Billet invité.
Il n’est même plus question de sortie de crise, mais de tenir bon dans l’adversité, étant désormais reconnu qu’une longue phase de quasi-récession et de chômage élevé attend les pays avancés. Le spectre de l’éclatement de la zone euro – ou de sa reconfiguration, dont on ne voit pas comment elle pourrait se faire en douceur – domine plus que jamais les pensées tout en continuant à être publiquement exorcisé. L’Espagne et l’Italie, trop gros pour être sauvés, sont sur le bord du trou. Irrésistiblement, la Grèce s’approche de la faillite, menaçant le système bancaire. Le G7 finances de fin de semaine, à Marseille, va avoir de quoi s’occuper, mais que va-t-il pouvoir décider ?
Aux Etats-Unis, les grandes décisions sont reportées aux lendemains de l’élection présidentielle, en novembre 2012, tandis que les espoirs se fondent en Europe sur l’alternance sociale-démocrate qui pourrait survenir durant la même période, en 2012 en France et 2013 en Allemagne. Comme si de nouvelles équipes au pouvoir allaient être porteuses de solutions aujourd’hui inexistantes. Mais, avant toute chose, sera-t-il possible d’attendre de telles éternités ?
Préparer l’avenir relève du plus inouï des luxes lorsque l’apurement du passé est comme aujourd’hui dans l’impasse. Des grandes phrases tiennent lieu de politique dans le premier cas, en référence à une mythique croissance qui se fait beaucoup prier et qu’il faudrait relancer ; des bricolages de dernière minute interviennent dans le second, qui sont autant de demi-mesures déjà dépassées alors qu’elles ne sont pas encore appliquées.
Que ceux qui se situent à droite de l’échiquier politique s’enferrent dans une stratégie dont ils ne veulent pas démordre, bien qu’elle ne donne aucun signe de réussite, c’est dans l’ordre des choses. Comment pourrait-il leur être demandé de se renier et d’abattre eux-mêmes les statues qu’ils ont dressées ? Que les représentants de la gauche institutionnelle se soient autant compromis alors qu’ils sont encore au pouvoir – en Grèce et en Espagne – incite par contre à s’interroger : de quoi seront porteurs ceux qui peuvent prochainement y accéder, en 2012 et 2013 ?
Attendue comme le Messie, l’émission d’euro-obligations recueille le soutien des socialistes allemands et français, qui rejoindraient leurs homologues espagnols et le gouvernement italien actuel. Dans les commentaires, la tendance est à dire que l’on y viendra au bout du compte. Mais que peut-on en attendre réellement, à ce stade avancé de la crise ? Gagner du temps une fois de plus en faisant rouler la dette plus aisément ? Et, pour aller à l’essentiel, poursuivre la même stratégie qui consiste à donner du temps aux établissements financiers pour qu’ils recouvrent leur santé, tout en adoucissant l’austérité et la rigueur budgétaire en répartissant un peu plus la charge ? Exaltant programme qui ne tient pas compte des obstacles déjà dressés sur sa route !
La naïveté de ce calcul enchanterait s’il ne reposait pas sur nos têtes. Un premier avertissement sans frais vient d’être donné par Standard & Poor’s, qui a averti qu’il noterait « CC » (la note actuelle de la Grèce) de telles obligations si elles étaient garanties selon le mode employé pour le Fonds de stabilité financière (FSFE), c’est à dire proportionnellement au PIB des pays qui le soutiennent, en application d’un principe bien connu : c’est l’élément le moins performant d’un assemblage qui détermine la performance finale de l’ensemble… Cela ne va pas simplifier leur éventuelle adoption.
Le renforcement du fédéralisme européen est de plus en plus présenté, sous ses différentes variantes, comme une autre panacée. On se raccroche à ce que l’on peut. Qu’est-il proposé, pour y voir plus clair ? A tout seigneur tout honneur, Mario Draghi, le futur président de la BCE qui accompagne désormais presque partout Jean-Claude Trichet, réclame une « large » révision du traité de Lisbonne, faisant l’analyse que si les marchés avaient « amplifié » la construction inachevée de l’Europe, « ils n’en étaient pas à la racine ». Ceux-ci exonérés, il est sans surprise question d’adopter « une meilleure discipline fiscale ». Un discours qui n’est pas très différent de celui de Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des finances, mais qui tranche avec celui de l’ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, qui réclame de surcroît l’émission d’euro-obligations. Le débat continue de se développer en Allemagne, à propos de la mutualisation de la dette comme de la gouvernance économique, mais sans effet dans l’immédiat.
Jacques Delors, accompagné au sein d’un « Conseil pour le futur de l’Europe » par Felipe Gonzales, Tony Blair, Nouriel Roubini et Joseph Stiglitz – un drôle d’attelage auquel s’est joint le milliardaire Nicolas Bergruen – a rajouté un volet à cette politique : la recapitalisation des banques, insistant sur une plus grande intégration européenne.
Dans la grande tradition européenne, l’accent est donc en priorité mis, en guise de fédéralisme, sur l’adoption d’un nouveau traité ou la création de nouvelles structures, accompagné ou non de mesures restant à la surface des choses. Pourquoi pas un renforcement de l’Europe, mais sur quels terrains et pour quoi faire ? Il y a dans ce domaine, aussi, beaucoup d’incantations ! D’où va provenir la croissance qui permettrait d’accroître les ressources fiscales et comment va-t-elle être financée ? Comment les banques vont-elles se recapitaliser, si ce n’est avec des fonds publics, et avec quelles contreparties ? Aucune coquille vide n’apportera en soi une réponse à ces deux premières questions dérangeantes. Quant à la régulation financière, elle ne figure même plus au menu. C’est un peu court !
La crise a été trop loin et, en s’attaquant aux plus faibles maillons de la chaîne obligataire, elle a déstabilisé tout l’édifice financier ; c’est à celui-ci qu’il faut s’attaquer.
La ruée actuelle vers les obligations américaines et allemandes ne doit pas faire illusion : leur bonne forme éclatante n’est due qu’à l’effondrement du marché des actions, en général, et du montant des obligations des pays de la zone des tempêtes. Les investisseurs se réfugient là où le risque est relativement moins élevé et se serrent au chaud. Longtemps niées, les grandes faiblesses du système bancaire commencent à être reconnues du bout des lèvres… mais quand il s’agit de celles des autres. Josef Ackerman, Pdg de la Deutsche Bank et patron de l’Institute of International Finance, vient d’expliquer lors d’un congrès des banques à Francfort qu’« une recapitalisation forcée donnerait le signal que les responsables politiques ne croient pas au succès des mesures » qu’ils ont engagées pour soutenir les Etats européens fragiles, ajoutant que cette perspective est « contre-productive », faisant fuir les investisseurs en raison de la dilution du capital qu’elles impliquent.
Une explication est à ce propos nécessaire : la très conséquente dévalorisation des actions des banques qui vient d’intervenir et se poursuit accentue en effet l’effet de dilution, car un même apport financier donne droit à un nombre d’actions accru, au détriment des actionnaires actuels s’ils ne peuvent en être à l’origine. Les nouveaux peuvent craindre que le même sort les attende. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons du front du refus.
La situation se tend pour les banques, à la fois dans l’obligation de refinancer leurs opérations de crédit en cours, de développer leurs fonds propres dans le cadre de la réglementation Bâle III ainsi que d’accroître leurs liquidités pour faire face au blocage du marché bancaire ou à des retraits massifs de dépôts. Additionnés, les montants finissent par être vertigineux. Déjà, elles doivent faire face à un surenchérissement de leur dette et privilégier l’émission d’obligations sécurisées, mieux garanties, leurs rendements se réduisent en conséquence. Et ce n’est pas fini. Ce qu’elles craignaient le plus, après la régulation, est intervenu.
Elles combattent actuellement pour obtenir un assouplissement des règles de liquidité, non pas tant en pourcentage qu’en élargissement des actifs éligibles (favorisant les obligations convertibles que le Comité de Bâle a exclues). D’après JP Morgan Cazenove, un important courtier, les trois grandes banques françaises seraient particulièrement mal placées et devraient se financer à hauteur de 173 milliards d’euros à échéance de 2015.
Le dossier des banques, pointe émergée du système financier, est ré-ouvert et ne va pas pouvoir être à nouveau fermé. Un très rigoureux ménage y est inévitable. Les socialistes européens sont donc loin du compte avec leur vision étriquée et somme toute conformiste de la crise et de sa solution. Ils prennent le grand risque, leurs marges de manoeuvre étant très étroites, de poursuivre sur la lancée de leur homologues espagnols et grecs qui s’apprêtent à rendre leur tablier, chose déjà faite par les portugais.
Les mobilisations sociales s’affirment progressivement entretemps, tandis que les sondages témoignent aux Etats-Unis d’une défiance incluant les démocrates et les républicains.
Prochain billet : « les premières briques de la prochaine maison ».
177 réponses à “L’actualité de la crise : AU ROYAUME DES FAUSSES BONNES IDÉES, par François Leclerc”
Mardi 6 septembre 2011 :
Grèce : taux des obligations à un an : 88,485 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 52,314 %. Record historique battu.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 19,815 %. Record historique battu.
Si l’€ éclate, on ne pourra pas dire que tu ne l’avais pas vu venir…..
Au train ou vont les choses, ça va être la bohème pour tous.
C’est moi qui vous le dit!
http://www.youtube.com/watch?v=m1_BKpgUG4I
La fin des bobo et l’émergence des bo!!!
La recapitalisation inévitable se fera avec la seule contre-partie qu’un marché sain sans entourloupes peut accepter, ceux qui recapitalisent deviennent les propriétaires, si ce sont les états, ce sera nationalisation, ou comment faire émerger la régulation socialiste par les sacro-saintes lois du marché, cynique n’est ce pas? (pour un néo libéral convaincu de sa superbe j’entends).
Un drôle d’attelage en effet. Mais finalement pas si surprenant, mis à part peut-être Stiglitz qu’on aurait cru plus avisé.
Blair est tel qu’en lui-même, il est dans tous les mauvais coups. On vient d’apprendre d’ailleurs qu’il est le parrain d’un des fils de Robert Murdoch. On a ainsi maintenant la preuve qu’il était bien de gauche ! La troisième voie qu’on disait. Celle que beaucoup de nos socialistes voulaient prendre pour modèle il n’y a encore pas si longtemps. Ils se gardent désormais de s’y référer, mais il ont aujourd’hui d’autres marottes, Hollande et Royal qui emboitent le pas à Sarko et nous jurent maintenant qu’on aura droit à notre règle d’or après les élections présidentielles. C’est vrai que cette idée vaut Delors, l’intégration européenne vaut tous les sacrifices ! La fuite en avant de l’intégration économique, le social c’est pour plus tard !
Blair et Gonzalez ont un point commun, c’est maintenant qu’ils touchent les dividendes de leurs actions quand ils étaient au pouvoir (l’oligarchie sait remercier ceux qui ont trahit la cause du socialisme).
http://www.expansion.com/2010/12/17/empresas/energia/1292588120.html
http://www.guinee58.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3430:tony-blair-chez-alpha-conde-que-cache-la-visite-&catid=34:politique&Itemid=54
Grosse probabilité pour que papandreou et zapatero entament aussi une carrière de consultants, dans un proche avenir.
Tony Blair, le type qui avait remis en selle le dictateur Libyen, parrain du Moloch Murdoch ? Pas possible ! La » Troisième voie » , c’est celle-ci : bouffer à tous les râteliers.
Tony Blair devrait passer devant la Cour Pénale Internationale avec Bush, Cheney & consort.
C’ est hallucinant de le voir se balader libre comme l’air. 1 million 500 000 victimes civils en Irak sans aucun rapport avec le 11- 9 et le caniche de l’ Empire se promène en liberté sans que personne ne l’arrête. On demande combien de millions pour trouver Tony Blair » dead or alive » déjà ? Je ne me souviens plus …
Peut être un petit exemple de l’hypocrisie ambiante :
– Idée (avortée) de relever la TVA sur les parcs de loisir, de 5,5 à 19,6 % = 14,1 % d’augmentation à subir par les plus modestes
– Idée (réprouvée pour l’instant) d’une taxe sur l’hôtelerie de luxe : 2% pour les nuitées facturées plus de 200 €
Prix d’entrée d’eurodisney : ~ 60 € – Budget pour une famille avec 2 gosses : 240 €, soit bonnant malant, le fixing de la nuitée luxe taxable…
Et pourquoi pas une taxe de 14,1 % sur les nuitées de luxe, à l’égal de la taxe sur les pauvres consommateurs de parcs de loisirs, initialement prévue ?
Et qui s’y oppose, entre autres ? Estrosi, Lefèvre… dont les raisons officielles évoquées sont très douteuses de mon point de vue…
J’ai de meilleures propositions:
Dynamiter purement et simplement les parcs de loisirs débilitants.
Réquisitionner les hôtels de luxe pour les sans-abris.
aussi…
Bonne idée, ma gamine m’emmerdera plus avec Disney
Comme disait Jean Yanne; « Le jour où le gouvernement instaurera une taxe sur la connerie, il sera autosuffisant. »
Allez, je ré-écoute Taxman (Beatles) en boucle
Joachim Voth – Le Monde – 6/09/2011 – .Idées
Universitaire espagnol, Joachim Voth commence par citer les années 1930 pendant lesquelles les états ont eu beaucoup de mal à se décider à abandonner l’étalon or mais s’en sont selon lui mieux portés grâce à des dévaluations appropriées à leur situation (je ne suis pas capable d’évaluer le bien-fondé de l’argument.)
Ensuite:
« Quelles répercussions pour l’avenir politique de l’Europe ? Etonnamment, faibles.
[…]
L’UE est bien plus qu’une union monétaire, et l’Europe est bien davantage que l’Union européenne. »
Si c’est pas trop irréaliste, l’idée qu’une fois débarrassés de l’idéologie monétaire actuelle il nous serait encore possible d’envisager une d’Europe bien plus vivable que celle qui dans les siècles précédents s’est épuisée en guerres fratricides me plait assez…
Proverbe slovaque : pâques au balcon, noël aux tisons.
Le tchèque sans provision…
Oui je sais ,ils se sont séparés…
AAA : onomatopée du rire !
eurodisney c’est pas le durable et ca formate les enfants, je pense que supprimer tout ce qui commence par euroXXXX serait une première mesure indispensable pour sauver les meubles qui subsistent : ceux de nos 2011 ans d’histoire, c’est cela, le meilleur moyen de contrer les concurrents, leur proposer notre spécialité qui est la diversité au lieu de céder aux sirènes de leur standardisation fédéralisée …
fermons la bourse, il me restera alors le puits, le bois et le potager, enfin la vraie vie 🙂
bonne chance à tous, merci pour l’article
Nos corbeilles de fruits valent mieux que leur bourse à profit…
Je viens d’écrire ceci à quelques amis, en réponse à la parabole du prix des ânes due aux indignés:
…je crois que nous sommes proches d’un événement historique comparable à ladite crise de 1929.
Je vois ceci comme quasi certain:
La Grèce sera un de ces jours en cessation de paiement. Aujourd’hui, l’Etat grec emprunte à 17% sur 10 ans, 43 sur deux ans, et …70 sur un an! Des salaires et des pensions ne seront pas payés par l’Etat grec. Des banques étrangères ne seront pas payées par le même État, et seront techniquement en faillite. Les bourses vont continuer à plonger, ce qui en soit n’est pas un malheur pour les gens normaux, toi et moi compris, sauf que, par miracle (pour « eux ») et mystère (pas pour moi), ceux qui nous gouvernent n’ont pas d’autres réponses à ça que de faire payer les plus modestes…
Dexia et une autre dont j’ai oublié le nom vu qu’elle est flamande je crois, sont sur la touche en Belgique. L’économie dite réelle, celle qui produit, va sérieusement gripper davantage encore. Tu te rends compte qu’on est obligé de dire « l’économie réelle » quand on veut parler de la production.
Le Portugal et l’Espagne, l’Irlande, pourraient suivre. En quelques jours ou semaines.
La suite, je ne « vois » pas. Les gouvernements vont tout faire pour sauver l’actionnaire sous prétexte de l’utilité des banques, donc constitutionnaliser la « règle [du veau] d’or », accentuer l’austérité, faire exploser la scène sociale. Des gens bientôt par milliers ou millions n’auront plus grand chose à perdre.
Les gouvernements devraient nationaliser les guichets et sauver les fonctions bancaires utiles aux ménages et à l’activité, « restructurer », donc annuler, des dettes, et abandonner les actionnaires à leur passion de parier, de gagner, et pour une fois, de perdre. Et interdire une série de paris boursiers, supprimer la cotation instantanée par des ordinateurs 24 h sur 24 à travers la planète… C’est bien sûr lever le voile en public sur la toxicité de la finance et ouvrir un débat au mortier: la lutte des classes existe. C’est rationnel et peu coûteux mais considéré comme le diable par tous les pouvoirs et leurs innombrables valets idéologiques et valets tout courts. Les gouvernements qui se chargeraient de faire ça existeront peut-être, mais pas tout de suite, sur quel champ de ruines, au terme de quels soubresauts, éventuellement violents…
En-dehors de ça, il n’y a que la continuation de cette guerre des « porteurs de cravate » contre ceux qui ont besoin d’un âne, guerre externe et interne, sur fond de pauvreté multipliée.
À ma connaissance, personne n’a proposé en Grèce, ou chez les technocrates, de démilitariser le pays pour soulager la société.
Et pour rappel, quand les colonels ont pris le pouvoir là-bas, il paraît qu’ils n’ont eu besoin de quasi aucune nouvelle loi. La législation était prête.
C’est bien de cela dont il s’agit:
le capital va tenter d’imposer sa règle d’airain par tous les moyens,
autrement dit par des dictatures,
dont les éléments sont mis en place par les bourgeoisies,
toutes Big Brother armées jusqu’au dents comme jamais.
On l’a vu dans presque tous les pays, à différentes époques.
C’est encore plus pressant pour elles face à la grande récession qui arrive.
Autant s’y préparer, et ne pas sombrer dans les rêveries urnaires.
Cette « régle d’or » a déjà du plomb dans l’aile avant méme d’avoir été adoptée, aucun gouvernement ne s’y tiendra.
Mr. Leclerc
« Une explication est à ce propos nécessaire : la très conséquente dévalorisation des actions des banques qui vient d’intervenir et se poursuit accentue en effet l’effet de dilution, car un même apport financier donne droit à un nombre d’actions accru, au détriment des actionnaires actuels s’ils ne peuvent en être à l’origine. »
Sous réserve de contrôle, je ne pense pas qu’une augmentation de capital appauvrisse l’actionnaire à condition que les droits de souscription soient maintenus. le cours très bas auquel on fixe le prix des nouvelles actions a pour but d’éviter que la cotation ne tombe sous ce prix et que l’opération capote.
Mais la menace d’une telle opération est, dans de nombreux cas, signe d’un problème. C’est pourquoi le cours baisse en général quand circulent des rumeurs d’appel aux marchés.
Les actionnaires qui ne suivent pas une augmentation de capital sont nécessairement dilués, diminuant d’autant leur part des dividendes. S’ils la suivent, que restera-t-il de ceux-ci, une fois défalqué le coût des capitaux qu’ils auront emprunté, si c’est le cas ?
au cours actuel de la SG 18.8 euros je crois si une AK devrait intervenir ce serait au prix de 10 euros l’action donc compte tenu de cela, l’action ne peut que continuer à baisser
Je voudrais vous parler de ce qui me fait sourire : l’absence de mémoire et de vision.
On nous rabâche la crise de la dette des États, comme si maintenant l’origine de nos maux se trouvait là. Or il n’en n’est rien.
Nous vivons la même chose que l’Allemagne au lendemain de la crise des années 30 quand les avoirs en dollars ont été rapatriés.
La Grèce était dans le même état financier en 2005 mais qui s’en préoccupait alors, personne, personne parce que la monnaie crée à partir de l’illusion d’une croissance perpétuelle coulait à flot et qu’il fallait bien la mettre quelque part cette monnaie.
La crise est née d’un coup de sifflet ; fin de la cavalerie pour tout le monde.
A partir de là, il n’y a plus eu de croissance, c’est à dire osons le mot juste de création monétaire, on a bien compté sur l’Asie pour prendre le relais mais compte tenu des différences de change et du peu d’engouement là bas encore pour le crédit ça ne suffit pas.
Donc on s’est retrouvé avec des dettes et aucune nouvelle dette privé suffisante pour faire rouler les anciennes dettes : patratra le système comme un vélo où on cesse de pédaler s’écroule.
Alors on a fait quoi, vite on est aller ramasser la monnaie crée dans les années folles pour la rapatrier sur des actifs sans risque, et ainsi peu à peu comme la marée se retire, les états alimentés par l’exubérance de la finance mondiale se sont retrouvés à nu sur le sable.
La plus belle vision de ce transfert de l’Europe vers les USA se trouve dans les différences monumentales des évolutions des cours de bourse le DJ comparé au CAC40 au SPF120 ainsi que dans la baisse de rendement des TB
Là se trouve le reflux.
Exactement comme l’Allemagne au lendemain de la crise des années 30, quand les capitaux us ont repris le chemin du pays et que Weimar a suivi.
Et au nom de ce beau retrait, voilà qu’on nous impose la rigueur à ces États coupables de quoi, certainement pas d’avoir fait des dettes mais des cadeaux jusqu’à plus soifs aux capitalistes. Oui, la politique c’est fait à la corbeille et nous en payons la note !
Comme quoi l’histoire se répète, pour l’instant on se contente de remplacer les dictateurs en place dans les pays arabes, il faut bien faire de la croissance à tout prix.
On nous parle de printemps arabes, de droit de l’homme ect….
Mais tout ce ceci nous ramène seulement au droit de faire du fric quelqu’en soit le prix à payer et le bien être de la planète comme des peuples.
Tant de millénaires pour n’être encore que des marchands qui se battent à savoir qui va entuber l’autre et se présenter devant son cercueil le coffre en banque rempli comme Bernard Arnault pour n’en citer qu’un qui ne semble n’en avoir jamais assez, décidément la médiocrité et la cupidité sont les seules caractéristiques humaines dont on est jamais déçu.
Je voulais rectifier Weimar précède le régime Nazi mais cette histoire d’Eurobons me fait penser aux bons MEFO
Les bons MEFO, pour Metallurgische Forschungsgesellschaft, ont été mis en place en Allemagne par Hjalmar Schacht, ministre des finances de 1934 à 1936, sous le régime nazi. Ils s’inscrivaient dans le projet de relance économique sans augmentation de la masse monétaire. Ils n’étaient pas comptabilisés dans la masse monétaire, et servaient à l’État pour payer les industries d’armement. Le MEFO permet de contourner les restrictions financières du traité de Versailles, et contribue au réarmement sous le Troisième Reich.
Historique[modifier]
En 1939, la valeur des MEFO atteint 12 milliards de marks, contre 19 milliards de marks de dette officielle.
Analyses[modifier]
On peut le voir comme un système de « vraie-fausse » monnaie fondée sur des reconnaissances de dette échangées par les entreprises, émise par la Metallurgische Forschung ou MEFO.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht
Parmi ses créations les plus spectaculaires, il y a les Bons MEFO. L’idée est la création d’une société imaginaire, la Metallurgische Forschungsgesellschaft, m.b.H., ou « MEFO » dont les titres servent de monnaie d’échange convertible en Reichmarks sur demande. Les MEFO sont surtout utilisés pour payer les industries d’armement. Les banques et les municipalités sont obligées d’acheter des Bons MEFO, jusqu’à hauteur de 30 % de leur portefeuille pour les banques et de 90 % pour les municipalités et compagnies d’assurance. Ceci permet une importante augmentation de la masse monétaire, qui s’accroit de 33 % par an entre février 1933 et février 19381.
Elle déprécie ses actifs grecs moins que les autres (et c’est fait épingler pour ça)…..un début de réponse à sa bonne santé durant ces années peut être?
« ainsi que d’accroître leurs liquidités pour faire face au blocage du marché bancaire ou à des retraits massifs de dépôts. »
Je n’ai pas vu de bank run venir …en france tout du moins!
Allez voir en Grèce le bank run (la ruée vers les dépôts) des riches !
Rétropédalage de S&P, cela ne va pas améliorer leur réputation!
La note des euro-obligations dépendra des garanties – S&P
Le plus comique:
Allons S&P pourquoi avez vous noté récemment les obligations du FESF ‘AAA’? Pourtant la France, l’Allemagne, la Grèce (!) etc… ne garantissent pas l’intégralité du fonds.
On ose imaginer la Grèce garantissant l’intégralité de la dette publique de la zone euro!
Je crois que le mieux c’est d’ignorer les commentaires de S&P, déjà après le tohu-bohu sur la dégradation de la note américaine (qui n’a eu strictement aucun effet sur les taux des bons du trésor américains) on aurait dû s’en douter.
latribune.fr, Le mercredi 7 septembre 2011, à 7h 34
Le budget du ministère de la Défense est sous tension. Alors qu’il doit prendre en charge une partie de l’amende liée au contrat des frégates de Taïwan (230 millions d’euros), le surcoût de l’opération Harmattan en Libye est estimé par le ministre de la Défense Gérard Longuet à 320 millions d’euros à fin septembre. A partir du 1er octobre, le ministère devrait nettement réduire la voilure en Libye. Ce qui coûte cher a-t-il précisé lors d’un point presse organisé à l’occasion de l’université d’été de la défense qui s’est tenue lundi et mardi à Rennes, ce sont les heures de vol, les munitions et à degré moindre le maintien en condition opérationnel (MCO) des matériels et les salaires.
Pour autant, Gérard Longuet a affirmé que la facture de la guerre en Libye serait prise en charge par le budget de l’Etat et non celui de la Défense. L’enveloppe des surcoûts sera mutualisée dans le budget global. C’est acquis, a-t-il assuré.S’agissant du budget de la défense, il a souligné lors de son discours qu’il y avait des schémas angoissants qui circulaient, mais il les a repoussé. En 2011, 2012 et 2013, nous avons les moyens grâce aux recettes exceptionnelles qui seront finalement au rendez-vous.
Retrouvez cet article sur La Tribune.fr
Donc pile les Français payent
face les gros capitalistes ramassent
J’adore. moi tant qu’ils y sont je créais de nouveaux états répliquant les anciens pour ces nouveaux bons :
France’
Allemagne’
Grèce’ et ………………….. …. donc une toute nouvelle Europe’ comme ça on aurait un A’
Ils transposent leurs réflexe d’entreprise aux états? Faire faillite à leur boîte, puis en crée une autre toute neuve, ça permet de liquider des dettes de banques, et accessoirement des salariés, des fournisseurs,…
Mercredi 7 septembre 2011 :
La Cour constitutionnelle allemande a jugé légales mercredi les aides promises par l’Allemagne pour lutter contre la crise de la zone euro, mais sommé le gouvernement d’impliquer davantage le parlement.
Les députés allemands devront donner leur feu vert à toute aide « de grande importance » consentie par l’Allemagne, première contributrice de tous les plans de secours européens, selon le texte de ce jugement très attendu.
(Dépêche AFP)
Humm,
La crise va se poursuivre,
Bien des fois je pensais avoir tout vu de la crise, mais en réalité et en vérité je m’aperçois que la crise m’apprend toujours quelque chose que je n’avais pas bien vu, non seulement sur moi, mais aussi sur autrui et cela quelque soit sont propre bord de penser culturel, personne n’y échappe, bien sur ce n’est pas toujours évident à exprimer et à faire partager à l’ensemble des gens de mon temps, au regard si souvent de l’habituelle expression révolutionnaire des uns et des autres, vous savez je n’y échappe pas non plus moi-même dans mon propre pays.
Tant parfois la crise ressemble de plus en plus à gigantesque engrenage, je pourrais bien sur vous en parler dans d’autres termes plus catastrophiques selon les autres passages plus galopants ou chevaleresques des écritures. Mais voilà mon Dieu, je demande parfois s’il est vraiment bon de tout dire aux gens com aux petits enfants, c’est pourquoi en ce moment j’éprouve le besoin de me retirer, de faire silence, de faire retraite, de faire réel
repos au coeur et à l’esprit histoire quand même d’y voir un peu plus clair pour mon prochain.
Eclaire moi mon Dieu, mais pourquoi donc je n’avais pas encore vu cela plus tôt dans ma vie, hélas ce n’est pas seulement moi, mais cela concerne beaucoup de gens. Oh j’aimerais tant parfois changer le cours des événements et de l’histoire, briser le grand maléfice qui pèse de plus en plus lourdement sur le monde, mais peut-être finalement que cela doit faire parti du cours des choses.
Car ce que je vois venir au grand galop et avec un peu de recul de temps en temps, ce n’est pas non plus toujours très joli, joli à voir pour tout-à-chacun en retour. Je ne peux davantage empiéter sur le libre-arbitre de chacun mon Dieu, et cela même si jusqu’à présent j’ai toujours bien essayer de faire attention à ce que je devais plutôt dire ou pas sur le moment.
C’est comme devant un tableau que je verrais peu à peu se dessiner, au début bien sur je trouvais cela très amusant, révolutionnaire, mais au fur et à mesure j’en finis hélas par me dire putain ça craint quand même un peu partout.
Du coup je suis dans une phase, ou je ne sais plus quoi dire de plus sage, tant d’aphorismes déjà, ah si seulement le prophète Jérémie avait déjà pu être mieux compris en son temps, c’est vrai vous faites néanmoins grandement tolérance de mes propos en ce moment, mais voilà jusqu’à quand si les gens deviennent plus fous en société ?
Pour ma part , je suis encore un peu dans le même état d’esprit , chaque fois que je discute avec quelqu’un du moment présent , j’ai la même impression , sensation , d être ET. Les réflexions à mon égard ,pessimiste , arrête d’aller sur ces forum , si on t’écoute autant se mettre une balle. Pourtant je suis sur d’une chose ,ouvrir les yeux en grands (WEB,MAGAZINE) , puis regarder autour de soit et essayer à mon échelle de faire ce qui m’apparait le plus juste , tout ceci c’est déjà produit et se reproduira encore , c’est aussi une force de savoir que l’histoire repasse les plats, mes dernières lecture , la crise de 29 , la révolution Française , ceci permet de mieux appréhender le moment et d’essayer de faire un peu de prospective. Le pessimiste est un optimiste avertit
Mercredi 7 septembre 2011 :
Crise de la dette : la justice allemande valide les aides à l’euro.
La plus haute instance judiciaire allemande a jugé à cet égard que le gouvernement « avait l’obligation d’obtenir le feu vert préalable » de la commission budgétaire du Bundestag, la chambre basse du parlement, avant de prendre un quelconque engagement.
Pas question par ailleurs pour Berlin de ratifier des accords prévoyant une « communauté de dettes (…), surtout si elle est liée à des conséquences difficilement prévisibles », ont prévenu les juges suprêmes, ce qui peut donner des arguments aux adversaires des obligations européennes communes ou « eurobonds ».
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7c6991258e29eab8c386806b32d20fa3
SORTIR L’EUROPE DE SON IMPUISSANCE POLITIQUE.
Les dirigeants politiques européens se sont condamnés eux-mêmes à l’impuissance par quatre décisions calamiteuses.
1.Acceptation d’une libre concurrence, inéquitable et déséquilibrée, avec des pays émergents comme la Chine, provoquant des ravages dans l’Union Européenne :désindustrialisation, 22 millions de chômeurs,80 millions de pauvres, stagnation des salaires et du pouvoir d’achat, développement du travail précaire, apparition de travailleurs pauvres, creusement des inégalités de revenus.
2.Limitation de ces ravages au prix de déficits et de surendettements publics permettant de maintenir la paix sociale.
3.Violation délibérée des critères du Traité de Maastricht qu’ils avaient eux-mêmes fixés.
4.Financement exclusif des déficits publics par les marchés financiers qui fixent librement les taux d’intérêt consentis et qui se refinancent à taux faible ou nul auprès de la BCE ou d’autres banques centrales.
Pour sortir de cette impuissance et de la nasse dans laquelle ils se sont enfermés eux-mêmes, les dirigeants politiques européens doivent prendre trois décisions fondamentales et indissociables.
1.Sortir d’urgence des fourches caudines des marchés financiers, en autorisant la BCE à financer directement les déficits publics, à taux faible ou nul, pendant une période transitoire de 3 à 5 ans (2011-2015),suffisamment longue pour ne pas entraver la croissance et la diminution du chômage.
2.Interdire tout déficit public (Etat, collectivités territoriales, protection sociale) au terme de cette période transitoire et fixer des programmes contraignants de réduction annuelle des déficits pour la période transitoire.
3.Taxer ou contingenter les importations dans l’Union Européenne de certains produits ou services provenant de pays dont les Balances de paiements courants avec l’Union Européenne sont fortement excédentaires, aussi longtemps qu’ils ne respecteront pas :
-Les normes sociales fixées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et par le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels de l’ONU
-Les Conventions Fondamentales de l’OIT
-Des Normes environnementales, sanitaires et juridiques comparables à celles de l’Union Européenne
et aussi longtemps qu’un nouveau Système Monétaire International ne sera pas mis en œuvre.
Ces trois décisions doivent être accompagnées de décisions complémentaires dans trois domaines où les dirigeants politiques européens sont également impuissants.
1.Face aux Etats-Unis et à la Chine, proposer l’instauration d’un nouveau Système Monétaire International, fondé sur un élargissement du rôle, une nouvelle définition et une augmentation du volume des DTS, avec élargissement du rôle du FMI.
2.Face aux marchés financiers, imposer une nouvelle régulation financière.
3.Face aux paradis fiscaux, imposer une transparence des opérations financières qui y transitent.
La règle d’or
Dans 1984 de George Orwell, sur la facade du ministère de la vérité, il est écrit :
La Guerre c’est la paix.
Cette règle d’or à propos des déficits publics est un parfait exemple de novlangue orwellienne.
Sur la facade du ministère de la vérité de la République Française, il pourrait être écrit :
La règle d’airain, c’est la règle d’or
ou bien
La règle de fer, c’est la règle d’or.
Ce n’est seulement qu’un joli coup de marketting politique. l’expression sonne bien, elle donne l’impression d’avoir trouvé le graal.
Alors qu’en fait , c’est asservir encore plus le pouvoir de l’état aux marchés financiers, c’est enchaîner les peuples dans une galère pour qu’ils rament jusqu’à ne plus en pouvoir.
Sur la façade du ministère de la vérité de la République Française, il pourrait aussi être écrit :
L’esclavage, c’est la règle d’or
L’esclavage mais quel plus beau rêve pour des impuissants mortels qui l’espace d’une décennie au moins jouent à Dieu à peu de frais sur la ruine de leurs semblables.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7c6991258e29eab8c386806b32d20fa3
En clair :
– L’Union Européenne ne deviendra jamais une union des dettes.
– Et il n’y aura jamais d’eurobonds.
– De toute façon, les Etats européens riches n’arrêtent pas de répéter qu’ils sont contre la création d’eurobonds.
– Bon, maintenant, qu’est-ce qu’on fait des cinq Etats européens en faillite ?
J’aimerais que Nicolas Sarkozy, François Fillon, François Baroin, etc, répondent clairement à cette question :
« Maintenant, qu’est-ce qu’on fait des cinq Etats européens en faillite ? »
« …Un premier avertissement sans frais vient d’être donné par Standard & Poor’s, qui a averti qu’il noterait « CC » (la note actuelle de la Grèce) …. »
S&P vient d’admettre (de façon emberlificotée) que c’était une erreur liée à la technique de calcul utilisée; q qui aboutissait à affecter aux euro obligations le rating le plus bas des contributeurs.
Ce qui ne veut pas dire qu’il faudrait leur attribuer le rating du plus haut des contributeurs.
S&P’s n’a pas reconnu une erreur, mais a fait état de sa méthodologie: sa note dépendrait de la manière dont les garanties des Etats seraient structurées. Si le montage du FSFE était reproduit, elle serait CC (la note de la Grèce), dans le cas où chaque Etat prendrait la responsabilité de l’ensemble, ce ne serait plus le cas, sans que la note maxima soit garantie à ce stade.
Bien noté.
Mercredi 7 septembre 2011 :
Grèce : taux des obligations à un an : 92,998 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 53,388 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 19,849 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
par ribes gilbert:
« 1.Sortir d’urgence des fourches caudines des marchés financiers, en autorisant la BCE à financer directement les déficits publics, à taux faible ou nul, pendant une période transitoire de 3 à 5 ans (2011-2015),suffisamment longue pour ne pas entraver la croissance et la diminution du chômage.
2.Interdire tout déficit public (Etat, collectivités territoriales, protection sociale) au terme de cette période transitoire et fixer des programmes contraignants de réduction annuelle des déficits pour la période transitoire. »
je n’aurais mieux écrit ce que je pense être indispensable pour cesser cette marche en avant vers le mur. certes l’interdiction des paris sur les prix est indispensable également, et bien d’autres mesures. mais à 20 milliards d’euros par mois l’augmentation de notre deficit, il faut intervenir en priorité sur ce point. et tant que nos politiciens parleront de rigueur au lieu de remettre en cause le système qui finance nos économies, je ne vois point de salut.
merci à ribes gilbert pour avoir si bien exprimé ce que je pense depuis un moment.
La théorie des 200 familles réactualisée… Rien de plus, rien de moins.
Avec la concentration depuis la fin du 19eme siècle on en arrive à 147 transnationales.
(Est-on bien certain, d’avoir intégré la chine, l’Inde et quelques autres émergents…)
Si l’on considère qu’il y a environ 10 personnes par conseil d’administration (ou tout autre organe ayant sensiblement les mêmes fonctions) qu’on ajoute que vu les doublons, triplettes et autres cumulards il faut considérer qu’il convient d’estimer à 6 le nombre de personnes effectivement différentes par conseil, on arrive à la grosse louche à 900 (147*6) personnes qui dirigent le monde.
Ce nombre extrêmement réduit porte en lui la solution aux problèmes économiques du monde,
(il suffit d’éradiquer (facile)… et de ne pas remplacer par les anciens dieux par de nouveaux (quasi-impossible).
« Il faut d’emblée interdire les distributions de dividendes qui creusent la facture anticipée du contribuable dans le sauvetage financier. »
http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0201612925937-un-fonds-europeen-pour-recapitaliser-les-banques-215486.php
Je suis un lecteur assidu de ce blog. Et même si je ne partage pas tous ses points de vue, j’apprécie toujours particulièrement l’expression directe et sans détours de Paul Jorion. Depuis quelques semaines, il nous accompagne dans la descente aux enfer de l’économie occidentale, on entre dans l’oeil du cyclone… et j’ai du mal à rester inactif en attendant que tout semble s’écroule autour de nous. Je relativise en remerciant mon géniteur de m’avoir donné naissance en France plutôt que dans la Corne de l’Afrique.
Il revient aujourd’hui à ma mémoire un article lu il y a plusieurs années dans un journal économique – mieux, c’était une pétition -. On devait déjà trouver le service de la dette invalidant. Il s’agissait de trouver des idées pour sortir notre pays de la spirale infernale de la dette.
Comment ? par une action citoyenne, comme s’était effectué en 1871 le paiement anticipé des 5 milliards d’ « indemnité » de guerre, demandé par les Prussiens, suite à la défaite de Napoléon III. Une contribution forcée de tout citoyen selon ses possibilités.
Comme Alain Duhamel, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement entre N III et notre président. Devons nous attendre la défaite de celui-ci, qui a peine élu a entrainé le pays dans un libéralisme totalement débridé, sans oublier bien sûr d’enrichir ceux qui n’en avaient pas besoin, et qui avaient investi dans son election ?
J’entend dire que les français sont reconnus pour avoir une épargne abondante: bas de laine, Caisse d’Epargne Assurance-Vie…etc… Comme beaucoup de français aisés, j’ai économisé un capital, pour répondre si nécessaire aux aléas de la viellesse. Comme proposé dans la pétition il y a 7 ou 8 ans, je serai prêt aujourd’hui à bloquer ce capital épargné pour « plus tard » en achetant des obligations d’Etat, avec un revenu annuel couvrant juste l’inflation, et l’assurance de récupérer ce capital, dans une vingtaine d’années seulement au cas ou mon état de santé ou celui de mon épouse le nécessiterait.
Je vous pose la question: Pourquoi ce transfert de la dette, aujourd’hui source de chantage et de spéculation, à des personnes privées dans une démarche citoyenne, n’est elle pas reprise aujourd’hui dans les propositions des uns ou des autres ?
Au moins, cela affranchirait une bonne fois la vie politique française de ce chantage ridicule pour conserver la notation AAA.
Il y a 1 an, une soit-disant « réforme de la retraite » pour le triple A,
aujourd’hui « la règle d’or » pour le triple A …
et on devine déjà, pour demain: réélire le même président pour le triple A.
On vient de « fêter » le 4 septembre et cela semble vous avoir inspiré .
Mais c’est bien Monsieur Thiers que Ferrat citait , en chantant dans « ma France » :
» celle dont Monsieur Thiers disait :qu’on l’assassine ! … » ?
La citation exacte était : »…a dit : qu’on la fusille ! »
Je veux rester de cette France là pour continuer à allumer les chandelles de la démocratie :
http://www.youtube.com/watch?v=qkO7_rhhCbA
PS : vous avez eu de la chance que Vigneron soit de sortie ce soir .
C’est Berégovoy qui a rendu IN le marché des bons du trésor et c’est le plus grand marché au monde, le plus grand commerce la dette des états, commissions par ci commissions par là achat vente plus values ou moins values et commissions sur la vente commissions sur les achats, ect …..comment pouvez vous imaginer que cela intéresse quelqu’un que vous achetiez des titres et que vous les gardiez 20 ans à dormir. ????
On ne pense pas bien être commun, on pense à se faire du fric nous la finance.
Pourquoi personne ne propose de revoir la loi sur les emprunts d’état pour que les épargnants français?
puissent en acheter avant que M.Beregovoy décide que les bons du Trésor doivent passer par les banques ou autres intermédiaires financiers et encore plus accentuée par DSK ,cela nous permettrait de nous affranchir en partie du bon vouloir des agences de notations et profiterais plus a l’épargnant français ,regardez ce qui se passe pour le Japon ils sont a 236% de dette sans être sanctionné par ces agences et la France a 84,5%
Inspiré du « Canard Enchainé » du 17/08/2011
http://www.beregovoy.org/livre%20blanc%202.htm