie.
C’est le seul événement positif que nous avons à nous mettre
sous la dent. Il peut marquer un changement de tendance.
Elle laisse Geithner de marbre.
Il faut se souvenir de son engagement en Pologne:
» Wall-Street n’en veut pas « .
A coup sûr, ils en perçoivent tout le potentiel « normalisateur ».
Je fais comme si le passage aux actes était acquis, ce qui
est loin d’être la cas. Les pays « pour » sont très nombreux,
mais ils ne pèsent pas lourd, face à Wall-Street et à la City,
et à leurs fondés de pouvoir qui sont aux manettes.
La crise est le moment de vérité, qui solde le compte des 30 dernières années. Pendant cette période, les inégalités ont explosé, mais ont été rendues indolores par l’endettement privé et public. Aujourd’hui, nous avons le choix entre payer la dette, ce qui revient à faire la fortune des rentiers au prix d’une régression sociale inouïe, ou bien répudier la dette purement et simplement. Se libérer de ce fardeau permettrait de redistribuer les richesses et de renouer avec la croissance et le plein emploi.
Sous la pression du mécontentement populaire, il commence à y avoir des responsables politiques de tous bords, des économistes de toutes obédiences, qui imaginent des solutions « non conventionnelles » : nationalisation des banques, répudiation de la dette, harmonisation fiscale et sociale, protectionnisme, monétisation de la dette publique… Les tabous tombent les uns après les autres. Ce n’est qu’un début. La colère des peuples est une incitation puissante au changement.
http://et-pendant-ce-temps-la.eklablog.com/il-faut-euthanasier-les-rentiers-par-coma81-decembre-2010-a3584271
excellent votre article
Colbert: Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat…, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.
Colbert: Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin: On en crée d’autres.
Colbert: Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert: Alors, les riches ?
Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert: Alors, comment fait-on ?
Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches…
Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres !
C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là !
Plus tu leurs prends, plus ils travaillent pour compenser… c’est un réservoir inépuisable.
Extrait du « Diable Rouge »
http://www.youtube.com/watch?v=3_LL2_VvXcQ
Nb-)entre autres distances avec le texte tu raisonnes comme un fromage et non comme un pot de chambre…
Bonjour,
Citation PAD ; « Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches…
Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres !
C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là !
Plus tu leurs prends, plus ils travaillent pour compenser… c’est un réservoir inépuisable. »
Une fraction importante de cette catégorie échappe depuis longtemps largement à l’impôt par les sommes impressionnantes sur les assurances vies (=assurances retraites) qui, jusqu’ aux années 90, ont pu être constituées, en toute opacité, à l’abri des taxations diverses. Ca s’est atténué depuis, mais ça reste un modèle de modération fiscale.
Au passage, ces sommes sont, de fait, soustraites années après années du pot commun que constitue la retraite par répartition, grâce à l’opportunité individuelle de défiscalisation offerte. (idem fonds d’entreprises où le salarié est payé en épargne retraite de capitalisation, qui ne dure que ce que durent les roses).
Faisons le calcul pour savoir ce que perd la retraite par répartition. Impossible, le monde de l’assurance vie est opaque (hors succession par exemple) et ceux qui peuvent en avoir connaissance se gardent de divulguer ce qui serait se faire un croche pied. Le principal est que ça n’arrive pas aux oreilles des pauvres.
Terminologie subtilement choisie à dessein : « assurance vie », alors que ce sont des assurances retraites (il existe de véritables assurances vies, destinées à prémunir d’un risque, mais on mélange volontairement les deux par volonté d’opacité).
Amicalement,
Delphin
PS : Je ne suis pas pauvre.
Les disciples de Benjamin Franklin disaient que » si un homme devient trop riche, faisons tout pour que ces petits enfants soient à nouveau pauvre ».
Il y a beaucoup de bon sens dans cette citation.
C’est en effet la transmission de richesse qui crée les féodalités dont nous n’arrivons pas à nous défaire.
Les révolutionnaires américains l’avaient compris en leurs temps, et c’est pourquoi, ce pays a eu pendant très longtemps la taxe la plus lourde sur l’héritage, pour maintenir « l’american dream », la chance à tous. Ce ne sont que les financiers et leurs paradis qui ont trouvé les solutions pour contourner cette ponction sur le patrimoine.
Bien sûr qu’il faut taxer la finance, mais il faut surtout les empêcher de croire que s’enrichir sert à quelque chose après la mort.
Commençons par criminaliser les paradis fiscaux, mais comment faire? Le président de l’Eurogroup est aussi un des personnage les plus important d’un des plus grand paradis, le Luxembourg.
Espérer voir les choses changer, c’est comme si les américains avaient demandé à Al Capone de les débarrasser de la pègre.
Un très bon cru.
Merci pour cette citation.
A rapprocher de la violence symbolique, de la dissonance cognitive dans le cas du rêve américain:
http://benedictekibler.wordpress.com/2010/08/19/le-reve-americain-dissonance-cognitive-et-violence-symbolique/
vous avez dit bricolage ?
bricolage culturel sur fond de bricolage naturel….la limite est difficile à cerner…
http://www.philolog.fr/levolution-bricoleur-ou-ingenieur-f-jacob/
Bonjour,
Interessante émission sur @rrêt sur image. (je ne sais pas mettre le lien…)
Il y est question, entre autre, de la création d’une ONG (Finance watch) qui tendrait à devenir un lobby pour lutter, à Bruxelles, contre les lobbys de la finance, du témoignage d’un trader et des analyses en phase avec ce qui se dit sur ce blog, d’un député des verts…
A Garorock,
Pour mettre en lien, moi je mets d’abord le site visé en marque page (ou favori), ce qui garde le lien actif.
Ensuite, je fais un copié-collé du dit marque page, à l’adresse mise en mémoire.
(Je me suis vite rendu compte que le lien actif copié restait lien actif collé)
Il doit y avoir d’autres façons plus orthodoxes (catholiques)
Amicalement,
Delphin novice
Le lien en question………..:
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4329
Si j’ai bien compris, le « Marché » comme le capitalisme néo-libéral serait donc un droit de propriété sur l’outil productif.
Par le déni et l’aliénation de l’humain, cette idéologie ne peut être durable.
Elle n’est que folie temporelle et illusoire, se dirigeant vers une issue fatale et inéluctable.
Le rayon bricolage ?
Merde, le caddy s’emplie d’outils et de matériaux nouveaux, au cas où, parce que les bonnes mesures n’ont pas été prises au moment où il fallait qu’elles le soient.
Il y aura donc forcément des déchets et, un gaspillage de temps et d’énergie.
Pourquoi ?
Parce que la musique va trop vite.
Le tempo imposé par « la main invisible » ne peut-être orchestré que dans l’intérêt d’une minorité, au détriment du bien commun.
Trop vite parce que la partition musicale qui se joue actuellement, ne laisse que peu de marge de manœuvre pour faire accepter à l’opinion publique et les peuples, sur l’autel sacrificiel, de renoncer à la contrepartie salariale et sociale si chèrement acquise, au cours des deux dernières générations.
Pour préparer les esprits à ce que le système perdure et que rien ne change, il est inventé des subterfuges, des intentions illusoires pour nous faire avaler des couleuvres.
Nous nous retrouvons donc, du rayon ‘bricolage’, au rayon animalier.
Nous aurions donc une longueur d’avance.
C’est une course contre la montre entre une prise de conscience individuelle et collective qui s’éveille et émerge dangereusement, contre un capitalisme à l’agonie qui ne veut pas mourir.
Ce qui est tenté d’être mis en œuvre par celui-ci, Naomi Klein le définissait très bien par cette formule :
Pour poursuivre sur une note positive, j’ai une autre citation qui ne parlera et/ou ne plaira sans doute pas aux résistants-dénonceurs-dénonciateurs-commentateurs de ce blog :
Et nous assistons bien aux manifestations de la peur chez nos responsables politique et de l’oligarchie mondiale, car ils savent que leur combat pour faire perdurer le système est perdu d’avance.
Et la peur se propage par des relais officiels comme non-officiels.
Ça fait leurs affaires, comme dans l’esprit du billet de Jean-Luce Morlie « CORRUPTION ET SORCELLERIE DES MÉDIAS »
Il y a de la magie dans l’air en ce moment, mais c’est de la magie noire que l’on veut nous faire passer pour de la magie blanche et, comme chacun sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Alors, au rayon bricolage moderne au milieu du rayon animalier de la genèse, c’est tout en un.
Qui croquera en premier le fruit défendu ?
La pratique et les mesures sont nouvelles, mais la méthode est ancienne.
Pourvu que ça tienne le coup cette fois-ci encore !
Ne voyons-nous pas que le système vacille ?
Pourquoi résister à sa chute ?
Ce à quoi l’on résiste persiste et ceci est valable, de quelque bord où l’on se situe.
Alors ?
Le moment est tout simplement venu.
Celui du temps d’agir.
Pas de se plaindre ni de se poser en victime – comme : désormais je sais, en voici la preuve … ou je vous l’avais bien dit – ou de défendre toutes autres causes qui échappent à notre sphère d’influence !
Je vous le redis et je ne cesserais de le répéter ici : laissez filer.
Construisons et agissons, ici et maintenant, ce que nous avons de meilleurs à donner.
Parce que « rien de réel ne peut être menacé, rien d’irréel n’existe. »
Et la lune ? Sam’s. La lune ? Qu’est-ce qu’elle dit d’la visite bénédictine outre-Rhin ? Et des péripéties au sein du commandement otanesque en Afgha ? De l’avenir d’Obama ? Dites nous, nous languissons…
http://alambicup.free.fr/?p=124
Et la lune ?
Pourquoi pas en effet !
En ce moment se termine son dernier quartier décroissant.
On dit qu’en nouvelle lune, le climat est froid et humide.
Vu le climat géopolitique et économique actuel, c’est bien le cas.
J’ajouterais : sueurs froides, mains moites secouées par une tremblotte nerveuse.
Pour les reste, vous êtes beaucoup plus pointu que moi en la matière.
Je suis tout ouïes et les yeux grands ouverts.
J’aime bien vos escarmouches et me languis itou de vous lire à nouveau.
Cdlt 😉
2 idées/piqûres de rappel intéressantes, en vrac, dans ce concert de commentateurs économiques et politiques qui caquètent et courent comme des poulets sans tête :
1. Tout le système ne repose que sur la confiance. Confiance, avant tout, dans le paradigme que les monnaies papier ont réellement la valeur que l’on veut bien leur prêter. Confiance dans la certitude que les Bons des Etats seront un jour remboursés, confiance dans l’assurance que la reconnaissance de dette des banques quant aux dépôts de leurs clients est inébranlable,…
2. Où mène cette grande « correction » (Source « Chronique Agora / Bill Bonner »), qui a « …fait couler les prix des maisons américaines,…supprimé sept millions de personnes de la main-d’oeuvre US ». » ; Que vise-t-elle ; ? :
« … Va-t-elle corriger la bulle de l’immobilier entamée en 1997… et s’arrêter ?
… Va-t-elle corriger le boom boursier de 2001… voire 1982… et s’en tenir là ?
… Va-t-elle corriger le marché haussier de l’obligataire qui remonte à 1983… ou le marché haussier de l’obligataire qui remonte à 1971 ?
… Et que pense-t-elle du système monétaire post-1971 basé sur le dollar ?
… Va-t-elle corriger le boom des dépenses de consommation/expansion du crédit entamé en 1949 ?
… Ou peut-être va-t-elle corriger le boom de la puissance économique et militaire américaine qui remonte à 1917 ?
… Qui sait ? Peut-être va-t-elle effacer tout le boom de la révolution industrielle, entamée au XVIIIe siècle.
… Où même le boom de l’espèce humaine qui remonte au XVIIe siècle ?
Nous ne savons pas où va cette correction… «
Bien sûr, Bill Bonner a ses idées pour vous mettre en lieu sûr, et on peut ne pas les partager. Mais cette réflexion, et celles des auteurs dans ce Blog, me paraissent voler au-dessus de celles de ces pauvres poulets désorientés.
Le credit pour quoi faire ?
Les bulles que nous connaissons de plus en plus rapprochées apparaissent comme les spasmes qui précédent une naissance, ou une mort.
J’ espere qu’ il s’ agit d’ un nouveau système de credit, non plus anarchiquement alloué, mais démocratiquement affecté a certains buts communs.
Les outils sont là.
Il manque la réponse a l éternelle question de l’ homme-enfant face a lui même :
Mais pour quoi faire ?
Comment bien vivre ?
(A Jean Yves)
Bill Bonner hyper capitaliste pervers (références chroniques au Jugement dernier) qui hurle à l’infamie parce que sa famille idéologique a appliqué la recette avec un four trop puissant.
Bill Bonner est le financier fondateur de « Money Week », repreneur de « La Vie Financière » en faillite suite à la débâcle financière de 2008. La « Vie Financière » s’appela longtemps « la Vie Française », avant la financiarisation et servit de base à « Bel Ami » de Maupassant.
Delphin, ex libraire
(à Delphin)
Je ne suis pas pour la « découragisation » des Bill quand ils ont des flashes de lucidité.
Un bien bel ami ce Bill…
dans « le marteau de verre » de k. w. jeter, un des personnages est occupé a reconstruire dans une ancienne église l’image d’un grand vitrail effondré dont il ne reste que de rares fragments.
il s’aide pour cela d’un ordinateur qui extrapole le dessin disparu à partir des positions que peuvent prendre les débris restants.
les résultats qui se succèdent à l’écran sont inintelligibles sauf parfois où des incongruités apparaissent: un poisson stylisé … , une croix gammé … , etc.
la dernière supposition rendue ne comporte plus aucun élément: la lumière n’est plus filtré, révélant l’intérieur de l’église sans plus aucun artifice.
nous en sommes au moment où, pour une raison qui sera inconnue plus tard, le vitrail du système économique vole en éclats.
les débris n’en ont pas encore touché le sol et le vide social qui s’en suivra en dispersant tout n’est pas encore mesurable ni ce qui émergera ensuite.
y aura t il des érudits curieux pour se pencher sur cette civilisation disparue soudainement, et débattre de ce que pouvait bien représenter tout ces petits rectangles de plastique retrouvés partout dans les fouilles.
une manière de troc? mais est-ce qu’ils était si ignorants de ce que sont les humains? personne ne saura peut être jamais…
(A Jean Yves)
Je ne suis pas loin de partager votre point de vue.
Delphin (contempteur mais pas trop)
Engagez vous , rengagez vous , qu’il disait François Leclerc .
Changer de système .
Une immense majorité ne se doute sans doute même pas qu’il y a un système . Ils risquent ( je le souhaite) de l’apprendre par son annonce de faire part . J’espère qu’ils auront alors envie de créer un sytème tout court et que les vieilles crapules ne seront pas les plus agréables à entendre , par bêtise , par paresse , par ignorance .
Si les vieilles crapules y laissent leur peau , ce sera plus sûr , pour l’équité du nécessaire partage à venir .
a propos de système
http://www.mcxapc.org/
Organiser la prise en compte des pertes à hauteur des décotes sur les marchés secondaires, voilà ce à quoi la zone euro s’attelle, maintenant pressée par le FMI, et commence donc à organiser. Les acteurs privées les plus fragiles seront, pour partie ou en totalité, nationalisés et les personnes physiques fortunées, détenteurs d’action et d’obligations soit en direct soit via des fonds, seront eux aussi, mis fortement à contribution. Les anglo-saxons et leurs oligarques, bien que redoutant un engrenage qui décapiterait la finance, et après de multiples tentatives de déstabilisation médiatiques, politiques et financières, ne pourront que constater, impuissants, les dégâts sur les banques de la zone euro, et ensuite sur les leurs. La BCE fournira les liquidités nécessaires aux banques et aux sociétés d’assurance, maintenant nationalisées, et les particuliers conserveront leurs dépôts. La destruction d’une partie des dettes souveraines et la création monétaire nécessaire à ces recapitalisations s’équilibreront. Les marchés d’actions iront au tapis et les marchés obligataires prendront aussi leur part. De nouvelles formes de financement apparaitront. La BCE acceptera entre temps de salir son bilan pour maintenir les taux en intervenant tant que ce sera vraiment indispensable, elle ne prendra pas la responsabilité de scier sa propre branche et ainsi de disparaitre avec l’euro. L’Allemagne, après avoir mis à genoux les parlements des pays les plus endettés, acceptera avec l’aide des mieux lotis, des transferts budgétaires vers les pays les plus fragiles et une mutualisation de la dette européenne, mais non sans avoir préalablement étendue son emprise sur les états pris à la gorge.
Les US n’auront pas d’autres choix que celui d’affronter, comme en 39, l’austérité et la FED ne pourra plus cacher la nudité du roi sauf à sacrifier définitivement les T bonds et le $, ce que, les républicains désormais majoritaires, refusent d’ors et déjà.
Le désendettement occidental commencera alors réellement à s’opérer et une récession de quelques années s’installera, chômage, populisme et poussée des extrêmes à la clef.
Aux US, ce sera à nouveau une dépression.
La classe moyenne européenne souffrira, mais, fort d’un patrimoine immobilier et monétaire accumulé sur plusieurs générations, résistera à la baisse de son revenu et continuera à se battre pour la conservation de ses acquis et les transferts sociaux, la démocratie survivra. Les ménages trop endettés basculeront vers la pauvreté mais les parlements, majoritairement sociaux démocrates, feront en sorte que les plus aisés ou les plus chanceux soient mis à contribution. L’évasion fiscale sera de plus en plus difficile, les états de la zone euro jouant maintenant à fond leur rôle de zone d’états providences.
Quelques bulles éclateront aussi chez les émergents mais ils se serviront de leurs réserves pour se concentrer sur leurs fantastiques marchés intérieurs et seront un soutien précieux en matière de commerce international dans cette période difficile.
Le dollar et l’euro survivront car les états unis et la zone euro survivront, mais d’autres zones monétaires et économiques se renforceront et il sera alors temps de trouver un nouvel équilibre monétaire international.
Puis enfin, dans quelques années, quand les états auront retrouvé des niveaux d’endettement cohérent, que les politiques auront repris la main et que les banques auront été cantonnées à leur rôle de financement de l’économie, une production de biens réels et respectueuse de l’environnement, tirera la machine et le monde repartira pour un tour.
Mon côté fleur bleue du WE…
qu’entendez-vous par là, Yueh ?
le monde multipolaire me plait bien, un nouvel équilibre aussi …
L’épargne cumulée en « stock » et régulière en « flux » des personnes physiques, voir des entreprises qui croulent sous les liquidités, représentent eu europe des milliers de milliards d’euros, largement assez pour financer les états.
Regardez en France les sommes énormes détenuent par les ménages et ce niveau d’épargne financière qui dépasse depuis longtemps les 15% des revenus.
Les banques et les sociétés d’assurance sont devenus les offices notariales des placements or l’intermédiation n’est pas un passage obligée, surtout quand le politique décide de reprendre la main.
La mise au pas de la finance pourrait permettre à l’état d’emprunter directement auprès des particuliers voir des entreprises et ainsi de dessérer l’étau des marchés.
Quand on voit le Japon…
Bien entendu, vu le niveau effrayant d’endettement des ménages ango-saxons et le manque à gagner que ce type de financement représenterait pour monde de la finance, les lobbies pèseront de tout leur poids contre.
Merci.
Redoutable constatation à laquelle nous étions peu préparés : il faudrait remettre en question ce système qui ne parvient pas à retrouver un équilibre perdu.
Triste constatation sous la plume de mon préparateur favori. !
La pensée unique a la conspiration du silence qui hurle…..
Notre « nous » schizophrène nous barbouille l’estomac au milieu des trous d’air prévisionnels prévisible, prédits, prévus.
Gouverner c’est prévoir. Pouvoir, c’est prédire. Ce ne sont que « des histoires d’hommes ».
Contrairement à vous, j’affirme que nous avons, suivi une longue préparation pour en arriver à un tel degrés d’acceptation du fatidique et du fatal.
La lumière des naufrageurs nous aveugle.
Que nous le voulions ou non, nous allons redécouvrir le véritable sens du mot mobilisation.
La citoyenneté est devenue mercenaire….. C’est le temps des vendange.
Chacun sa marque. Choisis ton club et ta cave camarade, le vieux monde est derrière toi !
L’ordre « nouveau » est en marche. Le vin est tiré, il va falloir le boire.
The Weakness Behind Sarkozy’s European Vision.
French President Nicolas Sarkozy has a vision for Europe, one which involves increased solidarity to save the euro zone. His attempts to convince Chancellor Angela Merkel are hiding his own country’s weaknesses. Some are concerned that Germany may soon stand alone.
http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,787369,00.html
Les bourses tombent de Charybde en Scylla.
Les banques pourraient avoir besoin de 4000 milliards de dollars, selon la BRI.
Le secteur bancaire a été malmené alors que la recapitalisation de certaines banques européennes est désormais présentée comme inévitable. De plus, le spectre de l’assèchement de crédit a rejailli. Les banques européennes pourraient faire face à des besoins de liquidités à court terme d’au moins 4000 milliards de dollars, selon une étude de la Banque de règlements internationaux (BRI) rendue publique il y a une semaine, mais passée inaperçue.
En France, le président de l’Autorité des marchés financiers a parlé de «situation très, très préoccupante» et s’est inquiété d’un «risque de crise systémique» capable de faire plonger toute la planète dans la récession.
Source : Le Temps, samedi 24 septembre 2011.
http://81.27.130.64/economie_finance
rayon bricolage suisse : UBS-Kweku Adoboli
« Le Conseil d’administration est profondément déçu par la perte découlant des opérations de négoce non autorisées et il apportera tout son soutien à l’enquête indépendante »,
on attend avec impatience le communiqué du conseil d’administration des contreparties :
« Le conseil d’administration se satisfait pleinement des gains découlant des opérations de négoce non autorisées qui compensent à peine les pertes sur les opérations légales »
En attendant si vous êtes disponible, avec des compétences en comptabilité et en contrôle de gestion et si vous aimez le chocolat, n’hésitez pas envoyer votre candidature.
Ah oui, j’oubliais, vous jouez quoi dans la cinquième ?
C’est curieux comme certains ont tendance à s’occuper des affaires qui ne sont pas de leur ressort… quand elle était ministre d’un pays européen on aurait pu s’attendre à des suggestions.
Mais de là ou elle est c’est de l’ingérence.Jusqu’à preuve du contraire le FMI ne finance ni la BCE ni le FESF