Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Une fois les calculs faits, on s’apercevra qu’il aurait mieux valu prendre les mesures radicales préconisées à l’automne 2008. Mais on a préféré tergiverser, puis on est passé à autre chose. On a attendu que les États tombent dans l’abime, à la suite des banques.
Pas de quoi être surpris cependant : le prix que certains auraient eu à payer au moment-même était trop élevé – même si, au bout du compte, il apparaîtra faible par comparaison. Trop élevé pour ceux qui étaient aux manettes et qui restent convaincus que – quoi qu’il arrive – ils s’en sortiront bien personnellement, ou du moins pas trop mal. Mieux que la moyenne en tout cas.
On touche ici aux ressorts profonds de la nature humaine : cette conviction du plus crétin d’entre nous, qu’il est bien plus malin que tout le monde. L’entièreté de notre pseudo-science économique est fondée sur cette prémisse. L’édifice tout entier a été conçu et sponsorisé au fil des siècles par des individus convaincus d’être bien plus malins que les autres : « Le vainqueur est « rationnel », disaient-ils, le vaincu aurait mieux fait de l’être. Tant pis pour lui. »
Il leur faudra déchanter : « C’est ptêt’ plutôt qu’j’avais eu de la chance ? » Eh oui, mon vieux, c’était ça l’explication !
Enfin… toutes les bonnes volontés seront requises quand il s’agira de reconstruire. Même celles de ceux qui se croiront, dès le lendemain matin, plus malins que tout le monde !
On ne change malheureusement pas la nature humaine.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
230 réponses à “L’ATTENTISME N’A PAS PAYÉ”
Il n’empêche, cher Paul, que grâce à toutes ces tergiversations, quelques uns auront gonflé leur porte-feuille!
bien vu
Ah ouais ? « Quelques-uns » ? Les vilains de la bancaille et politicaille ? Les grands requins blancs adeptes éclairés de la religion révélée du Décalogue réduit au Monologue sacré « Prends l’oseille et tire toi » ?
Comme ceux, petits « malins » ou petits chanceux, qui auront profité du répit organisé depuis quatre ans pour liquider leur assur-vie, vendre encore à bon prix et sans taxation sur plus-value leur résidence secondaire ou leur Scellier à pue-misère, voire acheter du jonc ?
Fait du monde tout ça, non ? De Long Beach à Vladivostoc, de Rekjavik à Sydney, de la Mecque à Shanghai … Sans compter les autres, moins chanceux ou moins « malins », qui auront gagné quatre ans au moins d’illusion sursitaire.
Tous d’ailleurs se trouvant être les mêmes que ceux n’ayant plus maintenant de mots assez durs pour la bancopoulaille et politipoulaille qui leur auront si bien damé la piste verte, très solidairement, très représentativement…
Ah ça ! j’me fais pas d’souci, ils vont tous descendre dans la rue un d’ces quatre tous ces plus ou moins petits-malins-cocus-benêts-un peu déçus-très déçus du capitalisme populaire et démocratique… Derrière Marine, Ducont-Gnangnan ou Méluche, après avoir bien sûr grandement ouvert leur boite à Cont-L’évêque à date limite de consommation foutrement dépassée sur le blog à Jorion, et autres…
Sûr ! J’serai pas dans cette rue là, pas en cette compagnie en tout cas. A tout prendre, j’préférerais presque les compagnies de CRS.
..mais peut-être pouvons-nous encore imaginer transformer la relation entre nature et culture…
@Paul Jorion
A propos de la nature humaine, contrairement à Rousseau si je me souviens bien, je pense qu’elle est naturellement mauvaise, et cette mauvaise nature est inscrite dans nos gênes depuis que nous devions nous battre pour la survie lorsque les proto-humains puis les Homo sapiens chasseurs-cueilleurs devaient faire face aux bêtes féroces et surtout aux autres groupes humains nécessairement ennemis puisque inconnus et ne parlant pas la même langue. De manière très pessimiste, je ne vois pas d’amélioration possible d’autant plus que la croissance inéluctable de la population exacerbera cet instinct de violence et de destruction mortifère. J’ai regardé avec intérêt ce clip explicatif des mouvement spéculatifs sur le prix des denrées agricoles : il y manquait un paramètre non négligeable et imprévisible (un paramètre est par définition imprévisible) l’effet social sur les foules et par voie de conséquence les états et les continents du renchérissement du prix des denrées alimentaires de base qui est inévitable à terme si la population mondiale continue à croître sur sa lancée actuelle.
La seule consolation est que j’ai 66 ans et que je n’assisterai pas à la disparition pure et simple de l’humanité.
Juste une dernière remarque brève au sujet des « prix ». J’ai habité au Vanuatu quelques années et traditionnellement la monnaie utilisée entre villages pour les transactions importantes comme par exemple l’achat d’une femme est le cochon. Dans les îles reculées des Banks ou des Torreys une femme vaut en moyenne sept cochons et seulement six si elle n’est plus vierge ! Une mélanésienne relativement éduquée (elle avait séjourné à Nouméa pour ses études) que j’avais rencontré à Port-Vila s’évaluait à 2500 dollars parce qu’elle considérait que son éducation correspondait à un bonus significatif (2500 dollars = 10 cochons).
« cette mauvaise nature est inscrite dans nos gênes »
Ils ont bon dos les gènes… A mon avis, l’homme ne nait ni bon, ni mauvais, il devient l’un ou l’autre, voire un peu les 2, selon son environnement, depuis sa conception.
Naître bon ou mauvais, la question a-t-elle même un sens? En tout cas, quelle que soit la réponse, la réalité nous prouve que dans une certaine mesure le résultat est modulable, et cette éducation devrait être un rôle majeur de la société. Le rôle de la loi idéale n’est-il pas d’apporter une correction aux dérives individuelles par rapport aux intérêts du plus grand nombre, tout en protégeant les droits fondamentaux des minorités? Le problème, c’est que l’équation est d’autant plus compliquée que nous sommes plus nombreux. En ce sens le problème démographique n’est pas que celui des ressources et des déchets, mais aussi de créer un environnement capable de permettre des relations interhumaines optimales. La cohérence des groupes humains n’est pas assurée au-delà d’une certaine taille à définir.
Il y a probablement autant de ‘nature humaine'(s) que d’individus.
Ne culpabilisez pas trop et regardez autour de vous même si ce n’est pas très beau.
C’est avec tout cela qu’il faut faire : le facteur ‘humains’.
Aux Iles Trobriand chacun consommait ce qu’il avait besoin sans échange, sans commerce ; mais on ne réinventera pas la forêt primaire… dommage.
Le but était au début. C’est un motif d’espoir.
Les ‘méchants’ peuvent être parfois rationnels (dans leur travail par exemple), c’est un autre motif d’espoir.
Surtout, à Trobriand, la société était matriarcale. C’était les femmes qui commandaient, c’est-à-dire les soeurs, les cousines, les tantes, les mères. Les petites filles en remontraient aux petits garçons. Les autres, les mâles, porteurs entre leur jambe de cette excroissance qui dans nos sociétés encore tient souvent lieu de mérite (comme aurait dit Beaumarchais, qu’ont-ils fait pour en être doué si ce n’est uniquement « se donner la peine de naître » ?) bref, les hommes devaient se conformer à la direction des femmes. Les moeurs étaient pacifiques, la vie paisible, organisée autour des enfants et de leurs génitrices. C’était peut-être cela l’Age d’or.
necessairement ennemi?pourquoi cela vous semblet »il si evidents?Chez ces gens l’esprit de groupe dominait sur l’individuel,et pour moi necessairement l’intelligence d’entretenir les meilleurs relations possible avec le voisinage
Un cas extrêmement typique de projection d’Henry38 le nucléocrate.
@henry
fiuu !!
une mélanésienne en bonne santé semble un meilleur investissement qu’une automobile ,…
wet & sea
@henry38,
Si vous avez 15 minutes, voici un texte passionnant sur le sens de la vie.
Bonjour Paul.
En vous lisant, je me demandais si la notion de mérite n’était pas à étudier de plus près. Entre la chance, la naissance, le réseau de connaissances, l’école qui risque de devenir plus chère et discriminatoire, etc… Qui vaut quoi, comment le mesurer, comment répartir équitablement selon les aptitudes réelles, les efforts fournis, ….?
Le « mérite » ?
Mais qu’est-ce que le « mérite » ????
De la fumée, une fumisterie, l’arnaque utilisée par les employeurs pour maintenir les travailleurs la tête sous l’eau, pour les mener par le bout du nez dans l’individualisme le plus forcené. Le « mérite », vraiment ?
Si vous étudiez d’un peu près les entreprises, leurs systèmes d’évaluation (je vous recommande la lecture de Jean-Pierre Le Goff et autres spécialistes comme Yves Clot, C. Dejour, etc), vous verrez que derrière le « mérite » c’est le règne du fait du prince, de l’arbitraire, du jugement à la tête du client, et l’enchaînement, l’asservissement pur et simple : pour être méritant, on fait tout et n’importe quoi, et surtout, il faut être plus méritant que son voisin si on veut sortir du lot. Destructeur. Sans intérêt pour tout humaniste qui se respecte.
Le « mérite » ? Et pourquoi pas une belle médaille avec en ruban les couleurs de l’entreprise à épingler sur la poitrine des fiers « méritants » tous les mois ?
Allez, au fond d’un trou noir, le « mérite ». Tout au fond !
Le goût pour la vérité (que le mérite serait censé reconnaitre) se tisse dans le rapport des gens avec les objets.
Assez peu à voir avec l’exercice scolaire calibré…
Sur les « aptitudes », et ce qu’en fait le capitalisme, lisez le sociologue Richard Sennett « La culture du nouveau capitalisme »…
Le mérite est un vieux rossignol du systeme…Déja le proto socialiste Saint-Simon, aprés avoir cru lire Hegel dans le texte, voulait en faire le point nodal de sa société basée sur le mérite de chacun: Chacun sa place…Lénine était tout a fait d’accord!
De plus Hitler aussi avait bien aimé, comme les ariens eussent étés les plus méritants du monde, ils devaient dominer tous les autres….En fait dans son bunker en 1945, ils aurait dit que si l’Allemagne perdait la guerre, c’est que les allemands ne le méritaient pas. Jusqu’au boutiste…
Disons que le mérite est difficelement mesurable, ce n’est guere qu’un point de vue, et pas du tout une valeur absolue. Bref c’est comme le bien et le mal, le beau et le laid….
Chacun sa vérité.
Le mérite comme toute conception peut etre dévoyé en une autre conception qui n est pas le mérite mais autre chose.
Le problème est que cet autre chose porte le même nom.
C’ est ce mensonge qui provoque le sentiment de rejet évoqué par Hou jifouu.
Il ne faut pas rejeter le mérite, le goût pour la vérité.
Un exemple de dissection de la chose http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/DEL_REY/20693
Exemples de conceptions dysfonctionelles http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_common_misconceptions
Autre exemple, l’ idéal défendu n’ étant pas en correspondance avec les moyens specifiques a cet ideal dont on se prive pour le mettre en œuvre (les impots, le déficit sont des un moyens politiques, comme la création monétaire)
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/plan-rigueur-gouvernement-l-che-lest-plus-values-immobili-res-145591
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/04/97001-20110904FILWWW00176-royal-se-dit-pour-la-regle-d-or.php
Exemple opposé http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/05/europe-ecologie-laurence-vichnievsky-demissionne-de-sa-fonction-de-porte-parole_1568077_823448.html
Comme l’ indique le titre de ce Billet : l’ attentisme n’ a pas payé, et il ne paiera pas plus dans le futur. Les politiques devraient cesser la course a la première place dans le Titanic, et adopter une autre attitude plus constructive de sens. Dans chaque subjectivité politique, il existe un sens. C’ est parce qu’ il n y a pas de sens a l intérieur d une subjectivité, que celle ci inspire le rejet, plutôt que l’ attention (a défaut d’ adhésion en raison d’ une autre subjectivité).
merci à tous pour vos pistes de recherche
« On ne change malheureusement pas la nature humaine. »
Sauf intercession divine, ce qui produit des changements stupéfiants. (observé in vivo sur quelques personnes). Et il semblerait que ce soit aujourd’hui notre unique espoir pour éviter le massacre qui s’annonce.
« Le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas ».
Pour ma part foi en la vie.
C’est facile, c’est pas chère et ca me rapporte gros.
C’est si bon d’être « là ».
Je suis de la génération « No future », si on m’avais dit à l’époque que je serais le témoin de ce qui se déroule en ce moment avec une telle conscience, je n’y aurais pas cru.
Je n’aimais pas la vie et ne pensais pas qu’il y ai d’issues à ce monde « pourrit » à l’époque.
Maintenant je pense que la vie répond à une logique très efficace.
Qu’elle est belle si on la connait vraiment et qu’on ne se plonge pas une réalité virtuelle.
Je conseille à tout le monde d’approfondir sa connaissance de la vie.
Il faut observer la vie pour relativiser sa propre existence.
Je pense que le défit de l’humanité pour ce millénaire sera de reconnaitre ses limites.
C’est quand j’ai situé la limite de mes capacités d’observation par mon mental que j’ai situé mon niveau d’existence.
« Je ne pouvais pas « mentaliser » l’espace infini, pas plus la continuité infinie de l’existence. Mais quand j’ai décidé d’arrêter d’essayer de visualiser une image mentale, j’ai plongé dans le silence de mon être. J’ai perçu alors que je suis pure conscience
Depuis que je me suis défini à ce niveau de conscience, je me sens pareil à chacun, un point d’observation de l’existence au travers d’un prisme singulier.
Je ne suis plus dupe de la relativité de mon identité personnelle, de mon monde intérieur.
Se définir sois-même, c’est redéfinir toute la relation de l’être que nous sommes avec l’ensemble.
Cela peut faire évoluer l’humanité, d’où mon message.
Pourquoi voudrais-je plus que ce que j’ai, si cela me suffit pour être heureux?
Pourquoi nous concurrencer si nous savons que nous sommes pareils, au sein d’un ensemble qu’il ne tient qu’à nous d’équilibrer?
J’aime la vie, je vous aime tous.
Bon courage 🙂
Un ami m’a dit un jour « à chaque pas que tu fais vers Dieu, il en fait cent vers toi ».
Je l’exprime autrement : chaque fois que j’ai évolué dans ma conception de la vie, ma vie s’est embellie incroyablement…
Des sociétés comme celle des fourmis, des guêpes, des abeilles, existent depuis plus de 200 millions d’années.. Elles semblent avoir fait leur preuve dans le flot de la vie.. Quand l’Humain aura 200 millions d’années d’existence, peut être lui aussi aura t’il fait ses preuves..
Merci pour votre message très chere pure conscience en armure terrestre..
Julos Beaucarne chantait: « Ici n’est pas notre vraie maison mon frère, quand ton véhicule sera mis à la ferraille, ne restera que ton Esprit…. »
Merci, enchanté de te connaitre Xian 😉
@+ l’ami 🙂
Bien vu BS.
Salut l’ ami.
B.S.,
Pourquoi en effet ?
Prêt(e) ?
Pourquoi voudrais-je plus que ce que j’ai, si cela me suffit pour être heureux?
« J’habite une forêt profonde
Les glycines poussent chaque année un peu plus
Nul préoccupation mondaine ne m’atteint
Parfois un bûcheron chante
Je recouds ma robe de moine au soleil
Je lis des poèmes à la lumière de la lune
Je voudrais dire aux hommes
Que pour être heureux peu de choses sont nécessaires »
RYOKAN (1758-1831)
@BS
Oui, mais une conscience qui s’incarne est aussi là pour vivre et apprendre me semble t il………
je cite : Qu’elle est belle si on la connait vraiment et qu’on ne se plonge pas une réalité virtuelle.
Je conseille à tout le monde d’approfondir sa connaissance de la vie.
Oui, en observant la nature par exemple, les lois de la nature sont les lois de la VIE !
je cite : Je pense que le défit de l’humanité pour ce millénaire sera de reconnaitre ses limites.
Oui, brulant d’actualité si je puis dire et je crains que comme d’habitude , ce soit justement la VIE qui se charge de ce dirty job !!!!!
AS USUAL, le maître c’est la VIE !
que votre chemin soit ensoleillé !
A Xian
Oui et les abeilles sont en danger à cause des pesticides à la campagne !!!!
d’où l’installation de ruches sur les immeubles des centres urbains !
alors que l’on songe de nouveau serieusement à utilser la gelée royale au lieu des antibiotiques car de multiples bactéries sont devenues résistantes aux antibios !
200 millions d’années : qui vivra verra ……………MDR
Hasta la vista !
Merci pour les commentaires, ca fait plaisir à voir!
Ceux qui comme moi n’ont plus la tv et aiment voir et écouter des émissions sur le net, voici une émission de la radio ici et maintenant.
Très intéressant le travail de cette dame. Elle parle justement entre autre d’un pourcentage important de la population qui a une philosophie plus étendue de la vie.
Ce que j’observe un peu partout également.
J’espère que cette voie sera celle du salut.
Tchuss et @bientôt
N’ oubliez pas les extra-terrestres !
Merci à tous, ca fait plaisir d’avoir un retour.
Portez vous bien! 🙂
Ben oui, si on en croit Taleb et sa théorie sur les cygnes noirs et le hasard sauvage. Tout serait finalement plus affaire de chance et de hasard que de rationalité pure et de dons visionnaires. L’incertitude règne en maître, Keynes ne l’avait-il pas dit? Tout le reste n’est que rationalisation a posteriori.
Oui mais il y a ceux qui gagnent bien sur les fluctuations moyennes et grandes voire sauvages (Cf Naomi Klein).
Le « taux de génération de risque » a du dépassé des seuils critiques ici ou là.
Avant peut être avait-on davantage de « dépassement de seuil critique du risque de guerre » par les politiques, mais les razzias d’aujourd’hui sont encore différentes, et on nous demande d’y participer comme des hamsters (le dilemme des caisses automatiques, par exemple, genre de chose dont on aimerait sortir par le haut…)
Je suis un être irrationnel et je vois poindre le jour où je devrai troquer mes bons sentiments contre une tenue de camouflage. Je suis mieux loti que vous car en face de chez moi, il y a un champs de maîs où je pourrai me cacher avec mes amis lapins quand j’entendrai le bruit des bottes d’une quelconque armée de lobotomisés du bulbe et c’est pas les candidats qui manquent.
J’aimerais bien créer un petit logo que je pourrais attacher à mon email qui symboliserait une volonté d’un monde où l’être humain est la pierre d’achoppement, contrairement à l’argent aujourd’hui….
Y a quelqu’un qui veut m’aider ? Juste histoire de se rappeler qu’on est humains… Un peu de créativité, ça nous changera de nos sempiternelles lamentations.
Encore une idée de ouf….
Là j’ai rien qui me vient hélas.
Tchuss @+
Stouf le ouf,
Chiche ?
Hé hé, cher Paul, il est une autre constante de la nature humaine : celle de cette crédulité tenace qui fait que les plus intelligents d’entre nous 😉 s’acharnent envers et contre tout à croire que la raison humaine finira toujours par triompher, que les discours raisonnables et convaincus qu’elle délivre finiront toujours par être respectés.
Manque de pot, ça ne marche jamais comme ça. Les petits humains agissent toujours sous l’emprise des pulsions qui les animent. Pulsions reptiliennes de survie immédiate, pulsions de domination de l’autre, pulsions suicidaires aussi, comme en ces temps de « Grand perdition ».
La raison, ce cortex cérébral si cher au professeur Laborit et à Alain Resnais (Mon oncle d’Amérique), n’est là que pour justifier, maquiller, rationaliser (pour la galerie) les égarements de nos comportements pulsionnels.
Le discours de Toulon de septembre 2008 ? Bof, une parade cousue de fil blanc, un faux-semblant à usage médiatique sans conséquence. Aussi stupide que la promesse d’aller chercher la croissance avec les dents. Aussi vain que l’annonce d’un énième plan de sauvetage de la Grèce que personne n’a l’intention de mettre en œuvre. Aussi pathétique que le serment des tourtereaux se jurant fidélité jusqu’à la mort quand les statistiques impitoyables font état pour un couple d’une espérance de vie moyenne finalement assez limitée.
Mais bon, foin de ces réflexions plus amusées que réellement désespérées (ou désespérantes), une question lancinante reste : « Que va-t-il se passer concrètement quand tout ça va casser ? » 😀
Tout le monde croit avoir raison, même toi le Yeti…
Devant tant de fatalisme, la question est de savoir si tu incorporera l’armée régulière ou la résistance.
Comment unifier des personnes qui pensent toutes avoir raison ? Est-ce qu’on ne pourrait pas chercher leur points communs ? Je sais pas, j’ai une formation de scientifique qui s’appuie sur le questionnement et la réalisation d’expériences.
Cela dit, t’as peut-être vraiment raison…
Fataliste, moi ??? Je te signale mon plan de redressement détaillé en neuf volets (dont voici le tout dernier).
Pas mal, je connaissais pas ton site…
En temps de crise, on finit tous par se prendre pour des missionnaires. Moi aussi, je m’y étais tenté (http://www.omega-project.org , un petit projet que j’ai arrêté en cours).
Sur ces centaines de sites qui fleurissent sur la toile, qui a raison ? Qui a tort ?
Mais je vois qu’ils ont (presque) tous un point commun, la restauration des valeurs humaines face à l’argent.
Alors, pourquoi j’insiste sur la potentialité d’une guerre ? Quels crimes a-t-on commis au nom du pétrole ? Quelles tensions internationales sont pour l’instant inhibées par la finance mondiale ?
C’est pas un scoop, mais on ne nous aime pas trop dans certaines parties du monde.
Il faut s’unir autour d’un point commun et même si on garde nos propres convictions, on résistera aux tentations nationalistes. Ce point commun, ça pourrait être les enfants de ce monde qui doivent subir notre bêtise… Ou autre chose,… Les idées s’insinuent doucement… avec un peu de manipulation….
@ Stouf le ouf
Missionnaire, non. Pas plus que fataliste. Le fatalisme, c’est s’abandonner à une réalité qui nous dépasse. Ma position à moi est de considérer cette réalité qui nous dépasse, et de faire, malgré tout, TOUT ce qu’on peut faire pour la dépasser.
Qu’on n’y parvienne ou non, qu’on ait des chances d’y parvenir ou non, n’est pas la question. La question, c’est juste la tentative. En bref, ce panache si cher à Cyrano de Bergerac
» Comment unifier des personnes qui pensent toutes avoir raison ? »
En commençant par unifier les salaires ! Vous verrez après cette action de salubrité publique que ça en calmera pas mal.
Un bon exemple de fatalisme (ne le prends pas pour toi Yeti, je t’ai compris)…:
http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/09/02/de-retour-de-fukushima-ou-le-silence-et-les-mensonges-tuent-220331
http://www.youtube.com/watch?v=p36Km-6_Kyk
Dire et redire et encore et toujours…
@ Renou :
Merci pour le partage.
Cela rejoint ce que j’exprimais à la suite du commentaire 5 ici plus haut… : )
@+
@Yéti
Je cite : Qu’on n’y parvienne ou non, qu’on ait des chances d’y parvenir ou non, n’est pas la question. La question, c’est juste la tentative. En bref, ce panache si cher à Cyrano de Bergerac
Oui ! Bravo je partage cet avis, Cyrano : quelle merveille de beauté, de sensibilité et de poésie !
OUi mais vous savez c’est comme quand je taille une pierre, je n’aime pas trop quand elle me pète dans les mains………………..et pourtant ça arrive………
Donc , c’est bien d’oeuvrer, de créer et d’aboutir, constrire, et souvent d’ailleurs par d’autres chemins que ceux que l’on pensait emprunter au départ……ça c’est le coté totalement irrationnel…..la découverte permanente…………trop bon…….bien bien
et en fait si j’en parle de cette façon, c’est que je voie le parallèle avec la création comme une évidence puisque la vie est une création permanente, bon.
et bien,
Je ne connaissais pas votre blog, trés chouette !
merci bien.
Pourquoi croire que tout va casser?
Il faut surtout trouver ce qui ne va pas casser. L’angoisse provenant de la perte des repères est une épreuve.
Mais il y a d’autres repères évidemment! On ne se perd jamais dans ce monde, il y a toujours des branches auxquelles s’accrocher et des routes que l’on peut longer. Parfois, il est question d’endurance, il faut savoir ce que l’on a dans le ventre.
Les clichés de guerre, de bottes, etc… sont les réminiscences d’angoisses ancrées dans notre subconscient. On nous a tous fait peur -plus jeunes- avec les images et les récits de guerre et une crise économique (pire que celle de 29) est le meilleur déclencheur pour faire émerger ces angoisses. Cela dit, ce n’est qu’un phénomène psychologique, pas une réalité objective. L’avenir est imprévisible, il faut s’en réjouir ou s’en résigner. En tous cas, raisonnablement, il faut s’en convaincre.
Vivons pleinement nos angoisses, comment faire autrement?! Gardons aussi un pied « hors de la Terre », on mérite mieux que cette condition déplorable, non?
Si on arrive à se détacher suffisamment, la gravité nous retiendra avec de nouvelles balises. On aura fait un tour en apesanteur et le nouveau départ se fera sereinement et de façon déterminée.
@Monsieur Jorion: Quand on l’a enfin cernée tout à fait cette nature humaine, ne nous oblige-t-elle pas à nous compromettre (tout au moins à nous transformer)? C’est dérangeant, n’est-ce pas?
Tout cela est très personnel, mais c’est une joie de voir qu’on en est tous logés à la même enseigne (enfin presque…)
Personnellement, je ne crois pas que « tout va casser ». Ce qui va casser, c’est le système qui régit notre vie économique. Ce totalitarisme financier (je pèse mes mots) qui a fini par tout pervertir, jusqu’à notre façon de vivre, jusqu’à notre façon de pensée (voilà pourquoi, démunis devant sa chute, nous cédons au stress, à l’angoisse et aux pulsions régressives ).
Mais quand le jouet financier sera tout cassé, que nos esprits seront un peu lavés des vieux réflexes qu’il nous a inculqués, que nos yeux se rouvriront, que découvrirons-nous ?
Que le soleil se lève toujours le matin et se couche le soir, que les oiseaux des bosquets se foutent comme de l’an 40 de nos émois affolés, qu’avec un peu de chance, mêmes nos moyens de production de biens et de services nécessaires existent encore bel et bien, qu’ils suffit juste de les remettre en route avec un nouveau système.
C’est pour ça que je me suis fendu d’un petit programme. Pour quand on se réveillera, ma modeste contribution, des chouquettes pour le petit déj’.
Avec cette pensée récurrente et tenace que c’est toujours lors des périodes de très grande crise que sont nées les plus grandes avancées sociales (la Révolution de 1789, le Front populaire de 1936, les ordonnances du Conseil national de la résistance en 1945, les révolutions arabes de 2011…)
Salut Yeti,
Ce qui se passe sur ce blog en ce moment, c’est-à-dire des centaines de commentaires qui restent partiellement sourds aux autres est typique d’une situation pré révolutionnaire. Les initiatives personnelles en marge du système se multiplient.
La situation ne deviendra révolutionnaire que quand toutes ces voix dicordantes s’accorderont sur le la ou le si (consitionel). Crois moi, je te comprends quand tu essaies de faire passer ton message et test idées, tu t »es investi pour la cause publique et tu espères un retour. Mais pour l’instant, il faut abandonner toute spécificité et réunir les bonnes volontés pour voir où on peut aller.
Mais il ne faut^pas être naîf. En Belgique, presque la moitié de la communauté flamande a vôté pour des partis ouvertement séparatistes. Les sondages aujourd’hui montrent que la situation s’empire. En France, le FN redevient un parti crédible du point de vue des français.
Dans les pays arabes, ce n’est pas un hazard si les partis religieux sont les seuls qui prédominent.
L’implosion de notre société emportera nos valeurs aussi.
A moins que s’insinue progressivement un idéal commun, mondial hors de toute initiative personelle qui ne font que marginaliser.
Je retiens ce lien mis en valeur sur votre site:
http://www.leparisien.fr/transports/la-ratp-a-affrete-un-tramway-pour-evacuer-des-roms-01-09-2011-1587921.php
Le Yéti,
« Que va-t-il se passer concrètement quand tout ça va casser ? » : http://www.pauljorion.com/blog/?p=28250#comment-222885
Je me suis permis de citer un de vos billets : ici et là.
@ yeti ,une autre constante,la PEUR,peur de l’inconnu,peur de manquer,peur du futur etc
or la peur s »exploite tres facilement
eric,
La peur : c’est fondamental.
Bonjour, je ne sais plus qui disait » la seule chose dont nous devons avoir peur , est la peur elle- même » Pour le reste , le « caca-rente » je crois qu’il faut laisser les gens qui en vivent s’étriper entres eux et de ne surtout pas les renflouer
C’est l’homme de l’heure qui le disait.
Merci Paul J
Ma mémoire part en brioche , c’est en plus sur ce site que je l’avais lue. Je suis en train de lire un livre sur la révolution française » Max Gallo » dans lequel un député modéré compare les débordement de celle ci à un fleuve en crue .Je me dis que cette Métaphore peut s’appliquer à la crise que nous vivons ,les finances ,le fleuve. Beaucoup vivent du fleuve , mais celui-ci gronde et emmène tout sur son passage ,les gens les plus proches des rives sont touchés de plein fouet (2008) la crue déborde sur la plaine et la aussi les gens qui ne vivent pas entièrement du fleuve le sont à moindre mal .Le tout est de savoir si le fleuve va reprendre sont cours normal ou si celui ci va trouver un autre chemin ,un autre lit , (2011) Le problème c’est que les gens qui ont construit le long de se fleuve tranquille ont contrarié son cours , qu’ils en payent le prix fort est dans la logique , mais ils ne seront pas les seuls
Sur la peur : j’avais cité , pour l’apprécier comme un message fondamental , le » N’ayez pas peur ! » d’un feu pape .
La peur qui peut , lorsqu’elle n’est que retenue et précaution , nous permettre de préserver la vie , semble bizarrement échapper très souvent à la mesure de notre cerveau de gauche , pour se tapir dans notre cerveau le plus ante-diluvien dépositaire des terreurs préhistoriques que nos ancêtres ont du affronter .
Cette « disposition » qui nous est naturelle est donc , comme l’ironie et la double hache minoenne , une arme à double tranchant . Elle peut aussi bien nous préserver d’un danger que nous précipiter dans le vide .
Est ce le talent d’un « avant-centre » que de réguler cette peur pour la mettre au service de l’action , de l’innovation , de l’empathie via des « représentations » et des modèles ?
J’ai acquis la conviction que la peur-mère est la peur de souffrir , sans m’expliquer encore totalement et de façon satisfaisante , la « matière » de la souffrance ou de la joie tout aussi bien , sauf à emprunter une fois encore les pas de Blaise Pascal et de » l’homme n’est ni ange , ni bête , et le malheur veut que ,qui veut faire l’ange fait la bête » .
C’est peut être ça , au juste , la « nature humaine « .
http://www.frmusique.ru/texts/b/brel_jacques/dernierrepas.htm
Paul,
Jésus leur répondit: L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Jean, vers 12:23. De quelle heure FDR était-il l’homme ?
Paul,
Ahhh, Roosevelt…
Et son contemporain Henri Ford…
Pour mon premier job en 96, j’avais travaillé en Tunisie. Un jour, avec un collègue, architecte de profession, nous en étions venus à parler de Saddam Hussein. Comme je n’avais pas ma langue dans ma poche, j’avais du dire quelque propos profanatoires sur le tyran sanguinaire contre qui la coallition avait décidé de mener une guerre propre (maintenant, on dirait humanitaire). Au regard assassin de mon interlocuteur, j’avais essayé de rattraper le coup. Il m’expliqua qu’à l’époque, lui et ses amis étaient prêts à rejoindre les combattants pro Saddam., A l’époque, la colère grondait déjà chez les jeunes contre le régime de Ben Ali. Et là, il était prêt à se battre contre l’impérialisme américain plutôt que contre le régime en place…
Plus tard, lors de l’attentat de 11 septembre, je vis les scènes de liesses (à la télé) dans certains milieux arabes. Chaque fois que je vois que l’on brûle un drapeau américain, je me souviens de ma discussion avec mon ex-collègue…
Je tenais à vous remercier, Paul, pour les livres que vous avez écrits et qui m’ont fait comprendre beaucoup de choses sur la finance. Si j’avais eu de l’argent à placer, je me serais fait des couilles en or au sens propre comme au sens figuré.
Mon voyage sur ce site se termine, car toutes ces discussions stériles me dépriment. « Si tu regardes au fond de l’abîme, l’abîme aussi regarde en toi… ».
Alors vive la créativité…
Ben ça me dit toujours pas pourquoi vous l’appelez » l’homme de l’heure » !
Is there anybody out there ?
Je voudrais juste savoir pourquoi on l’appelle « l’homme de l’heure ». Siouplaît, por favor, schöne bitte.
Me da se.
@Fab :
Bien qu’à l’heure d’écriture , Paul Jorion soit censé réfléchir en français , il avait peut être encore quelques relents d’anglicisme .
http://en.wikipedia.org/wiki/Man-hour
Après réflexion je crois avoir une explication au sujet des premiers maux actuels de l’humanité.
Les messes noires non plus dans les caves n’apportent pas plus de croissance, ils
peuvent bien sur prier davantage le démon pour faire fortune mais ça ne viendra pas plus.
Des fois ça vient, des fois ça vient pas plus du ciel la plus douloureuse de l’homme, au lieu des habituelles doses d’opium et de clowneries du journal télévisé, un jour viendra on apprendra peut-être aux infos et graçe au petit prophète Jérémie qui ne roule pour personne pas même pour lui-même de son vivant, et devant son petit plat de lentilles. Que les premiers dirigeants privés et fonctionnaires du globe assistent parfois à certaines messes noires entre-eux, mais d’où est-ce que tu nous sort cela Jérémie et bien tout simplement de mon petit doigt, à chacun sa propre source.
Cela pourrait expliquer pourquoi autant de malheur et de rigueur, pour ça que Dieu et les premiers Anges dans le ciel ne peuvent plus guère bénir l’Amérique et les marchés. Bien sur ce n’est pas non plus le genre d’histoires qu’ils iraient tout de suite raconter aux petits enfants.
Ca reste bien sur à prouver avec autant de sociétés secrêtes et de juges bien à leurs bottes un peu partout, et ça prétend être au service du Droit, de la Justice, du public, de l’honneur, du courage, de l’intégrité, de l’éthique, de la probité, de la démocratie, de l’homme, de l’humanisme, de la liberté, tu parles c’est surtout bien au service des plus initiés et cachottiers d’entre-eux sur les marchés. Pourquoi le monde se sent de plus en plus mal, pourquoi autant d’empressement vers l’abime ? Pas une seule fois en réalité les plus grands chiens financiers de la planête n’ont été réellement inquiétés dans leur fonction, des élites mondiales se fichant en réalité pas mal des lois, des prophètes et des prophéties et des plus mal lotis à leur égard, comme de tout le reste chez eux après nous la fin du monde.
Ne vous posez plus trop alors de questions, ne cherchez plus, ne vous fatiguez même plus à vouloir faire aussi plus grande pyramide infernale aux cotés de tous ces gens là, ni même à vouloir changer les choses et cela à votre propre niveau, mettez-vous plutôt tout de suite au pinard car au moment de reconstruire je me demande combien seront-ils encore vivants et en bonne santé sur terre.
Sans doute bien peu mon Dieu, revoyez plutôt sans trop tarder l’associé du Diable tourné dans les locaux même de la Goldman Sach et compagnie, et oui c’est pour vous dire comme le monde est bien mal parti avec les plus grands grippes-sous de la planête. Il est normal et juste alors mon Dieu que les bourses mondiales se cassent bientôt la figure com pour tout le reste qui ne sent plus très bon, et là on verra mieux alors si les premières messes noires de Wall Street et compagnie font mieux revenir la croissance et les récoltes, mais ça je vous l’apprends pas c’était déjà un peu la même chose au temps des premiers témoins génants de l’histoire.
Car pour les premières places du monde vendre leur Ame au Diable cela leur ne suffit pas, non il faut encore que l’humanité toute entière y passe, troublant bien évidemment de plus en plus la conscience de tout-à-chacun, de l’homme, de la femme, des peuples et des petits enfants du monde.
Et si vous ne croyez même plus aux prophètes et à DIeu, et bien je vous y encourage sans trop tarder, au moins dans mon cri j’aurais essayé de prévenir le plus de gens possible de mon vivant.
Et pour le graal intérieur, je citerais les dialogues avec l’ange …
» CE QUI EST AU-DEHORS EST ENSEVELI.
CE QUI EST AU-DEDANS S’ACCOMPLIT. «
En me basant sur un ratio difficilement contestable ( mon intuition !), j’estime que la représentation monétarisée de l’ensemble des biens terrestres est de 400 fois supérieur à la valeur réelle de ces biens !
Ainsi, pour relancer la machine, il sera nécessaire de procéder à une démonnaitisation massive, tel qu’au monopolis, pour commencer une nouvelle partie, il va falloir redistribuer une nouvelle cagnotte.
Mais, comme au monopolis, ce seront toujours les banquiers qui renacleront à terminer la partie et, toujours comme au monopolis, ce sera la perte d’intérèt des autres joueurs qui provoquera la fin du jeu et le partage d’une nouvelle donne.
Je remarque que, déjà entre eux, les banquiers n’ont plus envie de jouer (normal vu qu’ils connaissent la valeur nulle des jetons !), de là à ne plus avoir envie de jouer tout seul, il n’y a qu’un pas qui sera vite posé.
Le plus important étant de changer de banquier pour la nouvelle partie ! 😉
Il faudrait surtout éviter de rejouer cette partie à la con! La « représentation monétarisée » des biens est très sous-évaluée puisqu’on ne tient pas compte des ressources limitées, le pétrole devrait être beaucoup plus précieux qu’il ne l’est, le coût des pollutions devrait aussi augmenter le prix des biens…. Le problème vient du jeu auquel on a décidé de jouer et duquel on ne veut se séparer. On se demandant comment relancer la machine, recommencer une partie, on s’enferme dans une sorte d’addiction mortifère. Quand on ne sait plus s’arrêter, y a plus qu’à espérer que Maman nous sorte de là on appelant « à table, les enfants! ». Mais non, Maman ne viendra pas nous chercher.
Cher Paul,
J’aime beaucoup, venant de vous cette expression : » La pseudo-science économique »… que je partage et avec moi, JP Voyer. Quant à la « nature humaine », vraiment, qu’en savons nous, qu’en saurons-nous jamais ? Elle ne peut en tout cas pas, selon moi, être simplement assimilée à cet appât du gain forcené visible chez certains. Qui n’est que la conséquence de la foi aveugle et irrationnelle en cette « pseudo-science économique ». Que je sache, les arbres du jardin d’Eden ne voyaient pas pousser des billets de banques, des actions ou des rondelles de métal. Que des pommes innocentes et SANS VALEUR… Le Capital n’est pas « naturel », la pseudo-science économique non plus. Il y a encore beaucoup à PENSER. On n’est pas sortis de l’auberge…
La médiocrité est la seule valeur humaine dont je sois certaines et je la vérifie tous les jours.
Le concours d’aphorismes est relancé.
Quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend on a bien raison de penser ce qu’on pense. Je pense encore à votre recette de pseudo pissaladiére…….
Médiocrité, c’est d’ailleurs ma qualité principale, je la cultive avec bonheur et me délecte de celle des autres. Quand on a dit cela, il n’y a plus qu’à s’occuper du reste.
@Liervol
j’ai connu, changez de focale ou bien vous allez déprimer grave !
Cordialement.
Pour lutter contre la nature humaine je ne vois que le hasard.
Un poste à pourvoir, 30 candidatures, hop, un tirage au sort.
C’est pas juste ? C’est le hasard ou la (mal)chance si on préfère, … la vie quoi.
Vous voulez de la justice, vous avez notre société et son népotisme que l’on essaye encore de nous vendre pour de la méritocratie.
C’est très bien, le tirage au sort. Les anciens Grecs l’avaient bien compris…
La seule solution.. Changeons les valeurs sans odeur, en « quantité de bonnes actions dûment réalisées, vérifiées et validées sur un support individuel infalsifiable » pour pouvoir manger.. désolé pour le rabachage ..
Paul, un matin un marc Voinchet chafouin badin vous lança: « Vous pensez vraiment que la Grece va faire défaut? ». C’était… quand déjà?…
Dans une note publiée ce lundi, le chef économiste d’Oddo Securities, Bruno Cavalier, estime possible un retrait du Fonds monétaire internationale du deuxième plan d’aide à la Grèce, obligeant les autres créanciers à prendre acte de la faillite du pays. En voici le texte intégral.
http://www.challenges.fr/actualite/economie/20110905.CHA3684/grece-et-si-le-fmi-sifflait-la-fin-de-la-partie.html
Inquantifiable facteur chance qui, lui, repasse les plats.
Croisons les doigts…
C’est là une faiblesse certaine – hélas – de tous les raisonnements ici tenus en guise de propositions.
En effet, tous nos beaux échafaudages misent sur une qualité trop rare à l’échelle collective, …
LA LUCIDITÉ .
Ah… Je croyais qu’a pays des anthropologues, la « nature humaine » était un faux concept.
J’ai raté une révolution (copernicienne) ?
J’aurais vraiment dû mettre 😉 ?
Il a trop raison Leboutte, la nature humaine est une affreuse contradiction dans les termes, un oxymore qui empêche de penser tout changement de paradigme. Je suis navré, cher Paul, presque attristé de lire ici cet argument éculé des églises ou des comptoirs de bistrot qui permet de justifier l’injustifiable ad vitam aeternam …
Et tous s’y engouffrent bien entendu.
Moi, je ne suis pas surpris que « nos » puissants ne changent pas de position tant qu’ils n’ont pas ratissé la dernière pièce. Dans quel monde ont-ils rendu la « clé » ? Tout nier, tenir jusqu’à ce que tout s’effondre ? Ce n’est pas la nature humaine, ce sont « les rapports de domination » dans leur expression particulière de notre société spécifique capitaliste.
Pourtant, tout a déjà été écrit sur ce « prêt à penser », la variante de « l’ordre naturel des choses », de Marx à Bourdieu, etc.
Mais on préfère toujours « l’explication » qui permet la perpétuation du modèle dominant, toujours le bon vieux précepte de Bossuet : s’affliger des conséquences en s’accommodant des causes ».
Qui peut dire ce que sera une humanité libérée des entraves de la course infernale au profit ?
« La bourgeoisie là où elle est arrivée au pouvoir a détruit tous les rapports féodaux, patriarcaux, idylliques. Elle a déchiré sans pitié la multiplicité colorée des liens féodaux qui attachaient l’homme à ses supérieurs naturels et elle n’a laissé subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que l’intérêt nu, que le froid « argent comptant ». Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de la piété exaltée, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise. Elle a réduit la dignité personnelle à la valeur d’échange et, à la place des innombrables libertés reconnues par écrit et chèrement conquises, elle a mis la liberté unique et indifférente du commerce. » Le manifeste du parti communiste 1848.
Pas une ligne à changer.
Plus ciblé sur la question de la nature humaine, lire et relire Patrick Tort, une nouvelle lecture de Darwin, tout y est dit.
http://www.vox-populi.net/article.php3?id_article=277
.http://www.patrick-tort.org/
Il mériterait un billet invité pour rectifier, si j’ose le dire ce billet sur l’attentisme …
» Ce n’est pas la nature humaine, ce sont « les rapports de domination » dans leur expression particulière de notre société spécifique capitaliste. »
Ah bon ? Vous croyez ? Vous êtes sûr ?
« vraiment » avec aussi un point d’interrogation ?
Heureusement ! : l’humanisme vaincra !
Prêt ?
Don’t worry…
…
Je n’arrive pas à accepter l’expression « nature humaine ». Les deux termes ses dévorent l’un l’autre. À partir du moment où je dispose de l’opposition nature-culture, qui est théorique autant qu’existentielle chez l’être humain, cette seule formulation me paraît en soi nous sortir de fait de la nature et de l’histoire naturelle. Il suffit d’en parler pour ne plus y être. Le vieux Merleau-Ponty disait: « l’histoire naturelle s’arrête à l’homme. »
Ma conviction est que les temps non pas historiques mais géologiques posent un défi à l’espèce humaine, qui est la prise en compte et la satisfaction par la volonté, la conscience, la culture, l’organisation sociale…, des aspirations « endogènes » ou « éternelles » des peuples, qui ont pour noms provisoires et approximatifs fraternité, égalité, liberté. Ces aspirations constituent une espèce de légitimité transculturelle ou transhistorique que chacun perçoit plus ou moins clairement, de laquelle tous les pouvoirs sont tenus de s’affubler d’une manière ou l’autre pour durer, que tous les partis de la lutte sociale veulent tirer à soi. Elles sont à ce jour perpétuellement niées, et depuis des siècles sans cesse ré-exprimées par les sociétés quand elles se réveillent et sortent de leur lit. C’est « toujours » comme ça, n’est-ce pas? Mais, attention, ce « toujours » est tout petit au regard de l’avenir béant qui est devant nous: l’être humain a au maximum huit millions d’années derrière lui, mais quatre milliards d’années devant. Ou à tout le moins, le système solaire a encore quatre milliards d’années avant l’extinction de sa petite étoile – et rien ne dit que l’humanité sera toujours là! Le domaine de définition des variables inclut l’extinction ou l’auto-extinction de notre héros collectif…
Je ne peux pas appeler ce défi la « nature » humaine. « Condition humaine » me paraît une expression provisoirement adéquate. La mort, celle des individus comme celle de l’espèce, fait partie intégrante de la formule. C’est sans doute pour ça que les singes ne parlent pas: ne pas considérer la mort!
(Borges disait que si les singes ne parlent pas, c’est pour ne pas travailler.)
Bien à vous tous !
La nature humaine, c’est comme le pâté d’alouette : un cheval de nature, une alouette d’humain.
Nous sommes jusqu’aux narines dans la nature, complètement structurés par elle, c’est à dire par tout l’héritage évolutif, y compris dans ses aspects sociaux, mais en même temps complètement définis, en tant qu’humanité, par le peu qui en échappe : les narines palpitantes pour essayer d’en sortir!
Comme pour tous les animaux sociaux, L’ etre humain est « naturellement culturel » . Ce qui peut paraitre un oxymore …sauf que … si l’on considère que la socialisation d’ une espece est une bifurcation IRREVERSIBLE qui rend l’ individu dépendant du groupe , l’unité de base n’est plus l’individu , mais le groupe. En ce cas on peut considéré , me semble t il , le stade culturel comme naturel . Les instincts (génétiques) etant modifiés les rites (culturels).
P.J. a raison , les rapports de domination sont culturo-naturels et ne sont pas propre a une idéologie …ils ne deviennent pervers que lors d’ une sortie de la structure naturelle des groupes , (dénaturation), lors d’un essais de civilisation qui passe par l’ hypertrophie des groupes pour des recherches d’ hyperprofits .
Si je peux me permettre une remarque lexicographique: « oxymore » désigne au départ la juxtaposition de deux termes contradictoires, non par illogisme, mais pour la beauté et la surprise de la formule.
Un oxymore, ce n’est pas une erreur du locuteur, c’est une figure de style.
« Silence éloquent » par exemple… c’est beau, non?
Mais à mesure que le mot se répand, son sens s’appauvrit, pour ne plus désigner que la contradiction, voire l’erreur, faisant d’ »oxymore » le synonyme de « contradiction dans les termes. » Cette dernière expression est un peu lourde, d’accord, mais ce n’est pas une raison !
Dans toute société, il y a une « tendance » à l’institution de rapports de domination qui lui sont spécifiques, reprenant parfois bien entendu des formes anciennes. La « croyance aux lois du marché » n’a quand même rien à voir avec les superstitions du moujik. La « nature humaine » occulte la difficulté. La question c’est justement d’identifier la particularité des rapports de domination de cette société là, capitaliste en crise anthropologique globale. Non pour la commenter finement, mais pour façonner les outils les mieux adaptés pour la combattre et la changer.
Encore faut-il accepter la caractérisation de ce mode de production. C’est une question de temporalité, parler de « capitalisme » il y a 5 ans, provoquait la « risée », aujourd’hui une mou dubitative de de bon aloi … Nous pouvons attendre encore un peu avant les émeutes …
Encore faut-il vouloir le changer, ce système, bien entendu et ce n’est pas sans risques. La croyance que les oligarques, tant déconsidérés ici, abandonneront leurs privilèges en constatant les désastres qu’ils génèrent, sans imposer un certain niveau de violence est une des plus répandues chez nous. Ne pas vouloir voir la lutte, c’est déjà participer à la défaite (brecht, à peu près).
Les « croyants » sont ces éternels pessimistes qui s’interrogent, prêchent, mais qui doutent toujours en leur âme et conscience, en attendant un nouveau messie moderne … Il faut opposer au pessimisme de l’intelligence, l’ optimisme de la volonté, disait Gramsci. Dans sa prison il a aussi écrit : une crise c’est quand l’ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour, dans ce clair-obscur surgissent les monstres. Le spectre de l’Allemagne des années 30 hante déjà l’imaginaire collectif.
Avec la crise des grandes religions on n’attend plus de grands prêtres, on a tendance à se contenter, de « gourous » … Cette période est propice à tous les « diseurs de bonne aventure ». Les croyants ne sont pas ceux qu’on croit qu’ils croient ….
Pour Leboutte, soit mais dans oxymore, il y a en plus la notion de tromper, masquer, enfumer (frappe chirurgicale, plan social, etc. ) ce qu’il n’ y a pas dans « contradiction dans les termes », une langue a aussi le droit de vivre pour mieux se comprendre, sans l’académie …
N’ est ce pâs Hume qui disait que si l’ on s’était basé sur la « raison » , l’ espece humaine serait éteinte depuis longtemps ?
Chacun de nos actes doivent servir plusieurs maitres :
L’ individu , bien sur , mais aussi le groupe (archaique theoriquement) , puis le groupe dans le temps (Civilisations ..et ce grace aux rites) …puis l’ espece pour qu’elle survive .
Mais ces « maitres » ont des buts antagonistes ou du moins divergents …que la raison ne peut concilier qui ne privilégie que l’individu .
Les rapports de domination et de soumission font malheureusement aussi partie de la nature humaine……………surtout d’une nature humaine qui se connait mal elle même et connait mal le fonctionnement de son être, de la nature et de la vie ou du moins qui s’en est totalement déconnecté !
Les animaux , sauf maladie ou degenerescence, n’ont pas un mental si autodestructeur !
Et en nous ?
quelle nature sert on ?
et que se passe t il quand la conscience n’est plus en harmonie avec l’inconscient ?
Nous sommes tous constamment en tension entre 2 natures en apparence opposées; mais qui sont conciliables , seule la conscience tel un capitaine permet de diriger le navire {l individu) et de rassembler
l’équipage {corps ,inconscient).
Quand l’équipage n’est pas coordonné où est maltraité ou est récalcitrant, souvent les 3 en même temps…..malheureusement……donc il y a conflit et c’est alors l’équipage qui impose ses vues au capitaine .
Problème , seul le capitaine a les aptitudes pour diriger le navire en mode éveil; alors c’est , bien evidemment, le bazard………..etc etc etc
@ la taupe rouge 04
D’accord avec ta réponse qui ajoute au débat sur le fond, même si elle est factuellement redondante, selon P. Jorion.
Lu l’interview de Tort qui me semble enfoncer des portes ouvertes en jargonnant à bloc, ce qui ne lèvera que peu la lucidité des classes populaires face à l’idéologie, si jamais elles se hasardaient à le lire..;)
Ouais, mais on en a encore besoin des intellectuels pour bien expliquer le décalage entre le monde promis et le monde tel qu’il est . Après on les enverra aux champs, cela leur fera un bien immense !!!
Jamais dit le contraire.
Pour les champs, je prépare la liste.
moi je propose très modestement un autre titre cher Paul, LA RÉGULATION N’A PAS PAYÉE. Les interventions des banques centrales(création monétaire) et des gouvernements (relance par les déficits moi je n’appelle pas cela de l’attentisme) nous auront ruinées…….. Comme vous dites certains crétins auront fait le choix d’aller contre l’avis de tous en investissant leurs économies dans l’or. Il y a aussi des malins qui analysent très bien la vrai nature humaine……
Quelle régulation? Il n’y a pas eu de tentative sérieuse de re-réguler ce que 30 ans de dérégulation néo-libérale a déchaîné…
Effectivement, par conséquent, un autre titre s’impose : « L’atlantisme n’a pas payé »
La « nature humaine » n’est ni une réalité , ni une vérité .
Tout juste un élément simplificateur pour essayer d’ « être » , seul ou ensemble.
Pas mal!
Mais ne pas être, quelle difficulté!
Oh non! Quelle angoisse !
Mais William et Blaise nous ont devancés .
Pourtant, notre ami Léon Raoul Hatem nous dirait que dans ce monde de dualité, nous sommes et ne sommes pas simultannément et nous avons le même désir d’être seul et ensemble ..
http://ecoledevie.fr/38.html
Je ne vois pas l’intérêt de plomber à ce point l’ambiance!
Philosopher et penser au pire sont les seules choses dont vous êtes capables!
Vous ne savez pas voir les bonnes nouvelles où elles se trouvent! Votre pessimisme vous perd déjà!
Bonjour Tim,
De chouettes promos, des offres vitaminées,
un concours cinéma, un tour monde à gagner…
Et bien d’autres encore ! Proximus vous a
concocté de quoi démarrer une rentrée des plus
« boostantes ». Alors, hop, on lâche maillots
et draps de plage et on plonge dans cet eZine
100 % bonne mine !
Et bien voilà, ça va déjà mieux 😀
Juan, j’ajouterai que » ensemble » suppose la culture ou mieux encore le sens du « festif »
L’Extrême Orient dit:
Il était UN, puis se fit deux, puis trois, puis multiple.
Et il redeviendra UN
L’UN, c’est la source, la vibration la plus haute et tous ses harmoniques sont ses créatures..
Plus on s’éloigne de la source et plus on tombe dans le physique, le dense, le lourd et l’inconscience
@Xian
la matière n’est pas situé en dehors de la plus haute des vibrations lumineuses ou pas, la matière est de la lumière densifiée
la matière n’est pas inconsciente, sa conscience est différente de la notre selon le règne auquel elle appartient.
c’est le mental qui lorsque il est encombré barre l’accés à l’unité et à la complexité de la création dont la matière fait partie.
L’inconscience n’a rien à voir avec le materiel ou le spirituel, c’est un état de l’être, transitoire mais qui est de par le processus créateur de la vie amené à devenir conscient.
conclusion : heureux sont les félés car (au moins, je rajoute) ils laissent passer la lumière……….M Audiard
Youpi .
Je vous souhaite à tous une trés bonne nuit et de beaux rêves !
Ce n’est donc que CA la nature humaine, you can’t be serious.
Mais si, simplesanstete, c’est ça la nature humaine : le principe du Père Noël, tout s’arrange de soi-même, et en ma faveur, parce que je suis le meilleur.
… passqueuh j’le mériteuh!
Vous êtes un excellent projectionniste, as usual. Psychanalyse uber alles, la seule science d’après vous mêmes.
J’ai une autre vision des choses
« Dans la merde où je suis actuellement ça pourra surement pas être pire »
M. Jorion, Ça fait trop SK et Santa Claire (narcissique)
Je n’ai pas assez de foi dans la nature humaine pour être anarchiste.
(John Dos Passos)
D’où, réguler !
A chacun de pousser sa petite chansonnette selon ses humbles moyens…
http://www.youtube.com/watch?v=YoNgFGkEBRU&feature=related
Et intervenir parce qu’on se prend aussi pour les meilleurs économistes/dirigeants, c’est aussi ça la nature humaine….
Un avis plus réaliste me semble t-il ici
Peut-on donner des ordres à une économie ?
http://la-chronique-agora.com/peut-on-donner-des-ordres-a-une-economie/
Ha ben v vi vi , ce bon chèr EGO quand il n’est plus au service de l’esprit, au sens noble , mais de sa propre outrecuidance, c’est the cata…………!!!!!!!!!!!!
Ressaisissons nous…
http://www.agualog.fr/coleres/sites/default/files/images/cabu.jpg
» toutes les bonnes volontés seront requises quand il s’agira de reconstruire. »
Merci pour cette affirmation qui vient après d’autres dont celle-ci de François Leclerc:
« […] entamer une aventure libératrice. L’époque, désormais, le permet. »
C’est une confirmation , – s’il en fallait une – , que l’espoir n’est plus interdit.
Il devient raisonnable. L’iniatitive change de camps.
Les victimes, les perdants , des observateurs lucides cessent de croire à l’impuissance obligée.
Nous nous libérons du fardeau représenté par l’énormité apparente de la tâche.
Rappelez- vous l’excuse avancée par les bons esprits conservateurs:
» C ‘est d’un complexe, mon pauvre Monsieur ! « , en espérant que l’interlocuteur
fasse le lien : « complexe pour lui, impossible pour moi. »
Ce frémissement -un bourgeon d’une rose encore immature- doit être défendu et magnifié à tout prix.
Non, pas de découragement à avoir face à l’énormité de la tache.
Elle est de notre niveau . De bons esprits ont théorisé la méthode bien avant nous.
Et ils ne disposaient pas du cerveau collectif -quasi exhaustif- permis par internet.
Nous avons tous les atouts.
Tout-à-fait.
Merci d’avoir partagé votre idée. 🙂
daniel,
Je plussoie.
Prêt ?
La stratégie coopérative est optimale?
« Oeil pour œil » … tous aveugles.
Question d’équilibre … et rapport de force inégalitaire ?
Comme la confiance est rare et la bonne réputation ne semble soucier plus les gens, il faut de la démocratie … difficile à grande échelle. Il faut réguler et ajouter des sanctions pour les contrevenants. La trahison doit être punie car la bonne foi et la parole donnée ne semblent faire parti du jeu-système (non de la nature humaine : question d’éducation).
« Il n’est rien de si absent que la présence d’esprit. » Rivarol
magnifique – Merci !
& autres : http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=schizophrenie
Oui pas mal du tout: psychanalyste = rentier
Celui qui a mes yeux (et mes oreilles) a le mieux commenté ou décrit les crétins et autres cons, c’est MICHEL AUDIARD.
SVP, merci de mettre ci-dessous quelques liens de tirades mémorables.
« Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. »
Dans: « Un singe en hiver »
« Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. » Un Taxi pour Tobrouk
on a besoin de plus de gens assis pour le coup en ce moment ^^
Et un intellectuel qui marche ?
Onc’ Paul, mais voyons, vous savez bien que vous êtes victime de biais d’autocomplaisance. H. Sterdyniak, vous l’avait bien dit à Arrêt sur image, vous n’avez eu qu’un coup de bol 😉
« quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles »
William Shakespeare
Qu’est ce que ça donne quand des aveugles dirigent des idiots ?
« Etre pris pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. » Courteline
« La nature humaine » a dans certains romans une drôle d’allure.