Billet invité.
Réunis en Pologne, les ministres des finances européens, auxquels s’est joint l’américain Tim Geithner, n’ont ni réussi à boucler leur second plan de sauvetage de la Grèce du 21 juillet dernier (il y aura bientôt deux mois), ni à entériner le versement de la 6ème tranche du premier, reporté à la mi-octobre, d’un montant de 8 milliards d’euros. Sauver la Grèce, c’était la priorité des priorités, nous avait expliqué Herman van Rompuy et… c’est encore raté !
« Nous avons un objectif, nous avons une méthode, nous avons un calendrier » a expliqué François Baroin, le ministre français, en tentant de faire bonne figure, reconnaissant toutefois qu’il fallait accélérer « la problématique du calendrier ». Il n’en manque pas une !
Evangelos Venizelos, le ministre grec des finances en est venu à exhorter ses concitoyens : « Tous les Grecs doivent comprendre que si des mesures énergiques n’étaient pas prises et appliquées maintenant, ce qui adviendra sera vraiment dramatique et échappera au contrôle de notre pays et peut-être même de la zone euro ». Dès lundi, il tiendra une téléconférence (un genre qui fait fureur en raison de la multiplication en tout sens des entretiens) avec des représentants de l’Union européenne et du FMI. Tout cela tient du bout des doigts.
En lieu et place de ce sauvetage improbable, les ministres auront accompli un « geste fort » comme ils les aiment en adoptant le principe d’un accord prévoyant des sanctions financières en cas de non respect des ratios de déficit et de dette. Assurément un signal politique en direction du Bundestag, mais dont l’incidence sur les marchés reste à prouver. La vertu supposée de demain remplacera-t-elle des résultats qui se font toujours attendre aujourd’hui ?
En Allemagne, la situation politique au sein de la coalition gouvernementale est de plus en plus confuse, amenant Angela Merkel à repousser à des jours meilleurs – l’année prochaine a-t-elle dit – l’adoption du dispositif permanent appelé à succéder à la mi-2013 au Fonds de stabilité financière.
Les déclarations attribuées à Tim Geithner par la ministre autrichienne – démenties ensuite depuis Washington, au vu de leur retentissement – ont mieux éclairé la scène. En demandant aux Européens d’accroître la dotation du Fonds de stabilité financière, afin d’avoir les moyens de renforcer les banques, le secrétaire d’Etat au Trésor exprime une évidence vue de l’autre côté de l’Atlantique : la première ligne de défense étant enfoncée, il faut d’urgence en constituer une seconde derrière. Considérant que des défauts sur la dette publique sont inévitables.
A un double titre, Tim Geithner met en cause la stratégie suivie par les Européens, qu’ils ne parviennent par ailleurs pas à appliquer. En se refusant à recapitaliser les banques, un message que le FMI et l’OCDE ont déjà fait passer et qui a fait beaucoup jaser en pure perte, et en n’adoptant pas de mesures de relance économique. En arrière plan, les Américains s’inquiètent d’une entrée dans la zone des tempêtes de l’Espagne et de l’Italie, qui ferait sombrer les banques européennes.
Moody’s alimente à ce sujet le suspens en prolongeant sa période d’observation de la situation Italienne, afin de décider d’une éventuelle baisse de sa note, tandis qu’en Espagne le dossier des déficits régionaux revient au premier plan. Les deux pays sont toujours sur un fil, Silvio Berlusconi affirmant avoir « sauvé l’italie » alors que le pays, après d’autres, est entré dans la dynamique du toujours plus, toujours plus de mesures de restrictions budgétaires, qui l’enfonce davantage au lieu de lui sortir la tête de l’eau.
Quant aux banques, ce sont d’autres restrictions qu’elles engagent en France, en durcissant les conditions d’accès au crédit. L’équation a été rapidement posée et vite résolue : au lieu de recapitaliser les banques, ce qui pénaliserait les actionnaires en les diluant fortement, il suffit pour améliorer leur ratio de réduire leurs engagements et de répercuter sur les clients les surcoûts résultant de leur respect. Une indéniable double contribution au soutien de l’économie à la mode bancaire, qui, avec la généralisation et l’accentuation des mesures d’austérité budgétaire, éclaire sombrement l’avenir promis.
257 réponses à “L’actualité de la crise : TOUT LEUR RÉUSSIT ! par François Leclerc”
Moi, personnellement, ça me troue le c… de voir que l’argentier Yankee vient ramener sa fraise.
Non mais franchement, en plein affrontement entre Reps et Dems, au début de l’été à Washington, vous imaginez JC Junker qui débarque au Congrès, qui met les pieds sur la table en disant « ho, les mecs, bougez vous le cul un peu là. C’est pas fini vos gamineries? »
Proprement invraisemblable.
Et ce qui me fout le plus les boules, c’est de voir tous les accros à l’UE, J.A. par exemple, ne pas s’émouvoir de cette preuve d’inanité Européenne.
« voui, voui, not’ bon maît ». Voui, voui bwana, gwand améwicain vient faiwe leçon aux vilains euwopéens ».
Hallucinant.
J.A, ill a un peu pas mal de choses à faire hein ! Mais en même temps, J.A. trouve qu’un incompétent comme Geithner n’a pas à donner des leçons aux Europeens. En revanche, s’il veut nous informer sur l’état réel de l’économie américaine, il est le bienvenu.
Kerjean content ?
Ben voui
Mais admettez que c’est quand même scandaleux cette non-indignation universelle chez tous ls éditocrates et politiciens, TOUS! Pas un PSE, pas un socialiste Français, pas un FG melenchonnien pourtant sourcilleux pour moins que ça, pas un Vert, pourtant habituellement prolixe,; pas un centriste pourtant fédéralistes farouches, pour s’émouvoir et critiquer le fait qu’un sous-fifre américain est capable de faire la leçon aux représentants de 15 nations composant une monnaie soit-disant concurrente à la sienne.
Comment de pseudos Euorpéens convaincus peuvent-ils à ce point courber l’échine et passer ça sous silence?
Comment?
Parce qu’ils savent bien au fond d’eux, que la pseudo autodétermination d’une Europe Fédérale avec l’Euro comme outil de cette affirmation d’indépendance par rapport à notre puissance tutélaire depuis 1944 est une farce de mauvais goût.
Jamais un Euroland indépendant n’aurai toléré cette intrusion du représentant du principal concurrent.
Ce yankee, tel un procurateur Romain intervenant chez une obscure fédération de tribus germaniques serves , c’est , au mieux , comme un Dir Cab des finances s’invitant à Abidjan pour imposer sa vision du franc CFA.
C’est ça l’Euro? Le Franc CFA du dollar?
Julien Alexandre
« En revanche, s’il veut nous informer sur l’état réel de l’économie américaine, il est le bienvenu. »
Ah, oui, je n’y avais pas pensé…en même temps, n’est ce pas espérer qu’un prince saoudien nous informe sur l’état réel de ses réserves de pétrole? Et par ailleurs, je n’ai pas l’impression que ce soit ce qu’il fasse (indirectement, il montre que le gvt us est inquiet, quand même).
Kerjean. « C’est ça l’Euro? Le Franc CFA du dollar? »
Ben oui, Kerjean. Tu viens de comprendre.
Kerjean, en 2015, c’est à dire dans 3 ans et demi, les portes et les fenêtres de l’Europe leur seront grandes ouvertes, et ce sont tous ceux que tu cites qui ont fomenté cela (hors mélenchon).
Il seraient mal venus de ne pas faire de courbettes à ceux pour qui ils ont préparé le lit depuis plusieurs années
…. l’Europe, le 51 ème état us.
@Edith
tu te trompes Edith.
La population d’un Etat des USA envoie des représentants aux congrès et élit deux sénateurs, elle vote pour élire le président des USA qui, lui, va décider qui compose la cour suprême fédérale.
Il ne s’agit pas que l’Europe soit le 51e état, plutôt un simple Bantoustan, où un machin avec le statut de Porto Rico.
Il va falloir se déterminer en fonction de cette haute trahison.
Les eurolâtres sont ils les promotteurs d’un système capable de s’oppser?
Ou alors sont-ils des traitres qui veulent vendre le peuple d’Europe pieds et poings liés.
Je pense que beaucoup font parti des premiers, surtout à gauche, mais ce sont des doux rêveurs et surtout des idiots utiles.
Je sais que ce n’est pas une lecture très intellectuelle, mais je me permets de recommander à certains modérateurs de certains blogs à lire ou relire Bloch « Une Etrange Défaite ».
Kerjean, please, arrête avec tes humeurs et tes petites hystéries pseudo-gaulliennes sur des flétrissures protocolaires dont t’es le seul, avec les autres tristes sires de ton espèce, à t’émouvoir encore. La situation est grave, les européens sont infoutus de s’en démerder, les ricains sont concernés, on les consulte, le secrétaire au trésor fait le déplacement, dit ce qu’il a à dire, fait son show, il est mal reçu, fin de l’épisode.
Faut être doté d’une susceptibilité nationaliste sacrément bas de plafond pour se mettre dans des états pareils pour si peu. Un de Gaulle faisait pas tant de manières pour aller quérir sa feuille de route chez le cousin d’Amérique, discrètement certes, mais quand il faut, hein… Coopérons, recoopérons qu’ils disent…
Et Geithner, fonctionnaire au trésor depuis près de 30 ans, quand il était au bureau des affaires internationales de celui-ci, l’OASIA, attaché à l’ambassade US à Tokyo (faut bien dire que le Geithner c’est pas un économiste ni un financier, mais bien un diplomate en fait), chargé de faire prendre conscience en 91 aux autorités nippones que leurs banques ne se sauvereraient jamais seules de leur montagne d’actifs pourris, ben il avait tort sans doute, (il aurait du leur conseiller la nationalisation pure et simple ! pardi…) sauf qu’au bout de huit ans le gvt japonais a bien dû finir par l’admettre. Le « Tim l’espiègle », lui, il était plus là à ce moment là, déjà grimpé très haut dans l’équipe à Clinton, au trésor toujours, haut fonctionnaire toujours, mais à Washington, pas à Tokyo… Son job dans les nineties ? Faire en sorte que les crises financières à répétition n’impactent pas le Ponzy US triomphant d’alors. Mission remplie parfaitement…
C’est chiant la diplomatie, hein Kerjean ? C’est lent, c’est laborieux, du vent quoi, on nous bourre le mou, point barre… Ah bordel, une bonne p’tite guerre pour en finir plus vite avec ces atermoiements sans fin, ce s’rait tellement mieux…
@Vigneron
je suis étonné que la modération laisse passer une invective truffée d’injures d’une telle arrogante violence.
Dites mon vieux, vous faites les pré-supposés, les questions, les réponses, les conclusions et leurs conséquences, tout seul. Vous dégainez les injures stupides à la même vitesse que les procès d’intention grotesque, toujours tout seul.
On appelle pas ça de la reflexion, tout au plus de la masturbation.
En attendant, si votre présence ici n’est pas que la manifestation du mal-être d’un tocard atrabilaire et que vous souhaitez réellement vous enrichir(ce qui, je croyais naïvement était le but des participants de ce forum, pour la baston, vous pouvez aller avantageusement chez Libé) je n’aurai qu’un mot à vous dire sur cette affaire: réciprocité.
Ce qu’a fait là Geithner, je suis certains que les USA ne l’auraient jamais admis d’un membre de l’eurogroupe.
Si vous voulez causer, désenflez vous un peu. On croirait une sorte de Céline, mais sans talent.
@kerjean
Des insultes ? Truffé qui plus est ? Comme un foie gras hongrois alors, guère plus. Oh ben zut alors, m’aurasse échappé ? J’ai bien trop de respect pour les vieilles badernes vitupérantes dans to.. Votre genre pour ne pas m’être drastiquement modéré. Et si ce malheureux post anti Baderne Magistrale n’a pas eu l’heur d’être sur-modéré, peut-être n’insultait-il pas substantiellement l’intelligence ? Contrairement aux multiples précédents Vôtres qui en furent la cause. Pour avoir passé tous mes diplômes d’anti-américanisme de blaireau gaulois lambda, je crois pouvoir affirmer qu’en faire l’alpha et l’omega, le fil rouge de sa « réflexion » offense l’humanité toute entière autant que la raison.
Non ? Vraiment ? Vous pensez sérieusement que j’ai besoin d’en rajouter à ce point, d’extrapoler beaucoup, de donner dans le procès d’intention tout azimut ? Alors qu’il me suffit de rester très en deçà de vos péremptoires présomptions zou assommantes assertions pour faire rôsir mon clavier.. Je concèderais juste d’en rajouter sur les questions, là faut avouer que le Kerjean, sur le coup il est un peu déficitaire, s’en pose pas des tonnes…
Non non, vous n’y êtes pas; dans le cas qui nous occupe, on parle plutôt de coprophilie, ou de nécrophilie, vous laisse le choix, t’façons un truc salissant et pas hygièneux, pas ragoutant, mais bon quand faut s’y coller, aller fouailler dans le ventre de la Bête, sent pas la m’dame Meilland l’affaire Kerjean…
Bof, à tout prendre, plutôt ça que le bien-être faisandé d’une baderne dévésiculisée.
Tellement « certains » que vous vous y mettez à plusieurs. Mais dites moi, mon cher, vous croyez que certains de ces membres de l’Eurogroupe, par exemple, se sont gènés pour aller pleurer le paiement des dettes de jeu d’AIG dues à SG, Deutsche Bank, BNP ou CASA ? On les avait pas envoyés bouler les fiers gaulois ou les valeureux teutons du coté des rives du Potomac, autant que je sache; du coté de chez Paulson, Summers ou Geithner justement, déjà, ben tiens, comme par hasard. Ça vaut bien quelques petites invitations, même officielles, même un tantinet contrariantes, et, disons le, même hérissantes pour les follicules pileux kerjeaniens, en toute réciprocité de bon aloi bien sûr, isn’t it my dear ?
Ce qui est terrible dans cette crise, c’est qu’elle secoue une idéologie partagée par toutes les élites occidentales, qui se rassemble autour, mais qu’en parallèle, chaque bloc essaie de ne pas tomber le premier. Est-il étonnant de constater que les européens sont une nouvelle fois complètement baladés, aveuglés à la fois par leur dogmatisme et cette fidélité canine envers les Etats-Unis, ce qui n’est pas sans entrainer des contradiction comme l’attitude des allemands (qui choisir entre l’ordo-libéralisme et les américains ?). Sur ce coup, la mauvaise humeur est justifiée mais tout comme le souhait de la participation du secteur privé au financement de la crise était légitime mais pour de mauvaises raisons, la fin de non recevoir opposée aux américains s’adosse à la volonté de sauver des règles de gestion qui entraine l’euro dans la chute. Pathétique…
C’est ce qu’a fait le gouvernement Chinois !
« éclaire sombrement » ? 😉
» cadavre exquis « …;)
Ok j’irais donc pas et pas et moins sombrement, pourtant je vous assure j’ai vraiment du mal à me laisser pousser la barbe.
…. éclairages et bouts de ficelle :
http://owni.fr/2011/09/05/une-lumiere-crue-dans-la-nuit-de-la-finance/
S’il n’y a pas d’avancée d’ici dimanche soir, il va falloir préparer les canots de sauvetage sur la mer boursière lundi…
La bourse coule depuis quelques lundis déjà, à grand s coups de rumeurs, de manipulations etc…
Il faut bien s’amuser, crises et guerres, dettes pour les pauvres, bénéfices pour les nantis. Puis du mardi à la fin de la semaine, un petit coup de cric, une rustine et hop là boum, ça roule ma poule.
Vraiment on s’amuse comme au cirque, entre clowns,équilibristes, dressage et servage, la représentation sent un peu le réchauffée, mais les enfants rigolent.
D’abord une demande, à genoux: épargnez-nous les cours et leur variation.
La bourse n’est pas un instrument d’information.
C ‘est un amplificateur instable, bruité et non fidèle.
En matière de mesure et prévision, niveau omoplate
de mouton ou entrailles de poulet, c’est la première classe.
L’ « affaire » des banques l’a bien montré, les mots caractérisant la bourse sont:
irrationnel, sans signification propre, sensibilité extrême aux rumeurs, panurgisme.
Et on n’oubliera pas que la bourse est l’instrument le plus efficace pour
plumer les pigeons. Qu’il en existe toujours croyant battre le HFT est un mystère.
C’est vrai mais c’est aussi le baromètre de la pensée dominante, celui qui peut peut-être la convaincre que le jeu est terminé définitivement…
http://blog.mondediplo.net/2009-02-10-Surtout-ne-changez-rien
Les donnees du problemes sont posees depuis de nombreuses annees. Tout le reste est ressassement
Le GEAB N°57 est disponible! Crise systémique globale – Quatrième trimestre 2011 : Fusion implosive des actifs financiers mondiaux
– Communiqué public GEAB N°57 (15 septembre 2011) –
Le GEAB N°57 est disponible! Crise systémique globale – Quatrième trimestre 2011 : Fusion implosive des actifs financiers mondiaux
Comme anticipé par LEAP/E2020 depuis Novembre 2010, et répété à plusieurs reprises jusqu’en Juin 2011, le second semestre de 2011 a bien débuté par une rechute brutale et majeure de la crise. Près de 10.000 milliards USD des 15.000 milliards d’actifs-fantômes annoncés dans le GEAB N°56 sont déjà partis en fumée. Le reste (et probablement beaucoup plus) va s’évanouir au cours du quatrième trimestre de 2011 qui sera marqué par ce que notre équipe appelle « la fusion implosive des actifs financiers mondiaux ». Ce sont les deux principaux centres financiers mondiaux, Wall Street à New York et la City de Londres, qui vont être les « réacteurs privilégiés » de cette fusion. Et, comme prévu par LEAP/E2020 depuis plusieurs mois, c’est la solution des problèmes de la dette publique de certains Etats de l’Euroland qui va permettre à cette réaction d’atteindre sa masse critique, après laquelle plus rien n’est contrôlable ; mais c’est aux Etats-Unis que se trouve l’essentiel du carburant qui va alimenter la réaction et la transformer en choc planétaire réel (1). Depuis Juillet 2011 nous n’avons fait qu’entamer le processus qui conduit à cette situation : le pire est donc devant nous et très proche !
[…]
Je vois que le LEAP a aussi son propre site miroir. 😉
ça devient même de la mise en abîme !
On s’en contrefout des zélucubrations et des zanticipations au jus de réglisse de Bianchéri ! Je rerépète c’que disait l’général Mémère « LEAP C’EST FINI !« , rogntudiou !
Me font marrer le LEAP, on dirait des experts-matous zeuropéens qui ronronnent en savourant leur Shebba post-Emmanuel Todd, i.e le postulat de la chute imminente du leadership US… Moi j’veux bien, why not ? mais ça n’est que ça.
C’est sûr que les LIP (les ouvriers autogestionnaires de la manufacture horlogère Lip dans les années 70) ça avait plus d’allure !
« Le 8 février 1976 lors du second mouvement social associé à cette entreprise, Claude Neuschwander (patron de Lip lors de la tentative de redressement en 1974) démissionne : « Jusqu’à Lip, nous étions dans un capitalisme où l’entreprise était au cœur de l’économie. Après, nous nous sommes trouvés dans un capitalisme où la finance et l’intérêt de l’argent ont remplacé l’entreprise. »(wikipédia)
Je n’ai jamais cru en Obama, c’était même trop gros à voir !
Il a simplement permis à des gens de se refaire une petite virginité temporelle, com pour d’autres et dans d’autres lieux tout n’est que mascarade politicienne, sauf pour ceux qui savent mieux en retirer les marrons du feu.
A qui appartient le monde, une Europe de plus en plus déchirée et violentée en deux, l’homme du marché ne progresse nullement pas mêmes les premiers bureaucrates au monde, nulle leçon n’a été retenue.
Nous cherchons de toute urgence, un nouveau metteur en scène.
Dépêches d’agences et autres nouvelles – Paul Jorion
J’ignore si la reproduction d’un article intégral du LEAP sans autorisation préalable est une bonne idée, ceci écrit.
Pour quelques précisions supplémentaires c’est ici : http://www.leap2020.eu/Le-GEAB-N-57-est-disponible-Crise-systemique-globale-Quatrieme-trimestre-2011-Fusion-implosive-des-actifs-financiers_a7619.html
Si j’essaie de comprendre l’époque dans laquelle nous sommes pris (observez le pauvre insecte qui se débat en vain dans la toile de l’araignée), ça me fiche un cafard co(s)mique.
Il avait vu juste celui qui a dit : Je pense donc je m’écroule.
–––––––––––––––––––––––––
La critique ne peut être que notre désir d’être.
Il faut renier ce qui a été fait jusque là et le faire peut être avec des films. De toute façon nous réussirons à faire nos films tôt ou tard et les films rendront dérisoire ce que nous avons écrit. Et vis versa. (Carmelo Bene)
Tout d’abord, naître est anticonstitutionnel.
Et là, il ne suffit vraiment pas de recommencer à zéro. Il faudrait recommencer d’avant un. Parce qu’avant un il n’y a pas zéro mais deux : père et mère. Or, si deux égal zéro, alors et seulement alors le un est responsable. Je vous parle en artiste bien entendu, j’en assume le devoir, même au prix de renoncer au droit de ma nationalité italienne. Ce droit de nationalité ne m’appartient pas, parce qu’il m’a été transmis sans que j’ai été consulté. J’ai plus que jamais le droit de choisir, et, il est inutile de dire que j’ai choisi : le devoir. (C.B.)
Je réécris surtout parce que je le sens et je me sens inactuel. J’aurais écrit parce que j’ai honte d’appartenir à mon époque. Lorsque je saurai m’imiter, je serai mort. (C.B.)
CARMELO BENE recita L’Infinito di Leopardi.
A propos des six Etats européens du Nord :
1- Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations : « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »
http://www.latribune.fr/depeches/reuters/les-euro-obligations-seraient-une-erreur-absolue-dit-merkel.html
2- Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic government for the region is unrealistic because it would require a treaty change. »
http://www.bloomberg.com/news/2011-08-23/austria-s-faymann-rejects-euro-bonds-echoing-merkel-criticism.html
3- Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création d’euro-obligations. »
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77M0R420110823?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0
4- Le Premier ministre estonien Andrus Ansip déclare qu’il est contre les euro-obligations :
Ansip : Estonia does not support Euro-bonds. “We see very high moral risks involved in the Euro-bonds,” said Ansip at the Government press conference on Thursday. According to him, it would be difficult to explain why the should countries that have kept their financial affairs in order – and can thus get funds from financial markets at cheaper prices – sacrifice anything for the countries where financial matters are not in order. He added that if all Euro area countries would be made dependent on one single interest rate, some countries would see the interest rate increase from the current level while others would see theirs fall.
http://www.baltic-course.com/eng/finances/?doc=45898
5- La Slovaquie opposée aux euro-obligations. La Slovaquie a rejoint vendredi 10 décembre 2010 l’Allemagne et la France dans leur opposition à l’idée d’euro-obligations pour aider la zone euro à sortir de la crise. « Moi, je dis non. Cela pourrait constituer une étape évidente vers une union budgétaire », a déclaré le ministre slovaque des Finances Ivan Milkos au journal SME.
http://www.europe1.fr/International/La-Slovaquie-opposee-aux-euro-obligations-332367/
6- Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations («eurobonds») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et préfère des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro. »
Ces six exemples montrent une chose très importante : les six Etats européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.
Autrement dit : les six Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour sauver les Etats européens périphériques.
BA, commentateur sur Le blog de Paul Jorion, déclare lui aussi qu’il est opposé aux euro-obligations. Ses propos viennent appuyer certaines de ses déclarations antérieures où il manifestait son opposition à l’euro, à la zone euro, à l’Europe, et de manière plus générale à toute chose dont le nom commence par « euro ».
Oui, mais il va finir par avoir raison, le bougre…….
C’est vrai qu’avec tous les acquis sociaux et économiques que nous ont apportés l’Europe de Maastricht et l’euro (en dehors de l’Allemagne bien entendu), les Eurosceptiques historiques de 1992 sont à banir 🙂
Et vous, Monsieur Jorion, vous êtes toujours contre les euro-bonds ?
D’avance, merci pour votre réponse, si ma question est publiée bien entendu.
@sud: je ne l’ai jamais entendu dire qu’il était contre, par contre s’il on en croit un article publié sur capital.fr, il serait pour. Pour être franc, je le crois un peu honteux d’affirmer clairement sa position sur la question vu que les eurosceptiques sont plutôt nombreux sur ce blog (et une majorité dans la population).
Si je ne me suis jamais prononcé sur les euro-bonds (pas même dans un entretien à Capital.fr : le fait qu’ils soient mentionnés là constitue une licence poétique de la part de l’interviewer), c’est pour la même raison que je ne me prononce ni pour ni contre un nouveau Glass-Steagall Act ou une taxe « Tobin » sur les opérations financières : c’est que ces propositions n’ont pas de sens dans le cadre « en amont » que je propose de mon côté.
Exemples :
Interdiction des paris sur les fluctuations de prix :
1) pas besoin de séparer la spéculation et les activités utiles des banques par un Glass-Steagall Act : la spéculation est interdite.
2) pas besoin de décourager la spéculation par une « taxe Tobin » : la spéculation est interdite.
Chambre de compensation multilatérale internationale :
1) Pas besoin d’interdire les paradis fiscaux : ils sont automatiquement hors-la loi.
2) Pas besoin de protectionnisme : la circulation des capitaux est interrompue.
3) Pas besoin d’euro-bonds, chaque pays traite individuellement avec la chambre de compensation.
Etc.
« Moi », vous lisez ce blog depuis le début, c’est vous qui devriez être « un peu », voire plutôt, « très » honteux.
Sur les eurobonds et l’esprit dans lequel ils seraient créés, un billet à la loupe de François Leclerc :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=28149
@Paul Jorion,
Il est juste de dire que la majorité de vos billets sont écrits en partant du principe que si un nouveau système tel que le bancor n’est pas mis en place, toute initiative pour « juguler la crise » ou encore pour « tenter de régler le problème de la dette » ne sera jamais que cautère sur une jambe de bois.
A nous de ne pas l’oublier.
oups j’avais oublié :
… et
@Paul: je ne serai jamais honteux de défendre les idées que je crois justes.
Vous n’avez pas répondu à la question: êtes-vous pour ou contre les euro-bonds? Qu’elles ne fassent pas partie de ce qu’idéalement vous proposez, j’en conviens. Et il est évident que nous sommes tous d’accord pour soutenir les mesures idéales que vous préconisez, sans quoi on ne serait pas ici.
Mais la réalité étant ce qu’elle est, la question porte actuellement au niveau politique sur les euro-bonds. Et je remarque que vous ne vous y opposez pas. Je remarque même que non seulement vous reprenez ironiquement BA pour avoir critiqué ceux-ci, mais que de plus vous les mettez au même niveau que le Glass-Steagall Act ou une taxe « Tobin », qui si elles ne peuvent pas tout régler ne feraient en tous cas pas grand mal à la population et seraient gênantes pour le monde financier.
Or, je ne pense pas que les euro-bonds soient gênants pour le monde financier, au contraire il les réclament. Et je ne pense pas qu’ils soient neutres ou favorables pour la population, en tous cas les populations des pays nord-européens, car il s’agit de les mettre à contribution en mutuallisant les dettes au niveau européen.
C’est cela la politique, prendre position sur des mesures qui ne sont pas idéales. Et savoir si parfois ces compromis sont acceptables parce qu’ils vont dans le bon sens ou inacceptables parce qu’ils nous éloignent de l’objectif idéal. Dire que « ces propositions n’ont aucun sens dans le cadre que je propose », cela n’a aucun sens en politique. On n’est pas dans une théorie scientifique mais dans la direction de l’évolution d’un système réel. C’est comme si vous disiez en conduisant un bateau dans la tempête: « je ne tourne pas la barre à droite ou à gauche, cela ne fait pas sens car dans le cadre que je propose le bateau est déjà amarré au port ».
@ Paul :
« Chambre de compensation multilatérale internationale :
1) Pas besoin d’interdire les paradis fiscaux : ils sont automatiquement hors-la loi. »
Il me semblait plutôt qu’il était ‘nécessaire’ d’interdire les paradis fiscaux car ils ne seraient pas automatiquement ‘hors la loi’ mais hors du système. Ce qui n’empêcherait pas d’utiliser le hors système, s’il n’est pas interdit.
Disons que pour moi, je le rapporterais à la coulisse, ‘interdite’ mais tolérée, comme les flibustiers, que les nations requéraient selon leurs besoins.
Ou comme l’exception de jeu mais sans le rétablissement de l’interdiction faite par les articles X et Y de l’ancien code pénal.
Non ?
Toi.
Il me semble que Monsieur Jorion ait raison. A partir du moment où tu traites les causes, les effets disparaissent.
Maintenant, il y a une question de contexte pour arriver à des niveaux de décision aussi hauts. Regardes Roosevelt. Jamais ses solutions n’auraient pu être appliquées si les circonstances ne les avaient rendues presque obligatoires.
Je suis optimiste : le contexte se prêtera bientôt à des mesures de « bon sens ».
@ Moi
Quelle référence ! 🙂
@yvan: « A partir du moment où tu traites les causes, les effets disparaissent. »
J’ai déjà répondu à cela, yvan. Relis-moi.
La question des euro-bonds est : doit-on accepter une mesure qui prolonge les effets sous prétexte que l’on attend que l’on traite les causes? En résumé: je pense que les euro-bonds nous éloignent du traitement des causes, ils permettent la survie temporaire du parasite qui nous mine. Le Glass Steagal act soulage le patient en traitant les effets, les euro-bonds prolongent la survie du patient en empirant les effets. Il est fallacieux de comparer ces deux mesures.
Mais je ne me fais guère d’illusions: ils les mettront sans doute en place leurs euro-bonds, d’une manière ou d’une autre, car il y va de la survie de l’internationale bourgeoise (et non de celle des prolétaires grecs qui avec les euro-bonds continueront à casquer avec l’aide des prolétaires allemands).
@ BA
Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, n’envisage pas dans l’immédiat un apaisement de la crise de la dette souveraine dans la zone euro.
M. Reynders en appelle la mise en place d’euro-obligations et à la désignation d’un ministre européen des Finances.
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-09-17/reynders-encore-une-ou-deux-annees-de-crise-de-la-dette-863808.php
BA 6 DISSY 1
Monsieur Reynders comme bien de dirigeants de l’UE prend ses désirs pour la réalité mais il oublie que l’Allemagne ne veut pas d’euro-obligations et qu’il n’ y aura pas 1 ou 2 ans de sursis pour la zone euro mais tout au plus 2 semaines en effet dès le début octobre la Grèce n’aura plus un sou en caisse si l’UE ne lui verse pas la dernière tranche de 8 milliards d’euros au titre du plan d’aide de mai 2010!
En quoi le fait de toujours ajouter la dette à la dette règle le problème d’un surendetté?
Cela s’applique aux personnes comme aux pays et aux entreprises!
Une faillite organisée permet une bien meilleure stabilisation bien plus rapide et moins coûteuse.
Davantage: gonfler encore la dette en « sauvant » ces pays aggrave tout!
En effet. Les remèdes Eurobonds et autres Taxe Tobin ne sont que des palliatifs, qui ne feront que prolonger l’agonie du système. Faut savoir débrancher le malade…
Bon, on pourrait donc faire campagne contre les Eurobonds et Tobin. Mais pourquoi se fouler? C’est ça qu’il y a de bien avec ce système : il enterre lui-même toutes les tentatives pour l’amender. Il refuse toute concession. Et ce faisant, il se condamne lui-même.
En attendant, continuer à payer en pure perte est de la folie:
Première tranche: 110 milliards d’euros, reste à donner 8 milliards, sauf blocage du fait des engagements non tenus du gouvernement grec.
Ensuite: deuxième tranche : 160 milliards d’euros décidés le 21 juillet 2011 en pure perte pour gaver les créanciers!
Avec de telles sommes, on pourrait verser, depuis Bruxelles, les salaires des fonctionnaires grecs, utiles ou pas, pendant des décennies, et on serait sûrs, au moins, que ces sommes seraient immédiatement utiles au peuple grec et à la reprise économique immédiate!
Dès que j’ai lu que l’Europe avait décidé de recapitaliser ses banques, vous pensez bien que mon sang de petit épargnant modeste, gnan gnan gnan, n’a fait qu’un tour et j’ai appelé fissa mon gérant de fortune, dépendant d’une grande banque et en direct, car je suis classé dans la catégorie « grands comptes de la banque privée ( le ticket d’entrée est à 1 M € »). il m’a tout de suite rassuré, mon pèze reste au chaud dans le fond « black diamonds » aux Antilles néerlandaises, et le renflouement sera supporté par les contribuables! bon, comme le mot contribuable me fait toujours rigoler » qui donne aux pauvres prête à Dieu, qui donne à l’Etat prête à rire », je tenais à en faire part aux honorables blogueurs, histoire de les avertir de ce qui les attends.
salut les tondus, et bon week end!
Moi mon banquier m’a déjà prévenu qu’il ne faudra pas compter sur le contribuable qui n’a plus le moyen de sauver encore une fois les banques…Au moins mon banquier est honnête !
Comme d’habitude :
http://2.bp.blogspot.com/-75FimY4NyTU/TnSmsQiqFuI/AAAAAAAAPVw/SOCKOs6P0D0/s1600/4200637_orig.jpg
http://economicedge.blogspot.com/2011/09/weekend-funnies_17.html
🙂
Merci trés drole. surtout celle la:
http://3.bp.blogspot.com/-FRRBU1Mdgzg/TnSl2svaxxI/AAAAAAAAPVA/LPZ9fw9qsqQ/s1600/14.jpg
J’ai une question, pourquoi la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 n’a jamais été vraiment remise en cause ?
Parce que dans le cadre de la crise, et vu son ampleur, c’est un point de détail.
Point de détail?
C’est vrai, dans la mesure où cette mesure-phare du monétarisme a été retranscrite dans l’article 121 du traité de Lisbonne, et que donc c’est à ce traité qu’il faut s’attaquer.
Mais si la BCE avait, dès le début, il y a 1,5 ans, prêté directement et sans intérêts au Trésor grec, la crise obligataire aurait pu être jugulée, non? Puisqu’alors, l’Etat grec, en faisant rouler sa dette à bon compte, aurait pu réduire celle-ci à terme?
Ou n’ais-je rien compris et ferais-je mieux de retourner à mes Romains?
cher François Leclerc, je ne peux pas vous remercier tous les jours. Donc, cette fois, j’émets un doute sur cette phrase : « Quant aux banques, ce sont d’autres restrictions qu’elles engagent en France, en durcissant les conditions d’accès au crédit. » A ma connaissance, elle font pire depuis environ 3 semaines : empêcher leurs clients de retirer leurs propres sous au-delà des montants ordinaires. Cela se serait produit dans plusieurs banques, à la Poste, et à propos de la liquidation d’assurances-vie. En avez-vous entendu parler ? Est-ce un phénomène important ? Les gens dont je parle ne sont évidemment pas de gros riches, ni des pauvres. Juste des gens qui se souviennent des années 30.
Je n’ai pas d’information à ce sujet. Mais il est probable que, en ces temps difficiles, les chargés de clientèle sont sensibles sur ces questions…
j’ai eu un doute moi-même. Voulant, il y a trois jours, prendre mes 160 euros habituels, je ne me suis vu attribuer que 1000 euros
Je vais renouveler ma demande demain
Il serait bon je crois de creuser, si cela en vaut la peine
?
Tu m’étonnes…
@ Jeanne :
Concernant La poste, je n’en sais rien.
Mais globalement, les choses vont de mal en pis :
un mois de juin 2011 en diminution de 8% et une baisse de11% pour la même période l’année dernière
un mois de juillet 2011 en diminution de 16% et une baisse de 12% pour la même période l’année dernière
Les choses s’accélèrent, effectivement …
Rien de neuf sous le soleil.
Les faillites de banques empoisonnaient déjà Florence à la Renaissance.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/341764/les-faillites-de-banques-empoisonnaient-deja-florence-a-la-renaissance.html
Excellent :
http://www.flickr.com/photos/havala/4080859544/sizes/l/in/photostream/
http://www.flickr.com/photos/26095468@N04/4139140048/sizes/l/in/photostream/
Aujourd’hui, en art contemporain on a ça !
Des milliers de manifestants européens disent non à l’austérité
afp
La Confédération européenne des syndicats (CES), organisatrice de la manifestation, attendait plus de 30.000 participants.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/685934/des-milliers-de-manifestants-europeens-disent-non-a-l-austerite.html
Demelenne(syndicat fgtb proche de la cgt): « L’index, c’est le vrai triple A de la Belgique »
BELGA
M. Demelenne appelle les Etats à collecter des fonds en créant des euro-obligations et en taxant les transactions financières.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/685914/demelenne-l-index-c-est-le-vrai-triple-a-de-la-belgique.html
@ Kertugal,ce n’est pas vous qui m’accusiez de vouloir jouer a faire peur aux gens avec mes histoires d’or et de tungsten?
Ceci dit cette image represente assez bien la realite j’y voit par exemple les etats unis degrades et leurs taux d’emprunts qui baissent quand meme car les rentiers vont mettre leur fric sous protection de l’armee US
Je n’en ferais pas mystère, j’ai une vieille ami portugaise qui s’appelle Rosita Iguana de son pseudonyme. Il ne faut pas chercher ailleurs la raison pour laquelle je tenais à informer de ses activités soutenues d’astrologie politique et financière.
Elle tient un blog dont le quotidien Diario de Noticias rend compte, que les lecteurs de la langue portugaise peuvent rejoindre ici.
Après tout, pourquoi les transits planétaires et la phases de la lune ne pourraient-ils pas avoir de l’influence, dans un monde financier qui, comme dans une bande dessinée de Morris, fait des paris sur n’importe quoi, dans ce cas la taille, la pilosité ou les vêtements de ceux qui sortent du saloon ?
Rosita Iguana me fait penser, allez savoir pourquoi, à elle 🙂
« Énigmatique prêtresse noire de Saõ Salvador de Bahia, Bouche Dorée est un personnage qui présente deux facettes. D’un côté, elle se révèle une magicienne très versée dans le candomblé et dans la macumba, formes brésiliennes du vaudou caraïbéen. Elle maîtrise les arcanes de ces syncrétismes nés de la rencontre des croyances de l’Afrique et des Amériques suite au trafic des esclaves. Apparemment sans âge, Bouche Dorée prétend avoir vécu à différentes époques et avoir connu l’arrière-grand-père de Corto Maltese à Queimada, au Brésil. Par ailleurs, elle est également une femme d’affaires avisée, voire une « éminence grise » très impliquée dans les préoccupations du temps de Corto. Elle contrôle ainsi une compagnie maritime, la Financière atlantique. En plus de ses pouvoirs occultes, elle utilise cette firme navale pour contrecarrer l’expansionnisme des États-Unis en Amérique latine et pour mettre fin à la domination coloniale des puissances européennes sur l’Afrique !Bouche Dorée est comme chez elle dans le Ghetto de Venise, où débute Corto Maltese en Sibérie, pour y être déjà venue en 1300 avec le cabaliste Marcello Giudeo. Ils étaient alors tous les deux les amis du poète Dante Alighieri… »
Oui, oui, Bouche Dorée est une vieille copine du temps de Venice. On s´est rencontré plus recemment sur Facebook et on sexchange des informations sur les signes du temps. Parce que les astres representent empiriquement l´expansion, la retraction et la transformation et la NASA nous donne maintenant des tables exactes du temps de leurs mouvements, on peut s´amuser a essayer d´etablir des paraleles entre le calendrier des effects qui íls provoquent et, par exemple la crise financière.
Par le nombre de visites que mon blog a reçu grace à la reférence ( as a joke, I know…) de mon vieux ami François ( du temps de Bruxelles, pas de Venice…) je vois que chez les pros de l´économic la dimension du drama les conduits á chercher des réponses même dans les secteurs pas très ortodoxes comme l astrologie politique. Hélas, pas de réponses. Mais je veux bien partager avec vous, en très gros, une lecture possible de la conséquence des jeux de Pluto, Uranus , Saturn et Jupiter sur l´ Euro et l `Union.
A- Du 18 Septembre au 11 Avril 2012, tension croissante sur la Gréce dans l Union et l Euro. D´Avril au 19 Septembre 2012, mise en place de certains changements, sous grande tension. Apres le 19 Septembre, inevitabilité de besoin de transformations plus radicales.
B- Révision de l´ideologie e analyse de consequènces jusqu au 10 Novembre . Nouvelles idees du 10 Decembre au 3 Juin 2012. Revision a nouveau du 3 Juin jusqu au 12 Novembre 2012.
C- Tension de rupture, sociale, economique et politique, acrue aprés le 11 Décembre et l ´éclipse do 10 Decembre qui annonce la possibilité de transformations dans le quadre des echanges entre les pays membres.
D- Expansion, valorization, acroissement de richesse, plus de monnaie en circulation- aprés le 26 Decembre
E- Du 27 Decembre au 21 Janvier 2012, transformation structurelle de l image et la valeur de l Euro.
F- A partir de l eclipse du 4 Juin 2012, jusqua la fin d´Octobre, période de grande contéstation sociale, politique, volonté de rupture des structures de pouvoir financiers et politiques.
G- Octobre 2012- continuation de la transformation structurelle de l image et la valeur de l Euro et il faudra tout recicler, le poids des dettes sera trop lourd.
H- Fin Décembre, Janvier et Février, la Gréce, le Portugal et l Espagne on des changements structurelles dans leur systeme de participation a L Euro et l Union.
I- Mars, Avril, Novembre e Decembre 2012 tension maxime sur les pays membres du Traité de Rome. Un ou plusieurs pays peuvent considérer sortir des accords.
On verra….
Rosita Iguana
Les astres et les hommes ? et puis quoi encore!
Vos propos sentent le souffre.
Une potence est si vite montée. Lucky Luke : » Pendons le d’abord. On le jugera après »,
Pas de panique, l’Union Rationaliste comprend le second degré.
On ne dira jamais assez les merveilles du cerveau reptilien d’Iguana …
grandes peurs de l’humanité …irrationnel appelé à la rescousse …besoin d’intermédiaires vis-à-vis des dieux …d’abord de la nature, puis, après quelques épisodes, Hi tech ( encore plus délirants les dieux du HFT ! ) =) rendez-nous nos dieux primitifs ! ils sont plus bienveillants !
=) nous voici reliés à nos ancêtres néanderthaliens …
Bowie:Moon of Alabama… (C’est ton droit!). 🙂
http://www.youtube.com/watch?v=kNCEURBYEGo&feature=youtube_gdata_player
Pour en revenir à la Grèce et à l’Europe…Quelle est la moins mauvaise solution ? Exprimer la solidarité européenne en empêchant la Grèce de faire défaut ou être solidaire de la Grèce après son défaut ? Quelqu’un a il des éléments de réponse objectifs ?
Un élément de réponse, peut-être :
Les euro-obligations seraient prises en charge par l’Allemagne à hauteur de 27 %. C’est énorme, car après la Grèce, il y a le Portugal, peut-être l’Irlande, mais surtout l’Italie et l’Espagne. En fonction de cela, de plus en plus de responsables politiques de ce pays penchent plutôt pour la mise en faillite de la Grèce (pour ne pas parler de son départ de l’euro). Aujourd’hui, la
(chrétiens-démocrates de Bavière), alliée traditionnelle de la CDU d’Angela Merkel, tout en disant souhaiter le succès des efforts entrepris pour le sauvetage de la Grèce, vient de rejoindre le camp du FDP, partenaire au gouvernement, dans cette proposition de « défaut organisé ». « En aucun cas cela ne remettrait en cause la construction européenne » a ajouté le chef de la CSU, par ailleurs chef du gouvernement de Bavière (10 millions d’habitants).
évidemment que non, pourquoi cela remettrait en cause la construction européenne quand on corrige de erreurs comme l’euro!
Bien au contraire, la construction européenne et sa poursuite n’est possible que si on abandonne la monnaie unique.
Une monnaie unique est peut-être possible quand on aura partout une harmonisation des salaires, de la productivité industrielle et des charges sociales. Nous en sommes loin!
En tout cas, et la Suède et la Pologne se portent bien mieux que le reste de l’Europe, justement parce qu’ils n’ont pas l’euro!
Des disparité économiques et sociales, il y en a à l’intérieur de pratiquement tous les pays européens, les exemples sont très faciles à trouver chez nos voisins, même si en ce qui concerne la France nous avons pour tradition d’éviter d’en parler.
Ces disparités peuvent être surmontées d’autant plus facilement qu’un pays est prospère et qu’elles peuvent être compensées par des transferts d’impôts et par la mobilité de la population. En période de vaches maigres c’est beaucoup plus difficile, dans le cas de l’Eurozone ça semble actuellement impossible mais ça serait évidemment plus facile si les perspectives économiques étaient brillantes.
c’est la palissade
Pour en revenir à la Grèce et à l’Europe…Quelle est la moins mauvaise solution ?
rachat de sa dette par la BCE ( via création monétaire )
Annulation des dettes, nationalisation des banques, enfermement des banquiers [par pure bonté d’âme, « pour les protéger du lynchage en place publique »]… 😀
autrement dit, la création monétaire via la planche à billets.
c’est sans doute vrai, car cette monnaie supplémentaire n’est pas inflationniste, car elle est aussitôt thésaurisée.
Finalement, ce petit jeu peut continuer, mais il ne relancera en rien l’économie.
seule une monnaie grevée de frais de garde (le SMT) résoudrait réellement ce problème, et rapidement!
Le problème est mal posé. C’est le mode de construction Européenne qui doit changer. Voir le manifeste des économistes atterrés.
La crise pour les nuls ( première partie ) / « Nous autres » / Zoé Varier
avec un économiste atterré ( qui est en phase d’amélioration : cela n’engage que moi ! ) …avec une petite musique de fond lordonesque …
http://www.franceinter.fr/emission-nous-autres-la-crise-pour-les-nuls-premiere-partie-le-ba-ba
« C’est la crise ! C’est la débandade, la débâcle, la déroute ! L’économie mondiale s’affaisse, les valeurs financières chutent. Les marchés sont sous haute tension, les bourses en mode sauve qui peut. Les banques dévissent. C’est la panique ! Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
C’est la crise ! Surendettement publique, rigueur, austérité. Menace de récession. Il faut réduire les dépenses, les déficits, il faut augmenter les recettes fiscales. L’état providence est à bout de souffle.
C’est ce qu’on lit chaque jour dans la presse depuis cet été, un été que plusieurs journaux ont qualifié de meurtrier. Mais de quoi parle-t-on au juste?
C’est quoi les marchés financiers ? C’est quoi la dette ? C’est quoi les CDS, la bulle spéculative ? C’est quoi le capitalisme financier ? Réponse en 55 minutes. Jusqu’à 21H ce soir, la crise pour les nuls. Une heure pour ceux qui aimeraient bien comprendre ce qui se passe et qui n’y comprennent rien, une heure de pédagogie, d’économie avec un spécialiste en la matière, Henri Sterdyniak,
Pour être très concret sur les effets dévastateurs du néo-libéralisme et la recherche du profit par les investisseurs en mal de rentabilité maximum, les documents de l’émission « Terre à terre » diffusée sur F. Culture sont plus qu’éloquents, le diable est dans les (GROS) détails.
Projet d’implantation d’une usine d’huile de palme à Port-la-Nouvelle (Aude)
« Reportage avec notamment : Laurence Sudre, agricultrice en Amap et Pascal Pavie, producteur bio (Nature et Progrès), tous deux porte-parole du collectif No-Palme ; Dominique Blanchard, du syndicat des pêcheurs Sigean… »
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-projet-d%E2%80%99une-usine-d%E2%80%99huile-de-palme-a-port-la-nouvelle-aude-2011-09-17.html
Un ex pro-nucléaire séduit dans les années 70 par les discours trop longs de Louis le Prince-Ringuet à ouvert grand les yeux et a fini par comprendre l’arnaque.
Maintenant il dénonce les méfaits de l’exploitation sauvage de l’huile de palme, de la mal-bouffe, des agros-carburants, de l’exploitation de la misère au Libéria, de la main mise des multi-nationales, de Sime Darby
Les liens sont forts entre tous ces éléments : profits considérables, multi-nationales, déforestation en masse, commerce international, projets gigantesques, révolte des autochtones, pollution des cours d’eau, spoliation, emplois et même les élus et le Conseil Régional de Port-La-Nouvelle.
Fait déclencheur : Charles Taylor, Libéria 1er fournisseur de bois en France.
Les agros-carburants sont la pompe à huile de palme (donc notre soif de bagnoles).
Port-La-Nouvelle sera t’il un port poubelle ou y aura t’il un débat de fond et une transparence absolue ?
« Gaz de schiste » avec les auteurs d’un livre qui vient de sortir et pose l’ABC du problème.
« Avec : François Veillerette, co-auteur avec Marine Jobert du livre « Le vrai scandale des gaz de schiste » (LLL, 2011) et porte-parole du MDRGF (Mouvement des Générations futures). »
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-gaz-de-schiste-2011-09-10.html
Recherche maxi du profit par des investisseurs de tous bords au détriment de la préservation de la nature.
J’ai appris que la Lorraine était concernée par un permis mirifique, bientôt l’Alsace, beurk,
Qu’en sera t’il de notre vignoble dont les grappes sont extras cette année et promettent un rapport quantité/qualité exceptionnel.
Méga arnaque, esbroufe, enfumage etc……
Et pour finir, la première de la rentrée.
Quels sont les contre-pouvoirs crédibles, honnêtes, indépendants ?
Quelques associations indépendantes comme la CRIIAD à qui on met des bâtons dans les roues à travers des décrets passés en catimini au cours de l’été :
« Autour du décret du 13 juillet sur le processus d’agrément des associations environnementales et les critères de représentativité dans certaines instances. »
« Avec Roland Desbordes, de la CRIIRAD ; François Veillerette, porte-parole du MDRGF (Mouvement des Générations futures) ; Sébastien Lapeyre, du CNIID ; Pauline Verrière, d’Inf’OGM et Soléane Duplan, du Réseau Environnement Santé… »
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-les-associations-de-protection-de-la-nature-et-de-l%E2%80%99environnement-rentrent-de
Le site de l’émission :
http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre.html-1
Accord entre truands :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/17/evasion-fiscale-les-etats-unis-et-la-suisse-seraient-proches-d-un-accord_1573851_3234.html
Vendredi 16 septembre 2011 :
66 % des Allemands sont contre l’aide à la Grèce et aux autres Etats surendettés.
60 % des Allemands pensent que l’Allemagne n’a plus rien à gagner à rester dans l’Union Européenne.
http://www.faz.net/artikel/C30638/europas-schuldenkrise-82-prozent-halten-merkels-rettungspolitik-fuer-falsch-30687564.html
Zwei Drittel der Deutschen (66 Prozent) sprechen sich gegen Hilfen für Griechenland oder andere Staaten in der Schuldenkrise aus. Nur 34 Prozent bejahten die Frage, ob es richtig sei, Griechenland und anderen Ländern mit dem Euro-Rettungsfonds zu helfen.
Nur 40 Prozent sind zudem der Ansicht, dass Deutschland trotz aller Risiken nach wie vor von der Europäischen Union (EU) profitiert. 60 Prozent sehen das anders.
Deux tiers des Allemands (66 pour cent) se sont prononcés contre l’aide à la Grèce et aux autres pays subissant une crise de la dette. Seulement 34 pour cent ont répondu qu’ils étaient pour aider la Grèce et d’autres pays en utilisant le fonds de sauvetage européen.
Seuls 40 pour cent des Allemands pensent que l’Allemagne, malgré les risques, gagne à rester dans l’Union européenne (UE). 60 pour cent pensent le contraire.
Samedi 17 septembre 2011 :
Les Français hostiles à l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la désapprouvent.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/17/les-francais-hostiles-a-l-augmentation-de-l-aide-francaise-a-la-grece_1573849_3214.html#ens_id=1268560
Heel goed! la dissolution de la dictature néolibérale de Bruxelles arrive à grands pas…
Çette Europe-là peut bien crever!
Emile Combes fut séminariste dans sa jeunesses. Ça fait les meilleurs anticléricaux, ce genre d’épreuve.
Eh bien de même, ma foi Européenne trahie me rend fort véhément envers le machin!
Avec qui l’Allemagne réalise t elle l’essentiel de son commerce ?
Cela prouve que les allemands exportent trop, à cause d’une excellente productivité industrielle et qualité et en prix.
L’Allemagne qui aurait une monnaie nationale se verrait confrontée à une forte appréciation de sa monnaie, ce qui permettrait d’importer davantage et les allemands pourraient se remettre à consommer davantage de ces produits importés, les autres pays amélioreraient leur balance commerciale sensiblement.
Autrement dit, on doit constater qu’actuellement, les allemands produisent beaucoup trop pour les autres qui ne peuvent plus payer.
Bonne question, c’est pourquoi la Bundesbank est opposée à la disparition de l’Euro, de même que la plupart des chefs d’entreprise.
L’avis de l’opinion par les sondages n’est pas un argument. Les gens sont abusés par certains politiques et par les médias qui disent : Il faut payer pour la Grèce. En fait, il faut réparer les erreurs commises par les chefs d’Etat européens et les ministres des finances (Sarkozy en faisait partie !) quand ils ont décidé d’octroyer des prêts à ce pays, sans en vérifier l’état de santé. Et ensuite cet argent n’a guère profité à la population, c’est parfois oublié, alors que c’est elle qui doit payer maintenant.
Les gens donnent leur avis en fonction de ce qu’on leur fait croire.
oh, le problème était largement connu en mai 2010! Mais on manquait tout bonnement de courage politique pour organiser immédiatement la faillite de la Grèce avec une possibilité d’un départ nouveau, après un moratoire de deux ans environ.
Comme on a pratiquement toujours fait dans l’histoire économique récente!
Et que devient l’Islande depuis son refus ?
Qu’est-ce qu’ils vont donc bien pouvoir inventer , les politiques et les quelque 147, pour détourner notre attention grâce aux relais de leurs medias affidés? Il y a trop d’électricité dans l’air, trop d’éclairs au firmament, que de plus en plus d’ internautes observent et scrutent depuis la lorgnette de leur PC, trop d’injustice ( la famine touche des millions de personnes et continue de se propager ): le risque d’une explosion, provoquée ou pas, se rapproche dangereusement. Sans doute pas de la façon et à l’endroit où on l’attend. Une explosion qui ferait assez de dégats dans un monde déjà mis à mal un peu partout, souvent blessé, parfois mortellement, pour qu’il soit indécent de souhaiter qu’elle se produise le plus tôt possible, tant qu’une solution de rechange n’émerge pas. Plutôt que de faire monter la mayonnaise des rumeurs orchestrées, des exaspérations impuissantes ou des théorisations à dormir debout, il vaudrait mieux s’efforcer de contribuer à l’éclosion de cette solution. Certains s’y emploient avec talent sur ce blog : ne serait-il pas possible de rassembler ces contributions dispersées, d’en faire la synthèse, et même si elle ne peut pas faire l’unanimité, de la peaufiner jusqu’à un document assez fiable et clair pour qu’on puisse le pousser jusqu’aux politiques.
Sans doute que PJ est le plus à même de réaliser une telle synthèse : s’il répond à « Moi » qu’il fait ses propositions dans le cadre « en amont » , on se prend à souhaiter qu’il descende un peu « en aval », et que sa réponse ne se termine pas par « etc ». Mais il finirait par ne plus dormir du tout. Julien Alexandre peut-être…
rien, ils n’inventent décidément rien!
Peut-être que les événements de faillite prochains ne pourront plus être empêchés. Il suffit que le parlement allemand bloque! Et cela est tout à fait possible!
Dans ce pays, il y a encore un débat démocratique. L’échange d’arguments, via la presse, y est très intense en ce moment. Pour l’heure, personne ne sait quel point de vue triomphera au Bundestag.
Souhaitons que la raison l’emporte, à savoir la cessation de tout versement d’autres milliards directement dans les poches des créanciers et des riches grecs!
Une faillite « ordonnée » assortie d’un moratoire, avec ou sans retour à une monnaie nationale en Grèce, est la solution la moins coûteuse actuellement.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus aider la Grèce en tant que pays, mais il s’agit d’obtenir de ce pays qu’il collecte correctement ses impôts, sans quoi, tout sera vain!
Encore du mort-né ou, au pire, du symbolique (car prévu en 2026) :
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/09/18/obama-veut-creer-un-impot-pour-les-millionnaires_1573932_3222.html
« Obama va proposer lundi 19 septembre d’augmenter les impôts des millionnaires pour qu’ils atteignent au moins le même pourcentage de leurs revenus que celui appliqué aux contribuables des classes moyennes, a indiqué samedi le New York Times. L’impôt des millonnaires n’affecterait que 0,3% des contribuables, soit moins de 450 000 des 144 millions de déclarations enregistrées en 2010, selon le quotidien. »
Ca a au moins le mérite de faire un état de la situation.
Buffet va se faire bouffer par les autres millionnaires… 🙂
Notez, je raconte des bêtises :
Même si cette mesurette est mise en application en 2012, la moitié des millionnaires-milliardaires sera devenue suisse, et les républicains, arrivés au pouvoir, supprimeront vite fait le texte.
Ainsi va la logique du système. L’avenir est au paradis.
« On ira tous au… Toi et moi… » 😉
[…] Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : TOUT LEUR RÉUSSIT ! par F… […]