Billet invité.
55. Entretenir les évidences comme monuments classés.
59. L’Histoire est un mélange d’idées qui viennent trop tôt ou trop tard.
60. Le savoir a moins à offrir que l’idée qu’on se fait de son usage.
68. Être soi-même ? Une vie entière n’y suffirait pas.
69. Obstination : même trahi par moi-même, jamais je n’abandonnerai.
74. La peur médiatisée absout les gouvernants.
77. Les petits bonheurs quotidiens rendent inapte au travail.
83. Les idées mènent le monde… à la va-comme-je-te-pousse !
84. Curieuse époque, culpabilisée par le passé et révulsée par l’avenir.
85. Si tous pouvaient saisir leur chance, qui se colletterait aux travaux pénibles, répétitifs, instables et mal payés ?
64 réponses à “APHORISMES (III), par Jérôme Grynpas”
Excellente cadence… Bonne productivité… Mais peut mieux faire…
Visons plus haut : 100 aphorismes le mois prochain!
Allez, Jérôme, toute l’équipe compte sur vous!
aphorisme 86 : fraude fiscale 40 milliards d’euros, rsa 5 milliards d’euros.
La fraude fiscale est un véritable fléau qu’il faut rechercher et punir, en priorité à la lutte contre les quelques fraudeurs aux aides sociales, sur ce point je suis d’accord avec vous. Cependant, je ne peux m’empêcher de parler ici des trop nombreux bénéficiaires du RSA, non pas fraudeurs, mais refusant des postes peu qualifiés sous prétexte qu’ils sont diplômés ou que çà ne les intéressent tous simplement pas, en se complaisant dans leur situation : l’enjeu n’est pas que financier à court terme, il s’agit d’un manque de sens civique, d’un individualisme, qui pénalise ceux qui sont véritablement dans une situation précaire, n’ayant pas la capacité d’accéder à un emploi.
la fraude patronale visant à ne pas payer de cotisations sociales serait-elle à ce point occultée de la presse et des « grands médias » ????
@Cécile
Ce n´est pas de la fraude, c´est de l´intérêt (de classe) bien compris. C´est de la lutte des classes, c´est du rapport de force.
Et oui, c´est pas mal occulté, mais ça sort tout de même pas mal en ce moment, je trouve. On est plus proche de la nuit du 4 août que quelques semaines auparavant. La conscience de classe des « gagnants » se fissure. Oh, encore bien timidement et en mission commandée pour tâter le terrain et la force d´opposition et de conviction.
La conscience de classe des « perdants » se renforce.
Reste à voir si la conscience de classe des anesthésiés saura se constituer.
@pascal b eisenstein
Allez faire un tour par la case RSA et revenez (si vous pouvez) nous en parler.
Il y a des tas de gens qui ne demandent pas le RSA parce que c’est au-dessus de leurs moyens !
Oui, oui vous avez bien lu !
Prenez une famille de 4 personnes dont une seule ayant un travail précaire lui rapportant 900 euros par mois, le fait d’obtenir le RSA l’oblige à entreprendre pour les trois personnes qui ne travaillent pas des actions en recherche d’emploi.
C’est à dire inscription à Pôle emploi, avec rendez-vous (évidemment pas le même jour pour tout le monde soit 4 rendez-vous à gérer (ben oui, l’emploi précaire doit être traité aussi)) .
Lorsque Pôle emploi est à 30 km et qu’il n’y a qu’un seul véhicule, on fait comment , sachant que les transports en commun sont inexistant ??
On fait un emprunt pour acheter une seconde voiture, et un autre pour payer le carburant ????
Si Pôle emploi vous propose un CDI (ah ! c’est pas précaire çà !) de 1 h par semaine à 20 km de chez vous vous êtes preneur ????
Des exemples comme ça il y en a à la pelle.
Il faut que je retrouve le site sur les gens qui ne demandent pas les aides auxquelles ils ont droit.
Un lien
http://www.laviedesidees.fr/La-non-demande-de-droits-pretons-l.html
Pierre Mazet, « La non demande de droits : prêtons l’oreille à l’inaudible », La Vie des idées, 1er juin 2010. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/La-non-demande-de-droits-pretons-l.html
pascal b eisenstein,
ou alors prenez-le plus positivement comme un acte difficile de résistance civile, non-violente, consistant à dénoncer les salaires misérables qui sont proposés aux gens d’en bas.
le smic à 2000 euros?
http://www.paruvendu.fr/immobilier/location/appartement/lyon-69007/1159137689A1KILHAP000
cdt
aphorisme 87 : aujourd’hui tout est calculable, jusqu’à l’obsolescence du plastique de mon réfrigérateur, par contre il est difficile de trouver les chiffres exacts concernant les aides sociales dans la presse.
La 85 me plait bien!!!
Surtout pas moi, je l’avoue!!!
Calmons le Peuple..
Vous demande t’on de rembourser votre emprunt immobilier en un an ??
La dette représente quel poucentage de 20 ans de PIB ?
5% ??
oui, vous avez raison d’apporter cet éclairage sur la dette, mais d’après le blog de Jean Luc Mélenchon :
« Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours. Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d’euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! »
si vous avez d’autre source je suis preneur
Peut-être mais étant donné que la dette est perpétuellement « roulée », cela a-t-il un sens de considérer la maturité moyenne.
Le raisonnement de Mélenchon serait correct si la dette était totalement remboursée dans 7 ans et 31 jours ce qui ne sera évidemment pas le cas.
Bonne question. Je vais réfléchir à la question sur un plan mathématique et je ne me prononce pas formellement avant de l’avoir fait mais intuitivement il me semble que blackhole a raison : Mélenchon a raison de dire que la dette ne doit pas être mesurée par rapport au PIB (j’ai souvent rappelé pourquoi) mais j’ai le sentiment qu’il se trompe en faisant intervenir la maturité d’une dette qui est de fait automatiquement reconduite (il n’est pas nécessaire de dire « roulée », on peut dire « reconduite » 😉 )
@RV,
c’est vrai, mais vous croyez que dégager un surplus de 12% du pib pendant 7 ans sur le budget des administrations publiques c’est quelque chose de réalisable?
Les administrations publiques ont été en déficit chaque année depuis… 1973
Et en 1973, le surplus n’était pas de 12% du pib, mais de 0,1%
En 2010, on était à 7,1% de déficit (53% pour les dépenses, 46% pour les recettes)
Pour passer à 12% de surplus il faudrait, en maintenant les dépenses, augmenter les recettes de 46% à 65% du pib, c’est à dire une augmentation de plus de 40% des impôts, taxes, charges sociales etc…
En maintenant les recettes, couper les dépenses de 53% à 34% du pib, c’est à dire supprimer un tiers de la fonction publique, couper d’un tiers les retraites et toutes les allocations. chômage, maladie, etc…
On pourrait aussi essayer de jouer sur les deux, mais dans tous les cas, dégager le surplus nécessaire pour pouvoir rembourser les dettes publiques sans les faire rouler plongerait la France dans une dépression bien pire que celle des années 30!
Nous sommes condamnés à faire rouler la dette advitam eternam ou, un beau jour, faire défaut.
La question essentielle doit quand même être le poids des intérêts de la dette qui, elle au moins, semble être promise au développement durable.
La dette en tant que telle ne veut rien dire. Il me paraît plus important de savoir à quoi elle a été utilisée, en particulier pour de l’investissement (d’ailleurs plus ou moins pertinent), ou pour de la consommation (dont il ne restera rien le lendemain), par exemple.
Financer par de la dette peut être intelligent dans certaines circonstances.
Raisonnement foireux de Mélenchon. Que penser alors de :
Emprunts sans échéance finale – Agence de la dette (belge)
Encours : X millions € / échéance : ∞ = 0% Youppie, fini la dette !. Heu…
D’autre part, vouloir à toute force comparer la dette publique de pays aux structures économiques différentes, c’est promouvoir l’idéologie néolibérale. Dans un pays qui serait le paradis néolib, il n’y aurait plus d’état qui n’aurait donc plus de raison de s’endetter. Dans l’enfer néolib, tout serait nationalisé et donc la dette publique incluant toutes les dettes des entreprises publiques serait bien plus importante, alors que maintenant ce sont des entreprises privées. voilà qui pousse à privatiser pour réduire la dette publique. Il me semble qu’il faudrait une réflexion pour inclure les entreprises TBTF qui ont de facto la garantie de l’état.
@fujisan,
c’est pourquoi pour comparer le niveau d’endettement public de différents pays, la seule mesure qui ait un sens c’est de rapporter cette dette non pas au pib mais aux recettes publiques.
Par exemple, la France et les états unis ont à peu près le même pourcentage de dettes publiques par rapport au pib (env. 100%), mais la France ayant des administrations publiques qui représentent une part bien plus importante du pib qu’aux états unis, on peut dire que les administrations publiques françaises sont moins endettées que les américaines : pour la France la dette publique représente environ deux ans (200%) de recettes publiques, pour les Etats Unis c’est trois ans (300%)..
Y’a pire que Méluche quant au gloubi-boulga économique, je recommande particulièrement à Chris les « propositions » de « ex-nihilistes », j’ai nommé André-Jacques Holbecq – diffusées dans le lien ci-dessous par Jean Gadrey sur son blog d’Alternatives Économiques…
Alors lui, le bientôt légendaire A-J H, il propose ni plus ni moins de réduire à néant la dette française en 15 ans avec :
– une inflation stable à 2 %
– un taux d’intérêt stable à 3 %
– l’interdiction de la satanique création monétaire ex-nihlo par les banques commerciales et donc la stérilisation de leurs crédits aux entreprises et aux ménages au niveau de leurs encours actuels (par exemple par relèvement draconnien des taux de réserves obligatoires)…
Et surtout surtout ! (roulements de dett.. euh de tambours de la Grande Armée Napoléono-holbecquienne !) :
– Nationalisation de la Banque de France et monétisation – cette fois en « vraie de vraie » monnaie centrale pas du tout du tout « ex-nihilienne »- de « juste » l’équivalent de 5 % de la M3 française, soit 100 milliards d’€ par an affectés pour moitié (au départ) au paiement des intérêts et pour moitié au désendettement par remboursement de capital… La contrepartie de ces 100 milliards annuels étant inscrits à l’actif du bilan de la Banque Roya.. euh de France sous la forme d’obligations sans terme sur le Ro… euh sur l’État; de bonnes vieilles rentes « perpétuelles » des familles « old school » quoi…
Voilà voilou… Et tout ça avec évidemment un équilibre du budget primaire des administrations publiques tout au long des quinze ans, et, cerise de Montmorency sur le forêt noire ! une diminution de 50 % de l’impôt sur le revenu au bout du bout du sentier lumineux holbecqien !
Elle est pas belle la vie ? La vie sous l’ancien régime, oeuf corse…
Allez jeter un oeil distrait sur l’objet holbecquien, la vie n’est pas si drôle pour s’en priver impunément.
http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/11/28/un-billet-important-de-andre-jacques-holbecq-sur-la-dette-publique/
Vigneron : « sur le Ro… euh sur l’État; de bonnes vieilles rentes « perpétuelles » des familles « old school » quoi… »
çà sort d’où cette séparation de l’état et de la société…? Un genre de séparation du pouvoir temporel du pouvoir séculier…ici l’état et le marché?
c’est gros aussi le état républicain=monarchie absolue… : la chine communiste, ce n’est pas suffisant comme comparaison douteuse, vous devez ressortir Napoléon et Louis XIV et en faire du grotesque pour servir vos condamnations.
les « bonnes vieilles rentes « perpétuelles » des familles « old school » quoi… »
?!?
çà fonctionne comment aujourd’hui?
d’ailleurs, le bancor de PSdJ servirait il à quoi que ce soit concernant la dette et les rentes qu’elle génère?
@chris06
« c’est pourquoi pour comparer le niveau d’endettement public de différents pays, la seule mesure qui ait un sens c’est de rapporter cette dette non pas au pib mais aux recettes publiques. »
Comparer les états entre eux n’a pas beaucoup de sens, même si on est bien obligé de se faire une idée.
Dans votre exemple, vous comparez un état (US) fédéral dont le budget est axé sur certaines dépenses, sans prendre en compte l’endettement de chaque état de la fédération américaine (de même en france, les régions et le communes). Les missions de l’état français sont différentes : comparer la marge qu’a l’état fédéral américain pour rembourser sa dette, et celle de l’état français est plus que délicat. Sans compter que l’un se prend pour le gendarme et le banquier du monde.
Rapporter la dette aux recettes est intéressant, mais si ce sont des dépenses nécessaires qui ponctionnent les recettes : une dette se mesure par la capacité de remboursement.
Encore faut il préciser quelle dette : les missions de l’état et du privé sont différentes d’un état à l’autre. La dette publique doit être complétée de la dette privée pour une vision plus complète du tableau.
Et une capacité de remboursement (on ne parle pas d’un salarié) s’évalue à partir des actifs.
Une dette se mesure par rapport aux actifs (valeurs, ou moyens de productions).
Sinon, la comparaison au pib donne :
dette publique : 160%pib /85%pib
dette privée : 260%pib / 70%
soit 420% du pib au usa / 155% pib en france.
Après, il faut évaluer les actifs : sur ce point, je passe…
pour reprendre votre exemple, on passe à trois ans de recettes pour la france, et 14 ans pour les USA (sauf erreur, mais çà doit être dans ces eaux là).
@vigneron,
un billet « important », je dirais plutôt un billet « amusant », boudiou, quel fatras d’âneries. L’auteur ne semble pas avoir encore intégré le fait que nous ne sommes plus dans Bretton Woods depuis 40 ans! Monétiser 1700 milliards de dettes tout en maintenant l’inflation à 2% et les intérêts à 3% et un budget à l’équilibre sur 17 ans, c’est facile, yaka le demander au père noël.
Un détail, le remboursement d’emprunts immobilier est une dépense de fonctionnement (comme un loyer), le remboursement de la dette elle, se rajoute aux frais de fonctionnement. Pour reprendre votre comparaison cela correspondrait à doubler votre remboursement immobilier (ou votre loyer), ce qui n’est pas indolore du tout, pour ne pas dire impossible pour la plupart.
@Paul
Petite réflexion sémantique : pour ma part, je préfère parler de dette « roulée » plutôt que « reconduite »… On voit mieux l’effet « boule de neige » ! 😉
Le raisonnement de Mélenchon est intéressant et permet de relativiser le « catastrophisme » sciemment entretenue autour de la dette.
Cependant, je formulerai 2 remarques à l’encontre de la thèse défendue par JL Mélenchon :
1°) La dette doit être calculée au prorata des recettes de l’Etat, et plus largement des APU (Administrations Publiques). La dette correspond alors à 25% des dites recettes cumulées sur 7 ans.
2°) Le coût de la dette annuelle est d’environ 250 milliards par an + les intérêts, ce qui représente, somme toute, une grosse masse d’argent prélevée sur les recettes.
Si le raisonnement permet de relativiser le poids de la dette publique, il n’en reste pas moins vrai que ce poids est conséquent et que la seule solution à court terme serait un rééchelonnement de la durée et une baisse du taux d’intérêt. Mais pour cela faudrait-il encore que Messieurs les banquiers y consentent?
@FOD,
Le remboursement du principal d’environ 250 milliards par an n’est pas prélevé sur les recettes puisque la dette est automatiquement reconduite.
Seuls les intérêts (env. 50 milliards) sont prélevés sur les recettes publiques.
Aussi, dire, comme Mélanchon, que la dette représente un pourcentage sept fois moins grand quand elle est rapportée au pib de sept ans au lieu d’un, c’est ce que vous appelez un « raisonnement qui permet de relativiser la dette publique »? Pourquoi sept ans, parce que c’est la maturité de la dette? Mélanchon pense t’il vraiment qu’on va pouvoir rembourser l’intégralité de la dette sur cette durée? Pourquoi pas la rapporter sur un pib de vingt ans, cela fera un pourcentage vingt fois plus petit, cela « relativisera » encore plus?
« …la seule solution à court terme serait un rééchelonnement de la durée et une baisse du taux d’intérêt. »
Pas d’accord, le premier gagnant d’un rééchelonnement étant le préteur (car progression géométrique du remboursement du crédit: au départ, pour une mensualité donnée, on paye essentiellement des intérêts, pour progressivement rembourser une part grandissante de l’argent emprunté au départ, en tant que tel).
Dans l’absolue, un cadeau à la banque, cela n’accélère pas le remboursement de la somme due, mais augmente les intérêts perçus.
@Bruno,
si vous trouvez une banque qui est prête à vous doubler la durée d’un prêt tout en vous diminuant le taux d’intérêt, faites moi signe!
Cela devrait être facile, en vous lisant, quelle banque pourrait se refuser un tel cadeau!
@ Chris 06
Je parlais d’une situation « idéale », celle qui concerne la majorité des ménages qui remboursent à la fois le principal et les intérêts.
Je sais parfaitement que le principal de la dette est reconduit, mais mon propos n’était pas là. Je tentais simplement de faire remarquer que le raisonnement « relativiste » de Mélenchon est tout aussi dangereux, en minimisant son poids, que celui de ceux qui agitent l’épouvantail de la dette avec des péremptoires « Il faut payer. Il faut payer!! » pour mieux nous sensibiliser à l’idée d’une rigueur inexorable.
Il est clair que nous sommes ici dans une spirale infernale et que le remboursement annualisé du principal nécessiterait une hausse conséquente de la fiscalité.
Dès lors, il n’y a pas 36 solutions :
– soit l’État fera défaut un jour ou l’autre et précipitera tout le système financier et bancaire dans un chaos dont personne ne mesure l’ampleur,
– soit il décide de payer un peu, mais prend alors le risque, compte tenu du fait que nos autorités semblent refuser toute hausse importante de la fiscalité sur les revenus du capital, de soulever contre lui les opinions publiques fiscalement pressurées ou socialement lésées par une diminution drastique des dépenses.
– soit comme certains le préconisent, il opte pour une politique d’hyperinflation voire la guerre.
La décision est donc cornélienne et quelle qu’elle soit précipitera inéluctablement le système actuel dans un tourbillon destructeur.
Peut-être – je dis bien peut-être – faudrait-il mettre en place un moratoire sur la dette de façon à éviter le pire et dévier le cours mortifère de la spirale infernale dans laquelle nous sombrons ? Mais cela nécessiterait un courage politique qui aurait l’audace, non pas de brimer par des lois liberticides ses opinions publiques, mais de s’appuyer sur elles en leur demandant leur aide, d’un côté et de la coopération et un sens de l’intérêt général de la part des financiers et autres banquiers de l’autre, coopération qui pourrait facilement être conquise si ces derniers se sentaient réellement en danger. Nous sommes face à une nécessité absolue de recréer un rapport de force pour retrouver un point d’équilibre.
Mais, vous avez peut-être une autre solution à proposer…
@chris06
Je répondais à FOD que cela n’était pas une solution (le rééchelonnement), pour l’emprunteur. A cause du mécanisme-même d’un crédit.
La baisse du taux d’intérêt n’est d’ailleurs même pas rentré dans mon raisonnement. Même s’il y a baisse du taux dans le cadre d’un rééchelonnement, je ne suis pas certain que cela soit, financièrement parlant, à l’avantage de l’emprunteur, « les compteurs repartant à zéro ».
Un exemple? Vous prenez un crédit de 100.000 € sur 15 ans, et, au bout de 5 ans, vous décidez d’aller chez le banquier voisin qui vous propose de reprendre le crédit à un taux inférieur. Soit. Et bien vous ne serez forcément pas gagnant, ayant remboursé non pas le tiers de la somme empruntée, mais peut-être 20.000 € (je n’ai pas de calculatrice financière sous la main).
Et donc le nouveau crédit sera de 80.000 € (le montant restant à rembourser). Même si vous obtenez un taux inférieur, vous perdez dans l’affaire l’avantage que vous étiez au tiers de l’ancien crédit, et donc que vous commenciez à remboursez une part conséquente dudit crédit, en proportion des mensualités faites…
J’espère m’être fait comprendre par cet exemple.
@FOD,
là, ce que vous dites est beaucoup plus clair. Auparavant je vous ai trouvé bien indulgent avec le raisonnement foireux de Mélanchon.
Je ne vois aucune solution pour réduire le poids des dettes publiques. A mon avis, elles finiront par être mutualisées sous forme d’euro-obligations et continueront à augmenter jusqu’au jour où cela ne sera plus possible et cela sera le moment du grand chambardement. Quand? Je n’en ai aucune idée mais à mon avis cela prendra bien plus longtemps que beaucoup ne le pensent. Je précise bien que ce n’est pas ce que je souhaite mais c’est ce que je pense va arriver.
@Bruno,
FOD parlait d’un rééchelonnement et d »une diminution du taux d’intérêt. Votre exemple ne correspond pas du tout à cela. Je vous rappelle que les obligations de la dette publique ne remboursent le principal qu’à maturité. Un rééchelonnement et un baisse du taux d’intérêt signifie que des obligations qui ont été souscrites pour être remboursées à la date de maturité seront remboursées à une date ultérieure et avec un taux d’intérêt annuel inférieur à celui accordé. Si vous pensez que les créanciers trouvent cela avantageux financièrement pourquoi réchignent ils tant à l’accepter?
@ Chris 06
Probablement, même si rien n’est jamais certain. La mutualisation sera un pis-aller qui évitera provisoirement de sauvegarder le système en évitant d’affronter de face le pouvoir financier et remettra à plus tard la nécessité de recréer les conditions d’un rapport de force favorable à la démocratie et aux peuples.
« Curieuse époque, culpabilisée par le passée et révulsée par l’avenir. »
Et avec raison, hélas ..
Et à propos passée->passé (mais n’ai fait qu’un copier coller, à corriger ! )
55. Entretenir les évidences comme monuments classés.
les nouveaux paradigmes fiscaux
59. L’Histoire est un mélange d’idées qui viennent trop tôt ou trop tard.
grenouille née trop etait un tétard .
60. Le savoir a moins à offrir que l’idée qu’on se fait de son usage.
nous le savons et pas que de Marseille (Desproges )
68. Être soi-même ? Une vie entière n’y suffirait pas.
la Neoténie est asymptotique
69. Obstination : même trahi par moi-même, jamais je n’abandonnerai.
il a trahi tout y compris (je sais plus voir p dac )
74. La peur médiatisée absout les gouvernants.
et au besoin on dissout !
77. Les petits bonheurs quotidiens rendent inapte au travail.
l’ennui est la seule excuse au travail ?
83. Les idées mènent le monde… à la va-comme-je-te-pousse !
le monde des idées en pratique est chaotique
84. Curieuse époque, culpabilisée par le passée et révulsée par l’avenir.
la fleche du temps paralysée par l’Anthropie
85. Si tous pouvaient saisir leur chance, qui se colletterait aux travaux pénibles, répétitifs, instables et mal payés ?
la déhumanisation technologique et les pizzas sont aux tomates
Obstination : même trahi par moi-même, jamais je n’abandonnerai.
Et si au fond, c’ était la seule (voire la meilleure) chose à faire (que d’ abandonner)? – Je veux dire quand, à force, le même pattern se reproduit (je parle ici de se trahir), à la longue, ça lasse. Surtout quand l’ expérience vous a démontré que son retour était indépendant de votre volonté.
Être soi-même ? Une vie entière n’y suffirait pas.
Bien sur puiqu’ il n’ y peut-être pas de fin. A moins de considérer la mort comme telle évidemment (ce que j’ espère mais ..).
Merci pour ces petites phrases…elles me font penser aux fameux « dictons » dont parle Paul Jorion dans « Comment la vérité et la réalité furent inventées »
@ Paul Jorion : à propos de cet ouvrage, deux choses : bravo pour les 5000 exemplaires vendus et…fichtre! qu’est ce que j’en ch** à le lire, mais bon, c’est comme les échecs, il faut se mesurer à plus fort que soi pour progresser.
85. Si tous pouvaient saisir leur chance, qui se colletterait aux travaux pénibles, répétitifs, instables et mal payés ?
Réponse: Tous. Si chacun nettoie sont bout de façade et se responsabilise de ses intrants et extrants la tâche du travail pénible est de beaucoup amoindrit.
Oui mais là, maintenant.
Qui fait votre beurre, vos tartines, l’essence de votre voiture, le steak, l’ordinateur ou vous lisez le blog, votre conduit d’égout, votre adduction d’eau, votre aspirine, votre cafetière, le nettoyage des zones radioactives de la centrale qui alimente le réseau qui recharge la batterie de votre ordi, quelle génération se coltinera la nuisance de cette batterie au lithium en décomposition dans la décharge de classe machin chose etc etc
Dès la cour d’école, votre idée (« TOUS ») est dépassée par la réalité :
http://www.youtube.com/watch?v=l3fEJIeJ-ck&feature=related
C’est la vaste question du juste milieu dans la division du travail,
et de la responsabilisation vis à vis de certains objets.
Le bouquin « Eloge du Carburateur » de M. B Crawford, évoqué par P. Gosselain dans son billet sur la Dés-excellence, fourmille de questionnements judicieux à ce sujet (Ed . La Découverte).
Ce n’est pas tous les jours qu’un fana de réparation de moto qui a en plus eu un bon petit coup
de foudre pour la philo sur sa fin d’étude nous fait profiter de ses vues, via un Aristote ici, un Heidegger là et via les N auteurs récents sur la « culture du nouveau capitalisme » (surtout étatsuniens, dont Richard Sennett auquel j’emprunte le titre de son ouvrage de 2004) et ses ramifications.
@ Thomas : » …l’essence de votre voiture, le steak, l’ordinateur ou vous lisez le blog, votre conduit d’égout, votre adduction d’eau, votre aspirine, votre cafetière, le nettoyage des zones radioactives de la centrale » …
Tu as une capacité à accepter les cochonneries technologiques de ce monde !
Et ne viens pas me raconter qu’on retourne à la bougie sans les centrales nucléaires !
Taratata
Ah ! Donnes moi vite la méthode pour construire soi même un ordi à pédale !
Sans blague : Je fais pousser ma viande, mes oeufs, je pêche mon poisson, une amap sur le terrain me fournit en légume, je n’ai pas pris l’avion depuis plus de dix ans, je suis en phytoépuration, bref j’ai fais certains choix par rapport à tout ça, mais je persiste :
Aujourd’hui nous sommes dans un système qui fonctionne grace à l’asservissement de certains et la route est longue pour en sortir.
La fin du nucléaire ne m’inquiète par contre pas du tout.
Taratata :
Voilà un petit exemple de l’industrie nécessaire à tous nos clic de souris, même les tiens :
http://www.youtube.com/watch?v=6-ne4mDDdMc
55. Entretenir les évidences comme monuments classés.
Le droit de construire et de modifier l’ espace est restreint a proximité des monuments classés. Le monument, et son environnement immédiat sont protégés du changement intempestif d’ origine humaine, pas des séismes. Il en va de même pour les évidences qui sont protégées de la mode, mais un séisme de la pensée peut en venir a bout.
59. L’Histoire est un mélange d’idées qui viennent trop tôt ou trop tard.
Le temps d’ apprendre à vivre, il est déjà trop tard (Aragon ?)
Car vivre c’ est aprendre a vivre, et ensuite on part, alors qu’ il y aurait tant a transmettre. Il faut transmettre pendant qu’ on apprend. Il faut du temps. On fait ainsi l’ histoire.
60. Le savoir a moins à offrir que l’idée qu’on se fait de son usage.
Le savoir-faire, c’ est ce qui sert, c’ est ce qui est plus difficile a transmettre, il faut du temps pour l’ acquérir (le concevoir) et pour le transmettre à qui mérite de le recevoir, comme un cadeau.
68. Être soi-même ? Une vie entière n’y suffirait pas.
Etre soi même, cela s’ apprend et cela se fait en s’ apprenant : il faut du temps, au moins une vie entière.
69. Obstination : même trahi par moi-même, jamais je n’abandonnerai.
Quand on apprend a vivre , on peut se tromper de chemin et se rendre compte qu’ il ne ressemble pas à ce que l’ on construit (comme un trait qui dérape dans un dessin). On trahit ainsi ce qu’ on est, même si le dessin n’ est pas achevé (mais l’ image est là, bientôt )
L’ obstination permet d’ achever le dessin conforme, avec ses erreurs, plutôt qu’ un autre dessin
74. La peur médiatisée absout les gouvernants.
Elle les absout, car les gouvernés les imaginent aussi désemparés qu’ eux-même face a l’ incompréhensible , quant eux connaissent (quant ils s’ obstinent) le moment ou ils se sont trahis eux mêmes.
77. Les petits bonheurs quotidiens rendent inapte au travail.
le travail est rempli de petits bonheurs quotidiens, qui rendent inapte à l’ oisiveté
83. Les idées mènent le monde… à la va-comme-je-te-pousse !
Quel monde ? Pas tout le monde.
84. Curieuse époque, culpabilisée par le passée et révulsée par l’avenir.
Je ne connais pas d’ époque culpabilisée par le passé. Il y a des gens qui le sont .
Pas moi, ni d’ autres.
85. Si tous pouvaient saisir leur chance, qui se colletterait aux travaux pénibles, répétitifs, instables et mal payés ?
Si tous pouvaient saisir leur chance, cette conception de travail n’ existerait pas.
Sur l’aphorisme 85 :
J’ai pourtant connu des situations où la chance de certains étaient d’avoir accès à ces travaux mal considérés et qui s’y trouvaient bien , en adéquation avec leurs facultés et leur envie . Condition notable : ces travaux n’étaient pas « mal » payés . Ils étaient ( et restent ) utiles à la société .
Si ces travaux sont aujourd’hui « réservés » à des immigrés , ce n’est pas parce qu’ils sont » avilissants » . N’est vil que le regard du bourgeois . C’est parce qu’ils sont sous payés et que les bons français qui pourraient y satisfaire leur chance , n’en veulent pas ( et on les comprend) pour cette raison .
La « chance » d’une vie ne se mesure pas à l’aune d’un conte de fées livré en kit standard à chaque nouveau-né .
J’ai lu, il y a quelques années un livre sur l’histoire de mon village natal. Tous les dimanches après midi, les hommes du village étaient obligés de se rassembler pour construire ensemble des murs de soutènement sur les flancs de la Semois.
Qu’importe !
L’Être est le seul engagement digne d’être véritablement vécu, pas l’avoir.
Retrouver la totalité de soi-même malgré la difficulté, est un acte de pouvoir.
Ce à quoi l’on résiste vainement, persiste, conséquences comprises !
Lâcher prise en confiance, avant que l’inéluctable ne se produise.
L’énergie va là où se porte l’attention et l’intention.
La peur et la culpabilité, nul besoin d’en faire une obsession.
C’est la fixation de ce que l’on redoute qui maintient le monde tel ou tel.
Stopper la folie de ce monde pour en changer la réalité, ce pourrait être commencer par stopper le balai incessant et inconscient de notre dialogue intérieur, tout comme nos atermoiements et nos dénonciations non suivis d’actes.
Tiens ,Thomas si moderne , je t’offre ça :
FUK. NUK
Dimanche 11 septembre 2011, le Collectif Anti Nucléaire de Saône-et-Loire effectuera une série d’interventions autour de Chalon-sur-Saône pour commémorer les six mois de la catastrophe de Fukushima. CAN 71 soutient les irradiés japonais tous les mois depuis le 11 juin pour demander avec eux l’arrêt immédiat et inconditionnel du nucléaire civil et militaire dans le monde. Des interventions auront lieu sur le marché de Chalon-sur-Saône à partir de 9 heures trente. Ensuite nous appelons tous les sympathisants à la cause antinucléaire à nous rejoindre à 16 heures pour un concert de soutien au Café du Loup à Saint-Martin-d’Auxy, route de Saint-Micaud (D28). Au programme « Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp » (rock expérimental métissé), « L’étrangleuse » (duo harpe guitare) et « Scirst » (noi
Tu sous estime ta modernité, et tu sur estime la mienne, je crois. Mais bon, merci du cadeau.
http://www.spiegel.de/spiegelgeschichte/0,1518,778433-2,00.html
Je poste cet article historiquement intéressant, il s’agit de la biographie (très abrégée) de Keppler, qui commence par Ellipse Now 🙂
p 2 :
« Die Wahrheit interessierte nur eine Handvoll Gelehrter, die Keplers wissenschaftlichen Beitrag überhaupt einzuordnen wussten. Der Rest ging dann unter im Getöse des Krieges – Apokalypse statt Ellipse. »
trad :
« La vérité n’intéressait qu’une poignée de savants, qui étaient capables de comprendre les travaux de Keppler. Le reste sombra alors dans le vacarme de la guerre – Apocalypse au lieu d’ellipse. »
Apocalypse au lieu d’ellipse…
Lire en français le « Kepler astronome astrologue » de Gérard Simon (Gallimard 1979).
Afin de faciliter la lecture du blog, chaque commentateur dont les seuls commentaires consistent à dire : « Je hais les aphorismes », verront leur premier commentaire publié mais non les suivants.
ça lasse Julien ? On s´en doute.
Pour ma part, j´aime bien.
Je trouve que cela ouvre le débat. Plutôt que d´énoncer une sentence définitive, comme cela semble être le cas à première vue, cela suscite davantage de réflexion et de débat ouvert. Cela me semble de nature à faire sortir les unEs et les autres du bois.
Peut-être que ceux qui n´aiment pas sont en fait perturbés par les pensées qui leurs viennent en lisant ces aphorismes (concept et mot que j´ai découvert grâce à cette série de billets, je dois avouer mon inculture jusqu´alors 🙂 Merci à Jérôme).
Dans un réflexe de défense, les barrières disent « Je hais les aphorismes ». Au lieu de dire « Je n´aime pas la sensation que j´ai en lisant des aphorismes ». Ce qui serait une manière de tenter de passer au-delà de ces barrières mentales.
Désolé si je raconte des conneries, n´hésitez pas à me le dire, je souhaite progresser.
En total accord avec @Vincent :
Wiki
C´est bien la raison pour laquelle la rotation des tâches devrait s´appliquer.
Je me souviens, j’en ai fait l’expérience lorsque j’ai partagé l’utopie vivante qu’est celle de la vie en kibboutz, du temps où les kibboutziques produisaient 75 % de l’économie du pays.
Le chef du kibboutz était élu pour 2 ans et pouvait se retrouver aux cuisines comme à l’usine aéronautique ; à l’entretien des poulaillers ou de l’élevage ; à la cueillette des avocats ou du coton, de se mettre à disposition pour une période plus ou moins définie selon la responsabilité des postes occupés.
Plus encore que par nécessité, Charles Fourier en avait jeté les bases.
Mais dans son projet de phalanstère, son utopie n’a jamais vu le jour sinon qu’elle a inspiré l’architecte Claude Nicolas Ledoux dans les salines royales d’Arc-et-Senans, que Louis XV lui commanda.
C’était le siècle des Lumières où tout fut possible, même les utopies les plus folles.
Nous vivons une époque révolutionnaire formidable bien que rien de nouveau ne se fondera sans douleurs.
Mais quelle belle opportunité n’avons-nous pas là, de rendre manifeste ce que recèle le potentiel extraordinaire de la période trouble que nous traversons ?
Que l’on ne se fasse un monde de rien, tout est parfait !
Y a t-il une différence entre les aphorismes de Jérôme Grynpas, honnête homme du verbe, et ceux de la crème de l’élite au sein de l’Empyrée ?..
Let me introduce to you, le dernier aphorisme Trichesque :
« Il n’y a plus l’ombre d’une ambiguïté, la crise a clairement révélé que la gouvernance au sein de la zone euro était absolument essentielle ». (AFP – 05/09/2011)
Magnifique, n’est-il pas ?
« La sauterelle déprédatrice l’agent de la mondialisation »
« Un jour, les sentiers se vengeront d’avoir été battus »
Question: La Finance est au “Minsky Moment”?
(Charles P. Kindleberger , « Manias, Panics, and Crashes: A History of Financial Crises » (2005). Trad. Histoire mondiale de la spéculation financière.
François Guichardin. RICORDI. Conseils et avertissements en matière politique et privée. Editions IVREA.
Guy Debord. Je ne sais plus où.
François Guichardin.
Bonjour à toutes et à tous,
Peut- être suis- je redondant avec l’un de vos commentaires, il me semble qu’il faille modifier orthographiquement l’aphorisme n° 84 comme suit :
84. Curieuse époque, culpabilisée par le passé et révulsée par l’avenir.
Un saludo fraterno
Guerau
– Rien n’arrête le progrès fou jusqu’à l’accident.
– Des purges qui ne purgent pas plus les mauvais chiffres.
– Avant la seconde on manipulait pareillement la planche à billet.
– Performer, inventer toujours plus de manières de faire chanter le monde.
– Il suffit parfois de pas grande chose pour voir une autre société d’affamés.
– Plus ils se conforment tous ainsi et puis les puissances des cieux seront ébranlés.
– Que nul ne s’abuse plus longtemps et cela même devant un monde devenant plus factice.
– Allez encore un effort perdez-y même plus la santé et la vie c’est pour le bien des enfants.
– La certification et qualification du monde dépend surtout d’un meilleur conditionnement global.
– Bien évidemment plus ils se montreront sélectifs et plus la machine à broyer fera des ratés.
– Plus un jeune en finit par ouvrir les yeux et plus l’on préfère le remercier comme l’ainé.
– Si le monde progressait bien spirituellement il ne se dirigerait pas vers la perdition.
– Rien n’arrête la spirale le grand processus d’autodestruction du vivant est en marche.
– Dans ce monde de fous mieux vus sont ceux qui préfèrent conditionner la vie humaine.
– Quand bien même un autre reviendrait du ciel il ne serait pas mieux reçu sur terre.
– En tuant bien plus l’esprit des écritures les affaires seront plus florissantes.
– Des millions sans avenir et une charge de travail toujours plus lourde à porter.
– Ceux qui prennent plaisir à faire l’iniquité qu’ils ne s’illusionnent pas trop.
– L’échange est comparable à un autre commercial que vous croiserez dans la rue.
– Devant l’angoisse existentielle du monde heureusement que les élites sont là.
– Même ceux préfèrant tomber dans l’abime préfèrent enseigner les petits.
– Parfois ça vient la croissance parfois ça n’illusionne plus personne.
– Un homme qui préfère témoigner de l’injustice ne gagne jamais plus.
– En réalité le meilleur des mondes vire graduellement au cauchemar.
– Le progrès du monde est d’une complexité de plus en plus infernale.
– Le meilleur des mondes attend son heure dans le couloir de la mort.
– Les grands groupes gagnent bien plus de gains à la perte du vivant.
– Plus on est haut dans le monde et plus on est loin de la sortie.
– La voix du prophète n’a jamais été le premier langage du monde.
– En période de rattrapage tout le monde n’entend pas l’appel.
– Le langage du banquier est dur qui peut encore l’entendre ?
– Qui donc vous a appris en premier que vous étiez pauvres ?
Génial, mais quelle cruelle perception !
Il faut faire avec ce qu’on a, parce qu’avec ce qu’on n’a pas, on ne peut rien faire.
Dicton venant du fond des âges complété par Solotourne pour son Dictonnerre de Brest. Principe de réalité un peu plus efficace que la sempiternelle bouteille à moitié vide et à moitié pleine qui nous oriente sur le trou noir de relativité des points de vue.