Billet invité
L’exigence d’une recapitalisation des banques européennes par le FMI est un véritable pavé dans la mare. On ne compte plus depuis hier les déclarations outrées sur le thème « quelle mouche a donc piqué Christine Lagarde ? » ainsi que les véhémentes dénégations. Particulièrement venant des Français qui s’accrochent à l’idée, à laquelle ils ont du finir par croire, qu’ils ont les banques les plus solides du monde.
Patatras ! sur le même thème deux autres organismes sont aujourd’hui venus lui prêter main forte : l’IASB – en charge des normes comptables – et l’EBA, le nouveau régulateur européen des banques. Crime de lèse-majesté, le premier explique que certains établissements n’ont pas assez dévalorisé la dette grecque en leur possession. Il s’agit, a-t-on appris par ailleurs, de BNP Paribas et de la compagnie d’assurance CNP. Pour aller droit au fait : ils ont maquillé leurs comptes en minorant la dévalorisation pour adopter une décote complaisante de 21 %, dictée par l’Institute of International Finance puis avalisée par les chefs d’État, qui a prétendu se substituer au marché.
Nous sommes à un tournant de la crise européenne. Reconnaître qu’il faut renforcer les banques prioritairement, c’est admettre que la stratégie jusqu’ici suivie est dans l’impasse. Que la réduction à marche forcée des déficits publics entraîne une crise obligataire qui déstabilise potentiellement tout le système bancaire. Et qu’il faut d’abord renforcer celui-ci pour qu’il soit ensuite en mesure de supporter des processus de défaut ordonné sur la dette publique, comme la Grèce s’y est déjà engagée. Car c’est la suite logique de ce qui est dorénavant préconisé.
L’exemple même du plan de participation des banques au sauvetage de la Grèce – qui ne fonctionne pas, au dire des Grecs – démontre qu’elles ne veulent pas appliquer un plan pourtant a priori taillé sur mesure pour elles. Celles qui ont déclaré vouloir le faire ayant d’ailleurs fortement insisté sur le fait que c’était pour la première et la dernière fois. Tout ceci souligne leur extrême fragilité globale à la crise de la dette publique, que les stress tests avaient d’ailleurs à leur manière reconnue en ne les prenant pas en considération. Certes, le système bancaire européen n’est pas homogène, partagé entre banques plus ou moins solides, mais la question n’est pas là. Leur étroite interconnexion est le problème.
Il s’agit d’une seconde volte-face, après celle qui consiste à rendre désormais prioritaire une relance économique et à repousser à plus tard la réduction des déficits en ne gardant comme mesures dans l’immédiat que celles qui préparent une nouvelle étape de la financiarisation. Les deux sont en effet liées. Le financement d’une relance indispensable contredit inévitablement la réduction des déficits, sauf à renforcer encore plus les mesures de rigueur budgétaire, déjà très poussées dans les pays les plus en crise, et à accroître la crise sociale avec ses conséquences politiques.
Une sérieuse bagarre s’annonce, car les injonctions des organisations internationales heurtent de plein fouet les politiques préconisées par les États européens, à commencer par l’Allemagne et la France s’agissant de la zone euro. Pour ne pas parler des banques qui ont jusqu’à maintenant réussi à éviter des recapitalisations dont elles ne veulent pas car elles atteignent leur rendement financier.
Une sorte d’ébauche de plan B se dessine en filigrane, dont seule la première phase est clarifiée. Il va inévitablement être tenté de combiner dans la confusion les deux stratégies, mais il n’y a pas de plan A’, il faudra s’y résoudre.
121 réponses à “L’actualité de la crise : A LA RECHERCHE D’UN PLAN A’, par François Leclerc”
Une fiction. Je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion.
des pourcentages trop précis pour ne pas etre vraisemblables ,des conciliabules dans des palais vénitiens criant de vérité ,des tractations en temps réel .
le running gag de bayrou juste énorme mdr , les martine&marine’s completment amorties en lou ravi des tribunes politiques , juppé et delanoe qui ont le beau role wtf !? oO des journalistes en pilote automatique et un peuple nébuleux ..
une uchronie *sympa* qui arrivera près de chez vous en 2012 !
Une manière parmi d’autres de sortir de l’euro !
Quarante-neuf pages pour décrire la période allant du 10 octobre 2011 au 23 février 2013 c’est plutôt léger. Toutes sortes de réactions probables étant laissés dans l’ombre on a souvent du mal à y croire, mais comme nous nous basons sur une prévision encore bien plus floue de l’avenir pour décider de ce que nous faisons ou, comme c’est le cas de presque tous les français dans ce récit, pour décider de ne rien faire et de voir venir…
Et n’oublions pas que tout l’argent prétendument à la Grece, et autres, va directement sur le compte des banques.
La planche est vraiment très pourrie…
la planche à QE … ?
« Et qu’il faut d’abord renforcer celui-ci pour qu’il soit ensuite en mesure de supporter des processus de défaut ordonné sur la dette publique, comme la Grèce s’y est déjà engagée. »
Ha bon..??
J’aurais loupé l’information..???
Quel montant a-t’il été retiré et qui sont les gagnants qui ont tout de même été remboursés..????
Si je ne m’abuse, la Banque Postale était exposée à hauteur d’1 milliard d’euros pour la Grèce, et a augmenté de ce fait son capital de 850 millions d’€ ( ça donne à peu près la valeur de la créance…), 15%….
quid de BNP Paribas, ou SOCGEN?: j »ai vu des chiffres de l’ordre de 25-27 milliards d’€ ???…..pour chacune
Les banques européennes ont 60 000 milliards de créances pourries dans leur coffres.
Elles partiront bientôt le ventre en l’air. C’est comme ça.
D’où tenez-vous vos sources? Merci d’avance
PS De l’ordre de 30 ou 40 fois la dette publique française (par exemple), cela me paraît tout de même beaucoup. Mais peut-être me trompé-je, et n’ai pas le sens des proportions.
60 Trillards… On nage en plein délire… c quoi ce chiffre ?
En parlant de banque, je trouve cet article assez rafraichissant………
http://www.challenges.fr/actualite/finance-et-marche/20110830.CHA3191/banques-la-verite-sort-de-la-bouche-des-candides.html
hi! extrait de l’article:
méfions-nous des experts en nous rappelant que c’est un amateur qui a construit l’Arche de Noé et un expert qui a fait les plans du Titanic…
« Selon le dernier rapport du McKinsey Global Institute, l’addition des dettes privées à l’échelle mondiale s’élève à 117 000 milliards de dollars, soit près du triple de l’ensemble des dettes publiques dont le volume atteint 41 000 milliards de dollars. »
http://www.cadtm.org/Dans-l-oeil-du-cyclone-la-crise-de
Car… « tout arrive à l’existence par la discorde et la nécessite » (Héraclite)
On peut rester optimiste car ce qui est à l’oeuvre aujourd’hui est le principe de réalité.
Il est parfaitement inutile voire même dangereux de compter sur la bienveillance de gouvernements inféodés aux banques pour redresser la barre. Par contre, puisque nous sommes dans l’oeil du cyclone, il est parfaitement temps de d’observer ce que nous proposent les candidats des partis politiques et de choisir le moins mauvais programme
En peu de mots, ça se résume à exiger:
la fin de l’ouverture de nos frontières sans contre-parties,
la fin de la libre circulation des capitaux
la fin de la libre circulation mondiale, en général
puisque c’est comme ça que nous en sommes arrivés là….
Tous en rang au pas de l’oie.
Dans le cas présent il s’agit comprendre comment marche le monde. J’ai bien peur,comme vous, que certains parmi les plus impatients, adoptent cette démarche un peu trop raide pour mon goût et le votre (si j’ai bien compris).
Nous avons eu à connaitre un autre système qui faisait ses preuves, bon an, mal an, jusqu’à ce que nous prenions le virage de la mondialisation débridée ou anarchique, comme vous voudrez.
Je constate qu’avec l’argent qu’ils gagnent, les chinois, les indiens, et autres BRIC se lancent dans l’immobilier (pour faire de l’argent facile) et fortifient leur arsenal militaire. Les tibétains n’ont plus qu’à bien se tenir…
Vous avez dit « pas de l’oie » ? Nous y serons bientôt, je crois.
Merci de l’intérêt que vous accordez à mes modestes élucubrations.
Le réveil des penchants guerriers vous voulez dire. Je n’y crois pas, tout au moins dans nos pays européens. Quant aux US plus belliqueux ils n’ont plus ni l’argent ni le ressort pour faire la guerre.
Les chinois sont eux bien trop dépendants du reste du monde pour pouvoir se payer le luxe de mener une guerre mondiale.
Toute autre était la situation avant la première guerre mondiale ou avant la seconde où les esprits étaient hyper conditionnés par l’idéologie nationaliste. Aujourd’hui le contexte est très différent. Il n’y a plus cette haine entretenue à longueurs de colonnes par toute l’élite d’un pays, de l’école jusqu’à l’Eglise en passant par nombre de littérateurs. Aujourd’hui le pékin moyen est branché en continu sur le monde, et même si c’est parfois confus dans son esprit, il perçoit bien que le mal est global, qu’on s’en tirera pas par la victoire d’un camp sur un autre, par son anéantissement pur et simple. L’apathie générale est sans doute un bon rempart contre la folie guerrière.
C’est désormais surtout le patronat et le FN et quelques affidés UMP qui attisent les haines et cherchent des boucs émissaires. C’est déjà beaucoup trop mais c’est loin d’être représentatif d’un courant couvrant toutes les couches de la société. Bien entendu la situation peut se dégrader mais croit dans le même temps au sein des populations le sentiment que c’est le système qui est globalement en cause et non pas telle ou telle partie représentée par telle ou telle entité nationale. Depuis les révolutions arabes jusqu’au mouvement étudiant chilien en passant par les émeutes de Londres, ce sont les tyrans ou ou bien ceux qui perpétuent un système inique qui sont visés.
@Riou René
Allons allons René, pas de fausse modestie.
Il n’y a plus de munitions pour bombarder les Lybiens , pas les rebelles . Alors vous savez pour se lancer dans une aventure guerrière, je n’y crois guère . Je pense que notre état ses politique sont en déliquescence. Imaginez l’Elysée encerclé , Matignon bombardé, petite analogie avec la Lybie .Ils seraient tous à Bordeaux dans les salons de la mairie, attendant un hypotétique Massilia .Les effets de manches, le menton volontaire , celà n’imprésssionne plus personne Le risque ce sont des troubles a l’échelon des états , et en lisant les blogs je me rend compte que beaucoups de billets sont vindicatifs , Il y a des comptes a régler, être cocu rend méchant . Alors attention la guerre civile nous guette ,ce n’est certe pas la solution lorsque je dis attention cela vaut pour tout les partis , les riches les pauvres ,quand aux politiques ils ne représente plus rien ,il vaut mieux parler et trouver des solutions . et attention pas avec le sourire ou l’on enfile l’autre, vous savez ce sourire de fiotte ‘on vous fout a la porte d’une entreprise avec ce sourire ( vous étiez très bien mais …) , il risque d’y avoir, des gueules cassées, le métier de DRH va devenir difficile .La dignitée cela se mérite
@pierre yves d
C’est aussi ce que je ressens, et c’est ce que disait aussi Howard Zinn.
Aucune utilité. Les armées de conscription sont de plus en plus remplacées par des armées de métier, les conflits entre drones et partisans semblant constituer le modèle à atteindre même si la pratique n’en est pas encore bien établie.
Pour ce qui est des relations entre ceux qui décident et l’opinion, j’ai été très profondément impressionné par ce qui s’est passé entre l’Algérie et la France: le mot guerre est resté interdit au moins jusqu’à la fin des évènements, les combats étant présentées comme des opérations de maintient de l’ordre. Très peu de français exprimaient une opinion (que ce soit pour ou contre) malgré la conscription qui concernait toutes les familles.
Quand à avoir une opinion à propos de l’Afghanistan, de la Libye ou autres opérations lointaines…
@ Pierre-Yves
Vous avez raison, les gens ne sont plus conditionnés par un discours monolithique et omniprésent à haïr un camp en particulier ou un pays.
Cela dit, même si la haine publique est proscrite des comportements, il y a un défaut majeur dont fait preuve notre société, c’est celui du conservatisme.
Notre monde mute à une vitesse inédite (les internautes dont je fais partie peuvent témoigner de ce « spectacle ») et quand on regarde le JT, on se rend compte que les journalistes sont bien en peine de montrer ce qui mute dans le monde et ce qui est vraiment important. Alors ils distraient les gens pour ne pas perdre leur audience (soulignons que certains journalistes veulent certainement renverser cette tendance, mais la force d’inertie est là….).
La presse papier est moins mauvaise à ce jeu-là, mais qui lit encore les journaux?
Je ne sais plus qui disait: « L’opinion publique se fait devant un écran d’ordinateur aujourd’hui ». C’est vrai! Et la surprise sera de taille pour tous ceux qui croyaient que les choses allaient s’arranger ou allaient s’empirer. En fait, on ne sait pas comment les choses vont évoluer parce que l’opinion publique ne s’exprimera pas tant qu’elle n’aura pas compris ce qu’il se passe réellement. A l’heure qu’il est, elle cogite…
« Et qu’il faut d’abord renforcer celui-ci pour qu’il soit ensuite en mesure de supporter des processus de défaut ordonné sur la dette publique, »
Deux remarques.
Un. Est-ce l’effet de nectars millisimés ou l’envie de se contredire, par humeur ou jeu d’influence, voire incompétence, ou je-m’en-foutisme peut-être – ainsi de l’exotique Cameron sermonnant la misère accolée au racisme, avec l’à-propos d’un colonisateur bon teint téléporté au XXième siècle -, que des représentants des plus importants organismes mondiaux racontent à peu près le contraire que le voisin ?…
Deux. C’est à peu près la même musique qu’en 81 qu’il faudrait jouer quand la gauche socialo – déjà agenouillée devant les marchands – a « changé la vie » des entreprises nationalisées. C’est-à-dire en leur faisant un énorme cadeau financier pour compenser les pertes qu’elles auraient avoir si la gôche des vendus avait réellement nationalisé, comme on sait le faire aujourd’hui, sans autre forme de procès.
En somme, il faudrait couvrir d’argent la canaille qui nous a ruiné hier, en trompant les pauvres étasuniens, avant de nous ruiner et qui nous fait payer aujourd’hui les intérêts exorbitants pour nous prêter l’argent qu’elle nous a fait perdre. Avant, bien sûr, que nous soyions obligés de lui emprunter de nouveau ces montagnes d’or que Lagarde veut à toutes forces lui donner.
Et ce serait ça la bonne solution, M. Leclerc ?…Ah, ahaaaa. OOH,oohhho, oohhOOOOO!
Que faire?
Il faut remettre en fonction les pare-feu qui avaient été mis en place avec Roosevelt à partir de 1933 et avec le CNR en France à partir de 1945 et ceux nécessités par l’évolution de la Finance depuis: séparation des banques de dépot et banques d’affaires(Glass Steagel Act); nationalisation de la banque centrale et des banques de dépot; priorité aux dépots nationaux pour la souscription de bons du Trésor; interdiction des CDS et des ventes à découvert; interdiction de fonctionner des paradis fiscaux; interdiction des paris sur les prix statégiques ou essentiels, notamment agricoles et financiers au moins.
L’ultra-libéralisme financier nous appauvrit de mois en mois; il est à l’origine de la deuxième phase et de l’approfondissement de la crise par l’incertitude radicale qu’il génère.
Politiquement il va falloir sanctionner les chiens de garde et caniches des banksters (Droite, extrème droite et fausse gauche) si les 95% qui vivent de leur travail ne veulent pas se faire rançonner toujours davantage.
tout à fait d’accord,
mais il faut aussi passer outre le Traité de Lisbonne
et autoriser la BCE à prêter aux Etats
ce qui casserait immédiatement la spirale de le dette
(toutes mesures détaillées dans le programme du Front de gauche)
@Merl Mokeur,
cela veut dire sanctionner environ 80% des votants? Pouvez expliquer comment?
En les informant réellement, une fois pour toutes !!!
50 % des électrices et des électeurs s’abstenant la plupart du temps, je doute que vous trouviez le même chiffre et il ne faut pas confondre les électeurs avec les divers appareils politiques et orthopédiques qui ont accompagné la réalisation de ce système délirant et mortifère qui vient de trouver depuis 2007/ 2008 son point de chute. L’agonie dure toujours, certes, il va donc falloir aider le grand malade à passer l’arme à Gauche. Gentiment mais sûrement.
@coupevignes
vous sanctionnez les gens en les informant?
Ceci dit, je suis bien d’accord avec vous que l’information objective, et non pas, comme actuellement, celle noyée dans la désinformation et la propagande, c’est la clef, reste à savoir comment faire?
@Jeff,
le taux de participation au premier tour des présidentielles de 2007 était de 84%, le taux moyen sous la cinquième république a été de l’ordre de 80%. Or, sur ces 84% de suffrage exprimés, plus de 80% l’ont été pour des candidats et des partis de droite, extrême droite ou fausse gauche.
Si vous ne trouvez pas cela représentatif des opinions politiques des français, je me demande ce que vous avez mieux à proposer? Un sondage auprès des participants de ce blog?
Continuer à croire que, contrairement aux résultats des élections présidentielles, plus de 20% des français ne sont pas orientés à droite, extrême droite ou fausse gauche, c’est ce qui s’appelle prendre ses désirs pour des réalités.
Avez vous le moindre élément d’information qui permette de dire que la manière avec laquelle les français expriment leurs suffrages aux élections présidentielles n’est pas représentative de leurs opinions politiques? De plus, connaissez vous les opinions politiques de ceux qui s’abstiennent?
En supposant que Merl Mokeur ait voulu dire:
« politiquement, il va falloir sanctionner les militants des différents appareils politiques de droite, extrême droite, fausse gauche »
je vous pose la même question : comment comptez vous faire cela?
@chris06
« le taux de participation au premier tour des présidentielles de 2007 était de 84%, le taux moyen sous la cinquième république a été de l’ordre de 80%. Or, sur ces 84% de suffrage exprimés, plus de 80% l’ont été pour des candidats et des partis de droite, extrême droite ou fausse gauche. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abstention_en_France Rare participation en 2007 (la plus forte depuis 1965!)
La même année : élection législative, abstention : 40%! (les députés qui ont voté le TCE…)
élection européenne, 99, 04, 09 : 53, 57, 59%!!
referendum : 92 (maastricht), 00 (quinquennat), 05 (traité de lisbonne) : 30, 70(!!), 30%!
Alors, comment dire… »Ceci dit, je suis bien d’accord avec vous que l’information objective, et non pas, comme actuellement, celle noyée dans la désinformation et la propagande, c’est la clef, reste à savoir comment faire? », me paraît pas mal pour commencer…
Donc :
Vous nous prenez une élection, au hasard, sans doute, où 1 le taux de participation a été très élevé (du jamais vu depuis 42 ans!) 2 qui a mis en selle un programme 3 avec une majorité de députés (mal élus eux) et 4 est allé contre un referendum (européen, cela a son importance).
Et vous trouvez cela représentatif…(dans le bon sens du terme, car c’est effectivement symptomatique.)
Connait on l’opinion politique de l’abstention? Question bizarre. On peut déjà dire que les représentants élus ne les représentent pas. 40% à l’assemblée nationale, et 30% au parlement européen, ce n’est pas rien.
Pour mémoire, les deux candidats du second tour qui vous sert d’étalon bienveillant, ont récolté 57% des suffrages exprimés (~49% en comptant l’abstention, ~35% de l’ensemble de population). Soient 43% qui n’ont pas votés pour. Si on s’en tient au « président », 32%, soit 18% de la population, en gros.
Par contre, ceux qui pensent que ce n’est pas représentatif, sont pour vous dans le fantasme.
Fantasmatique, le referendum? *
Il serait peut être temps de se rendre compte que l’ »offre politique » n’est pas représentative.
(*) ceux qui ont voté « oui » devraient quand même s’inquiéter un minimum de la démocratie, ou alors, qu’ils ne viennent pas pleurer plus tard, lorsque des choses plus grosses passeront. Car la porte est bel et bien ouverte maintenant.
J’ai eu du mal à comprendre votre commentaire : 80 % à droite avec la » fausse gauche… »
Je traduis avec le PS…
Evidemment ,l’extrême gauche , le PC et José Bové ça faisait pas une majorité…
Mais un libertarien vous dirait 95 % des gens ont voté soviétique , alors ça fait la mesure …
Recapitaliser pour contenter des paniquards de la City ?
Le manque de discernement de nos élites éclate au grand jour ? Quel sera l’effet boomerang ? Des guérillas larvées partout ?
Diminue l’angoisse des européens au chômage et «rien à perdre» défavorisés des quartiers ?
Et si nos élites trouvent toujours de l’argent pour recapitaliser les banques (et pour acheter des armes) s’installera un ras le bol général (avec « indignados » et classes moyennes que ni cassent ni brulent) ?
n’est-ce pas un peu angélique de parler de manque de discernement ?
j’y vois plutôt des gouvernements complices de la finance, tout simplement
C’est vrai
le plan B est un plan à deux dimensions, croissance contre dette. Qui osera la 3 D ?
Je conseille à tous de regarder la série américaine de Martin Scorcese « Boardwalk Empire ». Malheureusement pas encore diffusé en France mais disponible sur le net.
Cette série nous rafraichie la mémoire sur les piliers de la démocratie américaine: corruption, racket, triche en tout genre. Et ce modèle de société a été exporté à la planète entière.
Le cancer est si profond qu’il sera difficile de procéder à une simple chimiothérapie.
pas besoin de bouc émissaire ni d’exportation !!
les piliers de la démocratie de l’humain: corruption, racket, triche en tout genre.
ce savoir là est universel et on s’en mange le dégoutant résultat chaque jour
il n’y a pas de raccourcis possible au respect, à l’entraide et à la bienveillance mais l’orgueil aussitôt ces choses évoquées nous fait hurler à l’utopie
+1 Quelle juste synthèse!
Tous les concepteurs du système dit « libéral » sont essentiellement et historiquement rattachés au système privé de « la compagnie maritime des indes orientales »ou de l’ Empire Britannique. Aux Etats-Unis,vous avez eu la « Guerre d’indépendance » ou 1ère Révolution(1ère Banque nationale,constitution d’une République aux EU),suivi de la Guerre de sécession(2ème Guerre d’indépendance ou 2ème Révolution au choix). Vous devriez vous intéressez davantage à l’histoire réelle et aux conceptions progressistes inscrits dans leur constitution,plutôt que de tomber dans le piège du faux-nez Impérialiste issu directement des marécages brumeux du système « Anglo-Hollandais »…
Il vaudrait mieux situer le débat là plutôt que d’attendre « benoitement » les effets dévastateurs de l’effondrement de ce Pays charnière(qu’on l’aime ou pas)dans le processus naturel de Mondialisation auquel nous participons…
Ce matin sur BFM, un invité travaillant pour 18 18 Gestion annonçait tranquillement que les banques étaient obligées de « travestir » leurs comptes pour ne pas être déclarées en faillite. La comptabilisation « mark-to-market » de leurs actifs ne devait pas leur être appliqué sous peine d’effondrement du système.
C’est donc au fil de la comptabilité que nous sommes suspendus… Pour combien de temps ?
Ils se réveillent, sur BFM…??
Le mark-to-market a été annulé dés Lehman.
3 ans après Lehman.. sont longs à la détende.
Bon, par contre, le hors-bilan existe depuis bien avant Lehman…
Modif : je ne compte plus les années à partir de JC, la référence temporelle est bien meilleure.
C’est sûrement Olivier Delamarche de Platinium Gestion. Il ne cesse de répéter depuis 2008 sur BFM que les bilans des banques sont falsifiés (mark to fantasy au lieu de mark to market) et que les politiques couvrent ces falsifications en mentant éhontément!
Heeu.. non, Lapinos.
Delamarche pronostique juste des chiffres US catastrophiques ainsi qu’une faillite de la BCE. Rien de plus.
http://www.dailymotion.com/video/xkqeqd_olivier-delamarche-25-aout-2011-bfm-business-25-08-2011_news
Tu retardes Yvan, on est le 30!
Et c’est de ça qu’il parlait!
Ceci dit ils sont loin de se réveiller à BFM: yaka voir les tronches des journalistes qui l’interrogent quand il sort des « ils trichent », « ils mentent ». Delamarche est le bear de service à BFM. ça permet de se dire pluraliste et indépendant.
J’ai cru voir un lapin échappé de forum-gold 😉
A ma connaissance, ce n’est pas tout a fait exact. La délibération 157 du Financial Accounting Board (FAS 157) de 2006 posant le principe de la valorisation « mark to market » (MTM, c’est à dire aux valeurs de marché) des actifs financiers des banques reste valide mais a fait l’objet à plusieurs reprises (et pour la dernière fois à ma connaissance) en avril 2009 de possibilités d’assouplissement (ease) dans des situations a priori limitées (marchés inactif ou instable « unsteady »). Comme le marché est effectivement pour le moins instable, il est vraisemblable que les banques en difficulté (toutes ?) ont utilisé cette possibilité. Reste à savoir dans quelle proportion. Mais n’est-ce pas exactement ce qu’indique l’interview rapporté par MM ? La comptabilité des banques doit être de plus en plus « créative » pour dissimuler le fait que les banques sont, selon les « sains principes » du marché 😉 en faillite. Et pas qu’elles d’ailleurs. Et si elles ne le sont pas (encore ?) cela montre bien que les « sains principes » ne sont pas saints.
@ D. Cayla
Bienvenue au club.
Ygorf.
Quelles que soient les règles…
Personne ne sait ce qui se passe dans une banque (tu le reconnais toi-même) SAUF lorsqu’elle fait faillite.
Deux gros exemples ayant révélés cette joyeuse crise en sont un exemple flagrant.
Alors à partir de là, les règles….
Et Lordon en fait un démonstration claire dans l’impossibilité de superviser les organismes qui, justement, CREENT ces règles. Pour mieux les contourner. Et qui, en sus, peuvent se permettent de corrompre les « instances » de contrôle.
Une vraie banque est nationale ou ne doit pas exister.
Viva Camila Vallejo ( el pueblo unido, etc…) la Louise Michel façon XXI° siècle de la révolte mondiale qui vient? en plus, qu’elle est jolie, la liberté guidant le peuple…et puis, le chili, tout un symbole, le tehéatre d’opération de la srtégie du choc du capitalisme du désastre!.
Je l’aime bien façon mosaïque, la nouvelle icône, l’étendard qui nous manque?
http://www.google.fr/search?q=camila+vallejo&hl=fr&client=firefox-a&hs=tpP&rls=org.mozilla:fr:official&prmd=ivnsuo&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=5uxcTu_uLcbEsgaL96m7Dw&ved=0CEkQsAQ&biw=1348&bih=607
Lousie Michel ! Quel courage ! Quel modèle d’engagement pour nous les femmes ! Je n’ai pas de mots….
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/300811/les-etudiants-chiliens-relevent-le-defi
extrait :
… »Lorsque les journalistes demandent aux lycéens comment ils envisagent la sortie de crise, ils répondent sans hésiter: une nouvelle Constitution au moyen d’une Assemblée constituante. Pour le monde politique chilien -régulé lui aussi par une «Loi Organique Constitutionnelle» et une loi électorale «binominale» aberrante- c’est comme proposer l’enfer ou, du moins, une promesse de purgatoire éternel. Les étudiants et les lycéens viennent de souligner, en effet, la véritable fracture politique qui traverse la société chilienne que les pouvoirs ont jusqu’ici refusé de voir, car il n’y a, en effet, que deux partis au Chili: d’un côté ceux qui ont accepté l’héritage de Pinochet et en ont fait leur propre patrimoine ; de l’autre, tous les autres, tous ceux qui ont été soumis, contre leur gré, leur avis, leurs opinions et leurs valeurs, à cet héritage néfaste qui a fait du Chili le paradis du néolibéralisme. Un pays où celui-ci a pu être mis en place avant que Reagan et Mme Thatcher en fassent leur pain quotidien et qu’il devienne une vulgate économique et politique mondialisée. .. »
je komprend pas!
c’est reuters qui nous sert le mou du chat? ou j’ai pas capté le billet?
les options ne sont pas exclusives malheureusement
Pas d’urgence à recapitaliser les banques de l’UE, selon l’EBA
Le président de l’EBA s’est fait rappeler à l’ordre, rien de bien émouvant sauf pour lui. L’EBA aurait, selon le Financial Times Deutschland, envoyé une lettre sous sa signature aux 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne. Il serait préconisé de mettre à profit le Fonds de stabilité financière (FSFE) pour recapitaliser les banques.
@ François,
Bonjour,
Tous mouillés sous la pluie….un partage de responsabilités en perspective.
Le voyeurisme médiatique doit-il tout mettre à nu…intimité, sensualité et acceptabilité des redéfinitions
Sans contrôle impudique, risque d’inaction ou éloignement du « plus grand nombre ».
Trop d’étalement, peut être carrément « contre productif »
Qui sait?
Combien de mirages ornent compréhensions et explications? inter subjectivités et présents démultipliés du nombre et des possibles.
Nous sommes nombreux, l’oeuvre est ardue..
@ François Leclerc.
Les fonds du Fonds(FSFE) ,eux, proviennent d’où, quel connections avec notre portefeuille déjà fort hypotéquer?.
Car il y en une, c’est certain. Même chose avec les banques centrales, FED, BCE, etc.
On tourne en rond à relancer le système avec des dettes refinancer par des dettes.
À tourner comme cela en pensant agrandir le cercle on ne fait que le resserrer davantage vers un cul de sac.
Il y a d’autres façon de s’en sortir ?.
Le FSFE est financé par les Etats, ainsi que la BCE dont ils sont les actionnaires. Quand une dette n’est pas remboursable, il faut la réduire ou l’annuler. Il y a deux manières d’y procéder, par l’inflation et par la restructuration. Le reste est du bavardage…
des sous pour les banques!!!!
des sous pour les banques!!!!
des sous pour les banques!!!!
des sous pour les banques!!!!
Ok puisqu’on a besoin d’elles, mais à condition qu’elles se rendent sans conditions (ou aux conditions des peuples : séparation banques des dépots/affaires, interdiction des paris sur fluctuations de prix, interdiction de détention de dérivés nus, sauvetage des banques de dépôts et d’épargne etc….)
vous avez dit pôle public de banque ?
Mais où il va le pognon qui passe dans les banques ?
Elles ont toujours soif !
Comme disait l’autre : recapitaliser les banques , ( avec quoi ?) c’est essayer de remplir les baignoires sans mettre le bouchon !
Mais zalors d’où viennent les milliards de benef qu’elles nous annoncent et comment payent elles leurs dirigeants ,collaborateurs, traders et autres surdoués ?
Jj’ai comme qui dirait l’impression qu’en liquidant la Banque de France et toutes ses succursales une grosse boulette a été faite . Il est vrai qu’elle présentait un gros défaut : sa fonction n’était pas de spéculer . C’est bête , hein ?
Entendu toute la journée sur France Inter, la « bourde » de Christine Lagarde.
La bourde. La pauvresse révèle du bout des lèvres le Secret de Polichinelle le moins bien gardé de l’internationale bancaire, et voilà, c’est une bourde.
Bourde versus vérité dérangeante, peu importe, les apparences doivent rester sauves et la situation inchangée. Merci les infos de France Inter.
Il est à noter que la marquise du FMI semble prendre son rôle très au sérieux.
Petite communication de la CNCC , ou l’art de se couvrir, on les comprend
http://www.cncc.fr/communiques-presse.html
Bonjour
Nouvelle série de graphiques illustrant les inégalités de revenus en France :
Les-Crises.fr : Les inégalités de revenus en France
Il complète la série précédente sur les inégalités de patrimoine aux États-Unis :
Les-Crises.fr : Les inégalités de patrimoines aux États-Unis
Un nouvel article en français de Noam Chomsky vient de paraître :
Noam Chomsky : La sauvagerie de l’impérialisme américain
Bonne lecture !
@Noam-Chomsky.fr
Merci pour ce lien. Encore un texte extraordinaire de Chomsky!
Encore une fois: Rien ne marchera vraiment, et l’euro va décéder!
Si l’euro décède, beaucoup décèderont aussi..
Le monde est devenu global, unitaire ..
Comment lier l’unique et le multiple,vaste et vielle question….
Pour sortir du « système mécaniste » et du « Deus ex machina » de Descartes,consulter les conceptions de Leibnitz sur la question,ça pourrait vous éviter de tomber dans le piège de « la main invisible » des marchés…
Pas si sûr! Il y aura bien une vie après la mort de l’euro.
cela permettra d’émettre une monnaie nationale nouvelle et une annulation des dettes et des fortunes (dommage pour les riches, mais pas grave, en fait).
« Loïc Abadie : Hiver de Kondratieff, le coeur de tendance approche. »
http://www.objectifeco.com/economie/anticipations-tendances/article/loic-abadie-hiver-de-kondratieff-le-coeur-de-tendance-approche
A propos des cycles de Kondratieff: http://www.crisedusiecle.fr/kondratieff.html
Expliquez-moi! s’il vous plait!
les banques doivent être consolidées avant de pour voir supporter le défaut de la dette Grecque, dites-vous!
Comment peuvent-elles être consolidées?
par augmentation de capital?
mais alors, ce capital est perdu, et qui l’offre aux banques?
les actionnaires?
Les banques doivent renforcer leurs fonds propres et elles ont une palette de moyens à leur disposition; les actionnaires peuvent souscrire une augmentation de capital, celui-ci peut être ouvert à de nouveaux actionnaires, les banques peuvent utiliser leurs réserves issues de leurs résultats, ou bien émettre certains types d’obligations reconnues comme des « quasi fonds propres ».
Les actions sont rémunérées par des dividendes, les obligations par des intérêts. Mais le capital peut être utilisé pour éponger les pertes… Les détenteurs d’obligations peuvent ne pas être remboursés ou subir une décote.
Sur le thème des banques, je signale un nouveau blog, Le modèle est le bon. Cliquer sur ºC.
« le modèle est le bon » c’est très bien trouvé le titre de votre blog.
Une petite suggestion tout de même pour assurer une lecture confortable : mettez autre chose que ce blanc sur noir, c’est un vrai supplice pour les yeux !
Merci, j’en ai tenu compte. Mon dernier billet dénonce une certaine complaisance du journal Le Monde.
La situation doit être grave puisque les grands pontes du système commencent à se tirer dans les pattes, mais il était difficile d’imaginer que les grands vainqueurs seraient de bons samaritains les uns envers les autres. Indécrottable l’être humain.
Ce serait plutôt « comment éviter le PLANTAGE, non ?
Et que penser de PLAN HÉTAÏRE
Et pour finir ceci : « ils cherchaient le plan et ils ont trouvé un gros gâteux qui l’avait tout avalé «
Cette évolution n’est pas étonnante. Le capital (les manouevres/opérations des banques et organismes financiers), s’est disloqué de l’économie réelle, un phénomène déjà observé lors de la crise japonaise au début des annés 90.
Les banques ont joué au Monopoly avec l’argent des épargnants et petits investisseurs privés; maintenant elles demandent aux états de cautionner, c’est-à-dire aux contribuables.
L’évolution ne retiendra que le sens moral, indépendamment du niveau social..
La nature ne supporte plus les indésirables..
Du 1er septembre 1963 au 31 août 1973, le Français Pierre-Paul Schweitzer est resté 10 ans directeur général du FMI.
Du 17 juin 1978 au 15 janvier 1987, le Français Jacques de Larosière est resté 9 ans et demi directeur général du FMI.
Du 16 janvier 1987 au 14 février 2000, le Français Michel Camdessus est resté 13 ans directeur général du FMI.
Christine Lagarde sait qu’elle va rester plusieurs années à la tête du FMI. Christine Lagarde sait que, maintenant, elle ne peut pas être virée du jour au lendemain par le président de la République.
Donc maintenant, elle dit ce qu’elle pense : « En Europe, les banques ont besoin d’une recapitalisation urgente. »
Mardi 30 août 2011, nous apprenons que l’Institut international des normes comptables s’inquiétait des mensonges et des trucages des banques européennes. Des banques européennes n’utilisent pas les prix de marché pour calculer les dépréciations sur les obligations d’Etat grecques qu’elles détiennent. Mais elles utilisent « un modèle interne de valorisation » ! En clair : elles sous-estiment leurs pertes en mentant effrontément !
Lisez cet article :
L’Institut international des normes comptables (IASB) s’inquiète des différentes méthodes utilisées par certaines entreprises européennes pour valoriser et passer des dépréciations sur les titres de dette publique grecque, lit-on dans une lettre de l’IASB mise mardi 30 août sur son site internet.
Dans un courrier adressé début août à l’Autorité européenne de contrôle des marchés (Esma), l’IASB met en garde les régulateurs contre le recours par certaines entreprises à des méthodes internes de valorisation de la dette publique de la Grèce plutôt que par utilisation des prix de marché.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/certaines-valorisations-de-titres-grecs-critiquees-par-l-iasb_261433.html
@BA
Pour CASA, les quelques millards perdus off shore ne posent pas de problème ! les CR sont pleines aux as et peuvent remettre au pot, et il ne faut pas oublier tout le reste du réseau mutualiste dont les actifs ne sont en rien pourris BP, CM… le délire à des limites, il faut parler de ce que l’on a une connaissance réelle !
Je dirais même plus : les banques françaises ont tellement de capitaux propres qu’elles ne savent pas quoi en faire.
Donc les banques françaises ont investi en Grèce 45,042 milliards d’euros.
Les banques françaises sont trop balèzes.
« Tout ceci souligne leur extrême fragilité global à la crise de la dette publique,que les stress tests avaient d’ailleurs à leur manière reconnue en ne les prenant pas en considération »…
Si je comprends bien,ces « stress-tests »sont totalement frauduleux une fois de plus.C’est vrai que les Etats n’ont plus le choix,ils doivent se financer auprès des « marchés financiers »qui quand ils sont en faillite se font renflouer par les Etats….???
Mais enfin,vous n’en avez pas marre qu’on vous prenne pour des C…..ons ?
Les pyramides,c’était du temps de » Ramses II »,il serait temps d’en sortir….ta gueule Lord PONZI héritier du trône des « Nouveaux Vénitiens »!!!!
[…] Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : A LA RECHERCHE D’UN PLAN A… "Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : A LA RECHERCHE D’UN PLAN A’, par François Leclerc" ( http://t.co/2DxZ2qB )… Source: http://www.pauljorion.com […]
D’abord, merci à M. Leclerc de s’investir à essayer d’analyser l’actualité économique.
Malheureusement, sur ce site, tout le monde abonde dans le même sens, oubliant de parler de ce qui fait remonter les marchés: taxes pour les riches (USA + France? ou autres?), démission du patron de S&P, optimisme des américains (ou manipulations)
Quoi qu’il en soit, le dicton dit que « le marché a toujours raison » et pour l’instant, les bourses remontent.
Même si vous pensez qu’elles vont bientôt se planter, ce serait « sympa » d’essayer d’analyser pourquoi (autrement que « oeil du cyclone » ou « calme avant la tempête »…)
Merci M. Leclerc
A ce que j’ai compris, effet d’aubaine. Les valeurs en action ayant beaucoup baissé, des investisseurs partent à l’achat pour provoquer une remonter une remontée des cours et revendre avant la fin de l’oeil du cyclone.
en effet ça serait inintéressant.
Cette situation qui maintenant dure depuis deux ans me fais penser au viager. Tout le monde pense qu’il n’en a plus pour longtemps et, finalement, il enterre tout le monde.
Le marché est bien toujours là. Il a remonté depuis 2008 et beaucoup sont passés à coté de substantielles plus-values. je suis resté hors marché depuis mi 2008, j’ai liquidé des positions en me fiant aux anticipations du LEAP. certaines positions ont beaucoup remonté depuis et le fameux crash final anticipé par le LEAP ne s’est en fait jamais produit.
L’Amérique imprime de l’argent à tour de bras et, malgré ça, elle est toujours la et sa monnaies est toujours la monaie de réserve. L’europe avance tant bien que mal mais l’euro n’a toujours pas explosé.
La période que nous vivons est bien difficile à interpréter.
Et il tombe du haut de l’immeuble et à chaque étage il se dit « jusqu’ici tout va bien ».