J’étais l’invité de Frédéric Taddéi. La vidéo est disponible ici, et également ci-dessous (merci à Dominique Larchey-Wendling).
Je propose que l’on offre aux Ukrainiens un missile balistique intercontinental vide et qu’on le balance en plein centre de…
322 réponses à “FRANCE 3, CE SOIR (OU JAMAIS !), MARDI 13 SEPTEMBRE À 22h40”
Sujet d’actualité s’il en est!
Il reste une question: à quoi sert ce type d’émission et d’intervention télévisée ? Des gens sans levier de pouvoir parlent aux gens sans pouvoir. Au mieux on peut en attendre une acclimatation aux catastrophes qui s’annoncent, et guerre plus. Secondairement, une fois terminées, il est frappant de constater à quel point ces discussions télévisées sont vides de sens réel et de directions de débats. Frédéric Taddéi et son émission sont des miroirs vides.
» et guerre plus. » Ça c’est juste . On ( dans les sphères hautes du pouvoir ) commence à en parler …
@Anne flain
Et ce blog vous vous et nous demandez pas « quelle en est l’utilité » ? Et votre propre intervention, quelle « utilité » ?
Ps : je comprends que l’on soit tenté de mettre la guerre à toutes les sauces, mais le roulement de r en roulement de tambour guerrier en lieu et place de l’accent grave et modérateur, ça ne me plaît guère… Pas de quoi partir en guerre sans doute, quoique naguère, pour un accent mal placé… En tout cas merci de nous prouver que l’utilité de l’orthographe n’est guère à démontrer, elle.
@ Anne Flain,sinon il fallait regarder « secret story »
@ Anne Flain,
C’est bien pour cette raison que je ne regarde plus ces émissions. Ça ne sert à rien du tout, à part avoir la fausse impression qu’il reste des gens sensés qui vont nous changer la marche du monde. Tous ces gens, paternalistes mais sans pouvoir et sans influence, qui viennent nous jouer de la flûte. Que ce soit les P. Jorion ou autres, ils se plaisent et complaisent très bien dans le système actuel : hé, c’est qu’on ne crache pas sur la main qui vous a nourri et qui vous nourri encore ! D’ailleurs, à les écouter attentivement, leur seule motivation est de savoir comment faire perdurer ce système en l’empêchant de se casser la gueule.
Alors, vous avez raison : ça ne sert à rien. Je relève un peu la tête de temps à autre pour voir ce qu’il se passe dans le monde des Hommes, et j’y vois encore et toujours la même merde. Et à l’évidence, il va falloir attendre que toute une génération de vieux passe l’arme à gauche pour faire bouger les lignes; cette génération des grandes gueules impuissantes et étouffantes.
Le problème est que dans un premier temps, les lignes vont bouger dans un mauvais sens, puisque la relève est la génération des Sarko, Hollande et compagnie, génération qui n’est pas mieux (puisque c’est elle qui va nous mener à la guerre pour continuer à avoir la même vie que papa-maman).
Non il faudra attendre la génération suivante. Mais, d’ici là l’humanité aura… pris du plomb dans l’aile.
Et c’est ainsi que l’on découvre les prémices à une certaine forme de félicité : vivre en périphérie du monde des Hommes. Faites-en bien ce que vous voulez de ce monde, j’ai mieux à faire que de tenter de construire quoi que ce soit avec vous.
@Taneleo
Et à l’évidence, il va falloir attendre que toute une génération de vieux passe l’arme à gauche pour faire bouger les lignes; cette génération des grandes gueules impuissantes et étouffantes.
Là je vous cite et je suis stupéfaite de lire autant de sottises dans une seule phrase.
Je vous conseille de lire Simone de Beauvoir La force des choses
» La vieillesse de loin on la prend pour une institution : mais ce sont des gens jeunes qui soudain se trouvent être vieux. Un jour, je me suis dit : « J’ai quarante ans ! « Quand je me suis réveillée de cet étonnement, j’en avais cinquante .La stupeur qui me saisit alors ne s’est pas dissipée.
Je n’arrive pas à y croire. Quand je lis imprimé : Simone de Beauvoir, on me psrle d’une jeune femme qui est moi. Souvent quand je dors je rêve que j’ai en rêve cinquante-quatre ans, que j’ouvre les yeux et que j’en ai trente : « Quel affreux cauchemar j’ai fait ! « se dit la jeune femme faussement réveillée. Parfois aussi, avant que je revienne au monde, une bête géante s’assied sur ma poitrine : « C’est vrai ! C’est le cauchemar d’avoir plus de cinquante ans qui est vrai ! « Comment ce qui n’a ni forme ni substance, le temps, peut-il m’écraser d’un poids si lourd que je cesse de respirer? Comment ce qui n’existe pas, l’avenir, peut-il si implacablement se calculer?
Mon soixante-douzième anniversaire est aussi proche que le jour si proche de la libération.
Pour m’en convaincre, je n’ai qu’à me planter devant la glace. A quarante ans, un jour, j’ai pensé : « Au fond du miroir la vieillesse guette; et c’est fatal, elle m’aura. » Elle m’a. Souvent je m’arrête, éberluée, devant cette chose incroyable qui me sert de visage. Je comprends la Castiglione qui avait brisé tous les miroirs. Il me semblait que je me souciais peu de mon apparence. Ainsi les gens qui mangent à leur faim et qui se portent bien oublient leur estomac ; tant que j’ai pu regarder ma figure sans déplaisir, je l’oubliais, elle allait de soi. Rien ne va plus. Je déteste mon image : au-dessus des yeux, la casquette, les poches en-dessous, la face trop pleine, , et cet air de tristesse autour de la bouche que donnent les rides. Peut-être les gens qui me croisent voient-ils simplement une quinquagénaire qui n’est ni bien ni mal, elle a l’âge qu’elle a. Mais moi je vois mon ancienne tête où une vérole s’est mise dont je ne guérirai pas.
Elle m’infecte aussi le cœur. J’ai perdu ce pouvoir que j’avais de pouvoir séparer les ténèbres de la lumière, me ménageant, au prix de quelques tornades, des ciels radieux. Mes révoltes sont découragées par l’imminence de ma fin et la fatalité des dégradations; mais aussi mes bonheurs ont pâli. La mort n’est plus dans les lointains une aventure brutale; elle hante mon sommeil; éveillée, je sens son ombre entre le monde et moi : elle a déjà commencé. Voilà ce que je ne prévoyais pas : ça commence tôt et ça ronge. Peut-être s’achèvera-t-elle sans beaucoup de douleur, toute chose m’ayant quittée, si bien que cette présence à laquelle je ne voulais pas renoncer, la mienne, ne sera plus présence à rien, ne sera plus rien et se laissera balayer avec indifférence. L’un après l’autre ils sont grignotés, ils craquent, ils vont craquer les liens qui me retenaient à la terre.[…]
La seule chose à la fois neuve et importante qui puisse m’arriver, c’est le malheur. Ou je verrai Sartre mort, ou je mourrai avant lui. C’est affreux de ne pas être là pour consoler quelqu’un de la peine qu’on lui fait en le quittant; c’est affreux qu’il vous abandonne et se taise. A moins de la plus improbable des chances, un de ces lots sera le mien. Parfois je souhaite en finir vite d’abréger cette angoisse.
Pourtant je déteste autant qu’autrefois m’anéantir. Je pense avec mélancolie à tous les livres lus, aux endroits visités, au savoir amassé et qui ne sera plus. Toute la musique, toute la peinture, toute la culture, tant de lieux : soudain plus rien. Ce n’est pas un miel, personne ne s’en nourrira. Au mieux, si on me lit, le lecteur pensera : elle en avait vu deschoses! […]
Je revoie la haie de noisetiers que le vent bousculait et les promesses dont j’affolais mon coeur quand je contemplais cette mine d’or à mes pieds, toute une vie à ivre. Elles ont été tenues. Cependant, tournant un regard incrédule vers cette crédule adolescente, je mesure avec stupeur à quel point j’ai été flouée. »
(Simone de Beauvoir, La force des choses, 1963)
regardez donc la vidéo : http://dansnotremaison.blogspot.com/2011/04/simone-de-beauvoie-la-vieillesse.html
Vous l’avez échappé belle. La semaine dernière, pour la première, il y avait l’insupportable Sorman qui nous servait son habituelle soupe libérale.
Je débats avec lui demain à Conques, au rassemblement du CNER.
Va y avoir du sang sur les murs 🙂 (au sens figuré bien entendu)
Magnifique Conques!
N’oubliez pas de méditer sur les « curieux » du tympan de la basilique
Débattre à Conques, ça Soulages ! excuses ….
Bienvenue en Roquetaillade à 1.45 h de Conques.
Ce débat sur France 3 m’a donné l’impression d’un Paul Jorion » dans le rôle du père de famille responsable, qui vient chercher au commissariat son fils qui accumule les conneries. »
Mais les fils n’ont encore rien compris.
cher Monsieur,
Je ne suis pas sûr qu’accepter de débattre avec un tel personnage que G Sorman ait un autre intérêt que de lui donner une importance qu’il ne mérite évidemment pas… Cordialement
Th M
Ont-ils prévu des clowns ? 😉
Oui, il en mettront un qui vaut mille…
Quoique cette fois-ci nous avions l’inénarrable Clémentine qui nous annonait son catéchisme habituel.
Elle m’a cassé le moral après les excellentes prestations de Cotta, Camdessus et Jorion.
Pas très noble cette remarque sur une des rares présences féminines de ce dialogue …
Il est normal que certains donnent l’impression d’annoner un catéchisme quand d’autres, bien plus puissants, ont la pensée figée par dogmatisme pur et dur.
A Noter , le côté « profil bas » de Camdessus vu son cv , et l’absence d’agressivité d’une clémentine vis à vis d’un penseur d’inspiration ultra libérale.
extrait :
« En 2004, à la demande du ministre de l’économie d’alors, Nicolas Sarkozy, il rédige un rapport, le « rapport Camdessus », intitulé Le sursaut, vers une nouvelle croissance pour la France, qui préconise entre autres la suppression des trente cinq heures, l’arrêt de l’augmentation du SMIC ou le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, et inspirera en partie le programme du futur candidat à la présidence (le qualifiant même d’être son « livre de chevet »).
source http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Camdessus
Elle a pourtant excellemment expliqué les choses . J’imagine que le fait qu’elle soit une femme , communiste et ne vienne pas du sérail agace beaucoup .
Pas d’accord DU TOUT……………
Cl. Autin a dit EXACTEMENT ce que P aurait du inclure dans son intervention ….!!
Bravo Madame.
Ah ouais, tout de même !
Très cher Albéric (ou Alby-chan je trouve ça plus mignon), je vous conseille de revoir l’extrait, cette fois avec vos oreilles débouchées et votre cerveau branché, en ayant pris votre remède contre l’empoisonnement à la testostérone, parce que là vous m’avez l’air méchamment atteint de machisme-débilito-inductant aigu !
C’est justement LA SEULE personne à avoir été claire, nette, et compréhensible par le téléspectateur lambda. C’est LA SEULE à avoir recentré le débat sur la vérité du pourquoi de l’endettement des pays au-delà de la crise de 2008 – qui n’est que le prétexte brandi par tous et qui convient à tous en évitant ainsi de revenir sur les cadeaux fiscaux scandaleux aux grandes entreprises, à l’impôt des sociétés à un niveau ridicule, aux emplois subsidiés qui vident les caisses de la sécu et de l’état !
C’est la seule qui ait justement rappelé que la crise de la dette, de la faillite des états n’est que l’aboutissement de politiques libérales menées depuis de nombreuses années !
Alors, cher amis, prenez votre remède anti empoisonnement à la testostérone, vous en avez bien besoin !
Clémentine a défendu les citoyens contre les banksters.
Insupportalbe pour le CAC 40…
J’ai vu toute l’émission et je reconnais que je trouve généralement Clémentine totalement bornée. Sa première réaction épidermique et intense dans la première partie de l’émission à l’idée qu’il soit scientifiquement constaté que la femme puisse avoir une relation plus privilégiée que l’homme avec son enfant, fait naturel qu’elle ressent comme un propos machiste, m’a confirmé dans l’idée que je me fais du personnage.
Je dois reconnaître pourtant que j’ai dû modérer mon point de vue quand elle a expliqué son point de vue sur l’économie qui m’a semblé simplement clair et rejoignant nombre de nos propres constats.
J’ai apprécié également qu’elle ne nous abreuve pas cette fois de solutions toutes faites .
Camdessus quant à lui a été extraordinaire d’aveuglement doctrinal. Il n’a jamais expliqué pourquoi l’Euro auquel il tenait tant pour contrer le dollar, n’a pas été dès le départ associé aux monnaies nationales par des liens souples de type SME (Serpent monétaire européen).
Enfin il m’a semblé que ce type d’émission est particulièrement difficile pour PJ qui a tant à dire dans si peu de temps qu’il lui est difficile d’être juste percutant.
C’est pourtant C. Autain qui avait les mots justes, les arguments qui nous touchent, nous les petits que Cotta et Cie regardent de haut,
Camdessus avait un profil bas qui montre qu’il n’en mène pas large. Il sait bien qu’il est l’un des acteurs de la déconfiture générale.
Ceci dit, les commentateurs allemands de ce jour ont pris conscience qu’Obama et le monde entier tirent sur Merkel. Sur les charbons, elle doit se dire « Que suis-je venu faire dans cette galère ? On vivait si tranquille en R.D.A. ».
@ Albéric
Elle vous a peut être cassé le moral, mais je suis d’accord avec son analyse.
Vous devriez la réécouter car son point de vue est intéressant.
Le prisme au travers du quel on regarde la situation est important.
Selon que l’on soit d’un prisme unique ou de la mise en perspective de plusieurs prismes, on risque plus ou moins de se raconter des histoires au lieu de voir la réalité.
Les histoires que se racontent certains mènent au monde que l’on vit…
Il est temps qu’ils entendent un autre son de cloche pour revenir à la raison.
Cette mégalomanie d’homme puissant doit être étudiée et éludée.
Et nous devons chacun nous positionner le plus justement possible face à cette situation.
Ce système, ce monde a besoin d’hommes intègres à sa tête.
Cela ne peut être décidé par la société que si beaucoup d’individus progressent dans leur intégrité.
Voila ce que m’ont inspirés les débats de cette vidéo, et particulièrement la dernière intervention de Mr Jorion qui a été révélatrice pour moi.
Portez vous bien.
Hé bien, je rejoins tous ceux qui ont trouvé la prestation de Clémentine Autain excellente. C’est quelqu’un que je ne connaissais pas (n’étant pas français), je n’avais donc aucun a priori, ni positif, ni négatif.
Je considère que c’est elle qui a eu le discours le plus juste et le plus clair dans ce débat. J’ai également apprécié l’apport de l’historien.
Au fond, chacun (hormis Mr Camdessus, c’eût été un comble, quoique …) a apporté son éclairage sur un constat d’échec du système capitaliste. Entre Paul Jorion et Clémentine Autain, on a rappelé la contribution essentielle d’un économiste (un vrai !) qui a été enterré, dénigré, nié, … Karl Marx. S’y replonger en y apportant la dose nécessaire (qui ne sera pas importante) d’actualisation ne pourra être que bénéfique. Comme il le disait : les bourgeois se souviendront de mes furoncles.
C’est d’ailleurs l’une des références de Paul Jorion dans « Le capitalisme à l’agonie ».
Monsieur Jorion, puis-je me permettre de vous dire que vous gagneriez beaucoup à épurer votre propos, en évitant les digressions. Au fond, votre pensée et l’art de l’expression de Mme Autain donneraient un discours très convaincant !
Bonsoir,
Est ce que l’émission se présentera sous forme de débat avec en toile de fond la crise financière?
Oui, c’est bien, mais est-on sûr cette fois que les propos seront intégralement retransmis ?
On sait jamais : des fois qu’y condenseraient aussi à la télé (c’est l’origine de la buée sur l’écran, quand vous regardez Pernod, pardon, pernaud) …
Imaginons.
22h30 demain.
Frédéric Taddéi :
« Dans cette émission, nous parlerons … beaucoup …, de … bourses … effondrées, mais aussi de Paul … de la crise, qui avait vu … la chute … de … brothers »
La télé qu’ondanse-t-elle ?
Sauf erreur, c’est du direct.
Boooooooooo, José …
Zébu, j’apprécie l’humour de ce billet.
En fonction de la dose de poivre , l’humour peut être ironie , raillerie , moquerie ,persiflage ,sarcasme ….
Ou malice .
Mais ça reste du poivre , et c’est bien .
Zébu prône l’approche Lordon : n’accepter de prendre la parole que dans des cadres où l’on maîtrise à 100 % le contenu final. J’ai fait le choix inverse, à partir du principe : « il en restera bien toujours quelque chose ! »
Évidemment, le direct, c’est l’idéal. Mais pour la presse écrite, la formule du direct n’existe pas, sauf le blog.
Idem que Zébu.
Il en restera bien quelque chose, certes, mais sera-ce le bon ou le mauvais?
Perdre le contrôle de son image est très dangereux. Paul, c’est comme si vous arriviez complètement bourré à une conférence et disiez des choses regrettables que vous ne pensez pas. Bonne chance pour réparer par après les dégâts causés…
« Zébu prône l’approche Lordon »
bababa, Paul …
C’était juste une saillie, une moquerie, y compris en direction de nous même : bien que de manière une peu différente des participants sur le fil concerné, je me suis aussi laissé avoir en oubliant que l’article avait été fort court, en répondant à Fujisan sur la possibilité que l’évocation d’une mutualisation des dettes pouvait être une analyse fondée sur la possibilité que, nolens volens, les états pourraient avoir à faire l’inverse de ce qu’ils souhaitent faire (la contrainte de réalité).
A ma souvenance, je n’ai jamais critiqué quoique ce soit concernant le mode de communication, y compris sur des supports parfois très ‘capitalistes’ : au contraire.
Frédéric Lordon a le défaut de la qualité de ce blog : il communique effectivement dans un cadre bien précis, sans prendre le ‘soin’ (ou l’envie ?) de répondre aux commentaires, de manière descendante.
Mais il a d’autres qualités.
Paul Jorion prône l’approche du franc : la République qui sème (s’aime ?).
😉
@ Moi :
Bingo !!
Et un d’attrapé …
Relire : « Zébu prône l’approche Lordon »
Qui écrit ?
J’y serais, Taddeï, une des rare revue de presse que j’apprécie encore pour la diversité et la qualité de ses invités!
excusez ce matin ca va mal,j’arrive pas a corriger etc
y’a queque chose qui cloche la dedans
j’y retourne immediatement
Je vous souhaite une aussi bonne prestation que celle de l’émission « Place de la toile »
Pourvu qu’ils n’aient pas prévu 35mins sur DSK comme la semaine précédente ainsi qu’une intervention « surprise » d’un « toutou » en service commandé.
Je regarderai ! Je sens que ça va chauffer soir-ce.
Et si vous proposiez vos services au(x) gouvernement(s) en direct à la télévision ?
Sait-on qui seront les contradicteurs ?
Déjà pas Eric Woerth me direz vous….mais encore ?
Au programme de « Ce soir ou jamais » du 13 septembre 2011, avec Aldo Naouri, Jean-Pierre Le Goff, Jean Tulard, Clémentine Autain, Vanessa Schneider et Olivier Maulin : Les affaires politico financières, La crise de l’Euro (avec Michel Camdessus et Paul Jorion), Trop de femmes dans l’Education Nationale ?, Encore un soldat tué en Afghanistan (avec Nahla Chahal et Georges-Henri (…)
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/
Clémentine Autain, elle a de beaux yeux, on sent qu’elle veut se faire remarquer, j’ai même cru qu’elle tenait un parti, même pas, par contre question amalgame et pertinence elle se pose un peu. C’est bien de vouloir se faire entendre encore faut il avoir quelque chose à dire.
Michel Camdessus, c’était tirez pas sur l’ambulance, je suis trop délicat pour ça à mon âge
Par contre Nahla Chahal on sent que c’est du vécu que ça sort des tripes et non pas de chez les bobos.
La vidéo ne sort pas…
@Liervol : les propos tenu par Clementine Autain ne vous conviennent pas, certes… mais tenter d’enfoncer votre clou en commençant par évoquer ses yeux bleus et faire passer l’idée qu’elle n’est « que » jolie, (donc pas à sa place)… c’est assez commun et très consternant.
Parfois, j’ai honte d’être un mec.
@Marc Berthy
Il ne s’agit pas d’être un mec ou une nana pour trouver qu’elle manie bien le vent.
STARVE THE TROLL!
Marc Berthy fait son coming out ?
@ liervol
Clémentine Autain manie moins le vent que le comique qui a déclaré sans rire que nous vivions dans une société devenue matriarcale.
Ce n’est pas le lieu d’initier un débat féministe mais les femmes acceptent des salaires moins gratifiants que les hommes en échange d’horaires plus gérables pour elles.
Les hommes n’ont pas ce souci donc ils s’orientent vers des filières mieux rémunérées.
C’est très patriacal.
Génial !
En direct, ça va être bien.
Hier midi, à BFM TV, ils avaient invité Olivier Delamarche. Dans le direct, il n’a pas mâché ses mots, notamment sur l’incompétence des politiques.
En revanche dès qu’il y a eu les rediff, ils ont coupé la fin de son intervention où il disait que si l’on avait fait sortir la Grèce de la zone euro il y a 18 mois, on aurait économisé 350 milliards d’euros.
Enfin…
Déjà il était invité, ce qui en dit long sur l’état réel de l’économie.
Cela me fait penser au film de Kubrick, « Full metal jacket ».
Au moment de l’offensive de la fête du Tët en février 1968 au Vietnam, dans la salle de presse des armées, un officier résume la situation ainsi :
« On a un gros gâteau fourré à la merde et chacun devra en manger un morceau. »
Son intervention peut se réécouter ici.
Plus la crise avance plus Delamarche fait du Delamarche…
Pour l’instant, l’émission n’est toujours pas rediffusée sur PLUZZ, télévision de rattrapage du groupe France Télévision!!!
En même temps,pour une émission en direct ce soir à 22H40, ça me semble pas de nature à crier à la censure.
Je dis ça juste pour que vous le manquiez pas si vous avez une chance et envie de le voir en direct 🙂
est-ce toujours la même maquilleuse ?
il y aura François… de Closet ??
non mais Michel Camdessus, ex patron du FMI, et puis surtout en tte fin il y a il y aura … il y avait – MIOSSEC – Chansons Ordinaires, nouvel album
http://www.youtube.com/watch?v=Mi9gzKbAqbc
ou
http://www.youtube.com/watch?v=wwG_F5Ct4e4
De Closet ?
Ce serait drôle. Il vient de « sortir » encore un bouquin spectacle…
Excellent dans le rôle du clown.
Paul n’aura pas oublié son nez rouge, j’espère.
Le sortir dès que ça dérape…
De close t, pourquoi un bouquin spectacle? Précisez
Il est Minuit et je viens de vous écouter.
Bravo, Paul, vous fûtes grand, impérial et surtout convaincant.
J’ai trouvé géniaux M CAMDESSUS et Clémentine AUTIN.
Pour l´instant, je digère. mais sur CAMDESSUS je réagis de suite. Il m´afait sauter au plafond au moins 50 fois avant de faire une espèce de pirouette littéraire et lyrique à la fin afin de ne pas se fermer les portes des signataires de la nuit du 4 août à venir. Bref, pour ce type, j´ai l´impression que c´est : Le purgatoire pourquoi pas, mais l´enfer jamais !
Mais encore une fois, faut que je digère et que je revoie.
T. bilabong , la bataille de l’image, la bataille? et le terrain qui ..Alain Souchon – Putain Ça Penche
http://www.dailymotion.com/video/xcsoon_alain-souchon-putain-ca-penche_music
juste en effet, pirouette lyrique : reconnaître les erreurs techniques et fautes éthiques et voler au secours du peuple grec promis au chaos si la Grèce sortait de l’euro, ça me paraît pauvrement satanique dans le propos.
D’ailleurs, plus je lis la presse, plus je me rends compte que les discours ne parlent que d’erreurs. Le système financier ne se nourrirait-t-il que d’erreurs pour s’engraisser ?
Votre Clémentine elle enfonce des portes ouvertes et fait des amalgames juste pour crier
« et moi et moi et moi » , elle est vide, c’est de la politique qu’elle devrait faire la langue de bois elle connait déjà. à part ses yeux circulez il n’y a rien à écouter.
elle est belle en effet et porte hautes les couleures du féminisme ! 😉
Ma clémentine, comme vous dites LIERVOL, crève l’écran.
Certes, elle enfonce des portes ouvertes mais assure un max.
C’est important dans la bataille de l’image et des idées car tout le monde ne peut ou n’a pas envie de vivre derrière son blog.
Et puis, moi j’aime bien cette façon de bousculer un CAMDESSUS retraité qui n’en peut mais. Il voit bien que le système qu’il a défendu déraille et il ne fait qu’implorer les cieux pour qu’il n’y ait pas de violences dans les peuples. Pas terrible.
évidemment vouloir abolir la prostitution sous prétexte que les femmes pourraient avoir le même appétit sexuel que les hommes situe tout de suite la gazelle… par ailleurs rouge pivoine par moment.
il est clair que clémentine reste plus à l’aise dans la dénonciation des rapports de domination que dans l’exaltation des domaines de la jouissance.
nez en moins, je suis resté sceptique sur l’extraordinaire lien mère-enfant qui selon elle n’existerait pas plus qu’avec le père, porter un enfant est quand même une expérience sensationnelle (au sens strict de sensation) inaccessible aux hommes.
voilà la caractéristique du féminisme à la française: mener à des impasses théoriques en inadéquation avec l’expérience sensible.
bref, je ne puis croire en l’égalité homme femme absolue, une complémentarité dans certains domaines me parait plus raisonnable.
c’est grave docteur?
@Liovol : Carton Rouge : vous aurait-elle troublé à ce point là, que vous évoquiez ses yeux à chaque post ?
Machisme de premier niveau, indigne de vous dont j’apprécie pourtant souvent les commentaires..
Vous ne partagez pas les vues de Mr Camdessus, cependant je constate que vous ne vous attardez pas sur des considérations déplacées concernant son physique afin de le discréditer…
Non justement je n’ai trouvé réellement que son physique et ses yeux d’intéressant pour le reste c’est soit une politique soit une actrice dans l’âme , c’est tout, elle me fait penser à Cécile de France.
Tu dis qu’elle « enfonce des portes ouvertes », mais il me semble que pour certains toutes les portes sont pas ouvertes là-haut! Quant aux histoires de « femme vide » à la « langue de bois », c’est un discours d’opposant politique, parce que moi j’ai entendu quelqu’un qui avait son point de vue à elle à défendre, et pas seulement celui de son parti – qui en comporte six ou sept, par ailleurs.
Si quelqu’un lit ces quelques mots que j’écris pour exprimer avec une certaine résignation: arrêtez de taper sur les gens qui s’engagent dans des syndicats ou des partis, sous prétexte qu’ils défendent un collectif qu’ils reconnaissent et dans lequel ils sont reconnus. C’est fatiguant tellement c’est médiocre!
Une bataille politique, c’est dur, il y a des arguments à combattre, des méthodes malhonnêtes de rhéthoriques utilisées par l’adversaire, il faut sans arrêt garder à l’esprit qu’un auditoire écoute et juge, que l’on s’expose et qu’on prend un risque quand on utilise soi-même ce genre de méthodes! C’est pas si facile de participer aux débats et de chercher à convaincre, et c’est tellement plus facile de juger quand on ne fait pas ces choses.
Ils sont quand même drôles, ces gens qui consomment passivement les programmes des partis politiques, et râlent en disant que ‘screugneugneu, c’est pas bon votre truc », j’ai envie de dire: « bah t’avais qu’à le faire toi-même ».
Exprimer une opinion sur « la politique » en général en rejetant tous les politiciens dans le même sac, c’est déjà une opinion politique, simplement ça ne va pas bien loin, ça n’aide pas, c’est même complètement idiot au sens premier du terme, c’est se construire le parti du Moi-Tout-Seul-Sans-Les-Autres. On peut discuter du système des partis et de sa place dans la démocratie parlementaire ou présidentielle, mais là c’est déjà plusieurs crans au-dessus dans la discussion, je crois, on a dépassé de plusieurs kilomètres le stade du « circulez, ya rien à voir », ou du « lui il parle mais il dit rien. »
@ méthode:non, c’est pas grave, c’est juste pas les termes du débat, les féministes ont encore du travail à faire là-dessus.
@leo poulain, je ne suis pas l’historien du plateau mais je t’invite à regarder les interventions politiques de ces 30 dernières années et tu verras combien de Clémentine Autain il y a à commencer par Ségolène Royal tiens quand elle était au gouvernement et invité des plateaux télés.
STARVE THE TROLL!!!
Ah Clémentine, my darling Clementine… Bah elle a pourtant de qui tenir entre son père Yvan « les mains dans les poches sous les yeux » d’Autun et sa merveille de mère Dominique « celle qui pleure » Laffin… Elle aura préféré la politique. Soit. Très bien même.
On dira ou pensera c’qu’on voudra, belle personne à tous points de vue, me semble-t’il, et belle militante tout azimut.
@ Leo Poulain, 14 septembre 2011 à 14:58
Je vous soutiens. Apparemment ça gêne beaucoup de mecs sur ce blog qu’une femme parle aussi intelligemment. Paul aurait dû prendre le relai. Il a fait des digressions et j’avais du mal à voir le lien.
Je comprenais ce qu’il voulait dire, mais les idées se bousculaient en associations d’idées et on perdait le fil. Il faudrait se contenter d’une idée majeure par émission, et ne pas oublier que la répétition (d’une émission à l’autre) est l’un des instruments de la pédagogie.
@Liervol : Tes commentaires sont pauvres et tes mots creux (exemples : « portes ouvertes, amalgame, vide, langue de bois ») : le niveau 0 de la réflexion.
Alain V, que Dieu me préserve de devenir ce que vous me recommandez (Georges Marchais ?).
En ce qui concerne Clémentine Autain, que je ne connaissais pas, et dont je ne partage pas tous les points de vue manifestement sur la question femmes / hommes, quand on se retrouve, comme cela dans une émission, et qu’on s’aperçoit qu’on défend des points de vue similaires avec quelqu’un, on se partage spontanément le travail : l’un fera d’une certaine manière, et l’autre de l’autre. On développe une double approche. Ce n’est pas concerté : ça se fait spontanément. Au moment où on me fait asseoir à côté d’elle, elle me glisse un mot d’encouragement et je lui réponds : « Merci d’avoir déjà bien déblayé le terrain ! » On ne se connaissait pas, mais c’est comme ça que se passe « au front ». C’est l’un des côtés sympathiques de la race humaine.
@ Paul Jorion
Se partager les tâches avec la Clémentine pleine de zeste pétillant, TB !
Avez-vous «causé» bancor hors caméra avec Alain Cotta ? Son analyse me semble proche de la vôtre à ce sujet : déséquilibres de balances commerciales qui se creusent => fragilisation du système monétaire. Questions subsidiaires : Comment pourrait-on concrètement faire la transition entre la monnaie unique vers un bancor en UE (donner le «bon exemple» à défaut d’attendre la saint glin-glin pour le mettre en place dans le monde entier). Quelles conséquences pour les pays sur-exportateurs comme l’Allemagne (et la Chine) : réévaluation de leur devise sur X années ? Quelque chose qui soit «réaliste» et «acceptable» pour ces pays sur-exportateurs car il me semble que c’est là que ça pourrait coincer (hormis les USA qui jouissent du « privilège exorbitant »).
Très bonne prestation! Participants interressant. Très instructif, les mentalités évoluent doucement mais sûrement. Le seul bémol: l’heure tardive, de tels sujets méritent d’être vus par un plus grand nombre…
M. Jorion,
je sais que les tics sont très difficiles, voire impossible, à corriger mais pourriez-vous néanmoins raréfier, autant que possible, les « etc » ?
@Thom Bilabong : je ne partage pas votre appréciation sur Mme Autain qui pourrait, à mon sens, illustrer le titre du dernier livre de M. Jerphagnon… A la manière d’un grand nombre d’énarques, quelqu’un qui sait tout sur tout, systématiquement et toujours sur le même modèle de discours, ne m’a jamais inspiré confiance…
M. Villers, dites plutôt que vous n’êtes pas d’accord, ni avec Clémentine Autain, ni avec moi. Ce serait plus franc.
Vous Monsieur Jorion,, je vous trouve toujours mille fois mieux à l’écrit qu’à l’oral mais je vous l’ai déjà dit. Vous me semblez toujours autant en retrait timide même ou au dessus de la mêlée.
Ce n’est que mon opinion, mais on a beaucoup plus entendu Clémentine Autain avec ses portes ouvertes que vous qui aviez un discours plus pertinent. C’est dommage.
Dans le brouhaha politico-urno-électoraliste-sans programmes-sans vision politique,
Clémentine Autain parle clair, on l’écoute penser, et en plus élue (mairie de Paris je crois) elle a pour elle la jeunesse, à ceux qui préferent Alain Madelin et ses circonvolutions libérales avariées du dernier CSOJ on dira « c’est votre choix ».
J’ai envie de dire d’elle qu’elle a la Jeunesse d’Hesserl ! Vive les jeunes !
Comment, vous ne supportez pas une petite critique ? Même constructive ?
toujours le franc ; il est en germe …
M. Jorion,
je ne partage pas, en effet, la plupart des idées de Clémentine Autain et son style de discours me lasse rapidement.
En ce qui vous concerne, je vous écoute toujours avec beaucoup d’intérêt lorsque vous intervenez à la radio ou à la télévision et je regrette de ne pas vous y voir plus souvent, à des émissions moins tardives…
Cordialement.
Mr Jorion,
Certaines gens semblent attendre que vous agissiez comme un professionnel de la TV, du genre Guy Lux ou Sabatier, alors que c’est secondaire
Bourdieu n’ était pas a son aise sur les plateaux de TV , il demeure malgré ses mauvaises prestations TV l’un des grand intellectuel du siècle dernier.
L’important, a mes yeux c’est que ayez pu expliquer au gens, avec des mots simples, la domination des marchés
Ne pensez vous pas. cher Paul Jorion, que le fait d’avoir laissé le marché nous contrôler, est la meilleure des excuses pour se dédouaner de tous ses travers.
Je vous remercie de dénoncer sur ce blog et dans les médias la folie de l’ultra libéralisme
@Bernard Laget , vous écoutez Clémentine penser eh bien, ça ne doit pas vous arriver souvent de penser pour penser ça, comme quoi un beau physique une diction correcte et un peu de cours de communication peut importe le contenu vive le contenant !!! et plus c’est vide plus ça vous semble clair. .
En plus je ne savais même pas qui elle était je commentais juste la pertinence de son discours et je viens d’aller lire sa bio, c’est tout à fait ce que je disais mi politique mi comédienne, une Cécile de France bis versus politicus, encore une qui a son fond de commerce à vendre !!!!
Et voyez vous moi qui ne peut faire preuve de machisme ni avoir honte d’être un mec comme je l’ai lu plus haut, je suis dingue à l’idée que le discours bidon d’un politicienne surfant sur la vague vous marque à ce point, surtout quelque chose de si creux…quelque chose qui enfonce tellement de portes ouvertes qu’on est déjà dehors…
Clémentine Autain a été percutante, parce qu’elle a le don (très féminin) d’aller à l’essentiel et de résumer brièvement et concrètement la situation et ce qui nous y a amenés.
Paul Jorion, analyse plus finement et plus en détail des choses, sous des angles que les téléspectateurs n’ont pas l’habitude de voir.
Je vous ai tous trouvés très bien.
Votre avis m’intéresse, VILLIERS. Quel est-il exactement ?
Si vous avez bien observé la soirée, une véritable convergence de vues s’est discrètement installée entre P JORION, Cl. AUTAIN, M CAMDESSUS et quelques autres. En fait, même les caciques reconnaissent qu’il faut désormais dépasser le système actuel. Lorsque P JORION a parlé de Marx a M CAMDESSUS, ce dernier a opiné (même si cela le gênait) car c’est un homme vraiment intelligent (si, si).
J’espère que des CAMDESSUS et des JORION oeuvreront un jour, du haut de leur retraite, aux réformes du système. Ils connaissent les défauts de l’actuel système et commencent assez bien à imaginer les contours du suivant. Quelques politiques avisés pour garantir l’adoption du tout seraient bienvenus.
Bien vu pour la convergence d’opinions, mais sur la conséquences ultimes sur le remplacement du système capitaliste, je suis pas sûr que les « caciques » aient vraiment pris la mesure de ce que cela signifie pour la classe bourgeoise.
On ne va pas réunir les Etats-Généraux en trois assemblées distinctes et où chaque ordre aura une voix, où les capitalistes se mettront d’accord sur un projet, les chefs d’entreprise sur un autre et les salarié sur un troisième, et où finalement ce sont les deux premiers qui l’emporteront à deux voix contre une. C’est précisément là où « les experts » se trompent (je crois): il n’y a pas le capital et le travail, mais les investisseurs et les patrons d’un côté (une minorité écrasée dont l’alliance est désormais consommée dans les stock-options) et le peuple des salariés et employés de l’autre (la majorité écrasante). Les salariés (cadres et administrateurs compris) constituent la majorité de la population! On pourra pas échapper à cette révélation démocratique qu’est l’importance du nombre par rapport à la « qualité » des arguments présentés, surtout quand la qualité des arguments d’une minorité sont contestables.
Or, ces experts discutent des solutions à apporter pour avoir, allez, un tiers, un tiers un tiers (quand les plus sophistiqués proposent un tiers, deux tiers, trois tiers), alors qu’en fait, la question, c’est le vote pas tête: 90%, 7,5%, 2,5% (quelque chose comme ça, en supposant que les plus riches soient bien représentés).
Ma critique n’a rien de personnel, tous ces gens ont l’air sympathiques et sont agréables à écouter. Mais franchement, je crois que la situation sociale est tellement grave que je soupçonne certains de planer au-dessus des nuages. Ils ne voient la crise politique en Grèce qu’à travers le nuage des marchés financiers et des discours prononcés par les Grands. Le système actuel n’a pas de défaut, c’est un défaut. On ne peut pas imaginer les contours du suivant tant que tout le monde n’est pas atablé, et force est de constater que la plupart des personnes concernées ne sont pas atablées, que les oligarques a même tendance à leur courir après avec des bâtons, en criminalisant la révolte.
@edith vous voulez casser le système arrêtez de consommer, achetez juste l’essentiel pour survivre et vous allez voir si la belle pyramide de Ponzi ne s’écroule pas toute seule, le capitalisme n’existe que parce que vous y adhérer en consommant . Pas besoin de politique pour faire la révolution anti capitaliste, il suffit d’oser dire non et de ne pas avoir peur de ne plus consommer en dehors du nécessaire.
Il faut réellement se penser contre et non se contenter de rêver à un autre monde en rêvassant sur des partis politiques qui agiraient à votre place, partis politiques qui reviennent avec le communisme comme crédo en fin de tableau et l’écologie en affiche alors que nous savons l’échec et la corruption généralisé du communisme.
Suis je la seule à penser qu’après autant de millénaires d’aventure humaine qu’il serait bien tant de grandir et d’en finir avec bien mal, droite gauche ect enfin tous ces clivages qui éludent la pensée nouvelle et qui surtout glorifie la désunion au lieu de l’union ???
@liervol
Vous prêchez une convaincue.
Voilà bien 5 ans maintenant que je consomme le minimum, non pas par obligation, mais parce que j’en vomis de la consommation.
J’ai appris à quasiment tout faire moi-même et ma voiture a 15 ans. 🙂
Moi aussi Edith mais quand je vois les rayons de supermarché remplit de références de plus en plus chères et qui n’ont aucune utilités je me dis que la révolution des mentalités le rejet de cette société n’est pas pour demain.
J’ai vu 80 grs de jambon ibérique en emballage circulaire plastique à 65 euros le kilo dans un Leader Price, de la vulgaire macédoine de légume à la mayonnaise à 7.50 euros les 300 grammes dans un Intermarché, et la liste serait trop longue…
Et tout ce qui est jeté chaque jour c’est abominable :
Avez vous ce reportage : We feed the world
http://www.dailymotion.com/video/x4fhgh_we-feed-the-world-le-marche-de-la-f_news
Et ce qui me désole c’est que ceux qui crient hors et fort contre le système ne crient pas pour arrêter le gaspillage, mais la plupart pour avoir les moyens de gaspiller.
Quand je verrais à un feu rouge plus de gens donner à un vieux qui fait la manche au lieu de détourner le regard la fenêtre bien close, ce jour là peut être que je me remettrais à croire à l’espèce humaine…
Paul Jorion était excellent comme dab
Je ne la connaissait pas cette dame (Mme Autain) mais ce quelle à dit sonnait on ne peut plus juste…Clair et précis.
Étonnant comme la faune aisée qui vient faire ses dévotions sur ce blog méprise Clémentine Autain qui dit des choses d’une évidente et terrible réalité, pour ceux qui comptent à la fin de chaque mois et choisissent entre payer le loyer ou un jouet pour le gosse, quelques bouquins poche ou une journée à la mer.
Camdessus au-dessous de tout. Approuvant chacun des constats pitoyables dont sa politique, son idéologie et son obstination forcenée sont en grande partie responsable, se rengorgeant comme le prophète de quatre sous qu’il est. Sans solution, sans analyse, un café du commerce libéral à lui tout seul.
Cotta tout gonflé de se voir interpeller par l’ancien directeur du machin à dresser les pauvres, suffisant, enfermé dans ses précautions et la conscience de sa hauteur professorale.
Jorion, rare et confus, parlant trop vite, embarqué dans la troïka à qui Taddei a livré le plateau pour qu’elle plastronne et qu’on sorte frustré de n’avoir pas vu la queue d’une cerise vivante, d’une attention réelle à ce qui se joue réellement, la déchirante misère pour des dizaines de millions et la dictature confirmée de la canaille bancaire.
Encore une soirée télé pour que les pauvres fassent silence.
D’accord avec votre remarque
… c’est vrai, mais c’est que d’la télé, et s’il y avait à imaginer une autre télé, où la révolution serait télévisée… ça fait mal…. de la télé Godard disait qu’elle fabrique de l’oubli et des souvenirs … « pas vu la queue d’une cerise vivante »… en voilà une, avec la cerise
Stefano Battaglia & Michele Rabbia
http://www.youtube.com/watch?v=nVip5VY-3Q4
http://www.youtube.com/watch?v=8uulrnyix-Y&feature=related
à contempteur
Tout à fait d’accord avec vous .
A propos de Camdessus , je rigole : Quelle culture , quelle intelligence ! Tout ça pour avouer à demi- mot qu’il avait bossé toute sa vie pour un système qui mène le monde à sa perte .
Bravo l’artiste . Ceci dit , il a fait preuve d’ l’humilité .
C’est ce qu’on doit appeler l’élégance des aristocrates .
@ Contempteur….
Percutante analyse que la vôtre , que j’aurais tendance à soutenir…à l’exception de l’avant-dernier paragraphe…maintenant que j’ai pu lire l’intervention de P.J. sous rubrique 15 à 06h57.
Disons que le duo des interventions consécutives de P.J + Cl.A. peut avoir eu un certain impact.
De plus Cl.A. est une habituée de longue date dans les médias…où elle a ses entrées sans nul doute…..le carnet d’adresses de P.J. s’est vraisemblablement incrémenté d’une relation potentiellement utile……en tout cas c’est mon souhait.
Bien à vous.
Je dois dire que c’est une très bonne émission, grâce aux invités qui sont d’une exceptionnelle lucidité, en commençant pas A. Cotta, P. Jorion, C. Autain etc et à la qualité du débat.
A part le pédo-psychiatre, selon qui le matriarcat c’est « no limit », parce que la mère veut tout pour son enfants et autres visions biologisantes, comme si le père se contentait de la moitié, pour ses enfants et n’en avait rien à faire. N’importe quoi.
@ lisztfr, si vous dépassiez votre orgueil, vos souffrances personnelles et creusiez peut être plus profond dans la réflexion pour constater que Naouri ne dit pas n’importe quoi… ?
Lisez ses bouquins et vous comprendrez mieux ce qu’il tente de dire en si peu de temps à la télévision.
http://www.aldonaouri.com/
C’était à mourir de rire, mais c’est vrai qu’on peut tous se mettre à dire n’importe quoi, déjà que la psychanalyse a souvent fumé à mon sens la moquette mais là tant qu’on y est ajoutons l’effet papillon partout à tout et expliquons le hasard la vie la mort tout
@meoni
Et si on arrêtait de vouloir tout expliquer ?
@ liverol
Et pourquoi pas arrêter de se poser des questions (ça en arrangerait sûrement beaucoup surtout en ce moment…), tant qu’à faire, ça éviterait de tenter de trouver des réponses et des explications, c’est certain…
Bon nombre de grandes découvertes sont issues de coups de hasard à penser autrement que dans le contexte habituel du champs de recherches…
Ça vaut aussi pour toute théorie, je crois, et parfois le « brainstorming » paie… Le raisonnement par l’absurde permet souvent de penser à l’impensable
@Philippe MEONI
Je suis d’accord avec vous !
Naouri n’est d’ailleurs pas le seul. Il y a aussi Jean-Pierre Lebrun, dont le prochain livre « Fonction maternelle, Fonction paternelle » sort en octobre prochain. Voici la quatrième page de couverture » :
« Même si la parentalité donne à penser le contraire, les fonctions de la mère et du père restent bien différenciées. Paradoxalement, parce que nous n’avons pas à nous référer qu’à la seule anatomie mais au langage qui définit l’espèce humaine. La famille nucléaire reste le lieu où se transmettent à l’enfant les exigences de l’humanisation ; celles-ci supposent de soutenir l’irréductible discordance entre les mots et les choses, l’impossibilité pour les mots de dire tout le réel. Pour ce faire, chaque enfant en passera par les voies que les premiers autres qui l’entourent ont tracées pour faire face à cette condition.
L’enfant a d’abord un lien avec un premier autre, qu’on appelle la mère, qui inclut une intimité, un corps à corps, une manière d’être parlé par cet autre… et ensuite, un lien avec un deuxième autre, qui se soutient davantage de la dimension symbolique, simplement parce qu’il n’a d’existence que par les mots. Il n’y a de père que dans le langage.
Pour soutenir cette tâche, le père, dans son intervention concrète, a besoin de l’appui de la reconnaissance de la mère, mais aussi d’une légitimité qui lui vient d’ailleurs. C’était, pendant des siècles, le patriarcat. Le règne de celui-ci est terminé et le père d’aujourd’hui peine à trouver une nouvelle légitimité dans la démocratie.
Ceci entraîne un affaiblissement de tout ce qui équivaut à une intervention paternelle concrète, qui entraîne à son tour un estompement du pacte d’humanité : de ce fait, le rapport que nous avons à la parole n’a plus la même force, le même poids.
C’est ce changement qui favorise de plus en plus fréquemment le tableau clinique d’un enfant qui n’est plus l’enfant que de sa mère, même si le père est toujours présent.
C’est alors désormais à la seule charge de l’enfant de se décoller de sa mère, sans une main tendue qui lui vienne en aide, fût-ce par la “contrainte” d’avoir à s’en séparer. Ceci laisse une série de sujets en difficulté, voire en panne. Et produit par ailleurs de plus en plus souvent une économie psychique différente de la névrose que traditionnellement nous connaissions. C’est ce changement et ses effets dont nous avons à rendre compte aujourd’hui, fût-ce pour pouvoir, si tant est que cela soit possible, aider celui qui le souhaite à davantage s’humaniser. »
Merci pour votre intervention, André, et me procurerai ce livre dès que possible, merci pour l’information
Bien à vous
Il me semble que on peut indirectement corréler ce que disait Jorion pour répondre à Naouri sur la surreprésentation quasi totale des hommes dans Countrywide et autres chaudrons des subprimes à deux aspects :
– la tirade de Rifkin sur l’empathie comme régulateur des excès , dans une grande vision d’une fresque des primates à nous les sapiens. Y’a du vrai la dedans.
– Les travaux de Baron-Cohen (Simon Baron-Cohen) sur les porteurs du syndrome Asperger (affection « faible » dans le « spectre autistique ») qu’il voit comme une tendance à surdévelopper le cerveau masculin, celui qui ignore le plus l’empathie (on parle pour les Asperger de « cécité sociale », eux-mêmes se voient comme rameau de l’humanité, Paul Tréhin en a parlé à diverses reprises sur le blog ).
Effectivement, les technologies font nolens volens la part belle aux comportements « aveugles socialement », et même si Ada Babbage fit les prémices des ordinateurs, ce sont les hommes qui remportent le gros lot à cette loterie où le déficit d’empathie est souvent compensé par la capacité de concentration sur des questions techniques, souvent avec un spectre étroit de préoccupations.
J’aurais tendance à relier tout cela donc : Naouri du bout des lèvres (à réinterpréter totalement),Rifkin, Baron-Cohen/Tréhin, Jorion « live » à Countrywide ou Indymac, et un peu de Stiegler quand même (!)
Il n’y a de père que par le langage? En effet, ils sont plusieurs à dire n’importe quoi. Je n’ai pas beaucoup besoin d’en savoir plus car quand on assène ce genre d’axiome de cette manière et qu’on connaît quelques contre-exemples, il suffit bien. Ou bien il devrait s’exprimer autrement, m’enfin.
J’ai souvent remarqué que les gens, et les docteurs compris, ont tendance à manquer sérieusement de prudence ou d’humilité dans leurs propos quand il s’agit de dire: les hommes sont comme-ci, les femmes comme-ça (de même pour les pères et mères, bien sûr). Plutôt d’accord avec Lisztfr donc.
Je n’aime pas du tout ce type.
Il a dit que le « no limit » d’aujourd’hui provenait d’un retour vers un matriarcat, comme si donc la féminisation de la société était responsable finalement du tout jouissance et de la perte des normes, puisque vouloir tout c’est l’absolu du désir (nietzschéen) en gros, à partir duquel disait mon prof Mr. Marshall, il on pouvait se reposer la question de la limite encore, mais bon. Carrément, derrière il y a ses fantasmes et au pire un retour d’une interprétation du pêché originel.
Quant à ce que vous postez ici comme extraits, c’est du copiage de Lacan et Dolto, mais simplifié à outrance ! Il n’a RIEN compris à la fonction symbolique du père…
C’est n’importe quoi, Lacan expliqué à ma grand-mère.
Et je ne l’aime pas, je le dis. Il me répugne. Je le trouve infecte, sans nuances, et il n’a rien du tout compris à Lacan et tente d’expliquer ce qu’il ne comprend pas !
Il s’agit du père symbolique et non du père réel ! C’est ça le truc, les enfants peuvent grandir sans père réel contrairement à ce qu’il dit, si on suit l’orthodoxie lacanienne, pourvu que le désir de la mère soit orienté vers un ailleurs de l’enfant. La mère inclus l’autre dans la relation, c’est la « triangulation ».
Enfin revient la vielle nostalgie du patriarcat chez ce monsieur, autant revenir à napoléon 3 tant qu’à faire. Nous ne sommes ni dans le « no limit » ni dans le matriarcat ! Il s’agit du père symbolique, comme structurant le désir, autrement dit de l’altérité et de l’ouverture sur l’altérité, sur, le symbolique qui renvoie toujours à autre chose, à l’image du langage où chaque mot est relié aux autres. De la loi.
Comme disait Lacan, on ne comprend pas pourquoi le roi d’Angleterre est un con. On comprend pas pourquoi il y a un loi plutôt que rien…
C’est du délire. On pourrait par exemple dire que puisque les italiens sont très proches de leurs mamans, la mamma, éh bien c’est la folie chez eux et une société sans lois, aux normes réduites, sujettes au crime etc.
Bref, je termine le chapitre sur ce ce monsieur.
Comme si la perte des normes avec un rapport avec la famille, la mère etc. C’est carrément du sous-sarkozysme.
Si l’on veut voir ce qu’est une société d’homme, il faut aller en Turquie.. et dans les pays islamiques où les femmes ne sortent pas.
Ou alors, à Rome. Car en effet, seule Rome sait encore, au travers de ses statues, ce qu’est un homme, c’est à dire un dieu : Chaque homme est l’incarnation de la toute puissance sous forme d’une étincelle. Dans le regard justement d’un Adrien, d’un César, il y a la notion de puissance illimité. Les femmes ont au mieux leur séduction à opposer à cela. Ici au nord, de même qu’on a domestiqué la Noblesse, on a féminisé l’homme, la bête, car elle n’était plus utile au pouvoir absolutiste. C’est Hobbes en pratique, le pouvoir sur les corps.
@ lisztfr
???
et cette phrase :
« C’est du délire. On pourrait par exemple dire que puisque les italiens sont très proches de leurs mamans, la mamma, éh bien c’est la folie chez eux et une société sans lois, aux normes réduites, sujettes au crime etc. »
ne vous semble-t-elle pas illustrer une part de la réalité italienne ??
un peu, même si ça n’explique pas tout
on aura aussi appris qu’il ne faut mieux pas être né sans patrimoine foncier ou immobilier, sinon nous ne deviendrons que des fieffés crétins avec nos petits arpents d’épargne fondants et nos assignats en euros. Inquiétant ce personnage prônant la gloire de Talleyrand et de Napoléon : la corruption et la tyrannie, c’est normal puisque c’est dans les gènes de l’Histoire. Ainsi se font les normes !?
bigre…
Je n’ai pas la même interprétation que vous des propos de Jean Tulard, lorsqu’il dit qu’il est préférable d’investir dans la terre ou la pierre, ça ne veut pas obligatoirement dire qu’il faille se payer le château de Versailles…
Et lorsqu’il évoque Napoléon, je comprend que c’est par la riche idée d’avoir réintroduit le sonnant et trébuchant en lieu du papier…
CE SOIR (OU JAMAIS !), MARDI 13 SEPTEMBRE
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1472
J’ai bien aimé le « il n’y a pas de risque majeur pesant sur les banques françaises » de Camdessus, celui dont a hérité le FMI (si je reprends l’expression de la ferme :p) comme directeur, surtout quand après avoir écouté l’émission sur internet, j’ai allumé la radio pour apprendre la dégradation de la Société Générale et du Crédit Agricole par Moody’s. Dans la série « les experts »…
Sur la sortie de l’euro, quand on imagine le retour à la drachme en Grèce (?)(super programme de réforme monétaire!), on se demande à quel prix sera fixé la drachme, et l’on ajoute « bah c’est le marché qui décidera ». Merci les experts!
L’occident est entre de bonnes mains, entre l’historien qui juge que la corruption est une nécessité historique et un phénomène naturel jusqu’au surnaturel, l’économiste qui se la raconte avec l’Europe non-fédérale avec des sociétés interdépendantes (alors que quand on enlève le cadre politique aux contraintes économiques, il ne reste que la guerre).
Allô les gars! On se réveille! C’est la crise ultime, et on n’organise pas un Grand Soir raisonnable, à 7 milliards d’hommes et 193 Etats (j’ajoute l’Etat Palestinien) autour d’une table, avec stylos, café et bouteilles d’eau, sans réfléchir sérieusement aux problèmes…
En ce qui concerne Clémentine Autain, elle a son parti-pris sur certaines choses, mais au moins elle réfléchit à l’après, et quand tous ces guignols auront remballé leur superbe et que le système sera tombé en même temps que leurs discours incantatoires, elle sera encore là pour participer à la construction d’une civilisation occidentale « post-capitaliste ». Bon sang, mais c’est bien sûr! Qui a décrété qu’on avait besoin de la Bourse pour organiser l’agriculture et la production industrielle, hein? Yéti pas possib’ de faire autrement?
Déjà dit mille fois mais nécessaire de le rappeler haut et fort :
Dans ce tohu-bohu inouï ,pour ne pas sombrer dans les fadaises et imbécilités distillées par des gens sourds,aveugles ou de très mauvaise foi,il faut venir et revenir ici.
L’intégrité parfaite de la majorité des intervenants ajoute à leurs analyses et commentaires adaptés.
Cela permet d’espérer.Vraiment.
L’information à la télévision, c’est d’abord de la télé et accessoirement de l’information.
L’idée de la capitalisme est un défaut de système, car l’argent n’est jamais là où on a besoin a bien faire rire Camdessus. J’aurais bien aimé savoir ce que signifiait ce rire …
Si l’on a pas lu le livre de Paul, sans autre explication, il est normal que cela fasse rire.
Il a du se dire « incroyable ce Pual Jorion! On ne me l’avait jamais faite: si le système est mauvais, c’est parce que l’argent n’est pas dans les bonnes poches (sous-entendu « dans les miennes »!).
Avouez que c’est drôle, tout de même. Et ceci affirmé avec la plus grande candeur ^^’
Ca ne l’aurait pas fait rire si Paul ‘navait pas dit « le capital n’est pas là où « on » en a besoin », mais « le capital n’est pas là où il devrait être pour que l’économie soit efficiente ». Ca l’aurait sans doute plus « intéréssé ». Question de sémantique…
@AntoineY
Bien vu! Haha!
@ Paul Jorion :
J’ai vu l’émission, très bien, dommage que dans la nouvelle formule soient traités 5 sujets différents en 1h, 10 minutes chacun, on aurait aimé un peu plus de profondeur.
Juste une remarque: quand Michel Camedessus dit, comme l’avait dit Sarkozy aussi ailleurs, que si la Grèce sortait de l’€uro pour retrouver le drachme, elle devra continuer à rembourser ses dettes en €uro, il s’agit, il me semble, d’une grossière erreur. Tellement grossière qu’il est difficile à croire que c’est une erreur, et pas un mensonge.
En effet, il y a 10 ans quand la Grèce a abandonné le drachme pour l’€uro, que sont devenus les dettes en drachmes ? Ont-elles été remboursées en drachmes ? Non, bien-sûr, elles ont été converties en €uros, au taux de 340.50 drachmes pour 1€, et remboursées en €uros.
Donc, si la Grèce fait l’inverse, le gouvernement déclare que la monnaie nationale n’est plus l’€uro mais le drachme, que toutes les dettes en €uros seront dorénavant remboursées en drachmes, au taux actuel de 1€ pour 340.50 drachmes, et personne ne pourra rien dire. Bien-sûr, le lendemain, le drachme s’effondre, et du coup les dettes grecques avec. Et la Grèce n’aura plus accès au « marché » pour financer ses déficits, les grecques vivront 2-3 années difficiles, comme les argentins et les islandais, puis l’économie repartira plus sainement. Si un créancier n’est pas d’accord, il pourra toujours faire des procès et tout à l’OMC ou le FMI, mais à part envahir militairement la Grèce, il ne pourra au final que manger son chapeau. On se rappellera la phrase de Staline : « le FMI, combien de divisions ? » (*)
L’argument que la dette en drachmes ne pouvait être remboursée en drachme puisque le drachme a cessé d’exister n’est pas valable, car si la Grèce sort de l’€uro, en continuant de rembourser ses dettes en €uro, que devient cette dette si l’€uro est aussi abandonné plus tard par les autres pays et cesse d’exister ?
(*) on pourrait aussi poser cette question à propos du Luxembourg et de Monaco.
Zolko, il aurait été difficile à la Grèce de continuer à rembourser dans une monnaie qui n’avait plus cours légal, ce qui ne sera pas le cas de l’euro si seule la Grèce en sortait.
Même si l’on « sortait » de l’euro tous ensemble, ça ne règlerait pas le problème de la dette. Le passage à l’euro des pays n’a pas annulé les dettes qu’ils avaient contractées dans leur monnaie nationale, il me semble que la valeur des dettes a été convertie à la calculatrice (une dette à 655957F vaut 100.000, €), une dette grecque à 100.000€ vaudra… X Drachmes (X étant ce que le marché abstrait fixe, il paraît).
Ça accélérerait juste le processus sans passer par l’étape « tentative de remboursement en drachmes »… Ça ne change rien au fait que la Grèce ne pourra jamais rembourser sa dette, et c’est là où voulait en venir Zolko, dans un premier temps…
AAaah, d’accord, oui, bien vu.
J’ai du mal m’exprimer:
Ce que je voulais dire, c’est qu’il y a 10 ans, quand la Grèce est passé du drachme à l’€uro, les dettes grecques ont été remboursées en €uro, donc si maintenant la Grèce passe de l’€uro au drachme, les dettes grecques seront remboursées en drachme.
Le côté intéressant, c’est qu’au moment de passer de l’€uro au drachme, la côte sera de 340.50 drachmes pour 1€, donc les dettes seront converties – c.à.d. garanties par l’État Grecque – avec cette conversion. Si le lendemain le drachme s’effondre sur « les marchés » et s’échange à 681 drachme pour 1€, la dette grecque aura subi une décote de 50%.
J’espère que c’est plus compréhensible.
« les dettes grecques seront remboursées en drachme »
Faux car si les grecques récupèrent leur drachme il n’en demeure pas moins que l’euro continu d’exister, juridiquement les emprunts provenant des créanciers étrangers ayant été souscrit en euro les grecques devront se procurer des euros pour effectuer les remboursements
CHR,
Ce n’est `pas ce que semble démontrer Sarthon du Jonchay dans son dernier papier… Mais j’ai peut être mal interprété sa prose…
@ CHR :
« Faux car si les grecques récupèrent leur drachme il n’en demeure pas moins que l’euro continu d’exister »
Ah ouais ? Vous avez vu ça dans votre boule de cristal ? Et si les autres pays jettent aussi l’éponge, et que l’€uro cesse d’exister ? Ou change de nom ? Ou existe encore pendant 1 an avant de disparaître ? Qu’est-ce qu’elle devient la dette grecque alors ?
Je crains que ce ne soit inexact. Une dette envers l’étranger est libellée dans la monnaie du créancier.
Quand la drachme s’effondre, cette dette-là explose et devient irremboursable.
D’ailleurs une partie de la dette grecque sera déclarée jamais remboursée, tout le monde semble d’accord sur ce point, sortie grecque de l’euro ou pas.
La dette qui devient négligeable en raison de l’effondrement d’une monnaie, c’est celle qui est libellée en cette monnaie-là. Point. Le problème, c’est que le gouvernement grec ne pourra emprunter des drachmes qu’à ceux qui en ont l’usage: les nationaux, très appauvris, et les acheteurs étrangers de biens et services grecs, très avertis. Donc il empruntera à sa banque centrale.
En effet, l’intérêt, pour le gouvernement grec, de la sortie de l’euro, c’est qu’il aura le pouvoir sur sa monnaie, qui sera nationale. Il pourra se financer par sa banque centrale et non plus par les marchés. Ce que font les Etats-Unis, non ?
Bien sûr ça a un aspect tautologique et ça peut virer à la planche à billets pure et simple, ça dépend du rythme d’émission, de l’adéquation de la masse émise aux possibilités productives.
Un jour, les commerçants kinois ont refusé les nouveaux billets surnommés « prostate », que Mobutu, malade, faisait imprimer en face, …en Argentine. Les militaires payés dans une monnaie qui ne leur permettait de rien acheter ont pris leurs armes, et se sont servis dans les magasins.
Il faut dire qu’on en était à un salaire mensuel de 23 millions de zaïres pour un chauffeur de locomotive, une somme dépensée en quatre jours pour faire vivre sa famille de quatre personnes…
La dette est remboursée dans la monnaie du contrat, celle du prêteur. Donc si la Grèce devait rembourser en drachmes une dette libellée en euros ou en dollars elle rembourserait le nominal et les intérêts en euros, supportant donc le différentiel de change appliqué à ce même capital. Hypothèse, l’Etat grec rembourserait non plus 100 mais 130 ou 150. Ce que Camdessus omet d’indiquer c’est qu’une partie du nominal ne serait pas remboursée d’autorité (à concurrence du « haircut » selon le jargon en vogue actuellement), et que le défaut mettrait l’Etat grec en position de force pour négocier un reprofilage de cette dette (le cas argentin). Au total, il est possible que cet Etat rembourse moins de 100 quand il devait en débourser 130 ou 150. Pour la Grèce la difficulté n’est pas le défaut proprement dit, mais ses conséquences: quasi impossibilité d’emprunter sur les marchés pendant un certain temps (mesurable en années) et explosion du prix des importations pour un pays certes culturellement exceptionnel mais qui n’a pas grand chose à exporter. La régression en terme de niveau de vie serait … sensible.
« La dette est remboursée dans la monnaie du contrat, celle du prêteur. »
Je désespère: qui dit que la monnaie du contrat est celle du prêteur ? Avez-vous entendu parler de ces prêts en devises qui sont entrain de ruiner quelques municipalités françaises : la monnaie du contrat est la Franc Suisse alors que l’emprunteur, le prêteur et le contrat sont français ? La monnaie du contrat est celle du contrat. Point.
Et si il faut sauver à tout-prix la Grèce, c’est peut-être que les grecques ont été assez malins pour emprunter dans leur monnaie nationale, qu’ils peuvent changer selon leur volonté ?
Les cas Argentins et Islandais étaient différents, car leurs emprunts étaient en dollars et €uros, externes dans les 2 cas. De même, en ce moment même, le gouvernement hongrois est entrain de faire passer d’autorité des prêts en devises à un taux fixe, imposé par le gouvernement et largement inférieur au taux de change du marché, ce qui fait enrager l’UE et les banques, mais ils le font quand-même.
« La commission, combien de divisions ? » : à moins d’être prêt à envahir le pays, ou de pouvoir confisquer des avoirs à l’étranger (cas Libyen) c’est l’emprunteur qui décide (« si vous devez 1000€ à la banque, vous êtes mal, si vous devez 1 000 000 000€ à la banque, c’est la banque qui est mal« ). Je sais, c’est exactement le contraire de ce qu’on essaye de vous faire avaler d’habitude … mais vous savez, si vous ne mangez pas votre soupe, il n’y aura ps d’ogre pour venir vous manger !
@ Ando
« La dette est remboursée dans la monnaie du contrat, celle du prêteur. »
Ah bon ? Et les banques qui procèdent au carry trade elles font quoi ? Je signale que plusieurs banques qui ont fait du carry trade de l’euro ou du franc suisse vers le forint hongrois ont révisé leurs contrats pour les clauses qui liaient les taux d’intérêts aux taux de change. Evidemment, il faut que ce risque de change soit supporté par l’un ou l’autre, mais de là tout faire porter sur l’emprunteur souvent incapable de comprendre ces subtilités…
Un contrat oblige les parties à faire ce dont elles ont convenu. Mais la volonté des parties n’est pas ce qui donne force obligatoire au contrat : cette force obligatoire découle d’une disposition légale (l’article 1134 du Code civil) qui prévoit que « Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ».
Supprimez ce texte et les conventions ne valent plus tripettes, aucune partie ne pouvant plus contraindre l’autre à s’exécuter. Sans aller jusque là, le législateur peut aussi intervenir pour modifier les termes du contrat. C’est ce qui s’est passé lors du passage à l’euro : en remplaçant la monnaie nationale par l’euro, la loi a du même coup modifié les contrats qui prévoyaient des versements dans la monnaie nationale.
SI la monnaie nationale devait être réintroduite, le même phénomène se produirait : la loi remplacerait l’euro par une nouvelle monnaie, à un cours donné.
Vous avez donc raison.
Mais en partie seulement.
En effet, la difficulté vient de ce que la loi qui réintroduirait une monnaie nationale n’aurait force obligatoire que dans le système juridique dans lequel elle est adoptée. Les grecs pourraient donc fixer unilatéralement, dans leur ordre juridique à eux, un taux de conversion donné.
Mais ce taux de conversion ne serait pas applicable dans les autres ordres juridiques (problème qui ne s’est pas posé à l’entrée dans l’euro, car tout le monde a agi de concert et adapté simultanément sa législation).
Un créancier étranger serait obligé de subir, en Grèce, les conséquences de la législation grecque. Mais dans les systèmes juridiques étrangers, il serait fondé à réclamer un paiement en euro et, le cas échéant, à saisir les biens que son débiteur grec pourrait avoir à l’étranger…
Donc, pour éviter des actions à l’étranger, les débiteurs grecs pourraient être amenés à devoir se procurer des euros (devenus plus chers).
Mais il est évident que s’il n’y a pas de possibilité de saisir des biens grecs à l’étranger, les Grecs ne vont pas se casser la tête à se procurer des euros, juste pour le plaisir de rembourser leur dettes à leur valeur initiale…
@ Luxy Luxe :
Ce que vous dites est fondamental, car j’ai lu que, pour le moment, 90% de la dette grecque est établie dans des juridictions grecques, et que le « sauvetage » en cours roulerait cette dette mais en la faisant passer dans des juridictions hors-Grèce. On comprend mieux pourquoi les plutocrates de l’UE veulent absolument sauver la Grèce.
Donc, aujourd’hui, la Grèce peut sortir de l’€uro sans grand problèmes, mais dans 1 an, après son sauvetage, ce sera beaucoup plus douloureux.
A priori, rouler la dette grecque ne change pas grand chose à l’affaire. La question fondamentale est de savoir si un créancier a les moyens de forcer la Grèce à payer en euros.
Dans l’ordre juridique grec, les autorités grecques peuvent décider d’imposer un paiement en drachmes à un cours donné. Personne ne pourrait rien y redire (sauf les éventuels recours en justice en Grèce contre cette décision, devant les juridictions grecques – par exemple un éventuel conseil constitutionnel, etc).
A l’étranger, par contre, les grecs sont impuissants à imposer leurs vues. Donc, on pourrait envisager qu’un tribunal français condamne l’état grec à payer ses créanciers en euros. Mais évidemment, il faut encore pouvoir trouver, en France, des biens saisissables appartenant à l’Etat grec, qui pourraient être vendus pour désintéresser les créanciers…
Dans sa sphère de souveraineté (juridique), la Grèce peut légalement décider que les dettes libellées en euros seront valablement libérées en drachmes, à concurrence de X drachmes pour un euro.
Le problème est que la Grèce
En fait, la question est de savoir s’il y a moyen de contraindre la Grèce à un paiement forcé en dehors de la sphère où sa souveraineté s’exerce.
Sortir de l’euro serait sans doute une meilleur affaire pour la Grèce qu’y rester.
Les exhortations du tandem-Sark-Merkel à ce qu’elle y reste doivent être comprises comme l’indique le titre d’un article du monde: « Sarkozy et Merkel mettent la pression sur la Grèce« .
Si la Grèce reste dans l’euro, « on » l’y saigne un maximum, au bénéfice des banques françaises, allemandes et autres qui sont exposées à la dette grecque. Mais si la Grèce quitte l’euro, elle pourra restructurer (= annuler une partie) plus librement et les banques en question plongeront davantage. Voilà ce qui tracasse Sarko et Angela.
@Zolko, cordialement : calmez-vous avec vos emprunts extérieurs. Tout emprunt est libellé dans une monnaie précise. Sauf le cas où la monnaie disparaît, ce qui donne lieu à une transaction, c’est très clair. Les dettes en euros, en dollar, en n’importe quoi de la Grèce sont multipliées par le facteur X qui serait celui de la dégringolade de la drachme. C’est comme ça, même si Camdessus le répète parmi d’autres. 🙂 Je ne lui fais pas confiance à celui-là, avec ses airs patelins.
L’U.E., qui est un gendarme capitaliste, est aussi une fédération factice où les pays les plus forts imposent leur loi. Pour rappel, toute l’Europe a payé la réunification allemande via la hausse des taux d’intérêt, comme c’est expliqué en long et large dans Le débat interdit de Fitoussi, et la monnaie Euro est taillée sur mesure pour le dysfonctionnement allemand de l’industrie exportatrice à bas salaires (lois Harz). Les pays désindustrialisés comme la France (ses gouvernants semblent l’ignorer) ou touristiques comme les trois du Sud, avec peut-être même le géant italien, paient pour cet euro très germanique. Sans l’équivalent des lois Harz, ce qui reste d’industrie en France peine à exporter avec un euro fort. Donc Airbus délocalise aux USA par exemple.
Si la grèce sort de l’euro, elle le fera probablement en faisant défaut sur une partie de sa dette (en euro). Faire défaut, ça veut juste dire ne pas rembourser l’intégralité. La grèce n’aura donc qu’à rembourser une fraction suffisamment faible que pour que même avec une drachme fortement dévaluée par rapport à l’euro, cela ne soit pas trop lourd.
Ca règle la question de la dette publique, mais pas de la dette privée grecque libellée en euro vis-à-vis de créanciers étrangers. Tant qu’à faire, on peut aussi imaginer un défaut de dette privée.
Donc ce n’est pas la dette que l’on roule mais le peuple Grec. Si le gouvernement décide de sortir,de l’euro et de rétablir la dragme et aussi que toutes les dettes sous droit grec soient converties en dragme, il peut rembourser la plupart des créditeur grâce a un QE.
La dragme dévaluée rendra le pays hyper compétitif et attirera investisseurs et touristes,qui feront grimper le PIB et ammenerons les devises nécéssaires à payer les créancier internationaux.
@ Gregory :
C’est ce que je pense aussi, et c’est ce qui terrorise la BCE et le FMI.
Pour info.
Clémentine Autain, de la FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique), a rejoint le Front de Gauche en Juin dernier.
http://www.placeaupeuple2012.fr/meeting-stalingrad/discours-de-clementine-autain-place-stalingrad/
Ci-dessous, l’extrait d’un interview donné à Médiapart
(source http://clementineautain.fr/2011/06/15/pour-un-front-de-gauche-transforme/)
» Votre mouvement, la Fase, vient de choisir de rejoindre le Front de gauche et de soutenir Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Pourquoi?
Nous mesurons l’urgence à sortir de l’alternative, qui n’en est pas une, entre une droite dure et une gauche molle. Les plans de rigueur, ce n’est pas notre horizon. Que faire? Le NPA, dans sa majorité actuelle, a tourné le dos au rassemblement et choisi de faire cavalier seul. Quant à Europe Ecologie-Les Verts, même s’il reste en son sein une tendance de gauche antilibérale, il contribue à polariser la gauche au centre. Aujourd’hui, le Front de gauche est le cadre le plus unitaire pour une transformation sociale et écologique. S’il n’est encore qu’un cartel d’organisations, il a exprimé sa volonté de s’ouvrir. Nous avons donc lancé une consultation interne à la Fase pour savoir si nous voulions travailler avec le Front de gauche ou intégrer ce cadre pour contribuer à le changer : c’est la deuxième option qui l’a emporté. Partout où cela sera possible, nous chercherons à fédérer plus largement, comme en Limousin ou en Aquitaine. Quant à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon apparaît comme le candidat qui peut porter cet espace commun. Sa candidature présente un atout de taille, historique : elle est en passe d’obtenir l’accord du PCF.
…. »
Je ne suis pas capitaliste et pas plus communiste , et je n’en ai rien à faire de ces politiques dont le seul objectif n’est pas le peuple ni le bien commun, mais seulement de se créer un fond de commerce où ils seront financés à parler pour ne rien dire,
comme disait Coluche : le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme c’est le contraire,
Souvenez vous du socialisme de Mitterand, il a duré de 1981 à 1983, après c’était fini, ils ne valent pas mieux et Mélenchon peut s’ajouter lui et sa Clémentine dans la liste de « qu’ils s’en aillent tous » Votre Clémentine n’est rien d’autre qu’une Ségolène plus jeune, un sarko au féminin,
En plus je n’aurais jamais cru écrire ça, mais j’en ai marre de ces discours populistes qui laissent le peuple pour ce qu’ils sont des rêveurs.
Vous vous rendez compte j’espère du retour en arrière de ces discours là, vous devriez regarder la série Graffiti, avec les mêmes sempiternels discours gauche droite sur 50 ans , vous y verriez Giscard répondre à Mitterrand qu’il n’a pas le monopole du cœur, Chirac nous parler de la fracture sociale, ect… c’est l’éternel retour et plus personne ne me fera me rendre au Panthéon, une rose à main.
je n’y crois plus et je ne suis certain que d’une chose de la médiocrité humaine…
Toujours le même point de vue (et image du monde;): tous pareils!
Sans doute vrai d’ailleurs, Femmes ou Hommes politique sont loin d’être parfait(e)s. C’est pas un scoop!
Reste à attendre le grand soir (Amitiés à Charles), ou l’indignation salutaire.
Je suis d’accord, mais j’attends… activement. Pas plus, pas moins.
Ma rose à moi c’est Place du Capitole que je l’ai baladé, fier de mon premier vote. Deux ans plus tard, j’ai arrêté d’y croire itou.
Mais, même si ma nouvelle victoire doit être éphémère, je veux y croire; Faute de mieux!
Bien à toi.
Mendiant et orgueilleux d’Albert Cossery
extrait :
Gohar éleva la voix pour répondre.
– Je n’ai jamais nié l’existence des salauds, mon fils !
– Mais tu les acceptes. Tu ne fais rien pour les combattre.
– Mon silence n’est pas une acceptation. Je les combats plus efficacement que toi.
– De quelle manière ?
– Par la non-coopération, dit Gohar. Je refuse tout simplement de collaborer à cette immense duperie.
– Mais tout un peuple ne peut se permettre cette attitude négative. Ils sont obligés de travailler pour vivre. Comment peuvent-ils ne pas collaborer ?
– Qu’ils deviennent tous des mendiants. Ne suis-je pas moi-même un mendiant ? Quand nous aurons un pays où le peuple sera uniquement composé de mendiants, tu verras ce que deviendra cette superbe domination. Elle tombera en poussière. Crois-moi.
Je pense que vous ne voyez pas que nous sommes plus dans la même époque, l’histoire n’est pas en train de se répéter.
C’est dommage de parler comme ça. Ils ont eu quand-même le temps de vous offrir la retraite à 60 ans, une 5ème semaine de congés payés,… Vous n’en avez pas profité ? Puis est venu la vague reaganienne du capitalisme triomphant qui devait amener la félicité, et personne n’y a résisté. Aujourd’hui, on a la démonstration que ce capitalisme ne veut même pas laisser de miettes aux pauvres et nous entraine bien vers la barbarie. Alors croyez-moi, si le Front de Gauche l’emporte, le socialisme durera cette fois plus de 2 ans. Tentez le coup ! Vous risquez quoi ? Au fait, Mélenchon aurait pu finir sa vie tranquille à roupiller au Sénat. Au lieu de ça, il quitte un PS devenu libéral, crée sont parti, va à Strasbourg, rédige un compte rendu des couteaux dans le dos que nous envoie la commission ou que votent nos chers « représentants » au PE, et maintenant se propose de devenir président pour donner un débouché politique aux revendications des nonnistes, des syndicalistes, … bref, des anti-libéraux qui voient bien qu’avec l’alternance PS/UMP, on va dans le mur. Qu’y a-t-il de « populiste » là-dedans ?
@4 août
L’enfer est pavé de bonnes intentions, ce marché de la dette des états, c’est les socialistes, c’est Beregovoy qui l’a vendu au marché, qui a supprimé l’indexation des salaires sur l’inflation sinon Delors….
En 1986, Mitterrand a même fait pire pour les jeunes que le CPE qui a révoqué Villepint, il avait mis en place des emplois TUC et SIVP :
1300 francs à mi temps et 2600 francs à temps complet.
On pourrait écrire la droite en avait rêvé, la gauche l’a fait.
Quant aux communistes au lendemain de la guerre ne croyez pas qu’ils aient œuvré dans l’intérêt des peuples, s’ils avaient été un peu moins puissants peut être que les néo libéraux n’auraient jamais vu le jour. Rien n’est blanc rien n’est noir, c’est des nuances de gris, et il n’y a pas de vérité mais plusieurs selon l’endroit d’où vous observez la scène.
Quant à Mélenchon, et si c’était tout bonnement son besoin de reconnaissance qui le pousse à l’avant scène plutôt que l’intérêt commun ???
@ lievol
Ce ne serait pas plutôt Pompidou ? Faites une recherche en tapant « loi Rothschild »…
Comme je l’ai déjà écrit, on s’est tous faits berner, du capitalisme qui devait amener la félicité jusqu’à l’UE qui promettait emplois, prospérité et blablabla. Il fallait donc une politique du franc fort pour s’aligner sur l’€uro. Seul Séguin a vu la mascarade. Mélenchon y a cru, a cru qu’on pourrait faire une Europe sociale, que l’€uro serait un outil d’harmonisation… L’avantage est qu’aujourd’hui il a la niaque du « cocu » ! Au fait, il milite pour l’intérêt général depuis qu’il est au lycée. Pourquoi mettre en doute sa bonne foi aujourd’hui ?
Là, on pourrait en parler des heures, mais franchement j’y tiens pas, ça tourne toujours en rond. Alors je résume. Je pense juste qu’on a assisté à des dérives dictatoriales, les mêmes que Pinochet dont le Chili a été le laboratoire d’essai des néo-libéraux. Vous connaissez les Chicago-boys bien sûr ! N’oubliez pas que les Américains belliqueux ont toujours eu besoin d’un méchant pour entretenir leur croissance basée sur le complexe militaro-financier. Hier les cocos, aujourd’hui les islamistes… Qui demain ? Quant au lendemain de la guerre… S’il n’y avait pas eu les cocos, il est clair que personne aujourd’hui ne saurait ce que signifie « acquis du CNR », et les cocos d’URSS ont épuisé le peuple et les ressources pour soutenir l’effort de guerre… froide.
Ah au fait: je ne suis pas coco, juste socialiste, et on est en 2011 en pleine crise. Je pense que vous devriez plus vous inquiéter de la montée de l’extrême droite dans le monde, que des cocos ! Voyez en Amérique, où les Républicains sont obligés de composer avec le Tea-Party, ou plus simplement en France, où 40% de l’UMP ne voit pas d’un mauvais oeil une alliance avec le FN pour les législatives…
Moi j’ai bien aimé le copier coller du prof M.Jean Tulard entre la crise 2011 et la révolution française ,si tel est le cas je pense que l’on a pas le cul sorti des ronces .Quand a vous M.Jorion , @liervol dit « Vous me semblez toujours autant en retrait timide même ou au dessus de la mêlée » et ben je trouve que cela va bien dans un débat , un peu de hauteur donne une meilleure vision de ce qui nous attend ,et donc de prévoir .
d’accord avec votre post – j’apprécie aussi C AUTAIN
A propos de Cossery qui n’a parlé dans ses romans que des pauvres –
On lui pose un jour cette question : » pourquoi écrivez-vous ? »
» pour que celui qui m’a lu n’aille pas travailler le lendemain »
Exceptionnel Cossery !
Impossible de passer à côté de ce livre » mendiants et orgueilleux » .
superbe
Si la prise de parole a la télévision reste nécessaire pour pour faire exixter
un discours sur la place publique, un renvoi à des contenus audiovisuels didactiques
et concis sur ce site serai le bienvenu afin de permettre aux néophytes comme moi de rentrer dans la compréhension globale des systémes que vous analysez sur ce blog.
exemple : une séquence qui expliquerai les fameux CDS avec chiffres clés et shémas
serai un outil précieux
Il y a la rubrique « Glossaire » en tête du blog pour cela…(ben oui, j’ai potassé moi, et merci à Paul Jorion de nous avoir mis là les anti-sèche ! )