Billet invité
L’injonction de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, à propos de la nécessaire recapitalisation des banques européennes, continue de susciter de violents remous, et les meilleurs esprits sont invités à expliquer tous azimuts que c’est hors de propos.
La palme revient incontestablement à Ariane Obolensky, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), qui fait référence aux stress tests écartant l’exposition à la dette souveraine pour justifier que les banques françaises n’ont aucun besoin d’être recapitalisées, tentant de faire porter le chapeau aux services du FMI et à leurs hypothèses de travail – selon elle catastrophiques – à propos de certains pays de la zone euro et du danger qu’ils fassent défaut précisément sur leur dette… On appréciera la rigueur du raisonnement.
Les regards se tournent vers ceux qui sont censés, selon Laurence Parisot, la présidente de l’organisation patronale française (Medef), avoir déclenché ce « tam-tam très organisé » à propos d’une « déclaration tout à fait incompréhensible » : les damnés anglo-saxons, ennemis héréditaires du moment.
Outre-Manche, John Cridland, le directeur de la confédération patronale britannique, n’est pourtant pas avare de commentaires sur un autre sujet sur lequel les banques manifestent une grande sensibilité : la séparation de leurs activités de détail (dépôt) et d’investissement. « C’est complètement dingue » s’est-il exclamé dans les colonnes du Financial Times à propos des résultats de la commission dirigée par l’économiste John Vickers à la demande de George Osborne, le ministre britannique des finances, qui doit rendre ses conclusions le 12 septembre prochain.
Reprenant à son compte le chantage habituel de l’association des banques britanniques (BBA), John Cridland a ajouté : « nous ne voulons pas obliger certaines des entreprises d’envergure mondiale qui nous restent à s’éloigner du Royaume-Uni parce que des règles ont été établies unilatéralement dans ce pays ». En pointe sur ce dossier, Vincent Cable, secrétaire britannique libéral démocrate, a de son côté accusé dans le Times les banques de créer « un mouvement de panique » à propos de cette réforme afin de l’empêcher.
Les banques sont décidément à nouveau sur la sellette en raison également de Bâle III, dont elles continuent de tenter d’adoucir les dispositions, notamment en ce qui concerne celles ayant trait aux banques plus particulièrement systémiques, dont la liste sera un secret de polichinelle de plus. Un jeu pourrait à ce propos être lancé afin d’en trouver une qui, à sa mesure, ne le soit pas.
Tout est tenté pour que, là encore, le spectre de la recapitalisation pure et dure soit écarté au profit de montages financiers plus accommodants, en ouvrant la gamme des obligations de tous ordres qui permettent de ne pas faire appel aux actionnaires, ni de les diluer en ouvrant le capital à d’autres.
Patrick Arthus, directeur des études et des recherches de Natixis, se fait l’écho de ces préoccupations dans La Tribune et réclame des régulateurs et de la commission qu’ils fassent « preuve d’imagination ». Il s’y exerce lui-même en proposant d’étendre le champ des obligations sécurisées et revient sans y toucher et les nommer sur les obligations hybrides, les fameuses CoCos, pour proposer l’utilisation des « vraies liquidités » que représenteraient les engagements d’investisseurs institutionnels à acheter des obligations des banques à la demande de celles-ci et en cas de besoin. On consolide les banques avec les moyens du bord !
On revient donc à la case départ, c’est à dire à la régulation des banques. Et l’on peut lire dans de nombreuses colonnes la défense et illustration de la thèse selon laquelle l’unique danger actuel est celui d’une crise de liquidité, face à laquelle les banques centrales ont heureusement les moyens de réagir en les prêtant aux banques sans limitation de montant et à un très faible taux.
Car au spectre de la recapitalisation correspond celui de la crise de solvabilité, rejeté catégoriquement en raison de ses implications. En réalité, ce sont à la fois les États et les établissements financiers qui font face à ce même danger d’insolvabilité, les plus faibles ayant déjà succombé. À cette échelle, il n’est pas observé autre chose que ce que l’on a déjà constaté lors la crise dite « des subprimes », quand le crédit hypothécaire a coulé à flot et sans discernement et que les débiteurs se sont révélés insolvables.
La Grande perdition est une crise d’insolvabilité à très grande échelle, à la dimension de la bulle financière qui a au fil des années enflé dans le cadre d’une activité financière frénétique. Si des contradictions commencent à apparaître parmi les défenseurs d’un système qui est en train de perdre pied, n’est-ce pas le signe qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer ?
166 réponses à “L’actualité de la crise : LES MOYENS DU BORD, par François Leclerc”
Madame Jezabel Coupey-Soubeyran, membre du Conseil d’Analyse Économique aurait déclaré récemment :
[L’objectif d’une société] « n’est pas d’avoir des banques profitables, mais de bénéficier d’un secteur bancaire stable au service de l’économie réelle »
Si une telle lumière envahit les milieux dirigeants -au moins en France- tous les espoirs sont permis ! Notons toutefois que si Mme Coupey-Soubeyran a fait une telle remarque cela signifie sans doute que cette évidence n’est pas, à ce jour, clairement perçue dans son entourage.
Rappelons que le CPE est un organisme officiel chargé de conseiller le premier ministre
(citation extraite de « La Croix » du 31 août)
J’ai entendu parler d’un nouvelle crise, prévue pour 2012/ 2013, sur les crédits hypothécaires immobiliers US avec les crédits destinés aux classes moyennes : les crédits ARM et les crédits Alt’ A (les subprimes étant faits pour les pauvres)
Alors je me demande quelle bulle va éclater en 1er, celle de ces crédits hypothécaires US ARM et Alt’A ou avant, celles des dettes souveraines?
Who’s next?
Quand je pense que les socialistes en France veulent, dans leur programme pour les présidentielles, taxer le capital; va falloir qu’ils se pressent très, mais alors très vite parce que y en aura plus du tout au rythme où l’on va.
Avé, marchés boursiers ! Nous, assurance-vie, PEL, livret A, morituri te salutant !
De l’autre côté, à droite, au centre et même à gauche, ils veulent la rigueur, pour tailler dans les budgets. Et si le premier budget à tailler c’était les intérêts de la dette?
Bref, faire défaut.
Mais pour nos gouvernants et ceux qui rêvent de prendre leurs places, penser à faire défaut est un très vilain défaut.
je ne sais pas si les socialistes veulent « taxer le capital », par contre je sais que le Front de gauche propose d’imposer les « revenus » du capital, au même taux que les « revenus » du travail, c’est à dire en moyenne à 40%, ce qui, n’est pas du tout la même chose . . .
@ RV
Le Front de Gauche par ci, le Front de Gauche par là…
C’est du bénévolat, votre collage d’affiches?
Certains essaient de remettre les pendules à l’heure, vaste programme par rapport au rouleau compresseur-désinformateur en cours, surtout depuis que certains tentent de sortir de TINA !
Une certaine petite brise est la bienvenue !
Petit rééquilibrage !
A quel sein se vouer ?
A celui qui vous donne la tétée.
La BCE et le particulier déposant.
Retirez leur ces 2 seins.
Déposants , ne déposez plus , retirez.
Entrepreneurs , entendez vous pour payer cash et ne plus faire appel au banquier pour vos trésoreries.
Particuliers , oubliez les DAB , retirez tout votre argent en début de mois.
Commerçants , cassez vos appareils à carte de crédit.
brèves de ce matin: la dynamique de la dette grecque est hors de contrôle, rien que ça:
http://www.google.fr/search?q=grece+dynamique+hors+controle&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a
Pour le Saint à qui se vouer, je suggère Sainte Rita, patronne des causes désespérées….
…. ou bien Saint Denis, celui qui marche
en portant sa tête sous le bras
Foi de laïque, je pencherais plutôt vers
Saint-Georges, terrassant le dragon de l’ultra-libéralisme
et
Saint-Martin, adepte de la juste redistribution …
@ Zébu
Oui bien déroulées ces 25 raisons pour une nouvelle crise
Je déguste particulièrement : « …et , à moins que quelqu’un arrive monté sur son cheval blanc avec des billions de dollars…
Oui, mais un percheron alors …
Il faudra bien prévoir le retour à la traction animale.
@ Marlowe :
C’est plutôt l’attraction terrestre que l’on risque de subir demain !
Sur son cheval blanc, ou à bord de son hélicoptère ?
Comment remettra-t-on le compteur à zéro ?
La BCE prête aux banques à 1%, celles-ci prêtent aux états à 4%, les états tels que la Grèce ou autres ne peuvent plus payer, nous voilà pris à la gorge d’une dette (de la BCE aux banques, autrement dit : des contribuables européens aux banques) que l’on ne peut plus payer (voir la situation de la Grèce.
Si l’on nationalise (européanise) les banques, fin du problème ?
ça s’est une vrai révolution :
http://owni.fr/2011/09/01/baviere-chiemgauer-monnaie-alternative/
La monnaie fondante, vous en avez parlé, ils l’ont fait !
– c’est ce qu’il va falloir faire partout, tant qu’il n’y a pas, de nouveau, séparation stricte des banques de dépôts, et des banques de « tripatouillage »= d’affaire.
– trés important, en particulier, en ce qui concerne les besoins fondamentaux : alimentation en particulier : relocalisation des produits indispensables à la vie, suivant les coutumes de chacun, exigence de produits de qualité – bien loin des empoisonneurs et tricheurs de la grande distribution. Court-circuit des multinationales agro-alimentaires et autre grande distribution .
– maintien, et, ou, retour, des métiers sur les régions : emplois retrouvés ou préservés, remaillage des territoires . . tout ceci étant fort utile sur le plan de la vraie écologie en tant que vision globale, manière de vivre, lien social ( et non green-washing )
Tout ceci, pour être réellement efficace, doit être construit et réfléchi .
Les commissaires au comptes du Parlement grec viennent de rendre leur rapport :
« La dette grecque est hors de contrôle. »
Maintenant, il va falloir agir.
1- Première possibilité : le statu quo.
On continue de faire ce qu’on a toujours fait.
La BCE continue de racheter des obligations d’Etat grecques pour « rassurer les marchés », qui ne sont jamais rassurés.
On continue de faire des « plans de sauvetage », qui ne sauvent jamais personne.
On continue de faire des « Fonds de Stabilité », qui ne stabilisent jamais rien.
On continue de faire des centaines de réunions, qui ne règlent jamais les problèmes.
On continue d’apporter des milliards d’euros en garantie, que nous ne reverrons jamais puisque la Grèce ne peut pas rembourser ses dettes.
Rappel : concernant le Fonds Européen de Stabilité Financière, la France s’est engagée pour un plafond de garantie de 159 milliards d’euros. Je dis bien : 159 milliards d’euros. La Grèce est incapable de rembourser : les contribuables français vont l’avoir dans le …
2- Deuxième possibilité : l’Union des dettes.
L’Union Européenne devient une Union des dettes. Le problème grec est réglé. Les contribuables européens paieront.
3- Troisième possibilité : l’explosion.
Les pays européens ne peuvent pas avoir la même monnaie. La Grèce sort de la zone euro. La Grèce retourne à sa monnaie nationale, la drachme. La Grèce dévalue massivement pour relancer son économie.
4- Quatrième possibilité : la privatisation de tout.
La Grèce privatise tout, sauf la Justice, la Police et l’Armée, parce qu’il va falloir réprimer les émeutes. La dette grecque est enfin remboursée. Le chaos s’installe.
En 3 : La Grèce dévalue massivement, mais cà ne relance pas son économie
En 4 : La dette Grecque ne peut être que partiellement remboursée
Je vote pour les solutions 3 et 4 réunies.
Je verrais bien en plus une solution 5 qui est une mise en défaut au mieux partiel.
Monsieur Leclerc, une confirmation des contradictions dont vous parlez :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/01/banques-la-controverse-bat-son-plein-entre-le-fmi-et-les-europeens_1566038_3234.html
« »Les fonctionnaires du Fonds monétaire international ont provoqué une vive controverse avec les autorités de la zone euro en présentant des estimations montrant les graves dégâts causés au bilan des banques européennes par les titres de dette des Etats de la zone en difficulté qu’elles détiennent », a indiqué le quotidien britannique. »
On sent bien les Rosbifs complètement solidaires de l’Europe…………
Monsieur Leclerc.
Le FMI n’a pas du digérer le fait que les pays de la Zone Euro ne veuille plus faire appel à lui en intégralité.
Et si nous faisons le parallèle avec les états ricains en faillite, eux ne font pas appel au FMI.
Il y a donc une certaine logique à gérer les affaires de l’Euro en interne.
Autre chose non négligeable : la GB a largement augmenté sa « dotation » au FMI car il est RENTABLE.
Ainsi, les Rosbifs perdent-ils de l’argent lorsque la Grèce n’a plus d’obligation complète à être sous domination FMIste.
« Les calculs des économistes du FMI montrent que si les banques européennes inscrivaient à leur bilan les obligations des Etats de la zone euro à leur valeur de marché, leurs fonds propres tangibles chuteraient d’environ 200 milliards d’euros au total, soit de 10 à 12% ».
@ Yvan :
Je pense surtout que les dissensions qui se font jour au sein de la nomenklatura financière internationale sont dues au fait que le FMI est la dernière instance, en cas de pépin.
Et ce que dit le FMI a justement son importance : il est urgent de recapitaliser les banques européennes, parce que si vous ne le faites pas, c’est le FMI qui devra le faire, en injectant massivement des fonds dans vos banques pourries.
Et le FMI ne veut pas injecter ces fonds, parce qu’il sait que ces injections seraient à fonds perdus.
Ou …
Le FMI ne peut pas injecter ces fonds.
Car que possède le FMI ?
Un stock d’or, de 3000 tonnes, déjà entamé à plusieurs reprises par différentes ventes (dont 400 tonnes en 2009).
Des lignes de crédits, d’un montant de 750 milliards de dollars.
Grosso modo, 1000 milliards de dollars.
On peut estimer que dans l’appel à recapitaliser en urgence par le FMI des banques est dû au fait que si celles-ci ‘plantent’, les états concernés n’ayant plus les moyens d’intervenir comme en 2008, le FMI sera en première ligne et que ses lignes de crédit sont tout simplement insuffisantes, au regard des besoins qui seraient alors générés.
D’où l’appel d’urgence.
Ne quittez pas, un opérateur va vous répondre …
Tout s’accélère.
L’heure de vérité approche.
Hhmm.. Zébu.
Le FMI agit comme une banque. Soit, ces 1000 milliards, sont-ils ses fonds propres…??
Auquel cas, il peut soumettre un pays comme l’Espagne sans problème. Voire, plusieurs.
Non le FMI n’est pas une banque. Il ne peut créer de la monnaie et ne peut donc préter que ce qu’il possède – et encore ce qu’il possède en monnaie convertible. Et comme le dit Zébu, malgré l’énormité de ce que cela représente en dollars, ce n’est pas grand chose par rapport à ce qui serait nécessaire actuellement pour tenter de stabiliser le système comme il est. Il n’est donc pas possible qu’il joue le rôle de préteur en dernier ressort. Il n’a d’ailleurs pas été fait pour cela mais pour « aider » les pays ayant des difficultés de balance de paiement. Et même dans cette fonction, lorsqu’il a été efficace (si, si, cela est arrivé), il n’a prété qu’une petite partie des sommes nécessaires mais son pret permettait aux pays en cause d’obtenir en prets privé un multiple du pret du FMI. Malgré les efforts depuis quelques années pour sortir du « consensus de Washington » (une véritable catastrophe dont le bilan est extremement lourd) et pour réorienter et élargir son action dans des directions moins stupides ( et DSK a joué un rôle correct ici – pour un directeur du FMI s’entend), il n’a tout simplement pas les moyens de contribuer à régler les problèmes actuels et ne peut que lancer des avertissements. La solution passe, comme cela est défendu régulièrement sur ce blog, par un nouveau Bretton Woods qui réorganiserait le Système monétaire international(SMI) sur la base d’un développement du plan Keynes de 1944. J’ajoute que si c’est une condition nécessaire à la solution de la crise, ce n’est nullement une condition suffisante dans la mesure où la crise (IMHO) ne provient pas fondamentalement d’un dérèglement du SMI.
La capacité du FMI a émettre de manière autonome des DTS et à devenir une banque centrale internationale a été proposée en 2009 par Xiaochuan, gouverneur de la banque centrale chinoise et cela n’est pas passé inaperçu !
@ Yvan :
Je ne crois pas. D’après ce que j’ai compris, ses seuls fonds propres, c’est son or.
Le reste, ce sont des accords de prêts multilatéraux (accordés par les états membres si j’ai bien compris).
Comme le dit François, ce n’est donc pas ‘pour compte propre’ qu’il émet des DTS.
Calcul des fonds propres :
lingot 1 kg = 58 700 dollars
1 tonne or = 1000 x 58 700 = 58,7 millions de dollars
A supposer qu’il reste encore 2500 tonnes au FMI : 2500 x 58,7 millions de dollars = 146,75 milliards de dollars.
Vont pas aller bien loin avec ça, sans effet de levier (minimum fois 10) …
Bonjour à tous,
L’hyper-inflation est en marche dès aujourd’hui, 1ier septembre 2011… C’est la seule solution pour tirer la dette de la zone euro vers le bas…
1ier signe fort, depuis le 27 juillet 2011, les allemands ont été encouragés par voie de presse à acheter de l’or… Pourquoi pas nous ?
http://www.bild.de/geld/wirtschaft/edelmetalle-gold/grosser-run-auf-gold-banken-melden-ansturm-18957128.bild.html
2ième signe fort, par décret selon l’article 51 de la LOI no 2011-900 du 29 juillet 2011 du Code Monétaire et Financier, les français n’ont plus le droit à partir du 1ier septembre 2011 d’acheter de l’or et de l’argent avec des espèces…
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=0AFE61162443C23A32F9B49E456830A1.tpdjo04v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006169848&cidTexte=LEGITEXT000006072026&dateTexte=20110831
3ième signe fort, sous-entendu ce 27 août 2011, la BCE va devoir faire tourner massivement sa planche à billets…
http://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2011/html/sp110827.en.html
… dont ce passage clé :
« This includes implementing both non-standard monetary policies and our interest rate policy. Interest rate policy depends on the outlook for price stability. The use of non-standard measures depends on the functioning of the monetary policy transmission and must be commensurate with the level of malfunctioning or disruption of money and financial markets and segments of markets »
…
@Philippe Soubeyrand
1. vous confondez hyperinflation et inflation
2. cela fait maintenant plus de deux ans que la FED fait tourner très massivement sa « planche à billets » ($2000 milliards en deux ans, tout de même!), l’inflation est toujours aussi basse (évidemment, puisque les liquidités injectées par la FED sont allées intégralement dans les poches des capitalistes qui les thésaurisent plutôt que de les dépenser), et vous croyez que si la BCE se mettait, maintenant, à injecter 200 ou 500 milliards par le même mécanisme d’assouplissement quantitatif utilisé par la FED, cela entraînerait de l’hyperinflation? Pourquoi?
@chris
C’est pire que ça. La BCE n’augmente absolument pas les liquidités en circulation par exemple par le rachat de dettes souveraines puisque les liquidités créées sont immédiatement réabsorbées par la BCE via l’émission d’obligations à taux fixe et à écheance d’une semaine prises par les banques. Rien à voir avec les QE 1, 2 ou, prochainement sur vos écrans ! 3 de la FED, qui mise sans succès sur l’anticipation d’inflation des acteurs économiques pour relancer le bazar.
Pour envisager un effet inflationniste de la politique de taux et d’assouplissement de la BCE, faudra, éventuellement, attendre un defaut à l’échéance des dettes souveraines et bancaires à son actif, et la recapitalisation subséquente de son bilan par les banques nationales de l’Eurosystéme.
Je reste fasciné, les bras tombés, devant tous ces exorbités de l’hyperinflation qui, au fin bas-fond de la pire déflation récessive de l’histoire, mouilleront encore leurs brailles ou leurs Pampers seniors à la simple évocation de l’Hyperinflation, imminente – toujours – et fatale – fatalement… Et ce avec aux manettes la banque centrale la plus orthodoxissime et inflationophobe de l’Histoire, passée comme, espérons le, à venir…
Un Vigneron en cache parfois un autre.
Philippe c’est toi ????!!!!!!!
jeanpaulmichel 31 août 2011 à 22:09 La panique arrive au plus haut niveau de nos autorités.
Toujours cette tendance à l’exagération et ce penchant bizarre pour les incantations, sur ce forum !… Je n’ai pas l’impression qu’ils paniquent tant que ça, là-haut. Au contraire, il me semble que les mesures qui ont été prises, parfaitement pesées et pondérées, ne reflètent rien qui soit fait dans l’affolement ou dans l’urgence. Et c’est fort heureux, vous en conviendrez. De plus, quand j’entends les socialistes annoncer sereinement la création, dès 2012, de 300 mille emplois jeunes dûment financés par les recettes fiscales, ainsi que le retour à 60 ans de l’âge légal de départ à la retraite, j’avoue que je suis tout à fait rasséréné. Je profite donc de l’occasion pour remercier François Hollande, Martine Aubry et, surtout, Ségolène Royal à l’égard de qui je ressens personnellement à présent comme un frémissement favorable pour la présidentielle.
300 M emplois jeunes ne valent-ils pas 300.M chômeurs de plus de Sarko ? Au moins, les premiers produiront quelque chose !
Maintenant, si vous avez des idées pour créer des emplois « marchands » ne vous en privez pas, la main invisible du marché est en panne.
Ironiser sur le partage du travail, sur les 35h. est le passe temps des béotiens !
Le travail étant cyclique, le temps à lui consacrer doit être élastique (- ou +)
Ahhhh, l’impressionisme, la ‘belle époque’ !!
Celle de l’âge d’or du capitalisme …
Et par petites touches, vous nous dressez un bien beau tableau que voilà.
Mais il est vrai qu’avec ce travail pictural, il faut prendre du recul pour voir se dégager l’esquisse d’ensemble.
Beaucoup.
Au moins depuis le Mexique.
Vous voyez bien de là-bas, j’espère ?
Etonnant, Duchesne, que vous n’insistiez pas trop sur les mesures prises par les socialos espagnols et grecques contre leurs peuples.
Car votre système coince les socialos tout comme les libéraux…
Chérissez plutôt votre système en perdition, plutôt que de vous perdre en idéol… politique.
Pincez-moi je rêve, ce n’est pourtant pas ce que j’ai bien vu l’autre jour.
Toujours cette tendance à vouloir se voiler la face comme avec les gens ayant grandement travailler à la banque de France ou autre part dans leur vie. Mais comment font-ils certains dans leur double retraite dorée pour pouvoir toujours exprimer une meilleure langue de bois aux autres.
Il y a pourtant bien des signes qui ne trompent même plus les petits enfants, mais pas seulement en société, sur
les marchés, dans les eaux, sauf bien sur pour les gens comme Duchesne et compagnie, aujourd’hui ça va très bien avec maitresse, que moi aussi j’aimerais bien parfois faire penser les gens plus correctement sur la crise et les choses. Les vaines incantations positivistes à vouloir faire revenir à tous prix la confiance, la crédulité, l’ingénuité d’un double langage de vie, celle d’une grande naïveté et on se demande parfois qui sont vraiment
ceux qui amènent un plus grand déclin et aveuglement moral dans l’histoire du genre humain.
Pas un pour rattraper l’autre j’ai beaucoup d’actions et d’intérêts, pour le retour de la grande confiance perdue, pour une meilleure position je serais même prêt à faire davantage véhiculer sur terre et s’il le faut plus longtemps une plus grande mauvaise foi et langue de bois, faire courbette et sourire bien faussement ce n’est pas bien difficile à l’image. Il suffit juste de savoir mieux s’excercer devant la glace, comme ça les premiers damnés de la terre auront déjà beaucoup moins l’impression de nous voir paniquer et gémir les premiers devant la perte, comme sur le très grand souci d’une croissance qui bien sur n’est pas prêt de revenir de sitôt.
Croissance, croissance revient tout de suite à nos pieds, et oui forcément ça les met quand même un peu mal à l’aise dans certaines universités d’été de mes deux. Il y a pourtant d’autres signes qui sautent aux yeux, la négligence par exemple au niveau de l’habillement, de la coiffure, de l’éthique, de la conduite, des lois, de la justice, du droit comme sur tant d’autres choses bien écoeurantes pour un bon nombre. Sur le reste je vous rejoins ça fait grand peine à voir le politique mondial, mais vous savez ce n’est pas uniquement la France, le Président, son premier Ministre, c’est un peu partout la même sinistrose dans tous les partis du monde.
« Prends garde au politique par devant, au banquier par derrière, au bureaucrate par tous les côtés. »
« Hélas entre le marchand, le politicien, le bureaucrate et la putain, la vertu ne se trouve même pas au milieu mon pauvre enfant. »
« Nul puissant ne peut être entendu comme premier témoin de moralité dans sa propre cause, faut pas être faible. »
« Autres requins intouchables, mêmes mœurs de corruption des êtres et des lois autre part. »
Et je pourrais poursuivre avec mon petit appareil photo, mais quel grand déclinogue je fusse pour les premières lumières de mon temps, faudrait peut-être que je pense à m’acheter du collyre et du positif à la première marchande de fleurs. Je vois si mal les choses toujours cette même tendance chez moi à ne vouloir jamais faire passer du positif dans les choses, ça ressemble pourtant bien de plus en plus à de la merdasse, à des sables mouvants, à
un plus grand mauvais sort jeté au monde. J’ai beau essayé de me boucher le nez, de fermer les yeux, apparemment
ça marche toujours pas mieux pour faire revenir confiance et foi en mes premières valeurs de réussite, c’est bien de faire le mal, de construire trente caisses partout dans les premiers temples du commerce mondial mais de laisser toujours qu’une seule caissière écoeurée pour tous en sacrifice, ça permet même de pouvoir toujours se dire un peu les mêmes choses pour plus de tranquillité d’esprit dans un conseil d’administration, tu parles d’une époque.
Salaud de pauvre sort donc tout de suite de mon bureau, de ma société, de mes premières valeurs de réussite, c’est d’abord notre histoire, mon droit aussi à vouloir toujours te faire la leçon en premier.
Evidemment dans un tel monde, mieux compris et mieux payés les premiers pauvres d’esprit de l’écriture.
Christine Lagarde, spécialiste du nouveau langage économique aurait pu trouver une formule plus originale et dont elle est spécialiste, pour parler de la recapitalisation des banques:
Par exemple: « Dans le contexte actuel de croissance négative, il faut rapidement réduire le ratio d’insolvabilité des banques pour prévenir l’explosion déliquescente du système financier. »
A chacun son langage.
ou proposer une r »i »capitalisation des banques…
Avec « ri » comme « rincer les contribuables » au profit des banques
une nouvelle boucle de rétroaction positive : la bulle de l’immobiler particulier explosera en 2012 pendant des échéances electorales car on aura les stats notariales pour 2011 !!
Nemo 1 septembre 2011 à 11:23 Christine Lagarde, spécialiste du nouveau langage économique
Certes, elle a un langage qui ne plaît pas à ceux qui portent des oeillères en guise de bésicles et qui, nostalgiques, regrettent déjà le départ « précipité » de l’ancien patron du FMI.
Certains vont jusqu’à regretter qu’il n’ait pas été présent lors du dernier épisode grec. Demander à un pyromane de donner son avis sur le travail des autres pompiers-pyromanes, en voilà une idée qu’elle est utile ! Le pire, c’est qu’ils croient vraiment que celui qui a participé – avec d’autres – au plan absurde de 2010 aurait pu être davantage efficace en 2011. Voyez-vous, j’ai la faiblesse de penser que ce que DSK a fait subir aux Grecs par l’entremise des nervis du FMI s’avère plus violent qu’une gâterie précipitée à New-York .
Ca, ce n’est pas moi qui le dis, mais David Desgouilles, blogueur associé sévissant sur le site de Marianne2.
Jeudi 1er septembre 2011 :
Angela Merkel s’est employée à montrer du doigt les « sociaux-démocrates et les Verts » qui « n’ont qu’un seul mot à la bouche : les euro-obligations », qui permettraient d’émettre des emprunts communs au sein de la zone euro.
« Tous les pays mettraient leurs dettes dans un pot commun », a-t-elle critiqué. « Mais je vous le dis : celui qui vit à crédit menace son avenir ».
Si on additionne la dette publique et la dette privée, quels sont les pays les plus endettés ?
1- Médaille d’or : le Japon, avec une dette totale de 458 % du PIB.
2- Médaille d’argent : le Portugal, avec une dette totale de 363 % du PIB.
3- Médaille de bronze : l’Espagne, avec une dette totale de 355 % du PIB.
4- Le Danemark, avec une dette totale de 341 % du PIB.
5- La Suède, avec une dette totale de 340 % du PIB.
6- La Norvège, avec une dette totale de 334 % du PIB.
7- La Belgique, avec une dette totale de 328 % du PIB.
8- Les Pays-Bas, avec une dette totale de 327 % du PIB.
9- Le Royaume-Uni, avec une dette totale de 322 % du PIB.
10- La France, avec une dette totale de 321 % du PIB.
C’est à la page 6 :
http://www.bis.org/publ/othp16.pdf
Conclusion :
Sur les dix pays les plus endettés du monde, neuf sont des pays européens.
Calcul de propagande qui ne veut strictement rien dire.
Le chiffre des USA sur les dettes privées m’étonne un peu . Serait-ce parce que, comme dans le cas des subprime, le surendetté qui rend sa maison ne doit plus rien, sa dette est effacée, et que le système de la faillite personnelle qui existe là-bas depuis longtemps, fait disparaître les dettes des particuliers ?
Car enfin, Les Etats-Unis sont le pays dont les habitants vivent le plus à crédit, non ?
Hé bé, non, c’est le Canada, et de très loin…
Et si l’Etat US s’endette autant que possible, ou qu’impossible plutôt, les entreprises US non financières sont très peu endettées, et les ménages continuent à se désendetter et à faire grimper leur taux d’épargne… Sont loin des niveaux d’épargne records français ou italiens (15 à 16 %) les ménages ricains, mais faudrait qu’ils arrêtent ces cons, à qui on va vendre et prêter cher ? merde ! C’est même tout l’problème, le bin’s financier mondial peut pas durer longtemps comme ça…
@BA,
quel est le lien entre la première partie de votre commentaire (« Angela Merkel …. menace son avenir ») et la deuxième (« Si on additionne … neuf sont des pays européens ») ?
Si vous parlez des euro-obligations, de la mise en commun des dettes publiques de la zone euro, pourquoi parler ensuite des dettes totales (en passant, du secteur non financier) des 9 pays européens les plus endettés (parmi lesquels 4 ne sont pas dans la zone euro)?
c’est joliment dit!
Le lien est évident :
les pays européens riches n’accepteront jamais la création des euro-obligations pour aider les pays européens hyper-endettés.
Maintenant, certains continuent à croire que bientôt, il va y avoir la création des euro-obligations.
Ils peuvent continuer à croire.
L’essentiel, c’est d’y croire.
il semblerait que l’état le plus serein soit le Vatican. Serait ce dû a la prière ?
Dans ce cas, prions pour que l’esprit sain atteigne nos grands économistes ! mouarf !
L’exonération d’impôts sur les biens des religions, y compris sur les immeubles que le Vatican possède et loue à Paris sur les Champs-Elysées préserve la sérénité et ça paye un max .
Je n’ai pas encore bien compris ce qui différencie les nouvelles religions, dénommées « sectes », qui embrigadent des enfants et qui payent plein pot leurs impôts, des religions mêmes assez récentes dénommées « religions », qui pour certaines, embrigadent elles aussi des enfants et même des enfants âgés de quelques semaines sur des fonts baptismaux , et qui sont exonérées quand même d’impôts .
C’est malheureux pour la religion, le temple, la foi, que l’état du Vatican apporte toujours autant de luxe, de confort et de si haute position matérielle au premier poncif romain de l’univers, hélas l’esprit saint ou de pauvreté ne semble pas toujours mieux passer dans notre temps envers les plus hautes instances religieuses et rationnalistes de notre temps. Il est vrai que les gens courent de plus en plus vite de nos jours en matière de religion aussi bien pour réussir les premiers au Vatican, servir le Pape lui baiser les pieds. Ils sont déjà si occupés dans leur propre agenda pour faire plus grande messe universelle, mais pourquoi donc si peu de grâce partout dans le monde des affaires, serait-ce dû à la prière où plutôt à la peur de perdre grandement la foi à Rome. Peut-être même que l’esprit Saint ne souffle pas plus à Rome qu’ailleurs dans le meilleur des mondes.
Il n’y a en vérité qu’un seul Pape que j’ai réellement aimer dans ma vie, ce n’était pas non plus un berger allemand, j’étais tout jeune il n’a pas bien durer longtemps hélas, deux trois où jours, il avait même un regard beaucoup plus clair et compatissant envers les plus touchés par la vie, on ne sera bien sur jamais réellement toute l’histoire. Oh mon Dieu, j’entends déjà la musique des cloches et des anges dans les cieux, pourquoi me rappeler déjà au silence à tes cotés, j’aimerais tant voir le final.
Trop de morale ne fait sans doute pas plus aimer les gens envers toutes ces choses, oui mieux vaut se faire parfois tout petit et pas trop parler de religion soupirante aux autres, oui c’est vraiment pas le moment de leur parler des choses un peu plus autres dans la vie.
J’espère au moins qu’ils savent bien ce qu’ils font, les gens peinent déjà grandement pendant la messe.
Jérémie, vous parlez sans doute du successeur de Jean XXIII, Jean-Paul Premier, mort empoisonné moins d’une semaine après la petite fumée de son élection . Ce pape d’origine italienne, à l’air chaleureux, venait d’exprimer son désir de revenir aux valeurs de pauvreté du christianisme et refusait de perpétuer les habitudes financières vaticanes . C’est à peu près à cette époque ( fin des années 70) que le grand responsable des finances du Vatican, un certain cardinal Marcincus, échappa aux poursuites pour le meurtre par défenestration d’une petite secrétaire pas assez soumise, l’Etat du Vatican n’ayant pas signé d’accords d’extradition avec l’Italie.
Je vous avais causé que les Chinois allaient devenir les « terrorist », hé bien, c’est en cours :
http://www.lepoint.fr/monde/special-11-septembre-2011-qui-sont-les-nouveaux-ennemis-de-l-amerique-01-09-2011-1368835_24.php
« Dans un autre sondage, 52 % des Américains estiment même que la Chine est devenue la plus grosse puissance économique du monde, contre 32 % les États-Unis. En 2009, les deux pays étaient à égalité, ce qui traduit la peur du déclin américain. »
yvan 1 septembre 2011 à 14:12 : Je vous avais causé que les Chinois allaient devenir les « terrorist », hé bien, c’est en cours (…) Dans un autre sondage, 52 % des Américains estiment même que la Chine est devenue la plus grosse puissance économique du monde
Et encore les Chinois ne sont-ils à l’heure actuelle qu’en phase terminale de leur expérience collectiviste. Quand ils lui auront donné le coup de grâce et achevé Marx et Lénine pour de bon, vous verrez ce dont ils sont capables véritablement. Ils pourront alors se jeter à corps perdu et sans plus aucun scrupule dans le piège béant du grand capital. Les devins qui conjecturent pour bientôt l’avènement d’un capitalisme réformé devraient lorgnoter du côté de la Chine. C’est de là-bas qu’arrivera leur formidable locomotive qui emportera le reste du monde sur son passage. Les wagonnets occidentaux seront alors chinois ou ne seront pas.
Avez vous vu le défilé militaire des dernières festivités du Parti Communiste Chinois sous les portraits monumentaux de Marx et Hegel ?
Les dissidents s’inscrivent en faux. Par conséquent ils ouvrent une voix / voie vers un imaginaire que vous ignorez. Le peuple n’est pas la locomotive, loin de là. Tracer un sillon, son propre sillon, c’est d’abord se concentrer sur cette tâche.
@ Duchesne dit: « Les devins qui conjecturent pour bientôt l’avènement d’un capitalisme réformé devraient lorgnoter du côté de la Chine. C’est de là-bas qu’arrivera leur formidable locomotive qui emportera le reste du monde sur son passage. »
Ce n’est pas l’imagination qui vous étouffe !
Et ils produiraient quoi dont nous serions friands les chinois ? Des trucs à 2 balles ?
Et pour les services, il leur faudra des générations pour atteindre notre niveau. Quant à l’art, c’est trop tard pour eux: les cathédrales, les musées et leur contenu, c’est déjà pris !
Enfin, les avantages comparatifs en latitude/longitude, climatiques… c’est ici.
Mais le sujet est: quel monde nouveau ? et vous nous bassinez avec du recuit.
Je croyais que c’était le Chinois Lenovo qui fournissait au monde tous les ordinateurs dernier-cri, et que la recherche technologique se faisait maintenant en Chine .
Toutes les statues de guerriers, de cavaliers, enfouies, les musées de statuettes de jade de toutes les époques, les temples , la porcelaine peinte, les tableaux, la peinture sur soie, la calligraphie, les jeux d’échecs de toutes tailles aux personnages en ivoire, la marquetterie incrustée de nacre, et tout le reste, leur civilisation a duré quelques millénaires de plus que la nôtre.
Monsieur l’ex-banquier « orthodoxe », j’aime bien quand vous vous lâchez …surtout avec Duchesne
(pas le père, sang dieu ) …
ceci étant dû à ma (nouvelle) mauvaise nature !
Duchesne croit, dirait-on, que TOUS les chinois sont des descendants forcenés des Gengis-Khanides …
Or, je pense, et j’espère, qu’il y a aussi de dignes descendants des Tang, pour ne citer qu’eux …
Ce qui déferle ici, actuellement, c’est un ultra libéralisme sans frein, sans loi, et qui nous vient de l’ouest, avec à la tête de notre malheureux Pays un sous-vers-rien, ce qui n’est pas aidant.
@Mianne
Les chinois n’ont pas inventé le computer et le prix actuel de ceux ci est cacahuète dans notre budget.
Quant aux objets d’art rarissimes du monde entier, ils ont été pour l’essentiel pillés depuis belle lurette par l’occident, mais l’art qui vaut le détour en Europe est d’abord architectural !
Mianne 1 septembre 2011 à 13:50 : des religions qui pour certaines, embrigadent elles aussi des enfants et même des enfants âgés de quelques semaines sur des fonts baptismaux.
Votre propos sur l’embrigadement par le baptême religieux me remet en mémoire la proposition qui avait été faite il y a deux ou trois mois sur ce blog par un génial intervenant, d’accorder le droit de vote aux nouveaux-nés. J’avais souscrit tout de suite à cette idée, n’y trouvant que des avantages, notamment des économies substantielles en temps et en argent qu’une telle solution procurerait. Lors des échéances électorales, plutôt que d’organiser des scrutins dispendieux qui vous mobilisent toute une population un dimanche de printemps, il n’y aurait en effet qu’à demander aux employés municipaux d’envoyer au ministère de l’Intérieur, par simple frappe sur la touche d’un clavier d’ordinateur, les intentions de vote de l’ensemble de l’électorat qui figureraient en mentions marginales des registres d’état civil. L’opération ne coûterait rien, et, chose peu négligeable, on n’aurait plus jamais besoin de déranger les électeurs.
Vous ne croyez pas si bien dire ! Une personne de ma ville s’est aperçue que sa mère était inscrite comme ayant voté sur le registre . Or, sa mère est grabataire, incapable de parler ni d’écrire, comme un certain nombre de personnes de la maison de retraite médicalisée où elle se trouve.
On peut supposer que quelqu’un s’accapare les votes de ces personnes en signant à leur place . On s’est déjà aperçu que quelqu’un faisait aussi voter les morts.
D’ici à ce que quelqu’un inscrive les noms des nouveaux-nés sur les listes d’un parti, comme on les inscrit sur les registres d’une Eglise bien précise …
Une grande économie , on ne dérangerait pas les électeurs puisqu’ils n’ont le droit de voter que pour des élections nationales dont les élus n’ont aucun pouvoir . En effet, ceux que l’on a élus doivent se soumettre ensuite aux décisions de responsables européens que nous n’avons pas élus mais que l’on nous impose . Dictature ?