Mon plus grand regret de la semaine écoulée est d’avoir appris la mort de Cora Vaucaire entre deux trains et de n’avoir pas pu immédiatement vous parler de l’impression que me faisait cette voix si particulière.
Aaah les villes autogérées ! Mais c’est sans compté sur les promoteurs et les ambitions politiques. Elle aussi est une…
8 réponses à “CORA VAUCAIRE (1918 – 2011)”
« démons et merveilles » quel bonheur !
Formidable Cora Vaucaire.
la complainte de la butte, c’était Mouloudji pour moi.
mouloudji
Il n’y a pas photo: Cora Vaucaire a plus de poésie.
Mais elle s’est fait « bouffer » rapidement par Juliette Gréco.
Quel est donc le titre de ce film extraordinaire où Mouloudji joue le rôle d’un héroïque maquisard devenu assassin après guerre et qui ne distingue pas aux assises la différence entre les faits qu’il considère comme semblables ? Y a t-il un DVD ?
Notre brave et bonne école publique de quartier nous projeta ce film plusieurs classes confondues et de retour en salle notre instit enchaîna sa leçon de morale hebdomadaire !
C’était cela, Monsieur, l’école publique de mon temps !
Autres temps, autres moeurs.
@ Albin,
C’est vrai que dans cette vidéo il est très jeune et semble figé de trac.
En réalité je parle d’un Mouloudji qui interprétait cette chanson lorsqu’il avait de « la bouteille » et c’était formidable (malheureusement il y a très peu de vidéos de Cora Vaucaire et de lui sur le net).
Bien sûr cela n’enlève rien à Cora Vaucaire que j’aime vraiment beaucoup.
Concernant le film, je n’en sais rien, je n’ai jamais aimé le cinéma (sans doute une over dose due à mes parents qui m’y emmenaient chaque jeudi que Dieu a fait).
Sûr!
Comment font les voix?
Merci cette voix.
Vents et merveilles, c’est Prévert, non?
Moi, la complainte de la Butte, ça me transperce.
Et les trois petites notes, comment elle joue ça, on dirait quelle plonge d’une émotion à l’autre.
Merci pour ce billet, Paul !
Oui, la version des Visiteurs du soir ( Carné) est plus connue:
http://www.youtube.com/watch?v=crxpMXGDr2A
Personne n’est irremplaçable, dit-on. Tout passe, tout lasse, poursuit-on.
Ici, on parle d’une personne de 93 ans.
On se dit, elle a eu son temps.
Que reste-t-il de nos amours?
Une vie qu’est, ce sinon quelques petites notes de musiques.
Que d’émotions dans la complainte!!!