Billet invité.
C’est la routine, les valeurs financières chutent à nouveau en bourse, entraînant les indices ! Ne tenant aucun compte que le gouvernement grec a plié devant les injonctions transmises par la Troïka. Car les marchés sont effrayés par la situation économique mondiale, évoquée avant-hier par le FMI puis hier par la Fed, et les menaces qui planent sur le système bancaire. L’heure est sombre.
A Athènes, il fallait faire un exemple. Ce ne sont ni les armateurs, ni l’Eglise orthodoxe, ni les militaires qui vont en faire les frais, mais en priorité les retraités et les nouveaux contribuables, en raison de l’abaissement du seuil minimum d’imposition (à 5.000 euros annuels). Parmi les masques que les comédiens de la Grèce antique portaient lors des représentations théâtrales, celui de la tragédie s’impose.
Dans le même temps, jouant le rôle qu’on lui attribuait alors en expliquant l’action, un chœur se renforce qui entonne l’air de la recapitalisation des banques. Après le FMI, l’OCDE et la Commission, le Comité européen des risques systémiques (CERS) – cet organisme présidé par Jean-Claude Trichet et qui regroupe les représentants des 27 banques centrales – ne pouvait pas être en reste. Pas plus que Michel Barnier, le commissaire chargé des services financiers. Ou Frédéric Oudéa, s’exprimant en tant que président de la Fédération bancaire française (FBF), qui installe une nouvelle ligne de défense en réfutant l’idée que toutes les banques devraient renforcer leurs fonds propres. Il affirme que « ce n’est pas le cas de la majorité des banques européennes, ni des banques françaises en particulier », ouvrant néanmoins une porte que Valérie Pécresse, ministre française du budget, tient obstinément close.
La discussion a évolué et porte désormais sur deux sujets : quelles banques vont devoir y passer et quelle seront les modalités de leur recapitalisation ? « L’époque s’achève où l’on devait renflouer les banques grâce aux contribuables » a prédit Michel Barnier, voulant dire que l’on n’y coupera pas encore une fois, puisqu’elle n’est qu’en train de se terminer…. José Almunia, qui propose de proroger les règles communautaires permettant aux Etats d’aider les banques, assortit cette mesure de la restriction selon laquelle cela ne devrait intervenir « qu’en dernier recours ». Beaucoup de précautions de langage qui illustrent le caractère politiquement sensible dans l’opinion du sujet !
Ainsi que le FMI qui l’affirme, et le CERS qui l’évoque, c’est le Fonds de stabilité (FSFE) qui pourrait être mis à contribution, une fois ses missions élargies ratifiées. Probablement en achetant les titres émis par les banques, afin d’éviter tout apport en capital. Car il est déjà acquis que les actionnaires ne seront pas mis à contribution. L’envoi en mission dans le Golfe de Jacques de La Rosière – ancien directeur général du FMI reconverti dans le conseil à la BNP Paribas – rappelle à cet égard le précédent épisode engagé par Barclays, qui s’est renflouée ainsi pour être en mesure de ne pas recevoir une infamante aide publique. Même s’il est affirmé par la banque qu’il s’agit d’une visite de pure routine.
Olivier Blanchard, l’économiste en chef du FMI, n’a pas hésité de son côté à préconiser une prise de participation des Etats, éventualité qui impliquerait un débat sur les contre-parties ! Il voit en effet dans la situation actuelle un danger, en ce sens que les banques pourraient tenter de recourir à d’autres options qui impliquent de diminuer leurs en-cours de prêts, alors qu’il estime indispensable de soutenir la croissance… Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas, lui donne involontairement raison en réaffirmant dans Les Echos que sa stratégie repose sur « un double effort de mise en réserve des bénéfices et de réduction de la taille de bilan ». Comment procède-t-on, en effet, à une telle réduction ? en cédant des actifs et en diminuant le crédit !
Mais cette situation témoigne d’un paradoxe. Pourquoi, si le spectre d’un défaut grec est repoussé, permettant de lui prêter 8 milliards d’euros supplémentaires, est-il nécessaire de renforcer les banques ? La réponse a été fournie par Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas, qui vient d’admettre comme si de rien n’était que « s’il devait y avoir un effort de l’ensemble des investisseurs privés [pour la Grèce] je dirais que nous y sommes prêts. » Une déclaration à double effet, à la fois reconnaissance qu’une décote supplémentaire de la dette grecque est dans les tuyaux, et contre-feu pour prévenir une extension de l’incendie à l’Italie, étant donné la gigantesque exposition de la BNP Paribas à sa dette.
La recapitalisation des banques européennes répond donc à la nécessité de les renforcer pour ensuite procéder à la suite de la restructuration de la dette souveraine qui a été engagée avec la Grèce, et qui est destinée à être poursuivie. La liste des banques devant y procéder dépendant de l’analyse des risques à venir, des pays qui pourraient fauter. On se souvient que si 9 banques avaient échoué aux derniers stress tests, 16 n’en étaient pas loin. Elles sont aujourd’hui des victimes toutes désignées à ceci près que les tests n’ont pas pris en compte ce qui aurait du l’être et se trouve aujourd’hui menacer les banques : leur exposition aux obligations souveraines. Mais cela permet d’écarter les banques françaises, qui ne figurent sur aucune de ces deux listes, de la nécessité de se renforcer…
En dépit de cet escamotage, nous assistons à pour le moins une inflexion de la politique suivie jusqu’alors, inévitable puisqu’il n’y avait plus d’autre choix que prendre les devants et tenter de restructurer dans l’ordre ou subir un ou plusieurs défauts dans le désordre.
Est-ce à dire que, comme les euro-obligations sont présentées pouvoir le faire, ce nouveau mécanisme va désormais tout régler ? Cela serait pour le moins aventureux de l’affirmer, en particulier si l’on considère les cas de l’Espagne et de l’Italie, dont l’accès au marché obligataire est de plus en plus onéreux et les besoins de roulement de leur dette très élevés (la dette italienne est de 1.200 milliards d’euros). Cela nécessitera à un moment – qui ne pourra pas être éternellement reculé – qu’ils soient à leur tour assistés, comme le sont déjà la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Ce dont le FSFE n’a pas les moyens. La dégradation par Moody’s de la note des banques italiennes [ ERRATA: il s’agit de Standard & Poor’s ], dans la logique de celle qui est intervenue pour l’Etat – car elles sont gavées de dettes publiques – résonne comme un signal d’alarme.
La dette est publique et privée, elle réclame de tous côtés des financements publics. Le seul calcul intéressant est de déterminer ce qui à l’arrivée coûterait le moins cher, tout en permettant de stabiliser la situation : renflouer les banques ou les Etats, ou un mélange des deux ? Placées devant cette équation, les autorités européennes continuent toutefois d’en esquiver la résolution. Car cela supposerait de fait de nationaliser une grande partie du système bancaire européen…
Mais plus le temps passe, plus les additions s’alourdissent. Pedro Passos Coelho, le premier ministre portugais vient de se rappeler au bon souvenir de ses confrères, évoquant le besoin éventuel d’une nouvelle aide financière, qui pourrait aussi concerner l’Irlande, « dans un scénario de défaut de la Grèce ».
Un autre chœur est remonté sur scène, celui des banques centrales, mais il continue à être dissonant. Tandis que la Fed va s’essayer à un nouveau round de quantitative easing déguisé et affadi, sous le nom de code de twist qui fait jaser, la Banque d’Angleterre annonce qu’elle pourrait bien s’y remettre et la BCE projette plus modestement d’assouplir les conditions d’éligibilité des actifs que les banques doivent mettre en pension pour bénéficier de liquidités. Les banques centrales ne sont décidément pas les sauveurs espérés. Peut-on vraiment croire, dans ces conditions, que le prochain G20 de novembre le sera ?
Les banques centrales – on l’a dit – ne disposent pas des instruments adéquats. Ni pour contribuer à une relance de la croissance, comme la démonstration en été clairement faite aux Etats-Unis, ni pour résoudre les problèmes de solvabilité des banques, les alimenter en liquidités se résumant à faire durer le plaisir. Les Etats ne sont plus en mesure de financer une relance, dont on se demande d’ailleurs d’où elle pourrait provenir. Aux Etats-Unis, il est désormais reconnu que les ménages ne sont pas en mesure de relancer la consommation, clé de la croissance. En Europe, ils sont pris à leur propre piège, sous l’impulsion d’une Allemagne dont les perspectives de croissance diminuent fortement.
Dans le cadre conceptuel qui reste en vigueur, il n’y a pas d’issue. Mais est-ce bien une bataille d’idées ?
298 réponses à “L’actualité de la crise : TOUT SE TIENT ! par François Leclerc”
5000 Euros annuel et être soumis à l’impôt est véritablement scandaleux.
Il y a beaucoup trop de scandales en cours, d’ailleurs.
Heureusement qu’il n’y a pas d’issue à ce b…oxon. Et je suis extrêmement poli.
le smic varie en europe de 92€ a 1500€
comment avoir une saine concurence entre pays avec de tel disparité
l euro est donc une fumisterie
avec un RMI france on est riche en bulgarie
source
http://www.journaldunet.com/management/repere/smic.shtml
C’est assez bien de raconter des conneries, « pladao ». Mais faudrait changer, de temps en temps.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bulgarie
La Bulgarie n’est pas à l’Euro.
Si c’est pour faire de l’intox, je ne te retiens surtout pas.
@Garçon coiffeur en 4,
L’euro en Bulgarie? Qui a dit ça? Pas Pladao si je sais lire. Le smic en Bulgarie? 120 euros à peu près (je sais y-zont pas l’euro!), 240 léva si tu préfères. Donc, comme dirait godard, avec un smic français, 1070 euros net, t’es mou en Bulgarie… Ne me retient surtout pas Tirrib…(!)
Tiens, on vient de passer de 92 à 120 de façon « magique »…
Bon, on continue : pourquoi la viande est TRENTE pourcent moins chère en Allemagne qu’en France..???
Allez-y, les gars. Qu’on s’éclate avec des comparaisons foireuses.
Quand il ne vous reste plus que le choix entre manger et payer vos impôts vous faites quoi ?
Papandreou a encore fait des promesses qu’il sait impossibles à respecter. La seule façon de faire appliquer ces mesures sont celles qui ont été employées dans les années 70 en Amérique du sud, joli programme 🙁
5000 € ? Ça fait combien de millionnaires en Drachmes ?
Je ne fais pas d intox
Le smic espagnol est de 666 €
Le smic au portugais est de 442€
Donc je conclue que pour un espagnol ou un portugais pour acheter une voiture ou autre choses demande de travailler deux fois plus environ
Nous sommes avec une monnaie unique donc payer une heure de travail doit être unique
La sueur d un français d un luxembourgeois est elle différente de celle d un espagnol ou portugais
Une partie du problème est la et dans bien d autres disparités
Je vois qu’il ne faut pas parler de ce qui dérange
Ca ne me dérange pas du tout !
Il existe une solution temporaire proposée par Denis Robert.
http://www.europe1.fr/Economie/Le-plan-grec-une-saignee-sur-l-economie-E1-706005/
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/70345/date/2011-09-16/article/denis-robert-clearstream-dedommagement/
A proposer à édouard balladur, jean françois coppé, claude guéant, et jean claude junker toutes afaires cessantes. Euh, est ce que j’oublie quelqu’un ?
Toujours cette petite phrase qui me trotte dans la tête à chaque cataclysme prévisible : « On ne croit pas ce que l’on sait ». Incorrigibles humains.
Le développement des techniques montre ses pauvres limites.
Du côté de l’esprit humain, il y aurait tant à faire.
En écho, cette maxime de Gaston Bouthoul vue dans l’excellent site « crises.fr ».
« L’expérience montre qu’il est plus facile aux peuples de mourir que de réfléchir. »
Ite, missa est !
Je ne comprends pas, un nouveau versement va être fait pour la Grèce alors ? Car pour l’instant je ne trouve rien qui en parle sur internet, je vois plutôt des articles qui disent que la Grèce est actuellement au bord du défaut.
Lisez cela.
D’accord, je comprends mieux maintenant le sens de votre phrase. Ils font un nouveau plan d’austérité sans avoir la confirmation qu’un nouveau versement sera fait au final..
Mais enfin, la Grèce a trop dépensé et doit donc payer.
Quand les Grecs ont profité des largesses de l’Etat, des prêts, de l’augmentation des salaires, ils n’ont pas manifesté.
75% sont propriétaires! Moi, j’ai toujours été locataire. Propriétaire = dette = intérêts !
Il ne faut pas d’étonner qu’il fasse jour à midi !
Maintenant, ce que je trouve inadmissible, c’est que les riches armateurs, la clergé et les apparatchiks ne sont pas demandés à l’effort national.
C’est ce que devrait exiger la troika !
Sinon, c’est prendre les Grecs et les Européens pour des cons!
La Grèce a emprunté pour tout le monde. Tout le monde rembourse. Point!
@yannt
plusieurs remarques:
1) il faudrait encore voir de quoi les grecs sont propriétaires. Etre propriétaire d’un taudis n’a pas beaucoup d’intérêt (je n’affirme pas que les grecs sont propriétaires des taudis, je n’en sais rien).
2) Il faut bien se rendre compte que le taux d’intérêt demandé à l’emprunteur contient une prime de risque (que l’emprunteur ne rembourse pas, en partie ou en tout). Maintenant que le risque se matérialise, les prêteurs spéculatifs ne veulent pas payer ce pour lequel ils ont été précisément…payés. Quand on prête à plus gros et plus fort (un pays) que soi (une banque), il faut bien se rendre compte qu’on aura peu de moyen de recours au cas où celui-ci fait défaut.
@yannt
Je vois pas l’intérêt d’être locataire… on paye toute sa vie et au bout du compte on n’a rien et quand tes revenus baissent tu es flanqué dehors par ton proprio…
Inversément quand tu achètes une maison à crédit, tu payes la maison à tempérament et un intérêt au banquier…mais quand tu as fini de payer on ne peut plus te mettre dehors et si tu as de la chance ta maison aura pris une valeur supérieure à ce que tu as payé.
Si vraiment les intérêts te dérangent, il y a la finance islamique : officiellement il n’ y a pas d’intérêt, le banquier achète ta maison et te la loue pendant une durée prédéfinie. Après cette durée tu deviens propriétaire. ( il n’y a pas d’intérêt mais le banquier y trouve son bénéfice d’où on joue sur les mots)
Dans le cas de l’achat d’une maison, le capitalisme je suis plutôt pour même si ça doit en décevoir beaucoup sur ce blog ! L’autre solution est de renoncer collectivement à la propriété privée mais les mentalités sont elles prêtes pour cela…Dans notre monde, le problème c’est la relation que nous avons avec propriété ! pas de propriété = pas de capitalisme = pas de soucis ?
@ justin
… sauf si la municipalité a décidé de faire passer une nouvelle ligne de TGV ou de construire un aéroport ou tout autre projet dit d’utilité publique à l’emplacement de ta maison . Dans ce cas elle indemnise mais au minimum .
Dans l’ensemble, c’est mieux d’être propriétaire quand les revenus diminuent, même s’il faut acheter à plusieurs pour presque rien une ruine spacieuse dont personne ne voulait et la restaurer tous ensemble .
à Justin
le problème reste que dans notre époque où les entreprises déménagent, comment déménager la maison dont on est même pas encore propriétaire, pour rester propriétaire ailleurs d’une maison qu’on a pas fini de payer ?
comment la louer si les entreprises ont déménagé ?
faut-il partir à Dash, laisser la famille dans la maison ?
soit grèver son budget du loyer d’un studio en plus de l’emprunt ?
Et encore, quelle chance ! Ils ont des socialistes au gouvernement.
Il y a sans doute pas mal de lecteurs de ce blog qui tireront une drôle de tête quand ils verront que ce sont les Flanbies qui viennent nous rincer.
@ yannt ,proprietaire=dette=interets,ca depend j’ai achete un tas de pierre en 98
dont personne ne voulait meme la charpente etait morte. A l’epoque l’immobilier valait que dalle,j’ai achete et tout retape moi meme sur 11ans pour ne pas emprunter pour les materiaux.Je n’ai vraiment le confort total que depuis 2ans sinon avant bonjour les hivers a se les geler vivre au milieu des travaux etc
Sakhaline, c’est le gouvernement de droite de Caramanlis qui a truqué les comptes de la Grèce, truquage approuvé par l’agence de notation Moodys. Sitôt au pouvoir, Papandreou a dénoncé la supercherie . Comme toujours, c’est la droite qui creuse des déficits abyssaux, et la gauche qui nettoie le caca.
Ca fait frémir, et dire que ces gouvernants grecs osent se dire socialistes. On a vraiment besoin d’une grand révolution en Europe pour remettre les choses en place et redonner du sens à des définitions. Il est certain que si les socialistes français se décident à présenter Hollande, on va se retrouver avec le même type de gestion des scories du libéral-conservatisme.
Quel est donc le mystère de cette allégeance à la cupidité!
La corruption…
En fait, il y a une poignée de familles qui se partagent le pouvoir en Grêce, d’anciens descendants de ministres ou présidents pour la plupart: les Caramanlis, les Papandreou et les Mitsotakis, etc…
L’étiquette politique est comme souvent maintenant, c’est à dire juste un prétexte à se faire élire.
Je ne pense pas que cela soit de la cupidité mais juste un héritage d’un outil de travail comme les familles de médecins ou de marchands.
La domination américaine, surtout.
Sauf 3 pays « terroristes » au monde.
Et quand un pays veut trop voler de ces propres ailes avec son pétrole, ils l’envahissent.
Hollande, Aubry ou Mélenchon, ce sera pareil,
puisqu’ils ne veulent pas exproprier le capital…
Regardez leurs programmes, loin du programme commun,
et ajoutez qu’ils l’ont toujours trahi,
à l’école de leur maitre à tous, Mitterrand.
Ils auront par contre plus d’arguments pour faire taire les travailleurs.
C’est à cela qu’a toujours servi l’alternance droite – gauche.
Faudra passer outre, quand le peuple n’en poura plus.
Encore quelques petites années….
En limite « du cadre conceptuel qui reste en vigueur » …Non, ce n’est pas une bataille d’idées, c’est l’agonie d’un systéme fondé sur une épistémologie obsolète, quand ce n’est pas l’absence d’épistémologie tout court….
Epistémologie ? G. Bateson en donnait cette définition : (La nature et la pensée)
L’épistémologie est une branche de la science combinée à une branche de la philosophie. En tant que science, l’épistémologie étudie comment les organismes isolés et les ensembles d’organismes connaissent, pensent, et décident. En tant que philosophie, elle étudie les limites nécessaires et les autres caractéristiques des processus de connaissance, de pensée et de décision.
Pour une idée sur ce qu’est l’épistémologie voir :
http://www.philosciences.com/ListeG.html
et pour une idée de l’idée ? voir ?
C’est un concept et un mot sur lequel je butte toujours, quelqu’un aurait un raccourci clair pour s’en souvenir et être certain d’avoir bien assimilé ?
C’ est que j’ai proposé au dessus :
http://www.philosciences.com/General/Epistephilo.html
« Seul philosophe un ventre plein »…
Epicure t’embrasse et Schnitzler pense à toi,
» Ce n’est pas lorsqu’ils ont toutes les raisons de le faire que les hommes haïssent avec le plus d’acharnement, mais lorsque l’expression de leur haine va de pair avec un minimum de risque, ou est même de nature à leur rapporter avantages, bénéfices ou honneurs. »
Tiens..??
Tu as changé d’IP..??
Mais je te reconnais néanmoins dans tes écrits.
Ta version de la haine est, comme d’habitude, politique.
Sans rire, ça ne devait pas être simple la bécquée avec toi, à remuer tout le temps la tête, hein?…
Sinon t’as tout compris, t’es trop malin, je change d’IP chaque milliseconde!… Mais c’est raté, tu m »a reconnu quand même, mince! Dans mes écrits même!… Tu sais trop lire!… Bon, précisons que je citais Arthur Schnitzler, mais c’est pas grave, on peut pas en vouloir à un p’tit oisillon qui remue tout le temps la tête… Et puis c’est qui cet Arthur Machin, hein?… Allez, ne change rien, on t’aime comme ça : http://www.youtube.com/watch?v=RMGJB410Ccs
Mnémotechnique: epistemo-logie, science de l’epistemè, i. e. de la connaissance, i. e. des processus de connaissance (logique, représentation en arbre des principes classificatoires, etc.)
nous disions politiques tous pourris, pire ce sont des esclavagistes,
Ou est ta gloire, homme politique , devant souffrance des peuples….
et en plus il est clair que les peuples souffrent parce que le politique est nul.
A quand aux armes !!!…..
Jusqu’à nouvel ordre, en France, le souverain est le peuple.
Pendant trente ans les occidentaux ont voté pour ceux qui faisaient les plus belles prommesses dont la réalisation partielle s’est faite à crédit.
Voilà le résultat.
Dans son dernier livre « La République des égaux », Pierre Rosanvallon démontre qu’au début du 20ième siècle, le 1% de français les plus riches possédaient 50% du PIB du pays.
A partir de cette date, les différentes politiques mises en place à partir de 1918 ont pu réduire ce chiffre à 20%.
Toujours de trop, mais que se passe-t-il depuis 1984, depuis que François Mitterrand a fait allégeance au néo-libéralisme. On se rapproche des 30%. Et la dette elle se creuse. Pourquoi?
Demander aux Reagano-Tatchérienx qui font des allergies graves à l’impôts sur le revenu. Le problème, il est bien là. Ce sont toutes les droites de cette planète, qui sous l’influence des dogmes de cette secte anti-impôts ont creusé les dettes par manque de recettes, alors que ces mêmes droites n’arrêtent pas de nous asséner que ce sont les dépenses publiques pour les plus faibles qui sont responsable de cette dernière.
J’hésite entre l’éclat de rire et celui des larmes en lisant votre commentaire…
Où est elle, la souveraineté du peuple qui a majoritairement voté NON en 2005 ?
Ce seul exemple devrait suffire à éveiller votre réflexion, sortir de la naïveté… ou non ?
@ SJA :
Pardon, ce n’est pas vrai: le peuple a voté contre le TCE, donc contre cette Europe là, mais les politiciens ont quand-même introduit ce texte. Le peuple français n’est donc pas/plus souverain. Le nouvel ordre, comme vous dites, est déjà arrivé.
Aucun rapport avec l’Europe.
Voyez le show-bizz des élections américaines qui s’impose dans le monde…
@ Roger Wielgus
tiens tiens et que c’était il passé en 1917 en russie ?
surtout après la crise de 1929, les capitalistes ont préféré lâcher des miettes aux travailleurs plutôt que de tout perdre
l’aventure stalienne étant ce qu’elle est, le temps passant, les capitalistes ont , à partir des années 80, commencé à récupérer ce qu’ils estiment leur dû car c’est grâce à eux que nous avons du boulot ………
votre analyse sur les baisses de recettes et les dépenses à sabrer est juste mais ce n’est que le moyen de mettre en application une politique qui trouve ses origines dans la société du mont pelerin et dans l’association d’idéologues libéraux purs et durs et de milliardaires, dans la haine de Roosvelt qu’ils considéraient comme un bolchevik (sic)
tant que les travailleurs n’inspireront pas de nouveau la peur, les capitalistes continueront à appauvrir les peuples.
alors plutôt que de répéter l’histoire, plutôt que de recommencer à leur faire peur, chassons les définitivement !
socialisme ou barbarie
On a voté que pour ceux qui restaient
Car les minorités n ont pas droit d avoir des représentants les représentant
Nous n’avons que l’UMPS
Sans accord avec eux pas de représentants
Les vote blanc et l abstention ne compte pas
Que reste t il pour faire paraitre notre désaccord
Pour moi
On me demande de choisir entre la peste et le choléra
Alors que je voudrai la santé
Rions un peu…(si, si…)
http://www.lefigaro.fr/marches/2011/09/22/04003-20110922ARTFIG00398-le-cac-40-attendu-en-nette-baisse-apres-decision-de-la-fed.php
extrait:
Très « amusant » de lire ce type de prose dans le Figaro…
On jurerait du Jorion…d’il y a plus de deux ans ! (Quand il passait pour un illuminé « catastrophiste ».)
A cette époque, ce même journal, et la plupart des ministres des finances, se félicitaient que la crise soit « derrière nous »…A.Minc osait déclarer que la crise était « très largement psychologique »…
Comme ça passe vite, deux ans, n’est-ce pas?
ca m’amuse aussi,les journalistes disent ou predisent meme des choses qui auraient values
l’hopital psychiatrique a p. jorion il y a 2ans
Une raison de plus pour ouvrir le fil « bétisier » déjà proposé.
En plus du plat de subsistance, les contorsions CACesques généreusement offertes sur le Blog,
(sans mention d’auteur, charité oblige),
les blogueurs pourraient proposer en apéritif les meilleures « tirades »
des zélites et zélateurs du monstre à l’agonie.
« Zélites et Zélateurs » ferait d’ailleurs un bon titre pour éditer tout cela
avec préface Haddock de Paul…
+ 1 pour le bétisier
on pourrait commencer par une des propositions phare de sarkozi en 2007 : les subprimes à la françaises
dommage, mais le programme du candidat sarkozi 2007 n’est plus accessible sur le net , on se demande pourquoi ……….
mais le must, on le doit à un chancelier SOCIALISTE allemand des années 70 si je ne me trompe pas :
les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois du surlendemains ………………. déjà 40 ans et on a vu …….
Nous sommes assez nombreux sur le blog pour,
si le fil est ouvert par Julien, le remplir en une semaine:
– un premier chapitre des perles des Zélites,
souvent relevées sur le blog, depuis sa création,
– un deuxième avec les perles des Zélateurs CACesques du système,
intervenant sur le blog lui-même…
On pourrait améliorer le titre: « Zélites et Zélateurs à l’agonie »
Resterait à organiser autour de mots clés,
et à Paul, François ou un autre de signer une préface sur la métaphysique économique…
d’un côté Sarkosy propose les subprimes, tandit de l’autre il brosse la flexibilité, la mobilité, l’adaptabilité,
j’ai beau cherché, je ne vois pas de sens à tout cela,
c’est simplement nul, politiquement décohérent, rien que du blablabla, déphasé du réel à vivre
Faudrait faire rappeler a ces gens que des personnes il y a quelques années comme Paul Jorion et bien d’autres ont déjà alerté bien avant à propos de la crise. Je n’aime pas ces gens qui font de t’elle déclaration alors que avant ils nous disaient que La crise est derrière nous. Moi je fais rappeler souvent aux personnes qui me disaient que j’était pessimiste ou que je racontais n’importe quoi..
alain minc , connais plus
Anosognosie ?
Ca vaut un Piotr, ça, Step. 🙂
D’après Reuters (http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE78L0UG20110922?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0&sp=true) :
Selon l’AFP (http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gLjFqu-PJ-nKMgurp2M0-0HILCUg?docId=CNG.3ffec0b050056e96950e53ce97b33e3e.b31) :
Il n’y aurait pas un bug ?
c’est un peu comme le coup de la rilance =) la Marquise fait des émules !
l’injonction paradoxale est aux manettes, c’est plus lémarchés !
toujours plus fort !
l’injonction paradoxale est un des outils et non des moindres, non d’un gouvernement, mais de la fameuse gouvernance ! des grandes entreprises, et de l’ultralibéralisme : tout et son contraire dans la même phrase =) le moyen de brouiller les pistes, d’obscurcir les esprits, d’inhiber toute compréhension …y compris la leur ( aux zélites); à force de jouer au plus fin, leurs neurones disjonctent …
y’a d’la joie !
Je hais Alain Minc.
Ou plutôt, voici à quoi il me sert : il est comme une boussole orientée vers le sud quand il faut aller au nord et dont on sait donc qu’il faut aller radicalement dans la direction opposée à celle qu’il montre.
@ Thom BilalongJ’ai meme lu comme beaucoup d’autres certainement, il y a de cela un moment un article de f.lordon qui lui expliquait dans sa conclusion qu’il pourrait bien sentir les effets que la gravite provoque sur une lame de guillotine.
Encore un agite ce lordon
Et si la chute des actions des banques n’était pas l’expression de la purge du système ? Une fois ruinées, leur actifs ne valant plus rien, les banques annulent la dette des Etats, contre une recapitalisation leur permettant de repartir. Au passage, le crédit en prend un grand coup, ce qui permet d’assainir toute l’économie, et ce passage délicat risque de faire mal.
Une recapitalisation majoritaire avec les faux dollars de bernanke, qu’ont injecté les banques centrales dans les tuyaux, ce qui fait du système européen le débiteur solidaire et indivisible des USA qui enverront les black waters protéger ses investissements et corriger les belligérants ?
C’est vrai que ça va faire mal… !!
-5pour cent de PIB annonce pour la grece en 2011
-6 %, qui dit mieux?
Cela va plaire aux prophètes de la décroissance !
Si vous étiez aux responsabilités que feriez-vous? Toutes choses étant égale par ailleurs cad en tenant compte de la réalité (pas de réforme révée de la finance internationale, on est toujouts en zone dollar).
1-Continuer à mettre de l’argent dans ce tonneau grec, alors que l’on sait qu’ils sont en faillite financière, morale et intellectuelle donc incapables de se reformer par eux-mêmes (ils ne vont pas baisser leur coût tout seul? ). Le contribuable européens commence à raler sérieusement.
2-Tirer un trait partiel sur leur dette partagée par le public et le privé, et les obliger à quitter l’euro pour qu’ils se refassent une santé grace à une dévaluation et une cure de désintoxication pendant 7/10 ans?
3 Créer un semi fédéralisme pour contraindre à une politique fiscalo- budgétaire européenne? (long et pas sûr du point de vue juridique mais bon…) et puis quid de l’aspect démocratique.
4- Demander à la BCE de prêter aux Etats et au prix du marché inter-bancaires?
etc……….
En réalité cette construction qui voulait faire converger les économies et pûis les politiques est en train de créer les ferments d’un violent antagonisme entre cigales et fourmis.
Il est plus facille de commenter que de prendre les moins mauvaises de ssolutions.
*Alors passez aux commandes?
…Perso, je ne vais pas me mouiller sur ce « com » ;-)))…J’attends Vigneron !
Moi! Moi! Moi! Moi je veux bien passer aux commandes!
Il y a plein de bonnes solutions, pas besoin de choisir les moins mauvaises!
A)Finance
1)nationalisation des banques
2)fermeture des bourses
3)politique fiscale tapageuse pour riches et possédants
4)bancor gésellien
B)Production
5)découplage travail/revenu=abolition du salariat
6)propriété commune des moyens de production
7)interdiction de breveter quoi que ce soit
8)abolition de l’obsolescence programmée
Vous avez raison, c’est facile de critiquer. Mais c’est pas comme si la bande de pleutres aux commandes n’avaient pas d’autres choix que les moins mauvaises solutions pour conserver la configuration actuelle…
Que faire c’est assez simple.
1-construire un budget équilibré, c’est à dire avec un solde positif.
2-annoncer le non remboursement des dettes
3-reconstruire un monde simple à base sans stimulus de l’économie et reprendre un rythme normal de vie, sans chercher a faire du toujours plus.
Bref suivre un mode de vie qui est celui de la nature, c’est dire allez au rythme des choses et ne pas les stimuler artificiellement.
Bref c’est un rêve impossible car l’homme est un loup pour l’homme.
Rêver, c’est déjà ça!
Rêver, c’est déjà ça
Les 200 milliards d’euros déposés par les grecs en Suisse, sont-ils fantaisie ou réalité ?
Si on a trouvé facilement les milliards de Ben Ali, Moubarak et Kadhafi… ces riches patriotes grecs pourraient t-ils contribuer ?
Non, luis, z’avez rien compris… la règle du jeu c’est justement faire en sorte que les riches ne paient pas… Sinon, ce serait trop facile, voyons… 😉
Papandréou a demandé récemment aux armateurs de réfléchir à des solutions. Aux dernières nouvelles ils réfléchissent toujours. 😉
Vous confondez les marionnettes en temps de mission et celles
remises au placard, qui ne servent plus à rien.
Non, c’est vrai, Luis a raison ! « on » (les US ) peut regarder dans nos comptes bancaires européens
individuels [ à sens unique ! comme c’est bizarre ] cf : Swift
Justice, liberté, sécurité et immigration
UE et Etats-Unis ont signé un accord sur le transfert de données financières dans le cadre du programme américain de lutte contre le terrorisme et son financement
28-06-2010
L’Union européenne et les États-Unis d’Amérique ont signé le 28 juin 2010 un accord sur le traitement et le transfert de données de messagerie financière de l’Union européenne aux États-Unis aux fins du programme de surveillance du financement du terrorisme mis en place par les États-Unis (TFTP).
Dans le cadre du programme de surveillance du financement du terrorisme, le département du Trésor des États-Unis cherche à identifier, localiser et poursuivre les terroristes présumés et ceux qui leur apportent un soutien financier. Ce programme a été mis en place peu après les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
C’est dans le cadre de ce programme de lutte contre le terrorisme, rendu public en 2006, qu’un premier accord intérimaire, dit « Swift », entre UE et Etats-Unis visant à assurer le transfert de données vers les Etats-Unis des informations bancaires Swift était entré en vigueur en février 2010 avant d’être rejeté par le Parlement européen.
La signature de ce nouvel accord fait suite à l’adoption par le Conseil, via une procédure écrite, d’une décision et des déclarations qui l’accompagnent.
L’accord a pour objet de permettre au département du Trésor des États-Unis de recevoir les données de messagerie financière stockées dans l’UE en vue de pouvoir procéder à des recherches ciblées à des fins d’enquêtes en matière de lutte contre le terrorisme, tout en assurant un niveau satisfaisant de protection des données. Lorsqu’il aura été approuvé, il restera en vigueur pour une durée de cinq ans. Il sera automatiquement reconduit pour de nouvelles périodes d’un an, sauf si une partie notifie à l’autre partie son intention de ne pas le reconduire.
http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2010/06/accord-swift-signature/index.html
Comment se fait-il donc qu’au sein de l’UE, on ne puisse pas suivre les « fuites » financières
des grosses fortunes ( grecques en l’occurence ) dans le paradis suisse, et les rapatrier en Grèce, alors que ce Pays est à l’agonie ?
Ah d’accord, la libre circulation du pognon serait entravée !
Pour quelle raison ?
= Question à poser au Parlement européen. [ ah oui, pardon, c’est vrai, le Parlement européen n’a toujours aucun pouvoir législatif ! excusez moi =) je ne peux pas m’y faire ! ]
De plus en plus de travailleurs et jeunes en Grèce ont compris
qu’il ne faut pas se laisser entrainer dans l’agonie du capitalisme.
Voilà donc les premières mesures à prendre
Non au paiement de la dette !
Expropriation des banques sous contrôle des travailleurs !
Répartition du travail jusqu’à disparition du chômage !
Contrôle des travailleurs sur la production !
Dissolution des corps de répression !
Sur la solution de la dette en Grèce et au-delà :
Dans l’œil du cyclone : la crise de la dette dans l’Union européenne
http://www.npa2009.org/content/dans-l%E2%80%99%C5%93il-du-cyclone-la-crise-de-la-dette-dans-l%E2%80%99union-europ%C3%A9enne-cadtmorg
Toutes ce sages propositions font certes rêver…
Ce ne sont pas les propositions d’un monde meilleur, le problème, c’est savoir qu’elles sont réalistes et que l’absence de leur mise en œuvre, par nos gouvernants, semble un mystère…
A moins qu’ils n’aient pas envie de voir naître ce monde meilleur, peut être…
Le problème est de savoir commet mettre aux commandes un système démocratique qui permette de prendre des décisions dans l’intérêt du bien commun… Et là, c’est loin d’être gagné…
Allez, reprenez une petite pilule qui fait dormir, sinon, vous allez vous faire du mal…
@Charles A. le 22 septembre 2011 à 17 h 46
!?, plutôt l’inverse : répartition du chômage jusqu’à disparition du travail ! Ce qui n’implique nullement une oisiveté généralisée ; mais une libération qualitative des efforts fondée sur des relations choisies et non médiées par la valeur.
La Grèce pourrait aussi devenir un Land allemand. L’ancienne RFA a accepté de payer beaucoup de Deutsche Mark pour intégrer l’ancienne RDA. L’Allemagne actuelle paierait à coup sûr plus volontiers pour intégrer un nouveau Land.
Acheter la Grèce aux Grecs cela peut sembler une bonne idée mais après avoir acheté la Grèce qu’est qu’on fait des Grecs ?
Je suppose et j’ose espérer que c’est une mauvaise blague ! Un Pays et ses habitants ne sont pas à vendre ! Leur histoire leur appartient . Elle n’est pas à brader !
Quelle horreur absolue cette marchandisation généralisée ! à vomir !
Réponse 2 sans hésiter.
Ce qui est amusant (si l’on peut dire !), c’est que, même à l’heure des instruments financiers les plus complexes, la pelote financière s’amasse toujours principalement à partir de l’immobilier.
Car seuls les prêts immobiliers mobilisent de telles sommes :
. Pour un bien moyen de 200.000 € / 1000 emprunteurs : 200 Millions d’euros
/ 1 million d’emprunteurs : 200 milliards €
Même sans les intérêts, les chiffres donnent rapidement le vertige.
Endetter les accédants à la propriété pour faire gonfler la masse monétaire, voilà l’enjeu.
Au bout, il ne peut y avoir que des prêts à 2 balles (style subprimes) et, juste après, l’éclatement de la bulle. Car, bien sûr, le marché immobilier est, lui aussi, une sorte de Ponzi (Malheur au dernier acheteur, c’est lui le vaincu !).
Qui ne connaît pas aujourd’hui des gens coincés par un prêt relai qui s’enlise ou par un bien, que l’on ne peut plus financer, et qui ne se vend pas.
Ne parlons pas des innombrables incitations à l’achat, de la pub aux prêts alléchants, en passant par les niches fiscales.
Nonobstant, les mêmes recettes produisent, in fine, les mêmes plats.
Bref, l’on aura compris que la situation de la France (quasiment au top mondial des prix) n’est guère réjouissante à terme. Et, chez nous, il n’y a pas de possibilité d’abandonner son logement à la Banque.
Cette génération d’actifs (des jeunes, mais pas uniquement) qui va verser en masse dans le surendettement ne sera plus là pour consommer. Drames humain d’abord ; drame économique ensuite.
Non décidément M. Leclerc, « Dans le cadre conceptuel qui reste en vigueur, il n’y a pas d’issue. Mais est-ce bien une bataille d’idées ? »
Ce cadre est foutu, pourri jusqu’à l’os et il faudra bien y renoncer.
Tiens, à propos d’immobilier et de la Grèce :
Sait-on combien de Grecs ont des prêts immobiliers qu’ils ne pourront pas rembourser ? Dans quelle situation se trouve le marché immobilier (pour les Grecs, pas pour les investisseurs étrangers) ?
bloqué, et les étrangers sont bloqués avec.
@François,
le « twist qui fait jazzer », c’est rock’n’roll ! 😉
joli, Ken Avo…
Hmmm, c’est gentil à vous. Mais c’est pas moi, c’est François. Vous n’avez jamais remarqué qu’il en glisse souvent une comme ça ni vu ni connu ? 🙂
Oui, j’avais vu celle de François (que je félicite aussi au passage) mais le coup du rock n’roll m’a paru très sympa aussi… Beau rebond au vol 😉
Le président de la banque mondiale nous explique que la crise c est la faute a l europe , au protectionisme et au manque de libéralisme , et qu ‘en plus , elle a pas d excuse : J’HALLUCINE !!!
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2011-09-22/les-bourses-en-lourde-chute-font-craindre-une-recession-865089.php
Aux armes citoyens , formez vos bataillons….de chômeurs..
La crise de 29, c’était déjà à cause des syndicats US
qui demandaient une trop grosse part du gâteau…
C’est un peu le discours que l’on entend de plus en plus ici en Amérique du nord par le biais des libertariens : trop d’État, un capitalisme qui n’a pas pu être un vrai capitalisme (à cause de l’interventionnisme de l’État), les gens doivent se responsabiliser et prendre des cours de finance pour ne pas s’endetter, etc.
On croit franchement rêver.
A moins d’une gauche révolutionnaire, proposant une révolution de civilisation,
c’est forcément la contre-révolution, avec toute la barbarie qui l’accompagne,
qui l’emportera aux Etats-Unis ou ailleurs;
un grand état fédéral.
chaque état devant cotiser pour des impôts, lesquels servent à alimenter les mammouths
pentagone-département d’état-tentaculaires renseignements généraux sous divers assemblages, etc, etc =) lesquels sont composés de – je n’ose écrire le nom maudit – FONCTIONNAIRES.
lesquels sont en nombre si massifs que chez nous – oui ce Pays aux accents bolchévico-Jaurésiens : la France – c’est une aimable plaisanterie ! mais si, mais si ! regardons les choses en face : ( we have to cope with : ouf, quel effort, pour être dans le vent du progrès à reculons ): ici, les fonctio., c’est peanuts par rapport à là-bas ! tout cela est une vaste blague !
Donc, nos zuesses des champs ( pas les pentagonesques et consort ) et des modestes états,
bref, les ploucs en somme pour les washingtoniens pur jus, se retrouvent gros-jean comme devant ! Les impôts, n’en voient jamais la moindre redistribution !
Santé et éducation publiques = peanuts !
Moralité : faut plus payer d’impôts ! CQFD ! puisqu’ils n’en voient pas la couleur !
Alors, on leur a arrangé une belle petite sauce ! une belle chansonnette ! un story-telling ! l’épopée, la « liberté », le plus fort « vaincra » , celui qui tue le premier a raison : c’est son droit !
les impôts sont les suppôts de satan …etc, etc …
Conclusion :
Attention, attention ! cette idée de fédération européenne, si elle a lieu, aura le même effet :
fini le bien commun, un gros pôle trés riche dans chaque territoire, et la misère partout ailleurs.
Pléthore de fonctionnaires – bien plus que maintenant – européens, non soumis à l’impôt, et pour lesquels les gueux devront payer, alors qu’ils n’en verront pas revenir l’ombre d’un fifrelin.
Ce qui fait l’équilibre d’une société jeté aux orties : santé, éducation publique .
Injustice et inégalité au programme.
Bref, cette voie là est une impasse. Il faut un changement radical. Approche d’un tout autre ordre.
Si finalement Europe il y a , ce ne sera pas sous cette forme américaine, qui ne correspond en rien à nos histoires . Il va falloir beaucoup plus de souplesse , pour agir en fonction des évènements : nombreux changements geo-stratégiques en vue
=) et prévoir, à zones équivalentes, des systèmes publics éducation, santé, infra-structures, et pôle public bancaire.
bah si le yuan et le dollar etaient réévalués ,il n’y aurait aucun probleme en zone euro , c’est aussi simple que cela .
C’est ce qui se passe en ce moment face à l’Euro mais les « commentaires » sont catastrophiques : l’Euro s’effondre, coule, etc alors qu’il est passé de 1,44$ à 1,34! Encore une manipulation sémantique pour affoler les populations et leur faire accepter n’importe quoi!
Si nos décideurs étaient intelligents (ce qui est une hypothèse très osée), ils ne se priveraient pas de nationaliser au minimum nos trois « big banks » pour une somme globale devenu raisonnable, au plus bas depuis au moins dix ans.
PS : personnellement je suis pour la saisie des activités dépôt , si l’on peut faire ce découpage (quand on veut , on peut), et pour laisser tomber le reste comme un fruit … très mur.
A un niveau si bas, elles deviennent attrayantes pour des investisseurs chinois, ou pour GS.
Voilà bien pourquoi, il faut saisir et nationaliser, sans plus attendre.
cf le mail de dupre ( 18 ) =) comme la réponse est pauvre par rapport à la richesse de l’argumentation !
d’autres députés vous ont-ils répondu ?
En attendant Godot :
Taxes locales : addition salée en 2011
Bientôt la retraite à 67 ans ? François Fillon ouvre la voie
Au vu de ce qu’il se passe en Grèce avec un plan d’austérité qui ressemble à une véritable mise à mort du peuple et des projets qui se préparent ici pour l’après 2012, les peuples vont bientôt se trouver en situation de légitime défense.
Le nombre se suicides en Grèce augmente depuis peu.
Lien de cause à effets ?
Viendra le temps ou cette violence ne sera plus dirigée contre soi-même.
Et, comme au Chili dans les 70’s, apparaîtra le sauveur en kaki pour mâter les salauds de pauvres qui empêchent les gentils investisseurs d’acheter tout ce qui sera « privatisable »…
Voici la seule réponse en mars d’un responsable « aux manettes », Christian Jacob, Président du groupe UMP, à l’appel que j’avais lancé il y a plus de 6 mois pour faire payer les créanciers des banques avant les citoyens.
Cela ne présage rien de bon pour le pilotage de la crise.
Je propose des cours de finance, que nous dispenserions gratuitement en séance du soir à l’Assemblée Nationale, à nos dirigeants.
De : Christian JACOB [mailto:cjacob@assemblee-nationale.fr]
Envoyé : vendredi 25 mars 2011 18:10
À : denis dupré
Objet : Re: Nouveau projet de loi: « Faire payer les créanciers des banques avant les citoyens »
Monsieur,
Vous avez bien voulu attirer mon attention sur l’appel pour « Sauver les citoyens avant les créanciers des banques ».
Je tenais à vous assurer que j’avais pris connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il mérite et que j’avais pris bonne note de vos observations.
Durant la crise financière, l’Etat français a créé deux organismes dans le cadre de son plan de soutien aux banques. Le premier, la Société de prise de participation de l’Etat (SPPE), était consacré aux participations financières et visait à renforcer les fonds propres des banques. Alors qu’elle peut disposer au total de 40 Md€, la SPPE comptait au 1er septembre 2009 20,4 Md€ d’actifs répartis dans le capital des six banques françaises et de Dexia, sous forme de titres ou d’actions de préférence, rémunérés à hauteur de 8,2 %. Le second, la Société de financement de l’économie française (SFEF), visait à assurer la liquidité à moyen et long terme des établissements bancaires.
À la fin de l’année 2008, toutes les banques françaises avaient eu recours au dispositif de l’Etat. Elles ont bénéficié de 76,9 Md€ de prêts garantis et de 20,75 Md€ d’apports en fonds propres, sous la forme de titres hybrides ou d’actions de préférence. Dexia, pour sa part, a vu l’Etat entrer directement dans son capital.
La Société générale a remboursé dès novembre 2009 l’aide que l’Etat lui avait apportée au plus fort de la crise, soit 3,4 Md€, augmentée de 185 M€ d’intérêt. Le groupe BNP Parisbas s’est également affranchi de sa dette envers l’Etat en remboursant les 5,1 Md€ d’aides publiques dont il avait bénéficié début 2008, en y ajoutant 226 M€ d’intérêts. Enfin, plus récemment, le groupe BPCE, né du rapprochement des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires, a remboursé le solde de sa dette en s’acquittant de 815 M€ d’intérêts à l’Etat.
Toutes les banques françaises aidées se sont donc au final acquittées de leur dette envers l’Etat, pour un total de 12,7 Md€. Le plan de soutien aux banques aura par conséquent permis un gain de 3 Md€ pour le Trésor français, dont 1,59 Md€ d’intérêts et 1,4 Md€ de rémunération de sa garantie.
Soyez assuré que la défense de l’intérêt collectif des citoyens en matière de lutte contre les effets de la crise est une préoccupation majeure du Gouvernement et du Groupe UMP, que j’ai l’honneur de présider.
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Christian JACOB
Président du Groupe UMP
Député de Seine-et-Marne
Le 20:59, denis dupré a écrit :
Monsieur le Député,
L’exemple des choix du gouvernement irlandais risque d’être suivi par la France.
Dans ce cas, la France paierait longtemps une erreur stratégique que l’Islande, elle, n’a pas commise.
Nous appelons à « Faire payer les créanciers des banques avant les citoyens ».
Ce principe préalable à toute orientation économique peut faire consensus.
Vous, même seul, avez le pouvoir de déposer un projet de loi.
Notre groupe comprend des spécialistes de la finance prêts à vous aider à rédiger cette loi d’urgence économique.
Les 2033 signataires de l’appel
Contact :
Denis DUPRÉ
Maître de conférences en Finance et Ethique
Université de Grenoble
CERAG – 150 rue de la chimie 38040 GRENOBLE Cedex 9 – FRANCE
Tél : +33 (0) 4 76 63 53 70 – Fax : +33 (0) 4 76 54 60 68
http://pagesperso-orange.fr/denis.dupre/
L’appel se trouve ici :
Appel pour « Sauver les citoyens avant les créanciers des banques »
(Préambule éclairant l’appel ci-dessous et rédigé le 15 janvier)
La France va être frappée par les effets de la crise financière. Notre gouvernement, à l’exemple de l’Irlande, va être tenté de défendre les intérêts privés au détriment de notre collectivité nationale et de l’ensemble des citoyens. Les islandais aujourd’hui, comme les finlandais hier, ont imposé à leur gouvernement la défense de l’intérêt collectif des citoyens. Chacun d’entre nous peut signer l’appel que nous vous proposons, et inciter son député à le signer et à initier une loi économique qui nous protégera.
L’Islande a nationalisé ses trois principales banques sans honorer toutes leurs dettes. Poussé par l’Union européenne, en échange de son adhésion, le gouvernement a fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement par l’Etat. Mais le président de la République a refusé de ratifier la loi, dont le texte a alors été soumis à un référendum. À plus de 93 %, les Islandais ont voté contre le remboursement de la dette.
Si l’Islande a été aux yeux de certains économistes, « non économiquement correcte », c’est qu’elle a suivi la préconisation de Paul Krugmann, économiste américain « tendance sociale » de laisser les banques faire faillite avant de les nationaliser.
Le FMI, lui-même, reconnait que l’Islande a obtenu de très bons résultats car elle a réduit sa dette extérieure et les écarts de taux avec l’Allemagne pour ses emprunts ont chuté de 10% à 3%.
Par contre, l’Irlande a été qualifiée « d’orthodoxe et de responsable » en garantissant toutes les dettes et en s’engageant dans une cure d’austérité drastique pour payer le coût de ces garanties. Paul Jorion affirme qu’en Irlande il fallait choisir entre sauver les citoyens ou les créanciers…..or, agissant subrepticement, le gouvernement a choisi les créanciers. Même Jeffrey Sachs, économiste américain « tendance libérale » avoue le 6 janvier dans le Figaro que « dans le cas de l’Irlande, où le poids de la dette privée est important, les garanties publiques accordées aux banques ont été trop généreuses à mes yeux ».
La comparaison Islande-Irlande est sans appel : La facture de l’Islande sera moins catastrophique pour ses citoyens et les générations futures.
La France va, elle aussi, devoir faire face très probablement à la défaillance des principales sociétés financières implantées sur son territoire.
Le choix que fera alors le gouvernement français pour « sauver les banques », engagera notre mode de vie collective pour des dizaines d’années.
Il s’agira de savoir qui supportera la facture entre les créanciers des banques et l’Etat s’il décide d’en prendre une partie à sa charge. Or, on doit rappeler ici que le banquier fixe le taux de son prêt en incluant une prime de risque. La banque a donc normalement mis en réserve les ressources nécessaires sauf si celles-ci ont été distribuées en dividendes à ses actionnaires ou hauts salaires, primes et stocks options à ses dirigeants et traders.
La question que nous sommes en droit de nous poser est « Que va faire le président de notre République qui est conseillé par des banquiers, à la fois juges et partie, très conscients de leurs intérêts… et qui prôneront donc une solution à l’Irlandaise ? » Si nous préférons la solution islandaise, il faut rapidement engager une action.
Il convient de mobiliser les citoyens de toutes tendances politiques pour empêcher que ces dettes soient reportées de façon injustes et injustifiables sur l’Etat et donc sur l’impôt et la protection sociale de chacun.
Cet appel n’est pas une proposition globale de réforme. C’est une proposition volontairement ciblée. Il s’agit de regrouper le plus de signataires possible sur un point qui peut faire consensus. Nous demanderons aux députés de signer le texte et d’initier une loi d’urgence économique simple. Les noms des députés signataires de ce texte et travaillant à proposer cette loi d’urgence seront affichés.
TEXTE DE L’APPEL déposé sur le site le 3 décembre 2010 :
Sauver les citoyens avant les créanciers des banques
La Finlande a connu en 1991 une grave crise. Elle a refusé, sous la pression citoyenne, de prendre en charge tous les actifs non performants des banques. En 2010, l’Irlande a accepté ce simple transfert de richesses du gouvernement aux banques. Quand arrivera la lourde facture française
serons-nous finlandais ou Irlandais ? Qui paiera ? Quels citoyens ? Quels investisseurs ?
La tragédie est décrite chaque jour par Paul Jorion et d’autres analystes qui nous donnent par avance les photos de l’accident à venir. Film noir, tragique. Inéluctable ? Aujourd’hui nous pouvons agir sur un point précis pour décider du partage de la facture.
1. Conscients que les pays d’Europe, refusant de faire marcher la planche à billet, vont l’un après l’autre vers un endettement insupportable conduisant inéluctablement à une faillite ou une insurrection.
2. Conscients que la valeur réelle de l’ensemble des banques, cachée par des règles comptables, est probablement déjà négative alors que le pire de la crise est devant nous..
3. Conscients que certains financiers écoutés des politiques, aux commandes avant la crise, le sont toujours. Étrangement, la crise ne semble pas changer leurs discours et leurs croyances. Soit leur idéologie les porte à croire que tout reviendra comme avant, soit leur cupidité les pousse à amasser avant la catastrophe et donc empêcher les réformes de fonds.
4. Conscients que leur objectif est de protéger les actionnaires. Pour exemple, en pleine crise, tout en recevant les aides de l’état, les banques ont largement continué à distribuer des dividendes. Pour ce faire ils choisissent de porter les factures sur les citoyens en transférant les dettes bancaires vers les états..
5. Conscients que leur volonté de faire croire qu’il est plus simple de gérer les faillites des états que les faillites des banques, est déjà démentie par les faits. Les faillites en cascade des banques seront remplacées par celles des États.
6. Conscients que la garantie par l’état de l’ensemble du passif des banques, comme en Irlande, est la voie choisie par l’Europe. Cependant, l’intérêt des citoyens est de partager la facture en garantissant totalement les dépôts à vue (vos comptes en banque par exemple), faisant payer les actionnaires et partiellement les créanciers.
Nous, citoyens :
Décidons et demandons à notre gouvernement de voter, dès février 2011, la loi d’urgence financière suivante :
1. L’État engage une procédure de restructuration des organismes bancaires le nécessitant, en en devenant le liquidateur.
2. L’État devra alors valoriser le passif au niveau des actifs : imposer une valorisation des actions (proche de zéro), imposer une décote aux créances et garantir les dépôts à vue. L’État peut décider, dans une procédure à part, de verser une prime différenciée, éventuellement sous forme d’actions, pour compenser les pertes de certains actionnaires ou créanciers qu’il souhaite préserver jusqu’à un certain montant.
3. Ensuite, il devra soit:
– Réaliser un apport en capital, pour devenir actionnaire ultra-majoritaire de la banque. L’État, ultérieurement, ne deviendra minoritaire dans le capital que lorsque l’ensemble, à minima, de sa capitalisation aura été deux fois remboursé ou valorisable et compensable en tenant compte de l’inflation .
– Transformer les créances, en tout ou partie, en actions, afin d’obtenir le ratio suffisant de capitalisation requis.
4. L’État avec les sommes économisées grâce à un coût moindre de la technique à la finlandaise par rapport à celle à l’irlandaise, pourra consacrer ce budget pour des mesures sociales d’urgence envers les plus pauvres.
5. Les éventuelles négociations avec l’Europe et le FMI seront dirigées par une commission de parlementaires assurant la transparence de la procédure et l’accessibilité de l’information à tous.
Il faut vous engager et signer.
Cet appel sera remis fin janvier au Président de la République, à la ministre de l’Économie à chacun des députés et des sénateurs pour qu’ils le signent et qu’ils initient cette loi d’urgence financière.
« Cela ne présage rien de bon pour le pilotage de la crise.
Je propose des cours de finance, que nous dispenserions gratuitement en séance du soir à l’Assemblée Nationale, à nos dirigeants. »
Ils n’ont pas besoin de cours. Il nous prennent pour des c…, c’est tout.
Que faut-il pour que les gens comprennent qu’ils n’ont pas affaire à des incompétents mais à des corrompus?
Pas besoin de Clearstream, Dexia remplit parfaitement la fonction et avec en prime l’Etat au capital, pauvre Eric pauvre Europe pauvres c…. que nous sommes nous les peuples… Le roi Louis a perdu la tête pour moins que ça
Gardons nos tetes et nos mains,ou voyez vous de la pauvrete?Leur papier et leur or on s’en fiche
on peut tres bien se debrouiller sans.Nous ne sommes pas obliges de lier notre destin a ces organisations criminelles qui
veulent organiser nos vies et notre democratie .
@ Liervol,
Bonjour,
La mode des troïka?
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters_00382317-la-poste-dexia-et-la-cdc-seraient-en-negociations-223803.php
Etrangement, il n’y a pas les taux d’intérêt,
« La Société générale a remboursé dès novembre 2009 l’aide que l’Etat lui avait apportée au plus fort de la crise, soit 3,4 Md€, augmentée de 185 M€ d’intérêt. Le groupe BNP Parisbas s’est également affranchi de sa dette envers l’Etat en remboursant les 5,1 Md€ d’aides publiques dont il avait bénéficié début 2008, en y ajoutant 226 M€ d’intérêts. Enfin, plus récemment, le groupe BPCE, né du rapprochement des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires, a remboursé le solde de sa dette en s’acquittant de 815 M€ d’intérêts à l’Etat. »
@Cécile: ce n’est pas le taux d’intérêts que l’escroc-député oublie, c’est de dire que l’Etat a dû emprunter (aux banques) l’argent qu’il a prêté ensuite à ces banques en difficulté. D’où l’augmentation de la dette de l’Etat.
On calcule que la Belgique, qui a dû prêter 20md€ à ses banques en 2008, devra au final rembourser 900m€ d’intérêts. La France a prêté plus de 100md€, je vous laisse faire votre estimation au pif de ce que la France devra rembourser (elle a peut-être eu un taux meilleur que la Belgique, mais pas de beaucoup).
http://www.financite.be/s-in-former/bibliotheque,en,11,3,2,1,2966.html
Et ceci sans oublier l’état de fragilité dans lequel ces prêts ont placé les Etats (vu que leur dette a augmenté). Ce qui maintenant entraîne un danger pour toute la zone Euro, des prêts devant être accordés aux PIIGS, l’intervention de la BCE, etc. Comble de la technique Shadock, ce sont les marchés qui font aujourd’hui monter les taux des pays s’étant endettés en 2008 auprès d’eux-mêmes pour les sauver de la banqueroute. Au risque de faire sauter leur sauveurs de 2008 et d’ainsi couler elles-aussi (vu qu’elles étaient emprunteuses mais aussi prêteuses).
Mon commentaire ne devait pas être dans la ligne politique du blog puisqu’il s’est fait jeter.
Je précise que les comptes grecs étaient faisandés lorsque la commission de Bruxelles les a analysés lors de la candidature de la Grèce à l’entrée dans la zone Euro ( comme chacun sait). J’écrivais que la fraude est en Grèce un sport national, un art de vivre. Je rentre d’Athènes où il est impossible de payer à l’aide d’une carte VISA : il faut donc payer en espèces. Mais la facture ( ou ce qui en tient compte) comporte les taxes ! Le beurre et l’argent du beurre…
La richesse d’un Etat se mesure non seulement par le PIB mais aussi par sa capacité à lever l’impot : à défaut de pouvoir le lever, c’est le cas grec !
Dans ce pays, frauder est inscrit dans la manière de vivre que chacun défend : actuellement, les agents de l’EDF grec ne veulent pas récupérer la taxe foncière souhaitée par leur gouvernement car ils estiment qu’il s’agirait d’un « racket ». On pourrait rappeler les milliers de centenaires touchant leur retraite, mais qui manquent à l’appel !
Maintenant, il convient que les prêts à la Grèce fassent l’objet de garanties temporaires jusqu’au terme du remboursement. Garanties sous forme de nantissement sur ses infrastructures publiques qui pourront être réalisés en cas de défaut.
Je vous fait un prêt au taux très avantageux (si si c’est cadeau) de 135%, vous prenez ?
Vous faites 1 seule mais énorme erreur: vous assimilez le pays à l’Etat. Dans un pays avec un gouvernement corrompu et oligarchique, ce n’est pas vrai.
Ainsi, en Hongrie pendant l’occupation sovietique, le gouvernement était aux ordres de l’URSS et contre le peuple hongrois, donc payer des impôts finançait l’occupant, donc échapper au fisc était un acte de résistance patriotique !!!
En Grèce, si j’ai bien compris, le gouvernement est tenu par 2 familles (oui, 2) depuis 60 ans, corrompus jusqu’à la moëlle, arrosant l’église, les militaires et les armateurs millionnaires. Tous les autres citoyens considèrent probablement que ce sont des ********* (insérez un très gros mot) et refusent de les financer.
Pareil en Italie j’imagine.
Pareil en France depuis le TCE et Sarkozy. Êtes-vous heureux de financer, par vos impôts, la bande de racistes au pouvoir qui parlent comme des charretiers et paradent devant tous les dictateurs du monde en détournant des valises de billets ?
Pareil en Allemagne, Irlande ou Islande, mais à l’envers (ils sont contents de leurs gouvernements et de leurs institutions, donc les citoyens se retroussent les manches)
L’évasion fiscale n’est pas un sport national, mais un acte de résistance patriotique. Ce qui veut dire que les problèmes économiques européens ne sont que les signes de problèmes politiques bien plus graves: le fameux déficit démocratique européen. Et de ça, on n’en parle jamais.
Une analyse que je partage entièrement.
Vous avez une logique étrange vous.
Je vous résume: « ha que les riches Grecs y font rien que tricher, alors ha que y faut faire cracher les pauvres.
Comique.
En France (mais pas que), on est plus intelligent que les grecs. On crée des « niches fiscales » pour éviter aux riches de payer des impôs. Comme cela, au moins, aucune fraude, c’est parfaitement légal.
Charles A., te souviens-tu de la discussion sur le nouveau forum du NPA portant sur la barbarie des « zélites » qui désirent coûte que coûte garder les pouvoirs ?
Ils provoquent une guerre massive, par exemple dans l’hémisphère sud. Cela sert de prétexte pour l’application de l’état d’urgence et des couvre-feux afin de contrer les révoltes montantes contre le capital.
Ça a aussi été le cas, plus récemment, lors de la dislocation de l’URSS sous heltsine…
Et c’est ce qui nous pend au nez, je pense…
A simplement voir la férocité de la réponse des forces anti-émeutes contre les manifestations pacifiques des « indignados » en Espagne, facile de présumer ce qui se passera lorsque la colère de la masse montera d’un cran… la riposte suivra, et on sait qui perdra…
Auparavant, les « élites » utilisaient la guerre contre cognitive/psychologique, en plus de ce genre de « manoeuvres ».
Le problème c’est qu’aujourd’hui:
– Le développement des réseaux d’information rend caduque ce genre de plan., la dématérialisation de l’activité économique rendant par ailleurs plus effiaces les méthodes de sape qui ne font pas appel à la violence/coercicion physique.
– Les anti-systèmes sont à même d’utiliser eux-mêmes les méthodes de guerre contre-insurrectionnelle contre les forces de l’ordre (qui bien qu’elles s’en défendent y sont également perméables).
Salut,
je pense que Timothy Geithner a raison. Le principal défi au système capitaliste, c’est l’incapacité des économies des ex-pays dominants à retrouver le chemin d’une croissance durable après la récession de 2008. Le retournement de la conjoncture était déjà entamé avant les turbulences financières de l’été. Réciproquement le ralentissement de l’activité économique met en danger tous les montages financiers qui eux reposent nécessairement sur des perspectives d’investissement rentables, et même très rentables.
Dans une telle situation économique, il n’y a que deux possibilités pour assurer le rendement du capital:
– investir dans les pays émergents où la croissance est au rendez-vous, mais qui ne peuvent accueillir de façon profitable tout les capitaux en goguette
– prêter aux vieux états capitalistes à des taux usuraires
Les deux solutions sont bien utilisées, mais elles arrivent maintenant au bout de leurs possibilités.
Une partie importante de la production des pays émergents est tournée vers la consommation au sein des vieilles puissances impérialistes, consommation elle-même tirée par un endettement devenu astronomique.
Quant aux états qui ont depuis longtemps renoncé à « taxer les riches », il ne leur reste plus qu’à vendre les bijoux de famille ce qui va très vite.
Taxer les riches nécessiterait une bataille sociale de grande ampleur, mais qui ne peut être menée sérieusement avec pour objectif de rembourser les emprunts fait auprès des banques, c’est-à-dire auprès de ceux que l’on prétend taxer. Il est hilarant de voir Warren Buffet et les autres réclamés qu’on les taxe un peu pour pouvoir assurer la rente des emprunts d’état dont ils sont eux-mêmes les bénéficiaires!
Le vrai problème c’est que la masse des capitaux existants ne peut trouver d’investissements rentables.
Fin de partie pour le système capitaliste?
Mais une nouvelle chance pour l’humanité d’échapper à une croissance économique qui menace son existence même.
Reste à inventer non pas une solution pour sauver les banques, sauver l’Euro, sauver les états de la faillite… mais un système économique qui puisse à peu prés satisfaire les besoins humains sans détruire la planète.
Cà va prendre un peu de temps.
Et le temps nous manque, malheureusement…
ça va être difficile avec le néandertalien financeros économicus qui a peur qu’on touche à ses sous des fois que demain il n’en pousserait plus sur la planète…
ps: vous avez résumé avec excellence la situation
La croissance est fini. Ce qu’on a vu pendant 2010 était un mirage du surtout au Quantitive Easing. Même la Chine va croitre beaucoup moins. Il est possible que derriere la panne de croissance soit le pic du petrole et le début de la fin de la croissance de la population et son vieillissement. Vu qu’on n’aura pas de croissance pour rembourser les dettes il faut arreter de payer une partie du principal des dettes, réduire les dettes, aller vers un défaut partiel, et ça à commencer par les dettes des ménages, et laisser quelques banques tomber en faillite. Je ne vois pas d’autre solution. S’ils continuent a ne rien faire les émeutes de Londres vont être de la tarte, et la criminalité liée à l’héroïne des années 80, une petite nuisance …
Amis turfistes, bonsoir,en direct depuis Vincennes,dans la troisième, « Débit Cabricole », casaque verte et blanche vire en tête devant les tribunes ( -9.34% ) ; à une encolure, » belle Hélène », casaque rouge, toque noire (SOC GEN- 8.48% ) et enfin troisième, « ça c’est Paris » BNP Paribas, casaque verte, mais deux longueurs de retard ( – 4.4% )
Le jockey club et la société d’amélioration de la race chevaline démentent avec la plus extrême vigueur toute contamination des écuries par le virus greco italo portugais et vous invitent à leur renouveler votre confiance en pariant massivement sur ces trois canassons….
Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !
@ grouchot .Pour determiner l’arrivee,il va y avoir photos,ils cravachent tous dur pour gagner
M. Roubini semble avoir quelques solutions pour éviter le désastre… mais presque toutes inapplicables compte tenu du manque de courage politique de nos élus…
Merkel et Benoît XVI parlent marchés financiers.
La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé jeudi à Berlin avoir parlé des marchés financiers avec Benoît XVI, au premier jour de la visite officielle du pape en Allemagne. « Nous avons parlé des marchés financiers, sur le fait que la politique devait avoir la force d’agir plutôt que de subir.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/157339/merkel-et-benoit-xvi-parlent-marches-financiers.html
Le Pape serait’il un lecteur du Blog?
Bonsoir Dissy,
Meuh non, Me Merkel a simplement demandé au Pape d’envoyer un SMS à son patron pour récupérer la formule magique qu’a employé Jésus lors de la multiplication des pains et poissons.
Qui sait elle va peut-être refiler (revendre) ensuite la formule à Trichet pour qu’il nous clone et multiplie tout plein de beaux Euros.
Bernanke, lui il a déjà la formule mais il ne veut pas partager.
@+
Lol…
Ca, coté fric, ils maîtrisent, en religion. C’est même leur raison d’être.
A moins que ça ne soit le blog qui se prenne pour le pape ( que j’avais invité à prendre la tête des indignés lors des dernères JMJ à Madrid , mais chou blanc ) .
J’avais aussi invité PSDJ à se faire traduire en latin bien que le pape soit polyglotte .
@ Juan nessy,
bonsoir,
Au nom de l’éphébie, il est nécessaire de vous taxer de discrimination sélective dans le choix de vos classiques..à traduire en grec également, pour adoucir le courroux indigné qu’il leur reste, selon votre bon plaisir et la pénétrante douceur de votre proverbiale intelligence.
D’autant que si les gaules se sont fait monter une romaine arnaque à la Jules, un françois de bonnes référence soutient que la cause première fût de s’être fait voir par un grec:
Jean Louis Brunaux
Directeur de recherche au CNRS, au laboratoire d’archéologie de l’ENS, Jean Louis brunaux a dirigé de nombreuses fouilles sur les sites gaulois de Picardie, à Gournay-sur-Aronde, Saint-Maur, La Chaussée-Tirancourt et Montmartin. Il est également directeur du Centre archéologique départemental de la Somme. Il a rédigé plusieurs monographies sur les résultats de ses recherches archéologiques ainsi que des ouvrages de synthèse.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la civilisation gauloise qui ont tous remporté un très grand succès. Il a récemment publié Nos ancêtres les Gaulois (Seuil, 2008) et Les Gaulois expliqués à ma fille (Seuil, 2010).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Posidonios
http://www.franceinter.fr/emission-les-savanturiers
entre bons augures et grands devins…comme vous saurez l’entendre, au fil de l’émission
Le Vatican va nous sortir un QE de derrière les fagots à la ‘Ambrosiano’, n’est ce pas Benoit?
2000 ans de ‘richesse’ accumulée,ça devrait le faire non?
‘mande pardon, mais, il y a eu « perte sèche » – si je puis m’exprimer crûment – à un moment :
les seuls « usuriers » catho. autorisés, soit les *Templiers, ont été brûlés, ventilés, dispersés façon puzzle, par not’ bon Rouéy =) c’est comme ça qu’on liquide sa dette ! c’est trés simple, en somme !
tiens, ça donnerait des idées …
hélas, autre temps, autre moeurs !
* c’est tout dire, à Paris, il ne nous reste qu’un nom de rue : la rue vieille du temple ( la forteresse, construite après assainissement de marécages, était située hors les murs – enceinte de Philippe Auguste – le donjon plus haut que le Louvre – à l’intérieur l’Orient et l’Occident se cotoyaient, polyglottaient, échangeaient : paradoxe de l’Histoire), le nom d’une station de M°, et le nom d’un marché : le carreau du Temple .
En fait, elle a acheté une indulgence.
Pendant ce temps, Sarko la faisait marabouter…
Acheter de l’indulgence?Je savait que l’on pouvait racheter ses pecher,un truc d’ailleur qui m’a toujours un peu intrigue, car si on a pas de quoi les racheter on s’endette donc.
Monsieur Leclerc, si j’ai bien compris le cercle vicieux, il se décrit désormais ainsi :
– Les banques sont « tenues » de respecter des ratios entre leurs fonds propres et les crédits émis
– Dans le premier cercle des ratios, le Tiers Core One, le plus resserré, (7 % ?) comprend essentiellement le capital social des susdites banques
– Celles qui sont cotées en Bourse voient actuellement leur capital social fondre à vue d’oeil
– Elles doivent donc, théoriquement, restreindre leurs émissions de crédit
– Sauf si leur capital augmente : c’est là où interviendrait l’action des Etats pour « recapitaliser »
– Mais si les Etats recapitalisent, leur note de solvabilité risque d’être dégradée par les agences de notation
– Du coup les obligations émises par les Etats, mais surtout souscrites par les banques, perdent de leur valeur
– Si bien que la solidité des banques est mise à mal
– Ce qui entraine la baisse de leur cours en Bourse
Et la boucle est bouclée.
Que l’on peut reproduire à l’infini, ou à l’infinitésimal, c’est selon.
Ce post n’est qu’une simple mise en forme pour compréhension / explication.
Je fais appel à vous pour savoir s’il est valide.
Le point que je ne pige pas, c’est celui du respect des ratios.
Les banques y sont elle vraiment obligées ?
Dans ce cas, par qui ?
Qui décide de pénalité à payer, ou autre condamnation ?
A moins qu’il ne s’agisse QUE de celle des investisseurs (mais crédiou, qui sont ces fameux « investisseurs » ?) qui acceptent ou non de souscrire aux obligations émises par les banques.
Je soumets ce résumé, si vous avez le temps, à votre sagacité.
Et surtout à votre critique.
Où me planté-je dans le déroulé ?
Où peut-on apporter de fort bémols ?
Voire, pourquoi pas, des dièses 🙂
Je remarque que le déroulé de ton résumé a pour axiome la crédibilité et l’autorité des agences de notation…
Mis à part l’essentiel (dark pool, hors bilan, paradis fiscaux et autres techniques) tout est juste.
Un bécarre sinon rien.
ATTENTION
Le cours des actions ne font pas le capital.
ne pas tout confondre ça n’a rien à voir.
le capital n’a pas fondu parce que les cours ont fondus.
il est identique, mais la baisse des cours fait entrevoir des pertes à venir si on en croit les milieux informés qui font le marché
si pertes à venir alors oui le capital va être touché la question est de combien d’où le besoin de recapitaliser avant si possible
le cours d’une action est uniquement le prix que vous voulez mettre pour acheter une part de la société, ce n’est que ça,
@ liervol,
Bonsoir,
C’est cela même et encore tout autre chose:
« »
(Chacune des quarante sociétés pondère l’indice en fonction de la valeur de ses titres disponibles sur le marché) » »
http://fr.wikipedia.org/wiki/CAC_40#cite_note-boursier-3
« »
Mode de calcul[modifier]
La composition du CAC 40 est mise à jour trimestriellement par un comité d’experts : l’indice doit être représentatif du marché financier parisien aussi bien en termes de capitalisation flottante qu’en volumes de transactions. Quand une société n’est plus cotée, elle est remplacée, en principe, par une des valeurs du CAC Next 205 répondant aux exigences financières de cotation dans le CAC 40 (liquidité du titre, capitalisation boursière suffisante, échange de titres quotidiens important…).
Chacune des quarante sociétés pondère l’indice en fonction de la valeur de ses titres disponibles sur le marché. Les pondérations varient d’une société à l’autre en fonction de sa capitalisation flottante. Quand une valeur cote à la hausse, le CAC 40 augmente de la pondération de la valeur, toutes choses égales par ailleurs. Le cours d’un des quarante titres peut voir sa cotation suspendue pendant 15 minutes s’il varie de plus de 10 %, puis deux fois 5 % dans le même sens. On dit alors que le titre est réservé à la hausse ou à la baisse.
Le CAC 40 est publié du lundi au vendredi de 9 h 00 à 17 h 30, mis à jour toutes les 15 secondes et publiés en temps réel sur NYSE Euronext6. La journée commence d’abord par une phase de pré-ouverture de 7 h 15 à 9 h 00 où les ordres s’accumulent sans qu’aucune transaction ne soit réalisée. Ensuite, de 9 h à 17 h 30, la cotation s’effectue en continu. Le cours de clôture est fixé à 17 h 35 (fixing en jargon boursier) après cinq minutes où le prix d’équilibre est calculé afin de permettre l’échange du plus grand nombre de titres.
Il est calculé en dividendes non réinvestis. La valeur réelle correspondante à cet indice doit s’apprécier en fonction de divers éléments tels que la valorisation prenant en compte les dividendes réinvestis. Euronext publie chaque mois l’évolution de l’indice avec dividendes7 ou la dépréciation due à l’inflation, mesurée par exemple par l’indice des prix8. » »
La complexité, la robe du curé, du magistrat, à croire qu’ils attendent le gorille de brassens pour aller aux AAAbois.
Merci Liervol pour ce post.
Du coup, j’y vois moins clair ! …
Mais c’est heureux.
Il faut que j’aille explorer ce rapport entre le cours d’une action et sa valeur nominale.
(Je n’y avais pas pensé du tout mais vous me semblez bien avoir raison)
Puis voir comment les « Bâle » traitent ce rapport. S’ils le traitent.
Ce que je ne vois pas non plus, c’est comment la baisse de cours se transformerait en pertes.
Baisse des cours d’actions en général ? Et donc de l’actif des banques. Là ok, je comprends.
Ou baisse des cours de l’action de la banque ? Et là, je ne vois pas la mécanique de perte.
La répartition de la charge est une décision politique. La répartir équitablement serait le seul moyen qu’elle soit acceptée.
Et moi qui pensais que Papandréou était socialiste. (Je rappelle qu’il est président de l’internationale socialiste depuis 2006.)
Ses camarades de l’antisociale nationaliste, dans presque tous les pays,
ont fait bien mieux pour le capital.
Laissez-lui le temps…On y arrive.
Chantons ensemble
« Il est grand le mystère de la politique… «
L’Eglise orthodoxe de Grèce pourrait être touchée par le message de Jésus sur l’Amour, la miséricorde, l’aide aux pauvres et aux souffrants : z’ont qu’à lire le Nouveau Testament et les paraboles!
Dans la rubrique « je ne crois que ce que je vois »
Par mon métier je distribue beaucoup d’argent par le biais de marché publics. Actuellement il m’est difficile de trouver des entreprises qui ne sont pas surchargée et aucune personne autour de moi n’est au chômage.
Lors de la crise de 93, beaucoup d’entreprises m’appelaient et m’invitaient à déjeuner, actuellement rien de tout cela.
N’y a t-il pas un paradoxe entre ce que l’on entend sur la finance et ce qui ce ressent sur le terrain
Vous » distribuez » de l’argent public ?
S’il s’agit de marchés publics financés en investissement , si ça se trouve ,ils le sont par ces fameux emprunts toxiques « distribués » par DEXIA ; ça ne va pas durer car les collectivités frappées par ce fléau ( le ratio surcoût de remboursement / sommes empruntées oscillant entre 8 et 80 % dans mon département ) , n’auront que le choix pour éponger le truc , entre augmenter salement l’impôt local , ou ne plus investir . Vous allez devoir changer de boulot ( mais c’est pas plus mal pour la collectivité dont vous « distribuez » l’argent ).
@ JUAN, je comprend mieux,avec l’affaire dexia. j’habite dans l’ain 3eme departement le plus endette de france,pourquoi
ces couards de socialistes au departement font sauter les rsa a tours de bras pour des motifs completement futiles,n’ont meme pas le courage de dire la verite, car sachez que si vous reffusez de vous deguiser en playmobile pour desherber les ronds points ou autres et bien on vous coupe vos allocations et y’a deja un bon moment qu’ils mettent la pression sur les rsa ,oui dans l’ain socialiste on a agit bien avant les propos de mr wauquiez,vous me direz pour une fois que les socialistes sont en avance..
J’y pense Wauquiez a du venir puiser ses idees dans notre departement.
PS L’association EPI qui gerait les dossiers rsa(pour le conseil general) dans l’ain vient d’etre liquidee il y a 4mois
j’ai recu un courrier me l’annoncant,pour la suite je ne sait pas je les ai envoye c…. avec leur aumone
Moi aussi, je ne crois que ce que je vois, landser…
Landser.
Peut-être vois-tu mal.
Tes prêts toxiques se montent à combien, dans ta sphère d’influence..??
Un paradoxe ? Aucun…. Le code des marchés publics revu et corrigé par les instances européennes et ensuite nationales, sous la coupe de l’idéologie ultra-libéral, ne permet in fine qu’aux entreprises les plus grosses de contracter des marchés publics. Le principe des « références et moyens » exige de la part des administrations et des élus du travail et du courage pour défendre des choix de candidats qui ne « coule pas de source » (= les soi-disant « plus solides »).
Les gens comme vous + les élus ont favorisé la mise en place d’une chasse gardée. Pas mal d’entreprises sont mortes en silence, le tissus économique s’est appauvri. Les entreprises qui restent font la pluie et le beau temps (et interprètent les contrats à leur guise), croulent sous le travail en sous-payant leur personnel… Les élus fanfaronnent en prétendant acheter à bon prix alors qu’ils épuisent l’économie locale et les services qui étudient les offres ne comprennent rien à l’économie, à la responsabilité économique de la collectivité acheteuse et à la composition d’un prix.
Ce mécanisme participe TRES activement à la concentration de la richesse sous l’œil « ébahi » de ceux qui le mettent en œuvre. Il suffisait pourtant de réfléchir un peu pour imaginer le résultat…
Très affuté.
Dans mon modeste domaine, j’ai constaté que la « libéralisation » et la mise
en concurrence d’un service quasi-public s’était traduit par l’éviction des « petits » , d’où la fin de la concurrence et une très forte augmentation des prix, sans interdire des prestations parfois fantaisistes.
Bref , des sociétés mises en position de monopoles au nom du libéralisme…
aucune personne autour de vous n’est au chomage ? vous vivez dans une cave ?
Une cave…Sans fenêtres.
Je ne vis pas dans une cave mais en Alsace dont l’économie est peut être plus germanique que française.
mais cela dit j’ai lancé un marché de 300 000 euro pour remplacement de fenêtre sans aucune réponse à l’appel d’offre ainsi qu’un marché de charpente métallique pour un million.
C’est donc confirmé, Landserdivision.
Tes fournisseurs savent que les structures pour lesquelles tu achètes sont mal parties au niveau finance.
Beaucoup de paiements en retard, déjà..??
N.B.: si tu es un acheteur sérieux, tu dois au moins savoir quel est le retard de paiement des fournisseurs.
A moins que ceux-ci ne travaillent tous avec l’Allemagne, me diras-tu…
Bien sûr que landser vit dans une cave, « où il y a du bon vin » … d’Alsace.
Où le taux de chômage est de
8,1
« La tête sous le robinet » (à millions), il ne voit pas les chômeurs qui l’entourent. « Tous des fainéants » sans doute.
J’habite en Alsace et je connais des chômeurs, même un qui a été licencié en Allemagne, pour que des Allemands puissent être embauchés. Il se reconnaîtra en lisant le blog.
Votre langage, landser, je l’ai entendu dans la bouche d’autres personnes, ici en Alsace. Le chômage, c’est quelque chose qui ne se voit pas si on ne le cherche pas. Bien sûr, il y a des « chômeurs par commodité », mais c’est une infime minorité. Allez, venez faire un tour à Pôle Emploi, vous aurez vite compris.
Landser : je suis AUSSI en Alsace. Et ce que j’écris concerne particulièrement l’Alsace, ses élus et leurs services plein de morgue qui cultivent l’entre-soi, la connivence, le faux-semblant, le conservatisme mâtiné d’un rien de mépris pour ce qui ne fait pas partie de ceux qui ont, d’une façon ou d’une autre, pignon sur rue. Le résultat, c’est votre appel d’offre infructueux. L’économie est un écosystème : si la diversité est détruite, le système devient fragile et fonctionne de moins en moins bien. Même en Alsace.
Ceci dit, votre propre remarque donne le ton « en Alsace dont l’économie est peut être plus germanique que française ». Peut-être pourriez-vous préciser votre pensée…
Je suis aussi en Alsace 67, Il y a beaucoup de chômeurs, beaucoup de grosses entreprises qui font retentir le son du chômage partiel, et beaucoup de boites qui se cassent la gueule. Je travail dans le secteur de l’énergie verte, et ai eu la chance d’être présent sur la foire Européenne, en tant qu’exposant.
Je peux vous dire que la fréquentation générale, en tout cas l’impacte sur le carnet de commande de toutes les entreprises présente pendant l’évènement, est de l’ordre de 40% à la baisse pour l’année 2011 vs 2010. Il y-a de moins en moins de moyens, en Alsace comme partout. Bien-sûr il y a beaucoup de très riches dans cette région, le vin est rentable, mais la déliquescence générale est telle, que les bonnes bouteilles ne serviront bientôt plus qu’à se consoler.
@ Landser
On peut se voir pour le déjeuner ?
Je veux, ce soir, seulement parler de ce que je vis au quotidien dans ma profession. je remarque simplement que la crise de 93 a été l’occasion pour mon activité de payer beaucoup moins cher nombres de travaux. Alors qu’actuellement aucun prix ne baissent et que j’ai du mal à trouver des entreprises ayant du temps à me consacrer.
je lis partout des choses qui me sont étrangères dans mon activité. je fais simplement un constat. j’ai lu suffisamment d’ouvrage et de blog pour comprendre que les choses peuvent rapidement évoluer.
je suis prêt à déjeuner avec chacun
j’aime
Ben je dois avouer que je ne connais actuellement aucune personne au chômage non plus. J’habite en Belgique, dans une région où il y en a peu. Et la situation du marché de l’emploi semblait beaucoup plus difficile il y a quelques décennies (les années 80-90). En fait, je vois plutôt des employeurs ne réussissant pas à trouver le personnel désiré (je bosse dans l’informatique).
Clairement, la classe moyenne n’est pas encore touchée par la crise ici en ce qui concerne l’emploi. Par contre, le niveau de vie stagne (salaires plutôt en baisse, intérim, CDD, augmentation des prix sur les biens de première nécessité, etc) et la pression au niveau de la productivité à fournir est plus forte.
Enfin, toujours est-il qu’on est encore loin d’une situation sociale explosive. Je ne parle évidemment que de ce que je connais: mon entourage, ma région, etc. D’où les difficultés à faire comprendre aux gens autour de moi qu’on fonce dans le mur.
A noter qu’ayant été il y a peu en Espagne, là-bas c’était une autre histoire, ça morflait vraiment. Mais même là, y’avait toujours autant de monde à faire la fête.
PS: je ne vois pas pourquoi certains cherchent à culpabiliser landser, il expose juste un constat personnel. Celui-ci n’est peut-être pas généralisable, mais ça n’en fait pas un salaud que je sache.
J’habite en Belgique et les chômeurs on ne les voit plus depuis qu’on a supprimé l’obligation de pointage.
Par contre il y a une masse importante de gens ( combien ? Secret Défense ? ) qui travaillent dans le système des Titres-Services.
N.B. Les pharmaciens ne voient pas la crise non plus, -l’espérance de vie s’allongeant, la consommation de médicaments augmente, l’INAMI – Institution publique de sécurité sociale assure une part de remboursement.
Je vois des SDF à la pelle et les chômeurs se regroupent dans des campings permanents à des lieues de vos 3 étoiles.
Je vois beaucoup de petits vieux incapables de payer la rénovation de leur petite habitation et ou de se payer le séjour en home.
Les banquiers eux ont une vision parfaite, qui les incite à s’assurer de la réalité d’un revenu de la part du souscripteur d’un nouveau compte.
Les propriétaires préfèrent vendre leur (s) maison (s) plutôt que de louer tant les défaillances de loyers de la part des locataires sont courantes.
Je vois l’augmentation de l’appauvrissement, pas besoin de lunettes.
Dans certaines professions on ne rencontre que les gens solvables, il faut un peu sortir de votre beau quartier.
Je n’habite pas en Belgique mais séjourne à Bruxelles deux fois/an…A chacun de mes passages, je me fais la réflexion qu’il y a de plus en plus de mendiants et je suis suffisamment vieux pour avoir connu une époque où il n’ y en avait pas (Mis à part les étudiants pour fêter la Saint Verhaegen, mais ces mendiants là on ne les voit presque plus car c’est devenu gênant de quémander pour faire la fête quand d’autre le font pour survivre)…Bien sûr la misère augmente !
Un site intéressant sur la question, pour la Belgique: http://www.luttepauvrete.be/chiffres.htm
PS: je n’habite pas en zone urbaine, d’où mon constat moins alarmiste (je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de pauvres à la campagne mais que c’est beaucoup moins visible, il n’y a pas de mendiants par ex.)
PS2: à la lecture du site dont je mets le lien, je découvre qu’1 belge sur 3 a plus de 50.000€ sur son compte en banque!!! A peine moins bien que les Suisses. Là, j’en reviens pas. En tous cas, amha, on ne pourra pas parler de révolte avant que l’épargne de ceux-là ne soit en danger.
@ landser,
Il est vraisemblable que les entreprises dont vous parler, on depuis longtemps déjà réduit au minimum indispensable le nombre de leurs salariés, quitte à embaucher des intérimaires si nécessaire. Par conséquent elles ont toujours trop de travail pour leur capacité de production en terme de personnel.
Ce n’est que de la « bonne gestion », rien que de très normal.
Je viens de vivre un licenciement après que tous les intérimaire et autres emplois en CDD aient été liquidés.
L’entreprise à laquelle j’appartenais, matériel de transport routier, était sur un marché affreusement déprimé, Il l’est toujours,
Durant toute la période de réduction du nombre de salariés, elle était incapable de tenir ses délais…
Donc vous voyez bien ce que vous voyez, mais la conclusion que vous en retirez demande à être nuancée.
De l autre coté de l atlantique, la situation, n est pas meilleur. Mais les annonces sont moins médiatiques qu en Europe.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/22/moody-s-declasse-bank-of-america-wells-fargo-et-citigroup_1575735_3234.htmlue celles faites en europe.
Bonjour,
Que pensez vous de cette analyse,vous connaissez l’auteur ?
http://www.gestionsuisse.com/2011/l%E2%80%99homme-qui-ne-valait-plus-que-400-milliards%E2%80%A6/#more-2516
bonne et bons articles de Santi en général
Zone euro : « Pas de raison de changer de stratégie », dit Baroin.
Il n’y a pas de raison de changer de stratégie face à la crise dans la zone euro, a assuré jeudi à Washington le ministre français des Finances, François Baroin. « Il n’y a pas de raison d’avoir une stratégie alternative dès lors que celle à laquelle nous croyons n’est pas encore en place », a-t-il déclaré devant la presse, faisant référence au second plan de sauvetage adopté le 21 juillet par les dirigeants européens mais dont la mise en oeuvre n’est pas attendue avant la mi-octobre.
lesoir.be
Oui, mais il a un magnifique brushing, on ne peut le nier.
Quel loveur ce Baroin….
Pécresse n’en peut plus, ainsi que ma copine!
Baroin c’est le Tom Cruise de la politique, que voulez-vous, c’est Carla qui l’a choisit, afin d’aider son cher mari à trouver un ministre qui passe bien au près de 100% des femmes.
j’entends déjà, « oui, mais il est beau ! »
Dites pas de mal du fils de feu Michel Baroin ! Lui au moins il lutte efficacement contre l’exil fiscal ! Et pas qu’avec sa langue ! C’est quand même lui qui a désexilé Michèle Laroque des US, merde ! c’est pas rien ça, nom d’un p’tit bonhomme de Neuilly ! La fille d’un des grands maîtres d’oeuvre de la Sécu française qui plus est… Symboliquement c’est énorme ! Un peu comme son père qui allait pour de Gaulle négocier le retour d’exil d’anciens cadres de l’OAS pour le bien de la patrie, et du Sdec ou des RG…
Bon chien chasse de race…
oui mais faudra etre plus precis,chien courant ou chien d’arret?
pour moi chien courant,non pas pour ce que vous croyez,ecoutez la gorge d’un grand gascon-saintongeois,ou celle d’un grand bleu de gascogne,voir d’un bruno du jura et quelques autres
Courant ou d’arrêt ? Qu’importe ! L’important est qu’il soit assis, de haut-étage et de haute lignée. Comme le chien-assis qui, contrairement au chien-couché de maison plus roturière – lucarne rampante de toiture à versant unique en pente légère mais de même sens que celle du toit principal – présente un double versant en sens différents que la pente de toiture, exprimant ainsi élégamment son attachante personnalité, sans défriser le moins du monde le superbe ensemble architectural… Baroin est donc un très joli chien-assis, timbre barytonant (option luxe !) en prime.
L’archétype du chien-couché, de moindre pedigree si ce n’est d’extraction, serait sans nul doute l’hortefeux de Neuilly, plutôt réservé aux tâches subalternes de chien policier il est vrai, pour lesquelles il remplace avantageusement le berger allemand. Très fidèle et obéissant, excellent aboyeur, gnaqueur sans retenue ni états d’âme il supporte aisément la laisse et les brimades, mais hélas, comme son pendant teuton, vieillit mal et sans grâce. On doit donc s’en débarrasser après usage, intensif ou intermittent.
On peut citer également dans cette catégorie des chiens-couchés de meute sarkozienne aux foisonnants représentants : le cocker-Fillon, dur au mal et bonne patte, le saint-Bertrand, prêt à tous les sacrifices et adoré par les enfants comme par les peigne-culs, le bichon-Chatel, attentionné et câlin, etc, etc.
Au plus loin des mâtins du Grand Soir : Dura Rex sed lex.